numéro 15 - nma! magazine

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ze ours.Directeur de publication : Kristofer Alexandre +687 921 667 - [email protected]édacteur en chef : Alexis Pastor+687 839 583 - [email protected] Commercial : Isabelle Putz +687 74 57 14 - [email protected]ëlle Guyard+687 91 95 46 - [email protected]édaction : Kristofer AlexandreAlexis Pastor, Isabelle PutzEstelle DelattreCorrection : Evelyne AlexandreRelecture : Fabienne OsterMaquette : Shut-up&Obey! - SU&O!Webmaster : Thomas VillerouxPhotographe : Kristofer Alexandre

Eric Dell’Erba +687 77 72 52 [email protected] Lequeau +687 77 55 30 [email protected]

Ce Numéro est imprimé par la société ARTYPO à 15 000 ex.Dépôt légal à parution - issn 2108-8330 Nous Mais Ah! est édité par Shut-Up&OBEY!

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6 rue Louis Forest Trianon, Nouméa. +687 23 85 81 - R.C.S 025956.001www.nmamagazine.com

Art de vivre… ou vivre de l’art. Ceci est le fin mot de ce mois d’octobre bouleversé par un nombre important d’événements qui se sont produits. Certains ont donné naissance et d’autres se sont éteints. Certes, c’est l’histoire de la vie. Ce qui fait de ce numéro le 2ème plus gros des Nous Mais Ah! jamais édités. Des dossiers importants et des actualités toujours grandissantes dans ce pays que certains qualifieraient de : manque d’originalité! Pourtant il n’en est rien. Des restaurants, des bars, des boutiques, des clubs de sport, des artistes,… sillonnent le caillou dans le but d’amener l’île à un niveau encore plus agréable. D’un autre côté, la disparition de personnages importants de ce nouveau millénaire nous attriste et nous rappelle à quel point la vie se doit d’être vécue. Des influences, qui resteront à jamais dans nos mémoires, nous rendant plus fort. Si Nous Mais Ah! progresse, la Calédonie aussi. Vous êtes le reflet de notre évolution. La calédonie se réveille, elle est de plus en plus exigeante. Elle désire le meilleur, on tentera de lui donner. On fera mieux encore pour vous montrer que tout progresse, on travaillera de plus en plus… La crise nous freine tous mais ne nous arrête pas. On avance ensemble. On trouve notre force ensemble. L’objectif de votre magazine urbain est de marcher main dans la main. Ce nouveau numéro s’adresse tout particulièrement aux personnes qui s’impliquent dans la progression positive du territoire.On a beau venir de tout horizon, avoir des cultures différentes, on reste des Hommes. Des Hommes avec un Art 2 Vivre.

edito

Kristofer AlexandreÀ Alban, à Roméo


Couverture :

Graphisme: Kristofer Alexandre - SU&OInspiration : ComputerArts.comFleurs du mauval Oeil : T .Villeroux

P 06 Rubrique Nous/Regardons chez nous. Et un peu chez les autres.

Sommaire

P 08 Rubrique Actu Local/Pour Vivre et apprécier.

P 12 Rubrique Dossier Actu/L’art - thérapieKoz’homChill OutLe 144 - Bar lounge

P 20 Rubrique Mixité/Le Jiu-jiutsu Brésilien24h14joursCan’t Hold Us !Michaël Husser

P 46 Rubrique Tendance/Passion de comédienneLe shopping de Zola

P 10 Rubrique Actu World/La terre est un bordel sans pièce

P 58 Rubrique Écologie/Poussée de verdure.

P 56 Rubrique Communik/La pub est aussi un art. Le tout est de Savoir manier le pinceau.

P 62 Rubrique Culture /Mac MillerOrelsanPyramidRetro/GradeSBTRKTNatiOnMass HysteriaMike O’flynn

P 38 Rubrique Portrait/ Soul SyndicateDanakil Jah Mason James Carter

P 85 Rubrique N’roll /

P 90 Rubrique Hi-tech /

P 94 Agenda

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P 28 24h - 14 joursP 10 Actu WorldLe monde devrait se regarder 2 fois.

Le mondedevrait se regarder 2 fois.

Page 92 : ...le train avant est précis et imperturbable ; le frein AV made in BREMBO RADIAL offre un mordant exceptionnel...

P 46

P 28

P 83

P 74

Pas-siondeCome-dienne


Regardons chez nous. Et un peu chez les autres.

RUBRIQUE NOUS/

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ON NE VIT MIEUX LA VIE QUE PAR LES SOUVENIRS !


L’actu locale pour vivre et apprecier.

RUBRIQUE ACTU LOCALE/

Depuis le 11 Octobre, la nouvelle série « Borgia » de Canal+ devrait être l’évènement de ce début d’été sur nos écrans. Un bel ouvrage réalisé sur le modèle de la saga anglaise, ‘Les Tudor’, cette fresque historique palpitante, écrite à l’eau forte, raconte l’accession au pouvoir de ce cardinal catalan et de son clan. Tout y est : qualité du casting, dramatur-gie, rythme, puissance du scénario… Créée et écrite par Tom Fontana, cette oeuvre a été confiée à Olivier Hirschbiegel, réalisateur du film ‘La Chute’ et Philippe Haïm à qui l’on doit « Secret défense ».Un rendez-vous à ne pas manquer...

BORGIA, LA NOUVELLE TUERIE DE CANAL+

Réductions exceptionnelles durant le mois d’octobre! A cinq minutes à pied de l’Anse Vata, Sonia vous accueille dans son salon de coiffure mixte du mardi au samedi. En voila un superbe espace Rock’n Roll dédié à vos cheveux de sirène ! Cette professionnelle, spécialiste du relooking vous guidera sur de nouvelles tendances et colorations avec pour seul objectif de faire ressortir vos envies les plus distinguées. Et pour le mois d’octobre, rien de tel qu’une remise exceptionnelle de -20% sur vos mèches et balayages, histoire de rentrer dans l’été comme le plus lumineux des rayons de soleil (balayage à partir de 6400F sur cheveux courts).

TEKNIPOP SE COUPE EN QUATRE!

Que fallait-il de plus à la grille des programmes d’Océane FM ? C’est une question à laquelle Gilles des Troublema-kers répond depuis maintenant deux mois avec son émis-sion Tropical Fever !. De 19h à 20h 30 chaque vendredi, il revisite en musique et en commentaire 60 ans d’histoire du rock et nous initie à sa passion tout en entretenant la légende. Du pschychédélique anglais au ricain des 60’s, du garage rock, du groove aux toutes dernières nouveau-tés internationales, Tropical Fever ! exauce les souhaits des puristes du genre et balance des cartouches d’adré-naline pour les néophytes.Moralité : 1) si j’y connais que dalle au rock, je découvre un nouveau délire grâce à un vrai maniaque du transistor. 2) si j’suis déjà un taré de la blue suede shoes, j’ai plutôt intérêt à ne pas râter le coche du vendredi soir.

TROPICAL FEVER ! SUR OCEANE FM

Teknipop Coiffeur - Visagiste Tél : 26 42 41 Résidence Isle de Fance - 20 ,Rue Boulari - Anse Vata.

CANAL+ / CANALSAT.À partir du 11 octobre, à 20h

TROPICAL FEVER sur Oceane FM 95.00 Chaque vendredi de 19h à 20h30

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Invito est une nouvelle boutique que nous affectionnons beaucoup, passage obligé quand vous vous rendez au Centre Ville. Ouverte depuis quelques semaines, cette nouvelle boutique multi-marques propose des vêtements Hype, tel que American Vintage, Naf Naf, Diesel, Miss Sixty, Vermoda, Hope&Life avec une sélection de sacs et de bijoux qui seront certainement au goût des Fashion Addicts de notre capitale avec des arrivages tous les 15 jours, Invito deviendra sûrement une adresse incontournable.

INVITONEW SHOP FOR YOU.

Pour ceux qui aiment les bons plans déco Vintage, fripes adultes et enfants, déguisements et tous le bric à brac ultra chic et ultra pas trop cher, il faudra dorénavant trainer vos pantoufles du côté de chez Vic et Jo à LA FUNKY FRIPE. Pratiquement en face de l’office du tourisme, donnez-vous la peine de pénétrer dans la cour intérieure du bâtiment (au n°33) et découvrez l’univers merveilleux des deux copines. Le cadre est coquet et intime, la déco est originale et pour ceux qui connaissent déjà les tenancières de cette caverne aux mystères, je n’ai pas besoin de préciser qu’on y est accueilli comme à la maison. Petite précision pour les amoureux de la pièce unique : à LA FUNKY FRIPE on propose aussi un service de retouches fun et de ré-création pour vos vieilles fringues, à la gloire de vos idées de grands couturiers et de vos inspirations d’artistes.

QUOI DE BEAU ET DE FRAISPLACE DES COCOTIERS ?

Invito - 38 rue de verdun - tél : 27 84 46 Ouvert de 8h à 13h et de 14h à17h30 Du mardi au samedi

Ouvert en continu de 9h30 à 17h30 du lundi au samedi à partir du 6 octobre.(Contact au 74 03 31)


Le monde devrait se Regarder 2 fois.

L’argent, l’argent, toujours l’argent ! Selon The Daily Beast, une sale affaire de salaire pourrait avoir raison des Simpson, la série créée en 1989 par Matt Groening. Après 23 saisons, Fox menace de sacrifier sa poule aux œufs d’or et de cesser sa diffusion au printemps 2012 si un différend portant sur la paye des acteurs qui interprètent les voix des personnages de la série n’est pas résolu.

LES SIMPSON MENACÉS D’EXTINCTION ? D’OH !

Le producteur de rap et d’électro DJ Mehdi est mort à l’âge de 34 ans, dans la nuit du 13 Septembre, après un accident à son domicile. Connu plus récemment pour ses productions avec le label Ed Banger aux côtés de Justice, Daft Punk, Sebastian,... DJ Mehdi a commencé sa carrière derrière les platines d’importants collectifs de rap, comme la Mafia K’1 Fry Ideal J et le 113. Un pied dans le rap français, l’autre dans la «french touch», Mehdi Favéris-Essadi aura été un «artiste majeur des musiques urbaines»...C’est avec tristesse que NMA! le remercie de nous avoir fait danser et vibrer sur des musiques qui deviendront à coup sûr des anthologies.

REST IN PEACE DJ MEHDI

Steve Jobs, le cerveau derrière le iPhone, le iPad et autres appareils ayant fait d’Apple l’une des sociétés les plus prospères au monde, est décédé aujourd’hui à l’âge de 56 ans. Dans un bref communiqué transmis en soirée, Apple a confirmé la mort de son cofondateur. Il combattait un cancer du pancréas.

GOODBYE & THANK YOU MR APPLE

un «super broccoli» censé combattre le dé-veloppement de certains cancers. Des chercheurs britanniques ont mis au point un «super broccoli», enrichi d’une composante réputée combattre les maladies cardio-vascu-laires et certains cancers, il est mis en vente au Royaume-Uni depuis début Octobre.

LE SUPER BROCCOLI.

Voici une collaboration «Sporty» gourmande, réunissant la mythique griffe Hummel et quelques-uns des best-sellers de chez Haribo... La marque danoise choisit de surfer sur la vague vintage du moment en rééditant certains de ses modèles seventies. Une initiative saluée par les férus de streetwear, qui ne tardèrent pas à conférer un aura Hype à ces baskets montantes aux chevrons d’un charme rétro.

KIDROBOT FOR SWATCH

RUBRIQUE ACTU WORLD/

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RUBRIQUE ACTU DOSSIER/

Art, Plaisir et Therapie ?«...C’est intriguant et passionnant d’utiliser des supports inconnus ou de détourner des objets de leur utilisation première, les possibilités de création sont partout ! ...»

La seconde visite de Sylvain Gaudenzi sur le territoire calédonien n’est pas passée inaperçue et ses multiples interventions ont suscité un large intérêt. Sylvain Gaudenzi est un artiste parisien dont l’atelier est situé dans le quartier Bastille (11ème arrondissement).Sculpteur sur plâtre comme sur savon, peintre, il travaille aussi l’estampe et se sert beaucoup des matériaux de récupération ou les détourne de leur fonction première (boîtes d’emballage, talons usés de chaussures, savons utilisés, fruits, colle à papier peint… ). A l’initiative de l’Association Les Arts Bougent, il est venu pendant un mois nous proposer différentes facettes de son travail dans la dynamique et l’engagement qui l’animent : ouvrir le jeu de la création à tous et « donner envie de faire plutôt que de posséder ». Une belle synergie entre artistes, professionnels et public s’est dégagée de cette volonté commune d’autoriser l’expression créative pour tous. Les ateliers, expositions conjointes et formations qui se sont déroulés furent fort appréciés.

Texte par Estelle Delattre

C’est plus précisément autour de l’Art-Thérapie et du Plaisir à créer que Sylvain est intervenu, formateur pour l’association « Enfance et Musique », il propose une multitude d’outils et de supports à s’approprier afin de se laisser aller à la création. Au Centre d’Art, c’est autour de l’Empreinte, que Sylvain, un collectif d’artistes et les publics rencontrés donnent à voir leur vision de cette thématique. J’ai moi-même eu la chance de participer à l’un de ses stages en tant que professionnelle de la petite enfance. J’y ai fait du collage sur papier sulfurisé, des guirlandes en chutes de papier, de la peinture sur galettes de riz et encore bien d’autres travaux !! C’est intriguant et passionnant d’utiliser des supports inconnus ou de détourner des objets de leur utilisation première, les possibilités de création sont partout ! Moi qui n’avais aucune compétence artistique particulière je me suis prêtée au jeu avec beaucoup de plaisir, l’art s’est rendu accessible de manière simple et ludique. Je souhaite à mon tour faire cette proposition aux tout petits. Si aujourd’hui Sylvain est reparti, le lien est bel et bien là, des projets sont en cours, le développement de l’art thérapie en Nouvelle Calédonie en perspective et peut-être une nouvelle visite de Sylvain Gaudenzi l’an prochain.

«Exposition « Art, Plaisir et Thérapie ?» au Centre d’Art jusqu’au 20 octobre.

sylvain-gaudenzi.fr

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«...c’est sous le regard bienveillant d’Audrey Hepburn que l’engagement sera tenu...»

Déjà plus d’un mois que KOZHOM est ouvert. Tout le monde l’a remarqué, la nouvelle boutique impacte parfaitement sur le complexe de la promenade à l’Anse Vata. Voila donc un lieu de culte pour le prêt-à-porter homme/femme ! Une destination Shopping Branchée et Distinguée ! Le nouveau style du magasin des Sam’s brothers d’un genre urbain New Yorkais vous invite à découvrir une gamme tendance et rafraîchissante allant du jean au T-shirt et au polo, de la chaussure au chapeau en passant même par l’accessoire et, tenez vous bien (ce n’est pas juste une manière de dire), à la planche de Skate !Ici on a le droit de mélanger le class à l’urbain, la couleur aux tonalités plus strictes, c’est ainsi que Lucas et Marco Samuele réorientent le concept du magasin.Il faut du nouveau dans la manière de se vêtir en Calédonie et il faut aussi du nouveau dans la manière de consommer le vêtement à des prix raisonnables. KOZHOM fait le pari de proposer une sélection pointue et exigeante sans pour autant crâmer un mois de salaire en quatre achats. Pas facile n’est ce pas ? Mais c’est sous le regard bienveillant d’Audrey Hepburn que l’engagement sera tenu.

Texte par Alexis Pastor

Koz’Hom Complexe de la promenade

107 PROM ROGER LAROQUE TEL : 28.67.82

Koz’Hom


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Baroko BamaUn dimanche matin

Lettre écrite du Penthouse

« L’autre jour, en rentrant d’un rendez-vous avec ma banquière à Nouméa, j’ai remonté la rue de Verdun un peu par hasard et j’y ai remarqué une nouveauté : un bar restaurant un peu particulier.Comme c’était l’heure du déjeuner, je me suis assis à une table haute et j’ai demandé au servant d’un ton grivois : « Dites moi mon brave, pourriez vous m’apporter un steak saignant accompagné de crudités ? » « J’exige simplement que la viande soit cuite à la pierre de lave et que les légumes soient frais et bio ; et ne trainez pas, j’ai un vol à prendre pour New York ! »Le type m’a regardé un instant, m’a souri et a tourné les talons en direction de la cuisine. Et bien figurez-vous que 4 minutes et 26 secondes plus tard, j’avais sous les yeux un magnifique plat simple et élégant qui répondait précisément à mes exigences. Très surpris, j’ai regardé autour de moi et j’ai découvert un lieu coquet et parfaitement agencé. « Dites-moi mon brave », ai-je repris au servant, « comment appelle-t-on ce noble établissement ? »« Le CHILL OUT, monsieur, m’a-t-il répondu, nous sommes ouverts du lundi au samedi de 7h à 18h. Nous proposons un bar et un service de restauration rapide, simple et équilibré qui convient même aux végétariens. De plus, nous disposons de vitrines à l’intérieur, prévues pour être louées à quiconque veut exposer ses produits ou son travail. Autre chose monsieur ? »Un peu soufflé et agréablement surpris par cette très bonne répartie, je ne trouvais rien d’autre à lui répondre que : « Merci jeune homme ; je reviendrai, soyez-en sûr. »

Texte par Alexis Pastor

The

Chill Out


Chill Out 87, rue de Verdun

tél : 28 42 21

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RUBRIQUE DOSSIER ACTU/


Le 144Lounge Bar

Je comprends vu la clientèle que ce spot est déjà bien connu de la gente féminine… Cela doit être sûrement dû aux spécialités. Mais pour en être sûr, il faut tester. Une demoiselle s’approche. «Bienvenue dans le 144 Lounge Bar» me dit-elle. Elle me propose une carte de jus, thés, cafés et spiritueux puis me suggère de goûter leurs cocktails avec ou sans alcool. Mon choix sera porté sur le zombie, un mélange de saveurs méditerranéennes avec une pointe d’exotismel, saupoudré d’alcool… Je ne conduis pas et je n’en abuserai pas alors je suis en règle. Je distingue une petite cour, où un espace enfant à été construit, je trouve cette idée géniale et comprends assurément la clientèle du coup présente. Je trouve ce breuvage délicieux. La jeune femme revient vers moi avec une assiette de tapas. Un mélange de charcute-rie et fromage. Elle me précise qu’ils peuvent me servir des assiettes spécifiques si je le désire. Ce spot est cool, j’entends du Fat Freddy’s Drop… Incroyable. la serveuse me précise que cela fait maintenant 3 mois qu’ils sont ouverts. «Les clients apprécient le positionnement loin des sorties habituelles, ce côté cosy et le parking à disposition » me précise -t-elle. Je les félicite d’avoir ajouté une nouvelle adresse à mon carnet. Je me lève, règle l’addition et précise que je reviendrai sûrement avec l’équipe du magazine car ce lieu s’avère être idéal pour un événement futur.

Texte par Kristofer Alexandre


De ballade sur la route de l’anse vata, j’aperçois des lumières tamisées et colorées. Intrigué, je m’approche de cet espace alors inconnu à mes habitudes de noctambule. Une odeur me fait saliver. Effectivement nous sommes à côté d’une pizzeria. Je m’installe dans un fauteuil et observe tout autour de moi. Une ambiance zen et décontractée . Un moment parfait pour un apéro.

144 Lounge bar Ouvet du Mardi au Samedi - De 16h00 à Minuit144, route de l’anse vata (à coté de la Dolcet Vita)Tél : 77 90 17 - [email protected]

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RUBRIQUE DOSSIER ACTU/

Le Jiu-jitsu bresilienC bizarre non ? Quand j’entends le mot Jiu Jitsu j’pense plutôt Asie, Japon, Kimono tout ça… et bien depuis le début du XXème c’est côté Amérique Latine qu’il faut se tourner car au Brésil une nouvelle branche de cette discipline est née : le Jiu Jitsu brésilien ou Gracie Jiu Jitsu. Bien sûr l’origine reste asiatique, indienne ou japonaise, il y a plusieurs théories ! Jiu-Jitsu est un terme japonais dont la traduction littérale est « art doux » ou « technique de souplesse ». Cet art martial regroupe en fait plusieurs écoles et manières de pratiquer le combat et le self-défense. Il s’agit d’une discipline de combat sans arme dont le principe est d’éviter l’attaque frontale pour contrôler un adversaire plus fort, sans opposition de force. L’importation de cette discipline au Brésil, on la doit au Japonais Esae Mitsuo Maeda ou Mitsuyo Maeda (surnommé Count Combat ou Conde Koma, le comte des combats), maître de Jiu-Jitsu et de Judo. Il voyagea en Europe et en Amérique pour pratiquer la lutte puis s’installa au Brésil (à Belém) en 1915. C’est là qu’il rencontra Gastão Gracie, père de 8 enfants, 5 garçons et 3 filles, il lui amena le plus vieux, Carlos, afin d’apprendre le combat. Elève doué, il fit une carrière de combattant puis devint professeur. En 1925, il ouvrit la première Académie Gracie de Jiu-Jitsu, il invita ses frères Oswaldo et Gastão pour l’assister et assuma l’éducation des jeunes George, 14 ans, et Hélio, 12 ans. Carlos et ses frères se sont approprié et ont perfectionné la technique en rapport avec la faible corpulence caractéristique de leur famille. Au-delà du combat, c’est une philosophie de vie qu’ils ont adopté : diététique, tolérance, confiance en soi notamment. Ils ont combattu nombre d’adversaires beaucoup plus lourds qu’eux et acquirent une réputation et une notoriété nationale. Les enfants d’Hélio, Rickson et Royce, sont devenus célèbres dans le monde entier avec leurs nombreuses victoires dans des combats contre des champions d’autres disciplines.L’Académie Gracie s’est imposée dans sa qualité technique en privilégiant le combat au sol et les finalisations. D’une académie, leur pratique est aujourd’hui devenue une discipline à part entière, mais ne figure pas encore aux Jeux olympiques.Le jiu-jitsu brésilien se caractérise par une lutte au sol, chaque technique de finalisation se termine soit par un étranglement soit par une clef articulaire (nuque, épaule, coude, poignet, hanche, genou, cheville). Les gestes autorisés sont ceux qui cherchent à neutraliser, immobiliser, étrangler ou appliquer toute sorte de pression ou d’hyper-extension sur les articulations, mais également à renverser l’adversaire ou l’amener au sol.

L’Histoire du Jiu Jitsu brésilien : Le Grappling :

On associe le grappling à la lutte comme par exemple Randy Couture en MMA alors que lorsqu’on parle de jiu-jitsu on fait référence à tous les membres de la famille Gracie (appelé aussi jiu-jitsu brésilien). Les techniques dans l’ensemble comportent de nombreuses différences. Le grappling est en fait du jiu-jitsu brésilien mais sans kimono. Il peut être considéré comme un sport de combat consistant à attraper, à tenir, à contrôler son adversaire, debout et également au sol après une éventuelle projection, puis à tenter de le faire abandonner grâce à des techniques de luxation et d’ étranglement et cela sans utiliser le moindre coup. Un grappler est un pratiquant qui utilise principalement la technique du grappling. Il s’oppose à un striker qui lui utilise des techniques de frappe et de percussions, comme des coups de poings et de pieds.Le grappling peut être pratiqué en position debout, alors appelé le stand-up grappling ou au sol, alors connu sous le nom de ground grappling mais c’est le combat au sol qui est le plus communément appelé Grappling.Le monde du combat a connu un révolution dans les années 90, avec la création de l’Ultimate Fighting Championship, une époque où l’on ne jurait que par le combat debout et les percussions, et où le brésilien Royce Gracie a montré que le grappling était un art redoutable et que la plupart des pratiquants de pieds poings devenaient totalement inoffensifs une fois mis au sol. Après ses nombreuses victoires contre des adversaires bien plus lourds et puissants que lui, le grappling et notamment le Gracie Jiu Jitsu fut étudié partout dans le monde. Après une décennie de cross training, la plupart des pratiquants de combat libre savent maintenant combattre dans les deux distances, debout et au sol. Les systèmes de grappling les plus connus et les plus efficaces sont : le jiu-jitsu brésilien, le sambo, le judo, le Freestyle wrestling (la lutte libre), le Shoot wrestling japonais. Dans ces disciplines, l’objectif est soit d’obtenir le takedown (projection) et le contrôle au sol de son adversaire, soit de finaliser (faire abandonner) son adversaire avec un étranglement ou une clé. Quelle que soit la discipline, il existe deux façons de pratiquer le grappling : avec ou sans Gi (ou Kimono). Avec le Gi, la prise de Kimono est très importante, les contrôles sont redoutables, le rythme est généralement plus lent, le combat plus technique. Sans le Gi, le rythme est plus rapide, les contrôles se font plus sur le corps et la tête que sur les membres.

par Estelle Delattre.


Mais vu que que cette technique est quand même dangereuse, on peut se mettre les doigts dans les yeux et s'attraper les parties, donc difficile de combattre dans ces conditions. Ils ont essayé de mettre des règles en place pour qu'il n'y ait pas trop de blessés.C'est comme ça qu'une deuxième discipline est née, plus sportive. Nous avons donc le Jiu Jitsu Brésilien de Self - defense et JJB de compétition. Dans la version compétition, il y a en fait 2 sous-disciplines: une avec kimono et l'autre sans (en short et en lycra). Par la suite une 3eme discipline est arrivée : le MMA ou en brésilien le Vale todo (Tout vaut) qui signifie que l'on peut mélanger le pieds - poings avec le sol.NMA! : Parfait. Quels sont donc les avantages de cette pratique, peux-tu la conseiller pour de l'exercice type cardio ou autre, et pour nimporte quel âge et sexe ?FB : Le Jiu Jitsu Brésilien est très bien pour tout type d'exercice. La personne un peu physique qui veut se dépenser, on l'orientera plus dans une version compétition-combat. Une dame d'une quarantaine d'années qui travaille dans un quartier sensible, elle sera plus attirée par la version self-defense. Par contre le JJB s'adresse à tout le monde, tout phy-sique. On est pas obligé de faire 1m90 pour pratiquer, peu importe l'âge. Il faut juste savoir ce que l'on veut travailler. Il est important de noter qu'en quelques cours, il est possible d'apprendre des mouvements simples et efficaces pour se protéger. Le JJB est fait pour tout le monde, jeune ou pas et surtout pas besoin d'être un athlète pour le pratiquer.NMA! : On a vu le côté informatif, le côté historique mais il surtout important de noter qu'il est possible de le pratiquer maintenant en Calédonie ?Cela fait maintenant 10 ans que le JJB a explosé dans le monde entier. En Calédonie, il existait déjà quelques groupes d'amis qui pratiquaient plus du grappling que du JJB. Ils avaient appris ça avec des vidéos, des bouquins. Pas de personnes réellement formées pour, en tout cas. On pourra dire des passionnés. Il existait aussi un club à Poindimié avant que le nôtre ouvre, tenu par Mr Yves Parisoto. J’ai rencontré ce très sympathique monsieur. Sur Nouméa, il y avait un club de MMA, on peut se rejoindre sur cette discipline mais le pur Jiu Jitsu Brésilien en province sud, effectivement nous sommes les premiers.NMA! : Maintenant il nous reste plus qu'à savoir oû peut-on pratiquer et quels sont les horaires ?Nous venons de récupérer un local rue de la Somme, anciennement Time Zone / Laserquest à côté des impôts de Nouméa. Pour les cours, il y a les adultes mixtes le Lundi (JJB), le Mercredi (Grappling) et le Vendredi (MMA) de 18h30 à 20h00. Enfin le self-defense féminin : Samedi de 09h30 à 11h00, si des personnes désirent des cours particuliers sur rdv en semaine et week-end, elles peuvent nous joindre au 85 47 98 ou 85 49 72.

NMA! : Bonjour Fabrice Guirot, peux-tu nous résumer en quelques mots ce qu'est le Jiu Jitsu Brésilien ?Fb : Bonjour, merci tout d’abord pour votre accueil. Le Jiu-Jitsu Brésilien est un Art Martial, un sport de combat, mais également une discipline de Self-Défense accessible à tous et à toutes où l’on apprend à se défendre en utilisant la force de l’adversaire.NMA ! : Merci pour ce résumé, de toute façon, il y a le dossier sur l'histoire du Jiu Jitsu sur la page d'avant… En revanche comment toi, en es - tu venu à cette pratique ?FB : J'ai commencé très jeune, à l'âge de 8 ans, par le judo, grâce à mon père. A l'époque le JJB ne se pratiquait qu'au Brésil. Il était alors complément inconnu des autres continents. Le judo est quand même réellement proche du Jiu Jitsu. J'ai continué à faire énormément d'art martial et c'est en 1995 qu'un ami me propose de regarder une vidéo. Il me précise que l'on dirait du Judo sauf que tout se fait au sol. Plus qu'intrigué, j'ai visionné ma première VHS d'UFC. A l'époque c'était légèrement underground, et non commercialisé. Il faut savoir que dans cette cassette j'ai vu un petit mec gringalet face à des monstres qui faisaient parfois 15 à 20 kg et 15 cm de plus. Il enchaine 5-6 combats dans la soirée sans perdre, je trouve ça époustouflant et me dis que je voudrais absolument savoir faire ça! A l'époque j'étais aux USA. Nous sommes donc partis avec mon pote voir cette aca-démie Gracie. Arrivé là-bas, je me suis présenté en expli-quant que je pratiquais le judo depuis un petit moment. On m'a alors proposé de combattre. Je me suis pris une énorme raclée durant une heure contre des jeunes ap-prentis qui avaient 4 mois de JJB alors que moi j'avais pas mal d'années de Judo derrière moi. Halluciné en combat-tant avec un plus petit que moi, je me suis dit que ce sport était fait pour moi et je suis tombé dedans comme Obelix.NMA! : Comme dans la soupe…(POUINNNNN).Effectivement, le JJB est aussi fait pour l’attaque mais avant tout elle est pratiqué en Self-defense, non ?FB : Exactement, il y a plusieurs modules. Le premier est le self-defense. Le JJB a été fait pour être utilisé comme tel.

[email protected]

ITW de Fabrice GirotInstructeur Fabrice Girot (ceinture noire Behring)Fondateur de différents clubs de Jiu Jitsu Brésilien à Tahiti et Nouvelle Calédonie.

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«..Maintenant, nous pouvons quitter la Calédonie un moment pour pénétrer de plein fouet dans le cœur de l’underground musical d’une des régions les plus underground du monde…»

14 Jours24h

Que connait-t on de la Birmanie ? C’est la question que nous nous sommes posée à la rédaction du magazine après notre premier contact avec le photographe Raphaël Olivier, le mois dernier. Un pays étrange et secret, perdu en plein centre de l’Asie, rempli par la forêt et l’autoritarisme d’une junte militaire omniprésente. En somme, on n’en connait pratiquement rien, par opposition à ses limitrophes comme l’Inde ou la Thaïlande que l’industrie du tourisme à rendu populaires et fréquentables. C’est à travers le récit de voyage hors du commun du photographe Raphaël Olivier que nous avons poussé les portes de la Birmanie, pays totalement paralysé par une des pires dictatures militaires contemporaines. Maintenant, nous pouvons quitter la Calédonie un moment pour pénétrer de plein fouet dans le cœur de l’underground musical d’une des régions les plus underground du monde… Raphaël Olivier a 28 ans, il vit à Shanghai ou il exerce sa profession de photographe professionnel depuis 6 mois après un long séjour 4 ans à Hanoï. En mars 2010 alors qu’il vit et travaille au Vietnam dans un ancien bordel, il reçoit la visite d’un artiste performateur birman nommé Moe Satt, qui s’intéresse à son travail. Le courant passe bien entre les deux bonhommes qui trouvent des envies communes et décident d’organiser un voyage en Birmanie pour tenter d’y créer ensemble un évènement culturel. Raphaël est aussitôt emballé par un projet d’envergure qui doit mêler 9 artistes locaux pour une exposition sculpture, photo, vidéo, performance artistique et autres ; présenté par un artiste montant, jouissant déjà d’un notoriété internationale, il part donc en juin 2010 ,accompagné de son collaborateur Vincent Baumont, pour deux semaines d’aventures et de découvertes inattendues.

Sur place, parallèlement à leurs travaux, Raphael et Vincent sont rapidement présentés à Thxasoe, un musicien local qui utilise les beats hip hop pour créer une musique pop, axée commerciale. C’est grâce à lui qu’ils découvrent avec étonnement qu’il existe en Birmanie une scène Rap importante composée d’au moins cinq cents groupes actifs : le street art est curieusement bien plus dynamisé que dans les autres pays asiatiques. Trois générations de rappeurs se partagent la scène Birmane ; à la fin des années 90, le groupe Acid composé de MC’s Anegga, Yan Yan Chan, Hein Zaw et Zayar Taw représente la première vague en introduisant le mouvement hip hop dans le pays. La seconde génération qui suit de près, se révèle plus agressive et engagée ; les intentions des groupes comme Cylcone ou On-Track imposent plus largement l’univers Hip Hop en développant le graffiti, en produisant davantage d’albums et surtout en organisant les premiers gros évènements. Le cœur de l’organisation commence avec cette époque. L’univers Bling-Bling et l’identité ghetto importée des Etats Unis créé la troisième génération de rappeurs birmans. Depuis quelques années maintenant, une jeunesse plus défavorisée de Yangon représentée par des groupes comme BLF ou Jock Jack mettent en avant un art musical plus violent et dépouillé de ses textes. A ce stade de l’aventure, le voyage des deux photographes n’a pas pour objectif de promouvoir cette facette du pays, par conséquent, rien n’est préparé pour en tirer profit artistiquement. Mais cet aspect fortuit les pousse à profiter de leur passage pour aller creuser dans ce sens. Thaxasoe est la rencontre clef qui leur ouvrira les portes de l’underground.

Texte par Alexis Pastor / Photos réalisées par Raphael Olivier

RUBRIQUE MXITÉ EXCLU/


Il permet par exemple la rencontre de Thuta.ill, véritable star du rap qui les entraine dans l’univers authentique de la Birmanie populaire. Ils partent à la rencontre de ses potes qui vivent sans téléphone dans une vielle baraque en friche d’un des quartiers les plus pauvres de la ville de Yangon.

Bien que le MC se montre accueillant et présente les deux photographes aux autres membres du crew, il reste méfiant et semble même réticent à l’idée de les laisser photographier le lieu. On n’arrache pas des prises de vue des rues crades de Birmanie comme on photographie le Tajmaal, le temple d’Angkor ou L’Anse Vata.

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Quelques jours plus tard, Ils sont invités participer à un tremplin hip hop ; une scène populaire sur laquelle des dizaines de groupes sont attendus. Sur place l’ambiance est électrisante et pêchue ; les groupes se succèdent et chauffent le public qui attend l’arrivé du crew de Thuta qui doit clôturer la soirée. Pendant le concert, Vincent se fait voler son sac avec ses papiers, son matériel photo et du pognon en liquide. L’heure n’est plus à la détente : être en Birmanie sans papier, c’est juste un drame…

Malgré tout, grâce à Thuta.ill, ils pénètrent dans ce monde très dur dominé par la misère où la place de l’art n’est jamais vraiment définie. Bien que l’idée de Raphaël ne soit pas encore tout a fait claire, il réussit à faire ses premiers clichés. Le lieu est authentique, très cru, mais bizarrement agréable et permet des rencontres humaines intéressantes. C’est ici qu’ils se mélangent au monde actif du hip hop.

Le lieu est authentique,

très cru, mais bizarrement agréable

et permet des rencontres humaines

intéressantes.


Nous avons été touchés par le travail et la parole de Raphael qui a réussi à retranscrire ce qu’est l’interdit au pays de l’inconnu. Il nous a aussi semblé bon de ponctuer sont travail par cette brève retranscription de nos entretiens téléphoniques, qui pourra aiguiller votre inconscient à se repré-senter l’aventure et à apprécier la photo autant pour ce qu’elle cache que pour ce qu’elle vole.

Ici ci se trouve l’élément déclencheur de tout le projet photo Hip hop Birmanie de Raphael car, interpellé par les problèmes de Vincent, le groupe hardcore LSD Hood présent sur scène quelques heures plus tôt, propose de lui porter secours. Ensemble et grâce aux vidéos de surveillance, ils parviennent à identifier le voleur à la tire et décident de partir le trouver directement dans son quartier pour récupérer le sac et éventuellement lui astiquer les côtelettes. C’est le commencement d’une véritable petite course poursuite qui va durer plusieurs jours et qui permettra au photographe de sortir des images paranormales de sincérité. Pour la petite histoire, le sac finira par être retrouvé avec l’intégrale de son contenu, moins le pognon...

Merci à Raphael Olivier pour les photos, les renseignements, de nous avoir choisis comme support de publication, merci pour cette collaboration. Ceci est un premier dossier de notre photographe installé en Asie, les prochains arrivent très bientôt...

http://www.raphaelolivier.comhttp://raphaelolivierphotography.com

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RUBRIQUE MIXITÉ/

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Voilà maintenant un moment que nous voulions faire un dossier sur le skate.J’ai rencontré pour ça deux membres d’un groupe de skateurs, bien connus des plateformes de Sainte-Marie.Oscar et Maxime, des passionnés qui commencent à vieillir et qui conservent toujours la même passion. Ils me racontent qu’ils ont commencé avec des potes, tous issus du même collège. Chaque mercredi après-midi, c’était le rendez vous du crew. Chacun a sa mentalité, parfois avec d’autres plus âgés, mais toujours et encore la même passion, le skate. Il y a trois ans, ils avaient monté un blog du nom de «Original Sk8board Addict» avec pour seul objectif de réaliser des vidéos de chaque membre. Mission réussie avec en prime un niveau de qualité. Dans les photos que vous allez voir, nous avons voulu donner un regard neutre sur le skate, montrer les risques, et surtout le courage; l’entêtement de rider, de jouer avec la nature et les formes. Dépasser ses limites pour une réussite personnelle.

Hold us!Textes et photos réalisés par Kristofer Alexandre.

Can’t

Cette fois Sainte Marie est à l’honneur, mais mon petit doigt me dit que nous

allons nous occuper de Koutio et ce, très rapidement.

original-sk8board-addict.skyrock.com

Youtube : Allowed to thrash

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RUBRIQUE MIXITÉ /

Je suis Skateur.Tous les matins je me lève en pensant à une chose, en espérant qu’aujourd’hui j’y arrive…Voilà trois fois que je me fais mal, peu m’importe ce que je veux c’est réussir.On aura beau tomber, s’éclater par terre, je ne lâcherai pas l’affaire.Je suis têtu et grincheux, alors je recommence.Je prends mon élan, je respire et avance.Je saute, courbe mes jambes et repose mes pieds sur cette planche.J’ai réussi. J’ai réussi et je suis du coup moins grincheux.Peut être que j’ai une mentalité de pierre.Je n’en ai rien à faire des autres, ce que j’aime ce sont les personnes dans mon monde.Pourquoi ? Parce qu’ on est sûr de se comprendre. Se prendre la tête ne fait pas partie de mes priorités.Mon style est une partie intégrante de ma personne. Mes influences, je les dois à la culture de ma planche en bois.Le rock, le hip-hop, la rue,... sont notre domaine.J’apprends à maitriser des éléments créés par les Hommes et je joue avec.Je suis du coup moins apprécié des autres de ce monde.Ils disent que je leur manque de respect. A cause du bruit.Ils disent aussi que je ne suis pas fréquentable.Ils me jugent à ma passion et à mon univers.Certains sont peut être attirés pas d’autres choses que le ride. Mais moi, ma vie c’est le freestyle.Et je leur prouve tous les jours en réussissant mes tricks…C’est pour ça que j’ai qu’une idée en tête. M’entraîner, m’entraîner pour y arriver.Et maintenant je réussis.Je suis Skateur.

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Un jour d’hiver Calédonien, je tombe sur un lien que l’on venait de publier sur mon mur d’un réseau social devenu presque indispensable au peuple à l’heure actuelle. Un site du nom de michael-husser.com. Une image s’affiche en premier plan, c’est le logo du créateur... Après avoir fouillé sens dessus dessous le site, j’ai vite compris que le niveau d’illustration était de très bonne qualité et surtout un panel de créativité et d’influence immense.Je suis alors parti à sa rencontre.Une personne me reçoit. « Michaël ? » «Oui, c’est moi ! » me répond-il, «Parfait !»Physiquement ? Un grand ! Plutôt sympathique, mais grand. Pas forcément fan des téléréalités à première vue, mais en tout cas très accueillant. Nous avons parlé, parlé et encore parlé mais pas vraiment de lui. Nous avons parlementé plutôt sur la manière de faire découvrir ses dessins tout au long des mois dans le magazine... Après une longue discussion, nous pouvons quand même confirmer que Michaël a travaillé sur de nombreux projets (visibles sur son site web), participé à l’évolution d’un magazine de BMX (REBELYELL Bmx magazine) qui commence à être bien connu du milieu et travaille au coeur même de la Calédonie sur des collaborations graphiques... Je ne connais pas ses goûts, s’il a une femme ou s’il aime les hommes... il ne m’en parle pas et ne se confie pas non plus... Après d’importantes recherches sur le net, je trouve un blog de l’année précédente et des vidéos... Je sais donc maintenant que nous avons affaire à un Grand (encore) voyageur, partisan et Pro de BMX. Oui, en effet, ce jeune homme est aussi doué de ses mains qu’avec son vélo. Incroyable - un double talent. Je pense qu’il doit être un peu fou ( Vous savez que l’on adore ça!). Il ne le dégage pas, il reste sérieux et sort des blagues juste au moment où il le faut... Le rendez-vous passe très vite et le soleil est en train de se coucher... Mince ! Il est temps de rentrer… J’ai encore du boulot et des dessins à publier. Une très bonne rencontre qui me donne encore plus envie de vous faire découvrir cet individu au fil des mois à venir.www.michael-husser.com

HusserMichael

par Kristofer Alexandre.

«Le poussin vert» illustration de la couverture du fanzine du café LE POUSSIN VERT (F)by Michaël Husser

POUR VOUS 2 ILLUSTRATIONS:Le poussin vert» illustration de la couverture du fanzine du café LE POUSSIN VERT (F)Social Network Neurosisillustration pour le magazinePOLY de Strasbourg (F)

RUBRIQUE MIXITÉ /

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Social network neurosis illustration pour le magazine POLY de Strasbourg (F) by Michaël Husser


Soul Syndicate&Dub Trooper.

RUBRIQUE PORTRAIT/

INTERVIEW de Remy Villemain (Chanteur et compositeur de Soul Syndicate)

par Kristofer Alexandre

NMA: Bonjour Remy, Donc depuis peu de retour du «Festival rototom sunsplash « en Europe, comment s’est organisée cette tournée ?Remy: C’est le tourneur du «Festival Sunsplash» Bénicàssim en Espagne qui nous a bookés. Nous avions plusieurs dates prévues mais suite à un problème d’organisation des congés des musiciens, nous avons écourté notre séjour. Ce qui nous a quand même permis d’être aussi bookés pour le Biaritz Rip Curl Festival par les propres organisateurs. A la base une vraie tournée préparatrice pour l’année prochaine qui sera bien plus monstrueuse avec presque 20 dates prévues. Cela fait environ deux mois de tournée… Une sorte de «Babylon By Bus». Mais notre enchantement ne s’arrête pas juste au fait d’être bookés… Nous avons pu avoir un aperçu de ce que nous devions bosser encore et encore au fil de l’année avant de repartir. Cela a vraiment été bénéfique.NMA: On s’est croisé à plusieurs reprises depuis votre retour de Jamaïque, notamment au Riff Festival (Centre Culturel J.M Tjibaou). Votre première partie avant Dub Marine m’a réellement fait plaisir. Voir autant de monde se lever et se rapprocher de la scène pour danser dès vos premiers morceaux, j’ai trouvé ça excellent…Est ce que d’autres événements mais cette fois-ci personnels seraient susceptibles d’arriver ?Remy : Je pense que les gens sont de plus en plus interactifs en Nouvelle Calédonie, nous ne donnons pas non plus beaucoup de concerts. Après notre but est de ne pas saouler les gens, nous remercions d’ailleurs le public calédonien d’être aussi ouvert à notre «vibe».

C’est ce qui nous correspond le plus et c’est ce qui correspond aussi aux gens. Par exemple Femme Funk nous aurait proposé de jouer pour leur dernier festival, très honnêtement cela aurait été compliqué et nous aurions refusé car nous n’aurions pas été prêts… Nous préférons, quand même, miser sur des prestations de qualité et très espacées plutôt que d’être régulièrement présents sur les scènes Live. Après c’est aussi ma vision de la musique et du partage. Effectivement, nous espérons pouvoir organiser 2 à 3 concerts du groupe par an en N.C. Des événements avec un vrai show visuel en plus de la musique, Christophe Martin fera partie des personnes en charge de tout le DJing, Animations, lumières… afin de mettre en avant chaque morceau qui raconte à lui seul une histoire. Voilà ce que j’aimerais réellement pour le futur.NMA! : SI on continue sur le feeling avec le public, mais cette fois ci Metropolitains. Quel ressenti ?Remy : Il faut savoir que grâce au label Patchwork qui est notre producteur maintenant (nous venons tout juste de signer avec lui), nous avons effectivement deux mondes. Le premier est celui du public calédonien, fidèle depuis le début, et maintenant un deuxième celui du public français qui nous suit via internet et la communication réalisée par la boîte de prod. Cela nous a fait bizarre que des milliers de personnes connaissent Soul Syndicate… Un public touché par notre musique et curieux de ce groupe venu tout droit de cette île qu’on appelle Nouvelle-Calédonie. En reggae, peu de groupes locaux se sont vraiment expatriés vers l’étranger.

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Pour ce qui est du contenu, un panel de stars du Reggae est venue participer à cet album. Des artistes tels que Winston Mcanuff et son fils Mathieu, Sticky Thomson (percussionniste de Bob Marley), Sly and Robbie (Sly Dunbar ) qui a joué et écrit pour les plus grands comme Serge Gainsbourg; Ken Boothe qui est le Mr Soul Man de la Jamaïque, très très apprécié des Anglo-Saxons… et …..HummmmNMA: Hummmmm….Ensuite , pour le reste c’est la Surprise !Remy: Oui, on le précisera comme ça! Beaucoup de Messieurs ont participé à cet album, et franchement le résultat est plus que correct, Je ne pourrais pas dire que c’est l’album du siècle, car çe n’est pas le cas, mais c’est déjà pour nous extraordinaire qu’il y ait eu cette collaboration entre la N.C et la Jamaïque.NMA: C’est une première pour un groupe de NC ?Remy: Et bien oui… C’est une première, Nous étions très contents de pouvoir concrétiser ce projet , même étonnés que personne n’y ait pensé. Pour moi c’était inévitable d’aller à la source de l’Original Reggae et de partager la Vibe Jamaïquaine, rencontrer les fondateurs de cette musique, échanger avec eux.

NMA ! : Quel accueil vous a réservé le ville de Biarritz ? Remy : Biarritz est une ville fantastique. Un vrai gros coup de coeur pour cette city. Un vrai partage entre les gens et les membres du groupe. Cela s’est fait directement sur scène. Une fois pris dans le show, on a installé un dialogue avec la foule en leur expliquant d’où l’on venait. Même si 1/3 connaissait la Nouvelle Calédonie, l’interaction s’est faite toute seule et on a vraiment pu se lâcher sur scène… C’était mémo-rable.Pour ce qui est de l’organisation du Rip Curl, nous avons rencontré Hana, je lui adresse d’ailleurs une grosse dédicace, elle s’est magnifiquement bien occupée de nous. Elle venait de Tahiti, ce qui a été plus facile pour créer un très bon contact. Une très belle rencontre.NMA! : Avec tout ce nouveau vécu, pouvez vous nous annoncer la sortie proche d’un nouvel album ?Remy : Absolument, un album est prévu pour Décembre - Janvier. Je t’avouerais que la tournée, nous a mis légèrement en retard. Enfin retard est un bien grand mot, nous ne sommes pas attendus par 2 millions de personnes, enfin pas encore lol. Il sortira du coup quand on sentira qu’il est assez mûr et surtout prêt à être diffusé.NMA : Bon, maintenant que j’ai l’info officielle pour la sortie, j’ai besoin d’en savoir plus sur le contenu….Remy : C’est tout d’abord une grande satisfaction. L’enregistrement a été fait en Jamaïque pendant l’anniversaire des 30 ans de la mort de Bob Marley, un hasard total. Une fierté supplémentaire d’avoir été un des groupes présents à cette période à enregistrer là-bas.

www.myspace.com/soulsyndicatedubtrooper


RUBRIQUE PORTRAIT/

DanakilNMA! : J'aimerais commencer cette interview en expliquant vraiment que pour le magazine, Danakil fait partie des groupes français de Reggae qui nous ont le plus touchés. Premièrement, parce que vos textes sont en français et relativement bien écrits, et deuxièmement suivent une certaine idée Hip-Hop… Je me trompe ?Balik : Effectivement, même si on fait du reggae, c'est indéniable que nos influences sont égale-ment hip-hop. J'écoute du rap, du Reggae, du Jazz, du Rock, de la Funk mais aussi de la Soul et je fais un mix culturel de tout ça !!!! Tout ce qui porte une émotion transmise avec force et énergie, me semble intéressant.Des personnalités comme Aretha Franklin, Otis Redding, par exemple sont des grandes sources d'inspiration… Pour moi, ils captivent et réunissent tout le monde par leur justice. Quand ils prennent le micro, ils me plongent dans leur univers… NMA! : Vous êtes quasiment tous des amis de lycée, comment s’organise le groupe pour la composition ?Mathieu: Il n’y a pas de formule pré-établie pour composer. Parfois Balik arrive avec une tête d’accord ou un texte, une grille de piano, parfois on vient avec un riddim qu’on a bossé… Tout cela se fait vraiment au feeling… Pas de recette type en tout cas on a tout essayé…

Balik : Il y a deux manières de procéder, soit sur une composition d'un riddim soit sur une adaptation, chose qui se fait de plus en plus si tu regardes bien… Parfois souvent du Hip-hop… moi je travaille sur des instru’ de Mobb Deep, par exemple Marley est à la base une instru’ de Sinik. C'est un très gros travail d'adapter. Comme pour les vieillards, c'est une composition de mon père, cela nous prend plus de temps que de composer.NMA! : Sur les deux derniers Albums, on remarque des featurings… Une envie, une idée précise en tête ? C’est avant tout pour métisser notre musique en apportant des sonorités de partout nous espérons faire voyager ceux qui nous écoutent.Nous faisons l’effort d’apprendre des gens chez qui nous nous rendons pour les représentations, le savoir faire Africain et Jamaïquain. Sortir du pays est un très bon prétexte pour s’enrichir musicalement.NMA! : On vous a suivis par le biais d’internet sur votre voyage en Jamaïque et on a beaucoup apprécié les petites videos. Est-ce un bon moyen de vous promouvoir ?Danakil : C’est la meilleure manière de le faire sans passer par les circuits classiques, déjà parce que soit on n’ y a pas encore accès ou si on en a la possibilité, on n’a de toutes les façons pas les moyens…

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NMA! : Avez vous quelque chose en préparation, dans les prochains mois ?DANAKIL : Un projet de compil en Anglais, mais rien de sûr pour le moment. On vient juste de finir le 3eme album, notre tournée s'arrêtera début d'année prochaine, viendra alors une période de repos et elle sera la bienvenue.NMA : Le Festival Femme Funk ? DANAKIL : Super Festival ! Je profite de l'occasion pour remercier Marie-France Auguet, l'organisatrice, une femme extra par sa simplicité et sa convivia-lité avec les artistes. De plus, elle est elle-même une chouette artiste.NMA! : Vos impressions après votre passage en Calédonie ?Nous nous sommes vraiment régalé. À Nouméa pour l'ambiance festive, à Lifou pour l'exceptionnelle relation avec le public.

Donc un système DÉMMERDE habituel lol… On a la chance d'avoir "Cuack" des potes talentueux qui viennent du même bahut que nous.. Ils nous ont aidés à tout réaliser : visuels, vidéos .. C'est aussi une manière de garder notre identité sans passer par le filtre du marketing actuel.NMA : Sentez-vous une progression musicale depuis vos débuts ?Danakil : Tout à fait, d'un point de vue musical mais surtout au niveau production, une exigence est montée chaque fois d'un cran entre le 1er et le 3eme album. Il faut savoir que le premier album a été réalisé en 6 jours de studio, je ne sais pas si vous vous imaginez !!! Le deuxième en 10 jours et le 3ème en 2 mois. Notre rigueur et notre organisation nous ont permis de nous améliorer professionnellement, c'est sûr ! Musicalement, on a commencé à zéro au lycée. Maintenant, quand on regarde notre progression on est plus que satisfait…. On est très content ! Aprés ceux qui nous ont vus commencer sur nos premières maquettes préféreront nos débuts… On essaiera de continuer à leur faire plaisir dans le futur et surtout de ne pas nous éloigner du message que l’on a réussi à délivrer. Je trouve la réaction normale et justifiée...

Cette interview a été réalisée juste avant le concert de Femme Funk sur Nouméa, Danakil a mis le feu comme prévu, un public ravi, et des fans chantant par coeur... Bravo et félicitations.

www.danakil.frwww.couac.info

INTERVIEW de DanakilGroupe de Reggae Français.par Kristofer Alexandre


Dans le clan des dj’s bobodreads, si Sizzla et Capleton ont incontestablement une longueur d’avance, Jah Mason caracole juste derrière. Né près de Manchester en Jamaïque, dans la région des collines et des vallées. Il va très vite développer des facilités indéniables pour le chant. Junior Reid produira son premier morceau : « Selassie I Call We », sous le nom de Perry Mason. Dans le même temps il rejoint le David House crew de Caple-ton qui lui souffle son pseudo Jah Mason. Avec son pote Jah Cure ils écument les sound-systems. Les premiers morceaux de Jah Mason montrent clairement qu’il puise son inspiration dans la voix de Capleton, mais rapidement il trouve son originalité. Ceux qui ont eu la chance de le voir sur scène connaissent l’énergie exceptionnelle que dégage l’artiste. Malheureu-sement Jah Mason refuse de remettre les pieds sur le ter-ritoire français à cause d’un problème survenu lors de son dernier passage. On se console en écoutant ses albums « Keep your Joy », « Unlimited », et le wicked « Never Give up ».

NMA! : Tu es un artiste reconnu en Jamaique et maintenant un peu partout dans le monde, comment as-tu ressenti la reconnaissance en N.C?J’ai eu dès mon arrivée, à la soirée du Flex, une bonne vibe avec le public Calédonien, il a été très réceptif. J’ai eu la sensation d’être en osmose totale avec la foule.NMA! : Nous avons vu récemment que tu as posé avec un artiste tel que Lyricson, et Danakil, qui étaient presents au FFF, avec quels autres artistes aurais-tu envie de collaborer prochainement?Tous les artistes sont intéressants pour moi, il faut juste que le message soit le même.NMA! : As-tu un nom à nous donner?Tout ce que j’ai à dire c’est que je suis prêt et ouvert à toutes propositions.NMA! : Est ce que tu as un album en préparation, quelque chose de nouveau avec l’expérience que tu as pu acquérir partout dans le monde?Oui bien-sûr qu’il y aura encore autre chose après, je suis quelqu’un qui voyage énormément et je me considère comme un artiste éclectique, c’est mon boulot de décou-vrir de nouveaux lieux, d’avoir de nouvelles idées, NMA! : Comment as tu commencé la musique?Pour être honnête avec vous, en Jamaïque tu n’as pas trop le choix pour t’en sortir : devenir un gangster ou te lan-cer dans la musique ; mon choix a été vite fait je voulais devenir quelqu’un de bien, pouvoir évoluer, et encore une fois pouvoir transmettre un message de paix.NMA! : Si tu avais un message à faire passer à ton public, quels mots utiliserais-tu?Surtout de rester soi-même, c’est la base de tout ! As-tu un projet éventuel avec Nea Combo Diffusion ? Certainement, nous sommes en train d’en discuter ; pourquoi pas ?Pour finir, merci encore d’être venu nous voir en NC ; as-tu retrouvé des similitudes entre la Jamaïque et la Calédonie?Oui, bien sûr. Par exemple les vibes des Caraïbes. Les deux îles on des points communs, mis à part la barrière de la langue.

RUBRIQUE PORTRAIT/

MasonJah

Interview de Jah MasonArtiste de Dancehall Jamaïquain

par Isabelle Putz

www.myspace.com/jahmasononline

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Il y a bien longtemps qu’on n’avait pas vu débouler sur la scène du jazz un saxophoniste doué d’une virtuosité aussi étourdissante et possédé par une telle frénésie de jouer. Ce jeune homme natif de Detroit fascine et impres-sionne courcircuitant gaiement toute l’histoire du saxo-phone, il réconcilie dans le feu de son jeu, Coleman Hawkins avec John Coltrane, Ben Webster avec Albert Ayler. Jouant de sa prodigieuse mémoire,Cet athlète des anches a décidé de mettre en mémoire tous les styles et de dévider tous les répertoires avec une impétuosité toute gourmande.« Je ne cherche pas à brouiller les pistes mais je refuse, proclame-t-il, de me laisser enfermer dans une image. L’impossibilité de classifier un artiste, c’est le secret de sa longévité » technique phénoménale, justesse, préci-sion, vitesse, tout y est. James Carter, fou de Django dont il connaît par cœur tous les solos nous présente « Chasin’ the Gipsy » La scène représente pour lui le lieu idéal pour sa mu-sique et cet affamé permanent des jams est toujours partant pour les joutes fraternelles.

NMA ! : Qu’est ce qui vous as poussé à faire de la musique ?Quelles ont été vos influences?Mes premières influences étaient mes quatre frères et sœurs, qui sont tous portés vers la musique, donc je suis inévitablement tombé dedans quand j’étais petit... La Musique et l’ art en général semble avoir un dénomina-teur commun dans ma famille, ça s’est également étendu à la prochaine génération !NMA! : Jouez vous de tous les styles de Saxophones ?Oui, j’ai été très chanceux d’avoir appris à jouer tous les styles de Saxophones et de toutes les tailles, j’ai une affinité avec chaque saxo, ils font partie de ma famille, sauf, je dois dire pour le nouveau G-Mezzo Soprano. NMA! : Que représente le Jazz pour vous?C’est le début et la source de toute la musique dite populaire.Le jazz est une musique qui se vit sur l’instant au moment où le jazzman improvise. Le jazz est basé sur le rythme et l’harmonie. La mélodie n’est souvent qu’un prétexte, voire un clin d’oeil. Il y a une histoire de résistance avant tout, celle de mes ancêtres, un langage qui peut certes ne pas plaire à certains, mais un langage ça s’apprend. Elle me permet de m’exprimer , et reste une des musiques les plus populaires à ce jour....NMA! : Quel est votre meilleur Souvenir sur scène?Tant de souvenirs, mais celui-ci me vient immédiatement en tête! Le 2 Septembre 1988 à Detroit, j’ai été en mesure de jouer pour la première fois avec Hamiet Bluiett sur scène au Festival de Jazz de Montreux-Detroit, à l’âge de 19 ans! Barytons Dueling avec Teddy Harris New Breed Bebop. Incroyable!!NMA! : Par quoi êtes vous inspiré lorsque vous composez votre musique?Je me dis que je devrais composer un peu plus souvent. Je suis inspiré par des événements inattendus. Le Rêve en fait également partie. NMA ! : Quelle évolution aura le Jazz dans le futur ?Dans sa forme la plus pure , je vois un style qui ne cessera jamais d’évoluer, comme dit Albert Ayler « Une force de guérison de l’Univers».

CarterJames

Interview de James CarterJazz Man présent au Gypsy Jazz Festival

au centre Culturel Tjibaou le 20 novembre 2011par Isabelle Putz

www.jamescarterlive.com

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Photographe : Eric Dell’Erba - tél : 777 252 / Maquillage : Sublimissime - tél : 822 810

Direction artistique : Isabelle Putz / Post-prod : SU&0 / Modèle : Célia & Isis

Lieu : Théâtre de l’Ile @ Nouméa / Thanks to : Théâtre de l’Ile pour leur aide

Passion de Comedienne

RUBRIQUE TENDANCE/

Maison Paule L

60 Av de la Victoire

Quartier Latin

Tél : 254 648

Outre Mers

26, Rue Georges

Clémenceau

Tél 273 873

Jennyfer

22 Rue de L’Alma

Centre Ville

Tél: 255 202

Olivia B.

20, Rue de Sébastopol

Centre Ville

Tél 263 363

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Benetton

Complexe de la Promenade

Anse Vata

Tél : 282 200

Made In L.A

21, Rue de Sebastopol

Centre Ville

Tél : 238 139

Les Nanas et Lui

14, Rue de Sébastopol

Centre Ville

Tél : 275 472


Célia (A droite):

Collier Sisley 5 500 F (Benetton )

Top en soie 22 950 F ( Les Nanas et Lui )

Short 4 290 F ( Jennyfer )

Chaussure Cuir 12 500 F ( Benetton)

Isis (Premier Plan):

Pull 7 950 F (Made in L.A)

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Célia (A gauche):

Gilet à Rayure : 4 950 F ( Nana et Lui)

Chaussure Girbaud : 56 500 F ( Olivia B )

Isis (A droite):

Top à pois 4 290 F ( Jennyfer )

Veste Grise Fourrure 33 450 F ( Maison Paule L)

Chaussure 9 500 F ( Outre Mers )


Isis (A gauche):

Pull 7 950 F ( Made in L.A )

Jupe dentelle 3 790 F (Jennyfer)

Chaussure 10 950 F ( Outre Mers )

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Célia (A droite):

Chemisier noir Sisley 5 100 F (Benetton)

Top beige Sisley 6 800 F (Benetton)

Short 4 290 F (Jennyfer)

Chaussure : 12 500 F (Benetton)


Le shopping de

ZOLA

RUBRIQUE TENDANCE/

D. Sac Gonflable 10 700 F OXBOW - Tél : 252 573E. Sac Cuir 24 000 F MANGO Tél : 238 300F. Sac Rétro 4500 F GLUE STORE Tél: 226 610

A. Sac en toile 9 900 F LES FOLIES DE VIRGINIE - Tél : 263 231B. Sac Shopping 1590 F ZIG ZAG Tél : 277 632C. Sac luxcessories en toile 7000 F EGÉRIE Tél : 285 410

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1 tour dans la capitale

pour vous dénicher le moindre

article décalé et tendance.

A.

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C.D.

G. H.

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La pub est aussi un art.Le tout est de savoirmanier le pinceau.

RUBRIQUE COMUNIK/

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Poussee de verdure.

RUBRIQUE ÉCOLOGIE/

Ink Remover Printer Concept, imaginé par le designer Kim Su Yeon, est un concept d’imprimante inversée dont la vocation est de supprimer l’encre des feuilles de papier afin de pouvoir les utiliser à nouveau. Le concept se base sur une technologie visant à brûler les pigments de l’encre. Un concept qui semble tout à fait réalisable et qui trouverait facilement sa place au bureau …

INK REMOVER PRINTER, UN CONCEPT D’IMPRIMANTE INVERSÉE !

Il faut toujours se sou-venir de l’impact sur l’environnement, même en allant aux toilettes. Ce nouveau projet conceptuel élaboré par Yeongwoo Kima a reçu comme nom « Eco Urinal». Il présente un urinoir combo avec un lavabo intégré dessus. Les gens se lavent les mains en lavant l’uri-noir en même temps. La consommation d’eau est réduite au minimum!

URINOIRS ÉCOLOGIQUES.

Des designers de Corée du Sud – Seunggi Baek et Hyerim Kim, ont créé une nouvelle conception d’ordinateurs portables nommée Plantbook. Ce gadget écolo travaille par analogie avec une pousse de bambou qui absorbe l’eau.

PLANTBOOK : L’ORDINATEUR-PLANTE

Qu’est-ce que vous faites avec de vielles chaussures ? Vous les jetez ? La société OAT Shoes, qui a inventé les premières chaussures biodégradables, propose de les enterrer tout simplement. Les chaussures écologiques vont donner nais-sance à une plante. La société a préparé une véritable col-lection de chaussures de sport avec des semelles jaunes, rouges, bleues et vertes. Ces chaussures « vertes » sont faites en grosse toile, les semelles sont en liège dans lequel sont plantées des semences.

CHAUSSURES BIODÉGRADABLES

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La designer Manon Leblanc a inventé une lampe alimentée par l’eau.Dans cette lampe écologique est installée une batterie hydro-électrique, une baguette carboxylique couverte de magnésium. Lorsque la batterie entre en contact avec l’eau, elle produit suffisamment d’énergie pour alimenter les bandes diodes.

UNE LAMPE HYDRO – ÉLECTRIQUE.

Il y a quelques années, le designer Laurence Kem-ball-Cook a créé le carrelage Pavegen, capable de transformer l’énergie cinétique des pas des gens en électricité. Aujourd’hui après les deux ans d’essais, le designer a eu sa première commande commerciale. Le carrelage Pavegen sera installé dans le centre commercial Westfield Stratford pour éclairer ses passages.

LE CENTRE COMMERCIAL ÉCLAIRÉ PAR LE CARRELAGE

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MacMiller

L’artiste qui peut dire à Eminem :«j’ai pris la relève.»

RUBRIQUE CULTURE/HIP-HOP

Auteurs / CompositeursChanteurs / Musiciens

Malcolm McCormick, connu sous le nom de Mac Miller, est un rappeur américain, né le 19 janvier 1992 à Pittsburgh.Mac est issu d’une famille juive du quartier de Point Breeze à Pittsburgh, en Pennsylvanie. Avant d’étu-dier à Taylor Allderdice High School, Miller a étudié à Winchester Thurston. Au lycée, Mac décide de se concentrer sur sa carrière de rappeur : « Dès que j’ai eu 15 ans, je me suis sérieusement mis à bosser sur mes textes et cela a changé ma vie... J’avais l’habitude de faire du sport, mais une fois que j’ai découvert que le hip-hop était un vrai travail, c’est tout ce que j’ai fait. » Mac est également un musicien autodidacte, il sait jouer du piano, de la guitare et de la batterie. Mac Miller a étudié dans le même lycée que Wiz Khalifa.

Carrière :Avant de commencer sa carrière solo, il faisait partie du groupe de rap The Ill Spoke avec un autre rappeur de Pittsburgh, Beedie. À 18 ans, Mac Miller signe avec Rostrum Records et réalisa sa mixtape intitulé K.I.D.S. (Kickin’ Incredibly Dope Shit)[1] avec ce label en août 2010[2]. Le 11 mars 2011 le rappeur sort la mixtape Best Day Ever, dans lequel on retrouve les chansons Donald Trump, Best Day Ever et beaucoup d’autres.

L’artiste a annoncé en juillet 2011 son prochain album, intitulé Blue Slide Park, qui sortira le 8 novembre 2011.

* But My Mackin’ Aint Easy (2007) * How High: The Mixtape (2008) avec the Ill Spoken * The Jukebox: Prelude to Class Clown (2009) * The High Life (2009) * K.I.D.S. (2010) * Best Day Ever (2011) * Blue Slide Park (8 Novembre 2011)*KD

www.macmiller.org

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Orelsan

www.myspace.com/ekhtronic

RUBRIQUE CULTURE/HIP-HOP

Auteurs / Compositeurs / Chanteurs

Repéré par le compositeur et producteur de rap français Skread, proche du label 7th Magnitude, Orelsan sort en 2009 son tout premier album, «Perdu d’avance». Les critiques sont bienveillantes, jusqu’au jour où la polémique éclate à propos du morceau «Sale pute», diffusé depuis quelques mois sur Internet. Orelsan est accusé d’incitation à la vio-lence contre les femmes par la secrétaire d’État Va-lérie Létard et par plusieurs associations féministes, dont Chiennes de Garde et Ni Putes Ni Soumises. Le rappeur se défend publiquement en affirmant ne jamais avoir appelé à frapper une femme. En septembre 2011, Orelsan revient sur le devant de la scène avec «Le Chant des Sirènes». Parmi les morceaux les plus remarqués de ce deuxième album, ‘1990’, un titre hommage aux 90’s dans lequel on retrouve Oxmo Puccino, Olivier Cachin et l’Entourage.

www.orelsan.tvwww.myspace.com/orelsan

D’un père directeur de collège et d’une mère professeure d’école, Aurélien Cotentin est élevé à Alençon. Fan de rock, il découvre le rap au collège... Une révélation. Après avoir obtenu son baccalauréat, il s’installe à Caen pour y suivre des études de commerce qu’il abandonnera au bout de quelques mois. C’est à cette époque qu’il rencontre Gringe avec qui il forme en 2000 les Casseurs Flowteurs. Après un an de césure aux États-Unis, le jeune homme enchaîne les petits boulots en France. Alors qu’il est gardien de nuit dans un hôtel, il commence à écrire des chansons, aussi bien pour lui que pour son groupe. Comme beaucoup d’artistes de sa génération, c’est par Myspace qu’Orelsan se fait connaître. En 2007, plus d’un million de visiteurs se bousculent sur son site, afin d’y découvrir ses clips faits maison et son rap pessimiste et subversif, ostensible dans des morceaux comme ‘J’ aime pas la Saint-Valentin’.

(c) Photos par Manuel Lagos

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RUBRIQUE CULTURE/ELECTRONIQUE

PyramidCompositeur / DJ / Remixer

Il lui propose une collaboration et signe alors sur son label . The Hall sera le premier EP de celui-ci. Pas moins de 5 morceaux, digne des plus grands tels que Oxygène de Jean Michel Jarre, Daft Punk, Kavinsky… Tout en gar-dant un coté progressif et spatial… La machine se met en route, notre cher producteur et DJ Pusy-P, sélectionne 7sun pour un magazine Tendance Metropolitain «Tsugi» et l’album en téléchargement légal sur toutes les plate-formes connues se developpe rapidement. Il y a un mois et demi, Art révolution propose un contest pour remixer une de leur track « Teenage Teardrops» avec en gain le morceau sélectionné pour la prochaine compil’ de Kit-suné Maison Vol.12 (cf NMA! Magazine N°14). Etienne Participe. Avalanche // Who Killed JR // The Ugly Kids // Sundance et UpTill Music posent leur set mais la créativité de notre ami l’emporte. Une prochaine EP encore plus aboutie que la première est à venir, Rising Day qui devrait sortir dans les Deux prochains mois avec en prime à la suite une EP REMIx de tout les tracks. En guest Mr ADI, 125, Title et Pilotpriest. Restez connectés, d’autres surprises ne devraient pas tarder à arriver…

soundcloud.com/pyramidhall

Pyramid a 21 ans, il est en BTS communication - 3eme année. Originaire de Lyon, très jeune Etienne se forme au piano et à la batterie. Il fait 3 ans de piano, 6 ans de batterie et de solfège. Il continue alors jusqu’à 12 ans. Gros Gamer, Il calme sa passion pour les jeux en retrouvant dans ses affaires Musik Maker, il s’amuse à composer. Etienne passe peu de temps après à Frutty loop, son niveau aug-mente et il crée alors son premier pseudo Twisted Body. Pendant 2 ans, il sort des premiers tracks, mais il n’est pas assez assidu… Quelque temps après, il décide de s’investir un maximum et réentame avec plus de force sous un nouveau pseudo : Pyramid. Pendant 2 ans et demi, il va travailler sur ses créations, ses remix… il commence alors à se faire remarquer notamment avec les Remix de Daft Punk «Something about us» et Air « La femme d’argent». Le buzz se crée sur le net, et l’histoire avance. S’en suivent des remix imposants laissant derrière lui une EP, prête à être sortie mais pas assez peaufinée. Avec culot, Etienne demande conseil à «Mr Adi» (label Technofavrik) sur ses tracks.

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Retro/GradeCompositeur / DJ / Remixer

Si l’on connaît Retro Grade pour l’edit monstrueux d’It’s A War de Kano il faut bien avouer que l’on va de surprise en surprise pour preuve avec notamment ce second track, Pulsar, track house par excellence avec quelques accents acides . Retro Grade sortira son premier album « Motion » en novembre autant vous dire qu’on l’attend avec impatience.Depuis le mois de Juillet 2011, les Anglais de Retro/Grade ont sorti leur nouvelle EP Mindfighter c’est leur troisième EP cette année et ça annonce la sortie de leur album « Motion «pour très bientôt , un album qui tire le meilleur des 30 dernières années de la musique électronique, pour créer quelque chose de totalement nouveau. Nous attendons ce nouvel album avec impatience et préparez-vous, les robots sont sur le point de prendre le relais!!!

soundcloud.com/retro-grade

Producteurs et remixeurs cultes, ce duo britannique composé de Serge Santiago et Tom Neville de Retro/Grade n’ont pas fini de faire du bruit.Inspiré d’ italo disco, avec une touche 90’s et une bassline assez puissante, nos Anglais ne sont pas à leur premier succès au sein du groupe Radio Slave, ainsi qu’en solo ou ils apportèrent un nouveau son disco underground dans les meilleurs clubs du globe.Après la sortie en septembre 2009 de leur morceau «Moda» en édition limitée en vinyl, ils sont immedia-tement repérés et soutenus par toute la galaxie des djs internationaux d’Erol Alkan à Simian Mobile Disco, A-Trak, Annie Mac, Pete Tong, Riton, Trevor Jackson, Pedro Winter, Jean Nipon, DJ Mehdi ou encore Bro-dinski, Moda fait partie incontestablement des hits qui ont mis le feu à plus d’un dancefloor.

myspace.com/retrogradeishere

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SBTRKTCompositeur / DJ / Remixer

Naissance de SBTRKT.Quelques mois plus tard, Aaron Jerome décide de prendre un pseudonyme, SBTRKT (prononcer seub-tract) afin de préserver son anonymat : « je ne souhaite pas parler de moi en tant que personne, je préfère laisser la musique parler pour moi. » Pour entériner ce désir d’anonymat, il utilise un moyen déjà testé par Daft Punk : le masque. Chez Aaron Jerome, ce sera des masques tribaux. Le premier lui sera dessiné par le designer londonien A Hidden Place. Après avoir publié deux maxis en 20A0 (Step in Shadows et 2020), il travaille d’arrache-pied pendant des mois à ce qui devient son second album, mais qu’il présente comme un premier album sous le nom de SBTRKT. Mué par un souci de cohérence et de perfectionnisme, l’album compte des collaborations de Yukimi Nagano (la chanteuse de Little Dragon), de Sampha ou de Jessie Ware, SBTRKT est un bijou électro d’obédience dubstep. Il fait grand bruit en Angleterre, mais reçoit également un excellent accueil critique en France.

www.sbtrkt.com

Aaron Jerome naît au Kenya mais grandit dans le Cabridgshire, près de Londres. Très tôt, son principal loisir consiste à écouter de la musique. Tricky, Radiohead, A Tribe Called Quest, Stevie Wonder, Michael Jackson, The Police ou encore Led Zeppelin : ses goûts éclectiques laissent présager du meilleur. Également mélomanes, ses parents l’encouragent à apprendre le piano et la batterie.

Du deejaying aux arrangements.Alors qu’il suit des cours de musicologie à la Westminster University, Aaron Jerome se trouve un emploi chez un disquaire londonien. Parallèlement, il fait ses débuts de DJ au sein du célèbre club « Plastic People », antre de l’underground de l’est londonien. Il se fait rapidement un nom derrière les platines, tandis qu’il s’essaye avec succès à des remixes de chansons de M.I.A, Radiohead, Erykah Badu, Basement Jaxx, Mark Ronson ou encore Underworld. Ses qualités d’arrangeurs pointilleux lui valent moult encouragements de la part du public et de nombreux artistes, séduits par sa personnalité discrète mais affirmée. En 2008, il sort un premier album (sous son vrai nom), Time to Rearrange (K7 Records) L’électro s’y enrichit de soul, d’abstract hip-hop et de jazz, portée par des chanteurs comme Kathrin deBoer de Belleruche ou la Sud-Africaine Simphiwe Dana. Les plus grands DJS, dont DJ Vadim qui lui offre un remixe du morceau « Way of Life », s’attardent sur le talent du jeune homme.

soundcloud.com/sbtrkt

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RUBRIQUE CULTURE/ROCK

NatiOn Auteur / Compositeur Chanteur / Musicien

Une musique recelant des secrets, des cicatrices, des cordes jouées à vides produisant des disso-nances et des harmonies fantômes, qui donne le meilleur d’elle-même sur scène, où les trois musi-ciens lâchent les chevaux. Car c’est sur scène que le côté punk du groupe res-sort le plus. Les guitares sont aigues, haletantes, elles découpent les mélodies, la batterie est puis-sante et la basse explose. Les paroles de NatiOn sont définitivement sombres, désenchantées. Les voyages intérieurs sont évoqués (China White-Coma), ainsi que la haine de soi qu’ils engendrent parfois (Alcool). Elles sont autobiographiques, elles évoquent parfois la mort, comme celle de cet inconnu assassiné par sa femme dans China White ou celle de Susanna Z, cette étudiante suédoise violée et brûlée par un faux taxi en sortant de l’un de leurs concerts à la Scala. NatiOn élimine aussi tout ce qui bouge sans faire de prison-niers, sauf peut être eux mêmes (Rave Nowhere). Le groupe porte la marque d’une jeunesse perdue qui sait qu’elle recommencera encore et encore, sans but, une jeunesse schizophrène quand vient la nuit et ses excès.Côté littérature, NatiOn cite en vrac Verlaine, Rim-baud, Céline, Kerouac, WS Burrough, les romantiques et Brett Easton Ellis, ou encore Hugo Pratt et Shake-speare (Valentines). Si NatiOn devait être peint, ce serait plutôt du Francis Bacon... Bref, NatiOn c’est sensible et tourmenté, c’est une certaine perversionmélancolique, une fuite en avant qu’il faut assumer, jusqu’à la fin, peu importent les conséquences.

http://www.myspace.com/rocknationmusic

Nation c’est Xavier, à la guitare et au chant, Martin à la batterie, et Nico à la basse. Xavier et Nicolas sont tous les deux calédoniens. après plusieurs expériences musicales, ils rencontrent Martin et ensemble ils fondent NatiOn. NatiOn est une combinaison de ces trois personnalités aux goûts musicaux complémentaires qui souhaitent jouer une musique tournée d’abord vers le public, même s’ils ne peuvent s’empêcher de continuer à écrire de longues his-toires (Coma, Let Art Out, Rave Nowhere). Il y a dans tout ce que fait NatiOn deux faces, l’une évidente, et l’autre moins visible plus obscure. C’est une musique parfois violente mais qui reste mélodieuse, à la limite du punk mais se vou-lant tout de même élégante. Une musique de prime abord simple qui recèle en réalité des secrets, des cordes jouées à vide qui produisent des dissonances, des harmonies fantômes que l’on entend sans qu’elles soient réellement jouées. Ce style, c’est celui qui correspond à la personna-lité de ces trois musiciens. Leur but avoué est d’avoir une musique «brute», basée sur des guitares tranchantes et rapides, rappelant la période grunge, ainsi que le nouveau rock, et parfois une pop d’inspiration anglaise . NatiOn est une combinaison de ces 3 personnalités aux goûts musi-caux complémentaires. Au moment de la rencontre entre les trois musiciens, ils sont d’accord et souhaitent jouer une musique tournée d’abord vers le public. Et même s’ils ne peuvent s’empêcher de continuer à écrire de longues histoires (Coma, Let Art Out, Rave Nowhere), ils n’ont plus envie de s’emporter sur des morceaux d’un quart d’heure. Il y a dans tout ce que fait NatiOn deux faces, l’une évidente, et l’autre moins visible, plus obscure. Une musique violente, à la limite dupunk mais se voulant tout de même élégante.

www.mymajorcompany.com/Artistes/nation

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Fondé en 1993, Mass Hysteria est un melting-pot de la scène alternative française. Venu indifférem-ment du punk, du métal voire du death metal, les cinq premiers membres (parmi lesquels un transfuge de Treponem Pal) orientent leurs compositions vers un métal industriel alors novateur en France, sans pour autant oublier les influences hardcore dans lesquelles tous les membres ont baigné lors de leurs premières expériences musicales.Après quelques petits changements de line-up, deux démos sont enregistrées en 1994 et 1995. Ces démos induisent les premières pierres de ce que sera le style de Mass Hysteria : du hardcore, du gros son et de la rage à revendre. Quelques dates en première partie de Korn per-mettent aux petits frenchies d’affiner leur répertoire avant l’enregistrement d’un premier album très re-marqué, Le Bien-Être et la Paix , l’album se présente au contraire comme un vrai disque de métal indus-triel, aux sons lourds et rauques dignes de Ministry ou Nine Inch Nails, à ceci près que Mass Hysteria per-siste à s’exprimer principalement en français. Enre-gistré sous les auspices d’André Gielen, le « monsieur industriel » français, Le Bien-Être et la Paix est l’une des révélations métal de l’année et, chose rare pour le premier disque d’un groupe parisien, obtient un succès confortable auprès du public anglo-saxon.


MASS Auteur / Chanteur / Musicien

Mais l’élément qui donnera son cachet au groupe arrive en la personne de Pascal, d’Overload System, mixeur et échantillonneur dont le groupe requiert les services pour un titre. Séduits par le résultat final qu’offre l’ajout d’effets samplés dans leurs composi-tions métal, Mouss, Erwan, Stéphane, Raphaël et Nico s’adjoignent les services de Pascal qui devient le DJ officiel du groupe, le petit détail qui manquait à Mass Hysteria pour définir un style personnel. L’arrivée, la même année de Yann, fraîchement débarqué de son groupe de death metal ajoute une petite touche de speed à un groupe qui n’en demandait pas tant, désor-mais prêt à conquérir le public. Mass Hysteria retourne en studio pour l’enregistre-ment de Contraddiction, un deuxième album plus marqué par l’influence hip-hop, notamment au niveau du phrasé de Mouss qui se fait plus rapide et sac-cadé. Un son bien léché, des paroles recherchées où l’on retrouve parfois l’influence du rap français (sur le morceau « Finistère amer » notamment), mais aussi de la nouvelle chanson néo-réaliste : le système MH est bien rôdé et fonctionne à plein régime. En 2005 avec Mass Hysteria sort un album homonyme qui, cette fois s’oriente vers un son pop-rock un peu « vintage » sur des paroles plus ironiques et désenchan-tées, dont certaines sont écrites par le chanteur Miossec. Résolument metal, ce nouvel opus, sorti en 2007, voit le groupe renouer son succès et entamer une tournée à guichets fermés. On ne gagne jamais à se renier.En juin 2011, alors que le groupe de fusion rock metal à la française s’apprête à fêter ses vingt ans de carrière, sort le premier album en public. Mass Hysteria Live est assorti d’un DVD relatant ses exploits scéniques, le groupe revient en force et ne cesse d’évoluer..

Hysteria

www.mass-hysteria.frwww.surlabreche.com

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MikeAuteur / Chanteur / Musicien

Michael O’Flynn est un compositeur, chanteur, musicien qui pousse son premier cri à Toronto (Ca-nada), grandit et étudie ensuite en Irlande, voyage autour du globe et finit par se poser en Nouvelle Calédonie. Cela fait 20 ans que Mike est installé sur le caillou. Inspiré du Rock, du Reggae, du Rap, de la Funk, du Jazz et même de la musique irlandaise. Il est le leader du groupe DO DAT JUMP, monté en 1988 et composé d’André Gaspard , Loulou Upanne , Stephane Renier,Fredo Leon,Jackie Salmon,Francky Louis JR, Petit Louis,Bruno Ciaccafava. Pendant toutes ces années, 5 albums seront enregistrés localement. Mike joua en première partie aux cotés des plus renommés artistes tels que Steel Pulse, Touré Kunda, Eddy Mit-chell, Los Del Mar, The Wailers, Jimmy Cliff et récem-ment avec Israel Vibration. De 2002 à 2003, il part en tournée à Toronto et se re-trouve aux cotés des Red Hot Chilli Peppers, fait la connaissance de Lenny Kravitz et de Mike Jagger.

Mike O’Flynn saisit l’occasion et enregistre 5 vidéos avec Chris Soos et Stephen Scott, réalisateur de clips des Stars Amméricaines… (Madonna, David Bowie, Led Zeppelin, Prince, les Rolling Stones, Lenny Kravitz, Chemical Brothers…) En 2006, Michael joue en première partie du célébre groupe de Reggae «The Third World». Pendant sa car-rière, il enchaîne les concerts à New York, San Fran-cisco, Londres, Paris, en Australie et sur toute l’Irlande. Michael vient récemment de passer 1 mois à Surfers Paradise avec le batteur «Russel Coleman du Célébre groupe AC/DC. Un deuxième album «Do Dat Jump» est en cours d’enregistrement en 2011. Michael se lance enfin en solo et nous sort son premier album. il pense qu’il a peut-être attendu trop de temps. Mais pour lui, cet album est un reccueil de tous les messages qu’il avait à faire passer. Du rock à la pop, ne passant par les chants Irlandais, des slows du reggae et finissant même par une chanson chantée en Drehu… Il nous livre ici un album «Shipwrecked», le représentant au maximum. Un homme échoué sur une île du bonheur, loin des strass et paillettes, libre et grandissant dans une culture proche de la nature. Ce premier Opus est un beau message de variétés pour beaucoup de ses proches. Un album fait avec ses moyens mais qui nous délivre un sentiment de volonté et d’aboutissement.

Album Disponible au Megastore.

O’Flynn

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litteraireMomentTexte et Dessin par Alexis Pastor.

Isolé.

Suite à ça, je n’ai rien fait pendant trois ans. C’est très difficile de ne rien faire du tout pendant trois jours, alors je vous laisse imaginer le mental qu’il faut pour trois ans de glande totale. Les six premiers mois, ma mère n’y a pas prêté attention, mais elle a fini par demander l’avis d’un vieux à barbe diplômé de la faculté de sciences humaines (ramassis de hippies dégénérés) . Cet homme, je lui ai craché dessus par fré-quence de deux à cinq fois par minute, deux heures par semaine pendant près de quatre mois. Finalement, il a conclu que j’étais moins taré que lui et que si je ne faisais rien, c’est que je n’avais rien à faire de spécial. Sûrement que ce vieux aura tiré cette leçon de ce bain de salive : il est important de ne pas se contraindre à faire.

Après cette longue période d’inactivité, j’ai pris la décision de partir pour laisser ma mère mourir en paix ; et c’est en gros clochard que j’ai fini par passer dans l’âge adulte : entre quinze et dix neuf ans, je n’ai eu ni maison, ni travail, mais j’ai beaucoup eu l’occasion de marcher. Ce n’était pas une période très intéressante. En plus de ça, ma mère est réellement morte, et sans me donner son argent, ce qui à mon avis, constitue un délit grave. Outré par cette injustice, j’ai volé de l’argent dans la caisse d’une association de lutte contre le cancer pour monter ma propre affaire dans la vente de sucreries. Malheureusement, j’ai du abandonner prématu-rément cette entreprise et quitter le pays à cause de démê-lés avec la justice ; je suis d’ailleurs, aujourd’hui encore, en attente de mon jugement en France pour les insultes et les graffiti antisémites que j’ai proférés contre ma propre personne sur la devanture de mon magasin dans le but de me faire de la publicité gratuitement. Fort heureusement, je suis parvenu à m’enfuir pour les Etat-Unis qui mon cha-leureusement accueilli en tant que clandestin illégal traqué par Interpol. Bien entendu, je me suis déjà pardonné de toutes ces menues bêtises. J’ai même juré dans ma tête de ne plus jamais rien faire de pénible pour l’ordre social. De toutes façons, pêcher, manger et avoir des relations sexuelles avec Davon, c’est largement suffisant.

e m’appelle Arnaud, J’ai trente trois ans et je vis aux Etats-Unis d’Amérique. J’y suis installé depuis quatre ans avec ma fiancée Davon qui s’occupe bien de moi grâce à l’argent de son père riche. Comme je ne travaille pas, j’ai beaucoup de temps pour mon loisir favori, la pêche. Avec le peu qu’il me reste, je mange et j’ai des relations sexuelles avec Davon. Je trouve ces trois occupations suffisantes pour combler intégralement mon bonheur. Je ne désire ni ami, ni famille, ni travail, ni patrie pour remplir mon bon plaisir ; tant que l’on me laisse être un peu gros et qu’on ne me contraint pas à me laver tous les jours… J’y ai déjà beaucoup réfléchi et je n’ai rien trouvé de plus. D’ailleurs, si j’étais parfaitement honnête, je devrais arrêter ce récit ici ; le stopper net pour ne pas l’encombrer. L’essentiel y est déjà ! Mais je suis un génie, alors je me dois de vous expliquer un peu.

Je suis né dans le sud-est de la France grâce au sein de ma mère et à l’intérêt que lui portait alors mon père. J’ai eu une enfance très simple et heureuse malgré le fait de ne jamais vraiment avoir connu papa. Cet homme n’est même plus un fantôme, désormais, il n’est rien. Ma mère l’a tué avec un os de poulet lorsque j’avais six ans. Elle était folle je pense, ce qui explique que j’ai moi-même longtemps été fou. Le dernier souvenir profond que je conserve de maman remonte à mes sept ans, lorsqu’elle avait plongé ma main dans le feu de la cheminée parce qu’elle me soupçonnait de mentir. Eh ! Pas si folle la vieille car j’avais effectivement menti et qu’elle à fini par le découvrir avec l’aide de cette technique ancestrale. Petit, je ne pensais jamais en journée ; j’étais trop malheureux à cause de l’école qui remplissait ma tête de choses idiotes et dangereuses. Mais le soir, sous ma couverture « happy fish » (léguée par ma mamie Yvette), je décrivais déjà les contours de la mort et de la vie. Les troupes que je formais en songe s’organisaient dans les coulisses de la réalité et nous projetions, tous ensemble, de cramer la république qui nous soumettait.Cette haine m’a poussé à quitter rapidement les salles de classes. En tous cas, bien avant d’avoir atteint l’âge légal pour déserter.

J

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Le manga realise en Caledonie,par des Caledoniens.

UNIQUE ET INCROYABLE, VOICI LE DÉBUT D’UNE LONGUE SAGA

Dans un monde de magie, la guerre fait rage entre les différents royaumes. Mais au sein de ces conflits une île que l’on nomme Kalédonia est régie par l’Archimage. Cet homme de paix, s’évertue à inculquer à de jeunes espoirs, recueillis à travers le monde, les préceptes du Fondateur. Parmi eux, se trouve l’élu de la prophétie, celui qui par ses actions, réunifiera les nations ou les plongera dans le chaos.

Nous vous en avions parlé dans le N°12, le manga pensé, conçu et dessiné sur le caillou.Une histoire que vous allez découvrir au fil des numéros en attendant une vraie publicationau format Manga.Une exclusivité NMA! Magazine.

Synopsis :

VOUS ÊTES À LA PREMIERE PAGE, N’OUBLIEZ PAS LE SENS DE LECTURE :)

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La technologiedu changement d’ere.

On en entendait déjà parler en 2009, les Sleepbox ou « boites à sommeil » reviennent. Imaginées par le studio d’architecture russe Arch Group (Moscou), ces capsules de repos mesurent 2,5 x 1,6 x 3 m et sont équipées d’une TV, de l’électricité, d’un accès Wi-Fi, , de prises pour la recharge de vos appareils mobiles, d’une lampe LED pour la lecture, d’espaces pour le rangement et bien sûr de deux lits superposés de façon à s’isoler des lieux publics lorsque l’on doit faire face à l’attente.

SLEEPBOX : UN LIEU DE REPOS POUR LES GEEKS NOMADES

La Mutewatch est une montre minimaliste à souhait. L’heure s’affiche uniquement au toucher, et les différentes fonction-nalités ne sont visibles qu’en glissant votre doigt. Les différents capteurs de mouvement ajustent le niveau des vibrations en fonction de votre acti-vité, afin de ne plus lou-per aucun réveil. À noter que le firmware peut être mis à jour directement en USB.

UNE AMPOULE ALIMENTÉE PAR L’ÉNERGIE SOLAIRE

La cuisine portable Electrolux est un concept du designer Dragan Trenchevski. Créée sous une forme de Laptop, il s’agit d’une vraie plaque de cuisson élec-trique mobile que l’on peut emporter n’importe où avec soi. L’objet techno idéal pour le geek-cuisinier qui part en camping et veut épater la bande.

COOKING TIME

RUBRIQUE HI-TECH /

Designées par le Com-munity Manager Google pour Android et la par-tie Mobile, Evan Stein-berg, cette paire de Nike Dunk Low est à l’effigie du géant de la recherche avec les couleurs de la société et en prime la tête de Larry Page sur les languette !

DES NIKE DUNK LOW VERSION GOOGLE !

Lors de sa keynote, Apple vient d’annoncer non pas un iPhone 5 mais le tout nouvel iPhone 4S. Celui-ci conserve le même design que l’iPhone 4, mais s’équipe désormais d’un processeur A5 dual core, d’un APN de 8 mégapixels beaucoup plus rapide et pouvant filmer en 1080p, d’un système d’antennes entièrement revu, et d’une batterie à l’autonomie grandement améliorée. Il est également compatible avec tous les réseaux téléphoniques mondiaux, mais intégrera surtout la technologie de reconnaissance vocale intelligente Siri, permettant de poser des questions et dicter des actions au smartphone.

APPLE IPHONE 4S

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Personnellement, je me dirige plus facilement vers le circuit bien connu des Calédoniens (Sans l’avoir visité auparavant) et là : surprise. La prise en main est très agréable. Stable et précise, un bruit charmeur, un mo-teur pêchu : passés les 6000 tr/min, l’aiguille du compte tour s’accélère pour rejoindre très rapidement la zone rouge (environ 10000 tr/min). En effet, 135 Ch à son actif, beaucoup de couple, une position agréable proche du guidon monobarre me permet facilement de rentrer dans l’angle. Tout ça pour moi? J’adore!! Maintenant, je prends la place de la passagère pour me rendre compte que je ne suis pas trop mal installée mais qu’il n’y a malheureusement aucune prise à l’arrière et qu’à cause de la profondeur de la selle pilote, je me retrouve un peu loin du réservoir (« t’as qu’à avoir les bras plus longs andouille...»). JAMES’A le pilote expert de nos routes calédoniennes a bossé pour la suite des évènements; son avis : « Tout d’abord le train avant est précis et imperturbable ; le frein AV made in BREMBO RADIAL offre un mordant exceptionnel et un retour d’info sympa digne d’une hypersport.Un moteur de folie avec un peu moins de couple que le précédent ressort au final agressif à mi et haut régime. Son nouveau châssis plus rigide avec une répartition des masses sur l’avant en fait une machine royalement sportive à faire rougir les hypersports. La position reste très agréable, le compromis entre le roadster bodybulder et la moto de tous les jours est réussi, bravo TRIUMPH.Je note également la finition proposée par le constructeur anglais ainsi que la qualité des matériaux utilisés. (guidon MAGURA Fat bar, freinage BREMBO ,...)Le mono bras redessiné et allongé augmente la rigidité et la stabilité de la machine. Joli vélo, vraiment… »

Au fait JAMES’A, à quand ton prochain show pour NMA?

RUBRIQUE HI TECH/ ESSAI MOTOTRIUMPH 201la Speed Triple 1050

Belle journée n’est-ce pas ? En effet, le soleil revient et pour la peine NMA! magazine vous proposera dorénavant un essai moto avec des sensations, des brèves techniques et quelques images... Histoire de partager une passion de plus avec vous bande de pe-tits veinards. Ce mois-ci, Sud Motors nous prête très sympathiquement la TRIUMPH 201 ; la Speed Triple 1050, la vraie ! En quelques mots : un regard de tueuse, un cul, des seins... et le reste… oufff. Particulièrement élégante! Le dernier roadster sportif et de Triumph nous a fait vibrer tout au long de cet essai, au point que même Kris (notre photographe) en à fait des rêves érotiques.

Un nouveau look de star:Accrocheuse par son style dépouillé, nous sommes sûrs de ne pas passer incognito avec le guidon de cette belle anglaise, ses optiques accolées (rappelant légèrement les Japonaises), ses écopes de radiateur qui affinent sa silhouette et à sa coque arrière plus dessinés que sa grande sœur la Speed Triple T 509. Le résultat nous frappe : elle est plus bestiale que son ainée !Trois cylindres pour le frisson:Ayant laissé mon cuir en métropole depuis trop long-temps, je ne puis l’essayer moi-même ; la partie Stunt sera donc réalisée par JAMES’A, l’homme qui prend son pied en wheelings, stoppies ou en burn out... sur route fermée bien entendu !

«...le train avant est précis et imperturbable ; le frein AV made in BREMBO RADIAL offre un mordant exceptionnel et un retour d’info sympa digne d’une hypersport...»

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SOPRANO EN CONCERT LE VENDREDI 25 NOVEMBRE START 20.00 HLIEU ARÉNE DU SUD PAITALIEU : ARÈNE DU SUD BILLETS BIENTOT DISPONIBLETARIF : 4 000 F EN PREVENTE 5 000 F SUR PLACE

ECLEKTICAL PARTYSHOWS + DANCE FLOOR!

LE VENDREDI 21 OCTOBRE LIEU: LE COMPLEXE LE REXSTART 17.00 H À 23.00 H ENTRÉE 1000 F ET FREE POUR LES DÉTENTEURS DU PASS REX

CONCERT ABBA MANIA

LE VEND 18 NOV, SAM 19 NOVSTART 20.00 H - 23.00 H LIEU: ARÈNE DU SUD PAITA BILLETS 5000 F EN VENTE CHEZ PHOTO DISCOUNT (ANSE VATA, STE MARIE,KENU IN)

YANNICK NOAH EN CONCERT LE SAMEDI 29 OCTOBRE START 20.00 H LIEU CENTRE CULTUREL J.M. TJIBAOU WWW.ADCK.NC BILLET 6300 F EN VENTE CHEZ COM-PACT MEGASTORE ET DAY ONE (GALERIE KENU’IN)

SOIRÉE ANNIV’ SHAMO SHOP !

SOIRÉE ELECTROLE SAMEDI 22 OCTOBRELIEU: LE FLEX CLUBSTART 21HENTRÉE FREE

Da agendaDa moment !

THÉÂTRE DE L’ÎLE

MACONDO (ENTRE RÊVE ET RÉALITÉ)

JEUDI 24,VEND 25 NOV À 20HSAM 26 NOV À 18H

TOUT PUBLIC À PARTIR DE 14 ANSINFO LINE 255 050WWW.THEATREDELILE.NC

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numéro 15 - nma! magazine

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