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L’AGRAL LE JOURNAL DES ÉTUDIANT(E)S EN AGRICULTURE, ALIMENTATION ET CONSOMMATION PROCHAINE DATE DE TOMBÉE : D’abord nourrir notre monde Geneviève Laroche, étudiante en agronomie, envoyée spéciale de l’Agral Les 6 et 7 septembre derniers s’est tenu à Montréal le rendez-vous qué- bécois pour la souveraineté alimentaire. Cette rencontre, une initiative d’Équi- terre, de la coalition GO5 et de La Coop Fédérée, a permis à trois conférenciers émérites d’alimenter de leurs réflexions le débat actuel sur l’importante question de la souveraineté alimentaire au Québec, mais aussi à l’échelle internationale. Loin de traiter du sujet en profondeur, les interventions de M. John Saul 1 , de M. Hervé Kempf 2 et de Mme Aminata Traoré 3 ont plutôt permis de position- ner le sujet dans le contexte global des échanges internationaux et de la globali- sation des marchés, un exercice d’une importance capitale pour comprendre la complexité et les possibilités de la souveraineté alimentaire. Des constats peu encourageants Des denrées de partout… sauf d’ici Les conférenciers ont d’abord voulu brosser un tableau de la situation actuelle de la réalité du supermarché. D’entrée de jeu, ils ont fait ressortir une réalité alimentaire tellement aberrante qu’elle passe inaperçue pour la plupart des ci- toyens : les aliments provenant de l’extérieur sont le plus souvent vendus moins chers que les aliments produits localement. Ainsi, en France, les pommes de la Nouvelle-Zélande voyagent par avion, traversant plus de 13 000 km pour arri- ver sur les étalages des grossistes à des prix plus bas (de quelques centimes le kilo) que celles produites à l’intérieur du pays. Cette situation est semblable au Canada, où un agneau produit en Alberta est vendu aux États-Unis, alors que l’épicerie locale offre à ses clients de l’a- gneau à très bas prix en provenance de… (suite à la page 9) 9 octobre 2007 Volume 39, numéro 1 - septembre 2007 STAGE INTERNATIONAL AU PÉROU P. 13 UN ÉTÉ AU SOLEIL P. 15 TÉMOIGNAGE DUN JAR- DINIER ÉCOLOGIQUE P. 17 AUSSI... CONNAISSEZ-VOUS LES COMITÉS DE LA FSAA? PP. 20 À 29 ÉDITION « EXPÉRIENCE ESTIVALE » 100 % recyclé

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Page 1: Septembre 2007

L’AGRAL LE JOURNAL DES ÉTUDIANT(E)S EN AGRICULTURE, ALIMENTATION ET CONSOMMATION

PROCHAINE DATE DE TOMBÉE :

D’abord nourrir notre monde Geneviève Laroche, étudiante en agronomie, envoyée spéciale de l’Agral Les 6 et 7 septembre derniers s’est tenu à Montréal le rendez-vous qué-bécois pour la souveraineté alimentaire. Cette rencontre, une initiative d’Équi-terre, de la coalition GO5 et de La Coop Fédérée, a permis à trois conférenciers émérites d’alimenter de leurs réflexions le débat actuel sur l’importante question de la souveraineté alimentaire au Québec, mais aussi à l’échelle internationale. Loin de traiter du sujet en profondeur, les interventions de M. John Saul1, de M. Hervé Kempf2 et de Mme Aminata Traoré3 ont plutôt permis de position-ner le sujet dans le contexte global des échanges internationaux et de la globali-sation des marchés, un exercice d’une importance capitale pour comprendre la complexité et les possibilités de la souveraineté alimentaire. Des constats peu encourageants Des denrées de partout… sauf d’ici Les conférenciers ont d’abord voulu brosser un tableau de la situation actuelle de la réalité du supermarché. D’entrée de jeu, ils ont fait ressortir une réalité alimentaire tellement aberrante qu’elle passe inaperçue pour la plupart des ci-toyens : les aliments provenant de l’extérieur sont le plus souvent vendus moins chers que les aliments produits localement. Ainsi, en France, les pommes de la Nouvelle-Zélande voyagent par avion, traversant plus de 13 000 km pour arri-ver sur les étalages des grossistes à des prix plus bas (de quelques centimes le kilo) que celles produites à l’intérieur du pays. Cette situation est semblable au Canada, où un agneau produit en Alberta est vendu aux

États-Unis, alors que l’épicerie locale offre à ses clients de l’a-gneau à très bas prix en provenance

de… (suite à la page 9)

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STAGE INTERNATIONAL AU PÉROU P. 13 UN ÉTÉ AU SOLEIL P. 15 TÉMOIGNAGE D’UN JAR-DINIER ÉCOLOGIQUE P. 17 AUSSI... CONNAISSEZ-VOUS LES COMITÉS DE LA FSAA? PP. 20 À 29

ÉDITION « EXPÉRIENCE ESTIVALE »

100 % recyclé

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L’Agral, journal des étudiantes et étudiants en agriculture, alimentation et consommation Volume 39, numéro 1, septembre 2007

Lors de l'AGA de l'Agral l'an der-nier, c'est avec bien peu d'assurance, je l'avoue, que j'avais accepté le poste de direc-trice générale, qui menaçait de rester vacant. Une équipe complètement nouvelle et au-cune expérience avec ce genre de responsa-bilité... c'était un pensez-y bien. Mais Gene-viève, Évelyne et Nicolas avaient su, au cours de l'année que j'ai passée avec eux comme chef de pupitre, me transmettre leur amour (rien de moins!) pour ce journal, me faire réaliser son importance dans notre faculté et le plaisir qu'on pouvait avoir à faire par-tie d'une équipe. J'ai donc accepté le poste... Convocation de réunions, téléphones aux partenaires financiers, signature et envoi de contrats, respect d'échéances, vérification de budget... jamais j'aurais cru être assez orga-nisée pour faire ça. Mais j'ai surmonté ma peur maladive des téléphones officiels, et voilà que le gros a déjà été fait. Comme quoi (pourvu qu'on se force un peu) on

est capable de plus qu'on ne le pense. Même que, bien entouré, y'a rien là! Au moment d'écrire ces mots, la première édition de l'Agral 2007-2008 en est à l'étape de finition, avant l'envoi à l'impression. Malgré quelques « tâtonnages » avec le logi-

ciel de montage ayant causé un petit délai supplémentaire avant la paru-

tion (c'est le métier qui rentre!), nous y voilà. Nous avons su compenser notre

manque d'expérience par beaucoup d'énergie et d'enthousiasme! Félicita-

tions et merci à toute l'équipe, bravo pour vos idées et votre implication, vous êtes vraiment supers. Merci aussi à tous nos journalistes; la quan-tité et la diversité des articles que nous avons reçus pour cette première édition est très encourageante pour nous. L'Agral, c'est votre journal, votre voix, votre possibilité de pratiquer la vulgarisation de votre pas-

sion. Nous nous sommes donnés, cette année, l'ob-

jectif

Mot de l’Agral Catherine Goulet, directrice générale de l’Agral

3

de représenter davantage les différentes concentrations et programmes de la

faculté, d'offrir une image plus repré-sentative de l'ensemble de la FSAA. Vous reconnaissez-vous dans notre nouvelle page couverture? Bien entendu, la production de ce premier Agral n'aurait pas été possible sans le soutien téléphoni-que de notre ancien président... Merci Nicolas. Merci aussi pour ton encouragement. Et pour tout le temps que tu as mis l'an dernier à améliorer la présentation visuelle de chaque parution; nous essaie-rons de conserver les mêmes stan-dards. Et surtout, merci pour tou-tes ces chansons country que tu lègues à l'Agral.

Sur ce je vous laisse à votre

lecture, nous on a le ménage du local à faire!

SOMMAIRE D’abord nourrir notre monde p.1 Mot de l’Agral p.3 Mot du doyen p.5 Chronique de l’OAQ p.6 Éditorial : le bénévolat… p.7 CAAAQ : mémoire étudiant p.11 « Avez-vous goûté le ceviche? » p.13 Un été au soleil p.15 Le jardin écologique de VIA p.17 Bêêeeeellle intiation! p.19 Dossier comités: AGETAAC p.20 L’équipe ULtrac p.21 Phyto-Sol p.21 Chronique du BIC p.22 SAAC p.24 Agir international p.25 Via Agro-environnement p.25 Agriteliers p.27 BEN p.29 « Cours pas trop vite » p.27 Étudier à l’étranger p.29 Congrès mondial (article 1) p.31 Congrès mondial (article 2) p.32 SOS j’ai peur de ma bouffe! p.34 Courrier du Roux p.34

L’équipe 2007-2008 de l’Agral : Catherine Goulet, Joëlle Ouellet, Anne Legault, Pierre-Alphée Plante et Catherine Avard.

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L’Agral, journal des étudiantes et étudiants en agriculture, alimentation et consommation Volume 39, numéro 1, septembre 2007

Bon retour à toutes et à tous. Bienvenue à tous les nouveaux étu-diants. Vous débu-tez une nouvelle année scolaire dans un des programmes de formation de la Faculté des scien-ces de l’agriculture et de l’alimentation (FSAA). Vous avez

fait un excellent choix en décidant d’investir temps et efforts dans une formation univer-sitaire qui vous permettra d’œuvrer dans des secteurs d’activité parmi les plus importants pour notre société. Les défis sont nombreux et liés à des préoccupations actuelles. Pour n’en souligner que quelques-unes, il ne se passe pas une semaine sans qu’on entende parler des interactions agriculture-environnement, des liens entre la nutrition et la santé, de l’utilisation abusive du crédit par les jeunes, des effets potentiels positifs et négatifs sur l’économie locale de la libéralisa-tion des marchés en agroalimentaire ou encore du futur de la ruralité au Québec comme ailleurs dans le monde. Je suis très heureux de voir que vous allez cheminer avec les membres de la FSAA au travers de toutes ces grandes réflexions sociéta-les, dans le cadre de votre projet personnel de formation et je vous remercie de votre confiance envers la Faculté et l’Université Laval. La notoriété des programmes de forma-tion aux trois cycles à la Faculté n’est plus à faire et la qualité de la recher-che place la FSAA en tête de liste à l’échelle internationale dans de nom-breux secteurs. La FSAA se caractérise aussi par ses liens nombreux et étroits avec le milieu. Elle se distingue aussi par le dynamisme et l’engagement de ses membres et de ses étudiants. Les nombreuses associations et clubs de la Faculté, tels que la SAAC, Radio-Céréal, le Toast-Café et, bien sûr, l’Agral, sont des exemples frappants de l’implication des étudiants dans leur milieu de vie. La partici-pation des étudiants aux activités parascolai-res est fortement encouragée à la FSAA. Elle contribue à l’acquisition de toutes sor-

tes de compétences qui seront très utiles pour les futurs professionnels que vous serez, comme la capacité de travailler en équipe, l’autonomie et le sens de l’organisa-tion, pour n’en citer que quelques-unes. Les étudiants de la FSAA proviennent de par-tout au Québec, et de plus en plus nous accueillons des étudiants qui ont choisi la ville de Québec comme terre d’accueil pour leurs études, en particulier à la maîtrise et au doctorat. Cette grande diversité de prove-nance et d’intérêts contribue à créer un creuset particulièrement propice au déve-loppement personnel de tous, ainsi qu’à l’émergence d’un fort sentiment d’apparte-nance à la Faculté et à l’Université Laval. Profitez bien des années que vous passez à l’université. Elles sont importantes pour votre formation de citoyens de la planète et elles occuperont une place de choix au sein des moments mémorables de votre vie. Mes « expériences estivales », thème de ce

premier numéro de l’Agral, me semblent un peu banales, cette année. En effet, j’ai pris mes vacances au début juillet, c’est-à-dire durant la pire période de l’été côté tempéra-ture. Comme un bon producteur agricole, je me demandais à chaque matin ce que Dame Nature me réservait pour la journée : un

Mot du doyen Jean-Paul Laforest, doyen de la FSAA

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peu de pluie, du temps maussade et froid, de la grisaille, et j’en passe. Cependant, contrai-rement au producteur, j’avais bien peu de raisons de me plaindre. Le succès de mes récoltes ne dépendait pas du temps qu’il faisait et on peut toujours, en vacances, trouver à s’occuper à l’intérieur comme à l’extérieur. Ce fut donc trois semaines (ou presque) de réparations, peinture, ménage, qui ont fait beaucoup de bien autant à la maison (qui en avait bien besoin!), qu’à ses occupants, qui ont pris un repos bien méri-té. Nous en avons profité malgré tout pour aller faire une « saucette » à Boston, ville que je n’avais jamais eu la chance de visiter et que j’ai beaucoup appréciée. Sous la cons-tante menace d’orages qui ne se sont pas matérialisées, nous avons arpenté une ville qui gagne à être connue. Boston m’a semblé un peu comme un hybride entre Montréal et Québec, avec beaucoup d’histoire, mais en même temps un certain modernisme sympa-thique, bien qu’éclectique. Les rues sont vivantes et les gens avenants. Nous nous sommes évidemment délectés de fruits de mer dans des restaurants très acceptables…

pour les États-Unis! Si jamais vous y allez, ne manquez pas l’aquarium avec sa collection de méduses de toutes sortes ainsi que le musée des sciences. Prenez la peine de marcher d’un bout à l’autre de la « Freedom trail » qui permet de ne pas manquer les principaux attraits historiques de la ville et de faire de l’exercice en plein air. Je termine par un petit éditorial bien candide. Nous savons tous que l’A-gral est le journal étudiant de la Fa-culté. C’est une publication très vi-vante, pertinente et de haute qualité. Toutefois, plusieurs pensent encore que l’Agral est réservé aux étudiants, ce qui n’est pas le cas. Je suis convaincu que l’équipe de l’Agral recevra avec plaisir tous les textes qui pourraient être produits par d’autres membres de la Faculté, s’ils sont de bon ton et bien écrits, évidemment! Ces textes seront lus avec énormé-ment d’intérêt et contribueront à alimenter la réflexion facultaire sur toutes sortes de thématiques qui nous touchent, comme le font ac-

tuellement les textes des étudiants. J’invite donc tous les membres de la Faculté, in-cluant bien sûr tous les étudiants, à conti-nuer de faire de l’Agral le journal de la FSAA. Bon trimestre.

Sur le parcours de la « Freedom trail » à Boston.

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L’Agral, journal des étudiantes et étudiants en agriculture, alimentation et consommation Volume 39, numéro 1, septembre 2007

Le rôle que s’est donné l’Ordre des agronomes du Québec auprès de vous, les futurs professionnels en agriculture et en agroalimentaire, est d’être présent tout au long de votre formation, d’être à votre écoute et de vous accompagner en mettant en place, avec vous, des moyens concrets pour s’assurer que vous serez correctement outillés pour relever les défis d’une carrière prometteuse. C’est un héritage professionnel que nous souhaitons vous léguer! Pour ce faire, l’OAQ, en collaboration avec le personnel de son siège social et des agro-nomes du Conseil d’administration de sa section de Québec, crée des liens avec les étudiants de la FSAA par le biais du v.-p.-projets de votre association étudiante, soit l’AGETAAC. Au cours des mois à venir, le v.-p.-projet informera ceux et celles d’entre vous qui étudient dans un programme de baccalau-réat menant à la profession d’agronome des différentes occasions qui vous seront offer-tes pour mieux connaître cette profession. Gardez l’œil ouvert pour l’annonce des acti-vités suivantes : Agronome d’un jour. Toujours populaire, cette activité permet aux étudiants de passer une journée avec un agronome d’expérience et de découvrir en quoi consiste son travail. Les jumelages étudiant / agronome se font tout au long de l’année. Une invitation vous sera lancée pour amorcer la période d’ins-cription à cette activité. Section de Québec de l’OAQ. Les sec-tions régionales de l’OAQ offrent régulière-ment à leurs membres des activités de for-mation telles que des déjeuners-conférences portant sur des sujets d’actualité en agroali-mentaire et des activités à caractère social. La section régionale de Québec invite sou-vent les étudiants de la FSAA de Laval à se joindre à elle lorsque ses activités sont sus-ceptibles de les intéresser. L’activité d’accueil de l’OAQ. À chaque automne, la présidence de l’Ordre des agro-nomes vient à la rencontre des nouveaux étudiants inscrits aux programmes d’étude menant à la profession d’agronome. Cette année encore, le président de l’Ordre, M. Conrad Bernier, agronome, était sur le

campus les 17 et 18 septembre et a profité de cette occasion pour présenter l’Ordre et expliquer son rôle et ses obligations. Rencontre préparatoire à l’examen d’ad-mission de l’OAQ. En février ou en mars de chaque année, les étudiants de 3e et de 4e année sont conviés à une rencontre avec le personnel de l’OAQ pour un échange à propos de l’examen d’admission à la prati-que de la profession d’agronome. Vous serez d’ailleurs invités à vous procurer le Mémento de l’agronome du Québec, un outil rédigé par l’OAQ afin d’accompagner la préparation des candidats à cet examen. Les Agri-dîners ou Agri-soupers. Par le passé, des dîners thématiques étaient organi-sés pour les étudiants. Habituellement, un agronome conférencier était invité à venir parler de son expérience professionnelle. Cette année, la formule sera revue et possi-blement adaptée aux nouvelles réali-tés de la vie étudiante (vos horaires de cours sont chargés!). Son succès dépendra de votre participation, alors n’hésitez pas à nous faire part de vos commentaires et de vos inté-rêts! Bien sûr, l’OAQ continue de pré-senter chaque mois une chronique dans l’Agral pour vous informer des principaux dossiers d’ac-tualité sur lesquels nous intervenons ainsi que des activités que nous préparons avec vous et vos professeurs. Aussi, le journal de l’OAQ, l’Agro-Nouvelles, est disponible en tout temps à l’intérieur de votre faculté. N’oubliez pas que l’OAQ offre aux étudiants des tarifs préféren-tiels pour participer à ses activités régulières, telles que le congrès annuel, les divers colloques et cer-taines activités de formation conti-nue.

L’OAQ : la porte est grande ouverte… On vous attend! Sophie Saint-Louis, agronome, chargée de projets à l’OAQ

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Finalement, une fois le baccalauréat terminé et l’examen d’admission réussi, vous pouvez bénéficier d'une bourse de l'OAQ à titre d’agronome étudiant à temps plein dans un programme de 2e ou de 3e cycle dans un domaine relié à la profession ou à titre d’a-gronome coopérant volontaire. Cette bourse se présente sous forme d’un remboursement partiel de la cotisation à l’Ordre. Alors, n’hésitez pas à participer prochaine-ment à l’une ou l’autre des activités de for-mation, d’information et de réseautage of-fertes par l’OAQ. C’est une bonne façon de mettre « un pied dans la porte » de la profes-sion et de rencontrer, tout au long de l’an-née, des agronomes, vos futurs consœurs et confrères. Si vous avez des questions à poser ou des sujets que vous aimeriez voir abordés dans cette chronique, n’hésitez pas à nous écrire à notre adresse courr iel : [email protected]. Il nous fera plaisir non seulement de vous lire, mais de vous répon-dre. Bon début d’année scolaire à toutes et à tous!

Pour en savoir plus : - Votre V.-p.-projets, AGETAAC - Le site Web de l’Ordre des agronomes du Québec :

www.oaq.qc.ca - Le Mémento de l’agronome du Québec, disponible au

centre de documentation de VIA Agro-Écologie, local 0120

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L’Agral, journal des étudiantes et étudiants en agriculture, alimentation et consommation Volume 39, numéro 1, septembre 2007

ÉDITORIAL Le bénévolat : mort dans l’âme... Pierre-Alphée Plante, étudiant en agronomie et rédacteur en chef pour l’Agral

dans ce temps là il y a toujours un vieux truc : s’impliquer en groupe. Cela permet de joindre l’utile à l’agréable. Qu’est ce qu’une communauté? C’est un ensemble de gens qui partagent quelque chose en commun; d’où communauté. Je vais vous rappeler ce qui fait que nous avons une communauté vivante : c’est à la participation de ses membres qu’on reconnaît une com-munauté vivante. Derrière cela, il y a une idée de laisser sa trace. Si après trois ou qua-tre ans d’université tu ne te sens pas attaché à ce que tu fais, ou tu te dis que ce n’est pas toi, c’est peut-être parce que tu n’as pas mis « ta touche personnelle ». Comme il est dit : certains peuvent regarder, analyser, compa-rer le train qui passe, mais ce sont ceux qui sont dans le train qui le font avancer. Ne restez pas spectateurs; soyez des bâtisseurs. Impliquez-vous! Impliquez vos amis! Ren-dez votre milieu vivant en lui apportant un peu du vôtre.

On remarque que, de plus en plus, les organismes communautaires ont de la difficulté à recruter des bénévoles. Même les associations étudiantes ont de la diffi-culté à combler les postes : peu de personnes se présentent ou, s’il y a un candi-dat, c’est le seul. Dans le passé, le monde se bat-tait, ou devrais-je dire qu’il y avait une vraie course lors d’élections dans les comités. Mais où est passé ce goût pour l’implication? On peut se poser la question. On peut en discuter. On peut perdre du temps. Je me la pose, mais je vous la pose, cette question. C’est quoi qui ne marche pas? Mais là, je vous vois venir… vous allez me dire genre : les excuses habituelles! « Je tra-vaille et j’ai mes études ou ma famille… » ou encore « il se peut que je n’aie pas d’aus-si bonnes notes », ou « mon rendement à l’ouvrage ne sera pas aussi bon », blablabla. Souvent ces raisons sont basées sur du vrai, mais parfois, le vrai est grossi. Qu’est-ce qui est le pire? Je vais vous le dire : c’est quand la personne te sort son excuse et qu’elle sait que tu sais que c’est n’importe quoi. Un autre point dont je veux parler, ce sont les adeptes du bénévolat compulsif. Je suis sûr que vous en connaissez, ils sont faciles à reconnaître : ils sont toujours prêts à don-ner un coup de main et, en plus, ils ne sa-vent pas dire non. Dans les organismes communautaires, ces personnes sont très appréciées. Parfois, et même souvent, on abuse de ces personnes, au point où leur santé est mise en danger. Dans le milieu

communautaire, il y a une phrase qui dit : si tu as besoin d’un bénévole, demande à quel-qu’un qui est déjà impliqué, il va te dire oui. C’est comme si ceux qui ne s’impliquent pas

ne pourraient pas finir par s’impliquer. Il y en a aussi qui « chialent » que ce genre d’implication, ça ne les inté-

resse pas. Qu’est-ce que vous attendez pour vous inventer une implication à votre me-sure? Il y a plein de comités, d’organismes qui n’attendent que vous. « Impliquez-vous, qu’y disaient! », et là tu es foutu parce que dans ton implication, il y a trop d’ouvrage. Mais je vous répondrai que s’il y avait plus de personnes qui s’impli-quaient, il n’y aurait pas ce problème-là. L’implication, c’est d’abord un choix per-sonnel, il ne faut pas oublier cela. Cepen-dant, c’est aussi comme un nouveau mets : on ne peut pas savoir si on n’y goûte jamais. Il faut essayer, et de préférence dans un domaine qu’on aime. Je vous donne un exemple : ne me demandez pas d’aller voir des commanditaires pour recueillir de l’ar-gent pour une cause X, mais pour animer une soirée de financement je dirais oui sans aucun doute. Ce qui est intéressant dans le bénévolat, c’est de rencontrer du nouveau monde, de partager de nouvelles idées, des expériences, des défis… Parfois la cause est noble, mais l’atmosphère est si lourde que cela peut mener à la disparition de l’organisme. Il y en a qui vont me dire que rencontrer du nou-veau monde, ça nous demande de sortir de notre zone de confort… pas facile… mais

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« Caurekteurs rechairechés » Votre journal étudiant est à la recherche de personnes ayant à cœur la qualité de la langue française pour se joindre à son équipe de cor-recteurs. Tous les articles reçus des journalistes doivent être revus une première fois par un correcteur, avant d’être soumis à la correc-tion de la chef de pupitre, puis à celle des autres membres de l’équipe. La tâche de correcteur ne nécessite que quelques heures par mois, et les communications se font essentiellement par courriel. Aussi, le journal offre des références utiles d’outils de linguistiques et de mise en page. Cette précieuse collaboration au journal est un bon moyen d’affiner votre maîtrise de la langue, tout en ayant le droit de lire en primeur certains articles de l’Agral! Tu as envie d’entrer en douceur dans le merveilleux monde de l’implication? Fais parvenir un courriel à l’adresse du journal en précisant que tu souhaites te joindre à l’équipe de correcteurs ou, encore mieux, passe nous voir au local! Journal l’Agral , local CMT-0116 [email protected]

L’implication, c’est d’abord un choix personnel, il ne faut pas oublier cela. Cependant, c’est aussi comme un nouveau mets : on ne peut pas savoir si on n’y goûte jamais.

Si l’article engagé de notre rédacteur en chef vous a perturbé, percuté, per-suadé… sachez que le poste de direc-teur de production de l’Agral est ou-vert depuis peu! Brièvement, le directeur de production doit : - Coordonner les activités relatives à la réalisation matérielle du journal. - Faire respecter les échéanciers fixés par le comité des officiers. - Guider le responsable de la mise en page dans son travail de montage. - Expédier la version finale du journal à l’imprimerie. - Rendre le journal courant disponible sur Internet. - Assurer la gestion des fichiers informati-ques (archives et références). Passez nous voir au CMT-0116!

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L’Agral, journal des étudiantes et étudiants en agriculture, alimentation et consommation Volume 39, numéro 1, septembre 2007

de cacao. Le même phénomène s’est pro-duit dans les races animales : on n’a qu’à penser aux races de vaches laitières pour s’en convaincre. Ainsi, même si la producti-vité agricole s’est accrue depuis ses débuts il y a plus de 10 000 ans, elle atteint mainte-nant un seuil critique auquel il faudrait pen-ser à deux fois avant de franchir. La cour des miracles

« Les progrès technologiques en agriculture ont permis, dès 1945, de dégager des sur-

plus alimentaires au niveau mondial. Or, encore aujourd’hui, plus de

850 millions de personnes souffrent de sous-

alimentation chronique », fait valoir John Saul. De ceux-là, près de 75 % sont des paysans. C’est donc dire que la croissance économi-que va contre eux. M. Kempf cite, à ce titre,

l’exemple de l’Inde : « On parle du miracle

indien, des millions d’em-plois créés en à

peine quelques années. Mais ça, c’est oublier les 80 millions de per-sonnes qui ont

perdu leur statut de paysans auto-suffisants pour se retrouver dans les bidonvilles de Mumbai, sans travail ». Ainsi, la pression pour chasser les paysans de leurs terres a permis aux plus grandes entre-prises agricoles de s’approprier les terres, et d’engager de la main-d’œuvre, certes, mais pas assez pour redonner des emplois à ceux qui ont été expulsés, d’où

l’exode. Le constat est donc clair : « Le secteur industriel ne peut pas générer assez de travail pour les deux à trois milliards de paysans de la planète ». Le même scénario se répète en Chine, où les exploits des entreprises textiles et manufac-turières font oublier l’expropria-

tion massive des paysans des terres qu’ils cultivaient. Mme Traoré a aussi dénoncé avec émotion la situation africaine. Loin derrière la Chine,

(suite de la une) la Nouvelle-Zélande (!). Au Québec, en pleine saison des pommes, il est plus écono-mique d’acheter celles de l’extérieur que celles provenant du verger d’à côté. La situa-tion est aussi catastrophique en Afrique, où les citoyens, incapables de s’approvisionner en produits locaux trop chers comparés aux produits importés (ou « dumpés »), achètent des fruits et des légumes qu’ils ne connais-sent même pas. Là-bas plus qu’ailleurs dans le monde, fait valoir Mme Traoré, « l’indus-trialisation de l’alimentation a fait perdre aux populations d’Afrique leur souveraineté alimentaire, soit leur lien intime avec la terre nourricière, synonyme de leur culture, de leur histoire, de leurs repères ». Une limite historique Au-delà de la question écono-mique, la crise écologique mondiale actuelle a aussi été traitée. « Pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, nous ren-controns les limites biologiques et écolo-giques de la planète », explique Hervé Kempf. Il va même plus loin en citant cer-tains scientifi-ques qui jugent que la Terre vit actuellement sa sixième crise d’extinction. L’a-griculture mar-chande, au même titre que d’autres secteurs d’activités, ne montrerait pas patte blanche dans ce dos-sier. En effet, la sélection génétique des es-pèces les plus productives et les plus adap-tées au type de production agricole préconi-sé depuis des années a laissé au rancart nombre d’espèces moins « intéressantes », ce qui a conduit à leur disparition si ce n’est du patrimoine génétique terrestre, au moins des étalages des marchés alimentaires. De plus, l’avènement des gran-des exploitations a aussi contribué significative-ment à l’augmentation des superficies cultivées en monoculture, ce qui réduit d’autant la biodi-versité. Là où se retrou-vaient la pampa et les savanes brésiliennes se cultivent maintenant le soya, là où pous-saient manioc, patate douce, fonio, millet et plusieurs légumes se développent de grandes plantations de café, d’ananas, de coton ou

9 l’Inde et l’Amérique latine, l’Afrique est considérée par les pays du Nord comme bonne dernière dans le développement éco-nomique. Ceci n’empêche pas pour autant les puissances occidentales d’aller y puiser toutes les ressources nécessaires à la satisfac-tion de leurs besoins. Victime de ses riches-ses, elle exporte ce qu’elle a de meilleur et reçoit, en échange, les « menus fretins » de l’aide internationale et du Programme Ali-mentaire Mondial (PAM). « L’Afrique sert à la fois de réservoir et de dépotoir », résume-t-elle. Au Canada et au Québec aussi, l’exode rural est un phénomène bien installé. Il n’est plus rare qu’un producteur achète la terre de son voisin qui n’avait pas de relève, mais que sa ferme, malgré l’augmentation de sa taille, ne soit pas plus rentable pour autant. Là où deux familles trouvaient leur gagne-pain, il n’en reste qu’une. Ainsi, le concept de pro-duire davantage pour en retirer davantage de revenus ne se concrétise pas. La nécessité de la souveraineté alimen-taire Les intervenants de la conférence étaient tous unanimes sur un point : les difficultés du milieu agricole découlent toutes de la mondialisation des échanges. En effet, selon eux, réduire l’agriculture à sa seule fonction marchande, c’est inévitablement courir à sa

perte. « Une tomate n’est pas un T-shirt », dit John Saul. Mais pourquoi donc? Tout simplement parce que la baisse de prix des T-shirts ne fait pas mourir de faim ceux qui les produi-sent. On ne peut donc pas laisser le libre-marché dicter la manière dont peuvent se faire les échanges agricoles. En cessant de gérer l’agri-

culture, l’État a oublié une notion d’histoire fondamentale : toutes les civilisations en santé, stables et complexes qui ont prospéré reposaient sur une agriculture en santé, sta-ble et complexe. Or, d’après le portrait que les conférenciers en brossent, on en est loin! Les retombées de la perte de contrôle de l’État sur l’agriculture se calculent non seule-ment en balance commerciale agricole, mais aussi en coûts sociaux, en coûts de soins de santé et en coûts environnementaux. Ceux-ci, par contre, sont encaissés par l’État, et non par les entreprises… Heureusement, les États commencent, petit à petit, à s’en ren-dre compte, et les tergiversations relatives à (suite à la page 10)

Il faut absolu-ment bannir le discours idéologi-que qui préconise des « on n’a pas le choix » […] et se réapproprier le droit d’imaginer un nouveau sys-tème agricole.

« Une tomate n’est pas un T-shirt », dit John Saul

« Le secteur industriel ne peut pas générer assez de travail pour les deux à trois milliards de paysans de la planète ». - Hervé Kempf

Comment conci-lier exportations de porcs et agri-culture de proxi-mité?

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L’Agral, journal des étudiantes et étudiants en agriculture, alimentation et consommation Volume 39, numéro 1, septembre 2007

(suite de la page 9) l’agriculture lors des négociations de l’OMC en sont un signe éloquent. Les politiciens recommencent à croire en leur propre pou-voir et en la nécessité de protéger leurs ter-ritoires, leur population, leurs ressources. Dans cette époque qualifiée « d’entre- deux », où l’on sent une mouvance plus globale vers un retour à l’état-nation qui fait valoir son indépendance, la souveraineté alimentaire fait son chemin. Permettre à chaque État de décider lui-même, dans l’in-térêt de sa population et de sa propre filière agroalimentaire, des denrées à produire sur son territoire, voilà ce qui sauverait, selon les conférenciers et les organisateurs de l’événement, le monde agricole de la crise actuelle. Il faut absolument bannir le dis-cours idéologique qui préconise des « on n’a pas le choix » et « on ne peut rien y faire, on ne peut plus reculer », et se réapproprier le droit d’imaginer un nouveau système agri-cole : un système où, d’abord et avant tout, le contrat social entre la société civile et le monde agricole serait fort, et où les agri-culteurs pourraient vivre dignement de leur travail, à leur échelle, et ce partout dans le monde. Malgré tous ces beaux discours, une ques-tion demeure : comment réaliser cet idéal dans le respect de chacun? Comment conci-lier exportations de porcs et agriculture de proximité? Comment agir ici pour avoir un

impact sur les pays les plus durement tou-chés par la crise agricole? Qu’adviendra-t-il de la gestion de l’offre? À ça, les conféren-ciers n’ont malheureusement pas répondu. Les seules pistes explorées pour tenter d’éla-borer une stratégie qui puisse tenir la route restent de miser sur l’éducation d’abord, puis sur le travail coopératif. Il ne faudrait pas non plus oublier le soutien et la promo-tion de l’agriculture soutenue par la commu-nauté. Voilà, avec toutes ces idées, de quoi réjouir La Coop Fédérée, l’UPA et Équi-terre, principaux organisateurs de l’événe-ment! Bref, cette conférence aura été le moment de réfléchir au contexte dans lequel évolue l’idée de la souveraineté alimentaire plus qu’aux moyens de la réaliser. Le rapport de la Commission sur l’avenir de l’agriculture et de l’agroalimentaire québécois (CAAAQ) apportera probablement un éclairage sup-plémentaire sur ce sujet, qui reste somme toute assez flou pour plusieurs. Une chose est certaine, tous les acteurs et futurs ac-teurs de la chaîne agroalimentaire devront se positionner sur cet enjeu majeur pour assurer l’avenir de notre agriculture. Pour en savoir plus… D’adord nourrir notre monde - Rendez-vous québé-cois pour la souveraineté alimentaire: http://www.nourrirnotremonde.org/

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1. John Saul est un auteur et essayiste altermondialiste canadien reconnu mondialement pour la qualité et la pertinence de ses réflexions sur la globalisation. Il fut récipiendaire en 2004 du prix Pablo Neruda pour l’ensemble de son œuvre littéraire. Son dernier ouvrage, La mort de la globalisation, est paru chez Payot en 2006 et fut un succès instantané. 2. Hervé Kempf est journaliste au quotidien Le Monde. Spécialisé dans le domaine de l’écolo-gie et du développement, ce Français est aussi auteur de plusieurs ouvrages dont La guerre des OGM et Comment les riches détruisent la planète. 3. Aminata Traoré fut ministre de la culture et du tourisme au Mali. Actuellement directrice du centre Amadou Hampâté BA pour le développement humain et la qualité de la vie, elle fut également fondatrice du forum social africain et agit encore aujourd’hui à titre de consultante internationale pour des organismes comme l’UNESCO, l’UNICEF et Oxfam.

L’Agral Journal des étudiants de la

Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation de l’Université Laval

Local 0116, pavillon Comtois,

Université Laval, Sainte-Foy, Qc G1K 7P4

Tél : (418) 656-2131 poste 3565 Fax : (418) 656-2610 [email protected]

Directrice générale :

Catherine Goulet-Thibaudeau

Rédacteur en chef : Pierre-Alphée Plante

Secrétaire :

Anne Legault

Chef de pupitre : Catherine Avard

Responsable de la mise en page :

Joëlle Ouellet

Correcteurs : Catherine Avard, Marie-Ève Bérubé, Jeanne Camirand, Catherine Goulet-

Thibaudeau, Anne Legault, Geneviève Laroche, Joëlle Ouellet,

Nicolas St-Pierre

Commanditaires : La Coop Fédérée,

La Terre de Chez Nous, Alfred Couture, Cadeul, CRAAQ,

Le Bulletin des Agriculteurs, Entrepreneuriat Laval, Génétiporc,

L’Ordre des Agronomes du Québec,

Savoura, Shur-Gain, Union des Producteurs agricoles,

La Barberie

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L’Agral, journal des étudiantes et étudiants en agriculture, alimentation et consommation Volume 39, numéro 1, septembre 2007

À Montréal, le 7 septembre der-nier, le mémoire étudiant de la FSAA fut présenté devant la Commission sur l’a-venir de l’agriculture et de l’agroalimen-taire québécois (CAAAQ) par Geneviève Colombani-Lachapelle (étudiante à la maîtrise en économie rurale), Valérie Bélanger (étudiante au doctorat en bio-logie végétale) et Jean-Michel Archam-bault-Cyr (gradué en agroéconomie). Voici un compte-rendu de leur expé-rience.

Créée le 20 juin 2006 par le gouver-nement du Québec, la CAAAQ a pour mandat de faire un état de la situation des enjeux et défis de l’agriculture et de l’agroa-limentaire québécois, d’examiner l’efficacité des interventions publiques actuellement en place, d’établir un diagnostic et de formuler des recommandations sur les adaptations à faire. Les membres de la commission sont Jean Pronovost (président), Pascale Trem-blay (commissaire) et Mario Dumais (commissaire). Le rapport de la commission sera déposé au ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation en janvier 2008, qui aura la délicate mission d’y donner suite! Il va sans dire que les attentes vis-à-vis la commission sont très élevées dans le monde agricole, particulièrement chez les jeunes, car nous devrons composer avec les décisions découlant de cette commission. Ainsi, la commission a reçu les mémoires d’organismes, d’intervenants et de citoyens de toutes les régions du Québec. Elle les a ensuite invités à présenter leur mémoire aux audiences régionales et nationales. C’est dans cette optique que les étudiants de la FSAA ont été invités à présenter leur mé-moire aux audiences nationales le 7 septem-bre dernier à Montréal. Évidemment, nous tenions à y être présents car les étudiants de la FSAA se retrouveront aux quatre coins du Québec une fois leurs études terminées et auront de l’influence sur l’agriculture de demain. C’était également l’aboutissement

d’un projet initié près d’un an auparavant. Avant tout, pour la rédaction du mémoire étudiant de la FSAA, un comité composé d’une trentaine d’étudiants de tous les cycles d’étude a été créé à l’automne 2006 sous la coordination de Geneviève Colombani-Lachapelle. Cinq tables rondes thématiques, certaines avec la participation d’invités, ont été organisées à l’hiver 2007. De plus, un questionnaire en ligne a été mis à la disposi-tion des étudiants. Le mémoire a été adopté à l’assemblée générale de l’Association géné-rale des étudiants en agriculture, alimenta-tion et consommation (AGETAAC) et au conseil d’administration de l’Association des gra-duées et gradués en agri-culture et alimentation (AGAA), soit les associa-tions étudiantes représen-tant les trois cycles d’étu-des de la FSAA. À la base des propositions dans le mémoire se trouvent sept principes soit 1) l’occupa-tion du territoire, 2) la multifonctionnalité, 3) le développement durable, 4) la consom-mation locale, 5) l’écoconditionnalité, 6) le principe de précaution et 7) la qualité totale. Ce mémoire se voulait donc la contribution des étudiants de la FSAA à la réflexion en cours sur l’avenir de l’agriculture et de l’a-groalimentaire au Québec. Des trois sec-tions composant le mémoire, il y a une sec-tion primordiale qui traite des politiques agricoles et de l’envi-ronnement, une sec-tion portant sur la consommation et la commercialisation et une dernière section touchant la question de la recherche en agri-culture et agroalimen-taire. Pour en savoir davantage, le mémoire est disponible en ligne sur le site de la com-mission. Que retient-on de la présentation du mé-moire? Eh bien, tout s’est déroulé comme sur des roulettes! D’une durée de 15 minutes environ, la présentation

CAAAQ : présentation du mémoire étudiant de la FSAA Denis Beaudoin, étudiant en agroéconomie

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fut suivie d’une période de questions et d’é-changes avec les membres de la commis-sion. Ceux-ci se sont attardés longuement sur les propositions des étudiants en matière de soutien du revenu. Ils ont également vou-lu en connaître davantage sur la vision des jeunes face à l’avenir de l’agriculture et de l’agroalimentaire au Québec. Mais ils ont surtout été impressionnés par l’ampleur de l’exercice collectif que représentait la rédac-tion d’un mémoire par un comité d’une trentaine d’étudiants. Pour ceux qui n’étaient pas présents lors de la présentation du mé-

moire, il est possi-ble de la visionner en ligne sur le site de la commission. Enfin, nous avons pu constater que ce court moment devant les projec-teurs est la preuve que l’implication

étudiante peut mener loin et influencer posi-tivement les décisions de demain. Un grand merci à tous les participants! Pour lire le mémoire : http://www.caaaq.qc.ca/consultations/memoires Pour visionner la présentation : http://www.caaaq.gouv.qc.ca/diffusion/archives

Dans l’ordre habituel : Valérie Bélanger, Geneviève Colombani-Lachapelle et Jean-Michel Archambault-Cyr présentant le mémoire étudiant de la FSAA devant la CAAAQ le 7 septembre dernier à Montréal. Photo : Clément Allard, photographe pour la CAAAQ

À la base des propositions dans le mémoire se trouvent sept princi-pes soit 1) l’occupation du terri-toire, 2) la multifonctionnalité, 3) le développement durable, 4) la consommation locale, 5) l’éco-conditionnalité, 6) le principe de précaution et 7) la qualité totale.

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(Publicité CRAAQ)

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« Avez-vous goûté le ceviche1? » Annabelle Demers, étudiante en sciences de la consommation

En participant au stage international, interculturel et introductif au monde des affaires latino-américain organisé par Carre-four Amérique Latine, j’ai plongé pour neuf semaines dans l’aven-ture péruvienne. Le mandat : suivre six se-maines de cours inten-sifs d’espagnol, organi-ser en équipe une fin de semaine d’activités pour le groupe (nous étions plus de 50), assister à deux semaines de conférences sur le monde des affaires en Amérique latine et ef-fectuer des visites d’en-treprises péruviennes pour conclure avec une semaine de voyages culturels. Afin d’accroî-tre notre immersion, nous vivions dans une famille de Lima, capitale du Pérou et ville où s’est déroulée la majori-té des activités, excep-tion faite des excursions de fins de semaine, véritables capsules vita-minées contre la grisaille et l’humidité de la ville, et du voyage final.

Pendant un peu plus de deux mois, j’ai donc eu l’occasion de découvrir de nouvelles cultures (la culture péruvienne s’étant révé-lée si variée qu’elle mérite son nombre plu-riel), de sillonner un nouveau pays et de partager le quotidien d’un peuple fascinant et accueillant. J’ai dû apprendre à me dé-brouiller dans une langue qui m’était à peu près étrangère avant mon départ, ne serait-ce que pour pouvoir me déplacer à travers cette immense ville de plus de huit millions d’habitants (une expérience en soi), pour profiter des multiples attraits que je ren-

contrais et surtout pour pouvoir me rappro-cher du cœur des habitants. En effet, il est difficile d’être servi dans une langue autre que l’espagnol, sauf à l’intérieur des sites

très touristiques péruviens et encore là, ça ne garantit pas que vous comprendrez l’an-glais qu’on est en train de vous baragouiner (avec beaucoup d’efforts et de bonne volon-té). Toutefois, ceci n’est évidemment pas une règle absolue, mais vous seriez tout de même mieux de faire comme si. Avantages de parler l’espagnol : lorsque vous pratiquez beaucoup, vous vous améliorez également beau-coup, vous tissez des relations nette-ment plus facile-ment avec les gens et il est plus simple de parvenir à ses fins. De toute fa-çon, vous êtes tellement entouré d’espagnol qu’il devient plus simple pour vous de par-ler espagnol qu’an-glais (effet constaté chez une grande proportion de par-

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ticipants, peu importe leur niveau d’anglais). Vous découvrez alors votre capacité insoup-çonnée à parler « spanglish ». Cependant, si j’étais bel et bien là en tant que touriste (mon accent et ma peau blan-che pouvant difficilement être oubliés), je devais m’efforcer de mener une existence

normale. En somme, je me rendais quatre jours par semaine à l’école de langues de l’Université Catholique du Pérou, avec laquelle nous fai-sions un échange, via le transport en commun, dînais en ville dans les restaurants populaires et effectuais mes courses à pied dans les échoppes de mon quartier. Mais voilà, ma consomma-tion d’eau embouteillée, de cartes d’appels inter-nationaux, de billets pour vols nationaux et de courses en taxi dé-passait largement la moyenne du Péruvien moyen. Ajoutez à cela des fréquentations de marchés d’artisanat et une tendance à l’immor-

talisation digitalisée des alentours et j’ai ga-gné sans appel mon titre d’étrangère (certainement fortunée). Quoi qu’il en soit, une fois ma condition de touriste assumée, j’ai pu m’émerveiller sans gêne sur l’incroyable diversité tant humaine, que culturelle, géographique, naturelle et (suite à la page 14)

L’incomparable Machu Pichu

Vallée « del Colca »

Réserve nationale de Paracas

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désert, de constater les vestiges de l’em-pire Chimu et d’entendre parler quechua (langue des Incas), sachez que le stage, bien qu’offert par la Faculté des sciences de l’ad-ministration (FSA), est accessible aux étu-diants de tous les horizons d’études. Pour les autres, sachez que tout ce que vous pou-vez voir, apprendre et expérimenter au Pé-rou ne pourrait être contenu en entier dans

cet article. N.B. Si jamais on vous le demandait, l’origine du pisco (alcool fort national) est belle et bien péruvienne et non chilienne. 1. Le ceviche (prononcer cebit-ché) est le plat national typique péruvien (ce peuple est très fier de sa culture, soit dit en pas-sant) et j’ai vite cessé de comp-ter le nombre de fois où l’on m’a posé cette question. 2. Opération chirurgicale con-sistant à pratiquer une ouver-ture dans la boîte crânienne (Multi dictionnaire de la langue française, 4e édition).

réalité surpassera vos attentes. À ceux et celles qui ont envie de connaître les mystè-res des trépanations2 effectuées par les Paracas (peuple pré Inca), de s’enfoncer dans la jungle luxu-riante (selva), d’escalader des montagnes, de contempler la

mer entourée par le

(suite de la page 13) climatique. Si plusieurs d’entre nous peu-vent évoquer des images du Machu Pichu ou se représenter le vol d’un condor grâce à leurs souvenirs des Cités d’Or ou encore

par leurs cours d’histoire, la

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Place des armes, Lima

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Un été au soleil Valérie Desormeaux, étudiante en agronomie

lyse. L’échantillon bien gardé au frais, j’ai traversé tout Montréal pour aller porter ce dit échantillon chez Agri-direct à Longueuil. Une petite semaine d’attente et hop! Voilà que les résultats arri-vent dans ma boîte de courriel. C’est cool les analyses de sol en classe, le prof a les réponses, mais dans la vraie vie, c’est pas le même truc. À mon avis, le sol trop riche de fumier de poulet ne manquait de rien. Pour me rassurer, j’ai demandé de l’aide à la COOP près de chez moi. Bref, je n’avais pas tort. Rien ne manquait dans ce champ

qui était le mien. Un peu d’azote au semis, un peu de magnésium et l’affaire est ketchup! J’ai tout fait à la main de A à Z : tracer les rangs, semer, désherber. Eh oui, j’ai semé 3000 semences une à une, espacées sur le rang à 30 centimètres. Après le semis, beaucoup de prières (parce qu’une première fois c’est toujours une première fois) et un peu d’angoisse, je dois l’avouer. Après quoi, une centaine d’heures de sar-clage fut nécessaire pour

dégager ces plantules si fragiles. Après que les plants eurent atteint une hauteur d’un pied, ils ont grandi à la vitesse de la lumière pour culminer à la fin août à une hauteur de sept à huit pieds. Pendant un mois, j’ai re-gardé le tout grandir bien tranquillement. À la fin juillet, les fleurs se sont mises à sortir et là, je vous jure que j’ai mangé mes bas jusqu’à la rentrée scolaire. Ma meilleure amie, Karine Lachance, partenaire avec moi dans ce projet, s’est occupée de tout l’aspect vente et marketing en plus du suivi avec la clientèle. Ayant déjà un emploi à temps plein chez Savoura, j’ai procédé à la cueil-lette et à la livraison les fins d’après-midi et les soirs du mois d’août. Les fleurs étaient

Une idée folle m’est venue en re-venant d’une journée de ski à l’hiver 2007 : et si je cultivais cet été quelques tournesols pour les vendre ensuite en fleurs coupées? Wow! Quelle idée! Ma tante Raymonde Gagnon possède une ferme avicole et n’ex-ploite pas toutes ses terres. Donc, elle m’a proposé de me prêter pour l’été une petite parcelle. Si vous ne savez pas ce que 8 000 pieds carrés représentent, venez me faire une petite causette sur l’heure du midi. À vrai dire, l’idée m’est venue comme suit…

Je voulais, pour ce dernier été en tant qu’é-tudiante, faire un projet qui émerge de mon cerveau, histoire de valider avec moi-même si tous ces apprentissages théoriques ont bel et bien été assimilés. N’étant tout de même qu’une étudiante, j’ai seulement investi les ressources nécessaires à la réalisation du projet, soit environ 300 $. Et ça, c’est sans compter toutes les heures passées au champ, à la livraison… Ayant bien appris de mon ami M. Lotfi, aux grands maux, les grands moyens! Donc, armée de tout l’équipement règlementaire, j’ai moi-même procédé à la prise de l’échan-tillon de sol de ma parcelle pour fins d’ana-

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déposées dans ma voiture avec une technique plutôt artisanale. Mis à part quelques insectes présents au champ que, volontairement, je n’ai pas supprimés, je peux dire que

la production s’est bien déroulée. Le plus dur, vraiment, c’est la mise en marché. À tous ces étudiants qui négligent ces cours de microéconomie, de marketing et de mise en marché : il y a fort à parier qu’un jour, cela vous sera très utile si l’envie vous prenait de cultiver une idée de votre cru, une perle rare, un marché de niche. Oui, j’ai fait des profits avec ce projet; oui, j’ai eu mal aux genoux à cause du méchant chiendent, mais oh! que je suis fière d’avoir mené mon idée jusqu’au bout. Pensez, osez, innovez!

Merci à ma grand-mère, Yvette Gagnon, agricultrice expérimentée, qui m’a été d’une précieuse aide au cours de cet été 2007. Elle a 75 ans, mais dans un rang, au sarclage, je ne lui arrive pas à la cheville et les conseils que j’ai reçus d’elle sont le fruit de toute une vie à apprivoiser la terre. Merci grand-maman.

Rien ne manquait dans ce champ qui était le mien.

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Le jardin écologique, une expérience hors du commun! Jean-Michel Plante, étudiant en agronomie et jardinier 2007 pour VIA Agro-Écologie

J’ai hésité un peu avant de me lancer dans cette aventure puisque parfois on prend des choix économiques plutôt que de suivre nos véritables passions. En fait, j’ai choisi d’être jardinier au jardin écologique pour plusieurs raisons : entre autres, pour découvrir si j’étais capable de planifier le travail à effectuer pour toute la saison et si j’avais l’énergie pour pouvoir l’accomplir. Il est une chose de penser que jardiner serait un de mes rêves, mais il en est une autre de l’expérimenter. En fait, je suis désolé de l’ap-prendre à certains rêveurs, mais oui, il faut travailler lorsqu’on veut s’occuper d’un jardin. La culture écologique demande aussi une plus grande compré-hension des liens entre tous les paramètres d’un système vivant que l’on veut adapter aux be-soins humains. C’est donc en fouillant dans des livres, en dis-cutant avec certains visiteurs et en me fiant à l’expertise de culture de l’autre jardinier que j’ai pu m’orienter. En fait, j’ai déjà jardiné chez mes parents mais, l’espace n’étant pas un problème et utilisant des engrais chimiques, ce n’était pas du tout la même chose. Ma force à été de voir le travail à effectuer et de ne pas avoir peur de l’accom-plir au bon moment, quitte à y passer tous les jours, matin et soir. Plusieurs principes et interventions ont été à l’honneur : compagnonnage, compostage, purin de plantes, binage régulier, engrais vert, etc. Cette multitude de nouvelles tech-niques m’a été très bénéfique. J’ai pu voir l’effet d’un bon compagnonnage, l’effet fertilisant du compost, l’effet des purins de plantes, etc. J’ai été particulièrement surpris

par l’efficacité du contrôle manuel des plan-tes adventices. Moi qui croyais que le gly-phosate était indispensable, il y a toujours d’autres moyens d’arriver à nos fins (sauf peut-être pour la renouée japonaise qui n’est pas tuable, même après une coupe aux trois jours pendant toute la saison estivale!). Le jardin avait besoin de se faire brasser un peu je crois. Certaines sections étaient com-

plètement enherbées de chiendent. Il y avait des plantes pérennes non recensées sur la plupart des buttes et la plupart des allées étaient enherbées. Prenant les choses une à la fois, nous avons pu arriver à nettoyer le cabanon ainsi qu’une partie du terrain qui semblait abandonné pour y mettre des chê-nes et des champignons. Nous avons refait toutes les buttes de la moitié du jardin et mis du carton et du bois raméal fragmenté afin de contrer les mauvaises herbes et

éventuellement y inoculer des champignons (Hum…même des allées qui produi-sent… intéressant!). Nous avons posé des structures d’environ six pieds de haut avec de la clôture agricole et des poteaux de métal d’un demi pouce pour faire grim-per nos plantes grimpantes. Une nouvelle partie com-munautaire a permis aux

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gens de faire leurs petits essais dans le jar-din. Dans tout le jardin, nous avons réinstal-lé l’irrigation goutte à goutte (en fait, on l’a un peu trafiquée…). Et je ne fais que nom-mer ce qui me vient à l’esprit. Pour ce qui est de la production, nous avions trop prévu de plants de tomates, ce qui s’est avéré être notre plus grosse produc-tion. Nous avons récolté plus de 500 livres

de tomates à ce jour et ce n’est pas fini. Il faut aussi penser à plus de 150 livres de courges d’été, à plus de 100 livres de haricots et de pois mange-tout, à plus de 75 laitues de toutes sortes et à plu-sieurs kilos de champignons qui sortaient un peu partout dans le jardin. Ajoutons à cela plusieurs piments et poi-vrons et plus de 150 plants de basilic qui nous ont permis de faire plus de 60 livres de pesto. Il

y a eu aussi les petits fruits et les fines her-bes et il reste les courges d’hiver, les patates, les carottes, etc. Bref, il y a eu beaucoup de travail à faire mais aussi une très bonne pro-duction. J’ai été surpris de voir la fertilité d’un bon sol sans apport en engrais chimi-ques, pesticides ou herbicides. En fait, ayant seulement une session de complétée, je me trouve chanceux d’avoir eu la chance de travailler dans un jardin écolo-gique en plein milieu de la ville; un petit havre de paix à mes yeux. Ce jardin est rem-pli de potentiel, il ne demande qu’on l’entre-tienne et qu’on lui organise des activités. Je crois que je ne l’ai pas mentionné encore, mais ce jardin est supposé être collectif, c'est-à-dire que les personnes impliquées travaillent toutes ensemble, partagent leur savoir et ultimement la récolte. Ce principe n’a pas très bien fonctionné cette année puisque nous n’étions que deux jardiniers et (suite à la page 19)

L’irrigation goutte à goutte a été réinstallée dans tout le jardin.

Le jardin avait besoin de se faire brasser un peu ...

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« Bêêeeeellle » initiation! Caroline Quintal et Nathalie Fournier, deux initiatrices d’agronomie

(suite de la page 17) deux stagiaires de Fierbourg pendant six semaines (qui ont aidé grandement) et un peu d’aide ponctuelle au début et j’espère bien à la fin. Je vois dans l’avenir du jardin plus d’une dizaine de personnes, même plus d’une vingtaine de personnes, qui travaillent quelques heures par semaine pendant l’été et qui transforment leur récolte à la fin de la saison de façon équitable. La meilleure fa-çon de promouvoir l’agriculture alternative est de l’expérimenter ensemble et de voir la productivité qui est aussi au rendez-vous en

minimisant les impacts environnementaux de l’agriculture. Enfin, je ne regrette en rien mon expérience de cet été et je la recommanderais sans hési-tation. Vous êtes intéressés à vivre une ex-périence exceptionnelle ou la seule limite est celle que l’on s’impose? Je vous propose de vous impliquer dans ce jardin extraordinaire et de vous remplir de connaissances et d’ex-périences en agriculture biologique ou alter-native. Toutes les possibilités sont là, impli-quez-vous!

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« Dégueulasse, je ne mets pas ma tête dans ça! »; « Il est là Charlie! »; « Ouach, de la mélasse avec du pouding au tapioca! » Voilà un bref aperçu des exclama-tions de dégoût, de terreur et de surprise des petits nouveaux du programme d’agronomie. Ils en ont vu de toutes les couleurs et voici donc un retour sur la jour-née afin de vous permettre de vivre ce que nos moutons et nos « balles » de foin ont vécu! 7 h : Regroupement des 2e année, encore endormis, pour quelques préparations de dernière minute. 7 h 15 : Toujours endormis, les 2e année se tournent les pouces en attendant les pre-miers arrivants. 7 h 25 : Le premier troupeau de moutons (au nombre de deux) arrive tranquillement, la queue entre les pattes, gêné. 7 h 26 : Note im-portante : La can-nette utilisée pour « tagger » les mou-tons est en fait de la neige artificielle. Quelle bonne idée… les mou-tons sont blancs et la neige aussi! 7 h 30 : Quelques autres petits mou-tons arrivent, mais surprise… il y en a un noir! Oui, le mouton noir d’a-gronomie! Puis, les gars ne se doutent de rien, croyant

qu’il y a seulement des gars dans le pro-gramme puisque les filles ne sont pas encore arrivées. 7 h 47 : Des trucs verts ronds arrivent. Ce sont des filles déguisées en « balles » de foin. 8 h : L’heure de torture! Les nouveaux sont obligés de faire quelques tours du pavillon à la course pour ensuite revenir et jouer à…

saute-moutons! 8 h 20 : Départ à la queue leu-leu, main dans la main, pour se rendre au cours de biochi-mie. 8 h 30 : Petite blague pour faire peur aux nouveaux. Un ancien caché parmi les nou-veaux est choisi pour se faire raser la tête après avoir mal raconté une blague. Réac-tions du public d’initiés : « Noooon, elle était bonne sa blague, laissez-le aller! ». Bien joué les gars! 9 h : Retour pour faire le tour du pavillon Comtois et rencontrer les membres des as-sociations du Comtois. 13 h : Départ pour un lieu secret et début des activités très salissantes! 13 h 27 : Après de petites chansons d’auto-bus, on arrive au camping. 13 h 50 : Les 2e année commencent les « hos-tilités », les premières, cette année, ne répli-quent pas. On remarque toutefois que cer-tains 2e année n’ont pas de « visou ». Fin de l’après-midi : Après une chaîne de linge et diverses activités, voici le moment de l’étape finale avant la douche plus ou moins froide. Tout ceux qui se sont déjà fait initiés devraient savoir de quoi on parle! Ensuite, on soupe, de bons hot-dogs et de la bière, et on essaie de reconnaître les premières sans leurs déguisements. Bref, ce fut une journée chargée pour ces nouveaux qui se sont sûrement couchés bien fatigués. Nous espérons tout de même qu’ils se sont bien amusés et profiteront de l’année prochaine pour se venger! Mentions toutes spéciales pour certains ini-tiés : ∗ Ronde qui roule très bien ∗ Sherbrooke ∗ Les trois moutons noirs ∗ La Poc N.B. Les deux mecs qui ont perdu leurs souliers, vous pouvez vous présenter à la cafétéria pour les récupérer.

Ils en ont vu de toutes les couleurs, les premières!

Bien avant le départ pour le camping… on l’aurait deviné à leur propreté!

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AGETAAC 101 L’exécutif de l’AGETAAC

Président Nous cherchons toujours un Président ou une Pré-sidente! Si ça t'intéresse de faire partie d'une équipe dynamique œu-vrant au cœur de la Fa-culté, écris-nous !

V.-p. aux affaires internes Marc-Antoine Beaulieu Agronomie (1re année) Le Vice-président aux affaires internes se doit de développer l’art d’être polyvalent. Mon mandat consiste à faire le lien entre les associations étudiantes de program-mes, les clubs et les comités de la FSAA. De plus, j’agis à titre de se-crétaire de l’AGETAAC lors des réunions. Bref, j’ai l’intention d’être à l’écoute de vos besoins et de vous apporter l’appui néces-saire à la réalisation de vos projets. V.-p. aux affaires externes François Bessette Agro-économie (4e année)

Le VP externe est le res-ponsable politique de l’AGETAAC. Il est le grand maître des dossiers qui dépassent notre pavil-lon Comtois, tels que le débat sur les frais de sco-larité et l’épicerie-école. Je défends vos idées et vos positions devant les

instances de la CADEUL. L’externe contri-bue aussi à promouvoir les activités du Comtois au sein des autres représentants de l’Université, parfois au lourd prix d’une bonne bière au Pub… quel travail pénible!

V.-p. aux affaires péda-gogiques Annabelle Demers Consommation (2e an-née) Vous avez des problèmes avec un professeur? Vous souffrez de harcèlement sexuel ou psychologique? Le «pédago» peut vous

guider afin de trouver des solutions. Il peut aussi faciliter votre cheminement au sein de la bureaucratie universitaire. V.-p. aux affaires socio-culturelles Frédéric Normand (dit Le Roux) Agronomie (4e année) Parce qu’il faut mettre un peu de vie dans cette faculté! Pour des 5 à 7, des 6 à 8, des dégusta-tions, des soirées sociales et encore plus, le v-p socio est là pour vous aider à vitaliser le Com-tois. Venez le rencontrer à la Barak! V.-P. aux projets Pierre-Alphée Plante Agronomie (4e année) Conception du bottin, liaison avec l’OAQ "Agronome d'un jour", soirée Cabane à sucre, tournoi de hockey extérieur "comme dans le temps", tournoi de babyfoot "pour la gloire et pour la coupe", Semaine des Stars du

Comtois, prise en mains des Jeux interfacultai-res "pour marquer la supré-matie du Comtois" et bien d’autres activités qui sau-ront amener de la vie au Comtois, une vie dyna-mique!

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V.-p. aux finances Gabriel Van Winden Agro-économie (2e an-née) Le VP Finances est le gardien d'un trésor d'une valeur inestimable caché entre les murs du Comtois. Chaque année, après avoir consulté les grands sages du Conseil d’administration, les richesses sont redistribuées aux étudiants par des services, des subventions de projets et l'achat de nouveau matériel. Si vous avez des ques-tions ou des projets à proposer, n'hésitez pas à passer au local de l'AGETAAC pour savoir comment on peut vous aider. V.-p. à l’information Annie Gagnon Sciences et Technologie des Aliments (3e année)

Une v-p info, c'est une miss-kodak, une miss-potins, une "je-suis-à-l'affût-de-tout-ce-qui-se-passe" ! Par la feuille de chou, le site internet, les mass-mails et même le babillard électronique, elle vous informe sur tout ce qui s'organise à la Fa-

culté. Pour lui transmettre des nouvelles à divulguer ou des activités à annoncer (ou encore des potins croustillants), écrivez à [email protected] ou à [email protected].

Bienvenue à tous et à toutes! Votre association étudiante facultaire, l’AGETAAC, vous souhaite une bonne rentrée. Impliquez-vous et contribuez à dynamiser la vie étudiante du Comtois. C’est toute une équipe dévouée qui vous soutient! Voici quelques informations à propos des huit membres du comité. Venez nous voir à la cafétéria au local 0110 (c’est tout près des machines à café). Consultez notre site Internet au www.agetaac.ulaval.ca.

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L’Agral, journal des étudiantes et étudiants en agriculture, alimentation et consommation Volume 39, numéro 1, septembre 2007

Phyto-Sol Valérie Desormeaux, étudiante en agronomie

L’équipe ULtrac à la recherche de membres Antoine Martel, étudiant en génie agroenvironnemental

L'ULtrac est un projet multidisci-plinaire qui consiste à créer de A à Z un mini tracteur de tire pour des compétitions interuniversitaires et internationales de de-sign. Il représente ainsi un excellent outil de formation. Bien que la majorité des étu-diants impliqués dans ce projet proviennent du programme de baccalauréat en génie agroenvironnemental, l'équipe ULtrac de-meure ouverte à n’importe quel étudiant du campus. L'équipe ULtrac, c'est vous! On pourrait penser que le projet nécessite des habiletés de design et de calcul savant seulement. Ce n'est vraiment pas le cas! La recherche de commanditaires, la présenta-tion d'exposés, la rédaction de rapports, la préparation de présentations orales, la parti-cipation à divers événements promotion-nels, etc. vous permettent de développer vos habiletés de communication, de leaders-hip, de travail d'équipe et de levée de fond. N'importe quel étudiant a sa place, peu im-porte son champ d'étude. Il suffit d'avoir le goût de s'impliquer, de prendre des initiati-ves, de gérer des projets... et de vouloir ga-gner! La compétition, tout un défi! L'équipe ULtrac en est à sa 9e participation au concours international « 1/4 Scale Tractor Student Design Competition » organisé annuel-lement par l’American Society of Agricultural and Biological Engineering (ASABE). Le défi

consiste à créer en huit mois un tracteur de tire échelle ¼ performant, ergonomique, sécuritaire, facile d'entretien et de construc-tion. Les compétiteurs sont principalement évalués sur un rapport écrit de design, une présentation orale d'équipe, un jugement de design individuel et évidemment les perfor-mances de tires du tracteur. La prochaine compétition internationale aura lieu à Peo-ria, en Illinois aux États-Unis, en juin 2008. Une fierté pour la faculté et pour l’uni-versité aux États-Unis! L'équipe a obtenu la 3e place en juin dernier, a toujours été dans le top 5 des meilleures depuis 2002 et est la meilleure équipe cana-dienne. Le projet ULtrac est une fierté du programme de génie agroenvironnemental de la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation. Il participe grandement au rayonnement de la faculté en particulier et de l’Université Laval en général. Le projet ULtrac est financé à 100 % par des com-manditaires qui investissent dans la forma-tion des étudiants. Habiletés professionnelles développées Avec un projet de cette envergure, les habi-letés de communication, de travail d'équipe et de gestion du temps de l'étudiant sont mises au défi et développées à travers la nécessité. Ce projet permet à ceux et celles qui l'entreprennent d'exceller dans leur tra-vail et d'exécuter diverses tâches dans des situations adverses et sous pression. Toutes

ces habiletés pro-fessionnelles sont sollicitées et recon-nues par les em-ployeurs de tous milieux. Bref Si vous voulez relever des défis, rencontrer des gens et investir dans votre forma-tion dans le cadre d'un projet paras-colaire, n’hésitez pas à vous joindre à l'équipe ULtrac : c’est le projet qu'il vous faut!

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Pour de plus amples informations, contacter : Mohamed Khelifi, Ph.D. Professeur et superviseur du projet UL-trac Département des sols et de génie agroa-limentaire Faculté des sciences de l'agriculture et de l'alimentation Université Laval Québec, QC, Canada G1K 7P4 Bureau : CMT-2305 Tél. : (418) 656-2131, poste 4461 Fax: (418) 656-3723 Courriel : [email protected] Site Internet de la compétition: http://www.asabe.org/students/tractor/asaecomp.html

L’équipe ULtrac 2007 en compétition à Peoria, Illinois.

Qui sommes-nous ? Le club Phyto-Sol est composé de sept étudiants de la Fa-culté des sciences de l’agriculture et de l’ali-mentation. Nous sommes passionnés par les plantes et en ce sens, nous organisons nom-bre d’activités diverses au cours de l’année scolaire. Tous les membres de l’AGETAAC sont également membres du club Phyto-Sol. Donc, bienvenue à tous. Nos réunions ont lieu tous les mardis à 16 h 30. Le club orga-nise plein d’activités telles qu’une journée de vendanges, un concours de photos, un échange de semences, etc. Le club s’occupe également d’entretenir tout au long de l’année les végétaux du pavillon Paul-Comtois. Consultez régulièrement la feuille de chou pour de plus amples infor-mations sur les activités à venir. Information : [email protected] Local CMT-0122

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L’Agral, journal des étudiantes et étudiants en agriculture, alimentation et consommation Volume 39, numéro 1, septembre 2007

Chers étudiants, Il me fait plaisir en ce début d’an-

née scolaire d’écrire la toute première chro-nique du BIC, qui se voudra, cette année, un rendez-vous mensuel à ne pas manquer! Un sourire m’est immédiatement venu aux lèvres en prenant conscience du thème de l’AGRAL de ce mois-ci puisqu’il est parti-culièrement révélateur pour les membres du Bureau d’information en consommation, qui n’ont pas chômé cet été. En effet, le BIC étant à sa première année d’existence depuis son redémarrage en janvier dernier, ceux-ci avaient du pain sur la planche afin de vous proposer, cette année, un pro-gramme d’activités diversifié et interactif. Ce programme d’activités est basé sur la mission principale du BIC, c’est-à-dire de faire connaître le baccalauréat en Sciences de la consommation et d’informer les gens de la communauté universitaire sur un thème relié à la consommation et ce, à cha-que mois. Ce programme comprend quatre volets que voici. 1. Organisation d’activités Le premier volet s’intéresse à l’organisation d’activités. Cette année, il vous sera possible d’apercevoir les gens du BIC lors de trois activités majeures soit une Barak en novembre, une participation à la SAAC en jan-vier et l’organisation d’une activi-té dans le cadre de la journée de la consommation le 15 mars prochain. 2. Communication Dans un deuxième temps, le programme 2007-2008 du BIC comprend un volet de communi-cation. Ainsi, vous pourrez voir, lire et entendre les membres du BIC aux quatre coins du campus universitaire. Vous les retrouve-rez d’abord derrière des kios-ques, informant les étudiants sur le sujet du mois. Il vous sera également possible de les lire mensuellement dans La chronique du BIC de votre journal facultaire favori. Enfin, vous pourrez en-

tendre des membres du BIC lors de capsu-les radiophoniques diffusées sur les ondes de CHYZ FM 94,3 tout au long de l’année. 3. Documentation Ensuite, le programme d’activités 2007-2008 comprend un volet de documentation. Ainsi, il est possible de se rendre au bureau du BIC pour consulter une foule de docu-ments liés à divers sujets de consommation. Venez donc nous voir au local 2208 du Pa-villon Maurice-Pollack ou laissez-nous un message pour prendre rendez-vous, par téléphone au 656-3548 ou par courriel au [email protected]. 4. Promotion Enfin, tout ce programme ne pourrait pas avoir de succès sans promotion. Ainsi, le

dernier volet de cette année comprend une équipe formidable, s’occupant de la publici-té, de la promotion, du soutien informatique et technique, sans qui, aucune de nos activi-tés ne pourraient avoir lieu. En espérant vous voir en grand nombre lors de nos activités, je vous souhaite à tous, en mon nom et au nom des membres du BIC, une excellente année scolaire.

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Les activités du BIC 2007-2008

BARAK

15 novembre 2007 SAAC

19 au 21 janvier 2008 JOURNÉE DE LA CONSOMMATION

15 mars 2008

RECHERCHÉ

Tu es inscrit en Sciences de la

Consommation ? Nous avons besoin de toi pour :

- l'organisation d'activités; - la diffusion de l'information (journalistique et radiophonique); - la publicité et la promotion; - la documentation; - le support informatique; - la trésorerie et le financement.

Viens nous voir au 2208, Pavillon Maurice-Pollack ou écris-nous à :

[email protected]

Anne Legault, étudiante en sciences de la consommation et Vice-présidente aux communications du BIC

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Informe-toi au 656-3548 !

Trousse de départ

Afin de t’aider à t’orienter, le BIC met à ta disposition une trousse de départ! Voici donc quelques infos utiles pour ta première rentrée universitaire!

Comme son slogan l’indique, c’est chez Maxi (avenue Watt) que l’on retrouve « Le panier le moins cher ». Par ailleurs, à moins de 5 minutes de l’université, se trouvent deux épiceries Métro (Place Ste-Foy et chemin Ste-Foy) où l’on offre une grande variété de produits provenant du Québec. Faites attention aux spéciaux de la circulaire! C’est sur les première et dernière pages que se trouvent les meilleurs rabais! Alimentation

Loyer

Problème de location avec votre logis ou tout simplement en manque d’information sur le sujet? Le BIC peut vous aider! Que ce soit l’aspect juridique, social ou économique qui vous embête, une foule de sites Internet sont conçus spécialement pour vous informer. Ainsi, il est possible d’afficher et rechercher un logement sur différents sites tels que www.premierjuillet.ca, www.logementquebec.com, ou encore www.logisquebec.com. Par ailleurs, il est également possible de trouver de l’information sur vos droits et obligations sur les sites d’associations de locataires et consommateurs tels que ceux du RCLALQ et d’Op-tion Consommateurs. Le site de la Régie du Logement du Québec est aussi très pertinent!

Énergie

On retrouve sur le site d’Hydro-Québec une section accordée à l’efficacité énergétique. On découvre une multitude d’idées, recommandations et conseils personnalisés afin de mieux consommer. Faire l’usage d’un support à linge plutôt que de la sécheuse, mettre des vêtements chauds avant d’augmenter la température ambiante, utiliser des coupes-froid devant les portes et éteindre les lumières ainsi que les appareils après utilisation n’en sont que de brefs exemples.

Beauté

La beauté à mini-prix, c’est dans les écoles de coiffure et d’esthétique de Québec qu’on la retrouve. Les étudiants des différentes académies de coiffure de la région vous accueilleront avec plaisir sans vous ruiner. N’hésitez donc pas à visiter le Collège de coiffure de Québec (St-Vallier Ouest), l’École de coiffure Le-mieux inc. (Dorchester), l’Académie de coiffure St-Laurent Trends (St-Joseph Est) ainsi que St-Laurent Académie de coiffure (Jean-XXIII).

Sport

Vous voulez conserver votre corps d’athlète sans vous ruiner pour autant? Plusieurs options s’offrent à vous. Étant étudiant à l’Université Laval, il y a de multiples activités que vous pouvez pratiquer à prix peu élevé. Les inscriptions pour les différentes activités au PEPS débutent le 15 août. Pour plus d’informations, vous pouvez consulter le site www.peps.ulaval.ca.

Sortie

Quelle est la meilleure façon de décompresser à l’université? Faire le party à l’université! Différentes asso-ciations organisent des soirées tout au long de l’année dont les plus célèbres sont le Grand Salon, le Prolo et la Barak!

Transport

Vous cherchez des alternatives à la voiture? Le transport en commun local peut-être une solution pour vous! Pour de plus amples informations, vous pouvez contacter le RTC, la Société de transport de Lévis ou encore la Traverse de Lévis. En ce qui concerne les autobus interurbains, deux options s’offrent à vous, soient Orléans Express et Intercar. Différents services de covoiturage sont aussi envisageables tels Allo Stop, Alternative Auto et les services de votre facultés. D’autres alternatives sont proposées sur les sites d’Équiterre et de Communauto.

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La SAAC, qu’est-ce que c’est? L’équipe de la SAAC 2006

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Voici pour certains le retour tant attendu au Comtois, tandis que pour d’au-tres c’est le début d’une nouvelle aventure. Afin de faciliter votre passage à la Faculté, vous savez déjà sans doute qu’il est bien de s’intégrer et de nouer nombre d’amitiés. Il est donc bénéfique de s’impliquer dans une activité parascolaire! La Semaine de l’Agri-culture de l’Alimentation et de la Consom-mation (SAAC) est non seulement un moyen de rendre votre passage parmi nous inoubliable, mais en plus, elle risque fort de vous aider dans votre éventuelle carrière. La SAAC est un événement 100 % étudiant qui a pour mission de rendre accessibles au grand public les connaissances techniques et scientifiques liées à l’agroalimentaire, ainsi qu’à la consommation des produits et des services en découlant. Les quatre objectifs visés sont de sensibiliser, de partager une passion, de faire le lien entre l’étude et la pratique ainsi que de contribuer à former de futurs professionnels.

Concrètement, les étudiants participant à la SAAC organisent annuellement, en janvier, un grand salon de l’agroalimentaire ayant une thématique différente à chaque édition. Vous vous demandez sûrement ce que l’on entend par « grand salon ». Eh bien sachez que l’année dernière la SAAC a attiré pas moins de 15000 visiteurs! C’est grâce à vous, étudiants qui vous impliquez, que la SAAC connaît autant de succès et qu’elle est perçue comme étant un événement crédible et d’envergure par différents intervenants du domaine agroalimentaire. Par ailleurs, on entend parler presque ad nauseam du déve-loppement durable par les temps qui courent. Cepen-dant, sait-on ce que cela signifie réellement? La pre-mière fois qu’il fut question de développement durable, c’était en 1987 par la Com-mission mondiale sur l’environne-ment et le développement dans le Rapport Brundtland qui en donna une définition pri-maire. Le développement durable fut énoncé comme étant la capacité de répondre aux besoins des générations actuelles sans compromettre la capacité des générations

futures de répondre aux leurs. Puisque c’est un sujet brûlant d’actualité, la SAAC a déci-

dé que sa 33e édition portera sur Le développe-ment durable de l’agroalimentaire et aura pour slogan : Ensemble Vert l’Avenir.

Bien entendu, la SAAC organise d’autres activités que le salon, question d’assurer une certaine visibilité à l’organisation, tout en permettant aux étudiants s’impliquant dans ce comité ainsi qu’aux autres d’avoir beau-

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coup de plaisir. D’ailleurs, la première activi-té est nulle autre que le délicieux méchoui, qui a eu lieu le jeudi 20 septembre dernier. Cette année, l’équipe de la Gastronomie nous a concocté un méchoui amérindien, ayant pour thème Le Pow-Wow de la rentrée!

Demandez-le aux « anciens » : il s’agit d’un festin festif à ne pas manquer. Suivra en-suite en novembre l’amusant Cabaret, une soirée constituée de numéros de variétés, animée soit par le comité exécutif de la SAAC ou encore mieux, par des étudiants désirant s’impliquer dans cette divertissante veillée. Finalement, afin de clore en beauté une année d’implication à la SAAC, ainsi

que pour ceux désirant festoyer, un somptueux banquet est organisé au mois de février.

En somme, la SAAC c’est l’occa-sion de faire connaître les diffé-rentes facettes de l’agroalimen-taire au grand public, en dévelop-pant des qualités et aptitudes pro-fessionnelles, tout en s’intégrant et en s’amusant aux différentes activités organisées par ce comité. Vous voulez en savoir plus? Vous voulez vous impliquer? Passez nous voir au local 0114 situé au Comtois ou visitez notre site In-ternet au saac.fsaa.ulaval.ca.

Au plaisir de vous rencontrer!

L’an dernier, le 32è salon de la SAAC a attiré pas moins de 15000 visiteurs.

Le méchoui, une autre activité festive de la SAAC.

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Agir va rayonner cette session Jean-Michel Plante, étudiant en agronomie et publiciste pour Agir International

En cette nouvelle session universi-taire qui commence, Agir International vou-drait tout d’abord dire bienvenue à tous les nouveaux étudiants étrangers de l’U-niversité Laval. Plusieurs activités sont prévues cette session par ce comité qui vise à faire connaître les enjeux inter-nationaux et à encourager la réflexion sur ceux-ci, à accueillir les étudiants étrangers et à aider les étudiants à faire des stages à l’étranger. Il y aura des sorties avec les étudiants étrangers intéressés afin de leur faire connaître le paysage québécois ainsi que des activités typique-ment québécoises, allant de la cueillette de pommes à la récolte d’eau d’érable la ses-sion prochaine.

Vous êtes nouveau et vous voulez découvrir l’Université ainsi que la région de Québec? Nous vous offrons de vous jumeler à un

membre du comité afin qu’il vous dévoile les secrets les mieux gardés

et les recoins de la ville.

Nous avons aussi des cho-ses à offrir aux étudiants qui ne proviennent pas de

l’étranger. Nous vous offrons une liste de contacts à l’étranger où vous pourriez faire un

stage. Nous sommes aussi là pour vous orienter si vous

décidez de partir à l’étranger.

De plus, le 17 octobre prochain, lors de la Journée du refus de la pauvreté, aura lieu une grande activité de sensibilisation. Il y aura une grande campagne mondiale où les gens seront invités entre autres à se lever

contre la pauvreté. Le lieu (possiblement dans le Grand axe) et les activités ne sont pas encore complètement décidés, alors soyez aux aguets. Nous voulons aussi organiser des conféren-ces avec des personnes qui ont vécu leur stage à l’étranger. Un peu plus tard aura lieu comme chaque année le populaire souper international, ainsi qu’une participation à la campagne « cartes de voeux » d’Amnistie International. Aucune raison n’est bonne pour rester plan-té devant sa télévision cet automne! Au plai-sir de se voir au local ou à nos activités!

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Agir International Local 0117 (près de la cafétéria) Poste téléphonique 12282

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Quand la bise fut venue... Marie-Michelle Gamache, étudiante en agronomie

« Cours pas trop vite! » Il te faut un plan… Annabelle Demers, vice-présidente aux affaires pédagogiques de l’AGETAAC

une douzaine!), que le concombre est un fruit et

que le tapioca est fait de…de quoi déjà? Tu veux t’impliquer

quelques heures par semaine, quelques heures

par session? Tu es le bienvenu chez nous. Fais comme tous les chargés de cours et cesse aujourd’hui de refouler ta vocation pour l’enseignement! Viens nous voir au local 3421 ou écris-nous à [email protected]. Trêve de recrutement maintenant que nous sommes tous initiés. Tout le temps investi pour les Agriteliers depuis leurs tout débuts est récompensé par la popularité grandis-sante des animations et l’intérêt des écoliers. Mais là ne s’arrête pas la reconnaissance de nos efforts. Nous sommes en effet extrême-ment fiers de la récente sélection de notre projet pour représenter l’Université Laval au concours Forces AVENIR au niveau pro-vincial!!! C’est avec énormément d’enthou-siasme que nous nous rendrons au 9e gala Forces AVENIR à la fin du mois de sep-tembre. Qui sait ce que l’Avenir nous ré-serve…

Rien de mieux pour commencer l’année que…des nouvelles des Agrite-liers ! Quoi? Vous êtes un pauvre malheu-reux à qui ce nom rappelle vaguement une

confrérie de fer-miers des années 20? Eh bien détrom-pez vous! Les Agriteliers et

Agritelières se déplacent de clas-ses primaires en CPE pour rappeler aux petits citadins que l’Agriculture est toujours de ce monde. Nos ani-mations et nos jeux exclusifs pi-quent leur curiosi-té et les ouvrent à un univers trop souvent mystifié. On peut ainsi leur apprendre qu’une très bonne vache peut donner 200 berlingots de lait par jour, que la poule pond un œuf par jour (pas

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Tout le temps investi pour les Agriteliers depuis leurs tout dé-buts est récompensé par la popularité grandissante des anima-

tions et l’intérêt des écoliers.

Si tu croyais avoir conclu tous les contrats nécessaires à la poursuite de tes études (bail, prêts et bourses, achat de maté-riel scolaire, etc.), il y en a encore un dont tu dois absolument prendre connaissance et surtout réaliser l’impact sur ton cheminement académi-que : le plan de cours. En effet, ce document doit t’être remis par cha-que enseignant dans chacun de tes cours dès les premières semaines. Il constitue un engage-ment réciproque entre l’élève et le responsable du cours sur les modalités d’évaluation et de réussite au cours, de même que les objectifs qui y sont poursuivis et les manières d’y arriver. En acceptant ces conditions, tu t’engages donc à les respecter, mais tu es également en droit d’attendre qu’elles soient respectées par l’enseignant. Malheureusement, il peut parfois survenir

des malentendus en cours de session néces-sitant quelques mises au point. En cas de doute, sache qu’il ne faut jamais hésiter à faire part de ceux-ci à l’enseignant : lorsque

les points problématiques sont abordés en faisant preuve d’écoute et de res-pect, il y a de fortes chan-ces que les anicroches rele-vées se règlent rapidement. De même, si tu as des commentaires constructifs ou des suggestions visant à améliorer le cours, n’hésite pas non plus à en parler. Si jamais des difficultés plus

importantes apparaissaient entre toi et un enseignant, en tant que v-p aux affaires pé-dagogiques de l’AGETAAC (l’association des étudiants de la FSAA), je peux t’appuyer dans les démarches visant la résolution du litige (local 0110, Pavillon Paul-Comtois, 656-2131 #4453 ou [email protected]). Par ailleurs, il existe au sein de chaque pro-gramme une association étudiante dans

laquelle se retrouvent d’autres v-p aux affai-res pédagogiques. Contacte-les lorsque tu as des questions sur ton cheminement scolaire, des suggestions qui pourraient enrichir l’of-fre d’activités à caractère éducatif dans ton programme, ou si tu aimerais tout simple-ment savoir quelle personne de ta direction de programme tu devrais rencontrer pour poser tes questions. Finalement, dans l’éventualité où tu serais à la recherche de trucs et de stratégies pour favoriser ta réussite (gérer son stress, faire une présentation orale, se préparer à un examen) ou éprouverais des difficultés d’ordre person-nel, tu peux contacter le Cen-tre d’orien- tation et de consultation psychologique (Local 2121, pavillon Maurice-Pollack, 656-7987) qui organise des exposés et des ate-liers sur différents thèmes appelés « Les Clés de la réussite ».

Le plan de cours consti-tue un engagement réci-proque entre l’élève et le responsable du cours sur les modalités d’évaluation et de réussite au cours, de même que les objectifs qui y sont poursuivis et les manières d’y arriver.

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Comment et pourquoi étudier à l’étranger? Clément Bishinga, étudiant en agroéconomie

Bonjour à tous, En ce merveilleux mois de septembre, plu-sieurs auront la tête à la fête, d'autres aux études... Moi, ainsi que plusieurs autres, ne serons malheureusement pas présents avec vous afin de débuter cette nouvelle année qui, je l'espère bien, sera inoubliable! En effet, durant la session d'automne (ou pre-mier semestre comme le diraient si bien nos cousins français), je me trouverai à Montpel-lier, ville située au sud de la France. Vous aurez donc compris que le but de cet article est évidem-ment de promou-voir une chance que nous, étu-diants de la Fa-culté des Sciences de l'Agriculture et de l'Alimentation, possédons et devons saisir. Pourquoi aller ailleurs ? Bonne question! En tant que mem-bre d'AGIR International, je vous répondrais par une seule phrase : s'ouvrir sur le monde. Étudier à l'étranger inclut nécessairement que vous aurez un enseignement différent, une vision du sujet différente, des opinions divergen-tes, etc., et ce, uniquement dans les salles de cours. En-dehors de ce milieu, ce sont vos nouvelles connais-sances, avec qui vous parta-gerez votre culture, qui vous permettront d'élargir vos horizons. Même si je suis en France, mes idées ne sont pas nécessairement partagées par les locaux. En fait, à ce jour, après quelques discus-sions avec Français, Espa-gnols, Italiens, Bulgares, Polonais, Améri-cains, Canadiens, Néerlandais, Belges, An-glais, Tchèques et Autrichiens, mes meil-leurs contacts resteront probablement ceux que j'ai créés avec des Allemands… Bizarre-ment, je ne l’aurais pas cru, et je leur lève mon chapeau (haha!).

Évidemment, vous aurez vite compris qu'étudier à l'étranger permet également de voyager. Dans mon cas, maintenant que mon baptême de l'Europe est enfin fait, j'espère bien pouvoir profiter des nombreu-ses destinations que m'offre le Vieux Conti-nent. Mais comment?

Après que vous ayez lu le début de cet article et répété maintes fois "oui, je

le veux!", il serait vraiment dom-mage que je ne vous montre

pas le chemin à suivre...

Premièrement, il faut savoir que des possi-

bilités, il y en a. Tout dépend de

l'aide financière que vous vou-

lez obtenir, des raisons personnelles

motivant la sélection de votre nouvelle ville, et du

moment où vous voulez partir. Petit conseil : sélectionnez à

l'avance. Les dossiers de candidature pour une session d'automne

doivent être dépo-sés en février, et il en est de même

pour les sessions d'hiver… soit un an avant! De plus, certaines destinations vous deman-deront une exigence linguistique qui peut se traduire en cours préparatoires.

Commencez par taper www.bi.ulaval.ca. Ensuite, sous la rubrique Etudiants de l'Université Laval, vous pouvez obtenir toute l'information concernant les étapes à franchir afin de réaliser votre rêve! Dans mon cas, c'est au ni-veau des destinations et des programmes que j'attire

votre attention. Deux de ceux-ci méritent une attention particulière : 1. Le Profil International qui consiste en une entente bilatérale entre notre université et une autre à l'extérieur du Canada. L'aide apportée est de 2 500 $, plus une allocation

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de transport. Programme le plus généreux, il est toutefois restreint au niveau des universi-tés possibles. (suite à la page 30)

Le BEN Université Laval, P a v i l l o n M a u r i c e - P o l l a c k , Local 2208 Téléphone : (418) 656-2131 poste 6614 Courriel : [email protected] Heures d’ouverture : LUNDI : 10h30 à 13h30 MARDI : 10h30 à 13h30 et de 14h30 à 16h30 MERCREDI : 10h30 à 14h30 JEUDI : 10h30 à 13h30 VENDREDI : FERMÉ

Le BEN, c’est quoi? Le BEN, ou Bureau d’entraide en nutrition, est un bureau étudiant d’information concernant la nutrition. Il est composé d’é-tudiants au Baccalauréat en nutrition de l’Université Laval. Notre mission : Renseigner, conseiller et sensibiliser la population sur l’importance qu’a l’alimentation dans nos vies. Nos activités : ♦ Financement; ♦ Conférences; ♦ Rédaction d’articles; ♦ Chronique sur la nutrition à la radio; ♦ Gestion des salles d’allaitement; ♦ Kiosques d’information.

NOUVEAU! Site web avec forum interactif: w w w . b e n . a s s o . u l a v a l . c a Venez nous voir, on se fera un plaisir de répondre à vos questions!

La chronique du

Les dossiers de candidature pour une session d'au-tomne doivent être déposés en février, et il en est de même pour les sessions d'hiver… soit un an avant!

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L’Agral, journal des étudiantes et étudiants en agriculture, alimentation et consommation Volume 39, numéro 1, septembre 2007

(suite de la page 29) À la FSAA, 4 programmes peuvent jouir de cette option de mobilité : - Agroéconomie : Brésil, France et Suède - Agronomie : Mexique, France et Suède - Génie Alimentaire : France - STA : France, Maroc et Mexique 2. La CREPUQ, qui est une entente des différents directeurs et principaux de plu-sieurs universités à travers le monde, vous permet de choisir parmi plus de 500 établis-sements académiques. Les destinations peu-vent être sélectionnées à travers plusieurs continents comme l’Amérique (É.-U.,

Mexique,

Brésil, Argentine, Chili et Colombie), l’Asie (Chine, Japon et Taiwan) et l’Europe (Allemagne, Espagne, Rép. Tchèque, Suède, Italie, Islande, Finlande, Suisse, Belgique, etc.). L’aide apportée est de 1 500 $. À la diffé-rence du Profil International, vous devrez toutefois construire vous-même votre cur-sus scolaire. Cependant, la panoplie d’acadé-mies est vraiment grande et très intéres-sante. Si vous optez pour ce programme, prenez le temps de naviguer sur les sites des universités et n’hésitez pas à vous rensei-gner auprès des enseignants afin de connaî-

tre les universités qui pourraient réelle-ment représenter une belle option pour

vous.

Si jamais cela ne vous plaît pas, ne désespé-rez pas! Il y a toujours de nombreux stages disponibles à l'international qui pourraient vous combler. La seule barrière qui vous empêche de réaliser cela est... d'aller vous informer! Alors n'hésitez pas à vous renseigner auprès de votre direction de département ou de votre association étudiante. Toutefois, entre amis, un petit conseil, pas-sez faire un tour au bureau d'AGIR Interna-tional (local 0117) et il leur fera plaisir de répondre à toutes vos interrogations! Bonne session à tous !

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« Les actions d’aujourd’hui en vue des récoltes de demain » Amélie Reny Coulombe, étudiante en agroéconomie

La relève, le renforcement des groupes et associations des jeunes agri-culteurs, les politiques agricoles et les chan-gements climatiques sont des sujets qui ont et auront toujours un impact au niveau de la gestion pour agriculteurs. Alors pourquoi ne pas rassembler de jeunes étudiants et agri-culteurs sous un même toit de leur permet-tre d’échanger sur ces sujets et d’assister à des conférences? Et bien, c’était exactement l’un des objectifs du 2e Congrès mondial des jeunes agriculteurs qui a eu lieu, du 25 au 28 juillet 2007, à Buenos Aires. C’est sous le thème « Les actions d’aujourd’hui en vue des récoltes de demain » que 150 délégués en provenance de 31 pays ont participé à cet événement quadriennal. Grâce au travail de coordination de l’Office Québec-Amériques pour la jeunesse (OQAJ) et au soutien financier du secrétariat à la jeunesse du Gouvernement du Québec, 14 jeunes de la province ont pu s’envoler pour l’Argen-tine. Parmi ces chanceux figuraient deux étudiantes du Paul-Comtois, soit Caroline Halde (diplômée en agronomie; voir « Le Québec bien représenté au Congrès Mon-dial des Jeunes Agriculteurs », pages sui-vante) et moi-même. Avec ses 18 délégués provenant d’un peu partout, le Canada était

le pays le plus représenté au Congrès, suivi de l’Australie (13), du Mexique (13), de l’U-ruguay (11) et de l’Argentine (10). En plus des multiples conférences, les délé-gués ont eu l’opportunité de visiter le plus grand centre d’insémination artificielle du pays, une ferme laitière de 400 têtes exploi-tant 4000 acres ainsi qu’un encan de bovins de boucherie. Aussi, au même moment qu’avait lieu le Congrès se déroulait la foire agricole annuelle. L’Exposición Rural est im-mense, car elle rassemble en un seul en-droit une exposition d’ovins, de bovins, de chevaux et de chinchillas, ainsi que des kios-ques, où des centres d’insémination artifi-cielle, des artisans locaux, des représentants de machinerie agricole, des concessionnaires automobiles, des banques, etc. présentent et vendent leurs nombreux produits. Pour vous donner une idée du gigantisme de l’endroit, nous pourrions le comparer au Centre de foire de Québec (terrain et bâti-ments) combiné à l’Hippodrome. Rencontre avec la réalité C’est une fois au milieu de tous ces gens que j’ai pu pleinement prendre conscience de l’ampleur de la divergence des problèmes qui pèsent sur des gens unis par une même

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passion. Au Québec, nous nous préoccu-pons des normes de production et de quali-té, des règlements de plus en plus exigeants, de la diminution constante du nombre de fermes et de leur valeur croissante, ainsi que de la conservation de nos parts de marché. Pourtant, en Afrique, on s’inquiète de la pérennité des fermes à cause du fléau mortel qu’est le sida. En Uruguay, c’est entre autre sur l’égalité des sexes que doivent travailler les Jeunes entrepreneurs éleveurs (leur FRAQ). J’ai bien vite compris qu’il est bien plus compliqué qu’il n’y parait d’arriver à un consortium lorsque les pa rties impliquées en sont rendues à des stades de développe-ment différents et qu’elles rencontrent des embûches distinctes. (Nous n’avons qu’à penser aux négociations de l’OMC.) Toute-fois, tous ceux présents avaient une préoc-cupation commune : la viabilité de notre profession. Une déclaration officielle a été émise suite au Congrès. Cette dernière est disponible sur le site de la FIPA : http://www.ifap.org/fr/issues/youngfarmers.html. Australie 2011 Si vous êtes intéressés à vivre cette expé-rience, sachez que la troisième édition de-vrait, selon la rumeur, se tenir en juillet 2011 en Australie.

Une partie de la délégation québécoise au Congrès mondial des jeunes agriculteur, à Buenos Aires

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Le Québec bien représenté au Congrès Mondial des Jeunes Agriculteurs Caroline Halde, finissante en agronomie et candidate au M.Sc. en agriculture, Dalhousie University

Du 26 au 28 juillet 2007, j’ai eu la chance de participer au Congrès Mondial des Jeunes Agriculteurs de la FIPA, à Bue-nos Aires en Argentine. L’événement qui se tient aux quatre ans a rassemblé cette année quelque 140 participants provenant de 36 pays différents. L’objectif premier de ce congrès d’envergure internationale était de favoriser les échanges, le transfert d’expé-riences et le réseautage entre la centaine de jeunes provenant de partout à travers le monde. C’était la deuxième édition de cet évènement, et la première édition s’est dé-roulée en juin 2003 à Paris. Délégation québécoise La délégation canadienne était la plus im-portante en nombre, comptant 19 partici-pants. La majorité des pays était représentée par leur unique président d’associa-tion de jeunes producteurs, alors que le Canada s’est vu représenté par une déléga-tion plus diversifiée com-prenant de jeunes produc-teurs et de nombreux étu-diants et enseignants en agriculture. De concert avec la Fédération de la Relève Agricole du Québec (FRAQ), l’Office Qué-bec-Amériques pour la Jeunesse (OQAJ) a permis à une délégation de 15 jeunes étu-diants et producteurs agricoles de se rendre à ce congrès. Ce projet s’inscrit dans le ca-dre de la Stratégie d’action jeunesse du gou-vernement du Québec, et dans le volet in-ternational du Défi de l’entrepreneuriat jeunesse du Secrétaire à la Jeunesse.

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ducteur agricole, tout en restant réaliste et honnête sur les difficultés du métier », sou-tient Marie-Claude Ricard, une participante québécoise. L’établissement de la relève agricole a été l’un des sujets chauds du congrès, et il fut particulièrement enrichissant de partager nos expériences avec les autres participants des autres continents. Par exemple, en Tuni-sie, le problème de transfert de ferme est

impor t an t . « Dans mon pays, l’agri-c u l t e u r cultive habi-t ue l l emen t jusqu’à sa mort », relate Nizar Latiri,

le secrétaire général de l’Union Tunisienne de l’Agriculture et de la Pêche. Le transfert de ferme de père en fils est alors très problé-matique. De plus, lors du décès du père de famille, les terres sont obligatoirement divi-sées entre tous les fils et filles, même aux

enfants qui ne désirent pas acquérir de terres agricoles pour y pratiquer l’agriculture. » Il est donc difficile pour les enfants désirant cultiver la terre de racheter l’intégralité des lots à leurs frères et sœurs. Puis il est aussi intéressant de noter que les filles hériteront de la moitié moins de terres que leurs frères. En France, il existe un système de communes qui permet aux jeunes producteurs de cultiver la terre sans en être

le propriétaire. « Dans nos systèmes de com-munes, les terres agricoles appartiennent à la communauté », souligne Éloi Canon, partici-pant français. Alors nul besoin d’être riche (suite à la page 33)

La voix des agriculteurs du monde en-tier Le congrès a pu avoir lieu grâce au soutien de la FIPA. La FIPA est la Fédération In-ternationale des Producteurs Agricoles, une sorte d’UPA qui représente les agriculteurs du monde entier. Le président de cet orga-nisme est d’ailleurs Jack Wilkinson, un cana-dien d’origine ontarienne. Les langues offi-cielles du congrès sont l’anglais, le français et l’espagnol. La diversité linguistique des participants était toutefois bien plus large, allant de l’allemand au néerlandais en pas-sant par le créole. Différents et semblables à la fois Les échanges entre participants nous ont permis d’en apprendre plus sur la façon de

concevoir et de pratiquer l’agri-culture sur le globe. Évidem-ment, lorsque des participants provenant de 36 pays différents se rencontrent, il

est facile de constater les nombreuses spéci-ficités régionales qui différencient nos prati-ques de l’agriculture. Nous faisons face à des problèmes communs (relève agricole, changements climatiques, gestion des ris-ques, etc.), mais nous devons développer des solutions distinctes selon notre situation économique, géographique et socio-politique. Relève agricole Les solutions propo-sées pour encourager les jeunes à s’établir en agriculture et à mieux faire valoir le métier d’agriculteur au sein de la population ont été nombreuses et variées. Une aide pour encadrer l’accueil de groupes à la ferme et proposer des activités pédagogiques agricoles diverses aux citadins ont entre autres été mentionnés. « Il faut montrer à la population urbaine les beaux côtés du métier d’agriculteur et être positif en parlant de notre métier de pro-

« Les jeunes agriculteurs de-vraient prendre davantage leur place au sein d’organisations internationales comme la FIPA et y occuper les places de diri-geants » - Jack Wilkinson

« Le développement de l’industrie des bio-énergies pourrait attirer des investis-seurs flairant la bonne affaire, mais se souciant peu du développement de nos campagnes ». -Ghislain Jutras

Éloi Canon (…)propose la créa-tion d’une Organi-sation Mondiale de l’Agriculture.

Caroline Halde faisait elle aussi partie de la délégation québécoise au Congrès mondial des Jeunes Agriculteurs. Elle nous présente ici sa vision de l’événement et brosse un portrait des principaux axes autour desquels se sont articulés conférences et ateliers.

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(suite de la page 32) pour pratiquer sa passion de l’agriculture ! Il fut également suggéré d’intensifier le lob-by des jeunes agriculteurs auprès des gou-vernements et des entreprises privées afin d’obtenir des politiques agricoles qui nous représentent mieux. Même Jack Wilkinson, l’actuel président de la FIPA, considère que les jeunes devraient jouer un rôle plus pré-pondérant dans le secteur syndical : « Les jeunes agriculteurs devraient prendre davan-tage leur place au sein d’organisations inter-nationales comme la FIPA et y occuper les places de dirigeants ». Bio-énergies La conférence présentée sur les énergies nouvelles a créé de nombreuses réactions au sein de l’assistance. Alors qu’il semblait y avoir un consensus au sein des dirigeants de la FIPA sur la raison d’être de cette indus-trie, les participants au congrès se sont montrés plus réticents à cette idée. Rassemblée en table ronde, la délégation québécoise a elle aussi exprimé des réserves. « Pourquoi devrions-nous supporter et justi-fier notre industrie agricole avec une autre industrie, celle de l’énergie? », a demandé un participant au cours des discussions. « Devrions-nous produire du bio-diésel uniquement dans le but de supporter une autre industrie? » Le secteur agricole pour-rait ainsi se voir diviser en deux secteurs – l’agro-alimentaire et l’agro-énergie ayant tous deux des objectifs distincts, voire même diamétralement opposés. Considé-rant que le secteur de l’énergie est particuliè-rement lucratif, Ghislain Jutras, chargé de cours à l’Université Laval, ajoute : « Le dé-veloppement de l’industrie des bio-énergies pourrait attirer des investisseurs flairant la

bonne affaire, mais se souciant peu du déve-loppement de nos campagnes ». La position de la Fédération Internationale des Producteurs Agricoles (FIPA) dans ce dossier a été clairement exprimée par son président, Jack Wilkinson : « La FIPA n’est pas pour ni contre la production de bio-diésel. Cependant, les producteurs devraient prendre avantage de cette production qui promet un bon profit, parce qu’ils doivent nourrir leur famille. » Bref, plusieurs ré-flexions soulevées sur cette question des bio-énergies nous ont permis d’y voir un peu plus clair dans ce sujet d’actualité. Commerce international : favorable aux agriculteurs ? Le commerce international est-il un outil de développement économique pour tous les pays, ou au contraire n’est-il pas en partie un frein ? Alors, l’agriculture doit-elle conti-nuer de faire partie des accords de l’OMC ? Rappelons que l’agriculture n’a été incluse dans les négociations de l’Organisation Mondiale du Commerce (auparavant le GATT) que récemment, avec l’Accord sur l’Agriculture de l’Uruguay Round signé à Marrakech en avril 1994. Alors que plusieurs jeunes producteurs sug-gèrent de retirer le secteur agricole de ces négociations multilatérales, Éloi Canon, vice-président du Comité de jeunes agri-culteurs de la FIPA, a trouvé sa propre so-lution. Il propose la création d’une Organi-sation Mondiale de l’Agriculture. L’instaura-tion de cette institution permettrait de confirmer le statut particulier du secteur agro-alimentaire, d’accepter les spécificités qui lui sont propres et d’exclure ce domaine des négociations actuelles de l’OMC. Il propose même du créer

un Fonds avec les sommes récoltées par les mesures protectionnistes (comme les taxes à l’importation) afin de redistribuer cette ri-chesse aux pays dans le besoin, une solution qui n’a pas fait l’unanimité dans l’assemblée. Une même passion : l’agriculture En conclusion, en visitant tous ensemble les fermes dans la campagne de Buenos Aires, il était clair que nous avions tous au moins un intérêt commun : une passion incommensu-rable pour l’agriculture et un désir d’en vivre de façon équitable et d’obtenir un juste prix pour le travail investi à la production de denrées agricoles.

L’Argentine en un clin d’œil

Langue : espagnol.

Monnaie : peso argentin.

Capitale : Buenos Aires.

Population : 39,9 millions d’habitants.

Culture : l’Argentine est reconnue pour son tango, son person nage de bandes dessinées Mafalda, son vin rouge, le dulce de leche et le maté. - Le territoire est divisé en 23 pro-vinces. - L’agro-alimentaire représente 25% du PIB du pays. - Les principales productions agrico-les du pays sont les céréales : soya, blé, sorgho, riz, et orge. - La viande est l’une des principales exportations agricoles et le mets national !

L’Exposición Rural de Buonos Aires en images

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Le courrier du Roux Frédéric Normand, étudiant en agronomie

SOS j’ai peur de ma bouffe! Marie-Pierre Gauvin, étudiante en sciences et technologie des aliments

6. Le lendemain, pour retrouver votre dulci-née ou pour savoir comment vous débarras-ser d’une personne… vous me demandez

conseil! Roux Pensée : Les filles sont comme une bière, quand t’en as une, t’en veux 24. P.S : JE VOUS AIME…

De nos jours, nous pouvons crain-dre la vache folle, la maladie du hamburger, la grippe aviaire, mais au Moyen-Âge, à quoi ressemblaient les peurs alimentaires? C’est à cette question que répond le très instructif livre de Madeleine Ferrière intitulé Histoire des peurs alimentaires. J’ai choisi de partager avec vous cette lecture, car elle marque la fin de mon été, mais aussi le début de ma nouvelle carrière d’étudiante en sciences et technologie des aliments. Ce livre m’a appris qu’au Moyen-Âge, mal-gré leurs connaissances scientifiques relati-vement peu développées, les gens de l’épo-que ne craignaient pas que la faim. Outre la quantité, ils se souciaient aussi de la qualité des aliments. Cependant, il va sans dire qu’ils ne se basaient pas sur les mêmes prin-cipes que nous ! Par exemple, la viande de chèvre était souvent dédaignée, car suscepti-ble de donner la fièvre. On considérait cet animal comme étant faible et malade, donc

impropre à la consommation, en rai-son de sa voix chevrotante. Le porc, quant à lui, déjà déprécié par certai-nes religions, était aussi réputé pour transmettre la lèpre. Les lan-gueyeurs, professionnels du tâton-nement de la langue de porc, devaient vérifier la présence de kystes sur celle-ci afin de déter-miner si l’animal s’avérait consommable ou non. Ce n’est que beaucoup plus tard qu’on a appris que ces kystes n’étaient pas indicateurs d’animaux pestiférés. La peur des maladies trans-mises par la viande ani-male n’est qu’une seule des facettes de l’Histoire des peurs alimentaires. L’auteure traite aussi de la nais-sance du « consommateur », de la politique, des nouveaux produits végétaux découverts

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lors des grandes explorations, de l’hygiène, de quelques normes alimentaires du Moyen-Âge jusqu’au début du XXe siècle, etc. J’ai

cru bon partager cette lecture dans l’Agral parce que

je crois qu’elle peut

être profita-ble à tous

ceux qui veu-lent se distraire

( c e r t a i n e s croyances sont

très amusantes) et élargir leur

culture générale, peu importe le pro-

gramme dont ils font partie.

Pour les intéressés, le

livre est publié aux édi-tions du Seuil et est dis-

ponible à la Bibliothèque des sciences humaines et

sociales.

Eh bien oui, le courrier des roux revient cette année… mais sous un tout nouveau titre, LE COURRIER DU ROUX! Il est possible que ce courrier soit un peu plus réaliste, direct et même parfois plus drôle que l’année précédente. Tout sujet sera traité, mais en priorité les sujets concernant l’amour, l’al-cool et surtout le sexe de tous genres! GÊNÉS S’ABSTENIR! Comment faire pour me join-dre? 1-800-SEX… euh… non c’est vrai, c’est ma ligne privée ça! Envoyez vos courriels à l’adresse suivante : [email protected] (sujet : courrier du roux) En passant, pour les nouveaux, c’est très simple, voici un mode d’emploi : 1. Venir à une Barak 2. Prendre quelques consommations 3. Mélanger le tout. 4. Par la suite, parlez à plusieurs personnes, surtout aux genres différents du vôtre (vérifier votre genre avant de commencer). 5. Lorsque tout cela est réuni, vous tenterez peut-être un geste sans vous en rappeler!

Fête des récoltes

Finies les récoltes? Place à la fête!

VIA Agro-Écologie convie tous les inté-ressés à festoyer autour d’un repas issu

de son jardin écologique.

Quand? Jeudi le 27 septembre, dès 18h!

Bière de la Barberie, tirage d’un panier

de légumes et groupe de musique enlevant sont au programme;

soyez de la danse!

Billets en vente au local 0120 au coût de 10 $. Un rabais de 2 $ sera accordé aux

membres de VIA Agro-Écologie.

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