gestion et organisationbib.univ-oeb.dz:8080/jspui/bitstream/123456789/7505...chantier, cette étape...
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République Algérienne Démocratique et Populaire
Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique
Université D’OUM EL BOUAGHI
FACULTE DES SCIENCES DE LA TERRE ET D’ARCHITECTURE
Mémoire de fin d’études en vue d’obtention du diplôme
Master deux
Option : Architecture et conduite du projet
Theme:
Encadré par : Réalisé par :
Mr. BOUGHOUAS Samir kahlat Mohammed
Bouguelmouna Ammar
Gestion et organisationd’un chantier
d’équipement touristique
2015 - 2016
REMERCIEMENTS
REMERCIEMENTS Louange à Dieu qui m’a donné la force,
le courage, et l’espoir nécessaire Pour accomplir ce travail et
surmonter l’ensemble des difficultés. J’exprime ma gratitude, mes
remercîements à mes parents qui ont fait de leur mieux pour
m’aiderC’est avec un grand plaisir que, j’adresse mes sincères
remerciements à l’égard de Monsieur Boughouas Samir mon
encadreur, durant cette année. Il a pris le maximum de son temps
pour nous encadrer, nous guider, nous conseiller et nous orienter vers
le bon chemin. J’adresse mes sincères remerciements. J’exprime toute
ma gratitude aux membres du jury
Nous désirons aussi remercier toute personne de nous avoir aider
moralement, et matériellement, afin de réaliser ce travail.
Dédicace
Je dédie ce modeste travail en signe de respect à Mon cher papa
qui a toujours cru en moi et a mis à ma disposition tous les
moyens nécessaires pour que je réussisse dans mes études.
Ma chère mère que je ne cesse de remercier pour tout ce qu’elle
m’a donné et a fait de moi l’homme que je suis aujourd’hui.
Que Dieu la récompense pour tous ces bienfaits.
A mon frère et mes sœurs. A mes oncles, tantes, cousins et
cousines.
A tous les membres de ma promotion.
A mes amis.
A tous mes proffésseurs.
Sommaire : Dédicaces Remerciements Liste des figures Liste des tableaux Liste des schémas
Chapitre introductif: Introduction ……………………………………………………….p1 Problématique ……………………………………………………..p2 Hypothèses………………………………………………………...p3 Objectifs de recherche………………………………………………….p3 Méthodologie du travail …………………………………………...p4
Chapitre conceptuelleChapitre1: Conduite D’un Projet Introduction………………………………………………………..p11 Définition de projet………………………………………………..p12 Le processus de conduite de projet………………………………..p12 Les outils du mode projet………………………………………….p14 Intérêts du mode projet……………………………………………p14 Le cycle de vie d’un projet………………………………………..p15 La phase de réalisation de projet………………………………….p16 Étape de réalisation de projet……………………………………..p18 Les caractéristiques de réalisation de projet………………………p20 Conclusion p23
Chapitre3:organisation du chantier
Planification du chantier………………………………………...p22
Vérification avant chantier……………………………………….p22
Organisation du bureau de chantier………………………………p24
Planning des études d'exécution………………………………….p25
Etablissement du planning des travaux…………………………..p27
Préparation du chantier………………………………………….p30
Réunion de coordination technique……………………………….p30
Gestion des sous-traitants………………………………………….p33
Implantation des ouvrages…………………………………………p36
Implantation des réseaux VRD…………………………………….p37
Plans d'exécution des ouvrages…………………………………….p39
Vérification des plans d'exécution des ouvrages…………………..p40
Chapitre2: gestion du chantier Etapes de Gestion d’un chantier Préparation du chantier……………………………………………p45 Planification des travaux…………………………………………..p49 Installation du chantier…………………………………………….p53 Suivi et contrôle économique des travaux…………………………p56 Suivi et contrôle technique des travaux……………………………p61 Livraison de l’ouvrage……………………………………………..p63
Chapitre4:les équipements touristiques
Introduction……………………………………………………….p67 Le tourisme………………………………………………………..p67 Aperçu historique de tourisme……………………………………..p68 Le rôle de tourisme………………………………………………...p69 Les déférents types de tourisme……………..…………………p69
Les déférents types des équipements touristiques……………………p70 Définition de l'hôtel…………………………………………………p70 Classement d’hôtels……………………………………………..p71
Les composants…………………………………………………….p73 Les fonctions principales…………………………………………….p73 Conclusion………………………………………………………….p75
Chapitre5 : cas d’étude : Centre de facilitation à la nouvelle ville AliMendjeli Wilaya de Constantine
Fiche technique du projetp76
Fiche technique de l’entreprisep76 L’installation de chantierp77 La gestion du personnel de chantierp78 La gestion du matérielp78 Le planning des travauxp78 Le planning initial de l’entreprisep79 L’avancement des travaux selon les lotsp79
Conclusion
Bibliographies
Liste des tableaux
Tableau N 1 : Types De Chantier
Tableau N2 : fiche technique de l’entreprise
Tableau N3 : L’installation de chantier
Tableau N4 : L’avancement des travaux selon les lots
Liste des Schémas
Schéma N1 : Schéma récapitulatif du processus de conduite d’un
projet
Schéma N2 : Le cycle de vie d’un projet
Schéma N3 : la phase réalisation de projet
Schéma N 4 : Le rôle de tourisme
Schéma N 5 : Les déférents types de tourisme
Schéma N6 : Les déférents types des équipements touristiques
Schéma N7 : Les composants d’hôtel
Schéma N8 : Les fonctions principales d’hôtel
Schéma N9 : suivi de chantier
Liste des Figures
Figure N1 : planning d'exécution des travaux
Figure N2 : Diagramme de Gantt
Figure N3 : Plan d’installation complet
Figure N4 : L’installation de chantier
Figure N5: Le planning initial de l’entreprise
Figure N6 : L’avancement des travaux selon les lots(Terrassement)
Figure N 7: L’avancement des travaux selon les lots(Infrastructure)
Figure N8: L’avancement des travaux selon les lots(Superstructure)
Figure N 9: L’avancement des travaux selon les lots(Maçonnerie)
Chapitreintroductif
Chapitre introductif
1
Introduction:Actuellement le tourisme constitue de plus en plus une préoccupation dans toute réflexion
sur la problématique du développement et particulièrement dans les pays du tiers monde, en
raison de la cherté de l’acquisition des ressources financières et de leurs implications
socioéconomiques et politiques.
La question des besoins, que ce soit chez les économistes, les sociologues ou les hommes
politiques ; constitue une préoccupation permanente et se manifeste dans tous les débats
politiques et programmes plan de développement de tous les pays qu’ils soient développés ou
sous-développés.
L’activité touristique avant qu’elle soit l’un des moyens de l’équilibre de l’économie nationale
extérieure, elle est une activité de détente et de loisirs pour l’ensemble de la population
Algérienne, elle est aussi un moyen important de mise en valeur des richesses naturelles.
La gestion d’un chantier est une activité longue et complexe, qui demande beaucoup d’attention
et nombreuses sont les composantes dont il faut tenir compte. Soucieuse de répondre aux mieux
aux attentes des entreprises de construction dans ce domaine.
Tous les chantiers requièrent de l’organisation et de la méthode, mais les conditions de travail
(confort et sécurité), les moyens humains et matériels, les contraintes logistiques et
environnementales différent d’un chantier à un autre.
L'objectif de l'organisation de chantier est de réaliser l'ouvrage tout en assurant une meilleure
gestion des délais et le moindre cout
En effet la bonne connaissance du site et la conception judicieuse de l'ouvrage ne suffisent pas à
garantir de l'ouvrage, il faut porter soin à l'exécution et les moyens qui y sont consacrés pour la
réussite de l'opération.
Chapitre introductif
2
Il est important de s'assurer que cette mission soit confiée à une entreprise compétente et
expérimentée et disposant de tous les moyens nécessaires pour l'exécution de tous les travaux
dans de bonnes conditions.
Le délai requis du dit projet peut être modifié et cela en fonction des moyens de l'entreprise de
construction. Les opérations essentielles de préparations et l'organisation pour la construction
commencent par la préparation des documents qui donnent droit à l'organisme de réalisation
l'exécution des travaux de construction.
Il s’agit en effet d’un aspect fondamental de l’intervention principalement destiné à assurer la
sécurité des intervenants (et du public) et à prévenir les dommages au milieu et aux équipements.
Problématique :L’organisation et la gestion d’un chantier de BTPen elle-même consiste à mettre au point un
planning d’exécution des travaux nécessaires à la réalisation des ouvrages tout en gérant
judicieusement la main d’œuvre, les matériels de travail, les matériaux de constructions et en
prenant toute les mesures de sécurité éventuelles. L’organisation d’un chantier comporte la
préparation, l’exécution et le contrôle des travaux du chantier, elle confirme les prix établis dans
le marché et met au point des documents pour guider l’exécution des travaux, les prises de
décisions financières et techniques, aussi l’organisation rationnellement d'un chantier.
Pour atteindre ses objectifs, une bonne organisation des travaux est incontournable pour toute
entreprise qui veut faire face aux exigences des clients, à la concurrence, à l’évolution rapide et
technique, mais aussi pour réaliser des bénéfices ou profits afin de pouvoir prospérer. Il apparait
donc que l’organisation du travail sur chantier est une nécessité car elle permet la réalisation des
ouvrages dans les délais d’exécution des travaux tout en améliorant le rendement
La majorité des chantiers existants en Algérie souffrent de plusieurs contraintes qui concernent
les conditions de travail sur la sécurité, et d‘autre part la gestion rationnelle et efficace des
moyens humains et matériels, les contraintes logistiques et environnementales.
Chapitre introductif
3
Est-ce que une bonne gestion et organisation du chantier va nous permettre d’éviter lesobstacles durant l’étape de la réalisation pour une livraison d’un bon projet ?
- comment organiser un chantier ?
- quel sont les étapes de la gestion de chantier ?
Hypothèses:Une bonne étude de l'organisation et gestion du chantier apparait comme un moyen très efficace
pour La réussite de chantier
Objectifs de recherche :L'objet essentiel de ce mémoire est de noter l’importance des différentes phases de la conduite du
chantier.
La conduite du chantier est une méthode qui prend en compte à la fois les questions techniques,
les procédures administratives et financières, tout en considérant la particularité de chaque
chantier, donc l’objectif principale de cette étude est : « Apprendre à gérer et organiser les projets
de construction, développer des outils permettant de planifier coordonner et gérer les travaux de
chantier et le processus de qualité.
L’objectif de notre recherche est d’arriver au terme de cette dernière à :
Identifier les différents acteurs intervenant dans le déroulement d'un chantier, Avoir des
connaissances approfondies sur la planification des travaux de construction, Ensuite mettre en
œuvre et faire respecter les procédures liées aux obligations en matière d'hygiène, de sécurité et
de conditions de travail Enfin, cela devrait donner les outils pertinents de production des
ouvrages sur le chantier, contribué à l'acquisition de compétence dans la gestion des ressources
nécessaires.
(Personnel, matériel et matériaux). Aussi une bonne gestion financière du budget alloué, etContribuer à l'atteinte des objectifs, en matière de qualité.
Chapitre introductif
4
Méthodologie de recherche :Le choix de la méthodologie dépend en premier lieu de la nature de la problématique à
appréhender dans toutes ses portées. Ainsi l’étude que nous menons sur le chantier BTP
concentre toutes les interrogations qui fondent la problématique de l’organisation et la gestion
d’un chantier.
Ainsi pour se faire, la démarche et les méthodes mises en œuvre ont requis plusieurs niveauxd’analyse :
Nous avons tout d'abord eu recours à une approche théorique pluridisciplinaire, où nous avons
exploité la littérature et les travaux de recherches existants pour la compréhension du thème de
façon global. La technique documentaire nous été utile pour la compréhension de nos concepts
clés, tel que : chantier de bâtiment, BTP comment gérer un chantier de A a Z, conduire-son-
chantier, cette étape nous a permis d’identifier les critères et les paramètres de l’organisation et la
gestion d’un chantier et nous a servi d’appui pour notre analyse et intervention pratique.
Dans un second temps, notre démarche était d’ordre descriptif analytique dans laquelle nous
avons procéder à l’analyse d’un cas d’étude précis, afin de mieux entreprendre notre notre projet
par le site
Chapitreconceptual
Chapitre conceptuel
5
Définitions :
Organisation de chantier :
Le chantier est construit durant une période donnée. Organisation de chantier est l’ensemble desdispositions envisagée pour l’exécution dans les meilleurs conditions d’un travail prévis, onprépare l’organisation avant même l’ouverture du chantier, puis on procède au suivi au contrôleet à la correction durant des travaux et à la fin on tire conclusion.
Cette procédure permet d’améliorer l’organisation des futurs chantiers et d’éviter les répits lesmêmes erreurs.
Préparer un chantier:
C’est faire coïncider la commande du maitre de l’ouvrage les moyens de l’entreprise deconstruction.
Par moyens, on entend :
- le poste main d’œuvre, constitué par les ouvriers et le personnel d’encadrement ;
- le poste matériaux, comprenant les matériaux et les fournitures ;
- le poste matériel, composé du matériel de mise en œuvre.
Préparer un chantier, c’est donc évaluer les besoins et les couts des matériels, des matériaux et dela main d’œuvre qui seront nécessaire à la réalisation d’un ouvrage
Chantier: Lieu où s'effectuent des travaux.
Un chantier est à la fois le lieu où l'on construit, et la réalisation même de la constructionprojetée, dans un délai donné. Il est limité dans le temps et dans l'espace, et sera pratiquementtoujours diffèrent des chantiers précédents. Il faut donc chaque fois repenser le problème de sonorganisation.
Organisation: Consiste à prévoir toutes les ressources nécessaires en moyens humains,matériels et matériaux.
Gestion :Il s’agit là d’un aspect fondamental de l’intervention principalement destiné à assurerla sécurité des intervenants (et du public) et à prévenir les dommages au milieu et auxéquipements. Outre ces mesures de prévention et de protection, la gestion des chantiers englobeaussi toutes les procédures qui vont optimiser le travail et faciliter le bondéroulement desopérations relatives notamment à la définition, à l'organisation et au suivi des chantiers.
Chapitre conceptuel
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Travaux :Activités de construction ou d'entretien d'utilité générale réalisés pour le comptedel'Etat ou des collectivités locales
Conducteur de travaux :"Le conducteur de travaux est un homme de terrain et sesactivitésvarient beaucoup selon la taille du chantier et la structure de l'entreprise. Ildépenddirectement du chef d'entreprise ou du directeur des travaux. Il est responsable de laqualitédes travaux effectués, de la tenue des délais et du respect du budget. Il contrôle touteslesétapes du chantier, depuis l'étude du dossier jusqu'à la réception des travaux
Chef de chantier :Le, la Chef de Chantier dans le bâtiment assure l'organisation du travaildeséquipes travaillant sur un chantier de construction ou de rénovation dans le bâtiment. Il/elleestresponsable des délais à respecter, de la sécurité et de la qualité des travaux réalisés.
Il/elle travail sous la direction d'un Conducteur de travaux et coordonne les différents corpsdemétiers.
Maitre d’œuvre: Le maître d'œuvre (ou maîtrise d'œuvre, notée MOE) est l'entité retenueparle maître d'ouvrage pour réaliser l'ouvrage, dans les conditions de délais, de qualité et decoûtfixées par ce dernier conformément à un contrat.
Maitre d’ouvrage :On appelle maître d'ouvrage (parfois maîtrise d'ouvrage, notéeMOA)l'entité porteuse du besoin, définissant l'objectif du projet, son calendrier et lebudgetconsacré à ce projet. Le résultat attendu du projet est la réalisation d'un produit,appeléouvrage.
Types de chantier selon l’importance
Il convient de distinguer au moins trois types de chantiers :
Le chantier simple :(le ramassage manuel, par exemple). Le chantier neprésentenormalement pas de risque réel en termes d’accès et dedéplacement. Le travail ne requiert aucunetechnicité ni mécanisation, endehors du soutien logistique ;
Le chantier technique :(un chantier de pompage ou de lavage de rochers,par exemple). Letravail nécessite le recours à des techniques spécifiqueset à des moyens mécanisés particuliers ; lesite peut éventuellementprésenter certaines difficultés d’accès ou de déplacement ;
Le chantier spécifique :(intervention sur falaises ou sur nappesimmergées, par exemple).L’environnement du site et les conditions detravail présentent des risques évidents qui nécessitentle recours à desprofessionnels spécialisés et habilités à intervenir en ces secteurs àrisques(cordistes ou plongeurs,)
Chapitre conceptuel
7
Définition du tourisme:
De plus en plus, le tourisme fait partie de notre vie de manière saisonnière, mais surtout, faitpartie de nos habitudes au point où, quel que soit le cas, nous trouvons toujours un moment pourpartir (surtout lorsqu'il s'agit de partir moins cher tourisme en Italie tourisme en Egypte ParisThaïlande) ! Lorsqu'on parle de, de, à ou alors, tout simplement en, il s'agit en fait d'un loisir etmieux encore, d'un voyage que nous effectuons hors de notre lieu de résidence habituel. Mais
Historique et origines du tourisme :
Depuis toujours, l’homme s’est déplacé pour quêter de meilleures conditions de vie. Il aconstamment été à la recherche de points d’eau, de nouveaux pâturages, de climats plus doux, deterres fertiles.
Puis apparurent d’autres motifs de déplacement ; des voyages furent entrepris pour visiter dessites sacrés, assister à des jeux, découvrir de nouveaux horizons, étudier, se cultiver…
C’est ainsi qu’un embryon de tourisme prit forme.
Et c’est comme cela que d’illustres voyageurs s’aventurèrent à travers les océans parmi lesquelsnous trouvons Ibn Batouta, Magellan, Christophe Colomb, Marco Polo.
Avec le temps la pratique de voyages devenait un critère de distinction sociale, que seules despersonnes aisées pouvaient se permettre.
Au XIV ère et XV ère siècle, les déplacements étaient motivés par des activités culturelles etscientifiques.
Au début du XIXère
siècle, avec l’apparition du chemin de fer et de la machine à vapeur lesdéplacements étaient devenus plus confortables et plus rapides.
Le mot « touriste » qui désignait celui qui effectuait le « grand tour » en traversant la Manchepour aller visiter la France a été inventé par les Anglais en 1811.
Naissance du tourisme international :
En 1841 l’anglais Thomas Cook réalise le premier voyage organisé par train spécial pour uncongrès contre les méfaits de l’alcool. Ce fut un succès ; ce qui l’incita à créer en :
*1851, la première agence de voyage au monde,
*1863, le voucher (bon d’échange à remettre aux hôteliers),
Chapitre conceptuel
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*1866, la première croisière et
*1871, le tour du monde.
En parallèle, une hôtellerie de luxe voyait le jour grâce à Charles Ritz qui a ouvert le Grand hôtelde Rome en 1893, le Ritz de Paris en 1898, le Carlton de
Londres en 1899.
En 1936, après de longues luttes sociales des travailleurs, la loi Léo Lagrange accordait en France15 jours de congé payés. C’était le début de la démocratisation des voyages en Europe et lesrivages de la Méditerranée se remplirent d’estivants qui profitaient de leurs vacances en famille.
3
3 Moniteur : Architecture Hôtelière et de Loisirs, 1978.
La modification du caractère élitiste du tourisme s’est traduite par le droit des vacances auxmasses laborieuses.
L’amélioration du niveau de vie et la hausse des revenus ont provoqué une croissance et unediversification de l’offre touristique et une constante et grandissante demande.
Les différents types de tourisme :
Le tourisme balnéaire :
Il constitue la forme de tourisme la plus répandue dans le monde. En dehors de l'image dubalnéaire qu'offre notre pays, peu de produits sont affichés sur d'autres formes de tourisme.D'ailleurs, dès les premières années de l'indépendance, les préoccupations en matière dedéveloppement touristique ont été axées sur le lancement des programmes des zones d'expansiontouristiques (ZET) balnéaires.
Le tourisme à caractère familial et social :
Cette forme de tourisme qui recouvre le secteur de l’économie sociale se distingue par son butnon lucratif. Il est admis que le tourisme familial et social permet le développement d’activitéséconomiques dans des zones défavorisées ou de faible attrait touristique.
Le tourisme cultural:
Très élitiste même dans les pays développés, il est pratiquement inexistant en Algérie. Il nes’exprime pas encore en tant que besoin auprès de la population locale et reste l’apanage d’uneclientèle étrangère. Néanmoins, la vulgarisation du tourisme culturel devrait constituer à la fois
Chapitre conceptuel
9
un objectif pour valoriser le patrimoine culturel et également un moyen de motivation pour lesjeunes pour
Le tourisme de santé ou thermal:
Le tourisme thermal est la forme dominante du tourisme de santé, mais nos traditions dans cedomaine lui font amplement dépasser ce cadre dans le sens où il est considéré comme un moyende divertissement et de détente. Le potentiel thermo - minéral de l’Algérie est important maisreste encore inexploité. Le bilan thermal réalisé sur l’ensemble du territoire national en 1986 arecensé 202 sources thermales dont la valorisation pourrait élargir la gamme du produittouristique.
Le tourisme des jeunes:
La structure de la population, caractérisée par sa jeunesse, traduit des besoins de loisirs etd’échanges de plus en plus élevés. Il apparaît dès lors nécessaire de créer les conditionsfavorables au développement du tourisme interne.
Le tourisme à caractère sportif :
Peut constituer un support pour le développement des échanges, particulièrement chez les jeunesfervents de l’activité sportive. Les événements internationaux constituent à travers le monde desvecteurs de promotion et de connaissance de pays ou de régions.
Le tourisme de congrès et d’affaire :
Le développement du réseau de communication et la libéralisation de l’économie sont de nature àaccroître les déplacements, qu’ils soient individuels, ou dans le cadre de manifestations telles queles conférences, séminaires, foires, expositions etc.… .
Le tourisme en Algérie
a) Situation historique du tourisme en Algérie avant l’indépendance :
Les années qui succédèrent à l’invasion française en 1830 permirent aux troupes coloniales dedécouvrir un immense pays aux paysages diversifiés et magnifiques.
Les autorités coloniales implantèrent un certain nombre de structures ayant les commoditésnécessaires à la prise en charge et au confort d’une certaine aristocratie française et britannique(celle-ci séjournait surtout à Biskra pour la beauté de son site, ses sources thermales et ses curesd’ensablement).
Parmi ces structures nous citerons :
*le comité d’hivernage de l’Algérie en 1897,
Chapitre conceptuel
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*le syndicat d’initiative du tourisme en 1914,
*la fédération du tourisme en 1919,
*le crédit hôtelier en 1929,
*l’OFALET (Office Algérien d’Action Economique et Touristique) en 1931.
b) Les débuts du tourisme Algérien après l’indépendance :
En 1962, en Algérie on comptait 5.922 lits qui se répartissaient ainsi :
*balnéaires : 2.969 lits,
*urbains : 2.377 lits,
*sahariens : 486 lits et
*climatiques (Chéra, Blida, Séraidi) : 90 lits.
Leur gestion et leur suivi ont été confiés à l’ONAT (Office National Algérien du Tourisme).
En complément à l’OFALET maintenue, d’autres structures d’encadrement du tourisme ont étécréées parmi lesquelles nous citons : l’ONAT, la COGEHOR (Compagnie de Gestion des Hôtelset des Restaurants), l’ATA (Agence Touristique Algérienne) spécialisée dans le réceptif destouristes étrangers et de l’organisation de circuits touristiques dans le sud algérien.
Par la suite, la SONATOUR (Société Nationale de l’hôtellerie et du Tourisme) a vu le jour audébut de 1970 afin de gérer une soixantaine d’unités d’hôtelières appartenant à l’Etat.
c)Infrastructures et capacités d’accueil :
A partir de 1980, les infrastructures d’hébergement ont stagné tant pour le secteur public quepour le secteur privé et ce, malgré les mesures réglementaires mises en œuvre pour favoriserl’investissement dans le tourisme.
Aujourd’hui, selon le Ministère du Tourisme et de l’Artisanat la capacité d’accueil du secteur estde 67.087 lits (public et privé) dont environ, 5.000 répondent aux normes internationales. Eneffet, près de 3 hôtels sur 4 (71%) ne sont pas classés. Seulement 1% est classé dans la catégorie5 étoiles.
Chapitre:conduit de
projet
Chapitre : conduite du projet
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La Conduite De Projet :
Introduction:Objectifs, moyens, démarche, compliqué, autant de mots qui restent à définir dansle cadre d’un projet. Nous avons tous des projets. Qu’ils soient d’ordre privé ou professionnel, ilsdonnent du sens à notre vie, ils nous projettent vers un futur que nous voulons meilleur ! Unprojet, au-delà de la part de rêve qu’il contient, appelle à la réalisation, à la concrétisation del’idée de départ. Mais comme le dit l’adage bien connu « l’intention ne vaut pas l’action ». Il fautdonc se donner les moyens de mener à bien une démarche plus ou moins compliquée pouratteindre l’objectif du projet. La phase de réalisation est l'aboutissement des phases précédentescar c'est dans celle-ci qu'est réalisé le produit du projet pensé et décrit dans la phase de définition.Le chef de projet et son équipe doivent respecter le référentiel de gestion du projet en mesurantles écarts dans deux domaines clés : la maîtrise des délais et la maîtrise des coûts. Ils doiventaussi s'assurer de la maîtrise de la qualité de la réalisation du projet et de la conformité du produitdu projet par rapport aux cahiers des charges ainsi que de la gestion des modifications et de lagestion documentaire du projet. La maîtrise des délais et des coûts nécessite la mise en place d'unsuivi intégré et ne peut se contenter d'une transmission formelle de l'information. Elle nécessite lamise en place d'outils et de méthodes pour le recueil de l’information sur l'avancement du projet,l'analyse des écarts, des tendances et de la valeur acquise (total des sommes dépensées à une datedonnée) ainsi que pour la diffusion de l'information. Le chef de projet organisera avec l'équipeprojet et les partenaires externes concernés des réunions de suivi d'avancement régulières. Il doitaussi planifier des revues de projet (avec le maître d'ouvrage) à la fin de chaque phase de laréalisation qui correspond en général à l'obtention d'un jalon important du projet
Chapitre : conduite du projet
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1) Définition du projet :« UN projet est défini et mis en œuvre pour élaborer la réponse au besoin d’un utilisateur,d’un
client ou d’une clientèle et il implique un objectif et des actions à entreprendre avec desressourcesprécises ».selon L’AFNOR« Une démarche spécifique qui permet de structurer méthodiquement et progressivementuneréalité à venir » selon L’AFNOR 1
Composé d’un ensemble d’activités. Il s’agit donc d’un processus qui doit être géré du pointdevue de sa conduite, des moyens mis en œuvre et résultats attendus · mis en œuvre en vued’atteindreun objectif précis. Celui-ci doit être Clairement exprimé par le (système) client. Cetobjectif présent un caractère novateur et n’est pas répétitif. Il est la plupart du temps matériel,mais il peut égalementporter sur des éléments culturels, sur des valeurs à faire évoluer ou àintroduire.Réalisé dans un délai donné. Il est limité dans le temps avec des dates de début et de fin, «unprojet n’a pas d’avenir, il a une fin » selon C. MIDLERSelon P. ZARIFIAN:l’organisation en projet réunit « une équipe multi métiers autour d’unprojetd’innovation avec des objectifs précis et une durée de vie bien spécifiée. … Les genstravaillentensemble sur un projet précis et pour une durée limitée ».2
2) Le processus de conduite de projet :Un projet se conduit en s’appuyant sur une démarche qui oscille régulièrement entre uneapprocheglobale située dans le sens, les objectifs et une approche analytique qui met l’accent surlasimplification afin de maîtriser tous les paramètres. Cependant, comme le simplifié peutconduire àune représentation trop réductrice du projet et donc à un résultat de mauvaise qualité, ilfaut absolumentfonder la démarche sur des méthodes éprouvées
1Management de projet – Qualité et efficience des organisations – éd AFNOR - 19952P. ZARIFIAN – Objectif compétence – éd. Liaison – col. Entreprise et carrière - 1999
Chapitre : conduite du projet
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Schéma 1:Schéma récapitulatif du processus de conduite d’un projet
Source :Page dédiée à la « Gestion de projets », sur le site de l’ENTE Aix-en- Provence(http://intra.ente-aix.i2/ente-aix/), rubrique « Ressources », dans la partie « Supports de cours ».
Chapitre : conduite du projet
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3) Les outils du mode projet :1
Les outils utilisés sont nombreux. Ils relèvent de :- la représentation de la planification (GANTT, PERT, …).Ces outils sont à manipuler avec précautions car l’homme est par nature et/ou par obligation surdu court terme ; pour un objectif trop lointain « on a le temps », mais s’il est sur du trop courtterme, « ce n’est pas réaliste » ; il faut donc de nombreux jalons qui sont autant de repères, maisespacés de façon a ce qu’ils présentent un challenge motivant, tenable. L’animation de réunion. La technique de recueil d’information, de données (entretien, questionnaire…)
Le lien entre conduite de projet et résolution de problème est évident (il n’y a pas de projet sansproblème dit un vieil adage) tous les outils de la résolution sont également utilisés pour lesprojets. On retrouve. le QQOQCP le diagramme des affinités les remue-méninges le diagramme causes-effets le 80/20 la grille de choix multicritères
4) Intérêts du mode projet :2
Les contraintes en matière de coûts et de délais se durcissent, la complexité des projets croît, lestechniques et l’environnement évoluent sans cesse, aussi les organisations sont sensibles auxavantages que présente le fonctionnement en mode projet. Nous pouvons citer notamment : laclarification de la commande, la définition des besoins, le suivi et le contrôle effectués tout aulong de la démarche sont autant de précautions visant à obtenir la qualité attendue du produit, lasatisfaction du « client ».
La contractualisation de la démarche, l’avancement par consolidations successivespermettent de s’assurer des acquis partiels.
La méthode rend possible la réalisation de projets qui peuvent devenir très complexes. La professionnalisation des acteurs qui acquièrent naturellement des compétences au
travers d’une formation-action. Ce type de démarche favorise également ledéveloppement de l’autonomie et de la responsabilisation.
Le décloisonnement, dans le cadre d’une structure matricielle, favorise les contacts, lacirculation d’informations.
La logique de travail par équipe est de nature à développer les compétences du collectifpar la mise en commun de connaissances et de savoir-faire.
1-AFNOR-Management de projet –éd AFNOR -19982MINTZBERG-le mangement .voyage au centre des organisations –éd d’organisation -2000
Chapitre : conduite du projet
15
5) Le cycle de vie d’un projet :1
Un projet se démarque par son cycle de vie, qui est généralement présenté comme étantconstituéde phases.Le nombre de phases ainsi que leur appellation peuvent varier d’une application à une autre,d’undomaine d’application à un autre et d’un auteur à un autre.L’ingénieur responsable d’un projet devra parfois définir les phases du projet dont il a laresponsabilitéen tenant compte des paramètres propres au projet ou à la culture d’entreprise.Ces différences ne limitent en aucune façon la validité ni la pertinence du modèle ci-dessousenquatre phases qu’il est proposé à l’ingénieur de suivre.a) Phase d’identification : la demande est clarifiée, les objectifs précisés et le projetglobalementidentifié en ce qui a trait au produit ou au service à livrer, aux contraintes à respecteret à la stratégiede réalisation.
b) Phase de définition : le contenu du projet est défini de façon plus précise, une planificationdétailléeest établie pour sa durée; les échéances, les ressources et les dépenses, ainsi que lespolitiques etles procédures de gestion sont circonscrites.
c) Phase de réalisation : le produit ou le service est effectivement réalisé suivant le plan prévu etenconformité avec les exigences du demandeur.
d) Phase de clôture :le produit ou le service est remis au demandeur, le projet est évalué et saclôtureadministrative effectué
1- site web : http://gpp.oiq.qc.ca/le_cycle_de_vie_d_un_projet.htm
Chapitre : conduite du projet
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Schéma 2: Le cycle de vie d’un projet
Source : Page dédiée à la « Gestion de projets », sur le site de l’ENTE Aix-en- Provence(http://intra.ente-aix.i2/ente-aix/), rubrique « Ressources », dans la partie « Supports de cours ».6) La phase de réalisation de projet :Il s'agit de l'étape de développement de l'ouvrage proprement dite. Cette étape est de laresponsabilitédu maître d'œuvre, sous contrôle du maître d'ouvrage.Lors de la réalisation de l'ouvrage l'accent doit être mis sur la communication afin depouvoirprendre les décisions au plus vite en cas de problème. Ainsi, la mise en place d'un plan decommunicationpermet d'animer le projet, par exemple au travers :de l'utilisation d'un tableau debord de pilotage, présentant graphiquement les résultats du projet,permettant au chef de projet deprendre les décisions d'arbitrage en cas de déviations.D’un rapport d'avancement permettant àtous les acteurs du projet d'être informé des actions encours et achevé. D'une manière générale,sont désignées sous le terme de reportent l'ensemble des actionsde préparation et de présentationde rapports d'activité.1
1- site web : http://www.commentcamarche.net/contents/987-phase-de-realisation-d-un-projet
Chapitre : conduite du projet
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Schéma 3:la phase réalisation de projet
Source :Page dédiée à la « Gestion de projets », sur le site de l’ENTE Aix-en- Provence(http://intra.ente-aix.i2/ente-aix/), rubrique « Ressources », dans la partie « Supports de cours ».
Le but de cette phase est: Réaliser l'ouvrage conformément aux objectifs initiaux (programme,coûts, délais), dans le cadre du projet architectural et technique, et en conformité avec les normeset réglementations techniques.
6-1) Etape de réalisation de projet :L'étape de réalisation de projet vise à transformer les objectifs et les exigences de projetapprouvésen critères techniques, afin d'obtenir une conception détaillée et une mise en œuvreintégraledu produit final. L'équipe de projet crée, met à l'épreuve et met en œuvre le produit, leservice ou leRésultat du projet, puis elle le transfert aux opérations.Elle clôt ensuite le projet et transfert tout enjeu qui reste à régler aux BPR opérationnels.Pour les projets « allégés », un arrêté de projet à jour peut être utilisé comme directives plutôt qued'utiliser un plan de gestion de projet.1
Phases Planification (Pas de point de vérification ni de produit livrable requis) Conception (Pas de point de vérification ni de produit livrable requis) Mise en œuvre Clôture de la réalisation
Points de vérification Approbation définitive de projet Approbation du transfert
1-site web : http://www.tpsgc-pwgsc.gc.ca/biens-property/sngp-npms/ti-it/erva-dslv-fra.html
Chapitre : conduite du projet
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Approbation du document de clôture Conseil consultatif sur les changements d'entreprise (CCCE) Examen de l'après-mise en œuvre indépendant
6-2) Les caractéristiques de réalisation de projet :a) Maîtrise des délais :Le planning de référence du projet est distribué à tous les acteurs.Le chef de projet recueille l'information sur l'avancement réel du projet et enregistre le début,lepourcentage d'avancement et/ou la fin de chaque tâche du projet dans un logiciel de gestiondeprojet.Le recueil de l'information peut se faire par la transmission au chef de projet via lesresponsablesde lots de travaux de fiches de suivi d'avancement physique des tâches à desintervalles detemps réguliers (chaque semaine par exemple).Lors des réunions de suivi d’avancement programmées par le chef de projet doivent êtreanalysésles écarts entre la situation réelle et le planning de référence.Les logiciels de gestion de projets gardent en mémoire le planning de référence et peuventaussirecalculer le planning en fonction des dates réelles permettant ainsi de voir les conséquencesde l'étatactuel du projet sur les tâches futures.Certains logiciels montrent par une ligne brisée symbolisant la date du jour les retards/avancesdesdifférentes tâches du projet.Lors des réunions de suivi d'avancement le chef de projet et son équipe mettent en place desactionscorrectives permettant de corriger les écarts à condition que celles-ci ne dépassent pas lesprérogativesdu chef de projet définies dans sa mission.Ces actions correctives peuvent être des modifications du planning, si les modifications duplanning interviennent sur le chemin critique d'autres actions peuvent être envisagées afin de nepasmodifier la date de fin du projet.b) Maîtrise des coûts :Lors des réunions de suivi d'avancement le chef de projet peut utiliser la méthode du coûttotalprévu.Elle consiste à recueillir les engagements réalisés et à estimer le reste à engager calculéenfonction du reste à faire.Le reste à faire est mesuré en fonction de l'avancement physique des tâches.Coût total prévu = engagements + reste à engager.Le coût total prévu comparé au budget de référence permet d'analyser et d'anticiper desécartsainsi que d'identifier les causes de dépassement.L'analyse des causes de dépassement va conduire le chef de projet à mettre en place desactionscorrectives :S'il s'agit d'une mauvaise évaluation des coûts et des délais, revoir à ce moment-là avec lemaîtred'ouvrage (client) les prévisions des travaux à terminer ou à modifier.S'il s'agit de méthodes de travail inadaptées (mauvaise organisation, utilisation des ressourcesnonoptimale...) mettre en place les actions correctives afin d'éliminer les causes.
c) Maîtrise de la qualitéLe management de la qualité doit concerner à la fois le produit du projet (conformité auxspécificationsou au cahier des charges) et le management du projet.
Chapitre : conduite du projet
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Le plan de management de la qualité établi dans la phase de définition précise la manièredontl'équipe projet met en œuvre la politique de la qualité.Le plan de management de la qualité décrit la structure organisationnelle, les responsabilités,lesprocédures et les ressources nécessaires au management de la qualité.Sont aussi définies toutes les activités planifiées mises en œuvre dans le cadre du système delaqualité pour assurer le respect des standards de qualité exigés par le projet.L'assurance qualité peut être réalisée en interne ou par une structure externe non impliquéedans laréalisation du projet.Elle s'exerce tout au long du projet et doit aboutir à l'amélioration de la qualité qui englobe lesactions décidées afin d'améliorer l'efficacité et l'efficience du projet.Ces actions conduisent à réaliser des demandes de modifications ou à mettre en place desactionscorrectives.d) Maîtrise des modifications :Les demandes de modifications peuvent apparaître sous plusieurs formes et conduire à unélargissementou à une limitation du contenu.Elles sont le résultat d’événements extérieurs tels qu'un changement de réglementation ouunchangement demandé par le client, d'erreurs ou d'oublis dans la définition du contenu duproduit oudans la structure du projet.Ces demandes de modifications doivent être traitées grâce à un ensemble de procéduresécritesformalisées qui définissent comment les documents du projet peuvent être modifiés ainsique les niveauxd'approbations nécessaires pour autoriser les modifications.e) Maîtrise des risques :La maîtrise des risques permet d'identifier, de quantifier, de réduire et de suivre les risques.Ces processus interviennent tout au long de la vie du projet.1
Mission d’un conducteur de travauxLe Conducteur de travaux : est plus souvent placé dans la position de Maîtred’œuvre,intitulé aussi Maîtrise d’œuvre."Le conducteur de travaux est un homme de terrain et ses activités varient beaucoup selon latailledu chantier et la structure de l'entreprise. Il dépend directement du chef d'entrepriseou dudirecteur des travaux. Il est responsable de la qualité des travaux effectués, de la tenuedes délaiset du respect du budget. Il contrôle toutes les étapes du chantier, depuis l'étude dudossier jusqu'àla réception des travaux. Sur un chantier :- Il étudie le dossier concernant le projet de construction, les plans d'architecte, lesdifférentscahiers des charges, les devis.- Il effectue les démarches administratives et techniques d'ouverture du chantier.- Il assure la gestion financière, organise les approvisionnements.- Il intervient dans le choix des matériaux et des équipements utilisés ainsi que danslesnégociations avec les sous-traitants.- Il surveille l'avancement des travaux, étudie les problèmes rencontrés avec les ingénieurs afindetrouver des solutions et veille aussi au respect des dispositifs d'hygiène et de sécurité.- Il décide de la composition des équipes et gère les plannings de travail. Il peutd'ailleursparticiper au recrutement des personnels.- Il rédige les rapports de chantier et rencontre les clients.
1-Université de Lorraine-gestion de projet la phase de réalisation-édition scenarii-Platform-page 20-2012
Chapitre : conduite du projet
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- Les conducteurs de travaux travaillent aussi dans des bureaux d'études techniques, des cabinetsd'architecte.• il élabore le devis matière prévisionnel faisant ressortir les besoins enpersonnel, matériels,matériaux avec leurs coûts nécessaires à l'exécutiondes travaux ;• il élabore le planning d'exécution des travaux ;• il dresse le planning d'utilisation du matériel et du personnel (ordred'acheminement dupersonnel et du matériel) conformément au planningd'exécution ;• il identifie les problèmes techniques de terrains et les résout ou lessoumet à son chef pourrésolution ;• il établit les attachements en vue de l'établissement des décomptes ;• il supervise les activités des autres intervenants sur le chantier (chef dechantier)• il prépare l'exécution du travail: commande de matériel et d'outillage,demande d'études et demain-d’œuvre, approvisionnements.• il suit l'exécution du chantier. Et le respect du planning, fait les croquisnécessaires, participe auxréceptions
Conclusion :Un projet est réussi lorsque le produit livré correspond aux attentes du (système) client, orlespossibilités d’introduire des écarts sont très nombreuses : depuis le souhait,l’expression,l’interprétation, la définition, la conception, la réalisation, jusqu’à la perception duproduit final, leprocessus laisse place à de nombreux écarts de non-qualité.Ceci revient à dire que les phases de clarification, d’avant-projet et d’étude sont fondamentales.Si elles sont déterminantes pour tendre vers la maîtrise la qualité, il ne faut pas les dissocier d’uncontrôle efficace des délais et des coûts.Il existe des recettes, des outils, mais conduire un projet n’est pas que de la cohérence. Ilfautprendre du recul par rapport à nos habitudes de travail et réinventer de nouveaux modes derelation,de gestion du temps (il faut par exemple, accepter de perdre du temps en début de projetau lieu de seprécipiter dans l’action) pour lesquels des compromis seront à trouver avec laculture, les valeurs,l’organisation, les moyens de notre service.Un projet est une alchimie complexe résultant des interactions entre les différents acteurs,unéquilibre à trouver entre rigueur et souplesse, entre le possible et le souhaité.Toutefois, si vouloir s’organiser en mode projet semble relever du challenge, ses avantagesapparaissenttrès vite. En effet, la capacité de réactivité, d’adaptation, de flexibilité qu’apporte cemodede fonctionnement, permet d’une part, de répondre à une demande avec efficacité et avecune forteprise en compte du « client » et de ses attentes, et, d’autre part de faire face àenvironnement instable.Face à ces constats, toute organisation se doit de s’intéresser à ce mode de fonctionnement.
Chapitre:Organisationde chantier
Chapitre : organisation du chantier
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I. La planification (organisation) du chantier
a/pacification du chantier
1.vérifications avant chantier
Les vérifications qui s’avèrent nécessaires en début de chantier doivent faire l’objet d’une
listeaide-mémoire établie entre le maitre de l’ouvrage, le maitre d’œuvre et le coordonnateur.
Danscertains cas, l’entrepreneur pourra y participer.
Libération des sols :
Certains terrains, pour être complètement accessibles, devront être débarrassés de
meubles(ouvrages en pierres ou autres) ou d’immeubles dont la démolition est prévue
Une négociation de certaines parties de bâtiment pour servir de salle de réunion,
bureau,installations sanitaires ou magasins de stockage. Les conditions de démolition et libération
del’emprise sont prévues dans les pièces du marché, quant au délai d’exécution des travaux
dedémolition et quant à leur cout.
Parfois des mesures de sécurité sont à prendre si le terrain conserve encore des puits, carneauxde
chaufferie, bassins, égout ancien, etc. Dans ce cas une signalisation très évidente doit êtremise en
place, dont la conservation sera assurée par une personne de l’entreprise.
La préparation du terrain peut comprendre aussi l’abattage d’arbres, leur marquage très
visibles’ils doivent être conservés et leur protection matérielle en raison de la présence ou du
passagefréquent du matériel de chantier à proximité.
Servitudes foncières :
Il est indispensable de s’assurer des droits réciproques des voisins : droit de vue, jours
desouffrance, plantations, servitudes établies, mitoyenneté, droit de jouissance de la réception
Chapitre : organisation du chantier
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TV/FM, etc. le maitre de l’ouvrage se doit d’informer le maitre d’œuvre et ensuite lesentreprises
de la situation foncière réelle du terrain
La conception intègre ces différentes servitudes foncières, mais des imprévus ou «surprises »
Peuvent se présenter sur le chantier (fondations non soupçonnées, découvertes lors
desterrassements, etc.).
De plus, c’est souvent pendant l’exécution des travaux ou lors de démarrage que les voisins
propriétaires de terrains mitoyens à celui de la construction réagissent et font valoir leurs
droitsacquis.
2. organisation du bureau de chantier1
Il est souhaitable que le bureau de chantier soit placé sous la responsabilité de deux personnes
:l’une qui s’occupe des problèmes matériels (gardiennage, entretien, chauffage – en général
lechef de chantier de l’entreprise de gros œuvre), l’autre (en général, le pilote du chantier) qui ala
responsabilité des dossiers de plans, des échantillons et prototypes, etc .
Installation matérielle :
- L’installation du téléphone et de télécopie est indispensable ;
- l’agencement – table et siège – doit permettre le déroulement des différentes réunions (réunions
de chantier, compte interentreprises, etc.) dans des conditions de confort normal ;
- des casiers ou de préférence des placards fermant à clé doivent être prévus afin de ranger les
Documents qui restent en permanence sur le chantier, par exemple :
- les dossiers des plans < bons pour exécution par corps d’état ;
-l’ensemble des comptes rendus des réunions de chantier ;
-les plannings de l’opération ;
1- Conduire son chantier (chapitre 8), par jacques Armand et Yves Raf-festin (éditions du moniteur).
Chapitre : organisation du chantier
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-éventuellement les DTU ou normes les plus importants ;
-une copie du registre
-journal du coordonnateur sécurité.
Affichage des documents
-Les différents plannings ou visuels d’avancement des travaux ;
- le dernier compte rendu de chantier ;
- les principaux plans ;
- une liste des plans << bons pour exécution >> par corps d’état ;
- des renseignements concernant : l’effectif du chantier ; la liste de toutes les entreprises avec le
nom du responsable du chantier, son adresse, son numéro de téléphone ; un calendrier ;
-une liste d’adresses pouvant servir en cas d’urgence : taxi, ambulance, pompiers, police.
Documents mis à disposition
Deux catégories de documents sont tenues à disposition des personnes qui peuvent ou doiventles
consulter et/ou les utiliser :
- D’une part, les documents qu’il convient de mettre à disposition pour une meilleureorganisation
comme les dossiers de plans, le journal de chantier, les calendriers de travaux qu’ilconvient
d’afficher ;
- D’autre part, les documents qui sont imposés par la réglementation sur la sécurité et la santédes
travailleurs et déjà décrits par ailleurs dans diverses fiches ;
- Le registre-journal ;
- Le plan général de coordination (PGC) ;
- Les PPSPS de chaque entreprise ;
- La déclaration préalable qui doit être affichée sur le chantier ;
Chapitre : organisation du chantier
25
- La liste nominative des membres du CISSCT, tenue à jour et affichée sur le chantier par le
coordonnateur de sécurité ;
- Le registre des procès-verbaux des réunions du collège.
3. – planning des études d’exécution
Étant donné l’implication d’intervenants nombreux, la planification ne se fait pas toujours dansles
meilleures conditions. Il est nécessaire d’établir un planning des études d’exécution afind’éviter
que l’arrivée tardive sur le chantier de plans ou schémas d’exécution ne perturbel’avancement des
travaux. Ce travail est un élément de mission <naturel> de l’OPC.
Intervenants qui participent aux études
Les personnes qui établissent les plans
- le maitre d’œuvre (architecte ou BET) ;
- l’entreprise (et ses sous-traitants).
Les personnes qui apportent des informations
Ce sont l’ensemble des entrepreneurs :
- pour leurs réservations ;
- afin de pouvoir coordonner leurs propres travaux dans de bonnes conditions.
Les personnes qui contrôlent ou visent les plans
- le maitre de l’ouvrage ou son conducteur d’opération ;
- le maitre d’œuvre ;
- le contrôleur technique.
La répartition des taches varie en fonction de la répartition établie dans l’exécution des
plansd’exécution des ouvrages (PEO) entre le maitre d’œuvre et l’entrepreneur.
Chapitre : organisation du chantier
26
Cheminement des plans
Les taches successives constituant le cheminement d’un plan ou d’un ensemble de plans relatifsà
une zone peuvent être :
- exécution du plan ;
- distribution aux entreprises pour réservations ;
- envoi au maitre d’œuvre pour vérification ;
- retour des réservations des entreprises ;
- correction du plan d’origine ;
- envoi au contrôle technique ;
- retour des observations du maitre d’œuvre et du contrôleur technique ;
- prise en compte de ces observations ;
- diffusion du plan aux intéressés : atelier de coffrage, entreprise de gros œuvre, chantier…
L’intervention des divers participants, par rapport à ces tâches, peut faire l’objet d’un
organigramme. Celui-ci tiendra compte des contraintes imposées par les marchés de
chacun,éventuellement en les adaptant après négociation.
Elaboration du planning des études
Pour établir ce planning, il faut tenir compte du planning d’exécution des travaux, prendre en
considération la tâche d’exécution et établir un compte à rebours permettant d’en déduire :
- le délai de fabrication en atelier ou sur le chantier ;
- puis le détail de livraison et de commande ;
- enfin, la date de fin des études de la prestation considérée.
On établit ensuite le planning des études, en tenant compte pour chaque prestation des délais
ci-avant évoqués et du temps d’exécution.
- on obtient ainsi la date de début des études des diverses prestations.
- il est nécessaire de lisser les tâches en les regroupant ; par exemple, toute la
Fabrication d’un même étage en atelier ou l’ensemble des plans d’un même BET.
4. établissement du planning des travaux
Chapitre : organisation du chantier
27
Une bonne planification et une bonne préparation de chantier auront une influence favorablesur le
déroulement des travaux.
Le délai imparti aux travaux
Il doit être clairement défini. Il se décompose en délai de préparation et délai d’exécution.
- il commence à la date indiquée par un ordre de service ou à la notification du marché.
- le délai d’exécution se termine à la date de réception des travaux.
Il est rappelé que la période de préparation intègre obligatoirement l’inspection commune entrele
coordonnateur de sécurité et l’entreprise.
Les documents nécessaires à l’établissement du planning- l’ensemble des plans d’exécution.
- les devis descriptif ou le cahier des clauses techniques particulières (CCTP) par lots,
Décomposé en articles et indiquant avec précision les limites de prestation de chaque marché.
- le devis quantitatif estimatif ou la décomposition du prix forfaitaire.
- le cahier des clauses administratives particulières (CCAP)
- le plan général de coordination (PGC).
Les renseignements nécessaires à l’établissement du planningRenseignements à obtenir du maitre de l’ouvrage
Son accord définitif sur le nombre de tranches, les dates et l’ordre de livraison des bâtiments,et
surtout sur toutes les informations <<hors travaux>>, concernant le futur utilisateur
(location,vente, mobilier, personnel de bureau, etc.), les accords passés avec les services
concédés, lefinancement, etc.
Renseignements à obtenir des entreprises
- renseignements sur le matériel et les moyens qu’elles doivent mettre en œuvre :
-nombre de grue et capacité en t/m ;
- planning de déplacement des grues en fonction de l’avancement des travaux ;
- position des chemins de grue, largeur et rayon de courbure ;
- détermination des zones de balayage des grues ;
- position de la centrale à béton et stockage des agrégats ;
- circulation des engins ;
Chapitre : organisation du chantier
28
- surface nécessaires aux stockage des matériaux et pièces préfabriquées
Tracé, même succinct, des installations de chantier.
- Propositions relatives à l’enchainement des opérations (rotation des coffrages, etc.)
- Modes opératoires (par exemple, pour la pose des cloisons).
- Préfabrication en atelier d’une partie ou non de la plomberie.
- Pour chaque tache, indication du temps et du potentiel des équipes (hommes-jours).
- Précisions concernant la répartition du travail dans la semaine.
Il conviendra de faire approuver par les entreprises :
- la décomposition pour chaque tâche élémentaire : s’assurer que les tâches déterminées àl’étude correspondent à une action concrète sur le chantier ;
- leur enchainement logique : établir cet enchainement de manière à assurer une
Intervention continue par corps d’état ;
- le temps estimé : avec indication du nombre de personnes composant l’équipe et des moyensmatériels mis à la disposition de cette équipe.
Mode de représentation du planning
Le choix de la méthode (Gantt, Pert, Potentiel, etc.) a relativement peu d’importance, surtoutpour
un chantier <courant> ; en revanche, le mode de représentation est très important. Leplanning
doit :
- être facile à lire pour les exécutants ;
- permettre à chacun de situer aisément son intervention ;
- faciliter la mise à jour, lors des pointages périodiques ;
- prévoir les éventuels <incidents de parcours> ; d’où la connaissance du ou des
Chemins critiques, des taches critiques, des marges libres, etc.
Aide-mémoire pour l’établissement du planning travauxPrendre connaissance du dossier technique
- plans d’architecte ;
- plans techniques ;
- détail estimatif, ou décomposition du prix forfaitaire ;
- cahier des clauses techniques particulières (CCTP) ;
- cahier des clauses administratives particulières (CCAP).
- plan général de coordination (PGC).
Chapitre : organisation du chantier
29
Obtenir les renseignements nécessaires
- du maitre de l’ouvrage ;
- des entreprises.
Décomposer le projet en tâches élémentaires
-A l’aide du devis descriptif (CCTP), définir les tâches élémentaires à accomplir sur le chantier,
On procède corps d’état, en distinguant les tâches répétitives et non répétitives. Une centainede
tâches permettent, en général, l’établissement d’un planning qui reste encore d’uneexploitation
facile sans la nécessité d’un traitement informatique ;
- ces tâches doivent présenter sensiblement des <<poids>> équivalents, chacune nedoitconcerner qu’un seul corps d’état et représenter un travail facilement identifiable surlechantier ;
- elles doivent être parfaitement définissables dans le temps et dans l’espace afin d’êtrecontrôlées
sans équivoque ;
- leur durée doit être assez courte pour que leur gestion en soit facilitée ;
- elles ne correspondent pas toujours à un élément du quantitatif ou à un prix unitaire ;
- leur cout est en général faible eu égard au montant du marché.
Examiner la logique entre les tâches et les contraintes de dépendance
Cet examen conduit à l’établissement des graphes, répétitifs pour les étages courants,
nonrépétitifs pour les sous-sols, rez-de-chaussée, terrasses, etc.
Attribuer un temps à chaque tâche élémentaire
- définir une unité de temps ; on prendra la journée si l’on souhaite affiner les détails, sinonlasemaine peut suffire ;
- attribuer à chaque tâche un temps ; les temps doivent être établis en collaboration avec
lesentreprises ; il est souhaitable que le futur conducteur de travaux de l’entreprise participe à
cetravail.Établir le graphe-planning
La méthode consiste à :
- lisser les tâches afin que les entreprises maintiennent leurs effectifs aussi constants quepossible pendant toute la durée de leur intervention ;
Chapitre : organisation du chantier
30
- niveler les moyens, ce qui permettra ensuite d’établir les courbes financières.
Exemple d’une décomposition des marchés en tâches élémentaires
Tâches pour un étage courant d’un immeuble de logement :
- structure ;
- colonnes de plomberie : eau chaude, eau froide, eaux usées, eaux vannes, eaux pluviales ;
- menuiseries extérieures : pré cadres, menuiseries et vitrages ;
- cloisons, doublages ;enduit de ragréage ;
- pose des baignoires ;
- chape ;
- carrelages et faïences ;
- appareils sanitaires, distribution horizontale de la plomberie ;
- menuiseries intérieures : huisseries, portes, plinthes, quincaillerie ;
- parquets : forme, pose, vernis (ponçage) ;
- électricité et chauffage : descente sur huisserie, filerie y compris boîtiers et tableaux,appareillage, y compris radiateurs électriques ;
- moquette.
b/préparation du chantier
Réunion de coordination technique
Le devis descriptif prend rarement en compte les modes opératoires. La personne qui assumela
mission de coordination doit organiser, en concertation avec les entreprises, un
ensembled’interventions d’autant plus complexe qu’il y a un nombre important d’intervenants
dont lestâches sont fractionnées dans le temps.
Organisation de la réunion de coordination technique
Cette organisation implique un certain nombre de définitions préalables indispensables.
Préciser le responsable de cette organisation
Chapitre : organisation du chantier
31
Le responsable est celui qui est défini en tant que tel dans le marché public
commeanimateur de la cellule de synthèse. On y retrouvera toujours une des personnes suivantes
:
- le maitre d’œuvre, s’il assure la coordination :
- le mandataire de l’entrepreneur général de son coordonnateur.
Le niveau d’implication du maitre de l’ouvrage et du maitre d’œuvre ne sera pas le mêmesuivantles cas.
Définir le calendrier des réunions
- à des dates régulières pendant la période de préparation ;
- sur convocation dans un délai suffisant.
Préciser les personnes concernées
- un seul entrepreneur titulaire d’un lot technique important ;
- un ensemble d’entrepreneurs suivant la zone du bâtiment concernée ;
- le bureau d’études techniques, le maitre d’œuvre, le contrôleur technique, suivant l’ordre du
Jour ;
- le coordonnateur de sécurité si on envisage de définir ou de modifier certains processus
d’approvisionnement ou de mise en œuvre.
Définir l’ordre du jour
- la zone concernée ;
- le point sur la circulation des plans ;
- l’état d’avancement des plans techniques ;
- la mise à jour de la liste des plans ;
- les questions à examiner en vue de la prochaine réunion.
Influence des processus de construction
Ils doivent être examinés en envisageant les répercussions éventuelles qu’ils pourraient avoir,en
particulier sur les trois points suivants.
Aspect architectural
- le mode d’exécution des planchers peut avoir pour conséquence l’apparition de joints
Chapitre : organisation du chantier
32
Face de plafond, si un système de prédalles de faible largeur est retenu ;
- l’exécution des façades par panneaux préfabriqués peut éventuellement amener des
modifications d’aspect extérieur, si, initialement, on a prévu de les exécuter de
façontraditionnelle.
Planning
Certains procédés ou certaines méthodes peuvent être retenus ou écartés en raison
desrépercussions qu’ils ont sur le planning (allongement des délais).pour gagner du temps sur
uncorps d’état, on rallonge parfois le planning, car les tâches des autres corps d’état s’en trouvent
compliquées.
Coordination
Chaque fois qu’un processus d’exécution est retenu pour un corps d’état, il faut examiner sil’adoption de ce processus :
- ne modifie pas l’enchainement des diverses opérations des autres intervenants ;
- n’entraine pas des impossibilités techniques dans d’autres domaines ;
- n’entraine pas des plus-values financières, pour travaux imprévus ou complexité de mise enœuvre nouvelle, ou obligation de changer de matériaux ou de fournitures.
Points de coordination technique particuliers à examiner
La manière dont les entreprises envisagent leurs travaux
- la mise au point des plannings ;
- les délais d’approvisionnement ;
- la liste des matériaux à mettre en œuvre ;
- les incidences financières en cas de modifications proposées ;
- l’organisation des approvisionnements (stockage et répartitions dans les étages, etc.).
L’examen des modes opératoires
-éventuellement propositions par les entreprises de modifications de détails qu’elles
souhaiteraient afin de faciliter leur tâche dans l’exécution ;
- préparation ou préfabrication en atelier permettant de raccourcir l’intervention sur le chantier.
L’ordre d’intervention des entreprises. Arrangements interentreprises
Chapitre : organisation du chantier
33
Citons, à titre d’exemples :
- les câbles bas tension qui utilisent les supports mis en place par le lot électricité ;
- le menuisier qui pose les bouches de VMC sur les ensembles menuisés.
Les réservations
Définir les réservations nécessaires pour le passage ou la fixation de tuyauteries, gaines ou autres
matériels et veiller à l’exécution des plans de réservation.
Autres points particuliers
Tous ceux susceptibles de créer des difficultés aux autres entreprises.
Incidence de la coordination de sécurité
Avec la connaissance du PGC, il sera facile de signaler au coordonnateur de sécurité les
modifications dans les modes opératoires ou toute autre disposition qui y serait prévue. Si son
marché le prévoit, il sera convoqué à chaque réunion, mais sa présence permanente n’est pas
justifiée.
2. Gestion des sous-traitants
La loi relative à la sous-traitance impose au maitre de l’ouvrage de protéger le sous-traitant sans
avoir à s’immiscer dans la relation entrepreneur/sous-traitant qui est soumise à d’autres règles
relevant du droit privé et de la commune volonté des parties. Les dispositions d’acceptation du
sous-traitant sont assorties de protections relevant soit du paiement direct, soit de l’action directe.
Très souvent, la sous-traitance fait l’objet de litiges, en particulier quand le titulaire du marché
principal est défaillant. La complexité des liens des trois partenaires contractant en chaine (le
maitre de l’ouvrage, l’entrepreneur principal et le sous-traitant) mérite d’être précisée.1
Mise en place des conditions d’application de la sous-traitance
1 - Conduire son chantier (chapitre 9), par jacques Armand et Yves Raf-festin (éditions du moniteur).
Chapitre : organisation du chantier
34
L’entrepreneur confie par un sous-traité ayant la nature juridique de < contrat d’entreprise >une
partie de son marché principal. Il peut s’agir de travaux ou d’études (par exemple, études de
béton armé). La procédure est alors la suivante :
Demande de l’entrepreneur principal au maitre de l’ouvrage
- par un acte spécial en marché public ;
- par un avenant de sous-traitance en marché privé.
Accord du maitre de l’ouvrage
- sur proposition du maitre d’œuvre ;- après vérification de la qualification du sous-traitant pour exécuter les travaux qui lui serontconfiés.
Intervention du sous-traitant
Le sous-traitant n’intervient pas dans la demande d’acceptation, mais il peut avoir intérêt, dans
certains cas, à manifester sa présence de façon formelle auprès du maitre de l’ouvrage.
Actes de reconnaissance du sous-traitant
Cette reconnaissance se fait de la façon suivante.
Par un acte spécial en marché public
Utiliser le modèle proposé par l’administration ;
- rempli par l’entrepreneur principal ;
- envoyé au maitre d’œuvre en justifiant qu’une cession ou un nantissement éventuel ne font pas
Obstacle à la déclaration du sous-traitant ;
- signé par le maitre de l’ouvrage, notifié à l’entrepreneur dans les 21 jours avec les piècesjointes;
- le silence du maitre d’ouvrage dans le même délai (pouvoir discrétionnaire) ;
- copie au sous-traitant par l’entrepreneur .par un avenant de sous-traitance (ou un acte spécial)en marché privé
- Rempli par l’entrepreneur principal suivant un modèle à définir ;
- signé des deux parties.
Contenu des actes de sous-traitance
Contenu de l’acte spécial
- parties contractantes ;
- références du marché principal ;
Chapitre : organisation du chantier
35
- nature des travaux sous-traités ;
- montant TTC des travaux sous-traités ;
- références complètes du sous-traitant ;
- mention relative à l’exemplaire unique du marché principal et vérification des montants réaliséspar l’entrepreneur principal et par le sous-traitant ;
- comptable assignataire ;
- mention de la notification.
Contenu de l’avenant de sous-traitance
- parties contractantes ;
- références du marché ;
- nature des travaux sous-traités ;
- montant TTC des travaux sous-traités ;
- références complète du sous-traitant ;
- nature de la garantie offerte au sous-traitant : caution bancaire ou délégation de paiement et,dans ce dernier cas, acceptation du maitre de l’ouvrage de cette délégation ;
- signature des deux parties.
Paiement direct pour les marchés publics
La chronologie des opérations en vue du paiement direct est la suivante :
- envoi à l’entrepreneur de la situation ou de la facture du sous-traitant ;
- vérification et accord de l’entrepreneur ;
- envoi du projet de décompte au maitre d’œuvre et d’une attestation indiquant le montant TTC àpayer au sous-traitant;
- le maitre d’œuvre informe le sous-traitant de la somme qui lui sera payée ;
- il répartit l’acompte du marché principal entre entrepreneur et sous-traitants (sans dépassementdu mentant de l’acompte et du montant de l’acte spécial) ;
- le maitre de l’ouvrage mandate les sommes correspondantes ;
- le comptable public effectue le virement bancaire de ces sommes.
En cas de non-transmission de la demande par l’entrepreneur, le conflit intègre les formalitéssuivantes :
- envoi de la situation du sous-traitant par lettre recommandée avec avis de réception postal dansles 15 jours ;
- en l’absence de refus motivé, envoi de la situation au maitre d’œuvre ;
Chapitre : organisation du chantier
36
- mise de demeure immédiate de l’entrepreneur par le maitre d’œuvre pour savoir s’il y a refus
motivé de l’entrepreneur et le sous-traitant ;
- s’il n’y a pas refus motivé ou en l’absence de réponse dans les 15 jours, mandatement dessommes revenant au sous-traitant ;
- s’il y a refus motivé, le conflit demeure entre les deux entrepreneurs.
Action directe en marché privé
La protection du sous-traitant est assurée par la caution ou la délégation de paiement. Le
paiement direct n’est qu’un recours possible lorsque les dispositions initialement prévues ne sont
pas respectées.
- l’entrepreneur fournit une caution personnelle et solidaire d’un établissement bancaire dumontant du sous-traité ;
- en l’absence de caution, le maitre de l’ouvrage devrait à l’initiative de l’entrepreneur
principal accepter d’être délégué au paiement (ce qui correspond à un paiement quasi direct) ;
- si le maitre d’ouvrage n’a pas accepté la délégation, il doit vérifier l’existence de la caution.
Lorsque le sous-traitant n’est pas payé :
- il met en demeure l’entrepreneur ; il en informe le maitre de l’ouvrage ;
- un mois plus tard, il demande le paiement direct au maitre de l’ouvrage qui devra payer sur les
sommes restant dues au moment de la mise en demeure. La demande se fait par exploit d’huissier
en remettant :
- la preuve de l’existence du contrat de sous-traitance ;
- la justification du délai d’un mois de la mise en demeure.
3. implantation des ouvrages
La connaissance du terrain est assurée dès la programmation par le maitre de l’ouvrage qui a
ensuite le devoir d’information vis-à-vis des exécutants. En ce qui les concerne, ils auront à en
tenir compte lors de la réalisation. L’implantation est une phase d’autant plus délicate qu’elle se
situe dans un tissu dense ou urbain.
Chapitre : organisation du chantier
37
Eléments à recenser par le maitre de l’ouvrage- Les limites de propriété :
-relevé cadastral ;
- éventuellement enquête d’un géomètre-expert ;
- plan de bornage ;
- droit des riverains, mitoyenneté…
- Le résultat des enquêtes sur le sous-sol :
- réseaux actuels ou anciens ;
- ouvrages enterrés ;
- carrières, mines, si elles peuvent être positionnées.
- les repères existants :
- repères altimétriques NGF, repères géodésiques ;
- coordinations avec d’autres références.
- les données urbanistiques :
- contrainte des alignements de voirie ;
- distance à une autoroute, à un aérodrome….
Implantation de base
Elle est effectuée par le maitre de l’ouvrage en confiant la mission à un géomètre-expert sur la
base d’un plan-masse, où les altimétries portées seront rattachées à un ou deux repères NGF
situés à proximité du chantier.
Les principaux axes et alignements seront matérialisés sous forme de repères bétonnés ou deplots coulés. Tous les réseaux et tous les ouvrages enterrés seront positionnés.
Implantation de détail
- ce sont tous les entrepreneurs qui assureront les autres implantations de détail. Sont concernés:
Le terrassement, le gros œuvre, chaque entrepreneur des réseaux, les espaces verts, la
maçonnerie ou la serrurerie de la clôture, etc.
- une coordination est à établir :
- pour la conservation des repères ;
Chapitre : organisation du chantier
38
- pour les faire reposer par le géomètre, s’ils sont déplacés ou enlevés.
Le plan d’implantation servira à repositionner le repère avec exactitude
- chaque entrepreneur complètera le plan du géomètre par ses propres implantations et les fera
Vérifier par le maitre d’œuvre :
- un repérage par trame peut faciliter le travail d’implantation des préfabriqués ;
- pose des chaises pour les fondations : celles-ci deviennent ensuite des repèresintéressants.
4. implantation des réseaux VRD
Il est souvent préférable d’exécuter les travaux des réseaux VRD avant les travaux desbâtiments.
Il est alors indispensable d’avoir arrêté le projet avec précision afin d’éviter deserreurs de
niveaux dans les raccordements. Cette façon de faire permet :
- le raccordement des eaux pluviales à la mise hors d’eau des bâtiments ;
- un décalage dans le temps entre les travaux extérieurs de tranchées et les finitions intérieures
Des bâtiments ;
- un accès des bâtiments ;
- un accès des bâtiments plus facile aux véhicules divers, pendant la durée des travauxintérieurs.
Aménagements extérieurs à plusieurs bâtiments – lotissements
Dans ce cas, afin de faciliter l’organisation de chantier, les fondations de chaussées sont
Exécutées en première phase de travaux, la couche de roulement étant exécutée en fin dechantier.
L’implantation des réseaux doit être précédée de leur coordination, qui tient compte : de l’ordre
d’intervention des travaux des réseaux sur le terrain ; les réseaux les plus profonds et les plus «
rigides » (assainissement, caniveaux de chauffage) seront à mettre en place en premier ;
- de la possibilité de simultanéité de pose des réseaux, par une tranchée commune ;
- des protections sous les passages de véhicules enjambant des tranchées ;
- des raccordements aux bâtiments ou aux maisons. Un plan de synthèse mentionnant tous les
réseaux est dans certains cas indispensable. Il faut prévoir qui en a la charge et inclure cette
clause dans le marché de celui à qui elle revient.
Toutes les informations collationnées lors des enquêtes seront exploitées :
Chapitre : organisation du chantier
39
- position du transformateur, de l’antenne collective, etc. ;
- principe de raccordement par des coffrets de façades, position des compteurs, limites de
Prestations avec les services concédés, etc.
Les phases d’exécution doivent être définies ; elles se situent en général dans le temps de la
Façon suivante : l’une avant l’exécution des bâtiments, l’autre après la mise hors d’eau, ou au
moment des finitions du bâtiment.
Les difficultés rencontrées lors des travaux sont, en général, dues :
- à la pose des bordures de trottoir ;
- aux branchements particuliers ;
- à l’approvisionnement de la terre végétale.
Les plans de récolement doivent être dressés à l’avancement des travaux.
Bâtiment collectif en bordure d’une voie desservie par tous les réseauxPour un bâtiment collectif, l’implantation des réseaux VRD correspond à un simple contrôle de
début de chantier. En revanche, pour un lotissement, en raison de l’importance des travaux
VRD, cette implantation devra être considérée comme une phase d’exécution à part entière.
5. plans d’exécution des ouvrages
Les plans d’exécution sont ceux qui sont directement utilisés sur le chantier par les différentscorps d’état, lors de l’exécution des travaux.
Définition des plans d’exécutionLes plans d’exécution définissent les travaux dans tous leurs détails, sans nécessiter pour
l’entrepreneur d’études complémentaires autres que celles concernant les plans d’atelier et de
chantier relatifs aux méthodes de réalisation aux ouvrages provisoires et aux moyens de chantier.
Exemple d’une installation de chauffage par radiateurs :
- le plan de principe de l’APD donnera la position de la colonne montante et des radiateurs pour
l’organisation dans l’espace ;
Chapitre : organisation du chantier
40
- le plan d’exécution, sur la base des calculs d’isolation, de pertes de charges, etc., définira la
nature et la section des canalisations, les modèles, dimensions et caractéristiques des radiateurs,
vannes, thermostats, etc. ;
- les plans d’atelier donneront les longueurs des canalisations, la position des soudures et
assemblages, la nature et la position des supports, les croquis de préfabrication en atelier, etc.
Préalables à l’établissement des plans d’exécutionPréalablement à la réalisation des plans d’exécution, il est nécessaire :
- d’établir une liste des exécutants (BET ou entreprises) qui élaborent les plans pour chaquecorps d’état ;
- de définir pour chaque corps d’état une liste prévisionnelle de ces plans ;
- d’établir une codification générale concernant l’ensemble des plans d’exécution et un
système d’indexation à chaque modification d’un plan ;
- de définir qui établit cette liste, la met à jour et la diffuse ;
- de connaitre les réservations à prévoir dans les planchers, les murs ou les ouvrages eux-
mêmes, afin que les entreprises de corps d’état secondaires puissent fixer leur matériel ou passer
leurs tuyauteries, gaines ou câbles. Les plus intéressés sont les attributaires des lots :
- plomberie, installation sanitaire ;
- chauffage ;
- électricité ;
- ascenseurs ;
- menuiseries extérieures ;
- fermetures extérieures ;
- serrurerie ;
- ventilation mécanique ;
- antenne télévision.
Il faudra avoir en permanence un dossier à jouer de tous les plans d’exécution sur le chantier.
Ce dossier est sous la responsabilité du pilote ou de l’entrepreneur.
Chapitre : organisation du chantier
41
Intervenants pour la mission « études d’exécution »
Dans les missions présentées par les textes d’application de la loi MOP, les plans d’exécution des
ouvrages se trouvent dans l’élément « études d’exécution » qui intervient de façon plus marquée
après la désignation des entreprises.
Ce sont les contrats qui vont définir le rôle de chacun :
- la maitrise d’œuvre peut dresser ces plans, de préférence quand l’attribution des travaux estpré-
Vue en marchés séparés ;
- en réalité, une partie de ces plans est toujours laissée à l’entreprise étant donnée la technicitédu
Lot ;
- mais l’entreprise, surtout en marché unique, peut se voir confier la totalité de ces plans.
- si ces plans d’exécution sont à la charge des entreprises, on peut prévoir la fourniture des
fonds de plans (supports « expurgés ») à la maitrise d’œuvre.
Dans le cas où les plans d’exécution sont établis par l’équipe de maitrise d’œuvre, ils ne
sesubstituent en aucune façon aux plans d’atelier, de montage et de mise en œuvre dus par
l’entrepreneur.
Dans le cas où les plans d’exécution sont, partiellement ou intégralement, réalisés par les
entreprises, le maitre d’œuvre s’assure que les documents qu’elles ont établis respectent les
dispositions du projet et, dans ce cas, leur délivre son visa. Le visa donné ne désengage pas
l’entreprise de sa propre responsabilité.
Contrôle technique
Lorsqu’un contrôle technique intervient, il convient que les hypothèses soient arrêtées d’un
commun accord entre son représentant et les ingénieurs des différentes disciplines le plus en
amont possible des études.
Chapitre : organisation du chantier
42
6. Vérification des plans d’exécution des ouvrages
Tous les plans servant à l’exécution des travaux doivent avoir l’approbation des personnes
habilitées à la faire. Il faut donc, dans chaque cas, les identifier et définir un circuit d’approbation
des plans.
En marchés publics, « lorsque les études d’exécution sont, partiellement ou intégralement,
réalisées par les entreprises, le maitre d’œuvre s’assure que les documents qu’elles ont établis
respectent les dispositions du projet et, dans ce sens, leur délivre son visa ».
Circuit d’approbation des plans
Afin de faciliter la mise au point du circuit d’approbation des plans, il est nécessaire de
Recenser par nature d’ouvrage :
- les participants : BET, entreprises, architecte, décorateur, maitre de l’ouvrage, contrôletechnique, coordonnateur, pilote, etc. ;
- leur mission : élaboration, contrôle, réservation, transmission, exécution, etc.
Le circuit d’approbation doit aboutir à la personne qui attribue la mention « bon pour exécutant àqui il faut réserver un délai de préparation.
Ces différents plans peuvent se classer en trois grandes catégories :
- plans de voirie et réseaux divers ;
- plans de structure (béton armé, coffrage et ferraillage, charpente métallique, charpente bois,etc.) ;
- plans des corps d’état secondaires.
Ce circuit d’approbation des plans peut, dans certains cas, être traduit sous forme d’un visuel ou
d’un graphe afin d’en faciliter la compréhension. Les contraintes liées à ce circuit doivent être
introduites dans le contrat de chacun des intervenants concernés.
Vérifications à effectuer
Vérification de la cohérence entre les plans d’architecte et les plans technique
Certaines vérifications doivent être faites :
Chapitre : organisation du chantier
43
- Respect de l’expression architecturale :
- plan de calepinage des façades, dans le cas de préfabrication, principe de découpage des
panneaux, positon et type de joints, respect des nus de façades ; respect de l’expression des
acrotères, bandeaux de souches, joints entre planchers, etc. ;
- plans de serrurerie, ferronnerie, garde-corps.
- Respect du dimensionnement :
-les cotes des plans de coffrage doivent être confrontées à celle des plans d’architecte. À
l’épaisseur des revêtements près, elles doivent être identiques.
- Habitabilité des logements. Il faut vérifier :
- le passage des différents circuits d’amenées de fluide ou d’évacuation des déchets de manière
que ces passages soient conformes aux pré-études et les moins apparents possibles ;
- la position des appareils sanitaires, meubles de cuisine et radiateurs. Des initiatives
Sont parfois prises par les techniciens d’une discipline en vue d’améliorer leur propre
Prestation. Sur le plan de l’habitabilité, le résultat est quelquefois contestable (exemple : radiateur
au milieu d’un pan de mur, qui gênera la disposition d’un meuble !) ;
- la position des appareillages électriques, prises, interrupteurs, etc. ;
- l’absence de seuil, compte tenu des revêtements de sol prévus, ou s’il y en, la
Différences de niveau;
- la disposition retenue pour les fermetures extérieures, volets roulants, persiennes, etc.
- Décoration des halls d’entrée :
- très souvent, le maitre d’œuvre établit un plan particulier pour la décoration des halls d’entréedes
Immeubles. Il faut vérifier que tous les plans de détail des entreprises respectent ce plangénéral.
Vérification de la cohérence entre les plans techniques des différents lots spécialisés
Il faut s’assurer que les plans d’exécution des différents corps d’état, tout en respectent les plansd’architecture, n’introduisent pas des incohérences ou impossibilités. En particulier, il convientd’examiner :
Chapitre : organisation du chantier
44
- que les différents circuits de fluides d’alimentation et d’évacuation sont compatibles dans les
logements, les chambres d’hôtel ou d’hôpital, les blocs sanitaires, les parties communes et les
gaines ;
- que les croisements et l’« empilage » des réseaux ne conduisent pas à des réductions de
passage et de hauteurs disponibles inadaptées aux contraintes d’utilisation du projet.
- que l’emplacement des appareils tels que les radiateurs et compatible avec les appareillagesélectriques, et les prises de courant.
Dans le cas de chantiers importants, des plans généraux de coordination ou des plans de synthèse
entre tous les corps d’état sont à établir pour s’assurer qu’aucune difficulté ou impossibilité ne
surgira lors de l’exécution des travaux définir au préalable celui qui doit établir ces plans.1
1 - 150 étapes pour mener une opération de construction.
Chapitre:Gestion dechantier
Chapitre : gestion du chantier
45
Gestion du chantier :
Etapes de Gestion d’un chantier :La préparation de chantier
La préparation de chantier intervient après signature du marché et avec deux ou trois mois avantl’ordre de service de commencer les travaux• C’est en effet le moment où deux équipes, celles qui a conçu le projet et celle qui va le réaliser,se rencontrent et s’apprêtent à travailler ensemble.Plus cette rencontre a lieu tôt, plus le chantier a de chances de bien se dérouler économiquementet socialement.• Cette phase est souvent, sinon toujours, écourtée et négligée. Or, elle est fondamentale si l’oneut que le chantier se déroule dans de bonnes conditions.DEFINITIONSPréparer un chantier: faire coïncider la commande du client et les moyens de l’entreprise(Poste main d’œuvre,Poste matériaux et Poste matériels)Objectifs de préparation de chantierLa préparation de chantier, en générale doit permettre de :• mettre en évidence tous les problèmes de réalisation et de trouver des solutions à ceux-ci ;• Comparer ces solutions et d’en choisir un correspondant au meilleur compromis : coût, délai,qualité ;• limiter les temps improductifs ou les temps morts, afin d’obtenir un coût de revient minimal ;• livrer au chantier le matériel strictement nécessaire et juste à temps ;Bon déroulement économique et social du chantier;Les nécessités de préparation de chantierPour préparer un chantier, les responsables doivent être en possession d’un plan d’exécution del’ouvrage « PEO » qui comprend :1- Devis descriptif :
Appelé descriptif, document contractuel, en principe rédigé par le maître d’œuvre à la demandedu maître d’ouvrage. Le descriptif définit lestravaux à réaliser sous forme de plans : Plansd’ensemble, plans en coupe et plans de détails ;Le contenu d’un devis descriptif tout corps d’état comprend :– Présentation du projet et des prescriptions générales concernant les corps d’état ;– Cahier des prescriptions techniques générales pour chaque lot ;– Description et désignation des ouvrages ;– Structure de l’organisation des travaux (implantation, terrassement, construction,…etc.).2- Devis quantitatif
Il donne ouvrage par ouvrage, les quantités à réaliser ;3- Devis estimatif
Il estime le prix de vente TTC, ouvrage par ouvrage, des travaux à réaliser.La lecture du plan d’exécution de l’ouvrage permet donc d’évaluer la part de chaque poste dansl’opération de construction et de dresser le tableau des modes constructifs sur lequel sontindiquées les solutions retenues par le plan d’exécution de l’ouvrage.
Chapitre : gestion du chantier
46
4- Nécessité du planning et du coût général
Pour préparer le dossier d’exécution et le chantier proprement dit, il est indispensable d’obteniren plus du plan d’ensemble et le descriptif de l’ouvrage à réaliser :– Les plans techniques ;– Le planning général de l’opération de la réalisation de l’ouvrage pour bien planifier les tâches;– Le coût général de l’opération afin de pouvoir analyser le coût de la construction TousCorps d’Etat (TCE) et bâtir prévisionnelle ment le budget main d’œuvre, le budget matériel et lebudget matériaux.Normes professionnelles applicablesLa phase « préparation du chantier » est une obligation légale. Le règlement particulier de l’appeld’offre (RPAO) devra la rappeler. Sa durée est de trois (3) mois.• Délai de préparationCe délai commence le lendemain du jour de la notification de l’ordre de service à l’entrepreneur.La durée de la préparation est celle fixée auCahier des Clauses Administratives Particulières ; à défaut, elle est de trois n(3) mois.• Décomposition du délai d’exécutionLe délai nécessaire à l’exécution des travaux peut être partagé par le Cahier des ClausesAdministratives Particulières en une :– Période d’organisation du chantier ;– Période d’exécution proprement dite, qui peut être à son tour partagée en périodes par tâchesd’exécution.Résolution de la préparation de chantierPour résoudre une préparation de chantier, il faut suivre les étapes suivantes :1. Recenser les problèmes à solutionner ;
2. Identifier toutes les contraintes connues ou supposés, susceptiblesd’influencer le fonctionnement du chantier ;
3. Ordonner
Celles-ci de plus importantes au plus minimes ;4. Rechercher par approches
Successives les solutions prenant en compte les exigences du dossier marché, les possibilités del’entreprise en débouchant sur le coût de revient le plus bas, dans les meilleurs délais, avec lameilleure qualité de réalisation ;5. Relever les écarts
Durant l’exécution du chantier entre le déroulement prévisionnel et le déroulement réel destravaux ;6. Etablir un bilan général
Qui servira d’hypothèse d’étude pour les chantiers ultérieurs ;Tâches de la préparation de chantierLa préparation d’un chantier a d’habitude les tâches suivantes :– de construire un planning général des travaux;– de choisir le matériel le mieux adapté au problème posé ;– d’établir un cycle des matériels de coffrage et de sécurité ;
Chapitre : gestion du chantier
47
– de définir les caractéristiques des matériels de : levage, bétonnage, transport nécessaires auchantier ;– de déterminer les besoins en main-d’œuvre par ouvrage ;– de construire un planning de main-d’œuvre;– de déterminer les quantités de matériaux et de matériels par ouvrage ;– d’élaborer le planning de livraison et d’utilisation des matériaux et des matériels ;– d’élaborer un planning journalier des tâches accomplies par les divers équipes des travaux ;Préparation des travauxChoix du mode constructifDéfinition: le mode constructif caractérise les procédés de construction retenus pour réaliser tousles ouvrages élémentaires du bâtiment à construire.Son choix doit s’établir très tôt dès que l’entreprise est adjudicataire du marché, car toute lapréparation du chantier en découle. D’habitude les critères de choix sont nombreux et il estnécessaire de procéder par élimination en considérant dans l’ordre le point suivant :1. les orientations imposées par le client et décrites dans les documents contractuels peuventinterdire ou induire certaines techniques en fonction des finitions demandées ;2. les contraintes liées au site (accès du chantier, travail de nuit, nature du sol) qui impliquentcertaines directives ou orientations ;3. les délais demandés qui imposent des procédés comme préfabrication ;4. l’expérience, le savoir-faire des équipes d’exécution sur les procédés déjà utilisés et/oufacilement transportable ;5. les matériels disponibles couramment employés dans l’entreprise ;6. la détermination du coût de réalisation après étude comparative partielle ou totale, etc.7. le mode constructif retenu portera sur le procédé qui garantit la souplesse de fonctionnement,la fiabilité et qui sera réalisé avec les meilleurs coûts de revient.Pour faire le choix d’un mode constructif, on doit suivre les phases suivantes :
1. Analyser les pièces du dossier de marché,En respectant les étapes :– à lire avec attention le CCTP en notant tous les points particuliers,– à décoder soigneusement tous les plans du projet établis par l’architecte,– à mettre en relation le CCTP et les plans de définition des ouvrages,– à vérifier la possibilité de proposer au maître d’œuvre des variantes,– à apprécier les délais fixés par le planning contractuel de travaux,2. Inventorier les disponibilités en matériels et en main-d’œuvre :Productive de l’entreprise, et pour cela est nécessaire que :– on analyse le carnet des commandes travaux de l’entreprise,– on consulte le service matériel,– on dégage les possibilités d’utilisation des personnels et des matériels,3. Etudier techniquement les méthodes possibles d’exécution :Et selon la complexité du projet, on peut être amené à consulter des bureaux d’études techniquesspécialisés et/ ou mettre à contribution son service méthode travaux, afin de résoudretechniquement tous les problèmes envisagés.4- Consulter et négocier avec les sous-traitants et les fournisseurs :
Chapitre : gestion du chantier
48
De matériels et de matériaux et dans ce cas est souhaitable de lancer des appels à la concurrenceafin de choisir des sous-traitants et des fournisseurs qui présentent le plus d’intérêt pourl’entreprise.5- Evaluer le coût de revient de chaque méthode :Ou de chaque solution envisagée, parce qu’à partir des méthodes de construction retenues, il estnécessaire de chiffrer le coût de chacune d’entre-elles en calculant les valeurs en déboursés secs :main-d’œuvre, matériaux, matériels et matières consommables.6- Etablir un bilan comparatif :Par rapport des méthodes étudiées. De même, on vérifie la faisabilité globale et la compatibilitéentre les solutions retenues pour réaliser chaque ouvrage élémentaire.7- Choisir le mode constructif :À mettre en œuvre et lorsque le choix du mode constructif est définitivement arrêté, on peut faireétablir les plans d’exécution d’ouvrages (PEO) par les BET consultés et lancer les commandes enmatériaux et matériels.Dossier de préparation du chantier de l’entreprise1. Démarches administratives à accomplir
Administrativement, l’adjudicataire du lot doit se charger de :• faire une Déclaration d’Intention de Commencement de Travail (DICT)en vue d’obtenir un plande recollement des réseaux et ouvrages de la part des différents services techniques,• faires les demandes de voiries éventuelles pour occuper une partie de l’espace public lors destravaux,• informer les riverains d’un survol à venir de leur propriété par un moyen de levage(Hors charge),• demander un constat d’huissier avant toute intervention sur le site,• (Faire) établir ses documents d’exécution (plans de structure pour le gros-œuvre),• fournir les attestations d’assurance nécessaires au maître d’ouvrage (décennale etc.) avant laDéclaration d’Ouverture de Chantier (DOC),• effectuer d’autres tâches administratives (fournisseurs, sous-traitance, etc.)2. Démarches techniques
L’entreprise titulaire de marché dispose d’un délai contractuel pour soumettre au maître d’œuvreson dossier de préparation de chantier, qui comporte en particulier :• le plan d’installation de chantier,• le planning prévisionnel des travaux,• les plans d’exécution des ouvrages,• les prévisions d’effectifs,• le plan particulier de sécurité et de protection de la santé (PPSPS).Pièces administratives pour demande d’autorisation de construction1. Fiche de renseignements en français et en arabe2. Fiche technique du projet3. Engagement du propriétaire signé et légalisé4. Engagement du tâcheron signé et légalisé5. Demande d’autorisation de construction6. Déclaration de commencement des travaux7. Adoption d’Impôt sur l’opération de construction8. Validation du plan par les pompiers
Chapitre : gestion du chantier
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9. Paiement de la taxe sur les terrains non bâtis10. Honoraires d’occupation des terres collectives pour opération de construction,11. Plan de construction12. Plan de béton arméPlanification des chantiersDéfinition : un planning est une représentation graphique qui détermine l’enclenchement destâches de réalisation d’un projet, par rapport au temps.Cet outil peut être utilisé pour les actions suivantes :– définir et simuler le déroulement des travaux avant le démarrage du chantier ;– gérer les délais d’exécution et les ressources des entreprises pendant son déroulement ;Ainsi, on peut distinguer les types de plannings de travaux suivants :• planning de gestion de projet – il est fait par l’architecte qui est maître d’œuvre son rôle est decoordonner les interventions des lots des diverses entreprises ;• planning de gestion de production – qui est réalisé par le conducteur de travaux, et son rôle estd’optimiser l’utilisation de la main-d’œuvre et le matériel de l’entreprise ;Phases d’élaboration d’un planning des travauxPour élaborer un planning de travaux, on doit suivre les phases suivantes :1- Décomposer l’opération en tâches de réalisation – à partir du mode constructif retenu pour lesdivers lots, des avant-métrés d’ouvrages, on inventorie les diverses tâches ;2- Affecter une durée à chaque tâche – les durées sont définies à partir des ratios d’entreprises,issues de l’expérience des chantiers antérieurs ou par enquête auprès des entreprises ;3- Définir les antériorités pour chaque tâche – les liens entre ces tâches sont établis à partir del’expérience du coordonnateur ;Construction d’un planning des travaux
Pour tracer manuellement un planning des travaux on doit suivre les étapes :1- Classer les tâches et rechercher le rang ou le niveau de chaque tâche. Les tâches sont classéesdans un tableau comprenant : à droite la liste des tâches à réaliser et à gauche la liste des tâchesantérieures à celles-ci. On affecte à ces tâches le rang ou le niveau suivant :(1) – pour les tâches qui n’ont pas de tâche antérieure ;(2) – pour les tâches qui ont des tâches de rang 1 ;(n) – pour les tâches qui ont des tâches de rang n-1 ;Lorsqu’un tâche est liée à des tâches de rangs différents, le rangde cette tâche est égal à la tâcheantérieure de rang plus élevée augmenté de 1 ;2- Construire le graphe potentiel. Pour ça, on précise dans un tableau les tâches de rangs : 1, 2,….. N ; et on représente les tâches par un rectangle dans lequel on inscrit la durée, le lien par undroite, en indiquant sur celle-ci le type de lien et le décalage.Identification des tâches3- Définir le calendrier de travail. On définit les dates de début de projet et les dates des jourstravaillées ou non.4- Tracer le planning Gantt, qui est construit en portant en abscisses le temps (en jours ouvrés) eten ordonnée les tâches suivant leur rangs. Les dates de réalisation des tâches au plus tôt, au plustard et les marges totales et libres nous aident de trouver le tracé du chemin critique.Pour illustrer ceci, si on revient au graphe qui donne le planning d’une maison avec un seul étage,après qu’on donne les valeurs pour les tâches et pour contraintes.Type de planning
Chapitre : gestion du chantier
50
Figure:planning d'exécution des travaux
Planning par logiciel
Pour faire un planning en utilisant un logiciel, on doit suivre les étapes :1. Saisir les données du planning. On utilise comme données, les suivantes informations :désignation de l’opération, date de démarrage des travaux, hypothèse du planning de travail,désignation des tâches et leurs caractéristiques, etc.1. Analyser les sorties informatiques, qui permettent, après analyse, soit de valider le planning,soit de le modifier par changement de la durée des tâches, des liens ou des décalages.• Pour tracer un planning on peut utiliser divers méthodes, comme : potentiel tâches, Gantt, Perth,chemin critique etc.• Le planning de travaux sert pour établir tous les autres planifications : approvisionnement,outillages et matériels, matériaux, main d’œuvre, réunions et contrôles, etc.Diagramme de Gantt• HISTORIQUE DE LA METHODE GANTTLe diagramme de GANTT est la plus ancienne des trois techniques de planification décrites danscet article.Elle porte le nom de son créateur Henry LaurenceGANTT, ingénieur et consultant américain, quil’a mise au point en 1917.
Chapitre : gestion du chantier
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Diagramme de Gantt
Figure: Diagramme de Gantt
Méthode PERT• Le PERT (Program Evaluation and Revue Technique – Technique d’élaboration et de mise àjour de programme) a été créée en 1958, aux USA pour la planification du programme spatialPOLARIS. Le délai initial de ce programme qui a fait intervenir9000 sous-traitants, était de 6 ans. L’application de la technique du PERT a permis de réduire cedélai à 2,5 ans.• La méthode PERT (Program Evaluation and Review Technique) utilise une représentation engraphe pour déterminer la durée minimum d'un projet connaissant la durée de chaque tâche et lescontraintes d'enchaînement. Elle est complétée par l'établissement du diagramme de Gantt.• Le graphe représente les tâches et les transitions entre les tâches. Deux formalismes sont utilisés: le graphe des tâches : chaque tâche est représentée par un rectangle et les transitions par desflèches• Les liens entre les tâches peuvent être de natures diverses :– fin -> début (la tâche suivante ne peut commencer que si la tâche précédente est finie),– fin -> fin (la tâche suivante se termine quand la tâche précédente se termine), début -> début (ledébut de la tâche précédente déclenche le début de la tâche suivante),– début -> fin (le début de la tâche précédente marque la fin de la tâche suivante).Dans la méthode PERT, on calcule deux valeurs pour chaque étape :- la date au plus tôt: il s'agit de la date à laquelle la tâche pourra être commencée au plus tôt, entenant compte du temps nécessaire à l'exécution des tâches précédentes.- la date au plus tard : il s'agit de la date à laquelle une tâche doit être terminée à tout prix si l'onne veut pas retarder l'ensemble du projet.Pour tracer le diagramme, il est souhaitable que les flèches ne se croisent pas.• Pour déterminer la date au plus tôtd'une tâche, il faut parcourir le diagramme de gauche à droiteet calculer le temps du plus long des chemins menant du début du projet à cette tâche. S'il y aplusieurs sous chemins, on effectue le même calcul pour chacun et on choisit la date la plusgrande.• Pour déterminer la date au plus tardd'une tâche, il faut parcourir le diagramme de droite àgauche, et soustraire de la date au plus tard de la tâche suivante la durée de la tâche dont on
Chapitre : gestion du chantier
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calcule la date au plus tard. S'il y a plusieurs sous-chemins, on effectue le même calcul pourchacun et on choisit la date la plus petite.La différence entre la date au plus tardet la date au plus tôtd'une tâche s'appelle la marge totale.• On dit qu'une tâche de A vers B est critique si la différence entre la date au plus tard de B et ladate au plus tôt de A est égale à la durée de la tâche à accomplir. L'ensemble des tâches critiquesconstitue le chemin critique, c'est-à-dire le chemin sur lequel aucune tâche ne doit avoir de retardpour ne pas retarder l'ensemble du projet.• Une tâche critique a donc une marge totale de zéro, et le chemin critique est constitué de tâchesde marges nulles.• La marge libre d'une tâche T est le délai de retard maximum que l'on peut apporter à la mise enroute de cette tâche, sans pour autant que les tâches suivantes en soient affectées. Elle est égale àla différence entre :– La plus petite date au plus tôt des tâches suivantes– La date au plus tôt de la tâche T, à laquelle on rajoute sa duréeANALYSE INSTALLATION DU CHANTIERINSTALLER, C’EST1- Réaliser les réseaux Tél, Electricité, …3- Réaliser les aires de stockage5- Installer le matériel7- Terrasser2- Réaliser les zonesDe travail4- Bureaux, parquementsClôture, vestiaire6- Tracer l’ouvrageÀ réaliserObjectif d’installation• Assurer aux personnes de bonnes conditions d’hygiène et de travail;• Accueillir sur le chantier les différents fournisseurs;• Réserver différentes zones pour stocker les matériaux, du matériel, ….Définition Plan d’installation du chantierDéfinition : un plan d’installation de chantier définit les matériels nécessaires à la réalisation desouvrages et les cantonnements pour accueillir-le personnel du chantier.Ce plan d’installation de chantier sert aussi pour :• obtenir les autorisations d’installation de grue, des branchements des réseaux ;• obtenir les autorisations d’installer le chantier suivant les règles d’hygiène et de sécurité desservices de l’inspection du travail ;Pour élaborer le plan d’installation de chantier on doit :• analyser toutes les contraintes liées au site et à l’environnement ;• déterminer les caractéristiques de grue, des cantonnements, des ateliers, des dépôts, des réseaux,etc.Analyse des contraintes de sitePour faire cette analyse on doit suivre les phases suivantes :1. Visiter le site pour identifier l’environnement :– l’état des lieux permet de relever– les accès, les cotes d’altitude du site, les clôtures existant ;
Chapitre : gestion du chantier
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– les positions des cotes de niveau des égouts ;– l’emplacement du poste de transformation électrique le plus proche ;– les voiries (dimension, sens de circulation, gabarit, charge roulante, etc.) ;2. Visiter les services municipaux, préfectoraux et les services de sécurité – cela permet d’obtenir– les conditions de survol des bâtiments voisins ou des voies,– les régimes des eaux et des intempéries, les périodes venteuses, etc.– les conditions de travail du site vis-à-vis de bruit ;– les possibilités éventuelles de travailler la nuit ;Elaboration de plan d’installationAprès que sont déterminées toutes les caractéristiques de grue, des cantonnements, des ateliers,des dépôts, des réseaux, etc. en conformité avec les règles qui sont établi déjà, pour tracer le pland’installation on doit suivre les étapes suivantes :1. Positionner l’engin de levage – les grues dont dessinées à l’échelle sur un plan de masse quiindique l’emplacement des bâtiments à construire et l’emprise de terrassements et d’ici on peutsavoir :– la longueur de la flèche et de contre-flèche ;– la surface au sol occupée par l’embase de la grue ;– la longueur de voie de grue et le niveau des rails ;– la zone d’interférence entre les grues et la zone de survol interdit en charge ;– l’alimentation et la puissance électrique ;– la marque, le type et les caractéristiques de la grue ;– les fondations nécessaires pour la grue seront mentionnées ;2. Placer las aires de production ou de transport du béton :– quand le béton sera acheté, on dessine les accès et les aires de stationnement des camionstoupies ;– quand il sera fabriqué sur chantier à l’aide d’une centrale à béton on dispose ce poste près del’accès, sous l’aire de balayage de la grue ;3. Disposer les aires de réalisation des : coffrages, armatures, préfabrication ;4. Représenter les bureaux et les cantonnements – qui sont déjà déterminés comme nombre ettypes nécessaires ;5. Représenter les fluides – les réseaux : d’eau, d’électricité, d’assainissement ;6. Représenter les aires de stockage et les voies de circulation, à partir de :– les zones de stockages des terres végétales et des remblais ;– les zones de stockage des matériaux pour les entreprises de second œuvre ;– les zones de circulation autour des divers postes ;– les clôtures et panneaux de chantier et de signalisation de la voie, etc.7. Représenter les équipements, avec la mentionne d’éclairage ;8. Dessiner une coupe verticale sur les bâtiments en concordance avec le matériel de levage, pourvérifier les côtes en hauteur comme sur le schéma suivant :
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Figure: Plan d’installation complet
Plan d’installation completPour ce plan d’installation on trouve les notations suivantes :•la clôture du chantier noté avec (8) ;•l’aire pour le cantonnement de chantier, noté avec (6), placée à la proximité de l’accès auchantier ;•l’aire pour l’atelier de ferraillage, noté avec (4), plus proche des bâtimentsà construire ;•l’aire de préfabrication, noté avec (3), prés à la foi et des bâtiments à construire et de centrale àbéton ;• l’aire de stockage des matériaux (5), à l’entrée du chantier ;• l’aire pour la centrale à béton, noté avec(2), à la proximité de l’accès principal et de l’aire de stockage (pour alimentation en granulats) ;Tâches d’installation1. Définir le type de chantier pour implanter les locaux et l’équipement à mettre en place;2. Tracer le réseau électrique, le réseau d’AEP, les accès, le téléphone, le réseau des eaux usées;3. Installer la clôture du chantier;4. Placer les engins de levage, les surfaces de production du béton, …;5. Définir un plan particulier de sécurité et deproduction de la santé.
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TYPES DE CHANTIER
Plan de sécuritéLe plan particulier de sécurité et de protection de la santé (PPSPS) doit :– mentionner les noms et adresse de l’entrepreneur ;– indiquer l’évolution prévisible de l’effectif sur le chantier ;– préciser les noms et qualité de la personne chargée de diriger les travaux ;Comme parties composantes, le plan de sécurité doit avoir :• Les dispositions en matière de secours et d’évacuation :– les consignes à observer pour assurer les secours aux victimes d’accident et aux malades ;– l’indication des travailleurs du chantier qui ont reçu l’instruction nécessaire pour secourir ;– l’indication du matériel médical existant sur chantier ;– les mesures prises pour assurer le transport d’un accidenté vers un hôpital ;• Les mesures prises pour assurer l’hygiène des conditions de travail et celle des locaux ;Les conditions spécifiques de l’intervention de l’entreprise sur le chantier :– mesures de coordination générale décidées par le coordonnateur ;– énumération des installations de chantier, des matériels et dispositifs prévus ;– analyse détaillée des procédés d’exécution et des modes opératoires retenus ;– définition des risques prévisible liés aux modes opératoires, aux matériels, dispositifs etinstallations mis en œuvre, à l’utilisation de substances ou préparation, aux déplacements dupersonnel, à l’organisation du chantier ;– mesures de protection collective ou individuelle adoptées pour parer à ces risques ;– conditions de contrôle pour l’application de ces mesures et l’entretien des moyens matériels ;etc.Le PPSPS doit être analysé, pour avis, par les suivants :• le médecin du travail ;• les membres du comité d’hygiène ;• les délégués du personnel ;Etapes d’analyse du contenu du plan de sécuritéPour analyser le contenu d’un plan de sécurité, on doit parcourir les étapes :1. Renseignements générales – par exemple on précise les noms et adresses des différentes partiesconcernées par la réalisation de ce projet ;
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2. Sécurité pendant les travaux – on analyse de manière détaillée les procédés de construction etles modes opératoires de réalisation des ouvrages en mettant en évidence les risques prévisibles etles mesures de protections retenus ;3. Mesures d’hygiène – on définit les mesures prises pour améliorer les conditions de travail etfaciliter les règles de vie sur le chantier ;4. Consignes de premier secours – on fait référence à des consignes sur al conduite à tenir enprésence d’un blessé ; à une liste de noms de secouristes présents sur le chantier, au matériel depremier secours indispensable et aux mesures prévues pour l’évacuation rapide de tout accidentégrave ;Principes de préventionLes principes généraux de prévention peuvent se résumer comme ensuite :• éviter les risques ;• évaluer les risques inévitables ;• combattre les risques à la source ;• adapter le travail à l’homme ;• tenir compte d’évaluation des techniques ;• remplacer ce qui est dangereux par ce qui ne l’est pas ;• planifier la prévention ;• prendre des mesures de protection collective et individuelle;• donner des instructions appropriées pour limiter les accidents ; etc.Obligations des intervenants1. Obligations du maître d’ouvrage :
• respecter les principes de prévention ;• adresser une déclaration préalable à l’inspection du travail, à la caisse d’assurance et àl’organisme professionnel de prévention ;• désigner le coordonnateur en matière de prévention de la santé ;• transmettre aux entreprises le plan général de coordination établi par le coordonnateur dès laphase de conception ;• participer aux réunions au moins tous les 3 mois, présidé par le coordonnateur pour la phase deréalisation ;• prendre les mesures spécifiques pour Travaux Publics ;• superviser le dossier d’intervention ultérieure établi par le coordonnateur ;2. Obligations du maître d’œuvre :
• respecter les principes de prévention ;• assurer la mission de coordination lors de la phase de conception ;3. Obligations des entreprises :
• respecter les principes généraux de prévention ;• établir le plan particulier de sécurité et de protection de la santé, avant le début des travaux ;• désigner deux représentantes au comité interentreprises ;• assurer la coordination ;Analyse fiche de sécuritéPour analyser une fiche de sécurité on doit suivre les étapes suivantes :1. Mode opératoire – on définit les tâches et les opérations nécessaires pour réaliser l’ouvrage ;1. Matériels – on établit pour chaque tâche la liste des matériels utilisés ;
Chapitre : gestion du chantier
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2. Risques prévisibles – on inventorie les risques associés à la tâche ;3. Prévention – on précise les mesures retenues pour pallier les risques envisagés et on rappelleles règles principales de sécurité à respecter ;
Etablissement d’une fiche de sécuritéPour établir une fiche de sécurité en vue de réaliser un ouvrage élémentaire doit suivre les phasessuivantes :1. Etablir la chronologie des tâches pour réaliser l’ouvrage – à partir de l’analyse du modeopératoire d’exécution ;2. Inventorier le matériel nécessaire pour réaliser chaque tâche – compte tenu des disponibilitésen matériels ;3. Rechercher les risques prévisibles associés à chaque tâche – pour ça on doit connaître lesdifficultés de réalisation ;4. Indiquer les mesures de prévention retenue-t – on doit appliquer les règles de prévention et desécurité ;5. Noter toutes les observations ou les consignes adéquates – en prenant compte du contexte detravail ;PLANIFICATION DE LA MAIND’OEUVREDéfinition
Définition : la main-d’œuvre productive concerne le personnel du chantier affecté directement àla réalisation des ouvrages.Les besoins de la main-d’œuvre se déterminent à partir :– du fichier des ouvriers de l’entreprise (noms, qualifications, compétences, etc.),– du bordereau des temps unitaires d’ouvrier ou d’équipe spécifiques à l’entreprise ;– des horaires de travail du chantier ;Détermination des besoins en main d’œuvre d’un chantierPour déterminer les besoins en main-d’œuvre d’un chantier, on doit suivre les phases suivantes :1. Etablir l’avant métré
des ouvrages à exécuter – après avoir décomposé l’ouvrage en lots, parties de lots, phases ettâches, on recherche pour chaque lot, partie de lot, phase ou tâche les quantités d’ouvrages àréaliser et on détermine de cette manière les quantités en œuvre.2. Calculer le crédit d’heures
Chapitre : gestion du chantier
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À partir des temps unitaires d’exécution :– on suppose que le chantier va se dérouler à peu près comme le ou les chantiers précédents surlesquels on a relevé des temps unitaires ;– à partir de ces temps unitaires d’ouvrier ou d’équipe on retient les temps unitaires quicorrespondent à l’exécution du même ouvrage dans les mêmes conditions, avec le même matériel;– le crédit d’heures se détermine alors pour chaque tâche en multipliant les temps unitairesd’exécutions par les quantités en œuvre des ouvrages à réaliser ;– les domaines souvent utilisés pour cette méthode sont les études de prix et les estimationsglobales de coût ;Si on commence à calculer le crédit d’heures à partir des temps élémentaires :– après avoir établi le processus d’exécution en décomposant les tâches à effectuer en opérationsélémentaires, on dénombre la quantité (ou fréquence) de chaque opération élémentaire et onchronomètre les temps nécessaire à chaque opération élémentaire ;– puis on calcule le temps sec à la vitesse ou à l’activité de référence en effectuant les produits dechaque temps élémentaire par le nombre d’opérations correspondantes et on totalise les résultats ;– cette méthode à l’avantage de prendre en compte des difficultés spécifiques au chantier étudié ;3. Rechercher le délai global d’exécution :
À partir du calendrier prévisionnel des travaux on identifie les durées calculées pour chaque lot,partie de lot, phases ou tâches. Le crédit d’heures global pour chaque lot résulte de l’addition detous les temps des tâches associés.Pour réaliser un planning de main-d’œuvre on doit suivre les étapes suivantes :1. Analyser le planning enveloppe :
Et le processus de réalisation retenu. Le planning enveloppe est construit à partir des phases duchantier des ratios des cadences, des délais contractuels et des moyens matériels retenus.
2. Etablir le budget de main-d’œuvre directe
À partir de l’étude de prix –afin d’assurer un suivi de chantier fiable et efficace, les lignes dubudget ont le même structure que le planning. Le budget est calculé par ouvrage, par niveau etpar bâtiment, comme ça :• budget par ouvrage : TU x quantités d’ouvrage ;• budget par niveau : ∑ des budgets d’ouvrages pour réaliser un niveau ;• budget par lot : ∑ budgets par niveau ;3. Etablir le budget de main-d’œuvre allouée au chantier –
On associe à chaque ligne du budget une équipe et un effectif réalisant des ouvrages completsfacilement identifiables.4. Construire le planning de la main-d’œuvre directe :
Le planning de chaque équipe est d’abord construit en liant les ouvrages classées dans l’ordre del’exécution de fin à début.5. Construire le planning de main-d’œuvre indirecte et frais de chantier :
À partir des caractéristiques des matériels retenus on recense :les tâches à réaliser – puis oncalcule le budget de main-d’œuvre indirecte ; les locations internes ou externes à prévoir ;
Chapitre : gestion du chantier
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6. Tracer la courbe cumulée de main-d’œuvre directe et indirecte :
On représente sur un graphe en ordonnée le nombre d’ouvriers et en abscisse les jours duplanning gros œuvre.7. Utiliser un logiciel de préparation et gestion de chantier :
Pour construire un planning et une courbe main-d’œuvre – soit générer un planningobjectif àpartir d’un budget de main-d’œuvre issu de l’étude de prix ; soit élaborer un planning avecattribution d’équipes eteffectifs à chaque tâche.
PLANIFICATION DES TACHES• Planifier l’implantation, les terrassements, Les fondations,….• Planifier plusieurs tâches• Planifier la consommation des matériaux• Planifier les matériels nécessaires
PLANIFICATION DES MATERIAUXDétermination des besoins en matériauxLes besoins en matériaux pour un chantier de bâtiment se déterminent pour chaque ouvrageélémentaire à partir :– des quantités d’ouvrages en œuvre à réaliser – issues de l’avant métré– des quantités élémentaires de matériaux entrant dans l’unité d’ouvrages, y compris les pertesdues au transport ou à la mise en œuvre des matériaux (casses ou chutes) ;Pour déterminer les quantités élémentaires par unité d’ouvrage, on peut utiliser les deuxméthodes suivantes :1. Méthode théorique – connaissant la nature de l’ouvrage et son unité de mesurage, on identifieles matériaux ou composants nécessaires et puis on calcule leurs quantités à partir descaractéristiques géométriques connues ;Pour tenir compte des pertes dues au transport ou à la mise en œuvre, on majore ces quantités,avec de pourcentages déterminés statistiquement, appliqués aux quantités calculées.2. Méthode statistique d’entreprise – dans ce cas, les quantités élémentaires des matériaux entrantdans une unité d’ouvrage sont établies statistiquement, à partir des matériaux réellementconsommés pour réaliser une certaine quantité d’ouvrage en œuvre, en faisant-le rapport desmatériaux consommés sur la quantitéd’ouvrage en œuvre réalisée ;Dans cette deuxième méthode, les pertes sont automatiquement incluses.Pour déterminer les besoins en matériaux on doit suivre les étapes suivantes :1. Etablir l’avant-métré des ouvrages à réaliser
– après avoir décomposé l’ouvrage en lots, phases et tâches, on recherche pour chaque lot,phases ou tâche les quantités d’ouvrage à réaliser – quantités en œuvre2. Déterminer les quantités de matériaux élémentaires
Entrant dans l’unité d’ouvrage élémentaire selon une des méthodes suivantes :– soit à partir de résultats statistiques issus de chantiers analogues, dans ce cas les pertes dematériaux sont déjà incluses ;
Chapitre : gestion du chantier
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– soit en effectuant des calculs à partir des caractéristiques géométriques des éléments constitutifsque l’on majore d’un coefficient de pertes ;3. Evaluer les pertes prévisibles sur les matériaux :
En effectuant le rapport des quantités de matériaux utilisées sur le chantier, divisé par lesquantités d’ouvrages réalisés ;4. Déterminer les quantités globales des matériaux :
Pour approvisionner-le chantier – qui s’obtiennent pour chaque matériau en faisant le produit desquantités élémentaires, y compris les pertes, entrant dans l’unité d’ouvrage, multiplie par lesquantités d’ouvrage à réaliser ;5. Planifier les commandes en fonction de l’avancement :
La productivité des équipes et les rendements des matériels permettent de prévoir l’étatd’avancement des travaux. Alors on calcule les consommations prévisionnelles des matériaux enfonction du temps et on établit un planning des commandes en précisant les dates et les quantitésnécessaires en tenir compte des difficultés d’accès et délais de livraison.
6. Evaluer le coût des matériaux rendus chantier hors taxes :
– pour chaque nature de matériau, on calcule leur coût rendu sur chantier HT à partir de leurvaleur d’achat compris remise éventuelle déduite, auquel on ajoute-les frais de chargement, detransport et de déchargement sur le chantier ;Consultation du choix du fournisseur :• Pour mener à bien la consultation du choix des fournisseurs il est nécessaire de comparer,pour chacun d’entre eux, la valeur des matériaux rendus chantier HTVA.Dans ce cas les coûts considérés sont les suivants :– les valeurs d’achats hors taxes, remises éventuelles déduites ;– les frais de conditionnement ou d’emballage perdu ;– les frais de chargement et de déchargement ;– les frais de transport et de livraison ;– les frais divers, tel que : assurances, frais financiers, frais de gestion de stocks, etc. L’ensemblede ces frais s’applique aux quantités livrées sur le chantier.Plannings de consommation des matériaux :Les ressources matériaux nécessaires à l’accomplissement des tâches seront présentées dans desplannings de consommation des matériaux.Ces plannings ont les rôles suivants :– consulter les fournisseurs des matériaux ;– négocier les prix ;– réceptionner et contrôler les commandes en cours de réalisation ;Parallèlement à ces plannings d’approvisionnement en matériaux, on peut visualisergraphiquement par des histogrammes, les prévisions d’engagement de dépenses, qui servent à :– prévoir et engager la trésorerie correspondante ;– suivre l’évolution du chantier en comparant les travaux réalisés et les travaux prévus ;– établir un bilan économique de la réalisation ;
Chapitre : gestion du chantier
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Elaboration de planning de consommation des matériaux.On doit suivre les phases suivantes :1. Tracer les plannings des quantités prévisionnelles à consommer –
À partir des plannings de main-d’œuvre directe, indirecte on recherche par rubrique, les élémentssuivants :– les quantités d’ouvrages à mettre en œuvre ;– les quantités élémentaires de matériaux contenues dans celles-ci ;– le budget de main-d’œuvre directe ou indirecte ;2. Tracer les histogrammes des coûts prévisionnels –
On calcule les coûts journaliers en main-œuvre directe, indirecte et matériaux. On additionne lesvaleurs des rubriques identiques calculées précédemment par jour, semaine et mois, et on traceles résultats sur un histogramme, pour obtenir les prévisions des dépenses.3. Etablir une fiche travaux par équipe :
On calcule pour chaque jour du planning les quantités à mettre en œuvre et la main-d’œuvredirect nécessaire pour réaliser l'ouvrage affecté à l’équipe ;4. Utiliser un logiciel :
À partir d’un logiciel de préparation et de gestion de chantier, on génère des planningsprévisionnels d’engagement de dépenses en quantités et en coûts financiers par jour, semaine oumois.PLANIFICATION DU MATERIELLes besoins en matérielsLes besoins en matériels d’un chantier de bâtiment se déterminent suivant-les :*– modes constructifs retenus en matériels affectés ou non, à la réalisation des– ouvrages, à partir :– des quantités d’ouvrage à réaliser (issues de l’avant-métré) ;– de la durée d’utilisation ou des rendements des matériels comprenant la part de temps mortsinhérente à l’exécution sur chantier ;Le résultat doit être arrondi en nombre entier de jours et la somme de tous ces résultats donne letemps total prévisionnel d’utilisation des matériels.Depuis 1986 les principaux matériels de génie civils sont classés en 20 classes, et la plus souventutilisés sont :Classe 1 : Alimentation en eau et épuisement ;Classe 2 : Production d’air comprimé et travaux d’abattage;Classe 4 : Terrassement ;Classe 5 : Transport routier ;Classe 6 : Levage et manutention;Classe 7 : Construction et entretient des routes ;Classe 9 : Fabrication, transport et mise en œuvre de bétons, mortiers et Enduits ;Classe 10 : Production, transformation et distribution de l’énergie ;Classe 11 : Atelier bois ;Classe 13 : Baraquements ;Classe 14 : Topographie, mesure et télécommunication ; etc.• Les éléments permettant de calculer la production sont :• Le volume• La densité et les différents coefficients de foisonnement
Chapitre : gestion du chantier
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• Le temps de travail : le temps chronométrique de fonctionnement effectif• correspond au temps relevé sur le compteur horométrie de l'élémentmoteur,• avec une erreur généralement inférieure à 10%• Les résistancesDéfinition du rendement de production• Production : c'est le taux horaire auquel on déplace le matériau. Il s'exprime à• l'aide d'unités diverses• Mètre cube en place : mètre cube de matériau mesuré à l'état normal dans• le sol avant l'excavation ;• Mètre cube foisonné : mètre cube de matériau après excavation, et par• conséquent, affecté par le foisonnement ;• Mètre cube compacté : mètre cube de matériau après le compactage qui a• réduit son volume antérieur ;• En général, l'unité utilisée pour le calcul des terrassements est le mètrecube en• place.• Notion de terme du parcours économique• Le terme du parcours économique se définit comme la limite du parcours cumulé,• au-delà de laquelle l'exploitation du matériel ne devient plus rentable. Ce terme,• exprimé en heures, dépend du type de matériel utilisé, ainsi que des conditions de• travail de la machine selon la nature des opérations effectuées. Ces conditions sont• généralement répertoriées en 3 catégories.• Compacteur :• Rendements théoriques de quelques engins de terrassement• 1. Bulldozer :• A) Débroussaillage• b) Foisonnement ou gerbage en carrière• Bulldozer Puissance Quantité refoulée par passe, lame droitePour déterminer les besoins en matériels d’un chantier, on doit suivre les étapessuivantes :1. Evaluer le travail à réaliser :
À partir des résultats de l’avant-métré on doit récapituler les quantités poste par poste ;2. Analyser les matériels disponibles ou ceux à louer –
À partir des fiches des caractéristiques du matériel (performances, capacités, rendement) onidentifie les matériels disponibles aux ceux susceptibles d’être loués ;3. Déterminer la quantité des matériels nécessaires et leur durée d’utilisation
–à partir de la durée du chantier, des quantités d’ouvrages à réaliser, on calcule les délaisprévisionnels d’exécution pour chaque ouvrage puis pour l’ensemble de l’ouvrage, poste parposte ;4. Réserver le matériel prévu
Et le planifier en fonction de l’avancement du chantier ;5. Déterminer des besoins en matières consommables –
Chapitre : gestion du chantier
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À partir des consommations (fuel-oil, électricité) évaluées statistiquement pour chaque engin oumatériel et de durées d’utilisation définies préalablement, calculé les besoins en produits etmatières consommables;6. Evaluer les coûts des matériels et des matières consommables –
Pour le matériel on doit évaluer le coût de location interne ou externe à : l’heure, jour ou moins,suivant le type de matériel.
SUIVI DES TRAVAUXSUIVRE UN CHANTIERc’est:
Chapitre : gestion du chantier
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Objectifs du suivi du chantier– Il faut pointer l’avancement des travaux au fur et à mesure et mettre à jour le planningd’exécution puis prévoir les approvisionnements des matériaux et matériels.– Ensuite comparer les réalisations aux prévisions, tant pour :• La main d’œuvre ;
Chapitre : gestion du chantier
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• Les matériaux ;• Le matériel ;• Que pour les recettes et les dépenses afin de dégager un résultat PositifActivité de suivi des travaux :L’activité de suivi des travaux consiste en :• D’exploiter une planification existante :– pointer l’avancement des travaux dans le temps;– mettre à jour le planning des travaux;• De suivre le déroulement d’un chantier :– prévoir les approvisionnements de matériaux et matériels en fonction du planning d’exécution;– enregistrer les prestations de main-d’œuvre;– enregistrer les consommations de matériaux;– enregistrer les temps d’utilisation des matériels et engins de chantier;– enregistrer les évènements fortuits, accidents du travail, panne de matériels, intempéries, etc.• De contrôler techniquement une exécution de travaux :– contrôler qualitativement et quantitativement les livraisons de matériaux, matériels etfournitures;– contrôler l’emploi rationnel des matériaux et matériels;– veiller au respect des exigences techniques de mise en œuvre;• De gérer le déroulement d’un chantier :– établir l’état cumulé des quantités d’ouvrages réalisées;– établir les écarts avec la prévision sur les temps passés;– établir le bilan de ces écarts et donner les cotes d’alerte pour les états critiques;Documents de base pour suivi des travauxLes documents nécessaires à l’action du responsable de l’opération et du chantier sont :– toutes les adresses utiles : fournisseurs de matériaux, fournisseurs de matériels ; coordonnéesdes tâcherons, des services techniques ;– Les rapports journaliers ;– Le carnet de bon de réception pour les commandes ;– Les barèmes du personnel, du matériel, des fournitures ;– Les déclarations d’accident ;– Une petite bibliothèque technique ;– …etc.
Suivi d’avancement des travauxA partir des travaux effectués durant le mois considéré, le conducteur de travaux situel’avancement de chaque tâche en exprimant soit les quantités d’ouvrages réalisés, soit enappréciant en pourcentage la part que représente le travail accompli durant le mois ou le travailaccompli depuis le début du chantier (valeur cumulée).• Le bilan mensuel des travaux – peut être établi à partir des comptes rendus journaliers et lesrecettes du chantier s’apprécient en effectuant le produit des quantités d’ouvrages réalisés par lescoûts de réalisation.• Les dépenses du chantier résultent de la somme des déboursés suivantes :– pour main-d’œuvre = temps total passé par les ouvriers x coût horaire moyen;– pour matériaux = quantités utilisées x coût revient;– pour matériels = coûts de location;
Chapitre : gestion du chantier
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– affectés en frais de chantier;Déroulement des travaux- Livres de chantier• Tenir un cahier journal du chantier relevant les travaux effectués journaliérement et lesdéfaillances de l’entreprise et peut être consultés à tout moment par l’entrepreneur ;• On mentionne chaque jour :• Effectif du personnel ;• Mouvement et état du matériel ;• Stock des matériaux et carburants ;• Pannes importantes du matériel ;• Arrêts du chantier et causes ;• Accidents ;• Visites importantes ;• Etat d’avancement des travaux ;• Métrés journaliers.Suivi et gestion des travaux de la main-d’œuvreL’un des principaux objectifs que le conducteur de travaux doit contrôler dans le déroulement dechantier est la bonne gestion du personnel. Pour cela il consigne dans ses rapports de chantier lesdépenses de main-d’œuvre en heures et déboursés et il effectue l’analyse des résultats de main-d’œuvre.• Analyser les bulletins de pointage des heuresLes pointages en heures de la main-d’œuvre doivent être faits pour préparer la paye des ouvrierset pour établir statistiquement des rendements. On trouve :– Pointages journaliers – en fin de journée, le personnel propre à l’entreprise et le personnelintérimaire présente sa carte hebdomadaire de pointage au chef de chantier. A partir de l’analysedes enregistrements de temps passé par la main-d’œuvre pour effectuer une certaine quantité detravail, on peut calculer des temps unitaires d’exécution.– Pointages mensuels – les enregistrements des dépenses en heures et l’avancement des travauxsont transmis au conducteur de travaux, une ou deux fois par mois, puis au service comptable.
Chapitre:Les équipment
touristique
Chapitre :les équipements touristique
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Introduction :
Le tourisme est devenu un secteur très important dans l’économie mondiale et en particulier pour
les pays en développement et va le devenir pour les autres pays. C’est l’amélioration général du
niveau de vie qui a permis aux gens de se consacrer davantage à leur loisir, et notamment au
tourisme, sans oublier les progrès considérables en matière de transport (maritime, ferroviaire
surtout aérien)…
Généralement le terme “Hôtel” renvoie au concept du voyage. Durant ses déplacements, le
voyageur a besoin à un moment ou un autre d’un lieu où loger.
Le nombre de voyageurs dans le monde n’arrête pas d’augmenter pour dépasser le chiffre de
centaine de million .Celui des hôtels a suivi la même courbe ascendante pour s’adapter à la fois
aux paramètres de la quantité mais aussi à ceux de la qualité et de la diversification dans le milieu
hôtelier.
En Algérie, l’hôtellerie a connu la même évolution en progressant ou en ralentissant selon les
circonstances et les paramètres de sécurité existants dans le pays et l’environnement immédiat
Le tourisme :
Définition du tourisme
Le mot "tourisme " a été utilisé pour la première fois en 1841 désignant la personne qui faisant le
grand tour, cette expression désigne le voyage sur continent, c'est à ce moment la que le tourisme
naisse.
Le tourisme est un phénomène complexe difficile à définir d'une manière précise car il existe une
diversité de définition.
1LAROUSSE 1987 :
Dictionnaire larousse1987
Dictionnaire Petit Larousse
Le tourisme est une action de voyager pour son agrément, le développement permet de mieux
connaître.
1 Dictionnaire larousse1987
Chapitre :les équipements touristique
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1PETIT LAROUSSE :
Même s’il s’agissait d’un déplacement de petite période c’est un fait de voyager de faire un
parcours pour le plaisir à un lieu autre que son lieu habituel.
2LAROUSSE 1996 :
Le tourisme nous indiquerons un temps libre qui entraînera un certain loisir, en envie de passer
un temps que ses occupations habituelles
D’une manière générale :
Le tourisme est définir comme une action de voyage pour son plaisir, ensemble des questions
d'ordre technique, financier ou culturel que soulève, dans chaque pays ou dans chaque région,
l'importance du nombre de touriste".
Aperçu historique de tourisme
LE TOURISME existe depuis la plus lointaine antiquité l'homme est toujours en quête de
respiration, de l'épanouissement, de la couleur, de fête et de distractions, cette quête trace les
contours de quatre secteurs du tourisme détenteurs d'un fort potentiel de développement :
a) La culture et la recherche des racines via notamment le patrimoine.
b) Le tourisme vert ou de la découverte de modes de vie étrangers.
c) La santé et la recherche de l'équilibre personnel.
d) Le sport et la poursuite de l'extrême (sports de glisse, parapente...etc.)
1 Dictionnaire Petit Larousse2
5Dictionnaire larousse1996
Chapitre :les équipements touristique
69
Le role de tourisme:
Les déférents types de tourisme :
Selon : l’activité, la localisation et les formes de tourisme
Chapitre :les équipements touristique
70
Les déférents types des équipements touristiques :
Définition de l'hôtel:1L’hôtel est un établissement commercial d’hébergement classe, qui offre des chambres ou des
appartements meublées en location soit à une clientèle qui effectue un séjour caractérisé par une
location à la semaine ou au mois, mais n’ayant pas domicile .Il est exploité toute l’année ou
seulement pendant une ou plusieurs saisons.
1 Le moniteur hôtellerie.
Chapitre :les équipements touristique
71
On le défini aussi comme une infrastructure destine à l’hébergement des personnes touristes,
hommes d’affaires des conditions confortables, avec la possibilité d’accès à des prestations
annexes, selon la catégorie de l’établissement telles que la restauration, l’animation culturelle et
les services tels que le téléphone, la télévision…etc.
Les types d’hôtels:
- a selon le site:
Hôtel urbains: situés au milieu urbain contient des espaces réservés pour des travaux et des
services généraux.
Hôtel semi- urbains: on la trouve dons la périphérique de la ville, contient plu que l'hébergement
des activées de loisir …etc.
Hôtel dans des sites naturels: situés aux milieux naturels touristique Ayants des vues
panoramiques. (Les thermes naturels)
b- selon les catégories des clients
Hôtels touristiques :
Occupés par les touristes par une Clientèle d’agrément pour le repos dans un milieu touristique.
Clientèle d’agrément : elle représente 40 % de la clientèle et se subdivise en 30 % de clientèle
individuelle et 10 % de groupe.
Hôtels d'affaires:
Se situe dans des capitales économiques et politiques (hôtels de Congrès) au les clients soient des
hommes d'affaires, investisseurs Économiques, des gens politiques.
Clientèle d’affaire : elle représente 60 % de la clientèle.
Hôtels de santé :
Situés à côté des thermes naturelles et littorales Préservent pour ses occupants des services de
saint et de repos.
Classification des hôtels:
L'organisation mondiale de tourisme OMT a effectué une échelle de valorisation des hôtels.
Les hôtels sont classés selon certains critères:
Confort, durée d'exécution, normes (comportant le nombre des chambres
Chapitre :les équipements touristique
72
La disposition des locaux, la qualité de service, l'équipement en général.
Les hôtels sont classés en 6 catégories: 0*,1*,2*,3*,4*et 5*.
1Ou un autre classement :
1-hôtels de place : -les hôtels de séjour, au bord de mer, d’un lac, d’un parc de loisir. -les hôtels
d’étape de voyage, près des gares, des aéroports. -les hôtels de centre-ville, pour les visiteurs de
la ville, les commerçants, les hommes d’affaires……etc.
2- hôtels fonctionnelles :
-hôtels de loisir et de vacances.
-hôtels de congrès et séminaire
3-hôtels de classes de prix :
-hôtels de classe économique
- hôtels de luxe.
1 Neufert 7éme édition
Chapitre :les équipements touristique
73
Les composants:
Les fonctions principals:
Chapitre :les équipements touristique
74
Chapitre :les équipements touristique
75
Conclusion :
Le tourisme est le moteur de croissance économique et social aux côtés des autres secteurs
productifs.
Il faut avoir un tourisme qui assure un développement économique inscrit Durablement dans le
long terme à la fois respectueux des ressources environnementales et architectural, hommes
visiteurs.
« L’hôtel est un établissement commercial et d’hébergement classé qui offre des chambres ou des
appartements meublés en location, soit à une clientèle qui effectue un séjour caractérisé par une
location à la semaine, soit à une clientèle de passage. Mais qui, sauf exception n’y élit pas
domicile, il peut comporter un service de restauration, il est exploité toute d’année permanence,
ou seulement pendant une ou plusieurs saisons »1
1Texte de l’arrêté ministériel du 16-12-64
Chapitre:CAS d’etude
Chapitre : cas d’étude
76
Cas d’étude :PROJET : Centre de facilitation à la nouvelle ville Ali Mendjeli Wilaya de Constantine
1. FICHE TECHNIQUE DU PROJET :
-Le projet est constitué en deux BLOC A et B
BLOC (A) EN R+1 ET BLOC (B) EN Rez de chaussée
-Surface foncière du terrain 1000m²
-Surface d’emprise de sol 529.15m²
-Surface totale construite 922.71m²
-Montant du marché : 41 182 555.75 DA
-Marché n° : 408/2010
-Délai : 10 mois
-Date d’ODS : 06/01/2011
-Date réel de démarrage de chantier : 06/02/2010
FICHE TECHNIQUE DE L’ENTREPRISECATEGORIE ETP QUATRE
Dénomination de l’Enterprise ETP KIHAL NOURREDDINE
Non et prénomgérant KIHAL NOURREDDINE
Numérod’employeursassurés 53 EMPLOYES
Nombre de cadres 6 = gérant + (Architecte- 03DEUA en Géniecivil- Licencié en marketing- Conducteur destravaux)
Montantchiffred’affaires 141.873.372 DA
Valeur financière moyens matériels (80.407.065DA)
Type de matériel : central à béton- 03 camions-niveleuse- pelle hydraulique- chargeur- rétrochargeur-06 bétonnières-07gues- compresseur- compacteur-04groupesélectrogènes-divers matériels de chantiers
ActivitéprincipaleActivitésecondaire
Bâtiment TCETP + HYD
Source: ETP KIHAL NOURREDDINE
Chapitre : cas d’étude
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L’installation de chantier:Délimitation etclôture de chantier:
-observation :-chantier non clôturé- aucun panneaud’affichage et derenseignement-deuxchantier nondélimitées
source : ETP KIHAL NOURREDDINE
Installation des grues Installationapproximative2 grues
source : ETP KIHAL NOURREDDINE
Les baraques Un seul baraque degardiennage et demagasinage- manqued’infrastructurenécessaire (à savoirbureau de réunions,vestiaire toilette)
source : ETP KIHAL NOURREDDINEStockage desmatériaux
Ferraille, agrégat, boisde coffrage et l’eau degâchage à l’aire libre
Chapitre : cas d’étude
78
La sécurité Aucun signe desécuritéApparent sur lechantier (terrain cassé,pas d’échafaudagemétalliquePas de monte-chargeélectrique, tenu detravail (casque, Soulié,gant )
La gestion du personnel de chantier :Les moyens humains ne concorde pas avec la qualification de l’entreprise (catégorie quatre plusde 50 employer), alors sur chantier il n’excite que quelque ouvrier ce qui démontre le retardéxécife du délai de réalisation (10 mois).
La gestion du matériel :L’entreprise utilise les même moyens matériels pour deux chantier au même temps se quiexplique le retard de réalisation dans les délais autorisé, et c’est une entorse au contrat deréalisation ordonné (deux projet de réalisation à proximité l’un de l’autre pour la mêmeentreprise)
Le planning des travaux :Le planning des travaux de l’entreprise est déterminé et utilisé par lots et exécuté de façonanarchique ce qui une fois ne donne pas une vision net des travaux de l’entreprise.
Le planning initial de l’entreprise :
Chapitre : cas d’étude
79
Source: ETP KIHAL NOURREDDINE
L’avancement des travaux selon les lots :En observe qu’il y-a de non-respect du planning du travail et les tableaux suivant montre ledépassement de délais :
N° Désignationdes lots
Durée Date de début Date de fin Observation
01 Térrassement 1 mois du (15Février au 15Mars)
15 Février2011
Le 28/03/2011 dépassementde délais-arrêt dechantier causeintempéries-terrain nondélimité
Tableau : L’avancement des travaux selon les lots source : ETP KIHAL NOURREDDINE
Chapitre : cas d’étude
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Figure : Photo de terrassement le 20/03/2011source : ETP KIHAL NOURREDDINE
N° Désignationdes lots
Durée Date de début Date de fin Observation
01 Infrastructure 1 mois du (15Mars au 15avril)
02 Avril 2011 Le 13/08/2011 - cadènes destravauxfaibles- arrêt nonjustifié-manque dumatériel (enpane
Tableau : L’avancement des travaux selon les lots source : ETP KIHAL NOURREDDINE
Chapitre : cas d’étude
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Figure : Photo de terrassement le 20/03/2011source : ETP KIHAL NOURREDDINE
N° Désignationdes lots
Durée Date de début Date de fin Observation
01 Infrastructure 1 mois du (15Mars au 15avril)
02 Avril 2011 Le 13/08/2011 - cadènes destravauxfaibles- arrêt nonjustifié-manque dumatériel (enpane
Tableau : L’avancement des travaux selon les lots source : ETP KIHAL NOURREDDINE
Chapitre : cas d’étude
80
Figure : Photo de terrassement le 20/03/2011source : ETP KIHAL NOURREDDINE
N° Désignationdes lots
Durée Date de début Date de fin Observation
01 Infrastructure 1 mois du (15Mars au 15avril)
02 Avril 2011 Le 13/08/2011 - cadènes destravauxfaibles- arrêt nonjustifié-manque dumatériel (enpane
Tableau : L’avancement des travaux selon les lots source : ETP KIHAL NOURREDDINE
Chapitre : cas d’étude
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Figure : Photo de lot infrastructure le 22/06/2011source : ETP KIHAL NOURREDDINE
N° Désignationdes lots
Durée Date de début Date de fin Observation
01 Superstructure 45 JR du (15Avril au 30Mai)
02 septembre2011
Le10/02/2012
cadènes destravauxfaibles- arrêt nonjustifié-manque dumatériau deconstruction
Tableau : L’avancement des travaux selon les lots source : ETP KIHAL NOURREDDINE
Chapitre : cas d’étude
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Figure 03 : Photos de lot superstructure le 13/02/2011 source : ETP KIHAL NOURREDDINE
N° Désignationdes lots
Durée Date de début Date de fin Observation
01 Maçonnerie 40 jours du(10Mai au20JUIN)
Le10/02/2012
Le29/03/2012
- cadènes destravauxfaibles- arrêt nonjustifié-manque dumatériaux deconstruction
Figure 04 : Photo de lot Maçonnerie la 30/02/2011source : ETP KIHAL NOURREDDINE
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CONCLUSION GENERALE
L'organisation de chantier est la base de réussite d’un marché de construction. Il est indispensable
dans la chaîne de fonctionnement d’une entreprise. L’étude et la réalisation du projet de
construction exigent un grand nombre de travaux de natures très diverses, faisant intervenir un
grand nombre de personnes. Pour une bonne organisation et gestion des travaux, de planning ont
été élaborés afin de respecter les délais contractuels. Le projet réalisé défini donc les méthodes de
réalisation de l’intégralité du bâtiment.
En effet, il est indispensable de suivre le chantier régulièrement afin de remédier aux différents
problèmes rencontrés et auxquels on n’avait pas pensé avant le démarrage des travaux et
réactualiser les différents plans, comme les rotations des banches. L’entreprise doit organiser des
réunions internes et collaborer avec les différents intervenants du projet afin de pallier ou
d’anticiper tout problème de communication pouvant jouer dans les durées des tâches qui sont
souvent liées, voire conditionnées les unes par les autres.
Améliorer au maximum la communication entre le bureau de méthodes et le service travaux afin
de s’assurer que le travail réalisé en bureau soit crédible aux yeux du chef de chantier et du
conducteur de travaux et qu’il soit bien appliqué sur le chantier.
Elle doit mettre un accent particulier sur le suivi de qualité et la sécurité sur le chantier afin de
réaliser l'ouvrage dans le délai contractuel et dans les règles de l’art. Il est donc impérativement
nécessaire d’ordonner les actions de chacun et de matérialiser dans un langage approprié les
décisions prises et les conséquences qui en découlent.
Aussi, le chef de chantier doit exploiter des fiches de pointage pour évaluer le rendement des
équipes qui est fonction de la quantité et de la qualité des travaux réalisés, de l’effectif par tâche
et du temps d’exécution des travaux.
84
Bibliographies
Livres et revues:
Conduire son chantier (chapitre 8), par jacques Armand et YvesRaf-festin (éditions du moniteur).
Management de projet – Qualité et efficience des organisations –éd AFNOR – 1995
Objectif compétence. Entreprise et carrière par P. ZARIFIAN -1999
Management de projet par AFNOR -1998
Le mangement .voyage au centre des organisations parMINTZBERG-2000
Université de Lorraine-gestion de projet la phase de réalisation-édition scenarii-Platform-page 20-2012
150 étapes pour mener une opération de construction. Dictionnaire larousse1987 Neufert 7éme édition
Sites internet:
Siteweb: http://gpp.oiq.qc.ca/le_cycle_de_vie_d_un_projet.htm Siteweb:http://www.commentcamarche.net/contents/987-phase-de-
realisation-d-un-projet
Siteweb:http://www.tpsgc-pwgsc.gc.ca/biens-property/sngp-npms/ti-it/erva-dslv-fra.html
Site web:www.chantier.net
Google.fr
fr.wikipedia.org
85
http://www.seine-maritime-tourisme.com/diffusio/fr/