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n°9 octobre 2010 mensuel gratuit - mada - événements - culture - nuits - sorties - www.nocomment.mg no comment ®

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Magazine no comment® Madagascar : parution Octobre 2010

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n°9octobre 2010

mensuel gratuit - mada - événements - culture - nuits - sorties - www.nocomment.mg

no comment®

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SOMMAIRE

ÉD

ITO

COUV’ BY6 Njaka Ratefinananhary

8 CLIN D’ŒILCULTURE

12 Tovoniaina Rasoanaivo : Gros plan sur la culture

14 Amélie Tiaviniaina, une danseuse classique à Tana

16 Dàn Renaud : Mettre les voiles vers la peinture

18 Samoela, figure de la chanson à texte malgache

21 Le film du mois : Parle avec elle

21 Le livre du mois : Tsingy

FICTION22 Le vieux mangeur de temps

L’ASSO DU MOIS

26 Le Lokobe Lodge, hôtel-école à Nosy Be

OUT OF TANA

28 Ambola, perle du Grand Sud

31 Amédée Adolphe Fely - Un guide marathonien

dans l’Isalo

32 Un artisan du rêve

34 Hanta Ramiandrisoa, directrice-gérante de l’Hôtel

des Thermes d’Antsirabe

36 La magie des sables

COUSINS/COUSINES

39 La Possession… Temple de la musique malgache

à La Réunion

ÉCO40 Serge Lala Rakotoson, gérant de la SOMEAH

MÉTIERS D’EXCEPTION

47 Herimpo, fandavantena, fitsipika

GASTRONOMIE

50 Interview et proposition gourmandes : Éric

Louchez, chef du Quatre’5

57 Le vin du mois : La Roche Mazet 2009

59 Cocktail du mois : Cocktail La Boussole

60 LA MODE !69 Patricia Lock, la pierre dans tous ses états

70 BEAUTÉDÉCO

73 Davide, l’art de la mosaïque à l’italienne

TAKELAKA MAMPITOKELAKA

74 Guide de survie à Tana

77 JEUX78 CAHIERS DE NUIT

91 AGENDA97 ANNUAIRE

Nous tenons à remercier encore les annonceurs et les partenaires de no comment®, qui sont de plus en plus nombreux à nous sou-tenir et dont certains sont là depuis le début de l’aventure. Sans eux, no comment® n’existerait pas. Car la gratuité, ça coûte cher.

Et sans eux, le magazine ne pourrait pas évoluer : grâce à leur appui, no comment® est passé de 64 à plus de 100 pages et de 10 000 à 13 000 exemplaires. Depuis trois mois, le magazine est présent en province. Et son contenu rédactionnel s’est enrichi : ce mois-ci, ce sont cinq nouvelles rubriques qui font leur apparition. Nous savons bien qu’il est impossible de satisfaire à 100 % tous les lecteurs. Mais nous faisons tout ce que nous pouvons pour diversifier les sujets au maximum et faire en sorte que chacun trouve dans no comment® de quoi s’informer, se cultiver et se divertir. Nombreux sont ceux d’entre vous, lecteurs, qui nous font part de leurs critiques, de leurs conseils et de leurs suggestions. Nous vous en remercions, et vous invitons à continuer : n’hésitez donc pas à nous écrire !

[email protected]

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Vous connais-sez Njaka :

no comment® a consacré un por-trait à ce jeune graffeur de talent dans son dernier nu-méro. Rappelons-le, on fait souvent un amalgame entre les vandales et les vrais graffeurs. Ces der-niers ne sont pas là pour dégrader l’environnement urbain mais pour exprimer leur art sur des murs où ils

sont autorisés à peindre. Aujourd’hui, le mur de l’expres-sion de Njaka s’étend un peu au-delà du quartier où il est habitué à graffer, avec la couverture du no comment® n° 9. « En intégrant la forme d’un œil dans le chiffre 9, nous a confié Njaka, j’ai voulu rendre hommage au fait que no comment® est attentif à tout ce qui se passe dans la capi-tale mais aussi dans tout le pays, et même au-delà des fron-tières. » Quel beau compliment ! Nous remercions Njaka d’avoir accepté de marquer notre magazine de sa griffe talentueuse.

NjakaRATEFINANAHARY

COUV’ BY

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CLIN D’ŒIL

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1 Présentation du film Oceans avec l'association Cétamada et Total. Rencontre avec Jacques Perrin, réalisateur du film.

2 Présentation du nouveau Frontera vendanges tardives chez Royal Spirit.

3First Fashion Café, nouvel endroit chic, class & branché dédié à la mode à Antsahavola.

4Jerina et Girardo du Tango Club Air Madagascar, tous les mercredi au Kudeta Urban Club à partir de 19h30.

5Fast and furious au Marais Masay, no comment® était là!

6Exceptionnel ! Maria, une baleine à bosse est née à Sainte-Marie sous la protection de Cétamada.

5

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CLIN D’ŒIL

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7La nouvelle terrasse du Manson ! Merci Marco :)

8Casting de Lolita le 31 octobre au Kudeta Urban Club.

9Nouvel album acoustiqueAny aminao anyde Teta, un musicien du Grand Sud de Madagascar.

10Nouveau : Clea Boutique à Isoraka, la mode de Paris au féminin.

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La chanson de sa vie pourrait s’intituler Génération culture. Depuis toujours l’art est présent dans la vie de Tovoniaina Rasoanaivo, vidéaste de 32 ans

dont les talents sont loin de se limiter au seul maniement de la caméra.Durant ses années lycée, plutôt que d’aller en cours, il préférait s’adonner à des répétitions de danse Hip-hop avec un groupe d’amis. Après l’obtention de son bac littéraire, au fil des pas, il s’intéresse de plus en plus au monde du son. Il a l’occasion de travailler en tant que technicien au sein de la radio d’infor-mations Radio Mada (différente de l’actuelle), se familiarise avec le monde des chanteurs et se met au rap. Il crée un groupe qui sera sur le devant de la scène Hip-Hop de la fin des années 1990 : les 18.3.Mais Tovoniaina a une autre passion : le cinéma. Un art auquel il n’ose pas trop s’adonner au début à cause de la rareté des débouchés. Mais lorsque le cinéma malgache commence à se développer et que des premières productions sont à l’affiche de salles comme le Ritz, il décide de franchir le pas et commence

Tovoniaina Rasoanaivo

Gros plan sur la culture

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par suivre des ateliers d’initiation aux techniques d’écriture de scénario. Il s’en-richit au travers de rencontres comme celle de Martin Thau, professeur dans une école de cinéma de Berlin, ou Pascale Rey, un script doctor qui écrit pour des téléfilms tels que Navarro.Que le scénario soit impeccable, c’est une chose. Mais encore faut-il que la qua-lité de sa traduction en images soit au rendez-vous. C’est pourquoi il se décide à apprendre la réalisation et le montage. Pendant un an et demi, Tovoniaina acquiert la pratique du métier au sein de la boîte de production Graphics Lab, en tant que reporter culturel pour une émission matinale phare de la chaîne RTA. Il passe en mode free-lance, poursuit en parallèle ses modules de forma-tion et intègre l’association IRIS pour la promotion du 7e art à Madagascar. Tovoniaina compte à son actif une fiction expérimentale de 8 minutes intitulée Tourment, diffusée sur TV5 en 2009. Il a également réalisé deux docu-fictions : Enfants des rues et Pêche à Ambila Lemaitso.En 2009, il débarque à Paris pour l’université d’été de la FEMIS et se per-fectionne pendant deux mois dans l’écriture de films documentaires. À son retour, un défi lui est proposé par Rozifilm, le CCAC et ART MADA : filmer des portraits d’artistes malgaches de jazz dans le cadre du festival Madajazzcar 2009. Il part à la rencontre d’artistes reconnus tant ici qu’à l’étranger, tourne des portraits croisés abordant souvent l’avenir de la musique dans le pays et réalise le documentaire Générations Jazz qui sera projeté les 9 et 16 octobre au CCAC en entrée libre.Et les nouveaux projets ne manquent pas. Tovoniaina réalisera bientôt un docu-mentaire sur le Beko et l’importance de cette musique chez les Antandroy. Courant octobre, il rejoindra d’autres horizons : Marrakech, un carrefour des grands tournages où il entamera une formation de trois ans à l’École supérieure des arts visuels pour compléter ses bases et rencontrer des professionnels du 7e art.Que souhaiter à Tovo ? Que le film de sa vie continue de se projeter selon ses rêves.

Contact sur www.nocomment.mg

CULTURE

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L’histoire d’Amélie aurait pu ressembler au parcours habituel des brillantes danseuses classiques françaises. C’est d’ailleurs ainsi qu’elle a commencé.

Cette jeune femme de 24 ans a débuté la danse à l’âge de trois ans. À 10 ans, elle sait déjà que la danse sera son métier et y consacre progressivement l’essentiel de son temps. Jusqu’à ce qu’à 16 ans elle passe le concours d’entrée de l’école de Maurice Béjart en Suisse. Rien que ça. Et elle est reçue. Pendant deux ans, elle travaille à devenir danseuse professionnelle. « On dansait tout le temps, toute la semaine, tous les jours, même le dimanche. » Ce qu’elle préfère, c’est les chorégraphies de Béjart, de Noureev et de Balanchine. Car son truc, c’est le classique et le néoclassique : « Je n’aime pas trop le contemporain, sauf quand il se rapproche du classique. » À sa sortie de l’école, Amélie est une vraie pro et commence les tournées dans toute la France.

CULTURE

Amélie Tiaviniaina

Une danseuse classique à Tana

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Son avenir semble tout tracé : continuer à se produire un peu partout, et peut-être un jour intégrer un grand corps de balai. Mais son destin l’attend ailleurs, et se manifestera à elle en 2006 sous la forme d’un jeune homme : Princio.Princio ? Oui, il s’agit bien de l’artiste de variété aujourd’hui connu de toute une génération de jeunes Malgaches. Mais à l’époque, il est totalement inconnu. Parti faire ses études en France, Princio s’aper-çoit rapidement que c’est dans la musique qu’il veut faire carrière. Il change de voie et s’y lance à corps perdu. À Bordeaux, où il s’installe pour le dynamisme de la scène musicale, il rencontre le guitariste malgache Éric Manana, sympathise et joue avec lui, tourne avec ses musiciens. Jusqu’au jour où il décide de créer son premier album. « Ça n’a pas été facile. Louer un studio d’enregistrement coûtait très cher. Je vivais de tout et de rien. Je jouais dans les bars, les restos, dans la rue, je faisais des petits boulots, j’ai même été jardinier. »Son album presque terminé, il continue à se produire dès qu’il peut et participe notamment à une tournée organisée en France au profit des œuvres du Père Pedro. De nombreux artistes montent sur scène, et Princio remarque l’une d’entre eux,

dont la grâce le fascine : Amélie, qui danse notamment pour la chanteuse malgache Bodo.Pour Amélie, cette tournée est l’occasion de découvrir Madagascar, un pays dont elle ne savait rien, et qui pique tant sa curiosité qu’elle décide d’aller le visiter pendant quelques semaines. Là, elle retrouve la chanteuse Bodo pour qui elle avait dansé en France… et Princio.Amélie ne rentrera pas en France. Quelques mois plus tard, elle se marie avec Princio, et leur fille, Mélanie, naît en 2008. Entre-temps, Princio, qui était rentré à Madagascar avec 20 € en poche, sa guitare et la ma-quette de son album, a réussi à percer. Il possède aujourd’hui son propre studio et en est à son deuxième album, sorti en mars dernier, qui fait un tabac.De son côté, Amélie n’a pas abandonné la danse. Elle s’entraîne tous les jours et donne des cours aux grands et aux petits, à Planète Sport, dans l’immeuble Digital Ankorondrano. Aujourd’hui, Amélie est la seule prof de vraie danse classique de Tana, et ses cours cartonnent. Un regret ? Elle aimerait remonter sur scène, organiser des spectacles de danse classique à Madagascar. Mais pour ça, il faut des sponsors…

Contact sur www.nocomment.mg15

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Dàn Renaud, agréable personnage de 62 ans, est un malgache né à Tamatave qui ne parle que Français ! Étonnant, mais

véridique. Après une heure de conversation, tout s’explique.En 1962, à l’aube de l’adolescence, il quitte les terres malgaches et débarque dans une ville qu’il considère comme l’une des plus belles capitales du monde : Paris. Pour lui, c’est là que tout a commencé. Il a même connu Mai 68 ! Il avait 17 ans et des projets plein la tête.Fils unique et entouré de femmes depuis sa plus tendre enfance, il grandit avec une forte sensibilité à l’art. Sa famille compte beaucoup d’amis artistes et il les côtoie en perma-nence. C’est à cette période qu’il découvre un marin renommé : Corto Maltese. Ce personnage de bande dessinée, l’aventurier par excellence créé par Hugo Pratt, fera bientôt partie de la vie de Dàn. Non seulement parce que sa décou-verte de la BD le conduira à la peinture – rapidement, il expo-sera dans des petites salles et des restaurants en France –, mais aussi parce que, comme Corto, il deviendra marin. Le tour du monde il connaît, il l’a fait trois fois et la mer était sa terre quotidienne. Joindre un horizon à un autre, c’est toute sa vie. De fabuleuses rencontres traceront sa route et l’inspireront pour sa peinture.Il y a 4 ans, ce marin à la retraite a ressenti le besoin de retourner aux sources et de retrouver sa ville natale, Tamatave.

Dàn Renaud

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Il vit bien évidemment face à la mer, il ne peut s’en passer. Et il continue de peindre. Des toiles toujours simples, d’un style épuré et bien à lui, facile-ment reconnaissable. On retrouve ses œuvres dans plusieurs établissements touristiques de Tamatave qui n’ont pas hésité à lui commander toiles et fresques murales.Sa déception reste le manque d’échanges, d’actions et de communication sur la culture en général à Tamatave. Il rêve que la salle de cinéma de la ville

rouvre ses portes et qu’elle puisse diffuser son film préféré, La couleur pourpre de Steven Spielberg.Dàn s’adonne aussi à l’écriture. Il a commencé à rédiger l’histoire de sa vie et des mil-liers de rencontres, d’échanges et de partages exception-nels qui forment la trame de ses sou-

venirs. Il ne sait pas encore quand paraîtra cet ouvrage autobiographique mais il connaît déjà son titre : Mes 50 premières années.

Contact sur www.nocomment.mg

CU

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Mettre les voiles vers la peinture17

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Avant de faire de la musique, Samoela a appris le théâtre pendant 4 ans avec Christiane Ramanantsoa. Encore

avant, il faisait des études de marketing et de tourisme à l’ISCAM. « Bon, j’ai préféré la musique, mais le marketing m’a quand même bien aidé à promouvoir ma musique. » Et on imagine que le théâtre aussi ! À 35 ans, Samoela a tourné dans 16 pays, son premier album s’est vendu à 35 000 exem-plaires (le record à Mada), et son 7e album est sur le point de sortir. Beau parcours. Tout a commencé en 1996, avec un premier concert à l’Al-liance française de Tana, puis une série d’autres dans divers centres culturels du pays. Des concerts qui lui ont permis de se faire remarquer par Jean-Loup Pivin, créateur de la Revue noire. Celui-ci lui offrira de faire partie d’une compilation musicale qui lui donnera l’occasion d’aller se produire en France. Entre-temps, lors d’un concert au Habakabaka (maintenant remplacé par le Bus), un journaliste lui demande l’enregistrement du concert pour le passer à la radio. Cette fois, c’est l’attention de Stéphane de Comarmond du Studio Mars qui est retenue, et celui-ci produit le premier album de Samoela en 1997, Mampirevy, un succès encore jamais égalé à Mada. Dès son deuxième album, Samoela intègre les circuits de la world music et commence les tournées internationales.

Samoela

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Comment définit-il ses chansons ? « J’écris dans un contexte très malgache. Je fais des chansons à texte, c’est un peu des protest songs, un peu du folk. Les disquaires me classent dans l’african pop. »De quoi parlent ses chansons ? « Plutôt de pro-blèmes de société. "Je t’aime, je t’aime", tout le monde sait faire. Alors s’il faut parler d’amour, je parle plutôt de scènes de ménage. Au moins, ça bouge ! Je raconte des scènes de la vie courante, des trucs qu’on vit tous les jours et dont personne ne parle. Par exemple, la chanson Tiavina, ça parlait d’un père de famille qui passe sa vie à l’église et qui en oublie son rôle de père. Ou la chanson Kristy : en fait, je trouve qu’à Mada-gascar en ce moment, la religion, ça devient carrément un business, c’est une grande braderie. J’essaie de faire réfléchir les gens, et j’essaie de toucher le plus de monde possible. »Le prochain album de Samoela sortira le 27 octobre et s’intitulera Zana-Bahoaka (Le Fils du Peuple). Ce sera pour lui l’occasion d’une grande tournée dans le pays pour fêter ses 15 ans de musique, qui débutera par un concert à l’AFT le 29 ou le 31 octobre.

Pour écouter les albums de Samoela : www.nocomment.mg

figure de la chanson à texte malgache

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Tsingyd’Olivier Grunewald et David Wolozan

Le parc national du Bemaraha a été classé en 1990 au patri-moine mondial de l’humanité. Et pour cause : l’incroyable fo-rêt de pierre des tsingy s’étend sur 725 km², formant des pay-sages à couper le souffle.

Du malgache mitsingitsigina (marcher sur la pointe des pieds), le mot tsingy est désormais passé dans le langage cou-rant pour désigner ce relief si particulier. S’il existe de par le monde de rares endroits où l’érosion a façonné le calcaire de cette façon, nulle part ailleurs les conditions furent réunies pour atteindre une telle ampleur dans la finesse et dans la hauteur des lames.À travers de superbes photos, ce livre vous emmène à la dé-couverte d’un monde dont l’austérité apparente cache une faune et une flore d’une extraordinaire diversité.

Éditions Altus – En vente à la librairie Il était une fois…, Leader Price Ankorondrano.

CULTURE

Parle avec elle 2001 – Espagne – 110 min – VM – Comédie dramatiqueDe Pedro Almodovar avec Rosario Flores, Leonor Watling, Dario Grandinetti, Javier Camara, Mariola Fuentes.

Benigno, un jeune infirmier, et Marco, un écrivain d’une quarantaine d’années, se rendent, chacun de son côté, à un spectacle de Pina Bausch, Café Müller. Ils sont assis l’un à côté de l’autre. La pièce est si émouvante que Marco éclate en sanglots. Apercevant les larmes de son

voisin, Benigno aimerait lui faire part de son émotion, mais il n’ose pas.Quelques mois plus tard, les deux hommes se retrouvent dans d’autres circonstances, à la clinique El Bosque, où travaille Benigno. Lydia, la petite amie de Marco, torero professionnel, est plongée dans un profond coma suite à un accident survenu lors d’une corrida. Benigno, quant à lui, est au chevet d’Alicia, une jeune danseuse également dans le coma.Lorsque Marco passe à côté de la chambre d’Alicia, Benigno, sans hésiter, s’approche de lui. C’est le début d’une grande ami-tié quelque peu mouvementée..

Diffusion sur Parabole Madagascar mercredi 13 octobre à 20h40, dimanche 17 octobre à 01h10, mardi 19 octobre à 22h20, mer-credi 20 octobre à 17h20.

Le Livre du mois

Le Film du mois

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Le vieux mangeur de tempsIl y a quelques années, dans le quartier d’Isotry, on voyait souvent

passer un vieil homme au visage profondément buriné. Il marchait en s’aidant d’une canne, portait un imperméable tâché et un chapeau ramolli par des années de soleil et de pluie. Il avait autrefois rempli de nobles fonctions : il avait été conducteur de locomotives sur la ligne Tananarive-Tamatave. Lorsqu’on l’avait mis à la retraite, les choses allaient mal et presque aucun convoi ne circulait plus. Les trains sem-blaient s’être arrêtés avec lui.Le vieil homme ne hantait pas Isotry à cause de la proximité de la voie ferrée. Ce n’était pas par nostalgie qu’il passait ses journées à flâner dans le marché Petite Vitesse et dans les rues avoisinantes. Il cherchait des montres. Il les collectionnait et en possédait des milliers. Tout le monde le savait et il n’était pas rare qu’on vînt lui en proposer. C’était tantôt un homme qui avait besoin d’argent et se débarrassait de sa montre, tantôt un gamin qui avait commis quelque rapine… Peu lui importait. S’il ne possédait pas encore le modèle, il le prenait. Où trouvait-il assez d’argent pour acheter toutes ces montres ? Nul ne le savait. On se moquait un peu de lui. L’un disait : « Il collectionne les montres pour mesurer le peu de temps qu’il lui reste à vivre. » L’autre : « Il était conducteur de trains, c’est important pour lui d’être à l’heure ». Un autre, plus aigri : « Ce n’est pas avec des montres qu’il se nourrira ! » Du coup, on l’avait surnommé « le vieux mangeur de temps ». Même si personne n’osait le railler en face, il savait bien qu’on se moquait de

lui mais n’y prêtait pas attention. Parfois, il levait les yeux vers l’horloge de la gare et songeait que ce serait la plus belle montre qu’il pourrait jamais s’offrir.

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Lorsqu’il rentrait chez lui avec une nouvelle trouvaille, il pénétrait dans une petite pièce qu’il avait aménagée spécialement. Il y avait très peu de lumière et les murs étaient tapissés de montres suspendues à des clous sur des panneaux de bois. Le son des milliers d’aiguilles formait un léger bruissement, comme le murmure du vent dans les feuilles d’un jacaranda. Il se dirigeait vers un petit établi au fond de la pièce, allumait une lanterne et s’as-seyait pour inspecter sa montre. Il écou-tait son tic tac et s’assurait qu’il était clair et régulier. Il avait lu de nombreux livres d’horlogerie et savait réparer les montres. Il pouvait passer des nuits entières à dé-monter et remonter un mécanisme. Une fois la montre vérifiée ou réparée, il plantait un clou dans une planche du mur et l’accrochait. Il restait plusieurs minutes à la contempler, puis se détournait et exami-nait toutes les autres montres. Il remontait les mécanismes ou changeait les piles de celles qui s’étaient arrêtées.Lorsque le travail était terminé, il étei-gnait la lanterne, s’asseyait dans un grand fauteuil tout défoncé, fermait les yeux et écoutait le bruit du temps qui passe. Il oubliait tout et entrait dans un autre monde, un monde mystérieux qu’il était seul à connaître. Une seule fois, il avait confié à un voisin

que lorsqu’il écoutait le tic tac de toutes ses montres, il avait l’impression de quitter le temps, de se libérer de son emprise. Le voisin l’avait regardé d’un air bizarre et avait répondu : « Moi, si j’avais autant de montres, ce serait le contraire. Je ne penserais plus qu’au temps qui passe et j’en mour-

rais de chagrin ». Le vieux s’était détourné en haus-sant les épaules. Il était rentré chez lui et s’était rassis dans son fauteuil. Il avait de nouveau écouté le temps qui passe et de nouveau il s’était retrouvé dans ce monde hors du temps où il se sentait si bien. Peut-être parlait-il avec les morts ou rejoignait-il les espaces célestes. Peut-être écoutait-il la musique des astres.Le soir, il oubliait presque toujours de se nourrir. Il s’endormait dans son fauteuil et se réveillait le matin avec l’impression d’avoir fait un long voyage. Il se relevait péniblement, sortait de la petite pièce obscure, fermait soigneusement la porte et s’installait dans la seule autre pièce de sa maison. Sur le sol de terre battue, il allumait un fatapera et faisait cuire un peu de riz avec des brèdes. Son repas terminé, il partait à la recherche d’une nouvelle montre.Il lui arrivait de passer plusieurs jours sans rien trouver. C’étaient des périodes diffi-ciles. Il devenait apathique, perdait le fil de ses pensées, il marchait en regardant ses pieds et ne savait plus ce qu’il faisait. Il errait dans le marché, murmurait des excuses à tout va, se laissait bousculer, et finissait par s’asseoir dans un coin pour attendre le soir.

FICTION

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Un jour où, découragé, il venait justement de se laisser tomber sur une borne, un homme grand et sec s’approcha de lui et le salua. Le vieux leva la tête et ne vit qu’un regard noir et inquiétant. L’homme dit :– C’est vous qui cherchez des montres ?– Oui. Le visage du vieux s’éclaira. Vous en avez une ?– J’en ai une. L’homme sortit un petit paquet de sa poche et le tendit au vieux. Celui-ci, les doigts fébriles, défit le paquet. Lorsqu’il vit la montre, il se rembrunit.– C’est de l’or, je ne peux pas acheter ça.– Je ne vous la vends pas, je vous la donne.Le vieux regarda l’homme avec surprise, puis son expression devint méfiante.– Que voulez-vous en échange ?– Rien, je vous l’ai dit. Je voudrais simplement vous poser une question.– Laquelle ?– Lorsque vous trouvez une montre, ne vous demandez-vous jamais si ce n’est pas la dernière ?– Comment voulez-vous que ce soit la dernière ? Le monde regorge de montres.– Et pourtant ce pourrait être la dernière.Le vieux ne comprenait pas très bien. Comme hypnotisé, il ramena ses yeux vers la montre. C’était une très belle montre de gousset, très fine, très plate. Il la remonta et l’approcha de son oreille. Elle donnait un tintement clair et pur. Au dos, elle était

gravée de deux initiales : L. M.L’inconnu allait-il vraiment la lui donner ? Il releva les yeux. L’homme avait disparu. Il regarda autour de lui. Personne. Il se leva le cœur battant et partit à sa recherche. Chaque fois qu’un passant se retournait il croyait le reconnaître. Mais à vrai dire les traits de son visage s’étaient effacés de sa mémoire. La nuit tombait et le vieil homme dut se résoudre à rentrer chez lui, la montre serrée contre sa poitrine.Il entra dans la petite pièce obscure, s’assit à son établi, inspecta la montre. Elle rendait décidément un son incroyablement limpide, cristallin. Il l’accrocha au milieu d’un panneau de bois où aucune autre montre ne figurait encore, tourna son fauteuil pour lui faire face et s’assit. Il la contempla longtemps. Par intermittence il fermait les yeux et il lui semblait que la musique de toutes ses montres était pro-fondément changée par la présence de la montre d’or. Une plus grande harmonie, peut-être quelque chose de plus triste aussi.Les jours suivants, on ne revit pas le vieil homme. Au début personne ne s’en aperçut, puis les voisins s’inquiétèrent. On frappa à sa porte et on n’obtint aucune réponse. Finalement, une voisine persuada son mari

d’enfoncer la porte. Lorsqu’ils entrèrent dans la petite pièce obscure, ils aperçurent la frêle silhouette du vieil homme, assise dans l’ombre. Ils s’approchèrent et lui demandèrent s’il allait bien. Il ne répondit pas. Il régnait dans la pièce un silence très profond. Le voisin s’avança et toucha la main du vieil homme. Elle était froide et dure. Ils s’approchèrent encore et virent qu’il ne respirait plus. Ses yeux grand ouverts contemplaient une place vide sur le mur, en face de lui.Les voisins se regardèrent sans rien dire, puis regardèrent les murs. Ils étaient couverts de milliers de montres. Toutes s’étaient arrêtées.

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Comment est né le centre de formation ?À partir du besoin pressant des hôteliers de Nosy Be, épaulés par les autorités locales et l’Office régional du tourisme, d’offrir aux visiteurs un service de qualité répondant aux normes internationales. La FSM, une ONG suisse née en 1993, leur a offert son éco-village, Fihavanana, une petite structure hôtelière située à Ambatozavavy. Le projet a bénéficié de nombreux soutiens, à commencer par celui de la Commune de Nosy Be, mais aussi de nombreux bailleurs internationaux. Et il a donné naissance à l’association CFTH-Fihavanana, dont le centre de formation a ouvert ses portes le 1er octobre 2008.

Comment fonctionne le centre ?Le centre forme les élèves dans toutes les filières de l’hôtellerie, de l’accueil à l’hébergement des clients en passant par la cuisine et la salle. Il propose un apprentissage théorique, mais surtout une mise en pratique dans son hôtel d’application, le Lokobe Lodge, où les élèves peuvent apprendre sur le tas en présence de vrais clients. Le centre est structuré pour accueillir chaque année 60 élèves de 18 à 25 ans pour une formation de deux

hôtel école à Nosy Be

Le Lokobe LodgeSur la côte orientale de Nosy Be, au sommet d’une petite colline adossée à la réserve du Lokobe, se trouve un hôtel pas comme les autres. Il s’agit du Lokobe Lodge, l’hôtel d’application du Centre de Formation au Tourisme et à l’Hôtellerie, le CFTH-Fihavanana. Son objectif ? Dispenser une formation professionnelle à des jeunes malgaches tout en offrant aux touristes un accueil de qualité. Les revenus de l’hôtel sont réinvestis à 100 % dans l’école.Fiorenzo Melera, ingénieur de formation, s’est d’abord reconverti dans le journalisme avant de changer encore de voie après une lourde opération qui lui a valu sept pontages. Aujourd’hui, il est membre du Conseil de direction de la Fondation Suisse Madagascar (FSM) dont il est le représentant permanent à Madagascar, et membre du

conseil d’administration du CFTH-Fihavanana dans lequel il investit toute son énergie.

L’ASSO DU MOIS

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ans à l’issue de laquelle ils reçoivent un di-plôme agréé par l’État malagasy. Grâce à l’initiative de Mascia Cantoni, présidente de la FSM, les deux meilleurs diplômés de la première promotion sont en train de suivre un stage de six semaines dans un établissement 5 étoiles, La Residenza al Parco, au bord du Lac Majeur en Suisse.

Les clients sont-ils satisfaits des services des apprentis ?Bien sûr, les élèves n’ont pas l’expérience d’hôteliers aguerris. Mais ils travaillent sous la constante supervision des forma-teurs, et je peux affirmer que les hôtels de prix équivalent n’offrent pas une aussi grande recherche de qualité. En réalité, les

clients apprécient énormément leur rôle original de « cobayes » ! N’oublions pas que le confort et la beauté du site sont au rendez-vous. Les 9 bungalows revêtus de matériaux locaux sont au cœur d’un espace naturel unique : vue imprenable sur l’im-posante baie d’Ambatozavavy, à proximité de la Réserve du Lokobe en passe de devenir un parc national, et d’une mul-titude de petites plages solitaires et para-disiaques. Venir au Lokobe Lodge, c’est assurément passer un séjour de qualité, tout en rendant un immense service à nos jeunes apprentis.

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Connaissez-vous Ambola ? C’est un tout petit village à 3 heures au Sud de Tuléar, un morceau de paradis complètement vierge où l’on ne trouve

qu’une vingtaine de maisons de pêcheurs, un hôtel de charme appelé le Do-maine d’Ambola et un club de plongée.Nous y avons rencontré Bruno Bertagna, un Marseillais pur souche qui a débarqué à Mada il y a cinq ans un peu par hasard. À Marseille, il était agent de sécurité jusqu’au jour où il s’est fait renverser par une voiture. Un accident qui lui a valu presque un an de convalescence et lui a fait perdre son travail. « J’ai eu envie de refaire ma vie ailleurs. Je ne peux pas me passer de la mer, alors j’ai cherché une destination qui me fasse un peu rêver, et j’ai pensé à la

Thaïlande. Je suis allé à l’agence de voyage pour prendre mes billets, et là, je suis tombé sur une brochure qui montrait les plages du Sud de Mada. J’ai changé d’avis et je suis venu ici. »

perle du Grand SudAmbola

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Presque aussitôt après son arrivée à Tana, Bruno se lie d’amitié avec Philippe, un autre Marseillais débarqué à Madagascar un mois plus tôt que lui. Ils apprennent qu’un hôtel est à vendre à Ambola et vont le visiter : c’est le coup de cœur. Ils ouvrent fin 2006.L’hôtel est composé de petits bâtiments en dur dont la blancheur étincelante rappelle un peu la Grèce. Il est installé au bord d’une immense plage de sable blanc et d’un lagon aux eaux turquoise. On peut sortir en mer voir les baleines ou faire de la pêche sportive, se balader en pirogue vezo ou partir en excursion dans le parc naturel de Tsimanapetsotra pour découvrir un grand lac peuplé de flamants roses, de multiples espèces de baobabs et une forêt qui s’étend à perte de vue.Depuis le début de l’année, Bruno a ouvert son club de plongée juste à côté de l’hôtel. Il possède les brevets PADI de rescue diver et de divemaster et assure des conditions de sécurité optimales pour les plongeurs expérimentés comme pour les débu-tants. Quant au spot, il est superbe, nous sommes allés vérifier. La barrière de corail est grouillante de vie, nous avons vu des bénitiers, des tortues, des raies, des pois-sons scorpions… Il paraît qu’on croise souvent aussi des dauphins.

Comme plongeur, Bruno a aussi travaillé pour le Muséum d’histoire naturelle de Tana ou encore sur le chantier du câble Eassy à Tuléar. Mais il a une autre passion : celle des épaves. « Je n’en ai pas encore trouvé ici. Mais d’après le récent

livre de Pierre Van den Boogaerde sur les épaves de Madagascar, il y en a plusieurs dans le coin, qui datent du XVIIIe ou du XIXe siècle. » Quand on lui demande s’il est un peu chercheur de trésors, Bruno s’em-presse de nuancer. « Les épaves anciennes sont des pièces d’histoire. Il y a des pillards qui viennent dans le coin et qui détruisent tout. Nous sommes plusieurs passionnés ici

et ce n’est pas du tout notre d é m a r c h e . Quand on découvre une épave, il y a toute une pro-cédure légale à respecter pour que les musées puissent l’explorer et récupérer les

pièces historiques importantes. Ensuite, l’épave peut devenir un site de plongée réglementé. »

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Originaire de Fianarantsoa, Amédée Adolphe Fely est un ancien agent de

traitement de la lutte antiacridienne. À la fin de 1999, il fut recruté par l’ANGAP, devenu aujourd’hui Madagascar National Parks.« Je connais l’ensemble des Parcs de la pro-vince de Fianarantsoa et je peux affirmer connaître l’ensemble du parc national de l’Isalo que je parcours depuis 1999 afin d’en contrôler tous les paramètres de conservation et d’identifier les sites qui pourraient être aménagés pour différents produits éco-touristiques. »Amédée participe également au développement rural et à l’éducation environnementale des

populations riveraines de ce parc de plus de 80 000 ha, qui est le plus visité par les touristes étrangers et dont il est devenu chef de secteur en 2004. « L’éducation environ-nementale, qui conditionne l’avenir de cette exceptionnelle aire protégée, est le volet qui me passionne le plus. »À force de sillonner le parc à pieds, Amédée s’est forgé une solide résistance. « Il y a 3 ans, lors de la création du Raid Isalo qui se tient chaque année au mois de juillet, j’ai eu l’oppor-tunité d’aider les organisateurs et je me suis découvert des aptitudes à la course sur longues distances. Je n’ai pas hésité à m’aligner parmi les participants, dont certains sont des quasi professionnels. »Même si les temps d’Amédée, jeune quadra-génaire, demeurent éloignés de ceux des meilleurs coureurs, il est fier d’avoir pu, cette année encore, parcourir les 100 km dans un temps à peine supérieur à son record, établi en 17h 25min.

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Amédée Adolphe Fely

Un guide marathonien dans l’Isalo

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« Je ne m’imagine pas dans la peau d’un directeur. En revanche, j’espère être un manager capable d’impulser un esprit et de continuer le travail de

mes prédécesseurs au sein de cet établissement de rêve. Il y a eu Daniel Peters, qui a su inculquer un véritable esprit de camaraderie au sein d’un personnel isolé sur cette presqu’île du bout du monde, mais aussi Hilton Hastings, qui a structuré les équipes et instauré la rigueur indispensable dans un établissement appartenant à la chaîne Relais et Châteaux. Et enfin, Jean Marie Gras, qui a réussi à professionnaliser les acteurs de cette propriété où est niché Anjajavy l’hôtel. »Bien que né en France, Cédric appartient à une famille de zanatany et a passé une grande partie de son adolescence à Madagascar. Après le Bac obtenu au Lycée Français d’An-tananarivo, il a choisi le Canada pour poursuivre ses études conclues par un master à HEC Montréal. En 1998, Cé-dric est revenu à Madagascar par amour de ce pays qu’il considère comme le sien. Son attachement à la culture malgache, son respect des traditions et des coutumes l’ont considérablement aidé dans ses relations

Un artisan du rêve

Cédric de Foucault, directeur d’Anjajavy l’hôtel

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professionnelles avec l’ensemble du personnel, que ce soit à l’île Sainte-Marie, où il a œuvré plusieurs années au sein des hôtels du groupe HSM, ou désormais sur la côte ouest, dans cet univers paradisiaque composé de criques, de forêts, de plages et de mangroves.« Entretenir des rapports harmonieux avec l’ensemble du personnel est primordial. Un personnel heureux sera naturellement plus souriant. Les Malgaches, par leur sens inné de l’accueil, disposent de réelles qualités pour le tourisme. Encore faut-il les faire évoluer dans un environnement favorable. La finalité de cette démarche étant de contri-buer pleinement au bonheur de nos hôtes ».

Il est vrai que la réserve de 450 ha qui abrite cet hôtel luxueux et ses villas en palissandre donnant sur la plage mérite que tout soit mis en valeur pour que les visiteurs en profitent pleinement. Que ce soit au cours des multiples excursions en mer ou sur terre (par exemple, une forêt sèche ponctuée de tsingy abrite lémuriens et baobabs), lors des nombreuses activités, ou lorsqu’il s’agit de profiter des plaisirs de l’excellente table.« J’ai eu la chance, au cours de ma car-rière hôtelière à Madagascar, de travailler avec de grands entrepreneurs et chefs d’in-dustrie soucieux de préserver les aspects précieux de cette île, à commencer par la

nature. Anjajavy l’hôtel a ainsi obtenu le trophée de l’environnement Relais et Châteaux ».Marié à Hoby, réalisatrice de films documentaires et institutionnels, et père de deux filles, Cédric semble totalement épanoui dans son métier. « À Anjajavy, où une réelle rencontre avec la population locale est possible, nous favorisons des échanges d’une incroyable richesse. Après un séjour parmi nous, je sais que nos hôtes seront les meilleurs ambassadeurs d’un pays encore trop méconnu ».

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F T

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Jeune diplômée en économie, Hanta a suivi une formation en

gestion d’exploitation hôtelière à l’INTH avant de décrocher son premier emploi à la Sofitrans, groupe qui œuvre aussi bien dans le catering aérien que dans le tour operating ou l’hôtellerie-restauration. Hanta a supervisé pendant près de 10 ans le service de gestion de deux filiales : le Zahamotel à Mahajanga et l’Hôtel des Thermes à Antsirabe. Depuis le début de l’année, elle dirige ce dernier, monu-mental établissement phare de la Ville des eaux.« Après tant d’années passées à gérer à distance ces hôtels, il était

normal que j’aspire à me rapprocher de l’exploitation pure. Le défi est immense car le coût d’entretien de cette impo-sante bâtisse qui appartient à notre patrimoine historique national est énorme. Nous sommes d’ailleurs à la recherche de partenaires financiers pour une réhabilitation ».

Cet hôtel chargé d’histoire offre 30 chambres, dont 4 suites, des salles de banquets, un salon privé, un grand parc de 4 ha, deux courts de tennis, une piscine et un restaurant dont la carte a récemment été renouvelée grâce au concours du chef James. Sur la base de recettes classiques vous seront servis des plats inventifs, notamment ceux qui mettent en valeur les produits du riche terroir du Vakinankaratra. Citons le foie gras, le canard (cassoulet, magret…) ou encore le médaillon de zébu. Les vins sont proposés en harmonie avec les plats.« Mon souhait est d’attirer encore plus de résidents de la région, sans oublier les touristes étrangers, et de démystifier cet hôtel en organisant des soirées animées à des prix raisonnables et donc accessibles au plus grand nombre. Pour que cet hôtel vive et retrouve une bonne part de son lustre d’antan… »

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24 ans auprès de la Sofitrans

Hanta Ramiandrisoa

DIRECTRICE-GÉRANTE DE L’HÔTEL DES THERMES D’ANTSIRABE

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Mahajanga. Sur un étalage, au bord de la route menant à la plage d’Ambo-

rovy, sont exposés flacons de pénicilline, fioles de toutes sortes, bouteilles de rhum et de whisky. Rien à boire dans ces bou-teilles, puisqu’elles sont remplies de terre et de sable. Rien à boire, mais tout à voir !

Paysages, objets, baobabs, motifs de toutes sortes, et même des portraits de Bob Marley ou de

Michael Jackson. Des dessins obtenus en superposant et en mêlant des couches de terres, d’argiles et de sables colorés.À l’origine de l’idée, Philibertine Rasoarinoro, une femme simple et accueillante, mariée et mère de sept enfants. « Dans ma jeunesse, j’allais souvent sur la colline du Cirque rouge d’Amborovy et j’y ai découvert les différentes couleurs d’argile. C’est alors que m’est venue l’idée de les superposer

dans des bouteilles pour former différents motifs », raconte-t-elle. C’est un couple d’Américains de passage à Mahajanga qui, découvrant son talent, l’a encouragée à en faire une véritable activité et à ouvrir son premier point de vente, Filiart. Un nom inventé par un journaliste de RFI en référence au prénom de Philibertine. Les affaires ont rapidement marché et l’activité s’est étendue à toute la famille.

La magie des sables

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Son frère, par exemple, Albert Rakotovao, qui travaillait dans le bâtiment, a tout laissé tomber en 1994 pour se consacrer lui aussi à cet art et y apporter des amé-liorations.La maison d’Albert, dans le quartier d’Amborovy, est très connue. On le re-trouve assis derrière son établi couvert de poussière, dans un atelier rempli

de bouteilles vides ou en cours de réalisa-tion. Partout dans la pièce, des pe-tits sacs contiennent diverses variétés de

terres, d’argiles et de sables

violets, blancs ou roses qui provien-nent du Cirque rouge d’Amborovy, mais aussi de la plage de Katsepy ou de termitières pour les noirs, de la nationale 4 pour les rouges, du bord de mer à marée basse pour les verts et les bleus, et même de produits de lessive pour certains bleus d’azur…Regarder Albert en pleine action est impres-sionnant. Il travaille avec des outils qu’il a fabriqués lui-même : une pipette pour « glisser » les terres tamisées à l’intérieur des bouteilles, une tige de fil de fer et un crayon à cil pour dessiner, une barre de fer pour tasser l’argile avant le bouchonnage… Et un calepin et un calendrier pour noter les commandes et les dates de livraison.

Albert est capable de réaliser n’importe quel motif. Il lui est arrivé de conce-voir des gammes exclusives pour certains clients importants et il peut travailler à partir de photos pour reproduire votre portrait… Un motif simple ou un paysage lui demande une journée de travail, un portrait lui en prend trois. « Nous frôlons le niveau du haut de gamme », déclare Zozo, le mari de Philibertine. Selon la difficulté de la réalisation, les prix varient entre 2 000 et 60 000 Ar.

La famille emploie plusieurs personnes chargées de collecter et de préparer les différents composants. Ils envisagent de former des jeunes du quartier pour passer le flambeau et faire vivre durablement ce savoir-faire Mahajangais.

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La Possession. Six heures de musique et de danse non-stop se préparent…

Chila va monter sur scène. Vu le monde dehors, la « diva du salegy » n’a pas dû commencer la soirée…Loin de tout exorcisme, nous sommes dans la ville réunionnaise de La Possession, commune jumelée avec Antanifotsy. C’est ici et nulle part ailleurs que se trouve le temple des nuits malgaches à La Réunion, populaire et éclectique. La discothèque

« l’Océan » a ouvert ses portes en 1975. Moïse Virapin, propriétaire depuis l’origine, ne se doute pas de ce que va devenir ce lieu. À l’époque, il ne connaît rien de Madagascar (il avoue en-

core maintenant n’avoir jamais mis les pieds sur la grande île !). Jusqu’au jour où le premier groupe de musiciens débarque d’un petit avion de 11 places af-frété spécialement de Tana pour jouer dans sa disco-

thèque. Ça y est, l’Océan a trouvé son identité : « Mélanz’ de Malgaches, Mahorais, Créoles, Z’oreils, Malbars » explique Moïse pour qualifier sa boîte. Le seul endroit de l’île permettant autant de mixité, et c’est la culture malgache qui l’a initié !Lorsque Chila fait son entrée, la soirée s’enflamme. François Kany, président de

« Mada pro », association malgache de La Réunion forte de 600 adhérents, est organisateur… mais, association oblige, c’est lui qui est à la sortie pour donner des coups de tampons sur les bras de ceux qui voudront rentrer à nouveau en transe dans le temple du salegy… À l’intérieur, près de 500 personnes envoûtées continuent à se déhancher…

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COUSINS/COUSINES

Temple de la musique malgache à La Réunion

La Possession…

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no comment® : Qu’est-ce qui vous a décidé à rentrer à Madagascar ?Le Vietnam ! Je m’explique. Pour la plupart de ceux qui partent à l’étranger, la question se pose de rentrer au pays ou pas. Or, à la fin des années 1990, il n’y avait pas énormément de perspectives pour un ingénieur à Madagascar. J’ai eu la chance de faire un détour par le Vietnam, où j’ai travaillé pour un bureau d’études en géotechnique. Et c’est en découvrant ce pays que l’idée de rentrer chez moi m’est venue. Car j’ai été impressionné par le dynamisme et par le potentiel de croissance du Vietnam. Je me suis dit : cela doit pouvoir être la même chose à Madagascar, mon pays doit pouvoir connaître le même déclic. À l’époque, je n’avais rien à perdre, j’avais tout à construire. L’essentiel, c’était de choisir la destination où je construirai quelque chose. J’ai choisi mon pays. J’ai donc cherché un emploi à Madagascar, et c’est la Sogreah, un grand groupe de conseil basé à Grenoble, qui m’a répondu : ils avaient besoin d’un ingénieur au sein de leur filiale malgache, la Someah. Fondé en 1973, ce bureau d’études est l’un des plus anciens à Madagascar.

Serge Lala Rakotoson a obtenu un diplôme d’ingénieur en génie de l’eau et de l’environnement grâce à une bourse de l’Union Européenne qui lui a permis de partir étudier en France à Strasbourg. Il a ensuite rédigé une thèse sur la mécanique des fluides à Grenoble. Marié et père d’un enfant, il vit aujourd’hui à Madagascar où il gère la Société Malgache d’Études et d’Applications Hydrauliques.

ÉCO

Serge Lala RakotosonGÉRANT DE LA SOCIÉTÉ MALGACHE D’ÉTUDES ET D’APPLICATIONS HYDRAULIQUES

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L’équipe que je dirige est spécialisée en études amont dans les domaines de l’eau et de l’environnement.Sur quels sujets travaillez-vous en ce moment ?Nous venons d’achever une étude de première importance, commanditée par WSUP (Water and sanitation for the urban poors), un consortium britannique d’uni-versités et d’institutions de recherche à but non lucratif spécialiste des questions d’eau et d’assainissement en milieux urbains et périurbains dans les pays en développement. Depuis 2007 à Madagascar, ils ont lancé des programmes d’assainissement et d’amélioration de l’accès à l’eau potable. Ils souhaitaient intégrer leurs actions dans le cadre d’une vision globale de l’assainis-sement à Tana, qu’ils pourraient ensuite partager avec les autorités malgaches. C’est pourquoi ils ont fait appel à nous pour réa-liser une étude visant à définir des grandes lignes d’un plan d’assainissement de l’agglomération d’Antananarivo (la commune urbaine et les 29 communes voi-sines). L’assainissement englobe la gestion des eaux usées, la gestion des déchets, et celle des excrétas (urines et matières fécales).Quels sont les grands problèmes d’assainissement qui se posent dans l’agglomération d’Antananarivo ?Au niveau des déchets, la situation est

préoccupante mais un grand travail est en cours, avec notamment le projet de nou-velle décharge. Mais en ce qui concerne les eaux usées et les excrétas, elle est critique. Dans l’ensemble de l’agglomération, le modèle prédominant est l’assainissement autonome avec, dans le meilleur des cas, des fosses septiques rarement aux normes, et, la plupart du temps, de simples fosses d’aisance ouvertes sur l’extérieur. Le grand problème, c’est que cette majorité d’équi-pements autonomes est non hygiénique et gérée de façon traditionnelle. La plupart du temps, les habitants sont obligés de vi-danger eux-mêmes les fosses, manuellement, dans les pires conditions d’hygiène imaginables. Et les boues de vidange sont ensuite répan-dues n’importe où : quand on pense aux quantités d’eaux usées et d’excréments qui sont chaque jour déversées en pleine zone habitée, dans les canaux, dans les rizières ou dans les cressonnières, ça fait froid dans le dos. Pour ce qui est des boues gérées par la commune urbaine, elles sont déversées dans l’Ikopa.Une situation aggravée par la conjonction entre les zones inondables et les zones cri-tiques en termes d’assainissement : en saison des pluies et lors des crues de l’Ikopa, les fosses d’aisance débordent et leur contenu se répand partout. Les risques sanitaires sont très 41

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importants. À commencer par la propa-gation des maladies hydriques comme le choléra et bien d’autres.Avec l’augmentation rapide de la po-pulation (actuellement, l’ensemble de l’agglomération compte 2 300 000 habi-tants), l’urbanisation mal contrôlée qui en découle et l’insuffisance de gestion de l’assainissement, le danger sanitaire sera chaque année un peu plus grand.Il est donc urgent d’agirOui, mais avec la conscience que les moyens sont limités. L’idée ne peut pas être d’inventer un vaste plan capable de résoudre tous les problèmes en quelques mois : les fonds nécessaires ne sont pas disponibles. Le plan d’assainissement que nous avons conçu est régi par un principe simple : essayer de savoir dans quelle direction travailler tout en tenant compte des moyens existants, avant tout pour que les choses n’empirent pas, puis pour qu’elles s’améliorent progressivement.Quelles sont les priorités ?Avant toute chose, il faut définir les res-ponsabilités. L’ensemble des acteurs de l’assainissement doivent se concerter pour définir les responsabilités et coordonner les actions. Car même si les textes définis-sant les responsabilités existent, ils sont parfois lacunaires (par exemple, on ne sait pas qui est responsable de l’entretien des

canaux), et surtout mal connus. Par ailleurs, il faut savoir que la gestion des déchets et des boues de vidanges a été transférée au plan territorial sans que les transferts budgétaires correspondants aient eu lieu. Les communes sont donc impuissantes faute de moyens financiers et techniques. Il faut les aider à mobiliser les ressources financières nécessaires et à renforcer leurs capacités au niveau technique et humain. Ce sont les conditions préalables pour qu’un modèle d’assainissement pérenne puisse être envisagé.Ensuite, il est nécessaire d’avoir une vision globale, au niveau de toute l’agglomération. Car même si on arrive à améliorer une zone, le fait que d’autres zones soient mal gérées fait que le problème sanitaire demeure le même : les maladies ne connaissent pas de frontières.Enfin, il faut planifier. Aujourd’hui, on n’a pas forcément les moyens de construire des bassins d’expansion pour limiter les crues de l’Ikopa, ou des centrales d’épu-ration, mais il faut prévoir dès aujourd’hui les espaces qui leur seront dédiés demain, et donc maîtriser l’urbanisation. Si on ne le fait pas, les coûts de construction des instal-lations en seront décuplés à cause des réaménagements et des expulsions nécessaires. Il faut voir les choses à long terme, sans quoi 43

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les solutions techniques qui étaient faisables à un moment donné deviendront impossibles quelques années plus tard.Concrètement, qu’est-ce qu’il est possible de mettre en place à l’heure actuelle ?Rien de révolutionnaire. Il faut être réaliste : dans 30 ans, le système d’assainissement de Tana n’aura pas fondamentalement changé. Le réseau actuel d’égouts ne dessert pas plus de 20 % de la population de la commune urbaine. Le relief à Antananarivo est extrêmement complexe et les coûts d’extension de ce réseau seraient très élevés. Sans compter que les coûts de raccordement seraient insurmon-tables pour une majorité d’habitants. On ne peut donc pas envisager la disparition du modèle de l’assainissement autonome. Ce qu’il faut, c’est l’améliorer. Les possibilités d’action sont donc de deux ordres : sensibiliser les ménages qui ont les moyens d’améliorer leurs systèmes d’assainissement et mettre en place des systèmes de subventions pour les ménages pauvres.Mais cela ne suffit pas. Car une fois les sys-tèmes d’assainissement mis en place – ce qui est loin d’être le cas – encore faut-il savoir quoi faire des déchets, des boues de vidange. C’est bien joli de construire des latrines hygié-niques, mais si les boues ne sont pas évacuées et traitées correctement, ça ne sert à rien. Là encore, la question des coûts se pose. Envi-sager un système de collecte et de traitement

efficace et hygiénique est pour l’instant hors de portée au plan financier. Il faut donc trouver d’autres solutions. Il existe une piste : celle des filières de revalorisation que certains pays qui faisaient face à des problèmes similaires ont réussi à mettre en place. Par exemple, au Burkina Faso, les urines sont réutilisées pour l’agriculture. Il y a tout un travail de sensi-bilisation et d’éducation à faire.Êtes-vous optimiste quant aux progrès à venir ?L’étude que nous avons réalisée dresse certes un panorama préoccupant et démontre qu’il faut prendre les choses en main au plus vite, pour éviter que la situation empire et pour fonder les bases d’une amélioration. Mais son intérêt est qu’elle prouve qu’il est possible d’agir efficacement avec des moyens limités. Nous avons fourni des outils d’analyse et des directions de travail qui, nous l’espérons, permettront d’initier des actions efficaces et durables. Maintenant, tout est une question de vision à long terme. L’instabilité politique du pays, avec les changements de priorités, les coupes budgétaires et les moments d’inaction qu’elle implique, nuit à la mise en place d’une dynamique pérenne. Aujourd’hui, la balle est dans le camp des acteurs institutionnels.

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Pas d’incendie, pas d’accident, pas d’urgence ? Ouf. Tout est calme à la Caserne centrale de Tsaralalàna et nous pouvons rencontrer le capitaine Francky Ramanoara.

Cet homme de 43 ans exerce un métier peu ordinaire : il est le chef du bureau formation et recrutement des sapeurs-pompiers de Tana.Originaire de Fianarantsoa où il a passé son enfance et son adolescence, il a achevé ses études secondaires à Tana. À vingt ans, il effectue son service militaire et complète sa formation en étudiant le droit dans sa ville natale. Francky est issu d’une famille dont la situation était précaire : le soutien, l’entraide et la solidarité sont les maîtres mots qui alimentaient leur quotidien. S’en sortir à tout prix, venir en aide aux proches et à autrui sont les valeurs qui ont poussé Francky à s’orienter vers un métier en rapport avec le renfort et l’assistance.Après des examens non réussis pour les postes de gendarme et de policier, Francky se décide pour une formation de pompier. Durant neuf mois, il va acquérir les bases nécessaires à l’intégration du corps des sapeurs-pompiers de Tana, où sont exigés de chacun une force physique et un mental de fer. Lorsqu’il revêt enfin l’uniforme de pompier, c’est mieux qu’un rêve d’enfant qui se réalise. Il va pouvoir exercer un métier de première importance dans la société : répondre aux appels au secours de chacun.Sa première intervention officielle le marquera à vie. Il a dû remonter le corps sans vie d’un pécheur qui s’était noyé dans le lac Anosy. Un vrai choc. Mais il se souvient aussi de sa plus belle expérience, le 1er novembre 1995, lorsqu’il a secouru un homme tombé dans un trou où il était coincé depuis plus de 36 heures. Les risques sont omniprésents, tout comme la satisfaction de réussir des missions hors normes. Un bon pompier, rappelle Francky, doit toujours faire honneur à la devise : herimpo,

Herimpo, fandavantena, fitsipika(COURAGE, DÉVOUEMENT, DISCIPLINE)

MÉTIERS D'EXCEPTION

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fandavantena, fitsipika (courage, dévouement, discipline).Aujourd’hui, avec deux décennies d’expérience, le capitaine Francky s’occupe de la formation des pompiers, ainsi que de la prévention incendie auprès des sociétés et de la popu-lation. La recherche de l’excellence doit être une constante exigence chez les sapeurs-pompiers, et Francky se réjouit de l’opportunité que va apporter à la caserne son jumelage avec une caserne française de Vendée. Au mois d’octobre, 8 instructeurs vendéens viendront apporter aux pompiers de Tana un complément de formation ainsi que de meilleures conditions de travail grâce à de nouveaux équipements et matériels.Francky tient à rappeler combien il est important d’avoir le

réflexe d’appeler le 18 (depuis un fixe) en cas d’incendie, mais aussi en cas d’accident. La mission des sapeurs-pompiers consiste non seulement à intervenir en cas d’incendie, mais aussi à la sauvegarde des personnes, des biens et de l’environnement. Aujourd’hui, le corps des sapeurs-pompiers de Tana s’agrandit et une grande procédure de recrutement est ouverte : 59 nouvelles recrues viendront bientôt s’ajouter aux 134 sapeurs-pompiers actuels. Si vous

avez dix-huit ans et plus, si vous êtes titulaire d’un BEPC ou d’un Brevet au minimum et si vous pensez être apte au métier de pompier, vous pouvez déposer votre candidature jusqu’en décembre.

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INTERVIEW GOURMANDE

Comment définiriez-vous votre style ?J’aime la cuisine classique, la cuisine du terroir, sans fioritures. On dit qu’il faut bien traiter les produits, je dirais plutôt qu’il faut éviter de les maltraiter. La meilleure cuisine que j’aie jamais goûtée, c’est celle de ma grand-mère.

Éric Louchez

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chef du Quatre’5Éric Louchez a fait ses études de restauration en France avant de gagner la Suisse, puis l’Angleterre. À Londres, il travaillait dans un important hôtel 4 étoiles où le stress était considérable. Il y a 8 ans, il a décidé de changer : « Un jour, j’étais dans le métro, et j’ai vu une pub avec une photo des Maldives qui disait : "Qu’est-ce que vous faites encore ici ?" J’ai démissionné le lendemain. » Passionné de pêche, Éric avait souvent entendu parler de Madagascar. Il choisit la Grande Île. Il passe un an et demi à Tana, puis travaille à Diego, à Nosy Be et à Fort Dauphin où il monte son propre restaurant. Une affaire qu’il continue de suivre à distance maintenant qu’il est de retour à Tana, pour l’ouverture du Quatre’5. « À bientôt 50 ans, j’ai eu une expérience riche, intéressante, je ne regrette rien, je continue à me faire plaisir et à m’amuser. Ici, c’est un bel endroit où j’ai une bonne marge de manœuvre. Ce qui me plaît dans mon métier, c’est que ce n’est jamais fini. »

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Qu’est-ce qu’on retrouve toujours dans votre cuisine ?Peut-être la justesse. Quand on veut manger une blanquette, il faut qu’on trouve une blanquette. Il ne faut pas décevoir. Quels sont vos produits préférés ?Le poisson. Il offre plus de possibilités que la viande. On peut le pocher, le griller, le faire en papillotes, le faire en brochettes, en tartes… C’est inépuisable et c’est amusant.Qu’est-ce que vous n’aimez pas cuisiner ?Je ne suis pas fan des abats. C’est un produit risqué. Ma hantise, c’est un client malade.Quel est votre plat préféré ?Je suis très sucre. Je suis heureux à Madagascar car il y a du bon chocolat. Une vraie mousse au chocolat, par exemple, c’est divin. Et votre boisson préférée ?J’aime beaucoup le vin rouge. J’adore les Côtes-du-rhône, notam-ment les premières, les Châteauneuf du Pape. À quel rythme changez-vous votre carte ?Tout le temps. Nous ne voulons pas être prisonniers d’une carte, alors nous avons une ardoise et ça tourne beaucoup.

Votre recette du moment ?La côte de zébu à l’os à moelle. Comment inventez-vous un plat ?Je n’ai pas la prétention d’inventer un plat. Je dirais plutôt que j’adapte les recettes, pour faire au mieux en fonction des produits dont je dispose.À quel chef aimeriez-vous être identifié ?J’ai eu la chance de croiser Bernard Loiseau, un type extraordi-naire. Il paraissait fantasque au premier abord, mais dans sa cui-sine, c’était quelqu’un d’une rigueur exceptionnelle.Votre prochain dîner au restaurant sera où ?À l’Hôtel de France. C’était mon premier poste ici, et ça me rap-pelle de bons souvenirs.Votre actu ?Le Quatre’5 vient d’ouvrir ses portes, il est ouvert midi et soir, et que nous ferons une grande inauguration le 8 octobre.

PAR ÉRIC LOUCHEZ, CHEF DU QUATRE’5

Ingrédients• Unecôtedezébu

(400/450 g).•Huile,oignons,ail,

thym, laurier, sel, poivre, un os à moelle.

PréparationPrendre une belle côte bardée et ficelée, badigeonner d’huile les deux faces, assaisonner de sel et de poivre, et frotter à l’ail. La laisser s’attendrir 2 jours avec thym, laurier et oignons hachés.Cuire à la cuisson voulue sur le grill (principalement saignant pour les amateurs de viande !) Servir avec son os à moelle préalablement cuit dans un bouillon. Accompagnement au choix : salade, purée maison, pommes frites, pommes sautées…Vous pouvez aussi l’agrémenter d’une sauce : tartare, roquefort, poivre vert…

Bonne dégustation !

LA RECETTE DU MOIS : LA CÔTE DE ZÉBU À L’OS À MOELLE

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Camembert pané Magret de canard au miel, pommes duchesses et endives

GA

ST

RO

NO

MIE

PROPOSITION GOURMANDE54

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Blanquette de thon et rizotto à l’oseille

Cygne chantilly

D’ÉRIC LOUCHEZ, CHEF DU QUATRE’5 55

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« Ce vin blanc du Pays d’Oc est un monocépage 100 % Sauvignon. Il présente une robe jaune à reflets verts avec de fines jambes serrées, et un nez minéral, typique du Sauvignon – Fleur Blanche. En bouche, il est très sec et très fruité. Ce vin du Midi de la France se boit classiquement frais, en mariage avec grillades de poissons et crustacés ; il peut se montrer très agréable à l’apé-ritif, nature ou avec crème de cassis pour un sympathique kir de qualité. »

ISABELLE RAKOTOZAFY

LE VIN DU MOIS

Œnologue depuis plus de vingt ans, Isabelle Rakotozafy est diplômée de l’École nationale supérieure agronomique de Montpellier.

GASTRONOMIE

La Roche Mazet 2009ALLAN ET ANTONIO

CHEFS SUD-AFRICAINS CHEZ O’SHUSHI

« Le La Roche Mazet 2009 est notre best-seller chez O’Sushi. Idéal en accompagnement de poissons grillés et de crustacés, il révèle une personnalité affirmée avec le poisson cru. Il accompagne donc parfaitement sushis et sashimis. Ce Sauvignon avait également beaucoup de succès lorsque nous travaillions en Afrique du Sud. »

L'ABUS D'ALCOOL EST DANGEREUX POUR LA SANTÉ, À CONSOMMER AVEC MODÉRATION.57

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Nouveau cocktail d’été du restaurant la Boussole à base de produits locaux : un incontournable !

Cocktail La Boussole

LE COCKTAIL DU MOIS

Ingrédients

•4clderhumblanc•4cldePunchcoco•8cldejusde

banane•0,5cldesiropde

grenadine•1goussedevanille

Préparation

Verser l’ensemble des ingrédients dans un shaker rempli de gla-çons. Mélanger éner-giquement. Procéder à la décoration du verre (fleurs, fruits).

Bonne dégustation !

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Ce mois-ci, nous vous présentons les modèles de GI (Homme),et de Final Touch (Femmes),Villa Pradon

Un grand merci à Bellissima mode (accessoires), Antaninarenina

Polo - Ar 49 000

GI : 034 02 783 60Final Touch : 033 02 402 82Bellissima mode : 034 17 404 4160

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LA MODE !

Chapeau - Ar 55 000Veste - Ar 180 000

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Blouson cuir - Ar 550 000Jean - Ar 115 000Chaussures - Ar 170 000

Veste - Ar 70 000Ensemble - Ar 70 000

Sac - Ar 50 000Chaussures - Ar 70 000

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Echarpe - Ar 45 000Body - Ar 45 000

Gants - Ar 65 000Bracelet - Ar 15 000

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Foulard - Ar 30 000Haut noir - Ar 50 000Leggin's fuschia - Ar 50 000Chaussures noir - Ar 70 000

Ceinture Disquared - Ar 45 000

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Boucles d'oreille - Ar 25 000Bague en plastique - Ar 35 000

Haut beige - Ar 75 000Short en jean - Ar 35 000

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Geox - Ar 170 000Spartiate argenté - Ar 190 000Pantalon slim - Ar 45 000

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Collier - Ar 135 000Collier croix - Ar 55 000

Chemise noire - Ar 65 000Pantalon lin - Ar 75 000Robe noire - Ar 130 000

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LA

MO

DE !

Patricia, native de Fianarantsoa, a grandi

en France, en Alsace où son père était commerçant. À 16 ans, elle rentre à Madagascar avec sa famille : son père devient viticulteur à Fianarantsoa et elle travaille avec lui sur le vignoble. En 1990, elle rencontre son compagnon qui est exploitant minier dans le monde des

pierres. Ils passent beaucoup de temps en brousse pour la prospection, l’occasion pour Patricia de tout apprendre sur les pierres. Ce n’est qu’assez tardivement, il y a deux ans, que l’idée de faire des bijoux est venue à Patricia pour mettre en valeur la part de la production de pierres qui n’était pas vendue. C’est le lancement de Kiosque à bijoux, une marque de bijoux fantaisie

utilisant l’argent, les pierres fines, la nacre, les coquillages, etc. Patricia dessine les modèles et les fait réaliser par des lapidaires et des bijoutiers. Elle monte certains des bijoux elle-même. « Je travaille à partir de la pierre, et j’invente les bijoux à partir d’elle. Je crée à un rythme très variable, il y a des jours où je crée trente modèles, d’autres où je n’en crée pas du tout. Cela dépend de l’inspiration. » Patricia est une femme dynamique qui ne manque pas de projets. Elle vient de lancer une nouvelle collection intitulée Géode, et si pour l’instant Kiosque à bijoux ne dispose que de deux points de vente, au Jumbo Digue et au Jumbo Ankorondrano, elle espère bientôt en ou-vrir un troisième. À noter : Kiosque à bijoux propose aussi des bijoux traditionnels malgaches.

Contact sur www.nocomment.mg

la pierre dans tous ses états

Patricia Lock

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MasqueAr 48 000

SérumAr 55 000

Extension des onglesAr 20 000

Extension des cheveuxAr 1 500 la mèche

Avant

BEAUTÉ

1er étape

Après diagnostic, les cheveux sont traités grâce aux produits « L'OREAL » :

shampoing, masque, soin détente et soin sans

rinçage. Et pour embellir les cheveux : le sérum.

ShampooingAr 27 000

Soin DétenteLiss UltimeAr 22 000

Pose des extensions mèche par mèche et en même temps manucure et extension des ongles.

Pour ce numéro, Relooking avec Jenny Vanessa et le salon

« Fleur de beauté » près de Cenam 67 ha Sud

Tél. : 020 24 354 97 034 04 726 28

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Lotion de nettoyageAr 60 000

Extension des cilsAr 18 000

Après

2e étape Soin du visage avec Gatineau, éclaircissant et émulsion de jour…

… et pour finir, extension des cils et maquillage.

Habillage : BELLISSIMA MODE Antaninarenina

(034 17 404 41)

Chaussures : CONTES DE FÉE Près BNI Cenam(034 31 098 06)

Soin éclaircissant Ar 70 000 Crème de soin Ar 93 150

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DÉCO

DavideItalien originaire de Bologne, Davide Melini a passé son enfance

dans la province d’Imperia. Son métier ? Artisan autodidacte, dans le bâtiment. Des fondations aux finitions, il maîtrise tout. Ce qu’il préfère, c’est la restauration d’anciennes demeures, dont l’Italie regorge. Mais un désir le titille : celui de découvrir de nouveaux horizons.L’occasion se présente lorsqu’il retrouve, dans les rues d’Impe-ria, un ami qui vit à Madagascar. Il ne connaît rien de la Grande Île. Il décide de s’y installer en 1997. Le virage est total : il commence par la vente de pièces détachées automobiles. Mais viennent de nouvelles opportunités : il travaille sur le chantier de la nouvelle aile du Colbert, puis conduit les travaux du Nerone. Bientôt, son activité tourne bien.En même temps, il stocke du marbre grâce à un ami qui travaille sur une carrière. Pour quoi faire ? Ça peut toujours servir. Vient la crise de 2009. L’activité ralentit fortement et il faut s’occuper.Songeant peut-être à son Italie natale, il s’essaie à l’art de la mosaïque. Il réalise des échantillons à partir de morceaux de granit et de marbre brut qu’il vieillit. Le résultat est probant : un style unique à Mada, qui va lui permettre de s’imposer dans l’univers de la déco. Murs, sols, salles de bains, bords de piscines, tables… La mosaïque peut enluminer de nombreux supports.Il embauche et forme des artisans pour l’épauler, il invente de nouveaux motifs, s’apprête à élargir sa gamme de couleurs et met au point de nouvelles textures. Il espère proposer bientôt des ouvrages à base de galets, comme il le faisait déjà en Italie.

Contact sur www.nocomment.mg

l’art de la mosaïque à l’italienne 73

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SANTÉPas d’Ébola, de peste bubonique ou de grippe espagnole à Mada-gascar. Les voyageurs qui posent pied sur l’île rouge doivent cepen-dant se méfier d’une maladie terrible et endémique : la vieuvazaculose. Derrière ce nom barbare se cache une maladie redoutable provoquée par un parasite qui ronge les cerveaux d’étrangers insouciants. Comme pour de nombreuses maladies, le premier symptôme, c’est la diarrhée. Dans ce cas par contre, elle est verbale.Si vous ne vous faites pas traiter rapidement, le parasite migre vers d’autres aires du cortex. Les médecins locaux ont étudié certains malades qui répétaient, de manière compulsive, des phrases telles que : « c’est pas grave, je connais untel », ou bien : « ça, c’est typiquement malgache ».

Christodule est le meilleur guide de l’univers connu. Quelle chance : il habite à Madagascar ! Voici des extraits de son livre, bientôt disponible chez les vendeurs de rue.

Guide de survie à Tana

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Dans quelques cas isolés, l’aire visuelle est touchée. Le malade, en délire hallucinatoire, se verra bien plus beau et jeune qu’il ne l’est réellement : le danger, c’est de se ridiculiser sur les pistes de danse de la capitale.Cher visiteur, rassurez-vous. Un traitement préventif et infaillible fait barrière à la vieuvazaculose. Le remède, naturel, se prend tous les jours : une bonne infusion d’humili’ thé.

ACHATSArrivé dans la capitale, vous comprendrez très vite que tout s’achète dans la rue. Modèles réduits de maisons, brosses à dents usées, cubes de mousse jaune. La ville grouille de vendeurs de toutes sortes. Seule ombre au tableau, l’impossibilité de trouver la vanille, les épices, et les cartes postales.Quelques repères indispensables aux touristes non avertis : « cacahuète » se prononce « pis-tache », et tout se marchande à Madagascar. Le plus souvent, les négociations se règlent avec un bras de fer, sous les applaudissements des passants.Les collectionneurs d’antennes TV trouveront leur bonheur du côté de la gare de Soarano ; si vous cherchez des instruments de musique conçus spécia-lement pour accumuler la poussière, dirigez-vous vers Antaninarenina.

VISITE DE QUARTIER : LA HAUTE VILLELa haute ville est le quartier le plus pittoresque de Tana. De la ville basse, on aperçoit sa silhouette se dessiner au sommet de la colline estampillée

« Antananarivo » en grosses lettres blanches. Le concept a ensuite été repris par un quartier spécialisé de Los Angeles.En gravissant les rues qui mènent au Palais de la Reine (Rova), vous remarquez rapidement que la pente est raide. La prochaine fois, montez en taxi.Vous passez le quartier Andohalo, connu pour ses églises, ses terrains de pétanque et ses marées d’enfants en blouse bleue. Juste avant le

Rova (Palais de la Reine), sur votre gauche, se dresse un improbable temple grec. Il s’agit du seul vestige d’Alexandre le Grand (Alexandre Bé) qui fit un passage

éclair sur l’île rouge entre deux conquêtes. La reine Ranomafana en fit ensuite un palais de justice où

elle exécutait ceux qui ne laissaient pas de pour-boires dans les gargotes.

N’attendez pas que l’imposant Palais de la Reine (Rova) finisse sa rénovation, et poursuivez votre

route par le chemin pavé. Vous tombez alors sur une petite place avec des bancs, des vendeurs de brochettes et une vue imprenable sur la ville. Vous y rencontrez Jules (« Zules »), Zo (« Zou ») et tous les autres sympathiques guides de la Haute Ville. Lorsqu’ils vous proposeront leurs services, répon-dez-leur : « j’ai déjà mon guide, c’est Christodule ».

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« L’humour est le plus court chemin d’un homme à un

autre »(Georges Wolinski).

TAKELAKA MAMPITOKELAKA

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1

I

II

III

IV

V

VI

VII

VIII

IX

X

XI

XII

2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 - MADAGASCAR -

HORIZONTALEMENTI. Un quartier de la capitale II. Un autre quartier de la capitale - Dans la gamme III. Champion - Le début d’une série - Plante à fleurs jaunes IV. Négation - Jeune fille à la mode V. Enzyme - Animal mammifère très présent à Madagascar VI. Grand fleuve d’Afrique VII. Prénom féminin et petite ville de la côte ouest - Sigle postal - Champagne VIII. Lia - Aventure humaine IX. Abréviation de la classe finale - Discipline de natation - Coup de défense au tennis X. Ventilât - Pronom personnel XI. Consonne double - Spécialités italiennes XII. Le Rova s’y trouve

VERTICALEMENT1. Sa gare ferroviaire est en activité 2. Il vaut mieux l’être devant certaines splendeurs malgaches - Son arche est célèbre 3. Métal précieux (à l’envers) - Résistant 4. Fleur en cornet - Plage très connue du nord de l’île 5. Fruit d’une orchidée 6. Pour accord - Négation - Ville du nord 7. Assemblée de femmes - Traité d’alliance signé en 1949 8. Eléments de chaines - Possessif 9. Un lac proche d’Antsirabe - Elle entoure Madagascar 10. Aide à se lever - Pronom personnel - Pour une hypothèse 11. Teenagers 12. Rougesww ou gris, ils sont toujours aussi beaux - Station balnéaire de l’ouest

ENIGME J’ai quatre fois l’âge que vous aviez quand j’avais l’âge que vous avez.J’ai 40 ans, quel âge avez- vous ?

JEU

X

[email protected] 77

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CAHIERS DE NUIT

de photos sur www.nocomment.mg

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Tous les lundis, mardis et mercredis du mois d’octobre

LE PUB 18h-21h : after work, une consommation payée / une consomma-tion offerte pour cocktail, rhum, bois-son star et jus divers

Vendredi 1er octobre 2010

CCAC 19h : « Husaïs » & « Solstice (remix) » par la compagnie Fattoumi-Lamoureux (France) [tournée interna-tionale/danse contemporaine] dans le cadre du festival l’trôtra, salle de spec-tacle. Tarifs adhérents : 4000Ar- non adhérents : 6000ArIN SQUARE 21h : « Soirée Cool Tem-po » les grands moments de la music soul, Rn’B, latino, pop…avec les DJ’s KuZ Jay & TsongLE PUB 21h : Cabaret concert avec Mika et Davis

Samedi 02 octobre 2010

CCAC 15h : Slam, scène ouverte-ter-rasse de la médiathèque, entrée libre

CCAC 15h : Cinéma : Horus Prince du soleil (Programmation jeune public : classique de l’animation japonaise)Parking de la gare soarano 17h : « Transports exceptionnels », par la compagnie Beau Geste (France) [tour-née internationale/danse contempo-raine] dans le cadre du festival l’trôtra, entrée libre

Dimanche 03 octobre 2010

Grill du rova : Lanto MIANGALY (vako-drazana), du midi au coucher du soleil

Lundi 04 octobre 2010

Palais des sports 19h : Festival inter-national Madajazzcar, concert d’ouver-ture avec le pianiste israelien Omri Mor, le guitariste malgache Solomiral et le groupe français composé de trois guita-ristes « Nouveau Trio Gitan » : Christian Escoudé/David Reinhardt/Jean-Baptiste Laya, sur invitationCafé de la gare 20h : Soirée cabaret avec Elie Ramasindraibe, entrée libre

Mardi 05 oc-tobre 2010

CCAC 16h : concert rendant hommage à Django Reinhardt avec le duo Solo Andrianasolo et Samy Andria-manoro (M/car),

Gérard Ratsimiseta (M/car) et le nouveau Trio Gitan (France), sur invitation à retirer au CCACCGM 19h : Concert avec The Unit, Manjaka Trio, Rary Trio Bass et Andianjazz’lah, sur in-vitation à retirer au CGMCafé de la gare 20h : Soirée cabaret avec Lalanto+ Trio Samy Andriamanoro (M/car). Guest : Toky Ramasimanga (M/car), entrée libre

Mercredi 06 octobre 2010

CCAC : Vernissage Exposi-tions « Echange et dialogue », Fernand Nonkouni (Burkina Faso) - Hall d’exposition, entrée libreUniversité Ankatso : « Jazz à l’univer-sité » avec Korb, Mbelo’s Group, Ndra-sana, NNS’s group et Omri Mor, gratuitCCAC 15h : Cinéma : Kié la petite peste (Programmation jeune public : classique de l’animation japonaise)Alliance Française 19h : Concert avec Môta, avec en première partie le groupe Vakonaka, PAF : 5000arCafé de la gare 20h : Soirée cabaret avec Michel Rabedasy Quartet, entrée libre

Jeudi 07 octobre 2010 au samedi 30 octobre 2010

CCAC : Expositions « Echange et dialogue », Fernand Nonkouni (Burkina

AG

EN

DA

SONORISATION • ECLAIRAGE SCENIQUE • ESTRADE

Contact : 032 07 152 40 ou 033 11 222 15Mail : [email protected]

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Faso)- Hall d’exposition, entrée libreCCAC : Le rendez-vous des entrepre-neurs, Table ronde-Spécial anniversaire, en collaboration avec l’AUF- Salle de spectacle, entrée libreCCAC 20h : Concert avec le groupe camerounais Etienne Mbappé & Su La Také, PAF : 7000arCafé de la gare 20h : Soi-rée cabaret avec Elsie, en-trée libreLE PUB 21h : Cabaret concert avec Vonjy et Silo en jazz

Vendredi 08 octobre 2010

CCAC 19h : Concert avec le trompettiste Nicolas Folmer (France), dans le cadre du Festival Madajazzcar , en 1ère partie : Joël Rabesolo - Salle de spectacle, Tarifs adhérents : 4000Ar- non ad-hérents : 6000ArIN SQUARE 21h : « Inti-mate Evening with Isa Roa Telo » Show liveLE PUB 21h : Cabaret concert avec Rolf et Jimmy Harison

Samedi 09 octobre 2010

CCAC 10h : Cinéma : « Madajazzcar : Générations Jazz » Tovoniaina Rasoanai-vo/Madagascar/Documentaire/2009- Salle de spectacle, entrée libre

Jardin d’Ambohijatovo : « Jazz Po-dium » avec Etienne Mbappé & Su La Také, Fanaiky, Nicolas Folmer, Oyvind Nypan et Solo Andrianasolo, gratuitCCAC 15h : Cinéma : Horus Prince du soleil (Programmation jeune public : classique de l’animation japonaise)

CCAC 18h : Cinéma : SWING (à la dé-couverte du Jazz Manouche…)

Café de la gare 20h : Soirée cabaret avec Tandem (M/car), entrée libreCafé de la gare : Choucroute avec THB OktoberfestBateau Ivre (Toamasina) : Camarons frits et bière avec THB OktoberfestLE PUB 22h : match de foot de l’équipe de France sur écran géant

Dimanche 10 octobre 2010

Grill du rova : TETA (mu-sique du sud), du midi au coucher du soleilThéâtre de verdure Ana-lamaitso 14h : « Jazz Gos-pel » avec Tana Gospel Choir et Tsanta Gospel, entrée libreCafé de la gare 20h : Soi-rée cabaret avec Voahirana Andriambelo’s group, entrée libre

Lundi 11 octobre 2010

AFT 19h : Tremplin MADAJAZZ-CAR, finale tremplin Madajazz-car 2010 Alterné par un concert, avec le guitariste norvégien Oy-vind Nypan, PAF : 3000ar

Pour paraître dans l’annuaire, merci de nous faire parvenir vos infos avant le 15 OCTOBRE à : [email protected]

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Café de la gare 20h : Soirée cabaret avec le Trio Jacques Ramiara Group, Guest : Doné Andriambaliha, entrée libre

Mardi 12 octobre 2010

AFT 19h : Concert avec Louis Winsberg, en 1ère partie : Hajazz, PAF : 5000arCafé de la gare 20h : RabyLE PUB 22h : match de foot de l’équipe de France sur écran géant

Mercredi 13 octobre 2010

CCAC 15h : Conférence/débats d’idées : « Défi urbain et défi de la misère à Madagascar » - Salle de spec-tacle, entrée libreLycée français 17h : Jazz avec Maela Trio (M/car) et Zambavil (La réunion)Dôme RTA 18h : Concert avec à l’af-fiche Freitag et Ricky (Allemagne-Mada-gascar), PAF : 3000arLe Rossini : Choucroute garnie avec THB OktoberfestCafé de la gare 20h : Soirée cabaret avec le premier groupe finaliste du tremplin MADAJAZZCAR, entrée libreManson 21h : Pink Ladyes and sexy men, Dress code : PINK (entrée gratuite)

Jeudi 14 octobre 2010

Gymnase couvert Ankorondrano 19h : Concert avec la trompettiste amé-ricaine Sarah Morrow, entrée libreSakamanga : Flamiche avec THB Ok-toberfestKudeta Isoraka : Choucroute garnie

avec THB OktoberfestCafé de la gare 20h : Soirée cabaret avec le groupe réunionnais Zambavil, entrée libreLE PUB 21h : Cabaret concert avec Baba en jazz

Vendredi 15 octobre 2010

Tranompokonolona Isotry 15h : Scène ouverte, entrée libreCCAC 19h : Nicolas VatomangaConcert avec Babu Quartet et Ales-sandro D’Episcopo Trio, PAF : 5000arCafé de la gare 20h : Soirée caba-ret avec le second groupe finaliste du Tremplin, entrée libreIN SQUARE 21h : “Duo inédit avec FANIAH & NASS“ live avec les artistes de renoms tels que Aretha Franklin, James Imgram, Keishia Cole, Barry white…LE PUB 21h : Cabaret concert avec Fa-naiky en worldLe B : Soirée alsacienne avec THB Ok-toberfestPiment Banane (Toamasina) : Soirée barbecue avec THB Oktoberfest

Samedi 16 octobre 2010

CCAC 10h : Cinéma : « Madajazz-car : Générations Jazz » Tovoniaina Rasoanaivo/Madagascar/Documen-taire/2009- Salle de spectacle, entrée libre Jardin d’Ambohijatovo 14h : « JAZZ PODIUM DE CLOTURE » avec le lauréat du Tremplin MADAJAZZCAR

2010, Alessandro D’Episcopo, Arison Vonjy, Babu Quartet, Sarah Morrow et Rolf, entrée gratuiteCCAC 15h : Cinéma : Kié la petite peste (Programmation jeune public : classique de l’animation japonaise)CCAC 18h : Cinéma : SWING (à la dé-couverte du Jazz Manouche…)Café de la gare 20h : Soirée cabaret avec le lauréat du tremplin MADAJAZZ-CAR 2010, entrée libreIn Square 20h30 : Soirée fous rires avec Gothlieb

Dimanche 17 octobre 2010

Grill du rova : SPESIALISTA (musique rap sova), du midi au coucher du soleil

Lundi 18 octobre 2010 au samedi 23 octobre 2010

CCAC : Cinéma : Festival Océan d’images Madagascar, Projections – Films diffusés en pellicule 35mm – Salle de spectacle, tarif : 3000ar/séance

Mercredi 20 octobre 2010

CCAC 13h : Madagascar Mozarteum présente : Les diplômées de l’AEM

Jeudi 21 octobre 2010

LE PUB 21h : Cabaret concert avec Joel Rabesolo en jazzKudeta Carlton : Assiettes de char-cuterie avec THB Oktoberfest

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Vendredi 22 octobre 2010

IN SQUARE 21h : « La soirée FUNKY SPIRIT with BIM & TOMMY Ratefy » tous les standard de la mu-sic Funk…, Koo & the Gang, Earth wind & Fire…LE PUB 21h : Cabaret concert avec le groupe tandem en world musicBuffet du jardin : soirée barbecuePalladios : carbonnade flamande avec THB OktoberfestHotel du Louvre 20h : Buffet fruits de mer avec Jerry Marcos

Samedi 23 octobre 2010

LE PUB 20h : concours Karaoké avec de nombreux prix

Dimanche 24 octobre 2010

Grill du rova : KOIKE (fusion), du midi au coucher du soleil

Mardi 26 octobre 2010

CCAC 18h30 : Conférence scien-tifique, en collaboration avec l’IRD « Kianjavato, sanctuaire de la biodi-versité » - Salle de spectacle, entrée libre

Mercredi 27 octobre 2010

CCAC 15h : Conférence/débats d’idée, Madagascar en transition : « Démographie et place des res-sources humaines dans la dyna-mique du développement » - Salle de spectacle, entrée libre

Jeudi 28 octobre 2010

Manson 21h : Soirée Extravagant Costards, Dress code : Costard (en-trée gratuite)Akoa Ivandry : Assiettes alsa-ciennesLE PUB 21h : Cabaret concert avec Bim et Tommy en jazz

Vendredi 29 octobre 2010

CCAC 19h : Spectacle/danses, mu-siques, coiffures, habits tradition-nels : Rongo & Salampy (remix) – Salle de spectacle, Tarifs adhérents : 4000Ar - non adhérents : 6000ArIN SQUARE 21h : “La soirée FUN-KY à l’ancienne” les meilleurs tubes des années 70’s 80’s 90’s avec les DJ’s KuZ Jay & Tsong aux platinesLE PUB 21h : Cabaret concert avec Baba en root attitude

Samedi 30 octobre 2010

Le Bus : Soirée de clôture THB Ok-toberfest

Dimanche 31 octobre 2010

Grill du rova : RAH KIKHY (fusion), du midi au coucher du soleilKudeta Urban Club : Casting Lo-lita (9h30 à 17h)Piscine Carlton : Paella-chou-croute avec THB Oktoberfest

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ANNUAIRE ANTANANARIVO

A&C HOTEL : 020 22 449 06 • ACADEMIE DE DANSE : 020 24 740 83 • ADAN : 034 26 381 83 • AERO PIZZA : 0202248291• AGAPE:0202244464• AGENCE FAACTO : 0202329764• AGENCE GRAND ANGLE : 020 22 549 95 • AGENCE TAM TAM : 020 22 218 70 • AINA HOTEL : 020 22 630 51 • AIR France : 020 23 230 23 • AIR MADAGASCAR : 020 22 222 22 • AK…TV : 020 22 385 41 • AKOA : 020 22 437 11 • ALL SPORT TANA WATERFRONT : 020 22 644 09 • AMIGO HOTEL : 020 23 311 73 • (L’)ANGE BAR : 034 07 327 28 • ANJARA HOTEL : 020 22 053 79 • ANJARY HOTEL : 020 22 279 58 • (L’)APPARTEMENT : 020 24 362 99 • APPART HOTEL Radama House : 020 22 334 71 • AQUA VILLA:0331367083• ARIA BEAUTE : 020 22 642 69 • ARIRANG:0202427133• (L’)ART BLANC:0202242220• ARTS ET MATIERES : 020 24 522 51 • ASSIST Aviation:0340718598• L’ASTAURIA : 020 22 213 51 • AT HOME : 020 22 446 38 • A TABLE : 034 13 196 89• ATLANTIS:0202464271• (L’) AUBERGE:0325397070• AUBERGE DU CHEVAL BLANC : 020 22 446 46• AU BOIS VERT:0202244725• AU JARDIN D’ANTANIMENA : 020 22 663 91 • ANTIQUAIRES DE TANA ( TANA WATER FRONT et BEHORIRIKA) : 032 07 174 50 • AU MIRANDAV : 0202245916 • AU N’IMPORTE QUOI : 034 01 341 21 • AU TRIPORTEUR:0202241449• (L’)AVENUE (HOTEL TANA PLAZZA) : 020 22 218 65• AXIUS TOURISMA : 020 24 540 48 • (Le) B’ :0202231686• (Le) BAO’BAR :0332302606• (Le) BASMATI:0202245297• (La) BASTIDE BLANCHE:0202242111• BELLISSIMA (esthétique & coiffure) : 034 17 404 41 • BESOA I : 020 22 210 63 • BESOA II : 020 22 248 07 • BIJOUTERIE MANOU ANALAKELY : 020 22 612 25 • BIJOUTERIE MANOU ANTANINARENINA : 020 22 256 64 • BIJOUTERIE PALA : 020 22 225 01 • BIO 33 : 020 22 246 80 • BLACKWEAR : 032 04 558 89 • (Le) BRETAGNE:0202602605• BOOLY FRONTIERE:0202220517• (La) BOUSSOLE:0202235810• La BOUTIQUE DE V:0320700132• (Le) BRAJAS:0202226335-0320726335• (La) BRASSERIE : (HOTEL DE FRANCE)0202221304• BRASSERIE STAR : 020 22 277 11 • (Le) BUFFET DU JARDIN : 020 22 632 02 • (Le) BUREAU(Pub-Pizzeria-Bar):0334159060• (Le) BUS : 0202269100• CAFE CHARLY RESTAURANT (CARLTON):0202251731• CAFE DE LA GARE:0202261112• CARAMBOLE:0202220740• (Le) CARLTON FITNESS CLUB:0202226060poste1503• (Le) CARREFOUR : 020 22 338 61 • CASTEL MASAY : 020 24 253 54 • (La) CAVE (Ventedevin):0202266417• CCAC : 020 22 213 75 • (Le) CELLIER (HOTEL COLBERT):0202220202• CH’LUIGGY:0330201240• CHALET DES ROSES:0202264233• (La) CHAUMIERE:0202244230• CHILLOUT CAFE:0341910078• CHIRURGIEN DENTISTE ISORAKA : 020 22 358 70 • CHEZ ARNAUD:0202222178• CHEZ DANIEL ET NATACHA (Atelier Réelle) : 020 22 451 84 • CHEZ FRANCIS : 020 2261335• CHEZ JEANNE : 0202245449• CHEZ LORENZO:0202242776• CHEZ MAXIME:0202243151• CHEZ PRISCI : 020 22 222 97 • CHEZ SUCETT’S : 020 22 261 00 • CITY PIZZA:0202416585• CLEA BOUTIQUE : 032 0760448• CMA(Bureaud’étude):0202231704• COCO D’ILES TAVERNES : 020 22 007 15 • COCOONING : 034 36 327 27 • COFFEE BAR:0202227909• COFFEE TIMES:0202410670• COLOMBE MASSAGE : 020 24 763 11 • (Le) COMBAVA : 020 23 584 94 • COOKIE’S SHOP : 032 07 142 99 • (Le) COSMOS : 020 24 794 61 • COURTS ANKORONDRANO : 020 22 550 25 • COURTS TANJOMBATO : 020 22 576 76 • COURTS 67 HA : 020 22 336 64 • (Le) DAMIER : 020 22 218 19 • DECI-DELA ANKORONDRANO : 032 05 00 274 • DECI-DELA IVATO : 032 11 00 277 DECI-DELA ROUTE CIRCULAIRE : 032 05 00 272 DECI DELA TANA WATER FRONT : 032 11 00 278 • DECO France : 020 22 293 72 • DIRICKX : 020 22 446 60 • DMT PHOTO SCORE DIGUE :

Un grand merci à nos partenaires et diffuseurs : )

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0320204632• DMT PHOTO ANTANINARENINA : 020 22 622 19 • DMT PHOTO ANALAKELY : 020 22 611 00 • DMT PHOTO ANKORONDRANO : 032 62 796 30 • DODO TRAVEL : 020 22 690 36 • DREAM STONES TRADING:0340718583• DRESS CODE : 034 20 555 99 • DUTY FREE : 034 07 189 30 • DUW 1203 • Dago Urban Wear : 034 03 015 06 • ELABOLA AEROPORT IVATO : 033 37 251 09 • ELLE’M : 034 26 381 83 • EPICURE : 034 07 185 49 • ESPACE BIJOUX : 020 22 311 85 • ETHNIK Shop:0202261140• (L’)EURASIE : 020 24 303 90 • EXOFRUIMAD : 020 22 457 96 • FANCY BOUTIQUE : 020 22 308 89 • FELINE ANKADIVATO : 020 22 288 20/ 033 23 008 91 • FELINE BEAUTE ZOOM : 020 22 364 94 • FEON’NY ALA (Andasibe) : 020 56 832 02 • FINAL TOUCH : 033 02 402 82 • FIRST IMMO : 020 22 368 68 • FLEURS de BEAUTE (Salon de beauté) : 020 2435497• FLORENCE Fleurs:0320778873• (Les) FLOTS BLEUS:0202461417• FORM + : 020 26 394 98 • FOSA SHOP TANA WATERFRONT : 020 26 377 85 • FOSA SHOP ISORAKA : 020 26 243 91 • (La) FOUGERE : (HOTEL COLBERT)0202220202• La FOURMILIERE : 020 22 697 93 • FROGGY’S:0331491300• GASTRO PIZZA:0331402554• G.I (Gentleman Individuel) : 034 0278360• GIN’ART (ancien JK Guest House) : 020 22 299 40 • GRACE LODGE : 020 24 326 80 • GRAINS de BEAUTE:0202244526• (Le) GRAND ORIENT : 020 2220288• (Le) GRILL:0202258814• (Le) GRILL DU ROVA : 020 22 627 24 (Le) GRILL DU SAINT LAURENT : 0202235477• GUEPARD : 034 01 908 96 • GUEST HOUSE MANGA : 020 24 606 78 • GUY HOQUET : 032 0717317• (Les) HAUTES TERRES :0202225553• HAVANNA CAFE : 034 36 704 62 • HAZOMANGA : 032 02 527 43 • HEDIARD:0202228370• (Le) HINTSY : 020 22 263 79 • HOTEL BRAJAS : 020 22 263 35 • HOTEL CARLTON : 020 22 260 60 • HOTEL COLBERT : 020 22 202 02 • HOTEL DE FRANCE : 020 22 213 04 • HOTEL DE L’AVENUE : 020 22 228 18 • HOTEL IBIS : 0202355555• HOTEL DU LOUVRE : 020 22 390 00 • HOTEL GLACIER : 020 22 340 99 • HOTEL GREGOIRE :

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JKL M

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I020 22 222 66 • HOTEL ERMITAGE (Mantasoa) : 020 42 660 54 • HOTEL LE CACTUS VERT : 020 22 624 41 • HOTEL LE GRAND MELLIS : 020 22 234 25 • HOTEL LE LOGIS : 020 26 244 43 • HOTEL LE RELAIS DES PISTARDS : 020 22 291 34 • HOTEL MERCURY : 020 22 300 29 • HOTEL PALLISSANDRE : 020 22 605 60 • HOTEL PANORAMA : 020 22 412 44 • HOTEL SAINT ANTOINE : 033 21 597 19 • HOTEL SAINT GERMAIN : 033 25 882 61 • HOTEL SHALIMAR : 020 22 606 00 • ID MULTIMEDIA : 020 23 297 64 • (L’) ILE ROUGE:0324550734• IMMO Conseil : 020 22 622 22 • (L’)INDIGO:0202422052• (L’)INDISPENSABLE MASCULIN : 032 05 653 07 • IN SQUARE : 034 07 066 40 • ISLAND CONTINENT HOTEL : 020 22 489 63 • IVAHONA(Boutique):0326955478• IVATO HOTEL : 020 22 445 10 • IVOTEL : 020 22 227 16 • IVOKOLO Centre culturel d’Ivandry : 032 63 291 06 • (Le) JARD’IN:0324009864• (Le) JARDIN DU RAPHIA:0202225313• JAVA : 032 59 987 82 • (Le) JEAN LABORDE:0202233045• JINA CHAUSSURES : 020 22 380 24 • KAMIRA : 032 02 787 94 • KAPRICE TANA WATER FRONT : 034 08 031 75 • KIDORO (Literie) : 020 23 628 84 • KLUNG MALAGASY Mode Junior : 034 03 015 06 • KIOSK à BIJOUX : 033 15 830 43 • KOKOLOKO ISORAKA : 033 08 443 19 • KRYS OPTIQUE GARE SOARANO : 020 22 211 02 • KRYS OPTIQUE SCORE DIGUE : 020 24 229 97 • KRYS OPTIQUE ZOOM ANKORONDRANO : 020 22 318 38 • KUDETA LOUNGE BAR:0202261140• KUDETA URBAN CLUB:0202267785• (Le) LAC HOTEL:0202244767/0331106299• LAPASOA : 020 22 611 40 • (Le)LOGIS : 020 22 291 51 • LOLITA BOUTIQUE : 020 24 375 53 • LOUNGE’ART : 020 22 612 42 • MACADAM : 020 22 640 68 • MAD’DELICES : 020 22 266 41 • MADA HOTEL : 033 23 717 07 • MADAGASCAR CLASSIC CAMPING : 020 22 448 49 • MADAUTO:0202325454• (Le) MAESTRO:0202240088• MAFIOZZO : 034 02 645 93 • MAGNEVA BOUTIQUE : 034 08 031 75 • (Le) MAHAVELO:0202200464• MAISON D’HOTES CHEZ AINA : 020 22 641 86 • (La) MAISON DU PYLA : 020 22 300 76 • MAJOREL:0202225329•MAKATY(MagasinMac):0340410287• MAKI COMPANY : 020 22 207 44/032 07 305 50 • MALAGASY Travel:0324152651• MANANARA LODGE : 020 22 530 70 • MANDRAKA PARK : 020 22 431 27 • MANOU(Bijouterie)0202225664• (Le) MANSON:0320505032• (Le) MARRAKECH:0202233501• MAXI TUNING : 032 11 00 345 • (La) MEDINA:0340413433• MENHIR : 020 22 243 54• MERINA LODGE : 020 24 522 33 • MERCURE VOYAGE : 020 22 237 79 • MISS SIXTY:0331147982• MOISELLE : 0341118760• MOJO BAR:0202225459• MOTO STORE:0202260000• (La) MURAILLE DE CHINE : 020 22 230 13• MY SPACE:0202638183• (Le) NERONE:0202223118• NEW MAN : 032 11 00 278 • NEW STYLE : 034 18 247 32 • NIAOULY : 020 22 627 65 • NIKA:0202229124• NOSY SABA(Hotel):0202243400• O ! POIVRE VERT : 020 2221304• (L’) Ô SUSHI:0343189034• (L’)OASIS (HOTEL CARLTON):0202226060• OCEANE PLANET : 032 07 61130• OFFICE NATIONAL DU TOURISME : 020 22 660 85 • ORCHID HOTEL : 020 22 442 03/05 • OUTCOOL : 033 1212624• (Le) PALANQUIN : 0202248584• ( Le) PALLADIOS : 0202253949• PALM HOTEL : 0202225373• PAPARAZZI : 020 22 567 71 • PARABOLE MADAGASCAR : 020 23 261 61/ 032 05 432 10 • PASSION BEAUTE : 020 22 252 39 • (Le) PAVILLON de L’EMYRNE : 0202225945• (Le) PETIT VERDOT : 0202239234• PHARMACIE DE LA DIGUE : 020 22 627 49 • PIMENT CAFE : 0202450938• PLANETE : 020 22 383 82 • POINT MARIAGE : 020 24 537 66• (Les) POUSSES POUSSES DU RAPHIA : 0202478279• PRESTO PIZZA ANKORONDRANO:0332848867• PRESTO PIZZA ANTSAHABE : 032 69 249 54 • PROGDIS : 020 23 256 10 • (Le) PUB:0327869044• (LE )QUATRE CINQ : 034 42 666 66 • RADAMA HOTEL : 020 22 319 27 • RAPHIA HOTEL AMBATONAKANGA:0202225313• RAPHIA HOTEL ISORAKA:0202233931• RATATOUILLE ARTISAN BOULANGER : 034 41 731 32 • (Le) REFUGE:0202244852• REGAL SHOES:0202477352• REGINA’S BEAUTY : 020 26 289 24 • (Le) RELAIS DE LA HAUTE VILLE:0202260458• (Le) RELAIS DES PLATEAUX:0202244122• (Le) RELAIS DU ROVA : 0202201717• LE RELAIS NORMAND : 020 22 207 88 • Le RENDEZ-VOUS : 0202451500• (La) RESIDENCE : 99

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S

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W Y

020 22 417 36 • RESIDENCE DU ROVA : 020 22 341 46 • RESIDENCE RAPHIA : 020 22 452 97 • RESIDENCE TOURNESOL : 020 22 571 47 • RESTAURANT ASEAN : 020 24 767 44 • RESTAURANT SIRENE DOREE (Moramanga) : 020 56 820 35 • (La) RIBAUDIERE:0202421525• (Le) RIVERSIDE (Mantasoa) : 020 42 660 85 • RIVIERA GARDEN : 020 24 792 70 • RLI Radio:0202229016• ROKA IMMO:0320784802/0340784802• (Le) ROSSINI : 020 22 342 44• ROVA Hotel:0202229277• ROYAL ORCHID : (HOTEL PANORAMA)0202241244• SAHAMADIO : 020 22 431 93• (Le) SAINT LAURENT : 020 22 354 77 • SAKAMANGA HOTEL:0202235809• SALLE DE SPORT ( IMMEUBLE ARO AMPEFILOHA) : 020 26 296 27 • (Le) SALOON:0331913910• SAVANNA CAFE : 032 07 557 45 • SEPT PRIX MEUBLE:0202266479• SEVILLA CAFE:0325354820• SHALIMAR ANTSAHAVOLA:0202226070• SHAMROCK : 020 22 549 82 • (Le) SHANDONG:0202231981• SICAM:0202222961• SIFAKA AUBERGE : 020 22 481 32 • (Le) SIX : 033 15 666 66 • SODIREX:0202227429• SOFITRANS : 020 22 223 30 • SOREDIM:0202223927• STA Aviation : 032 73 369 81 • (Le) STUDIO (SEVILLA CAFE) : 020 24 268 30 • STOP MARKET : 034 36 818 00 • SUCETT’S:0202226100• (Le) SUD : 020 22 310 22 • SUNNY GARDEN : 020 22 323 85 • SUNNY HOTEL AMPARIBE : 020 22 263 04 • SUNNY HOTEL ANKORONDRANO : 020 22 368 29 • SUR LE POUCE : 020 26 300 69 • ( La) TABLE DES HAUTES TERRES:0202260560• LA TABLE D’HOTE DE MARIETTE : 020 22 216 02 • TAJ HOTEL : 020 22 624 10/ 020 22 624 09 • TAMBOHO:0202269300• TANA HOTEL : 020 22 313 20 • TANA JACARANDA : 020 24 235 77 • TANA PLAZZA HOTEL : 020 22 218 65 • TATTI WATTI : 034 02 016 64 • (La) TAVERNE : (HOTEL COLBERT)020 2220202• TECHNOLOGIES ET SERVICES : 020 23 258 12 • TEKNET GROUP : 020 22 313 59 • TERRASSE EXOTIQUE :

0202224409• (La) TERRASSE DE TYDOUCE : 020 24 52251• (La) TERRASSE DU GLACIER : 020 22 202 60 • TERRE & MER (Boulangerie-Pâtisserie-Cyber) : 033 02 843 64 • (La) TEESHIRTERIE : 020 22 207 40 • TIMGAD : 020 22 327 42 • TISHANAKA : 032 02 200 00 • (Les) TONTONS ZINGUEURS : 033 11 968 33 • TRACCE(Boutique):0340267577• TRACES (Moto) 20 2335035• (Le) TRAM:0202638828• TRANOVOLA : 0202233471• (Les) TROIS METIS:0202235983• TROPIC ASIA : 020 22 610 47 • TSIKY RESTAURANT : 020 22 283 87 • UNICEF : 020 22 674 97 • URBAN CAFE : 033 11 258 66 • VAHINY APPART : 020 22 217 40 • VAHINY HOTEL, MONTPARNASSE BAR RESTAURANT:0202221716• VAHY INY : 020 22 292 02 • VAKONA FOREST LODGE (Andasibe) : 020 22 624 80 • VANGA GUEST HOUSE : 020 22 442 33 • (Le) VANILLA (ORCHID HOTEL) :0202244203/05• (La) VARANGUE : 020 22 273 97 • (La) VILLA : 020 26 254 73 • VILLA IARIVO : 020 22 568 18 • VILLA LA MADELEINE : 020 24 559 14 • VILLA VANILLE : 020 22 20515• VIVA DESIGN ANKORONDRANO : 020 22 364 88 • WHITE PALACE : 020 22 669 98 • YOU Sacs &

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Z

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A CG H

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A BCD E FG HLS TV

Chaussures:0340201664• ZAZAKELY : 034 04 245 82/ 020 22 627 48 • ZEBU ORIGINAL BISTROT : 033 14 683 95 • ZENITH HOTEL : 020 22 290 05

ANNUAIRE ANTSIRABE

L’AFTER : 032 04 185 30 AU RENDEZ-VOUS DES PECHEURS : 020 42 492 04 • CLEA BOUTIQUE : 032 05 871 36 • GOLF CLUB D’ANTSIRABE (Club House) : 020 44 943 87 HOTEL CHAMBRE DES VOYAGEURS : 020 44 979 38 HOTEL HASINA : 020 44 485 56 HOTEL IMPERIAL : 020 44 483 33 • HOTEL LE TRIANON : 020 44 051 40 HOTEL RETRAIT : 020 44 050 29 HOTEL VATOLAHY : 020 44 937 77 • HOTEL VOLAVITA : 020 44 488 64 • RESIDENCE CAMELIA : 020 44 488 44 • RESTAURANT POUSSE POUSSE : 032 07 191 97 RESTAURANT RAZAFIMAMONJY : 020 44 483 53 RESTAURANT ZANDINA : 020 44 280 66 SARABANDA RISTORANTE : 032 51 822 95

ANNUAIRE MAHAJANGA (MAJUNGA)

L’ALAMBIC : 032 41 439 27 ALLIANCE FRANCAISE : 020 62 225 52 • AMBIANCE TROPIK ET GOURMANDE : 033 11 735 73 BADAMIER : 020 62 220 35 BLUE ROCK CAFE : 032 04 680 89 BOLO PASTA ET GLACIER : 020 62 923 55 CAPRICE : 020 62 244 48 COCO LODGE : 020 62 230 23 DMT : 020 62 245 39 L’EXOTIC : 032 63 588 50 FISHING : 032 05 160 93 GUEST : 032 76 193 79 HOTEL LES MADRAS : 020 62 245 39 LATINO CAFÉ : 033 07 746 11 MARCO PIZZA : 032 11 110 32 PAPY RALEUR : 032 40 939 89 • PARADISE : 032 54 431 52 • (LA) PISCINE HOTEL : 020 62 241 72 • QUAI OUEST : 020 62 233 00 • RESTAURANT LA TAVERNE : 032 64 642 78 • RESTAURANT PETITE COUR : 020 62 021 94 ROCHES ROUGES : 020 62 020 01 (LE) SUD : 0324065626•SUNNY HOTEL : 020 62 918 13 •TOBANY : 032 61 753 32 TROPICANA : 020 62 220 69 VAHINY HOUSE : 020 62 243 41

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MENTIONS LÉGALESDirecteur de la publication : Michaël Landriu /

[email protected] - Assistante de Direction : Natacha Rakotoarivelo - Rédacteur en chef : Alexis Villain /

[email protected] - Ont participé à ce numéro : Richard Bohan (Out of Tana), Julien Catalan (Cousins/

cousines), Vincent Chaverou (illustrations), Helvia Jean, Christodule, Rosa Ravoniariveo.

Régie publicitaire : 034 07 141 41 / [email protected] - Photos cahiers de nuit : Anja Andriantiana, Marc Gansuana - Photos jour & mode :

Solofo Tinah (Niouz) - make up mode : Niria - Conception graphique : Stève Ramiaramanantsoa - Créa pub : Hoby Ratsimbazafy, Stève Ramiaramanantsoa, Viz Echo Média - Imprimé par : MYE Tana - Responsable diffusion : Mirah Razafindrakoto, Rosa Ravoniariveo (Mahajanga), Thierry

Tuduri (Toliara) - Diffusion : TracesRetrouvez-nous à l’adresse suivante : facebook.com/nocommentmada

Prochain numéro : novembre 2010 - Dépôt légal à parution - ISSN en cours - Tirage : 13 000 exemplaires distribué

gratuitement par l’éditeurno comment® est une marque déposée auprès de

l’OMAPI.no comment® éditions n’est pas responsable des erreurs qui peuvent se glis-ser dans la diffusion des informations des différents calendriers. Nous vous invitons cependant à vérifier les informations transmises et à nous faire part de toute erreur ou omission éventuelle afin qu’un correctif puisse rapidement être apporté. Il est à noter que no comment® éditions se réserve le droit de ne pas publier l’information transmise si elle ne convient pas à son mandat ou si l’espace est insuffisant - La reproduction partielle ou intégrale des textes, illus-trations, photographies, montages et publicités est interdite sans autorisation écrite de l’éditeur. Les photos ne sont pas contractuelles. Les manuscrits, docu-ments, photos, dessins reçus par la rédaction ne sont pas retournés. L’éditeur n’est pas responsable des offres et promotions publicitaires qui n’engagent que les annonceurs. Les articles sont publiés sous la seule responsabilité de leurs auteurs.

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ANNUAIRE TOAMASINA (TAMATAVE)

Le BORAHA VILLAGE (SAINTE MARIE) : 020 57 912 18 • DMT:0205331509•PIMENT BANANE : 034 08 043 09 • PRINCESSE BORA (SAINTE MARIE) : 0205700403•SUNNY HOTEL : 020 53 336 08 •XL BAR : 034 07 043 09

ANNUAIRE TOLIARY (TULEAR)

ANAKAO OCEAN LODGE & SPA : 020 22 328 60 • BELLE VUE HOTEL (AMBOLIMALAIKA) : 032 04 647 22 • LE BO BEACH RESTO PETER : 032 04 009 13 • (LE) BOEUF : 032 57 251 99 • CHEZ ALAIN : 020 94 436 26 • (LE) CORTO MALTÈSE : 032 02 643 23 • (L’) ESCAPADE : 020 94 411 82 • (L’) ÉTOILE DE MER : 020 94 428 07 • HOTEL DE LA PLAGE (AMBOLIMALAIKA) : 020 94 906 92 • HOTEL LA MANGROVE (ANKILIBE) : 020 94 415 27 • HOTEL LES PALETUVIERS : 020 94 440 39 • HOTEL RESTO LA MIRA (MADIO RANO) : 032 04 621 44 • HOTEL SAFARI VEZO (ANAKAO) : 020 94 919 30 • HYPPOCAMPO HOTEL : 020 94 410 21 • ISALO ROCK LODGE : 020 22 328 60 • (LE) JARDIN : 020 94 428 18 • SAÏFEE HOTEL : 020 94 410 82 • (LE) SAX’APHONE RESTO : 032 75 340 41 • SERENA HOTEL : 020 94 441 73 • LA TERRASSE CHEZ JEFF : 032 02 650 60 • TAM TAM CAFÉ : 032 02 524 48 • VICTORY HOTEL : 020 94 440 64

ANNUAIRE ANTSIRANANA (DIEGO-SUAREZ)

ALLAMANDA HOTEL : 020 82 210 33 • LE DOMAINE DES FONTENAY : 020 82 927 67 • LE GRAND HOTEL : 020 82 230 63 • HOTEL EMERAUDE : 020 82 225 44 • LIBERTALIA : 032 40 302 58 • RESTAURANT LA JONQUE : 020 82 221 23

ANNUAIRE FARADOFAY (FORT-DAUPHIN)

AZURA HOTEL & SPA : 020 92 211 17

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