rapport d’activité 2008 - gwad'air · mars 0 11 20 00 0 0 0 0 0 avril 0715 26 0 0 0 0 0 mai...

Rapport d’activité 2008

Association Agrééede Surveillancede la Qualité de l’Airen Guadeloupe

RAPPORT D’ACTIVITÉ 2008 • 2

L’année 2008 a été toute aussi riche que l’année précé-dente. En accord avec son plan quinquennal, GWAD’AIRa poursuivi ses missions. Plusieurs temps forts sont ànoter : les améliorations portées sur la fiabilité des me-sures en continu par le biais des stations fixes dans l’ag-glomération pointoise, les campagnes de mesure àMarie-Galante et aux Saintes, ainsi que la mise en lignedu nouveau site internet de GWAD'AIR.Ainsi après plusieurs mois d’inactivité, le site deGWAD'AIR est actif sous une nouvelle adresse :www.gwadair.fr. Le nouveau site est disponible depuis

fin 2008.Toutes les informations concernant GWAD'AIR, ses activités, ainsi que lesétudes y sont disponibles. Les données des stations fixes du réseau de mesures ysont en temps réel (réactualisées toutes les 10 minutes) et la mise à jour de l’indiceATMO sur le site se fait à quotidiennement à 16h15.En termes de métrologie, la fiabilité du réseau de mesure de l’association s’estaméliorée. La motivation du personnel technique et de l’ensemble du personnelsur le sujet a permis une augmentation du taux de fonctionnement des appareilset de leur fiabilité par rapport aux étalons nationaux. Le taux moyen de fonction-nement global du réseau GWAD'AIR est passé de 77,13 % en 2007 à 88,30% en2008. La cabine mobile affiche un taux moyen de fonctionnement tout aussi ex-cellent : 90,88% en 2008, alors qu’en 2007, il était de 80,10%. De nouveaux ap-pareils reçus en fin d’année viennent compléter le dispositif de mesure deGWAD’AIR.Les deux campagnes de mesure prévues dans le plan régional de la qualité de l’airdans les îles du Sud ont été réalisées. Ainsi pendant 4 mois sur Marie-Galantes et4 mois aux Saintes (Terre de Haut et Terre de Bas), nous avons mesuré en continuavec la cabine mobile et en moyenne, avec de capteurs passifs, les niveaux de pol-lution existants sur les dépendances.GWAD'AIR a poursuivi son travail de terrain au travers de manifestations de sen-sibilisation et d’information. De nouveaux projets et partenariats ont complétés lesopérations récurrentes comme l’expérience de la bio indication.

L’équipe de GWAD’AIR demeure vigilante sur la qualité de l’air que respire la po-pulation guadeloupéenne.

Jack MOLINIÉLe Président de GWAD’AIR

LES MEMBRES DU BUREAUIls sont élus pour un mandat d’un an renouvelable.

Président : Jack MOLINIÉ - Professeur-chercheur à l’Uni-versité Antilles-GuyaneVice-président : Mairie de Baie-Mahault - représenté parChazy CIRANYVice-président : URAPEG - représentée par la PrésidentePauline COUVIN-ASDRUBALSecrétaire : DRIRE - représentée par le Chef Départemen-tal Michel MASSONTrésorier : EDF Service Archipel Guadeloupe - représen-tée par Didier MARTONConseiller technique : ADEME - représentée par le Délé-gué Régional Claude COROSINE

LE PERSONNEL DE GWAD'AIRÀ ce jour, trois salariés sontchargés de mener à bien lesmissions de l’association.

Mot du Président Présentationde l’Association

Mot du Président

Présentation de l’Association .....3

Le réseau de mesurede la qualité de l’air....................4

La surveillance quotidiennede la qualité de l’airsur l’agglomération pointoise.....5

Les statistiques par polluants .....8

La surveillance ponctuellede la qualité de l’airdans l’archipel Guadeloupe ......14

Informer / Communiquer...........16

Press-book 2008de GWAD'AIR ............................19

Créée le 30 novembre 2000, GWAD'AIR est l’Association Agréée de Sur-veillance de la Qualité de l’Air en Guadeloupe (AASQA).Elle est une association à but non lucratif (loi type de 1901) agréée parle MEEDDAT (Ministère de l’Écologie, de l’Énergie, du DéveloppementDurable et de l’Aménagement du Territoire).

La Loi sur l’Air et l’Utilisation Rationnelle de l’Énergie (LAURE) votée endécembre 1996 est à l’origine de la création de GWAD'AIR.GWAD'AIR fait partie du réseau national des Associations Agréées deSurveillance de la Qualité de l’Air (AASQA) : ATMO France, composée de36 associations.

Christelle RIPPONDirectrice

Julia BERNARIAssistante de direction

Jean-Marie MERLOTechnicien

de maintenance

Les AASQA ont trois missions principales :• Mesurer / surveiller / prévoir la qualité de l’air• Informer la population sur la qualité de l’air•Aider les autorités à préserver et/ou améliorer la qua-lité de l’air

Les Associations de Surveillance de la Qualité de l’Air(AASQA) ont des structures collégiales, signe de trans-parence et d’indépendance. La présence de chacun desquatre collèges est nécessaire au bon fonctionnementde l’association.

LES MEMBRES DE GWAD'AIRLes services de l’État

- Agence du Développement et de laMaîtrise de l’Éner-gie (ADEME)

- Direction Départementale de l’Équipement (DDE)- Direction Régionale de l’Environnement (DIREN)- Direction Régionale de l’Industrie, de la Recherche etde l’Environnement (DRIRE)

- Direction de la Santé et du Développement Social(DSDS)

Les collectivitésConseil Général • Conseil Régional • Mairie de Baie-Mahault • Mairie du Gosier

Les industrielsCCI de Pointe-à-Pitre • CTM • EDF • Énergie Antilles• SARA • SADG • SICTOM • SOFRIBER • MEDEF Gua-deloupe

Les associations et personnes qualifiéesDidier BERNARD • Félix LUREL • Jack MOLINIÉKaru Asthme • Météo France • URAPEG • URC


sommaire

RAPPORT D’ACTIVITÉ 2008 • 5RAPPORT D’ACTIVITÉ 2008 • 4

GWAD'AIR a obligation de surveiller la qualité de l’airdans les agglomérations de plus de 100 000 habitants.En Guadeloupe, seule l’agglomération pointoise, com-posée des villes des Abymes, Baie-Mahault, Gosier etPointe-à-Pitre, correspond à ce critère.

Ainsi, GWAD'AIR a implantée trois stations fixes de me-sure de la qualité de l’air :- Station périurbaine située à Belcourt (Baie-Mahault) -installée en fin 2003

- Station urbaine située à l’intérieur du collège CARNOT(Pointe-à-Pitre) - installée en 2004

- Station périurbaine située au Raizet (Les Abymes) -installée en fin 2005

Une quatrième station fixe de mesure a été installée ennovembre 2007. Il s’agit d’une cabine de type indus-triel. Elle a été achetée par EDF et confiée à GWAD'AIRpour son exploitation. La cabine est implantée dansl’enceinte de l’espace régional de la Chambre d’Agri-culture à Convenance (Baie-Mahault).

Le réseau dispose depuis 2006 d’une station mobile.Elle nous permet de réaliser des campagnes de mesurede la qualité de l’air sur l’ensemble du territoire.Depuis son arrivée, nous avons réalisé des mesures àla Désirade (2006), au Moule (2006), dans le Sud Basse-Terre (2006), Saint-Barthélemy (2007), Saint-Martin(2007), la Côte auVent (2007),Marie-Galante (2008) etLes Saintes (2008).

Les stations périurbaines (Abymes et Baie-Mahault) etla cabine urbaine (Pointe-à-Pitre) fonctionnent 24h/24h et permettent de suivre quotidiennement l’évolu-tion des quatre polluants suivants :

- le dioxyde de soufre (SO2),- l’ozone (O3),- le dioxyde d’azote (NO2),- et les particules en suspension inférieures à 10 mi-crons de diamètre (PM10).

Les données recueillies sont utilisées pour le calcul del’indice ATMO. C’est un indicateur de la qualité de l’airpour les agglomérations de plus de 100 000 habitants.Sa valeur varie de 1 à 10 (Très bon à Très mauvais).

L’INDICE ATMO : BILAN DE L’ANNÉE 2008

En 2008, l’indice moyen de la qualité de l’air est égal à3,31 : indice bon (contre une moyenne de 3,34 en2007). L’indice ATMO le plus fréquemment mesuré estégal à 3 : indice bon (51,58 % des indices calculés). En2007, l’indice le plus fréquent était égal à 2 (34,50 %).

L’indice ATMO le plus élevé est égal à 9, soit un indicemauvais (0,85 % des indices calculés en 2008). Le ré-sultat s’explique par un important passage de brumesde sable sur notre Archipel. L’indice de meilleure qua-lité est égal à 2 : indice très bon (18,13 % des indicescalculés). En 2008, il y a donc eu une grande variabilitéde l’indice, passant d’un extrême à l’autre.

Sur l’ensemble de l’année, les particules fines infé-rieures à 10 microns ont été en majorité responsablesde la dégradation de la qualité de l’air. Cependant,entre le 3 septembre et le 11 octobre, l’ozone étaitconjointement responsable, avec les PM10, d’une qua-lité de l’air moyenne.

FRÉQUENCES DES INDICES ATMO CALCULÉS EN 2008

Le réseau de mesurede la qualité de l’air

La surveillance quotidiennede la qualité de l’airdans l’agglomération pointoise

Remarque : du 3 au 14 février 2008, un problème de ra-patriement des données de la station de Pointe-à-Pitre aempêché la diffusion de l’indice ATMO.

Indices ATMO

Mois1 2 3 4 5 6 7 8 9 10Très bon Bon Moyen Médiocre Mauvais Très

mauvaisJanvier 0 2 21 7 1 0 0 0 0 0Février 0 0 17 0 0 0 0 0 0 0Mars 0 11 20 0 0 0 0 0 0 0Avril 0 7 15 2 6 0 0 0 0 0Mai 0 13 10 4 0 1 0 0 3 0Juin 0 5 5 10 6 3 0 0 0 0Juillet 0 6 13 7 3 2 0 0 0 0Août 0 1 12 8 5 5 0 0 0 0Septembre 0 1 14 11 4 0 0 0 0 0Octobre 0 1 17 8 4 1 0 0 0 0Novembre 0 4 23 3 0 0 0 0 0 0Décembre 0 13 18 0 0 0 0 0 0 0Total jours 353% mensuel 0 18,13 52,41 17 8,22 3,40 0 0 0,85 0


En 2007, les indicesATMO étaient compris entre 1 et 10(Très bon à Très mauvais) alors qu’en 2008 ils sont com-pris entre 2 et 9 (Très bon à mauvais). Ainsi, la qualitéde l’air a été moins variable cette année comparative-ment à 2007. Les passages de brumes de sable ont étémoins nombreux.Cette année 2008, contrairement aux années pré-cédentes, tous les indices supérieurs à 5 (indicemoyen) ne sont pas dus aux poussières de moinsde 10 microns. Certains sont dus au taux d’ozonedans l’air.

TAUX DE FONCTIONNEMENTRÉSEAU DE GWAD'AIR EN 2008 :

Les stations fixes et mobile composant le réseau deGWAD’AIR ont respectivement un taux de fonctionne-ment annuel de :• 99,80 % pour la cabine des Abymes contre 34,70%en 2007.• 96,60 % au lieu des 98,60 % observés en 2007 pourla cabine de Baie-Mahault (diverses coupures élec-triques sur le compteur externe).• 97,20 % au lieu des 98,10 % obtenus en 2007 pourla cabine urbaine de Pointe-à-Pitre• 59,60 % pour la station industrielle achetée par EDFet dont l’exploitation par Gwad’air a débuté le 14 fé-vrier 2008. Ce taux de fonctionnement faible est dû :• à la date de mise en service de la station• et au fait que le réseau de mesure entrant dans lecalcul de l’indice ATMO a été favorisé au détri-ment de celle-ci.

• 90,88 % en 2008 contre 80,10 % pour la stationmobile en 2007. Il est à noter que par définition lastation mobile fonctionne de façon ponctuelle(lors des études).

Le taux de fonctionnement global du réseau hors sta-tion mobile est de 88,30 % contre 77,13 % en 2007.Cette amélioration s’explique par divers facteurs :

� Mise en place d’un meilleur suivi des appareils.(Tests de linéarité et de répétabilité réguliers, ca-hier de suivi plus complet).

� L’achat d’appareils permettant une meilleure ca-libration : Générateur d’ozone et d’air zéro.

� Maintenance préventive et curative plus efficace.L’expérience acquise par le technicien a permisun meilleur taux de fonctionnement. Le nombrede réparation faite sur place est plus importantqu’auparavant.Ainsi les délais de réparation ontpu être diminués.

� L’utilisation des appareils présents dans la stationindustrielle afin de palier aux pannes des appa-reils du reste du réseau.Ainsi le réseau de mesuredédié au calcul de l’indice ATMO a été favorisé.

� L’achat d’appareils de réserve : analyseursd’ozone et d’oxydes d’azote reçus en novembre2008 et permettant le remplacement immédiatdes appareils défectueux.

TAUX DE FONCTIONNEMENT GLOBAL PAR POLLUANTS (EN POURCENTAGE)

STATIONS 2007 2008ABYMES 34,70 99,80

BAIE-MAHAULT 98,10 96,60POINTE-A-PITRE 98,60 97,20

STATION INDUSTRIELLE - 59,60Taux moyen de fonctionnement

des stations fixes 77,13 88,30

CABINE MOBILE 80,10 90,88

La fiabilité du réseau de mesure a augmenté en2008. Des tests utilisant des bouteilles bassesconcentrations ont été faits avec le concours duLaboratoire National d’ESSAI. Cette année 2008la marge d’erreur a nettement diminuée. Le tauxd’erreur variant de 42 à 12% en 2007 a étéamélioré en 2008 ; il oscille entre 12 et 1%.L’effort financier et technique de GWAD’AIR adonc payé. Le raccordement à la chaine d’éta-lonnage, prévu en 2009, permettra d’optimiserencore la fiabilité du réseau.

Nom Dioxyde Ozone Dioxyde Particules Particules Direction Vitesse Humidité Températuredu polluant d'azote de soufre de moins de de moins de du Vent du Vent Relative

10 microns 2,5 micronsTaux de

fonctionnement 88,20 97,30 66,50 95,90 63,50 76,70 76,70 99,20 97,50annuel en 2008

Taux defonctionnement 77,70 76 98,60 98,60 98,10 98,40 98,10 98,10 98,10annuel en 2008


L’air est un élément fondamental de la vie. Chaque jourtransite 14 000 litres d’air dans nos poumons, il estdonc important de préserver sa qualité.L’air est composé à :- 78 % de diazote (N2)- 21 % d’oxygène (O2)- 1 % d’autres gaz. Dans cette proportion très faible setrouvent certains gaz nocifs pour notre santé. Certainsde ces gaz sont surveillés quotidiennement parGWAD’AIR, c’est le cas des cinq polluants suivants :

LE DIOXYDE DE SOUFRE (SO2)Le dioxyde de soufre émane surtout des industries, dutransport et des volcans.Il entraîne des problèmes respiratoires et des irritationsdes voies respiratoires (toux), après une forte exposition.

Cette année 2008, la concentration moyenne an-nuelle en dioxyde de soufre est de 1,82 micro-grammes par mètre cube (µg/m3). Une légèreaugmentation est constatée cette année car en 2007 laconcentration moyenne annuelle était de 1,52 µg/m3.Néanmoins, cette valeur est bien de dessous du seuild’alerte et de recommandation de 300 µg/m3.La valeur maximalemesurée en 2008 est de 30 µg/m3

(contre 35 µg/m3 en 2007).

SEUILS D’ÉVALUATION

Les statistiques par polluantsLES OXYDES D’AZOTE (NOx)Regroupés sous le nom de NOx le dioxyde et le mo-noxyde d’azote sont émis lors des phénomènes de com-bustion. Le dioxyde d’azote est issu de l’oxydation dumonoxyde d’azote (NO).Les principales sources d’émission sont : le transport(50%), l’industrie (20%), l’agriculture (15%) et lestransformations d’énergie (10%) .Le NO2 est un gaz irritant pour les bronches. Il favoriseles infections pulmonaires chez l’enfant et augmentela fréquence et la gravité des crises chez les asthma-tiques.

Cette année 2008, les données de trois stations fixes(Abymes, Baie-Mahault et Pointe-à-Pitre) sont prises encompte pour les calculs.La concentration moyenne annuelle en dioxyded’azote est de 6,74 microgrammes par mètre cube(µg/m3), contre 6,43 µg/m3 pour l’année 2007. Cettelégère augmentation s’explique par le fait qu’en 2007,la station du Raizet (Les Abymes) n’entrait pas encompte dans nos calculs. Cette cabine se situe en zonepériurbaine, à proximité d’axes routiers importants etsous le vent de l’aéroport. De ce fait, le niveau moyende NO2 mesuré est plus élevé, d’où une augmentationmécanique de la concentration moyenne annuelle enNO2 du réseau de mesure de l’agglomération pointoise.

La valeur maximale journalière est mesurée àPointe-à-Pitre, elle est de 35 µg/m3. Toutefois, ces va-leurs restent bien en-dessous du seuil d’alerte et de re-commandation, correspondant à un indice 8 : mauvais(200 µg/m3) sur l’ensemble du réseau.

Le taux moyen journalier en dioxyde d’azote estplus important à Baie-Mahault (7,42 contre 7, 40µg/m3 en 2007). Ceci s’explique par la configurationde la cabine à Baie-Mahault. Elle est soumise à la pol-lution venant du trafic automobile de la RN1, du cen-tre commercial, de l’activité des riverains et de la zoneindustrielle de Jarry. A Pointe-à-Pitre et aux Abymes laconcentration en dioxyde d’azote est de 6,47µg/m3.

Protection Protectionde la santé des écosystèmes

Seuil d’évaluation 75 µg/m3 à ne pas dépasser 12 µg/m3

maximal plus de 3 fois par année civileSeuil d’évaluation 50 µg/m3 à ne pas dépasser 8 µg/m3

minimal plus de 3 fois par an

Période considérée Valeur limite Marge de dépassement

1. Valeur limite horaire pour 350 µg/m3 à ne pas dépasser 150 µg/m3 (46 %) lors de l’entrée en vigueurla protection de la santé humaine 1 heure plus de 24 fois par année civile de la présente directive, diminuant le 1er

2. Valeur limite journalière 125 µg/m3 à ne pas dépassernéantpour la protection de la santé humaine 24 heures plus de 3 fois par année civile

3. Valeur limite pour la Année civile et hiver 20 µg/m3

néantprotection des écosystèmes (du 1er octobre au 31mars)

Source : Directive 1999/30/CE du 22 avril 1999

Conclusion : Il n’y a pas eu de dépassement des valeurs limites et des seuils d’évaluation en 2008.

Remarque : du 3 au 14 février 2008, il y a eu un pro-blème de rapatriement des données de la station dePointe-à-Pitre.


Valeur limite horaire Valeur limite Valeur limitepour la protection annuelle pour la annuelle pour lade la santé humaine protection de la santé humaine protection de la végétation

Seuil d’évaluation maximal 140 µg/m3 à ne pas dépasser 32 µg/m3 24 µg/m3

plus de 18 fois par année civile

Seuil d’évaluation minimal 100 µg/m3 à ne pas dépasser 26 µg/m3 19,50 µg/m3

plus de 18 foispar année civile

SEUILS D’ÉVALUATION MAXIMAUX ET MINIMAUX

VALEURS LIMITES POUR LE DIOXYDE D’AZOTE (NO2) ET LES OXYDES D’AZOTE (NOX)



Période considérée Valeur limite Marge de dépassement Date à laquelle la valeurdoit être respectée

1. Valeur limite horaire 200 µg/m3 NO2 50 % lors de l’entréepour la protection 1 heure à ne pas dépasser en vigueur de la présente

de la santé humaine plus de 18 fois par directive, diminuant le 1er Janvier 2010année civile 1er janvier 2001 et

ensuite tous les 12

50 % lors de l’entrée en vigueurde la présente directive,

2. Valeur limite annuelle diminuant le 1er janvier 2001 1er Janvier 2010pour la protection Année civile 40 µg/m3 NO2 et ensuite tous les 12 mois,

de la santé humaine par tranches annuelles égalespour atteindre 0%au 1er janvier 2010

3. Valeur limite annuellepour la protection Année civile 30 µg/m3 NO2 néant 19 juillet 2001de la végétation

Conclusion : En 2008, il n’y a pas eu de dépassement des valeurs limiteset des seuils d’évaluation pour le dioxyde d’azote.

L’OZONE (O3)L’ozone est un polluant secondaire qui résulte de latransformation photochimique de polluants primaires :les oxydes d’azote (NOx) et les composés organiquesvolatiles (COV).Ce polluant provoque des irritations oculaires et des al-térations pulmonaires. De plus, il modifie la croissancedes plantes.

Cette année 2008, les données de trois stations fixes(Abymes, Baie-Mahault et Pointe-à-Pitre) sont prises encompte. La concentration moyenne journalière, en2008, en ozone pour le réseau fixe est de 37,57 micro-grammes par mètre cube (µg/m3), contre 17,49 µg/m3

en 2007. Le niveau moyen d’ozone a donc nettementaugmenté cette année. Outre l’augmentation du taux degaz précurseurs de l’ozone, on constate cette année 2008,un apport extérieur d’ozone plus important par rapportaux années précédentes. A Pointe-à-Pitre le taux moyenest égal à 40,72 µg/m3 tandis qu’à Baie-Mahault il estde 34,57 µg/m3 et de 37,41 µg/m3 aux Abymes.

La concentration maximale journalièremesurée est101,60 µg/m3. Toutefois, ces valeurs restent bien en-dessous du seuil d’alerte et de recommandation, cor-respondant à un indice 8 : mauvais (180 µg/m3).La concentration en ozone a été supérieure à 180µg/m3 pendant plus d’une heure à 3 reprises cetteannée contre 10 évènements en 2007.

En conclusion, bien que le niveau moyen d’ozoneait augmenté, le nombre de pic a diminué.

SEUILS D’ÉVALUATION POUR L’OZONE

Remarque : du 3 au 14 février 2008, il y a eu un problèmede rapatriement des données de la station de Pointe-à-Pitre.

Seuils PériodeObjectif de qualité pour la Pour le maximum journalierprotection de la santé 120 µg/m3 de la moyenne sur

8 heures par anMaximum journalier de la

Valeur cible à/c de 2010 moyenne sur 8 heurespour la protection 120 µg/m3 À ne pas dépasser plus

de la santé humaine de 25 jours par an(en moyenne sur 3 ans)

Seuil de recommandation 180 µg/m3

En moyenne horaireet d’informationSeuil d’alerte 240 µg/m

3

En moyenne horairepour l’information

1er seuil : Moyenne horaire pendant240 µg/m3 3 heures consécutives2e seuil : Moyenne horaire pendant300 µg/m3 3 heures consécutives3e seuil : En moyenne horaire360 µg/m3

Seuils d’alertepour la mise en œuvre

progressivede mesures d’urgence

Valeur cible 120 µg/m3 à ne pas dépasser plus de 25jours par année civile

Objectif à long terme 120 µg/m3 en moyenne sur 8 heures

VALEURS LIMITES POUR L’OZONE


LES PARTICULES FINESINFÉRIEURES À 10 MICRONS DE DIAMÈTRE(PM10) ET LES PARTICULES FINES INFÉRIEURESÀ 2,5 MICRONS DE DIAMÈTRE (PM2,5)Les particules en suspension, peuvent avoir une originehumaine c’est le cas lors de la combustion de carbu-rants fossiles, du transport automobile, de l’industrie.Elles peuvent également avoir une origine naturelle :volcans, brumes de sable, érosion, ....Selon leur taille les particules pénètrent plus ou moinsprofondément dans le système respiratoire en provo-quant des irritations. Certaines poussières ont des pro-priétés mutagènes et cancérigènes.Les particules fines proviennent essentiellement de l’in-dustrie, des transports, des volcans et des brumes desable (ex. : cimenterie, véhicules diesel, des combus-tions).

• LES PARTICULES FINES (PM10)

Le seuil d’information et de recommandation cor-respondant à l’indice mauvais 8 a été dépassé à 3reprises en 2008, toujours en parallèle avec despassages de brume de sable. Ce nombre a nette-ment diminué par rapport à 2007 (10 jours d’indicessupérieurs à 8).

La concentration moyenne journalière en 2008 desparticules inférieures à 10 microns de diamètre a légè-rement diminuée. En effet, elle est de 24,74 micro-grammes par mètre cube (µg/m3) alors qu’en 2007elle était de 27,51 µg/m3.

La moyenne journalière maximale en PM10 a éga-lement bien diminué cette année, elle est de 115 µg/m3

au lieu des 157 µg/m3 mesurées en 2007.

Remarque : du 3 au 14 février 2008, il y a eu un problèmede rapatriement des données de la station de Pointe-à-Pitre.Les données des particules fines inférieures à 2,5 micron da-tent du 1er janvier au 25 août 2008. En effet, une rupturede stock du fournisseur nous a empêchés de réparer l’ana-lyseur de PM2,5.

VALEURS LIMITES POUR LES PARTICULES (PM10)

A quinze reprises la concentration moyenne journalièrea été supérieure à 50 µg/m3 (valeur limite journalière),contre 39 fois en 2007. Le nombre de dépassement au-torisé n’a donc pas été dépassé cette année (35).

SEUILS D’ÉVALUATION MAXIMAUX ET MINIMAUX

En 2008 : Le seuil d’évaluation minimal a été dé-passé 202 fois soit 195 fois de plus que la normeautorisée. Le seuil d’évaluation maximale a été dé-passé 73 fois, soit 66 fois de plus que la norme au-torisée. Tous ces dépassements sont dus aupassage de brumes de sable.

• LES PARTICULES FINES (PM2,5)La concentration moyenne journalière en 2008 desparticules inférieures à 2,5 microns de diamètre a dimi-nuée. En effet, elle est de 11,54 microgrammes parmètre cube (µg/m3) en 2008, alors qu’en 2007 elle étaitde 12,12 µg/m3.La valeur cible de 25 µg/m3 a été dépassé à 4 reprisesen 2008 contre 13 dépassements en 2007.

Conclusion Générale :

En 2008, les polluants d’origine anthropiques ont eutendance à augmenter, tandis que la pollution d’ori-gine naturelle : les brumes de sable à diminuer.

Ainsi le niveau de dioxyde d’azote a augmenté légè-rement. Cependant aucune concentration au dessusdes seuils d’alerte n’a été mesurée pour ce polluant.

Le niveau moyen de dioxyde de soufre a légèrementaugmenté, mais est toujours bien en dessous desseuils d’alerte.

Le niveau moyen de fond d’ozone a augmenté, bienque le nombre de pic soit moins important qu’en2007. L’augmentation des niveaux des gaz précur-seurs ne peut à elle seule expliquer ce phénomène.En 2008, il y a eu un apport plus important d’ozoneen provenance du continent Nord américain par rap-port aux années précédentes.

Période considérée Valeur limite1. Valeur limite 50 µg/m3 à ne pasjournalière pour dépasser plusla protection de 24 heures de 35 foisla santé humaine par année civile2. Valeur limiteannuelle pour la Année civile 40 µg/m3

protection dela santé humaine


Moyenne journalière Moyenne annuelleSeuil d’évaluation 30 µg/m3 à ne pas

maximal dépasser plus de 14µg/m3

7 fois par année civileSeuil d’évaluation 20 µg/m3 à ne pas

minimal dépasser plus de 10 µg/m3

7 fois par année civile



La cabine mobile a été placée dans deux des trois com-munes de l’île :

- Grand-Bourg : dans l’enceinte du collège GastonCALMET

- Saint-Louis : dans l’enceinte du collègeAlbert BACLET

La pose des tubes s’est effectuée sur l’ensemble de l’îledu 27/02/2008 au 28/03/2008 en période sèche etdu 03/09/2008 au 03/10/2008 en période despluies. Au total 252 tubes ont été posés sur l’île.

La cabine mobile a été placée dans les deux îles :- Terre-de-Haut : dans le bourg - face à la Poste- Terre-de-Bas : à Petite-Anse à proximité de la Mairie

La pose des tubes s’est effectuée sur l’ensemble desdeux îles du 14/04/2008 au 13/05/2008 en périodesèche et du 07/11/2008 au 15/12/2008 en périodedes pluies. Au total 162 tubes passifs ont été poséssur l’île.

En matière de surveillance ponctuelle de la qualité de l’air, GWAD'AIR s’est concentré sur les îles du Sud de l’ar-chipel Guadeloupe : Marie-Galante et Les Saintes (Terre-de-Haut et Terre-de-Bas).Tout comme pour les études précédentes, les mesures ont été réalisées en deux temps (saison sèche et saison despluies) et avec deux techniques de mesures (cabine mobile et tubes passifs).

LES DATES DES IMPLANTATIONS SUR SITE DE LA CABINE MOBILE :

La surveillance ponctuellede la qualité de l’air dans l’archipel Guadeloupe

Lieux Saison sèche Saisons des pluies

Grand-Bourg Du 13 février au 13 mars 2008 Du 27 août au 17 septembre 2008

Saint-Louis Du 13 mars au 11 avril 2008 Du 17 septembre au 28 octobre 2008

Terre-de-Haut Du 14 avril au 15 mai 2008 Du 31 octobre au 21 novembre 2008

Terre-de-Bas Du 5 au 26 mai 2008 Du 21 novembre au 15 décembre 2008

Tube passif utilisélors des études

Marie-Galante Les Saintes

Une demande de participation financière aux collectivités de Marie-Ga-lante et des Saintes a été faite. Trois des cinq communes sollicitées ontconfirmé par un vote du conseil municipal leur implication financière.Dans tous les cas, les communes ont participé en terme logistique à laréalisation des études.


L’INDICE ATMOLe Technicien de GWAD'AIR calcule quotidiennementl’indice ATMO à 16h00. Il s’agit d’un indice partiel caril est calculé à partir des données comprises entre mi-nuit et 15h45. L’indice ATMO complet est calculé sur24h et est disponible le lendemain.Afin de diffuser l’indice ATMO le plus largement possi-ble, plusieurs envois sont programmés : les médias, lesmembres de GWAD'AIR, les particuliers qui en font lademande, le site buldair.org (ADEME), et bien sûr, sur lesite internet de GWAD’AIR : www.gwadair.frL’indice ATMO partiel de la veille est disponible sur lejournal quotidien de l’île.

LE SITE INTERNETLe site internet de GWAD'AIR a été entièrement refaitau cours du 3e trimestre 2008. Toutes les informations(bulletin trimestriel, rapport d’activités, date et suivi desétudes, rapport des études, cahiers d’activités pour lesscolaires, …) sont désormais disponibles à l’adresse :www.gwadair.fr.De plus, les données des différentes stations fixes de me-sures sont visibles et réactualisées toutes les 10 minutes.L’indice ATMO est disponible sur le site internet de l’as-sociation à partir de 16h15.

LE BULLETIN TRIMESTRIELTout comme les années précédentes, GWAD'AIR apoursuivi l’édition de son bulletin trimestriel de l’air : «Un Air de Guadeloupe » disponible à divers endroits :mairies et autres points d’informations (DRIRE,ADEME,pharmacies, écoles …). De plus cette année, pour ladeuxième fois en complément du rapport d’activitécomplet, une version simplifiée spécialement conçuepour le grand public a été rédigé. Il sera très bientôtdisponible sur le site de GWAD'AIR, ainsi que dans lespoints de distribution habituels.

LA BIO INDICATIONL’expérience de la bio indication a été menée au coursde l’année scolaire 2007/2008 pour la troisièmeannée consécutive avec trois établissements sco-laires. Une synthèse a été réalisée et distribuée àl’issue de cette opération (grand public et corpsenseignant). Cette année, ce sont des établisse-ments de Marie-Galante qui ont participé.

OPÉRATION « L’EAU, L’AIR ET MOI »Cette année 2008, GWAD'AIR a été contacté parla Cellule Sécurité et Prévention de la Délinquancede la commune du Lamentin.Ainsi, afin de sensibi-liser les élèves sur la protection de l’environnementet plus particulièrement l’air, GWAD'AIR a mené desinterventions dans les différentes écoles partici-pantes à cette action. Cette opération a été un véritable succès.À l’issue de chaque intervention, un questionnaire était remis aux élèvesafin de s’assurer de la qualité de l’information transmise.

Plants de tabac dans l’école deGrand-bourg de Marie-Galante

Recto et verso de la synthèse dela bio indication – année scolaire2007/2008

Informer - Communiquer



LES AUTRES ACTIONSL’action menée en contact direct avec le public s’est poursuivit en2008. GWAD’AIR a participé à diverses manifestations telles que la

semaine du développementdurable, la marche le par-cours du souffle avec Ka-ruasthme (association desasthmatiques de Guade-loupe), …

La semaine de l’environnement à Baie-Mahault

Le forum santé aux Abymes

Sensibilisation au Rectorat (annexe de Morne-à-l’Eau)Sensibilisation à EDF - Pointe-à-Pitre

Visite de la cabine à un CLSH de Port-Louis

Le parcours du Souffle (mai 2008)

et la journée éducative (novembre

2008) avec Karu Asthme

VOICI QUELQUES ARTICLES QUI ONTÉTÉ RÉDIGÉS SUR GWAD'AIR AUCOURS DE L’ANNÉE 2008.

Press-book 2008de GWAD'AIR

France-Antilles : Déc. 2008

France-Antilles :20-21 Sept.2008

France-Antilles :09 Mai 2008

GWAD'AIRAssociation Agréée de Surveillance de la Qualité de l'Air en Guadeloupe

25 B Les Jardins de Houëlbourg | Boulevard de HouëlbourgZone Industrielle de Jarry | 97 122 Baie-Mahault

Tél. : 0590 32 32 90 | Fax : 0590 32 32 99Email : [email protected] Internet : www.gwadair.fr

Rédigé par :Christelle RIPPON : Directrice

&Julia BERNARI : Assistante de direction

Édition avril 2009 - 250 exemplaires

rapport d’activité 2008 - gwad'air · mars 0 11 20 00 0 0 0 0 0 avril 0715 26 0 0 0 0 0 mai...

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