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BVS la montée en D1 Portait Abelardo Mora champion du Monde Interview surprise la SEDA Unicom se livre sans retenue

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premier numéro du nouveau format de VM-Mag

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Page 1: Numéro Hors-Série

BVSla montée en D1

PortaitAbelardo Mora champion du Monde

Interview surprisela SEDA Unicom se livre sans retenue

Page 2: Numéro Hors-Série

VM AU NIVEAU MONDIAL

Vélo manager comprend quarante-et-une nations qui contiennent toutes leurs perles du cyclisme virtuel. Nous allons en faire le tour pour ainsi faire nos pronostics sur les compétitions internationales de la saison à venir...Le premier article se basera sur les prestigieuses sélections nationales, qui seront comme chaque saison très disputées. Ce sera une compétition très serrée. Beaucoup de questions se posent sur l'identité de la future nation gagnante. Le tenant du titre ?, réussira-t-il/elle à reprendre encore une fois plus de points que les autres pays ? La France, la nation qui a dominée pendant un temps VM et qui n'a pas gagné un seul titre depuis la saison 13, va-t-elle se réveiller ? Le Royaume-Uni, qui a plusieurs fois été placé sur le podium et une fois s'est emparé de la victoire peut-il recommencer cet exploit ? Affaire à suivre...

Interview du sélectionneur Norvégien Fra

VM-Mag : Vous avez la saison dernière remporté les sélections nationales. Vous partez favoris pour les remporter cette saison. Vous pouvez le refaire, mais à quel prix ?Fra: Le début de saison n'a pas été favorable à la Norvège. Le titre ne sera pas une tâche facile. D'autant plus, que la Norvège est, cette saison, dans une phase de transition avec des coureurs soit trop jeunes, soit trop vieux.

VM-Mag : Quelles seront les nations qui pourraient vous empêcher de les remporter ?Fra: Il y a déjà des complots contre la Norvège. Sur la prochaine course, Normann a météo défavorable. Nos adversaires essaient de nous mettre des bâtons dans les roues pour nous empêcher de gagner. Je pense que la Suède est cette saison, la nation capable de remporter les sélections nationales.

VM-Mag : Quels seront vos points forts pour les stopper dans leurs manœuvres contre vous ?Fra: Le point fort de la Norvège a toujours été et restera la montagne.

Merci d'avoir consacré un peu de temps à notre interview !

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Interview du sélectionneur Anglais Cool

VM-Mag : Vous nous avez une fois surpris lors de la saison 16 en remportant le titre. Vous en sentez-vous capable une seconde fois, bien que la concurrence sera dure comme à chaque fois ?Cool: Cette année, l'objectif est d'être au moins dans les trois nations les plus fortes, après, finir premier serait vraiment bien mais la troisième place me suffirais amplement.

VM-Mag : Nous savons que vous contenez beaucoup d'atouts chaque saison qui peuvent à chaque fois vous aider à atteindre un podium tant recherché. Qui seront-ils cette saison ?Cool: Les atouts cette saison seront Luke Connor, le puncheur or de Combasville, Francis Dalton, le grimpeur et coureur de tour or de T-Mort et Justin Nash, le clm or de Tacki. Mais il y a aussi pas mal de coureurs ayant un bon potentiel qui sont capable de réaliser des podiums.

VM-Mag : On remarque le Royaume-Uni très présent sur le terrain espoir. Pourquoi ? Les jeunes seraient-ils plus travailleurs que la "vieille" génération, où est-ce encore autre chose ?Cool: Maintenant, de plus en plus d'équipes forment leurs coureurs et c'est sûr que pas mal de talents sortent d'Angleterre car nous sommes devenus un pays "à la mode" avec des évènements comme le Tour de France avec les exploits de Wiggins ou Cavendish, donc tout le monde essaye d'avoir sont Wiggins ou son Cavendish dans l'effectif...

Merci ! Nous vous souhaitons beaucoup de chance !

LB78100

Page 4: Numéro Hors-Série

BVS la monté en D1

Courir parmi l’élite est une chose, si maintenir en est une autre. Beaucoup d’équipe se sont vu perdre ce statu en voyant leur star partir pour d’autres équipes ou prendre leur retraite. L’équipe BVS ne fut pas l’exception.Après des débuts en yoyo parmi l’élite de VM et la D2, l’équipe BVS a perdu de sa valeur en se voyant redescendre en D3 lors de la saison 16. La saison 21 ne vu qu’un tremplin avant de retrouver l’élite. Mais pour en savoir plus nous avons rencontré le manager de l’équipe.

VM-Mag : Que c’est-il passé au sein de la BVS pour que vous vous soyez retrouvé en D3 lors de la saison 16 ?BVS : Pour des raisons professionnelles, j'ai décidé en fin de saison 11 après mon second titre en D1 de revendre toute mon équipe car je n'allais pouvoir gérer mon équipe en saison 12. Cela m'a permis d'empocher un pactole afin de former une nouvelle génération. J'ai juste conservé Stein Dardenne dans l'ambition de me maintenir le plus longtemps en D2 avec lui.

VM-Mag : Qu’est-ce qui a fait que vous ayez eu tant de mal à retrouver le haut niveau de la D1 ?BVS : Je n'ai eu aucun mal, c'est juste que je ne voulais pas remonter en D1 tant que je n'étais pas capable de jouer le titre. Je remonte peut être une saison trop tôt. L'avenir nous le dira, mais je pense que le jeu en vaut la chandelle

VM-Mag : Pensez-vous avoir cette saison l’effectif pour vous maintenir parmi l’élite ?BVS : Je pense avoir l'effectif pour jouer le titre, mais je ne serais pas favori. Si T-mort revend son équipe mes adversaires les plus sérieux seront Don Carliteam, Phoenix et peut être BMC2.

VM-Mag : Quel sera votre objectif au sein de la D1 ?BVS : J'espère amasser plusieurs titres en D1. Je me suis fixé l'objectif de 3 titres. Cela peut paraitre ambitieux et arrogant, mais je le suis. Si je gagne dès la saison prochaine alors l'objectif passera à 4. Je souhaite aussi continuer à amasser les titres avec la Norvège, ma nation chérie.

VM-Mag : Quels conseils pourriez vous donner aux prochaines équipes qui seront promus en D1BVS : Pour les autres promu, nous ne connaissons pas encore les noms, mais je pense sans trop m'avancer que Bocacyclisme sera du voyage aussi, c'est la seule équipe en D2, avec peut être team cool, qui me semble avoir des coureurs capable de tirer leur épingle en D1. Je pense que malheureusement pour les autres, ils devront se contenter de la lutte pour le maintien.

The Crow

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Le tour de l'enfer du Nord

Le Tour de l’Enfer du Nord démarre par « Arras-Valenciennes ». Une course vallonnée comportant aussi du pavé. La course démarre tranquillement même si il y a déjà 35 retardataires sur les 121 coureurs inscrits. Depuis le tronçon 1, c’est le coureur de la loganteam Ali Sutherland qui mène le peloton. Le peloton roule de plus en plus vite et l’écrémage de plusieurs dizaines de coureurs commence. Au tronçon 3, il ne reste plus que 65 coureurs dans le groupe de tête. Au 4ème tronçon, 22 coureurs prennent les commandes de la course. La course s’accélère enfin avec les coureurs de la vallée d’or qui essaient de prendre la tête mais c’est Nicolas Anael qui place une attaque foudroyante et qui va remporter la course.Le coureur de la team Phoenix prend 28 secondes d’avance sur un groupe de 3 coureurs composé des deux coureurs de la vallée d’or : Jan Bergkamp et Thomas Normann ainsi que d’un coureur de la Radio-Rock : Danny Windsor. Anael remporte donc la course et dans le groupe de poursuivants c’est Bergkamp qui bat Normann au sprint. Windsor prend a quatrième place. Anael : « Les jambes étaient de nouveau au rendez vous aujourd'hui, le tour est déjà réussit pour moi. »

Ce tour continue avec le Contre la montre « Douai-Tournai », long de seulement 38 klm.Cette course est largement dominée par la team ERG qui remporte la victoire avec Roger Briand. La course n’a pas été aussi facile que l’on peut le croire pour Briand qui a du faire face à Andrei Kashechkin (2ème) et à Ruben Kopp ( 3ème). Ces trois coureurs ont alternativement pris la tête de la course mais Briand a été le meilleur. Réaction du manager de la team ERG : « Nous sommes fier de Briand, les autres rouleurs de la Team ont bien roulé aussi. ERG est en forme! » et de Briand : « Cela faisait longtemps que je n'avais pas goûté à la saveur de la victoire. »

Après ces deux premières étapes, Nicolas Anael est en tête, suivit de Danny Windsor et de Jan Bergkamp.La troisième étape est « Tournai-Béthune ». Avant cette course, 11 coureurs ont abandonnés. Le début de course est assez rapide avec de nombreux coureurs à plus d’une voir trois minute(s) de retard sur le peloton. Au 3ème tronçon, il ne reste que 32 coureurs dans le groupe de tête mais tous les leaders (dont le maillot jaune, Nicolas Anael) se trouvent bien placés. La course s’emballe au 4ème tronçon avec 3 coureurs qui composent le groupe de tête (Ali Sutherland, Ludwig Fritsch et valentin Tissié). Derrière, un groupe de 11 coureurs tente de les rattrapés. Jan Bergkamp est légèrement lâché mais le leader, Anael, lui est dans le groupe de chasse. La couse se termine par l’attaque de Lance Bennett qui reviens sur Ali Sutherland, les eux sont en tête et vont s’expliqués au sprint. Lance bat Ali au sprint avec 10 secondes d’avance sur 4 coureurs dont le maillot jaune Nicolas Anael.

La 4ème étape est « Dunkerque-Roubaix ». Cette quatrième et dernière course part et les coureurs sont très tendus. 7 coureurs ont encore abandonnés. Anael est encore leader mais voit quelques coureurs non loin de lui au général (il s’agit d’Ali Sutherland, Danny Windsor, Thomas Normann, William Macrae, Robin Huet, Lance Bennett, Fritsch et Bergkamp).La course ne s’accélère qu’au 3ème tronçon avec l’attaque de Frank Vandenbroucke (bigstrong). Il est repris et un groupe de leader se forme à l’avant. Plusieurs cassures se font à l’arrière et Anael n’est pas dans le premier groupe. La course se fini au sprint entre 4 coureurs (le groupe de tête à explosé avec les nombreuses attaques) et c’est Thomas Normann qui bat MacRae, Suthrland et Windsor..

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De gauche à droite: MacRae (4ème), Anael (2ème), Sutherland (1er) et Bennett (3ème).

Au classement général final :

1 Sutherland Ali loganteam 2 Nicolas Anael Phoenix 3 Bennett Lance Logitech-Fossil 4 MacRae William combslaville5 Windsor Danny radio-rock6 Normann Tomas La vallée d'or7 Fritsch Ludwig ERG8 Bergkamp Jan La vallée d'or9 Vizconde Mikel Aile de Faucon10 Huet Robin T-Mort

Réactions :Macrae (combslaville) : « Bravo à Normann pour sa victoire… Macrae se contentera d'un accessit ! »Normann (la vallée d’or) : « Je prends ma revanche au sprint lors de cette dernière étape sur mes 4 meilleurs ennemis!!! Bravo à Ali pour sa victoire au général !.

Nafrax

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Interview des U18

Liège. 17h30. Dans la salle de réception de l’Hôtel de Ville, quelques-uns des U18 les plus en vue sont installés autour des micros de VM-Mag, dans une ambiance qui fleure un peu la cour de récréation. Un public de fans se presse autour d’eux, sous le flash des photographes.

VM-Mag : Bienvenue à tous ! Des 10 premiers provisoires du challenge U18 organisé par La Route est Belle, ne manquent que Martin BACAK (Colombian 22) et Marcelijus SAVICKAS (Phénix). Et on a un invité exceptionnel, Iosiv PERKOVIC (Combslaville)…Luis-Enrique FERNANDEZ-RUIZ (Killing Joke, chantant, les yeux éclatés) : Où sont les femmes ?ryk BLOCH (Fedcom, rigolard) : Ca change de Love Like Blood… Vous auriez pu inviter les deux pépites de Cyco l’Arine, Solano et Schermerhorn.Iosiv PERKOVIC (Combslaville, amusé) : Le challenge, c’est juste un truc organisé par LREB à la gloire de LREB… Pendant qu’Aarjen (Ghyselinck, ndlr) s’amuse, moi je travaille ! (rires)

VM-Mag : Du calme ! Du calme ! Bon, vous avez dix-huit ans, vous débarquez sur le circuit pro, vous croisez dans les hôtels et dans vos équipes vos aînés… Quel regard portez-vous sur eux ? Et qui admirez-vous ?Luis-Enrique FERNANDEZ-RUIZ (Killing Joke, toujours exorbité, chantant) : Aucune idée, c’est quoi une idole !!! Billy Idol ? Les gens m’appellent l’idole des jeunes…Duilio GIACINTI (SGL78, enjoué) : Je n’ai pas d’idole. A part moi. Je suis iconoclaste !Aarjen GHYSELINCK (La Route est Belle, fébrile) : Ailill Urnaghan ! (sur un air de tiffo) : Urnaghan, Urnaghan, Urnaghan, heu, Urnaghan, Urnaghan, Urnaghan, heu, Urnaghan, Urnaghan, Urnaghan, ohé-ohé, Ur-Na-Ghan !Antonel CIOACA (Killing Joke, goguenard) : La racaille rouquine n’arrivera jamais à la cheville de Gérald Chavanel ! Chavanel, c’est une légende chez nous ! C’est LA légende ! 42 victoires en D1 ! J’étais à Gand, il y a quatre saisons, quand il a gagné sa dernière course. Et là je le suis sur le circuit U35-40, chez les VIP.Iosiv PERKOVIC (Combslaville, les yeux qui brillent) : Mon idole ce serait Bradley Wiggins ! Sept tops10 sur les GT en D1, excusez du peu. Il fait d’ailleurs deux fois deuxième, saisons 15 et 16. Sa victoire à Cordoue, c’est la plus belle course de l’histoire de VM ! Trois victoires en D1 seulement, un peu le Poulidor de VM, mais quel immense champion ! C'est d'ailleurs pour cela que j'ai décidé de rejoindre la Combslaville. J'espère devenir aussi bon que lui ! Edwin FRANCOIS (Alpages): Chavanel ? Wiggins ? Des centenaires ! J'ai beaucoup d'admiration pour Francis Dalton, coureur ayant déjà montré ses talents en D1 et qui va sans doute continuer à briller encore quelques saisons dans cette division. Au Trentin, il était intouchable. En plus, il est très sympa. Il a fait 2ème du Tour de la Rioja, cette saison, et moi aussi. Il m’a dit en riant : « Tu vois, tu apprends vite, tu fais déjà aussi bien que moi ! ».

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Eryk BLOCH (Fedcom) : J'apprecie énormement Martin Sustek... un coureur trop méconnu mais pétri de talents. Et mon compatriote ! C’est fou les braquets qu’il emmène sur le plat et la giclette qu’il a dans les bosses. M. Super Coupe mérite de courir en D1 ! En plus, quatorze saisons passées dans la même équipe, ça mérite un coup de chapeau. J’aime bien cette fidélité…Alan DAVIS (Teamcool) : Moi, mon idole, c'est sûrement mon coéquipier Rahman Erkinov, car il a un très grand talent. A seulement 24 ans, il faisait déjà partie des 50 meilleurs sprinteurs de VM et aussi il est très sympathique.Povilas FRIDRIKAS (Logitech-Fossil) : Ah oui ! C’est le champion ouzbek ! Un gros sprinteur, celui-là ! Mon préféré, c’est un gars du même âge : Marijonas Būga, mon compatriote! Pourquoi? Vous savez, beaucoup de coureurs ont du talent, mais peu ont le petit plus qui fait qu'on parle d'eux partout. C'est ce petit plus qui fait ressortir les stars. Et Būga a ce petit plus. Pour le talent, je ne suis pas encore sûr par contre.Luis-Enrique FERNANDEZ-RUIZ (Killing Joke) : Būga se prend trop le citron. Champion de ceci, champion de cela. Moi je fais juste du velo pour nourir mes frères et soeurs restées au pays. Et il paraît que ça paye bien, donc voila !!! Tu veux une snif, Marie-Jaunasse Bounga-Bounga ?

VM-Mag : Vos principaux adversaires pour les saisons qui viennent ?Povilas FRIDRIKAS (Logitech-Fossil) : Je suis puncheur. Si on parle exclusivement des courses amateur, je devrais en citer au moins deux : Mon compatriote Marcelijus Savickas, qui n’est malheureusement pas là, car il fait ce que je fais, en mieux et pour moins cher. Il vient de l'Est du pays, et vous savez, les gens de l'Est sont trop compétitifs, ils acceptent des salaires de misère... Ce problème est d'actualité chez nous aussi! Laisse-moi gagner de l'argent! Je dois aussi citer Albert Vrana car c'est bien le frère de son frère. Vous savez, parfois le sang suffit à déterminer qui l'on va devenir. Contre ça on ne peut faire grand chose. Antonel CIOACA (Killing Joke) : Moi je suis sprinteur. Malheureusement pour moi, sur une étape de plat, je n’aurai pas droit au chapitre face à mon coéquipier Fernandez-Ruiz. Je suis voué à être un coéquipier de luxe si je reste chez Killing Joke. Je ne comprends pas pourquoi le petit belge a peur de moi avec mon endurance de pingouin et donc aucune chance de le battre sur des tours.Aarjen GHYSELINCK (La Route est Belle, amusé) : Honnêtement, je ne te crains pas sur les GT. J’aimerais simplement te battre cette saison et les suivantes au nombre de bouquets, et ce sera dur, parce que tu passes partout. Mais mon adversaire n°1, c’est Perkovic. C’est mon Angelsen, mon Haavardsholm, mon Evensen à moi. Il va en surgir d’autres, c’est sûr, mais lui il m’impressionne. Sur les GT, ce sera mon principal adversaire. Luis-Enrique FERNANDEZ-RUIZ (Killing Joke, toujours exorbité, chantant) : Je ne crains plus personne en Harley-Davidsen. Au sprint, il n’y a personne pour le moment. Le premier qui trafique, je lui mets un contrat sur sa tête. Si Antonel quitte l’équipe, il mangera les barrières (rires).Alan DAVIS (Teamcool) : Moi aussi, je sprinte… Et mon adversaire principal dans les saisons à venir, ce sera toi. Je n’ai pas digéré ma défaite à Miami-Cape Corral. Ce jour-là, tu m’as battu d’une demie-roue, Duilio a fait trois et Antonel a fait cinq, et Aarjen a fait voiture-balai.Duilio GIACINTI (SGL78, enjoué) : Je suis plus flandrien que sprinter, me dit mon manager. Au sprint, vous déménagez, les gars. Et comme flandrien, il est où, Bacak-le-macaque ? Pour le moment, mon seul adversaire, c’est moi-même. Tirer le meilleur de moi-même.Eryk BLOCH (Fedcom) : Antonel Cioaca… J’espère, par ma polyvalence, le dominer sur la variété des profils de contre-la-montre.Antonel CIOACA (Killing Joke) : Qui t'a dit que j'étais spécialiste en CLM ? Fichtre, les fichus journalistes de seconde zone, chez Radio-Barta ! Va prendre une formation chez Rodrigo, lui au moins sait que je veux devenir un sprinteur. Pas du genre à confondre Boonen et Gilbert dans le dernier kilomètre d’un championnat du monde…Eryk BLOCH (Fedcom) : Si tu t’orientes sprinteur, je respire. Je vais pouvoir dominer le chrono, avant d’étendre mon empire…Edwin FRANCOIS (Alpages): Il ne faudrait pas m’oublier (rires) ! En contre-la-montre, je me défends plutôt bien. Surtout dans les prologues. C’est l’école de la piste. J’ai commencé dans les vélodromes avant de tâter du bitume. Je n'ai aucune idée de qui seront mes adversaires dans les prochaines saisons. Je ne sais ni en quelle division je vais courir, ni face à quelles équipes. Mais chez les amateurs, pas de doute, Bloch et Cioaca sont des adversaires coriaces.

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Radio-Barta : Vos objectifs personnels, à longue échéance ?Eryk BLOCH (Fedcom) : J'espère bien devenir un coureur capable de s'imposer sur tous les types de contre-la-montre... Certains tours seront sûrement à mon avantage à l'avenir...Alan DAVIS (Teamcool) : Mon objectif personnel serait de devenir un très grand sprinteur mais aussi d'être un bon flandrien. Je pense que j'en ai les moyens.Duilio GIACINTI (SGL78) : Je rêve d’amener le SGL78 en 3ème division. Actuellement, nous sommes 2èmes de D5l. L’équipe est argentine, je cours donc à domicile.Luis-Enrique FERNANDEZ-RUIZ (Killing Joke, évaporé) : Devenir le King ! Love me tender ! Et être le premier à sniffer la ligne blanche de l’arrivée ! (le doigt sur la narine) C’est ce qu’on attend de nous, non ?Aarjen GHYSELINCK (La Route est Belle) et Iosiv PERKOVIC (Combslaville) : Remporter un Grand Tour en D1 ! Non, c’est moi qui l’ai dit en premier ! Non, je l’ai dit avant toi ! (rires)Povilas FRIDRIKAS (Logitech-Fossil) : Vous savez, si je fais ce métier, c'est exclusivement pour l'argent. J'ai perdu mon nez, et j'aimerais donc gagner de quoi payer un détective privé pour le retrouver. Et s’il faut que je devienne un coureur respecté, un champion du monde ou une star internationale, je le ferai. Vous savez, je suis prêt à tout pour retrouver mon nez.Luis-Enrique FERNANDEZ-RUIZ (Killing Joke, déliquescent) : Moi j’en ai plein le nez (rires). Sweet amanite phalloid queen ! (chaloupant)Edwin FRANCOIS (Alpages): Mon objectif à longue échéance est d'aider mon équipe à monter en première division. J'espère décrocher plusieurs victoires en d4, d3 et d2, voire peut-être mieux, qui sait ? Pour l’instant, Alpages n’est qu’en D4c, mais autour de moi, il y a une solide escouade de coureurs de 18 ans, comme Zbigniew Grzybowski, Dimitri Maillet ou Bohuslav Dedic…Antonel CIOACA (Killing Joke) : Malheureusement pour moi, ce sont les Jeux Olympiques, mais il faudra que le comité du calendrier me concocte une course aux petits oignons au moment de ma pleine gloire. Sinon les titres nationaux sont à ma portée et le maillot vert d'un grand tour.

Radio-Barta : Quel défi vous lancez-vous cette saison ?Aarjen GHYSELINCK (La Route est Belle) : J’aimerais courir la saison de mes 22 ans avec Urnaghan. Vraiment. Mais je négocie ça avec le manager, qui ne veut pas en entendre parler. J’espère avoir réglé la question avant le 2 décembre. J’attends aussi le Tour U18 en fin de saison. Pour l’instant, en dehors de Perkovic, il n’y a pas beaucoup de griompeurs inscrits. Simon Gerrans, Rafael Zanetti, Ryan Swanepoel… Mais le Tour pourrait sourire à un puncheur de ga92…Iosiv PERKOVIC (Combslaville) : Je fais l’impasse sur les courses amateur et quelques apparitions timides en vip, pour le moment. Mais je suis inscrit sur le Tour U18 avec Dave Millar, Alan Stevens, Stanley Styles et Yves Rast. Et je vais le gagner (rires). Enfin non, l’objectif c’est top3 sur le Tour U18.Edwin FRANCOIS (Alpages) : Mon objectif de la saison est de gagner une course U18. J'ai déjà réussi à monter plusieurs fois sur le podium, mais jamais à remporter de victoire.Povrilas FRIDRIKAS (Logitech-Fossil): Faire le plus de résultats possible! Vous savez, quand on fait des résultats, on passe à la télé, quand on passe à la télé, les gens nous regardent! Et parmi tous ces gens qui me regarderont cette saison, peut-être que quelqu'un a vu mon nez! Gagner une course serait donc un bon début!Antonel CIOACA (Killing Joke): Aucun spécialement, à part me donner à 100% dans l'entraînement jusqu’à mes 23 ans. D'ailleurs, dans les saisons à venir, ces courses amateur sont une très bonne initiative et une source de motivation !Luis-Enrique FERNANDEZ-RUIZ (Killing Joke): Mes objectifs ? Simple : contrôler et gagner la coke du monde. Oups, la coupe du monde ! Sur le circuit U18.Duilio GIACINTI (SGL78) : Ne pas me prendre le melon… Trop tard (rigolard). Interviewer un coureur de 18 ans, c’est déraisonnable.Eryk BLOCH (Fedcom) : Faire un maximum de tops10 pour montrer mon potentiel.Alan DAVIS (Teamcool) : Cette saison, mon défi sera de remporter au moins une victoire, qui s’ajouterait à mes 2 podiums : ça me ferait vraiment plaisir !

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VM-Mag : Qu’aimeriez-vous dire à vos adversaires ?Alan DAVIS (Teamcool) : Méfiez-vous, je suis le meilleur puncheur au monde !Eryk BLOCH (Fedcom) : Bartali gagnera la D1 en saison 25… Comment ça, c’est une énorme connerie ?Duilio GIACINTI (SGL78) : Je ne dis jamais de sottises. Donc, bonne chance ! Et que les meilleurs gagnent…Iosiv PERKOVIC (Combslaville): Rassurer Ghyselinck… Après tout, je suis Oisif, Perkovic (rires).Aarjen GHYSELINCK (La Route est Belle) : Rendez-vous dans dix ans. Et qu’on fasse alors la razzia sur la D1 !Antonel CIOACA (Killing Joke) : Je veux devenir un sprinteur respecté. Suivez mon panache blanc, mais ne le débordez pas !Povrilas FRIDRIKAS (Logitech-Fossil) : Naaaaaan! J'veux pas aller en prison! J'ai rien fait, j'ai rien fait! C'est la société qui est coupable ! J'suis innocent, innocent !Luis-Enrique FERNANDEZ-RUIZ (Killing Joke): Tu arrêtes tes questions idiotes, maintenant. C'est quand qu'on parle business, mec, car sinon tu te barres : pas le temps à perdre !Edwin FRANCOIS (Alpages) : Je ne sais pas, moi. Difficile de conclure… On pourrait évoquer le scandale Bigstrong, la Théorie du Complot ou la course virtuelle, qui semble bien s’être perdue. On pourrait parler du calendrier, des prochaines courses, de tous les coureurs qui vont surgir en cours de saison. De ceux qui se cachent, de ceux qui s’entraînent dans le plus grand secret, au Grochato. Oui, on pourrait dire un mot de tous ces coureurs qui se griment, qui refusent de venir nous affronter sur le circuit amateur, qui déserte le circuit VIP. Des coureurs qui se déguisent. D’ailleurs, j’adore me déguiser en femme !

Bartali & LREB

Page 11: Numéro Hors-Série

Interview surprise : SEDA Unicom se livre sans retenue

On parle peu de l'Ouzbékistan, un pays qui n'a pas une histoire géante. En tout cas en matière de cyclisme. Pourtant, on aurait bien tort de ne pas parler de la SEDA Unicom, une équipe Ouzbékistanaise qui forme depuis de si longues saisons...La SEDA Unicom est une équipe qui a toujours été présente dans l'élite du circuit VM. Troisième de 3a en saison 1, elle s'est vu atteindre la d1 dès la saison 3 pour une longue durée. Une longue durée, oui, mais pas si victorieuse, puisqu'elle n'a atteint que la dixième place maximum, et que son compteur de victoires ne s'élève qu'à 24. Le manager général de l'équipe, Afeg, qui a subitement eu l'envie de faire parler de son équipe, a commencé à former.Cette formation a maintenant aboutie pour la plupart de ses jeunes. La SEDA Unicom se prépare à faire très mal....

VM-Mag : Bonjour Afeg ! Nous avons suivi votre équipe. Vous avez considérablement toujours été présents dans l'élite du jeu, mais aussi toujours sans résultats, malgré de bons coureurs dans vos rangs comme Masson. Nous avons également remarqué que vous vous êtes depuis quelques saisons mis à former. Qu'est-ce-qui vous en a donné l'envie ?Afeg: A vrai dire, j'ai toujours placé la formation au centre de mon équipe et rares ont été les coureurs à ne pas avoir au moins perfectionnés leurs talents avant de courir. Il y a quelques saisons, j'ai préféré descendre de division pour assurer la pérennité financière de l'équipe et offrir à ma jeune génération un cadre plus propice à leur éclosion dans un premier temps. Pour la plupart, ils arrivent aujourd'hui à maturité et j'espère les voir confirmer très bientôt les espoirs placés sur eux.

VM-Mag :: Vous comptez maintenant dans votre effectif d'excellents jeunes coureurs qui ont terminés leur formation qui sont prêts à tout. On peur principalement citer Ilyas Tarassov. Que pouvez-vous nous dire de lui ? Quel avenir lui réservez-vous lui, ainsi que ses co-équipiers ?Afeg: Ilyas est effectivement la pépite du centre de formation. Son arrivée dans l'équipe n'est pas étrangère avec le partenariat noué avec la fédération ouzbèke qui continue de fournir de bons éléments saison après saison. Il travaille dur avec ses coéquipiers Francisco Denis et David Moreno pour être compétitif en montagne. Ilyas l'a déjà prouvé en d3. Pour les autres, espérons que le prochain Eurotour leur fournira l'occasion de briller. Walther Oppelt et Rodolf Wickel fournissent des prestations convaincantes sur les courses pavées mais il leur faudra sans doute encore un peu de travail pour confirmer en divisions supérieures. Enfin, Nikolas Kepu doit prendre confiance mais quand il l'aura, il sera un sprinteur redoutable.

Page 12: Numéro Hors-Série

VM-Mag Vous comptez maintenant dans votre effectif d'excellents jeunes coureurs qui ont terminés leur formation qui sont prêts à tout. On peur principalement citer Ilyas Tarassov. Que pouvez-vous nous dire de lui ? Quel avenir lui réservez-vous lui, ainsi que ses co-équipiers ?Afeg: Ilyas est effectivement la pépite du centre de formation. Son arrivée dans l'équipe n'est pas étrangère avec le partenariat noué avec la fédération ouzbèke qui continue de fournir de bons éléments saison après saison. Il travaille dur avec ses coéquipiers Francisco Denis et David Moreno pour être compétitif en montagne. Ilyas l'a déjà prouvé en d3. Pour les autres, espérons que le prochain Eurotour leur fournira l'occasion de briller. Walther Oppelt et Rodolf Wickel fournissent des prestations convaincantes sur les courses pavées mais il leur faudra sans doute encore un peu de travail pour confirmer en divisions supérieures. Enfin, Nikolas Kepu doit prendre confiance mais quand il l'aura, il sera un sprinteur redoutable.

VM-Mag Vous avez encore quatre voire cinq coureurs encore en formation si l'on compte votre flandrien ouzbeck de 23 ans Urmakhan Iremeïev. Tous bourrés de talents. Mais dans quoi et pourquoi allez-vous les mettre à profit ?Afeg: Ils viendront épauler leurs aînés dans quelques saisons et soutenir la sélection ouzbèke encore naissante. Urmakhan et Konstantin Borat sont déjà de bons flandriens dont j'attends beaucoup. Les autres auront sans doute plus de mal à s'imposer et leur avenir n'est pas assuré au sein de l'équipe mais l'exemple de leurs aînés les inspirera peut-être.

VM-Mag Pensez-vous qu'Eloi Chambon puisse tenir le niveau encore longtemps dans l'élite vu son âge et sa différence d'âge qu'il a avec le reste de l'effectif ?Afeg: Eloi est le dernier "rescapé" de mon ancienne équipe, il est important pour en assurer la cohésion et la d3 lui offre un terrain de jeu à sa convenance. Il a participé au maintien des deux dernières saisons en remportant une victoire. Mais il sait qu'il devra, hélas, quitter l'équipe prochainement. Tout le staff sera triste car il a beaucoup apporté mais ses objectifs ne concorderont plus avec ceux de l'équipe.

VM-Mag Pour conclure, quels objectifs avez-vous pour les saisons à venir ?Afeg: La montée en d2 est l'objectif de la saison et il est en bonne voie même s'il reste beaucoup à faire pour l'assurer tant nos concurrents sont redoutables. A plus ou moins court terme, le but sera de regagner l'élite et d'y jouer les premières places mais il reste encore à faire pour cela et l'arrivée de renforts n'est pas à exclure. Et bien sûr, il faudra penser à la relève !

Si vous avez plus tard de bons résultats en d1, vous aurez prouvé un fait : réussir en d1 n'est pas un hasard. Il faut à tout prix passer par des saisons entières de formation... A bientôt, et merci d'avoir pris le temps de répondre à nos questions !!!

LB78100

Page 13: Numéro Hors-Série

Portrait : Abelardo Mora champion du monde

Mora Abelardo est déjà dans la lumière depuis plusieurs saisons, enchaînant les premières places en CLM. Le coureur Colombien de l’EtoileCycliste Saint Clairoise évoque pour VM-Mag le début de sa carrière, son championnat du monde et ses envies pour ca fin de carrière

VM-Mag : Vous avez remporté le championnat du monde la saison passée. Avec le recul, pouvez-vous nous raconter comment vous avez vécu ?Abelardo : C'est bien évidemment le plus grand moment de ma carrière! Je faisais partie des favoris, mais, tant que le dernier coureur n'avait pas franchit la ligne, je me refusais d'y croire. Ce fut une longue attente, et une délivrance extraordinaire, le couronnement de ma carrière.

VM-Mag : Quand on voit le travail réalisé par Kashechkin Andrei sur ce championnat du monde, pensez-vous qu’il était au moins aussi fort que vous ce jour là ?Abelardo : Oui, il était vraiment très bien préparé et très en forme. Cela c'est joué sur des détails.

VM-Mag : Un titre de championnat du monde, ce n’est pas rien… quelles ont été les réactions des coureurs professionnels de votre équipe ?Abelardo : Une immense joie. Nous sommes une équipe très soudée et la réussite est toujours collective.

VM-Mag : Revenons sur votre début de carrière. Quel est le parcours d’un champion du monde de cyclisme ?Abelardo : Ce fut tout d'abord une longue formation dans ma première équipe, la Keyblade Team, avec laquelle j'ai gravit les échelons un à un. Puis la période dorée chez les Petits Chats, avec des courses fabuleuses... Un schéma classique en somme.

VM-Mag : Vous êtes un spécialiste de l’effort en solitaire, Quel type de parcours vous convient le mieux un court, ou long, plutôt plat ou vallonné ?Abelardo : Je préfère les chronos d'une trentaine de kilomètres et un peu variés, avec de petits talus et des relances. C'est là que j'exploite à fond mon potentiel.

VM-Mag : Vous avez déjà fini troisième du Tour de Bavière ; pensez-vous avoir le profil pour gagner ce type d’épreuve ?Abelardo : Le parcours s'y prêtait bien, avec un chrono qui avait une place prépondérante. Mais je n'ai vraiment pas le profil d'un coureur de course par étapes. Mon crédo, c'est l'effort solitaire.

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VM-Mag : Parmi les coureurs professionnels en activité, quel est celui auquel vous auriez aimé de ressembler ?Abelardo : Je ne suis pas du genre à bader devant d'autres coureurs. J'ai cependant beaucoup d'admiration pour les meilleurs grimpeurs, car monter à ces vitesses là me parait totalement surréaliste !

VM-Mag : La saison 22 va vite arriver, sur quelles courses avez-vous envie de courir ?Abelardo : Un chrono chez moi, à Medellin! Malheureusement, j'ai peur que ce ne soit jamais possible.

VM-Mag : Parmi les jeunes du cyclisme mondial, quels sont les coureurs que vous redouteriez de retrouver au sprint sur le circuit professionnel ?Abelardo : Au sprint ? Ma foi, je cours de temps en temps avec Paul Repo dans ma division, il sort d'espoir mais va déjà très très vite. Un futur grand assurément.

VM-Mag : Un titre de champion du monde, cela change la vie ?Abelardo : Vous croyez? Sérieusement, il faut toujours appuyer sur les pédales, voir même un peu plus qu'avant, on a un standing à garder, et les jeunes ont les dents longues !!!.

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