septembre 2007

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* Les erreurs courantes en planification de réunion (et comment les éviter) * L'Italie, un pays aux mille trésors * Votre style de communication : source de succès ou déboires ? * Éducation et communication forgent des équipes engages * Représentants commerciaux et salons professionnels * Cinq facteurs de succès pour conférencier et planificateur

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Qu’est-ce qui vous stresse ?Plein de choses peuvent nous stresser : le patron, les

collègues et le reste. Mais selon des études récentes, cesont les courriels qui nous stressent le plus au travail, ditle docteur Thomas Stuttaford du R.-U. .

Pensez-y : Avant, vous pouviez lire une lettre à têtereposée et décider d’y répondre après avoir consulté descollègues. La nature instantanée du courriel exigepresque une réponse ou une action immédiate.

Sinon, un autre courriel suivra à coup sûr. Adieu lebon vieux temps des enveloppes brunes dans la cor-beille de courrier à traiter. Vous êtes-vous déjà sentivaguement coupable devant trop de courriels nonouverts ? Bienvenue au club.

Le contrôle a effectué un virage de 180 degrés, il estpassé du destinataire à l’expéditeur. Or, qui dit manquede contrôle dit stress.

La respiration diaphragmatique lente est un des meilleursmoyens de gérer le stress. Calmez et maîtrisez votre respira-tion en inspirant profondément, lentement, plusieurs fois.

Septembre 07 3 LePLANIFICATEUR

> Pour votre info

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L’âge de l’informationet de la clarté

Nous y sommes plongés et nous la vivons au quo-

tidien – la folie de l’information. Au

Planificateur, nous essayons de vous donner de l’in-

formation courte et concise que vous pouvez utiliser. Dans les mois à venir,

nous publierons un nouveau Guide des Sites d’événements pour la ville de

Toronto suite au succès remporté par le Guide des Sites d’événements

Montréal. Ces guides vous fournissent de l’information de base pour vous

permettre de prendre de rapides décisions. L’Internet est fantastique, et

nous l’utilisons tous, nous savons également combien de temps doit être

consacré aux recherches d’information. Le Guide des Sites d’événements

Montréal, et maintenant le nouveau Guide des Sites d’événements Toronto,

vous procurent en un clin d’oeil de l’information utile et précise vous per-

mettant d’identifier des sites rencontrant vos besoins.

Puisque nous mettons sans cesse à jour le profil de nos lecteurs et que nous

en ajoutons régulièrement, nous avons pensé faire une compilation de nos

meilleurs articles qui s’intitulera Le Meilleur du Planificateur. Vous y retrou-

verez les articles préférés des planificateurs que nous avions déjà publiés.

Et ce n’est que le début. D’autres nouveautés sont à venir en 2008. Pour l’in-

stant, disons que dans cette ère de l’information, nous avons besoin de sources

fiables présentées dans un format facile et rapide à parcourir. C’est la missiondu Planificateur – vous informer et vous éclairer.

Parlant de clarté, l’automne est la saison pour continuer votre propre

amélioration. Les meilleurs ne se définissent pas par la façon d’atteindre le

sommet mais par la façon de s’y maintenir. C’est ce que nous appelons le

renouvellement continuel et dans la parution de ce mois-ci, nous avons essayé

de vous donner un aperçu des programmes et des cours disponibles afin de

vous permettre d’être à votre meilleur. Je vous souhaite une belle saison

automnale. Et, comme toujours, continuez à nous envoyer vos commentaires.

Leo Gervais

> Mot du rédacteur Dans ce numéro

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L’IACC, ça vaut le coûtL’International Association of ConferenceCentres s’est donnée comme « mission defournir un environnement d’apprentissage lemeilleur et le plus productif qui soit. » Nousexpliquons plus en détails ce concept.

Styles de communication Êtes-vous un radoteur, un fana du remplis-sage, un amateur de PowerPoint ? Dans cecas, lisez vite le dernier article de StaceyHanke sur les différentes façons de com-muniquer et leur importance.

Susciter l’engagementLes organisations ont horreur du vide.Faute d’information, les gens invententleurs propres explications. Le chroniqueurJim Clemmer explique comment utiliserefficacement l’éducation et la communica-tion pour susciter l’engagement durabledans une équipe.

Des représentantscommerciaux heureuxComment leur faire garder le sourire avant,pendant et après un salon professionnel.Barry Siskind vous propose des solutions.

Rôle des planificateursMarjorie Brody vous fait part de cinq facteurs de succès pour conférencier etplanificateur afin de travailler main dans la main.

L’implantation d’unchangementPeter de Jager vous suggère de décrire unproblème lorsque vous soumettez une solu-tion afin d’augmenter votre taux de succèsauprès de votre clientèle.

Ici et làNotre rédactrice adjointe Nathalie Caronvous tient, chaque mois, au courant desnouvelles locales de notre industrie. Voyezce qu’elle vous annonce pour ce mois-ci.

4 Septembre 07 LePLANIFICATEUR

LEPLANIFICATEURRÉDACTEUR Leo Gervais [email protected]ÉDACTRICE ADJOINTE Nathalie Caron [email protected]ÉDACTRICE ADJOINTE Jyl Ashton Cunningham [email protected] Matt RiopelADMINISTRATION Tania Joanis, Patricia LemusCONTRIBUTEURS Mike Auctor, Vanessa Baudry, Anne Biarritz,

Marjorie Brody, Jim Clemmer, Peter de Jager, Savika Fowsar, Stacey Hanke, Barry Siskind

2105, de la Montagne, bureau 100Montréal, Québec H3G 1Z8

Téléphone : (514) 849-6841 poste 331 Télécopieur : (514) 284-2282Vos commentaires sont appréciés : [email protected]

Le Planificateur est diffusé mensuellement aux professionelscanadiens de l’industrie du tourisme et des affaires.

Le Planificateur utilise du papier recyclé 100%.Poste-publication No. 40934013

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L’Italie, un pays aux mille trésorsDE VANESSA BAUDRY

Berceau de l’Empire Romain et de la Renaissance italienne,l’Italie est une péninsule qui, de tout temps, a su séduire

le reste du monde par sa beauté et par le caractère roman-tique et séduisant qu’elle dégage. Bien connue pour cesfameuses « spaghetti » et pour son cadre bucolique, l’Italie estaussi une grande productrice de vins.

Une terre renfermant le plus agréabledes plaisirs

Le vignoble italien existe depuis de nombreuses années et a étéimplanté par le peuple étrusque, il y a des siècles. Dès l’époqueromaine, certaines régions italiennes se démarquaient déjà par l’excel-lence de leurs vins. Cette qualité, les produits italiens la doivent à leurclimat. En effet, il n’y a pas une seule région en Italie où la vigne nepousse pas. Le climat méditerranéen, très chaud et sec, favorise la cul-ture du plus doux des nectars. C’est cependant au nord et au centre,où le climat est le plus tempéré, que se trouvent les meilleurs vins.

Une qualité incontestableLa qualité des vins italiens n’est aujourd’hui plus à prouver;

ceux-ci jouissent depuis longtemps d’une réputation sanségale. L’Italie propose une gamme de vins variée, auxcouleurs et aux saveurs les plus raffinées. Les producteurs

italiens ont su innover et ainsi se démarquer des autres pays,en améliorant les techniques de vinification pour créer desvins aux goûts délicats et subtils. L’exigence de la qualité aavant tout incité les italiens à mettre l’accent sur des cépagestraditionnels afin de donner naissance à « des vins modernesaux arômes et aux saveurs uniques ».

La cote des vins italiens dans le monde

Les vins italiens sont appréciés de tous, preuve en est lefait que le volume de production et d’exportation estsupérieur à celui des autres pays. De plus, les experts en vinsclassent les vins italiens parmi les très grands vins au monde.

Typologie des vins- Les vins rouges : les meilleurs vins rouges se trouvent

dans le nord du pays. Parmi les plus goûteux, on recense leBarbaresco ou le Barolo qui sont des vins rouges puissants.

- Les vins blancs : Le vin blanc le plus connu est le Soave,il s’agit d’un vin sec et peu aromatique, qualités recherchéespar les italiens.

- Les vins mousseux : il en existe de nombreux, ils sont douxet agréables, à l’image du plus connu d’entre eux, la DOC. Asti.

SUITE À LA PAGE 12

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DE L’ÉQUIPE DU PLANIFICATEUR

Vous avez peut-être entendu parler de l’InternationalAssociation of Conference Centres (IACC). Quel avantage

ya-t-il à faire une réservation auprès d’un centre de con-férences agréé par l’IACC ? En quoi ces centres diffèrent-ilsdes autres ?

Créée en 1981, l’IACC est un organisme à but non lucratifqui désire mieux faire comprendre et connaître le secteur descentres de conférences. Les membres actifs doivent répondreà des critères universels rigoureux et s’engager à respecter uncode de déontologie.

« Tous les établissements IACC ont comme dénominateurcommun la ferme volonté de remplir leur mission : fournir unenvironnement d’apprentissage le meilleur et le plus produc-tif qui soit », dit Tom Bolman, vice-président directeur, IACCAmérique du Nord.

Les réunions sont au cœurdes activités de l’IACC. Enfaisant affaires avec un centrede conférences membre, leplanificateur choisit pour luiou ses clients une atmosphèreremplie de lumière naturelle,un mobilier agréable etergonomique, une cuisine raf-finée, des services techniquesprofessionnels et un forfaittout compris. Les membres del’IACC s’engagent à fournirune expérience de réunionsintégrale.

Les installations IACC du monde entier respectent lesmêmes critères rigoureux et vérifiés par une société d’audittierce. En fait, les membres de cette association ont favoriséune hausse des cotisations pour faciliter ce type d’audit afind’assurer la validité de la marque IACC.

« La qualité est une quête incessante. Ce qui fait la qualitéchange constamment et les critères universels, surtout parrapport aux installations et aux pratiques d’excellence, continueront d’être mises à jour et d’évoluer pour refléter lesnormes les plus élevées », dit Michael Taylor, président duComité sur la qualité de l’IACC.

Peu importe sa taille, son emplacement ou son cadre, lapropriété IACC offre un centre de conférences conçu à ceteffet, coupé des chambres et des autres distractions, dotéd’équipement de pointe et de spécialistes qui connaissent lesecteur des conférences et qui vous facilitent la tâche.

Selon les statistiques des dernières inspections, 100 % des139 propriétés vérifiées en 2004 – 2006 ont sur place des

planificateurs de conférences compétents, dont 33 % sont cer-tifiés CMP, 93 % offrent un accès Internet à haute vitesse, 91 %, un accès sans fil et 57 %, des forfaits qui incluent desniveaux de technologie supérieurs aux exigences de l’IACC.

Les événements dans un établissement IACC sont confiés àun planificateur de conférences attitré pour que chaque exi-gence soit satisfaite. Une des caractéristiques fondamentalesdes propriétés IACC est le forfait tout compris qui inclutrepas, pauses café continues, espaces de conférence équipéede la toute dernière technologie (et un personnel interne quis’assure que le tout fonctionne bien). Il est vrai que les for-faits facilitent la planification du budget mais, plus importantencore pour le planificateur, le prix par jour lui donne unplanificateur maison expérimenté, impliqué dans les moin-dres détails. L’idée est de simplifier au maximum la vie duplanificateur, de tout réaliser comme il le voudrait et de le

laisser recevoir les félicita-tions.

Un des critères des centresIACC veut qu’au moins 60 %de l’espace de réunionsdisponible soit consacréuniquement aux conférences. « Vous ne verrez pas un défiléde mode ou une démonstra-tion d’arts martiaux devant 1 000 spectateurs à côté devotre conférence d’entreprise,nous dit-on ». Cet engagementrésolu des membres IACC defournir l’environnement d’ap-

prentissage idéal et de respecter ces lignes directrices est lagarantie qu’ils comprennent vos besoins – c’est leur raisond’être et leur seule activité. Travailler avec des personnes quicomprennent les planificateurs et qui anticipent le fonction-nement d’un groupe avant même qu’on le leur demande sim-plifie le travail du planificateur professionnel.

« Comprendre les centres IACC, c’est les aimer », dit JerryWhite, directeur des Services aux membres de l’IACC et mem-bre de la section MPI, région de St. Louis. « Nous avons cher-ché un moyen d’aider les gens à comprendre la spécificitéIACC pendant des années et nous avons trouvé un moyen quile fera en deux minutes ».

Maintenant à l’affiche sur un moniteur d’ordinateur près devous : le film éclair de deux minutes de l’IACC, Understandthe IACC Difference, qui illustre en deux temps trois mouve-ments l’essence de ce qui différencie les centres de conférences.

Sur le Web : www.iaccnorthamerica.org• • •

L’IACC vaut le coût d’être connue des planificateurs

Les membres del’IACC s’engagent

à fournir une expérience de

réunions intégrale.

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8 Septembre 07 LePLANIFICATEUR

Un bon plan et un petit effort favorisent une bonne communication

Confirmez chaque rendez-vous jusqu’à 24 heures à l’avance– comme le dentiste – et la ponctualité du client vous surpren-dra. C’est vraiment au planificateur qu’il revient de gérer leclient et si les agendas partagés ne sont pas toujours possi-bles, il reste le téléphone et le courriel.

Clôturez toujours la réunion par un résumé de ce qui s’estpassé et engagez-vous à le confirmer par écrit. Faites-le sous24 heures par courriel et demandez confirmation de tout cequi a été noté. Aucune confirmation? Vous avez au moins lapreuve qu’il y a bien eu communication complète.

Sachez comment le client préfère que vous le contactiez.Pas très original comme conseil, mais j’ai récemmentdécroché un contrat avec le propriétaire d’une entrepriseflorissante qui a horreur des courriels et qui ne raffole pas descellulaires non plus. Je laisse des mises à jour hebdomadairesdans sa boîte vocale et nous nous rencontrons une fois pasmois. S’il a besoin d’information entre temps, il m’appelle. Jenote tout et le consigne dans un relieur qu’il ouvre rarementet la confiance règne des deux côtés.

Si la mauvaise communication survient en début de plani-fication et que plusieurs personnes participent au processus,elle a presque toujours un effet boule de neige.

Dans le cas des grands bureaux de réunions et de voyages-stimulation, le plan de l’événement passe du chargé decompte qui vend le programme au client, au chef de produitqui écrit la proposition, au coordonnateur produit qui fait lebudget, au cadre opérationnel qui voit à la dotation en per-sonnel, au chef de projet qui s’occupe de la logistique et,enfin, au directeur de voyage qui exécute le programme. Detoutes ces personnes, c’est le chef de projet qui risque le plusde servir de bouc émissaire pour toute erreur faite avant, pen-dant ou après le programme, juste parce que c’est sur sonbureau que va tomber le résultat final des erreurs. Si leserreurs ne sont pas décelées immédiatement et corrigées,d’autres problèmes surviendront et l’événement en souffrira.D’où l’effet boule de neige.

De telles erreurs s’expliquent de plusieurs manières : nou-veaux arrivants dans l’équipe, devis coupé-collé dépassé,chargé de compte qui espère du champagne au prix de labière, sans compter les autres erreurs humaines possibles. lasolution est d’avoir de fréquentes réunions dès le début, d’yinviter tous les membres de l’équipe et d’affecter à chacun un« copain » qui vérifie et révise son travail. Il faut toujours éla-borer les budgets à partir de zéro et les baser si possible surdes chiffres réels plutôt que des approximations. C’est un peuplus long mais cela peut économiser une fortune à longterme. Surtout, assumez pleinement la responsabilité de touteerreur de votre part – le respect de vos collègues n’en seraque plus grand.

Le planificateur indépendant fait seul la plupart de cestâches. Avec tant de responsabilités, sa marge d’erreur pour-rait être plus grande. Mais il est vrai, aussi, que puisquel’indépendant est seul responsable de la tournure de l’événe-ment, il sera d’autant plus prudent à chacune des étapes de laplanification qu’il ne peut blâmer personne d’autre et que saresponsabilité est mise à prix. Savoir répondre de ses actes estprimordial, en tout temps.

Entrée en scène tardive Reprendre un événement à la onzième heure des mains

d’un collègue confronté à une urgence de dernière minutepeut être risqué. La seule façon d’éviter des erreurs poten-tielles est d’avoir un calendrier à toute épreuve : résumé, calendrier des événements, logistique, plan de l’événement,etc. Si le collègue est déjà parti, asseyez-vous avec un super-viseur ou le client et étudiez le calendrier en profondeur, eny apportant les changements nécessaires. Réunissez les inter-venants clés et assurez-vous que chacun comprenne son rôleet l’importance de remplacer le collègue absent. C’est aussi lebon moment pour exprimer des griefs non dits jusque là pourque tout le monde aille de l’avant l’esprit ouvert.

La mauvaise communication avec lesfournisseurs et les lieux de réunions

Les erreurs avec les fournisseurs et les lieux de réunionssurviennent en général quand une des parties n’a pas fourni l’information suffisante ou opportune. Peut-être qu’un cadeaupublicitaire du client arrive et ne ressemble en rien à ce que leplanificateur avait prévu, soit qu’un échantillon n’a pas étéapprouvé, soit qu’on l’a remplacé sans consultation. Ou alors, ledécor monté n’a rien à voir avec ce que le planificateur ou le client avait imaginé. Peu importe la raison, la racine du problème est la mauvaise communication.

Selon Dietmar Ruoff, de Ruoff & Company à Toronto(www.ruoff.ca), la plus grande erreur – qu’il rencontrerégulièrement – est celle du planificateur qui pense pouvoirobtenir des temps d’installation pré-événement de l’hôtel ou dulieu sans frais supplémentaires. On essaie trop souvent d’é-conomiser de l’argent en misant sur la disponibilité d’une cham-bre la veille qui permettrait de s’installer sans se presser et sansfrais supplémentaires. Parfois, cela marche, rarement et touteéconomie réalisée est annulée quand la compagnie d’AV estobligée de faire venir plus de personnel pour faire l’installationen deux fois moins de temps. Dietmar recommande :

• des réservations de 24-heures pour les événements deplusieurs jours

• des temps d’installation réalistes (de préférence PAS à 2heures du matin mais la veille au soir)

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Des contrats écrits sont nécessaires avec toutes les parties prenantes• des salles assez grandes pour accueillir l’auditoire, plus

la scène et l’AV• des plans avec dimensions (hauteurs de plafond comprises)

et le détail des obstacles comme les colonnes, les fenêtressans rideau d’obscurcissement, les lustres un peu bas

• des monte-charges et des plateformes de chargementassez grands

• des temps de démontage réalistes • une source d’information sur place pour l’alimentation

électrique, la scène, le monte-charge

Ben Kantorovich de Christie Lites (www.christielites.com)a de nombre conseils pour les planificateurs, tirés de sa propre expérience lors de situations où les éléments suivantsavaient été négligés :

• toujours se renseigner sur l’alimentation électrique : oùest elle par rapport à l’événement? Faudra-t-il les services d’unélectricien? Faudra t-il se procurer électricité ?

• voir comment le plan du site joue sur les possibilités deplacer et de localiser l’éclairage

• il est très important de planifier d’avance et de prévoir letracé des câbles

• être très précis sur le rôle de l’éclairage : par exemple,éclairage de l’estrade, éclairage et ambiance de la salle,éclairage de bannières et de signalisation, zones d’activitéssecondaires

• prévoir les besoins liés à des interprétations simultanée– penser à des spécifications en annexe

• avoir un technicien tout près – c’est toujours utile – et luidonner un résumé des activités de l’événement s’il y participeactivement

• connaître les détails de chargement et de déchargement– où charger et décharger le camion ? Quand les zones dechargement sont-elles disponibles ?

• savoir quand il est possible de faire l’installation – lesresponsables de l’éclairage ne veulent pas gêner ceux du trai-teur ou des décors et préfèrent faire le plus difficile avant lamise en place des tables et des chaises.

L’assuranceC’est un des sujets les plus importants dans le secteur des

réunions ces jours-ci et nous y consacrerons un autre article àl’avenir. Pour le planificateur, faire l’erreur de fonctionnersans assurance responsabilité civile friserait la folie. Pourmoins de 150 $ par mois, on trouve une garantie généraled’assurance responsabilité civile jusqu’à 5 millions de dollars.Il existe des assurances supplémentaires pour les événementsoù l’on sert de l’alcool. Tous les planificateurs devraientdemander une copie de l’attestation d’assurance des four-nisseurs et même de figurer comme coassuré dans l’assurance

responsabilité civile pour réduire le niveau de responsabilité.

Les contratsNous en avons traité en détail dans des numéros

précédents (voir la section Archives à www.leplanificateur.ca).En résumé, la seule façon d’éviter les erreurs de contrat est delire attentivement les petits caractères et, comme nous l’avonsdéjà suggéré, en cas de doute, de toujours demander l’avisd’un expert. Il est essentiel d’avoir un contrat écrit avec toutesles parties prenantes à l’événement.

Le plan BCombien de planificateurs ont vraiment un plan B, ou plan

pour imprévus, pour chaque événement ? En septembre 2001,des réunions et des voyages-stimulation ont été annulés oudéroutés dans le monde entier quand des avions ont étécloués au sol, que des gens apeurés ont carrément refusé devoler ou que des compagnies ont voulu garder leur personneltout près. Les voyages-stimulation ont semblé innopportunspendant des semaines et le secteur touristique a perdu desmilliards de dollars quand les emplois ont été supprimés et lescontrats reportés indéfiniment. Dans une tragédie de cetteampleur, un plan B serait complètement inutile mais, règlegénérale, c’est un élément essentiel de n’importe quel événe-ment, surtout des événements en plein air. Retards dus à lacirculation, accidents, maladie, problèmes de sécurité etincendies sont autant de circonstances potentielles etimprévues qui peuvent affecter le déroulement. Pourtant, il faut que le spectacle continue. Ayez un plan B lorsque c’estpossible.

Tous ces scénarios ont un fil conducteur. Les planificateursde réunions ne s’appellent pas ainsi pour rien. Leur travailexige de mettre les points sur les i de manière quasi obsession-nelle. Guère étonnant alors que la plupart des planificateursreconnaissent qu’ils sont accros au contrôle. Toutefois, le manque de communication est clairement le signe avant-coureur pour ce qui est des erreurs. Il est donc vital de s’assurerque tous les membres de l’équipe sont rendus à la même page.

Jyl Ashton Cunningham, CMP est planificatrice indépendante de

réunions et d’événements spéciaux à Oakville (Ontario) et rédactrice

adjointe du Planificateur. Pour la joindre : [email protected] ou

[email protected].

Septembre 07 9 LePLANIFICATEUR

Sur le Web: www.leplanificateur.ca

Page 10: Septembre 2007

Chaque jour, nous faisons des choixsur notre façon de communiquer, sur

ce que nous allons dire et à qui. Vousêtes-vous déjà demandé comment vous yprendre pour faire ces choix ? De façon

générale, analysez-vous bien leurs conséquences sur vous,votre auditoire et l’impact de votre message ?

Que ce soit lors d’une présentation, de l’animation d’uneréunion ou d’une conversation en face à face ou au téléphone,la plupart de nos comportements révèlent notre appartenanceà l’une des catégories suivantes :

Le radoteur• Il tourne autour du pot • Son esprit vagabonde ici et là et il se demande comment ilen est arrivé là • Parfois, il ne sait même pas qu’il divague • Il se concentre sur lui-même et non sur son auditoire• Il modifie rarement son message sur-le-champ pour répon-dre aux besoins de l’auditoire

Quel est son impact sur ceux qui l’écoutent ? • Ils sont perdus et n’arrivent pas à suivre le message• Ils perdent intérêt et laissent leur esprit s’échapper loin del’orateur et du message.

Le « remplisseur » (euh, hmm, etc.) • La plupart du temps, il ne sait pas qu’il utilise ces motsinutiles • Il a peur du silence s’il remplaçait les mots de remplissagepar une pause • Il craint que son auditoire ne pense qu’il ne sait pas de quoiil parle ou l’interrompe s’il fait une pause • Il parle vite et enchaîne ses phrases, les mots inutiles for-mant des liens d’une phrase à l’autre• Parce qu’il parle vite, il se concentre sur lui-même plutôtque sur l’auditoire.

Quel est son impact sur ceux qui l’écoutent ?• Ils sont distraits par les mots inutiles• Ils comptent les mots inutiles• Ils manquent le message, n’entrent pas en relation avec l’o-rateur et par conséquent ne sont pas amenés à appliquer sesrecommandations.

Le rapide • Il retient son souffle en parlant • Quand il prend finalement le temps de respirer, on diraitqu’il est à bout de souffle • Il peut transmettre deux fois plus d’information que celuiqui ne parle pas vite • Il finit par donner l’impression de converser avec lui-même

Quel est son impact sur ceux qui l’écoutent ?• Ils manquent le message • Ils cessent d’écouter parce qu’avec un tel débit, il devienttrop difficile de prêter attention et d’écouter • Ils ont peur que celui qui parle manque d’air et perde connaissance

Le monocorde • Il parle d’une voix monocorde • Il est indifférent, impassible • Il évite souvent le regard de l’auditoire quand il commu-nique. Il parle au plancher, au fond de la salle, à son ordina-teur portable, à ses notes, etc. • Il ne fait pas participer l’auditoire

Quel est l’impact chez ceux qui écoutent ? • Ils l’entendent mal • Ils le comprennent difficilement • Ils le trouvent ennuyeux et s’ennuient • Ils doutent de sa foi et de sa passion pour son message etcela mine leur confiance en lui

L’amateur de PowerPoint • Il n’a pas assez d’assurance pour livrer un message sans sonPowerPoint • Il clique avant chaque point ou idée clé pour passer à ladiapo suivante • Il a un lien émotionnel fort avec son PowerPoint, lui parlecontinuellement et entretient une relation avec lui • Il lit chaque diapo à l’auditoire • Il distribue des photocopies de ses diapos PowerPoint

Quel est son impact sur ceux qui l’écoutent ?• Ils sont en colère parce qu’il leur fait la lecture • Ils se demandent s’ils ne devraient pas l’abandonner à ses diapos PowerPoint avec qui il s’entend si bien • Ils manquent les détails du message parce qu’ils ne peuvent pasen même temps écouter l’orateur et lire les diapos PowerPoint

Votre style de communication :source de succès ou déboires ?

DE STACEY HANKE

10 Septembre 07 LePLANIFICATEUR

Page 11: Septembre 2007

L’accro du pupitre • Il s’accroche au pupitre comme si savie en dépendait et semble sur le pointde s’envoler • Il parle au pupitre comme s’il n’y avaitpersonne devant lui • Il a des crampes dans les mains telle-ment il serre fort le pupitre

Quel est l’impact chez ceux quiécoutent ?• Ils perdent intérêt, se désengagent ets’éloignent du message • Ils sont moins enclins à créer une rela-tion avec l’orateur parce que le pupitreagit comme un obstacle entre eux et lui.

Le magicien du pointeur laser• Il ne pose jamais le pointeur laser • Il essaie d’indiquer les points et lesidées clés dans ses diapos PowerPointtout en luttant contre les tremblementsde sa main nerveuse • Le rayon laser saute partout : sur l’écran et dans les yeux de l’audi-toire • Il crée un spectacle laser parce qu’il aoublié d’éteindre le pointeur, aprèsquoi, il aveugle tout le monde

Quel est l’impact chez ceux quiécoutent ?• Les mouvements du pointeur laserleur donnent la nausée • Ils ne savent plus où regarder • Ils ont peur de recevoir un coup defaisceaux lumineux dans l’œil • Comme le laser tremble, ils commen-cent à deviner ce que l’orateur veutqu’ils regardent

Peu importe la catégorie à laquelle vousappartenez, les risques sont nombreux :• Vous ne rejoignez pas ceux à qui vousparlez, vous ne les attirez pas et vous negardez pas leur attention• Il vous sera très difficile de faire passervotre message de manière à influer surl’action • Vous perdrez votre crédibilité et leurconfiance

• Ou bien votre message n’est pasentendu ou bien le message qui passen’est pas le bon • Vous perdez votre temps et faites per-dre celui de l’auditoire.

Nous choisissons comment nouscommuniquons, mais nous choisissonsaussi de changer. Si vous êtes du genreradoteur, ça ne vous condamne pas à lerester toute votre vie. La première choseà faire pour changer de comportementen communication, c’est d’en prendreconscience. Il est impossible de changerune chose quand on ne sait pas qu’elleexiste. Si vous vous apercevez que vousprenez un de ces mauvais plis, que pou-vez-vous faire ?

Le radoteur, le fana duremplissage, le rapide • Faites une pause et respirez entre vosphrases, réflexions, points et idées clés; • Faites des phrases plus courtes • Prenez le temps d’interagir avec l’au-ditoire • Demandez à des amis, à votre familleet à des collègues de réagir quand vousadoptez un de ces comportements • Entraînez-vous; moins égale plus!

Le monocorde • Soyez convaincu à 100 % que votremessage est important pour ceux quivous écoutent • Attention à ce que les expressions devotre visage et votre ton disent dans vosconversations quotidiennes • Posez un petit miroir sur votre bureaupour voir ce que les expressions devotre visage disent pendant diversesconversations téléphoniques • Demandez à des amis, à votre familleet à des collègues de réagir quand vousprenez une voix monocorde ou quevous restez impassible.

L’amateur dePowerPoint • Évitez d’utiliser vos diaposPowerPoint comme vos notes

• Entraînez-vous à livrer votre messagesans PowerPoint. Une fois que vous êtesà l’aise, alors intégrez PowerPoint • À chaque diapo, demandez-vous : «Laquelle est-ce que j’enlève? » « Pourquoiest-ce que j’utilise celle-là? » « Qu’est-ceque je veux que l’auditoire retienne? »

L’accro au pupitre • Si vous avez besoin d’un micro,demandez un micro-lavallière • Habituez-vous à parler sans notes• Placez-vous à côté du pupitre pourcommencer à vous débarrasser de l’obstacle que vous mettez entre vous etl’auditoire

Le magicien du pointeur laser• Laissez vos mots plutôt qu’un pointeurlaser décrire les détails de vos diapos • Évitez de surcharger vos diapos,tenez-vous en à une idée par diapo.Réservez les détails à la documentationdistribuée • Quand vous avez un graphique détaillé,construisez-le, insérez-y une idée à la fois

Communiquer est un processus qui exigede la répétition et de la persévérance.Choisissez aujourd’hui les étapes que vousfranchirez pour changer vos habitudes decommunication et tenez bon pendant unmois. Il faut au moins un mois de comporte-ment répétitif pour changer d’habitude. Vousverrez ceux qui vous écoutent réagir de façonpositive à vous-même et à votre message

• • •

Stacey Hanke est cadre consultante,auteure, formatrice et conférencière chez 1stImpression Consulting, Inc. à Chicago (Ill.)Pour la joindre : (773) 209-5970 [email protected].

Saviez-vous que...En moyenne, une personne

rit dix fois par jour !

SOURCE: WWW.WORLD-ENGLISH.ORG/FACTS.HTM

Septembre 07 11 LePLANIFICATEUR

Page 12: Septembre 2007

12 Septembre 07 LePLANIFICATEUR

• les VND et VDL : L’Italie produit beaucoup de muscats, leplus réputé étant sans aucun doute, le moscato di pantelleriaqui vient de Sicile.

Cuisine et vins Comme l’a souligné à juste titre un chef florentin, « la cui-

sine italienne n’existe pas. Tout d’abord parce que le termecuisine est d’origine français […] et grâce à Dieu, il n’existepas de façon uniforme de cuisiner ». La cuisine italienne quiest une des plus généreuses d’Europe, se distingue par la variété de ses ingrédients et par le côté spontané de la pré-paration. Les repas généralement longs (de trois à cinq plats),se marient agréablement avec les différents vins que proposent les producteurs italiens. À ce propos, vous trou-verez des informations sur la façon de marier mets et vins surle site : www.italytrade.com

Voyage viticole L’agence de voyage Le Survenant, basée à Montréal, est

spécialisée dans les voyages corporatifs et voyages surmesure. A ce titre, elle propose à des personnes seules ou engroupe de visiter notamment la région piémontaise du nordde l’Italie, dans le but de découvrir la beauté de ce site, maisaussi pour le plaisir de déguster un nectar savoureux etunique qui vous laissera un souvenir impérissable.

SUITE DE LA PAGE 5

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Page 14: Septembre 2007

Éducation et communication forgent des équipes engagéesDE JIM CLEMMER

« La disponibilité croissante de nouvelles technologies del’information et de la communication est un des facteurs clésqui rendent possible une approche gestionnelle hautementparticipative. Cette capacité, plus que toute autre, permet auxindividus de s’autogérer, de s’engager dans l’entreprise et demaîtriser les processus et les opérations... »

— Edward Lawler III, The Ultimate Advantage: Creatingthe High-Involvement Organization

Peu après l’arrivée de Vanessa, notre deuxième fille, mafemme Heather disait à notre fils unique Chris, âgé de six ans,comme elle aimait bien avoir un garçon dans la famille. « Sit’aimes tant les petits garçons, alors pourquoi t’as ramené uneautre fille à la maison ? » a répliqué Chris en pleurant.

Chris avait espéré un frère, et sa sœur Jenn, une sœur.Quand Vanessa est née, Chrisa pensé qu’il avait perdu. Il necomprenait pas le processus.Pour lui, papa et maman choi-sissaient le sexe de l’enfant.

Moins on en sait, plus onsoupçonne. Comme Chris, lesacteurs de nos organisationsexpliquent à leur façon les événements et les actions qu’ils necomprennent pas. Les vents de la rumeur et des insinuationspeuvent transformer ces explications en scénario effrayantsde désastre imminent. En période de changements pertur-bants, ces vents peuvent vite souffler en rafales qui créent degigantesques brasiers si la confiance est faible. Les organisa-tions ont horreur du vide. Faute d’information, les gens inven-tent vite leurs propres explications.

Ne jugez pas autrui par ses actionsLes directeurs sous-estiment toujours la quantité et la qualité de

l’éducation et de l’information nécessaires aux changements et auxaméliorations. Ils sont victimes de la tendance humaine à jugerautrui par ses actions mais à se juger soi-même par ses intentions.Puisque la plupart ne projettent que des changements et desaméliorations bénéfiques, ils n’arrivent pas à apprécier les expli-cations que les autres donnent à leurs actions.

Si les gens ne voient pas la nécessité des changements oudes améliorations, ils vont les combattre et y résister. Avant devouloir s’améliorer, les gens ont besoin d’être d’accord avec les raisons pour lesquelles ils doivent le faire. Ensuite, ils sontprêts à apprendre comment. Il faut donc traiter chaque

membre de l’équipe et de l’organisation comme un partenaire.Pour un partenariat fort, il faut que tout le monde soit informé.Les partenaires efficaces communiquent souvent et clairement.

Si nous voulons que les membres de l’équipe ou de l’or-ganisation agissent comme des partenaires d’affaires, nousdevons les traiter comme tels. Nous devons les traiter commedes adultes responsables et leur donner une connaissanceapprofondie et continue de ce qui se passe dans l’entreprise.Autrement, ils ne peuvent ni s’autodiscipliner ni s’autogérer.Avec peu de connaissances et de maigres informations, lesgens ne vont pas – en fait ne peuvent pas – assumer deresponsabilité. Puisque l’information c’est le pouvoir, la seulefaçon de donner plus d’autonomie ou de partager le pouvoirest de partager l’information.

Comprendre le pourquoi et le comment Il est très difficile de faire des changements et des améliorations

organisationnels si les gensdans l’organisation qui lesappliqueront n’en compren-nent ni le pourquoi ni le com-ment. Ainsi, à quoi sert d’avoirun cap et un contexte clairs(vision, valeurs et objectif) siles gens ne les comprennent

pas ? Si le cap et le contexte de l’organisation ou de l’équipesont mal expliqués, ils se retrouveront morts, sans vie – et inac-complis.

Engagement et compréhension vont de pair. Seuls les gens qui comprennent le cap et le contexte plus vastes de l’organisation (et qui se sentent sur la même longueur d’on-des) peuvent s’épanouir et grandir. Le leader fort clarifie con-stamment le cap et le contexte de l’équipe ou de l’organisa-tion et nourrit l’enthousiasme des gens qui y travaillent.

L’équipe ou l’organisation en constante amélioration et trèsefficace est transparente. Le pourquoi, le qui, comment desdécisions et des mesures prises sont évidents pour tous. Saculture se caractérise par l’ouverture et la simplicité.L’information est largement partagée. Cela exige beaucoupd’éducation alliée à des systèmes, des processus et des pra-tiques de communication solides. C’est une des clés du succèsdans l’apprentissage et l’innovation organisationnels.

Jim Clemmer est conférencier principal, animateur d’ateliers et de

retraites et bâtisseur d’équipes de gestion sur le leadership, la focalisa-

tion sur le client, la culture, les équipes et la croissance personnelle.

Son site Web : www.clemmer.net.

14 September 07 THEPLANNER

Autrement, ils ne peuvent ni

s’autodiscipliner ni s’autogérer.

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Septembre 07 15 LePLANIFICATEUR

S’envoler à 12 ans : vos papiers SVP !Le Canada est devenu le seul pays à exiger des papiers en

règle pour accepter à bord des enfants de 12 ans, en vertu desnouveaux règlements de sécurité.

Les enfants ne peuvent monter à bord sans une pièce d’i-dentité émise par le gouvernement : certificat de naissance,passeport, carte d’assurance-maladie, etc.

Les changements résultent du nouveau Règlement sur lecontrôle d’identité de Transport Canada qui exige que toutepersonne qui veut prendre un vol intérieur et qui sembleavoir 12 ans ou plus présente avant l’embarquement unepièce d’identité émise par un gouvernement.

Cette mesure fait partie de la création d’une liste noire qui devrait contenir des centaines de noms de personnes considérées comme une menace immédiate à la sécurité aéri-enne et qui seront interdites de vol.

La porte-parole de Transport Canada, Julia Ukrintz, ditqu’on a fixé à 12 ans l’âge auquel il faut produire des papiersparce que le Code criminel fixe à 12 ans l’âge « au-delà du quel un individu peut être tenu criminellement respons-able de ses actes. »

Air Canada demande déjà des papiers valides aux 16 anset plus.

> Pour votre info

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16 Septembre 07 LePLANIFICATEUR

Représentants commerciaux etsalons professionnels

Les représentants, c’est d’abord à euxque l’on pense quand il faut recruter

du personnel pour un salon. Pourtant,beaucoup ne les aiment pas. Ils rechignent à passer beaucoup de tempsdans un stand à rencontrer des visiteurs

venus de l’extérieur de leur propre territoire de vente. Ils s’énervent de devoir passer des jours au salon, loin de leurgagne-pain quotidien, la vente. Et d’entendre un responsabledu marketing leur dire qu’ils doivent affiner les connaissancescommerciales qu’ils utilisent tous les jours pour travailler dansl’environnement d’un salon peut les faire sortir de leurs gonds.

Bref, c’est pas la joie. Il y a mieux, pour réaliser un pro-gramme d’exposition, que d’avoir en première ligne des gensamers, ronchons et de mauvais poil. La solution exige du tra-vail et du recul. Les représentants sont payés pour vendre, paspour dénicher des clients potentiels ou renforcer des mes-sages de marque. Les éloigner des activités sur lesquelles ilscomptent pour payer leur hypothèque n’a rien d’engageant.

La différence entre ventes et marketing a toujours été flouesur le marché, mais ce sont deux disciplines complètementséparées. Avant de franchir la ligne, il est important de prendreen compte les objectifs de chacune. Voici quelques solutionsqui aideront à combler le fossé entre ventes et marketing :

1. Quand vous établissez vos objectifs pour le salon,pensez à la fois ventes et marketing. Stratégie de marque,image et introduction de produits sont autant d’objectifs quiplairont aux gens du marketing. Les représentants, eux, ontbesoin de bonnes pistes. L’astuce : choisir des objectifs quisatisfont les deux groupes.

2. Créez un système de récompense qui ne pénalise pas lesreprésentants qui passent du temps au salon. Par exemple,récompensez-les s’ils trouvent et inscrivent des pistes quigénèrent des affaires dans tous les secteurs de l’organisation.Pendant qu’ils sont au salon, ajustez leurs quotas de ventespour tenir compte du temps passé loin du territoire.

3. Donnez-leur de l’aide additionnelle qui les aidera à s’occuper de leur territoire. Ce pourrait être des préposés auservice à la clientèle ou d’autres personnes qui voient, le caséchéant, aux questions des clients ou aux autres questions derelations avec la clientèle.

4. Fournissez une assistance au suivi post-salon. Organisezune campagne par courrier ou par téléphone, exécutée par dupersonnel de soutien dont l’objectif est de transformer lespistes possibles trouvées au salon en pistes prometteuses. Un des critères d’une piste prometteuse touche les contraintesdu client. Aidez vos représentants à traiter l’afflux de pistes età les hiérarchiser d’après l’urgence.

5. Faites que l’information circule vite. Il faut organiser lepersonnel de soutien de façon que l’information sur les pistesobtenues au salon soit transmise de manière rapide et ordon-née. Les représentants doivent toujours être dans le coup pourréduire au minimum les surprises et le risque de surcharge.

6. Soyez ouvert aux réactions des gens. Il n’existe pas deux situations identiques. Gardez ouvertes toutes les voies de commu-nication entre les ventes et le marketing. Prêtez l’oreille aux inquié-tudes et modifiez votre approche dans les salons subséquents.

Tenir compte des besoins des ventes et du marketing peutrelever de l’art funambulesque. Mais votre programme d’exposition peut être beaucoup plus réussi si vous écoutezles deux, réagissez quand il le faut et n’hésitez pas à changerdes choses. Vous avez beaucoup investi et il faudra pas malde chamailleries diplomatiques pour que ça marche.

DE BARRY SISKIND

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Remplacez vos filtres par des plantes vertes

Il est prouvé scientifiquement que les plantes vertesassainissent l’air que nous respirons grâce au procédé de laphotosynthèse. Plus la plante est imposante plus elle produitd’air pur. C’est une bonne chose à ajouter à la décoration devotre bureau.

Arrosez-la avec amour, dépoussiérez les feuilles de tempsà autre pour lui permettre de bien effectuer son travail et,ainsi, vous aurez un meilleur apport en oxygène ce qui aug-mentera vos performances et votre rendement.

Pourquoi laissons-nous filer nosvacances ?

Vous sauriez utiliser 32 millions de jours de vacances ? LesCanadiens ont laissé deux jours de vacances inutilisés enmoyenne l’an dernier, soit plus de 30 millions, selon uneétude récente.

Selon un sondage Ipsos-Reid auprès de 2 222 employéspour l’agence de voyage en ligne Expedia.ca, 21 % n’avaientpas utilisé tous leurs crédits l’an dernier, une baisse contre les33 % de 2003.

Les plus susceptibles de ne pas prendre leurs vacancessont les jeunes, entre 18 et 34 ans, qui « semblent sacrifier descongés précieux pour avancer dans leur carrière », selon lesenquêteurs.

Selon Ipsos-Reid et Expedia.ca, le fait que les jeunesadultes sont plus prêts à échanger temps contre argent queles plus âgés peut avoir contribué à ces résultats.

L’enquête révèle que 18 % des personnes interrogées ontannulé ou reporté des vacances à cause du travail. De plus,18 % des gens prennent leurs messages pendant leursvacances.

Les Canadiens ont pris en moyenne 18 jours de vacancesl’an dernier. Les Américains en ont pris en moyenne 14 et lesFrançais, 36.

Retour sur MPILe récent congrès éducationnel mondial 2007 À la Montréal

de Meeting Professionals International (MPI) a permis d’enregistrer un nombre record de délégués avec plus de 3 665 inscriptions, ce qui en a fait le plus gros événementglobal de MPI depuis sa fondation il y a 35 ans.

Le dernier record était détenu par le congrès éducationnelmondial 2006 de Dallas avec 3 595 délégués.

« Je suis particulièrement fier de l’événement de cetteannée, non seulement pour son nombre record d’audience,mais pour l’impact économique immédiat de 10 millions dedollars pour Montréal », disait Bruce MacMillan, CA, Présidentet Chef de la direction de MPI.

MPI planifie une série de nouvelles alternatives pour sesconcepts éducationnels et foires commerciales lors de saprochaine Conférence éducationnelle professionnelled’Amérique du Nord prévue du 2 au 5 février 2008 dans laville cosmopolite de Houston, Texas.

Sur le Web: www.mpiweb.org

Septembre 07 17 LePLANIFICATEUR

> Pour votre info

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Cinq facteurs de succès pour conférencier et planificateurDE MARJORIE BRODY, CSP, PCC, CPAE

Question : Qu’ont en commun le conférencier profession-nel et le planificateur de réunions ?

Réponse : Un intérêt dans la réussite de l’événement.

Voici cinq attitudes et tactiques cruciales dont ils doiventse souvenir pour améliorer leur chances de succès :

1. Comprendre les objectifs de l’événement, les dernièrestendances du secteur et toute « question brûlante ».

Cela vaut pour le conférencier et le planificateur et cela veutdire qu’il faut vous préparer vraiment bien. Posez des ques-tions aux intéressés – la personne qui vous a engagé ou qui a retenu vos services, le président de l’association ou de l’organisation et tout autre décisionnaire ou chef de file de l’indus-trie dans la société cliente, le groupe commercial ou l’industrie.

Il est aussi crucial de saisir les objectifs de l’auditoire. End’autres mots, posez les bonnes questions et écoutez lesréponses. Tout est dans la communication.

2. Connaître votre rôle. Le conférencier doit savoir ce qu’on attend de lui – sa place

dans le programme, s’il doit intégrer un message quelconquelié à l’événement dans sa présentation, etc. Il devrait aussiêtre une aide pour le planificateur, PAS une source d’embête-ments.

Bien sûr, le planificateur doit aussi aider le conférencier àobtenir toute information dont il a besoin – ou le mettre en con-tact avec la ou les bonnes personnes capables de le faire – pourbien préparer son discours. Tout est dans la communication.

3. S’entraîner être flexible. Les changements de dernière minute abondent – c’est le travail

qui le veut. Le matériel se casse. Les ascenseurs de l’hôtel tombenten panne. La documentation se perd. Toutes sortes d’imprévuspeuvent survenir, ce qui est stressant pour tout le monde.

Plus vous êtes capable de suivre le courant et d’être flexi-ble, mieux ce sera pour tout le monde. Le conférencier devraitêtre capable de réduire ou d’allonger son temps de parole, detravailler sans diapos ou tableaux de conférence et même deprojeter sa voix si le seul microphone de la place rend l’âme.Gardez votre sang froid sous la pression et le planificateur sesouviendra de vous.

Le planificateur lui aussi gagne à travailler sa flexibilité,peut-être en improvisant. Il peut apprendre à ne pas coller autexte de la présentation du conférencier. Si quelque chose de

pertinent est survenu aux nouvelles ou sur les lieux, faitespreuve d’à propos, insérez une anecdote qui parlera à toutesles personnes présentes : « Bonjour tout le monde. Comme laplupart d’entre vous, notre conférencière s’est faite réveillerassez brutalement ce matin… quand elle est entrée sous ladouche et a hurlé en recevant un jet d’eau glacée sur la tête.Malgré le manque soudain d’eau chaude dans l’hôtel, JeanneUnetelle brûle d’impatience de partager avec nous ses straté-gies de réussite financière… »

4. Agir avec professionnalisme, toujours. Il se peut que le planificateur ou le conférencier soit aux

prises avec des problèmes personnels ou d’affaires mais levisage qui s’offre aux participants doit être calme et souriant.Critiques et plaintes n’ont aucune valeur ajoutée. Les jérémi-ades non plus.

Le professionnel est ponctuel, bien emballé de la tête auxpieds (vêtu de manière appropriée et soigné de sa personne),et il utilise un langage corporel ouvert et des gestes qui appel-lent l’interaction avec les participants et les questions.

5. Faire preuve de respect et de gratitude. C’est-à-dire respecter les participants, les membres du person-

nel et le personnel de l’installation et se respecter l’un et l’autre.C’est-à-dire être reconnaissant du fait qu’on vous a choisi

comme conférencier ou planificateur. Après tout, les planifi-cateurs et les conférenciers ne manquent pas – et c’est vousqu’on a choisi.

Quand je pense aux relations planificateur/conférencier par-faites que j’ai vécues en plus de 20 ans d’expérience dans le cir-cuit, une expression me revient toujours : « transparence ».

Nous faisons tous bien notre travail en intégrant les cinqgrands facteurs de succès dans notre comportement et notreétat d’esprit quotidien.

Le client est content. Ensuite, tout le monde a la possibilitéde remettre ça.

Marjorie Brody, CSP, PCC, CPAE, est très recherchée comme con-

férencière professionnelle, auteure et formatrice auprès des dirigeants

de Fortune 1000. En 2006, elle a été intronisée au Council of Peers

Award for Excellence (CPAE) Speaker Hall of Fame de la National

Speakers Association (NSA). Marjorie est actuellement membre

national du CA de la NSA. Sa firme, BRODY Professional

Development, a eu le privilège d’avoir comme clients Microsoft, Pfizer,

New York Life Insurance, Johnson & Johnson, NBC Universal,

Aramark et GlaxoSmithKline. Pour savoir comment retenir les

services de Marjorie comme conférencière lors de votre prochain

événement, appelez au (800) 726-7936 ou allez à www.MarjorieBrody.com.

18 Septembre 07 LePLANIFICATEUR

Page 19: Septembre 2007

Septembre 07 19LePLANIFICATEUR

NIVEAU: FACILE Réponse à la page 29.NIVEAU: MOYEN Réponse à la page 29.

D’origine japonaise, chaque case doit contenir unchiffre de 1 à 9 de façon à n’utiliser chaque chiffrequ’une fois par ligne, colonne et grille.

SUDOKU SUR LE WEB:• www.websudoku.com •www.sudoweb.com•www.dailysudoku.com •www.sudokupuzz.com

SudokuCommandité par les

HÔTELS GOUVERNEUR

Page 20: Septembre 2007

Si vous faites partie des gens d’action,que vous soyez planificateur de réu-

nions, organisateur, cadre, secrétaire oujuste une de ces personnes qui fontbouger les choses, vous tomberez de

temps à autre sur une méthode ou un processus qui va, c’estsûr, profiter aux autres si seulement ils veulent bien l’adopter.Vous verrez alors, parfois à votre grande surprise, que toutvotre entourage ne partage pas votre enthousiasme pour lanouvelle solution.

Bienvenue au problème très commun d’implanter unchangement.

Si vous vous classez parmi les personnes douées pour larésolution de problèmes, vous savez fort bien que nousrevenons très souvent aux mêmes techniques de résolution.Nous ne le faisons pas consciemment mais nous revenons àces systèmes de résolution. Une personne douée pour la réso-lution de problèmes comprend le besoin d’identifier, de caté-goriser et de généraliser ces systèmes de solutions et de lesutiliser consciemment. Mais il y a un revers : il existe aussi dessystèmes d’échec, des « solutions » auxquelles nous revenonstoujours et qui ne nous ne mènent pas vers notre objectif.C’est pourquoi nous essayons de catégoriser les solutions quimarchent : cette connaissance nous aide à éviter celles qui ne marchent pas. Les bonnes pratiques de résolution de problèmes essaient de nous orienter vers des techniques efficaces en nous détournant des approches qui le sont moins.

La stratégie de l’adoption en gestion du changement estl’exemple parfait d’une approche inefficace, mais courammentutilisée, d’un problème de gestion fréquent. Oui, je sais bienque remettre en question la valeur d’une croyance communerelève de l’hérésie mais il s’agit là d’une évaluation juste del’efficacité de la stratégie de l’adoption.

D’habitude, quand nous trouvons une bonne solution, noussommes enthousiastes, parfois même follement enthousiastes.Notre stratégie immédiate est d’essayer de convaincre lesautres que cette solution est la réponse à tous nos problèmes.Nous voulons qu’ils adoptent la nouvelle idée – après tout,nous savons qu’elle est efficace. Nous nous concentrons alorssur les avantages de cette solution, et dans quel but? Amenerl’auditoire ou l’organisation à adopter la nouvelle idée.

Et nous nous étonnons quand ilsrépondent « Par un pourquoi ? »

Peu importe la nouvelle idée que nous essayons d’implanterou le contexte organisationnel dans lequel nous travaillons,nous n’échapperons pas à ce « Pourquoi » bien intentionné.Nous le qualifions ensuite, à tort selon moi, de « résistance auchangement ». Nous qualifions, aussi à tort, ce phénomène de« négatif », parfois même « d’obstacle au progrès ».

Nous venons de créer un problème : nous essayons de ven-dre une solution sans nous être entendus sur le problème.

Voici une expérience, incroyablement simple : Entrez dans lebureau à côté du vôtre et dites à la personne « Lève-toi » (ou « Lève-toi! » si vous voulez une expérience plus intense). Que fait-elle ? Elle demande « Pourquoi ? » ou, du moins, elle le pense.

Vous venez d’expérimenter le plus simple des change-ments. Le « Pourquoi » qu’on vous a rétorqué n’est pasinsignifiant, et vous devrez y répondre si vous voulez que lapersonne se lève.

Vous voulez une expérience plus robuste, faite par unPhD, appuyée de statistiques « convaincantes » ? Essayez cellede Robert Cialdini (décrite dans son livre Influence: Scienceand Practice).

L’expérience a été faite près d’un photocopieur. La chercheuseest allée à la tête de la file et a dit : « Excusez-moi, j’ai cinq pages. »Résultat : 60 % du temps, on l’a laissée faire ses copies.

DE PETER DE JAGER

L’implantation du changement

20 Septembre 07 LePLANIFICATEUR

Page 21: Septembre 2007

La fois suivante, elle a dit : « Excusez-moi, j’ai cinq pages. Est-ce que je peux utiliser le photocopieur ? Je suis pressée. » Sontaux de succès (faire ses copies tout de suite) est passé à 94 %.

Pour vérifier si « Je suis pressée » était le facteur détermi-nant du changement, on a changé la formulation pour « Excusez-moi, j’ai cinq pages. Est-ce que je peux utiliser lephotocopieur parce que j’ai des copies à faire ? »

Son taux de succès est resté près de 94 %, à 93 %. Lademande initiale non motivée réussit à 60 %. Ajouter mêmela plus mince des raisons, « parce que » au « Pourquoi »intérieur porte le taux de succès à 93 %.

Alors… si vous essayez de mettre en œuvre une nouvelleidée, que répondrez-vous à la question raisonnable « Pourquoi ? » Il ne suffit pas que cette « idée » soit supérieureà ce qui se fait actuellement. Au fond, c’est ce que nous dis-ons quand nous sommes enthousiastes et que nous nous con-tentons de louanger une nouvelle solution.

Les gens ont besoin d’une description du problème que la nouvelle idée est censée résoudre. Vous ne pouvez pasvendre les avantages de quelque chose aux gens avant qu’ilsreconnaissent que ces avantages sont nécessaires.

Finalement, quels problèmes votre nouvelle idée résout-elle ? Quels sont les défauts de votre processus actuel ?Pouvez-vous donner des défauts spécifiques que tout lemonde admet qu’il faut traiter ? Pouvez-vous mesurer ce quecoûtent les occasions manquées ? Pouvez-vous ensuiteestimer les possibilités qu’offre la nouvelle idée ? Si c’est trop difficile, ou circonspect, est-il possible d’identifier unproblème existant qui a défié toute solution et coûté très cherà l’organisation ? Le coût de ne pas le résoudre peut-il justifi-er une approche différente ? Peut-on essayer votre idée demanière limitée ?

© 2007, Peter de Jager. Peter est un conférencier/

consultant/écrivain sur des questions liées au changement. Si vous avez

aimé ses articles dans Le Planificateur, vous pouvez lire son blogue

quotidien à : http://technobility.wordpress.com.

Le changement est inévitable

DORMEZ PLUS.Les montagnes sont moins ardues à grimper lorsque

vous êtes reposé.

Anonyme

Septembre 07 21LePLANIFICATEUR

> Pour votre infoFormation : les employeurs se traînent les pieds, selon le CBC

Selon le rapport Learning and Development Outlook 2007du Conference Board du Canada, les compagnies canadi-ennes participantes ont dépensé 1,8 pour cent de leur massesalariale pour la formation, l’apprentissage et le perfection-nement (FAP), soit environ 852 $ par employé en moyenne.

Les employeurs ont aussi donné 25 heures de formationpar année par employé, soit une baisse de 10 pour cent parrapport à l’étude précédente, deux ans plus tôt. Si l’on prendles dépenses par employé et les heures de FAP, le Canadaperd du terrain dans ce domaine par rapport aux É.-U.

Source : Conference Board du Canada, Learning andDevelopment Outlook, 2007.

Vancouver, où il fait bon vivreSelon l’Economist, Vancouver (C.-B.) est la ville la plus

« vivable » du monde. C’est la cinquième fois d’affilée queVancouver mérite cet honneur. L’unité Intelligence du maga-zine dit avoir choisi Vancouver pour son faible taux de crimi-nalité, le risque faible d’instabilité ou terrorisme et ses infra-structures de transport et de communications très développées.

Vancouver a obtenu une note de 1,3 pour cent, dans uneéchelle où zéro signifie exceptionnel et 100 intolérable.

Toronto est arrivée cinquième dans cette compétitionannuelle.

Page 22: Septembre 2007

NouveautésLa pâtisserie et boulangerie Le Fournil se lance maintenant

dans le service de traiteur. Vous les retrouverez au 1190, deMaisonneuve O. et au 364, avenue Victoria. Pour plus d’informa-tion sur les menus offerts communiquez au (514) 485-6647.

Holt Renfrew Montréal a maintenant son propre service deconciergerie à même le magasin. Vous les retrouverez à l’é-tage inférieur à côté du café en prenant la porte située sur deLa Montagne. Ils pourront vous aider à trouver ce que vouscherchez dans le magasin, faire des réservations de restaurantou vous aider avec toutes autres demandes vous venant à l’esprit. Vous pouvez les rejoindre au 514-282-8212 ou à[email protected].

NominationsLes hôtels de la ville de Québec viennent d’assister à une

séance de chaises musicales, voici le résultat : Robert Mercure,Directeur général du Fairmont Château Frontenac, Dany Thibault,Directeur général du Hilton Québec, Jason Trottier, Directeurgénéral du Courtyard Marriott Québec et Nicole Lapointe,Directrice vente et marketing au Fairmont Château Frontenac.

À Montréal Monique Strouvens remplace Marie-PierreBrancaleoni du Sofitel qui vient de s’absenter pour un congé dematernité. Silvio Sicoli a été nommé Directeur exécutif du Club

Mount Stephen et Vice-président des opérations et développe-ment d’affaires du Groupe hôtelier Tidan. Marc Laroche a éténommé Directeur ventes et marketing au Loews Hôtel Vogue,il remplace Linda Jalbert qui a quitté Montréal pour Toronto.

Nouvel hôtel à ChamblyLe Fourquet Fourchette aura son hôtel à Chambly, le pro-

jet verra le jour après cinq ans de négociations. L’hôtel seraannexé au restaurant et offrira une superbe vue sur le bassinde Chambly, il comptera 50 chambres et sera l’endroit idéalpour des mariages ou des réunions d’affaires. Il devrait ouvrirses portes à l’été ou l’automne 2008.

Événements et dégustation à la SAQLa SAQ des Cours Mont-Royal fermera ses portes sous peu.

Plusieurs événements y étaient présentés relativement à ladégustation des vins et les accords avec les mets.Malheureusement, tous les événements ont été annulés.Toutefois, vous pouvez assister aux événements des succursales Rockland (Montréal), Place Sainte-Foy et PlaceJean-Lesage (Québec). Consultez le calendrier des événe-ments en ligne au www.saq.com sous la rubrique Produits.

Recyclez vos vieux ordinateursVous devez renouveler vos ordinateurs, alors quoi faire des

vieux ? Plusieurs entreprises se chargent de recycler le matérielinformatique, que ce soit vos écrans, claviers, imprimantes ouautres. Cela évite de contaminer les sites d’enfouissementpuisque les composantes renferment du plomb, du bérylliumet du mercure. Recyc-Québec a pour mission de promouvoirle recyclage, dont le taux de récupération est évalué à 6 %.Depuis le 12 septembre les magasins Bureau en Gros ont lancéune opération de récupération de matériel informatique, detéléphones, appareils photos numériques et vieux cellulaires.

Vous pouvez aussi consulter le site de Recyc-Québec au:www.recyc-quebec.gouv.qc.ca.

Surclassement en ligne pour les volsinternationaux chez Air Canada

Vous pouvez maintenant faire votre réservation de sur-classement en ligne sur le site Web d’Air Canada en utilisantvos certificats de surclassement 2007 d’Air Canada. C’est applicable sur tous les vols d’Air Canada et Air CanadaJazz. Pour connaître les modalités d’utilisation consultez lesite www.aircanada.com.

Vol direct entre New York et Mont-Tremblant

Continental Airlines assurera une liaison quotidienne entreNew York et La Macaza, l’aéroport de Mont-Tremblant, et ce du14 décembre au 5 avril 2008. *

22 Septembre 07 LePLANIFICATEUR

> Ici et là de Nathalie Caron

Page 23: Septembre 2007

Un Embraer de 50 places décollera de Newark à 11 heures tous les matins et seposera à la Macaza à 12 h 30. Pendant la période du 8 janvier au 13 février, il n’yaura pas de vol le mardi et mercredi. Le but visé est de maximiser le séjour des améri-cains dans la région de Tremblant.

Sur le Web: www.continental.com.

Hausse des voyages transfrontaliers d’un jourLes canadiens ont effectué près de deux millions de voyages d’un jour aux États-

Unis au mois de juin, cela représente une augmentation de 2,3 % mais qui restesous le seuil des 2,2 millions de voyage avant les événements du 11 septembre. Du côté des américains pour la même période, ils ont effectué 1 million de voy-ages ce qui représente une hausse de 2,3 % mais qui demeure loin du 2,3 millionsde voyages effectués entre janvier et août 2001.

Porter prend de l’expansionDes travaux débuteront ce mois-ci à l’aéroport de Toronto Island afin d’agrandir

les installations de la compagnie aérienne Porter. L’aérogare sera agrandi et troisnouvelles portes seront ajoutées en prévision des vols vers New York et autres desti-nations qui s’ajouteront sous peu. Le projet devrait être terminé d’ici le 31 décembre.Sur une autre note, Porter affirme que ses opérations ne sont pas affectées parl’avertissement de Bombardier concernant les problèmes rencontrés avec le traind’atterrissage de certains de ces appareils.

Sur le Web: www.flyporter.com

Cartes d’affaires, nouveau genreLes parisiens misent sur une nouvelle tendance, adieu les cartes d’affaires con-

ventionnelles, et bienvenue aux bracelets imprimés. Les boutiques chics et lesrestaurants remettent ces bracelets à leurs clients sur lesquels se trouvent leurscoordonnées et le nom du lieu.

Un vol passager dans l’espaceLe milliardaire Richard Branson s’est associé au projet SpaceShipTwo (SS2), pre-

mier véhicule suborbital commercial pour passagers. Pratt & Whitney, pour sa part,a été choisi pour réaliser le moteur de l’avion White Knight qui propulsera le SS2dans l’espace.

• • •

> Ici et là

ErratumDans l’article du mois dernier sur

Saint-Martin, il manquait deux ren-seignements :

• le site Web de la course debateaux de 12 mètres quidéveloppe l’esprit d’équipe :www.12metre.com.

• le numéro de téléphone de l’of-fice de tourisme de Saint-Martin :416-622-4300.

Septembre 07 23LePLANIFICATEUR

> Plutôt là-bas qu’ici

LE TRAVAIL DUR N’A JAMAIS TUÉ PERSONNE.Les hommes meurent d’ennui, de problèmes

psychologiques ou de maladies. En fait, plus vos employéstravailleront dur, plus ils seront heureux et sains.

David OgilvyFondateur d’Ogilvy & Mather

Page 24: Septembre 2007

Les planificateurs ont besoin depoursuivre leur formation

La profession de planificateur l’événementiel et des réunions est commeplusieurs autres : le changement d’ap-proche, les besoins des clients, les spécifica-tions, et toutes autres choses que nousdevons savoir et être capable d’exécuter sontmaintenant la norme. Vivre en vase clos nefonctionnera plus. La formation continueest un bon moyen de se tenir à jour.

Le succès de la gestion des réunions estune entreprise. Le planificateur de réu-nions doit augmenter son niveau de capac-ité dans le domaine financier, les calculs derentabilité, le développement et la gestiond’un chemin critique et être capable dedévelopper une formule de rendement surl’investissement qui permettra de respecterles buts et les objectifs du client. Le plusgrand défi et la plus grande frustration quiguettent le planificateur d’événements estde convaincre le client de la valeur qu’ilapporte avec lui dans son bagage.

Le grand public ne semble pas apprécierles complexités dans la création et l’exécu-tion d’un programme réussi.

- Duff Shaw, professeur à la retraite deRyerson University de Mississauga, ON.

Vous retrouverez ci-dessous quelquesunes des institutions canadiennes quioffrent des cours en relation avec la planification d’événements et de réunions.

Québec

Club ToastmastersApprenez à donner d’excellentes

présentations, à diriger des équipes,conduire des réunions et mieux écouter.www.toastmasters.org

Collège MériciUn programme technique en forma-

tion continue tel des programmes courtsen marketing, concierge exécutif à l’in-ternational, planification d’événementset de congrès.www.college-merici.qc.ca

Collège LaSalleC’est le plus grand collège privé

bilingue pour les études techniques auCanada. Il fait partie d’un réseau inter-national de 21 écoles avec des campussur 4 continents. Vous pouvez soit pren-dre un programme intensif de deux ansou un programme régulier de trois ans.Des programmes spécialisés variantentre 4 et 16 mois sont aussi offerts enrestauration et services de nourriture.www.collegelasalle.com

Université ConcordiaL’école John Molson School of

Business offre une variété de cours enplanification d’événements, y comprispour les événements sportifs et culturels.www.concordia.ca

HEC MontréalVous pouvez y suivre des séminaires

plutôt axés sur le monde des affaires quesur la planification d’événements. Soit lanégociation, la gestion des priorités, com-ment mieux communiquer avec votre audi-toire pour n’en nommer que quelques-uns.www.hec.ca

Institut linguistique globalC’est un bon choix si vous voulez

perfectionner vos habilités linguistiquesen français, anglais ou dans un autrelangage tel l’espagnol et l’allemand.www.learninglanguage.ca

Institut de Tourisme et d’hôtelleriedu Québec (ITHQ)

Un programme à temps partiel enGestion d’événements et de conventionsaccrédité par MPI depuis 2002 est offert.Les étudiants enrôlés dans ce programme obtiennent un statut MPIétudiant. Dès qu’ils reçoivent leurdiplôme, ils peuvent passer l’examen CMP.www.ithq.qc.ca

24 Septembre 07 LePLANIFICATEUR

Page 25: Septembre 2007

JovacoSéminaires gratuits en solution de

gestion par Microsoft. Apprenez sur lagestion de projet et les relations clients.www.jovaco.com

McGill UniversityMcGill a des cours très populaires sur

la gestion de projets et sur l’art de parler en public et la préparation de discours.www.mcgill.ca/conted-general

Collège VanierVous pouvez y suivre des cours allant

de la levée de fonds, à AutoCad, et de laplanification d’événements à l’apprécia-tion du vin.www.vanier.qc.ca/conted

Formation TechnologiaPlusieurs cours sont offerts en

gestion de projets, communications etgestion du stress, négociations ainsi quela gestion du temps et des priorités.www.technologia.com

UQAMPlusieurs programmes de tous les

niveaux du Baccalauréat jusqu’au MBAen marketing, gestion d’événements,commandites et plus encore.Programmes courts pour adultes sur lemarché du travail et qui ne peuventretourner à l’école en raison de leurhoraire sont aussi disponibles. Les pro-grammes sont offerts en ligne et via latélé-université. Il y a aussi un pro-gramme conjoint avec l’ITHQ, il s’agitd’un programme intégré.www.programmes.uqam.ca

Ontario

Algonquin CollegeFormation à distance en planification

d’événements et de conventions.www.algonquincollege.com

Centennial CollegeLes cours de communications corpo-

ratives et de relations publiques abordent la gestion d’événements.www.centennialcollege.ca

Conestoga CollegeCours offert en gestion. Intéressant

pour la négociation, la planificationstratégique, il y a aussi des cours en ges-tion de projets, gestion du risque enplus de cours en gestion d’événements.www.conestoga.on.ca

Fleming CollegeCours en gestion des affaires et

d’événements sur deux semestres. Le programme est préparé en fonctiond’étudiants de niveaux collégial et universaires.www.fleming.on.ca

George Brown CollegeJetez un coup d’œil sur la gestion

d’événements et de réunions ainsi quela gestion d’exposition.www.georgebrown.ca

Humber College North CampusHumber offre des cours en gestion

d’événements ainsi que des cours d’artculinaire. Des cours en ligne sont aussidisponibles en hébergement ettourisme.www.humber.ca

Loyalist CollegeVous y retrouverez des cours en ges-

tion d’événements.www.loyalistc.on.ca

Mohawk CollegePlusieurs programmes offerts en for-

mation continue pour la planificationd’événements.www.mohawkcollege.ca

Niagara CollegeCours en art culinaire, hébergement

et tourisme, sur les vins et la viticul-ture. De la formation continue estofferte en hébergement, nourriture etboisson.www.niagaracollege.ca

Seneca CollegeSite Web facile d’utilisation. Offre unesélection intéressante de cours en gestion d’événements.www.senecac.on.ca

Ryerson UniversityLe Ted Rogers School of Management

offre un certificat en gestion d’événe-ments.www.ryerson.ca

Île du Prince Edouard

Holland CollegeLeur cours est préparé pour donner

une vue d’ensemble pratique de l’indus-trie relativement aux fonctions, habilitéset le savoir requis pour planifier, organ-iser, promouvoir et évaluer les événe-ments à un niveau local, régional ounational. C’est un cours de deux ansavec un stage de 500 heures.www.hollandcollege.com

Alberta

Bow Valley CollegeCertificat d’un an en gestion d’événe-

ment et un diplôme pour un cours dedeux ans.www.bowvalley.ca

Mount Royal CollegeCours en formation continue ou cer-

tificat en gestion d’événements. Coursen ligne aussi disponible.www.conted.mtroyal.ca

Colombie-Britannique

Thompson Rivers UniversityProgrammes disponibles en gestion

d’événements et de conventions en plusde gestion d’événements sportifs.www.truworld.ca

Septembre 07 25LePLANIFICATEUR

Saviez-vous que...Les hommes peuvent lire

une plus petite écriture

imprimée que les femmes,

par contre les femmes

entendent mieux.

SOURCE:WWW.NAUTE.COM/ANECDOTES/SAVIEZ.PHP

Page 26: Septembre 2007

Forum pour grands voyageurs

www.flyertalk.com

Plus de 120 millions de personnes en Amérique du Nord ont

accumulé des milles dans quelque 100 programmes « grands

voyageurs » dans le monde, pour un total de presque 10 mil-

liards de milles non réclamés. Flyertalk.com est un forum de dis-

cussion et de partage de l’information sur les programmes, les

aéroports, les destinations et des sujets de voyage en général.

Vous avez du courrier, passez le prendre

www.eprompter.com

Les gens occupés ont parfois besoin de plus d’une adresse de

courriel sur le Web, pour des raisons diverses. Récupérer ses

courriels à toutes ces adresses peut parfois poser problème.

C’est là que ePrompter entre en jeu. Ce programme sur

Windows est gratuit (désolé, pas de version Mac pour le

moment) et il télécharge les messages de tous les grands

fournisseurs comme Gmail, Hotmail, Yahoo! et AOL, mais il

fonctionne aussi pour tout compte de courrier électronique

POP et des centaines d’autres sites de courrier électronique.

Votre CV sur vidéo

www.cubetakes.com

Si vous travaillez dans le visuel, un CV sur papier risque de faire

piètre figure. Alors, allez voir cubetakes.com où vous pouvez

présenter des vidéos pour vous vendre à des employeurs.

Artistes visuels, journalistes, cinéastes et autres personnes tra-

vaillant dans des domaines annexes y affichent de courtes

vidéos sur leur travail. Après avoir créé un compte gratuit et

téléchargé votre vidéo, vous recevez un URL que vous pouvez

envoyer à des employeurs potentiels et un code que vous pou-

vez insérer dans votre propre site Web pour que tout le monde

dans le village global puisse vous voir. Le site comporte aussi

un volet réseau social où vous pouvez vous joindre à des

groupes et noter/commenter d’autres vidéos.

Événements à venirDu 25 au 27 septembreIncentive Travel & Meeting Executives, The MotivationShow, McCormick Place, Chicago. Contact : Hall-Erickson,(800) 752-6312, www.motivationshow.com.

Le 8 octobre – Action de grâce

Du 27 au 31 octobreAssociation des congrès internationaux et convention,Congress & Exhibition, Pattaya, Thailand. Contact: (011) 31-20-398-1919, www.iccaworld.com.

Du 28 octobre au 1er novembreMeeting Professionals International, 2007 Institutes, TheFairmont Royal York, Toronto, Ontario. Contact: MPI, (905)286-4807, www.mpiweb.org.

Le 11 novembre – Jour du Souvenir

Du 11 au 15 novembreFinancial & Insurance Conference Planners, conferenceannuelle, Fairmont Scottsdale Princess, Scottsdale, Arizona.Contact: FICP, (312) 245-1023, www.ficpnet.com.

Du 15 au 17 novembreCPSEP (anciennement IMPAC), conférence annuelle,Whistler, C.-B. Contact: (905) 868-8008, www.cspep.com

Du 27 au 29 novembreEuropean Incentive & Business Travel Meetings Exhibition,Fira Gran Via, Montjuic 2, Barcelone, Espagne. Contact:EIBTM, (011) 44-20-8910-7870, www.eibtm.com.

• • •

26 Septembre 07 LePLANIFICATEUR

AAGGEENNDDAA Sites Web d’intérêt

Page 27: Septembre 2007

Septembre 07 27LePLANIFICATEUR

Et vous pensiez qu’un taxi pourPearson coûtait cher…

L’aéroport international Pearson de Toronto reste l’endroitoù l’atterrissage coûte le plus cher. Un Boeing 747, par exem-ple, paie 12 290 chaque fois qu’il se pose à Pearson cetteannée, selon l’Air Transport Research Society.

Cette année, l’aéroport international de Birmingham(Angleterre) se classe deuxième pour les coûts d’atterrissagedes 747, à 7 595 $, soit plus de 38 pour cent de moins quePearson.

Pour un Airbus A320, Pearson demande 2 275 $ de taxed’atterrissage – le plus cher – alors que Bruxelles arrive deux-ième à 1 713 $.

Les voyageurs transatlantiques forcésde donner un avis de 48 heures

Les gens d’affaires ouest-européens devront avertir les É.-U. de leur intention d’y venir 48 heures d’avance selon une loirécente signée par le président George W. Bush. La loi exigeaussi la vérification de tout le fret aérien et maritime dans lesports étrangers avant qu’il puisse entrer aux É.-U.

ThromboembolieLa thromboembolie veineuse est un caillot qui se forme le

plus souvent dans une jambe lorsque vous restez assis plus de4 heures sans bouger, le caillot monte vers les poumons et ilpeut y avoir risque de décès. Donc en avion évitez les vête-ments serrés et remuez vos jambes de temps à autre pouractiver la circulation.

> Pour votre info

Page 28: Septembre 2007

POINT DE MARRIOTT SANS POINT D’ACCÈS Le Wi-Fi dans l’hôtel est sans doute la tendance dans le

secteur hôtelier et Marriott file loin devant tout le monde. Aumoment où nous allons sous presse, cinq marques interna-tionales de Marriott – Courtyard, Residence Inn, Fairfield Inn,TownPlace Suites et Springhill Suites – l’offrent gratuitementà leurs clients aux É.-U. et au Canada, un total de plus de 1 500 points d’accès.

Marriott répond de nouveau aux besoins des clients en leuroffrant le Wi-Fi gratuit dans les halls et autres zonespubliques, après l’accès à haute vitesse gratuit dans les cham-bres depuis trois ans. La stratégie répond aux clients calés eninformatique et pressés qui fréquentent ses hôtels.

TRANSACTIONS HÔTELIÈRES : UN RECORDD’ICI LA FIN 2007 SELON UNE ÉTUDE

Selon une étude récente, les ventes d’hôtels pourraientatteindre 110 milliards de dollars US à la fin de 2007. C’estune hausse de 52 pour cent par rapport au chiffre record de72,5 milliards de dollars US de l’an dernier, preuve que lesinvestisseurs misent sur l’avenir du secteur.

La 14e édition du Hotels’ Investor Sentiment Survey (HISS)de Jones Lang LaSalle souligne l’enthousiasme continu desinvestisseurs pour le secteur hôtelier. L’enquête révèle aussique les acheteurs sont dans l’ensemble presque quatre foisplus nombreux que les vendeurs et que 23 pour cent des per-sonnes interrogées envisagent maintenant d’accroîte les actifshôteliers pour répondre aux besoins des investisseurs enquête de nouvelles valeurs de placement.

LES HÔTELS CANADIENS VOIENT DESPROFITS RECORDS, MAIS LES AMÉRICAINSSE FONT PLUS RARES

Le déclin continu des sommes dépensées par lesAméricains pourrait limiter les espoirs de profit de certainshôteliers canadiens. Mais, les dépenses soutenues desCanadiens en voyage et des hausses de prix robustes perme-ttront aux hôteliers canadiens d’afficher des profits records en2007, pour une deuxième année de suite, selon le rapportCanadian Industrial Outlook: Canada’s AccommodationIndustry – Summer 2007 du Conference Board du Canada.

Deux grands facteurs ont affecté la venue des Américains :la poussée du huard et la Western Hemisphere TravelInitiative (WHTI). Les Olympiques de Vancouver en 2010devraient stimuler le rendement du secteur.

BAIGNOIRE EN OR DE 1 M$ VOLÉE DANS UNHÔTEL JAPONAIS

L’hôtel Kominato Mikazuki de Kamogawa (sud de Tokyo)s’est fait voler une baignoire en or dans une suite du 10e étage.La baignoire circulaire, d’une valeur de 987 000 $US est en or18 carats et pèse 176 livres. La baignoire, flanquée de deux stat-ues de grues, était disponible seulement quelques heures parjour pour des « raisons de sécurité » selon le site Web de l’hôtel.

Le Marriott Casa MagnaCancun de Cancun, auMexique est un hôtelréputé de cette fameuserégion touristique.

Photo courtoisie de Marriott

JE SUIS RESTÉDANS UN TRÈS VIEL HÔTEL LA NUIT

DERNIÈRE. ILS M’ONT ENVOYÉ UNE LETTRE

POUR ME RÉVEILLER.

STEPHEN WRIGHT

28 Septembre 07 LePLANIFICATEUR

Nouvelles hôtelières

Page 29: Septembre 2007

Qui chambre a, voyageraTravelodge annonce que son Travelpod – une capsule

conçue pour fonctionner partout où l’on peut dresser une tente– sera bientôt disponible dans des événements comme des fes-tivals de musique et des compétitions sportives. C’est une bonnenouvelle pour les amateurs de chambres d’hôtes ou de camping.

La capsule est scellée dans une boîte en verre polycarbonatemais comprend des caractéristiques offertes dans les cham-bres d’hôtels classiques comme la télé et l’air climatisé. Ellefait environ 18 pieds sur 7,2 pieds et comprend un lit deuxplaces, des lampes de chevet, des sols moquettés et une tablede toilette – plus des stores.

Qui voudrait louer un Travelpod ? Selon la compagnie, unefemme en voulait 20 pour que les invités à son mariage enplein air puissent y dormir et un homme voulait qu’on lui enlivre un dans un endroit magnifique du Lake District pour unedemande en mariage.

Sur le Web : www.travelodge.com

Embassy Suites arrive à Montréal Embassy Suites annonce l’ouverture de son premier hôtel à

Montréal (Québec) – Embassy Suites by Hilton Montréal.Deuxième hôtel de la marque haut de gamme au Canada et ilest situé dans le Vieux-Montréal, directement en face ducélèbre Palais des Congrès de Montréal. L’hôtel appartient àAquilini Group Properties LP de Vancouver et sera géré parPacrim Hospitality Services Inc. L’hôtel de 210 suites illustreles intentions de croissance internationale de la marque et lapoursuite de son intégration dans le marché canadien. L’hôtelarborera aussi la mention ‘by Hilton’ dans son nom et sonaffichage extérieur.

Sur le Web : www.embassysuitesmontreal.com

Besoin d’un tuyau pour une chambre ?Vous connaissez déjà les tentes griffées et les capsules

travelpods. Mais une nouvelle tendance se dessine en matièrede chambre d’hôtel alternative qui combine les deux – unespace compact, à peine décoré, installé en plein air.

Dans un parc près du Danube à Ottensheim (Autriche), undiplômé des Beaux-Arts a créé des « tuyaux dodo” assez grands pourun lit deux places, une étagère de rangement et une lampe. Ils ont enoutre une fenêtre et l’électricité et sont situés près de toilettespubliques, de douches et d’un café. Les « tuyaux dodo » sont ouvertsde mai à octobre. Réservation sur leur site Web.

Sur le Web : www.dasparkhotel.net

Fairmont focalise sur les produits fermiers frais

Fairmont est la première société hôtelière à s’engager àutiliser, dans la mesure du possible, des produits de l’écoagri-culture, achetés localement et bios, dans le cadre de ses servicesalimentaires courants. Le Green Partnership de Fairmont, leprogramme écologique primé de la société, encourage lesclients à penser écologie en voyage ; leur offrir des menus soinsqui mettent en valeur des vins issus de l’agriculture bio et desjardins d’herbes aromatiques sur place est une suite logique.

Sur le Web : www.fairmont.com/environment

SOLUTION SUDOKUFACILE PAGE 19

SOLUTION SUDOKUMOYEN PAGE 19

Septembre 07 29LePLANIFICATEUR

Nouvelles hôtelières

Page 30: Septembre 2007

Résultats du sondage effectué le 30 aoûtdernier : Est-ce que cela vous importe quandun hôtel propose seulement une marque deboisson gazeuse, par exemple, soit Coke ouPepsi ? Ou seulement une marque de bièresoit Labatt ou Molson ?

Oui : 64 %Non : 36 %

Commentaires des planificateurs :Oui, car il y a une différence entre ces produits, et sou-vent, il ne dise même pas ce qu’ils ont, ils arriventavec un coke quand on a commandé un pepsi.

J’ai des préférences en matière de boissons, etj’aimerais bien avoir le choix quand je vais quelque part.

Est-ce que cela vous importe quand un restau-rant accepte seulement une carte de créditmais pas l’autre tel Visa et non AMEX ?

Oui : 87 %Non : 13 %

Commentaires des planificateurs :Très embêtant car si les frais peuvent être mis sur descartes de compagnies et que ces cartes ne sont pasacceptées, il faut payer avec nos cartes personnelles

et se faire rembourser ensuite. Beaucoup de tracas,et pas toujours les fonds disponibles!

Selon un article dans BusinessWeek, 36 %des répondants disent qu’ils accomplissaientplus de travail avant l’ère des courriels. Est-ce que vous en faites plus ou moinsdepuis l’avènement du courriel ?

Plus : 87 %moins : 13 %

Commentaires des planificateurs :Sans le courriel, j’accomplirais la moitié moins detravaux. Avant, je perdais énormément de temps autéléphone, plus maintenant, je peux tout faire avec lecourriel, et il n’y a plus de chaise musicale téléphonique.

L’avènement des courriels n’accélère pas le travail maisle ralenti puisque nous passons plus de temps à écrirequ’à discuter et finalement les événements se règlent engénérale de façon plus longue. Une bonne conversationest plus rapide et expéditive et règle souvent les chosesplus rapidement. De plus, l’avènement du courrielamène l’accélération du désir d’obtenir une réponserapide et immédiate, ce qui ne laisse plus de place autemps de réflexion. C’est anti-créatif.

Nombre total de répondants : 332

Est-ce que cela vous importe...

30 Septembre 07 LePLANIFICATEUR

Page 31: Septembre 2007
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