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www.lyonpeople.com LES 16 RENDEZ-VOUS qu’il ne fallait pas rater N°91 - Octobre 2009 EURONEWS LE QG DE MICHAEL PETERS VIP SAINT EMILION JEAN-PHILIPPE CAILLE LES FETES DE LA RENTREE PORTRAITS DE TZARS À KGB SOIRÉE DES ARTISTES ZILLI CHÂTEAU DE SAINT TRYS SPÉCIAL SALON LYON 2009 Les hommes de l'auto

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www.lyonpeople.com

LES 16 RENDEZ-VOUS qu’il ne fallait pas rater

N°91 - Octobre 2009

EURONEWSLE QG DE MICHAEL PETERS

VIP SAINT EMILIONJEAN-PHILIPPE CAILLE

LES FETES DE LA RENTREEPORTRAITS DE TZARS À KGBSOIRÉE DES ARTISTES ZILLICHÂTEAU DE SAINT TRYS

SPÉCIAL SALON LYON 2009Les hommes de l'auto

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NOUVEAU CONCEPTNOUVEAU CONCEPT

Paul SmithPaul Smith

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SantoniSantoni

HugoHugo

Patrick CoxPatrick Cox

RareRare

Mason’sMason’s

Mastai FerrettiMastai Ferretti

Fabrizio ManciniFabrizio Mancini

BlauerBlauer

BelstaffBelstaff

VicriVicri

SundeckSundeck

Seven For All MankindSeven For All Mankind

Gran SassoGran Sasso

Christian LacroixChristian Lacroix

KapraunKapraun

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EDITOOctobre 2009

Lyonpeople.com n°91 - Octobre 2009Sur une idée originale de Marc Engelhard et Nicolas Winckler

100 000 lecteurs tous les moisEtude Médiamétrie - 05/2005

Lyonpeople est certifi é par l’OJDBP 6171 - 69469 Lyon Cedex 06

Rédaction Tel 04.72.82.97.78Publicité Tel 04.72.43.02.47

Fax : 04.72.43.92.05

Directeur de la publication Nicolas Winckler [email protected] - Rédacteur en chef Marc Polisson [email protected] - Graphiste Maquettiste Elodie Aguettant [email protected]ère éditoriale Françoise Petit [email protected] Webmaster Fabrice Schiff [email protected]. Ont collaboré à ce numéro Julien Smati, Nadine Fageol, Aymeric Engelhard, Pauline Turuban, Lilou, Jean-Marc Requien et Alain Vollerin.Photographes Jean-Luc Mège, Fabrice Schiff, Saby Maviel et Michel DuongChef de Publicité Séverine Ciampi [email protected] 06 11 19 04 43Attaché commercial Bruce Mathieu [email protected]

Ce numéro comporte le catalogue Delpol.

Couverture : © Maksim Toome et Olivier Dessy - Fotolia.com

Supplément gratuit du www.lyonpeople.com. Impression Chirat. Ne peut être vendu. Ne pas jeter sur la voie publique. La reproduction des textes, dessins et photographies publiés dans ce numéro sont la propriété exclusive de Lyonpeople, une marque de Jetpeople.com SARL au capital de 186 420 €. RCS Lyon 493 132 252. Elle se réserve tous droits de reproduction dans le monde entier. Dépôt légal à parution. ISSN : 1952-7772. Abonnement pour 1 an = 49 €. Abonnement à vie = 399 €.

DÉPUCELAGE JUDICIAIRE

I ls en rêvaient, ils l’ont fait ! Après 9 ans d’existence sans condamnation pour violation de la vie privée, ni diffamation (du jamais vu pour un titre de la presse people), notre magazine, inconnu des prétoires, a fait l’objet cet été d’une

inattendue sanction que je vais vous conter par le menu, à la façon du « journal du tribunal » que publie chaque semaine notre confrère Voici. La référence n’est pas anodine quand vous saurez que notre courageux adversaire qui a diligenté ses poursuites et instrumentalisé la Justice depuis l’étranger n’est autre que l’ex pisciniste devenu rédacteur-en-chef de Lyon Capitale, dont nous avions osé commenter, de façon satirique, la retraite précipitée vers Tanger, après la mise en liquidation judiciaire de son journal. Jouer les vierges effarouchées quand on a dirigé pendant des années un magazine dont la glorieuse existence est entachée par de nombreuses plaintes en diffamation, a quelque chose de grotesque et de pathétique. En résumé, c’est comme si Closer attaquait Gala ! mdr ! Tout ça pour récupérer quelques euros… car notre homme plutôt que de réclamer l’euro symbolique a exigé des picaillons. Selon l’écrivain québécois Jean Dion, « l'homo sapiens postmoderne fait face à un dilemme de taille : être blasé ou s'étonner constamment. » Chez Lyonpeople, c’est plutôt la première impression qui prédomine car nous le savons tous, dans la vie, il y a toujours une première fois. Mais en matière de dépucelage, rien de plus triste que d'avoir à faire à une professionnelle ! Marco

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Mercedes-Benz Lyon présent au Salon Automobile de Lyon

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SOMMAIREOctobre 2009

NEWS8 La vie lyonnaise

14 La vie économique 16 Brèves de comptoir

PEOPLE18 Jean-Philippe Caille

26 Michaël Peters30 Stéphane Freiss

32 Dossier Auto48 Séminaires Business

50 Michel Bastos

STYLE52 Le Plato

54 Art de Vivre56 José Sanchez

58 Shopping

VU !66 Mois par moi68 Les 16 soirées

qu’il ne fallait pas rater !

ET AUSSI…96 Culture

98 Carnet mondain

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P. 96+ d’infos sur www.lyonpeople.com

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LYONPEOPLE.COM CONDAMNÉ POUR DIFFAMATION PUBLIQUE ET INJURE PUBLIQUE ENVERS PHILIPPE CHASLOTPar jugement du 2 décembre 2008, le Tribunal Correctionnel, Chambre de la presse, de Lyon, a condamné pour diffamation et injure publique, la société Lyonpeople.com, à payer des dommages et intérêts à Philippe Chaslot en réparation du préjudice causé par la diffusion d’un article paru dans son numéro de septembre 2007 et par la diffusion sur le site Lyonpeople.com.

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8 OCTOBRE 2009

Vinci et Léon Grosse sont en compétition pour décrocher le chantier du Musée des Confl uences. La

construction devrait reprendre d’ici quelques mois après plus d’un an de stagnation du projet, mais le

gouffre fi nancier est de plus en plus béant.

L aborieuse et coûteuse : la construction du Musée des Confl uences ressemble de plus en plus à un

bourbier dans lequel s’enlise lamentablement le Conseil général. Dès les balbutiements en 2001,

quand a été retenu le « Cristal-Nuage », projet architectural de Coop Himmelb(l) au design ultra

ambitieux et largement discutable, les déconvenues se sont enchaînées : retards, pépins techniques et

juridiques, diffi cultés à faire assurer le bâtiment, etc. Il y a plus d’un an, des différends entre le département

du Rhône et l’entreprise initialement retenue pour réaliser le gros œuvre ont conduit celle-ci à se retirer en

décembre 2008. Depuis, le futur « grand Musée des Sciences et des Sociétés » est au point mort, paralysé

au stade des fondations. En avril 2009, le Conseil général a relancé un appel d’offres ; il annonce, le 4

septembre, la validation des dossiers de deux groupements d’entreprises, dont les mandataires sont Léon

Grosse et Vinci Construction France. Le choix défi nitif du constructeur sera annoncé d’ici deux mois. Côté

fi nances, les Lyonnais vont sentir passer la douloureuse : les montants de base annoncés par les candidats

sont respectivement de 99 450 000 € et de 118 982 800 €. Au total, la facture fi nale devrait dépasser

les 200 M€! Des chiffres pharaoniques à des années-lumière des 60 millions initialement évoqués il y a

dix ans. Le ministre Michel Mercier feint de croire que ce dérapage fi nancier «ne devrait rien coûter au

contribuable». Pour fi nancer son musée, il préfère liquider les bijoux de famille : déjà bien commencées,

les cessions d’éléments du patrimoine départemental vont se poursuivre pour réunir les quelques… 175

M€ manquants (sachant que 61 M€ ont déjà été déboursés). Une gabegie fi nancière qui fait totalement

passer au second plan l’esprit et le contenu du futur musée et qui n'empêche pas - pour le moment - Michel

Mercier de plastronner à la table du Conseil des Ministres. Pauline Turuban

ARGENT PUBLIC GASPILLÉLe scandale de la saga « Confl uences »

NEWS LA VIE LYONNAISEPar Marc Polisson

JC DESSEIGNE, MAIRE DE TASSIN LYONPEOPLE N° 88

LES PEOPLE NOUS ÉCRIVENT...

JEAN-CLAUDE ANAF, COMMISSAIRE PRISEURLYONPEOPLE N° 90

DAMIEN MOUTARD, NATURISTELYONPEOPLE N° 90

La ville de Tassin la Demi-Lune entend réagir suite à l’article publié dans le magazine «Lyonpeople», du numéro de juin 2009 et intitulé : «Tassin la Demi-Lune : Modèle d’urbanisation galopante» : Tassin la Demi-Lune doit être une ville qui se développe, équilibrée, et fortement engagée pour qu’elle dispose des infrastructures qui lui sont nécessaires ; une ville d’action, de commerces et d’économie ; une ville où l’on soit en mesure d’impulser une qualité de la vie, et de renforcer le lien de solidarité fort qui est déjà l’une de ses caractéristiques. De nombreux et grands projets sont en cours, dans un seul et unique objectif : améliorer la qualité de vie des Tassilunoises et des Tassilunois. (…)

« Cher Monsieur,En premier lieu je tiens à vous remercier d’avoir mentionné ma distinction au grade de chevalier de la légion d’honneur, selon décret de Mme le garde des Sceaux. Cependant je dois vous faire part de mon mécontentement sur le commentaire fait à l’égard de mon successeur Maitre Aguttes. En effet mes rapports avec ce dernier ont toujours été excellents, voire amicaux et je ne pense pas qu’il ait été furieux de ma nomination et encore moins de l’installation de mes bureaux près de la gare des Brotteaux, puisque c’est d’un commun accord que je m'y suis installé voilà un an. Je regrette fortement ce genre de commentaire qui ne peut créer qu’une polémique entre lui et moi. »

« Merci mon Marco, je vis un moment rare : tu m'as fait entrer dans ta génération, celle des mecs de 40 ans... lol .. Par contre en plus du fabuleux pouvoir d'envoyer les gens dans le futur, peux-tu me raconter ce que j'ai fait les 5 dernières années de ma vie ? La dernière fois que je me souviens de quelque chose, j'étais avec toi à la Tour Rose pour mes 35 ans... il y a tout juste 2 mois ! Je t'embrasse biquet ! »

Depuis la saison 2008-2009, GDF SUEZ s’est engagé aux côtés du LOU Rugby en tant que Partenaire Offi ciel du club, et ce, jusqu’en 2011.■ ■ ■ Le Grand buzz d'Hit & Sport est mort. Christian d’Aubarède a retrouvé sa plage horaire matinale et Laurent Argelier reçoit tous les jeudis à 12h30 en direct de O Sushi un invité. La radio de Laurent Chabat et Charles Couty se reconcentre sur le sport en général et l'OL en particulier. ■ ■ ■ L’agence de RP Sophie Monet créée il y a 23 ans se renforce avec l’arrivée de Véronique Bourgeois (ex Brainstorming et ex 2ème Com Publicis) et de Julien Monet (IDRAC + EFAP) qui sera en charge du développement et des nouvelles technologies. Déjà présente à Paris, l’agence qui réalise un CA de 475 000 euros envisage d’ouvrir une antenne au Qatar. ■ ■ ■

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smart présent au Salon Automobile de Lyon

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10 OCTOBRE 2009

Est-ce un effet collatéral de la pandémie qui couve ? Toujours est-il que la basilique n’a pu accueillir

tous les fi dèles venus renouveler aux côtés de Monseigneur Barbarin et de Gérard Collomb le vœu des

Echevins qui consacre Lyon à Notre Dame de Fourvière depuis 1643.

C ’est sans nul doute l’une des plus vivaces traditions lyonnaises. Comme son prédécesseur le prévôt des marchands, le sénateur-maire de Lyon vient chaque année, le jour de la Nativité de la Vierge, remettre un écu à l’archevêque et placer ainsi sa ville sous la protection mariale.

Au XVIIème siècle, c’était la peste qui menaçait, pas la grippe. Les échevins d’aujourd’hui, à savoir ses adjoints, sont placés au premier rang à ses côtés. Mais sur la vingtaine d’adjoints lyonnais, seuls Richard Brumm, Evelyne Haguenauer et Anne-Sophie Condemine ont fait le déplacement. C’est peu. L’absence d’échéance électorale locale est sans doute l’une des raisons des défections de Jean-Louis Touraine (qui a pourtant beaucoup à se faire pardonner) et de Thierry Braillard (Lyon vaut pourtant bien une messe). A l’instar d’Alexandrine Pesson, de Michel Havard et de Thomas Rudigoz, les élus de la colline qui prie n’ont pas manqué le rendez-vous. Tout comme les députés Dominique Perben et Pierre-Alain Muet et David Kimelfeld, Vice-président du Grand Lyon chargé du développement économique. Jean-Jacques David, maire du 6ème, a retardé le conseil d’arrondissement pour assister - avec Laurence Balas et Thierry Mouillac - à l’offi ce auquel participent une quarantaine de prêtres et Monseigneur Brac de la Perrière qui compte un échevin dans sa famille. Si l’absence de Denis Broliquier est diversement commentée, celle de Michel Mercier, retenu à Paris, est excusée. A mes côtés, Jeanine Paloulian note scrupuleusement les noms des fi dèles parmi les fi dèles Albéric de Lavernée et son épouse Inès (en pantalon), Pierre Dumont, Dominique Nachury, Denise Robin, Max Vincent et Patrick Louis. Gratifi és d’une image pieuse et d’un bon point dans l’Essor ? Le général Grandchamp, commandant de la région de gendarmerie Rhône-Alpes et le général Jaccottet représentent l’institution militaire. Sur les bancs de la société civile, Gérard Herrbach, Xavier Ginon, Jean Etevenaux, Régis Neyret, Gilles de Bailliencourt et… Jacques Danger se joignent à la prière du cardinal : « Devant les inquiétudes provoquées par les maladies, spécialement par la pandémie qui progresse, nous demandons à Dieu la grâce de la paix intérieure et de l’espérance. » Alors que le cardinal, du haut du balcon de la basilique, bénit la ville en contrebas, trois coups de canon sont tirés depuis les jardins du Rosaire auxquels répond le bourdon de la primatiale Saint Jean… Tant que ce n'est pas le tocsin...

LE VŒU DES ECHEVINS sous le signe de la grippe

NEWS LA VIE LYONNAISEPar Marc Polisson UN TOIT POUR FOURVIÈRE

LE CRÉDIT MUTUEL S’OFFRE LE PROGRÈS

La charpente et le toit de la basilique de Fourvière pourraient bien ne pas passer le cap du 21e siècle si rien n’est fait pour les restaurer. La fondation Fourvière fait donc appel à la générosité des Lyonnais pour contribuer à fi nancer le remplacement de la toiture. Infi ltrations d’eau, tours fragilisées, charpente fi ssurée et oxydée : le piteux état de la toiture entraîne la dégradation progressive de Notre-Dame. Les travaux nécessaires pour la restaurer sont estimés à plus de 2,3 millions d’euros. La priorité : remplacer les 1 500 ardoises du toit. On sait que le fi nancement, assuré par la Ville de Lyon, le Conseil Général du Rhône, les mécènes et la Fondation Fourvière, sera insuffi sant. C’est pourquoi cette dernière s’adresse à ses concitoyens, en leur proposant de fi nancer une ou plusieurs ardoises (120€ pièce). Les donateurs pourront en échange récupérer une ancienne ardoise, et leur nom sera gravé sur une plaque commémorative, déposée dans les combles. L’initiative rappelle, 140 ans plus tard, le geste des milliers de bâtisseurs de la Basilique : l’occasion pour les Lyonnais de témoigner de leur attachement à l’égard du sanctuaire. PT

Envoyez vos dons à la Fondation Fourvière8, place de Fourvière – Lyon 5

La banque va détenir 100% de leur capital et va rayonner de Strasbourg à Avignon. Gérard Lignac (photo), le puissant patron de l'Est Républicain, que certains présentaient comme le «papivore» de l'Est de la France, après avoir racheté à Dassault, les journaux du Centre-Est de la France, à savoir Le Progrès et le Dauphiné Libéré en région Rhône-Alpes et Le Bien Public de Dijon et le Journal de Saône-et-Loire, en région Bourgogne, va céder la totalité de ses parts au Crédit Mutuel.

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iff■ ■ ■ Mission présidentielle pour Michel Havard. Le député de Lyon a reçu de la part de Nicolas Sarkozy une mission exploratoire. Elle concerne des mesures à prendre à propos des émissions de gaz à effet de serre et s’inscrit dans un cadre autant national qu’européen, voire même international. Le député de Lyon qui a jusqu’au 31 décembre pour réaliser cette mission et rendre son rapport, a accompagné le président de la République à New York à l'occasion du sommet sur les changements climatiques ■ ■ ■

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Page 12: LYONPEOPLE OCTOBRE 2009

12 OCTOBRE 2009

Une poignée de ministres, des absents de dernière minute, un ex-dictateur communiste, des intellectuels,

des résistants au totalitarisme, des stars du verbe et des mots et quelques inconnus à la parole forte, c'est

un résumé du plateau offert par Libération aux Lyonnais sur le thème "20 ans après la chute du mur". Un

Forum qui aurait, selon les organisateurs, mobilisé 12 000 personnes sur trois jours et 60 ateliers. Pour

un coût avoisinant les 300 000 euros.

C omme d'habitude, les absents ont quasiment plus fait parler d'eux que les présents. Martine Aubry, attendue pour dialoguer avec Daniel Cohn-Bendit n'a pas honoré le rendez-vous. «Minable» a commenté sobrement Dany le Rouge. Lech Walesa a, lui aussi, dédaigné Lyon laissant la vedette

à son légendaire ennemi le Général Jaruzelski, accompagné de ses gardes du corps. Oscillant entre autojustifi cation et glorifi cation, ce dernier a justifi é deux heures durant face à Hubert Védrine l'emploi de la force face à Solidarnosc. «Minable» ont jugé de nombreux participants dans les commentaires sur le site de Libération. Bref deux vedettes vous manquent et tout semble dépeuplé dans les salons de l'hôtel de ville. Heureusement, les deux François, Hollande et Bayrou sont venus faire leur numéro de claquettes. Tels des Bisounours, ils ont promis la rencontre, voire des fi ançailles publiques. « Mais ne laissons pas croire que nous n’aurons qu’un seul candidat à l’élection présidentielle… » poursuit François Hollande. Pour un peu on y aurait cru à cette possible alternance ! Le 28 janvier dernier, sur l'antenne de RMC, Laurent Joffrin, rédacteur en chef du quotidien, affi rmait «C'est insultant de penser que Libération n'est plus un journal de gauche !» Effectivement, les débats les plus médiatisés portaient plus sur la refondation de la gauche française et ses futures (?) alliances que sur l'Europe et son avenir dans un monde en perpétuel mouvement. Heureusement, des débats de haute volée compensaient la politique politicienne. Sans pour autant faire recette… alors que l'entrée était gratuite. Tous sauf un, entre le ministre de la Culture qui refuse qu'on l'appelle "Monsieur le Ministre", Frédéric Mitterrand, et le réalisateur Volker Schlöndorff, sur le thème “Quelle est l’identité culturelle de l’Europe ?” Paroles relevées à mi-débat. Schlöndorff raconte : «Lorsque j’étais étudiant à Paris, je voulais m’immerger totalement dans la culture française. Et on n’arrêtait pas de me demander : “Et toi en tant qu’Allemand ?" L’identité, mot que nous n’avons pas encore prononcé, c’est le contraire de la virginité. Ce n’est pas quelque chose que l’on perd mais quelque chose que l’on gagne.» Entre une visite de la Biennale, un dîner chez Paul Bocuse, des entretiens privés dans des salons interdits au public et aux journalistes, Gérard Collomb était, bien entendu, à la fête. Il faut dire que les fi nances de la ville ont largement ouvert le porte-monnaie pour cofi nancer une partie de l'événement qui a donné à Lyon trois jours durant un petit air de 7ème arrondissement parisien. So chic.

Pour retrouver les débats en vidéo ainsi que les commentaires des étudiants de l'IEP Lyon et de blogueurs lyonnais : http://www.libelyon.fr

FORUM LIBÉRATION Langues de VIP

NEWS LA VIE LYONNAISEPar James de Santrois BIS REPETITA

POUR MICHEL HAVARD

UN STRAPONTIN POUR LE PRÉFET

LES FAUX FRÈRES

LANG PRIS SUR LE FAIT !

Après s'être fait virer de la tribune offi cielle par Gérard Collomb, juste avant les discours du vernissage de la Biennale d'Art Contemporain, le député UMP Michel Havard a de nouveau manqué de chance. Proposé pour le remplacer par le ministre du logement Benoit Apparu, retenu à Paris, il s'est vu préférer au dernier moment Bernard Soulage, vice-président PS de la Région Rhône-Alpes en charge des transports. Le débat portait sur "A quand les éco-quartiers ?" Spécialiste du développement durable, président de l’association Haute Qualité Environnementale, Michel Havard estimait pourtant porter une parole qualifi ée. Un couac immédiatement mis sur le dos de l'Hôtel de ville par une UMP très remontée. Il faut dire que depuis quelques jours, le maire de Lyon tente par tous les moyens de priver son opposition de tribune. Une qui a décidé de ne plus se laisser faire, c'est la jeune ministre lyonnaise Nora Berra. "Il est temps qu'on lui montre qu'on a des c…" aurait-elle lâché récemment. Gégé n'a qu'à bien se tenir. Havard aussi !

Dimanche 20 septembre 11h, Opéra de Lyon.

Frédéric Mitterrand vient d'arriver dans les

coulisses. La responsable du protocole de l'Opéra

se dirige vers un groupe de personnes qui ont

pris d'assaut des places étiquetées "Réservé".

"Excusez-moi, pourriez vous trouver une autre

place, ici c’est la place du préfet". "Non, on

ne bouge pas, nous sommes les conseillers du

ministre."

Walter Veltroni s’étant désisté, c’est Gérard Collomb qui a débattu avec Alain Juppé autour de

la question « Ecologie et urbanisation sont-elles

compatibles ? ». On a coutume de dire que Lyon et

Bordeaux sont très proches aussi bien dans leur

esthétisme que dans leur sociologie. Mais que ce

mimétisme transpire sur leurs édiles est encore

plus troublant. Côte à côté sur la même tribune,

amusant de les dévisager sans vergogne. De la

tête au pied, les deux maires. Fronts dégarnis,

chemises bleu ciel, cravates dans les mêmes

tons, les deux hommes ont rivalisé d’amabilité

à la lyonnaise et puis échangé très cordialement

quelques banalités à la bordelaise lors d’un

«débat» des plus lisses (comme leurs crânes) qui

ne restera pas dans les annales.

Lu sur un blog couvrant le Forum : "Christine Boutin se maquille, pendant que Jack Lang se recoiffe devant la glace. Il a négligemment jeté son sac en cuir tout mouillé (il pleut dehors) sur un canapé XIXè recouvert de soie. On fête la journée du patrimoine comme on peut !"

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Informations et billetterieAccueil du festivalHangar du Premier-Film - LYON 8ème

du lundi au dimanche de 11h à 18h30

Page 14: LYONPEOPLE OCTOBRE 2009

14 OCTOBRE 2009

L e premier pari gagné de cette 14ème édition est l’ouverture des portes le

3 octobre prochain à Eurexpo. En effet, la préparation du salon de l’automobile de Lyon s’est déroulée dans un contexte singulier. Les incertitudes des constructeurs subissant de plein fouet la crise économique ont pesé sur la prise de décision : «Finalement tous les constructeurs français seront présents ainsi que des grands européens comme BMW et Mercedes, soucieux d’un lancement national de plusieurs modèles». Ces propos de Nathalie Avallet, la nouvelle directrice du salon dévoilent l’énergie déployée pour conserver à Lyon une telle manifestation. Elle est la seule se tenant en alternance avec le salon de Paris, preuve d’une réalité économique régionale s’appuyant sur une fi lière automobile fortement enracinée et sur un niveau d’immatriculations de véhicules neufs que dépasse uniquement la région francilienne. A l’impératif économique de «tenir et réussir ce salon» se situant dans le prolongement immédiat de l’IAA de Francfort, s’ajoute l’impératif de l’image de la place lyonnaise dans l’organisation de grands événements. Sepelcom-GL Events, mesurant le risque d’un échec, a décidé une réorientation stratégique et réalisé un investissement signifi catif pour réussir l’édition 2009 et ainsi, préparer le rendez-vous 2011. Le choix d’un salon de standing afi n de répondre aux fortes attentes des constructeurs a nécessité une enveloppe de près de 3 millions d’euros. La superfi cie est volontairement réduite mais l’aménagement se veut plus séduisant. Le chiffre d’affaires attendu est de 2,5 millions d’euros ; il est volontairement présenté à la baisse par rapport à l’édition 2007. Pourtant, le président du salon Patrice Gallavardin, aimant rappeler que les concessionnaires régionaux sont à l’origine de la manifestation, table sur un volume de commandes comparable : «J’ai bon espoir de voir le seuil de 2500 commandes, atteint il y a deux ans, être dépassé avec l’effet de la prime à la casse ». Il fallait sortir des sentiers battus, aussi GL Events a-t’elle fait le choix également d’une directrice de salon non spécialiste de l’automobile. Nathalie Avallet veut attirer le plus large public possible. La voiture n’est plus seulement présentée comme un élément de rêve mais également comme celui de «l’utilité dans notre quotidien». Les cibles de la famille et de la femme sont des priorités clairement affi chées. Enfi n, la réponse aux attentes environnementales se fera par l’intermédiaire d’un pavillon baptisé «village de l’écomobilité». L’effort de communication est à la hauteur de cette mobilisation avec plus de 500 000 invitations lancées car «le succès est obligatoire» ; mais les objectifs restent prudents: «nous attendons 130 000 visiteurs comme en 2007».

SALON AUTOMOBILE DE LYON « Le succès est obligatoire »

NEWS LA VIE ÉCONOMIQUEPar Yves Espaignet L’ÉVÉNEMENT

LES 8ÈMES ENTRETIENS DE VALPRÉ

COFELY S’ENRACINE

Le rendez-vous de Valpré, le 6 octobre à Ecully, est attendu car les actes de ce colloque annuel constituent des repères dans le débat économique. Chaque année ce sont près de 500 cadres et chefs d’entreprise qui se retrouvent afi n de « réfl échir sur le sens à donner à leur vie professionnelle » Pour Ghislain Lafont, président des Entretiens de Valpré, l’Eglise a beaucoup de choses à dire en ce domaine. Le thème retenu «Tout travail mérite salaire. Mais lequel ?» est le fruit d’une réfl exion menée depuis un an sur le partage de la valeur ajoutée alors que les bonus des traders franchissent toujours des sommets. Interviendront notamment le Cardinal Barbarin et Alain Mérieux. Le débat de synthèse sera retransmis par RCF.

www.entretiensdevalpre.org

Deux grands projets vont marquer la présence affi rmée de Cofely, société de services spécialisée dans l’énergie, dans les prochains mois au sein de la métropole lyonnaise. Le projet de la plus grande chaufferie urbaine au bois à Vaulx-en-Velin et l’ouverture du gigantesque chantier du pôle régional de la gendarmerie à Sathonay Camp voit la fi liale de GDF-Suez être pleinement associée. Et Christophe Thevenon, directeur-général de Cofely Sud Est d’affi rmer « il y a là une reconnaissance de notre offre multiservices ».

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■ ■ ■ En partenariat avec la CCI de Lyon, le site « pourseformer.fr » du groupe l’Etudiant organise les 9 et 10 octobre 2009 le premier salon de la formation continue au Palais du Commerce. Cette manifestation cible aussi bien les professionnels dont les DRH que les salariés, les personnes en recherche d‘emploi et notamment les jeunes sortis du dispositif scolaire. ■ ■ ■ Avec le soutien de l’IAE Lyon III, le 14 octobre se tiendra le carrefour des carrières commerciales. Entreprises des secteurs public et privé présenteront les profi ls recherchés et les postes disponibles. Le public attendu est en premier lieu celui des étudiants Bac+2 à Bac +4/5. wwwjobsrencontres.fr. ■ ■ ■ Repreneurs d’entreprise et cédants se retrouveront le 22 octobre 2009 au Palais du Commerce à l’invitation des partenaires du réseau Lyon-Ville de l’Entrepreneuriat présidé par Marie-Christine Lombard, PDG de TNT express. ■ ■ ■

AGENDA

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16 OCTOBRE 2009

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HÔTEL CONCORDE AU CŒUR DE LA CITÉ INTERNATIONALE

L’agence «fou de vin» organise son 4ème salon exclusivement réservé aux professionnels (restaurateurs, cavistes, sommeliers, etc.) à l’Embarcadère (Lyon). Les vins des 70 domaines du catalogue seront proposés à la dégustation, et une cinquantaine de vignerons seront présents sur le salon, pour accueillir plusieurs centaines de restaurateurs et cavistes. A midi, un buffet gastronomique sera proposé pour un moment de détente et d’échange convivial.

Lundi 19 octobre 2009 de 10h à 19h 13 Bis, quai Rambaud - Lyon 2Contact : Luc Laurens 06 14 87 61 84

Avant d’inaugurer ensemble la Xème biennale d’art

contemporain, le maire de Paris et son homologue

lyonnais ont déjeuné en tête à tête dans la brasserie

de Frédéric Berthod. Au menu du light, une salade

tomates mozzarella pour Gégé, et un jambon cru

pour Bertrand. En plats de résistance, gambas et

calamars pour le Parisien et espadon grillé au sésame

pour notre maire, le tout arrosé d’un bon verre de

Givry puis de Cote Rôtie. Idéal pour faire passer les

(nombreux) sujets qui fâchent…

Par Marc Polisson

■ ■ ■ «Jolis bistrots et bons bouchons de Lyon» est le dernier ouvrage édité par Jean-Louis Manoa (Les 3 Fleuves). Un recueil d’adresses et de recettes établi par le duo Jacques Bertinier + François Mailhes et auquel a collaboré Jean-Marie Nauleau dont on connaît la légendaire gourmandise. On en redemande ! ■ ■ ■ Pour fêter le lifting de l’Axotel à Perrache (reportage page 86), les époux Bernard avaient non seulement invité de nombreux VIP et leurs clients mais également tous les habitants du quartier Sainte Blandine ! Roland Bernard, un cœur gros comme ça !... ■ ■ ■ Figure de la restauration nocturne lyonnaise avec son 21, John nous a quittés le 15 septembre. Nous lui rendrons hommage le mois prochain. ■ ■ ■ O Sushi s’est installé en lieu et place du défunt Café Fleurs (enterré dans la plus grande confusion) par ses géniteurs, les meilleurs amis Jacques Haffner (embauché au Carmelina) et Christian d’Aubarède (le matinal d’Hit & Sport). Sans fl eurs, ni couronnes. ■ ■ ■ Vous pouvez désormais retrouver Olivier Belval dans son nouveau restaurant Mon bistrot à moi sis 84, cours Vitton (Lyon 6ème) Tel 04 78 52 47 28. ■ ■ ■ De belles soirées en perspective au Baroc qui s’apprête à accueillir le DJ du Quai Joseph. Plus d’infos sur sa page Facebook. ■ ■ ■ Gros succès pour la seconde édition des apéros de la cité. Toutes les photos de la soirée sur www.lyonpeople.com – rubrique Les Fêtes. Qu’on se le dise ! ■ ■ ■

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SALON FOU DE VIN À L’EMBARCADÈRE

DELANOË ET GÉGÉ AU 33 CITÉ

Conçu par l’architecte Renzo Piano et ouvert en 2006, L’Hôtel de la Cité est le plus récent des établissements 4 étoiles de Lyon. Son appartenance au groupe international Concorde, référence dans le secteur hôtelier, constitue un gage de créativité et de professionnalisme. Très bien desservi par les transports en commun et offrant de nombreuses possibilités de stationnement, doté d’équipements et de services ultra modernes, il se prête aussi bien aux événements professionnels qu’aux moments de détente. Pour un séjour, vous bénéfi cierez du confort exceptionnel d’une des 164 chambres ou 5 suites, disposant toutes d’une

vue panoramique sur le parc ou le fl euve, et équipées d’un téléviseur LCD à écran plat. Ici pour manger un morceau ? Le restaurant La Scène présente une carte variée et haut de gamme de type brasserie. Entièrement privatisable, il peut accueillir jusqu’à 120 personnes en salle et 100 en terrasse. Et pour simplement boire un verre ? Rendez-vous au bar Le Backstage pour sa carte de boissons et de snacking. L’hôtel dispose de 15 salles de séminaires climatisées entièrement équipées et propose des forfaits d’étude clé en main. Le Wifi est disponible gratuitement dans toutes les chambres et les espaces communs.

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Trois grandes tables dressées dans les salons de Chasselay… la fi ne fl eur de la gastronomie lyonnaise emmenée par Monsieur Paul est venue féliciter et entourer Guy et Marie-Annick Lassausaie qui fêtaient la fi n des travaux de leur restaurant entièrement relooké par le designer Alain Vavro et par le créateur de mobilier Jean Nouvel. La deuxième étoile n’en est que plus méritée.

LES CHEFS LYONNAIS HONORENT GUY LASSAUSAIE

Hôtel de la Cité - Cité Internationale – 22, quai Charles de Gaulle – Lyon 6 - Tél : 04 78 17 86 86

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SOIRÉE CELLERIER CHEZ L’ÉCAILLER GEORGES

DANIEL ET DENISE 5 ANS DÉJÀ !JOSEPH VIOLA LIBÉRÉ S’ENVOLE ET RAYONNE…

Alain Cellerier avait donné carte blanche à Thierry, directeur de l’écailler Georges, pour organiser une belle fête d’ouverture de la nouvelle saison aux Halles de Lyon. Des buffets pantagruéliques ont donc pris place sur les comptoirs offrant le meilleur des produits de la mer et des différentes maisons Cellerier jusqu’à tard dans la nuit. Une autre manière de goûter aux bienfaits des Halles. JS

Toutes les photos de la soirée sur www.lyonpeople.com – rubrique Les Fêtes

A l’enseigne de Daniel et Denise et pour le bonheur de ses nombreux clients. Il fallait un temps d’adaptation. La présence et le sourire de son épouse apportent certainement beaucoup pour son équilibre dans la gestion de cette maison très estimée des véritables gastronomes lyonnais. Pas facile d’être honoré du titre de meilleur ouvrier de France… depuis 2004, Joseph Viola porte fi èrement cette distinction méritée. Il le fut d’ailleurs en même temps que son ami Mathieu Viannay. L’ambiance très chaleureuse, un peu bruyante dans la première salle à cause de la faible hauteur du plafond convient parfaitement aux nombreux habitués. Joseph Viola nous a convaincu de sa probité. Le 18 septembre 2009, il a fêté le cinquième anniversaire de son installation. La succession n’était pas simple, mais le pari est amplement gagné.

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18 OCTOBRE 2009

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Jean-Philippe CailleUNE ENCLAVE LYONNAISE À SAINT EMILIONC’est dans son vignoble de Château l’Arrosée, à Saint Émilion, que le discret fi ls de Roger Caille a reçu Lyonpeople, à quelques jours des vendanges. Son implication au cœur du Bordelais est partie intégrante de son projet d’entreprise qui consiste à pister et à relancer les sociétés détentrices d’un véritable savoir faire français. Visite guidée en exclusivité.

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1. Jean-Marc Lemaître est le parrain d'Alexandre, le fils de Jean-Philippe Caille2. L’Arrosée s’est doté de nouvelles infrastructures avec l'arrivée de la famille Caille3. Architecture sobre et pierre blonde dite "bordelaise" pour le nouveau château

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«E n fait, je pars en hélicoptère. Rdv à St Émilion », le texto tombe à l’aéroport de Lyon. On le pensait à bord de

l’avion et voilà Jean-Philippe Caille jouant les fi lles de l’air, autant dire que l’on tombe des nues. Exaspération. Deux minutes plus tard, on découvre les mines raides hilares du bonhomme avec son ami Jean-Marc Lemaître là, derrière la vitre du comptoir d'enregistrement. Pas mécontents de leur effet. Un côté farceur jovial, et voilà dessiné un trait dissimulé de Jean-Philippe Caille, fi ls de Roger, entrepreneur rhônalpin de renom avec Jet Services par ailleurs grand conquérant de trophées sportifs dont le record de la Traversée de l’Atlantique Nord à la voile en 1990. Roger parti visiter les cieux il y a tout juste deux ans, nous voilà partis à la rencontre du fi ls. Une heure plus tard, le taxi fi le dans les

rires vers un paradis terrestre, Saint Émilion pour stopper sa course au milieu d’une colline face à Château L’Arrosée. Amoureux du vin, les Caille, père et fi ls, ont longtemps cherché avant de trouver en 2002 un diamant pur à révéler. Défi qui n’était pas pour déplaire à Roger. Entretenir un cru réputé ou redorer le blason de l’Arrosée, ce dernier choix représentait une aventure autrement stimulante. Au beau milieu du vignoble racé « tout de fi nesse et rondeur», l’Arrosée a pour prestigieux voisinage Ausone, Angélus, Canon la Gaffelière… Si, dans le passé, le domaine a appartenu à un ministre napoléonien, il doit se contenter du titre de Grand Cru Classé lors de l’élaboration du classement des saint-émilion en 1954 en raison d’une vinifi cation à la cave coopérative et non au domaine. Hors de l’avis général, toujours d’actualité, il a capacité à côtoyer les 1er grands

crus. L’Arrosée a encore un supplément d’âme, son assemblage particulier qui ajoute aux habituels merlot et cabernet franc, le cabernet sauvignon, cépage fl euron du Médoc rarissime en saint-émilion ! Dès lors la famille se met à l’ouvrage. Rasées les infrastructures trop vétustes, édifi é un bâtiment en U comprenant deux chais cernant un cuvier. Au-dessus sur les ailes, deux appartements avec terrasses embrasent le fi er vignoble. Architecture sobre, matériaux du cru et méthodes. Enherbement pour absorber les excès d’humidité, nutriments bio... Depuis huit ans, la vigne goûte à la viticulture raisonnée. François Capdemourlin, le pointilleux régisseur est anxieux, le raisin est superbe seulement les pépins pas encore à maturité. Il va falloir composer au jour le jour avec la météo pour lancer les vendanges. En attendant, il opère un nettoyage en règle du

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cuvier. Objet vinicole non identifi é en raison de sa rondeur, l’innovante table de tri mis au point par « l’Arrosée » a fait l’objet d’un brevet poussant aux orties le modèle classique.

Observés avec suspicion à leur arrivée, les Lyonnais sont désormais respectés et «l’Arrosée» d’accumuler bonnes notes, prix et médailles. Rencontré au détour d’une rue à Saint-Émilion, Ludovic Martin, négociant caviste, acteur de la place raconte avoir retourné l’Hexagone en quête du millésime 2003. Jean-Philippe Caille est comme aimanté par les caveaux. Il les visite incognito. Pourvu que l’Arrosée soit estimé, reconnu, sa personne n’a pas vraiment d’importance. Caviste, négociant, courtier, au fur et à mesure des rencontres, se confi rme les inquiétudes, la crise n’a pas fi ni son œuvre dévastatrice. Calme, il enregistre les informations. Devant un plat de côtes de bœuf, on le laisse parler affaires, pour converser avec Jean-Marc Lemaître, «il s’en

sort bien car il fait des choses beaucoup moins drôles qu’avant et donne un sacré coup de main à sa mère. Il bosse sérieusement sans se prendre au sérieux». Ils se sont rencontrés chez Publicis. L’avocat Hugues Ducrot et Laurent Mazard, consultant dans le transport, font aussi partie de son cercle d’amis rapproché avec le chef Christian Bacque actuellement en poste au Mexique. Il a un besoin vital de grand air, «je me souviens qu’entre deux rendez-vous, il partait aux champignons». La nature indispensable et les Alpes clés de voûte de nombre de projets. Sa société ne s’appelle-t-elle pas Idealp ? Il a pris des parts dans les skis Lacroix, racheté la fi lature Arpin. Les métiers à tisser classés au patrimoine fabriquent d’exceptionnelles étoffes à partir de la laine de moutons de l’arc alpin uniquement. Une négociation est en cours avec un fabricant de chaussures. Le travail du cuir et des étoffes permettant d’envisager une production croisée d’accessoires. Dans la foulée, il a créé Esprit des Sens, agence de

communication spécialisée dans l’art de vivre. Si son père avait été pionnier en son temps avec Jet Services, lui a manifestement trouvé sa voie, «préserver les savoir-faire français plutôt que les entreprises deviennent des musées pour Japonais » insiste Jean-Philippe. Arrosée de 2005 et de château L’Armont, l’autre grand cru du domaine, le repas touche à sa fi n, arrive une joyeuse petite vielle dame. «Il était impensable pour mon père d’aller à l’Arrosée sans aller déjeuner chez la Puce». Clic-clac, la photo souvenir devant le portrait de Roger trônant sur la cheminée du restaurant. On remonte dans la camionnette blanche à trois devant pour retrouver l’œnologue Gilles Pauquet. «Il va falloir jouer fi n, les cabernets ne sont pas mûrs, donc on va affi ner. De toutes façons on peut attendre, on en a sous la semelle». Jean-Philippe Caille aussi. Là, tout de suite, il rentre à Lyon retrouver Stéphanie, architecte et maman de Victoire et Alexandre nés en 2005 et 2007, deux grands millésimes. O Nadine Fageol

4. Jean-Philippe continue de fréquenter « chez la Puce ». Une grande amitié liait Roger Caille, en photo sur la cheminée, à l'adorable petite dame. 5. Dans le premier chai et sous la protection du Bacchus, François Capdemourlin le régisseur, Jean-Philippe Caille et Gilles Pauquet6. Les professionnels du monde entier défilent chez le négociant Ludovic Martin

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après la direction du Royal Champagne, Xavier le Lyonnais relance Château Grand Barrail racheté au tribunal par la société Allian dirigeant la chaîne des hôtels Émeraude. Unique château hôtel de la rive droite bordelaise, Grand Barrail Lamarzelle Figeac (son nom d’origine) possède un parc de trois hectares, chose non négligeable au pays de la vigne reine. De l’espace, un étang, un jardin d’aromates relevant les recettes du Sud-Ouest imaginé par le chef Romain Gondras. Il y a ici matière à se laisser aller dans le raffi nement. Dans la bâtisse ancestrale, neuf chambres et suites élégamment restaurées dans l’esprit néo bourgeois. Mais la grande surprise réside dans son enfi lade de salles dînatoires conçues à la construction dans le style mauresque. Chaque porte et fenêtre jusqu’à la rotonde étant pourvues de vitraux atténuant l’impact de la lumière naturelle dans un halo coloré. Un passage sous voûte vitrée dirige sur les 46 chambres distillées dans la Résidence et la Maison du vignoble. Joignant les deux, un spa axé sur la remise en forme et la nutrition. Enfi n piscine chauffée et jacuzzi orientés plein sud sur les vignes. À la fraîche, on enfourche les bicyclettes pour regagner Saint Émilion à travers les vignes en passant devant la « vieille muraille ». Enfi n Xavier songe sérieusement à déplacer la piste d’hélicoptère pour troquer le gazon contre un jardin de roses. Et, en janvier promis, il ira à Megève sous les Flocons… Château Grand Barrail : route de Libourne, St Émilion. Tél. 05 57 55 37 09 (grand-barrail.com).

PEOPLE AT HOME

Un jour, j’irai là-bas…LES BONS PLANS DE SAINT ÉMILION Pérouges puissance douze avec la vie dedans, en matière de vielles pierres, la cité médiévale de Saint Émilion est un concentré absolu. Sous le gigantesque clocher dominant le vignoble, l’église s’enfouit dans le calcaire cernée par un labyrinthe de catacombes sur 200 km. Stupéfi ant. À l’air libre, Saint Émilion est une ode à l’art de vivre prisé des Anglo-saxons qui dévalent le vignoble à bicyclette pour à la pause se repaître de ses nombreux trésors.

Puce à dévorerFace à château l’Arrosée, le restaurant adoré de Roger et Jean-Philippe Caille, ce dernier débarquant avec son vin. Dans une grande salle de blondes pierres bordelaises, à 80 ans passés la Puce cuisine bon pied bon œil. On dévore sans chichis de la soupe même par 27°, une pluie de crudités, un plateau de côtes de bœuf et des desserts à l’ancienne dont un fameux riz au lait. La Puce : Grand Bigaroux, Saint Sulpice de Faleyrens Tél. 05 57 24 71 18

20 sur vin voilà MartinPropriétaire de Château Milens (référencé par Georges Blanc et Michel Troisgros), Ludovic Martin est encore négociant caviste inspiré et battant. Au sous-sol du caveau, une pièce secrète où l’on célèbre le dieu Bacchus en dînant entouré des meilleurs fl acons du monde ! Lors de notre passage, Peter Michael grand vigneron californien fait quelques emplettes rayon fi n du fi n. À noter à l’étage, la Demeure des Girondins, appartement à louer d’une rare élégance. Établissements Martin : 25 rue Guadet, Saint Émilion. Tél. 05 57 74 43 44

VinDieu le FrançoisDe la même façon que l’on nous a recommandé l’Envers du Décor, on conseille vivement de rencontrer François des Ligneris, poète vinibucolique enchanteur. Créateur facétieux conjuguant le verre en verve et contre le manque de rire. Sa carte est un monument de rébus chaloupés, son décor au-delà de recherché et sa terrasse à l’ombre des lauriers d’Espagne logée au pied de l’église. On déjeune d’exquises soupes de tomates, de foies gras et d’énormes pavés de poisson. Généreux dans la communion. L’Envers du Décor : 11 rue du Clocher, Saint Émilion. Tél 05 57 74 48 31.

Le cellier épicierLa banale enseigne du Cellier des Producteurs cache en fait une épicerie fi ne fort joliment achalandée. Des étagères noires regorgeant de victuailles dont la seule vue de l’emballage donne déjà envie. Merlot, sauvignon des confi tures de cépages pour accompagner la spécialité locale le gros macaron aux amandes. Cellier des Producteurs : 21 rue Guadet, Saint Émilion. Tél. 05 57 24 37 46

Un Lyonnais au châteauL’institut Vatel mène à tout y compris à la gestion d’un hôtel quatre étoiles au milieu du vignoble de Saint Émilion. Auparavant Xavier Parent est passé par le lycée hôtelier de Strasbourg avant de faire ses armes chez Chabert rue des Marronniers, à la Pierrade rue Mercière, puis a pris de la hauteur à la direction des restaurants Flocons de Sel à Megève. Emmanuel Renaut, fameux chef des Flocons menace de couper les ponts, des mois qu’il ne l’a vu et pour cause

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Peu d’unité dans ce bureau au mobilier noir consensuel. Le Directeur général d’Euronews ne s’est jamais préoccupé de sa décoration et a opté pour la récup'. Pourtant, le lieu fait preuve d’atypisme avec les deux ordinateurs et les deux télés, indispensables à ce drogué d’info. Joueur, il a tenu à faire l’interview en inversant les rôles et a souhaité s’asseoir dans le siège du visiteur. Propos recueillis par Caroline Auclair

Dans le QG deMICHAEL PETERS

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1. La maquette du futur siège d’Euronews. L’un des dossiers chauds de la rentrée. Imaginé par Jacob et Mac Ferlane, le futur siège devrait être construit à la Confl uence par le groupe Cardinal.2. Son téléphone. Un I Phone très branché zique.3. Ce visuel est la première proposition de l’agence de pub Fred et Farid. Elle a été réalisée en 2007, première année où Euronews devançait CNN en terme d’audience.4. Sa montre. La Mariner, signée Rolex, un grand classique. C’est la montre de plongée qui peut descendre le plus profond sous la mer. Mais comme il n’est pas plongeur, il ne l’a jamais testée. 5. Sur l’armoire jouxtant son bureau, on aperçoit une énorme mallette noire à roulettes. Il est parti avec, le 15 octobre 1998, lorsqu’il a quitté Arthur Andersen. Le lendemain, il est arrivé avec chez Euronews. Depuis, il ne la jamais ouverte et s’y refuse.

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PEOPLE AT WORK

Avez-vous aménagé personnellement votre bureau ?

Pas vraiment. Pour être franc, j’ai récupéré le bureau, -le meuble, NDLR- que j’avais lorsque j’étais directeur fi nancier. Ce bureau, je parle de l'espace, était sensé être provisoire. Un provisoire qui dure depuis 2005. Mais ça ne m’affecte pas. Sa particularité réside dans le fait que la porte est par défaut ouverte. Regardez, elle donne directement sur le couloir. Mais ça ne me rend pas plus accessible pour autant (rires).

Quels objets personnels vous ont suivi ?Aucun. Si, vous allez rire… Juste un petit objet en plastique, à coup sûr trouvé dans un œuf Kinder surprise. Je ne sais pas pourquoi je l’ai gardé. En revanche, je ne suis pas entouré d’objets personnels et encore moins de photos de famille car je préfère garder tout cela pour moi.

Pensiez-vous devenir un jour directeur général d’Euronews ?J’espérais en me rasant devenir un jour directeur général ! (rires). Plus sérieusement, je me sens plus à l’aise dans une fonction généraliste. J’aime la coordination et j’avoue que ce serait dur pour moi aujourd’hui d’exercer un métier spécialisé.

Quel était votre but professionnel lorsque vous étiez étudiant?Devenir riche et célèbre, pourquoi ? Plus sérieusement, Comme je n’étais pas assez doué pour intégrer une prépa après mon bac scientifi que, j’ai choisi la Fac. J’ai alors compris très vite qu’il fallait sortir de la masse pour réussir. Et comme je n’étais pas une tête de classe, j’ai opté pour une fi lière sélective. A Lyon III, c’était la Finance. J’ai fait le même choix lorsque j’ai intégré EM Lyon.

Lorsque vous étiez étudiant vous étiez DJ. Avez-vous pensé en faire votre profession ?Oui j’étais DJ, et aujourd’hui je suis DG : dommage, j’ai raté ma vocation à une lettre près… Mais je n’ai jamais sérieusement pensé en faire mon métier. C’était plus un rêve. Je le vivais comme une passion parallèle. A un tel point que je pense y avoir certainement consacré plus de temps qu’à mes études… D’ailleurs j’aime toujours mixer. Je l’ai fait il y a encore trois mois. J’aime la montée d’adrénaline que ça procure.

Combien de temps passez-vous à ce bureau ?C’est très variable d’une semaine à l’autre, mais je dirais en moyenne générale environ les deux tiers de mon temps. Autrement, je suis principalement à Paris, Bruxelles ou Londres.

Vous n’êtes que trentenaire et à la tête d’une chaine internationale. A quoi ou à qui devez vous votre ascension ?Je le dois aux présidents et aux actionnaires d’Euronews. C’est une évidence mais aussi

une réalité. Je dis toujours que je le dois aussi à une succession d’événements. J’étais là au bon moment. Cela a été possible grâce à certaines personnes que j’ai connues chez Arthur Andersen. Je pense en particulier à Bernard Bon et à Nicolas Sabran. J’ai aussi une pensée pour Bernard Buteau, un manager qui était très dur avec ses équipes. Mais je lui dois beaucoup car c’est lui qui à l'époque m’a confi é la mission Euronews, avant que la chaine ne me débauche.

Qui forme aujourd’hui votre garde rapprochée ?Il faut savoir que toutes les décisions stratégiques sont prises par le directoire composé par Philippe Cayla, président de la chaine et moi-même. Au quotidien, un comité exécutif, composé de tous

les Directeurs de la chaîne, se réunit toutes les semaines. J’ai la chance d’avoir une équipe renouvelée dont je me sens très proche. Je leur accorde ma confi ance à 100%.

Piquez-vous de grosses colères ? Quels sont vos principaux défauts dans le travail ?Sincèrement, je sais que je mets la pression à mon entourage. L’ambiance n’est certes pas explosive mais on travaille tout de même souvent dans la tension. Avec mes plus proches collègues, je ressens une réelle complicité. Je suis conscient que c’est plus facile d’être celui qui met la pression que celui qui la reçoit ! De plus, je sais que certaines personnes souffrent de mon manque de disponibilité. Alors que c’est un réel devoir.

Euronews a été, il y a quelques années, en danger. Qu’en est-il aujourd’hui ?Tout va pour le mieux. Et tout ça 7 ans après avoir été devant le Président du tribunal de commerce pour évoquer une procédure d’alerte pour le dépôt de bilan de la chaîne. Depuis, notre plus grande fi erté c’est d’avoir réussi à recapitaliser Euronews avec nos propres résultats, sans repasser par les actionnaires. Depuis 2004, nous avons des capitaux propres excédentaires. Et aujourd’hui, non seulement on a respecté les objectifs, mais nous les avons dépassés. Vous pouvez interprétez les faits comme vous voulez, mais soit ça a bien marché, soit mon business plan était vraiment faux. (Rires)

Etes-vous satisfait aujourd’hui de l’audience et de l’image d’Euronews ?

Non, car on n’est jamais satisfait. D’ailleurs si on l’était, on arrêterait tout. Nous sommes sur un marché ultra concurrentiel. Et une chaine d’info a besoin de moyens énormes. Maintenant, si on regarde en arrière, on est heureux d’être la première chaine d’info internationale en Europe avec 6 millions de téléspectateurs quotidiens. Et ce alors que CNN International est à moins de 2 millions et BBC World News sous la barre du million. Le seul problème, c’est que ça ne se sait pas assez.

Pouvez-vous nous en dire plus le futur siège d’Euronews à la Confl uence ?C’est un projet qui me tient beaucoup à cœur. Il reste très ambitieux car il s’agit de passer de 4000 à 8000 mètres carrés. Le projet avance bien puisqu’il est en cours de fi nalisation. Nos actionnaires y croient. Beaucoup de feux sont au vert. En interne, tout le monde est convaincu. Ce projet nécessite également l’adhésion des collectivités et ce, non pas pour fi nancer le déménagement de la chaine comme l’affi rment certains de nos détracteurs ! En fait, il faut surtout que les institutions comprennent qu’il ne s’agit pas d’un simple transfert mais d’un projet qui doit être mené avec elles.

Que faites-vous lorsque vous ne travaillez pas ?J’ai un emploi du temps très chargé.

J’avoue tout d’abord passer beaucoup de temps à perfectionner mes talents de bricoleur et de jardinier hors pair... (rires). Je peux d'ailleurs vous dévoiler que je connais un grand patron des médias lyonnais qui est fou de jalousie de ma pelouse. Sinon, comme tous mes amis le savent, j’aime aussi me promener en solitaire sur les plateaux sauvages de la Haute Loire et parfois même avoir une petite faiblesse pour la cueillette des champignons… J’ai un maître en la matière, à qui il semble que cette activité ne réussit pas trop mal dans la vie! Enfin, et plus sérieusement, tous les mois, je décortique minutieusement les photos de Lyonpeople. Et Dieu sait si c’est une activité qui peut prendre beaucoup de temps. O

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30 OCTOBRE 2009

PEOPLE VIP

Stéphane FreissDE LA COUR DES LOGES AU CARL GUSTAFA l'occasion d'un partenariat exclusif, l'agence de communication WelcoMm proposait de partir au soleil le temps d'une soirée, et plus encore... Le mercredi 23 septembre, la Cour des Loges de Lyon, recevait son confrère des Caraïbes, le Carl Gustaf de St Barth ! Pour fêter ce jumelage, l'acteur Stéphane Freiss avait fait le déplacement au milieu des quelques 150 privilégiés venus assister à l'évènement. Une interview tranquille, un petit mot sur cette opération dont il est parrain et l’homme se dévoile. Propos recueillis par Aymeric Engelhard

V ous allez réaliser votre premier fi lm. Quel réalisateur peut infl uencer votre mise en scène ?

Mes infl uences ne sont pas aussi référencées que ça. Je ne suis pas quelqu’un qui a été fabriqué pour être réalisateur. Je n’ai pas suivi d’école de cinéma, je n’ai pas des années de pratiques, des années d’expérimentation avec une optique ou une autre, avec des lumières. J’ai vécu ça, j’ai reçu la lumière des autres, j’ai senti les objectifs qu’on mettait sur moi. Même si je ne sais pas aussi bien les utiliser qu’un vrai réalisateur, je suis riche de ça. Ma sensibilité est assez forte pour ressentir ce qui est bon pour mon fi lm.

On vous voit le plus fréquemment en second-rôle. Comment se fait-il que vous soyez si peu sur le devant de la scène ?En fait, je suis ni premier-rôle, ni second-rôle. Dans le fi lm d’Ozon, je suis le premier rôle, dans « Le Grand Rôle » de Suissa aussi ainsi que dans « Je m’appelle Elizabeth ». Si on re-garde sur mes huit derniers fi lms au cinéma, il y en a cinq où je suis le premier rôle. Je fais une apparition amicale dans les « Ch’tis » et dans le fi lm qui va sortir avec Alain Chabat et Mathilde

Seigner. Mais j’accepte aussi volontiers d’être second-rôle, c'est-à-dire que j’accepte volon-tiers un rôle qui me plaît, petit ou grand.

Vous avez eu un petit rôle dans « Munich » de Steven Spielberg…Pour ce fi lm, j’ai effectué un nombre d’essais incalculable et il y a eu un écrémage incroya-ble dans toute l’Europe. On est resté, Mathieu Amalric et moi, sans rôle fi xe. Six mois ont passé, le fi lm a commencé et Spielberg a fait demander à son assistant de me rappeler pour me proposer n’importe quoi pour être sur le fi lm. Alors que j’étais en tournage, j’ai aussitôt pris l’avion pour Budapest et nous avons passé trois jours ensemble (ses yeux brillent). J’avais l’impression d’être son pote, son confi dent… J’étais redevenu un ado qui rêvait. Au moment de tourner ma scène, il me lance : « Action Sté-phane ». C’est quand même Spielberg qui me l’a dit (sourire)…

Eprouvez-vous une attirance pour Hollywood ? Hollywood c’est autre chose. Hollywood c’est un marché qui repose sur une langue. Et on a beau faire tous les efforts du monde… Certaines ac-

trices arrivent à s’en sortir au prix d’un effort in-croyable. Et, à mon avis, autant de sacrifi ces que je n’ai pas envie de faire et qui m’éloigneraient de ma culture. Cette culture que je connais, qui me fait rêver, qui me permet de devenir rebelle et puis au contraire conciliant. La France est un pays qui me donne beaucoup, qui me fait sauter en l’air et rager, qui me donne envie de crier parce que je trouve qu’on ne donne pas la place qu’il faut à la culture, considérée comme une espèce d’alternative lointaine et distante. On éprouve une espèce de condescendance sym-pathique pour la culture. Pour moi, une culture c’est le tapis sur lequel toute une société peut se construire. Et je me bats pour ça, j’aime ça, et j’aime en parler car c’est un sujet important. Je ne vois pas pourquoi j’irais à Hollywood alors que la France me donne encore plein de raisons de rêver.

Pourquoi êtes-vous à Lyon en ce moment ?(Super décontracté) Parce qu’il y a des gens bien, qui ont du goût, qui sont épicuriens comme moi et qui m’ont demandé de faire une parenthèse et une escale ici à Lyon pour rencontrer les res-ponsables de cet hôtel. D’abord celui-là et puis

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31 OCTOBRE 2009

celui où je risque de me rendre.

Vous allez faire donc un petit tour à Saint-Barth ?(Rires) Ah oui je crois bien ! C’est bien parti.

Que représente Lyon pour vous ?Lyon, c’est plein de souvenirs. Pour moi c’est une grande parenthèse jusqu’au moment où je suis venu jouer à Villeurbanne une pièce, « Les Libertins », que Planchon avait mise en scène. Et donc je dormais à la Tour Rose où il y avait un super chef, Philippe Chavent. Un mec super sympa. Son restaurant étoilé Michelin fermait à 10h30. Mais il m’aimait bien et savait que je fi nissais vers minuit. Quand je sortais, affamé, il m’avait réservé un coin de la cuisine où il me préparait des trucs à lui. Jusqu’à 2h du matin, on parlait. Ensuite, j’ai tourné « Autopsy », un polar où je jouais le rôle d’un fl ic qui tombait amoureux d’un autre fl ic. Et j’ai dormi à la Cour des Loges. J’ai des souvenirs ici. Au bout d’un moment, on devient un peu familier du lieu et plus particulièrement de ce quartier, le Vieux Lyon. Je me sens vraiment bien ici. Lyon est donc une ville qui a du sens pour moi. O

Aurélie Carretero (Bœuf d’Argent) et Marie Vesque (Studio 6)

Peggy Corsant (En Coulisse Avec) et Damien Corsant (Melbourne)

Damien Moutard (Lusso) et Romain B. (Welcomm)

Fabienne Vulcain (Les Echos), Arnaud Thomas (Clear Channel), L’Artiste peintre Donomiq et Sabrina Thomas

Georges-Eric Tischker et Gérard Ravet (La Cour des Loges)

Marie-Caroline Dumortier, Christophe Caracostas (Adonis Invest) et Cécile Remond (Architecte du patrimoine)

Natacha Minassian, Jacques Medrykowski et Martine Yanni (Fidelio)

Gwenaëlle Gouin et Nadia Ramassi (Publicis Link)

Geoffroy Berrier (Le Splendid), Franck Sciessere (Cour des loges) et Nicolas Vainchtock (L’Ermitage)

Christophe Bourgueil (Hôtel Carl Gustaf), Stéphane Freiss, Emmanuelle Bourgueil (Hôtel Carl Gustaf) et Franck Sciessere (Cour des loges)

Alice Samani (Nuskin) et Sandrine Jonqua (Hôtel Guanahani)

Caroline Rohmer (Gérard Darel) et Laurence Denoun (NT Communication) Stéphane Freiss et Aymeric Engelhard (Lyonpeople)

Géraldine Bianchi et Ludo Barone (Permis Bateau) Ph

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SPECIAL SALON DE LYON 2009C’est un peu leur Festival de Cannes à eux. Pendant une longue semaine, ils seront sur leur 31 sous les lights d’Eurexpo qui accueille tous les deux ans le second salon de l’auto hexagonal. Un évènement masculin organisé par… des femmes qui ont connu des sueurs froides et des nuits sans sommeil (leurs conjoints aussi). Mais ce n’est pas ça qui allait les faire tousser. Ni renoncer. Depuis des mois Nathalie Avallet et ses girls ont les mains dans le cambouis. Et pour cause, organiser un salon de l’auto en pleine crise économique relevait de la gageure. Mais les équipières de GL-SepelCom (Damien Bertrand) et d’Eurexpo (Anne-Marie Baezner) ont tenu le choc. Encaissant les coups, argumentant et minaudant. En face d’elles, des constructeurs sur le qui-vive et des concessionnaires lyonnais qui, pour la plupart, ont pu relever le gant ! MP

Les hommes de l’auto

Dossier préparé par Christophe Magnette - Photos : Saby Maviel - Mandrak Studio

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34 OCTOBRE 2009

PEOPLE EN COUVERTURE

«L es aides gouvernementales favorisent le marché aux particuliers qui tend à progresser mais avec un mix-produit beaucoup plus bas. Le marché aux entreprises souffrent

en revanche davantage tandis que l’après-vente maintient son activité ». A la tête de Renault Lyon Ouest depuis 1995, Christian Coulot traverse avec une relative sérénité une année placée sous le sceau de l’attentisme. Il aspire malgré tout à se rapprocher des résultats de l’année 2008 qui l’avait vu, lui et ses 92 collaborateurs – répartis sur Sainte-Foy-lès-Lyon et Saint-Genis-Laval – réalisé un chiffre d’affaires à 49 millions d’€ pour 1 800 VN et 1 200 VO. Sous la coupe du groupe créé par Franck Levôtre * – également présent à Givors et depuis un an et demi sur Saint-Chamond et Firminy – Christian Coulot et son équipe peuvent en outre s’appuyer sur les valeurs sûres de Renault, Clio et Twingo pour maintenir un volume d’activité satisfaisant. A noter enfi n les sorties prévues au printemps 2010 de la Mégane Coupé-Cabriolet et de la Twingo cabrio. Une année qui devrait également voir la marque au losange renouveler sa gamme d’utilitaires, un marché sur lequel elle a su asseoir un leadership incontesté. O CM

* Le groupe Levôtre possède également des concessions BMW sur Saint-Etienne,Vichy et Montluçon

CHRISTIAN COULOT Valeurs sûres et sensationsScénic en version longue et « courte », Mégane berline et coupé sans oublier la cerise sur le gâteau, la Mégane RS «poussée» par un turbomoteur de 2 litres affi chant fi èrement les 250 ch (!), la marque au losange n’arrive pas dénuée d’arguments sur l’édition lyonnaise.

A près la 308 SW et le Crossover 3008 «qui rencontre un vrai succès» dixit Christian Dubois voilà donc la 5008. « Ce monospace compact 5/7 places constitue une offre

déterminante qui vient renforcer notre présence au sein du marché des véhicules familiaux ». Boosté par sa dernière victoire aux 24 Heures du Mans (une 908 sera-t-elle présente ?), le constructeur français peut se targuer de traverser cette année économiquement diffi cile dans des eaux plutôt calmes. Son segment B semble en effet un parfait remède anticrise, au même titre que les aides gouvernementales, 107, 206, 207 et 1007 dans sa version aboutie tirant chacune leur épingle du jeu. Fort d’un maillage de cinq concessions sur l’agglomération lyonnaise, Peugeot Slica se montre empreint de sérénité. 9 200 véhicules neufs, 6 700 occasions, 18 millions d’€ de CA pour l’après-vente, 36 millions d’€ s’agissant des pièces de rechanges, 320 salariés au diapason, on le voit les signaux sont au vert. S’appuyant sur 19% de pénétration sur le marché lyonnais, Christian Dubois annonce pour l’avenir une volonté d’optimiser certains métiers parmi lesquels la logistique de pièces de rechange ainsi que le service de proximité. O CM

CHRISTIAN DUBOIS La marque au lion rugit toujoursLe constructeur français ne pouvait faire l’impasse sur le rendez-vous lyonnais jugé incontournable par

Christian Dubois, directeur général de Peugeot Slica. En vedette, la 5008 qui vient compléter l’offre de la marque sochalienne sur le segment M1.

SALON DE l'auto 2009

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Page 36: LYONPEOPLE OCTOBRE 2009

36 OCTOBRE 2009

PEOPLE EN COUVERTURE

Les prochains ? La Nouvelle C3 suivie de près par la DS3, présentée en exclusivité au salon de Lyon et sur les routes début 2010. Présente sur un large quart sud-est de la France, la direction régionale de Citroën réunit depuis septembre 2007, les DR de Lyon et Marseille. En fonction depuis

mi-2006, Vincent Girerd a donc hérité d’une large zone de chalandise qui en 2008 a vendu plus de 64 000 VN et 35 000 VO. «Cette année, nous envisageons de vendre autour de 70 000 VN mais un peu moins de VO». Au total, le constructeur s’appuie sur un capital humain fort de plus de 5 000 collaborateurs, répartis entre les 63 concessions labellisées «Citroën», les 480 agents réparateurs ainsi que le réseau Eurorepar. Il faut dire qu’en matière de nouveaux modèles, la marque française a su taper juste. Elle détient le leadership sur le segment des monospaces compactes avec son C4 Picasso, idem avec sa C5 lancée courant 2008 ; des desseins similaires attendent le C3 Picasso sur le marché depuis le début de l’année. «Le segment B – C1, C2, C3 – et la gamme VUL apportent un écot non négligeable aux très bons résultats que nous rencontrons» renchérit Vincent Girerd s’appuyant sur des chiffres implacables : + 18% de commandes et +13% de livraisons depuis le début de l’année au niveau de la direction régionale. Un dynamisme matérialisé par la nouvelle griffe «DS» (pour Different Spirit) qui comprendra à terme trois modèles : DS3, DS4 et DS5. Le premier d'entre-eux, la DS3, dérivée de la future C3 s'attaquera clairement aux p’tites auto chic style Mini ou Alfa Romeo MiTo. O CM

VINCENT GIRERD «Un profi l de déesse…»Dopée par une politique marketing et commerciale pertinente, portée par les exploits de Sébastien Loeb en WRC, la marque aux chevrons continue d’aller de l’avant soutenue dans ses efforts par l’arrivée continue de nouveaux produits.

A barth, Alfa Roméo, Fiat et Lancia, les quatre marques du groupe turinois n’en fi nissent plus de voir leur aura remonter sensiblement aux yeux des amateurs d’automobile. Un sentiment que partage Patrick Brignone qui veille sur la

destinée des concessions de Vaise, Vénissieux et Vienne, regroupant au total 90 collaborateurs. Membre du groupe Intermap – présent aussi sur Paris et Cannes – par ailleurs fi liale de Fiat France, les trois entités ont vendu 2 550 VN et 1 200 VO en 2008. Quid de l’année en cours ? «Nous serons entre 2 800 et 3 000 VN et dans une fourchette oscillant entre 1 500 à 1 700 VO». Des prévisions en adéquation avec les valeurs ajoutées du groupe «des produits compétitifs au niveau tarifaire et des performances louables en matière d’émission de CO2» dixit Patrick Brignone. Il faut dire que le constructeur n’est pas avare en nouveautés non plus. On pense bien sur à la Fiat 500 Cabriolet, livrable depuis début septembre et forte d’un ticket d’entrée accessible à 14 200 €. Mais pas seulement. La Lancia Delta (et son système Magic Parking permettant de se garer sans avoir à toucher son volant), l’actuelle MiTo, en attendant la nouvelle version de l’éternelle Punto apportent une gamme produits parmi les plus riches du marché. C’est pourtant la marque au Trèfl e qui est attendu au tournant à l’aune d’une année 2010 qui verra l’arrivée de la remplaçante de la 147, la Milano mais surtout l’apparition d’Alfa Roméo sur le marché des SUV puisqu’elle s'apprête à lancer son premier baroudeur. O CM

PATRICK BRIGNONE Made in ItalyA l’instar du « Mirafi ori Motor Village » érigé il y a trois ans à Turin, la maison mère, Fiat implante dans l’Europe

entière des « Italian Motor Village », un concept inédit sensé faire découvrir, l’univers des quatre marques du groupe transalpin. Depuis juin dernier, le site de Lyon-Vaise a comme un comme un petit goût de Little Italy…

SALON DE l'auto 2009

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38 OCTOBRE 2009

PEOPLE EN COUVERTURE

L a morosité ambiante qui règne à Detroit n’a pas atteint la capitale des Gaules. Bien au contraire, Frédéric Bothorel qui veille sur la destinée des trois concessions Ford du Groupe Gauduel depuis quatre ans (Limonest, Bourgoin-

Jallieu et Vénissieux pour un effectif total de 115 collaborateurs) a même le sourire. La raison ? Des chiffres plus qu’encourageants : + 6,5% sur le premier semestre 2009 au plan national, + 7% au niveau local, bref tous les signaux sont au vert. «Les gros efforts entrepris depuis trois ans, notamment en termes de design ont porté leurs fruits, se félicite t-il, au même titre que l’Eco-Bonus et l’aide à la casse». Sans oublier une politique commerciale plus que compétitive : à partir de 8 990 € pour la Nouvelle Ka, 9 990 € pour la Nouvelle Fiesta et même 19 900 € pour une Mondéo version diesel. En 2008, Gauduel a vendu 2 400 VN et 1 500 VO pour un chiffre d’affaire de 60 millions d’€. Quid pour 2009 ? « Nous tablons sur la vente de 2550 VN ». Côté nouveautés, le constructeur annonce sa Nouvelle C-Max pour le deuxième semestre 2010 et sa Nouvelle Focus dans la foulée. O CM

FRÉDÉRIC BOTHOREL «Ça roule pour Ford ! »C’est au tout dernier moment que Ford a annoncé sa venue sur le salon de Lyon. Une aubaine pour apprécier les nouvelles Fiesta et Ka et s’extasier devant les 305 ch de la Focus RS, inspirée de la WRC de rallye. D’autant plus que seuls 200 modèles ont été réservés pour l’Hexagone.

ADepuis le début de l’année, la concession du constructeur japonais de Vénissieux fait partie des cinq heureux élus dans l’Hexagone, retenus pour distribuer la marque Infi niti et notamment sa nouvelle GT-R, mise au monde aux pays du soleil levant. Des ingénieurs qui n’ont pas

fait les choses à moitié, le constructeur annonçant un bolide doté d’un 3.8 litres V6 bi-turbo quatre roues motrices de 485 cv autorisant une pointe à 320 km/h ! «Une trentaine de GT-R sont vendues sur la région lyonnaise» se félicite Guillaume Nal, à la tête du site vénissian et de ses vingt-cinq collaborateurs depuis le 1er juin. Une adresse qui est dans le giron de Bernard Auto, la division automobile du Groupe Bernard, l’un des plus importants distributeurs français. Bressan d’origine, le groupe rayonne sur les régions Rhône-Alpes, au travers de 35 centres et même au-delà, en Pologne pour la distribution Renault Trucks. Des chiffres ? Près de 880 millions d’€ de chiffre d’affaires, plus de 2000 collaborateurs et 45000 véhicules vendus «principalement les trois marques françaises, Nissan représentant un volume de 1 500 VN dont 600 dans l’agglomération lyonnaise» prévient Guillaume Nal. Mais dores et déjà, l’année 2010 s’annonce comme un tournant pour la fi rme nippone qui a annoncé au cours de l’été, la commercialisation d’un véhicule entièrement électrique, la « Leaf » : un véhicule de 5 places, équipé d’une batterie lithium-ion la rendant capable de rouler sur plus de 160 km sans recharger. Autant d’ingrédients qui devraient permettre de répondre aux objectifs formulés par le constructeur pour le marché français : dépasser les 2% de parts de marché à fi n 2009 (ndlr : 1,8% en 2008). O CM

GUILLAUME NAL Infi ni[ment] présentUn 370Z Roadster, la mini-citadine Pixo, le petit monospace Note Restylé, le cross over Qashqai sans oublier

le « Cube », la marque japonaise peut se targuer d’une large palette de modèles. Surtout, ce mois d’octobre est à marquer d’une pierre blanche pour la marque Infi niti ; le blason haut de gamme de Nissan est en effet distribué

pour la première fois sur la région lyonnaise.

SALON DE l'auto 2009

FORD

NISSAN

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40 OCTOBRE 2009

PEOPLE EN COUVERTURE

C lasse E Coupé et Break, Nouveau GL, Classe S à moteur hybride, «sans oublier l’ensemble de nos gammes » précise Frédéric Bouillé, Mercedes arrive en force sur le salon lyonnais. Smart aussi avec son édition limitée «chocolat»

pour rendre hommage aux dix ans de la Fortwo, ainsi qu’une Limited 4 qui se distingue par un intérieur spécifi que et une couleur de carrosserie métallisée Edition spéciale du plus bel effet… Plus proche de nous, dans un souci d’optimisation sur un plan structurel, rappelons que la marque allemande a fermé début juillet son adresse de Rillieux et «basculé de facto la prévente sur le site de Vaise» dixit Frédéric Bouillé. Des horaires élargis sont ainsi institués, 8h30-12h30/13h30-19h00. Côté chiffres, entre Rhône et Saône, le constructeur table cette année sur la vente de 2 000 VO et autant de VN sur ses quatre sites, outre Vaise donc, ceux de Vénissieux, Villefranche-sur-Saône (pour les deux marques) et Smart-Ecully. Avec ses 200 salariés et ses 115 millions d’€ de chiffre d’affaires attendu, l’étoile de Mercedes-Benz Lyon ne devrait pas pâlir tant que ça… O CM

FRÉDÉRIC BOUILLÉ La marque à l’étoile brille toujours« Malgré les contraintes que subit le marché, nous devons continuer à rêver ». En fi ligrane tel est le message délivré par Frédéric Bouillé à l’aube de l’événement lyonnais qui accueillera notamment la Classe E Break et - en tête de gondole venu tout droit de Francfort - le SLS, sorte d’interprétation moderne de la 300 SL, restée dans la mémoire collective grâce à ses « mythiques » portes papillon. Nul doute que sa version AMG, poussée par un V8 de 6.3 l développant 571 ch pour un 0 à 100 km/h annoncé en 3,8 s (!) et une vitesse de pointe de…315 km/h (!) devrait faire son effet…

A 16 ans, Olivier Delorme emballait des poulets dans l’entreprise familiale du côté de Feurs. Aujourd’hui cet homme discret a changé de dimension. Son entreprise –

Delorme Automobile - est tout simplement le 22ème groupe indépendant en France. 420 salariés reparties sur 16 sites, entre Rhône et Loire, 220 millions d’€ de chiffre d’affaires en 2008, troisième distributeur s’agissant de la marque Audi, deuxième pour VW, sixième pour Skoda, l’an dernier, plus de 7 200 véhicules ont été vendus sur Lyon et Saint-Etienne (+40%). Côté nouveautés, la nouvelle Polo, la Seat Exeo et la Skoda Yeti feront l’événement lors de la semaine lyonnaise. Olivier Delorme, quant à lui, s’attelle déjà à deux projets d’envergure : l’implantation à Limonest, courant 2010, du premier Terminal Audi – véritable concept voulu par la marque dans la plupart des grandes villes européennes – «3 700 m2 couverts permettant d’exposer plus de 22 modèles» ; et s’attache à s’approprier l’exclusivité de la distribution des véhicules utilitaires du groupe VW. Ce sera chose faite courant 2010 également, du côté de Chaponnay, sur un terrain de 8 000 m2. Diffi cile d’avancer masqué, non ? O CM

OLIVIER DELORME Trois sur quatre !Si Volkswagen, Seat et Skoda seront bien présentes à l’occasion du salon de Lyon, la marque Audi brillera par son

absence. « Un choix du constructeur » regrette Olivier Delorme qui a cependant quelques raisons de garder le sourire.

SALON DE l'auto 2009

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42 OCTOBRE 2009

PEOPLE EN COUVERTURE

I l y a des anniversaires qui tombent à des moments inopportuns. Célébrés au cours de la dernière semaine du mois de septembre dans toutes les concessions françaises, les cinquante ans de Mini ont quelque peu plombé sa

participation au salon lyonnais. En attendant, cette dernière enchaîne les séries limitées. Après les Mayfair et Camden, c’est désormais au tour de la World Championship 50. Limitée à 250 exemplaires elle se base sur la John Cooper Works. Heureusement Elie Cunat peut compter sur «Béhème» pour faire le buzz. En avant-première – son lancement commercial est prévu pour le 22 octobre – le nouveau SUV X1 sera bien présent. Idem pour la GT5 «sorte de compromis coupé, berline, SUV» dixit le DG du groupe Gauduel. Avec 800 BMW et 300 Mini vendues – ainsi que 600 VO – l’entité « Maublanc » du groupe se porte bien, forte d’un chiffre d’affaires de 58 millions d’€ (+7%), en hausse régulière depuis la reprise des deux adresses Maublanc – Vaise et Villefranche – en 2004. Mue enfi n par un désir d’accentuer l’indépendance des deux marques, la concession a entamé la construction d’un nouveau bâtiment – trois niveaux sur 3 200 m2 – dédié exclusivement à Mini sur le site de Vaise. Livraison prévue ? Au cours du premier semestre 2010. O CM

ELIE CUNAT X1 et GT5 en vedettesMini absente pour des impératifs économiques – et en raison de la célébration de ses 50 ans huit jours avant… tous les regards seront braqués sur BMW. Il faut dire que le constructeur munichois peut s’enorgueillir de deux nouveautés importantes : la X1 et la GT5.

A utour de 100 à 115 000 € pour une Maserati, à partir de 180 000 € pour un modèle griffé du cheval cabré, dire que le luxe n’est pas à portée de tous relève du pléonasme. Pourtant, Arnaud Gauduel,

le direttore de la concession Ferrari-Maserati de Limonest préfère – à juste titre – mettre en avant un autre aspect, la passion. Avec une activité liée davantage au cycle des produits qu’aux soubresauts conjoncturels, la fi rme de Maranello s’appuie sur la première année de commercialisation de sa California, en attendant la remplaçante de la 430 au cours du premier trimestre 2010. La marque au trident – un des symboles de la ville de Bologne – se distingue par sa Gran Turismo en version boite automatique et s’apprête « normalement » selon Arnaud Gauduel à créer l’événement au printemps 2010 avec un Gran Turismo S en version cabriolet. Avec 30 Maserati et 27 Ferrari vendues en 2008, ainsi qu’une quarantaine de VO «et un volume attendu sensiblement identique cette année», les deux marques transalpines continuent à faire perdurer le rêve. Avec un distinguo : «L’achat d’une Maserati se révèle un acte plus traditionnel avec pour dessein une utilisation quotidienne ; la Ferrari reste une acquisition unique pour une utilisation avec parcimonie ». Quant au must absolu, il reste l’apanage de la 612 Scaglietti. Prix de départ ? 272 000 €… O CM

ARNAUD GAUDUEL « Simplement unique… »Rayonnant sur les régions Rhône-Alpes-Auvergne, la concession Gauduel Ferrari/Maserati concentre

sur les 2 500 m2 de son site de Limonest quelques-uns des plus beaux modèles faisant fantasmer n’importe quel tifosi de l’automobile.

SALON DE l'auto 2009

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44 OCTOBRE 2009

PEOPLE EN COUVERTURE

L e tape à l’œil n’a pas sa place chez Aston Martin. Aux gémonies les signes ostentatoires de richesse ! Le marbre au sol, les lignes épurées du showroom et les 300 m2 – quasi nickel ! – de l’atelier, laissent cependant à penser que cette marque n'est défi nitivement

pas comme les autres. «Nous avons toujours construit des voitures de sport qui répondaient à deux exigences, un très haut degré de fi nition et de confort » assure Jérôme Delabre, directeur d’Auto Performance Lyon. Et ça marche, toujours. Fin 2007, le constructeur a même atteint un niveau de vente «historique» avec 7 300 véhicules dans le monde. Dans l’Hexagone, environ 300 ont trouvé acquéreur, dont 40 à Lyon pour sa première année d’exercice (200 au total pour le seul groupe Auto Performance avec ses deux adresses de Paris et celle de Bordeaux). «A terme, nous tablons sur la vente annuelle de 50 modèles». Avenue Foch, le visiteur lambda – et l’acheteur éventuel – écarquillent les yeux devant la V12 Vantage Coupé et Roadster, la DB9 Coupé et Volante sans oublier l’exclusive DBS. Cette dernière disponible en version DBS Volante est accompagnée par la nouvelle V12 Vantage. Premier prix ? Autour de 120 000 €. Partant du postulat que le propre de l’intelligence consiste à s’adapter, Aston Martin fait sienne les changements culturels et les préoccupations environnementales. Résultat, une stratégie commerciale inédite autour de deux événements majeurs à venir : la sortie en 2010 de sa première quatre portes, la Rapide, rivale annoncée des Porsche Panamera et autre Maserati Quattroporte, sans oublier l’année suivante, l’arrivée d’une petite citadine (!!) – Cygnet - construite avec Toyota à partir du cahier des charges Aston Martin. O CM

JÉRÔME DELABRE So BritishDistributeur offi ciel de la marque anglaise depuis près de vingt ans, Auto Performance ne pouvait faire l’économie d’une implantation dans la capitale des Gaules. C’est chose faite depuis janvier 2008. Avec discrétion et raffi nement, of course…

D ire que Christian Lambert s’est astreint à une rentrée studieuse relève presque du pléonasme. Au sein de Land Rover depuis 1991 (à Vienne), notre homme veille depuis le 1er avril 2008 sur la concession Automotion de Limonest mais aussi sur un second

site à Vénissieux, ouvert le 1er mai dernier, qui matérialise une politique d’expansion bien défi nie. Distributeur – sur Lyon - des marques Hyundai et Land Rover, Christian Lambert table cette année sur la vente de 150 VN pour Land Rover et de 160 Hyundai, cette dernière étant distribuée uniquement à Limonest. Et si la marque coréenne fait l’actualité avec sa i20, la dernière-née de la génération des «i», et surtout grâce à son «gros» SUV - le iX55 - c’est bel et bien le constructeur britannique qui se fait remarquer. Trois nouveaux modèles, et non des moindres, sont ainsi arrivés en concession le mois dernier. Outre la quatrième génération de Discovery équipée d’un TDV6 développant 245 ch, les Range et Range Sport profi tent du nouveau V8 de 5 litres suralimenté par Jaguar pour se faire remarquer. Bodybuildé à souhait avec l’adoption d’un moteur de 510 ch, le quasi quadragénaire 4x4 de luxe anglais vient ainsi titiller le bataillon germanique sur son terrain de prédilection, celui de la puissance. « Sans oublier une foultitude d’innovations » se félicite Christian Lambert, pas peu fi er de rappeler que les émissions de CO2 de chacun des véhicules commercialisés étaient compensées pour les 75 000 premiers kilomètres via le fi nancement de programmes de protection de l’environnement. A noter enfi n que Land Rover sera le partenaire exclusif d’Equita Lyon, fi n octobre O CM

CHRISTIAN LAMBERT Evolution, RévolutionMû par la volonté de ne participer qu’aux salons internationaux, Land Rover a fait l’impasse sur le rendez-

vous lyonnais. Mais pas sur l’innovation. En atteste le renouvellement de plus de la moitié de sa gamme marqué par une réelle montée en puissance en termes de fonctionnalité high-tech et de qualité de fi nitions.

SALON DE l'auto 2009

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PEOPLE EN COUVERTURE

S ans ambages, Jacques Bertoni se défi nit comme «un cafetier» [ndlr : ancien patron des « Négociants » avec Evelyne Charpiot] devenu garagiste grâce à deux rencontres déterminantes, Pierre Maublanc et Pierre

Bouteille. On a trouvé pire comme Pygmalion ! Porschiste depuis fi n 1983, il crée son entreprise six ans plus tard – International Motors - et ouvre son deuxième garage en 2005, le centre Porsche de Champagne-au-Mont-d’Or. Distributeur exclusif de Porsche sur huit départements, l’ensemble recense 25 salariés pour 165 voitures vendues sur l’exercice 2008 (1er août/31 juillet). Conjoncture oblige, «la chute des ventes a été très violente», 104 modèles ont trouvé preneur cette année. A en croire Jacques Bertoni, la 911 a continué à porter l’ensemble, contrairement à la Cayenne dont les ventes se sont essouffl ées. L’arrivée début septembre en concession de la Panaméra en trois versions (V8S, V84S et Turbo), est donc la bienvenue pour retrouver du volume. La quatrième gamme proposée par Porsche voyant en effet le constructeur germanique investir le marché ô combien convoité des berlines quatre portes, en attendant à l’orée du printemps 2010, la sortie du Cayenne hybride. A noter enfi n l’intention de Jacques Bertoni d’agrandir d’ici deux, voire trois ans le site de Champagne arguant qu’à terme, l’heure sera venue pour les concessionnaires de déserter les centres-villes. O CM

JACQUES BERTONI Signe particulier : PorschisteA l’instar de la marque au cheval cabré – en référence à l’emblème de la ville de Stuttgart – qu’il représente depuis 1989, Jacques Bertoni possède une aura à part au sein du microcosme automobile lyonnais.

«D ès le départ, nous avons fait le choix de ne pas être présent à ce salon. Pourquoi ? Parce qu’en termes d’images ça ne nous rapporte rien ». Et lorsque Christian Martial s’exprime ainsi, diffi cile de le

contredire : 28 années d’expériences vous contemplent ! Il était donc l’homme idoine pour implanter la marque dans la région lyonnaise et lui offrir sa quatrième concession «offi cielle» dans l’Hexagone après celles de Paris, Mulhouse et Monaco. 5 millions d’euros ont donc été investis pour sortir de terre le showroom implanté à Dardilly – inauguré en novembre 2008 - qui abrite les marques Lamborghini, KTM Xbox et Bentley Services. Legend Motors appartient aujourd’hui au groupe autrichien Karner, spécialisé dans le segment des voitures de luxe et de sport. Et si Christian Martial avoue que les temps sont durs, «problème d’enthousiasme» souligne t-il, les chiffres plaident largement en sa faveur. Vingt véhicules livrés entre mars et décembre 2008 ; déjà 17 modèles cédés en 2009 à ce jour malgré un business plan revu à la baisse prévoyant la vente de « seulement » 17 bolides, le ticket d’entrée fi xé autour des 200 000 € ne rebute pas le passionné au pouvoir d’achat grandiloquent. Les must du moment ? La Lamborghini SV et la Balboni, présentée début juillet, du nom de l’essayeur historique de la marque au taureau. O CM

CHRISTIAN MARTIAL Vendeur de rêvesAutomobili Lamborghini a choisi Legend Motors comme partenaire offi ciel pour

la distribution de ses prestigieux modèles. Christian Martial et son équipe – neuf personnes au total - ne vendent pas des véhicules, ils véhiculent du rêve.

SALON DE l'auto 2009

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PEOPLE ECO

Veolia à l’UGC Ciné CitéL’INVITÉ SÉMINAIRES BUSINESSUne salle de projection est par la force des choses un auditorium en puissance pour faire salle à part. En ricochet, la première édition du Festival Lumière devrait faire salle comble avec des acteurs du milieu cinématographique aux commentaires. Annonce fl ash.

À écouter les invités de cette rencontre, un complexe cinématographique est une piste logistique plutôt attrayante à

exploiter. Fervent adepte de la formule «location sèche», le responsable Événements de Veolia (services à l’environnement), Patrice Augui en précise les contours. « La direction de Véolia se situe à 200 mètres de l’UGC Ciné Cité dont des salles de différents formats sont autant de solutions d’auditorium pour nos réunions d’information ou de formation. Avantage, la stabilité du rapport qualité-prix car nous sommes certains de ne pas avoir le désagrément des suppléments comme la location de plantes vertes, de pupitre ou de micro ». En ces temps agités, ou toute entreprise cherche à minimiser ses frais, la remarque ne manque pas de pertinence. Véronique Kalfon directrice commerciale des cinémas UGC acquiesce dans le sens de la performance des équipements sonores

toujours à la pointe et d’agencement de salles à la carte. Le Directeur de l’UGC Ciné Cité, Francis Cazau insiste pour sa part sur l’aspect convivial du lieu «qui donne un caractère moins solennel à une manifestation et instaure d’emblée une certaine décontraction dans le groupe». L’atmosphère conviviale inhérente aux salles de cinéma en fait un endroit privilégié pour l’organisation de cérémonies de fi n d’année. Arbres de Noël, cérémonies de vœux étant confortés de cocktails dînatoires en mezzanine, traiteur à l’appui.

On apprend qu’il est possible de privatiser une salle pour la projection d’un fi lm en particulier, «dans ce cas nous prenons contact avec les ayants droits du fi lm, mais la plupart du temps les entreprises se greffent sur l’organisation d’une avant première» explique Francis Cazau. Avec la réduction drastique des budgets, la tendance est encore à la réservation d’un contingent précis de

places dans le cadre de projections publiques. Yves Rioton rebondit sur le marché constant représenté par les comités d’entreprises, « l’offre de cartes cinéma avec la place à 5€ au lieu de 9,80€ rencontre un énorme succès» confi rme Véronique Kalfon. Enfi n, le monde du cinéma sera particulièrement à la fête en ce mois d’octobre avec l’organisation du 13 au 18, de la première édition du festival Lumière 2009. La ville qui a vu éclore le talent inventif des frères Lumière méritait bien un festival dédié au cinquième art. C’est fait ! L’UGC Ciné Cité apporte sa contribution avec un cycle Clint Eastwood & Sergio Leone. Le mythique Clint Eastwood recevra le prix Lumière pour l’ensemble de son œuvre (acteur et réalisateur) le 17 octobre dans la salle 3000 du Palais des Congrès. Enfi n, une précision de taille, chaque projection en liaison avec le Festival Lumière sera présentée par un acteur, réalisateur ou metteur en scène. Flash back. O Nadine Fageol

Yves Rioton (Séminaires Business)

Patrice Augui Responsable événements Véolia

Francis Cazau Directeur de l’UGC Ciné Cité

Véronique Kalfon Directrice commerciale des cinémas UGC

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LE BARTHOLOGUEde Michel BastosChaque mois, un illustre représentant du monde sportif s’allonge sur le divan de l’infi rmier Barth, ancien interné des hôpitaux de Lyon qui délaisse caméras et micros pour enfi ler blouse blanche et stéthoscope. Le milieu offensif de l’OL Michel Bastos se prête au jeu ce mois-ci sur le divan d’Iceo.

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51 OCTOBRE 2009

Qu’est-ce que tu fais quand tu ne fais rien ?

Bah rien ! (rires) Plus sérieusement je m’occupe de ma famille, de ma femme, je passe tellement peu de temps avec eux que je profi te de mon temps libre pour être ensemble.

Quand on est joueur de foot, on est très sollicité. Quel genre de fi lles te fait fuir ? (Il réfl échit) Les fi lles viennent te voir parce que tu es footballeur et que tu as une grosse carte bleue. Crois-moi, il y en a partout et beaucoup !

Tu es très superstitieux, quelle la superstition la plus con d’après toi ? La plus con ? À chaque fois que je rentre sur le terrain c’est toujours du pied droit, et lorsque que je sors aussi. Tu peux vérifi er, je n’oublie jamais !

Tu as déclaré que si tu n’avais pas été footballeur, tu aurais été un bandit. C’est-à-dire ? Pas de mal de mes amis avec qui je traînais au Brésil sont morts ou en prison ! Donc les possibilités d’avoir le même trajet étaient grandes, heureusement le foot m’a sauvé.

Pourquoi détestes-tu Cédric Varrault (joueur de Saint Etienne) ? Détester est peut-être un grand mot, mais c’est vrai que je ne l’aime pas. Lors d’un match Lille/Saint-Etienne, à la fi n du match j’ai été le saluer et il m’a sévèrement frappé ! Moi qui ne suis pas un joueur méchant, je ne comprends pas ce genre d’attitude.

Mais pourquoi t’a-t-il frappé ? Durant la rencontre, comme ça arrive souvent, les contacts sont parfois rugueux entre joueurs et visiblement il n’a pas apprécié et il m’a frappé !

Tu lui en veux ? Je ne lui pardonnerai jamais ! Je ne veux aucune relation avec lui, c’est tout.

Quelle est la partie de ton corps que tu détestes le plus ? Je suis beau moi ! (rires) Mon nez…

Quel CD se trouve dans ta voiture en ce moment ? Ah la musique ma passion… J’écoute tout, tout le temps. En ce moment c’est Claudia Leitte, ça vient de Bahia au nord du Brésil. J’adore ça et c’est un carton chez moi.

Si tu pouvais te réincarner en une personne connue, qui choisirais-tu ?

Sans hésiter Ronaldinho à l’époque du PSG ! Il me fascinait, quel joueur ! C’est le plus grand de tous, selon moi…

Hier après-midi, quand j’ai voulu confi rmer notre rendez-vous du Barthologue, tu m’as envoyé un sms en me disant que tu étais en réunion, que faisais-tu ? J’étais avec la banque ! Pour le business, quoi !

Quel autre sport pratiques-tu ? J’aime beaucoup le volley, surtout en vacances.

T’es doué ? On va dire que je suis pas mal.

Ton frère jumeau est décédé dans un accident de voiture, c’est ce qui t’a rapproché de la religion ? Pas vraiment, quand il est mort j’avais 6 ans. Ma foi vient plus de ma famille, depuis tout gamin je vais à l’église. C’est plus une histoire d’éducation, plutôt que l’épreuve qu’a subie ma famille avec le décès de mon frère.

Si je te donne une baguette magique, tu fais quoi ? Je me téléporte au Brésil et je stoppe l’insécurité ! Là bas c’est de plus en plus compliqué de vivre normalement, tout est dangereux.

Une belle vie pour toi, c’est quoi ? Ce n’est sûrement pas d’avoir de l’argent, c’est être en osmose avec soi car il en découle de très bonnes relations avec les autres.

Tu es jeune, talentueux, père de famille, riche, qu’est-ce qui te manque encore ? (Il réfl échit) En fait, rien… Et si en plus je peux donner une belle vie à ma famille, ma femme et à mon fi ls, c’est parfait…

Qu’est-ce que tu pourrais dire de dur sur toi ? C’est Claude Puel qui va être d’accord en lisant cette interview, je boude très facilement… Quand je pense avoir raison et qu’aucune communication n’est possible, je me ferme, je fais la gueule et je boude, je vis ça comme une injustice.

C’est à toi de me poser une question...Pourquoi termines-tu toutes tes émissions en disant « l’OL est une formidable raison d’être heureux » ? O

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STYLE FOOD

D’emblée Le Plato séduit par son ambiance chaleureuse et cosy. La déco, retravaillée pour cette rentrée, est à la fois tendance,

originale et romantique : design et couleurs tendres se mêlent pour créer une atmosphère chic, équilibrée et pleine de charme. Les patines murales et les plans de travail ont été rénovés, la cuisine ouverte repeinte. Pierres et poutres apparentes contrastent avec le mobilier contemporain et contribuent à l’authenticité du lieu. Côté bar, les fauteuils moelleux invitent à la détente. Côté salle, on se croirait dans le patio d’un riad marocain, avec une végétation travaillée et une verrière qui baigne les tables de lumière. Il faut lever le nez et observer les murs, car des toiles d’artistes lyonnais y sont exposées en permanence. C’est dans cet univers recherché que Pierre Molin, membre des Toques blanches lyonnaises depuis 1995,

séduit les gourmets. Il a fait ses classes auprès de grands noms (Georges Blanc, Jean-Claude Caro), et acquis une solide expérience dans des établissements côtés (la Villa Florentine, le Caro de Lyon, Les Planches) ou encore Chez Paul’O, qu’il a contribué à lancer aux côtés de Jean-Louis Manoa. Sa cuisine, à la fois généreuse et délicate, se renouvelle sans cesse. Il ne travaille que des produits frais et de saison, pour servir des plats classiques revisités : «Mesclun de gambas grillées à la coriandre et à l’huile de sésame», «souris d’agneau rôtie et confi te au miel et citron», «terrine de foie gras de canard maison au muscat de Rivesaltes», «pavé de sandre sauvage rôti au laurier»… Quelques intitulés qui mettent l’eau à la bouche. Et bien sûr, un large choix de desserts maison comme la marquise au chocolat amer et au pain d’épices ou le croustillant d’amandes aux fraises et à la crème de mascarpone... Tous les midis, le Chef propose

un «Menu du Marché» : entrée, plat et dessert du jour pour 19,50 €. Le «Menu Carte» est à 36 €. Quant à la carte des vins, elle laisse le choix entre les vins de propriétaires, les grands crus et une sélection de champagne. A ne pas manquer, les « Mardis du Plato » : chaque semaine, une soirée à thème est organisée autour d’un produit, la dégustation de vins pour l’accompagner est offerte; le tout en compagnie de propriétaires et de sommeliers. Pour des événements privés ou professionnels, le restaurant reçoit aussi les groupes (70 personnes assises, jusqu’à 100 en cocktail) et assure un service de traiteur à domicile. O Pauline Turuban

Le Plato1, rue Villeneuve - Lyon Croix-RousseTél. : 04 72 00 01 30 - www.leplato.comOuvert tous les jours sauf dimanche de 12h à 14h30 et de 20h à 23h30

BONNE HUMEUR ET PLAISIR DES SENS…

sur un Plato

Depuis sa création en 2003 par le Chef Pierre Molin, toque blanche lyonnaise, Le Plato est s’affi rme comme adresse gourmande incontournable. Avec sa nouvelle décoration et toujours la même recherche dans l’assiette, le restaurant croix-roussien ravit autant les yeux que les papilles.

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STYLE FOOD

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LES INVITÉS : Jacotte Brazier (Les amis d’Eugénie Brazier), Richard Sansavini (Arrivetz) et Sophie Defforey-Crepet (Aquasourça) NOTRE HÔTE : Arnaud Bernollin-Rigaud

LE CHEF : Olvier Paget et son second Guillaume Rey (Restaurant le Fleurie à Gerland)

AU MENU : Gâteau tiède de cèpes au vert de blette, Saumon « salma » et jus de persil à la lie de vin, Crapaudine de Caille laque aux poivrons rouges polenta de grenouilles et traces de balsamique "belle Niçoise", Brochette de Baba aux fruits de la passion, Chamallow au gel de Rhum

Cuisines Bernollin - 27, rue du 3 septembre 1944 - Anse - Tél. 04 74 67 04 08

Cuisines Bernollin - 5, place Puvis de Chavannes - Lyon 6ème - Tél. 04 78 93 00 61

LE RESTAURANT LE FLEURIE

chez BernollinD’Oliver Paget, son complice des Toques blanches lyonnaises, le président Christophe Marguin regrette qu’il soit « l’oublié du Michelin ». De son « Fleurie » délocalisé à Gerland, Christian Mure écrit qu’il s’agit là d’une adresse emblématique de la bistronomie. Une unanimité confi rmée par les invités d’Arnaud Bernollin qui partagent les compliments de Jacotte Brazier. De quoi pigmenter encore un peu plus le visage rosé d’Olivier. Et pour une fois, L’excellent Mumm Brut Cordon Rouge de Jean Burdy n’y était pour rien.

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56 OCTOBRE 2009

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On se dit souvent «je commence lundi» avec le doux espoir de repousser régimes divers ou séances d’abdominaux. Les

efforts nécessaires pour parvenir à redessiner sa silhouette passent désormais par le coaching. Dans ce challenge mieux vaut ne pas se tromper d’adresse. Au centre José Sanchez, il y a quelque chose de lumineux et beaucoup de sérieux dans la façon d’appréhender cette quête d’équilibre. Ici l’exercice physique épouse un protocole diététique des plus innovants. José Sanchez, qui a expérimenté au cours de sa carrière plaisir de mincir et application à se tonifi er,

fait naturellement passer le message du total épanouissement personnel. Avec la complicité d’Ariane, médecin attaché au centre, il engage le dialogue de la micronutrition, une manière exclusive d’aborder son rapport au corps. Les problèmes de poids, stress, âge sont pris en compte dès le premier entretien avec pour objectif d’épouser un comportement durable en sachant prendre le bien être par la main. Dans une chaleureuse ambiance, doté d’outils performants (appareils dernière génération)et grâce à un encadrement sans faille, ce lieu d’expression donne envie de s’inscrire au projet NPA (Natural Physical Attitude). Le

but ? Se laisser guider histoire de connaître sa capacité physique et sa composition corporelle (bioimpédance). Le centre de José Sanchez, qui donne les clefs du «réveil de soi», apporte vraiment la réponse du bien fondé de l’exercice physique doublé d’une hygiène alimentaire joyeusement concoctée.O Françoise Petit

Centre José Sanchez6, cours André Philip - 69100 VilleurbanneTél. 04 78 24 85 93 Semaine de 9h00 à 21h00Samedi de 9h00 à 18h00Dimanche de 10h00 à 13h00

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Opération renforcement cardiovasculaire des cuisses au rythme de la machine et des conseils de José Sanchez.

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60 OCTOBRE 2009

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Convivialité aquatiqueC’est tout près de Lyon et en plein vignoble beaujolais. De l’eau, des vapeurs de hamman, des massages pour oublier le charroi des villes. Dans son SPA d’exception, le château de Pizay propose sa nouvelle cabine de soins 4 places pour encore plus de convivialité entre copines ou pour des instants privilégiés entre mères et fi lles. Sans hébergement, 114 euros la journée, pour 2 personnes minimum et jusqu’à 8 personnes au plus. Demandez aussi le Pass Aquasens et toutes les formules proposées au château. Château de Pizay 69220 Saint Jean d’Ardières. Tel. 04 74 66 51 41 http:/www.château –pizay.com

Sérénité boiséeLe monde d’Issey Miyake est d’une fascinante sérénité, ses eaux et parfums sont portés comme des talismans. Avec sa dernière création, «a scent by issey miyake» il retranscrit l’essence d’une fragrance : «une odeur aussi simple et belle que l’air qu’on respire.» Issey Miyake propose aujourd’hui un voyage son «a scent by issey miyake» pour se lover dans un parfum vert, fl oral et boisé. 50ml : 65 euros

Cachée la fatigueOn connaît les puissantes fragrances de Serge Lutens un

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62 OCTOBRE 2009

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STYLE SHOPPING

C oup de jeune au Dressing ! Créé il y a huit ans, le magasin de prêt-à-porter masculin vient d’être entièrement repensé. Résultat du relooking : une boutique plus claire, plus spacieuse, et une mezzanine

en verre qui donne une nouvelle dimension. Côté rayonnages, on retrouve une large collection de vêtements tous styles, business, urbain ou sportswear, ainsi qu’une gamme d’accessoires et de maroquinerie. Le succès de l’enseigne tient avant tout à un vaste choix de marques haut de gamme et originales : costumes Hugo Boss ou Christian Lacroix, chaussures Santoni, prêt-à-porter italien Rare ou Cornelliani, doudounes et parkas Blauer, Belstaff, Parajumpers, ceintures Fabrizio Mancini, vêtements et accessoires Paul Smith… Mais Le Dressing, c’est aussi de nombreuses exclusivités à Lyon, avec notamment les marques italiennes Etro, Mastai Ferretti, Mason’s, les jeans 7 For All Mankind, les maillots de bains Sundek, les chaussures Patrick Cox, le créateur portugais Vicri, ou encore les cuirs Kapraun. Le Dressing, la référence des hommes modernes et uniques. O

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66 OCTOBRE 2009

VU ! CHRONIQUE

MOIS PAR moiLes jolies sorties et belles rencontres de Françoise Petit.

B ocuse toujours avec cette image que je retiens du happy end de «Goûtez Voir» d’Odile Mattei. Les Toques

Blanches sous la houlette de Christophe Marguin ont entouré de leur respect Monsieur Paul sous l’œil humide d’émotion de Renée Richard mère et du beau sourire de Renée Richard fi lle (photo 1). C’est l’artiste né qui pense que l’espace doit être occupé par un brin d’art. Marco Gazelli extrait sa passion de la terre pour en faire des sculptures qui n’ont d’argile que leur composition. Maître de la matière, Marco s’accroche à ses créations de pierres tendres. Il expose là où on l’aime entre deux séjours dans son grand atelier d’Argis (Ain). Demandez lui où sont ses clowns, touaregs, mexicaines ou vénitiennes par téléphone (06 20 96 13 01) (Exposition permanente chez Minakian, 47 avenue de Saxe) (Photo 2). De la couleur dans tous ses éclats et des idées pétillantes ! ASV (Ameublement Saint-Vincent) vient d’ajouter à ses quatre sites de vente en live, un site internet sympa et effi cace. C’est Raphaël Amsallem qui a «stylé» l’adresse virtuelle www.asvmobilier.com. Acheter en ligne ou rencontrer Isabelle ou Sarah quai Saint Vincent (photo 3) c’est découvrir des œuvres de designers, demander conseil, penser autrement sa maison. L’ameublement c’est vraiment l’affaire de cette famille à Lyon donne le ton d’une décoration chaleureusement contemporaine.J’ai déjeuné au « Rolfs Kök » tenu en cuisine par Johan Jureskog un chef qui fait merveille en plein

cœur de Stockholm. Incroyable carte des vins où l’on se fi ge devant «notre» vallée du Rhône avec Alain Voge, François Villard, Mathilde et Yves Gangloff, ou Jean-Louis Chave. A mes côtés : Sven-Gunnar Svensson le fondateur de l'académie Bocuse d'Or de Suède qui se réjouissait de débarquer à Lyon le 26 octobre destination Collonges où un grand événement gastronomique se prépare. (photo 4)Parenthèse suisse pour Jean-Jack Queyranne sous le prétexte d’une fête des vendanges à Russin. Défi lé de chars dans les rues du village et intronisation du Président de la Région Rhône-Alpes accueilli par Robert Cramer, conseiller d’Etat de la République et du canton de Genève et Dante Martinelli ambassadeur, représentant permanent de la Suisse auprès de l’Offi ce des Nations Unies. (Photo 5) Alexandre Duverger, pur people du sixième fait des infi délités à sa ville pour les beaux cieux d’un vignoble. Après avoir passé 5 ans chez Ricard, s’être intéressé aux cépages de France et de Navarre, il vient d’être consacré à 33 ans directeur commercial des Vignobles Guy Saget

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maison culte du Sancerre à Pouilly sur Loire. Petit voyage (pas si loin que çà de nos appellations), avec verre de Pouilly Fumé (sauvignon blanc) production du domaine, et un Sancerre Domaine de la Perrière (rouge pinot noir). Du bonheur sans faille : www.guy-saget.com (photo 6)

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68 OCTOBRE 2009

GIGOT BITUME CRCI Professionnels de l’immobilier et décideurs économiques se seront retrouvés autour de Jean-Paul Mauduy, quai Perrache pour découvrir les coulisses du chantier «City Rhône» qui abritera le siège social de la CRCI. Un moment de convivialité orchestré par Pierre Nallet avec la complicité de Christophe Marguin, président des Toques blanches. Rendez-vous l’an prochain pour l’inauguration du vaisseau amiral des chambres de commerce.

VU ! PEOPLE EVENTS

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LES 16 ÉVÉNEMENTS qu’il ne fallait pas rater

RETROUVEZ CHAQUE MOIS LES COCKTAILS, BEFORE, AFTER, VERNISSAGES,

PETITS FOURS ET BEAUX ATOURS QUI ONT ILLUMINÉ NOTRE CAPITALE.

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INAUGURATION DU TSARPlusieurs centaines de noctambules sont venus découvrir le nouveau décor du Tsar, mercredi 23 et jeudi 24 septembre à l’occasion de son inauguration. L’ex Quartz piloté par Jérôme Lebrat et Raphaël Buttin (ex Boudoir) a revu sa déco de fond en comble pour assumer sa nouvelle vie de night bar. Au menu, apéros after work de 19h à 23h – avec tapas, assiettes de saumon et de foie gras, avant transformation en bar festif jusqu’à 3h du matin. Parmi les nouveautés, l’installation d’une douche intérieure sous laquelle de délicieuses sirènes chaloupent langoureusement aux rythmes des platines de DJ Jérôme (ex UC et Wood Land).

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VERNISSAGE MAURICE STOPPANIUn public nombreux est venu rendre hommage sur la mezzanine du Crédit Lyonnais au peintre Maurice Stoppani qui fut pendant plus de trois décennies professeur de dessin et de peinture au lycée du parc. Jean-Luc Copéret, directeur de la Communication et Raymond Benamran, directeur commercial l'accueillirent dans un élan d'enthousiasme pour cette peinture du bonheur de vivre dans une époque déjà lointaine où une certaine prospérité régnait sur l'ensemble de la société française. Une rétrospective organisée par Alain Vollerin à découvrir jusqu’au 27 novembre 2009

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Lyon, avec un but de Miralem Pjanic s'est imposé aux dépens de la Fiorentina (1-0), mercredi 16 septembre au stade de Gerland au terme d'un match intense de la 1ère journée de la Ligue des champions (Gr.E) disputé à dix par les Florentins en seconde période après l'exclusion d'Alberto Gilardino sous le regard attentif de Kad Merad. Quant à JMA, il a joué les juges de paix entre Gégé et Nora... le lendemain du clash de l'hôtel de Ville qui avait fait tout un ramdam.

LIGUE DES CHAMPIONSOL FIORENTINA4

LES 16 RENDEZ-VOUS qu’il ne fallait pas rater

Jean-Christophe Larose (Cardinal) et Michaël Peter (Euronews)

Jean-Louis Maier (Rolex) et Maurice Fusier (France Info)

Christine Tixier et Shirley Moulin (Crédit Agricole)

Jean-Marc Requien, Alain Bideau et Bernard Constantin

Nora Bera, secrétaire d’Etat aux Ainés, Jean-Michel Aulas, président de l’OL, Gérard Collomb, sénateur maire de Lyon et Jean-Jack Queyranne, président de la Région Rhône-Alpes

Bernard Guth et Gérard Posa (Université Lyon I)

Kad Merad et Jérôme Seydoux, PDG de Pathé

VU ! OL PEOPLE

+ de photos sur www.lyonpeople.com

Diego Isaac, Etienne Ginon et Marc-Antoine Ginon

Daniel Gouffé, président d’Erai et Alexandre Guillaume

Jacques Mottard (Sword), son épouse Brigitte, Annie Manoukian et Anne Revillon

Sandrine Frih, vice-présidente du Grand Lyon et Ronald Sanino (Casino)

Laye Diop et Richard Cuello, nouveau directeur du Hilton

Olivier Ginon, PDG de GL Events et sa nouvelle recrue Christophe Cizeron

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VU ! PEOPLE EVENTS

Lyon a renoué, l'espace d'une soirée, avec les grandes fêtes élégantes. Pour un peu, un an jour pour jour après la faillite de Lehman Brothers, on se serait cru dans le monde d'avant. Lundi 14 septembre 2009, à une encablure de La Sucrière, la maison lyonnaise Zilli recevait les artistes de la Biennale d'Art Contemporain et les happy few lyonnais. Grandiose ! JDS

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LES 16 RENDEZ-VOUS qu’il ne fallait pas rater

Aline et Loïk Conan, Dominique Martin et Guillaume Tanhia (Le coup de Grace)

Benoit de Vallicourt (Zilli) Roberta et Alain Schimel et Sylvie Burgat (Biennales de Lyon)

Jo (Le rendez-vous des amis) et Manu Faucon (Brasserie des Brotteaux)

Guillemette Brutzkus et Clémentine Chaoul

Max Chaoul et Hervé Giughese (HcomH)

Agnès Guillaume et Thierry Raspail, directeur artistique de la biennale

Agnès Cipriani (Musée des beaux arts), Denis Trouxe, préseident de l’Offi ce du Tourisme et des Congrès de Lyon, son épouse Anne-Marie et Michèle Daclin (La Biennale)

Eric Limoncini (De Com & d’Esprit) et Fabienne Vulcain (Les Echos)

Maitre Jean Martinon, Patricia et Jean-Pierre Michaux, président de l’IAC Villeurbanne

Jacques Paté (France 3), Florence Verney-Carron (Galerie Verney-Carron) et Philippe Fages (Communiquez)

Guy Benhamou (Casino le Pharaon) et Gérard Collomb, sénateur maire de Lyon

Joël Madile, Henri Chabert, son épouse et Patrice Beghain Jean-Jack Queyranne, Président du Conseil Régional, Elodie Humeau (ARAPL) et Erick Roux de Bézieux (Syntagme)

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VU ! PEOPLE EVENTS LES 16 RENDEZ-VOUS qu’il ne fallait pas rater

Marie Rousille (Canal+ Events) alias Lee Miller

Bernard Lancelot (Renault Trucks) alias Lancelot Sylvie Plot (SNCF) alias Françoise Sagan

Pour l’édition 2009 de l’opération «Portrait de tzar», désormais soirée de rentrée incontournable de nos «people lyonnais», Pierre Chambon et Thierry Lahon ont choisi, après les nouveaux élus du conseil municipal en 2008, de mettre en scène les «communicants » des grandes entreprises de la région à qui il avait été demandé : «Quel est le personnage célèbre mort ou vivant qui vous fait rêver et que vous souhaiteriez réincarner le temps d’une exposition» ? Vingt-trois d’entre eux se sont prêtés au jeu et ont répondu à leur invitation. Ce vernissage annuel était organisé en collaboration avec l’agence Idées en tête sur la terrasse de l’à KGB cercle souping. MP

PORTRAITS DE TZARS À KGBDES COMMUNICANTS VERNIS6

Jean-Noël Joatton (Crédit Agricole Centre-Est) alias Ray Charles

Arnaud Besson (Aéroports de Lyon) alias Vasco de Gama et Philippe Berland, directeur de l’aéroport

Stéphanie Lamure (Tekka) alias Dalida

Guillaume Marin (Institut Lumière) alias Clint Eastwood

Catherine Isabel Baudry (Grand Lyon Habitat) alias Cléopâtre

Jérôme Deveze (Maison de la Danse) alias Andy Warhol

Marc Berthod (Keolis Lyon) alias Boris Vian

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Nathalie Gateau (Apicil Agira) alias Jeanne d’Arc

Agnès Cipriani (Musée des beaux Arts) alias Zorro

Carine Murard (Banque Cantonale de Genève) alias Desperate Housewives

Michel Lopez (Korloff) alias Ramses II Marie Jouffraix (CIC Lyonnaise de Banque) alias Sarah Bernarht

Olivier Blanc (OL) alias Neil Armstrong

Pascale Ceccaldi-Grolier (Véolia Eau Centre Est) alias Marie Curie

Karine Pareti (Toupargel) alias Audrey Hepburn

Gérard Auboeuf (Aderly) alias Honoré de Balzac

Marie-Claude Bronkhorst (Gaz de France) alias Joséphine de Beauharnais

Carole Dufour, Lodoïska De Gouvion Saint Cyr (Idée en Tête), Soraya et Julie (Agence Profi ls)

Pierre Dianteill (Cegid) alias Joseph Kessel

Pascal-Louis Caillaut (Bluestar Sillicones) alias Mikhaïl Gorbatchev

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Stéphane Angelloz-Nicoud et son épouse Ingrid (Acte i/ANC/Acropolis)

Avec Paul Minssieux, maire de Brignais

Avec Maitre Bruno Vallery, Maitre Alain Bernard et Maitre Claire Leynaud Avec Thierry Theocharis (Sotis)

Avec Séverine Ciampi (Lyonpeople), Emmanuel Armand et son épouse Véronique (Arthesis)

Avec Ludovic Scarpari (Arcole Developpement), Guy Scarpari (Renault Trucks) et Jacques Scarpari (Arcole Developpement)

Avec Guy Boisserin (Mairie de Brignais) et Paul Minssieux, maire de Brignais

Avec Vincent Targe (Régie Vincent Targe) et Bernard Targe (Etablissement Targe Miroiterie)

Avec Marc Sartorius (Arca) et Gérard Turetta (CMD Lyon)

Anne-Claire Passot et Anne-Marie Merle (SERL)

Avec Dominique Casagrande (Foot Indoor Brignais)

Marie-Alice Thivillon, Cyrielle Pottier-Tarantola et Catherine Delserieys (CCI de Lyon)

Jean-Emmanuel Mauger, Cécile Vernede, Stéphane Angelloz-Nicoud, son épouse Ingrid et Richard Gadzala (Acte i/ANC/Acropolis)

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LES 16 RENDEZ-VOUS qu’il ne fallait pas rater

Pour l'inauguration des nouveaux locaux d'Acte i (cabinet architecture), ANC (constructeur) et ACROPOLIS (promotion), Ingrid et Stéphane Angelloz-Nicoud ont organisé un cocktail le jeudi 10 septembre à Brignais dans une ambiance conviviale et chaleureuse.

INAUGURATIONACTE i - ANC - ACROPOLIS7

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VU ! PEOPLE EVENTS LES 16 RENDEZ-VOUS qu’il ne fallait pas rater

A l’occasion de la 1ère édition du C’Kleen Trophy, organisé au Golf Club de Mionnay, l’originalité étaient au rendez-vous. Au programme : découverte des segways, concours de voiturettes sur le parcours, jeux des droitiers en gauchers (et vice et versa) et autres animations surprenantes… Une journée sous le signe de la convivialité à l’image de son initiateur Serge Gradante (société C’Kleen).

C'KLEEN TROPHY GOLF CLUB DE MIONNAY8

Les Semi-Pros

Serge Gradante (C’Kleen), Anthony et Nicolas Pedrini (Régie Pedrini), Rodolphe de Kertanguy (Addax) et Laurent Kuperas (SMPE)

J.B, Hélène, Hayati, Michaël, Jean, Annick, Michel, Elisabeth et Xavier

Tony Gomes, José Baptista (SNT Batiment), Thomas Durand (DTZ) et Jean-Paul Deroissard

David Manien, Gérald Blanchet (Boutique Blanchet), Jocelyn Crouzet (2JRS Architectures) et Arnaud Latourrette (Zenprod)

Serge Gradante (C’Kleen) et Julien Zamora (Golf de Mionnay)

André Astorino, Chantal Bouteille (Cabinet Rivoire), Carl Morgadinho (Couleur & Connection), Grégoire Harhoura (La Barrière Automatique) et Serge Gradante (C’Kleen)

Laurent Faye (Prod’Com), Karim Zein (PTC), Michel Neyret et Laye Diop (Hilton)

Un pour tous, tous pour un...

Les Pros + de photos sur www.lyonpeople.com

Florian Abou et Serge Gradante (C’Kleen)

Delphine et sa sœur Aurélie Giorgi (Com Del Aure)

Serge Vitetta, sa fi lle Marjorie et Gaspard Sersiron (Mobilboard Segway)

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28 oct. - 1er nov. 2009LYON EUREXPO

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VU ! PEOPLE EVENTS LES 16 RENDEZ-VOUS qu’il ne fallait pas rater

A l’occasion de sa troisième édition, le trophée de golf de Mehmet et Junior Meric a réuni 140 joueurs et 80 débutants sur les greens du Golf Club de Lyon Une occasion privilégiée pour le Groupe Meric – MERIC Bâtiment (entreprise générale et ravalement de façades), CIREME (location d’échafaudages pour l’industrie et le bâtiment) et EBS (location et vente de containers ménagers) – d’accueillir dans le splendide cadre de Villette d’Anton ses clients, issus des métiers de l’immobilier et de la construction. MP

3ÈME MERIC GOLF CUPGOLF CLUB DE LYON9

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Mehmet, Junior Meric et leur équipe

Dominique Valera et Mehmet Meric, deux anciens champions du monde qui se retrouvent sur un terrain de golf

Michaël, Mehmet et Junior Meric

Christian Vernat (Immo de France), Bernard Chabidon (Crédit Agricole), Gilles Basset (Seeners) et Jean-Luc Coudert (Crédit Agricole)

Christian Bloch (Cabinet Gruel), Lionel Leifer (Etude Immobilière & Foncière), Jean-Pierre Rochon (Régie Rochon & Associés) et Charly Anaf (BNP Paribas)

Cristobal Simounet (DPS), Patrick Miton (Soho-Aurea), Bruno Dufour (Patrimoine Consultant) et Frédéric Beal (Beal Expertise)

Richard Bret (Cabinet Bret), Patrice Pedrini (Régie Pedrini), Delphine, Aurélie (Com Del’Aure), Hervé Bal (Editions HB) et Pierre Nallet (Pierre Nallet Immobilier) Nicolas Trompille (Iliade-Ingénierie), Marc Balay (Sogelym-Steiner),

Patrice Rosier (Régie Rosier Modica) et Philippe Menard (KA International)

Chloé Carreras, Frédéric Barba (GCL), Jérôme Laurent (Meric), Aurélie et Delphine (Com De l’Aure)

Jean-Pierre Chevallot (CAP), Christophe Patruno (Patruno), Michel Revollet (Vercors Immobilier) et Thierry Balas (Royal SA BMW)

Nicolas, Anthony, Jacques Pedrini (Régie Pedrini), Nicolas Bourachot (Cabinet Bret) et Delphine (Com Del’Aure)

Philippe Plaza (Eiffage Immobilier), Cyril Durafour (Sodiser), Hervé Duchamp (Eiffage Immobilier) et Bertrand Bonnet (Alliade Habitat)

Cédric Barut (Urbania), Caroline Chapuis, Marc Dubiez (Sogelim) et Dominique Valera, champion du monde de Karaté

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LES 16 RENDEZ-VOUS qu’il ne fallait pas rater

Daniel Paccoud, maire de Pommier et Dorick de Brosses (Château de Saint Trys)

Elma, Christine de Charsonville, Stéphanie Guillaud et Soundes H'midi (Package Organisation)

Elodie Humeau (ARAPL), Cyril de Gasquet (Adecco Médical) et son épouse

Innés Bourit (La Boite aux Idées), Jean-Pascal Billoud (Banque Rhône-Alpes), Patricia Tronel (La Boite aux Idées) et Pascal Richard (Euro RSCG & Co)

Xavier Ducrest de Villeneuve (Groupe 361.com), Bénédicte Adrian (Immobilière Saint Pierre) et Erick Roux de Bézieux (Syntagme)

Benoît Tracol (Rhône Saône Habitat) et Daniel Bourdon (Daikin France)

Yves Riotton (Séminaires Business), Sybille et Dorick de Brosses (Château de Saint Trys)

Sylvie Perrin (Philibert Tourisme), Gianni Disocchi (Production Rino Baldi) et Marie-Josée Quinard (Philibert Voyages)

"Depuis le XVIIème siècle, nous avons une tradition de réception dans cette maison…" C'est très simplement que Dorick et Sybille de Brosses ont ouvert les portes du château de Saint-Trys à une centaine de communicants lyonnais autour d'un buffet signé Pignol. Véritable bijou d'élégance, le château de Saint-Trys, classé monument historique, est niché dans un parc de 30 hectares, à moins de 20 minutes de Lyon. Construite par une famille de soyeux lyonnais, cette ancienne propriété vinicole du Beaujolais accueille dans son cuvage des dîners de 600 personnes assises. Non loin de là, un cloître fl euri d'inspiration italienne, très original, donne sur l'orangerie. Idéal pour les mariages. Du haut de la colline, le château a fi ère allure. Il accueille régulièrement dans ses salons de réception photographes, cinéastes ou, plus simplement, des réunions privées d'entreprise. Entre deux séminaires ou formations, le parc se retrouve alors terrain de jeux et de cohésion d'équipe. Sybille de Brosses, en parfaite maîtresse de maison, tient à ce que l'ensemble de la propriété soit privatisée pour chaque événement. "J'aime dire à nos visiteurs : Bienvenue chez vous !" A Saint-Trys, la tradition est respectée…. James de Santrois

Château de Saint-Trys - 69480 Anse - Tél : 04.74.67.01.14

COCKTAIL DE COMMUNICANTSCHÂTEAU DE SAINT TRYS

Bénédicte Adrian (Immobilière Saint Pierre), Sybille de Brosses (Château de Saint Trys), François de Bustamante (RSM CCI Conseil) et son épouse Annick

Evelyne Doratti (Scp Hangard et Colombel), Catherine Guillot (Gec) et Frédérique Doratti (Randstad)

Estelle Baye (Trait d'Union), Jean Fournel (Colas) et Sophie Serdet (Trait d'Union)

Nicolas Winckler (Lyonpeople) et Alexandre Jeannerod (Euro Sono)

Annick Martin et Mado Micard (Sanofi Pasteur)

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16, rue Félix Jacquier - 69006 Lyon - Tél. 04.72.44.34.34 - Fax. 04.78.17.27.54 - www.eurosono.com

SONORISAT ION ÉCLAIRAGE VIDÉO SCÈNE ET PODIUM DÉCORATION LASER LOCATION INSTALLAT ION PRESTATION

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VU ! PEOPLE EVENTS

Cot Contemporain, Steiner, Bo Concept et Roche Bobois ont invité leurs clients aux 3 jours du Quartier Préfecture qui ont débuté le jeudi 24 Septembre autour d'un cocktail de 18h à 22h. L’occasion pour les boutiques de présenter une effervescence de nouveautés ainsi que leur collection 2010.

LA DÉCO EN FÊTE COURS DE LA LIBERTÉ

LES 16 RENDEZ-VOUS qu’il ne fallait pas rater

Sébastien Roche, Dominique Grataloup, Paula de Freitas, Chantal Maronnat et Pierre Accarie (Steiner)

Brigitte Bourderioux (Néo Visio), sa fi lle Candice et Catherine Plassard Pascal Cot (Steiner) et Jean-Marc Blachère (CIC)

Eric Hadjadj, Anne Guidetti et Hervé Meillon (Steiner)

Paula de Freitas (Steiner), Maïté Palazzolo et Maître Karine Gidon

Nathalie Gaston-Smerra et son époux Claude (I-TA) Géraldine Pignard et son époux Michel

Nathalie Cot (Steiner) et Sandrine Pouquine (Le Boudoir)

Aude Mathey et Corine Prudent (Le Progrès)

Victor Boeda (Designer Steiner), Yulia Bonneville et Xavier Bourdery (Steiner France)

Romain Petit, Charlotte Poussy, Julien Besquent, son épouse Raphaëlle et Antoine Meunier (BoConcept)

Hubert Mardon (Mercedes-Benz Lyon), Julien Besquent (BoConcept) et Laurent Bernardeau (Mercedes-Benz Lyon)

Nathalie, Jean-Pierre Cot (Steiner) et Laurence Bidaux (Le Progrès)

Pascal Cot (Steiner) et Chrystelle Broquedis (Jazz Radio)

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Jad Grguric (Galeries Lafayette), Marie Pradet (Tommy Hilfi ger) et Svetlana Gielly (Galeries Lafayette)

Séverine Ciampi (Lyonpeople) et Muriel (Boutique Boss)

Gilles, Alexis Bruyère et leur équipe (Roche Bobois)

Anne (Arrow) et Marine (BoConcept)

Gilles Bruyère (Roche Bobois), Carole Dufour (Idées en Tête) et son époux Bruno (Patrimoine Consultant)

Dalil Merad (DComMedia) et Damien Moutard (Lusso)

Séverine Ciampi (Lyonpeople) et Clotilde Dupont (Résidences et Décoration)

Béatrice Treuillet (Ville de Lyon) et Joëlle Durand (Iwis France)

Michel-Pierre Deloche, consul du Danemark et Elisabeth Bruyère (Roche Bobois)

Christophe Gravier et son épouse Bénédicte

Perrine Camus (Passage Privé) et Michel Drewnowski (Roche Bobois)

L’architecte Thierry Jalibert, Chris (OL) et Jérôme Laurent (Meric)

Mercedes Benz Lyon, partenaire de BoConcept

Stéphanie Braunsteffer et Sophie Cuenot

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Hervé Fleury, directeur de l’Institut Paul Bocuse et Marie-Odile Fondeur, adjointe au Commerce

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LES 16 RENDEZ-VOUS qu’il ne fallait pas rater

C’est en présence de Gérard Collomb et de nombreux acteurs de la vie politique et économique lyonnaise que Roland et Marie-Claude Bernard ont dévoilé le nouveau visage de l’Axotel Perrache. Relooké, plus respectueux de l’environnement, cet hôtel 3 étoiles - désormais orné d’une très belle fresque réalisée par Cité Création - a fait l’objet d’un lifting réussi qui s’inscrit dans la lignée du plan «Eco-Rénovation» du quartier Sainte Blandine. PT

HÔTEL AXOTEL PERRACHEINAUGURATION DE LA FRESQUE 12

Jean-Yves Secheresse, vice-président du Grand Lyon, Pascale Ammar-Khodja et David Kimelfeld, vice-président du Grand Lyon

Roland Bernard, son épouse Marie-Claude (Axotel Perrache) et Gérard Collomb, sénateur maire de Lyon

Evelyne Haguenauer, adjointe au maire de Lyon, Roland Cremier, vice-président du Grand Lyon, Nadine Gelas vice-présidente du Grand Lyon et Jean-Yves Secheresse, vice-président du Grand Lyon Bruno Benoit, Laurence Renaudin et Michel Develay

Michel Ide (Ville de Lyon), Caroline Auclair (La boite à Info) et son époux Pascal (Objectif Une)

Hervé Saulignac, président de Rhône-Alpes Tourisme, Josette Vignat (Hôtel Château Perrache) et Marc Bechet, directeur général de RAT

Henri Meunier, Bruno Tarlier, vice-président de la CCI, Roland Bernard (Axotel Perrache) et Henri Couturier (Couturier Traiteur)

Yvan Patet(Em2c), Gérard Collomb, sénateur

maire de Lyon, Marie-Claude et Roland Bernard

(Axotel Perrache), Halim Bensaïd (Cité Création)

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Gilles Buna, adjoint à l’Urbanisme et Denis Trouxe, président de l’Offi ce du Tourisme et des Congrès de Lyon

Bernard Guth (Lyon I) et David Kimelfeld, vice-président du Grand Lyon

Marc Fraysse (Cofely EDF-Suez) et Evelyne Haguenauer, adjointe au maire de Lyon Maitre Luc Chauplannaz et Bruno Vernay (Le Progrès)

Cécile et Philippe Berthelot, président de l’Ordre des architectes Rhône-Alpes, Marie-Claude Bernard (Axotel Perrache)

Christiane Lobietti (Gast Halles de Lyon), Xavier Leron (Groupe Apicil) et son épouse Corinne (Sanofi Pasteur)

Jean-Claude Lassalle (Le Progrès), Jean-Christophe Larose (Groupe Cardinal), Ann Lière (La boite à Info), Gilles Buna, adjoint à l’Urbanisme, Jean-Paul Viossat (Rhône-Saône Développement) et Michel Ide (Ville de Lyon)

Thomas Collomb, Joëlle Etevenaux, Marie Guyon (Unif) et Gilles Catheland (Prosegur)

Samira Bourhana (Axotel Perrache), Jihade et Salima Belamri (BEE)

Les musiciens du groupe Crazy Cat

Bruno et Joëlle Benoit, Jean Etevenaux Roland Bernard (Axotel Perrache) et Gilbert Coudene (Cité de la Création)

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Les adultes ne sont pas les seuls à être sollicités pour des œuvres caritives. Les graines de people ont mis aussi leur grain de sable à l’occasion du P’tit Défi lé 2009 Les adultes ne sont pas les seuls à être sollicités pour des œuvres caritives. Les graines de people ont mis aussi leur grain de sable à l’occasion du P’tit Défi lé 2009 avec la complicité de avec la complicité de Benetton, NapapijriBenetton, Napapijri et et SateenSateen. Ils étaient ainsi une quarantaine à jouer à faire leur show dans la fraîcheur et la bonne humeur sur le podium du . Ils étaient ainsi une quarantaine à jouer à faire leur show dans la fraîcheur et la bonne humeur sur le podium du 33 33 CitéCité. Thème de cette 4. Thème de cette 4èmeème édition co-organisée par édition co-organisée par Blandine PeillonBlandine Peillon, , Laetitia PepinoLaetitia Pepino et et Gladys AiassaGladys Aiassa : la rentrée des classes. Les fonds récoltés (6000 euros dont les : la rentrée des classes. Les fonds récoltés (6000 euros dont les participations de la participations de la Banque PopulaireBanque Populaire et de et de Mini MaublancMini Maublanc) ont été reversés à l’association « Rêves » qui réalise les rêves des enfants malades. ) ont été reversés à l’association « Rêves » qui réalise les rêves des enfants malades. MP

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Lucas Thomas

Paola, Karine Bernachon, Carla et Julia

Romane, Serge Gradante (C’Kleen) et Sacha

Ella, Philippe et Sophie Moy (Happy Box), Carla, Guillaume Roure

Romy Girault Tanguy Auclair

Romy, Mathis, Gladys, Cameron, Juliette Boumsong et Stanislas Claire, Blandine Peillon, Siam et Luc

Loïc Cosnefroy, Loris, Nathalie et tonton Alexandre Faure

Jade Gonzalez Andréa Mirabel

LE PETIT DÉFILÉ AU 33 CITÉ

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Pierre et Catherine Nallet, et leurs enfants Charles, Brune et Alexandre

Max Chaoul et ses p’tits mariés

Nils Chambost Carla Bernachon Jules Tubert Jeanne Berthon Loris Berberian

Victor et son papa DJ Fabio

Chiara et Sabrina Thomas Max Chaoul, Blandine Peillon, Jean-Louis Cazemajou, Laetitia Pepino et les petits mannequins

Julia et sa maman Emmanuelle Moinet (Profi ls) Jade et sa maman Sylvie Penas Ana

Eva, Clotilde, Ohan et Marc Tavoukdjian Antoine et Guillaume Peillon

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VU ! PEOPLE EVENTS

Créé en 1919 par Madame Edmond Gillet sur le lieu-dit « Montlouis » à Saint Genis Laval, le Golf Club de Lyon accueille la crème des golfeurs de la région sur 210 hectares à Villette d’Anton depuis 1965. Aujourd’hui, le GCL compte près de 800 membres. Le dîner de gala du 90ème anniversaire a rassemblé 200 invités autour d’un délicieux menu concocté par 5 toques blanches lyonnaises. Point d’orgue de la soirée, un somptueux feu d’artifi ce tiré sur le parcours des brocards. MP

90ÈME ANNIVERSAIRE14GOLF CLUB DE LYON

LES 16 RENDEZ-VOUS qu’il ne fallait pas rater

Elie Cunat (BMW Maublanc), son épouse Evelyne et Aziz Lamrani (Royal Air Maroc)

André Gontard, président d'honneur de la Ligue de Golf et Jacques Gontard

Richard Brumm et Pierre-Yves Bene

Mathieu Viannay (La Mère Brazier), Carole Dufour et Raymone Carlut

Olivier Delorme (Bouteille Excelsior) et Catherine Gladel (Tartine et chocolat) Daniel Talien, Katty Planche et Alain Bouyadjan Pascale Pedrini et Christiane Didier

Dominique Brumm, Yves Anselin, président d’honneur du GCL et Gérard Collomb

Patrick Aubry (Immobilier Logistic), Jean-Marc Feuillas (Becton Dickinson), Georges Mauduit (Brake) et André Claude Canova

Christian Martin, président du GCL, entouré des Chefs de la soirée

Karine Chapochnick (Chapcom Média) et Catherine Gladel (Tartine et chocolat) Roger Desautel et Geneviève Watine

Christian Martin, président du Golf Club de Lyon et Gérard Collomb

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Le BLOC vous ouvre ses portes pour partager avec vous une nuit qui marquera les esprits.

Cette nuit sera pleine de surprises !!!

Un conseil, restez sur vos gardes...

23h00

Ang l e r ue Lavo i s i e r 67 , r ue Des Rancy 69003 l yon

www.b l oc - l yon . comte l 04 37 47 80 06

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VU ! PEOPLE PARTY LES 16 RENDEZ-VOUS qu’il ne fallait pas rater

Après avoir paradé dans les rues de Lyon, plusieurs dizaines de Mini ont convergé vers le circuit Actua Karting de Saint Laurent de Mure pour fêter les 50 ans de la mythique citadine particulièrement choyée par les équipes d’Elie Cunat. Au programme, concert, DJ’s, karting, feu d'artifi ce, défi lés…

LA MINI FÊTE SES 50 ANS !AVEC LE STAFF GAUDUEL15

Elie Cunat et son staff

Faz M'Chinda (Gladys Aïassa Coiffure),

Charles Marron (Gladys Hotesses) et ses hotesses

Fabrice Mancini (LyonVipTv), Veronique Deniel (Academia Studio),

Gunther (Mini-Gauduel) et les danseuses

Jamila Callat (Lagardère) et Audrey Cunat (Mini)

Cédric Bisiaux, Serge Afonso,

Christophe Bissuel (Boutique Gauduel Vaise)

Corinne Rizzetto, Séverine Eberhardt (April),

Laetitia Sagnard

Denis Afonso (Maublanc),

Aurélie Venturelli et Carlos Afonso Armelle (Actua Kart), Patrick Laubert et Hélène Frachon

Laure Chappat (Boutique Chappat / Jio Malone),

Gamel & Foucher Evelyne Cunat et Sophie Macia

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JEUDI 15 OCTOBRE

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DÉFILÉ CHRISTIAN AUDIGIER ED HARDY BY SHUNKINGOÛTEZ LA NOUVELLE BOISSON ÉNERGISANTE ED HARDY

CASQUETTESAUDIGIERA GAGNER

GOGO DANSEUSES

SHOW

Alexandre Billard

+ Mc Gio+ show piano live

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VENDREDI 23 OCTOBRE

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VU ! PEOPLE PARTY

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LES 16 RENDEZ-VOUS qu’il ne fallait pas rater

Wendy, DJ Klément Bonelli, Ludivine, Fathi et Hélène

Né à Lyon et âgé de 27 ans, Klement Bonelli - une des révélations de la scène House française - bénéfi cie d’une belle présentation sur le site Clubbinghouse.com qui nous apprend qu’il a commencé à être attiré par la House en recevant un album de Lil’Louis dont le morceau «French Kiss» reste le meilleur morceau de House à ses yeux et a toujours tourné dans ses sets. Aujourd’hui, il joue aux côtés des plus grands mondiaux comme Morillo ou Sanchez mais n’oublie pas sa terre natale. Le 11 septembre 2009, il a pulvérisé le dance fl oor de la gare des Brotteaux.

DJ KLÉMENT BONELLI AU FIRST16+ de photos sur

www.lyonpeople.com DJ Klément Bonelli, Axel et l’équipe du First

Alice du K

Marlène et Emmanuelle

Jean-Philippe, Marie, Anthony et Corinne Pierre-Denis, Marie-Laure et Edouard Damien, Momo et Lionel

Johan, Maxime, Xavier et Arnaud Sabrina, Valérie et Céline Laurent et Stéphane Tiffany et Laurie

Marlene, Hubert et Julie Constance et Emily Natacha, Hélène, Caroline, Stéphanie et Nathalie

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CULTURE ETC

Le peintre Jean-Albert Carlotti aurait 100 ans...Jean-Albert Carlotti, membre fondateur du groupe des Nouveaux (Marc Aynard, Antoine Chartres, René Besset, Pierre Pelloux, Henri Vieilly, Jacques Ballanche, René Dumas, Jean Couty et René Chancrin, Alice Kohn, Charles Machet, Andrée Gavens) fi t parallèlement à Paris une carrière d'illustrateur de presse (France-Soir, Les Nouvelles Littéraires, etc.) et de peintre, à partir de 1932. Il fut aussi un brillant décorateur pour l'Opéra et le Théâtre (l'Etourdi mis en scène par Jean Dasté, pour Robert Hossein, etc). A l'invitation de Raymond Cognat, il dessinait dans la revue Arts souvent pour accompagner des textes de notre ami le célèbre critique et historien d'art et d'architecture Michel Ragon. Revenu à Lyon dans les années soixante-dix, il exposa régulièrement à la galerie Malaval, alors animée par la regrettée Anne-Marie Martin. A partir de là, il composa une oeuvre parfois à la limite de l'Abstraction jouant du signe comme un abstrait lyrique. Son sujet de prédilection fut alors les rues de Lyon, les immeubles en cours de démolition qui laissaient apparaître sur leurs murs à nu les traces de leur passé secret. Toujours enthousiaste, il fut heureux de vivre les premières heures du XXIe siècle. Notre joie est immense de rendre à ce maître de la peinture lyonnaise cet hommage qui lui aurait donné tant de joie. Comment ne pas évoquer à cette occasion le souvenir de René Deroudille ? Merci à Jean-Jacques David, maire du 6e arrondissement, et à Cyrille Bouvat de nous accueillir et de partager notre passion. Alain VollerinJusqu'au 24 octobre 2009 - Exposition à la Mairie du 6e

58, rue de Sèze - Lyon 6e - Tel : 04 72 83 15 00Entrée libre du lundi au vendredi de 8h 15 à 16 h 45. Samedi 9h30 à 12 h.

QUI NE SORT PAS N’EST PAS LYONNAIS !

Socialisme mondain Il y a bien quelques vociférateurs, comme Adel Abdessemed qui ne fera jamais mieux que Marie-Georges Buffet lors de la soirée d'ouverture du congrès du parti communiste à la Courneuve. Quand on pense que ce sont les socialo-communistes qui ont légiféré le statut de France Télécom. Il y a de quoi faire une œuvre d'art contemporain, avec les malheureux suicidés, les discours sur la production, la gueule de Xavier Darcos, celle de Martine Aubry, etc. On est dans le dur. L'Art contemporain a toujours quelque chose de sévère. Il a tendance à vous mettre tout de suite à distance. On a pu s’en rendre compte lors de la soirée inaugurale de la Xème biennale d’art contemporain. Le nombre de bourgeois qui avaient l'air de s'emmerder, avec leurs bourgeoises ha-billées comme dans des sacs, et trottant au péril de leurs vies sur leurs talons aiguilles. Comme, ils devaient leur pa-raître assassins ces escaliers en béton qui permettent de franchir les étages. Et ces dénivellements intempestifs, mortels pour les talons hauts de chez Lacroix ou Gaultier. Peu d'effl uves parfumés. La bourgeoise ne se parfu-merait-elle plus ? C'est la crise. Y a plus d'odeurs. Si, peut-être la transpi. Dès l'entrée de la Sucrière, nous sommes accueillis par les ombres indonésiennes et irrévérencieuses d’Eko Nugroho. Il y a un remarquable hommage à Georges Brecht qui donne le ton de la dérision, une des mar-ques de fabrique des Biennales de Lyon. Parmi les pièces vraiment admirables qui feront votre régal et celui de vos amis : Liu Qinjiuan et Yah, auteur de re-tentissantes reproductions de bois gravés à la façon de Jean Chieze, mais enchinoisées comme il faut. C'est une merveille. La couleur pure explose. Très beau et riche de sens. Yang Jie Chang et ses meubles contenant des objets semblables à des porcelaines qu'il sera possible d'acquérir à des prix raisonna-bles à des horaires non défi nis, au profi t d'une orga-nisation charitable. Mais attention, âmes sensibles ! Il s'agit de fragments de squelettes décorés (crâ-nes, os, etc…). La performance de Yangjiang Group autour du jeu et de son rôle social voisine avec les cabanes d'Agnès Varda. Dans l'une d'elles, un fi lm pour dire que pendant que les gens sont à la plage, la vie continue avec ses drames, incendies, tsunamis, etc. Agnès Varda se défi nit elle-même comme une vieille cinéaste, mais une jeune plasticienne. Bonne chance ! Carlos Motta le colombien et ses phrases

Xe BIENNALE D'ART CONTEMPORAIN

EXPO

NOTRE SELECTION D’EXPOS, CONCERTS, PROJECTIONS, SPECTACLES…

découpées et posées sur des sortes d'écrans en car-ton comme sorties de la nuit éternelle. Dora Garcia qui fait son événement en vous incitant à voler un livre. Barry McGee et sa sculpture faite de person-nages (ils sont trois) juchés les uns sur les épaules des autres. Le dernier parvient à écrire ou à peindre ce qui revient au même. Joli résumé de notre évolu-tion. Et enfi n, probablement la plus passionnante

et la plus expressive des œuvres de cette Xe Bien-nale, au troisième niveau, la projection de courtes phrases (en anglais) du style : " Enseignez- vous vous-même " de Eko Nu-groho qui passent du noir au rouge sang, comme des tsunamis pour fi nir dans une explosion défi ni-tive. Fabuleux. Un regret, les artistes chinois sont un peu trop souvent à la remorque de l'Histoire de l'Art Contemporain. Je suis assez fi er. En effet, j'ai lu dimanche dans le Progrès (et, oui, tout peut arriver) que Ben, le Niçois qui exposera en 2010 au Mac, était d'accord avec moi. C'est chouette ça. Il a dit ce que je répète de-puis des années : " l'Art est dans un cul de sac ".

Cela ne gêne en rien les politicards qui paradaient comme des milords l'arsouille, après s'être sortis à grand peine, tellement ils sont engoncés dans leurs costumes, de leurs limousines d'apparat, alors que s'élargissent souterrainement les effets de la Crise. Malgré tout, il faut regarder l'Art Contemporain avec attention. Il est encore capable de nous apporter beaucoup. Frédéric Mitterrand, ministre de la Culture était "hadopifi é" à l'Assemblée, Gérard Col-lomb en a profi té pour faire son show. Heureusement que la Biennale existait avant lui. On pouvait penser qu'il l'avait conçue, ce dont il est incapable. Dé-pourvus du moindre respect pour le public venu en grand nombre, Collomb, Queyranne, Deschamps, et quelques autres s'enfi lèrent en égoïstes des fl ûtes de champagne enfermés dans un cagibi. Belle ex-pression de la philosophie socialiste lyonnaise. Moi d'abord ! Je vous recommande vivement la visite de cet excellent instantané de l'Art contemporain pla-nétaire que nous devons au talent de Hou Hanrou. Les Français le connaissaient pour sa participation à la villepinesque "Force de l'Art", il y a quelques an-nées au Grand Palais. Une nouvelle : Marco, l'âme damnée et fi ère de Lyonpeople essaie de compren-dre l'Art Contemporain. Je ne perds pas espoir... AV

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CARNETmondain

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LES NAISSANCES

LES MARIAGES

DISTINCTIONLA LÉGION D’HONNEUR POUR EMMANUEL HAMELINC’est dans la grande salle des fêtes de l’Elysée que le conseiller régional et municipal de Lyon a reçu, le 15 septembre 2009, les insignes de Chevalier de la Légion d’Honneur des mains de Nicolas Sarkozy, aux côté de sept autres récipiendaires. Le président de la république a souligné l’implication dans les nouvelles technologies et les nouveaux médias (plus particulièrement la TNT) de l’ancien député promu inspecteur général des affaires culturelles. Sur la liste d’invités d’Emmanuel, on a pu distinguer les présences de Dominique Perben, de Claude Guéant, Secrétaire général de l’Elysée, du comédien Raphaël Mezrahi, ou encore de Michel Boyon, président du CSA. Emmanuel était également entouré par les membres de sa famille, par ses anciens collaborateurs parlementaires emmenés par Philippe Simon et par sa garde rapprochée : Michael Peters, directeur général d’EuroNews, Jean-Christophe Larose, PDG du groupe Cardinal et Christophe Mahé, patron d’un groupe de radios (dont Espace). A l’issue de la cérémonie, dîner en petit comité au Bourbon, en face de l’Assemblée Nationale… où Emmanuel compte bien retrouver son siège de député en 2012. MP

Le discours du Président de la république

" Emmanuel Hamelin, vous vous êtes toujours investi avec enthousiasme et audace dans les différentes missions qui vous ont été confi ées, qu’elles le soient par le suffrage universel, par l’Etat ou par votre famille politique. Tombé très jeune en politique (vous êtes le fi ls de Xavier Hamelin,

aujourd’hui malheureusement absent, qui fut député gaulliste du Rhône de 1973 à 1981), vous avez néanmoins d’abord commencé votre vie professionnelle dans le secteur privé, après vos études de commerce, en devenant consultant puis en fondant la société «Records consultants», spécialisée en conseil, formation, management et organisation commerciale. Mais les élus lyonnais vous avaient très vite « repéré », et vous devenez en 1997, à 40 ans, suppléant du député RPR du Rhône, Henry Chabert. Et c’est en 1998, au moment d’élections régionales à forte intensité, que vous entrez vraiment dans le grand bain de la politique en prenant, dans des circonstances diffi ciles, la présidence du Groupe RPR du Conseil Régional du Rhône-Alpes. C’est à ce moment-là que nous nous rencontrons, que commence notre amitié, et nos chemins n’ont depuis lors jamais divergé. Elu à l’Assemblée Nationale en juin 2002 député de la 2ème circonscription de Lyon, vous vous inscrivez à la Commission des Affaires Culturelles, familiales et sociales, et vous vous emparez des sujets « audiovisuel et communication », créneau il est vrai peu occupé à l’époque par vos collègues députés. Et c’est avec passion que vous vous impliquez dans tous les dossiers de ce secteur, qui n’ont bientôt plus de secrets pour vous. Télévision Numérique Terrestre (TNT), Télévision Mobile Personnelle (TMP), aucune des nouvelles technologies de l’audiovisuel ne vous échappe, votre expertise est reconnue, et c’est à juste titre que vous êtes nommé en 2006 Rapporteur de la loi de modernisation de l’audiovisuel et de la télévision du futur. Entre temps, vous avez fondé le Club Parlementaire sur l’Avenir de l’Audiovisuel et des Médias, que vous co-présidez d’ailleurs toujours, un lieu unique où se rencontrent régulièrement, en toute liberté, les parlementaires intéressés et l’ensemble des acteurs du secteur de l’audiovisuel et de la communication : chefs d’entreprises, producteurs, responsables de fédérations professionnelles, Ministres. Ce Club jouera d’ailleurs un rôle essentiel dans la réforme de l’audiovisuel public débattue et votée par le Parlement il y a quelques mois. Mais les combats électoraux se suivent et ne se ressemblent pas toujours : le sort des urnes ne vous est pas favorable aux élections législatives de 2007, et c’est à regret que vous quittez l’Assemblée Nationale, après un combat valeureux. C’est un deuxième combat tout aussi acharné et valeureux que vous menez au moment des élections municipales à Lyon, et je sais que, l’envie de politique, l’envie de continuer à vous battre pour vos idées et à servir notre pays ne vous ayant pas quitté, vous vous préparez à d’autres batailles électorales. En politique, comme dans la vie, le courage et la fi délité sont des vertus rares et précieuses. Vous ne manquez ni de l’un ni de l’autre. Votre grand professionnalisme, votre constante disponibilité et votre extrême gentillesse, il faut la souligner, que vous mettez aujourd’hui au service d’une mission sur les radios au sein de l’Inspection Générale des Affaires Culturelles, ont partout été appréciés et vous valent reconnaissance et considération.Aujourd’hui, devant vos 4 enfants ici présents, Frédéric, Alexis, Richard et Maud, devant vos amis réunis, vos parents n’ayant pu se joindre à nous pour ce grand moment, je suis heureux, cher Emmanuel, de vous faire Chevalier dans l’Ordre National de la Légion d’Honneur."

Nicolas Sarkozy, le 15 septembre 2009

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LES DISPARITIONSDans nos intentions de prière Franck Fanneau, Madame Françoise Collin, maman de la décoratrice Béatrice Collin ; l’architecte Paul Bouteille ; Daniel Martin, président-fondateur de France ADOT 69 ; Madame Marcel Mathieu, née Lucienne Beccari ; John, l’emblématique patron du 21 (photo). L’équipe de Lyonpeople présente ses sincères condoléances à leurs familles et à leurs proches.

13/09/2009 Mathys chez Sébastien Delouis et Carole Lacroix

NOMINATIONSCyrille-Frantz Honegger Directeur de l'enseignement supérieur de la recherche et de la vie associative Conseil Général du Rhône a rejoint début octobre le groupe SFR comme Directeur des Relations Régionales à Toulouse. ■ ■ ■ Après 9 ans passés à l’IAE, Thierry Vitoz a été nommé Responsable des Relations avec les Entreprises et Particuliers de l’Université Lyon III. ■ ■ ■

SALON 1001 LISTESA l’occasion des « Coulisses du Mariage », venez découvrir une sélection d’adresses prestigieuses et insolites pour organiser un mariage à votre image.Samedi 24 et dimanche 25 octobre 2009 de 11h à 19h au Sofi tel

05/09/2009 Anne de Cuverville et Baptiste FrançoisAlix le Corno et David GazagneCaroline Rodier et Olivier GayetCaroline Piquereau et Vincent DelzoppoAmandine Moutte et Pierre JannotMéliné Basmadjian et Julien Anton12/09/2009 Christine Roset et Emmanuel BlancAnne-Sophie Gouillat et Charles Plasse26/09/2009 Charles Edouard Peyrusson et Alexendra Kuszelewski03/10/2009 Marie Rigaud et Arnaud Bernollin10/10/2009 Anne-Audrey Nouvian et Jérôme Venutti Lise Benedetti et Isaabre Hammadoun Amandine Delay et Nicolas Barbier17/10/2009 Ségolène Otton et Florian Duchaine 24/10/2009 Karen Schneider et Rémi Grivel Marianne Burckard et Thierry Delmas 24/10/2009 Flavie Lefranc-Morin et Benoit Maneval

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