QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATIONS ÉDITÉ PAR L’AGENCE MAURITANIENNE D’INFORMATION - N° 5362 DU JEUD. 28 - VEND. 29 - SAMEDI 30 OCTOBRE 2010 - PRIX : 100 UM

HORIZONSHORIZONSHORIZONSHORIZONSHORIZONSHORIZONSLe président de la

Républiqueprésente ses

condoléances auchef de l'Etat desEmirats Arabes

Unis LIRE PAGE 3

Supplément dialogue nationalsur le terrorisme

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Avis aux lecteursA l’occasion de la commémoration du cinquantenaire de

l’indépendance nationale, l’AMI publiera des éditions spé-ciales de ses journaux Chaab et Horizons.Les institutions et entreprises publiques ou privées

désireuses de faire connaître leurs activités ou d’adresserdes voeux à la nation doivent prendre contact avec la direc-tion de la Promotion et de la Messagerie dans les locaux del’Imprimerie Nationale :

TÉL. 525 27 77

LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE REÇOIT LE DIRECTEUR GÉNÉRAL DE L'AFD :

L’AFD déterminée à participer à ladynamique de développement en Mauritanie

LLe président de la République,Monsieur Mohamed Ould AbdelAziz, a reçu en audience, mercredi

matin à Nouakchott, le directeur général del'Agence Française de Développement(AFD), M. Dov Zerah, en visite dans notrepays.A l'issue de l'audience, le responsable fran-

çais a déclaré à l'Agence mauritanienned'Information que l'entretien "a porté princi-palement sur les problèmes économiques dela Mauritanie et sur comment l'AgenceFrançaise de Développement, qui estl'Agence de la France pour le développementéconomique, peut accompagner ce dévelop-pement économique mauritanien qui estimportant". Il a ajouté que le taux de "5,5%de croissance, enregistré par la Mauritanie,est un chiffre de croissance très élevé. Nousavons examiné un certain nombre de sujetsimportants comme l'électricité, l'eau, ledéveloppement agricole, l'organisation desvilles et notamment l'organisation urbaine deNouakchott et comment nous, (AFD, ndlr)nous pouvons participer à ce développementéconomique car c'est une volonté importantede l'Agence Française de Développementque d'être impliquée dans cet importantdéveloppement que connaît aujourd'hui laMauritanie". � LIRE PAGE 3

LLe Premier ministre, Dr.Moulaye Ould Mohamed

Laghdaf, a, au nom du présidentde la République, présenté mer-credi après-midi, à l'ambassadedes Emirats Arabes Unis àNouakchott, les condoléances de

la Mauritanie aux Emirats, suite audécès de Feu Cheikh Saghr BenMohamed El Ghassimy, membredu Haut Conseil de l'Etat desEmirats Arabes Unis, gouverneurde l'Emirat de Raas El Khaima.Le Premier ministre, Dr.

Moulaye Ould Mohamed Lagh-daf, a, d’autre part reçu enaudience, mercredi à Nouakchott,une délégation de l'AgenceFrançaise de Développement,conduite par son directeur généralM. Dov Zerah. � LIRE PAGE 3

DÉCÈS DU GOUVERNEUR DE L'EMIRAT DE RAAS EL KHEIMA :

Le Premier ministre présente les condoléances de la Mauritanie

aux Emirats Arabes Unis

ETAT CIVIL

Le ministre secrétaire général de la Présidence de la Républiqueinsiste sur l'importance du projet d’identification de la nationalité

LLe ministre secrétaire général de la Présidence de la République,M. Sy Adama, a insisté mercredi, sur l'importance du projet sur

l'identification de la nationalité, exécuté par l'Agence nationale pour leregistre de la population et les documents sécurisés.Le ministre a indiqué au cours d’une visite effectuée, en compagnie

du ministre de l'Intérieur et de la Décentralisation et du secrétairegénéral du gouvernement, à la rencontre de sensibilisation organisée auprofit des hauts cadres de l'Etat, au Palais des Congrès, que ce projet"constitue l'un des plus grands programmes en cours dans le pays".Il a précisé aussi que " tous ces ateliers, projets et programmes, dont

le projet de détermination de la nationalité, auront un impact considéra-ble sur l'avenir prometteur du pays dans tous les domaines".�

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ActualitésActualités

Le ministre de la Santé et le directeur généralde l'AFD visitent le centre médical de Sebkha

Le ministre de la Santé, DrCheikh El Moctar Ould Horma

Ould Bebana et le directeur généralde l'Agence Française de Dévelop-pement (AFD), M. Dov Zerah etd'une délégation de cette agence,ont visité mercredi le centremédical de Sebkha à Nouakchott.Cette visite s'inscrit dans le cadre del'étroite coopération entre la Mau-ritanie et l'AFD, dans le domaine dela santé, notamment en ce qui con-cerne la réduction du taux de mor-talité des femmes enceintes. A cette occasion, le ministre et ledirecteur général de l'AFD ontvisité les différents services de cecentre où ils se sont informés deséquipements disponibles, le rende-ment du personnel et les maladiessoignées. Des explications leur ontété données par les responsables ducentre sur l'expérience du forfaitobstétrical.Il est à noter que l'appui de la Fran-ce au Centre médical de Sebkhas'inscrit dans le cadre des effortsvisant à réduire la mortalité desfemmes enceintes dans le pays.Dans ce cadre, la coopérationfrançaise a construit et équipé, en

2000, une salle d'opérations et arenforcé le personnel médical parun expert qui se trouve actuellementau centre de Sebkha.Il est à rappeler que l'expérience duforfait obstétrical qui est unestratégie visant à réduire la morta-lité des femmes enceintes est suiviedepuis 8 ans et a été hautementappréciée par les partenaires et lespays voisins de la Mauritanie. Ils'agit d'un système permettant à lafemme d'être suivie dès les premiersmois de grossesse jusqu'à l'ac-

couchement contre le versementd'une somme symbolique de 6500Ouguiyas.Le forfait obstétrical a contribué àréduire la mortalité des mères et àrehausser le taux des femmesenceintes fréquentant les centresmédicaux pour consultations etaccouchements.Une enquête menée dans lesmoughataas de Sebkha, El Mina etArafat a montré que le nombre defemmes enceintes décédées en 2002a été réduit de moitié en 2009.

Ouverture d'un atelier sur la citoyenneté et la gouvernance démocratique

Un atelier sur la citoyenneté et la gouvernance démo-cratique en Mauritanie, organisé par la directiongénérale des Collectivités locales et la Fédérationluthérienne mondiale, a démarré ses travaux mercredi àNouakchott.Dans un mot pour l'occasion, le directeur général desCollectivités locales, M. Abdi Ould Horma, a indiqué

que les pouvoirs publics comptent lancer un certainnombre de programmes visant à renforcer le rôle ducitoyen et à le rendre plus efficace et plus participatif audéveloppement et à la construction de l'Etat. Ces pro-grammes, a-t-il ajouté, bénéficient de l'accord et del'appui des différents partenaires au développement del'Etat dans le but de renforcer la décentralisation, ledéveloppement local et la lutte contre la pauvreté.De son côté, M. Mme Houlèye Tall, représentante de laFédération luthérienne mondiale, a expliqué que cetatelier constitue le premier pas du programme de soninstitution visant à appuyer les efforts de l'Etat enmatière d'approches dans les domaines liés audéveloppement économique et social du pays. Les par-ticipants à l'atelier qui dure deux jours comprennent leshakems de moughataa et les maires des communes deNouakchott en plus d'autres acteurs au développementlocal. La cérémonie d'ouverture a eu lieu en présence dela directrice adjointe des Collectivités locales.

Etat civilJournée de sensibilisation sur le projet de documents sécurisés

Le secrétaire général du ministèrede l'Intérieur et de la Décentrali-sation, M. Mohamed El HadiMacina, a appelé tous les cadres del'Etat et par delà tous les Maurita-niens à prendre part activement à lasensibilisation en faveur du projetde documents sécurisés. Cet appel,lancé mercredi au Palais desCongrès au nom du ministre estintervenu lors la rencontre du douz-ième jour de cette campagne de sen-sibilisation et de mobilisation pré-paratoire du démarrage du projet,organisée par l'Agence Nationale duRegistre de la Population et desDocuments sécurisés.Il vise àinformer les participants sur tous lesdétails en rapport avec l'exécutiondu projet, notamment les respons-abilités qui incombent aux autoritésadministratives et notamment auxhauts cadres de la Présidence; desministères de la Santé; de laFonction publique et de laModernisation de l'Administration;du Commerce, de l'Artisanat et duTourisme ainsi que du commissariataux Droits de l'Homme, à l'Actionhumanitaire et à la Société civile.La série d'ateliers organisée actuel-lement à Nouakchott par l'AgenceNationale du Registre de la

Population et des Documentssécurisés, et qui sera généralisée parla suite au reste du pays, est destinéeà informer les différents acteursnationaux et à travers eux les popu-lations, sur l'importance de ce projetpour l'avenir du pays dans tous lesdomaines. Dans une allocutionprononcée à cette occasion, lesecrétaire général du ministère del'Intérieur et de la Décentralisation,M. Mohamed El Hadi Macina, ainsisté, sur l'importance de ce projetpour l'ensemble du pays. Il a préciséqu'en mettant en place une base dedonnées, le projet devra constituerune référence nationale de la situa-tion générale de la population, descitoyens et des étrangers, à traversla détermination de la nationalité dechaque personne, l'enregistrementde tous les documents en rapportavec le vécu quotidien de la popula-tion: cartes d'identité, passeports,permis de conduire, cartes grises.Il s'agit dit-il aussi de produire etdélivrer des documents d'état civilsécurisés. Et d'ajouter que ces do-cuments d'état civil seront délivrésaux citoyens mauritaniens et auxétrangers résidents au momentopportun après introduction desaméliorations nécessaires que

requiert la modernisation des docu-ments nationaux et la garantie deleur sécurisation conformément auxrègles internationales en vigueurdans ce domaine dans le monde.Le secrétaire général a soulignéégalement que le projet permettrad'assurer la conformité des opéra-tions d'entrée en Mauritanie et desortie aux législations interna-tionales en vigueur dans cedomaine. Il a insisté sur la nécessité pour tousles Mauritaniens de contribuer à laréussite de ce projet "qui aura desrésultats extrêmement importantspour le pays dans tous lesdomaines", a-t-il ajouté.

Prenant à son tour la parole,l'Administrateur directeur généralde l'agence, M. Mohamed VadelOuld El Hadrami dit M'Rabih OuldEl Weli, a insisté sur le grand intérêtaccordé par le Président de laRépublique, Monsieur MohamedOuld Abdel Aziz à ce projet, indi-quant "qu'il aura des retombées po-sitives et directes sur tous lesdomaines de la vie nationale". Il aégalement souligné que "partant decette importance et de ces résultatsattendus de l'exécution de ce projet,il est du devoir de chaque mauri-tanien de contribuer à sa réussite età sa matérialisation sur le terrain dela réalité", a-t-il précisé.

Nouadhibou Sensibilisation sur la qualité

et l'environnement Le secrétaire général du ministèredes Pêches et de l'Economie mar-itime, M. Sidi Mohamed Ould Sidi,a présidé mercredi à Nouadhibouune réunion regroupant les autoritésadministratives, les responsablesdes établissements relevant du min-istère et certains acteurs et investis-seurs privés dans le domaine despêches dans la ville. La réunion aporté sur les mesures prises pour lerespect de la qualité par les usinesde pêche et la préservation dumilieu écologique maritime.Prenant la parole au cours de laréunion, le secrétaire général asouligné la nécessité de mettre enplace, avec la participation de tousles acteurs, une stratégie à long

terme pour le respect de la qualité,surtout le nettoyage du littoral deNouadhibou. De son côté, le wali deDakhlet Nouadhibou, M. MohamedVall Ould Ahmed Youra, a appeléles investisseurs à assumer leurresponsabilité envers le littoralqu'ils exploitent afin de préserver levisage civilisationnel et environ-nemental de la ville.Il a rappelé que les autorités admin-istratives de Nouadhibou ont prisrécemment certaines mesures com-prenant le déplacement des tra-vailleurs du séchage des poissonsqui étaient installés dans la zonecôtière, expliquant que l'activité deces derniers était à l'origine d'uneforte pollution.

Poursuite des journées nationales de la qualité

Les journées nationales de laqualité organisées conjointementpar le ministère des Mines et del'Industrie et le Programme de laQualité des pays de l'Afrique del'Ouest se sont poursuivies hierdans les locaux de la Chambre deCommerce, d'Industrie et d'Agri-culture de Mauritanie.Les participants ont suivi, au coursde cette seconde journée, un exposéintitulé ''le concept légal de lamétrologie'' présenté par l'éruditHamden Ould Tah. C'est ainsi quele conférencier a, d'emblée, mis enexergue, l'importance de la préci-sion en matière de poids et mesureset le préjudice qui peut découler dumanque de précision pour lesusagers. Les participants ont suiviun autre exposé relatif à ''la règle-mentation en matière de métrolo-gie'' présenté par M. MohamedAbdallahi Ould Ethmane, directeurde la Métrologie et de la Promotionde la Qualité au ministère desMines et de l'Industrie.Dans son intervention, le directeura évoqué l'intérêt de la Métrologieet son rôle dans l'accès des produitsaux marchés internationaux et le

rôle que doivent jouer les dif-férentes instances nationales dansce domaine: (ministères de laSanté; du Commerce, de l'Artisanatet du Tourisme; de l'Energie et duPétrole; des Mines et de l'industrieet l'Autorité de Régulation).Pour sa part, Mme Memah MintBah Ould Hamed, coordinatricetechnique du Programme Qualitéen Afrique de l'Ouest a précisé,dans son exposé, que le programmede qualité en Afrique de l'Ouestvise appuyer les capacités desentreprises et à garantir leur confor-mité à la règlementation interna-tionale dans le domaine du com-merce et notamment aux conven-tions en matière d'obstacles tech-niques et mesures sanitaires etcelles de la santé des végétaux àtravers le renforcement des infra-structures de la qualité des paysbénéficiaires.Dans une déclaration à l'AMI, M.Mahfoudh Ould Mohamed ElAgheb, du Centre national deRecherche en matière de Santépublique, un des participants à lasession de formation organisée auprofit des techniciens de labora-toires a, à cette occasion, soulignéque cette session a permis de faireconnaître la métrologie et lesystème de la qualité et les méth-odes suivies dans les domainesd'analyse et du système de laqualité. Il a apprécié les différentesinterventions présentées dans cettesession demandant de poursuivrece genre de rencontres pour perme-ttre à tous de profiter des expé-riences les uns des autres.

Vente d'eau souillée :Des charretiersarrêtés à Kiffa

Les autorités sécuritaires de lawilaya de l'Assaba ont appré-hendé, mercredi, six (6) charretiersqui s'adonneraient à la distributiond'une eau jugée souillée.Selon le correspondant de l’AMIdans la wilaya, les prévenus, denationalité malienne, sont aunombre de six. Ils s'approvision-naient à partir d'une mare etvendaient l'eau aux populations decertains quartiers de la ville.Les prévenus ont été appréhendéspar une équipe de la Gardenationale qui accompagnait lehakem dans sa tournée d'inspectiondes quartiers de la ville de Kiffahier matin.

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ActualitésActualitésLe président de la République reçoit le directeur général de l'AFD :

L'AFD déterminée à participer à ladynamique de développement en Mauritanie Le président de la République,

Monsieur Mohamed OuldAbdel Aziz, a reçu en audience,mercredi matin à Nouakchott, ledirecteur général de l'AgenceFrançaise de Développement(AFD), M. Dov Zerah, en visitedans notre pays.A l'issue de l'audience, le respon-sable français a déclaré à l'Agencemauritanienne d'Information quel'entretien "a porté principalementsur les problèmes économiques dela Mauritanie et sur commentl'Agence Française de Développe-ment, qui est l'Agence de la Francepour le développement économi-que, peut accompagner ce dévelop-pement économique mauritanienqui est important". Il a ajouté que letaux de "5,5% de croissance, enre-gistré par la Mauritanie, est unchiffre de croissance très élevé.Nous avons examiné un certainnombre de sujets importants comme

l'électricité, l'eau, le développementagricole, l'organisation des villes etnotamment l'organisation urbainede Nouakchott et comment nous,(AFD, ndlr) nous pouvons par-ticiper à ce développement écono-mique car c'est une volonté impor-tante de l'Agence Française deDéveloppement que d'être impli-

quée dans cet important développe-ment que connaît aujourd'hui laMauritanie". L'audience s'est dé-roulée en présence du ministre desAffaires économiques et du Déve-loppement, M. Sidi Ould Tah et deSEM. Michel Vandepoorter, ambas-sadeur de France en Mauritanie.

Le président de la République présente ses condoléancesau chef de l'Etat des Emirats Arabes Unis

Le président de la République,Monsieur Mohamed Ould AbdelAziz, a adressé le message de con-doléances qui suit au chef de l'Etatdes Emirats Arabes Unis, SonAltesse Cheikh Khalifa Ben ZayedAl Nahyane, suite au décès du gou-verneur de l'Emirat de Rass ElKhaïma, Son Altesse Cheikh SaghrBen Mohamed El Ghassimi :

"Altesse et cher frère,Nous avons appris avec unetristesse infinie la nouvelle du décèsde Son Altesse Cheikh Saghr BenMohamed El Ghassimi, membre duHaut Conseil de l'Etat des EmiratsArabes Unis frère, gouverneur del'Emirat de Rass El Khaïma.En cette douloureuse occasion, j'ex-prime à votre Altesse, au peuple etau gouvernement émiratis et à la

famille du défunt les plus sincèressentiments de condoléances et decompassion, implorant Allah d'ac-cueillir le défunt en Son SaintParadis et de vous inspirer, tous, laplus grande persévérance.We Innalillahi Weinna IleyhiRajioune.

Votre frère Mohamed Ould AbdelAziz ".

Le Premier ministre reçoit une délégation de l'AFD

Le Premier ministre, Dr. MoulayeOuld Mohamed Laghdaf, a reçu

mercredi à Nouakchott, une déléga-tion de l'Agence Française deDéveloppement, conduite par sondirecteur général M. Dov Zerah.L'audience s'est déroulée enprésence de M. Sidi Ould Tah, mi-nistre des Affaires économiqueset du Développement et SEM.Michel Vandepoorter, ambassadeurde France en Mauritanie.

Le ministre de l'Intérieur reçoit l'ambassadeur d'Allemagne et lareprésentante de la Banque Mondiale

Le ministre de l'intérieur et de laDécentralisation, M. MohamedOuld Boïlil, a reçu en audience,mercredi à Nouakchott, l'ambas-sadeur de la République Fédéraled'Allemagne en Mauritanie, SEMDietmar Blass.L'entrevue a porté sur le renforce-ment des relations de coopérationentre les deux pays, notammentdans les domaines de la sécurité etde la migration clandestine.A cette occasion, le diplomate alle-mand a exprimé la disponibilité deson pays d'appuyer la Mauritaniedans ces domaines.Le ministre a également reçu enaudience, mercredi à Nouakchott, lareprésentante résidente de la

Banque Mondiale par intérim enMauritanie, Mme Salimata Ball.L'audience a porté sur les questionsde la décentralisation et sur l'appuiqu'accorde la Banque Mondiale audéveloppement régional et local.Le département de l'Intérieur et dela Décentralisation se pencheactuellement sur l'élaboration d'unestratégie sur la décentralisation,visant à faire des wilayas de l'in-térieur des collectivités régionales àcaractère économique, dotées del'autonomie financière.Les deux audiences se sontdéroulées en présence de M.Mohamed Abdallahi Ould Zeïdane,chargé de mission au ministère del'Intérieur et de la Décentralisation.

Etat civilLe ministre secrétaire général de laPrésidence de la République insistesur l'importance de la sécurisation

des pièces d'état civil

Le Premier ministre, Dr. MoulayeOuld Mohamed Laghdaf, a, au nomdu président de la République,présenté mercredi après-midi, àl'ambassade des Emirats ArabesUnis à Nouakchott, les con-doléances de la Mauritanie auxEmirats, suite au décès de FeuCheikh Saghr Ben Mohamed ElGhassimy, membre du Haut Conseilde l'Etat des Emirats Arabes Unis,gouverneur de l'Emirat de Raas ElKhaima.

Dans le registre des condoléancesde l'ambassade, le Premier ministrea écrit ce qui suit:"Au nom d'Allah, Le Clément, LeMiséricordieux,Au nom du Président de la Républi-que Islamique de Mauritanie,Monsieur Mohamed Ould AbdelAziz, et au nom du peuple mauri-tanien, je présente mes sincèrescondoléances et l'expression denotre amitié et de notre fraternité aupeuple émirati frère et à sa tête

Cheikh Khalifa Ben Zayed AlNheyane, chef de l'Etat des EmiratsArabes Unis, gouverneur del'Emirat d'Abou Dhabi, suite audécès du disparu de la pensée et dela littérature, Cheikh Saghr BenMohamed El Ghassimy, membre duHaut Conseil de l'Union, gou-verneur de l'Emirat de Raas Elkhaima, le disparu de l'arabité et del'Islam. J'implore Allah de lecouvrir de Sa Miséricorde et de l'ac-cueillir en Son Saint Paradis.We Ina Lillahi We Ina IleihiRajioune.Dr Moulaye Ould Mohamed Lagh-daf, Premier ministre de la Répu-blique Islamique de Mauritanie"La cérémonie de présentation descondoléances s'est déroulée enprésence de Mme Naha MintHamdi Ould Mouknass, ministredes Affaires étrangères et de laCoopération et de M. Ahmed OuldNeïnni, ministre des AffairesIslamiques et de l'Enseignementoriginel.

Le ministre secrétaire général de laPrésidence de la République, M. SyAdama, a insisté mercredi, sur l'im-portance du projet sur l'identifica-tion de la nationalité, exécuté parl'Agence nationale pour le Registrede la Population et les Documentssécurisés.Le ministre a indiqué, au coursd'une visite effectuée, en compa-gnie du ministre de l'Intérieur et dela Décentralisation et du secrétairegénéral du gouvernement, à la ren-

contre de sensibilisation organiséeau profit des hauts cadres de l'Etat,au Palais des Congrès, que ce projet"constitue l'un des plus grands pro-grammes en cours dans le pays".Il a précisé aussi que " tous ces ate-

liers, projets et programmes, dont leprojet de détermination de lanationalité, auront un impact con-sidérable sur l'avenir prometteur dupays dans tous les domaines".Le ministre secrétaire général de laPrésidence de la République asouligné que le projet "sera d'ungrand apport, en matière de facilita-tion et de disponibilité des donnéesrelatives à la gestion du potentielhumain". La visite s'est déroulée enprésence du secrétaire général du

ministère de l'Intérieur et de laDécentralisation et de l'Adminis-trateur directeur général del'Agence nationale pour le Registrede la Population et les Documentssécurisés.

Décès du gouverneur de l'Emirat de Raas El Kheima :Le Premier ministre présente les condoléances de la Mauritanie aux Emirats Arabes Unis

La Mauritanie à la conférence africainedes technologies nouvelles

La Mauritanie a reçu une invitationpour participer à une conférence desministres africains chargés desTechnologies nouvelles, prévue du2 au 4 novembre prochain à Oran(Algérie).L'invitation a été adressée à traversun message du ministre algérien desPostes, de l'Information et de laCommunication, M. Moussa BenHamadi, au ministre de l'Emploi, dela Formation professionnelle et desTechnologies nouvelles, M. Moha-med Ould Khouna.

Le ministre a reçu ce message lundidernier à Nouakchott au cours d'uneaudience accordée à l'ambassadeurd'Algérie dans notre pays, SEM M.Abdelhamid Zehani.Cette rencontre avait permis de dis-cuter les différents aspects de lacoopération entre les deux paysfrères, notamment dans le domainede la formation professionnelle.L'Algérie a accordé cette année 16bourses aux sortants de centres deformation professionnelles en Mau-ritanie.

CARNET DE L'AEROPORT

� Mme Coumba Ba, ministre déléguée auprès du Premier ministre,chargée des Affaires africaines, a regagné Nouakchott, mardi soir, enprovenance de la Suisse où elle a représenté le président de la République,Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, au 13eme sommet des paysmembres de l'Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) quis'est tenu du 20 au 25 octobre courant dans la ville de Montreux.

� Le président de la Communauté urbaine de Nouakchott, M. Ahmed OuldHamza, a regagné Nouakchott mardi soir en provenance de Genève(Confédération Helvétique) où il a pris part, du 20 au 22 octobre 2010, àla réunion de l'Organisation Internationale de la Francophonie.

ActualitésActualitésPAGE 4/HORIZONS N° 5362 DU JEUDI 28 - VENDREDI 29 - SAMEDI 30 OCTOBRE 2010

MONDE

Indonésie

300 morts après une éruption volcanique

L'Indonésie s'est mobilisée mercre-di pour secourir les victimes dedeux violentes catastrophes natu-relles, un tsunami et l'éruption deson volcan le plus actif, qui ont faitplus de 300 morts et plusieurs cen-taines de disparus.Au moins 272 personnes ont trouvéla mort et 412 étaient portées dis-parues dans l'archipel des Menta-waï, sur l'océan Indien, qui a étéfrappé lundi soir par un séisme demagnitude 7,7 suivi d'un puissanttsunami, selon les services de se-cours.Sans lien avec ce tremblement deterre survenu à près de 2.000 km dedistance, le volcan Merapi, le plusactif du pays, a fait 29 morts enentrant en éruption mardi soir,crachant des nuages de fuméetoxique et des cendres.Le président Susilo BambangYudhoyono a écourté sa visite auVietnam, où il devait participer ausommet de l'Asean (Association desnations du Sud-Est asiatique), poursuperviser les opérations desecours.Ces dernières sont particulièrementdifficiles à organiser dans lesMentawaï, où des vagues de troismètres, formant "un mur d'eaublanc d'écume" selon un témoin, onttotalement dévasté des villages

côtiers.Borinte, un paysan de 32ans, a déploré son impuis-sance à sauver son épouseet ses trois enfants."Lorsque nous avons vuarriver la vague, nousavons essayé de courirmais elle était plus rapideque nous et nous aengloutis". Lui seul aréussi à surnager en s'a-grippant à une planche.Le bilan devrait s'alourdir

dans les prochains jours, selon DaveJenkins, le fondateur de SurfAid,une ONG de surfeurs tombésamoureux de ces îles dont lesvagues rivalisent avec cellesd'Hawaï."Il y a beaucoup plus de destruc-tions et de victimes qu'annoncé (...)Ces îles sont extrêmement isolées.Il n'y a pas de route et souvent pasde téléphone", a-t-il expliqué.Les quelque 400 disparus "peuventavoir trouvé refuge dans les collinesmais ils peuvent aussi être ensevelisou avoir été emportés par les flots",a précisé Ade Edward, un respon-sable des secours.Les experts avaient mis en gardecontre le risque élevé d'un séismedans cet archipel situé dans unezone de subduction entre les pla-ques tectoniques indo-australienneet eurasienne.Les craquements de cette failleavaient déjà provoqué le tsunamidévastateur ayant fait plus de220.000 morts autour de l'océanIndien en décembre 2004.Sur l'île de Java, la situation étaitmoins préoccupante mais l'alerterestait élevée autour du volcanMerapi, "la montagne de feu" enjavanais, qui est entré en éruptiondix fois mardi.Son activité a "fortement baissé"

mercredi, a indiqué Surono, chargéde la surveillance des volcans enIndonésie. "Mais la menace per-dure. Il faudra plusieurs jours avantde se prononcer".Les nuages de cendres et les nuéesardentes, qui se sont élevées à 1,5km de haut, ont fait au moins 29morts, dont Mbah Marijan, "legardien spirituel" du Merapi, con-sidéré comme une montagne sacréepar les Javanais. Un journaliste,deux secouristes et un bébé de troismois ont également péri.Près de 42.000 personnes ont trouvérefuge dans les différents centresd'accueil et certains accès auxpentes du volcan étaient interdits, aconstaté une journaliste de l'AFP.Au total, plus d'un million de per-sonnes vivent quotidiennementsous la menace d'une explosion dudôme de lave du Merapi, des nuéesardentes et des lahars (coulées deboues).Les Indonésiens ont appris à vivreavec ce risque car leur archipel estla première zone volcanique aumonde avec environ 130 volcansactifs.Leur pays a été régulièrementendeuillé par des catastrophes sis-miques ou volcaniques (éruption duTambora en 1815, explosion duKrakatoa en 1883, qui a déclenchédes vagues qui firent le tour dumonde).Attendu en novembre à Jakarta, leprésident américain Barack Obama,"profondément attristé" par lespertes en vies humaines, a proposé"l'aide des Etats-Unis".Plusieurs autres pays d'Asie ont faitde même mais le ministre indo-nésien des Affaires étrangères,Marty Natalegawa, a assuré quel'Indonésie "n'avait pas besoin d'as-sistance internationale, pour lemoment".

Pakistan: Au moins trois rebelles tués par un drone américain

Au moins trois rebelles ont été tuésmercredi par des tirs de droneaméricain dans les zones tribales dunord-ouest du Pakistan, bastion destalibans et de leurs alliés d'AlQaïda, ont annoncé à l'AFP des res-ponsables de la sécurité pakistanais.L'attaque, comme la quasi totalitédes tirs américains au Pakistan cesderniers mois, a visé le district tribaldu Waziristan du Nord, une desprincipales bases arrière des ta-libans afghans qui mènent la rébel-lion contre les forces afghanes et del'Otan de l'autre côté de la frontière.Les Etats-Unis demandent depuisplusieurs mois au Pakistan, leurallié à qui ils viennent d'offrir uneaide militaire supplémentaire de

deux milliards de dollars, d'inter-venir militairement au Waziristandu Nord.Ce district tribal, où la frontièreafghane serpente dans un relief trèsmontagneux et difficile d'accès, estnotamment le fief du réseauHaqqani, l'un des principauxgroupes rebelles afghans et un alliéd'Al Qaïda soupçonné d'êtreimpliqué dans l'attentat manqué deTimes Square à New York.Les drones ont tiré deux missiles surune voiture transportant desinsurgés présumés dans la zone deDatta Khel, à quelque 35 km deMiranshah, capitale du Waziristandu Nord, selon les responsables desécurité.

Un responsable a fait été de troismorts, un autre de quatre dont deuxétrangers. Ces bilans et le fait queles victimes sont effectivement descombattants rebelles, n'était pasvérifiable de source indépendante.Le Pakistan condamne officielle-ment ces tirs de drones qui nourris-sent un fort sentiment anti-améri-cain sur son territoire, dénonçantune atteinte à sa souveraineté. Maisles médias pakistanais et américainsse font régulièrement l'écho d'unaccord secret entre Islamabad etWashington les autorisant.Selon le Premier ministre pakis-tanais Yousuf Raza Gilani, l'anciengénéral et président PervezMusharraf avait autorisé les dronesaméricains à survoler le pays pourdes opérations de surveillance, maispas à tirer des missiles.Le nombre d'attaques de dronesaméricains au Pakistan a considéra-blement augmenté cette année, avecau moins 88 frappes dénombrées àla date du 15 octobre par la NewAmerica Foundation, qui effectueun décompte basé sur des informa-tions de presse. Seules 53 frappesavaient été dénombrées en 2009.Les zones tribales pakistanaisessont pointées du doigt parWashington et l'Union européennecomme un centre de planificationd'attentats et d'attaques commandosen Europe, notamment en Grande-Bretagne, France et Allemagne.

PiraterieUn navire danois coule un "bateau-mère"

de pirates dans le golfe d'Aden Un navire de guerre danois a inter-cepté puis coulé dans le golfed'Aden un "bateau-mère" de piratesprésumés, confisquant de grandesquantités d'essence et d'armes, aindiqué mercredi la marine danoise.L'équipage de l'Esbern Snare "aabordé au large des côtes deSomalie un bateau-mère suspectmardi où il a saisi un grand nombrede bidons d'essence et d'armes etinterpellé six pirates présuméssomaliens à bord", a déclaré à l'AFPKenneth Nielsen, porte-parole duCommandement opérationnel de lamarine danoise (SOK).Le bateau a été ensuite "miné etcoulé par des explosifs", a-t-ilajouté.Ces "bateaux-mère" sont générale-ment des cargos transportant desvedettes rapides, utilisées par lespirates pour attaquer d'autres

navires.Les six pirates présumés ont été"ramenés mardi après-midi par lamarine danoise au rivage des côtessomaliennes et libérés", selon ceporte-parole."Nous ne pouvions pas les arrêtercar ils n'ont pas commis d'acte crim-inel, selon la loi", a précisé cetofficier.L'Esbern Snare participe aux opéra-tions anti-piraterie de l'Otan dans leGolfe d'Aden, "Ocean Shield"(Bouclier de l'Océan), une présencepermanente depuis août 2009 et quel'Alliance a décidé de prolongerjusqu'à la fin 2012.Plus de 200 actes de piraterie ontété enregistrés en 2009 dans cettezone, ce qui constitue un record,avec des rançons versées pour unmontant estimé à quelque 50 mil-lions de dollars.

Election ivoirienne: L'armée avertit les " fauteurs de troubles"

Les forces armées loyalistes ivoiri-ennes ont fermement mis en gardemercredi "les éventuels fauteurs detroubles", à quelques jours duscrutin présidentiel de dimanchecensé clore une décennie de crisepolitico-militaire.Les Forces de défense et de sécurité(FDS) mettent "sévèrement engarde les éventuels fauteurs de trou-bles et leurs commanditaires encette période cruciale et sensible del'histoire de la Côte d'Ivoire", adéclaré à Abidjan leur chef d'état-major, le général Philipe Mangou.Dénonçant des actes de "violence"de "certains militants de partis poli-tiques", il a cité, sans précision, descas d'affiches électorales "détruites"et des "menaces" contre des mili-tants.

"Les abonnés aux troubles et à laviolence" ne pourront "fuir le paysaprès y avoir mis le feu" à l'occa-sion de l'élection car "les frontièresseront fermées", a-t-il averti.Les FDS, "déterminées à garantirleur sécurité", "invitent les popula-tions à aller voter massivement sanscrainte de représailles ni demenaces d'atteinte à leur intégritéphysique", a ajouté le généralMangou.Sans cesse repoussée depuis la findu mandat du président LaurentGbagbo en 2005, l'élection estcensée clore la crise née du putschraté de 2002 de l'ex-rébellion desForces nouvelles (FN). Le pays estdepuis lors coupé en un sud loyal-iste et un nord aux mains des FN.

Guinée/présidentielle: L'incertitude persiste sur la date du 2e tour Après quatre mois d'attente et unesérie de violences politico-eth-niques, la Guinée attendait encoremercredi confirmation que lesecond tour de la présidentielleaurait bien lieu dimanche, le candi-dat favori du scrutin ayant souhaitéun délai pour rétablir la confiance.Au cours d'une réunion solennelle,mardi, le président de la Commis-sion électorale nationale indépen-dante (Céni), le général malienSiaka Sangaré, a proposé que lescrutin, déjà reporté deux fois, aitlieu le 31 octobre.Cet officier malien - nommé il y aune semaine à la tête de la Cénipour mettre fin à la zizanie au seinde cette institution - a assuré avoirtenu compte de "la disponibilité dumatériel" et des "50.000 agentsélectoraux", mais aussi du coût duprocessus électoral "déjà trèsélevé". De nombreux observateursétrangers payés par la communautéinternationale se trouvent enmission depuis des semaines dans lepays, pour ce scrutin historique quidoit mettre fin à un demi-siècle derégimes autoritaires. Mais le paysattend de savoir si le président durégime de transition, le généralSékouba Konaté, va valider cetteproposition. Des tractations poli-tiques se sont poursuivies dans lanuit de mardi à mercredi, selon unesource proche de la présidence. Leministre Tibou Kamara, secrétairegénéral à la présidence, ainsi que le

représentant spécial du médiateurBlaise Compaoré, le général burki-nabè Ali Traoré, se sont rendus chezle candidat Alpha Condé (18% aupremier tour), qui a rappelé qu'iltenait à ce que le vote se tiennedimanche, selon cette source."Le président Konaté doit tenircompte de l'avis de la Céni. Ce n'estpas aux candidats de fixer la dated'une élection", a commenté mer-credi le porte-parole de la coalitionpro-Condé, François Lonsény Fall. Il a assuré qu'il n'y avait "pas deproblèmes majeurs entre les com-munautés". "Il faut prioritairementaller aux élections et ensuite nousprocéderons à la réconciliationnationale souhaitée par tous", a ditM. Fall à l'AFP."Le pays est dans l'impasse, sonéconomie paralysée, et nous nerecevons aucune aide extérieuredepuis les sanctions prises après lecoup d'Etat de 2008", a-t-il rappelé.Le favori du scrutin, Cellou DaleinDiallo (43% des voix au premiertour), a au contraire estimé mardique la date proposée était "tropproche". "C'est la première fois que jedemande un report, mais la situa-tion requiert du temps pour panserles plaies et restaurer la confianceentre les citoyens et les commu-nautés", a-t-il dit publiquement, enévoquant des violences ayant viséles Peuls, son ethnie, dans plusieursvilles en fin de semaine dernière.

LLe débat national sur le terrorisme et l’extrémisme se poursuit pour la5ème et dernière journée consécutive au Palais des Congrès deNouakchott. Les participants à ce débat national, qui sont

des représentants de la classe politique, de la société civile etdu paysage médiatique, ont examiné plusieurs dossiers liésau terrorisme et à l’extrémisme, à la cause de ces phé-nomènes, aux meilleurs moyens d’y faire face et àl’ébauche de la stratégie la mieux appropriée pourcontrer ces formes de déviance.

La journée d’hier, consacrée aux aspectsjuridiques et sécuritaires de ce dialoguenational, avait été ouverte par le minis-tère de Justice, Me Abidine Ould ElKheïr, qui a prononcé une allocutiondans laquelle il a indiqué que "leconsensus autour de la lutte contre leterrorisme et l'extrémisme est requispour toute personne", abstractionfaite de la position et de l’emplace-ment de celle-ci. Il a ajouté que"l'Etat mauritanien est déterminé àlutter contre ce phénomène, ce dontchacun doit être convaincu " et aappelé, en même temps, tous lesMauritaniens à se solidariser de l'ar-mée mauritanienne et à la soutenir.

Pour sa part le ministre de laDéfense nationale, M. Hamadi OuldHamadi, a indiqué mercredi que ledébat national sur le terrorisme et l'ex-trémisme a été franc et ouvert à tous lespoints de vue et à toutes les opinions",même celles qui sont contraires à la visionet aux orientations du gouvernement".

Au cours d'une conférence de presse, il a sou-ligné que le débat a donné l’occasion de discus-sions ouvertes où ont pris part différents acteursnationaux, oulémas, imams, magistrats, penseurs, cher-cheurs, leaders de partis politiques, avocats et journa-listes". Il a réitéré la position d’ouverture de l’armée parrapport à la presse et a demandé aux journalistes d’exercer conve-nablement leur mission mais aussi de faire preuve de responsabilité.

La journée avait été marquée par deux conférences dont la première placée sousle thème "le code civil", avait été animée par le magistrat Mahfoudh Ould Lemrabott, qui aindiqué que la charia islamique est l'unique source des lois dans notre pays ", ce qui confirmeque notre législation nationale est basée sur l'Islam depuis des siècles ", a-t-il dit.

La seconde conférence, placée sous le thème " droit pénal", a été présentée par le DrNema Ould Ahmed Zeïdane, qui a précisé que "le terrorisme et l'extrémisme sont des phéno-mènes dictés par des conditions exogènes, qui doivent nous conduire à chercher et à trouveren nous-mêmes, les mobiles qui poussent nos jeunes à se laisser leurrer par ces comporte-ments dangereux".

En marge des travaux de la journée, le conseiller du ministre de la Justice, le Dr HaïmoudOuld Ramdane, a dans une interview au journal HORIZONS, appelé les citoyens à luttercontre les terroristes qui font de l’Islam «un fonds de commerce abominable». Il a préciséque nous sommes dans un pays à 100% musulman et que le Jihad n’y a pas sa raison d’être.�

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Supplément

DÉBAT NATIONAL SUR LE TERRORISME ET L’EXTRÉMISME

La famille judiciaire monte au créneau

LE MINISTRE DE LA DÉFENSE NATIONALE

"Le débat national sur le terrorisme a étéouvert et franc"

• L'armée mauritanienne est ouverte

à la presse

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Supplément

DDans une allocution prononcée àcette occasion, le ministre aindiqué que "le consensus autour

de la lutte contre le terrorisme et l'extré-misme est requis pour toute personne", abs-traction faite de la position et de l’emplace-ment de celle-ci.

Il a ajouté que "l'Etat mauritanien estdéterminé à lutter contre ce phénomène, cedont chacun doit être convaincu " et aappelé, en même temps, tous lesMauritaniens à se solidariser de l'arméemauritanienne et à la soutenir.

La 4ème journée du débat sur le terro-risme et l'extrémisme a été marquée par uneconférence sur le thème du " code civil ",animée par le magistrat Mahfoudh OuldLemrabott, au cours de laquelle, il a indiquéque la charia islamique est l'unique sourcedes lois dans notre pays " ce qui confirmeque notre législation nationale est basée surl'Islam depuis des siècles ", a-t-il dit. Leconférencier a indiqué également que lecode des obligations et des contrats estconsidéré comme une application de lacharia islamique dans son intégralité, préci-sant que c'est le cas aussi pour les législa-tions pénale, commerciale, foncière etcivile.

Le conférencier a répondu à plus de 25questions soulevées par les intervenants,corrigeant certains concepts relatifs à la loipénale et à ses liens intrinsèques à l'Islam.

La seconde conférence, placée sous lethème "le droit pénal", a été présentéepourle Dr Nema Ould Ahmed Zeïdane, qui aprécisé "que l'organisation d'une telleréflexion, dans la conjoncture actuelle,intervient à point nommé et ses initiateursméritent d'être remerciés". Il a indiqué que"le terrorisme et l'extrémisme sont des phé-nomènes dictés par des conditions exo-gènes, qui doivent nous conduire à chercheret à trouver en nous-même, les mobiles quipoussent nos jeunes à se laisser leurrer parces comportements dangereux".

Le Dr Nema a souligné que le phénomènede la criminalité, notamment la criminalitéorganisée, est un sujet d'une importanceparticulière".

Il a ajouté que la gravité de ce phéno-mène doit nous inciter à rester attachés à lareligion, à la débarrasser des interprétationserronées et à assurer une éducation harmo-nieuse aux générations montantes. �

DÉBAT NATIONAL SUR LE TERRORISME

Le ministre de la Justice supervise les travaux de la 4ème journée

• L'Etat mauritanien est déterminé à lutter contre le phénomène

Le ministre de la Justice, M. Abidine Ould El Kheïr, a supervisé, mercredi, au palais des congrès de Nouakchott,

le lancement des travaux de la 4ème journée du débat national sur le terrorisme et l'extrémisme.

LLe ministre de la Défense nationale,M. Hamadi Ould Hamadi, a indiquéque le débat national sur le terro-

risme et l'extrémisme a été franc et ouvert àtous les points de vue et à toutes les opinions",même celles qui sont contraires à la vision etaux orientations du gouvernement".Le ministre a précisé, au cours d'une confé-

rence de presse organisée mercredi, au Palaisdes Congrès à Nouakchott, "que le débat aconstitué une occasion pour des discussionsouvertes sur le terrorisme et l'extrémisme,entre les différents acteurs nationaux,oulémas, imams, magistrats, penseurs, cher-cheurs, leaders de partis politiques, avocats etjournalistes".

Les autorités publiques sontdéterminées à lutter contre le

terrorisme

Il a ajouté que le débat a porté sur tous lessujets en relation avec le terrorisme et l'extré-misme, "ce qui permettra de mettre un termeà la compréhension, vague et mauvaise, duphénomène qui requiert une lutte ferme et unegrande vigilance".Le ministre a indiqué que les autorités

publiques sont déterminées à aller de l'avant,dans la lutte contre le terrorisme, pour garan-tir l'ordre et la sécurité des citoyens, des res-sortissants étrangers présents sur le territoirenational et à assurer la défense du pays. Dans ses réponses aux questions soulevées

par certains journalistes, le ministre de la

Défense nationale a, encore une fois, démentile fait que l'armée mauritanienne ait mené desopérations militaires conjointes avec lesforces françaises, indiquant "qu'aucune opéra-tion de ce genre n'avait eu lieu". Il a évoquéun soutien technique, "comme celui que nousrecevons de nos partenaires dans la plupartdes autres secteurs".Le ministre a également dit qu’il n’existe

pas de forces ou de bases étrangères sur le ter-ritoire mauritanien, précisant que laMauritanie compte sur son armée et ses forcesde sécurité pour assurer la défense de sescitoyens et de son territoire. A propos des retards de riposte aux agres-

sions terroristes antérieures et la rapidité de laréaction suite aux dernières attaques, le minis-tre de la Défense nationale a précisé "quetoutes les conditions ayant empêché desrépliques à des précédentes attaques terro-ristes avaient disparu, en raison de l'existenceaujourd'hui d'une volonté politique et de l’en-tière disponibilité de nos forces armées et desécurité à défendre notre intégrité territoriale.

L’ordre est nécessaire au développement et à la

consolidation de la démocratie

Il a souligné que l'ordre constitueaujourd'hui l'une des priorités du pays, "étantdonné que c'est un facteur indissociable dudéveloppement, du progrès et de la consolida-tion de la démocratie appelée à être la pierreangulaire et le point de départ de toutes les

politiques". Au sujet des relations de son département

avec la presse, M. Hamadi Ould Hamadi aindiqué que le ministère de la Défense natio-nale "avait organisé plusieurs tournées auprofit de groupes de journalistes, qui leur ontpermis de constater la bonne préparation et laqualité de l'équipement des forces armées etmême de photographier des casernes". Il aaffirmé que le ministère est disposé à fourniraux journalistes toute information de nature à

aider les médias à mener à bien leur noblemission, avec précision et objectivité.Le ministre a indiqué aussi que l'armée

mauritanienne est ouverte à la presse, "mais,comme toutes les armées du monde, elles ases particularités et ses secrets militaires, qu'ilest du devoir des journalistes de respecter,tout en faisant preuve de professionnalisme,de précision dans le traitement de l'informa-tion, et de ne pas verser dans les "interdits"militaires et sécuritaires", a-t-il conclu. �

LE MINISTRE DE LA DÉFENSE NATIONALE

"Le débat national sur le TERRORISMEa été ouvert et franc"

• L'armée mauritanienne est ouverte à la presse

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Supplément

La justice mauritanienne est la seulede la sous région à avoir fait untraitement judiciaire de la questiondu terrorisme. C’est ce qu’a déclaréle Dr Haïmoud Ould Ramdane,chargé de mission au ministère de laJustice dans une interview accordéeà notre reporter au cours de lajournée consacrée au rôle de lajustice dans le cadre du débatnational sur le terrorisme et l’ex-trémisme qui se déroule pour lacinquième journée consécutive auPalais des Congrès. Le Dr Ramdane a appelé lescitoyens à lutter contre les terroristesqui font de l’Islam «un fonds de com-merce abominable». Il a précisé quenous sommes dans un pays à 100%musulman et que le jihad n’y a passa raison d’être.

HORIZONS:Dr Haïmoud Ould Ramdane,quelle appréciation faites-vous de la tenue dece débat national sur le terrorisme enMauritanie ?Dr Haimoud Ould Ramdane: Je crois que

c’est un débat qui arrive à point. Le terrorismeest un phénomène nouveau dans notre société.Il fait l’objet de plusieurs interprétationsconfuses. Les terroristes se présentent,jusqu’à présent, comme des coupeurs decontre, des hors-la loi voulant utiliser la loiislamique pour justifier leurs méfaits. Cedébat permettra donc de faire la lumière surcette activité illégale à travers le droitmoderne et le droit musulman que nous appli-quons au niveau de nos juridictions.

HORIZONS: En tant que juriste, qu’enten-dez-vous par terrorisme ?Dr Haimoud Ould Ramdane: Le terro-

risme est une infraction qui se différencie dudroit commun par sa gravité. Il porte atteinteà la paix sociale, aux biens et aux individus.Il remet en cause le système légal mis enplace. Les auteurs du terrorisme se voilent laface parce qu’ils cachent leurs méfaits par desrevendications qu’ils prétendent être reli-gieuses, sociales ou politiques. Tout cela estce que nous appelons des manœuvres fraudu-leuses. Ce sont des infractions de droitcommun qui se caractérisent par une extrêmegravité et qui aboutissent à des conséquenceslourdes pour l’avenir de la nation.

HORIZONS: Peut-on qualifier de terro-ristes les combattants de la liberté qui luttentpour libérer leurs pays du joug colonial oud’une quelconque injustice, s’il s’avère qu’ilsutilisent les mêmes procédés que le prétenduislamiste qui tue, pose des bombes ou se faitexploser ?Dr Haimoud Ould Ramdane: Il y a une

nette différence entre ces deux personnages.Si l’on se réfère à l’histoire de l’humanité.Tous les Etats sont dirigés par des partis poli-tiques qui, il y a quelque temps, étaient despartis de résistance qui luttaient pour recou-vrer leur indépendance. Leur cause était légi-time. Ce qui ne saurait être le cas aujourd’hui.On ne peut pas sous prétexte de la lutte pourl’indépendance s’adonner à de tels actes. LaMauritanie par exemple, est un pays indépen-dant depuis 1960. C’est un Etat structuré, démocratique. On

peut y faire prévaloir ses idées par des moyenssains et légaux. Tout est organisé par la loi.Toute action qui sort donc de cette loi est illé-gale et réprimée. Le terrorisme s’inscrit dansle cadre de l’illégalité. Nous l’avons vécudans notre chair. Nous avons connu des explo-sions, des assassinats et des enlèvements. Cesont des infractions extrêmement graves, Lesterroristes font de l’Islam une manne finan-

cière, j’allais dire un fonds de commerce abo-minable.

HORIZONS : Quel rôle le ministère de laJustice peut jouer dans la lutte contre le ter-rorisme ? Dr Haimoud Ould Ramdane: Le minis-

tère de la Justice peut jouer un triple rôle.D’abord, un rôle de prévention parce qu’avecla mise en place d’un système juridique quiréprime les infractions contre le terrorisme, ildissuade ces égarés qui tentent de verser dansces tentatives illégales. Deuxièmement, en mettant en place des ins-

titutions judiciaires et des magistrats, ceministère devient capable de traiter la ques-tion terroriste conformément à la loi et préser-ver la société de toutes ces dérives et dévia-tions. Il permet à la société de respecter lesdroits de tout un chacun en garantissant ledroit de la défense pour ceux-là mêmes quis’adonnent au terrorisme. D’ailleurs, ils serendront compte eux-mêmes, le jour de leurprocès, qu’ils font face à une justice qui res-pecte les droits de l’Homme. Ils doivent doncsavoir que s’ils ont des idées, ils peuvent lesfaire prévaloir avec des moyens pacifiques. Troisièmement, une fois que le terroriste a

été jugé, s’il s’avère qu’il a fait preuved’amende honorable, et qu’il est prêt à se réin-sérer dans la société et de respecter la loi, ilpeut bénéficier de ce qu’on appelle une libertéconditionnelle et même d’une grâce. Le butrecherché à travers tout cela est d’aboutir àune société saine, bien protégée et respec-tueuse des droits, une société où règnent lapaix, le développement et le bonheur descitoyens et des étrangers qui vivent parminous. C’est la tâche que s’est assignée notrepays.

HORIZONS: Est-ce que le ministère de laJustice a les moyens de sa politique ? Moyenshumains, matériels et financiers ?Dr Haimoud Ould Ramdane: Je peux

vous affirmer sans risque de me contredireque la justice mauritanienne est la seule de lasous région à avoir fait un traitement judi-ciaire de la question du terrorisme. Toutd’abord, nous avons des brigades anti terro-rismes formées qui traquent les terroristesselon les moyens et les lois en vigueur.Ensuite, nous avons un parquet spécialisédans le traitement du terrorisme dans lequelles magistrats ont été formés. Nous avons desjuges qui ont été formés dans le cadre deinfractions terroristes. Nous avons la cour cri-minelle de Nouakchott compétente dans cedomaine. Notre justice en matière de terro-risme sert d’exemple dans les réunions inter-nationales relatives au terrorisme. Pourautant, nous ne dormons pas sur nos lauriers.Nous cherchons toujours à améliorer notrejustice par la formation de son personnel etl’amélioration de ses équipements de détec-tion. Dans ce cadre, nous entretenons des rela-tions privilégiées de coopération judiciaire auniveau bilatéral et multilatéral avec nos parte-naires.

HORIZONS : Certains pensent que lesprocès contre les terroristes traînent en lon-

gueur et sont bâclés. Qu’en pensez-vous ?Dr Haimoud Ould Ramdane: Ce

sont des procès qui prennent effecti-vement du temps parce qu’il fautimpérativement qu’on fasse une ins-pection. En général, le terrorismen’est pas la seule infraction. C’est ellequi est visée mais derrière elle, il y ala traite des personnes, le trafic de ladrogue. Ce sont des infractions trans-nationales. L’instruction doit s’ac-compagner d’une commission roga-toire et même de déplacements demagistrats dans plusieurs Etats. Il y aégalement beaucoup de voies derecours et des délais qu’il faut respec-ter. Dans ce cas, on prend le temps de

s’assurer que toutes les mesures ont été prisespour respecter ces délais conformément à laloi. Donc, je dirai que ces procès contre lesterroristes se sont déroulés de façon minu-tieuse. Je m’insurge donc contre ces affirma-tions faisant état de lenteur délibérée desprocès des terroristes. L’opinion publiqueconnaît mal le fonctionnement de la justice.La décision n’est prise qu’après l’aboutisse-ment d’une longue procédure dictée par lesouci de respecter le droit de la défense en vuede faire un procès équitable.

HORIZONS : Nombre de citoyens ne com-prennent pas pourquoi le président de laRépublique accorde sa grâce aux terroristes.En fait, quel est le rôle de la grâce ? Dr Haimoud Ould Ramdane: La grâce a

un rôle pédagogique. C’est un message. Onpart du principe que le terroriste dans sonaction est égaré par une mauvaise informa-tion. Or, ce terroriste, quoi qu’il fasse, estquand même un fils de ce pays. Ce pays abesoin d’une cohésion, d’une unité nationalepour pouvoir se développer. La grâce répondà certains critères. Elle n’est accordée qu’àceux qui n’ont pas commis de crimes de sang,d’infractions graves. En plus, ce sont des gensqui se sont repentis et se sont engagés surl’honneur de ne plus s’inscrire dans cette voieet se sont engagés à faire une sensibilisationpour dissuader ceux qui seraient tentés des’adonner à de tels actes répréhensibles. Lagrâce ne se limite pas à ça seulement. Lesbénéficiaires de cette mesure sont suivis dansle but de les réinsérer dans la société. Jerassure l’opinion publique que ceux qui ontbénéficié de la grâce ont fait amende honora-ble et ont convaincu les oulémas qu’ils sontsur le bon chemin. En outre, la grâce n’est pasun acte unilatéral. La mesure n’est prisequ’après concertation avec tous les acteurs dela société civile, les religieux, les pouvoirs

publics, etc.

HORIZONS : Qu’attentez-vous de cedébat. Est-ce qu’il ne sera pas un débat deplus comme les précédents qui sera rangédans les tiroirs juste après la rencontre ?Dr Haimoud Ould Ramdane: Ce débat se

différencie beaucoup des autres. Comme vousl’avez remarqué, il y a une journée consacréeau ministère des Affaires islamiques pourlever le voile sur ce concept d’islamistepuisque les terroristes se servent de la Charia,se disent gardiens de cette Charia pour com-mettre leurs forfaits. Nous sommes dans unpays à 100% musulman. Il n’y a pas demécréants et nous respectons les autres per-sonnes vivant parmi nous et ayant d’autrescroyances. Dans ce cadre, le jihad n’a pas saraison d’être puisque nous sommes tousmusulmans. Dans les sociétés musulmanes,le jihad est décrété par le Khalife qui corres-pond au président de la République que lepeuple mauritanien a élu démocratiquement.Ce président n’a jamais décrété de jihad.D’autre part, il y a eu la journée de la com-

munication qui permettra de faire une largesensibilisation permanente pour prémunir lasociété contre le discours haineux, tendan-cieux faux, malveillant et surtout mercanti-liste des terroristes. Ces débats ont été aussi marqués par la

journée de la justice. Dans ce cadre, il seramis en évidence les mesures qui sont prisespar la loi dont je vous ai parlées tantôt. Toutle monde s’est exprimé librement. Et à chaquefois, nous demandons aux intervenants de nepas s’exprimer pour faire seulement des com-mentaires mais de faire le diagnostic, d’éva-luer et surtout de faire des recommandationsconcrètes, réalistes et applicables dans l’im-médiat.

HORIZONS : Quel appel avez-vous àlancer aux populations ?Dr Haimoud Ould Ramdane: Je dirai tout

simplement que la Mauritanie est à la croiséedes chemins. Comme par le passé, noussommes une société ouverte. Nous vivonsdans un pays par lequel transitent beaucoupde personnes venant d’horizons divers. Tousles maux relatifs au terrorisme, au trafic de ladrogue ou autres, sont universels et n’arriventpas qu’aux autres. Les citoyens doivent doncêtre vigilants et coopératifs, surtout que notrepays cherche la paix qui est un gage de déve-loppement politique, économique et social.Ces citoyens doivent donc dénoncer tous lescomportements qu’ils jugeront suspects ets’unir tous comme un seul homme pour luttercontre le terrorisme. �

Propos recueillis par B. Diagana

LE CHARGÉ DE MISSION AU MINISTÈRE DE LA JUSTICE :

«La justice mauritanienne est la seule de la sous région à avoirfait un traitement judiciaire de la question du TERRORISME»• Le terrorisme est une infraction qui se différencie du droit commun par sa gravité

Abdallahi Ould Mohamed Sidiya ex-prisonnier,PRÉSUMÉ TERRORISTE et bénéficiaire de la grâce

présidentielle du Ramadan dernier

«Je pense que le débat sur le terrorisme actuellement en cours est un pas louable dans larecherche de solutions au problème du terrorisme. Il s’inscrit dans la logique d’ouverture etde dialogue adoptée par les pouvoirs publics et commencée depuis la concertation entreOulémas et présumés terroristes, il y a un peu plus de 10 mois. Cet élan, à mon avis, aurasûrement un effet positif sur le phénomène. Je ne reviendrai pas sur les causes de l’adhé-sion d’une partie de notre jeunesse au terrorisme car elles sont nombreuses et déjà large-ment connues. Ce qui importe pour moi c’est de trouver des solutions au fléau, solutionsqui passent obligatoirement par la lutte contre les déperditions scolaires, mais aussi parl’obligation pour les autorités publiques de veiller scrupuleusement au respect de la chariasurtout dans l’espace public car certains comportements constituent pour eux une agressionflagrante aux valeurs islamiques et aux Musulmans. Il faut aussi trouver des débouchés pour les sortants des mahadras et instituts islamiques

car la plupart d’entre eux ne trouvent pas du travail, une fois leurs études terminées. Jevoudrai aussi profiter de cette occasion pour dire que, contrairement à ce que disent beau-coup, la mahadra n’a rien à voir avec le développement du terrorisme. En prison, j’ai côtoyédes présumés terroristes. Beaucoup d’entre eux vivaient en Occident et n’ont rien à voiravec les mahadras. Par ailleurs, je tiens à souligner que les vraies solutions contre l’adhé-sion des jeunes aux mouvements terroristes ne sont pas dans le réflexe sécuritaire. Elles sontplutôt dans la concertation, les échanges de points de vue, de conceptions. Pour cela, il fautimpliquer au maximum les oulémas et hommes de culture». �

Sidi Moustapha Ould BELLALI

PAGE 8/HORIZONS N° 5362 DU JEUDI 28 - VENDREDI 29 - SAMEDI 30 OCTOBRE 2010

Supplément

DDans les couloirs du Palais desCongrès, Me Bilal Ould Dick, avocat

et défenseur des droits de l’Homme ainsisté, dans un entretien accordé au quoti-dien national Horizons, sur le rôle joué parla justice face au terrorisme, car dit-il, «elleconstitue un instrument incontournablepuisqu’elle est garante des droits de chaquehomme». Dans ce cas de figure, «l’implica-tion des magistrats, des juges, des avocats etde tous les auxiliaires de justice dans cedébat permettra, sans doute, de mieux cernerla problématique du terrorisme dans notrepays», explique Me Bilal Ould Dick. Il aajouté, à l’ouverture de ce débat national surle terrorisme en Mauritanie, qui est une pre-mière, que les magistrats, les juges, lesavocats et tous les auxiliaires de justice vontcertainement faire avancer la perception dujuge et de tous les acteurs intéressés parrapport aux nouvelles donnes du phénomènequi menace le monde entier. «Il est essentielde discuter fondamentalement de la défini-tion de certains termes qui ne sont pas clairsdans l’esprit des gens. Il s’agit, par exemple,du mot ‘’jihad’’, ‘’extrémismes’’,’’acti-vistes’’, etc. qui se confondent, dans le fond,avec le mot ‘’terrorisme’’.L’avocat Ould Dick est revenu sur les pré-

cédents débats pour dire que ce qui est àretenir «c’est la multidisciplinarité desintervenants en ce sens que cela permet, ensoi, d’enrichir les débats qui s’acheminentvers des résultats probants». Il est égalementà retenir que «ce débat a pris en compte lacatégorie de la jeunesse qui y a été impli-quée largement, car elle est la frange socialela plus concernée par cette problématique.Les jeunes ont répondu massivement àl’appel. Cela est très important et peut nousamener à dire que l’objectif visé par cette

réunion est presque atteint».

Soutien à la stratégie de lutte contre le ter-

rorisme

Le défenseur des droits del’homme a encore dit qu’il fautnoter, dans ce contexte précis,l’apport de nos Oulémas qui ontappelé les citoyens notammentles jeunes à s’approprier les pré-ceptes justes et tolérants de notresainte religion, l’Islam qui s’ins-crit en faux contre toute forme deviolence et d’injustice envers leshommes, surtout des innocents. «Je reconnais, dans ce cadre,

que le président de laRépublique, Monsieur MohamedOuld Abdel Aziz, a pris une posi-tion courageuse pour lutter contrele terrorisme surtout contre desbandes armées où qu’elles setrouvent dans le pays. Cette posi-tion a été déterminante dans son

engagement de livrer un combat continucontre ceux qui ‘’frappent’’ les paisiblescitoyens», a souligné Me Bilal Ould Dickqui a loué la stratégie élaborée par les pou-voirs publics en matière de lutte contre leterrorisme. «Cette stratégie de lutte contrece phénomène doit être soutenue par tous lesMauritaniens parce que c’est une questionnationale qui interpelle tout le monde», a-t-il martelé. Il y a lieu aussi de souligner ici«l’apport valeureux et inestimable de nosvaillantes forces armées qui sont, de touttemps, intervenues au moment opportunpour annihiler toutes les attaques terroristesmenées contre notre pays. Il est, dès lors,tout à fait objectif de soutenir et de rendre unhommage mérité à nos forces armées quidéploient, sans relâche, d’énormes effortspour défendre notre territoire et veiller à sasécurité», a déclaré l’avocat Ould Dick. Le défenseur des droits de l’Homme a

aussi félicité les médias notamment lapresse nationale pour sa large couverture decet évènement puisque, dit-il, «sa contribu-tion est nécessaire dans la diffusion de labonne information, particulièrement dans cedomaine». Me Bilal Ould Dick n’a pas occulté le rôle

joué par la société civile en ce sens qu’elle acontribué à la sensibilisation sur la nécessitéd’appuyer l’Etat dans la lutte contre cefléau. En conclusion, l’avocat a reconnu que la

politique de la Mauritanie en matière delutte contre le terrorisme a été très bienconçue. «La preuve en est que toutes lesattaques et tentatives d’attaques ont lamen-tablement échoué grâce à la vigilance et auprofessionnalisme de nos forces arméesqu’il faut soutenir davantage». �

Baba D. Traoré

TERRORISME

«La justice, un instrumentincontournable dans le

débat sur le TERRORISME»,déclare Me Bilal Ould Dick

Avocats, juges, magistrats et auxiliaires de la justice, venus en

masse, mercredi au Palais des Congrès de Nouakchott, ont marqué

de leur sceau le débat national sur le terrorisme ayant pour thème

‘’la justice’’. La famille judiciaire et les autres acteurs présents ont

jeté la lumière sur le rôle de la justice dans le cadre de la lutte

contre le terrorisme dans notre pays. Les intervenants ont,

dans l’ensemble, mis l’accent sur les mécanismes entrepris

ou à entreprendre par notre appareil judiciaire face

au phénomène du terrorisme.

Mardi dernier, M. CheikhnaOuld Abdallahi Ould Boyé,

directeur exécutif duCentre International pour leRenouveau et la Guidance,

avait, au cours de lajournée consacrée à lapresse dans le cadre destravaux du débat nationalsur le terrorisme, présentéun exposé sur «le rôle dela presse dans la luttecontre le terrorisme ».Voici l’économie de cesujet faite par le con-

férencier à Horizons et lesréactions que cette com-munication a suscitées.

PPour le directeur exécutif du CentreInternational pour le Renouveau et

la Gui-dance, «le monde est devenu unvillage planétaire». Cette réalité n’est mal-heureusement pas encore appréhendée à sajuste dimension par beaucoup, ce qui faitque des incompréhensions et des chocs deculture peuvent survenir à tout moment etn’importe où. Un fléau, une épidémie, uneidéologie ou une fatwa peut facilementtrouver des sources de propagation et fairele tour du monde.M. Cheikhna Ould Abdallahi Ould Boyé

a poursuivi:«dans ce contexte, il appartientà la presse de jouer le rôle de relais pourtransmettre exactement le vrai visage del’Islam tel qu’enseigné par les oulémas etles penseurs musulmans, étant entendu queles fatwas et les écoles foisonnent et trai-tent les sujets. Le deuxième point saillant que j’ai voulu

mettre en évidence, c’est la neutralité ou le« parti pris de la presse » dans le combatcontre le terrorisme en général. Pour moi,la presse dans toutes ses formes, ne peutpas et ne doit pas être neutre quand la sécu-rité des personnes et des pays est mise en

cause. Vouloir adopter une stricte neutralitédans le traitement des informations tou-chant à la sécurité ne serait, ni plus nimoins, qu’une complicité avec les forcesdu mal que sont les terroristes. La pressepeut exiger l’accès aux sources d’informa-tions à tous les niveaux mais en veillant àne pas perturber ou faire échec aux plans etstratégies de lutte contre le terrorisme misau point par les Etats (comme laMauritanie) ayant maille à partir avec leterrorisme et subissant ses attaques.Autrement dit, il s’agit d’éviter de diffuserdes informations considérées comme sen-sibles et appartenant au secret défense». L’exposé du directeur exécutif de Centre

International pour le Renouveau et laGuidance a, par la suite, fait l’objet d’undébat passionné où des journalistes etbeaucoup d’autres intervenants d’horizonsdivers se sont succédés au podium pourexprimer leurs points de vue sur le thème.C’est ainsi qu’usant d’une métaphore, unintervenant a comparé le rôle de la presseà celui du miroir. Pour lui, si le miroir nedoit refléter que l’image de ce qui se placedevant lui, il peut lui arriver d’être défor-mant et du coup, voué à la désinformation.

Cela peut être grave quand lessujets ciblés sont aussi sensi-bles que le terrorisme, dit-il. Mohamed El Hafedh Ould

Maham, conseiller à l’AgenceMauritanienne d’Information,a relevé certaines insuffisancesqui entravent le rôle de lapresse dans la lutte contre leterrorisme. Il s’agit, pour lui,d’exiger davantage de profes-sionnalisme et de déontologiedans l’exercice du métier,d’assurer une couvertureradiotélévisée complète du ter-ritoire national, de faire parve-nir la presse écrite aux wilayasde l’intérieur, de diffuser lemaximum de publications surle sujet… Un autre intervenant a

déploré la dimension dispro-portionnée donnée au débatsur le terrorisme qui pourraitfaire croire qu’on est enAfghanistan et non enMauritanie où le phénomèneest, selon lui, encore mineur.Un jeune accuse, pour sa part,

sans détour, une certaine presse de contri-buer largement à la diffusion de la culturedu terrorisme au niveau du pays. Un autreconsidère qu’un tel débat devrait plutôtêtre consacré tout simplement à l’avenir dela jeunesse en Mauritanie.Un journaliste de Radio-Mauritanie a

appelé ses collègues en général à faireconnaître davantage les martyrs tombéssur le champs d’honneur. Il faut aussiéviter, dit-il, d’user d’appellations péjora-tives pour designer les jeunes qui se trou-vent sur une mauvaise pente (délinquants,drogués, terroristes, extrémistes…)

De son côté, Jemila Mint Khlifa, enservice, elle aussi, à Radio-Mauritanieraconte, quant à elle, une anecdote qui endit long sur les déviations dont peuventfaire l’objet certaines mahadras. JemilaMint Khlifa a dit avoir vu un enfant, fraî-chement sorti d’une mahadra, refuser d’ap-porter de l’eau à sa mère parce que, pourlui, cette dernière possède un compte ban-caire et travaille pour une institution quidiffuse de la musique.�

Sidi Moustapha Ould Bellali

LE DIRECTEUR EXÉCUTIF DU CENTRE INTERNATIONALPOUR LE RENOUVEAU ET LA GUIDANCE :

«Le presse ne doit pas êtreneutre quand la sécurité du

pays est en cause»

PUBLICITÉHORIZONS N° 5362 DU JEUDI 28 - VENDREDI 29 - SAMEDI 30 OCTOBRE 2010/PAGE 9

Le Wali de Dakhlet Nouadhibou informe le public, les. ONG, lesinstitutions publiques et privées concernées de l'ouverture d 'uneenquête publique diligentée par le Ministère Délégué auprès duPremier Ministre Chargé de l'Environnement et du DéveloppementDurable portant sur l'étude d'impact environnemental des activitésdu projet Conchylicole dans la Baie de l'Etoile et Archimède, auprofit de la société PCA sarl. (Pêches, Commerce et Armement).

Un résumé non technique relatif à ce sujet sera mis à la dispositiondes populations et organismes intéressés en plus de l'ouverture auniveau des bureaux de la Moughataa et la Commune deNouadhibou d'un registre permettant de répertorier toutes les

remarques relatives à ce sujet et pour une durée d'un mois à compterde la signature du présent avis.

Pour d'autres informations complémentaires, les intéressés"peuvent consulter les enquêteurs du Département concerné dont lescontacts ci-dessous annexés :

* Inspecteur : Sidi Mohamed Ould Hamady - email: sidi62@hotmail.com Tél: 2322833

* Inspecteur : Cheikh Tourad 0/ Mohamed Saad Bouh- Té14490320. -email: tourad@voila..fr

Mohamed Vall Ould Ahmed Youra

1. lntroductionLa société mauritanienne P.C.A. SARL est unprécurseur dans l'implantation d'une produc-tion conchylicole. En effet, consciente de l'af-faiblissement de la ressource halieutique, elles'est lancée dans la recherche et le développe-ment de l'aquaculture afin de produire, dans uncontexte de diversification d'activité, unegamme complète de mollusques bivalves.

Cette nouvelle stratégie est dictée par un objec-tif de création d'activités durables nonmenaçantes pour le milieu et perpétuellementrenouvelables en conformité avec les tendancesobservées mondialement.

Le projet est situé sur la côte occidentale de labaie de l'Étoile et sur l'estran de la Baied'Archimède, toutes deux parties intégrantes dela Baie du Lévrier. Les activités du projet sedéroulent sur le littoral en zone intertidale etpar conséquent dans la partie utile de l'espacede balancement des marées à l'exception d'unezone de pleine eau située dans la Baie del'Étoile, conformément à la demande d'attribu-

tion d'une concession maritime déposée auprèsdu Ministère des Pêches et de l'Économie mar-itime.Productions envisagées de coquillages:

2. Espèces concernées:Les moules (Perna perna)Des filières à moules seront installées dans laBaie de l'Étoile à Nouadhibou. Il s'agit de cul-tures en pleine eau de naissain local. La cultureest réalisée sur des filières semi immergées. .Les coques (cerastoderma edule)

Les coques, coquillages fouisseurs vivant àfaible profondeur sont cultivées sous filet, lenaissain ayant été capté naturellement dans lemilieu ambiant. La Baie d'Archimède offre devastes surfaces disponibles pour l'exercice decette activité.

Les huitres creuses (Crassostrea gigas)- Cultures suspenduesCette méthode suppose des installations com-parables à celles des moules en filière de pleineeau où les huîtres sont placées dans des

lanternes.- Cultures en poches"Installation de poches fixées sur des tablesmétalliques posées au niveau des' lignes demarée basse. Compte tenu de la faiblesse dumarnage à Nouadhibou, la configuration des'parcs est linéaire.

. Les palourdes (Ruditapes decussatus)La palourde étant un coquillage fouisseur, latechnique d'élevage implique une culture sousfilet exclusivement pratiquée sur le sited'Archimède.

.L'ensemble de cette activité èst génératriced'emploi au profit de la population locale.

La présente insertion dans la presse. ~est uneinvitation du public à manifester ses observa-tions aux dates et lieux indiqués ci-dessus.

3. les effets environnementaux qui découlentdu projet: Pour les huitres :

- L'introduction d'espèces exotiques stériles

- La présence de poches sur tabledans la Baie de l'Étoile

Pour les coques:

- La présence de filets;

Pour toutes les espèces:

- Le passage de la machinerie et lesactivités d'entretien; - Le rejet de fèces (excrétion) etdécomposition des fèces; - L'activité économique reliée auprojet

Les impacts positifs:

- Création d'emploi- Diminution de la pression sur laressource- Activité génératrice de devise- Valorisation locale de la production- Préservation de la qualité des eauxde la zone du projet.

AVIS

TARIFS PROMOTIONNELS* - TARIFS PROMOTIONNELS* - TA RIFS PROMOTIONNELS* du 23 Septembre au 17 Décembre 2010

Paris à 196 800 MRO

Bordeaux à 246 910 MRO Lyon à 248 210 MRO

Marseille à 246 690 MRO Nice, Nantes et Toulouse à 247 370 MRO

Amsterdam, Barcelone, Bruxelles,

Francfort, Genève, Londres, Milan, Rome, Zurich, Istanbul, Madrid, Lisbonne

à partir de 225 000 MRO

*Tarifs TTC (Toutes Taxes Comprises), Aller/Retour, soumis à l’évolution des taux de change, frais de service non inclus.

Pour plus d’informations, contactez votre agence de voyage habituelle ou Air France au 525 18 08 www.airfrance.fr

Ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation

-------Wilaya de Dakhlet Nouadhibou

Résumé non Technique de l'Étude d'impact sur l'environnementÉlevage de bivalves dans la Baie du Lévrier (Baie de l'Étoile et Baie d'Archimède)

PAGE 10/HORIZONS N° 5362 DU JEUDI 28 - VENDREDI 29 - SAMEDI 30 OCTOBRE 2010

PUBLICITÉ

APPEL D'OFFRESAPPEL D'OFFRES

La Banque El Amana (BEA SA) lance un

appel d'offres pour la réalisation des

travaux d'audit de ses comptes pour l'exer-

cice 2009.

Les bureaux désireux de répondre à cet

appel d'offres doivent remettre leurs

soumissions sous plis fermés au bureau

d'ordre de la Banque, au plus tard le lundi

08 novembre 2010 à 14 heures.

La Banque El Amana

Programme des Nations Unies pour le Développement

Avis de Vacance de Poste REF: 0071RH/PROC/2010

Titre: Assistant Local à la SécuritéLieu: Nouakchott! MauritanieNiveau du poste: G-5Type de contrat: FTA Durée du contrat: 1 an renouvelable

Contexte:Sous la supervision du Conseiller à la Sécurité (SA), le LSA facilite l'exécution des opéra-tions de sécurité et des services administratifs, et fournit un appui technique en matière deprocédure d'utilisation des équipements de communication (VHF, HF et UHF). En tant quemembre du bureau de la sécurité, il doit avoir une ouverture d'esprit devant lui permettre detravailler en équipe.

Brève Description du Poste:� Organisation de la gestion et du suivi du personnel des Nations Unies en poste en Mauritanie ainsi que des matériels et équipements du bureau de la sécurité;

� Facilitation du renforcement des connaissances et du partage de l'information d'ordre sécuritaire;

� Organisation du système de communication VHF, HF et UHF;

� Exécution de toutes autres tâches assignées par le Conseiller à la Sécurité

Profil Requis- Être titulaire au minimum du BAC + 2- Avoir une expérience d'au moins deux (2) ans dans les domaines de l'informatique, électronique ou de la télécommunication et de la gestion du matériel- Une bonne connaissance du français, adaptabilité professionnelle requise;- La connaissance de l'anglais et des procédures du SNU serait un atout.- Une expérience soit militaire, soit gendarme, soit policière serait un atout;- Être titulaire d'un permis de conduire serait un atout;

Dépôt des candidatures: Les dossiers portant la mention: candidature au poste de " LSA "et la référence du poste, et comprenant obligatoirement un formulaire P11, une lettre demotivation et des copies des références doivent parvenir sous pli fermé au plus tard le11novembre 2010 à 16h00 au siège des Nations Unies, sis à Nouakchott îlot K 159-160, BP620. Tout dossier incomplet sera rejeté.

N.B : Les TDRs détaillés et le formulaire P 11 sont disponibles sur le site " un.mr "B.P: 620 NOUAKCHOTT - MAURITANIE- Tél: (222) 252409 - Téléfax: (222) 252616 -

E-mail: registry.mr(a)undp.org- http://www.undp.mr

APPEL D'OFFRESAPPEL D'OFFRESDans le cadre de l'exécution de l'instruction N°003/GR/99 du 8 Juillet 1999 de la Banque Centrale deMauritanie, la Banque pour le Com-merce etl'Investissement en Mauritanie (Bacim Bank) lance unappel d'offres pour la réalisation des travaux d'auditexterne de ses comptes de l'exercice 2009.

Les bureaux d'audit dument agréés par l'ordre desexperts comptables de Mauritanie désireux de répondreà cet appel d'offres, peuvent déposer leurs offres con-tenant ;

1. une offre technique correspondant aux termes deréférence conformes à l'instruction N° 003/GR/99 du 8Juillet 1999 de la BCM

2. Une proposition financière.

Les soumissions seront reçues au plus tard le Dimanche31 Octobre 2010 à 13 H au siège de Bacim Bank àl'adresse suivante :P54, Avenue du Général Charles de Gaulle, 20, rue-060Tevragh Zeina, BP 913 Nouakchott.

BACIM BANK

Ministère de l'Industrie et de MinesMinistère de l'Industrie et de Mines

AVIS AVIS D'APPEL D'OFFRESD'APPEL D'OFFRES

1. Objet:

Le Ministère de l'Industrie et des Mines' compte lancer un appel d'offres pour l'ac-quisition des blocs issus de la zone promotionnelle de Sfariate (Wilaya du TirisZemmour) connue pour son potentiel aurifère, au profit d'opérateurs miniersnationaux et internationaux. Cette zone a été découpée en six lots d'une superfi-cie supérieure à 3.000 Km2 chacun. Ce découpage a été fait en fonction de deuxparamètres:

a) le contexte géologique; .b) les résultats obtenus lors de la campagne de l'OMRG

2. Les conditions d'acquisition et de consultation du Dossier d'Appel d'Offres:

L'acquisition de l'un de ces DAO nécessite le paiement de Deux Cent Milleouguiya (200.000 UM) au compte OMRG N° 430300084 ouvert au Trésor Pùblic.

Tout renseignement complémentaire concernant le présent appel d'offres peut êtreobtenu à l'adresse ci-dessous:

Secrétariat de la Direction du Cadastre Minier Tél: 5293552Fax: 529 35 51

3. Lieu, date et heure limite de réception des offres et ouverture des plis:

Les offres doivent être déposées auprès du secrétariat du Cadastre Minier au plustard le 15 décembre 2010 à 10 heures TU à la Direction du Cadastre Minier.

N.B.: Une présentation détaillée du potentiel de cette zone sera faite lors de laConférence Internationale 'sur les Mines en Mauritanie (Mauritanides 2010)organisée au Centre International de Conférence de Nouakchott du 09 au 11Novembre 2010.

LE SECRETAIRE GENERALAMEDI CAMARA

HORIZONS N° 5362 DU JEUDI 28 - VENDREDI 29 - SAMEDI 30 OCTOBRE 2010/PAGE 11

ANNONCES

QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION ÉDITÉ PAR L’AGENCE

MAURITANIENNE D’INFORMATION

DIRECTEUR

DE PUBLICATION

Cheikhna Ould Nenni Ould Moulaye Zeine

DIRECTEUR

DE LA RÉDACTION

Ely Ould Abdellah

RÉDACTEUR EN CHEF

Saleh Ould Abeïdalla

SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE LA RÉDACTION

Abdel Kader Sy

RESPONSABLE DE LA MAQUETTE

Tijani Diop dit Sidi Mohamed

TIRAGE : IMPRIMERIE NATIONALE

A.M.I.

Siège social : Ksar, avenue BourguibaB.P. 371/467 Tél: +222 525 29 70/525 29 40/525 29 16

Fax : +222 525 55 20 - E-mail : ami@ami.mrSite Internet : www.ami.mr

HORIZONS

Police Secours 17Sapeurs Pompiers 18Brigade Maritime 525 39 90Brigade Mixte 525 25 18SOMELEC (Dépannage) 525 23 08SNDE 529 84 88Météo 525 11 71

COMMISSARIATS DE POLICECommissariat TZ - 1 525 23 10Commissariat TZ - 2 524 29 52Commissariat Ksar 1 525 21 66Commissariat Ksar 2 525 27 38Commissariat El Mina 1 525 12 97Commissariat El Mina 2 524 25 24

ADRESSES UTILES

Caisse Naionale de Sécurité Sociale

Avis aux Assurés et aux Pensionnés affiliés à la CNSS

La Caisse Nationale de Sécurité Sociale informe tous lesassurés et les pensionnés qui lui sont affiliés qu’à compterdu 1er janvier 2011, toutes les prestations seront payéespar virements bancaires.

A cet effet, tous les assurés et les pensionnés sont invitésà communiquer à la CNSS en temps utile des numéros decomptes.

Le Directeur GénéralMohamed Ali Ould Dedew

COMMUNIQUÉLa Direction Générale de la SOMELEC

informe le public que la vente aux

enchères initialement prévue le Mardi

26/10/10 est reportée au Samedi 30/10/10

de 8h à 18 h.

Le Directeur Général

Mohamed Salem Ould Bechir

sonefmauritanie@yahoo.fr 501 07 83

PAGE 12/HORIZONS N° 5362 DU JEUDI 28 - VENDREDI 29 - SAMEDI 30 OCTOBRE 2010

Sidi-Brahim dit DIENG

SSPORTSPORTS

Football / Portrait d'un entraineurGaye Samba DIAGNE

Né en 1970 à Rosso, GayaSamba DIAG NE a fait desétudes jusqu'en terminale aulycée technique de nouakchott.Ancien gardien de but desMourabitounes. Titulaire d'uneLicence A (3ème Degré) passéeavec la mention très bien, il estactuellement membre du stafftechnique de l'Académie nati-onale de football où il s'occupedes entrainements des U-19.

Début de carrière de gardien debut:A l'âge de 13-17 ans : il joue déjà au Toro FC de Rosso.1987 à 1989 : brefs passages à l'Asc Police et à laGendrim.1989-1991 : avec Ksar, il est licencié pour la premièrefois en tant que gardien.1991-1996 : gardien de l'équipe des Mourabitounessenior1995 : finaliste du Cabral contre la Sierra Léone àNouakchott1991-1992 : champion de Mauritanie avec la fusionKsar-Sonader.1992-1993 : champion et vainqueur de la Coupenationale 1993-1994 : double vainqueur de la Coupe nationale 1994-1995 : finaliste de la Coupe nationale1998-1999 : gardien de RCA ARBAA, 2ème division,en Blida en Algérie.1999-2000 :demi-finaliste de la Coupe nationaled'Algérie avec Chebab Benithour, 1ère division.2000-2003 : vice champion d'Algérie avec US MBAde Sidi Bel Abass (2ème division)2003 : gardien titulaire de l'équipe nationale

Carrière d'entraîneur2003 : stage d'entraîneur de 2ème Degré (diplômefédéral) décerné par la FFRIM.2003 : membre du staff technique de l'Académie ; enqualité d'entraîneur des U-19.2005 : responsable des gardiens de haut niveau àl'Académie de football.Mars 2005 : stage de formation en football féminin,

Tunisie.2005-2006 : entraîneur des équipesnationales cadette et junior.Juin 2007 : stade de préparateurphysique en Tunisie.Juillet 2007 : stage d'entraîneur dehaut niveau.2007 : entraîneur de l'équipenationale junior.2008 : stage d'entraîneur de 3èmeDegré (Licence A) en Allemagne,passé avec mention très bien.2008-2010 : entraîneur de l'AscAhmedi, 1ère division.2008 : entraîneur national adjoint de

l'équipe nationaleMai-août 2010 : entraîneur adjoint de l'équipenationale

PréférencesClub national préféré : sans préférenceClub étranger : les Girondins de Bordeaux (France)Meilleur joueur local : Hamady Sow, latéral gauche del'ASAC Concorde.Meilleur footballeur étranger : Samuel Eto'o duCamerounMeilleur souvenir:égalisation avec leCap Vert en 1994,à Bissau en Cou-pe d'Afrique desclubs champions.Mauvais souvenir:but encaissé enAlgérie, à Béchar.E n t r a î n e u r spréférés : GayeBirama, AbdihakBen Cheikh (Al-gérie) et Moha-med Salem OuldHarouna dit Snei-dry.Meilleur arbitre : par amitié avec nos arbitres, je neveux pas apprécier leur travail, en principe, satisfaisant.

PAR S.B.DIENG

Liga Le Real et Benzema en échec

Décidément, Karim Benzema n'yarrive pas. Titularisé mardi face àMurcie (D3) en 16e de finale de laCoupe du Roi (0-0), le Français n'apas brillé et la presse espagnole nel'a pas raté, mercredi matin. Al'image de Marca qui pense que leFrançais a peut-être laissé passer sadernière occasion. Karim Benzemaet le Real Madrid, c'est une histoired'occasions manquées. Mardi soir,le Français avait l'opportunité deretrouver un peu de crédit aux yeuxde son entraîneur, José Mourinho.Force est de constater que l'opéra-tion séduction est remise à une dateultérieure. A Murcie (0-0) en 16e definale aller de la Coupe du Roi, l'an-cien Lyonnais n'a pas vraimentréussi son énième examen depassage. Et ce matin, la presseespagnole n'y va pas de main morte.

La Une de Marca est d'ailleurs engrande partie dédiée au Français etsans équivoque : "C'est mort", peut-on y lire. Le quotidien ajoute que"Benzema a manqué sa dernière (?)occasion."Remplacé dès l'heure dejeu par... Gonzalo Higuain, KarimBenzema a une nouvelle fois déçu.Si Santiago Siguero, journalistepour Marca.com, donne quelquescirconstances atténuantes à l'inter-national tricolore, en raison desconditions particulières de cematch, de l'adversaire qui n'avaitrien d'autre à offrir qu'une défenseacharnée et de la pression qui pesaitsur l'attaquant, celui-ci remarqueaussi que "une fois de plus, il(Benzema) a fait preuve d'un carac-tère apathique et indolent."Eurosport.es est à peine plus tendreavec le numéro 9 du Real Madrid.

Selon le site ibère, "Benzema aporté sa croix dès les premièresminutes du match, avec sa passivitéhabituelle (...). Pas un tir cadré, pasun démarquage et peut de tentativespour y parvenir. Si Mourinho s'entient à ce qu'il a dit avant ce match,Benzema ne sera pas du voyage àAlicante samedi et c'est peut-êtremême "mort" pour lui." Quid deJose Mourinho ? Qu'a pensé l'en-traîneur du Real Madrid de laprestation de Karim Benzema, luiqui le sermonne régulièrement etl'avait mis en garde avant le match? "Je ne veux pas faire d'analyseindividuelle". On a connu lePortugais plus loquace. Peut-êtres'est-il déjà forgé une opiniondéfinitive sur l'ancien meilleurbuteur du Championnat de France,arrivé à Madrid l'été dernier.

Golf :Tiger Woods ne sera plus le meilleur

Un an, Tiger Woods a perdu safemme, n'a plus gagné de tournoi etce week-end, il perdra son titre denuméro un mondial après avoir étédurant 281 semaines au sommet: unrecord.A l'issue du Masters d'Andalousie,Tiger Woods ne sera plus lemeilleur. Cet honneur reviendra àl'Anglais Lee Westwood ou aujeune Allemand Martin Kaymer, legolfeur en forme du moment qui agagné trois tournois d'affilée dont ledernier Grand Chelem de la saison,le championnat PGA. Westwood lui

n'a pas encore gagné de tournoimajeur, mais il a été deuxième auMasters et à l'Open d'Angleterre. Ils'emparerait de la place de numéroun si Kaymer ne finit pas dans lesdeux premiers au Mastersd'Andalousie, qui commence jeudiet que lui-même ne disputerapas.Kaymer aura pour adversaire leNord-Irlandais Graeme McDowell,héros de la Ryder Cup et vainqueurde l'US Open. A 25 ans, l'Allemanddoit finir premier ou partager ladeuxième avec un seul autre con-current pour s'assurer la place de

N.1 que son aîné Bernhard Langeravait occupée trois semaines. Lenouveau numéro un sera le 5ejoueur à déloger l'Américain dusommet mondial mais le premierdepuis que Woods avait repris cetteplace au Fidjien Vijay Singh, en juin2005. Woods, l'un des meilleursjoueurs en octobre de la Ryder Cupremportée par l'Europe, est résigné."Je suis plus en paix maintenant", a-t-il dit la semaine dernière. "Jepense que je reviens de beaucoupplus loin".

LIGUE SES CHAMPIONS ORANGE

Le TP Mazembe mise sur son buteur patenté

Le nom d'Alain Kaluyitukadioko n'a peut-être pas encore tout à fait franchiles frontières de la République Démocratique du Congo, mais àLubumbashi, il est sur toutes les lèvres. Le milieu de terrain du Tout P estdevenu ces dernières saisons un des joueurs clés de l'équipe doublé d'unbuteur souvent décisif. Dans l'ombre de Trésor Mputu, absent de l'équipepour cause de suspension par la FIFA, Kaluyitukadioko l'a progressivementremplacé avec son énorme travail dans l'entre-jeu. Kaluyituka n'a cesséde grandir dans son pays depuis sa première sélection chez les U17 en 2004et ses premières saisons sous le maillot du V. Club de Kinshasa. Arrivé en2007 à Lubumbashi, il n'a cessé de progresser. La saison passée, il aterminé meilleur buteur de la Ligue des champions Orange avec huit buts.Et, cette saison, il en est à six, en attendant les deux dernières manches dela finale. Sa force de frappe risque de poser quelques problèmes au gardienespérantiste, Wassim Naouara. Mais, il pourrait aussi se contenter de servirsur un plateau un Given Singuluma ou un Narcisse Ekanga. Le TPMazembe ne manque pas de solutions avec un effectif au complet placésous la direction de l'entraîneur sénégalais Lamine N'Diaye que l'on avaitconnu il y a quelques années quand il dirigeait le Coton Sport de Garouaet qui a pris la place de Diego Garzitto parti au lendemain de la défaite des" Corbeaux " contre …l'Espérance, à Tunis le 28 août dernier. Ce jour-là,le TP Mazembe avait sombré, encaissant trois buts dont deux d'Eneramo.Garzitto en avait fait les frais. Cette défaite aura peut-être un jour béni pourN'Diaye.

L'Espérance de Tunis rêve d'une couronne Faouzi Benzarti, l'actuelmaître à jouer del'Espérance de Tunis, estune des figures de prouedu football tunisie. A 60ans, il a additionnétoutes sortes d'expéri-ence que ce soit à la têtedu Club Africain, del'Etoile du Sahel, du CSSfaxien, du StadeTunisien et de l'Espé-rance qu'il a dirigé à plu-sieurs reprises. Il était déjà à la tête du club en 1994, année de son uniquesacre dans la plus prestigieuse des épreuves continentales.Cette année-là, les " Sang et Or " avaient pris le meilleur en finale sur leZamalek du Caire. Dans cette équipe on retrouvait les Chokri El Ouaer,Tarek Thabet, Sirajjedine Chihi, Hassan Gabsi, le Zambien KennethMalitoli qui se sont régulièrement distingués en sélection nationale.Benzarti a gagné dans cette aventure ses premiers quartiers de noblesseavant de partir sous d'autres cieux. Le club a poursuivi, sous l'impulsiond'un nouveau président, Slim Chiboub (1989-2004), et d'un nouvelentraîneur, Youssef Zouaoui sa quête de trophées sans y parvenir toujourscomme en 1999 et 2000 lorsque l'équipe dut s'incliner en finale de la Liguedes champions face au Raja de Casablanca et aux Hearts of Oak.FaouziBenzarti est revenu en 2009 emmenant ses troupes vers un nouveau sacrenational et, peut-être, seize années plus tard, vers une deuxième couronnecontinentale, ce qui, pour un entraîneur, constituerait un exploit unique.Pour y parvenir, il dispose d'un effectif de grande qualité emmené par lecapitaine et international Oussama Darragi avec, à ses côtés, les"L'entraîneur de 60 ans dispose d'une unité liée avec les goûts de capitaineOussama Darragi, Roger Toindouba, Harrison Afful, Khaled Korbi, MejdiTraoui, Wjadi Bouazzi et Michael Eneramo, le Nigérian véritable forcedévastatrice de l'équipe. L'Espérance surprendra-t-elle le tenant du titre aubot des 180 minutes de temps réglementaire ? Les Tunisiens en rêvent et en particulier le quartier de Bab Souika, à Tunis,lieu de naissance du club.

COMMUNIQUELe Docteur HOBALLAH Yssam du cabinet

dentaire EL HANANE informe son aimable

clientèle du changement d'adresse qui se situe

à "l'Ilot K" suivant le plan ci-dessous: