magazine planète ekologie numéro 5

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Pays Basque-Béarn-Landes Numéro 5 Gratuit Planète www.planete-ekologie.fr www.planete-ekologie.fr l t Planète Planète Michel Maumu Michel Maumus s Conseiller général en charge de l’environnement et de l’Agenda 21 Interview Interview exclusive exclusive Partenaire Partenaire Surfrider Surfrider Vos trucs et astuces Vos recettes bios Vos jeux La géothermie La géothermie Planète Habitat Planète Habitat Planète Jardin Planète Jardin Le Le mariage écolo mariage écolo Planète Société Planète Société Les Les soins bio soins bio de nos de nos hommes hommes Planète Beauté Planète Beauté Mincir Mincir bio bio votre fiche détox de l’été Planète Santé Planète Santé Les Les agrocarburants agrocarburants Planète News Planète News Invitez les papillons Invitez les papillons dans votre jardin dans votre jardin

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Magazine gratuit traitant de l'ecologie et de l'environnement

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Page 1: Magazine Planète EKOLOGIE Numéro 5

Pays Basque-Béarn-Landes Numéro 5 Gratuit

Planètewww.planete-ekologie.frwww.planete-ekologie.frl t

PlanètePlanète

Michel MaumuMichel MaumussConseiller général en charge

de l’environnement et de l’Agenda 21

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Le Le mariage écolomariage écoloPlanète Société Planète Société

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Page 2: Magazine Planète EKOLOGIE Numéro 5

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Page 3: Magazine Planète EKOLOGIE Numéro 5

Édito

Écologie, quand tu nous tiens !

Pourquoi ne pas faire du respect de l’environnement un mode de vie

simple plutôt qu’une lubie à la mode ? Car tout peut-être bio de nos

jours : l’énergie de nos maisons, de nos voitures, le jardinage, la cuisine

et maintenant… le mariage ! Vous pourrez découvrir dans ce numéro

tous les points sur lesquels vous pourrez décider de faire de votre

mariage un événement respectueux de l’environnement.

La saison estivale permettra de faire une détox effi cace gorgée de fruits

et de légumes de saison et ces messieurs trouveront leur bonheur du

côté des soins du visage, bios également.

Ce nouveau numéro laisse la parole au Chef du Restaurant Philippe qui

a concocté spécialement pour vous, ses meilleurs plats et qui nous livre

ses recettes.

Planète EKOLOGIE est là pour vous aider dans votre « conscience écolo-

gique ». Le lire vous aidera non seulement à améliorer vos actions vertes

mais vous permettra également de choisir les bons prestataires.

Pour ce faire, n’oubliez pas de consulter notre annuaire des annonceurs

en fi n de magazine.

Bonne lecture !

Planète Ekologie

Planète EkologieDistribué dans plus de 300 dépôtsPays Basque, Béarn, Sud des Landes

Planète Ekologie est réalisé par la SARL BAB’S Éditions

21, quartier Amotz64310 Saint-Pée -sur-Nivelle

[email protected]

05 59 23 25 92

Directeur de Publication et Rédacteur en Chef

Christopher George

Rédacteur Adjoint et MarketingSuzanne George

Maquette et InfographisteCompo-Méca - 64990 Mouguerre

Directrice ArtistiqueMaryse Mignard

Nous [email protected]

Publicité[email protected]

Photosfr.fotolia.com , www.stock.xchng.com,

www.photl.com

ISSN 2103-9194Planète EKOLOGIE est une marque déposée,

tous droits réservés

Planète EkologieDistribué dans plus de 300 dépôtsPays Basque, Béarn, Sud des Landes

Planète Ekologie est réalisé par la SARL BAB’S Éditions

g

21, quartier Amotz64310 Saint-Pée -sur-Nivelle

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Ce magazine est réalisé avec du papier aux normes PEFC

Imprimé en CEE

L’ISOLATION NATURELLEL’ISOLATION NATURELLEFIBRE de BOIS, CHANVRE, LAINE de MOUTON,

OUATE de CELLULOSE, LIÈGE

MATÉRIAUX D’ÉCOCONSTRUCTION • PEINTURES • DÉCORATIONS NATURELLES

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INSUFFLATION ET SOUFFLAGE DE FIBRE DE BOIS APPLICATEUR ET MATÉRIEL AGRÉÉ STEICO

Page 4: Magazine Planète EKOLOGIE Numéro 5

Sommaire

Carnet de bord

30 PUBLI REPORTAGE CANA

40 VOS TRUCS & ASTUCES

44 JEUX

49 ANNUAIRE DES ANNONCEURS

30 PUBLI REPORTAGE UBLI CANA

4040 VOS TRUCS & ASTUCES TRU

44 JEUX

49 ANNUAIRE DES ANNONCEURS

Planète Habitat 6 La maison en paille

14 La géothermie

Planète News 14 Agrocarburants

Planète Société 16 Morts des abeilles

23 Le mariage écolo

Interview

18 Michel Maumus

Planète Jardin 26 Invitez les papillons dans votre jardin

27 Bouturez les géraniums de balcon

Planète Bien-être et santé 28 Mincir durablement grâce au bio

Planète Beauté 31 Cosmétique bio… les hommes aussi

33 Conseils de beauté naturels

Planète Gastronomie 36 Les recettes

26 Les papillons au jardin

28Mincir grâce au bio

6 Maisons en paille

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Habitat

La maisonen pailleLa paille est un matériau de plus en plus employé pour la

construction en raison de ses nombreux avantages. Ce matériau sain, renouvelable et recyclable est en effet un très bon isolant et permet de construire une maison écologique

sans se ruiner. Hé oui, la maison de paille n’est pas celle des trois petits cochons !

Alors que la construc-tion en végétaux existe depuis des millénaires partout dans le monde, la construction en paille a vu le jour il y a un siècle, aux États-Unis, dans l’État du Nebraska.Aux USA, les maisons en paille les plus anciennes datent des années 1870 .

En France, une maison en paille appelée « la maison Feuillette » (du nom de son constructeur) a été bâtie en 1921 à Montargis, dans le Loiret. Cette maison construite en ballots de paille sur ossature bois est toujours en bon état et habitée aujourd’hui.

Actuellement, la construction en paille se développe à l’ini-tiative d’auto-constructeurs et de professionnels du bâti-ment. Longtemps expérimentale cette technique évolue vers une professionnalisation de la mise en œuvre. Bien que cette technique soit encore peu connue du grand public, on recense entre 100 et 400 maisons en paille en France.

Les qualités de la maison en pailleLa paille est la matière ligneuse la moins chère et la plus économe en énergie. Son utilisation pour la construction ne demande qu’un mini-mum de connaissances et un budget raisonnable car elle est considérée comme un déchet de culture.

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• En tant que sous-produit de culture disponible en grande quantité, la paille coûte environ 1 € le ballot et peut être achetée localement.

• Elle est aussi un matériau très isolant qui permet de réduire ses factures de chauffage.

• Enfi n, elle est facile et rapide à mettre en œuvre, de sorte qu’il est possible de construire soi-même sa mai-son et d’éviter les frais de main-d’œuvre.

• La paille n’émet pas de fi bres irritantes ni de composés toxiques de type formaldéhyde. Donc pas de risques d’allergie.

La construction en paille est très écologique puisqu’elle utilise un matériau naturel, durable et recyclable. Les murs en paille peuvent être enduits de terre, de chaux et colorés de peintures naturelles, ce qui évite d’utiliser des solvants, des colles, des produits et des matières synthétiques.Par ailleurs, ce type de bâtiment est sain car les murs respirent.Si vous souhaitez vous lancer dans ce projet, vous pouvez suivre une formation sur un chantier participatif. Ce type de chantier est accessible à tous car les ballots de paille sont faciles à porter.Toutefois, il existe encore peu d’organismes ou d’architectes qui prennent en charge les constructions en paille. La plu-part du temps elles sont réalisées en autoconstrution, avec l’aide d’associations.De plus, ce matériau ne supporte pas l’humidité et doit donc être stocké bien au sec. Pour les mêmes raisons, les fondations d’une maison en paille doivent être réalisées de manière à éviter toute remontée capillaire et il faut prévoir une avancée de toit d’au moins 50 cm.

Comment construire une maison en paille ?La technique la plus ancienne et la plus écono-mique consiste à empiler les ballots de paille en quinconce, sans aucune autre ossature que quelques tiges de bois, de bambou ou de métal.Cette technique très rapide à mettre en œuvre, ne convient pas à des bâtiments spacieux et est réservée aux petits bâtiments utilitaires (grange, poulailler, garage, atelier).La technique « ossature bois » est la plus utilisée pour construire une maison en paille. Elle consiste à monter une armature en bois pour donner à la maison sa solidité, avant de poser la paille (en colonne entre des poteaux, dans des cellules ou en ligne dans une double ossature).La protection de la paille peut être assurée soit par des enduits appliqués (enduit terre ou chaux) soit par un mortier coulé dans des coffrages temporaires.

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Quel type de paille utiliser ? Peuvent être utilisées les pailles de seigle, de blé, de triti-cal (mélanges blé/avoine ou blé/orge) ou de riz (pour les projets proches de la Camargue). Le foin est bien évidem-ment à proscrire car il se décompose avec le temps.N’oubliez pas de contacter bien à l’avance l’agriculteur car la paille n’est produite qu’en fi n d’été. Une phase de « négo-ciation » sera sans doute nécessaire pour lui faire produire de la paille selon votre besoin (bien sèche, à vos dimen-sions, bien pressée et le cas échéant à stocker dans l’une de ses granges si vous ne la posez pas en fi n d’été).

Concernant les coûtsLa paille est aussi un matériau à moindre coût : le prix de revient (sans transport) se situe entre 1 à 2 € la botte ! De plus, le m² est de 5 à 10 fois moins onéreux que des isolants classiques à performance égale.

Le coût au m² pour la maison en paille varie de 60 à 2000 € :– 60 € en autoconstruction avec des matériaux de

récupération,– 2000 € pour faire construire un véritable petit château.

Prenons l’exemple d’une maison de 173 m², en paille et terre, dans laquelle le propriétaire fait tout de même un certain nombre de travaux lui-même. Il nous assure que le prix de revient de la maison est de 130 000 euros, ce qui est un prix inférieur à une construction classique.

Les risques d’incendiePour qu’un objet brûle, il lui faut de l’oxygène. Une feuille de papier froissé brûle très aisément alors qu’un annuaire télé-phonique fermé brûlera très diffi cilement. Il est de même pour la paille. La paille en vrac brûle très aisément, pas la botte de paille.Au terme d’une étude menée à l’aide d’un laboratoire d’essai mobile, le gouvernement autrichien a donné des certifi cats concernant le comportement du maté-riau botte de paille en cas d’incendie (certifi cat 1, certifi -cat 2, certifi cat 3). Contrairement aux idées reçues, la paille ne présente pas de risque accru d’incendie face aux autres matériaux de construction.

En outre, sa densité et sa bonne isolation thermique en font un excellent retardateur de feu. Lors de tests menés en Californie, un incendie a été déclenché dans une chambre de combustion faite de bottes de paille « nues ». La chaleur de la pièce a été portée en 30 minutes à 922 °C alors que la température des parois extérieures des bottes de paille n’était que de 12 °C. Ce n’est qu’au bout de 65 minutes que le feu commençait à attaquer les joints entre les bottes de paille. Avec des bottes de paille enduites cette durée a été portée à 120 minutes.

RongeursSelon StrawbaleFutures et les études autrichiennes, comme la paille ne contient pas de graines, elle ne présente pas plus d’attraits pour les rongeurs que n’importe quel autre matériau isolant. Le risque sera diminué d’autant plus si la pose est bien effectuée (remplissage des espaces entre les bottes) et que l’interface entre les murs et le soubasse-ment est fait selon les règles de l’art.

DurabilitéContrairement au foin, la paille ne se décompose pas. D’une part, les bottes utilisées lors de la pose doivent être bien sèches ; d’autre part la clef de la durabilité de la paille est de laisser évacuer l’humidité. Une humidité qui ne peut s’éva-cuer conduit inévitablement au pourrissement de la paille.Le parement côté extérieur doit être nettement plus res-pirant à la vapeur d’eau que le parement côté intérieur. Du côté extérieur, opter pour un enduit à la chaux ou un bardage bois avec un pare-pluie respirant. Le bardage est vivement conseillé du côté des vents dominants (pluie). Proscrire les enduits au ciment. Du côté intérieur, proscrire les peintures acryliques ou glycérophtaliques, trop imper-méables à la vapeur d’eau. Aux USA, les maisons en paille les plus vieilles datent des années 1870 ! En France, la mai-son paille la plus ancienne date des années 1920 et se porte comme un chaume.

Prises de contactLes bottes de pailles de petites dimensions sont main-tenant supplantées par les grosses balles rondes, mais les paysans ont souvent conservé leur ancienne presse, ne serait-ce que pour faire le foin pour les lapins... Pour trou-ver les agriculteurs, contactez les mairies de communes rurales alentour, consultez les petites annonces ou les sites internet agricoles, appelez les mar-chands de matériel agri-cole, renseignez-vous sur les marchés, dans les coopéra-tives, les centres équestres, etc.Une fois l’agri-culteur trouvé, déterminez la taille des bottes que sa presse peut

ppites internet z z leles s mamar-r-elel a agrgri-i-ouous s s,s,

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produire (la longueur est réglable en général). Pour déter-miner précisément la taille d’une botte, alignez une dizaine de bottes et divisez par 10 la longueur totale. Choisissez les dimensions de vos murs comme un multiple de la lon-gueur d’une botte de paille pour éviter au maximum les découpes. Ensuite, adressez-vous à un constructeur de mai-sons ossature bois ou bien cherchez un charpentier qui sait construire une maison ossature bois et faites coordonner le reste des travaux par un architecte ou maître d’œuvre.Dans tous les cas, prenez en charge la pose de l’isolant. Invitez vos amis, ils trouveront très ludique de participer à la réalisation d’une maison en bottes de paille ! Par contre, soignez bien la pose, en particulier, veillez à bien remplir les interstices avec de la paille pour éviter les ponts ther-miques. Ne négligez pas la recherche à l’avance d’un assu-reur qui acceptera de fournir une police multi-risques habi-tation sans être « terrorisé » par la paille et l’ossature bois.

RéglementationUne maison isolée en paille doit répondre sans problème aux exigences de la réglementation thermique 2000 et peut être validée par la solution technique agréée pour les maisons individuelles non climatisées. En cas de doute, contactez l’espace info énergie près de chez vous (cliquez sur ademe.fr, rubrique « particuliers »).De même, la technique de construction autorise des parements enduits ainsi qu’en bardages de bois, ce qui permet de répondre à diverses contraintes locales quant à l’aspect extérieur de la maison.

Assurance décennaleLa construction paille ne faisant pas l’objet de DTU, il n’y aura pas d’assurance décennale sur les travaux mettant en œuvre le matériau paille. Dans le meilleur des cas, et avec la technique « autrichienne », vous pouvez espérer obtenir de votre charpentier une garantie décennale pour la struc-ture de la maison (l’ossature bois), puisqu’elle est séparée de la pose de l’isolant.

ConclusionDans une période où la fl ambée des prix de l’immobilier et des terrains est vive, l’utilisation du matériau paille appa-raît très séduisante. Du point de vue de son rapport per-formance/prix, cette solution mérite d’être connue et ne devrait pas être le seul apanage de maîtres d’ouvrages éco-logistes. Face à une construction conventionnelle standardi-sée, le choix d’une ossature bois/isolation paille peut légitimement apparaître comme un choix risqué lorsque l’on veut faire sa première maison. Ce choix est donc réservé à ceux et celles qui, à défaut d’un gros investissement fi nancier, veulent s’investir dans une phase de réfl exion et de prise de contact préalable et souhaitent au minimum réaliser par eux-mêmes l’isolation de leur maison. À ce prix, ils obtiendront une maison bien plus confortable, économe et saine qu’une construction maçonnée à budget équivalent.Soit vous coordonnez vous-même les travaux et le mieux est de trouver un charpentier sachant réaliser une ossa-ture bois, soit vous confi ez le projet à un architecte ou à un réalisateur de maisons ossature bois (assurant la maîtrise d’œuvre totale du projet), en lui indiquant le cahier des charges sur l’épaisseur des murs pour que vous puissiez y installer les bottes de paille.N’oubliez pas de contacter bien à l’avance l’agriculteur car la paille n’est produite qu’en fi n d’été. Une phase de « négo-ciation » sera sans doute nécessaire pour lui faire produire de la paille selon votre besoin (bien sèche, à vos dimen-sions, bien pressée et le cas échéant à stocker dans l’une de ses granges si vous ne la posez pas en fi n d’été).Même si vous n’optez pas pour une isolation des murs en paille, il reste possible d’utiliser ce matériau pour l’isolation des combles habités. ■

Sources : www.consoglobe.com, www.ideesmaison.com,

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Qu’est ce que la Géothermie ?Principe de la géothermieDepuis l’aube de l’humanité, l’homme a toujours su tirer parti de cette énergie dont geysers, sources chaudes et éruptions volcaniques lui manifestaient l’existence. Mais la découverte d’énergies plus facilement mobilisables (char-bon, pétrole) n’a guère encouragé son développement.Aujourd’hui, la donne change. L’épuisement programmé des réserves d’énergies fossiles, la nécessité de préserver l’environnement et le réchauffement climatique dû à l’ef-fet de serre imposent de faire toute leur place aux énergies renouvelables. La géothermie est de celles-ci.Elle consiste à capter la chaleur terrestre pour la transfor-mer en électricité ou en chaleur directement utilisable dans la maison.Des puits sont creusés dans les régions où la roche est poreuse pour exploiter la chaleur des sols, des réserves

d’eau ou de vapeur d’eau. Cette chaleur est ensuite utili-sée pour produire du chauffage ou de l’électricité. La géothermie est considérée comme une énergie renou-velable, elle est non polluante et une excellente alterna-tive pour diminuer le réchauffement climatique.

La GéothermieT out autour de nous, les éléments (eau, air, terre) sont sources d’énergies.

Il s’agit de sources d’énergies immuables, c’est-à-dire qu’elles sont inépuisables. C’est pourquoi on les appelle énergies renouvelables.La plus en vogue est l’énergie solaire, mais d’autres techniques, comme la géothermie, se démocratisent.

Habitat

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Comment fonctionne une pompe géothermique ?Pour les installations individuelles on parle de Pompes à Chaleur géothermiques (PAC) qui fonctionnent à l’électricité.

On parle de géothermie très basse énergie puisque ces pompes à chaleur exploitent l’énergie souterraine à faible profondeur (quelques dizaines de mètres).Deux installations existent pour capter les calories souterraines :

• Les capteurs horizontaux

Ces tubes de polyéthylène sont installés horizontalement en boucles à faible profondeur (de 0,60 m à 1,20 m).

• Les capteurs verticaux

Deux tubes de polyéthylène en forme de U sont ancrés dans le sol à 80 m de profondeur. Plusieurs forages doi-vent être installés.

Comment choisir son installation géothermique ?

Des pompes à chaleur adaptées à son type d’habitationPour une maison individuelle possédant un terrain suffi sam-ment important, les PAC géothermiques à capteurs horizon-taux sont moins coûteuses.Pour des superfi cies supérieures (petits ensembles de logement, immeubles de bureaux), les installations verti-cales sont idéales.Les pompes à chaleur géothermiques peuvent être utilisées en tant que chauffage principal ou d’appoint et ce dans toutes les régions puisqu’elles ne dépendent pas des condi-tions climatiques. Une étude géologique est cependant indispensable avant installation. Pour cela, demandez conseil à un spécialiste en énergies renouvelables.

Consommation et performance d’une pompe à chaleur : le coeffi cientPour couvrir 100 % des besoins de chauffage d’un loge-ment les pompes à chaleur consomment approximative-ment 30 % d’énergie électrique et 70 % d’énergie renouvelable.La performance des pompes à chaleur se mesure par l’énergie qu’elle produit par rapport à l’électricité qu’elle consomme.Si une PAC consomme 1kWh d’électricité et restitue 3 kWh de chaleur, on dit que son Coeffi cient de Performance (COP) est de 3.L’ADEME conseille l’installation de pompes à chaleur au COP supérieur à 3 et le plus élevé possible.Cependant, la performance des pompes à chaleur est tes-tée dans des conditions optimales (pour une tempé-rature de 7 degrés). En réalité, par des températures plus basses, son coeffi cient de performance diminue. Les pompes à chaleur dont le COP est supérieur à 3 béné-fi cient d’aides publiques pour l’acquisition et l’installation d’un système de pompe à chaleur géothermique.

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Page 13: Magazine Planète EKOLOGIE Numéro 5

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Installation et entretien de pompes à chaleur géothermiquesPour le choix de votre matériel, assurez-vous :

• De sa qualité : marquage Eurovent ou Avis technique de CTSB (Centre Scientifi que et Technique du Bâtiment).

• De l’expérience de l’installateur (charte de qualité AFPAC).

• Du service après-vente : signer un contrat de mainte-nance garantit une visite annuelle.

• Coût et rentabilité d’une installation géothermique.

• Installation horizontale : de 70 à 140 € par m² chauffé.

• Installation verticale : de 150 à 190 € par m² chauffé.

• Grâce aux aides fi nancières, la rentabilité moyenne d’une installation est de 7 ans. (crédit d’impôt de 25 à 40 % : 25 % pour les pompes à chaleur air/eau et 40 % pour l’installation d’une géothermie sol/eau, ter-rassement et forages compris.)

La géothermie vous permet d’économiser jusqu’à 70 % de votre facture d’électricitéLe chauffage détient la plus grosse part de consom-mation d’énergie des foyers français. Or, avec la géo-thermie, vous chauffez votre logement et votre eau en consommant 70 % d’une énergie gratuite et iné-puisable. Le chauffage géothermique réduit donc votre consommation d’électricité jusqu’à 70 %. En effet, c’est une pompe à chaleur : une machine thermodynamique qui puise l’énergie géothermique. Elle fonctionne avec un compresseur électrique qui consomme seulement 30 % d’électricité.

Une énergie inépuisable et gratuiteÉnergie renouvelable, la géothermie utilise la chaleur contenue dans le sous-sol et dans les nappes d’eau souter-raines. Celle-ci provient de l’activité du soleil stockée dans le sol sous forme de calories. Il s’agit donc d’une énergie gratuite et inépuisable, qui ne dépend ni des conditions atmosphériques, ni des conditions économiques.En faisant le choix de la géothermie, vous devenez un peu plus autonome par rapport aux énergies traditionnelles, soumises aux fl uctuations du marché. ■

Sources : www.artisan-travaux.com, www.pratique.fr

La géothermie est une énergie inépuisable et gratuite

Page 14: Magazine Planète EKOLOGIE Numéro 5

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Le premier rapport publié par l’ADEME en octobre dernier sur les agrocarburants de première génération avait suscité de nombreuses critiques, notamment de la part des ONG environnementales. Cette étude dressait un bilan envi-ronnemental favorable aux agrocarburants (en termes de consommation d’énergie et d’émissions de gaz à effet de serre). Seulement, le changement d’affectation des sols n’était pas pris en compte dans les analyses de cycle de vie. Un oubli de taille : ce « détail » peut en effet totalement inverser le bilan carbone des agrocarburants ! Devant les nombreuses réactions, la secrétaire d’État à l’Écologie avait

alors promis une « contre expertise », soulignant que seule la première partie du rapport avait alors été publiée. C’est chose faite (ou presque) avec la publication de la « version fi nale » de l’étude. Celle-ci réaffi rme les « bilans positifs » des agrocarburants de première génération par rapport aux carburants fossiles en matière de consommation d’éner-gie (réduction de 18 à 85 % de la consommation d’éner-gie non renouvelable du puits à la roue) et d’émissions de gaz à effet de serre hors prise en compte du changement d’affectation des sols (réductions de 24 à 91 % du niveau d’émission de GES). Si ces calculs d’émissions de GES (Gaz à Effet de Serre) n’intègrent toujours pas les Changements d’Affectation des Sols (CAS), l’impact potentiel de diffé-rents scénarii de CAS sur les bilans de GES a néanmoins été examiné dans un autre chapitre au travers d’une analyse de sensibilité. Ces premières conclusions sont théoriques et révèlent la complexité du sujet.

Le changement d’aff ectation des sols aff ecte les bilans carbonesConcernant les changements d’affectations des sols directs, « les émissions de GES pour le scénario le plus pessimiste sont conséquentes, et font perdre aux fi lières leur carac-tère renouvelable. Pour la palme et la canne à sucre, les autres scénarii pessimistes leur laissent un gain par rapport à la fi lière fossile, mais le réduisent assez fortement. Le soja est quant à lui très fortement impacté par la prise en compte de ces émissions quels que soient leurs niveaux. Il

L’étude sur l’analyse de cycle de vie des agrocarburants de 1re génération vient d’être publiée par l’ADEME. Si cette version « fi nale » aborde la question du changement d’affectation des sols, elle ne permet pas de faire la lumière sur ce sujet.

Nécessité de poursuivre les études sur les changements d’affection des sols

Agrocarburants

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Page 15: Magazine Planète EKOLOGIE Numéro 5

faut un scénario modéré pour qu’il reprenne un léger avan-tage sur la fi lière fossile de référence ». Les scénarii optimistes montrent quant à eux que des gains supérieurs peuvent être obtenus par ces cultures « dans certaines conditions ».

Quant aux changements d’affectation des sols indirects, « les gains calculés sans prendre en compte ces effets indi-rects pourraient être entièrement annulés si venait à se réaliser la situation la plus pessimiste d’un transfert de pro-duction au détriment total des terres en forêt primaire. Les scénarii plus médians laissent un intérêt aux fi lières esters, mais leurs gains en sont cependant fortement réduits ».

Un premier pas salué par tous mais des interprétations divergentesLa plupart des acteurs souligne l’importance de cette prise en compte du changement d’affectation des sols et la nécessité de poursuivre les recherches sur ce sujet. Cependant, ces premiers résultats sont interprétés de manière divergente. Pour l’Institut du végétal Arvalis, membre du comité tech-nique de l’étude, « cette analyse de sensibilité constitue un louable effort pour préciser les enjeux sur cette ques-tion. (…) Nous pouvons ainsi constater que ces scénarios extrêmes ne sont par essence pas réalistes, et qu’en consé-quence l’effet réel du changement indirect d’affectation des sols est probablement bien inférieur à ce que laissent pen-ser les valeurs extrêmes de l’analyse de sensibilité ». Les constructeurs automobiles PSA Peugeot Citroën et Renault Sas, membres également du comité technique, regrettent « que le changement d’affectation des sols ait été peu appro-fondi en comparaison des processus de fabrication des bio-carburants, compte tenu du fait qu’il représente un des prin-cipaux points de polémique actuels sur les biocarburants ». Même sentiment chez Total Raffi nage marketing : « pour le moins, des compléments sur l’impact de l’usage des sols apparaissent nécessaires : la diversité des fi lières explorées et l’amplitude des résultats observés illustrent le grand degré d’incertitude pesant sur le respect des critères de durabilité des biocarburants. Il est en effet indispensable, pour tous les États membres de la Communauté européenne, de pouvoir arbitrer à court terme leurs approvisionnements en biocar-burants, sans remettre en question a posteriori la durabilité de ces derniers ».

L’objectif de l’UE doit-il être remis en cause ?L’étude a le mérite de démontrer que ce sujet, complexe à traiter, mérite des développements ultérieurs. Pourtant, l’Union européenne a fi xé un objectif de 10 % de source renouvelable dans les carburants d’ici 2020 (Paquet éner-gie climat adopté en avril 2009). Les agrocarburants devraient permettre de réaliser une grande part de cet objectif. Mais devant les incertitudes qui planent sur ce sujet, cet objectif est de plus en plus remis en question. Selon FNE, « cette étude suffi t à démontrer qu’en aucun cas les agrocarburants ne représentent une solution pour réduire les émissions de GES du secteur des transports rou-tiers ». Pour Lionel Vilain, conseiller technique de la fédéra-tion, « l’incorporation obligatoire de 10 % d’agrocarburants dans les carburants conventionnels en Europe va se traduire par une déforestation accélérée des forêts brésiliennes, malaisiennes et indonésiennes ». Pour le Réseau Action Climat, il faut agir vite car « des statis-tiques et des documents très offi ciels de la DG des Douanes montrent sans aucune ambiguïté l’énorme augmentation depuis 2007 des importations des huiles de palme, de soja et de colza ainsi que des graines de colza et de tournesol, augmentation liée à l’utilisation croissante du colza cultivé en France pour la production d’agrocarburants à partir du colza ».

Devant les levées de boucliers, le Parlement et le Conseil européens avaient demandé à la Commission de présen-ter fi n 2010 un rapport sur l’impact des biocarburants en termes de changements d’affectation des sols indirects. Une première étude a été publiée le 25 mars par l’Institut inter-national de recherche sur les politiques alimentaires (Ifpri). Selon les résultats de cette étude, une part de 5,6 % de biocarburants de première génération dans la consom-mation des transports européens ne présenterait pas de risque pour l’environnement et le prix de l’alimentaire.De son côté, le ministre de l’Agriculture Bruno Le Maire, en déplacement sur le site de Saipol/Diester Industrie (groupe Sofi proteol) à Grand-Couronne le 8 avril, a réaf-fi rmé la détermination de la France à atteindre en 2010 une part de 7 % de biocarburants dans les carburants routiers. Le débat est loin d’être clos. ■

Sources : www.actu-environnement.com

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La préservation de notre écosystème végétal dépend en effet des 20 000 espèces d’abeilles qui existent à tra-vers la planète (1000 espèces en France). Et « 35 % de la production mondiale de nourriture résulte directement de la production de cultures dépendant des pollinisateurs », pré-cise Bernard Vaissière chercheur à l’INRA (Avignon).Les abeilles transportent le pollen des fl eurs qu’elles buti-nent sur le pistil d’autres fl eurs. Sans elles, pas de pollinisa-tion, pas de fécondation, pas de fruits ni de légumes... Nous ne mangerions que du blé, du maïs et du riz ! Sans compter que la dispersion génétique des espèces végétales ne pourrait plus évoluer.Mais aujourd’hui, ni chercheurs, ni pouvoirs publics, ni agri-culteurs, ni apiculteurs, ni écologistes... n’arrivent à se mettre d’accord sur les causes de cette extinction.

Cette dernière est même remise en cause par une étude publiée le 7 mai 2009 dans la revue américaine Current Biology. Les auteurs de cette étude viennent en effet de conclure que le nombre d’abeilles domestiques aurait aug-menté de 45 % depuis 1961. Ces chercheurs se sont appuyés sur des statistiques de l’Organisation des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO), pour mon-trer que le déclin des abeilles aux États-Unis et en Europe est compensé par une hausse en Chine, en Argentine et au Canada. Mais la fi abilité des statistiques de la FAO est contestée.

Le point de vue de l’AFSSAPour l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa) il n’y a pas de doute. Elle démontre, dans un rapport publié le 18 février 2009 « Mortalités, effondrements et affaiblissements des colonies d’abeilles » que la surmortalité des abeilles est bien réelle, et estime que les causes, pou-vant être associées à cette surmortalité survenue depuis les années 1980, sont multifactorielles. Mais l’Agence n’exclut pas pour autant la possi-bilité d’une responsabilité des pesticides, même si elle n’en fait pas la cause majeure. Le varroa, un acarien des-tructeur, est fortement mis en cause.

Morts des abeilles

une catastrophe écologique est déclenchée

E n France, en 2008 le taux de mortalité des abeilles était de 30 à 50 %. Si ces insectes pollinisateurs disparaissent, 80 % des espèces végétales de notre planète risquent de disparaître, ainsi que 84 % des espèces cultivées

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Le point de vue des apiculteursEn France, près de 80 000 tonnes de pesticides étant appliquées chaque année sur les cultures, selon la Cemagref, l’institut de recherche pour l’ingénierie de l’agri-culture et de l’environnement. Les apiculteurs sont donc convaincus que ces produits chimiques sont responsables de la mort des abeilles. L’UNAF (L’Union nationale de l’apiculture française) a déposé début 2009 un recours en Conseil d’État contre le renouvellement de l’autorisation de l’insecticide Cruiser qui va jusqu’en mai 2009. Un insecticide de la même famille que le Gaucho, lui-même interdit en 2004, utilisé pour traiter des semences. L’Allemagne, l’Italie et la Slovénie ont d’ailleurs retiré leur autorisation au Cruiser.L’insecticide Régent est également montré du doigt par les apiculteurs.Cependant, le 30 janvier 2009, une ordonnance de non-lieu a été délivrée en faveur des groupes chimiques BASF Agro et Bayer CropScience, mis en examen depuis 2004. L’UNAF, qui affi rme que l’interdiction du Gaucho et du Régent depuis 2004 aurait ralenti ce que les scientifi ques nomment « le syndrome d’effondrement », a donc fait appel.Mais pour les journalistes, Natacha Calestrémé et Gilles Luneau, qui ont enquêté pendant trois ans et réalisé un documentaire Disparition des abeilles : la fi n d’un mystère, il n’existerait qu’une seule cause à la disparition des abeilles, le reste n’étant que des conséquences ».Selon eux ce sont bien les pesticides qui sont respon-sables : en provoquant une recombinaison de molécules ils engendreraient des « cocktails de molécules incontrôlables qui provoqueraient la mort des abeilles en 24 heures ». Hypothèse confortée par le docteur Luc Belzunces, direc-teur de recherche à l’INRA (laboratoire de toxicologie environnementale).

Légalement, il est interdit d’utiliser conjointement herbi-cides, insecticides et fongicides... Les agriculteurs res-pectent cette pratique. Mais des mélanges de ces pesticides se font directement dans la nature et polluent le pollen.

Les abeilles, dont l’organisme est affaibli par ces produits chimiques, ne survivraient donc pas,

victimes de virus, de champignons ou de parasites.

Et malheureusement les défenses naturelles des abeilles seraient

d’autant plus diminuées que, face aux pénuries de miel, cer-tains apiculteurs ne les nour-rissent plus avec leur propre production, aux propriétés antibactériennes, mais avec des sirops de sucre et des sirops de mélasse de maïs, eux-mêmes souvent contaminés par des pesti-

cides, aggravant ainsi leurs défenses immunitaires...

Réchauffement climatique, pollution des écosystèmes, réduction des habitats, raréfaction des espèces végétales, pes-ticides, OGM, espèces invasives telles le frelon asiatique, le champignon Nosema cerena, les acariens… autant de fac-teurs qui pourraient également expliquer le déclin des abeilles.

Un antibiotique , la fumagiline, comme éventuel remède au « syndrome d’eff ondrement »Une bonne nouvelle cependant : des chercheurs espagnols ont réussi cette année à guérir des ruches d’abeilles atteintes par le parasite asiatique Nosema Ceranae. Celui-ci est en effet aussi accusé d’être à l’origine de la disparition massive des pollinisateurs. Les abeilles survivantes ont toutes été guéries grâce à un antibiotique, la fumagiline. « Une ruche forte de 60 000 abeilles féconde 35 millions de fl eurs par jour », rappelle Natacha Calestrémé. Il est donc urgent que les pouvoirs publics et les acteurs de l’apicul-ture agissent ensemble pour sauver nos abeilles, véritables « sentinelles de l’environnement ». Le message a été entendu par le Sénat qui a décidé en février 2009, dans le cadre du Grenelle de l’environnement, de mettre en place un plan d’urgence pour leur préserva-tion. Un institut scientifi que et technique de l’abeille devrait donc être créé suite à cet amendement afi n de permettre à la fi lière apicole de mieux s’organiser et de déterminer les causes précises de la mort des abeilles, et en particulier les effets des substances chimiques sur leur organisme.

Mais c’est bien sûr à l’échelle mondiale qu’il va falloir agir. ■

Sources : www.bioaddict.fr, Environmental Microbiology Reports, 2009,

Report “The Global Stock of Domesticated Honey Bees Is Growing Slower

Than Agricultural Demand for Pollination” 7 mai 2009

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En 2010, le Conseil général consacre 30 millions d’eu-ros à la mise en œuvre d’actions en faveur de l’environ-nement. Pouvez-vous nous parler de

ses actions ? Consi-dérez vous que ce

budget est suffisant ?Ce budget est marqué par un

très fort engagement sur l’eau (plus de 50 % de l’enveloppe fi nancière).

AU BP 2010, le montant total des crédits votés s’élève à 29 262 800 €, dont : 26 308 000 € en investissement et 2 954 800 € en fonctionnement Pour la politique « envi-ronnement » : 25 774 500 €, dont : 16 479 500 € pour la mission « eau », 5 830 000 € pour la mission « cadre de vie » (ENS, rando et déchets), 2 200 000 € pour la mission « énergie » dont 1,4 M€ pour le SDEPA, 1 265 000 € pour la mission « littoral ». Pour les actions menées en lien avec la politique « développement économique » (pêche 64) : 80 000 €. Les actions menées en lien avec la politique « habitat, foncier et urbanisme » : 1 210 000 € (travaux connexes des aménagements fonciers de l’A65). Celles en lien avec la politique « territoires, aménagement et développement » : 740 500 € (aide aux communes pour les travaux d’espace public) Les actions menées en lien avec d’autres politiques (IPHB, antenne de Guiche, terrains de montagne, etc.) : 1 457 800 €.

AU BS 2010, c’est 5 millions d’euros supplémentaires qui ont été votés (essentiellement sur l’eau) portant ainsi le budget total du service environnement à 34 mil-lions d’euros pour l’année 2010, soit plus de 4,5 % du budget global du CG 64, (très bonne position par rapport aux autres départements français). Nous action sera plus effi cace, avec davantage d’exigences et une meilleure mise en synergie avec les autres politiques du CG dans le cadre de l’agenda 21.

Le Conseil général à mis en place un dispositif d’évaluation de la gestion des déchets ména-gers et assimilées. Quels sont es objectifs du Conseil général pour réduire ces déchets?Le Département s’est fi xé une obligation de résultats, anti-cipés par le plan départemental de gestion des déchets ménagers et assimilés (approuvé le 12 mai 2009), avec des objectifs conformes aux Grenelle I et II de l’environne-ment, à savoir : la réduction des déchets produits et écono-miser notamment un site de traitement en 2017 (environ 60 millions €). La prévention doit se développer tant sur les aspects quantitatifs que qualitatifs (toxicité des déchets). L’amélioration des fi lières de valorisation de matières issues des collectes sélectives ou spécifi ques, mais aussi se doter des capacités de traitements harmonisées entre la quantité de la population et la réduction des déchets.Le Conseil général assure : l’analyse de l’évolution de la ges-tion des déchets dans toutes ses composantes : construc-tion d’une base de données et suivi d’indicateurs pertinents, l’évaluation de la pertinence des prévisions du plan : mise œuvre de la commission de suivi du plan, une animation territoriale adaptée pour atteindre les objectifs du plan : accompagnement des deux programmes locaux de préven-tion des déchets lancés par deux syndicats de traitement couvrant plus de 80 % de la population, l’information et la communication : pour être réussie, cette planifi cation doit ainsi passer par l’adhésion des collectivités de ses habitants et de tous les acteurs concernés.

Le Conseil général a ainsi voté : des Autorisations de Programmes pour un montant global de 20 millions euros couvrant les investissements des syndicats de traitement. 1,5 millions est consacré chaque année à l’optimisation des collectes (construction et évolution des déchèteries, développement de la collecte et la valorisation des déchets inertes) et à la réalisation d’études et travaux divers (étude de faisabilité de la redevance incitative du Miey de Béarn, diagnostic et réhabilitation des décharges sauvages…).

Interview

MichelMaumus

Conseiller général en charge de l'environnement et de l'Agenda 21

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Une charte départementale et une formation pour artisans ont été mises en place afin d’en-courager une démarche qualité pour la réalisa-tion des travaux d’assainissements individuels. Le traitement des eaux usées est donc une priorité pour le département ?Le traitement des eaux usées est effectivement une prio-rité pour le Conseil général, les objectifs sont multiples : D’abord, sur le plan sanitaire, puisque nombre de maladies sont véhiculées par une eau pas ou mal assainie. Sur le plan réglementaire, puisque les nouvelles directives impo-sent à juste titre des obligations de résultat. Également, sur le plan écologique, pour que nos rivières échappent à la pollution mais aussi sur le plan économique, pour que notre environnement reste toujours de qualité et soit donc source de recettes (tourisme notamment, etc.). Un des meilleurs exemples est sans doute celui de l’amélioration de la qualité des eaux de baignade. Sur le plan fi nancier, l’aide aux com-munes en matière d’assainissement collectif et non collectif (230 stations d’épuration et 65 000 assainissements auto-nomes), représente près de10 000 000 €/an.

Quelles est l’implication du Conseil Général dans la préservation du cadre de vie du Dépar-tement ?La qualité de notre cadre de vie (qualité de l’eau, qualité de l’air, qualité de vie,…) est un des outils majeurs de notre développement. Le Département des Pyrénées-Atlantiques est un exemple « vivant » de la mise en œuvre du concept du développement durable alliant à la fois le développe-ment économique, le développement social et le respect de l’environnement à long terme.Plutôt que d’imposer des contraintes strictement règlemen-taires aux maires et aux propriétaires des sites, le Conseil général a choisi de bâtir des plans de gestion concertés et partagés souvent mis en œuvre par les habitants de ces espaces (le contrat plutôt que la contrainte).

Un exemple de gestion concertée et raisonnée plutôt que de protection à tout prix : celui de pêche 64 qui combine, à l’instar d’un vrai projet de développement durable tels que la protection de l’environnement (des actions importantes sont entreprises avec succès pour améliorer la qualité de l’eau des rivières et restaurer les populations piscicoles), l’aspect économique, puisque la pêche crée de la richesse en amenant des touristes et en les faisant consommer dans l’économie locale loin des sites touristiques habituels. Mais aussi, l’aspect social et culturel de nos vallées où la pêche est une activité ancrée dans nos territoires, mais également créatrice d’emplois.

La démarche s’est concrétisée par la réalisation d’un atlas départemental. Chacune des 101 unités paysagères ont été décrites et qualifi ées. Pour inscrire un projet dans un paysage, il faut avoir la connaissance des enjeux qu’il présente et s’inspirer des forces identifi ées pour y insérer des actions respectueuses.Avec 1 100 kms d’itinéraires départementaux (GR et autres sentiers) et 4 000 kms de boucles locales fi nancées par

le Conseil général dans le cadre des Plans locaux de randonnée, nous permettons de sillonner les espaces naturels et culturels du département que ce soit à pied, en VTT ou à cheval.Bientôt, la voie verte Pyrénées-Gave Adour permettra de relier Lestelle Bétharram à Bayonne en toute sécurité.

Le Conseil Général a décidé de faciliter le dé-veloppement du covoiturage. Pour cela, un site internet a été mis en place http://covoiturage.cg64.fr. Comment cela fonctionne t il ?Il s’agit d’un site gratuit et ouvert à tous, professionnels et par-ticuliers. Mis en place en 2006, il a été un des premiers sites de ce type initié par une collectivité. Il a tout de suite rencontré un vif succès et propose aujourd’hui 619 trajets à l’intérieur ou à l’extérieur du Département, pour environ 1 500 utilisateurs. Il ne s’agit en aucun cas de vouloir régler tous les problèmes de déplacement et de réduction des gaz à effet de serre par ce type d’initiative, mais bien de proposer des solutions alterna-tives de transport que chacun peut utiliser à sa guise.Par ailleurs, ce type de d’initiative permet à des publics en diffi -culté de pouvoir accéder plus facilement au droit à se déplacer.

Quels sont les nouveaux projets du Conseil général concernant l’environnement ? Qu’en sera-t-il dans le futur ? Avec quels moyens financiers ? Il y a deux périodes qui s’ouvrent devant nous.La première, celle des trois années à venir, sera axée sur une révision de nos politiques avec un souhait affi ché dans un contexte budgétaire plus restreint d’être plus exigeant et performant notamment pour notre politique de l’eau et de l’assainissement et l’aide que le Conseil général peut ame-ner dans ce domaine aux collectivités.La deuxième, celle d’après 2014, dépendra évidem-ment des compétences qui seront dévolues aux Conseils généraux, dans le cadre de la loi sur les collectivités. Les Départements constituent sans nul doute une échelle ter-ritoriale sans pareil pour les politiques environnementales, suffi samment grands pour avoir une vision globale des pro-blèmes posés et des solutions envisagées, suffi samment petits pour être au plus près du terrain dans leur mise en œuvre, le plus souvent auprès des communes.

Que pensez-vous du magazine Planète EKOLOGIE ?L’Ecologie doit sortir des approches dogmatiques pour s’ouvrir à une gestion raisonnée et concertée des territoires où l’homme se situe au centre du processus du développement durable.Planète EKOLOGIE, en diffusant un large panel d’opinions contribue au débat d’idées nécessaire à la construction par-tagée des politiques de développement durable.

Interview Suzanne George

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Bulletin d’adhésion mensuel à compléter et à renvoyer à Surfrider Foundation Europe

OUI, j’autorise l’établissement teneur de mon compte à prélever sur celui-ci le montant correspondant à mon soutien à Surfrider Foundation :

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Résultats positifs lors de la 3e Journée Européenne de la Mer31-05-2010 par Sylvie Barrans

Sur la plage San Lorenzo de Gijón, le jeudi 20 mai 2010, Surfrider a organisé un gros Ho’okupu. Cette cérémonie bien connue des surfeurs est un rituel hawaïen de mélange des eaux. Les têtes des antennes de toute l’Europe (Grèce, Portugal, Suède, France, Hollande et Allemagne) ont cha-cune déversé une fi ole d’eau provenant de leur mer, en présence du secrétaire d’État espagnol aux affaires européennes, Diego Lopez Garrido. À la place du collier de tiaré, un collier de déchets ramassés sur les plages d’Europe a été remis à chaque participant. Surfrider tenait ainsi à mettre en avant sa pétition « pas de ça sur nos plages », contre les macro-déchets.

« TRASH KILLS »Pour la première fois, la nouvelle banderole de Surfrider a été mise à l’eau, gonfl ée par le vent des Asturies, et soutenue par une vingtaine de surfeurs.Mais ce Ho’okupu a conclu des actions plus traditionnelles menées lors de ces « European Maritime Days ». Notamment la présentation de la « Plateforme des Usagers de la Mer », et la remise de la pétition contre les macro-déchets à Maria Damanaki (Commissaire Européenne en charge de la Mer et de la Pêche) et à Corinne Lepage (députée européenne). Ainsi Surfrider Foundation Europe a réussi à faire entendre haut et fort à Gijón la voix des usagers des plages et des océans.

Lancement de la Plateforme des usagers de la merCette Journée européenne de la mer a été également l’occasion pour Surfrider Foundation Europe de lancer offi ciellement la nouvelle « Plateforme des usagers de la mer ».Composée des industries de la glisse (avec Olivier Cantet, PDG de Rip Curl International), de nom-breuses fédérations des sports de glisse (avec Joao Zamith, et Carlos Garcia pour les fédérations portugaise et européenne de surf), cette plateforme représentera également les intérêts des usagers de la mer et du littoral par l’intermédiaire des adhérents de Surfrider Europe.Lors de ces journées, Surfrider a pu également remettre sa pétition forte de 42 000 signatures contre les macro-déchets à Maria Damanaki, commissaire européenne, ainsi qu’à Corinne Lepage, députée européenne. Il est à noter que le 20 mai, une proposition de loi passait justement devant le parlement de Bruxelles afi n de reconnaître aux macro-déchets le statut de pollution, une revendication portée depuis plusieurs années par Surfrider. Rappelons qu’à ce jour, bouteilles de plastiques et autres macro-déchets polluant les océans et les plages ne sont considérés que comme « nuisances visuelles ».

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clean ! La Newsletter de SurfRiderwww.surfrider.eu

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Un service du Conseil général des Pyrénées-Atlantiques

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Le mariage écolo nous vient tout droit de nos amis anglo-saxons. Appelé green mariage, il est en vogue déjà depuis quelques années et un salon à Seattle lui est déjà consacré.

Du faire-part à la décoPeut-être le moins conventionnel mais certainement le plus écolo, miser sur le web ! Aujourd’hui de nombreux sites offrent la possibilité de choisir de beaux faire-parts à envoyer par mail. En version simple ou en utilisant un modèle qui peut même s’ouvrir sur l’écran comme un vrai faire-part, il y en a pour tous les goûts.On peut aussi créer son blog mariage. On y met au fur et à mesure les informations dont les invités ont besoin (jour, horaire, lieu, etc.) et on y glisse sa liste de mariage. C’est original, et il peut devenir album, de sa préparation (on y met les photos du lieu de réception ou celles de votre enterrement de vie de jeune fi lle par exemple) au jour J, sur lequel vos invités pourront publier leurs photos par la suite. C’est original et gratuit !

Pour la liste de mariage, établis-sez-la écolo et éthique, suggérez à vos invités de faire des donations à Greenpeace ou au WWF. Optez dans votre liste pour des produits écolo-giques ou provenant du commerce équitable.

Si on veut rester un minimum traditionnel et envoyer un « vrai » faire-part, on opte alors pour le papier recyclé (idem pour l’enveloppe) fait en matières naturelles et bio comme le bambou et les fi bres de kénaf, de lin, d’abaca, de chanvre. Soit on le fabrique soi-même, soit on en achète des tout faits que l’on a commandé et que l’on fait person-naliser (c’est un peu plus cher, mais toujours très joli).

Pour la décoration de la salle de réception idem. On y met des fl eurs bios fraîches (voir même on en loue chez son Fleuriste) sans pesticides, et on y ajoute ce que l’on peut trouver dans la nature selon la saison : pomme de pin, fl eurs, feuilles, etc. Pour les ballons, on les prend en matière bio-dégradable comme les confettis ou autres guirlandes de décors pour lesquelles on peut miser sur le chanvre et la soie. Sur les mariés, on jette des pétales de fl eurs de saison qui sont très jolis.

Sur les tables, pas besoin de mettre un menu ou un marque place par invité, on choisit d’écrire sur une grande feuille de papier recyclée soit sur une ardoise, les noms des invités et pourquoi pas de l’autre côté le menu. Pour le centre de la table, de belles bougies (en cire naturelle, bien sûr !) sur des assiettes miroirs, un chemin en pelouse ou une pyra-mide d’agrumes font tout à fait l’affaire.

Bref, on opte pour du biodégradable, du naturel, et du « vert ».

Le mariage écolo Écolo pour la

A lors que nous sommes tous branchés écologie, le mariage écolo ou mariage bio arrive en France. Et oui, même lors de son mariage, on peut sauver la nature, ou du moins faire en sorte de ne pas trop la polluer. Il faut donc ruser un peu, faire les bons gestes et votre mariage vert n’en sera que plus heureux !

Société

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Le lieu de réceptionPour correspondre à l’idée du mariage vert, on organise sa réception dans un lieu champêtre comme par exemple un gîte ou une ferme présentant des labels de qualité et de protection de l’environnement. Si vous avez une cérémonie religieuse et civile, essayez que les deux lieux soient assez proches pour que tout le monde puisse s’y rendre à pied (moins d’essence consommée !). On ne pense même pas à se marier à l’autre bout du monde ! Pour vos invités, essayez que le lieu de réception offre aussi la possibilité de louer des chambres sur place, ou alors trou-vez un hôtel pas trop loin.

Pour pousser votre fi bre verte jusqu’au bout, vous pouvez tout d’abord essayer d’organiser les déplacements en co-voiturage ou par le train… Pour le jour J, pourquoi ne pas arriver en calèche, en traîneau ou en tandem ? Votre arrivée marquera les esprits !

Les futurs mariésNon, ce n’est pas parce que c’est un mariage bio que vous n’avez pas le droit à votre robe de mariée et au costume chic pour monsieur… mais choisissez-les en fi bre naturelle (coton bio, soie, lin, laine, satin bio). Le chanvre est écolo-gique car on n’utilise peu ou pas de produits chimiques pour sa culture. Vous pouvez également porter une robe réalisée en bambou. L’originalité est garantie, surtout que de plus en plus de créateurs proposent de très belles robes écolo (dont certaines sont même incrustées de graines) !

Et pour pousser le vice vert jusqu’au bout, vous pouvez opter pour la loca-

tion, pour l’emprunt d’acces-soires à droite et à gauche,

ou pour une tenue dont vous pourrez porter les

différents éléments dans d’autres circons-tances (les chaus-sures pour aller au bureau, le bustier pour les soirées, etc.).

D’autres détailsForcément vous ferez appel à un traiteur pour organiser le repas. Donc tentez de trouver un traiteur qui a aussi la fi bre bio, qui évite le gaspillage, utilise des produits de sai-son, et trie les déchets. Bien entendu, pas de vaisselle en plastique ! Louez-la ou choisissez une vaisselle recyclable ou compostable.Hébergez sur un site web les informations correspondant à votre mariage. Chacun pourra alors sélectionner les informa-tions (et éventuellement imprimer) ce qu’il souhaite. Cela vous évitera l’utilisation de papier et la corvée des envois.Certains photographes proposent même de restituer vos photos sur du papier écologique et les clichés sont imprimés avec des encres végétales.Sinon, pour pousser la green attitude au maximum, certains boycottent carrément photographes et appareils jetables privilégiant les appareils photo numériques de leurs invités.Pour le voyage de noce, pensez à l’écotourisme et même si vous vous envolez pour une destination lointaine, de nombreux organismes respectant des principes écotouris-tiques existent.

Certains préfèrent aux alliances traditionnelles des alliances en bois.

En fait, un mariage vert et écolo c’est un mariage durable, non ? ■

Sources : www.consoglobe.com, www.bloc.com, www.femininbio.com

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dans votre jardin !U n jardin sans papillon, c’est comme un plat sans sel ou sans épices. Ces lépidoptères animent l’espace,

le rendent vivant, gai, charmant.

papillons

Jardin

Mais leur rôle de pollinisateurs n’est pas à négli-ger : en butinant, ils transportent sur leur ventre ou leurs ailes le pollen d’une fl eur à l’autre et aident ainsi les plantes à se reproduire. À vous de les attirer : s’ils trouvent des plantes qu’ils affectionnent, ils ne quitteront plus votre jardin.

Est-il nécessaire de le rappeler ? Oui, car on ne le dit jamais assez : les papillons ne fréquentent que les jardins sains, dans lesquels ne rentrent aucun insecticide ou dés-herbant chimique. Cependant, pour garantir leur présence, mieux vaut également éviter les traitements naturels à base de bactospéine, d’ordinaire prescrits pour lutter contre les chenilles de papillon.

Le soleil est indispensable pour les papillons (sauf bien sûr pour les papillons de nuit). Un jardin à l’ombre ne reçoit pratiquement pas la visite de ces lépidoptères. Comme ils aiment la chaleur, n’hésitez pas à construire une rocaille, des murets en pierres : ces dernières gardent la

chaleur. Ils aiment s’y chauffer, y faire la sieste. Comme tous les êtres vivants, ils ont

besoin d’eau. Laissez traîner une coupelle, un cache-

pot, un couvercle, un seau : il leur faut peu

de choses pour s’abreuver.

Plus les plantes de votre jardin seront diversi-fi ées, plus vous aurez de papillons, car chaque espèce a des plantes affectionnées. Certains, comme le machaon, l’un de nos plus grands papillons, fréquentent les ombel-lifères : fenouil, aneth, carottes… D’autres aiment les sau-vageonnes, telles les orties, les chardons ou les pissenlits. Voilà pourquoi il faut conserver quelques petits coins non désherbés, des mini-friches : ils n’ont rien à faire dans les jardins tirés au cordeau !

Installez des haies diversifi ées, indispensables pour nourrir et loger nymphes, chenilles, chrysalides, puis ima-gos (c’est le nom scientifi que du papillon arrivé en l’état, comme on le connaît). Elles doivent être composées de feuillus et de quelques persistants, totalement ou partielle-ment d’espèces poussant naturellement dans votre région : aubépine, prunellier, sureau, etc.

Plantez des arbustes, grimpantes, vivaces et annuelles riches en nectar. Privilégiez les fl eurs aux couleurs vives et les aromatiques : thym, verveine, mélisse, fenouil, basilic, ciboulette, menthe, calamintha... Quelques vivaces : asters, centaurées, eupatoires, mauves, népétas, oenothères, belles de nuit, sauges d’ornement, scabieuses, sedums, verveine de Buenos Aires, toutes sortes de grami-nées, valérianes, ancolies…

Quelques grimpantes : chèvrefeuille, lierre… Quelques arbustes : lilas, troènes… Quelques annuelles et bisan-nuelles : cosmos, reine-marguerites, œillet de poète, pétu-nias, digitales… Évitez les fl eurs doubles, privilégiez toujours les fl eurs simples : ils préfèrent !

Enfi n, si vous avez la place, semez une prairie fl eu-rie, même si elle ne mesure que 20 m². Vous pouvez récol-ter des graines dans la nature, ou acheter dans votre jardi-nerie des mélanges élaborés pour fournir des fl eurs bien spécifi ques, à fl oraison échelonnée.

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Choisissez les pieds de géraniums à multiplierLes plantes doivent être en bonne santé, mais peuvent être âgées : c’est une façon de rajeunir un pied épuisé.

Prélevez une tige. Coupez au sécateur des extrémités de tiges saines de 10 à 15 cm de longueur.

Préparez les bouturesÔtez les feuilles situées à la base pour qu’il y ait un ou deux nœuds nus. Coupez, aux ciseaux, une partie du feuillage restant, afi n de limiter l’évaporation. Supprimez fl eurs et boutons, qui épuiseraient la future plante.

Trempez-les dans l’hormone de bouturage. Afi n de favoriser la reprise, trempez l’extrémité des tiges prélevées dans un peu d’eau, puis plongez-les dans l’hormone en poudre (à acheter en jardinerie). Faites tomber l’excédent en tapotant légèrement les tiges du bout du doigt.

Cette hormone constitue une bonne garantie de reprise pour la formation rapide de racines mais n’est pas indispensable.

Préparez le substratMélangez du terreau de plantation et du sable à parts égales, ou achetez un mélange tout fait.

Rempotez en godetChoisissez des godets en plastique, ou mieux, en tourbe. Ces derniers pourront être placés en terre directement, lors de la transplantation. Emplissez les godets avec le substrat. Arrosez. Lorsque l’eau est absorbée, faites un trou avec le doigt, ou avec un crayon, au centre. Placez une tige dans le trou. Tassez avec le bout des doigts. Arrosez à nouveau, légèrement.

Laissez en attentePlacez les godets à mi-ombre, arrosez réguliè-rement. Avant chaque arrosage, le substrat doit être sec en surface mais pas en profondeur. Le plus simple est de vérifi er avec le doigt. Les racines vont se former rapide-ment. En octobre, il ne vous res-tera qu’à les hiverner dans une pièce lumineuse et hors gel en attendant de les sor-tir en mai prochain.

Voici les principaux gestes à réaliser en été au jardin pour un jardinage écologique, à adapter en fonction de votre terre, du climat de votre région et des par-ticularités de votre jardin.

JuinArrosez abondamment mais de façon espacée, pour favori-ser l’enracinement des végétaux.

JuilletNe tondez plus la pelouse dès qu’il fait sec.Pensez à couvrir le tas de compost pour éviter le dessèchement.

AoûtPensez au binage pour augmenter l’effi cacité des arrosages sur les endroits sans paillis.Semez un engrais vert sur les parcelles libérées par des cultures. ■

Sources : www.terrevivante.org, www.femininbio.com

les géraniums de balcon

C ’est en été qu’il faut bouturer les pélargoniums, appelés couramment géraniums. Sélectionnez les plus beaux, les plus solides et les plus sains, et effectuez facilement cette opération amusante qui reproduit à l’identique les variétés élues.

Jardin

Bouturer

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L’alimentation biologique est une alternative aux « régimes yo-yo ». Au menu, moins de viande et des produits moins raffi nés.

Bien-être & Santé

Mincir durablement grâce au

Oubliez les régimes ananas, hyperprotéiné, low carb… Et si le régime 2010 était le bio ? On peut mincir dura-blement sans se priver en adoptant une alimentation bio-logique équilibrée, selon le coach minceur bio, un site de nutrition et de suivi personnalisé sur Internet.

« Un régime pas frustrant »Le but n’est pas de perdre cinq kilos en trois semaines, mais de repenser son alimentation, en privilégiant des aliments plus riches en vitamines et nutriments, donc plus rassasiants. « Les régimes minceur, ce n’est pas mon truc au départ, explique le docteur Lylian Le Goff, médecin environ-nementaliste associé au Coach Minceur bio. Mais celui-ci n’est pas restrictif, donc pas frustrant, il est même grati-fi ant en saveurs.

Rééquilibrer son assietteAcheter des produits estampillés « AB » ne suffi t pas. « On peut manger bio et déséquilibré ! avertit Lylian Le Goff. Depuis l’après-guerre, on a multiplié par deux notre consommation de viande alors que les légumineuses ont baissé de 70 %. Pourtant, ce sont les plus riches de tous nos aliments. » Les petits pois, haricots rouges et lentilles, composés à 25 % de protéines et à 17 % de fi bres, com-

binent les avantages de la viande (seulement 20 % de protéines) et des légumes (entre 2 et 6 % de fi bres).

Toujours avoir dans son placard :

• des céréales complètes (en vrac, c’est moins cher) : blé, boulgour, épeautre, riz, quinoa, orge ;

• des légumineuses : lentilles, haricots secs, pois chiches, pois cassés, graines à germer ;

• des huiles variées : olive (oméga 9), colza, noix (oméga 3), tournesol (oméga 6) ;

• des assaisonnements (plus de goût sans calories) : ail, échalote, oignon, persil, romarin, estragon… ;

• des sucres non raffi nés : canne complet, miel ;

• des infusions : thé vert, thé rouge.

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Oui au miel, non au sucre blancOn met donc des lentilles dans son panier ! Mais aussi des fruits et légumes, bio, locaux et de saison. Quid des sucres et des graisses ? « Il ne faut pas les diaboliser, mais éviter les graisses saturées et préférer le miel et le sucre de canne complet au sucre raffi né, plus concentré en calories et moins riches en nutriments. »

Un régime économique ? En théorie, ce régime ne devrait pas trop faire mincir le porte-monnaie. Si plusieurs enquêtes montrent que le bio coûte plus cher que les aliments conventionnels, réduire la viande et de produits transformés assure de substantielles économies… tout en faisant du bien à la planète.

Votre fiche détox d’étéL’été rime souvent avec vacances La période idéale pour purifi er votre corps de toutes les toxines accumulées au fi l des mois.

L’intérêt d’une cure en étéL’été c’est la fête des légumes et des fruits ! Vous allez bénéfi cier de menus variés pour faire votre plein de vitamines et de minéraux. La chaleur modère l’appétit. Votre corps vous guide naturellement vers la consommation de fruits et de légumes, plus faciles à digérer. Les sports de l’été (natation, randonnées ) vont accompagner votre cure pour accélérer l’élimination des toxines.

Le meilleur moment pour la faireProfi tez de vos vacances pour débuter votre cure en dou-ceur. Pour préparer votre corps à la cure, vous pouvez com-mencer par un régime monodiète (un seul aliment) sur 3 jours qui va alléger le travail de digestion et accélérer l’élimination des déchets.Une cure détox de 8 jours peut être prolongée durant l’été en privilégiant les aliments détox dans des menus équilibrés.

Les secrets d’une cure d’été réussieBuvez beaucoup d’eau pour éviter la déshydratation en prenant soin d’éviter toute autre boisson sucrée. L’été est la saison des salades et des fruits. Pour que vos intes-tins ne fi nissent pas par être irrités, pensez à consommer les fruits en compote et à privilégiez les soupes froides. Des aromates comme le basilic ou la ciboulette, en plus d’aider à l’élimination des toxines, permettent de rempla-cer le sel.

Le top ten des aliments détox d’étéL’abricot : antioxydant et riche en potassium, il est diurétique.

La framboise : riche en fer, en potassium et en vitamine C, les acides organiques qu’elle contient permettent de réé-quilibrer le PH du corps.

La pêche : donnez votre préférence à la pêche jaune, riche en béta-carotène.

Le melon : c’est un cocktail de vitamines et d’oligo-élé-ments. Il est diurétique et riche en béta-carotène.

La mangue : elle regorge d’antioxydants et de béta-carotène.

La salade verte : source de vitamines A, B, C, E, elle a des vertus dépuratives.

Le basilic : gorgé d’antioxydants et de vitamine C, il peut accompagner vos salades ou se boire en décoction pour

faciliter la digestion.

Le céleri : bien pourvu en potassium, il possède des vertus diurétiques.

La courgette : riche en potassium, elle contient 95 % d’eau.

La fi gue : une bonne teneur en potassium, elle purifi e les reins. ■

Sources : www.zoneregime.com,

www.metrofrance.com, www.femininbio.com

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Le printemps est la période idéale pour éliminer les excès de l’hiver. Mais cette année, il a tellement fait mauvais, que nombre d’entre nous n’ont pas trouvé l’énergie pour accom-plir cette excellente habitude annuelle.

Comment savoir si je peux sauter une année ou s’il vaut mieux me DÉTOXIQUER même après le printemps ? Il existe un test infaillible : le test du PH salivaire ou urinaire.Vous achetez à la pharmacie des bandelettes longues qui mesurent votre PH et votre Glucose. Le PH indique si votre ter-rain est trop Acide ou trop Alcalin. L’idéal est autour de 7.0 /7.5. Le Glucose vous indique si vous devez ou pas consulter.Quand le PH est en dehors de 7.0/7.5, vos systèmes d’élimi-nation ne fonctionnent pas bien et vos déchets stagnent à l’intérieur de votre corps. Quand votre PH est inférieur à 7.0, votre terrain est acide. Il devient urgent de faire votre Cure de Détoxication. Chaque matin au réveil, buvez lentement, un grand verre d’eau faiblement minéralisée, lentement, avec un peu de jus de citron.

Votre petit déjeuner et votre goûter se composent de fruits frais, crus, de saison, à volonté, en les mâchant bien, lon-guement. La sensation de satiété démarre seulement après 10 minutes. Le goûter peut être absorbé jusqu’à 18 heures, au moins une heure avant le dîner.Le repas de midi et du soir sera un repas de légumes, en quantité suffi sante, accompagné d’un verre de jus de légumes crus. Cette pratique est facile à mettre en place, car vous n’êtes pas limité en quantité. Vous n’avez pas faim et vous gagnez en ÉNERGIE.En effet, les fruits et légumes crus regorgent de Vitamines, d’Enzymes, d’Oligo-Éléments, de Minéraux, de Fructose (qui ne fatiguent pas le pancréas) et de glucose (qui permet d’avoir de l’énergie plus longtemps), bref de tout ce dont nous avons besoin pour avoir LA PÊCHE.

Margarett GirardÉcole CANA de naturopathie

Besoin de me détoxiquer ?Que dit la naturopathie

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Les produits cosmétiques sont souvent associés aux femmes et pourtant nombreux sont les hommes qui s’y intéressent (parfois en cachette) et en utilisent. Ainsi, en 1990, seuls 4 % d’hommes déclaraient utiliser régu-lièrement un soin du visage. En 2001, ils étaient 21 % et, en 2015, ce devrait être un homme sur deux, selon une étude du groupe L’Oréal.Et les peaux et besoins particuliers des hommes ont amené les marques de cosmétiques à développer des produits spécialement conçus pour eux.

Mais, comme pour mesdames, il convient de faire les bons choix et d’utiliser certains cosmétiques avec précaution pour

des questions d’environnement et de santé.

Cosmétiques.Les mâles en péril ?Comme il est rapporté sur le

blog Consommer durable, de nom-breux scientifi ques s’accordent à

dire que certaines substances chimiques contenues notamment dans les cosmétiques

(phtalates, parabens...) comporteraient des risques cancé-rigènes et toxiques pour le système reproductif mascu-lin (diminution du nombre de spermatozoïde, cancer du testicule, malformations génitales...). Malgré l’application progressive de la directive Reach , de nombreux produits restent en vente simplement car ils n’ont pas encore été tes-tés ou que leurs effets à court terme ne sont pas reconnus comme nocifs. Comme pour les femmes et les enfants, il convient donc de choisir pour le « sexe fort » les cosmétiques avec précaution, en favorisant ceux labellisés bio (BDIH, Cosmébio...), garantis sans parabens ou phtalates, même si tous ne sont pas dénués de conservateurs.

les hommes aussi…Les produits cosmétiques sont souvent associés aux femmes et pourtant nombreux sont les hommes

qui s’y intéressent (parfois en cachette) et en utilisent. Ainsi, en 1990, seuls 4 % d’hommes déclaraient utiliser régulièrement un soin du visage. En 2001, ils étaient 21 % et, en 2015, ce devrait être un homme sur deux, selon une étude du groupe L’Oréal. Et les peaux et besoins particuliers des hommes

ont amené les marques de cosmétiques à développer des produits spécialement conçus pour eux.

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Cosmetiques bio

Page 32: Magazine Planète EKOLOGIE Numéro 5

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Un kit de soins bio pour homme

Comment se raser bio et écolo ?Des milliers de poils assaillent le visage des

hommes chaque jour : leur peau est ainsi sou-mise aux joies quotidiennes du rasage, ses

mousses, ses lames, ses coupures...Les soins spé-cial rasage, crèmes ou baumes après-rasage, etc. sont ainsi devenus des éléments quasi indispensables à leur trousse de toilette pour hydrater et protéger leur peau . Mais tous ne se valent pas, loin de là !

Si les bombes de Gel ou de Mousse sous pres-sion sont devenues courantes car très pratiques et

agréables, la mousse qu’elles délivrent se trouve être superbement aérée grâce à la présence... de gaz butane et propane dans leur formule ! Là encore, la cosmétique bio a ses avantages puisqu’elle interdit ce type de pro-cédé et propose des crèmes à raser où l’émulsion est tout naturellement provoquée par le mouvement du blaireau ou le massage des mains.

Il existe également des procédés écolo astucieux avec des mousses à raser bioformées non pas par des gaz pro-pulseurs mais par un mécanisme de pompe doseur.

Par ailleurs, Greenpeace a publié en juillet 2007 un guide « Cosmétox » afi n d’informer les consommateurs sur la présence de substances nocives dans les produits cos-métiques courants. L’ONG a ainsi listé les marques et produits de rasage ou après-rasage à privilégier et ceux à éviter (page 25 du guide).

Privilégier des rasoirs durables !Entreprendre un rasage plus écolo signifi e également mettre fi n au « tout jetable »… Finissez-en avec les rasoirs jetables qui génèrent des montagnes de déchets plas-tique et de lames usées. À titre d’exemple, 11 millions de rasoirs de la société Bic sont vendus chaque jour, soit près de 7 640 à la minute. Or, selon une étude de cette même société (2005), la production de 2 800 rasoirs Bic « classic » équivaut à la consommation en carburant d’une voiture de petite cylindrée sur 100 km...Mais 75 % de l’empreinte environnemental d’un rasoir jetable concerneraient sa phase d’utilisation et notamment la consommation d’eau et de mousse à raser (en moyenne 2 litres d’eau à chaque rasage).Nous vous conseillons donc d’investir dans des rasoirs à lame interchangeable ou, mieux encore, dans un rasoir électrique à dynamo (sans piles) pour limiter sa consom-mation d’eau et d’énergie.

Conseils de soins avant et après-rasage• Que le rasage soit mécanique ou électrique, il est conseillé

de faire un gommage une fois par semaine pour débar-rasser la peau des cellules mortes et conserver l’effet du rasage plus longtemps.

• De même, utiliser un exfoliant bio avant le rasage affi ne le grain de peau et soulève les poils sous-cutanés, ce qui permettra à la lame du rasoir d’enlever la barbe plus effi cacement. Évitez cependant de frotter trop fort votre visage, mais faîtes des mouvements doux et circulaires avec vos doigts.

• Si votre barbe est particulièrement rude, appliquer une crème bio hydratante ou une huile végétale sur votre peau déjà humide avant d’appliquer votre mousse à raser.

• Le rasage quotidien occasionne un épaississement de la couche cornée qui peut être responsable d’irritations ou de rougeurs : appliquer un baume après-rasage ou un soin hydratant permet de réhydrater la peau et de nourrir le derme, et ainsi d’éviter ces déconvenues.

• Sachez que la peau des hommes est environ 15 % plus épaisse que celle des femmes mais aussi en moyenne deux fois plus grasse. Si monsieur veut emprunter les crèmes hydratantes de madame, il doit privilégier les huiles ou crèmes adaptées aux peaux grasses, comme par exemple l’huile de jojoba.

• Pour les peaux les plus sensibles, il est recommandé d’utiliser, en plus d’un baume après-rasage, des soins hautement hydratants par exemple à base d’aloe vera. Il est également préférable de limiter l’application des eaux de toilette ou « after-shave » alcoolisés sur le visage en raison de leur teneur élevée en alcool qui est agressif et déshydratant.

• Si vous optez pour un rasage mécanique, changez très régulièrement de lame afi n de garantir la précision du rasage et d’éviter les coupures.

Des solutions naturelles contre les coupures et irritationsSi malgré toutes ces précautions, vous souffrez d’irritations ou de rougeur, des crèmes de soin bio au calendula, plante réputée comme la meilleure pour les soins cutanés, sont préconisées : elles favorisent notamment le pouvoir de cicatrisation de la peau, réduit les irritations et augmente la résistance contre les germes étrangers.

En cas de coupure, vous pouvez vous fi er aux vertus de la pierre d’Alun qui, non seulement prévient les irritations, mais favorise également une cicatrisation rapide.

En poudre ou taillée de manière artisanale, la pierre d’alun s’utilise humidifi ée à l’eau froide en la passant lentement sur les zones à raser avant ou après le rasage : son action astringente permet d’éviter les effets de poils incarnés et son action coagulante évite les saignements en cas de coupure. ■

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Durant cette période ensoleillée, le corps peut profi ter des éléments extérieurs en toute sérénité. Moment idéal pour se régaler de légumes frais et de fruits gorgés de soleil, l’été permet de faire le plein de vitamines et d’énergie avant l’hiver.

Avant de vous exposer au soleil, protégez votre épiderme avec les bons ingrédients et soyez vigilants au temps d’ex-position. Le soleil fait chaque année des ravages en juillet et en août. Et si d’aventure vous avez pris un mauvais coup de soleil ou que votre peau tiraille un peu, choisissez les meilleurs pro-duits calmants et évitez les substances photosensibilisantes !

Emmagasinez les vitamines La saison de juin à début septembre s’avère idéale pour goûter les fruits juteux et gorgés de vitamines, les légumes fraîchement cueillis et les plantes sauvages.

À consommer sans mo-dération durant tout l’étéLes carottes : vous pouvez faire une cure par voie interne (en crudités, en jus) et appliquer de l’huile de carotte sur votre corps pendant 2 à 3 semaines avant le bronzage. Cela donne bonne mine et prépare la peau au soleil grâce à la richesse de la carotte en caroténoïdes et en vitamine A. Mais attention, cette huile ne protège pas du soleil et elle est même photosensibilisante, il faut donc arrêter l’applica-tion 48 heures avant de vous exposer.

naturels pour l’étéL ’air embaume la rose et la lavande, les abeilles

s’agitent autour des pétales, le baromètre grimpe et les arbres tendent leurs branches feuillues

au-dessus des jardins. L’été est là, emmagasinez les vitamines !

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Conseils de beauté

Page 34: Magazine Planète EKOLOGIE Numéro 5

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Les plantes et les fl eurs sauvages : roquette sauvage vivace près des plages, orties et pissenlits des chemins de randonnées, feuilles de plantain oubliées dans les jardins, pourpier, feuilles de mauve ou fl eurs de soucis, les plantes alimentaires sauvages contiennent 4 à 10 fois plus de prin-cipes actifs que les plantes cultivées ! C’est le moment d’ouvrir les yeux, de laisser parler votre créativité culinaire pour épater petits et grands. Si vous avez un doute sur une espèce, demandez à un botaniste ou un pharmacien. Les cerises : à manger bien mûres sur l’arbre, en jus, en soupe ou dans un clafoutis aussi souvent que vous le sou-haitez. Reminéralisantes et détoxinantes, les cerises sont connues pour leurs vertus diurétiques. Elles stimulent le système immunitaire et apportent leurs vitamines notam-ment A et C ainsi que des minéraux. Attention toutefois si vous êtes fragiles sur le plan digestif, privilégiez les fruits cuits (mais sachez que la cuisson altère la plupart des vita-mines). Conservez et faites sécher les queues de cerises, vous les utiliserez plus tard en tisane pour lutter contre la rétention d’eau.

Renforcez les défenses naturelles de votre peauLe beurre de karité, l’huile de coco ou le bon vieux monoï : appliquez préventivement sur les cheveux si vous risquez de vous trouver en situation très agressive (exposition de longue durée au soleil, au vent, à l’air marin). Pour que le masque se rince plus facilement, mélangez pour moitié au gel d’aloès. Répartissez sur la chevelure. Eliminez le soir à l’aide d’un shampooing. La menthe fraîche, le thé rouge ou thé rooibos, l’hi-biscus ou karkadé : non content de donner de déli-cieuses boissons désaltérantes, à consommer chaudes ou froides, l’infusion de ces plantes per-met de préparer des lotions rafraîchis-santes pour le visage (à conserver au réfrigérateur 3 à 4 jours pas plus). Appliquez à l’aide d’un coton : coup de frais garanti !

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L’huile essentielle de citronnelle : pour éloigner les moustiques, diluez-la à 5-10 % dans de l’huile d’amande douce ou du gel d’aloès (5 à 10 gouttes dans 1 cuillère à café) puis appliquez par petite touche sur les zones décou-vertes du corps. On peut aussi porter sur soi un coton imbibé d’huile essentielle de citronnelle (en pendentif : très coquet !). Appliquée pure, à raison d’une goutte sur chaque bouton, elle calme les démangeaisons dues aux piqûres de moustiques. Et n’oubliez pas que d’autres huiles essentielles éloignent les moustiques : géranium (Bourbon ou rosat), eucalyptus (employer E. radiata), lemongrass (à employer diluée à 1 % maxi car elle peut s’avérer irritante). À vous de choisir l’arôme qui vous convient le mieux.

Calmez les irritations dues au vent et aux rayons du soleilLa pastèque : vous pouvez l’appliquer en masque à la place du traditionnel concombre (pulpe mixée ou tranches fi nes posées sur le visage), pour hydrater, rafraîchir et cal-mer les irritations, dues notamment au vent, au soleil... C’est de plus un fruit très désaltérant et peu calorique à consommer sans modération l’été. Le gel d’aloès : il hydrate la peau et les cheveux, il rafraî-chit et calme les irritations cutanées, notamment suite à un coup de soleil. En revanche, l’été il faut éviter de se parfumer avant de s’exposer au soleil (risques de plaques éruptives, de brûlures, de taches indélébiles sur la peau...). Il faut éga-lement éviter d’employer des produits photosensibilisants comme l’huile (macérat) de millepertuis ou les produits riches en huiles essentielles d’agrumes (bergamote, man-darine, clémentine et dans une moindre mesure orange, citron, pamplemousse), ainsi que d’huiles essentielles de carotte, d’achillée millefeuille, de sauge sclarée, de kella (Ammin visnaga). ■

Sources : www.consoglobe.com, www.femininbio.com

Un menu équilibréLe matin

• Une salade de fruits : 100 g d’abricots (47 kcal), 100 g de framboises (38 kcal), 100 g de melon (48 kcal).

• Un verre de lait de soja (60 kcal pour 100 ml) accompa-gné de deux tranches de pain de son (120 kcal).

• Du thé au gingembre non sucré.

Le midi

• Une salade de roquette assaisonnée avec un fi let d’huile d’olive et de basilic.

• Un pavé de saumon à la vapeur (210 kcal pour 100 g), riche en oméga 3, accompagné de courgettes cuites à la vapeur (15 kcal pour 100 g).

• 100 g de fi gues en dessert (68 kcal).

Le soir

• Une soupe froide de melon et de céleri (18 kcal pour 100 g).

• Une purée de céleri accompagnée d’une escalope de seitan pour un bon apport en protéines.

Préférez consommer les fruits et les légumes locaux.

Page 36: Magazine Planète EKOLOGIE Numéro 5

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C e horsd’œuvre à servir bien frais est délicieux sur du pain grillé, il peut aussi vous servir à garnir des verrines. La purée de sésame (tahin) se marie merveilleusement bien avec l’aubergine et le cumin.

Ingrédients pour 6 personnes• 3 aubergines

• 3 gousses d’ail hachées

• 4 cuillères à soupe de tahin (purée de sésame)

• Un jus de citron

• 2 cuillères à soupe de persil haché (facultatif)

• ½ cuillère à café de cumin moulu

• 1 pincée de coriandre

• sel

• 3 aubergines

• 3 gousses d’ail hachées

• 4 cuillères à soupe de tahin (purée de sésame)

• Un jus de citron

• 2 cuillères à soupe de persil haché (facultatif)

• ½ cuillère à café de cumin moulu

• 1 pincée de coriandre

• sel

1. Faire griller les moitiés d’aubergines avec la peau sur un gril (ou au four) quelques minutes de chaque côté.

2. Oter la chair (qui doit être tendre) et la mettre dans un bol, mixer avec l’ail, le sésame, le jus de citron, le persil et les aromates.

3. Servir bien frais.

Préparation

Gastronomie

Caviar d’aubergineau sésame

. . . .. .. .. . . . . . .

3, rue du Bois Belin

64600 ANGELU / ANGLET

Tél. 05 59 03 47 67

[email protected]

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1. Enduisez les pavés de sau-mon d’un peu d’huile d’olive, poivrez et salez, et cuisez-les rapi-dement à feu vif, au gril ou à la poêle. Ils doivent être dorés tout en restant moelleux à l’intérieur.

2. Pendant ce temps, passez au robot la mayonnaise (au tofu soyeux), le cresson lavé et essoré, le jus de citron. Salez et poivrez selon vos goûts, ajoutez éventuellement quelques gouttes de Tabasco.

3. Servez les pavés de saumon bien chauds, nappés de cette sauce froide, et accompagnez de petits légumes de saison cuits à la vapeur.

C e plat, très simple à préparer, produit toujours son petit effet, grâce au goût original du cresson. Riche en acides gras oméga 3, il est tout à fait léger et équilibré, accompagné de petits légumes vapeur.

Préparation

de sau-huile d’olive, t cuisez-les rapi-au gril ou à la poêle. és tout en restant moelleux

sauce cresson

Ingrédientspour 4 personnes• 4 pavés de saumon

• Une botte de cresson

• 4 cuillères à soupe de mayonnaise (préférez une mayonnaise au tofu, plus légère et sans cholestérol)

• Un jus de citron

• 1 cuillère à café de sauce piment (type Tabasco), facultative

• Sel, poivre

• Un peu d’huile d’olive

• • 4 pavés de saumon vés de

• Une botte de cresson

• 4 cuillères à soupe de mayonnaise (préférez une mayonnaise au tofu, plus légère et sans cholestérol)

• Un jus de citron

• 1 cuillère à café de sauce piment (type Tabasco), facultative

• Sel, poivre

• Un peu d’huile d’olive

Saumon grillé

Gelée de melon à l’agar-agarC ette recette de gelée de melon, sans gélatine, utilise de l’agar-agar. Sans

sucre ajouté, voilà un dessert tout simple et très léger que vous pouvez servir en verrines individuelles, seul ou mélangé à des dés de fruits.

Ingrédients pour 4 personnes• 2 melons bien mûrs, voir trop mûrs

• 2 barres d’agar-agar sèche (ou 4 g d’agar agar en poudre, soit 2 cuillères à café rases)

• 1 petite pincée de sel

• 1/4 de gousse de vanille fendue en deux

• 1 verre d’eau froide (soit environ 200 ml)

• • 2 melons bien mûrs, voir trop mûrslons b

• 2 barres d’agar-agar sèche (ou 4 g d’agar agar en poudre, soit 2 cuillères à café rases)

• 1 petite pincée de sel

• 1/4 de gousse de vanille fendue en deux

• 1 verre d’eau froide (soit environ 200 ml)

1. Dans une grande casserole, mélangez l’eau froide, l’agar-agar en morceaux, la gousse de vanille, le sel, et portez à ébullition.

2. Mélangez quelques instants, jusqu’à dissolution complète de l’agar-agar.

3. Coupez les melons en deux, ôtez les graines et récupérez la chair à la cuiller.

4. Mixez fi nement la chair du melon.5. Ajoutez le coulis de melon ainsi obtenu à votre mélange eau+agar-

agar. Portez à ébullition durant 5 minutes.5. Versez dans un grand moule plat ou dans des verrines individuelles,

laissez refroidir puis mettez au réfrigérateur. Servir bien frais, le lendemain.

Préparation

Source : www.chacunsonbio.fr

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Les choix « Créations » Plats élégants dont les compositions instinctives varient tous les jours :✻ Pasta italienne à la bourrache / bouillon de bœuf à boire / estragon.✻ Asperges des Landes / jus de volaille aux graines / poutargue.✻ Merlu de ligne / braisé aux cacahuètes / roquette de notre potager.✻ Tarte aux clémentines à ma façon / fenouil / crème chibouste.

Les choix « Classiques »✻ Cochon de lait laqué au miel & poivre. Agneau de lait des Pyrénées en saison. ✻ Poissons sauvages de la criée de Ciboure. ✻ Mon chocolat grand cru / cactus / gel carambar. ✻ Glaces et sorbets maison.

Son menu carte à partir de 35 € Menu découverte, 6 plats 8 €Menu de 5 légumes 40 €

« Je veux faire une cuisine simple. Ce n’est pas facile car c’est une recherche constante, il faut sélectionner uniquement l’indispensable, l’essentiel. C’est par soustractions successives que, petit à petit, le plat devient évident, aboutit. Je crois en une cuisine de fond et non pas d’effet. Côté technique, je maîtrise le style pour que mes idées s’expriment en toute liberté. Je donne à ma cuisine une tessiture inventive, saisonnière et recherchée.J’aime travailler toutes les saveurs. Du « doux »… au « fl oral », du « confi t lentement au four »… au « juste cru » j’associe instinctivement les ingrédients, les textures, les couleurs… et j’ose des assemblages souvent détonants. »

30, av. du Lac-Marion 64200 Biarritz

Tél. : 05 59 23 13 12www.restaurantphilippe.fr

Sa cuisine est audacieuse, ludique,décomplexée, basée sur la qualité des produits, l’équilibre des saveurs, l’élégance et l’originalité des compositions.

Dîners uniquement de 19 h 36 à 22 h 18

Philippe

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Les recettes de Philippe

rôti au miel et au poivre et patates primeurs tradition

Cochon de lait

Le Restaurant Philippe a choisi Planète EKOLOGIE pour nous présenter ses recettes. Son inventivité, et son audace font de sa cuisine un régal pour les papilles et pour les yeux.Les produits de qualités supérieures sont travaillés avec fi nesse, simplicité et respect des saisons.

Ingrédients • 1 cochon de lait de 6 kg

• 120 gr de patates primeurs (ne pas réfrigérer)

• 2 dl d’huile d’olive d’Espagne (0,5° d’acidité)

• 5 têtes d’ail rose

• Fleur de sel

• Piment d’Espelette

• Laurier

• 1 cochon de lait de 6 kgochon

• • 120 gr de patates primeurs gr de (ne pas réfrigérer)

• 2 dl d’huile d’olive d’Espagne ( ° d’ idité)(0,5° d’acidité)

• 5 têtes d’ail rose

• Fleur de sel

• Piment d’Espelette

• Laurier

1. Faire tailler son cochon de lait par son boucher.

2. Saler tous les morceaux et les frotter au piment d’Espelette.

3. Enfourner à four, air pulsé 130 °C pendant 6 heures.

4. Remuer toutes les heures et arroser d’un fi let d’eau pour que la viande ne sèche.

5. Finir la cuisson à four plus chaud 180 °C la dernière 1/2 heure.

6. Laver les pommes de terre, les frotter avec le gros sel.

7. Cuire les pommes de terre au four, et à mi-cuisson, ajouter l’ail en chemise et les feuilles de laurier.

8. Dresser la viande en assiette et saucer du jus de cuisson réduit.

Préparation

Mot de Philippe« Badigeonner la peau pendant la cuisson. »

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L’été est là et avec lui, ses journées ensoleillées et les moments de détente en plein air. Attention cependant aux piqures et coups de soleil… quelques conseils pour en venir à bout.

Trucs & Astuces

Voici l’été et son lot de piqûres, coups de soleil...

Piqûres d’Orties Contre la sensation de brûlure, frottez avec du persil. Vous pouvez aussi appliquer directement sur chaque petit bouton laissé par les orties une goutte d’HE de lavande fi ne ou de géranium rosat (ne pas utiliser les HE sur les enfants).

Guêpes Mouillez de suite la peau puis frottez sur la piqûre, du savon de Marseille ; massez quelques minutes. Enfl ure et piqûre disparaîtront. Ou encore écrasez du persil frais et passez le mélange sur les piqûres, cela calmera la douleur.

Moustiques Pour les chasser et éviter d’être piqué, mettez 2 ou 3 gouttes d’HE* de citronnelle, de basilic, de menthe poivrée ou de géranium rosat sur un

coussin, un tissu…

Trop tard, Ils ont piqué ? Frottez avec un oignon coupé en 2, cela calme instantanément l’irritation. Ou un coton imbibé de vinaigre.

Coup de soleilCoupez une tomate bien mûre en deux et passez-la sur le coup de soleil. L’acidité de la tomate absorbera le coup de soleil.Une autre solution consiste à appli-quer des peaux de tomates. Renouvelez au fur et à mesure qu’elles sèchent. Soulagement assuré !

Vous pouvez apaiser la sensation de brûlure d’un coup de soleil en appliquant du jus de concombre frais.Un peu de vinaigre de cidre (en compresse) : très effi -cace et vous ne pèlerez pas ! Encore un truc contre la douleur du coup de soleil ? Un cataplasme de blancs d’œufs battus en neige : remède de grand-mère effi cace.

* Huile essentielle

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Trucs & Astuces

Q uand on possède des plantes vertes, on est souvent assailli par les petits moucherons qui aiment bien voler autour, notamment en période estivale.

A vec le beau temps, revoilà les fourmis au jardin ! Elles sont attirées par le miellat (substance sucrée rejetée par les pucerons) et donc elles s’alimentent grâce aux pucerons

et évidemment les protègent des prédateurs.Heureusement il existe plusieurs trucs :

Notre jardin a revêtu ses couleurs d’été

Pas facile alors de devoir tuer une à une ces petites bes-tioles sans avoir à recourir à des produits chimiques !Pour chasser les moucherons effi cacement et sans devoir dépenser des sommes folles dans des produits nocifs pour l’environnement, il vous suffi t de couper un citron en deux, et d’enfoncer des clous de girofl e dans chaque partie.

Déposez vos citrons piquetés de clous de girofl e aux endroits les plus envahis.Les moucherons vont être attirés par l’odeur du citron mais seront neutralisés par les clous de girofl e plantés dans la chair du citron !Effi cacité garantie !

Comment faire pour le protéger de ces petits parasites ?

Il y a d’abord plusieurs plantes qu’elles n’aiment pas du tout et que vous pouvez installer au pied des arbres que vous souhaitez protéger ou encore au potager : le basilic, la rue (ou rue fétide), la tanaisie ou encore la menthe sauvage.Versez également du marc de café autour des arbres, directement sur l’herbe un peu partout dans votre jardin… Les fourmis mangent le marc de café qui est un poison violent pour elles.Il y a aussi le purin d’orties mais attention, vous pouvez dévaster toute la végétation si vous ne respectez pas les doses !Diluez à 10 % (1 litre de purin pour 10 litres d’eau) pour avoir un ENGRAIS à répandre sur la terre puis diluez de nouveau à 10 % pour avoir un insecticide à vaporiser sur les plantes. Petit détail : cela sent très mauvais, surtout pendant le temps de la macération et pendant l’utilisation comme engrais.

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Les beaux jours sont là et entre deux sessions de bronzettes, on voudrait bien bricoler, décorer, aménager notre petit nid. Quelques trucs écolos et économiques pour ce faire !

Un chemin de table végétal ! Réalisé avec une bande de mousse fraîchement ramassée en forêt (ou achetée chez votre fl euriste), et posée sur la table (protégez-la d’un fi lm plastique), quelques jolis galets posés de part et d’autre, des coquilles de noix ouvertes en deux, des glands, etc. Quelque photophores de bougies, et le tour est joué pour un décor végétal à moindre coût.

Vite ! Un petit tour chez le fl euriste ! Choisissez quelques fl eurs fraîches assorties a votre vaisselle ou à votre

nappe. Quelques photophores en verre feront l’affaire (1 par invité si possible). Coupez les fl eurs pour ne laisser qu’une

petite tige, et placez-les une par une dans les pots. Saupoudrez-les

d’un peu de maïzena pour un effet « fl eurs des neiges ».

Effet garanti !

Des invités ce soir et pas d’idées pour décorer votre table ? Une idée simple, originale et peu coûteuse pour fabriquer des marques place tendance « Marine ». Pendant l’été, si vous en avez la possibilité, ramassez de jolis petits galets bien plats et bien lisses, et des coquillages à l’intérieur lisse. À l’aide de feutres de couleur ou tout simplement noir, inscrivez les prénoms de vos convives. Placez-les à côté du verre, il pourra faire aussi offi ce de porte cou-teau ! Une autre idée avec les cailloux : un mot sur chaque galet, un joli message à faire passer !

Autre idée, un centre de table de bougies ! Ambiance festive et tamisée, repas aux bougies, voilà une jolie déco ration de table facile à réaliser : garnissez le fond d’un grand plat en verre avec du sable (ou du riz si vous n’avez pas de sable), et enfoncez-y un assortiment de bougies de couleurs et formes différentes.

Trucs & Astuces

Mes astuces déco écolos

Pour ma table

Page 43: Magazine Planète EKOLOGIE Numéro 5

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Un vieux meuble de votre grand-mère traîne au grenier ?

Ne le jetez pas, redonnez-lui une nouvelle âme ! Une fois le meuble dépoussiéré et entièrement décapé (il existe des produits spécifi ques dans les magasins de bricolage), prépa-rez un récipient d’un mélange par moitié de vin rouge et par moitié d’huile de table. Laissez bien sécher après avoir passé deux couches. Ensuite, passez une cire dépoussiérante. Votre meuble sera comme neuf, d’une jolie teinte ancienne.

Vous ne savez que faire de cette vieille baignoire en zinc à moitié rouillée qui trône au fond du jardin ? Retapez-la pour lui redonner un peu d’éclat et utilisez sa vasque pour créer un joli bassin de jardin ! Faites tout d’abord un trou suffi samment grand pour l’enterrer, puis installez une pompe à l’intérieur (attention, il faudra prévoir branchement électrique à proximité). On trouve des « kits fontaine » dans toutes les jardineries. Ajoutez autour de la pompe des paniers ou vieilles passoires remplis de terreau, de plantes aquatiques et de graviers. Terminez en bouchant les trous avec des galets. Ou pourquoi ne pas en faire un bac à fl eurs ? Moindre coût pour un plaisir maximal !

Avec les vacances, les enfants passent du temps à la maison. Un jour pluvieux vient noircir les projets de plage, on passe donc au plan B, occuper nos têtes blondes de manières ludiques sans for-cément les coller devant la TV ! Pour leurs activités arts plastiques, voici une petite recette de colle 100 % écolo !

Sources : www.ecotruc.com, www.trucsdegrandmere.com, www.trucs-deco.com

Récup...

Et avec nos pitchouns...

COLLE MAISON• de la farine

• de l’eau

• un bol

• quelques gouttes d’huiles essentielles, antibactériennes et antifongiques (facultatif)

• • de lla farined

• • de l’eaeau

• • un bol

• quelques gouttes d’huiles essentielles, antibactériennes et antifongiques (facultatif)

Dans un bol, mélanger une quantité de farine et une quan-tité d’eau jusqu’à obtenir une consistance homogène et assez liquide. Voilà, c’est tout simple !

Truc pour conserver la colle plus longtemps :

Ajoutez quelques gouttes d’huiles essentielles antibactériennes et antifongiques (mélaleuca, tea tree), le choix d’en ajouter ou pas dépend de l’usage que vous en ferez.

ignoire

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11

GrilleHorizontalement2. Science qui étudie les changements de températures

en rapport avec la profondeur6. Prescription alimentaire7. Excavation naturelle dans le sol8. Tige creuse des graminées, dont on a retiré le grain10. Hâler par le soleil11. Désigne un produit chimique destructeur de parasites

animaux ou végétaux nuisibles

Verticalement1. Disparition de la chlorophylle de plantes, causant leur

jaunissement3. Maladie cryptogamique des plantes cultivées4. Juste proportion de forces, d'éléments, de choses5. Désir de manger8. Appareil destiné à faire circuler un fl uide, par aspiration,

pression, etc.9. Insecte producteur de miel et de cire

Mots-Mêlés

N O I T A M R O F I K O G E F V F U L H S D E I X C I T A M I L C O E G T S E D B Z E I O U N U L U O Q Y S R S U C E R B J L T B Q B B C N B C D R E S E L L A H T I V A P S B F F O H X E D E O U H V S R E D N A W R J O J M G I D F A G O A F I O G P S E E N E R Y P S I O B N O I T C U R T S N O C E Z W T I F C O O V S O P U V S W A E L K J I T N N R E D I R F R U S D B T F H G I E U Y A Y C N M K F B A J D E R A U L T R B M Y N E I C A W A A E Q E N O N U S T K D T T O I N L S N C L R Z Y T M E A M B I O E T I K A J O L I L O L A G T P A U A S P L A N E T E E K O L O G I E L W W I A R V R P G F S F L E U R S E T T E N D A N C E S R A D H Q E E E L P H I L I P P E R E S T A U R A N T O G S T A T I B A H T R E V I N U M Q E J K M D D U E F H I F P U T T A L A H R I D A Y A K A Q C X S G F E U Q S A B E T O C E R U T N E V D A U T Z E J V J F S A Q H A J R X F Z T J C S J F X S Q A O M B A N A C P R A F D J K A X P G D B U X O S L M N F F N O V F I D M L K A W P D G U D W K S L V V P M X J Z K C G J R P E P G Z R A G R Z F M O Q P T B N I R O L T U U F L O E G K Y Q E T M L W J S O E B I A H I V Z C O G R A P H X S F E F X K G E T U N I A S O S I P V V W T Q E U F Q H N I Q E B A V C H A S S A I N C O N C E P T V J X R F O I Q H C

Vous devez retrouver les 26 mots cachés dans la grille ci-dessus. Les mots vont de droite à gauche, de gauche à droite, de bas en haut ou de haut en bas.

Mots à trouver : Mots à trouver : 1) CONSTRUCTION BOIS PYRENEES2) ADVENTURE COTE BASQUE3) PHILIPPE RESTAURANT4) FLEURS ET TENDANCES5) PLANETE EKOLOGIE6) EGOKI FORMATION7) UNIVERT HABITAT 8) ASSAINCONCEPT9) SPA VIT’HALLES10) GEOCLIMATIC11) TALAHRIDAYA12) NATURHOUSE13) SURFRIDER14) BIOETIKA15) JOLILOLA 16) ZCOGRAPH17) DERAULT18) ISOSAIN19) NEPVEUX20) WANDERS21) SUNONE 22) FAGOA23) FEBUS24) HONDA 25) LORIN26) CANA

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Faci

le

Moy

en

Diffi

cile

Diab

oliq

ue

Sudoku

PlanètePlanète

Le Bioéthanol Le Bioéthanol

Le soleil et ses tempêtesLe soleil et ses tempêtes

Les herbicides vertsLes herbicides verts

Faire son compostFaire son compostB comme Bio et Bébé B comme Bio et Bébé L'écotourismeL'écotourisme

Se détendre au bureauSe détendre au bureauMes Vêtements ont Mes Vêtements ont la fibre vertela fibre verte3 recettes beauté 3 recettes beauté à faire vous-mêmeà faire vous-même

Emincés de dinde au curry et au brocolis, Tarte aux figuesEmincés de dinde au curry et au brocolis, Tarte aux figues

Planète NewsPlanète News

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Planète Bien-être Planète Bien-être et santéet santé

Planète BeautéPlanète Beauté

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Toutes les réponses des jeux sont sur le site www.planete-ekologie.fr

Page 46: Magazine Planète EKOLOGIE Numéro 5

46

HabitatUNIVERT HABITAT • Matériaux d’écoconstruction, Peintures, Décorations Naturelles, Bio Électricité • 3 bis, rue de l’Abbé-Grégoire – 64140 Billère • Tél. : 05 59 13 48 84 .........................................................................................................................3PASCAL LORIN • Construction Bois • Rue de la Ferronnerie, Z.I – 40600 Biscarrosse • Tél. : 05 58 78 12 96 ...........................................4SUNONE • Installation panneaux photovoltaïques • Quartier Hilaire – 64800 Montaut • Tél. : 0 800 007 021 .................................................5THERRY DERAULT : Charpente en Bois • Hatché — 40700 Morganx • Tél. : 05 58 79 05 57 ................................................................................6GEOCLIMATIC • Étude, réalisation, SAV de solutions solaires géothermie, aérothermie31, rue Chapelet – ZAC Négresse – 64200 Biarritz • Tél. : 05 59 54 86 74..................................................................................................................................10ISOSAIN • Isolation Ouate de Cellulose • ZAC des 2 Pins – 40130 Capbreton • Tél. : 05 58 47 65 16 ............................................................10CONSTRUCTION BOIS DES PYRENEES • Travaux de charpente, couverture, maison ossature bois • Chemin de Bordaxuenia 64310 – St-Pée-sur-Nivelle • Tél. : 06 86 54 06 22 .........................................................................................................................................................10FÉBUS • Bureau d’études thermiques • 69, rue Saint-Gilles – 64300 Orthez • Tél. : 09 66 12 50 86 .........................................................11ASSAIN CONCEPT • Constructeur de piscines naturelles • 40, impasse des Hirondelles – 40900 Saint-Avit • Tél. : 06 17 53 56 90 ....... 12WANDERS • Poêle à bois, poêle scandinave. Poêle granulés. Insert à bois à granuléZAC du Golf • 64200 Bassussarry • Tél. : 05 59 29 61 88 ............................................................................................................................................47

Bien-être et santéPASCALE DUSSIN TALAHRIDAYA • Coach Sportif et Thérapeute ayurvédique à domicile • Tél. : 06 72 17 49 95 ..................................28FRÉDÉRIQUE NEPVEUX • Réfl exologue, Hypnose, Reiki Usui • Tél. : 06 87 52 82 61............................................................................................29CANA • Collège Alternatif de Naturopathie et d’Aromathérapie • 9, rue Etxalde – 64500 St-Jean-de-Luz • Tél. : 06 84 83 46 58 ..........30

BeautéVIT’HALLES • Soins, Massage, Fitness Coatching • 3, carrefour de l’Hélianthe – 64200 Biarritz • Tél. : 05 59 22 12 13 ...........................31BIO ETIKA • Alimentation Bio • 7, av. du Maréchal-Juin – 64100 Bayonne • Tél. : 05 59 55 00 82 ...................................................................33

GastronomieFAGOA • Boulangerie Bio • 3, rue du Bois-Belin – 64600 Anglet • Tél. : 05 59 03 47 67 .......................................................................................36PHILIPPE RESTAURANT • Restaurant gastronomique • 30, av. du Lac Marion – 64200 Biarritz • Tél. : 05 59 23 13 12 .............................. 38

NewsEGOKI FORMATION • Chemin de Sempau – 64210 Bidart • Tél. : 06 99 90 65 28 ..............................................................................................14

SociétéZCO GRAPH • Sérigraphie textile • Tél. 06 33 08 09 25 .......................................................................................................................................................25ADVENTURE • Côte basque, Paramoteur, Baptême • Saint-Pée-sur-Nivelle • Tél. : 05 59 93 46 67• www.cotebasqueparamoteur.fr ...25JOLILOLA • Puériculture naturel, vêtements Bio • 10, rue du Sergent-Bernès-Cambot – 64000 Pau • Tél. : 09 50 38 52 09 ................25

DiversFLEURS ET TENDANCES • 39, allées Marines – 64100 Bayonne • Tél. : 05 59 59 65 601, rue du Bois-Belin – 64600 Anglet • Tél. : 05 59 03 08 80 • av. Maréchal-Soult – 64100 Bayonne • Tél. : 05 59 57 00 67 ..............2NATURHOUSE • Produits diététiques et naturels • 34, rue Bourgneuf – 64100 Bayonne • Tél. : 05 59 46 16 98 /32, cours Galliéni – 40100 Dax • Tél. : 05 58 58 26 32 / 33 bis, allées Bouchet – 40000 Mont-de-Marsan • Tél. : 05 58 44 15 63 ...........2SURFRIDER • Association, Protection de l’Océan et du Littoral • R 120, av. Verdun – 64200 BIARRITZ • Tél. : 05 59 23 54 99 ............20 CONSEIL GÉNÉRAL • Co-Voiturage • www.covoiturage64.fr ...............................................................................................................................................22HONDA • Concessionnaire - Garage Franco-Américain • 44, av. de Bayonne – 64600 Anglet • Tél. : 05 59 43 51 51...............................48

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