octobre 2009

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S. Simard

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S. Simard

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V ous aurez sans doute remarqué la nouvelle mise en page de l’Agral, et sa ma-gnifique page couverture. Rassurez-vous, le ciel maussade de cette dernière ne reflète aucunement le dynamisme de notre organisation. Au contraire,

c’est grâce aux talents de notre équipe dévouée que nous avons été en mesure de rafraîchir l’image de l’Agral, et ce, sans l’aide d’un graphiste professionnel. Nous sou-haitons que cette amélioration vous incite à nous envoyer davantage de textes! La photo en page couverture a été prise cet été au Saguenay. Elle représente très bien le temps gris connu dans plusieurs régions du Québec. L’année a été difficile pour plusieurs productions où les conditions étaient favorables au développement des maladies, dont Phytophtora infestans dans la pomme de terre. De plus, les fréquentes précipitations ont rendu la production de foin sec très ardue, ce qui s’est traduit par des baisses de qualité considérables. D’ailleurs, le ciel menaçant sur la page frontispice représente bien ce que Agri-Réseau mentionnait : « Par rapport à l’ensoleillement et à l’humidité, le mois de juillet 2009 est l’un des pires depuis que des données météo sont compilées. Les quantités de pluie sont passablement dans la moyenne (sauf cer-tains écarts locaux), mais ce que l’on retient principalement, c’est le temps frais, l’om-niprésence du temps sombre et l’humidité persistante ». Cependant, j’espère que cela ne vous a pas arrêté, car « il faut apprendre à composer avec ce qu’on ne peut contrô-ler! » De plus, sachez que « les choses et les évènements ont le pouvoir sur moi que je leur accorde » (Sénèque : philosophe décédé en 65). Malgré tout, l’été a débuté sur une bonne note pour l’Agral avec une petite visite à l’Hôtel de Ville. Voici le récit et le contexte de ma visite. Depuis 13 ans, le Gala de la relève en or, organisé par Zone coopérative, récompense l’initiative étudiante lavalloise. Au printemps dernier, l’Agral fut finaliste pour les infor-mateurs, catégorie remportée par Impact Campus. Ce gala était sous la présidence d’honneur de M. Régis Labeaume qui a été surpris devant autant d’initiative, de créa-tivité et d’implication, mais un peu déçu de la portée de nos projets étudiants. Il nous a donc tous conviés le 21 mai à l’Hôtel de Ville, où des médias étaient invités. Mal-heureusement pour nous, cette journée était fort bien occupée en ce qui concerne les médias, car 36 conférences de presse étaient à l’horaire. Après avoir pris part au goûter léger, M. Labeaume s’est adressé à nous et m’a paru fort sympathique, et nous a encouragés à croire en nos rêves. « Tout est possible, car moi-même j’ai été élu maire », nous a-t-il confié en guise d’exemple! Outre ce moment fort de l’été, quelques autres faits ont retenu mon attention! Tout d’abord, le Canadien s’est rapidement fait éliminer des séries en seulement quatre rencontres contre les fameux Bruins. Par contre, je suis bien heureux que les Pen-guins et Sydney Crosby aient gagné la coupe, ce dernier est un Canadien après tout. N’ayant plus de sports à couvrir, les médias ont sans doute bien apprécié l’arrivée de la grippe porcine pour combler leurs bulletins de nouvelles. Alors que nous avons eu droit à un décompte de jour en jour, voire d’heure en heure, des personnes infectées, il est quand même important de mentionner que le Québec a eu le plus de décès au Canada causés par le virus H1N1, soit 27 en date du 17 septembre. Dans un autre ordre d’idée, Xavier Dolan, alors inconnu de tous, a volé la vedette au

(Suite page 16)

Mot de l’Agral PAR GUILLAUME DORÉ, ÉTUDIANT EN AGRONOMIE

ET DIRECTEUR GÉNÉRAL DE L’AGRAL

DIRECTION AGRAL

Sommaire

Édition octobre 2009

Mot de l’Agral

Mot du doyen

Chronique de l’OAQ

Le socialisme à la sauce GM!

EXPÉRIENCES ESTIVALES

L’élevage cunicole au Québec

Pourquoi pas son propre

fermier de famille?

Le pyrodésherbage:

un moyen hot de contrôler

les adventices

Retour sur la rentrée…

J’ai attrapé la fièvre de l’ULtrac

***

Cet automne à CHYZ, ça va

agroover! La folie FarmVille!

Le STELA

Incontournable à Québec

Le mot du président de la

SAAC

Les Maries-Nades

Chronique hockey

Le courrier de la Rousse

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L’Agral Journal des étudiants de la

Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation ainsi que de la

Faculté de foresterie et de géomatique

Local 0116, Pavillon Paul-Comtois 2425

rue de l’Agriculture, Québec (Qc), G1V 0A6

Tél : (418) 656-2131 poste 3565 Fax : (418) 656-2610 [email protected]

Directeur général : Guillaume Doré

Rédacteur en chef : François Gervais Secrétaire : Véronique Leclerc

Chef de pupitre : Francisca Müller Responsable de la mise en page :

Jean-François Ouimet Directeur de production :

Samuel Simard

100%

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A près ce court été du mois d’août, nous voilà toutes et tous de retour pour une année scolaire qui devrait s’avé-rer intéressante et fructueuse. Bon retour à toutes et

tous. Je désire aussi souhaiter une bienvenue toute spéciale aux étudiantes et étudiants qui en sont à leur première session à l’Université Laval. Vous débutez une nouvelle année scolaire dans un des programmes de formation de la Faculté des scien-ces de l’agriculture et de l’alimentation (FSAA). Vous avez fait un excellent choix en décidant d’investir temps et efforts dans une formation universitaire qui vous permettra d’œuvrer dans des domaines d’expertise parmi les plus importants pour notre société. Les défis sont nombreux et d’actualité. Les diplômés de la Faculté, par leurs compétences et connaissances, œuvrent dans des secteurs aussi divers que les interactions agriculture-environnement, les liens entre la nutrition et la santé, l’innocuité des aliments, la culture de « surconsommation », les effets po-tentiels positifs et négatifs sur l’économie locale de la libéralisa-tion des marchés en agroalimentaire ou encore le futur de la ruralité au Québec comme ailleurs dans le monde, pour n’en citer que quelques-uns. Je suis très heureux de constater que vous avez choisi de poursuivre votre programme de formation avec les membres de la FSAA et je vous remercie de votre confiance envers la Faculté et l’Université Laval. La notoriété des programmes de formation aux trois cycles à la Faculté n’est plus à faire et la qualité de la recherche place la FSAA en tête de liste à l’échelle internationale dans de nombreux secteurs. Vous aurez plusieurs fois l’occasion de le constater au cours des pro-chaines années. En plus d’offrir des formations de haute qualité, la FSAA se caractérise par ses liens nombreux et étroits avec le milieu. Ces liens permettent de soutenir des activités de recherche de grande pertinence sociale, d’être à l’affût, sur une base régulière, de l’évolution constante des préoccupations du milieu, et aussi d’avoir des retombées non négligeables directes pour les étu-diantes et étudiants, grâce à la philanthropie. Par exemple, de-puis maintenant 12 ans se tient au début de chaque session d’au-tomne la Classique de Golf FSAA-RBC Banque Royale, à la-quelle participent plus d’une cinquantaine d’organismes parte-naires du milieu. Cette Classique permet à la FSAA d’offrir an-nuellement plus de 50 000 $ en bourses d’admission aux nou-veaux inscrits dans nos programmes de premier cycle. Nos par-tenaires contribuent aussi, entre autres, à des bourses au mérite, des bourses de participation, ainsi que des activités de recherche et de formation des étudiants aux trois cycles. En effet, dans les cinq dernières années, le secteur privé a représenté plus de 30 % des montants disponibles pour la recherche à la FSAA. Enfin, ces liens privilégiés contribuent à faire de nos diplômés une denrée fort recherchée sur le marché du travail. On reconnaît non seulement la qualité de la formation, mais aussi, et surtout

les compétences que nos étudiants développent dans le cadre d’activités parascolaires. Eh oui, vous avez choisi une faculté qui se distingue aussi par le dynamisme et l’engagement de ses membres et de ses étudiants. Les nombreuses associations et clubs de la Faculté, sans oublier la SAAC, Radio Céréal, le Toast Café et, bien sûr, l’Agral, sont des exemples frappants de l’implication des étudiants dans leur milieu de vie. La participation des étudiants aux activités paras-colaires est fortement encouragée à la FSAA. Elle contribue à l’acquisition de toutes sortes de compétences qui seront très utiles pour les futurs professionnels que vous serez, comme la capacité de travailler en équipe, l’autonomie et le sens de l’orga-nisation, pour n’en citer que quelques-unes. Les étudiants de la FSAA proviennent de partout au Québec et hors Québec, en particulier pour les études graduées, et choisissent la ville de Québec comme terre d’accueil pour leurs études. Cette grande diversité de provenances et d’intérêts contribue à créer un mi-lieu particulièrement propice au développement personnel de tous ainsi qu’à l’émergence d’un fort sentiment d’appartenance à la Faculté et à l’Université Laval. Profitez bien des années que vous passez à l’Université. Elles sont importantes pour votre formation de futurs citoyens de la planète et elles occuperont une place de choix au sein des moments mémorables de votre vie. Normalement, je devrais me coller au thème de l’Agral, « Expériences estivales », mais ce n’est pas facile considérant l’été particulièrement humide que nous avons subi. Je ne vou-drais surtout pas avoir l’air de me plaindre. Je dois avouer que j’ai quand même été plus chanceux que plusieurs, car j’ai pu prendre mes deux premières semaines de vacances, au début juillet, à l’extérieur de Québec et au soleil. Toujours à l’affût de l’agriculture, de l’agroalimentaire, de la nutrition et de la consommation, j’ai passé deux belles semaines dans le sud-ouest de la France, où j’ai pu notamment goûter plusieurs plats et breuvages (dans la région de Bordeaux) qui font rapidement oublier le mauvais temps. En plus d’y découvrir des cultures comme la noix, le kiwi et la figue, j’ai eu notamment la grande surprise de cons-tater qu’on y irriguait le maïs. Même au début de juillet, les champs faisaient preuve d’abondance. Il faut dire que, contrairement à la situation du Qué-bec, qui profitait quand même de son « irrigation naturelle » abondante du début de l’été, la chaleur était au ren-dez-vous en France. Pour terminer le tout, ma troisième semaine de vacan- (Suite page 6)

Mot du doyen PAR JEAN-PAUL LAFOREST, DOYEN DE LA FSAA

DIRECTION FSAA

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T out au long de l’année, l’OAQ sera présent auprès de vous par le biais de cette chronique mensuelle et grâce aux activités que le siège social et la section de Québec

de l’OAQ tiendront en collaboration avec l’AGETAAC, via votre VP projets Guillaume Doré, étudiant de 3e année en agro-nomie.

BIENVENUE AUX NOUVEAUX ÉTUDIANTS… ET HEUREUX DE RETROUVER LES ANCIENS!

S’il s’agit de votre première année à la Faculté, ne manquez pas la visite du nouveau président de l’OAQ, l’agronome René Mongeau, qui aura lieu prochainement au cours d’une confé-rence-midi. Bienvenue aussi aux étudiants de 2e, 3e et 4e années qui veulent rencontrer le nouveau président de l’Ordre et discu-ter avec lui.

TOUJOURS AU PROGRAMME Cette année encore, nous poursuivrons nos activités et ren-contres avec les étudiants. L’activité « Agronome d’un jour » se maintient, vous permettant d’être jumelé avec un agronome et de le suivre dans ses activités professionnelles pendant une jour-née. Il s’agit là d’une occasion unique à ne pas manquer pour être dans le feu de l’action et « sprinter » dans le quotidien d’un agronome. Ouvert aux étudiantes et étudiants de toutes les an-nées, même celles et ceux qui y ont déjà participé! En janvier, la section de l’OAQ de Québec s’implique dans l’or-ganisation de la SAAC et y tient aussi un kiosque. De plus, l’OAQ est toujours présent lors de la « Journée carrière » de la FSAA. De belles occasions de venir rencontrer des membres de l’équipe de l’OAQ!

En mars ou avril, un examinateur de l’OAQ viendra parler aux finissants et leur donner un aperçu de ce qui les attend à l’exa-men d’admission à la pratique de l’agronomie. À inscrire à l’a-genda! Le monde bouge, l’OAQ aussi. Chaque année des dossiers chauds sont traités à l’OAQ. Suivez le déroulement de nos dif-férentes positions sur des sujets d’actualité ainsi que les change-ments apportés à la profession présentés dans l’Agro-Nouvelles, le bulletin des agronomes disponible à la Faculté. Au menu cet automne, le colloque sur les cultures transgéni-ques se déroulera à Drummondville le 17 novembre prochain. Il sera aussi possible d’y assister via une diffusion Web qui per-mettra à celles et ceux qui ne peuvent se déplacer à Drummond-ville de prendre quand même part à cet événement et ce, à moindre coût. De plus, pour les personnes qui s’inscrivent à ce mode de diffusion, les conférences pourront être visionnées en différé pendant quelques mois après le colloque. Ce colloque s’adresse aux professionnels et aux futurs professionnels des milieux de l’agroalimentaire et de l’environnement. Surveillez le site Web de l’OAQ (www.oaq.qc.ca) pour tous les détails et ne ratez pas cette occasion! Vous avez d’autres activités possibles en tête? Ne vous gênez pas de nous en faire part en rendant visite à Guillaume à l’AGE-TAAC, en personne ou virtuellement. L’équipe de l’OAQ vous souhaite à tous une très belle rentrée!

Chronique de la rentrée PAR L’ORDRE DES AGRONOMES DU QUÉBEC

ORDRE PROFESSIONNEL

ces s’est déroulée à Québec et j’ai pu profiter de la température pour faire toutes sortes de réparations dans la maison que je n’aurais sûrement pas faites s’il avait fait beau. Vous voyez, il y a un bon côté à presque tout, même au temps maussade! Certains seront peut-être étonnés d’apprendre que les profes-seurs universitaires travaillent l’été. C’est pourtant bien le cas. La Faculté dans son ensemble, bien que plus tranquille l’été, n’en demeure pas moins grouillante d’activités. Les employés admi-nistratifs et professeurs s’affairent à terminer les dossiers démar-rés à la session précédente, à préparer la prochaine session d’au-tomne qui nous semble toujours arriver trop vite, à finaliser divers projets, ainsi qu’à mener à terme les nombreuses activités estivales. Presque tous les étudiants gradués profitent de l’ab-sence de cours durant la session d’été pour donner un gros coup dans leurs activités de recherche. Cette effervescence estivale est

(Suite de la page 5) particulièrement marquée dans une faculté d’agriculture et d’ali-mentation où plusieurs activités de recherche ne peuvent se faire que l’été. De mai à août, une visite à la Faculté vous permettra donc de rencontrer bon nombre de personnes qui, du labora-toire au champ, font avancer les connaissances dans nos divers domaines d’expertise. Enfin, c’est aussi l’été que notre Jardin botanique Roger-Van den Hende est le plus beau. Je vous en-courage d’ailleurs à le visiter fréquemment pour profiter de ses changements d’humeur, au rythme des saisons. Pour terminer, je vous souhaite une belle année scolaire 2009-2010. J’en profite pour rappeler d’ailleurs à tous les membres non étudiants de la FSAA qu’ils sont aussi les bienvenus comme auteurs d’articles dans l’Agral (faites parvenir vos textes à [email protected]). Bon trimestre.

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L a crise économique qui sévit nous permet d’observer de plus près l’infinie capacité de l’homme à mentir à ses semblables, et à s’en faire croire à lui-même.

Illustrons tout cela avec General Motors qui n’a pas réussi à s’adapter à la guerre commerciale perpétuelle qu’on nomme en langage courant : la concurrence. Ne pou-vant relever le défi de produire des véhicu-les qui séduiraient les consommateurs, tout en engageant une main-d’œuvre nord-américaine très couteuse [1], GM a dû être sauvée par les gouvernements états-unien et canadien qui craignaient que tous ces nouveaux chômeurs ne viennent gonfler dramatiquement les chiffres déjà inquié-tants de perte d’emploi. Sans compter, selon un commentateur politique et écono-mique de TVA, que certaines des plus grandes usines de GM sont situées dans des États clés que M. Obama veut garder dans sa poche afin que sa dernière victoire ne soit justement pas sa dernière. Il y a de cela trois ans, n’importe quel jour-naliste aurait demandé à n’importe quel économiste si le gouvernement avait son mot à dire dans la mar-che de l’économie et on lui aurait répondu sèchement que le communisme était mort avec l’URSS [2] tout en psalmodiant un vade retro satana. GM et ses filiales ne sont pas compétitives? Eh bien qu’elles crèvent. Voilà tout. C’est du moins ce que la théorie capitaliste prescrivait. En réali-té, c’est tout le contraire : les requins de la finance, les chefs suprêmes de l’interprétation des tendances du marché, les gou-rous planétaires des indices boursiers, les dieux vivants des flux de capitaux, ceux-là mêmes qui refusaient jusqu’à l’idée d’une réglementation plus rigoureuse en matière de financement se sont soudainement rangés à l’idée que peut-être il n’était pas totalement exclu que le gouvernement investisse un petit peu pour sauver quelques entreprises ici et là. Rappelons que pour GM seulement, on parle de 30 milliards de dollars, ce n’est pas précisément de l’argent de poche. Pour rire un peu de tout cela, Le Monde diplomatique y allait d’un cruel titre dans son édition d’octobre 2008 : « Le jour où Wall Street est devenu socialiste ». De quoi faire pleurer les écono-mistes de ladite rue. En effet, non contents d’intervenir dans l’économie, les gouvernements poussent l’audace jusqu’à deve-nir actionnaires des grandes entreprises de ce monde (les ci-toyens des États-Unis, via leur gouvernement, sont présente-

ment actionnaires majoritaires de GM). Et il y a un petit quelque chose d’outrageusement scandaleux dans les suppliques des richissimes représentants des compagnies présentement en voie de faillite, ou tout juste sauvées : non seulement ceux-là directe-ment sont-ils tellement riches que l’argent leur sort par les oreil-les malgré la crise, mais également passent-ils par-dessus les

principes fondamentaux qu’ils n’ont cessé de prêcher depuis les dernières décennies à propos de la main invisible et du marché autorégulé : machine parfaite qui s’enraierait au moindre mouvement étatique. Comme quoi ils n’aiment pas leur médecine et préfè-rent de loin être les prédateurs que les proies du système qu’ils ont contribué à mettre en place. Comme quoi également ce sont de vrais requins : de l’argent c’est de l’argent, peu importe d’où il vient. Pour le côté pratico-pratique de tous ces investissements, il est également permis de se questionner. Ces milliards investis sem-blent avoir été proprement lancés dans un puits, et on attend encore d’entendre un « plouf » annonçant qu’il y a un fond. Qui peut assurer que les investissements états-

uniens et canadiens dans cette compagnie seront un jour rem-boursés, que les gouvernements ne viennent pas d’alourdir la dette des 38 prochaines générations de citoyens? Qui peut pré-tendre que GM renaîtra nécessairement de ses cendres et de-viendra compétitive à long terme, malgré les dernières bonnes nouvelles voulant qu’elle retrouve la santé? Qui peut jurer que les emplois sauvés à ce prix exorbitant en valent la peine? Qui peut, enfin, croire qu’une entreprise manufacturière de cette am-pleur puisse devenir compétitive sans faire appel aux popula-tions des pays pauvres, quitte à délocaliser encore davantage les usines? Et je vous rappelle qu’on fait tout ça pour sauver des emplois nord-américains! Si on résume donc, les gourous de la finance ne répugnent sou-dainement plus à recevoir des ordres gouvernementaux, à la condition sine qua non que cela sauve leurs fesses, et ne se gênent pas non plus pour transfigurer systématiquement leurs discours : passant du supralibéralisme allergique aux lois à un intervention-nisme prudent et surtout temporaire (éponger la dette contrac-tée par une entreprise privée avec de l’argent public pour mieux redémarrer). Ces fauteurs de troubles planétaires ont poussé le bouchon au maximum : c’est le capitalisme débridé qui a mené à la crise, et on s’acharne à sauver le capitalisme, puisque trop de gens sont dans le bateau pour qu’on le laisse couler. Pour mieux recommencer? Sûrement, oui. (suite page 8)

Le socialisme à la sauce GM! PAR FRANÇOIS GERVAIS, ÉTUDIANT EN AGRONOMIE

ET RÉDACTEUR EN CHEF DE L’AGRAL

ÉDITORIAL

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Pire : on ne pourrait même pas leur faire fermer le bec avec leur propre maxime, quelque chose du genre : « Votre système n’est pas rentable à long terme, il n’arrête pas de planter, il faut chan-ger de système, en trouver un meilleur, un qui soit plus stable et rentable » puisque nous sommes trop d’enchaînés à cette galère trouée qui coulerait à pic si on s’avisait d’arrêter de ramer. Et tout ça n’est rien de moins que scandaleux. Écœurant même. Et si le mot dégobillantissime existait, je l’emploierais pour l’oc-casion. Nous sommes, vous, vos parents et les autres avant, vos enfants à venir, déjà en chemin ou arrivés, et moi prisonniers d’un système qui nous exploite, sauf pour les rares qui finiront millionnaires [3], d’un système de prédation où l’humanité est devenue une ressource humaine exploitable, pour peu qu’on prenne les bons instruments (marketing, communication, rela-tion publique et autres synonymes), qui sert à enrichir une mi-norité microscopique au pouvoir politique indirect démesuré. Et savez-vous ce qu’elle nous oblige à faire, cette minorité micros-copique? Elle nous oblige à nous endetter collectivement (L’état, c’est nous! [4]), pour sauver les emplois de cette minorité microscopique qui pourra ainsi continuer à vivre en monarque et également à diriger les compagnies qui nous emploieront et emploient la majorité de la population qui pourra ainsi conti-nuer à vivre aisément, du moins par rapport au niveau de vie du Soudan, et à mettre de l’argent de côté pour sa retraite. Nous sommes, mesdames et messieurs, obligés de travailler pour nourrir nos propres geôliers.

(Suite de la page 7) Et savez-vous quoi? Ça ne changera pas. Déjà on parle de pri-mes et de bonus accordés à des banquiers afin de retenir les cerveaux dans l’entreprise, alors même que personne n’est cer-tain que la reprise économique fasse long feu. En guise de lecture obligatoire, cette fois-ci : Noir Canada d’A-lain Denault, histoire que vous sachiez où vont vos REER quand ils passent par la bourse de Toronto. [1] Comparé à de petites mains chinoises qui travaillent pour un rien et qu’on empêche de revendiquer à coups de descentes de la police. [2] À strictement parler, chacun sait qu’il existe certaines encla-ves communistes, mais soit elles ne posent pas trop de problè-mes, soit elles sont instrumentalisées au profit du capitalisme occidental. [3] Et encore là, ils seront prisonniers, la cage sera simplement plus grande. [4] Contrairement à ce qu’en affirme la célèbre rebuffade [5] de Louis XIV : « L’état, c’est moi! » [5] Rebuffade qui n’aurait jamais franchi le seuil de ses lèvres, en réalité. Sources : Près de 10 % de GM dans les poches des Canadiens, Léonie Laflamme Savoie, Finance-et-Investissement.com Réunion du G20 à Pittsburgh - Paris et Berlin veulent une position euro-péenne forte sur les primes, AFP, Le Devoir

ÉDITORIAL

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L ’élevage cunicole est en marge des grandes cultures au Québec.

En 2008, 141 entreprises pro-ductrices vendaient plus de 471 000 lapins. La production de lapins au Québec est très jeune comparativement aux chefs de file technologiques comme la France et l’Italie. Quatre races sont fréquem-ment utilisées dans les éleva-ges commerciaux. Le chinchil-la, une race de couleur foncée, petite, mais reconnue pour ses qualités maternelles dont sa prolificité, sa fécondité et ses allaite-ments de qualité, est utilisé en croisement comme hybride parce que ses rendements en chair sont négligeables. Le néozélandais, tout blanc, allie de bonnes qualités maternelles avec un rende-ment chair minimum. Il peut être utilisé en race pure. Le califor-nien, blanc avec les oreilles et le nez bruns foncés, est un lapin surtout utile pour améliorer le rendement en chair, même si ses performances maternelles restent adéquates. Le géant des Flan-dres, une grosse boule blanche, est utilisé en finition pour amé-liorer le rendement en carcasse. Ce lapin peut atteindre les huit kilos comparativement aux quatre à six kilos des autres races. Les croisements hybrides chez les femelles se font entre les chinchillas, californiens et néozélandais tandis que les croise-ments pour les mâles de finition ont lieu entre le géant et le néo-zélandais ou le californien. La production de lapins commence avec une saillie, soit natu-relle (majorité des éleveurs) ou artificielle. Après 12 ou 14 jours, l’éleveur vérifie la gestation en palpant la femelle. Si elle est confirmée négative, elle retournera à l’accouplement ou ira à la réforme. La gestation dure environ 31 jours. Une semaine avant la date prévue, la femelle est déplacée dans une nouvelle cham-bre avec toutes les autres femelles prévues pour cette date. Elle a à sa disposition un nid tout neuf dans lequel elle arrachera son poil ventral dans le but de réchauffer ses petits et de leur donner plus facilement accès à ses tétines. La mise bas dure environ 30 minutes. Ensuite, la lapine nettoie ses petits et les allaite. Le lapereau pèse alors entre 40 et 100 grammes. Lors des 14 premiers jours, l’allaitement est contrôlé une fois par jour par l’éleveur. Cette pratique sert à éviter que la femelle écrase ses petits. La lapine se fait saillir à nouveau dix jours après la mise bas. Les lapereaux demeurent avec leur mère jusqu’à 35 jours. La femelle est enlevée à ce mo-ment pour rejoindre une nouvelle salle de mise bas. Les lape-

reaux passent alors en engraissement pour cinq autres semaines. Lors du sevrage, un lapin pèse environ 1 kilo, il en pèsera entre 2,5 et 3 lors de l’abattage. La viande de lapin est une viande dispendieuse. Elle côtoie le sanglier, le cerf, le bison, l’autruche, la pintade, l’oie ainsi que le canard dans les spécia-lités. C’est aussi une viande fine qui peut ressem-bler à la volaille en terme d’apprêt. La viande de lapin n’a pas la visibilité qu’ont cer-taines autres viandes de spécialité. Les produits

transformés demeurent plus rares sur les tablettes que la carcasse entière de lapin. Les études le prouvent, un pro-duit prêt-à-manger ou nécessitant peu de temps attire les consommateurs (Cintech, 2001). La viande est également très peu publicisée. Encore là, des efforts soutenus sur une longue période pourraient encourager la consommation régulière de lapin. Les consommateurs de lapin proviennent majoritairement de l’Europe où l’on mange entre trois et six kilos de lapin par habitant par année. Au Canada, on parle de 0,02 kilo. Du côté de la restauration, la viande doit être « standardisée », c’est-à-dire que sa qualité soit uniforme, que le prix ne fluctue pas trop et que la taille des morceaux soit régulière. Le volet restauration ne doit pas être négligé puisqu’il contribue à rejoindre le consom-mateur, à lui faire goûter un bon mets. Encore là, il y a du travail à faire auprès du Syndicat des producteurs de lapins du Québec (SPLQ) dont un des mandats est de faire la mise en marché. La production de lapin est légèrement en hausse depuis les dix dernières années. De plus en plus de consommateurs choisis-sent les viandes de spécialité et diversifient ainsi leur consom-mation carnée. Or, beaucoup de travail est à faire pour dévelop-per cette production, notamment sur la mise en marché, pour assurer aux producteurs déjà existants une demande pour leurs lapins.

L’élevage cunicole au Québec PAR CHANTAL PICHÉ-CADOTTE, ÉTUDIANTE EN AGRONOMIE

EXPÉRIENCE ESTIVALE

C. Piché-Cadotte

C. Piché-Cadotte

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C et été, j’ai fait mon stage en production agricole sur une minuscule ferme gérée par deux anciens de la Faculté, Alex et Éli. Cette exploitation, située dans Lotbinière, a

ceci de spécial : elle offre la plus grande diversité de produits que j’aie jamais vue sur une aussi petite superficie. On y retrouve, en vrac, choux, concombres, courges, panais, maïs sucré, carottes, bettes à cardes, bleuets, rhubarbe, salades, pommes de terre, oignons, topi-nambours, tomates. Et ce n’est pas tout, en plus des légumes, on y fait aussi l’élevage à petite échelle de bovins de boucherie, por-celets, poules pondeuses, lapins, brebis et coqs à chair. Vous vous demandez peut-être ce qu’Alex et Éli font avec cette diversité incroyable de produits. Eh bien, ils font des paniers de légumes qu’ils livrent à domicile. En dé-but de saison, le client choisit la grosseur de panier désirée, petit, régulier ou gros, s’assurant ainsi d’une multitude de produits frais à chaque semaine, de la première de juillet jusqu’à la mi-octobre. Chaque panier compte au moins sept ou huit légumes différents (ainsi qu’un fruit… fraise, framboise, bleuet, pomme). Les paniers ne sont pas biologiques, parce qu’obtenir une certi-fication, c’est long et coûteux. Mais ne vous en faites pas, ces légumes ne sont pas surchargés d’insecticides et d’herbicides, j’ai moi-même passé suffisamment de temps à quatre pattes dans les champs pour le savoir. Le même principe est appliqué aux animaux. La plupart du temps, ils ont accès à l’extérieur et ils sont élevés dans les conditions les plus respectueuses possible de leur bien-être. Les clients réservent une carcasse entière, une demie ou un quart qui sera livrée congelée sous vide après l’a-battage dans un abattoir spécialisé à St-Apollinaire.

Alex et Éli se considèrent

comme des fermiers de fa-mille. Selon eux, chaque fa-mille devrait avoir accès à des légumes frais et à des vian-des de qualité, aussi bien qu’à un médecin. Parce qu’une bonne santé passe par une saine alimentation. On veut aussi promouvoir la consommation d’aliments de chez nous, afin de ré-duire le chemin de la terre à l’assiette. On prône ici une agriculture durable pour des produits de qualité.

L’agriculture soutenue par la communauté (ASC) est une façon de plus en plus populaire de s’approvisionner en fruits, en légu-mes et en viandes. Elle consiste à choisir un fermier qui vous offrira des produits, souvent de saison, pendant une période de

temps déter-minée ou toute l’an-née. Plu-sieurs orga-nismes sou-tiennent ce type de dis-t r i b u t i o n dont Équi-terre et la coopérative

La Mauve, à St-Vallier. Dans le cas d’Équiterre, il suffit de s’ins-crire et de se jumeler à la ferme de son choix, qui fixe elle-même un point de chute. Pour ce qui est de La Mauve, on devient « partenaire » de la coopérative qui monte elle-même les paniers selon les produits disponibles chez les producteurs. Avec la plupart de ces paniers, il est également possible de se procurer de la viande et parfois des produits transformés tels que du fro-mage, de la farine, des jus, etc. Donc, les fermiers de famille, une belle façon de s’approvision-ner en produits frais de chez nous tout en développant un lien privilégié avec nos producteurs locaux! La ferme Rustique – Le suivi à la famille fermerustique.com L’agriculture soutenue par la communauté www.equiterre.org Coopérative La Mauve lamauve.com

Pourquoi pas son propre fermier de famille?

PAR FRANCISCA MÜLLER, ÉTUDIANTE EN AGRONOMIE

EXPÉRIENCE ESTIVALE

F. Müller F. Müller

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D ans le cadre de mon emploi d’été au MAPAQ, j’ai participé à plusieurs projets expérimentaux chez des agriculteurs de la région de l’Outaouais. Un de ces

projets consistait à évaluer l’efficacité du pyrodésherbage dans des parcelles de carottes et de panais chez un producteur maraî-cher biologique. Puisque le pyrodésherbage est encore peu com-mun au Québec, je vous présente ici une synthèse de ce que j’ai appris sur cette technique. Vous pourrez ainsi juger par vous-même de son efficacité et de son potentiel.

QU’EST-CE QUE LE PYRODÉSHERBAGE? Le pyrodésherbage est une méthode de contrôle des adventices employée en grandes cultures et en cultures maraîchères. Le principe est simple : la chaleur produite par une flamme provo-que un choc thermique chez les adventices. Ce choc se traduit par des dommages aux parois et la dénaturation des protéines des cellules végétales. Suite au pyrodésherbage, la plupart des adventices exposées à la flamme meurent rapidement. Les ad-ventices à feuilles larges et les graminées annuelles sont généra-lement détruites par un passage de pyrodésherbeur. Par contre, le pyrodésherbage ne permet pas de détruire efficacement les graminées vivaces, car elles survivent au choc thermique grâce à leurs structures souterraines.

Le pyrodésherbage a été inventé en 1938 par Price McLemore, un agriculteur de l’Alabama. Cette technique a d’abord été utili-sée dans les champs de coton et de maïs, mais elle s’est vite ré-pandue au soja et à la canne à sucre. Dans les années 1960, des études réalisées sur plus de trente cultures végétales confirment l’efficacité de cette nouvelle technique pour contrôler les adven-tices sur et entre les rangs. Par la suite, le pyrodésherbage a pres-que disparu en raison de l’abondance d’herbicides peu dispen-dieux et du coût élevé du propane.

Le pyrodésher-bage regagne actuellement en popularité, car cette tech-nique est une alternative à l ’u t i l i sa t ion des herbicides dont le prix a u g m e n t e constamment et dont l’em-ploi suscite des craintes e n v i r o n n e -mentales. Les producteurs maraîchers biologiques s’intéressent notamment à cette technique qui requiert moins de main-d'œuvre que le désherbage manuel.

À QUOI RESSEMBLE UN PYRODÉSHERBEUR? Un pyrodésherbeur est constitué de brûleurs au propane fixés sur une barre porte-outil et de réservoirs de propane. La largeur de la barre porte-outil et le nombre de brûleurs fixés sur celle-ci varient selon la culture et la superficie qui seront pyrodésher-bées. Dans le cadre de l’essai auquel j’ai participé, le pyrodésher-beur était composé de quatre brûleurs qui permettaient de pyro-désherber une bande d’environ un mètre de largeur à chaque passage, ce qui correspond à la largeur des planches de légumes chez ce producteur. Par ailleurs, en grandes cultures, les pyro-désherbeurs employés peuvent permettre de pyrodésherber jusqu’à seize rangs à la fois.

QUAND FAUT-IL PYRODÉSERHERBER? Le pyrodésherbeur peut être employé avant le semis, en préle-vée et en postlevée des cultures. Avant le semis, le pyrodésher-beur sert à détruire les adventices à la fin du faux semis. Au cours de l’essai réalisé cet été, le pyrodésherbeur a été passé en prélevée, c’est-à-dire quelques jours avant que les cultures ger-ment. Ce moment convient très bien aux carottes et aux panais qui ne survivraient probablement pas à un passage en postlevée. Certaines cultures comme le maïs, le soja, le sorgho, le coton, la tomate et plusieurs crucifères sont suffisamment résistantes au stress thermique pour pouvoir être pyrodésherbées en postlevée.

(Suite page 15)

Le pyrodésherbage : un moyen hot de contrôler les adventices

PAR GENEVIÈVE DENIGER, ÉTUDIANTE EN AGRONOMIE

EXPÉRIENCE ESTIVALE

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B onjour à tous! En espérant que vous avez réussi à vous remettre sur pieds sans trop de difficultés

après la journée du 31 août, je vous souhaite de plus belle un bon début d’année scolaire. Comme vous le savez, votre comité d’intégration en agrono-mie a travaillé fort pour vous organiser des activités qui vous ont permis de faire connaissance dès les premiers jours d’école. Ceci est le but premier du comité d’intégration des étudiants en agronomie. De plus, nous espérons que nous avons su vous familiariser avec votre nouveau milieu d’étude en faisant le tour des différents comités de la Fa-culté et en vous montrant quelque peu les principaux éléments de l’Université Laval. Cela a été possible grâce à vous, les nouveaux et anciens qui avez participé avec enthousiasme à ces journées d’acti-vités, M. Jean-Paul Laforest, doyen de la FSAA, qui a autorisé la réalisation de ces activités et aussi grâce à nos géné-reux commanditaires de cette année, dont la liste figure plus bas. De plus, le Souper du doyen et la Barak de la ren-trée ont été de vrais succès. J’espère que vous avez eu autant de plaisir que nous en avons eu durant la semaine d’intégra-tion!

NOS COMMANDITAIRES MAJEURS : $ la FSAA $ La Terre de chez nous $ Purina $ le Département des sciences anima-

les de l’Université Laval $ le Département de phytologie de

l’Université Laval $ Olier Grisé $ la Fédération des producteurs de

pommes de terre du Québec $ Bélisle Solution Nutrition $ le CIAQ $ la Coop Purdel

Nous remercions aussi le Bulletin des agriculteurs, Patates Dolbec, Unicoop, la Laiterie Chalifoux, Jolco, Équipe-ments Michel Dusseault, la FPAQ et les clubs-conseils en agroenvironnement. Ceci étant dit, nous voudrions vous faire part aussi que le comité d’intégra-tion des étudiants en agronomie, en partenariat avec La Terre de chez nous, vous offre l’abonnement à La Terre de chez nous pour VRAIMENT PAS CHER! Nous vous encourageons forte-ment à profiter de cette offre, soit pour votre famille, vos parents ou vous-même, afin de recevoir de façon hebdomadaire ce journal d’informa-tion en agriculture. Tout le PERSONNEL ainsi que tous les ÉTU-DIANTS de la FSAA peuvent bénéfi-cier de l’abonnement pour un an au tarif de 30,48 $, ce qui représente un rabais de 50 % que nous vous offrons en échange de la présentation de votre carte étudiante ou d’affaires. Vous pou-vez avoir de plus amples informations en vous présentant au secrétariat géné-ral de la FSAA, au secrétariat de votre département respectif, ainsi qu’à l’A-GETAAC. Nous sommes toujours disponibles pour répondre à vos ques-tions à l’adresse courriel suivante: [email protected]. De plus, prenez note que l’offre est valable jusqu’en juillet 2010, mais n’hé-sitez pas à vous abonner ou réabonner dès maintenant. Alors, je vous souhaite encore une bonne et enrichissante année scolaire et j’espère vous recroiser dans différents comités au cours de celle-ci, car l’impli-c a t i o n f a i t p a r t i e i n t é g r a n t e de la FSAA!

Retour sur la rentrée… et offre sensationnelle aux membres du personnel et étudiants de la FSAA!

EXPÉRIENCE ESTIVALE

QUELS SONT LES AVANTAGES DU PYRODÉSHERBAGE ?

Le principal avantage du pyrodésher-bage est qu’il permet de détruire les adventices sans travailler le sol. Par conséquent, des graines d’adventices ne sont pas ramenées en surface. Cette technique n’entraîne donc pas une se-conde vague de germination d’adventi-ces. De plus, selon les résultats écono-miques de l’essai auquel j’ai participé, le pyrodésherbage serait sept fois moins dispendieux qu’un désherbage manuel. Ce qui représente une réduction de coûts très importante pour un produc-teur en régie biologique!

LES CONCLUSIONS DE L’ESSAI Puisque les carottes et les panais des parcelles pyrodésherbées n’ont pas en-core été récoltés, je ne peux pas me prononcer sur l’influence du pyrodés-herbage sur les rendements de ces cultures. Il est toutefois évident que le pyrodésherbage est un moyen efficace de contrôler les adventices et qu’il est moins dispendieux que le désherbage manuel. Le pyrodésherbage ne devrait cependant pas remplacer le désherbage mécanique. Ces deux techniques de-vraient plutôt être employées à des mo-ments différents durant la saison de culture afin de permettre un contrôle optimal des adventices. Pour plus d’informations sur le pyro-désherbage, consultez le site Internet de F l a m e E n g i n e e r i n g I n c . (www.flameengineering.com).

(Suite de la page 13)

PAR MARIE-CHRISTINE VIEL, ÉTUDIANTE EN AGRONOMIE ET SECRÉTAIRE DU COMITÉ D’INTÉGRATION EN AGRO 2009

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A près la grippe H1N1, une nouvelle pandémie menace-rait-elle le Paul-Comtois? Non, l’ULtrac n’est pas la maladie des nouveaux venus qui auraient le trac de faire

leur entrée à l’Université Laval. C’est un groupe d’étudiants de la FSAA… Un groupe parmi tant d’autres, me direz-vous? Surtout pas! Le mandat est clair, les tâches nombreuses, le défi énorme : concevoir un prototype d’un tracteur à l’échelle un quart d’un tracteur standard. Quoi, vous êtes capable d’en construire un? En carton, avec des affiches de John Deere… Vous ne passeriez pas les tests, car il faut passer des tests, des épreuves et devant des juges pour vendre notre produit. Il faut que le tracteur ait un design sans reproche; en d’autres mots, il faut que l’on puisse le produire facilement à grande échelle, qu’il soit sécuritaire (notamment pour les freins, le niveau sonore et la température des tuyaux d’échappement), qu’il soit confortable, facile d’utili-

sation et d’entretien, qu’il soit polyvalent dans les utilisations que l’on peut en faire, que l’on puisse le manœuvrer facilement, qu’il soit at-trayant et abordable pour l’acheteur, qu’il res-pecte le poids imposé par la compétition. Déjà soûlés de toutes ces contraintes? Voyons! Il reste tous les règlements de la compétition à passer en revue…

Le test probablement le plus important et le plus stressant pour l’équipe c’est lorsque le tracteur doit montrer la puissance qu’il est capable de fournir lors de tires avec une charge progressive. Pour que vous saisissiez vraiment l’importance de ce moment, voici un récit de cette partie du voyage de cette année. Fin mai, Peoria, Illinois, USA, les estrades sont remplies d’ama-teurs de moteurs dont les horse power hennissent comme s’ils voulaient s’échapper de leur cage de fonte dans laquelle on les a si durement entassés. Pourtant, les véhicules qui sont dans l’a-rène seraient considérés comme des poneys vapeurs dans une

compétition de véhicules de même gabarit. Au sein de l’équipe, la fébrilité est palpable, tout le monde s’affaire comme des abeil-les autour de ce pour quoi nous sommes ici. L’équipe s’est in-vestie dans ce projet, ses membres y ont mis le meilleur d’eux-mêmes et chacun espère que tout se déroule sans anicroche et revenir couvert des lauriers de la victoire, mais il en fut autre-ment. Au fil des jours, nous finissons par perdre le décompte des problèmes techniques, électriques et mécaniques. Peu im-porte, rien ne nous arrête, nous trouvons une solution à chaque problème, parfois aidés par un peu de chance, pour sortir digne-ment du dernier nuage qui nous assombrissait la vue. L’équipe ne pouvant pas s’asseoir sur les lauriers de la victoire, plusieurs membres ont travaillé une partie de leurs vacances pour remettre en état les divers bris du tracteur et en faire la machine qu’elle devait être à la compétition : puissante et stylée. Un tracteur avec cinq moteurs de 16 hp pour un total de 80 hp, dans un gabarit de tracteur entre le tracteur à pelouse et sous-compact, qui délivre bien aux roues toute la puissance disponi-ble. Même si la compétition est terminée, il faut bien promou-voir notre projet en participant à plusieurs expositions comme le Festival du bûcheux, le Salon du VTT, le Salon de la machine-rie et la fameuse SAAC. Il faut aussi que le tracteur puisse effec-tuer les divers essais qui nous guideront sur les points à amélio-rer pour le prochain prototype. On attend avec impatience les nouvelles directives des organisateurs pour savoir en détail quel sera le projet de cette année. Au final, je suis très content de l’expérience que j’ai acquise grâce à l’équipe ULtrac; les défis qu’il a fallu surmonter nous ont amenés à nous dépasser. Tu veux en savoir plus, voir des photos, lire le blogue que nous avons tenu lors de la compétition, tu es curieux de connaître les participants, tu veux une place toi aussi (en passant, pas besoin d’être en GAE, d’être un gars ou de connaître la mécanique. Si un agro peut le faire…) ultrac.fsaa.ulaval.ca

J’ai attrapé la fièvre de l’ULtrac PAR BENOIT GARON, ÉTUDIANT EN AGRONOMIE ET MEMBRE DE L’ÉQUIPE ULTRAC

EXPÉRIENCE ESTIVALE

Dans un autre ordre d’idée, Xavier Dolan, alors inconnu de tous, a volé la vedette au Festival de Cannes. Son film J’ai tué ma mère a remporté trois prix à la Quinzaine des réalisateurs. Suite à sa sortie au Québec, je suis allé voir ce film dont les médias ont tant parlé et j’en suis revenu un peu déçu. Le film m’a semblé long, car les actions étaient redondantes. Certains l’excuseront par le fait que c’est un très jeune cinéaste et qu’il en est à son premier film. On découvre rapidement l’enjeu du problème, le fossé entre un adolescent et sa mère. Cependant, l’extrait au téléphone avec le directeur du pensionnat et Chantale (Anne Dorval) mérite d’être vu. Par ailleurs, le début de l’été fut mar-

(Suite de la page 3) qué par la mort étrange et inattendue de Mickael Jackson, qui en a secoué plus d’un. Alors qu’il a apparemment vécu seul et triste la majeure partie de sa vie, son décès, le 25 juin dernier, l’a ren-du extrêmement célèbre tout en effaçant les préjugés contre lui. Enfin, je vous invite à joindre notre groupe Facebook (Le Jour-nal l’Agral) afin d’ajouter vos commentaires sur les articles ou encore sur la nouvelle mise en page! Profitez-en au passage pour insérer des liens afin d’ajouter de l’information sur les textes publiés. Et n’oublie pas, lecteur, membre du Comtois ou du Abitibi-Price, que tu as fort intérêt à nous envoyer un texte à [email protected]!

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D ès le 24 septembre, je vous invite à écouter l’émission Rotation de cultures sur les ondes de CHYZ 94,3 FM, votre radio étudiante à l’Université Laval. Je

suis accompagné d’une trentaine de collaborateurs en prove-nance de la FSAA (a.k.a. le Comtois) à l’intérieur de ce fabuleux projet de vulgarisation du domaine agroalimentaire.

Nous vous entretiendrons de sujets à multiples saveurs, des conseils nutrition-

nels à la production de gaz à effets de serre en passant par les enjeux économi-

ques et les techniques de production avant-gardistes. La liste des person-

nes impliquées dans le projet com-mence à être bien remplie, mais j’aurai toujours

de la place si certains d’entre vous sont intéressés à vulgariser un sujet qu’ils maîtrisent bien. À noter que les émissions seront entièrement disponibles en baladodiffusion ou pour simple télé-chargement sur le tout nouveau site www.CHYZ.ca.

Autre beau projet parallèle et même complémentaire à Rotation de cultures, j’ai créé une série de dossiers traitant des sujets traités dans le cadre de mon émission. J’invite tous ceux et celles intéressés par l’actualité (principalement agroa-limentaire) à se joindre à nous les mercredis midis dans le salon VIA où nous mettrons en commun nos découpes d’articles de journaux ou au-tres pour en discuter ensemble par la suite. Ce dynamique tour de table me sera d’une grande aide pour étoffer mes dossiers et me nourrir d’une multitude de points de vue. Ces dossiers seront dans le local de VIA Agro-écologie (CMT-0120). N’hésitez pas à passer pour des informations ou pour laisser votre article!

Cet automne à CHYZ, ça va agroover! PAR SAM CHAUVETTE, ÉTUDIANT EN AGRONOMIE

VIE UNIVERSITAIRE

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O n le sait, il n’a pas fait beau cet été, nos récoltes ont eu (ou vont avoir) de la misère… Mais voici la meilleure façon de satisfaire notre passion commune, la récolte

de légumes : FARMVILLE. Eh oui, une autre application Face-book qui vous fera gaspiller trop de précieuses heures d’étude ou de sommeil. Le concept est simple, vous êtes le titulaire d’un lopin de terre. Sur celui-ci, vous devez cultiver la terre afin de réaliser vos projets agricoles les plus grandioses. En effet, le but de cette merveilleuse application est tout simplement de cultiver le plus possible afin d’avoir le plus d’argent possible, pour ensuite avoir la plus grande ferme possible. Ce n’est pas tout! Il est bien beau d’avoir de l’argent, mais pour agrandir votre terrain, il vous faut aussi des voisins et donc convertir vos amis à Farmville. En débutant le jeu, vous devez d’abord créer un per-sonnage. Ensuite, les tributaires du jeu vous offrent six carrés cultivables. Deux de ceux-ci sont alors prêts pour la récolte tandis que les quatre autres nécessitent votre atten-

tion. Tout au long du jeu, vous devez acquérir de l’expérience. Que ce soit en aidant vos voisins, en labourant vos terres ou encore en semant, vous accumulez l’expérience nécessaire pour diversifier votre ferme à l’aide de différents fruits, légumes, ar-bres, bâtiments, décorations, etc. Attention! Notez que la durée de croissance est beaucoup plus succincte que dans la réalité. Par exemple, prévoyez seulement quatre heures pour les fraises, deux jours pour les cerises et qua-

tre pour les artichauts. C’est du sérieux, un oubli entraîne la mort des légumes et donc le déficit dans votre ferme!

Si vous plantez vos fraises avant d’aller au lit, c’est à vos risques et périls! Membres du club Zoo, Face-book ne vous a pas oubliés! Il est en effet possible de mettre la main sur une panoplie d’animaux afin de compléter les apports journaliers de la ferme.

Qu’attendez-vous donc? Courrez créer votre ferme et n’oubliez pas de devenir mon ami ;)

La folie FarmVille! PAR FREDERICK-GUICHERD, ÉTUDIANT EN AGROÉCONOMIE ET AMÉLIE CODÈRE, MUSE

INTERNET

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N on, ce n’est pas une erreur typographique du prénom féminin Stella, ni un calque de la marque de fromage Tre Stela. STELA est plutôt l’acronyme identifiant le

Centre de recherche en sciences et technologie du lait (stela.fsaa.ulaval.ca), dirigé par la professeure-chercheure Sylvie Turgeon. Le centre STELA compte 16 chercheurs réguliers, 8 chercheurs associés et de nombreux chercheurs collaborateurs. Il regroupe également plus de 70 étudiants gradués de 2e et 3e cycles, des professionnels de recherche et des stagiaires postdoc-toraux. Tout ce beau monde est principalement localisé au pre-mier étage de l’aile ouest du pavillon Paul-Comtois, dans plu-sieurs bureaux, des laboratoires et un secrétariat (local 1316) qui comporte un petit centre de documentation. Le centre STELA fait partie de l’Institut des nutraceutiques et des aliments fonctionnels (INAF), situé dans le pavillon des Services sur le boulevard Hochelaga, où sont également logés quelques professeurs, professionnels de recherche et étudiants gradués du STELA. L’INAF (www.inaf.ulaval.ca) est le plus important regroupement de chercheurs au Canada avec près de 70 chercheurs multidiscipli-naires provenant de sept universités québécoises, deux centres de recher-che d’Agriculture et Agroalimen-taire Canada et du centre de trans-fert technologique du cégep de Lévis-Lauzon (TransBIOTech). Les recherches effectuées à l’I-NAF sont entièrement consa-crées aux interactions com-plexes entre les aliments, leurs composantes, la nutrition et la santé. Le centre STELA, qui soufflera ses 25 chandelles en 2010, a acquis au fil des années une reconnaissance nationale et internationale. C’est en fait le premier centre de recherche sur le lait au Canada en termes de nombre de chercheurs, d’étu-diants gradués en formation et de budgets de recherche. De-puis sa fondation, le STELA poursuit les missions de faire avancer les connaissances scientifiques fondamentales et appliquées sur le lait et les pro-cédés, former des chercheurs et

de la main-d’œuvre de qualité et transférer les progrès scientifi-ques et les innovations aux utilisateurs. En pratique, la vie des chercheurs du STELA se divise entre les tâches d’enseignement au 1er, 2e ou 3e cycle, la direction d’étu-diants gradués (de niveaux maîtrise, doctorat ou postdoctorat) et le développement de projets de recherche dont les thèmes tou-chent à un ou plusieurs des trois axes prioritaires du Centre. Le premier axe de recherche concerne les composants du lait (ses caractéristiques et ses propriétés technologiques), le deuxième aborde les procédés de transformation (séparations membra-naires des composants, procédés fromagers et procédés de fer-mentation) et le dernier porte sur la nutrition et la santé hu-maine (bio-activité des fractions laitières et de ses composés, effets sur la santé). Le STELA dispose de budgets de recherche de l’ordre de 3 mil-lions de dollars annuellement dont environ le tiers provient de projets réalisés en partenariat avec l’industrie. C’est d’ailleurs

une grande fierté pour le STELA de s’adjoindre ainsi l’industrie et contribuer au transfert tech-

nologique de la recherche universitaire. Les principaux bailleurs de fonds

sont : le Conseil de recherches en scien-

ces naturelles et en génie du Ca-nada (CRSNG); le Fonds québécois de la recher-che sur la nature et les techno-logies (FQRNT); les Producteurs laitiers du Ca-nada (PLC); Novalait inc.; le MAPAQ; Agriculture et Agroalimentaire Canada; et différents partenaires indus-triels. Des opportunités de stages sont possibles pour les étu-diants de 1er cycle (stage de recherche) pendant l’été. Il s’agit simplement de venir rencontrer les chercheurs qui poursuivent des recherches dans les domaines qui vous intéressent et de leur proposer votre candidature. Vous trou-

(Suite page 20)

Le STELA PAR SYLVIE TURGEON, DIRECTRICE DU CENTRE STELA

VIE UNIVERSITAIRE

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verez les intérêts de recherche et l’expertise des chercheurs membres du centre STELA à l’adresse : stela.fsaa.ulaval.ca/chercheurs-stela.html. Voici un échantillon de projets de recher-che en cours au STELA et qui font in-tervenir des étudiants gradués, des professionnels de recherche et des stagiaires : Exploitation de l'activité an-tibactérienne et antifongique des hydrolysats de protéines de lactosérum (Julie Jean) : F Q R N T - A A C - M A P A Q -Novalait Chaire de recherche industrielle du CRSNG en technologie et typicité fromagère (Denis Roy) : en partenariat avec Agropur, Damafro, Sapu-to, Parmalat, les Producteurs laitiers du Canada et Novalait Étude des caractéristiques technologiques et microbiologi-ques des laits du terroir québécois destinés à la fabrication de fromages fins (Steve Labrie) : FQRNT-AAC-MAPAQ-Novalait en collaboration avec des microfromageries québécoi-ses

(Suite de la page 19) Le métabolisme des lipides chez les ruminants en lactation (Yvan Chouinard) : CRSNG

Les bactériocines de bactéries lactiques : une alternative prometteuse pour la lutte contre

les bactéries résistantes aux antibioti-ques (Ismaïl Fliss) : FQRNT

Développement de fromages

santé contenant des compo-sés bioactifs (GABA) (Jean-Christophe Vuillemard) : MA-PAQ Compréhension du rôle des exopolysaccharides dans les produits laitiers acides pour

l'optimisation de leur utilisa-tion (Sylvie Turgeon) : FQRNT-

AAC-MAPAQ-Novalait

Impact des champs électriques pulsés sur le colmatage des membranes pendant

les procédés électro-membranaires (Laurent Bazinet) : CRSNG Pour d’autres renseignements, n’hésitez pas à venir rencontrer Andrée Lagacé, coordonnatrice aux activités de liaison, au local 1316, ou à communiquer avec elle au numéro de téléphone 418 656-3951 ou à l’adresse [email protected].

VIE UNIVERSITAIRE

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d’impro sont au menu. 380, rue Dorchester Flash Café Sympathique resto qui rappelle les dîners américains des années 50. On y retrouve un vrai juke-box et tout plein de photos des icônes pop de l’époque. À noter qu’il est ouvert 24 h et qu’il représente donc une agréable alternative au McDo post-Barak. Place de la Cité, entrée sur la rue Hochelaga Grenouille, La p’tite

Évidemment un incontour-nable pour tout universitaire qui se respecte, surtout pour ses soirées Buck à 1 piastre les dimanches et mercredis. Mais n’oublions pas que c’est avant tout une boîte à chan-sons présentant des artistes de très grand talent. Deux succursales, une à Ste-Foy et l’autre à Charlesbourg. Halles de Ste-Foy Les Halles représentent une bonne alternative à l’épicerie traditionnelle. Situées à l’an-gle de Robert-Bourassa et Quatre-Bourgeois, on y re-trouve notamment un Jardin

mobile, une boulangerie, une boucherie, une poissonnerie, un café, une SAQ et bien plus encore. Un must pour qui veut en-courager les petites entreprises d’ici. www.leshallesdesainte-foy.ca Inox L’Inox est une microbrasserie ouverte depuis plus de 20 ans et se situe un peu plus loin, maintenant sur Grande-Allée. Il brasse plusieurs bières et offre 3 choix en fût à tous les jours. Profitez-en pour goûter leurs hot-dogs européens. 655, Grande Allée Est, JA Moisan Si vous vous promenez dans le coin de la rue Saint-Jean, ne manquez pas de vous arrêter dans cette petite épicerie fine, la plus vieille en Amérique du Nord, qui regorge de bons produits du terroir, mais aussi d’importations de toutes sortes. Vous pou-vez également manger sur place. Le Cercle Est-ce une salle de spectacle? Un bar? Un restaurant? Ou même une galerie d’art? En fait, Le Cercle est un peu un mélange de tout cela, mais surtout, c’est le havre des artistes émergents. On y présente différents spectacles, tantôt jazz, électro ou rock, mais c’est toujours un plaisir d’y aller et les tapas y sont excel-lents! 228, rue Saint-Joseph Est (suite page 22)

ABC des incontournables à Québec PAR FRANCISCA MÜLLER, ÉTUDIANTE EN AGRONOMIE

VIE EN VILLE

D ans le cadre de cette chronique spéciale, je m’adresse tout particulièrement à TOI, jeune étudiant fringant de première année fraîchement débarqué dans la

grande ville qui ne connaît encore que le chemin le plus court entre son appart et l’Université et qui commence tout juste à apprivoiser les corridors tortueux du Comtois! Pour ton plus grand plaisir, je t’ai concocté un palmarès sous forme d’abécédaire (pour rendre ça minimalement éducatif) de tous les endroits cool et branchés où te divertir dans la ville de Québec. Commen-çons immédiatement avec le sommet de la branchitude, le Ashton! Chez Ashton, c’est l’endroit par excellence dans toute la ville de Québec où aller manger une bonne poutine à 4 h du mat. Mais attention, pas toutes les succursales sont ouvertes 24 h! Malheu-reusement, celles situées près de l’Université ne le sont pas, mais rien ne vous empêche d’aller déguster une pout à la très chic Place Ste-Foy pendant l’heure du dîner. Je vous sug-gère la Piquante, ma préférée. Barberie Assurément LA microbrasserie à Québec avec maintenant un choix de 17 bières pression à tous les jours. Essayez le carrousel de dégustation afin de goûter à 8 bières différentes. Il y a même possibilité d’apporter ou de se faire livrer de la bouffe. Retour-nez-y, car les bières changent régulièrement. Sans contredit, un incontournable pour l’amateur de bière! 310, rue St-Roch Cactus Chaque ville qui se respecte possède son Cactus. Québec n’est pas en reste et le Cactus sur Myrand est idéal pour les partys étudiants, le hockey ou même pour un repas. Comme dessert, je vous recommande la crème glacée frite, un pur délice! Drague Un des seuls bars gais à Québec. Plusieurs salles, plusieurs éta-ges, plusieurs ambiances, le tout dans une atmosphère des plus délurées! 815, rue Saint-Augustin Échouerie Petit resto-pub à l’ambiance chaleureuse. On y présente souvent des spectacles. Chansonniers, cours de danse country et matchs

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(suite de la page 21) Marché public de Ste-Foy C'est le temps d'y aller! Les étals regorgent de produits frais et locaux parfaits pour la préparation de vos marinades, conserves, compotes et confitures qui vous réconforteront et vous feront penser à l'été lors des froides jour-nées d'hiver. À noter que le marché ferme ses portes fin octo-bre. 939 av Roland Beaudin, Sainte-Foy (près de la gare d'autobus)

Maguire (à prononcer Magouare, sinon votre interlocuteur vous dévisagera, les yeux ronds, en se demandant where in the world is that?!) La rue Maguire est la rue principale du très chic quartier Sillery. On y retrouve plusieurs restos, cafés et boutiques ainsi qu’une chouette bibliothèque (si vous êtes tannés de l’atmosphère confinée de la bibliothèque des sciences…). On retrouve égale-ment à proximité le parc du Bois-de-Coulonge. L’endroit à ne pas manquer est le Traditionnel Bagel où les bagels sont cuits dans un véritable four à bois. Vous pouvez les déguster sur place avec l’agréable odeur du four ou encore pour emporter, une chose certaine, ils seront toujours frais et chauds! Ninkasi Pub agréable pour une bière entre amis, une game de baby foot ou un bon spectacle. On y sert près de 200 bières de microbras-series québécoises. 811, rue Saint-Jean Ozone, Pub Les filles, sortez vos talons hauts et les gars, vos petites chemi-ses serrées, l’Ozone est l’endroit par excellence où clubber dans le coin de Ste-Foy. Il existe une autre succur-sale sur Grande-Allée, tout près de deux autres institutions à Québec, Chez Dagobert et le Maurice. Pub universitaire (communément « Le Pub ») L’Université ne serait pas l’Universi-té sans le Pub de l’Université! Que ce soit pour une p’tite bière, deux p’tites bières ou plusieurs p’tites bières, ou encore pour aller manger des nachos ou un vrai souper, le Pub est toujours là pour nous et ne

nous déçoit jamais, ou presque! Promenade Samuel-de-Champlain Parc linéaire aménagé le long du fleuve St-Laurent à l’occasion du 400e. Magnifique de jour, romantique de soir lors d’une ba-lade avec sa copine. À pied, à vélo ou encore en patin à roues alignées vous pourrez y parcourir près de 2.5 km. D’ailleurs, ce projet a été entrepris afin de réaménager les berges dans une portion des plus dégradées du fleuve. Q Rivière St-Charles, Parc Magnifique parc où nous retrouvons 31 km de sentiers pédes-tres, une piste cyclable de 8 km et une quinzaine d’activité à y pratiquer tout au long de l’année ainsi que de nombreux attraits à voir en cours de route. Pour celui qui aime la nature à proxi-mité de Québec! Sacrilège Le Sacrilège est une autre de ces petites microbrasseries qui semblent légion à Québec. Elle se démarque entre autres par sa grande terrasse à l’arrière, mais aussi pour son ambiance plus que sympathique et ses excellentes bières. Un de mes favoris. 447, rue Saint-Jean Temps perdu Bon là j’ai l’impression de commencer à me répéter un peu, mais oui, le Temps perdu est vraiment aussi un de ses endroits idéaux où aller boire une bière ou un café entre amis et où ils servent aussi de la très bonne bouffe. Je dois par contre ajouter que comme on y offre Internet sans fil gratuitement, c’est aussi un endroit très agréable où aller étudier. 867, avenue Myrand U Victor, Chez Certains disent qu’il s’agit des meilleurs burgers en ville. On y mange très certainement dans une ambiance très agréable, sur-tout à la succursale qui se trouve dans la Pyramide. Plusieurs autres succursales existent également à Québec. Wifi Plusieurs cafés dans le coin de Ste-Foy offrent un accès sans fil à Internet dont le Presse Café, le Temps perdu, le Star Café, le Second Cup et j’en passe. Il s’agit de s’informer. Les deux bi-bliothèques municipales l’offrent également ainsi que la foire alimentaire de Place Ste-Foy ! X Yuzu Dans ce qui se fait de meilleur dans les comptoirs de sushis à

Québec. On y offre différentes promotions dont les mardi et jeudi à 1 $ les sushis sélection-nés entre 17 et 20 h. À la pyra-mide inversée et dans le Holt Renfrew à Place Ste-Foy. Yum-my! 2336, chemin Ste-Foy Z Je vous invite à me faire parve-nir vos suggestions et je les publierai dans un prochain numéro!

Bonne visite!

VIE SOCIALE

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Octobre 2009| 23

B onjour à vous tous, étudiants et étudiantes. L’université à peine recommencée, il y a déjà beaucoup de frénésie dans l’air à la SAAC. Lors de la Barak de la rentrée, cer-

tains étudiants, une pomme sur leur t-shirt, vous ont servi de la bière. Au Méchoui, des gens avec un polo vous ont apporté un succulent repas, du vin et de la bière. On a même aperçu une pomme souriante… Ce n’est que le début. On va avoir toute une année! Mais j’entends les nouveaux, ceux qui étaient déguisés en mini-wheats, en bière ou en vache, se demander qu’est-ce que la SAAC. D’abord, la SAAC, ce n’est pas la société de l’assurance automobile du Canada ou autre chose du genre, mais bien la Semaine de l’agri-culture, de l’alimentation et de la consommation. La SAAC, c’est un organisme à but non lucratif, une équipe d’étudiants à la FSAA. Tous les programmes d’études peuvent y être représentés. L’évènement ma-jeur de la SAAC est le fameux salon, qui a lieu en janvier. Les diverses réalités du secteur agroalimentaire québécois y sont représentées par le biais de trois vecteurs, soit une ferme (différents animaux), une salle thématique (kiosques et dé-gustations) et le symposium (conférences et débats). Bien entendu, plusieurs autres activités entourent cet événement principal tels la Barak, le Méchoui, le Saloon, le Déjeuner, le Banquet et la Cérémonie des mémoires. Mais la SAAC, c’est beaucoup plus que ça. C’est une équipe motivée, plusieurs bénévoles, de nouvelles connaissances, des découvertes, des amis, des réalisations, beaucoup de plaisir et plus encore.

Cette année, le leitmotiv de la SAAC sera les bonnes pratiques de consommation. Pour ce faire, nous avons adopté le slogan « Une qualité bien apprêtée ». Ce sujet est bien d’actualité; on en entend de plus en plus parler avec les nouvelles normes gou-vernementales. D’ailleurs, quand on parle de consommation, on fait référence à l’ensemble de la chaîne de production et à l’im-portance de préserver la qualité du début à la fin afin de livrer un produit de qualité. Quand on parle de qualité, on peut se poser des questions concernant le produit lui-même (ses qualités visuelles et organoleptiques) autant que ce qui l’entoure (main-d’œuvre, transport, etc.). Le but de la SAAC n’est pas de dicter

les bonnes pratiques de consommation, mais plu-tôt d’amener les gens à se questionner sur ce qu’ils mangent afin de savoir d’où cela vient et com-ment cela a été fait. De plus, la SAAC saura encore une fois tirer pro-fit de la riche actualité politique agroalimen-taire : nouveau ministre de l’Agriculture, rapport St-Pierre, crise porcine persistante et future poli-tique agricole de 2020. De quoi animer bien des débats.

En terminant, j’aimerais souligner que si vous avez des ques-tions, suggestions, commentaires et autres par rapport à la SAAC, vous pouvez passer voir notre dynamique équipe (beaucoup de filles…) à notre bureau au 0114. Nous avons hâte de vous voir! Sur ce, je vous souhaite une excellente année scolaire ponctuée de quelques heures d’implication personnelle à la SAAC. Lon-gue vie à la SAAC!

Le mot du président de la SAAC PAR MATHIEU BISSON, ÉTUDIANT EN AGRONOMIE

ET PRÉSIDENT DE LA SAAC 2010

VIE UNIVERSITAIRE

Pascale Boudreau, vice-présidente et Mathieu Bisson, président

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24 | Le journal l’Agral

A près le merveilleux été que nous avons eu (??), réjouis-sons-nous que l’automne arrive, avec ses délicieuses pommes fraîches que vous irez cueillir, entres ami(e)s,

dans les bucoliques vergers du Québec. Pour rentabiliser votre visite au verger, nous vous suggérons fortement de cueillir le plus gros format proposé. Ainsi, le coût par pomme sera fortement diminué par rapport à ce que vous trouvez en épicerie. Mais alors, une ques-tion se pose! Quoi faire de toutes ces pommes? Le dicton dit bien : « Une pomme par jour éloi-gne le docteur pour toujours! » Sauf que après deux semaines, on se tanne et les pommes pour-rissent dans leur poche… Nous vous proposons donc de procéder à la transformation de votre matière « pommière » en réalisant une délicieuse croustade aux pommes, adaptée de la fameuse encyclopédie de la cuisine de feu Jehane Benoît.

IL VOUS FAUT 4 tasses de pommes coupées et épluchées Nous ne garantissons pas la réussite de la recette si vous

l’essayez avec des pommes entières… 2 c. à soupe de farine 1 c. à soupe de beurre mou (à température de la

pièce) (pas fondu) (mais pas gelé) 1/3 tasse de sucre 2 c. à soupe de jus de citron 1 tasse de gruau (cuisson rapide) ½ tasse de farine ¾ tasse de cassonade Une pincée de sel Une pincée de cannelle, au goût (mais si vous invitez

Marie-Ève à dîner, vous êtes mieux de ne pas en met-tre…)

1/3 tasse de beurre (encouragez donc les producteurs laitiers du Québec, à bas la margarine!)

Des noix hachées, au goût (mais si vous invitez quelqu’un qui est allergique, vous êtes mieux de ne pas en mettre…)

MARCHE À SUIVRE Mettre les pommes dans un plat allant au four, préalable-

ment graissé (le plat, pas le four…) Mélanger, dans un petit bol, les ingrédients qui suivent soit

la farine, le beurre et le sucre, jusqu’à obtention d’un mélange légèrement grumeleux.

Disperser ce mélange sur les pommes, puis ajouter le jus de citron.

Il est important de réaliser ces trois étapes assez rapide-ment, pour éviter l’OXYDATION des pommes. (Le cours de chimie organique n’est pas préalable à la réalisation de cette étape.) Mélanger ensuite le gruau, la farine, la cassonade, le beurre, la cannelle, le sel et les noix pour obtenir encore une fois un mélange grumeleux (le diction-naire de Word nous suggérant raboteux comme synonyme, nous avons décidé de répéter le même mot…) Les noix doivent être incorporées au mélange. Si vous les ajoutez sur le dessus avant de mettre au

four, elles brûleront. Étendre uniformément sur les pommes, sans trop com-

pacter, afin d’atteindre une densité de… (nous sommes encore en train de calculer). En fait, il faut seulement que les pommes soient bien recouvertes.

Enfournez à 325° F environ 45 minutes, ou jusqu’à ce que le dessus soit doré, et qu’une odeur conviviale se répande dans votre appartement.

Laissez refroidir un petit peu, et dégustez. Cette croustade se mange aussi bien chaude que froide, mais elle

est à son meilleur lorsqu’un peu tiède. (Les micro-ondes sont vos amis!) Accompagnez-la d’une (ou de deux) boule de crème glacée à la vanille pour un petit côté chaud/froid qui ravira vos papilles. Vous pouvez également y ajouter de la muscade. (Oui c’est plate, dit comme ça, mais

faites un effort, imaginez tout le goût que ça va apporter!)

N’oubliez pas de partager votre création avec les amis qui vous ont aidé à cueillir ces pommes!

Bon appétit!

Les Maries-Nades PAR MARIE-JOSÉE BENOÎT ET MARIE-ÈVE GIROUX,

ÉTUDIANTES EN AGRO-ÉCONOMIE ET AGRONOMIE

CUISINE

V. Leclerc

V. Leclerc

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Octobre 2009| 25

À travers nos différents articles, nous nous sommes payé la tête de plusieurs personnes. Cette année, nous ne pou-vons passer sous silence les exploits de certaines têtes

dirigeantes de la FSAA. Question de garder l’anonymat de cette personne en particulier, nous allons simplement l’appeler J-P Laforest… Hééé non, c’est trop évident, appelons-le Jean-Paul L. Nous avons entendu entre les branches que M. Jean-Paul L. aime bien se retrouver dans les bois. En effet, si nous traduisons

son nom, il peut s’apparenter au meilleur joueur de golf de la planète. Cependant, après analyse de son élan de golf sur le trou #4 du Grand Portneuf, nous en avons déduit que M. J-P Wood tient son nom de par l’endroit où il tend à frapper sa balle. En plus, certaines mauvaises langues disent qu’il passe plus de temps dans le sable que David Has-selhoff (cette blague fut tirée du film Happy Gil-mour). Mais, bien entendu, ON ne peut pas avoir

tous les talents (on excluant la personne qui parle).

Parlons maintenant des joueurs qui ont quitté les Canadiens. Nous parlerons tout d’abord de Mike « la feuille » Komisarek qui avait affirmé dans le passé vouloir rester avec le Canadien. Cependant, après avoir refusé une offre de 4 millions par année avec le CH, il accepta une offre de 4,5 millions par année avec les vilains Maples Leafs de Toronto. Sérieusement, on trouve ça bizarre qu’un joueur veuille perdre à outrance pendant une sai-son seulement pour gagner 500 000 de plus par saison. Jusqu’au 1er juillet 2009, nous croyions que ce joueur avait une tête sur les épaules, mais nous avions tort. Il dit vouloir relever d’autres défis… Nous ne comprenons pas très bien étant donné qu’il joue contre les mêmes équipes, mais dans l’uniforme d’une bande de pousseux de puck. Encore cette année, nous vous soumettons au même test. Nommez-nous six joueurs des Maple Leafs.

Maintenant, parlons de Alex Kovalev que certains nommaient l’Artiste. Artiste plutôt rêveur qui pense finir sa carrière à Mon-tréal. Êtes-vous de la bande qui pensait que Kovalev allait reve-nir à Montréal…? Tu te fais offrir 9 millions pour 2 ans. Tu te la fermes pis tu signes. Il a pris trop de temps pour penser. Pis ensuite, il y a Saku. Le seul regret que nous avons suite à son départ est la perte de la fameuse « Voici vos Canadiens » et de Jacques Demers qui n’a plus à prononcer ce fameux nom… Et ensuite. Que dire de Steve Bégin qui va devenir le best buddy de Zéhdeneau Chatrat. Dire que ces deux-là se sont engueulés pendant quelques saisons… De plus, nous avons entendu dire que Georges Laraque avait envoyé ses lettres d’invitation de bagarres. Alors, nous vous annonçons en primeur que Laraque se battra une fois au mois de janvier et deux fois au mois de mars. Gino Odjick, ex-bagarreur de la LNH, a mentionné que Laraque devrait aller vers les autres joueurs et les brasser pour attirer l’attention. Nous croyons que cela fait bien du sens. Venant d’un gars avec trois dents dans la bouche, cela augmente la crédibilité de ses dires. Au pire, tu pognes un gars comme Marc Savard pis tu le tabasses à la Jonathan Roy; le pire qui peut t’arriver c’est d’avoir à faire face à la justice. Pis la pire affaire cet été c’est le gars des Blackberry avec sa belle tronche de vainqueur qui pousse des millions de dollars comme je tire de la marde dans le dalot pour acheter une équipe sans avenir pour la déménager dans une ville qui pue. Me semble que je les déménagerais à une autre place que Hamilton… Hali-fax, Winnipeg ou dans le pire, dans le nord de Chicoutimi. En tout cas, voici les prédictions de nos experts.

Chronique hockey PAR MATHIEU BISSON ET CHARLES OUELET, ÉTUDIANTS EN AGRONOMIE

SPORTS

Prédictions Charles Math M. X Ben Brunet

Rang du CH (est) 3e 6e 7e 1er

Nombre de but(s) de Laraque

1 2 et quart 0 26 s’il joue avec Cammalleri

Meilleure équipe de la ligue

Calgary Chicago San Jose Montréal

Ville d’accueil des Coyotes

Come on… LAS VEGAS!!!

Winnipeg Chicoutimi Isle-aux-Grues

Nb d’années en prison pour

Jonathan Roy

1 h de travaux communautaires

2 h de tirs frappés devant McInnis

25 ans, 3 CD Moi je l’aime d’amour

Lois adoptées par Jacques Demers

Un minimum de 3 mentons obligatoire

3 lois écrites par ses secrétaires

2 petites chinoises, oups j’sais pas lire

Tout dépend combien y’en a à lire

Nb de buts par O’Byrne

Je l’sais pas mais y va avoir l’air cave.

Dans la NHL ou la ligue américaine?

2 dont 1 dans son propre but

J’voudrais pas qu’il prenne ma place comme analyste

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26 | Le journal l’Agral

Chère Rousse, Je suis désespérée… Je crains d’avoir perdu tous mes charmes. Cet été, j’ai maigri! Bien que ce soit le genre de chose qui fait habituellement plaisir aux filles, moi ça me rend drôlement malheureuse. La raison de mon malheur est simple : je n’ai plus de seins. En plus, avec la nouvelle cohorte de premières années qui vient d’arriver au Comtois, il est difficile de garder le moral. Plein de petites pitounes, toutes jeunes, naïves et encore fermes. Même en agro, il y a maintenant 75 % de filles, contre seulement 25 % de gars, mais où s’en va le Comtois? Une vieille fille de la FSAA Quand tu dis que tu as perdu tous tes charmes, est-ce que ça veut dire que tu n’as vraiment, mais vrai-ment plus de seins? C’est certain que si maintenant, tu as plus l’air d’un homme que d’une femme, c’est effectivement un peu triste. Dépêche-toi de manger (le plus de cochonneries possible), arrête de bouger, bref, fais tout pour engraisser. Cherche la liste des aliments à éviter et consommes-en le plus possible. Si jamais ça ne fonctionne pas, il y a toujours possibi-lité de réfléchir à la chirurgie. Mais des faux seins, c’est jamais comme des vrais. Par contre, si tu portais du triple D, c’est autre chose, il doit toujours bien t’en rester un peu. Fau-drait quand même pas te plaindre pour rien. Dis-toi qu’ils ont simplement raffermi plutôt que rapetissé. En plus, le genre petits seins a toujours su charmer une partie de la gent masculine. Les petits seins de fille spor-tive semblent même être très à la mode par les temps qui courent. Bon, il restera toujours des adeptes des gros seins, mais c’est moins tendance qu’auparavant. Dans le fond, il faut juste que tu changes de gabarit d’homme. Prends-en un avec des petites mains, question d’être en mesure de bien pouvoir les remplir. Mais là, fais tout de même atten-tion, il semblerait que les mains sont parfois proportionnelles avec certaines autres parties du corps. Et puis, si tu considères tes seins comme ta seule arme de séduction, soit tu n’as pas été gâtée par la vie, soit tu ne sais pas t’apprécier à ta juste valeur. Bonne réflexion!

Comme j’ai de gros questionnements existentiels ces temps-ci, mes amis m’ont tous ensemble conseillé de faire appel à toi. Alors voici mon pro-blème : dernièrement, j’ai assisté au mariage d’un de mes bons amis et j’ai fait la connaissance du frère du marié. Jusque-là, tout va bien. Le gars a l’air super gentil, un peu baveux et il est super sexy, exactement mon genre d’homme finalement. Mais voilà que les choses se compliquent, il n’a que 16 ans et moi j’en ai 21. Que faire? Il a beau être mature pour son âge, je me demande si je ne

suis pas en train de faire du détournement de mineur. Je suis vraiment confuse, il m’a tellement charmée!

M…

Ouin ouin ouin, tu les prends jeunes!

Non sérieusement, c’est complexe ton truc. Il

n’est pas si rare de voir un gars de 21 ans avec une fille de 16 ans, mais l’inverse, ça n’arrive pas tellement souvent. Cinq ans de différence ce n’est pas la fin du monde, mais à seize ans, ça peut changer les données.

Il a beau être mature, comme tu le dis, il est encore jeune et naïf, il n’a pas encore vécu sa jeunesse. À seize ans, on est gamin, dans mes souvenirs du moins. On est loin de la

vingtaine. Ça dépend peut-être aussi de ce que tu recherches. C’est vrai qu’à cet âge-là, ils sont encore sans expérience. C’est plus facile de les mettre à ta main et de leur apprendre les choses de la vie (clin d’œil, clin d’œil).

De toute façon, si tu prends en exemple les hommes du Comtois,

il y en a certains à qui on ne donnerait pas plus de 12 ans, surtout à la fin des Ba-

raks. Ok, il faut dire que la remarque vaut aussi pour certaines filles, mais ça, c’est un détail. Bref, si tu n’es pas capable de passer outre l’âge de ce petit garçon, console-toi en te disant que des gars gentils, sexys et un peu grande gueule, de ton âge en plus, il en existe tout plein! Il suffit que tu t’ouvres un peu les yeux, si tu vois ce que je veux dire. Alors, bonne chance et bonne rentrée à tous!!!

Le courrier de la Rousse PAR VÉRONIQUE LECLERC, ÉTUDIANTE EN AGRONOMIE

PSYCHOLOGIE

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