ski magazine hors sÉrie numÉro 1

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Magazine créé dans le cadre d'un cours de design éditorial. Éline DANY étudiante en journalisme à l'ISCPA LYON

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Page 1: SKI MAGAZINE HORS SÉRIE NUMÉRO 1
Page 2: SKI MAGAZINE HORS SÉRIE NUMÉRO 1

Bonjour ! Bonsoir ! Cette année on se demande si on a vraiment connu un véritable hiver, pas vrai? Les pistes de ski ont eu du mal à s’ouvrir ou alors la neige ne tenait pas assez. Un peu déprimant pour les skieurs ou snowboar-deurs fous... Cependant, ça n’empêche pas les fans comme moi de descendre les pistes à toute allure dès que c’était possible. Enfin à toute allure, c’est vite dit, il faut toujours faire attention aux autres bien sûr surtout pendant les vacances. Et oui les vacances, on sait très bien où vont presque tous les parisiens qui skient en général une fois par an... dans les Alpes ! Certains vont dans les autres chaines de montagnes mais c’est naturellement moins réputé. Les Gets, Chamonix, Megève, etc, toutes ces stations de ski dans les Alpes françaises deviennent des fourmilières l’hiver.

À côté de ça nous avons les skieurs professionnels, qui skient été comme hiver ! Vous allez me dire «mais l’été il n’y a pas de neige» EXACT ! Mais ces skieurs pros s’entrainent sur l’herbe et font beaucoup de sports à côté comme courir, se muscler, etc. Être skieur professionnel ce n’est pas une vie très tranquille, après tout ils ont choisi de vivre de cette manière. En parlant des vacances d’hiver, du 6 février au 23 février 2014 pendant que les enfants sont à l’école et les adultes au travail se déroulaient les Jeux Olympiques d’Hiver à Sotchi !

Dans ce premier hors série de SKI MAGAZINE, nous vous avons prévu un dossier spécial JO pour ceux qui auraient râté les résultats et les moments importants. En bonus, SKI MAGAZINE vous offre l’interview EXCLUSIVE d’une jeune skieuse compétitrice qui a participé à ces Jeux Olympiques ! Et pour la fin de cet hiver et l’hiver prochain n’hésitez pas à aller lire les der-nières pages.... Je ne vous en dit pas plus !

N’ayiez pas peur, tournez les pages et bonne lecture !

Mentions légales :

Redacteur en chef : Éline DANY

Directeur de publication : Jessie Pasquier-Trautmann

Journalistes : Éline DANY / @elinedany avec l’aide d’Anthony THOMAS-COMMIN, Jerome DESMAS

Crédits photo (si non mentionné dans les articles) : lequipe.fr - ffs.fr - esf.fr

SKI MAGAZINE, 47 rue Sergent Michel Berthet CP606 Lyon cedex 09 Tél. +33(0)4 72 85 71 73 E-mail : [email protected]

Edito

Page 3: SKI MAGAZINE HORS SÉRIE NUMÉRO 1

Sommaire

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1 Les différents niveaux du ski Alpin, Explications

Jean-Baptiste GRANGE et Alexis PINTURAULT portraits de deux champions

Interview : Élise Pellegrin raconte

son parcours

DOSSIER SOTCHI 2014 : tout savoir sur les Jeux Olympiques d’hiver.

5 Le ski : un sport dangereux. Pensez aux protections

page 9 a 12

page 13 a 16

page 3 et 4

page 5 a 8

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© Стас Мартынов

© DR

Page 4: SKI MAGAZINE HORS SÉRIE NUMÉRO 1

DECOUVERTEDu niveau PIOU-PIOU au slalom

la route est longue.

Pour profiter pleinement des sports d’hiver, il est important de donner de bonnes bases de ski à vos enfants. Les moniteurs sont là pour ça et proposent des cours dhaque station de ski en France possède des Clubs où les petits comme les grands peuvent apprendre la pratique du ski.

Niveau Piou Piou : premiers pas dans la neigeDès 3 ans, votre enfant peut s’initier au ski dans le Club Piou Piou de votre station. Un espace protégé, décoré de figurines enfantines pour qu’il s’y sente à l’aise, et muni de matériel spécifique : fils-neige, tapis roulant… Ses premiers pas dans la neige sont encadrés par des moniteurs de l’Ecole du Ski Français dont l’objectif est de rendre l’apprentissage ludique et amusant. Après une semaine de cours, une médaille Piou Piou est remise à chaque enfant qui n’a pas obtenu son Our-son, le premier des tests de capacité de l’ESF.

Niveau Ourson en ski : classe débutantsLe niveau Ourson concerne les petits qui ont obtenu la mé-daille Piou Piou ou les enfants de plus de 6 ans qui n’ont ja-mais fait de ski. Les moniteurs leur apprennent tout d’abord à chausser et déchausser leurs skis tout seul. Ils commencent ensuite à glisser skis parallèles sur une faible pente, à se dé-placer en serpentant et à s’arrêter grâce au fameux virage chasse-neige. C’est également le niveau où ils utilisent pour la première fois les remontées mécaniques, à défaut de remonter patiemment la pente « en canard » ou « en escalier ». L’Ourson est le premier des tests de capacité de l’Ecole du Ski Français et le dernier niveau où les cours sont dispensés au sein du Jardin des neiges de votre station.

Niveau Flocon en ski : contrôle de la vitessePour obtenir son Flocon, votre enfant doit savoir contrôler sa vitesse, freiner et s’arrêter. Il est capable d’enchaîner sept à huit virages chasse-neige (skis en V) et de remettre ses skis paral-lèles pendant la traversée de la pente. Dernière épreuve : un test d’équilibre. Face à la pente ou en traversée, il doit pouvoir sauter sur ses skis, passer d’un pied sur l’autre, franchir une petite bosse… tout en restant équilibré.A partir de ce niveau, les cours de l’ESF ne sont plus dispensés au sein du Jardin des neiges, mais sur les pistes vertes, puis bleues de votre station.

Niveau 1ère étoile en ski : premiers dérapagesAprès le Flocon, en route vers les étoiles. Pour décrocher la première, les petits apprennent à enchaîner les virages dérapés en tenant compte du relief, des autres usagers ou encore de la qualité de la neige. Ils sont maintenant capables de garder leur équilibre en glissant sur des pentes même moyennes, de laisser une trace rectiligne avec leurs skis en traversant et d’effectuer des petits pas pour tourner en descente. C’est également à ce niveau qu’ils découvrent les dérapages en biais dans la pente.

Niveau 2ème étoile en ski : maîtrise des viragesVotre enfant aura atteint le niveau de la 2ème étoile lorsqu’il saura enchaîner une dizaine de virages élémentaires per-fectionnés (avec les skis parallèles), tout en tenant compte des éléments extérieurs (relief, autres usagers, qualité de la neige…). Il réussit à franchir des passages avec des creux et des bosses sans perdre l’équilibre et maîtrise également les dé-rapages en biais. Il apprend enfin à utiliser le pas du patineur de base (semblable au mouvement qu’on effectue sur des rol-lers ou des patins à glace) qui permet d’avancer sur un terrain plat en poussant sur une jambe, puis l’autre.

Niveau 3ème étoile en ski : tout schussPour décrocher la 3ème étoile, il faut pouvoir enchaîner des virages de rayons courts et moyens imposés par des piquets, mais aussi des dérapages en biais entrecoupés de traversées de pente (feston simple), le tout en gardant les skis parallèles. Votre enfant doit également savoir maintenir son équilibre en schuss (descente directe face à la pente) malgré les creux et bosses, se mettre en position pour rechercher la vitesse et ter-miner par un dérapage pour freiner. L’étoile de bronze en ski : prêt pour la compétition Au niveau de l’étoile de bronze, votre enfant apprend à enchaîner rapidement de très courts virages le long de la ligne de pente (godille) et à descendre en slalom avec des changements de rythme. Il perfectionne ses déra-pages en les réduisant à chaque fois qu’il change de direction et passe les bosses avec un léger décollage. Son niveau lui per-met maintenant de pratiquer le ski sur tous les types de neige.

Éline Dany

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Aprés avoir obtenu l’étoile de bronze, il ne lui reste plus qu’à se lancer dans la compétition pour obtenir d’autres récompenses : l’étoile d’or, le chamois, la flèche ou encore la fusée.

DECOUVERTE

l’épreuve du CHAMOIS

30 à 40 portes et une dénivelée de 120 à 200 mOr : 0 à 17%

Vermeil : 17.01 à 35%Argent : 35.01 à 55%Bronze : 55.01 à 75%Cabri : 75.01 à 80%

« Slalom spécial »

l’épreuve de lA flèCHe

25 et 35 portes et d’un dénivelée de 200 à 250 m.

Or : de 0 à 15%Vermeil : de 15.01 à 28%Argent : de 28.01 à 40%Bronze : de 40.01 à 50%

Fléchette : de 50.01 à 55%.

« Slalom géant »

l’épreuve de lA fuSée

Tracé comportant un nombre de portes com-pris entre 8 et 12 % de la dénivelée.

Or : de 0 à 15 %Vermeil : de 15,01 à 28 %Argent : de 28,01 à 40 %Bronze : de 40,01 à 50 %

« Slalom super géant »

Calcul des performances: % autorisé en plus du temps de base réalisé par un ouvreur moniteur ESF

Il existe d’autres récompenses comme celle du saut à ski, du skiercross - enchaînement en ski alpin d’un parcours technique de différents modules comprenant des whoops, tables et virages relevés sur une pente d’environ 15° et de 700 m de long - et le record - descente chronométrée en ligne droite face à la pente sur

une longueur de 300 à 500 m et une dénivelée de 150 à 250 m -

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Éline Dany

Page 6: SKI MAGAZINE HORS SÉRIE NUMÉRO 1

PORTRAITJeAn-BAptISte GrAnGe

© quiz.sport24.com

Sport pratiqué : ski alpinPériode active de 2003 à aujourd’huiNaissance : 10 octobre 1984 (29 ans)Lieu de naissance : Saint-Jean-de-MaurienneTaille : 181 cmPoids : 77 kgClub : S.C. ValloirePalmarès (nombre de médailles) : Jeux olympiques d’hiver : 0 médailleChampionnats du monde : 1 en or et 1 en bronze Coupe du monde (globes) : 1 en or et 2 en argent Coupe du monde (épreuves) : 9 en or, 5 en argent et 4 en bronze

Jean-Baptiste GRANGE, un skieur au sommetJean-Baptiste Grange était l’une des meilleures chances de médailles de l’équipe de France de ski alpin au JO de Sotchi. A 29 ans, le skieur a tout connu : les victoires en Coupe du monde et les saisons blanches pour cause de blessures à répétition. Depuis le début de la saison, il tutoie de nouveau les sommets. Mais il revient sans médaille.

© allomatch.com

PORTRAITJeAn-BAptISte GrAnGe

© quiz.sport24.com

Sport pratiqué : ski alpinPériode active de 2003 à aujourd’huiNaissance : 10 octobre 1984 (29 ans)Lieu de naissance : Saint-Jean-de-MaurienneTaille : 181 cmPoids : 77 kgClub : S.C. ValloirePalmarès (nombre de médailles) : Jeux olympiques d’hiver : 0 médailleChampionnats du monde : 1 en or et 1 en bronze Coupe du monde (globes) : 1 en or et 2 en argent Coupe du monde (épreuves) : 9 en or, 5 en argent et 4 en bronze

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Jean-Baptiste Grange, comment se passe cette saison avant les JO ? Plutôt bien. On a effectué trois slaloms et ça s’est plutôt bien passé parce que je me suis classé 7eme (ndlr : à Levi), 4eme (à Val d’Isère) et 6eme (à Bormio). Ça me permet de revenir dans le top 15, de tirer une place aux avant-postes et de skier sur une piste vraiment bien. Quand on veut jouer le podium ou la gagne, c’est important.

Selon vous, s’agit-il des premiers Jeux où vous pourrez ambitionner une médaille ?J’ai fait ceux de 2006 (à Turin) où j’étais très jeune, j’avais 21 ans. Ça m’a permis de voir ce que c’était. Malgré tout, j’ai quand même défendu mes chances avec une douzième place en combiné et le deuxième temps dans la partie slalom. En 2010 (à Vancouver), dans certaines disciplines, je pouvais prétendre à une médaille mais malheureusement, je me suis blessé deux mois avant. Là, c’est un retour sur les Jeux. J’ai encore du boulot pour hausser mon niveau et prétendre à une médaille mais il me reste quatre slaloms au mois de janvier avant. C’est sur la bonne voie et il faut continuer comme ça.

La confiance est capitale pour un skieur de haut-niveau. Où en êtes-vous à ce niveau ? Ça va de mieux en mieux. Pour retrouver la confiance, il faut faire des résultats concrets. En début de saison, j’étais 25eme mondial et je sortais d’une saison qui n’était pas évi-dente parce que j’étais revenu très tard de blessure et j’avais eu très peu de préparation. J’arrivais avec plus d’armes et ça se ressent dans mon ski. J’ai beaucoup plus de repères au départ de mes courses. Mes trois premiers résultats de cette saison me font énormément de bien pour la confiance. Il y a une montée en puissance même si devant, ça skie très vite. Il y a une grosse densité au niveau mondial en slalom. Ça se joue à très peu. Il y a l’Autrichien Marcel Hirscher qui domine tout depuis deux saisons et Felix Neureuther vient de gagner le dernier slalom (de Bormio). Pour aller chercher ces deux-là, il faut que la confiance soit au max. Jusqu’aux Jeux, le but est de continuer à grappiller des places et à gagner des dossards. Ça va aussi m’aider

Cela signifie-t-il qu’atteindre une médaille d’or ou d’argent est un exploit ?Non, pas du tout parce que ce sera une course d’un jour. Mais ces deux-là ont été très forts lors de la dernière saison. Je n’étais pas à mon niveau l’année dernière et là, j’y reviens dou-cement. Avec la confiance, beaucoup de choses peuvent se

passer. On me pose beaucoup de questions sur les Jeux mais j’ai pas mal de boulot avant d’y arriver.

Sentez-vous que le regard des autres a changé sur vous et vos performances ?Oui, je pense. J’ai été champion du monde en 2011 (à Gar-misch-Partenkirchen), j’ai gagné pas mal de slaloms et j’ai ga-gné le globe (petit globe de cristal en slalom en 2009). Quand tu as été à ce niveau-là et que les pépins physiques sont de côté, je me dirais la même chose par rapport à d’autres ath-lètes qui reviennent de blessure. Quand tu as déjà gagné, tu peux le refaire. On s’entraîne avec les étrangers et pas mal d’entraîneurs et d’athlètes sont venus me voir. Il faut concré-tiser ça en course. Je pense que c’est sur la bonne voie. J’ai encore besoin d’augmenter l’intensité sur mes manches en course et de gagner un peu de confiance.

Quelle est votre position sur ces JO qui dérangent ?C’est une grosse organisation. On parle beaucoup de ces Jeux et j’espère simplement que le spectacle sera beau et bien orga-nisé et qu’il n’y aura pas d’incident.

Craignez-vous pour votre sécurité ?Non parce que c’est les Jeux et que ça va être regardé par la terre entière. Tout a été ultra verrouillé pour qu’il n’y ait au-cun problème.

PORTRAIT

« Quand tu as déjà gagné, tu peux le refaire »

interview réalisée par sport365.fr

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PORTRAITAleXIS pInturAult

© compte twitter officiel

Sport pratiqué : ski alpinPériode active de 2009 à aujourd’huiNaissance : 20 mars 1991 (22 ans)Lieu de naissance : MoûtiersTaille : 180 cmPoids : 80 kgClub : CS CourchevelPalmarès (nombre de médailles) : Jeux olympiques d’hiver : 1 médaille de bronzeChampionnats du monde : 0 médailleCoupe du monde (globes) : 1 en bronze Coupe du monde (épreuves) : 5 en or, 9 en argent et 4 en bronze

Alexis PINTURAULT : jeune talent multicartes

Alexis Pinturault est un enfant des Alpes. Né à Moûtiers (Savoie) le 20 mars 1991, il a passé sa scolarité entre Annecy-le-Vieux et Albertville,

et est aujourd’hui licencié du club de ski de Courche-vel. Entouré de sa mère Hege, norvégienne, et de son père Claude, il découvre les pistes de ski dès l’âge de deux ans. Enfant, il pratique aussi de nombreux autres sports et hésite longtemps entre le ski et le football. En 2006, à l’âge de quinze ans, Pinturault doit faire un choix et décide de se consacrer au ski.

Une option qui fut payante car deux ans plus tard, il intègre l’équipe de France. Il remporte en 2009 son premier titre majeur, celui de champion du monde junior de géant. Ce fut pour lui un déclic : «Pour moi tout a commencé à s’accélérer quand j’ai été champion du monde junior pour la première fois. C’est à par-tir de ce moment-là que j’ai clairement envisagé mon avenir dans le ski», confie-t-il sur son site officiel.

Les choses s’accélèrent au début des années 2010. Il signe son premier podium en Coupe du monde en 2011, dans l’épreuve du slalom géant. Il confirme les années suivantes en remportant des victoires en slalom, en slalom géant et en super combiné (slalom + descente). De manière générale, Alexis Pinturault est capable de se distinguer sur le slalom, le slalom géant, le combiné et le Super-G. Quatre épreuves aux-quelles il participe aux championnats du monde sans parvenir à monter sur le podium mais en accomplis-sant une performance rare : se placer dans les six pre-miers à chacune de ces courses. Ce dernier a toute de même mis toutes les chances de son côté pour briller à Sotchi. Et sa belle victoire dans le slalom de Wengen le 19 janvier, à quelques jours des Jeux, devrait lui don-ner des ailes. Si la réussite est au rendez-vous, il pour-rait même être l’une des grandes stars de ces Jeux.

Jerome Desmas

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© Droits réservés

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Il aurait pu être footballeur

Quand il déchausse les skis au printemps, Alexis Pinturault s’occupe en faisant du sport : wake board, tennis, randonnée en montagne ou golf. Le médaillé olympique en géant a aus-si longtemps pratiqué le foot chez les jeunes. A tel point que sa carrière aurait se faire sur les terrains de foot. « A 15 ans, j’ai dû choisir entre les ski-études et le foot. Je ne suis pas sûr que j’aurais réussi à me faire une place dans un centre de formation, raconte le skieur de Cour-chevel. Mais mes entraîneurs à l’époque me di-saient : le foot a perdu un grand talent. » Un libero pour être précis.

Il est à moitié Norvégien mais ... ne parle pas norvégien

Par sa mère Hege, Alexis Pinturault a hérité d’un passeport norvégien et de quelques traits physiques scandinaves. Aksel Lund Svindal s’amusait à rappeler à la télévision norvégienne lors des premiers gros résultats du Français en Coupe du monde qu’il avait sa place dans son équipe. Sauf que le jeune ‘’Pintu’’ ne pouvait pas comprendre ce qu’il disait. « Alexis a arrêté de parler norvégien à 5-6 ans, raconte sa mère. Quand je le grondais en norvégien, il faisait comme si c’était du chinois pour lui alors je ne lui ai plus parlé que français. »

Adolescent, il était une crevette

Ses exploits en salle de musculation lui ont valu un surnom assez clair : « la bête ». «Il a un profil complet (1,80 m, 80 kg), raconte le pré-parateur physique Thibaut Trameau. Il a de la force, il est explosif, il a des qualités d’endurance de force, de motricité. Il est capable de sprinter vite, de sauter haut. » Mais il n’a pas toujours été aussi impressionnant physiquement : «Chez les jeunes, j’étais beaucoup plus petit que tout le

monde. En benjamin, c’est l’année où j’ai eu le plus de mal, se souvient-il. Quand je suis arri-vé au lycée d’été (à Albertville), j’étais une vraie crevette. »

Il a grandi au milieu des pistes ... et il n’aimait pas

Son père est le propriétaire de l’hôtel Anna-purna, un établissement 5 étoiles planté au milieu des pistes de Courchevel fondé par ses grands-parents. Alors pour aller au ski-club, le jeune Alexis Pinturault n’avait pas le choix : «J’y allais toujours en ski, je revenais en ski. En sortant de l’hôtel, je faisais 200 m à pied, je chaussais et je skiais. Je voyais ça comme un inconvénient mais quand je réfléchis, au final, je ça m’a aidé. Je faisais plus de ski que n’im-porte qui. »

Il a des résultats d’une autre époque

Il n’avait que 19 ans quand il s’est frayé une place sur son premier podium en Coupe du monde, finissant entre deux champions du monde de géant, Carlo Janka et Ted Ligety, à Kranjska Gora (2011). En équipe de France, jamais un skieur n’avait été aussi précoce de-puis 40 ans : le 9 janvier 1969, Jean-Noël Au-gert avait ouvert son palmarès en remportant le géant d’Adelboden, à 19 ans. L’hiver suivant, il monte sur le podium de quatre disciplines : slalom, géant, super-combiné et super-G. Un seul skieur français avait démontré cette poly-valence auparavant, mais pas sur une saison : Franck Piccard. Ce dernier est aussi le dernier skieur français à avoir gagné deux médailles lors des mêmes JO, en 1988.

Anthony THOMAS-COMMIN journaliste pour lequipe.fr

PORTRAITPORTRAIT

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Savez-vous tout sur Alexis PINTURAULT ?

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INTERVIEW

« Depuis toute petite je disais à mes parents que j’irais aux Jeux Olympiques et là mon rêve s’est

enfin réalisé »

Élise PELLEGRIN pour SKI MAGAZINE

Page 11: SKI MAGAZINE HORS SÉRIE NUMÉRO 1

© Стас Мартынов

© Стас Мартынов

Page 12: SKI MAGAZINE HORS SÉRIE NUMÉRO 1

INTERVIEW

élISe A 22AnSelle eSt née 07/05/1991

elle HABIte dAnS leS vOSGeSelle eSt dIplôMée d’un BtS

MAnAGeMent deS unItéS COMMerCIAleS

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© Jean-Louis PELLEGRIN

© Droits réservés

© Droits réservés

© Droits réservés

© Elise PELLEGRIN

Page 13: SKI MAGAZINE HORS SÉRIE NUMÉRO 1

Comment/Pourquoi avez vous commencé le ski?

A l’âge de 2ans et demi et puis mon frère a fait de la compétition et j’ai voulu en faire.

Qu’aimez-vous dans le ski?

J’aime la sensation de vitesse, le res-senti lorsqu’on taille une courbe, et le fait de devoir se battre contre soi-même afin de dépasser ses limites.

Pourquoi faire de la compétition?

J’aime la compétition, je pense que j’ai toujours eu un esprit de com-pétition et je pense que ça forge le caractère car il faut aussi accepter la défaite.

Quand avez-vous fait votre première compétition?

A l’âge de 8ans, j’ai gagné ma pre-mière course.

Vous avez couru sous les couleurs de l’île de Malte, pays d’origine de votre père. Cela n’a pas été trop difficile d’obtenir la double nationalité?

Avoir la double nationalité a pris 2 ans on a dû remonter 6 générations ce qui n’a pas été facile.

Pourquoi n’auriez vous pas pu participer aux JO ou autres compétitions en équipe de France?

J’ai un bon niveau mais je pense que ce n’est pas suffisant pour cou-rir sous les couleurs françaises et puis j’ai eu du mal sur les courses à re-faire mon ski de l’entrainement.

Quel a été votre sentiment lorsque vous avez su que vous étiez qualifiée pour les JO?

Lorsque je me suis qualifiée, j’étais vraiment heureuse et c’est à ce mo-ment là que j’ai réalisé que je par-tais vraiment aux jeux olympiques.

Vous avez été le porte dra-peau, cela doit être un hon-neur pour vous. N’était-ce pas trop stressant?

Porte drapeau reste pour moi le plus beau moment des jeux olympiques, c’etait vraiment unique comme sentiment, c’etait incroyable de voir le stade rempli.

Participer à des JO était un rêve d’enfant ?

J’étais un peu stressée sur ma pre-mière épreuve mais lors du slalom j’étais beaucoup moins stressée. Je pense que c’est le rêve de tous spor-tifs. Depuis toute petite je disais à mes parents que j’irais aux JO et là mon rêve s’est réalisé !

Un mot pour décrire les JO?Les jo? Unique et exceptionnel

Votre travail demande-t-il un effort mental? Dans la préparation physique par exemple?

Oui cela demande du mental, on fait toute sorte de sport afin de muscler tout le corps et pas seule-ment les cuisses. Je fais seule la pré-paration physique avec mon coach qui me dit ce que je dois faire donc c’est dur de toujours rester motivé quand on est seul.

Qu’avez vous vécu là-bas?

On pouvait accéder à toutes les dis-ciplines alors on a vraiment profiteé de chaque instant. Et vivre avec les autres athlètes c’était vraiment gé-nial ! Les JO restent une expérience incroyable.

Votre pire souvenir de ces JO?Aucun mauvais souvenirs pour moi.

Si vous aviez à choisir un autre sport pour devenir une championne ce serait… ?

Si je devais choisir un autre sport.. alors ce serait certainement du ski de bosse ou halfpipe, ce sont deux disciplines que j’admire particuliè-rement

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Quels sont vos projets?

Je fini ma saison et ensuite dans 1 an je souhaite faire une forma-tion pour devenir coach sportif ou prof de fitness.

L’interview

Éline Dany

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EVENEMENT

Le calendrier des Jeux olympiques de Sotchi s’étalait sur une vingtaine de jours, du 6 au 23 février 2014. La cérémonie d’ouverture était le 7 février. Quinze disciplines étaient au programme des compétitions pour un total de 98 épreuves (49 pour les hommes, 43 pour les femmes et 6 mixtes). Cette année, trois épreuves font leur apparition à l’occasion de ces JO : le slopestyle en snowboard et en ski, ainsi que le slalom parallèle en snowboard. Les JO de Sotchi se sont déroulés sur deux sites : le complexe côtier d’Adler, comprenant le parc olympique, et le complexe de montagne de Krasnaia Poliana. A noter que six pays ont découvert les Jeux olympiques d’hiver : Malte , le Paraguay, le Timor oriental, le Togo, les Tonga et le Zimbabwe.

CAlendrIer et réSultAtS deS épreuveS :

Biathlon 11 épreuves

Bobsleigh 3 épreuves

Combiné nordique 3 épreuves

Curling 2 épreuves

Hockey sur glace tournois homme et femme

Luge 4 épreuves

Patinage artistique5 épreuves

Patinage de vitesse 10 épreuves Saut à skis 4 épreuves

Short-track 8 épreuves, 4 pour les femmes et 4 pour les hommes

Sketelon 1 épreuve femme, 1 épreuve homme

Ski acrobatique 10 épreuves

Ski de fond 11 épreuves

Ski alpin 10 épreuves

Snowboard 8 épreuves

Équipe POLOGNE - Bobsleigh / crédits photo : lefigaro.fr

Coline Mattel, équipe de France - Saut à Ski / crédits photo : europe1.fr

Équipe CANADA - Curling / crédits photo : l’express.fr

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Éline Dany

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EVENEMENTClASSeMent pAr MédAIlleS :

or argent bronze total

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Page 16: SKI MAGAZINE HORS SÉRIE NUMÉRO 1

EVENEMENT

SOtCHI 2014: lA frAnCe terMIne leS JeuX OlYMpIQue AveC 15 MédAIlleS

L’objectif affiché était de battre les précédents résultats de 2010 avec un retour de 11 médailles. C’est avec 15 mé-

dailles que l’équipe de France revient de Sotchi. Jamais l’équipe de France olympique n’était montée aussi sou-vent sur des podiums aux JO d’hiver. Pourtant on ne peut pas parler de record, cette année il y avait 12 nou-velles épreuves.

Les Français ont réussi à parfai-tement s’adapter à la nouveauté, puisqu’il y eut beaucoup de victoires françaises dans les sports récemment entrés au programme pour rajeunir l’image des JO d’hiver.

Par exemple au skicross : triplé fran-çais avec Jean-Frédéric Chapuis (1er), Ar-naud Bovolenta (2e) et Jonathan Midol (3e) , en snowboardcross c’est une mé-daille de bronze pour Pierre Vaultier, au ski half-pipe (l’argent pour Marie Mar-tinod et le bronze pour Kevin Rolland). Enfin, il reste la jeune Coline Mattel en

saut à skis féminin avec une mé-daille de bronze.

L’exploit masculin malgré l’absence des femmes.

Les Français ont également été perfor-mants dans les disciplines historiques, en ski de fond : une médaille de bronze pour le relais hommes et surtout les exploits de Martin Fourcade. Ce dernier ramène 2 médailles d’or, l’une en Biath-lon Poursuite et la seconde en Biathlon individuel. Ce ne sera que l’argent pour le Biathlon départ groupé. Le ratio est certes inférieur à 2010 (6 médailles sur 11), mais il est toujours conséquent (4 sur 15 cette année). Ce bilan est donc tout de même très positif pour la France.

Jean-Guillaume Beatrix, en bronze sur la poursuite, a complété ce ta-bleau quasi parfait, d’où sont ab-sentes les filles. Les deux 5e places d’Anais Bescond ont constitué les meilleures performances des Fran-çaises à Sotchi, quatre ans après les trois médailles ramenées de Vancou-ver, grâce notamment à Marie Do-rin et Marie-Laure Brunet, tombées

depuis dans le fond des classe-ments.

Les Bleus ont égalementgagné des médailles en ski alpin. Quatre ans après le «zéro pointé» de Vancouver, le doublé argent-bronze de

Steve Missillier et Alexis Pintu-rault en géant a mis fin à la ma-lédiction olympique. Marion Rolland et Tessa Worley, bles-sées, n’ont pas pu participer aux Jeux Olympiques.

Ces défaillances individuelles, et peut-être passagères, créent un déca-lage entre les messieurs qui baignent dans la victoire, et les dames qui re-partent bredouilles.

Ça patine sur la glace !

Dans les sports de glace, la crise sportive est beaucoup plus profonde. D’ailleurs, la dernière médaille re-monte aux JO de 2002... Douze ans !

Que ce soit en patinage artistique (Péchalat/Bourzat 4e en danse, Brian Joubert 13e, Mae-Bérénice Meité 10e, Florent Amodio 18e), short-track (meilleure performance pour Lepape 8e du 1500 m), patinage de vitesse (Ewen Fernandez 18e du 5000 m). Les performances en luge (Morgane Bon-nefoy seule engagée a terminé 27e), et bobsleigh confirment la chose.

À côté de ces performances mé-diocres il existe généralement un conflit avec la Fédération. Didier Gailhaguet, qui préside la Fé-dération des sports de glace (confé-dération de 10 sports dont 8 olym-piques représentant 30.000 licenciés) a reconnu avoir commis des erreurs. Le problème est profond et sa réso-lution passera sûrement par une re-définition du périmètre de la FFSG. Dans le cas contraire, on risque de connaitre le même résultat médiocre dans 4 ans aux prochains jeux olym-piques d’hiver.

Les jeux Olympiques de Sotchi se sont terminés le dimanche 23 février sur un bilan de 15 médailles pour l’équipe de France. Ils laissent apparaître une grande disparité entre les sports de neige et les disciplines de glace.

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Éline Dany

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EVENEMENT

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leS 5 MOMentS leS pluS MArQuAntS de CeS JO

d’HIver

Comme tous les quatre ans, ces deux semaines ont donné lieu à de grands moments, que ce soit en compétition ou en dehors. En voici cinq spécialement choisi par l’équipe de SKI MAGAZINE.

1. Le triplé français en skicross C’est historique ! Pour la première fois de l’histoire des Jeux olympiques d’hiver, la France remporte un triplé dans une épreuve. Cette performance a été réalisée en skicross, jeudi 20 février 2014, par le champion du monde en titre de la discipline, Jean-Frédéric Chapuis (or), Arnaud Bovolenta (argent) et Jonathan Midol (bronze).Les trois médaillés français ont terminé seuls à la suite de la chute de leur « unique » adversaire dans la finale à quatre, le Canadien Brady Leman. Le samedi suivant, le Canada et la Slovénie avaient déposé une demande auprès du Tribunal arbitral du sport (TAS) pour obtenir la disqualification des trois Français médaillés. Ils demandaient « la disqualification de tous les concurrents français ayant participé à la grande final du skicross homme » prétendant que « le personnel de l’équipe de France a changé la forme de la partie basse des pantalons des skieurs, créant un effet aérodynamique que les appelants considèraient comme contraire aux règles internationales de compétition de ski acrobatique » d’après le communiqué. Finalement le triplé français a bel et bien conservé ses médailles.

2. Les biathlètes ukrainiennesA 1400 km de Kiev, les biathlètes ukrainiennes remportent facilement l’or sur le relais quelques heures après les vio-lences qui ont fait plus de 80 morts. Les quatre jeunes femmes ont rendu le plus bel hommes des sportifs aux victimes de violences. Elles ne pouvaient pour-tant pas porter un brassard noir, le CIO leur avait interdit. C’était d’ailleurs la première médaille d’or ukrainienne aux JO d’hiver depuis 1994. Vita Semerenko et sa jumelle Valj, Julia Dzhyma et Olena Pidhrushna ont demandé à respecter une minute de silence avant le début de la conférence de presse qui a suivit leur victoire.

3. Ole Einar Bjoerndalen, l’homme aux 13 médaillesLe Norvégien Ole Einar Bjoerndalen est bien une grande légende du Biathlon, il est entré dans la légende olympique. Avec son sacre sur le sprint, le biathlète avait égalé le record de l’athlète le plus médaillé de l’histoire des Jeux d’hiver, détenu par son compatriote fondeur Bjoern Daehlie avec douze médailles. Mais en décrochant l’or avec le relais mixte, Bjoerndalen est devenu le plus grand, avec sa 13e médaille, pour huit titres !Il s’est même offert un nouveau titre pour conclure son séjour à Sotchi : le Norvégien a été élu à la commission des ath-lètes du CIO.

4. L’or partagé de la descente dames entre Gisin et Maze Gisin-Maze ou Maze-Gisin ? Peut importe la seule chose à retenir c’est le résultat. Les deux femmes sont venues au bout de la piste avec exactement 1 min 41 sec et 57/100 de course. La Slovène Tina Maze et la Suissesse Dominique Gisin ont dû se partager l’or de la descente le 12 février dernier. Maze, 30 ans, avait dominé outrageusement la saison de Coupe du monde 2013, cependant elle était beaucoup moins présente sur les podium cet hiver. Gisin, plus jeune de 2 ans, a marqué sa carrière. La jeune femme a subit jusqu’à présent plus d’opérations, une dizaine environ, que de victoires. Elle en a seulement trois seulement en Coupe du monde.

5. Un couple marié et médaillé Les russes Vic Wild et Alena Zavarzina sont tous les deux montés sur le podium du slalom géant parallèle en snowboard. Madame a pris le bronze, Monsieur l’or. Petite info, Vic Wild est originaire des Etats-Unis. C’est par amour et pour pra-tiquer cette discipline qu’il a suivi sa femme en Russie et a changé de nationalité. Une belle histoire comme on aime. Rappelez vous en 2010, les Français Vincent Jay et Marie-Laure Brunet avaient tous les deux remportés une médaille aux JO de Vancouver. Ces-derniers étaient retournés chez eux avec le bronze, chacun dans leur catégorie, lors de l’épreuve de la poursuite au biathlon. Plus tôt en 2002 (Salt Lake City) Raphaël Poirée et Liv Grete Poirée, ces deux là aussi avaient décroché chacun une médaille. Lui avait concouru pour la France et a obtenu la médaille de bronze. Sa femme, faisait partie de l’équipe de Norvège et était repartie avec la médaille d’argent. Éline Dany

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PRODUITS

SI VOUS ÊTES UNE FILLE : Comment être un skieuse parfaitement équipée ?

Une bonne paire de skis, des batons tout beaux avec des poignets facile à tenir, des chaussures de skis «façon moumoute» pour les femmes histoire de se sentir comme dans vos chaussons, un joli casque qui se dins-

tingue des autres, un masque de protection contre le soleil et pour avoir une meilleure vision lors de temps brumeux... Que demander de plus pour être prêt à se lancer sur les pistes ? Sans oublier le pantalon, les

polaires, la veste et la crème solaire s’il fait grand soleil. Et voilà, c’est parti !!! À vos skis !

SI VOUS ÊTES UN GARÇON : Comment être un skieur parfaitement équipé ?

Éline Dany

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Du nouveau cet hiver dans la gamme CHAM, qui accueille désormais des skis femme. Née dans la vallée de Chamonix, berceau du ski extrême, cette série CHAM permet à la fois de démocratiser et de repousser les limites de la pratique du freeride.

Les skis CHAM se caractérisent notamment par la mise au point du «Levitation Profile» as-socié à la haute qualité de fabrication Dynastar qui délivre un mélange maniable, flotteur, puissant et stable dans toutes les conditions de neiges.

Le ski femme Cham W 87 est destiné à la bonne et très bonne skieuse qui n’aime pas orienter sa journée de ski complètement piste ou hors-piste. Le Cham W 87, grâce à son noyau en Paulownia, est un ski plume. En effet, il pèse 1500g. Ce ski léger aux lignes de cote larges est le plus polyvalent de la gamme. Quelque soit le terrain et le type de neige, ce ski vous surprendra par son accroche et sa portance exceptionnelles. Elargissez votre champ d’action en allant où vous voulez !

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LA SELECTION DE LA REDAC

SKI MAG

RADIO REDACCe qu’on a écouté en bouclant ce hors série

- London Grammar / Wasting My Young Years- The XX / Intro- Eminem / Cold Wing Blows- Fauve / Vieux Frères (album)- Woodkid / I Love You- John Lennon / Imagine- Awolnation / Sail- Avicii / Addicted to you- The Rollings Stone / You can’t always get what you want

Éline Dany

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