l'ecole primaire, 31 mars 1930

22
49me Année 31 & 930 DE. lA Soeîéfé d édUQ:·ation L'ECOLE PRIMAIRE paraît 14 fois pendant le cours scolaire Abonnement annuel : Fr. 4.50 Les abonnements se règlent par chèque postal Ile 56 Sion, ou à ce défaut contre remboursement. Tout ce qui concerne la publication doit être adressé directement à M. LOUIS DELALOYE, Secrétaire au Dé· parlement de l'Instruction publique à Sion. Les annonces sont reçues exclusivement par PUBLICITAS, Société Anonyme Suisse de Publicité, Sion Rue de Lausanne 4 - Téléphone 2.36 1 .. Bl El: l it , , tilt · r

Upload: resonances-mensuel-de-lecole-valaisanne

Post on 02-Apr-2016

224 views

Category:

Documents


2 download

DESCRIPTION

 

TRANSCRIPT

Page 1: L'Ecole primaire, 31 mars 1930

Champéry )

··~·~ MESSES., MOTETS., OFFERTOIRES

VESPERAL-S

Pianos .. Harmoniums - Orgues GRAMOPHONES

uniquement des meilleures marques

GRAND CHOIX DE

DISQUES E~ TOUS GENRES

VIOLONS · ETUIS · ARCHETS CORDES MÉTRONOMES

MANDOLINES :: C U 1 TA RES :: VIOLONCELLES

Facilités de paiement Escompte au con1ptant Conditions spéciales pour les ~-=----=-=~

... --~ ·-·. • • f. Membres du Corps Enseignant

H. Hallenbarter Magasin de Musique

s 1 0 N et Martigny-Ville Place Centrale.

49me Année 31 Man~ &930

ORI~l)l]l·· DE. lA

Soeîéfé valai~aQ,Q.e -d ~ édUQ:·ation

L'ECOLE PRIMAIRE paraît 14 fois pendant le cours scolaire

Abonnement annuel : Fr. 4.50

Les abonnements se règlent par chèque postal Ile 56 Sion, ou à ce défaut contre remboursement.

Tout ce qui concerne la publication doit être adressé directement à M. LOUIS DELALOYE, Secrétaire au Dé·

parlement de l'Instruction publique à Sion.

Les annonces sont reçues exclusivement par PUBLICITAS, Société Anonyme Suisse de Publicité, Sion

Rue de Lausanne 4 - Téléphone 2.36

1 .. ~· . B l El: l it , , ~ tilt · r

Page 2: L'Ecole primaire, 31 mars 1930

LIBRAIRIE PAVOT ~ Vevey - Montreux - Berne Lausanne - Genève - Neuchatel -

Une nouv:ellile éclition du

Nécessaire expérimental Chauvet l' enh'rmés llttn~ un e

Fr. 100.-*)

cnh: e-fll'tnOil'"

, . . les sciences physiques et naturelles L'enseignement ·experimental ,( ' ' t'OI1 ut l'exiJérim,entation, et

. , , · ,l'observa -1 '" · • doit être entie:reme.nt ba.sc sm_ 1 m· té'riel nécessai,re aux de-

l . doit s'ajouter •e a · pour ae.l.a. aux . Ivi'Ie's . ·. , . t 1 Chauvet e.s.t de bea.ucoup

L 'cessawe expenmen .a 'll l mons.tration~·. e ne · . : . . · , c .e ·t une merve1 e ce , . 'té falt JUSffU a ce JOUl. . d

supéri,eutr a ce qm a e . t l'afla.IJtation aux besoms es t . de ù~eche,rrhe;s e · f ' . t ,savoir, tde pa. H'.nce, . , 1 ,..- obie-ts et prodmts perme -

éC'OlP.s. 11 contient, .loguruemem't etla,sses~ . .<J:;)l.aiJI.JUi cl.es 'leçons déve.lop-1 Périene<ets w>,na.n ... a ' ' · tant. d'reffectue,r 1 · e ·~ ex 1 • • t n~les à ll'écol.e pi'Iilffilaire. . physiques et na. Ull"" •

pées {ùans leiS scienc·e.s , . , .ft ar·mo1re dont la port.e se Ce onéce.ssair·e •eist •loge ,f1an~ une pe 1 e tablett.e 3tUT t1aqueilil·e les

. t lement tet constitue a'1or:s une :rabat honzon .a · · · . expérioences peuvent êtr,e fart,es. . . se se

!rien ·cl ai,1lem s qui ne pms n ne penf·erme ri.en die fra.glile. rempLacer fadl,ement.

1spécia,l,es .pour pai.ement l Clem"•ncl·e'I' nos conJd]tions *) Priè1~e .c e a

au comptant ou 'parr versements men~sue1s-.

49me année No -6 31 Mars 1930

l~~COlE PR~II~RE Organe de la Société V'alaisanne d'éducation

SOMM I.h.'E : . ·otciété ValJa.i.s,anne Jd',E•chwa,tion . - Concom.~·s cLe rom-1posi•l:i on. - L'Orientation professionnelle. _:__ üets :I 'lépŒr ~~es à Jl "é­IC.Cle. - Pélcl1anùiJsme. - CoU11s tcl':enJs·e-igne.m nrt antilakoo·Liq.-u·e. -·Chronique de tl' tn.i·on. - Réf1a •tian. - E<n gHI.na1nt. - NOS PA­GEtS. - L'éclruoa.ti.on sexue.~J,e.

Société:;va~aûsa_nne d'Education

Ltt •pnutch fui ne 'alss,em hMe généTtrul1e ,de no !'r·e s-ooiréM ~~lll'ia l i· u à S t-J.:\1tmur i.oe, lie Inercr.ecH, 2 .a, r i1l 'p rochain .

•Gm11•m.e .cle onu llllne, le •comibé :s·e ifŒtti.t 1un pl1aislr d "invri't- Ir à Ce 1l110·dP31tie rOOllg'l'ÙS, 'tOUtes .]tes ipe14SiQl1'l1'eS cru'}:nt-éroe!S·S·e .J''Il'Vkm Î.r ·de nos j erunes g1ens. L,e sujet ·I11.i1s ù l'étu(],e: «iL'·oTÏJenba-tion proof.es -· s i m11nelle » .JWü tl ' e éJl•oCflH~JmJnLieJn't que ll·e ,persünnel ·el11s·eli•gnant va ­tln is•an t~Je ·s·OLl'C>il_, tl ni •aus·si ·de 1l'!angooiss·a'I1Ibe q ue's'l'ilotn c_rn1e s-e tpos·e,n 1· a1n t ·de par·enls. Qu',nJ],)I()·ns-n·mi· · lf1~Ür·e de nos ie'nfn·ni !J.~ ?

Pi·ogrwnmc de la fournée:

8 •h . 30 Déj)'art ·de la gare ·et offi.c- di \'În à l''ég'N,soe pm~oJirssi·a~~e. 9 h . Séanc-e ra.u théâtPe :

•a) wf'f,a-i,r·es a>drm ini ·ü ·.rt'l i \ ie·. ;

:h) sujet 'tnis ù l'éturd" ; {') ·pr'oj:eit de J.oii t~~m : r rliE. illnaH-e·mle'JÜ cl u pers-on nell en ­

•s·eitgna·n t ; d) rte.nr01W·e1lleinent ~du oomi1é; •e) {liv,er.s .

12 h . Bn·nquel: ù 'l'::t no uv·dl!Je th::t•lil·e 1dc g-ynnn.œstiqu

Le Comité.

Concours de composition ~930

D ·enlen11n. •a V·ec 11,es Dépm·IJemen ts üantonm1x .de IJ!'lnslt•r'Ll"' ti!iHn

p ublilcrue, l' Associtaüon << S,e,m1nine Sui,ss-e » ·org,anli1s·e 'OeH1e m1n.éJe, ·da·ns l1es éc.oles d ·' tou t 'J1e i):::tyJs, 1rn ·conoours ·de ·co•m tpo~si,hio'n, tl"ai­·bant un s·uj-et f1. l écono·mie ·l11a, bi~ona'l·e. Nous 'a]Yprienons q.u·e le 'lJ'llOL'lème r•etenu cretli ?. 1an née to·uchera il·e d()!mll1ine 1des jnuets et d es articles de sport.

rLe tih e défiJniÏitÎ{ din COU•C'Dll'l\ ' SleJna Ct{)IJ1lll1lie ifl Jl',a•ooo:nltll'll1 '-c CŒll1l1lillnliqué à t·emlps -au corps en reignant.

Page 3: L'Ecole primaire, 31 mars 1930

17S-

L'Orientati~n pr"fessi"nnelle Ra].1',port 11résenté à · l'Assemblée générale 1de la Société valaisanne

d'E·ducation, le 2 avril 1930, à St-Maurice.

La c.hose la plus importante à toute vie, elisait Pascal, c'est cle choisir un 1nétier 1

L':alf·fi1111!ation de 'P.as·cTlll, ·philosophe pr101f.ond, nous p.l'O'llve C[Lll" depuis fO'l·t .longN~mpls déjà Jla qu•eS:tlion 'de l''DTÎIEmtation ·P'l'O ­

f'es·sionneUe occupe ],es 1)'ens·eurs ·et ·lies savants. . Si, à noïb:De rtour, nous voul'Ons dùsserter •Siur ·Clet orbj•et , ce

n 'est point da,ns 1l1e but de f ,ml'rnir l·a· démonstrarf:io111. d'·nne mé­thode ·expéri.m.enba1e nou' eUe, -qui :perr1n·ettra~t au 1péda1gogu1e d ' ai­guiLI!Eir inf,aJilhl:üem,en~t ·l'•enifa'l1t 'ers une PT'ofession d '-berminée pr1otp11e à 'lui assu 'r'eT ;J,e bnnhe1ur, n1]a•i,s, •c ·es't 'l11Ù 1p.ar le !(lésl~r d '•ex ­plO'Per un peu ce vaste .p-roblèm·e d ie ù'·O'rli,enbati'on 'profle,ssio-nnel11e, dont 'l'.i:m'porUance n 'échappe point ù V'OS res.prilts.

Nous •cr-oym11~ ·en Dieu P .r.ovidence. Nous cT oyons ,.:!one que l·e Gréat·eur D·1eu-1Pr.ovidenclc: a s·oi·n de •s1es créa tme's lf~t nous s-onlllTl!es ind1ne1m·ent ·c-on\ ainc~1 ·s que , dans le p.kt:n Divti.~n,, ·chaque êtr·e a s'a •place 'Pr·écise, que dhrucrue hom•m1e pa,rtÏtcLlil,ièT,en1·ent a ·a voi'e où il réalis•era la fin de IS•a ,~i.e.

,p.a.rbant, il ,faut ·achneLtre qu à ·un •mmnent 'de l'e:l>;:is~enc-e , a•u ho-n 1i1om1ent, un ·co,n.cours de ~chs'posi,tions ·et ·dle ci,r-cünstances annènera 1 hom,me Té:f1léC1hi ·à choi~st i ;r , tentre .p1nsi,etus p1'10if•essio111s , oeUe qui Tépondra ,],e ITl'i·eux à ses !a,p·t•itudes ·et à s•es g.oùts, ·e't qui ne .s.era pa·s antr·e Cfll'e Jie ·ch min Lr-ncé ~pour .luli pa·r •U'ne v011onté s-np érie tN4e.

Miatis 1 'il ·eslt 'ra:i qu1e Di·e1u non..s a ·méé s stains nou.:s, iJ 1es t non :m•oi•ns vDai qu'Il ne nous sam ve-ra 1pa:s ,sn•ns nous ; cette vé­rité peu't se tr1rudui·ne pm· l axi·Oine .p.r·arf:i,que :. « ~11de-•boi ·et "le c~~·l t'·alidlera » . Atbend,r1e 1héaten1.1ent, ·d -on ,ne •s-arJ.t ou, ~crae nous s10-rt ma.n:i:f•es·Lée défti"nitiVJen1!em.t la \ ·Oie ~qui nous m·è1111era alll honiheur, est ·maiÜif,eslbem·ent illlusoi·Pe, pour ne ·pas diTe ·ritdi,cu11e. A l'·ex·en1-p1e .de ù·a pruuv,r·es•s·e de J'E , ·nrn.g·i.~ne ·gulL .r,echm·CJha·it la 'drla,chme p-erdue, nous dm ons {~;h erd1'E:r noh e vocation.

Or, 1. ins:tic~utm.l'l', ·chargé ·de I'éduca.tion -des ·enf,a,nts ·en verbu rJ•e 1}.a lTI'iiS•SÎ.On di YÏI1le qu'il a l'eÇJUe, tdoit S ''e!Tl'plOyer Ù :a\itder }e ' jeunes ê'Lr·es -comn1-is 1à ses ·S'Oins, dans l·e ·choix 1dl'une p.ro1f1e:ssi~n, d 'une vocation : .c'•est 1mê1111e llà , 1à I!}Tüprement 1)a,rler, son role .ém1nemnrenlt soCJi•al. 1Re1m~)rrir chtrétielnmlmnent, 'c'e 1r6le 'eslt d 'une itt1Tportnnc.e 1:1 Jl1e qu il •est ù l 'origine .du 1bonheur d'un 'h·ès -g.rwnd nombr·e d'ind\l.vidus.

- 179 -

Plan.

1. 1Consi.dér-a tians géné11ales : Dé finH. , But et néc·essité de J. OT i•enrt·a'li on p r·of els,si O'nnrelll1e.

2. ,L '·écoJte et ,}'oâentarUi,a.n protfe:ssionneUe. 3. P1 aiique tde 1 '-ori·entation Jwo·f.es•sionneHe. 4. Etu,de tdu militmJ (-quelques profle:s•sions 1en Valali-s). 5. ·Cor d'll'si·ons 1pratiques .

Considérations générales Dans J.e m-onde sa' ·an·t, lbi:ol'og·i·s·bes psy hologues, pédlag-o­

gues, médecins , s·o,ci·olog,ues e;t •m-orahs1l:res ·OI~t rf1ajt de ll 'O'rli,entation prof·ets.sionneUe .l ·o'bj-et ·de .l1eurs éh1~dres 'e:t de l•euTs •pecherd1es. Tous s'oa-ccorden:t ù dü~e ·que la qurestion est üomplex•e et qu i:l. fa•ut ·aUendDe, ·pouT J'a\ enli1r , avec ·des pl"écisio·ns plu:s gram·des , des m é bh odes no u ve]i},es .

On 12:ntend pa1· OTi,entabi·on 'PTOfessiünnelle ,J,es conseils , l·es directions données à l'lenfant â:gé Jda 14 :ans nvü,on , aux fions de le dlirig·er 'e.rs l'é'ta't •qui T'épand :J.e nl.Ïim1x 'n ..ses goilts na·tu­l"els •et à s·es 1a:pütudes inteUectueHes physiques.

Il ·est tM·gtent de s 'occup er du ip'l'Ohlèmle cm: bieJaucoup de }Jr'ofessions sont ·encon1brées ~e t le dév•el!OippteJm'ent de l'·appr·entis­sag•e pT•end d'ans noh"~e •CJanton , de .réjouiJs·s,anb~s pTo•por,tions . A·l•o1r s qu '•en 1919, 7 2 j~eu nes gr ens se pr é:sentali1ent œu x 1exan1ïens de fin •d 'appr·entis·sag·e, ilis érf:aient 190 ·en 1929 qui ·dlési'l·1ai,en1: un di­p.lôm•e. P.resque }e · tr~pl·e !

La si-tua,tion -du 11nonde ·économ\itque ·m'Odenne ·en ·ou1t1··e nend ·cetb:: que1sbon toujo'll'rs pl-us a :tuellie. NO"us vivon au siède 'de la .raüona.lisarf:ion à :outrance ; ·i1 lfa1ut 1)Toduli1r·e heauco'll'p, en peu de tmnp.s et ·à 'bon n1wrcihé. La gTande ind 1st•ri1e Ja~ccUJpiRl~e de plus ·en 'plus l~e ·ma.rché ·du travai~l ; elle •récl.WITIIe d\es spéciallistes, des ma·chin:Lstes, et r·elèg'ute à l arrièTic.-plarn. 1Je {petitt aT1lis·an .

D ,autre pa·rt, p •a,r .suite des thesoi·ns élliOiflTI!es des .puissances belligér:antes , la granrdle gu1em··e a pr'Ovaqué u1ne pé:ril\lleus·e suT­pr-oductli:on inclrustri·eUe. La ,]lutte ·bm·minée, ,},es annéle1s ·ma-ig•r·es sont venues, ·et avec eUe.s :le chôm,wg.e 1q'lri •est l UJne des pl•ai,es les p:Jtus inqui·étanbetS d e •notr.e 1be1nps. Que die rrnisèr,es a~c-cumulées •dans 1es f1a•mlillles ·p-ri' ées de 1l1eu:r 'gagne-:pain l qu•e .de désespoiTs cla,ns .l-es foye.ns où •mianquent la nmln~itur.e •et le tr-avail. Or le pai·n qU:otidi1eU •est et ·r-ester·a ll-OU,ÎOUI"S l1e ~)]'ll'S -ang-oiS·S•anrt pro­hlè1111e .·des familles ·pauvres . Ce:r~es, il'a OonfécTé1ati·on a Vlers·é des mil"l'iüns .pour J.''a:ssli.stanc•e 1chôma.g·e •Inais l'e n1m·CJhé du travail ne •s ',a.m·éliora 1pa•s et j} faLhrt fai.r·e -des l1ois 1d1estinées à p a·l"er aux cnn.ts éqtN~nc-es du nouveau rfléau soda1l.

Ullle cons~tata· bi.on . Qud.s .s•ont }es ouvrÎie!r•s qllle ,J,e •m-an:que tCl·e travatil a l•e p.ltus doul'-ouDeus·em,ent fa-bteinot ? IGe ·s·ont J·es sans-Iné­ti r's, l·es m·wnœuvr·es des grandes i-ndustri,e.s, J1es ouv,ders 1médio-

Page 4: L'Ecole primaire, 31 mars 1930

- 180-

c·r•es. Il ·est 'très rare que le ihon ouvôer , Ire spédaùli.st·e, oehd qui dornne 'a1U iparf:l"O'l1 •en1lièrle SJflit"i'.o.;rfla·cllÏ,Oil1r S'O'Ï t rJYrirvé rde S'On e'111'pJIOii .. Car l 'industrlilel rera ;même cle·s lsacrif·i· ·es ])O'll'r CO il Slerver llrll bon ·emp.I oy·é. Dans l:e ·c~s, où il devrait s•e soépa.r er "1\e !Lü , l'mlv,6er qua1ilfié tr-ouverait d ru tr.ava\i,J ai:Heurs.

Durant l'hiver, J.e 50 % des manœuvres ,·aln i.sans n 'ont pa· de lra va il ·et c•e.rtaines •années , mêTnl ~~ {hn·ant la 1 on ne rsaison , 1e chômage sévit.

P·ertm,h a lion éoonm11•iqure résrultanl ,rl.a la grande guerl"e, con­cu rlrren cre 1e f.f réné·e, trusts et ·n1'o n op o1l1es i'nllieJrnart]o,nlarux, 1a,coa pia­reurs de l' indush·i·e re:t de .l'·écon01nüe na,tionai1J-·s : 'beHes .sünt l•es principales Oa'UIS18S ·dU maTa'S·lTI<e rda<IlS lretquel nOUS v\i,VO'lliS,

:Mrais il y a urnre ·aru'tl"e cause rd 'ordr.e ITIO'Pal c·ellre-1à tr' s profonde •et très gTa1n cle, qui es't ù ~la soln··ce du 'Clé~o·r·dr·e. '

l ;e hut fondam!2'nba.1' d•es mré tirePs et .~]res 'PTOfes·sions · e1st de s·ervir la vi·e, de la ·r•endre rp1l•us ha'U'te ! plus idéallerDient helle plus mor!alre . S.e.rvi·r la ' ],e et n om rpl"OC'Lrrer ·l1e 'hien-êbr·e ! Aurjmrr ­d 'h ni, m·étioer.s •et :p.ro,f·essions nre 1s ont consirdél"és qu'1en rl'onc.tion de la 'l'ich12'SS·e qu'li.l·s apportrent. On 1ellnJhrassle te:111e 'P'l'·Olfres·sion paT·c-e qu 'dle p·rocu•repa p1'us rapidein,ent 1l '1aisanee. Notre vi•e éco­non1:ÏicJne rest rdéJ.S·aX•ée. L'<Or, ohjlet relu grand ret unilque s·onci, .Y oc·oupe :l·a -première plarce. Et po.urtant l1e d'roirt à la '1e, Jo droit de vivr•e honnêt:Je·ment 1dans une m'odiest·e ai,sa·nce •est, dr::t,ns la hiérarchi'e des ' 'alenrs, infirnli1111•e'11t 'SllpérireruT au dr oii.t de s'en­richit·. Il fau t T1edonner au •monde rmoderrne .les vi•eux 1JTÎllliCÏrpes · hrréti,ens d ''eil1tr 'aiJr:1\e, de croDICJOrrÙe et . •de 'paix ! p:rrinc.ipers h.as·és s ur li~! droit naüwel et J11a .iusti•oe d:istrli1hrutive.

Une ·beJ!Ire 'l"estaura·l/i.on néoessirte de hnns ouvri<e:rs. ü .r vouT avoir 1d1e hons Oll'Y·rirers , rpour élro,i•gn er •des travaiUeUTS J,e ISipedr e el u ·chôm~g,e , il <fau t 'hien 'orien~eT !l'es ·en1fmüs v·errs la 'prorf,ess.Jon où ils auront .le ,m,aximlllln ck~ ·chanc-e de •réll'ssiT, c',est rà di·l"e dans .l1eLH voi•e. 1 ., ·~,,

L)écolc et tol'ientation professionnelle

Il 'est •év~den t qu e p our hien OÜenteT 'Un eiljfa•nt, lj,} farut le connaÎ'll,e m1 tripre P'Orirnt ·de vue phys·i:qne , intellect'llr81l 1e.t mo-ral. D 'autr·e pa.rt la con111ai.ssan ce die 1lra ·prn,fessi1orn, ·de 'S·e1s •exigen ces ·dres ra·ptirndes Teqtüs·es esrt non ilTIOins nécessairre. Biren plus , il est Ï'nutiLe d 'ofÏie'llber un renfant 'errs un •m·é"Ul·m· 18'll'C<O'l11rbl"é ; •Ï'l y r·éus­siÜ·ai t 'difficilem•ent, 1nalgré se.s ruptit ulclrer·· se · qu alités ·et sa 'bonne , .oJronté.

Les :premiè.r·es tentarti,~:o1s d 'orioe:nta·üon pr01f•essionneUe .ftme,ll!t e~· trêmerm ·ent sinrp.lrels . Les insti turbeurs clas1s a-i•en.1;t ]:eur.s é'lèv·es se­lon ÛleU:r iSla VOIÏIJ.• •et •lJ~ILl!l' ll1'érÏite , les •enC'O'Ll'lla!g'lelaiÎielllt rà pTretm::Jine U'l1

mr&ti·er bO'U•l"g'eois ·et tâ:chairent cùe rr,es 'plac·er dh ez I·es lalrtis.ans du

- 181 -

vülag•e rou de l1a 'illre '~is1ine . On demandait 1pa!l'lfois au m.édecin des r·ens•ei.gnemrents S'lU' l état ·physique .dru .futur arppT·eriti, ·et ·c'é­'la it tout.

Plus 1taT·d, alors mêm·e que il '·on eût Treconrs Ù· des m·érf:!hodes nouveUes, p enf-ectionn ées Jet p1us sc~ent~fiques , on nre nég,llirg·ela c-e­pendant point l1es conseils -de 1'institu1Jeur ·qui , 'd.a1n · le 1domaine cle l'oTientailion pTofessionnrelil•e, dem·em··e un a@€mt éclairé re t sûr ·puisqu'i 'SUÎt rl'•enfapt pendant ,J,es nOJlllibl'eU.s:es •années de 'SIEIS études.

Le.S parnenrts, 1e,ux, nre ISiont :ptas t ouj'Ou.rlS -très bo1i1·s jug•es !lors ­cru'i'l S 1a<gi't de déberminer J.es qua1}1irtés OU J1ers défa'll't'S, }leS a ptirl;u­des ou Ires failhl!es.s·es de l•eru.r s ·enf•a:nbs. Suivarnt la open:te natu1,ellie Cfl~L ,neut que J'on trou V·e pr1eS<}lllie pa:nfa~t ree crui fli01Ll S touohe .de près, ou nous ·app.wrti1ent , tr·op •de par•en'bs rêvrent .p1rul'lfois p Qiulr leurs odres·o81ndian:bs des ·ituations ne cadr-ant pa·s ,diu •tout 'a 71ec 1eurs pos'Siiblill'ités . Tourt :e:n wftfin111ant .c_ru ']l illTI'IJIOif'te de cronsu1ter le goü t dels prur·ents, 11eurrs !proJets, l·eurrs rdéSÎ'r.s, i1l incmnhe oep·en­da·nt à l 'iTIJs:tituteUir rde Jles éclaiT'er exaocben1lent, •av,ec 'tad ·et déH· carbessre, s'u'r ,]es c-onditions des êtll'les dont _l 'a\ en ir ,}lets prr'éoccupe.

Le médecin r1e1n1Sie'jgne sur l'·état physi·ologi1que de ~ '·enfia•111t. L 'introdruc.ti.on 1dles fl bF;.Is ·méclircrales et 'Cle,· ,~jJsibes 'ln-édica·I~es sé­l'Ïoellls·es, ·de tous Œ1es enfa1n:ts de nos écoles, oa é té ]re frrruirt: d'urnre heur·eusre i'nspir.ation qui peut gTa11èLe'ln nt rf•acî.Jit,elr lia tâ-che des pa·rents 1 :t ·d s ·maî.tr·es, dans }e choix dune ·])TO[,es ion.

Au bout de qudques années, lor sque l1e médiecin scolah~e a n ()té tou tes ate:s l() b s~enr.a:ti 0 ns 'Cfllie aui su g~g è r•ent les con d·i'tiilonr.S ph y­

•s~qnres d 'll!n •enbant, On 1e'Sit •en po!SSieSSÎOn rd\111 gui•de ·C'errtain q'Ui pe.11ffile.t rdie 1dli1l'le si l élèY1e est .S•aiηl1, birem C011StÏ'tué, S il p c:nif: em­})'l~aS'srer ·éventueUem·ent 'nn m·ét-i1e1r ·ou une .pr·of.ession tpén~!b'lè né-

essitant des h omrn'l•et rohustes ·et te11Jdur.arnrt:s .

P.ar )re n11o~nen des tfichers, ,}run ·ders rp•ru:blèrn!es die l ürlil::>:ntaif:ion des •enf.ants rest rà peu rpr;?,s rréso:l'U. Aintsi, nous '8. VOlliSr tr'O'll'vé, aprè's 1es parents et l'i,nstitlllbeur, un nouveau 0on'seil!l•er d 'orienrta't:i·on })l"Of,essionnel!lre : le rnTédlecin IScolaü·re . Dans hea'llrCüiU!p rdre roas, S'On lintennen'tÏ101n peut f•airr12· év:üteT dies tâtorune1nents lffila'lihelU:l'leux et prrév1eniT des ·cons·équen oes tf:lmesrtes, c.a.r ·les h o mn1es de ·méïf:i1err n o·u1s atf,firi,m·e : « qu un so1IT·d ne s•a1UT'a.Ï1t êt•rle bon !ilmJeuT ».

·Il ne fautt pals néglig·er ,]les .a•p.titUJdes physicpuies de l'~euf.ant, car ·emres jouent llin ·rôl'e c-onsidlérlalblte dans l ' or~e:ntation p.rof•es­sironneHe bi·en 1entenrdue. C ·est ·e.JJ)Ibre 14 1et 18 1ans .C_[l.I1e 1s1e produit chez } enfant [a grande poussée. Jll i·mp-or'be, a lOT·S, ·d 'usrer d'une parrticuirlè1 e vigilJanc'e 1e;t de ne pas com,promnttr·e, par ·des •ex-cè's, ·son dé v·el,Oipp em1ent ul té'I1i,euT.

L es start-irsüqtllels rr11o1urs app'r·enrnrenrt: qu 'à ·cet ârg:e la mm:tal1i1té ùes jeunres gens •es't le plUis éll1evé . D'raprès un taibllearu .f·ourni ])'ar

Page 5: L'Ecole primaire, 31 mars 1930

- 182-

:-:.: * * A Y•ec ITra. •connal1ss•a>ncre .p.s•ychiologliJqrure ·de }'.enrf,aht, nou

1s

1 •nèn.

t~'Ons ?.ans 1re ·dotm!a'irne de "J:.a ·pédagogire : l1e nTaî:tr·e 'a•oquièrt oette · COil~lliaJJS•SrW~C!~ ·Pa:r . Süll rense1gnremrent. i\tf!a'ÏS On UJ E: 1peut pars dü~e . rqu •e.l!he, smt 1nflaiJ.lh!hlre . . Souv,ent l<efs h'Ü'l11111'e'S, rCfÜÎ joue~nit Llll rô]le 'COI]SWdem.rbl,e rdarn'S lrelulf rpays, qui :réussisrent ·darn·s .leurr ·métirerr· ont é'té rdle rpiètrres éoO'li1~l"S . Pra•r rfdils, l'élève ne 'témdiJo·ne ipa•s :dl'un .g'Dand Î~:t-é~·êt 'PO'~l'f J '·~tud.e pall'•C'e rqu.e _.J:'remJs lerigneii~en't 'l1 '1esif: •]Ja'S H'~propr•1e 'a 'SIOrn ·Inrbelrlrrgienc-e, fà ISOU degîré de rC'LÜtiUT•e' 'OU à S'OU

rdev·el'O~lpiemiei?t ta.r.di;f . Il n'rest pas :rresponrs•arbl,e, ret ,Ce'l'a' n re rsli,gnifi!e 'P'~S 'CJU on doiv·e ,ne 'Cll!as's·e:r ·darn:s la, ca'tégO'ri•e ,dle~s rsoïf:Js. QUie rdr e: .fois ~ ~~ -t-on pa·s ·entendu ·dÏ'ne .a.ux }eunes g·enl~ : (( rç,e qure jle rs:ais, je J.al '?'PJWIS ·~U.rX ·CIQ/Ufrs CO•mp~élnenrtalfu:res » . tC'·eiSit -donc. ravre'c •dlils·cré­hon ret tprud~noe, 1et ap,rès rurnre longue obs·erv.altiron , q'li•e J,e 1naîrtrr po:rter~a sun .Jurgeunent S'Ll'l' · 'l''enf a•n t.

'L·es mJatilèT·es ·é'bndli'ée!s paT :Ir~~ ·élèves ;fiOIUTnÏ's•srent :a·u ·InaîtDe ~Fo.Gcalsio!n rd',appréôe!l·, à_ leur jus'te v•a.Leur, l'es f.acrtütés ·m·enta,lJes die nenfiant ret ,llels 'traiif:s de ·s·on ·cartactè·l"e.

.ùa fad·lJi.té av•ec ·'1a1Cflllellre l'ienfa·nt ·s,airsi. Jte 'l)Œ'o·olrla'm!Ill!e f.ourni't l ' . d l . 1 b

ooca:sron ·e . ' re .J'll'g',etr ·d'un'e ·m.a,niè·pe général1e 'et dte 1e clarsrs•er p~rmi d·e.s h!iierp. dorués, ],es moytens -ou J1es rmédl]oc:pes . L'•wrirth

1né­

tiqrllle eJs1t, ·de t'Ourl:·es :les hr•a•nchiEis , oeHe qui indi:qllle I'e :pl'Ll!s ·sûre­Inen:t la -Ill'BS1Llll'•e de /SIOn r::ti'Sünrnernent. L'raptirtude tà saisÏQ' Œ1es dé­mo~s. trra,hons g·éormétdqu,es ert à 'résrotN:h're ,Jies 'PTIOiblè-Inteis ·mathé­

·Ina~J'CJUres, 'S•ePa parr ·conrs·éqJulentl: un1e 'Pr•e'llvre d'i,ntleJ.liO'tenoe .d'un ' 1 . l di' ] . . b . ' re~ !pouvon· ' Œ1S'bra·ctwn 1et d',a,prplkation ·d ',urn\ E~ rèo·le o·énéo.·,al-e à

un 'Cas J)aTti.curlliler . Lta · .c:ornpT'éheilsion de l,a: .oTar~nm~irte av-ec ~outes .~~s ·dé!fi:nitio!l'S ·e t 'toult~s ·sres ~·è.gJ,es ·rnarncrt~e'l1a ]la sib:;eté de son T m:s'o nrnemïen t. • 1

• • J

On jugretr1a, par l'es exter·ci<cJes dre ,l:éda,diron, si r1'renf,ant a des idées ·et ·S 'jr} sait Ires .pl"éslelnter a v'e•c ·O'l··dr'e, 'Si ·~~o:n itm,aginralti,on •esrt st~'~'o.epti?le . d'·?:rirentaüon inrté1~essa'n.t~ •et slii ··elllre 1est ·cwpa~bJ,e d'u,llie Ol1Itg1'lmhrté ·de tbo,n 1a1lroi. ·

·L•a lfradlilté ù 'çuptpPe.nch·,e, .lrers' ·moroearux chnits'Îis, Ires conr·s Çf 'h.istoi,rre ·et de géogrrarphi·e 'indiqturerra une borr1•llie m'élno:i'l'le. Sou­tien 'P'réclireux ' C~ E:' iL'inteHigence 1e1t relie il·'i'm'agina'tito·n, la mém-oirre P.eut Tévél,er dlers .aptitudes n.on équli.v'oqtlles pü1Llir c-eptœirnes p.r'Orf,es­Sl!OlltS_.

Av-ec rJ,e ·des·sin, ·c '·esrt une lirdée ·du pou voir tel '1ohS'eiJ.wrartJio1n •du

183-

jeune homn e en n'1êmre •teJinps qne la jU\StUBSS·e de S'On C'Oiup ·d 'œil qui 'r·ess·ort~.na . Lers ,he'çonJs .bireq srues, ],es devoi'Ds ·co-r,r·ectellnent rf·1aits, up,e -arpphoation ·oon'blinue S1e!Pont le rsrigille Jd;'UIIle vtoJOJnté 'Ca­pab.l·e rCÙe ·C'OUSl anoe •e't ·de .feT'l11teté . .

L'a.Uentio·n, ·c'e'tte · appliircaüon de nO'tr·e retsp,rit raux chorsres ex.­·téri,el.wes qui fra.ppent }e!s senls, ,sJe .décOUVll"Î'r:a ·ais'étnren.t rdrans 1La m·arnièPe d 'êtr·e ·de l'·éJièv.e duT'Uillif:. 1l1es •ex.plic.aüons .

La ,oonnai·ss,ancJe ps·ycho1ltOgirqure de l'tenf·atnt doit êtr.e ca.n1-p1étée rp!a,r oeJ.lle die 'S·on ·CŒLllr. L'ers :passÎIQlnJs, leJs s1enti1nenri:Js, j'ornent . un 'très .g1rand rôLe clans ,lJa vlie pT'O:f1essi1onnre.llie:. rOn p-eut ·app·~·,en­dre et tra' ai!ller .parr ·dre,~oi.lr, 1IThWÎ'S 'arurssi p•a1r am·O'ur du :t.r.av.arul ,er~; du ·bi•en-·êt1·1e, 'PIU!l' point ,cphonneur •aJfi·n d 'ê!trne Œte « ip'Iem:rer » dta.niS S'On •a·t·eliiler, rarfi:I;l rdle d10'l11'Î'nrer ·ou ·d'·NT'e 'réputé bon m:rbsan. Un en;fant qui p•r.end g·oùt .à l'ém.uln!l:ion 'en ·c'ùasrsre d ton,ne des ·signes rnanif·estlle!s .drn S'Ll'CCè's à veniT .

C ·est parr une o·))!srervation constairbe, ~~n clarss·e, datn:s ilia Pue·, au j1e'U, qUJe 1~ ,m1aîtrr~ a.CJquelr'I"a 1a ·cr~Jn~a~~st~'all1JC<B ·?re~ chatcŒI1!, dre ses élè,nes. PaT .aŒlllreu!rs , :iil f,aut !Ire 'lliOiber, ·c .e,slt a s·on l'llbu que rl •enrfra1n1t d0'1t êbr·e oihs~erv·é , quand ill se rsent pail:.f·artemlemt Œibr.e. D .s·e tmon­tbr,era ar},Qil'IS tel qu 'ü ·est, aviec ,sron ·temrpé-rraill'enif:, s·es .p.arsSl'Ons, ses qtua1lliJtéis , stelS défra•uts. .

Le ,111-aître qui veu1t rae:co1npÙr sé'I~1eusren11~n 1 t oe rbr·a\n~.il. doJ.t prenrdPe ·des no'bes et ·das•S!eJr rs1es ·élèves. Une T'éPŒ:'Siet ·On'g'l'll'a1e', 'li ne r&f1exion ·étrang·e, un f.aH Îl11S1CJrit 1peuvent ·a vo1rr, p}us tatrd, Ul1Je o'rrande Wmporltalncre, -l'll'tdgré 1mur ra:ppatrrenlre naïv·e!té .du 111'0 -­

m·ent Ilis 'SOnt S'Oiuv;ell1lt i!Ja ll1Tatn!ilfres·taüon 1d1'une ·apti:bude, d'1urne tendia•nrcre qui s 'évle;:i;Ue, -d 'un ,c1Jé[rau1t ren,crore }albernt •da,ns Ue CŒ'LLT de 1} '•enf.a n!t.

On rne !Siau r,ait a rt.-bad11elr tro•p d 'ü11'partanoe à oètte tCJo'rnna'Î'S-. sanoe de l'·enüilllt, .c;a1r .lre mlaitre en ·pet·itrer.a poUJr ·1ui-·mèmJe ·d 'heu-_ l1EIUX ;fl'luits : •pJtus ·de g·oût au tr·av.ail , •S'enümelllt dévrelopJ?é, rde . c_o~· ­rigler Llln défiant, o•cc,a'si,on .cte sÜin'Lllrer une bonne vp'lon'be, ,' IJSitiQt~1 daitr·e ·die la ·méthode ·à 1emp!loyrer a ,nec ·chwque ·en1frant, rn11ethodE;_ fpuCJbueuJse ·pra<r·oe •qU.re bas·ée ISUT rl'ohs•erv;a1ti:on ·et J,e üalr,a,CJtèTre ·diu

' 11 sujet.

On ne peut 'Cl•enTandler à l 'i•n!SihlmtJelu:r n:111e CIOnna~IS·s·anoe : ex;-~·c:t'e dres ,atptilbudes né·ctess;a·irr·es à ·~haque pl:'Ort·,essi.on . Q~1and l'a r~·~ütt~. - . telllr s'erra 'pla·eé .devan't c•ette lnterrl'Og,atiQin « Tel SUIJ·e't .convient-Il à f:ielhe prorf:eiS'Sl•Ol1 » , \ill dJem:andJer.a •C'OllS•eÎl là rdie[SI rper!Sünnes ~üffi­pébenrtJ21S ;e.t ~exp·érim'enrl:ées, ·ouvtri,ePs qura1i.fiés ; · pa1h'10ns,. CJO'IltS'ei:lllel:·s d'tü!ri•emtation, Ili·v:I1res trraitari't .J,e ISruJj•et. A •oe ptr{:ipo.s qu'uJ 1l10'L1JS .smt perm:is de recO'lnm:ancller vivrelmren't à TOU!s mOls co.Jilègiules la ;}l~otru<r'~ de « La Rose des Métiers », qui 1rra:i1:e d ies aptii!tudes Ttequrrtsrers. a

Page 6: L'Ecole primaire, 31 mars 1930

- 184 -

cha·que prof•es.sli1on. L '•ocCJarsi·on n o:us rsera <f·ourrni1e 1dle jle! berr un -r.a­pi·de ·croup ·d 'œil 1s·urr ·qurelq·ues .ppo:fésrs1ilon's et üed nous a•mène à trai-ter ialuss~itô1 diu :

« Rôle de l'Ecole clans l'orientation pro•fessionnelle »

Très peu ·d 'renfanbs ont 'des goûrbs irn1nés rqui dé t·el'In:Ïinelllt Ü1-fai'lli1blieinent l•eu:r vo•ca•üon. rL ',enfant 's1e1rra ·c·e qu '1a ·ét-é !SIOn pè·r·e, S'On .onolie ou •son voi!Si:n . Il ·choisliirra l•e 1nétiler ·qui ·es:t . e plus ·en honJnell!r .da:ns son villlargle au sa Tég\ion ; •CfUieilrqueifro i:Js il 111e sre dé­cideria .pra1s du tout. No1UIS ·f·aiiJSIOns i'Ci , 1e1t à desrsreJ.n , ·albsrtrraeti!on de crurelliqueis vooaJtirons spécia,}es, .au bam·reau , rn la 'pr.atique de la nlé­decinre, •eJtc., qui ISUpiposrent 1dles DeJssour•c:es p!aJrtku·lli•è:rres perrrne't­tant lte'UT éc'lo'SÏ<on. •Ce IS!Qnrf: d':ai:h~UiliS rdes rpT'O(res•si'OniS il!Ï•béTlales e;t ùJ •n 'rest pas ibon •qu';uln ·primlah e e:rr1e dan.s ses •pm·,a.gres.

UDie 1pe·tilbe enqu•ê!tre, ·dans ,I•es ·éc•oJ.es , déroo·tn rian ille rm1anque d)icléal professionqw[ chlêlz l 'enftant. ·Norllis 1avons posé 'a'Llx élè' es de rqtœlq•Uiels d ra•sses wes c.rues1Ji1ons ·sui '~antes :

« A quel hormlllH~ célèb11·,e vcmdr1ez-v1o'Ll!s 1~ess,en1bl1er ? A quel arbisan ? Pau:r•quoi ? Quel n1étirer voulez-vous •Bn1'hnœs·s·er ? »

A }ta premiè'ne .question, 'llll •seul .éfl'èvle répondi;t rqu 'il V•OIU·Ctrait i'miter Für·d, pwr:e qu 'il f•a:brwqu/e. Jb.ela'Ll•Cü'Llp ·d"raulbos, 1bO'UJs Ires au­tr·es pürf!eJilrt lleur ·préfré•r•enCJe sur •nJos rhè os natiJonaru;x : ,}re bien­heur·eux Ni·oo1liws de F1Uie, \Viirnkre!JiriJmll, •elfe. A•ucun rn '•a pr nsé à Gwbenherg, à Br.a:nJ;ey, à PaislbeUir, .aiU,' g•rrands invenbeUil.'I.S.

A rlla rdreruxièmre CfLUelsrtion, I~OUS réponden't CfU!'ilrs vre:ulrent I1 els~ Srem•bler rà un GT'fii·s•a;r1 du vill!ag•e. •PouPqu'O'] ? rPnrrroe qu 'il ga:g.ne bearuooup. L 'aa.·grent •exerroe .un singwlie:r :attPai1t sur f',enf1ant, té· mrolin ·oelt1be .répons.e d 'un grarçon ·dte 13 a:ns : « J,e V'eJUI:x Tes·sremrblerr à x (ln homine rdu 'iHag·e) IP,ail'C/E! •qu ' ~l re'S:t rrebt~airté 1 )) Quel ·mé-tÏJer voul11ez-vou,_s. ·ermhPaiS'S'eJl' ? « J,e 1111'y rai p.as 'sro·ngé, je ne sais pras, j1e ne suli1s pa-s sûr » . Ce 'S'ont J.es ·répül1!S1es du 50 % 1ders élèves ~nteŒogés . E1n rltout oela on cherd1re H'•a,Ï•ITIIent •un idérail prorl'eJs. s:ionnel.

Lre :prteinier ·drevoi'l' de Yéco~e est dü'llrC d rOT.ÏJen'beiJ: l'·élèv•e verrts une tpTo:fles's·ion ·e:t de pTim 'OCfLllerr oerf: liJdléall ; •eUe dni't a ru ·m-oins don ne r à '] '•elllf•arnlt ]re rdési r !Cl 'ra:p pr.endJI~e 'Llln ·mré~ireT.

L'institu·teur rexpO<.S1er.a , dans s·es ·enrttetie111s ~av,ec .} ',enfant, 1e'S a vantarglEI.~ dune prrof,eJssi•on : 1e11nploi pl'us rœs.suré, grai·n 'S'LLpér'iJem: , h-a v-ail rplus intél"eiSS.a'l1lt, 1plus utilre, plu:s Sl"baJb}re, 'l11'0'Îns pén'iJbJ1e. Il opp.os·erra à oet1t.e sémrri'té, J.es vi·ssicitrudres rctrer~· sral1JS-II11'étliler et des manœuvres, à ù•a ·InleT;ci d1ll! ·maiPché du rt:Tav•aliJ', IJ.'IQU)Lanlt de ch~a·n·. tier •en ·chailllt:Îierr •et n 'ram:atssarn1t pas g'rand'ühns1e. 'C'1est dans no•s loc.a·l-ités de ·p~arilne, 1dlans no'S cJirtés indus:trireUes que .}',on devr•a SU:Iifout V•ei1JJEir, rà I'écroiJ,e, aif.iJn ·qUJe rd 'arnnée •en •année, }reiS éman­cirpés n '•a'ÏJJil·enlt pa·s g•ros•s·ÎIJ.' !J.rœ T·a.ng•s •des sa·ns-'lné tieT's. L 'iinsti•tu-

teur , err,a l 1 e1~ pa•r·enrbs (1s·ouvent j,ls s·ont p.lus r•e'srponsa•bles q•Lve les enf,a·nts dans lra ·question de ,J''OTi:entaJt!ùon p-r•of•es•si•OThnieJl•l1e) , il J.:s oon vai·nci a qu'ilrs ·n:e .àroi:vre1111t ~pa:s .s•e 1a1Εs'Srer ·bel1!ter p:aT 'lie gam ]mrm·éclilat, tro.p rsou ' tJent !Siuli:vi du •ohôalllagle 'hli.v·ernal, ni •cro•mptaT·er avec .tpop .ct •envi, e~usre avidi-té 1l1a paÏie cornrs·équen:~l'te .de l ra.rüsan ·nlis·e ·en reg1aTd dlu ·n11a'i.grre s•a'1air.e du m.an œuvr·e.

Un Ta-pide oa.ku!1, •et Ji ',oln nura tôt .,frai't dre per~UJadreT. Ires 'P'a-1'en.:ts qu'il y a gain Téel à ,dlonner ù l '.enlfla•nt 'lUlle rfornnr~ti:Iron ·pr·o­fess1onnreUe 'SérieiUJSI2'., n1a'lgTé J.e1s 'llr·oli1s années d .a•ppN~•nlhssag·e.

Ca.Zcul comparatif elu gain ch.Ln mcmœzzur'e et d' un arti·san pendant les ·dix premières années de travail .

M cm œuvre Artisan

3 pr1emiènes a •nnees : 200 j-ours 3 1p:pemi èrre1s ·ann éres 0000 7 1au1br·es :a:ntnées : 300 prur 1an à 7 ·f.r . x 3• 4,200

12 .fr. x 7 25,200 .années : 300 .Ï'O'lliPS à -ï rau tres jours -pa•r .a.n 8 9 fr. 25 ,200 x 7 18,900 23 ,100

23 ,100 Dri1f f'é rre:ncre 2,100

A 25 ra.ns, l '.artis·a.n •a dronrc g.agné 2000 fT. de :plus que ]le manœLW1Tre. Ill a ·devra nt .lrui un .a v•enirr· Vroi•là c1e que v.aurt 1 a.p ­'J'Pentissag,e.

Au -reste :s.i 'l'ienf1a:nt ·111:aJÜf·este urn désir s· r'l'eux ·d '•eJJ1Lrler •en Ja.ppr·entiJssarg,~, I~a bletsognie s•err•a facilri'bé1e. Coan~In.ent ·lui don1n12o: ce dés1i1r ?

L'e prrog'I a•mrm·e de nos éco1l•es rest ttès chlœrgé, il nJe peUtt êh~e -qures tion d 'y in1n odui·Pe u11 n1au vreaJu rcl1!a1p itr·e ; ,nur·i,enta11ilon 'Pro­fes•slirornn•eJlille.

La p·érdra·u.oui•e .ohrr'ébi·enne ~ens.el i lgnle qu1 21 l 'éducat~orn ~dlo ·irt &tl"e a v:ant tout T'e'U .o·~eJlUSie 1et -qure f!OUT8JS J.es htia.tnrCihes relie l •eJl1S·81gne1111en t düi vrent ICüiDIC'D·~rir à ·cette .firr1. La 'lielrigion, é'bant l,a bla1s·e dre l·a mor1a'lli1té, Cletbe vérité .a une v.al112rUrr très g~Pa.nde pour la 1pro·f.es­-sion : le bon •OIUI\ fÎ.er rest Un êrrre ffii()•T·al.

D '·autre .p·aTt, Ures •exig.encles de r11a 'i1e .m•od~r1n~ , ~' â,prre,M :d:e 'la , ni1e dre l1a Iu1tt:e pour Le 1pain qtroti•dlDern: ~le :pe~·,fJerc~1'0ll111'~m·ent :et l'e dé,;i::Jo'Pp:em'ent des ta,rts ret méti1e1r:s ju s1hflrent l.'a•f:hrn?•ah01n !SL~livan~ tre : « T'outes bT·aJnlchels .du prog-rra:mrm·e :s.c?l~w·e ,·dro ·I~71ent o•nen~er l'renf.a·nt ve1,s '}la prnfies·s'Ïton ·qwi l 'arf!bend •et :f.aw~ 1d1e kn u1n. bon ou­'~r·Ï'Bl' » . .L 'Eool1e ·oomn11e lia pr·o.flessian ·a11.1 ·s:ervrl•Oe ·dre r]la '~11e.

Pass•ons en r•ev•ure !J.es d~fJ.éperntes •lrrn nchle!S du :pT•og)ra·m·Ine 1-ri~ ·ma!ÎTe .

Page 7: L'Ecole primaire, 31 mars 1930

- 186-

Langue •m1a ~er nene. •C',e:slt à la lang•ue •rnarteT,ne~l:e que. l' é -; col·e CJODIS1aJCT'e lJe pl·us g,rand nomlbrie d 'oheur:es. Oetbe ·étude dla1111S qu1eltques-uns di~j ses •a'spects, 1eS1 ·ù 'm'ênnle ode Pévélier à ·Ji',enf'ia·nt l·es s•eor·ets · des di, f· f•éren~es ·profôssi·ons.

L'.a:m.our ou il!e 1désir ,d ?uJnle. -pPof,e:ssion ·en 'S!UiPP'Ose la ·oonniaiÏs­·s-anoe préaJ1a,bl·e. ÜT les ,JJec:oms de .chos•es ,:iJn,cor1lteslt!aibl·emen't ou­H 1ent aux 'enf!aJnts des hori~ons ·no uv·eaux: Miai:s·, hé:J,as ! •eUes '!sont Clell"Uainem•enlt 1e })Oiimt failblie 1die notr•e 'ens•e\ilgnen1•ent odu f,r~ançJa.Î's. Pr10g:r~amrne tr-op ·chargé, ~~e mntéri1el -et temps of•aiÏ!s•a·nt défaut : beDlles sont 1es objecti1ons que _Iles ·m,aî'~r·es lf'Oir,nTLÜenrf: co!l1'tr'e I.es 11eÇons •CÙe dl10'S181S. Üa'D!S res c1a'S'S·eiS •rllll' a }1es S'llil't QIU.t ·On 10 ub~IÏ•e 'tTO'}) IS OIUV·ent qllle Œ·e .gll amld , han11p d 'ex•pérlilenCJes •est lia 111atur1~. Qu:e d',obs·erv·arf:i•oll1s, que ·die r·erna.rques 1à· f•ai'1e 1en pPéslenoe d 'un bea-u ·chaJm·p, ·d'un!e ' ;'eT'be J•oTêt, d ''ll'n tm rlel)it qui g11·onde ! Que de f.oi1s, du111a•I1lt l•e1s heèl'llX jour1s d",avrioJ, rnle ll'~em!a•r.qu•e-t-0'11 'pa:s 121Il diaS'S•e, die ·petites tê~es ·disrf:Dallibes :pegla,rodeT 1di'·UJnl œil .d'·envi1e l•e :so[1aiJ prrliJn­tani,er, l ''Oiis:eau, 1be .papiUon ou ! ',insecte !

L •a'ttenltion f·a1i1t ·déJfraurf: paToe .que nos •enfant.s out ,s,enhl l''at­trrai t du g•l"and ai1r ·et ode• la lib eT-té.

'Cie1s •mOnl•e,nts :s•o11Tt pTéci'eux ; 'il rf1aut ·les urf:iolli!s'eT •e1t lta leçon elle ·cho~s1es s•e,na ·bo·ut~ l·brrouvée. T1navarux des 'Ohla,mps, 'f:lleurs •qui 'S :éclosent, o1i•soeaux bâ:tis's'e:UJr s -die ,n~ds, jeunes .pous1s1es quli fris­sonnent sous J.a brt.i1s1e chm·g.ée de s•eŒteurs, que ·de 'l évél,artions, de réda·cbilons toutes pPépa•I éles ·de suj,ets vécus 1dlan-s llln'e smüe: jour­n éie •e.111s o~·eiŒlée ! Il f,a ut pour oeil a s orlbi1r .avec niO's él è Viel:,, Joe wr fai,r•e apprécier les beautés :de ,J•a nat-ur1e~ 1)1Ll'i-s ·é~e,~er Œ•ewrs j.eou•nes cœu·Œ vers ll1a 'S'UipT.êinte hia'l''lnoni'e dru ür.éJar~eur. L1e1ÇJO'l1!S ·de d10'S'es, enl5·elignem,ent galiJ, (Îil1fS1JPUdbÏitl, éJoévati10in •des ISietTbilmrenbs, 1en un mot · toute l 'éduoaüon •de l'lesprirf: •et du cœür dans 'lllne s·eu1e de ces s-o-rti,e:s qu1e I.e ·maî-tl1e auT'a •su Pendll''e Ïll1'téir'eJssa ,nrf:e !

0rrilctl1!ba tian :pToO!fleiS•SIÎ cm nellie a UJSSIÎ, ·c:a'l' 111\0'S fUTUil'\5 P'a y sa1nrs 1a1i­mŒ·,ont JJa teB''e qui les nou1r•rit •et .nos a.rt:i,sans de dle'lna•in ·ap­pT!e,ndron1t à honm··er « ,J'ancêh··e de to,us IT1es Inéti.eTs » .

L'es rédlacbi-ons ·de' r1ai,e:rut êtl~e · 1La .oo·nolwsà.o11 .naltru,r;eJa,e d'une 1l•eçon td 'o'bs·ennation, d'une s·cènte vélcue.

ÜelS JWOlne.n:a.des •d'étud12·, OOID'Ine IDIOU•S .pOUirTiiiOn!S h~IS 1appe­J<er, n ''a:'u'r-o,nt errf:tes pas g1r•andle u~ilité ·dU'l'•arJ.11~ .J.a In'Oirlbe s·aison . Il f,aurf: tdonc ']le:s 'l"ébten •er pour l1e p1"Ïill111emps 'et poUJr t•orutes illes da·s­s\eiS ; en a·Uibü·l11Jnle, ·oe .• Siel"a [le 'tour delS CJllaiSS'es con1'm1enÇiant 1au début .d' 'Oc·tolhre.

Ah 6o'u:rs de l'hiÏ'V 'eT, un 1a:ubrte ch1a·mp d '!eXipéD~enoe s ,off,r·e à l'éo0,11e: ~'ratelJJiJer.

Quel 1est l'a:rbisalll qui 'l''e!fllliSi e-t~ai,t à 110S o1als:s·eS Ja V'ΕSÎrf:•e -de­S'On ,a,behe11· ? A'll'cun ! Concluvs<Oins· ;donc nos .enflàrn'ts cli.·ez Le co11·,·

- 187 -

-tdbnn:ile:r, à ta s'C'Εeri'e, à 1a ,m,enuis·er1e, 'Ohlez !l'épl~cioer , •e~tc. L·es él~­'~es •aur,o•nrf: IT!e ~)J,ai'sliu: du 'd&p!là,oe:ment ·et -du -nouvteau. Lits· seront Î'Oilllt 'att.entif·s · du11:anrt: lies ·exp]i,oaltio.ns du .n1aîtr•e •O'Lli ldte 1 'a'rtJils·an c1a1r, 1 'hron1nlle ·de rné1!i1er ·m i ffi/tria 'e!Ill ' "a1eUJr i.S'O n éch1oppte, ISŒ1 1néttier ou .•son .au·It. T1rop srouv•en't l'es d~es-cribp!ions ·demandéels à W',m1lfa,nt sont :po'Ll'r !LUi auba·nt d'·énig1m1es, il 1n'y , oQ!;lt qu'u111 'l11'aigTie :i•ntèr&t. Co·n'séquenc'e : mJaig'r'e ~résLll1tarf:. L'élèYI~: 'a ,nu' cha!que j-ouT illes d1'0'S,es que nous lui ·dien111wnd01111s de d:èc;rir'e, malils iil ne les a pas obs•ervéJes, d '•où, nJéoesSJilré ·de ùl~s ,lui •monlbr·er.

IGes· v'li'Sites ne S'O'n1: p:as 'du ternpls perdu. Mis ù ~)ia•r{ l'.c~lsp.dt d',o·b•s,erv·alb~on 1e1t P'halbl:irtulde •de regardCT ce que fon voit) 1e: vO.c·a­bullaJÏllle ·s'•enddhlilt, 1es idées s'.aoquiè•l"ent •et l'enf,arnt Slaul"a rbr'O'u':,er liè 1m-ot jus11:Je pou11· délsligner :h~1s ùbjle!lls 1et ;l,es 1ad:ions. Püu!l.; un compte-•rendu viv,a.r1t .eJt 1réel, l'·ëlè, ie !P'Ois'Sèdera quJe:lqu1es ii11nages quetl'qt.I'es idées très '11'ei~bes di'une 'P'rof1ess•i01n: : •de sels c)tultÎiliS ·ou de s1es 1Îll1istru·m'elllts·, ·de son utilité.

Il S'erla flaiCÏ!}Ie la'U ·mlaît'r'e Ide •OOIID'ploéber oebbe •COn'Il:alÎISISiaJl1üe 1en f·aisanit ll"em~wrqul2!r 1es oqual1~bés 1e:t tlie:s .a!p1Ji1tudes que .nè:vessilbe :1 ·ex­BDCÏooe de oelt,.be ~)l"O.f1esslùoll1i. ·Si d11aJque m'OIÏ'S, 1pm· 'ex·e·mp!l1e, •l' éooHer S'èliC'l"Ï•ft.i rait 2 IQIU 3 h'e'U'l481S là rr 'étiUJdie 'Cl 'U!n mébi•er, ne oroit-ün pa1s qu ',aprèJs' 1quelqll'eiS leXlpéri,enoes, iltes 18ll1!f.al11tS .s•e 'S•en'tÎ'raiemt ai!~i1rés ·v.e:rs 'llll11e 'P'rof•essri10n 'q'Llli eoTTI ~spo,ndi11ai:t à ,neurl · goûts ? 1l n ',est que ,d',ess'ayer po'll'r :s1e ·COnva!Ïlncre. ·

A l'a oonlféroencJe -des ~ins'tiltuteuDs de Tro:i's\ton enrbs, un ,m,aî,trle •expénim'enM •cons1eiUalirt:, l'a·nnée denniè·re, d 'lens.eigrner à -rédig•er 'Llone .c,m-be p:ol.s:ba!le, ·u:ne tl•eVffil": d',aflfai:r'es, pllll:tôt que ·de l'es }anoer dlctJn's des ·clliJss'eT1-atiiJons p1eu .pnalt.ilqu.es. Il ,a,ryairf: ,g,r,andemle'lllt 1,::l.:ios'On. L'es ta.f,f-ail"es •sie tr:a~be:n' t 1S01.n enrt: ])a•r üO•rr•estpo'ndanJoe. ,p ,0'llirquqi, dm·a,nt llll1ie pér1.ilo·de ·de U',a-nnée, ne •oonsla-or1el'!atirt:-ün pas il·eJs: 'l~édac­tiiQllls •à l''en,s·eig•nemen't oo'lnmle'r•CJÏJal ! L 'tel11f,wnt touoh'er'wilt ,ùa vie 'de 'pJ!us près ret .pour U'n futuT •CJomm•erç.ant ·ou 'e'l11'ployé ·die bm ea-u •ae ·s,erait 1~ lptr:éJpa·ratli,o•n -di:r.ecte :à la prof•es's•Î'Oil1.

Sans IS'Luchar.g,er .I•e pr o-grlatrr'lliTIIe ·s,ool,ai•l"e, il 1es1t donc 1)0Jslsibl1e de dü'nner un :bon 1ens,eigneon11enlt du f11·-ança11s, tout ·en •mGJe:nta·nt p1e1 u1t-êbne .nos -éllèv•els 'ers u1n1e pr.Qifies'S'Ît0il1.

* * * Occup'O'ns-notuls m·ai1nrf:.el1lant ·del.s· ·au1h,es hrla:nchles du ·pro­

g·ra,n11m•e.

L •étude du Œù1cUJl 'P'eut ifŒudl·em.lent êh,e 'ln!Ï!s •en rta,ppo:nt a' 'ec !],a 'berudla111oe pr,o.flelsstùonnel1e oqute '!llO Us voul10ns .donmler à J',e:nsoei­o·nernlent. Les ·côtés techtn.iqUie ·et •éC'Oil1'01TiltqU'e ·des méJtiŒiS '})'OIS·ent ~UJanlti'bé .de pr-ohlè·m1es ·OÙ 'lels -élèVies pouT1r011t app1i.quer l•es !l'ègloes d',a:rit}TrnéltltlqtU/8 ret_ tde géOITI•ét•rÏ'e. nes •dOnnéeS 1de 'PT"ühlè-m(eS 1)0ll.U­T•aJ.ent •même ê,bl'l~ 1posiées ]lOTS de vi•si'te's od'·atel!ii~II : · o_e;~a 'Cl:onneralilt 1'-oooasi.on •de faiT.e ·des ·m,esur.ag•es, ,de 'pr·end'l'~e o(~OTI'SICIIelnoe dels: f,or-

Page 8: L'Ecole primaire, 31 mars 1930

- 188-

Ines Jet · di ~ nober [ies ~l:m1s i tés .dle1 · cro,Dps. Le 'l)OU'f.oentag·e, l'les•eomp­te, ~~ous ·l'es prob:lè:m·el -cl 'inrt·étr:êt ·s,er·tl'ilen't ·ég1al•mn-en1t .susc,eptibl,es de s•ervir de hase de 1t1avadl, de •Ill'ê1111e ·q u·e l ',av-o.i,r , 1e dJev01h· ou lie olüf f1De -cl 'a,fftaÜ··e dJe 1 HT~i ls1a.n.

La comp'babi~i, té JYermte t ·d é budi1er l1e prix d1·. r1ev~ent des matr­chand'i,ses, .11e budg•et ·fla,mili<al, ~es com.ptes d ie l'a ména>gè'r·e, le ihVil'te de oa'Ïs·s'e de ,1 ou·vr j:er üu du oo·m·m1er çarnt 1e1t oon1Jhien d ''a'll­' ~r·es 1]Woblèine:s beautOO'ufp phlls im1po,rtan1ts ·quie l'es ·a11i,ag.es ou Il pa•r1tag•e i.nvers·ément pro•pm~bÏIOil1111!Bl.

Da'l11S :un m·tide Péoen t, ··M. lJaUJrlent R, y, dJilr•ecteur de l'a Ba•nqne 'cra'll!bunai]:e tdu v,a1a.iJs, tpr<éconitsait l '1ens,eig'n'ement ·de 1]1a

•COlnopbabli,~ilté dlarns u·es oécoJies 1prim:aiT1es déjù.

Qud ffiü)"en plus pr.arf: Ïtq'Uie Cfllie r(Ùe d01nner à l'•enf•alrut Une idée de 1 or.dlr1e, die 1l '-épa'l·gne, ·de tl a 1p ré voy a noe de f •a ' ·en ir, hr•ef ·bo n'bes C!es Cfll(t1}1jlbél.s CfUIÏ 1fl0nt 'S'ÜU'VIetnlt défiant à nos Oln ·rilers h a,bti,bués :\ vivrre .au jQILIT .I.e jour ? Du omnpbe de la tJÏ'œli:De à celui~ du ·001111 m;erçan t, n 'y a -'t-H pas un vas·be cha•n1p d'ohs•er vwti,on où !l 'élève wpnr~endPa qu'il f•aut rnober odép'BllS'es ~~t T' oetlbe's 1si l'hom·m·e v.eut qwe ·s1es 1WH1ai'Pes n '.aiUent prus à ,J!a ·dérli 'e pa11· lo;; uliiloe d 'UJn bu.d.g.et déséqruüilbré ?

Eln « p;I~a1 biqllla·nh ain1s·i on obt1en't ·un double .r éS'ul·tmt : l'·e-n ­fant •s ~~nl i rbi1e aux .Jna!thtélna:tiqures ·e't ta,cqui.ert quelques rno1:i·ons é.M­l11121nibairtes d' éoonQilnÏ1e s·OCÏt[l]lie .

La géogDa•phile n '•est p•as reJn T1aipport dü1ect a v:eiC tl 'Or'Εentation pro.fesslio'll'ne1 nmis tJ ,el l~ e fon'l·nilt 1cY'utill•ets Tens·eignerrn-ent:s 1au commeTÇiant ·e t à l b .. iiLÎIS,rtn ; 'elle insrbrluiÎit S'Utr la ·prtovlenarnoe des .p·r·ord'llits, lies ·~oha,nges •a \121C l 'élhwnrg·er , ,}le· dn -:1ustT.Îies •e't le com­m'er·oe iilntétD1eurs . En i'nbis1bant suJrrtout S'll'r . •ln géüglrta:phi·e écono­·mique ( com1b1iten ·p.lus li.nbéTresos.ante qru1e 1lla mémüriiS•alt1on des rri­vièT·es, des rmontagln·es et d1es localités). •on ·O'ln "r·e oert·a·i,nem,en't dies ho·riz'O'ns I1!0u Vlea•ux . ·

·Le deJstsi.n, sm:tout le croquis-·côté, ;pré'pa•r-e dl ilrlecteJI111en t lei.~ enfants raux cours prof.es·s·i,ontnels, ·que t•n,us ,J,es :a·ppT•ellltis ·doi v·entt SttJÏ \ Pe.

A:iJnsli dn ne, touJt!es oe1:; d i vt:rr s·es hna n 'hies pie tnnent !Ste 1111elttr1e au s·ervi,C! de l1a vi1a ·e t die 1a p;rotf:es·s·iu·n, ·San's 'P'OLllr oel1a 'nui•fle à une tClll11tnroe généi~al •e -in.cùi1sop.ensa!ble dre réus1s'Ït1e d1a n1S no·tor·e n1ondte· moder-111e.

No us :ne 'oulnns lp:Ws berominer •oe d1,aJpi br·e s.ans é!n1e1Jtr.e une idée p ·er'S101Dtl1iel1l'e quwmt à kt mé thode à sui Vlrte lOir'S td \11ne '~i,sdlbe d' ateli·er.

NorUis 'S'LIIP'P 01s·ons au' un i nsltittltrteu•r a décidé d' étudï·e-r ch1a•qu1e moiÎJS Ul118 •pr.o·f,e:SsiLo.n, ~ et~ ·rnlois du prinlb mps ·étant IJ.'éS•eJrvés pou11· l1es sorties dla,ns .la CJa11npagne ·elt J'•obtsi2n Tiarf:iün delS tra,naux des ·ch rum-ps . Une ou deux journées sont •e0'11S·a·cr·éles à ·C!e'bbe rétude et

1 9 -

~ ·e m•éti·er • 11 qnetsrbion ·de v i1 nt l'i·déie cen~ro:-.Üe ' 'e'l·s :l1a·queHe l'en ­·1eigneml2.nt •des dri1ffér1en1Jes branches d'éJtud1es ·c-on ,~ell·g·ent.

Voiid 'l·e ·pla1n 11 l 'ét ude :

Préparation à la visite. a) Le·cturroe pnT loe mraîllr1e d'1u1n ,expos·é 'OIU cl un bra' aci1l C'Oil1' e1f111an't

.le mtèt·i,etr, nu d 1lli111e m'onog-Parphi·e pr.of.essi-o1n1n el1e ; h ) L1ec!h.He tpJa· l'e:s élèv1es d' un mor.oeau y 'I~el1UJti.f, •sli les 'lTI'aJDiulels

·en ·eonbiJennent ; -c) ~Dictée rti rét"' ldlel$ ·11eÇ'O'l11S préoédentes ; cl) E n t!'etien J',a.m,iJii,er a v•ec l·es el1Jfa •nùs ,suT la ·pïPOrf1essiOll.l , oulhiJ s,

•mlachines , 10hjoe.ts .f,ahriqu és ( OT.th. •l'es m·orts) 1et VtO•C!a:bll!l!a/i·rle.

La visite. a) Oh· ' /Pn~aüo.n -de1s nuv,rri,eJI·,j., 11ellll·s a·ciÜOtns , lie!Uil'S 011ül1s, üb j•ets

tPa vaillés ; sli pos·s i1ble, en1tr1e1J1en ·elles ·enf,arnlts 1av•ec Œ'aT tisan a1uquel üs ·de' 1 ont po1SŒ' tdes 'gues bilOn s ;

h) J;e n1,aî"br.e f'>a•irt oh!SieTY1er c-a qui n'1a 1p as f1r1a:p~)' ,]1 s ·enfrarnts ·et qui , po'll'r'tant •e:st 'EIS'S'emlt Ï1e!l ·dans La prrof·ess!iio'll ;

.c) Etbablissreinrent d ·Llin prix. dle '1 evi•enlt, com1pD.TiaiS'OIIl ·de,s den;si.tés , ·oailcnl cl un % (dt011·l11ée's die1s pr-nblèmres.) .

A pplication. Rédlacti,on : .a) La Yisti.te. (tR·ésumler ·c:e qu ''Ü!n •a ohs·eon é) .

1h) Des crilp1lÏ!OJn d'1u1n •oultill tpour les p1us j·eu.n1es ; d'rune ma­'ohiine .d '•Uïn mJeuh1e, p O'ur I.es 'P'l:us .avancés.

c) p ,or troai1t .ct' um •o u râ,er ~ru tr:a v a·il. 1d) A'1anrtag1es oet lilnoC'Oin' én ib nrts de oe 1m é1mler .

DeL:iiSÏJil : Objet fabriqué ou outti,J, !Si possiobl'e f,aÜ'·e •r'epro·druirr·e un1e scèn e o~1S·erv·éle : l•e '1111enUii:s i,er qu•i ra-hotte ]le s·eriJ:uri,er quri li 1ne, .e be .

Con1]Ybahtitltit•é : · •a) P,aoc"bune O'u m·émoi'r'e de ,] 'oa'l1tÎ!san. h) P.r.j x .de .pevibnt ·d'un obj·et.

Géograrphli1e écloinom'Ïlqud : IPŒiO ,~en:a,noe ~dJes tn11atièr es P'lle1Il1'iè'r es,

iJi,eu die f.alhrηC!alti1on dles •m,a•ch~nes. Cono:1u1srion pm· le m,aîttT'e : Ap birudes 12\xig-ées pwr l·e mé~i.er, sOtn

inclis pens(a·hi1liJté, l•e d1 ôm1ag'~e ··::loa l1!s ·oe mé"Uirer.

1 \près oes visites, rlle 1111aÎibrie dievra bien s•e g.alndter dre .poser à 1 ·enf•ant •lia que's·ti on •S'llliVIwnrt.e : »Quel ··m!étÏier votulliez -v·orus •mn.lJTas­ser ? » Si rioms ·emmlc!llliiOIIliS ,],es dasses -de g,wrç-ons de •n10tne c.on1-111'lline visi'ber l 'lifinrrnens'e c:entra1e ·éll,ecii:Dique des C. F. F. de v,er ­n:ay.az , no!Us pourri10:ns êbne a •S'S'll.'r-és qu '.au r1e-tour, }te 90 % des enf:a nts dés·iT.eria•ienrt dev,oolilr 1n1.éc.ani,0~ens él·ectriciens. Lons• cl une visirtle 'POISttéri<eur·e, tlle •ll1'êm1~ 1phénmr~ène s'e r·élpèti~:J.··~]t 1et 1alinsi 11' enf.ant one salllT·a.it 1)1lu1s de ·cru JJ1 v•e'lltt fai.De, son ·espnrt etant trou-bJé ·et indécis. ·

Page 9: L'Ecole primaire, 31 mars 1930

- 190 -

Da.ns ~es oondr~sions, n 'ouhlions 1pa:s çlre {OT·mrer l~a ·co111sdrenoe pro~[ieJS,SIJ.Ofioll'e}!l•e ·dte 11110:S futur~s· 'horumJes rde rnéJt1er. FraJiiSOID'S-JieUt· r~~m~a~r~querr que l'es 'a'P'ti1tudes et l'habilté pr10f.essii0'1lnlei1Ure •n·e suf­f111s·entt 1PHS !pŒurr rf1a'Ïtr•e 'Un thon ·ouvrilm;, rrilati,s ' qu'il faut raV1a111t ltto'Ll-t êlbl"e honnête, p:rohe, 'C!h'a·r'~irflarbl'e :et lbon oaaJllall"a.die ,aJfU.n dre ,aalà.nJon· 1 • ' f ' d ) l:) l:) V L

ta ·con -.l!anCJe · u rp:a!bron 1el t I',esti'm·e ·de 'Sres tC·ompatgllllO'hiS de tr:av~ai:l.

. Demandotns à ll 'éCJo1e troi's ·étude!S! ·d1s ·m·éti·er; paT a.n, ~Pois SIOTÜB'.S ·drarns TIIOIS •ohta'lll~)'S : 'Cette éC!Ol•e lc/2Tt ~a!Ï.illlelill·en't 1a Ull'la '1'·0 'll rlt. ·1 l', . , , u 1'- .'L

C ·eill'l!l•e!ll'tS SrerVÏtCJBS 1à. il'ientftanrf: ,' ''a'UX 'paJ.'Ienlts, 'aUX .pTtOf•eSSJIO!J1S ; 1. •enserg-?1ell11elnf: ·n.',en ' naudr.a que mi.eu x pa1r•c·e qu1e })hus· 'pr.atiqu·c, prlus ga1; phrs 't~h]e. . ·

, . D 'laruh1e, pa.rt ~ l''éco1,e ·aiN~a •r'~em pli s·brn · 1r ô le c}e tpi;,em!Ï. è r·e éd n -oa'tr.we de ·l ·o•tlJvner , elUe taÜirta atp:porté sa ICOHialbtOi'Jati:JÏion relffioa.C'e ~ ll'œuvr,e 1dle J,a néeess.al~fle ·r·ecünstn w tio n •süc:ÎJc Ire ·et à oeiL~ du rledr1esS'em·ent ~ c~s ilia TI1'etn1ta1ilté ·prof•ess\ironnre1}e. ·

, OeJb~e ttâ. hie, rj,I faut ll'lentr.e;pT·endr~e, rau p[tus 'tô1t, :av,ec ·cotmag·e e:t energ1·e, SI notu:s IDJe V'oulorri's p as v-oir .s1e :r1enou"\r•e~er ·s·an3 C?-'.3.5e

des om~.flit,s ,'du .h aVIai~, oe:s g.Tèves f·PéquleJD'tiEJs et rnalhetu:eu . .,cs qui küuhltenlt 11ets :espri1ts let 'l~eU.dient rles cœurs haineux. . L'e 1]?roh 1'èmJe de l'ür!Ï'EJnt~ltim1 prof·etss,ionneHe, ootm·Il11e l'a ques -

tion SüCIJta1e, 1est un problèrne die qu'antité 'et de fonds'. C'1est la masse des t.r1av,aiUeurs qu'il faut ·pelev•er 1en 'lll()lnltrall1t Œte s ubEm e­p.ouvolilr de rïachat d u 1braVIai!l, •Siour,ce de. pros·périlbé, de Tkhes.:~r~ .:.; , de bonheur ter.r·es1h'.e ret étle'DDiel. As·s.oôons-nrous ,dlo:nc à tourf:ters Jes· œuvPes ·de ·r·elè, ·einen1 1socia1 , prép.wrons a ux prof,essions d 'ho.n­nêtes trlav.aiUeiu•foS •et nous aŒr:ons ·ai1nsi ·atecnmrpli nOit.r,e dev<}Îr. Nous tl1'0'UIS s-e:r·o.ns •eff O'rcés 1de f1ah··e ·re vi Vil''B a utourr .de nous le.; ~rar~ts .du .müdèlie d ivi1n CfUI~ fut Jésus, ['thunible rChraTpe,nfÎier de Naz-areth.

La pratiqu e de FOri.entation professionnelle.

Nous la V'OilliS .es•SIUIJ'é d ':itndiquretr jusqtu!'iroi rcruel TÔlle ·joule l'éool:e· dans 1F orri1entartl~on profleStsli'onnelilre. tPaiSS'OilliS à ~1a !pl'latique ·de ·oeltt·e dernièr·e.

La prtat~~cru'e ·consù~stbe ·à donner 'lllne :l'é1JOilliSre à ~a ,qtues.ti.on ·p01Sé1e : «T1el 'SUjret •(:;OlfiVilent- irl pour !Unie .iJeUe ptl'IO.f'eS'SiÎ.IOil1 ? » 1et à 1diÏr1e a y,ec SÎl'fle1té 1elt lsér\ùeux_ alll.'X p.atl''e'DJtS ql1Je U1e'1.:Cr fiJls dev,ientdra 'llin hon éb:énri.rsrl:te 10'll /}leur fille 'UJ11Ie 1exüel:le~nbe ·m'odislbe.

Dan:s tous les pays üÙ ma quesrtion 'die 1l''!Ol'ilell1!tlaltion pr-ofiŒ­siontnreUe ta il'leÇJU u.llle ~solrUJ~non , 'On !a ,créé dies ooorf:tr1ets ,d'études 1et fo.rmés de~ stpécilllli'ste:s ~cha•r.gés ,de dlébermin,er, 1ap11·ès UJille 'éprteuvoe, J1a ·pr•otf,esrsll1cm qUie rdmt 1emlbr1a:ssrer !teJ o u 'tJe!l IStU,jlelt. Que}Le rest la ·~rituarti,dn ·de n iQitr,e ·Ctanlton rà ·oe .po~nt dte V'Ue ?

La pr~atiqœe :rla~tironnel:l.e de 1]' orlilenïbatüo:n lWOftessri.;onnle]~e ·dioit S•e .JJtars~m· 1su:r l'es oondusionls' du .médecin, ;de 'l'ins1:if:Jultleu'1.·, rdles.

- 191-

pan 1ll'ts, ~ene .dolilt ren '()IU ! Lr~e s1e •ConfOlm·er ~aux ~ex~g.e;noe:s du mar­·oh é !Cl u t r.a va il.

P1aT rlres 1[Ïich es rnédk~allles OI) .a 1~ésoo lru Le côté phys~que ·de la ques·bion.

. L'inrs~ tirt: u~em'r , !les pa:rrenrts, ·dOrl1'Uieront vor1'onbi·ens lte llll s ·corns.eüs, n1.ais ·cruel ser.a l 'rag,ent q'u'Ï rrecureliHrerra 'boutes rires 10bser vwtions ret conolueDa ? ·

Da:ns l·es g'l·,arndi ;:'s, vi:Ues, Crei~ Ue tâd1re resrt ·confiée au cornrsreiller d o-rientation.

Nos {'Ji1bés lirn drul.'irbrile1lles ·et nos pebi,bes viUers val~ais•a1n1111es peu­vent tr·ou ,ner oe rsp-écü .. ali,s·te ; ITilaJis lb01ute:s nos ·COm.mUIJl1eiS ~ru:r:a les, où l·e no•m'b.Pe die appT't;nrtis est •pes'tl·,e~nl t, roù ,lies ·N~srsrouil·c,es 1et lJers 1IHO y1ens f 01n:t . ~dé:fialœt rcJiO' Ï I\1!~/nrt -\ellres r}1elj)'0 US'S1eli \C1e bbe ·O'r/irenrf:iEùÜOn f.au~~ d'agent qu:allirfié ? N·on , le'Uers -feront rappel laU rdlevoruemJe•nrl dU «·Pég•eTI t » •

Dans rch a.cun e de nors conTntunres 'l'~U:l'•a]les, Il irnrsltibuteUJT 'pTeln­dr·a .1 ô.rn:i•tiaüv'e rcl'•Uil1'e rdoiTimri•ssiorn ·d 'rO'r\ilenrtarti'Ori pT o f,esstiiOJnn!eHe oom·posée d:e tr·o~s lTllemh1r·es : llln r]nsr tir~ubeu:r , iU1n 1a•r tis·a:n , •U/111 honl­.rne ·d'œuvr~e s'10cc.t1p:ant 'die La .i·euueJS·s·e. Getbe .cumtinis,sii.on ·dir.ers­s·ertait ch aque ~année ·1la lis be ~des .i'eurnes g1en:s qui1l!ta·nlt Féoo1e. L ' 1nsttitutte1.11r S'era1i! t oh'aTg'é de dr1erss1er 'Un l'tU!pport :

1. 'SIUT ,J,e dév,eloppem•ent ~et l1es rapbi.trudes .pQ1ys:liquie1s de ['en­f:ant (•oeci , 'a!ptrès ex,a.mœn rdle J:a rf·irche 'n1•étdkJalfe -ou, ·en •oas de doute, 1a:p:rès oonsulitalti10ill du m édledn sc-olraàrrre) ;

2. 1SUT S'On dé' ·el:oppen11e1n!t 'et s~es a1) tih1des in~eJ!l.BotuieUeJs 3. su11· ses .g·oûts, .s1es b11an.ches :ppéférées , :si(Jrn •c'aT,ruotè'rie, 1 ·~et:;;

J)'as'slions, 1srel · quaili'téls ~et •s·es ·déf1a1uts .

LieS l::l'UtrleJS lllJ ê'll1bN~IS IS'e rchra'r,gleralilent rd temquêltrer Slllir Œres pos­s ibil]bés du 'mi.N~eu , c',est-tà-,diTie ders n11ai.sons, des reJnlh·,epTiiiS1eS qui a-ooepbent des :a·pp·r,e~ntis, ·des ·anHèg,es ou éctoJie:s s·econdraü-,es où l'es j•e'lllntes gŒ1 s rpreu v·ent if.ai•ne .]eur1s oélturclet:;; con1!Ine:r.oi~a:llers.

L étlll dte rdes pTo,fressions, ·de }eUir.s •exitg1elll\Oei.S, de l'eu:r ·co:nti­n uité de br·a vail, ne p eu't ·êJhne poussée à fond praT 'Chaque com­lllllS'SiliCYn ; .cd!te-ci drev·r·a donc 1S1e ml ;:1bh·1e ~en Datppo·nt 1a '~erc il.e ·s~ e­~créta:riiratt c1antonal 1des 1a.p1pnentiss:ag·es ou •av·ec l 'o:frfiC!e ·dru ·trtavari.l (1Drép. •de J'Jinttétr:ieuT) ,a-f~n ,d'ra1ViOlT lill laJ)Ie:rÇJU: SUl' tl1a rsli ~ttUJatÏOID ex1a1C-te du m~ar·chlé odiU ,tr.a' ail (pr of,essrion 1eneom1b'l·éle ou no1n , ·cha noes pour l '.a \ .mür , sala:.fr,e, .chômtag,e, conditions de t.na vaoil , ·ertc .)

•Il ISieiT1a~t !pOEiiSiitblre 1d\i~ntéPeS1 \::.'!' lbes >CJQil11Sie1Îtl'S •C!Oill1'll1'llTI1aUX à cetbe œ u'' "r·e toube •de .dév:auem1enJt , puisque :lta 'plupatrt d '·e111trr,e 1eux ont dlé.ià dan:s l1etrr 5'ein des ïcotm•mlils1Sti·ons d \apprteo.11tis:sag,e.

Nous 1a VoOilliS suivi, da'l11s rurne ·c:omn11.tne ba1sr-varha:itsla111111e, Jte tbr.a,nali-1 de '1'n111e ·de aes C011Î11mi.:ssirollls dûre r8 utne imirtirati,1B per­son·neUe. !l\i{la,~g,ré S'On ~m~a~nque d '1exrpér~1enoe , peut-êbr1e, sres moyelll'S

Page 10: L'Ecole primaire, 31 mars 1930

- 192 -

r·es,bt,eJirnlbs, ~e'Ue ·a ·l'·étiJSS'l a pk:troer ·m·aÏ!nt's jeunes gens cùe 1lia com­lTIIlllne ~ qui, 'en sün 1abs,en oe, raJUillaihnt oouTu ,Jres ·chanlbiler:s.

·Sii n01us a ttend01ns, pour rfairre qUrehque oh1os•e, que ID.'Oil.l!S ~ayons dans ·chaque oummune, m:êmle ±Inp·or,balmbe, ~des pl··orftesrSÏtOID.ne:Ir,s. d re ~ orileJ-n/bati.on , il test .bi,em à cr aind1,e ~qure !l·i,en :ne .ste ;r éJa:IIisre a' ·ant qur• Jion g1bemp:s soit, ~dans un oe-an tm1 .Gépoturr vu de gr~andlS .oenh·,es et ·où La 'topogrr1a1)l1Ù1e l10llJd ·n1Jal .aisée 1t01ute 1n'lresu:r1e d '•ord r1e générat

'L'es résulba;ts 1du h1a va,il dre ·oetlbe ·c:onnn!irss~~on s~er,ai,en.1t f,r é­cruemn1!ent négraltifJS, 10n oe S•ens .qu 'iris IOO'U'S ilsber,ailen;f: .S'O'U el11t à é.loi:gner .J',entftanrt ·d 'un ·métile:r e n c-o·111;bré ·ou •d''Uine 'P'r:o~fi e'S:S'Î'O'Il 111te

CO'l'rres•ponda·lllt pias à ·s•es a:ptiltudes inte;Hiec:tJureHe!31. !Nlari·s rl tetnlf!amt qui v•eut appnendr1,e un >Inrétiu:œ 1111e s•e ,llaiss'el'la pas ,abJath·re ·et r•e­@a'rd1eiia d'JUill .auJb.··e cô'bé, où il br ou vtera pleut-'êtrle sra vroi,e. Il ·est bi,~n ·enlbendu que .c;e1Jte ·c:om,n1/i,s•sio·n ne jü'ue -que l1e Tôl1e .de ·ctOn ­s,e1P'eT 1e1t que ,Ja ·œrspans,athi irl.~bé die la ·dé cision ·dtoi.t êrbr•e ~ai,ssée a1ux pa,ren:ts.

Ces ·oornm.iss'Î,ons ·cutnsti<tué es dam~ · d ivteil·s,es oorn 'lnune's ril ser,ait p osL~·ihJ,e d e ·ré'lllnÏl' oh:a•qll'e tannée rlleur:s m'e'lnbr,es , ,afin ' ~de les i:ns!truilœ p1ar le ·m,oy,en de tcour:s ra.p prroJpr'iés, ·des r1nélthodes à employer rpo.ur ·mlene~r à hitetn J.eur tâ.che.

Etude elu milieu.

«QUie f.era·i:s -ji" ·de m'es •enf:an'ts ? » C',eslt l ',ang,oi·SSIUJnJte question qure 131e pose 'le pèr'e ·d'une nŒnlbr-eus·e fa,mli,IIJ.e }lo:rlS•qu'il v-o~·t gDan­dir c•eux. qui S·ert0'111t ille S'OUitÏielmt de s'ers Vii,eux jortu:s. AVIaJillt -de choisü· sa ' rOIÎie, i,l .f,au:t >OCmlsildé:r,er ·obj,ect,ivemlent .qureJ1es sont s·e•s pos.sl1bi1itéts têlt ;prtéJfè··eT l1e:s ·professions qrui ont une v,alleJUII' hu­n1la,ine tet ;nlattiornalte ( ag.r/1Ciu!lltur·e, ·m·'t.ÏISiaiJ.1'art) , taux pl~Oif'essirons i'm ­p r~odtuo ti v~ es, C'O l11tffiJe 'lie lbDa' ar]!} 'de b UTie'a U , ,J,e f O'UCtÏIO;n.n1a tri:S1ffi•e, ertc.

rC'test ŒU br.av.ai:l ·des ·cha~mps que 'Il'OlJS ·c·onVÙOIIliS 'Î:n:s1Jam'm1ent l!a j ~eunesiSie ,~alaisarllll1ie.

Notre ag'l·ic:ulht'r'e, diTii,gé e p:a;r d!2s per•sü'nnes· C'Oinprét·entes , 'a prlirs tun ·m·enneiJ~I E'JUX ~essrO'l·. Tous 'nos vois,ins ont vanité l'es pl~O­dt~ilts de notr·e teDr•e à l 'Expo,silti.on oanttOil11a:l,e de Siter:r;e. L 'i!Inprul­,s,i.tun ·es't donnée •et ,}'',dln n te VIa p 'rus :s ,a,t'tfêter en si bon chemin.

TPop souVIent, darns no1s ,c;armrptagnes , on nie c·olllJSidèT\e :pa:s ·l,e h 4a VJahl des dl!aiTI'p:s oon11me unie tprof,eJssi:on et on pens1e qu'ÜJJ. n 'y a raucunement be:siQÏ.n, }o'r's!Cfu '.on v•eurt ,dJev·en~r lagq:ÎiC!uilibeu•r, ·d'élh.1.dte •e t 1de :prépa'Iialti:o'll ? «L·e füs du ·P'ay!stal!l n''e:s:t-itl pas utn laippr'enifJi •Ù'll trav,a·irl des ·clha'ITI'ps ? » Il •estt ~oertes, tun .appl·tetnti tdieo itous lies. dur~s tra Viau x ·ett non de l~a tno·h'1ess,e, tde [ 'utiliité, de ilia tpü'élS!ûe mê­m,e 'du Inébi,er. 'Les j·eune1s .g~ens préfèT>enrt généDaŒtemJent torUJs l 'eJS

,m·étiers à •oeJ.UJi dre p:ays,an, à OaiU'S'e ·dU g1a1Ïm quiÏ .s',expn~m/e rrégu-1lliè:J.·,emiellllt 1e11 •0Sipèoes. H f,art..l't ·orÏ<enibeJr !}'e!S teJnfrants V•0l'lS l'~ag:r.i.ou}-1RHie. Nuus !paSistédlo:nls, ~~ V.a.laits, ,J,es éc01l1es ~de Ohârbeaurneuf 'et

- 18'3 -

·de Vlièg,e, où la <f,oTmlalti·on, a•dlwptée ·aux besoi'ns de nnh·le tlel!"re, esrt donnée ,a, ,ec 1-a ·C'OlTitp!étenc•e 'CJIUle l ',on !Sia<Ît. Bea'UCO!Urp de j ~eurnes g~ens S'Ont obrltigés de 'c_[lrili:;tJer leur oa~nton pour •aoquérli11· une 'bonnre f'Oit1mlal1on 'P'liOrf·es·stionm'eliJ,e. L'es fi·l:s die pay1s1arn s •o1n1t J.OO<rs écü'J.es e)n v~a1a.i,s, qu'illl's y ~atirUent 1nombi,eux. .

Les jre<U1111es f,i.Ues ·l·r·orll'v•eT,nnt ~dams 'l'e :oambo1n la'UJssi , ·dle!s éco!ltes m·énagèrres modèles ; qu're!IŒ,es •en 'P'I orf.i;trent. L 'en:sreignemle1111t ,mé-111agrer ra •Une tTès gra1nld1e i~mportance Soü'CÎ'ale. «1C'rest l'a rfem,mre qui f,ai:t >C)IU déJf.aJirt ,J,es ITIIarirstorns ». NoŒs ·n i ~ p·ouvons n'OIU<S élbendre sur etebbe ~qures'tli,on qui CIOin-c<erne 1plutô t •la .soci:été <Cllets i·It.sltituùrkers ; uwiÎs il f~au.dlnait t qule rJ\e V1aLais soi;t ll1e théât•re d 'rune v.éri'babl'e •cro1s:ade •pou•r 'l1es éclü1ets ,m·énagèr1eJS . Il n'y ·en ra que 22 ·dans Œl'OTDe oanbon : cl3 ·c:hif,f,r•e ·devrait s 'éLev·e:r ·à 80 1 BeaiUc-oup ·de drépte1n1s:es s•eTa'ileJTii t év)~bées, si Les j·eunes fi<Ues suiv.a'Ï•ent, dur1ant 2 >Uns Jes co u11s ·m·éna-g<er<S.

·Citons un ,f,ai:t : Il y 'a ·b/i1en1tôt 20 ·wns, une jtffiliille filil1e a_.che­va!Ït :son éoolle nl'énargèr'e. E'lLe te:s!l I11laitt1lbe'lltamrt 'illèll'te de 5 ,ernrf-arnibs. Üe'PUiiS S'Ü'll il11JWr\Ïrag,e, <eJ] B a rOO'llf1eJC1:fÎ<Oill111<é 1elle-'m!êm1e ÙOIUS illes h ta­halbi'ts ,èfe 1s·es 1enifa•nts. E•n 10 'ans, c 'est IClertaine'IIl!enrt tu,ne éoOill!Oim•i<e qui :n 'reJSJt pas à 'dlédrarig,neT ! A •cleil·a 'Îl fa.UJt talj!Qu;b~r Ù·ets ll' ,edetJ~e:s ·du pOillil<aihller, du j~a.rdiln portag1er· , tete. IL '·éoolle rménlagèr·e Stetüe 1ple.1ui: . donner 'aux .i'e'lln,e:s ·flii1Les de n o1tr<e ~own ton 1}1a f orr.m,arbilo1n ipr,altiqrue de La bonnie m &nraogèrte. 1L·e 90 % de nos jletlTI'es v ,aJ.a/ils:am1te•s de­' i~endront ·des 'IDém1rugèT,es ! Il n 'est donc ~pas que:stÏIOŒ1 ·d 'o1rileJntla-1Jiro1n 'Pl'·Oftessionnellte, ·m,ari.Js .die donrnter à ·CJes rfrutull·,es 'mraî'bl·ests,es ~de ITIIa'isrons les •cü'Illna·i,SJancle.s indis•pien S1ab],es .

Bo.is, bâtilnents, hôtels .

·C~tons 'Cl '•ab:ord 1l1es aru:tori1s1artion:s d ',enltr ée la!aooll··dées 'parr ·l·e Bur·eau ·cantoiillal de potli.oe dies ·ébr arng,erts . ües 'aUIIJO:r'Î'S'ations IBIO'UlS ÎndÎ'qll'erOlllt J.es pDOifieSSÎIO;r}IS 'qUW ·illla'l1(_[Ue~Illt de 'lTIIM•n -d'œUV'l.'fe in­.digène.

1928 1929

Maçonls 262 435 Pav·eurs 86 40 M'enluilsiÏJers 12 1·8 Ebénistes 34 27 Tla~il]~UJrs rde rpier r1e 31 Ou\i,sitn!ÎJeDs 107 118 Gy.psi,er>s 15

1930 1a·1~ 15/II.

2&0

9 4

20 14

Srur 480 ·cant,f'arts !Cli'1aipp.rrenltis1Sia'@e- qu\::m1r1egi:stDe nroiflDe ·oarn;ton 4 ont pû'Ulr ,objet 11e ·m,éltileiJ.· de 1mJaçon. La SuiJs1s<e ·donrne !aJUX rnJa­çnms é1mwng,er!s des s:arl,air1e1s poiU:r 20 ·IllîÎ.lùlilons dJe f!lian<CJS'. QU1eBe 1e!S1t ,Jia pa'l·,t ,du VaflJai:s dans ,oeiDfle somline ? 192·9 : 435 m1aço111s <e~t 18Ü :j:ours ,de tJJa~ai1l à, 12 .fiJ.·. = 831,600 f·r.

QUJe voi~à rune frollbe 1bleHe ,sloim'mle ! Ne p()!Uirlr\a!Îrf:-rel1e pialS 1,es-

Page 11: L'Ecole primaire, 31 mars 1930

- 194-

ter chez n'OHIS ? ÜoiJlol<us~'Oill rdiTig,eons ll1tOIS jre'lllnets grens 'ers oe 'méiti•er de 1nraçon.

1L•a JWalti•qllie· 'llre •s·era · 1pa:s .s•i •alirs·ée. Liers ·en br·epr·en~ur:s 1e;n ITI!a­çonn•ede, •en •effet, rne veuillenl 'i)la!s .eng1a.grer d 'arp'P'r'e11'tis ·à ·oausoe .dru ·ch_ôinwgre •s•aÎIS'O'nlnli•er. Et ·CJhez 1}1eos leJnltpep·~"~~~neu:rs ~pein1rbrres, .] 'lnêm•e .f1alut s·e 'JWO dlu1i t.

1ComJm•e111t nein:édi·m· à üet éta.t die chosres ?

La -orératit01n 1d 'u'J11e é.croq,e pr·o<f•essi·onnellie du bâltli.Jm1en t p.er­I11'ettnai't l1a fm:ma1tilorn 1dre nîlaÇon:s v•w1aisans. La prrof/et51Sliron doit êltPe lpr,o té.gée. Sans ·dJiiplôm.e, s·wn1s bPevtet, 111 tÎ'lnp'OT•t'e •quel d tUoy.en pre.ut S'e f ta'Ü··e ·entPepr•t:meur . rün ·a 'u des m~;;1'Bœu, .rres •ay,alll't qu:el­qures mroi·s de br a' a1i·l 1chez un peiînlbrre , p:t,endlr·e p·o•ll!r ] ::rur pr•o1prie oom:pte 1des 'bliRv<aux •de pei.nltlule. 1C'Ie1s't ·unre ISIÎ;f:ua;tJi'on -aJniorma:l.e. Ne lfrauJd:r.ait-il. 1p.as r1ev·eniT •eJnt .aTnièr·e 1eJt T·élinltlr:od•türe 1les .rnaHri­Siels la'pTès , 1 ~rois la.ns ·de pna,tiqne d u1n m·éti•er pa1r •exJetrnpl•e ?

N O'UJS •ne v•OJUilOinls .pa.s ·a'llonrger .oetJbe ·étude dies pro.flesJs,~ons a,r. ~ilsranallies. !Citons clerlilres où 1a ·mra'ÎIDJ-d œ uvr•e JÎtnchgène fal~ t dé­fra•~l! t. Il l'essror.t ·du t:atbl,ea•u ·éta~bli 1plU1s ha1urt ·qUie Œ'·olll 'P'ell!t 'OrÎie111ber lieS jeunes gens '1etrs ,]lels ntétrilelfiS idle llillaÇ'Oill' Ide pa vreur' die lbaineur:s de )pilePr·e, ·d éhénislbe , de •m•enuri.sier, ·de gvps1eur. D ',a,türe pa11·1t, le V1all1aris ;n 'a IJYWS I.e nomlbrre •de f•onctii01l1nai:r•es rel d'·mn DileT'S rquli Jui I~evtirent oda:n:s ,],a g•r.a1ndle ·r•ég1e d'édér•aille ·dl"IS •chrell.nrins ;de fer. Les poiSibeJs, doua nes ülllt <Oonsrf!wm•m•en t hesoli1n ·de r,en.Oilt' ,eJ1teT lellirs Cla dr•eS. !Ûn rpr eut do 11rC ·dh· ig1er 1de èJe CÔ fé ·égla11eJ:n1Jellllt "qUiekrllleS S'U-jets 1bi•en doués. ·

A:rDivé au 'Tienne ·die ·cl e' ~Le ébudle, 1:n10u:s •a' O<ns ile ,s,enltillnent que nous n ',avons f,arit qu 'e:fffi,eurer not·r·e LS Ujlet. Chlacune des ipta'Dt.ies que l110'llJS ra' 011:S éJburdiées ·médrbe:Paiilt ode plus •alll11]J<}ieS tdé' e!loppe­IJ.11<€Jl1tS. Nm11s 1espérro:n1s ·cependant que J,a •quleslhion étJa·:nlt po1srée,

11e -trou voer1a CJIL~ ellqUies peT sonnes co·mpébentes .pm1rr Inettrie au -point Ilia 'P~~atiqllle de · · .m·,i·enrtattion rprof·eSJ.S'ÏIOn'n'elrlle.

Une laUbl~e i•mpi,eJS!siiton, , ·plu:s :pénihlle rc-ellie-'là, c'1e!Sit •CieUe qu'inSJpiTie }a •s:Ü~Uia' biiG•n diu 1I~ég•e111t va1lra·i,san ·de,~a1nt tous ·e<es 'pro­bJèmoes .nou v.t~1aux die la 'Péda:gog<ile 'l11üderl11e. Ihs'iibu'te'Ull· Jd•uTa·nt 6 à 7 m<Ois, cill 'de' 11a l'•été ls'oCiCIU'prer de sa ca•tnpagne, ,s ',em.ba1ucher à ,}'U's'Îne •O'll ·diaJI11S< !lie!S SleJl'V'Ï'OeS <des •oblel11•Îil11S rde 1frer S'RÎSüiJ1n]leTS.

.. P·a'r f o i1s, )j,J illlli fa ud 11a ·quirtber !1e ·C!an-itbO'n , ,al[ à n Ide trou v• er une si­hiaHon •en 'l·,ap1Jort ,a, ·ec 1s1a ·pnof/t~ssi.an .

· Com,ITient, 1a v·eé <e<e perpél~u~el S'O'Lid ~de "br01tnner du ltr~tvali·l, avec C'ette âJn:s,taib~llité ·du h 1a v1ai:l, 1piOIU'l~ra- t-iJ a'ccll·ioîtrle la :so1m•Iue clre ·bes ëronll'l!a'Î:ssra:noes ,ef ISle .s.p·écr:i'aJ1tÏ•s•er d1a1111S les ·qulesrtirom1s ·écono­il11Î'CJUes ·eJt ·s!O!c:ira11es? On •CJhlaTigoe souv•ent lire :rég1erut 1de 1boJu:s 1lles •péohés d'Isr.aëJ quand llil1!e •comln11llne ·n '.a pws· une .bonne mo)'lenne ·dlans

des ·ex•a1n11ell11S. 'La CT~ifi]qllle le!Sit •aisée, 'lTIIMS J '•wrt rest difrfli!Cilre . .Sur­tout •pour '~·~ Pég1ent Vial,ars•a,n.

E·n f raoe de l'~m1m1ens•e 1tâ·che qui '1no0111biE! là ïl 'éeoJ,e ,et 1les mro­das1bes ll,eS•SIQI~r·CJes <de .} 'IÏ!1;11Stl:itulbevrr' ILO'US tLes g1Ems rc1e cœur dr0ri.Vfent I~éagh èt 'd!Oinillit(r rà ·oE!:!JuŒ 1qu~ · ~·O'r~nle ,~' âlm'e 1et Le •cœur· ïdJU citory,en de •derm1a·i1:n, 1~1J11e ;sl~ tUI~'tio ·,n. ~~ ll''q.IPJJ'Oll·,t la ,~ erc ,}la 'llOiiDl·eJS'Sre 1 t J':im ip'Or­'tanroe •essle!Il.rtiJe!J.ll1e ·die s1a ·n1JI,S'S'I'O'n. Ayon:s •Co'l1lf i'a.noe dlans l·e hon IS!ens du peu pl•e VJalaiÎ'S'an.

'.J.

Conclasions pratiques. )•

Enseignerry~nt' iprin1ra1Î11ie:

1. L '·écorlte, 1p.a:r u111 · 'enisleirgm•em•eil!t pr,a,tiquJe ·et •rraJti.on1n1 1, pm.· l'rélbude .(f,es m·étilers et des prrof•essilonïs, 1piaJi· l'els vi~li,të1s •d',a•uë­ill1er •et !}'obsennation dJe U1a naJbUir•e, donnrena rà }'1e11rf1aiiit }le dré-· .sri'l· ·d 'iUJnle· p11,a.f•elSLSiilOil1<.

2. L1es ,ilnis,tJilbnt•ern·,s, l'es C!O!m1Hrission1s ~·eolJaâu·ies, illel.s ilniSlpieoteuTs, l·es raurto;rilbéls ISIO I11t i'nv1téts là fiaiÏ'l'le U'I11e ·clhaudie pr·orpatglall1dle autou11· ·d'·eux arfliln q'ue iles .omnJm'Ll'l1'es 'aUJ@Illlffi1•ten1: rl1a drlllrée ·de !La IS100'lrall·ilté. Une loi ·obJ<ig,erunt rTIOIU'tes ;lJes CJO'lllll11lllll11es à ·1.ùl11e ·srool<arité de 9· à. ·1 0 rmo·1s ·s·er·'ait V!OUiéle à <Uil1 réchrec Jc-m·-balirn, .po'Ll'r J1e 'lU!Oiffilenrt rdu •l111Q!Ïll1's ; ill fraurt donc proVIO'CJIUie<r J·'IÎ.rnÏ'tÎ!altJÎ.r'\ne ·des •COI111lll1U•ni0S'.

3. L'E1tart, •prur umle réf101rme ld•e Ilia loi srlllr J',enls,ei.gl11emren1 oC)lbliέ.g,erla tÜiutfles 1lres ·CJOillllll'LllllreJS 1cl,e 'P'l'UJS -de 8.00 h raJbi'tJall1lts rà. fon­·der 'Utille ' éeolJe ménagèrle. L'es j'eJU.nleiS lfil.l1es y üQITIISiaŒ·Ier:olllt ·~a ·dmm~è~rle •a:nllllée de icl1aiSS'e ~et une 'all11née rsupplrén1!enrf;aliJrre s-er1a ·I,en·due .oib!lti@artoilr·e.

EniS'eignemJent 1pPO[ieJS·sionn el.

1. ·Les pTof,essi'orn:s, taiSsüdartiÎ!Oinls patronaJ~es LSO'l1lt funtVIirtéles, 1a vre1c le üO'll<C'OfUriS rde l'ErtJarf: à {~Jl"éer •en VlaLa·iJs :

~a) Une ·éc;o:Le pr:olf•esiSIÎ.Ion;nleilt1e ,dJu bâttri.lmlentt ; b) U nre é co lte rp.Dof·e:s srηOl11l1le11e ode 1 'h Ô'tJefJrleiJ.,ile ; ·c) Une éeollie . :p1 o.f•ession:nlellUie de l'·é]e'cilrki.té •et de l<a Illlé­

oa,nliJque. :Ces éco:J,es auTIO'l1t su.rlbout eln ·v,ue La; stprécilallirslatJÏ!on 'des •wp­

lp1~el1't1Ïs dans fune Ides h1:1a•ndhes du 'mé!titer.

Po:aJbiique de ~'loll·liieJnlbarbÏloll1 rpi4Œf•essionmlel,1e.

1. DaJ111S JleS villes V!a!La'Î!Sia'Il'Illes : Lies rS'O'cWétés idJ'IaorltÎ!slaniSI, .,d' A1DDS

~et •MébÎier•s, 'no;talm,mletrlt lll!ne ·C!OilTI'ITiri•sS'iJOn ·spécila1e laJP'Pel]ée IOO':m.lmilslsWon -cl 'o,rioentart:ian •p!r<OflasSilomJn•eil!lie . chrrur g•ée dre eon-~soetlrLm·, .elie pLarcre:r :et. de .s•urv;ei11ller }les •aP'p:rrenrti1s. '

2. Da1l11s [•es •C<O'ffilffilllll:lle:s 1ru:r1a:les, l'runslt)ittUiteur 'Pl''<WJdlrtaJ I'!i,l)ilti'a­•tiJ,~e ,dJe •Cieibbe •COilllffiÏIS1SliOl1 ..

Page 12: L'Ecole primaire, 31 mars 1930

- 196-

3. L Etat •en-..'".Ï'Siag.e ·dès ·mainfl ~'n'a'nt u:ne !SILlJÎ'te .ct1e oouns arf·ill1 de !Sipéc~ali~·er Cfue(lJques IÏil1!SÜhutJe l11rS ret C[UieJ.qules latrltÏ'S·ans dUil1'.'i

11a ·pparf:lrq ule rde Œ ori,en bwilÎ'on 'P:l~ofes,siicml11elrl'e .

Le Rrap.pO'libeur : NI. Revaz ) i,nst.

es réponses à l'école

T·I1atl11S'})'Ol"tO'l11s-•nous dans 'll'ne -ok:t.srs:e o u •une écroJ,e b~en •ti Einue c'le~l t-à-· clJi,~·le ùu .règne,nt :I 'üT~'l"e, !l'a h ·•a·nquilli té, .1e sÙonoe ·et l'·apa)U·i­üatiürn v>O.l·onbaule !afll lt•r:avra'IIJ .. P rénétriO!l1S-y ,a.u n1ro·m,e1n1t où 1lre ll11'aî­tr'e, apT ès une Leçon ·don:née 1a vrec oJ1a•rlté, prédsion ·et Jrntérrêrt va P O'Ser une ·s érr1e .d ',i nte n~og,a!ti · O'l.1 's P'(llll:r s•e l'le1111d1id C'O mrp te oe1 u ' r é­su l,bat 'de sa ]leçon.

Nous ' nTp11o·i·erol1!s no'tl"e vi·s!i!te ·d 'a'u.i'OuPd hrllli à rOO'nls•tatrer , nlorn pas omnmlent _se pos·ent Œ'es crues:t i01ns, mrai1s comm ent les enfants y répondent. ·

Voioi rdronc 1e m1aîbl'le qrui ,a,nnronoe qu'ill '~a qu,es t'Ï'0111J11er 'Sur J.a J.eçon lexpli'qruéle, il y 1a UJn :i!ruslkùnrf:.

Aus1s1irtô t, lto.u s l11es é~ 'ève:s IS•O.Uimis à .oe ·clo,ntrm.e :r'epr1B11111en1t une •attitude •arU.entiv-e: rtêbe 1 t 'hnsrbe d r,orilbs, ,m,a;i1ns S'UT 1 ~1a 1liablre 1et •I,i:br,es de 1l-Ourt obJet ·oapahLe 'd1e .dJi!s.tr,ari,rre, l"eg.ard ' lli,ri.gé Y·ers ,]re 'l11'aîrtl'te. On ne les voilt 111ti bâiWi121r ~enuuy,eusrerrne'I1rf:, ni rbou:rner l1a têLe de toms ·côtés, 0011U1nle 'Ll'ne g'Ïlrouertbe ; 'P'oi.nt ·de ohuoho'bem,enllls ou de c-a<us,eri1e:S, .prus ·de .frr1oltbemrents ·co·nrf:inuerJ · des pli,eds •sur •1e 'P1m1-·cheiJ: . On ·Die !],es 1:::1n1bend non plliu1s 1t1 !US S'er OLl rS·e -rno•uoh:e:r hNr yla'111-mlent pendlarn1 qrule Jre I111aît1;e •O'll un ·é'lèvïe p·arlle. B'l~etf , ,]leJSI rCOinrdri­tions ·extérireu1,es ·quli. of,a voris1en1t J',at tlbe:nüon rsomit orb'ben11llies.

lVliaü1te'l11a'nt, J,e 1l111aîrf:rre po1s;e i]lèJnlbe-m'e'n't, <i'i s• titnCI~ellnlent 1et d 'une façon 1a·US1Sri tp'l éci:sle que P'OIS•siibGJe lta 'P'l'IBJTIIÏ'èrle ·ders q.ues'ti 0 n raru x­·quelles 'l·es ·élèv1es •a'll'r.on1 ô. Téplorndr,e. Nions 'Pen11arrquo111s ·qu1e ·cles ·é11è 'nes 'S'Ont habiltués n01n 1SI uJl:E~m·e111t à .f,"t'i'rie 1alttle1nrti.on , •ITIIais 1e1nrc-or·e à 'l'éf,]réohir ~oa•r ciLs é'.itent de rdiOITniEir d ies 1f'é])'Oil11S'BS précipirtées rCJOilll'I111e ·des étourdli!s C['Ul , .SJOU V>Emlt, rl1 ',arf:1Je:ndenrf: :mè n1•e pas •Cfll'e k t CfllleS bion soirt rentièT•emlen t éil11011110ée •el t C[Ll'i lbOimblenlt fTéq'UIB'illm·emt à ·côté, d 'une ,f,açO'll JS i bli·va:l' I1e. De rp;]lu•s, i r~ ls ·T'esrbent oal11nes, ·0111 .ne U,ers voit P'a'S :s 'lagrirter, ten dr13 liB'UTIS tb!'la•s rdJall11S l'ie!spa•Cie, •rremurer fiév•riBUS1ell11!eJlllt j],es llTIIalilns , dlatquer rJ.es ,dfO~Igi tS leJ11 ~JIO illJS'Sia nt dies M'i•eu ! . . . M'1si,eu ! mo i ! ·m-oi ! 1eJbc.

Id, 'Ül1 n 'aL5si~lbe <plaiS à roes üOJ1tCieJlibs 'die ·rlé'P'O'l11Sres IC'O:Ilrecti-.. es . où Œ'u,n p1a1rllie b:as } iaJllJh~e :haurt, où •qurer1qu•es ' o\i,x ra;~g.rres 1êt "'ri:œr­·dles •Chffi'd1lEil1t à dominer le bUinJirulJbe 1ffi ille •bTOUhahla •des 'r ép'OIDISres qui S•e .criOils,ent ou !S',en1·I,echoquren:t rd Ulnle f,aço:n .sli di:spra'rra•te.

L '·éJiè·VJe a ·p pelé par · rson n O'm ) 'P lultô/t que p1a•r un sri1grl1ie ( c·e.CÏ 'JYO:Ul' ·éVIÎ'ber lbO'Uihe ·conif'lllS:ÙO n) là donneT l]1a 'l'é pOniS'e rdieil111atnidréfe, Sie lèv·e ·d'un nJ•ou,~em·ent dég,err ·et .nrartuPell , rti1en1t ~ r1 ·corQ)S ·droi,t , s•a,ns

197 -

r1aidelllr, l1es ])l'.as pendanbs · t non p1œs ·CPOÏ's·és 'COID1Ù1e ,l ,exigent oel"bainrs ins·biltrulbeua.'ls, c-aT ip'Our'CJiuoi rdonne.r üocras·ioln 'dJe CJOUTI~)l'li ­n11er lra -poi1brine, qui souflf',l"e déjà . 'atSISiez ,d''a'ult•rles posi1biions vi­criterusres.

.P.aur rem1p'êch er l],es .b<Das 1ai.nsi. pendants •de rdO'nmlêir à 'en­SIBmble ·de l1a ·uenu:e ·d'ra1ppar•en e d 'nn «Üa:r,dJe •à 'ous, 1'ix·e ! » , on P'0Ut h:a'bi-bllle:r l' é}è ,~e à •U' j)pill yrer •s'er. · lllli~lÎ'ns IS Ull' J,e hnrd ra;ntéri•e'UT ou J.a'béi 1 die l1a tah1l•e.

Queques-uns ~rou' rer,o1nrt ·oes ·délba1J,s blilen m!i•n'l.llbleu x 'elt 1e'l1

·our.Ü10111t 1peut-êltPe. P•eu nous 11n1.porrbe. Nous 'es.ti'm'Oil1JS qu'e Jte 'lnaîrtne, 'CJilli rest ·cha,r.gé ·de ,Jt'éduCJat·ilon phytsiÏICfll'e, IÏ111'beUec'tueJlll1e let ·111'0'Iiaa,e de ·sles •élèv·es, doi1t '}Jrofilter dre toull ;:[:) les 'OIOCras'Îions pouT y l trra,~a,i.Her. C res1t ·au .s~oin qu'cm ·Illlelt 'dans IJ,es pet.i1le · hosrers qu ',on ,r,ecounalt le3 gH:lns •cons·ôenôeux, qui onl de l'œi1l c.omrn11e on dit, •et qu '0'11 1les dli tin gue d rers gârcheul'IS -ou ·des gâ1be-'1né ti1er. Rie(' e­no11Js à •1 ·ê]è,r,e dehout 'pour 'l~épondrrle.. Si ISla r '·po'l1sre m ,eslt .pas ju.sltle, ou .g ' 'rs s•e <trO'UV•e 'SIU:bli-t•emlenlt le:mrball"l &SIS·é, cru j[ ISre gm·.c]e ,die bout t,i.c ·ri drktllre, 'C'O IJ11l1118 de ha'l1an c-er 1!1e üOil'IP'S , rde mle1~tre kt mairn dre-..rraTIIt l1a bouche •de s'e gr1a.tter dlerr,rièrre ,l'ül"eiJlllre.

En ']XlTl,ant, i.l s1e sren· -..ni'na cl une vni x ·as•s,ez hraul ~e, . J,ai rle, len­·t.e, Id ';une 'Pl'·O'l1.()1111Ciraltion n etrf:·e re!t COl"l"eolla ; de iphriaJS•B. •CO'l11jprlètJes ; à p!J,us f101r't 'l,a'ÏI3,ons 'S'i:n.berr,dli1r-a-1t-i·l ·des oui ou ,.::J,es non tnœt IC'Oiurlbs.

.S' ill se 1tr0tm'pe ret pr.OV'O'CJLlle p•arr }à il ·hli!lla:riÏté , '0111 n •enben df!a p:::t ·es an1!a'I~ades éda1ber ~en 'I'Ï rle1s hl'uy,anrts Olll moquerll'rs.

Da,nrs -c-e Ube 'daiSISie ou écollre, ,1,e anaîtDe ll1!2. :tolèDe pats les ·srolllf­Heurs •oomp~lalÎ is•ants, ·qui 'S.Oinrt I L1~11te ' ér·Îibabl·e pes,ue ; oaa·, rd'•un côt-é , ir1,s h~oub}ent 'l''ordre et 1e si,l,enCie, ·elt ·die l'ia,ntrle, i:1s 'em:pêchemt l ' Î'l1Sit!Ïtulbe:ur ·de ·m·et'br'e •8'11 12,X18l'•cLOe 1ei.S rf1a.cul1bés •die ,J'Jenflall1Jt qu'i'l 1nterr,og•e 1et de IS'e 'l~eJnd1~e •C.OITI'pibe 1s i ·Clet ernf an t ,a ·CŒlli])T:i:s ou 1110111 tell ·OU ·beHe '])'adi1e d'une J•eçon.

.S1eu1BmeJn,t, si J1e 'ffi'aî,tr·e p'I·,o·s,crit ]21s SO'Lllf,f1J,eLm.s, ri•l S'ena 1log1i­que 1e t ne f,ena p as 1~ui.-n1êm1e ,J,e s•oufrflJeur piaT 'Pralroles ou sigm1eJS pour ltÜ,er :l ·élè' <e interrogé ·dre snn •e'In.ha'rrla.s ou Œ,e IneJ~br<e IS'lll' J-a voi1e de la Téponsre jusbe.

Si llil1 ·enf'a.nlt ne ·Pépil)lnd pars rd 'run\ 2, ·ffi!U•nièl1e S1atilsf,ai·sla.nt•e, 0 n :J,ui pos1e '!'·une ou 'l '1a ubrre ISIO US-·questi,on ; si 'Ce m·oy:en ne Téuss'Ït p:as, on s',U!dr ess•e •à quelque 'a•u'Ll··e · 'lèv·e.

Drurus }e .d1e1g:r-é infè·i,eur on pr>Ocède atss,ez ISOu,~e.nt à de · Tépélti~UÏIOID S •OOllredbi vres de 1Dép0'111S•es b0111mes. .Srü1.11S JI:>, 11'1a1pD'Ol'lt •du fond <et tdre Uia [lOI file ll11a~s :ùl .f·a'lllt, dams Cie ·oa:s , ·comh~arth·,e a,e ]0111 bru:y~a·nJt , 111101111()fÎ:Ornre .ou chantant.

Unie rdaiS'S•e où rr~es ·cho;sles 'Sie font oC>Otl11l111e rlliCHl'S ' enO'I11S die I.e dire, !Jia'ÏrSISie .Oetl'lbain em'ellit 'Uill'e •eX!CI"ili}letnlbe rilllllprreSS~IO'I1 1a1U VÎ'Si beu•r e t f1ait jug,er ~~tvantag1eus!en11e11't du sa·voiT-f,a·il;e du m1·a'ilbr1e.

Page 13: L'Ecole primaire, 31 mars 1930

- !198-

Pédantisme V.uus- ·ootnl!liWÏs's'ez We 'P'édatnt. C'tes't 'l'h'om,me; ' (hél'a's ! ·c',est palr­

f,oiJs ,]a ·fiŒTIIIllle) inf,atué de ison lstavloir, .'qui l'laldiiTIIi'Iie 1elt q.u11 1en flalilt étal,ag.e. S•an pO'rlt de 1tête, sa démiall'{Jhle IOOtmpas1s,éJe, Œe son de S'a voix, 1Lo:ut s·on êbDe s1emlbilie di'r'e : iaJdimlÏtl~ez llllla sde111oe, ô 'P'auv.r,e•s 'ig1norrwnrts ! E1t 'l1011 IS'eUilleJll11ent ·oette homunle ta 1U[)Je h iautJe itdtée de ses conrna.Ï!s'stancles v11a·~es ou IS'Up:posées, llTIJai's ûl ép:~,ouv;e 'Cüillim·e un in vinci'b:1e besoli1n ,c]e l1es co·mlruunJitquer s'arns ldÛJsŒ·,éJtilon arurto·urr dJe 1lui.

·R-eo01n1nais.ons hunil'bliE~Jm,en;t ·qllle l1'0ih1e tprtOftestsi.Ïun nous 1exp-o-s·e à 've ··tr a ' ner1s du ·pédan t.Ï!Simte, !rdditcm!.lûJsé à juisrte rtilhne patr· que'J.ques­llll'S •de :n 0 S tm:ed!BJeU!r S éc:ri Vla'Ï'l1S . . E.n f'ta.oe ·d '1enfian'ts .q.uiJ 1n/e Si a Vient ·l'Î!en, ·O'Ll •pT,e!S'Cfll!e fJ."Ï,en, nous [,acis'O'ns pliefS'CJ1ll1e fi1@UJr'e rdle IS'aVIaJnts. Eil!s•ellig•n1wnt à PéClolle du 'ln.alt~n' 'RU 1soir, -oŒntiTIJe si nous 'a vitotns ,}1a s·dÏienoe .imf·us•e, p:ar 'l•a ;f or.oe 1n1ême ·de l'hta'h,illtudte, nauJs 1SülTI1ll11eiS tenlbeT ,dJe pa11Ler taux .gairu111des 1plffi''S'Œll11es ·surr· IT1e Iton •Cfllle 'IltO urs 1em­p11oyons aw~c nos lélè, ·es, td:e !l'BUT ·ex·pliquer doc-tenl'enit ete qu'·etlùJes S!a V1t:mt taiUJs;si rhi•en o-u mi1eux 'CfU!e tnoUJs, ou oe do1nrt , E!J ,~es ne S'e S•O'Uident nu11ieill'ell1lt. Il 1est ldiO'll'C !hon •que •ChtU!vUil1 rdle nOJUS, 'toul en ·,s ',eHorçam1t rd'',a•cquérir 'Un LS•a·voh· 1auJsS'i :éte111dtu 'ert aus·sd ·s-oŒ1idte · qllle :p oss~bl,e, 151e 1SiCYU v:irenne qu 'iil ·eJSit un igm O'l~q!nlt ~da•ns 'll'nre foufl\e de tdtoina.Ï!nes •et ·qu'·~l IS1a•che se 'déglaJgrer de. 1l'tem.prlits'e 'PI ofiesstÏlo1n­n:d~e pàuT ne ·pas ·ens·ei@nleT à conîl:r•elte'lnps.

llVJ,atis, - f,a:ut-ill tdi•rle heur.euJs,emleillt - ll'O'Uis n'la:v·Ollls p!aJs 1e mJono1pol·e ·du pédia1111hlsnlle. J,e ·C'Oinm:atis h'earuooUip_ rd'ifll.s'titt~teurl'ts ·quti sont très s::itmp'ltes 1et tlrès ·lTIIOdeslbes, 1e't je tpou:n a'.Ï1s dtfler !a1uJsJsi nom­blie ·de llle11lrs ~aonf!J:èT,es p}a,cés p}us ·ba,ut S'Ur l'·écheiliTie .Uiniv,errsJibai­rte .qui 1auT1ali/emrf: peurt-&tDe •.int:ér.ê't 1à tl•eJs i•mi1~m·. D 'aiUeu.r:s, iLe 1Jé­·d!aJnt.:its,rne eSit .dJe ttolUis ù1es llTiliill:iteux. Ni PhitLann'ÏiJlttie, ni iBé!l.isle, ni Ar-mlaTIJd'e, ni I~es théroï.llles dtu «il\1'ontdie! où ~l'·orn s'tetl11nuûie» n'érlla~ent instilbuJtrioes. E/lllles :appa;r:tena~en't toultes à lia 11·i.Cih'e :boUJrg,eJoisli!e •OIU à ,]la 'BJOblieiSlSte. ·P·OU:riJ.:aJnrf: ·c.om:rne tEJ]illes IS'OTII!: rillltflalt:uées .dle 1ieur v;aitn s1a voir ! •C'O'IDITIJe elll,es ont ,J.a mande le;lliseig·nJatnrbe ! H.•appelez-vous l'e Œ'Ïilne tCfllie !l'une IC1 '1e:Ues :De:prüchte à 'l1Jl1Je h umrblte sterVIam.rlJe :

EUe ,a, rd 'lilne i.J.1so1m11cB à ::nuLLe .aru:tme p.aa,e.i'hl'e, Après trente leçons .itl11S'Ullté moeu1 O!De,1J.tl·e P1a.r ll'icrnp;ropTiiété ld 'tun mat ,s·aurvrag·e et JJHtSr

Q'•E:'tl1 .tea·.me"l déci·sif·s 10011Jdamne VlaugetlJa,s !

tl\1. tlie ICbcitrn!ils·te -aux savanlbes :fomnruflles, Nf. Œe Doctew: ·détsti.­o'nJant nos 'l11IOÏ1l11drle..s bbbOis ;p:arr· dleiS 1miO!f.S tg.reas teJftf!llaylallllts, M. 1ie Jugre, M. Ute J ournaJliis·te sont .pa1Dfto!Ï.s iaus~s1i 11Ïldi·cmllle.s quie Œe pŒws pédlaD't de nos ·collèg,ues. Et iLs sonrf: anrmn1s rex,~UJsla•bi:es. , ,· . .

(D',a1pTès Ch. Gey.e.r, rdléH'l!s ll1a «CotUaJbOil"'ruhon QJedag.ogi.C.J.iUe»).

.pJ.,ato,n ·ei SüiC'l"'ate Œlirai,~l11t ,arux 1peU1plies : «rS.oy1ez VleQ.:i'UJeiUx, vous steo.~ez 1lib1~ets». - No.s :ph:il10isophers 1arthées rl,etU!r lclÏiS•ell1.t: «Soy,ez libr.es,

('

- 199 -

Cours théorique et pratique d'enseignement antialcoolique

organisé pnr ln So.ciété sui:iSe des JV/aîtres abstinents) pozzr le Corps enseignant cl e la Suisse romande.

La11Js•arnnle Aull!a de il ErcO:l1e N O'mnalle p ,]ia·CJe de l'OruTS. 11es vrel11clrr,edi le,t ·Siaanedti,, 9 ~et 10 'lnati 1930.

PROGRArlVI1lVIE : 1z\e .fournée.

9-12 h.: 1. Hygliène lllle'l11~al'e ·die l ·enfatn't: Dr Bersot) •psych"ârh·,e, L•e Da~ndterro'n-Neuchâ·bel.

2. 'Ge 'que f·ont td ' alllr ~r.es pay1.s• p1Œlllr ['lenSJeignem•en:t antilal­·ooo'~~crue: Dr R. Hercod , D1rJecteur du Bur·eau itt11berl11a­t1on:aU o01n1me 1l ailJoorolism/e,.

14- 1!2-18 lL: 1. Leçon rprartiqu1e: H . .iecmrenmzcl) pPorf. à 1 Ecol•e Norm•a!1e Liaustafl1Tlle.

2. Un 1p r.ogDa·n'1m·e ·d ' e111sl e!i.gnerruent :a-n f.>itailic.u01l.i·q u.e pour toute ],a durée ·de 'l'a soolaribé : J\ll . Grosz,eu) ilnisrtirtuteur, Glenè, le.

3. a) L'-irnit.&rêt de !l 'tagri,oulürDe à 1\Itilti•S'a'~ion .non 'Wltaonili•que elles f.rui1ts (1a\11c 1pToj,ecbi,ons lliumi.Die<usleiS) : J\1/. Ph. Au­bert) lilng.-tagr . S·t•aJti·cm ·fédéT:a.J,e d 'Es's1ai1s viti.C'n1es 1et 'a'l bor·Ïtclo[,es, PuJlly.

b) Oo,m.nllel11t 'l'i•nJs' bi• tu ~teur p eut-in, .inrtélr elslsler l '.R,gri-cult ~eur à J tultiiltiSiabi,on 1nün 'akoo1rque dte f•ruilbs : J\1/. C. Besu­chet) -jtl1 IS1t~t. anoi1e'Il pT-ésidenrt rde 1a Slté Vtatudio its•e ·de p Oinot1og i•e.

2zne journée. , 8-12 11. : 1. Expé.ri1enoes di.' emi:t: sur ITta 'fŒ·:n1iel11tlrutlilon, 11a stér·iE:s•a­

üon, Je<bc. : lYE. le Dr M. Oettli) reX-IllllaÎibrie Ide 'SIC~ 181l1'CJeJS J11a­tur,e11es ù Gkuri•s,eg:g.

2. L '•aik-oolirs'm•e, m!atlla-die s•O'Cti<:üe : lvi. le Dr Reuilliocl, Di,r. Dis p . •aJnl~ilak-ool. , .Oenè, •e.

3. L1eçon ,p1.attiqŒe de soi1enoes lllatLIJr,e1il,eJS : Lucien Chauvet) miaîrtrl3 1pri'm. sup., à GnalmdSIOin (V,_autd).

Après-midi : V:ûsi>te ·de I ' ,as:i~e d tali1énés .,~a·udo:ûs ·de ·Cery , tsous La üO'Dtl1uite

de 'M. n,e DiT.ecteur IDi· ,p,r.eis..s!ig. ·Le •CJO'UIPS leJSt t gr.alhlllit. 1Le · \plaTti.ôplall1ts sont ip'll~és die s 'Ï·nsC'rirne, .i LliS'cru 1a:u 20 ta•vr1il

auprès tdru Secr é tai11,e a·o1111and ('l\1 . G. Fù i.irck , i•111Sil. L:a Htilp p:e, Vrau d) en •indiqua,ntt :

1. s':ûl1s .désil,ent Fiiendrre pia•r1t :wux T1erpas en üOlnmun, à prix 'I~aiJsonnlalb~e, qui sler.Qinrt org.atnliiSés ;

2. IS''Ï'ls ·ê!'ésirr::,~mtt qu'·lllne ·chimn'br!e, 'leur stüiÏ·t T'eienue : a) à IJ:'hôt-el ; b) obJez ·dies pâlrlbÏtc'U!li-ens .

Pour tboulle 1demia.nod:e rdte l'!eniSieigmleiTIIent, s !adri8SIS1er lau Sèc·I'é· lla'ilr·e PO'lnand ci- dlessüs .

Page 14: L'Ecole primaire, 31 mars 1930

- 200-

Chronique de l'Union

Communication du secrétariat Nous 'avons l' a'na•ntJa,ge 'de ·cüm,mu.n~~quer, •ci-1après , aux Inem­

brle:s Ide notr·e (lS·s oôa:~ion, ll '·éta1t lf·in:anc.ier de l'V. elu P. E. V. pow· l'cm né~ 1929.

PROFITS ET PERTES CAISSE : Entré es : Fr. 2,82-8 .80

Sorü es : F•r. 2,764 .95

Sollid.e .actirf. : P.r. 63.85 BANQUE à notDe orédit : P.r. 1,942.35

P.ert·es frais généraux F1r. 286.70 Profi1ts : Ootisa1tiuns P.r.

VŒ··s•einents J. N. Fr. In1bérêbs du capi1bal Fr.

368.50 462.95

61.25

Bénréfioe net : 892.70 To1ba·l F·r. 892.70

286 .70 : Fr. 606.-.

CA.tPITA1L alu 31. XII 1930: Repo1rt c1ap . 1929 F'r. 1,405.20 Bénéf!Ï!Cie Fr. 606.-

To'ta'l •au 31 XII. 1930: Fr. 2,0·11.20

Le secTé'bai'r'e : Monn.i·er.

N. B. ·L1es produli·ts die1s oO'tisla!ti'Ons de ~c:e;r1Jailns ~d~ISibr~~ots ne nous ét:a1n1t pa,r-v· nus qu'1ruprès :ne 31 XII. 1929, .figrur,ei·1o1n1t 1dlans ll·es cQiln.ptbes 1930 sleuh~Inent.

- Nous .a vo111s ~eu dams 1!-e •CIOiurs ·de 1l'.an11'ée ·dei~ntièr•e 1Le .p11Jaisir ,d '·enr·egilsttJ:IBI' l'iad'hésiolll d 'une trentaïi.n!e 1d'in:s'tiltu1rices . QUie !p'aT

un g·es,be semllJil1abl·e, le'U'rs ,oollèg1ues ne tardenlt 1ptas da ' nan'bag.e à témo'i'gillm· ~ 2.ur ·sym:pwb11li1e à 'nO'tr-e ass·ociattiron .

No·s intéJPêt1s, ~Mesd1amles, :sont !J,es voh·,es, nous l1es Jdéf•endroTis .av:ec pllus d'·eflfiJowoité et d '1ar,deur si vous pa•rti<oip ez à nos s~aŒ·i­fi oes ·et pT,en·ez part à •nos 'dé!lihénaltlitons.

Rédaction

· I. - DEVOIR D'ELEVE.

Sujet. - · Parrain, manaine, ou l'un de vos oncles ne vous ont-ils jamais promis une belle récompense si vous étiez sages et si vous travailliez bien? Que vous aat·on p,romis? Ecrivez pour rappeler discrètement cette promesse.

r.-B. - La J1 ert1·I~e •Se;na ~ e.nvoy,é.e ,au rde.srtmatJrui•l'ie.

- 201 -

Dé velo p peinent

Mon cher oncle,

J,e ·corr1.1 bitnu:e m1es ·études a' ec 'llT•deur, ca:r f es,pè'l·,e Téu:ssir a'llx ex,a.m,ens ·d ',éma,ncipattio,n . üeu x -'Ci laîl.lJrlo,nrt: tli'etu Jatu ·InoÏJs ·de 1111ai ; t u VOÏ!S C[Llle oe11::t !approche. Cherche d!atns rba ·m'ém·oi:r/e let tu: 'be l'lap'P'eHePas la 'Pl"O'm,esse q·ue tu ·lU •a:s f,alilbe lors ·die! 'ba ldierniè'I.''e V'.ÙS·i rbe . Tu n1 ''as rdi't: «S'Ocils bi•etn S'll'ge ·en d laS1Sie, tnav~a~n1e b!iJeln ; -,i ·tu r éuss·1s ton ex,an11~n , j·e 1be dOil1'111e:J.''ali 'Cie qrue tu ,nO'I.idDas .. . » .

J1 . pense qUJe rlm n\us pas ·Oilllbtlié ·Dette pToiJ.nesse. Depuis ·Cie belmps-1à, j'1ai ·Ch erd1é oe qui pouWI'Ï-t m'ê·br,e .à, la

:Dors 'agr.élll!b!lre tet UJti~e ; j 'lai hüu, é. P'tÜsqUJe rf:tu as La g'einr!Ml·etsle de 'lU' off Pi or Cfll'et~rqtl!e cho s·e, .re te d Ï'na i f'rlll!nCJhemiEmrt: l'·o b j1et que j·e désâ;rre : ·c'.est 'llnte mJon'bne. !Üet'te · mo111brre .S•er1a la eon11plllgne ·de 'ill'e!S

é tud)ets ·et de n1.'e1s tra vm1x. Quwnd j·e tra ,r.aihller1wi, 1e/lll,e sreti·Ia à côté de 'lTI.OÏ , rayant !Jt'a iÏ'l' de m''a'p!p'l.'OUVletr, 'ClaT :SI0111t Ill'éCJanisrmre IÏ:nfialtέgia'bJte est 'U'Il 1ex,emple C'OI11Sibail11 de wa perstévéi,all'l'oe tet du 1tr:av•ail. EUe 1111'a'r'qruer:a :l ,ets theu'l es s1elon n1ron c.ar-ae'tèr·e : rc.ou.rt€/s qlilalll'd j·e s.enai c•m11bent, ,},ol11'gUJes quand j·e 1senai 'ennuyé. So11.1 rtic-rfla·c 'régu:~iler mlJ ti,endr:a ·COimJpagndre. Lie :maJtin 'elt !le 'IIl'Ï'di, 'elG1e ,m ' inrdl~quei,a l 'hmwe d 'a tlŒ1er ,[( tl'técol,e. Enf1in, ·eUe 1a ~ ~orutes Œ'els ·qUJa1ilbés qui .pleu­,nenrt •m·e p'l.ai'r'e.

J,e t ',embPaS's•e 1bci,en fürlt ·Cill ifrtt·endian't 1e jou:r heu1r1enx où tu m'.aJppo•rterras oetbe 'In<onlbi,e ·l:a1nt ·déls·iTée.

T.o1n peJbit mle,neu aif.tklcltuleux.

Il . - ETUDE DU DEVOIR. 1. Qualités de fond. - .Ge·ùte rlte.t1tne .d .un nev t: u à so.n o.nde e.s't

une ·conv, ~sraM.o.n ·éc·rirtJe . Uaurte•UO.' y m·ontJ.',e 1en ,tou.te !Sdlm·plicité sre,s '&~n,iJi!Ill·e•nrtD : 1. tso,n 'Clésll·r rd·e :possédreJ.' 1une monime ; 2. 1Sta J:Jornne ·af.f,ec­üon !pQtur ,s·on pa!11Bl1't ; 3. tsa 'TI!aïv.e ·confian oe •en lui...JTI.êm1e1, .ca:r il ne so·nge .même pas à rl 'éc.h e·c po1S1s ibJJe.

Ge ·sont tlà des qualirté.s d.e natUiJ.1el ·et de ,s•inoér.i,té .qui .fo.nt l e c hJall·.m,e •cùe1s \Le' r•es comme ·oeilui ders €n1n~e.ü&ns.

D 'au .tne 'P.aŒït ·oe nevtEiu chemohe à ,cloonnell' à ~Œ.1 ooc,l,e 'llJD.ie bonne o.pinio.n 1Cl.te IS•on ,oar.acrtèr·e ·e1t de tSŒ1 tDavtaill. Ll 1a ·bi•en 'Dai.s·on, ,oa,r, m.é­ri'tell' t1a ,r é.cmnpe.nr&e p.romills,e ·est •81noo11·,e 11e 1pJ.us 1sûœ moy1e.n èLe rl 'o.b­tenlill'. C01mment s'y •JH1erl1fcl-li!l ? No:tr,e ·Candidat !J.Yro:telst.e rd'abm.1cl de son artd,eur ,a:u •tlrB v·ai.J. ·Ces1t bi·e.n. l\I.Iia.i,s·, - •e;t c '·est tl11i1e1ux 'enc0:11e, - il clo111ne u111 e preu v.e de son ·ta1l•ent •en Pl'é.Sretrrtam.t, !Cl e ·.La: .mo111Ita.1e qu 'dil convoi.te, une ,de.sori1ptJiŒ1 iŒ1teltli.ge,nrte ~et lpertsünne,~~~e . Ce11ma'in1S •tr.a.Hs de .c,.ertte ldi elsrc'l'~pti·on sont à nQteJ.' ~ ert à d.:miteil' e n ,pa;ne.iil •orus : tl1a mont11e cün itdéréle' comm•e <~1a IOOIIll·p.agne ,c11e se1s éltud.e,s» «.a1JPI"O'liVIaiJ.1rt r1e tr.a·­v.alitl, :doii1an:t tl ',exre.m,pl'e cLe .La pe11·s événa,n.c,e» rp:r,e nid , une vie .ert une pe.nsée. C~s ,c,.o:mpruraits,onts IS'Onrt hJe,m 1e'UJseiS. E~U.e,s ;sont ju.s'be.s : v·ér.ifiez­J,ers . 'E1l e.s ·sont o;ri.g.i,natl•e,s. C;e1nte j•us•te.ss1e tet oert::te OJ.~iginaJ1ilté il•e,s ·r.e!Il--· cl e.nt !agi"'éab1e.s.

Page 15: L'Ecole primaire, 31 mars 1930

202-

Enfin, c'·etst p.nesque .clte il\a11'Jt que 'o·t1~e ,ca.m::Ùr,a1cLe ·a .mrits .da,l1JS 1la phl,ats,e qui n1onrta1e tl.ets heur,.e.s «oo,untte.s qua.l1!cl j,e .s-e1r.ai tC'Ütllrtent, tlon­gue.s qUJancl j.e s•ellla,i tennuyé )). Com~pl1e'l1teZ-Ü•a aJi·e.n !

2. Qualités de fol\me. - La tl'e'tti'Ie\ .ne COJ1:ttieJllt qu'uüe itdé,e, qui e·s•t : .i·e faiJs chaix d'ul1!e .mon1:n e. H n e f·aJl.ai•t 1clonc cru un ,paragmatphe pour tclév.e'}oppe~r .oertJt,e idé-e. près :une •e,ntrée •en n'1atième .s·obù.'e .et ne t.e, 1l·e .cl.év,eil'Üil~P81ment ICle 1l'idée 1~ 2 .cléTO'Uil• .e,n dix Ugt111ets. Oe n 'tet&t p3.1S ltl'•O'P e•t •C'fe.s t •atStS•ez •L '1a·UJt•eur ta tclit •Cte qu'i·l .:f,a,1Là.it.

Il conal.ut ·patr une f.ormUJl·e ICl'truifle•otion ts•iJncè<l'e .qui ·n 'ta. 'P.a·f:'• été chois·ie IDJa,ts - c'•etS·t bi·en miteux ! - ql)li •sort du ·cmur.

3. Défauts de fond. - La tchs·créttion tl'•8tC'Ûimma,ntdté.e tdatTlis 1l·e Îs·uj.e<t e.&t-,eiHe ·obts•e!rvée '? Si I.e ,r.appetl de ·la. t}Jir.otm•e,s ,e ,n'a œi•e.n de bruta!l, i l •est pou'l'ta:nt ·.cr ·une f.r.andüs·e ,un ,peu rr'ude. •«Jte ·pents,e que .t.u n·als ;pas oubhé .na IJ.JII.'Oln81ss,e)) est ·Une tplh.r.ats·e ,sè<oh<e •ett ilrnpèr.arttiv•e. Le n e­v.eu ·eùt .mohtr<é tpJ.u.s d · .t,a:c·t .et de •Cltétli.oatest3,e 12111 éc·r,ivta,n<t, •pa~' ex·em­pLe : «Je .sa1s que .:r,rwn bon •onc.l•e n 'o,ubhe jam~üs s•ets. 11Jil'•Ol11181SS•e,s)) .

Vcicli une ,a utl'e tphra,Sie san.s val•eUtt·: «Eil,l·e a. , ourte,s l•e•s quwlùtés qui p e.uv.ent me pl.a.ire)). Oette ,phT.as·e .e,st vklte1. •Cherd1ez ·pourquo.i .et 'l',emJpl.a.·oez-tl•a. •pa,l' une phT,a,se ·p~·eine de .·e111s.

·4-. Défauts de forme. - Itl y e,n 1a ,p eru. Ce•p.encùaŒü, «J·e .s.ea··a i en­nuyé» e.st ,moitl1•S ooa'!re,ot que : . ~ e m '•ea.1.nui•e.Imi. Au 1ùiteu >Cte .di.r.e : l e m a_,ti.n, tl•e 1mi>Cli, o.n >Cli<t rni 81UX : il·e rma.tin ·et à n1litcli.

l\ 'insti1Sttüt1JS 1pa,s, ca<r clm1s :l',ens,eJrnb.loe, 1l1e •c"Levoh' etSit bon.

III. - CONSEILS. La ,],ett•r·e ·es't une •oo:nv1erbla1:j,on >é ri·te. Elùte rdul~t 'em,p:l'Oy•er 1e .

IDO'll tqUÎ 0011 vient à •Chll'C:ll'nte ~des •p·erSOifl!D:E:IS à qui il' O'll IS '•a>dreSS•e, pwr•ents, •amlits, ,éJbi.,angJers. Soyez tt•oujour.s sincèr:ès ; tenez •c>Om·pte dies goîrtls·, >Clu -oa~r;a.ctèr,e, de l' â·gr:1 .dJe 1a P'e1~sm1ne qui vous ,Jirra .e t S'UT ·qui VO lliS dés ηr·ez V'l'Od U Î111e ·une · imp r•eS S·i'On rfta \~ÜIT!a.b I.e.

Lra G1eJblrte :ex;j,g.e du naturel 1el ,s'a:e:c•omn'lode d 'UJne certaine liberté .d'taUur·e. M·a·da,Ine d!e 1Sé' igné Œtads1Siali•t sa pl1um.11e ·Couri·r «la tb1,i,de •surr ,}le 100U ». ü :n pe;urt introdruirr,e, da111s UJnle l],e11bi,e, ·dle1s des­·cTÎpitiOIIllS', ·des pOT·br,aJilts , dle1s anectdo·te:s, 'e:bc., ·en :utilli,s•an't tolUs l•es éléments sim pl es éttudiés •pr·écédennn•etnt.

.Jl f•aut fltÙrle .ex•c•epti.on rp·uur 1]1e rap rwrt ou 1La lettre d} affaires. ki, il1e temps •c'•es:t dte l'ia•rg121111. Ne hrcdez lplaJS, ·ne diübez que l'~es­

. _SIEmtilel , ·cltali,nelTIJetll't •et hnièv:m11•e:nlt, ·cnm·m,e da1n1s 1l1e :~··a ppiÜil't ciiM plus J.aim.

1La •lte'tbre ·eSJt Je m·e~Heur 'pr1océdé .pro'Ll!l' laippr>eilldlfte -à _· b1 ai.t·er 1e paragraphe} •c1elsl-à-di·rre le développement cflz.me sez.zle idée.

IV.- RESU!IIIE A APPRENDRE PAR CŒUR. 1. Développons} clans zuz. paragraphe bien or·clonné) Fi­

clée essentielle cFz.zne lettre d}mnitié oz.z cFaftaf.res. · 2. Soyons brefs et clairs . . Prenons le ton qz.zi convient.

- 203-

V . - QUESTIONNAIRE. 1. A v'ec q.u etUes 'P&T·sonne1s ·adJJ.nez~v.ous · tS'UDtout à tCaUS8!T et 1poua·­

quo.i?

,2. Pounqu.oi dit-on que 1a r1erttT·e 1eut •u111e oonvrernstati>on éc.ni1te ? 3. ,i\1.0J.1itr.ez r],a VJatl'.ηé<té ICÙ8iS SfllJj.e:ts ·CJ!Ue P'l?llt ,tCO.'ffi•PŒl'•teœ . U.ne 118rtft'l'·e

à un ,a,mi.

4. :pour:cruoi .:f,a;ut-iŒ :~e U181l~il ésen1:te-r 1.a: .pe.r,s.o-n.ne •à . ~IUJi ù '· ~IP. .écrit ? 5. Mo.n.1:tr z que tl·e Iton d'une il•eittl1e Vt3ù''Îie ·~elon il·~ .S'Uj·ett let rS•ellon .la

G. Qu',est-jce .qu'tav•oi!r du rtact'? 7. 1L 1a :i1e1ttr.e ~e xH~g·~e -t-eili1e ·uri Otl''~d11e Œ'ig·~oiU'l~e~llX ? 1 ·

8. Qu'·e~t-oe qu',uaJ;. ::na1P1Jœ1t? 9. Qn'·e:-)t-c.e qu'une ilJeltitDe d'af•fta!ÏJ.1e.s?

10. En quai une .l1e1J1me ICl'·affaJirr~e,s 'c'Lif,fèDe-t-eHe td'•une il·erttn.·,8 •amri•c:ail·e? 11. Qu ' e~S.t-ce · qu 'un pa!l·.ag-rapl1!e?

VI. - EXER.CICES DE PREPARATION.

A. - 1. Ci·tez quellcrues fo:rmrtl'l·ets de :potli'ters•s'e •oo.m~aù1rte à -utiiU.s.eœ à il.a f.i.n de.s 1eJttJ.,e:s. ·Ci,tJez .quefl·quets for.m,ule~s ·DkUcul'e's à év~te,r.

2 . . Cra;chettefJ.' une ilertJtrne. Ouv1r:ill' 'U!ne 1Le:Ut11e. 3. Me1ti'11e .1 ' rucùr,e.siS•e •ert il•e ti·111'bPe td ''llJ.1te 1Le.tt11e. 4. Commetnt ,s'y ·pre•11Jcl-or11 po:ur ·env>Oy,err· un ,mral11cl•art, tun IC.Oilis •POIStt<a1? 5. ga,ime u in h:rÇJ·uiùlon ; téc:rill'e 1n·ès. ilJiJSIÏ!btlleiffiEmt, ,c're1s•t 'lULe -que1stion

de pur,e 'Po!lti:tJetsSie.

B. - 1, Exrplirquez r}iers t.e·DmetS .s·uivm1rts : dlersrtinatta.i·rle - ex·péïcùi­Jte,ur - Oûl'I'IeS'pondal1't iSUStc.r.]ptiŒl - ,af,frro:a.ncih~ss·e.me.nt _ 'Pli ch,aa·gé, ll'e·co.rnmral1'clé - VraJlte'lir td!éc.l·atl'ée - :pa_,quert - .n'li iS·~dv•e _ .c-our­ri.err· - ·éJJîtne - épig-r.amme - icléclioa,oe, •etc.

2. Envoy.err· un <té1Lé,gmatm1me. 3. Obltea1Ji'l.· 'une •commrtlnic,ation ttél:éphoniqu'rl? . C. - EIStSiadJs tele ,oo.n.S'truc-tion 1de iparr·.a.g-rra_,phtes : Cnnstruirr',e un C'ÜU'l~t

pa..r.a:g11aphe 1pour ·chruC'un des •&Ujte1t1s ;suiv.M11tls (5 •U.gmes ·envitl'OJ.1) : En quoi o.ontSi~~te ·1a :toUJrnée d u f,a;cte'llJ\'? - Qu •e.st-c.e que [.e

ltr.i•agle dJe1s ille.tltT'Ie,s ? - .c:omme11;t .fo.notilûnne t1e .tél·égr.a,phe ? Qu'•est­c,e que 1La '}JOS·te !pan.· 1avd•oa1 ? Q.u a,ppeilta:lrt-on

1 ·ma~l·e ... postte ? - Qu'le,st­

oe -crue l1a •malJ1e de.s Inctés ·? QUie ftai<t 1Le iphi,l·aiéllitSite ? 1D. - ·1. V,i.sJirte à l,a· ,coupe', 'à ~1a •Cia•l'r i蜕e, .à 'fla fon.deri,~, 1a:u fœ·­

g.eroJ1 o·u rau ohao.TOr11 1av·a:nt de tf,ad1r.e 'lill 'lla:ppm·,t ts·ur un .tu~av~adù •en •c-oums.

2. Etude .cl:un ·oruta.1ogm.e 1av.a.nrt 1a .c-ommande .

3. De,mandez à vos p:aœ•l11t•s tl''a,utm.·.iJsaMoll1 >Clle •1elf:', ll"~emilYl!aoe:r . a~oiw é•Cil"Î'l1e 13.'ll :fWOprr'ié/taÎll.le, au 'pe:rc,eipteua·, ta'U m'eUiili•eT, laJU Jl8/l'•l11·1éù_·, 1a'U ffi·aJhle, IE'ftc. (üe1s :lletDti'~ets, f.adt81s •en ·d1aJSIS,e, Œ'1. illl·i,e!l~a. tM. tl'.ÎJI11Srtirt;ute,ua· de bi•en voul.o.ir il1eiS ·oor.rig.e:r). . '

VII. SpJETS DE DEVOIRS.

N. B. ·- V·oicâ. ,dJe Vll~a,iJes illert'tl·,es -qui tSJ~'l'Otnlt ·écütes. •pour des

Page 16: L'Ecole primaire, 31 mars 1930

- 20!~ -

pers•onnes qu1e nous {l.'Ï·mo'ns ·ou avec qui ~nou1s tnaritJorns une a f­f,aiT•e. EHes s·er~on t ~miÏJSI s à Gia posbe.

1. Le·btrres 'pensonne!li11es . - Suj~e ts p1~opos·és :Iibll·,e:m,entt p1ar }~.s élèv~es, pour l·e Jour ·die ll'ian1 IOIU à lbOlllte 1 a1ul~r·e oooasi<Clü1·.

2. LeUb1,e · ·co,mpos1ées . 1en üO·Inm.un : M1al1~i~e t' Ve , pl·a'c,ée à La \'lilJ'l.e, d'i à JSta sœur ·qu '~el,1e vletu•t :aC'heber

u n heau ch.EJ.tpeau . Ecrivons-1l'ui borutes rp'OillT ,nengrageT à conls·en~err 1a jo•lile .coli tUre d u pa·Y's.

3. Un inc.endi•e a déltpuit d·e:ux .mra'ÏSŒ1S du v~i !Ha·gle vori,s i·n E nv·oyons 1e pl"orduit ·de ·noh··e ' oOlect<e ·elt nos •cons1ol·altil{)l11S à oes pwuVIies g.ens l

4. L:a vi1ei1l1e An1nl ~ l b<> •eJSt 'S1a111151 •l"eiS1S.ULwoes. EC'riv•ons 1p0llll' de­'lnander S'()ln •rudm issio n ·ù ,J. h ospioe.

5. U111e ·coi]IOiHdle s·cl()kÜI,e -dieinar.nde à Yen~r len va•c1anoes . Ecr!i ­vons à nos petits ,a,mi!s qu•e nau1s l1es Jalttendolnis .

G. R·a.pplo,r.ts .et l•elli trres d'1a:fif,a,i•r·es : VIÜ'tr•e •père Y(}ll /.St I:J. chm·g. r Ide !paye r ses IÎ11TI1pôbs. Hlenrc:l•ez •CO'mp­

t.e 1dle ;],a façon ·do nt Y·ous .a \nez •rrem1plii. vobne mil ·siO'n. 7. V~ous 1a Yrez OOI111S·tallé, 1en alliant à !l' éool•e, qu1e i11a trli·viè•r1e a

inondé p '}usilell'rs cbJa1mps ; rédJig1ez 'Uil1 TlaJpt])O'l'rf: CfUi , 1à VOibTre rrrelttOUfJ.' à 1l:a 1TIJaiso1n •r.enrs•eli1gneJ a •ex)act ·mrent vlo,tr·e pè1i2 .s111r l1a s itturaltio1n.

8. Dem1and:e:z ·à vo'hie pèœ qu1e111 ~e quanrt~té, qu eflilre qu.a'lité. qure!l pri x qur t g1e1me •d1e }1i' ·r a·ison H a choisi pour rs1a provi1si()tn de hol!i.s. ·de rchauf'f,agre rde üelttle ·a·nnée.

9. V ou~ ·émi v·ez 1au ·chi:lf d1e g•a•r:e 1j)10UT drem1a1nder une i n{}em­nilté à J,a Gom1pagni1e des ·ch emins de f,er qui ,nouiS 1a ,Jii1VTé ~une mr~vr.chaJDidiSJe 1a v-a'r Î1 're pre1ndra1lll t lre h~a111spor1t.

10. Un parbrün ·dleJnKm-clre 'l.li11 0.ppT>f~,nrtoi. V·ous ' Oltl!S offrrez en ·vous f·aisant ·oonrn.a îtr·e.

q ===============;====v ~==~~E=N~C=L=A=N=A=N=T==:~~ ~ La vache

Devant la blanch e f erm.e où porfois vers n1icli Un vieillorcl vient s' asseoir sur le seuil attiédi, Où cent poules gaiement m êlent leurs crêtes rouges, Où gardiens elu sommeil les dogues , •clcms leurs bouges Ec~~.-;tent les chansons ·du' gardien elu réveil, Du beau coq v ernissé qui reluit au soleil, Une vache était là, tout èt l'heure arrêtée . Superbe, énonne, rouss e et de blanc tach etée, Douce cmnme un e biche avec ses Jeun es faons , Elle avait sous le ventre un beau groupe d'enfants, D',enfcmts ciux dents de marbre, aux cheveux en broussaille,

- 205 -

Frais, ei" plus ch arbonnés que de vieiZZ.es murailles Qui, bruyants, tous ense1n ble, èt grands cris appel~nt, . D'autres cjui, tout petits, sc hâtaient en tremblant, Dérobant- sans pitié quelque laitière absente, Sous leur bouche }ogeuse et peut-être blessante, Et so.us leurs clo.~gts, pressant le lait par mille trous, Tiraient le pis fécond de la mère au poil rou x . Elle, bonne et puissante et cle son trésor pleine, Sous leurs mains, par moments, faisant frémir èt pein.e Son beau flan c plus ambré qu'un fl an c de léopard Distraite, r egcwclait vaguement quelqu e part. '

V. H ugo ..

(V~ Scène de labour ~

L a terre qui se j'end SOlls le soc qu'elle aiguise, En tronçons palpitants s'amoncelle et se brise, Et, tout en s'entr'onvrcmt, fume con1m·c un e chair, Qui se fend et palpite et fume sous le fer. En deux mon ceaux poudreux les ailes la renversent ; Ses racin es èt nu, ses h erbes se dispersent ; Ses reptiles, ses vers, par le soc déterrés, Se tordent sm· son sein en tronçon s torturés; L'homme les foule aux pieds, et, secouant le manche Eufonce plus nuant le glaive qui les tranche; ' Le timon plonge et tre1nble et déchire ses doigts. La fenune parle aux bœuls, du gest'e et d e la voix, Les animaux, co.urbés sur leur forret qui plie, Pèsent de tout leur front sur le joug qui les lie. Comme un cœur généreux, leurs flancs battent d'ardeur~ . Ils foni" bondir le sol jusqu'en sa profondeur. L 'homme pr1esse le pas, la femme suit à peine ; Tous wz bout du sillon arrivent hors d'halein e. Ils s'arrêtent; le bœuf rumine et les en fants Ch assent avec la main les n1ouch es rl e leurs flan cs.

Œ'~ Aujourd'hui ~

«Detma.i.J1' -di,s.aillt J.ean à ua 'mèPe, Jre .m•e coo·œr~g1e•raâ, m.a.matn. - C '·esrt 1a uj.o u.r!Cl 'h u.i qu ' j1l 1f•aut le f•adri e, RéponclJi,t- e~ 11 •e rà son • e.nf~a ,nJt».

Lamartine .

t •• 1

Page 17: L'Ecole primaire, 31 mars 1930

.. ,

- 206 ,, • L j

J.,~a .pie est .·un ots,e·~·u bavaoxl, Qui ldu marLi·R 1ruu -1soir j.ac·ai~,s.e

E't .n: PIB'Ut .cùe~meu'l,eiJ.' .'en pLaoe Ni •c,ess<eil' son or.i ,na,siUaaxl. Me,s amis, i1l 1e1st ,s,a1Lu~a.in1e

De .ne •poiJ11t vra·u!loir ,l':imite-r ; P.a1~fois il •e1st bon ·~l·e :pa1nLeœ, M·a·1s rSOUV•€•l1Jt .Ïil Vra·ut ·mi·eUx IS.e taiJre

·Edo'llra:ncl Jou in.

~ NosPag~s ~ ~ COURRIER DES INSTITUTRICES ~

======================== SOMMAIHE : A M:m1es ·l,els lJ.1srt:.i.1mtt.TiJces du V1ai1a,i,s roma.nd. - QUJa,l11cl

nu souffre.s.. . PoüuT .que l'teT18;e•i,gm•e•IDBll11t IS'OÎ<t prr·o:f.itla,b1e. iLa ·C:QIJ119igne. - Le bO'lùCJIUet. - Evrang'ill•e.

A Mesdames les Institutrices du Va1ais romand

Dans un .ca.dr·e de tp:rintemiP's s'•en v,ient (l AsiS'eilllblée ·gé néra11e dre la 1S. I. V. H., odiéfiniti veinent f~xéie 1au jeudi de PâqŒes, 24 avri,!, rà 1 ~ss1ue des p:i~eux ·exler.cic'e's rdle l1a r-e•tr;a1t·e. Ce jorur-là ·eslt j'Oiur d-e o01ng'é ·pour ·toUl tes .'lies ins•tihl.-brkl ;S 'P'Pélsre.n~es ·à 'l' Ass'e'nl.­'hlée. Ai,nrs'i ~en !a ;clécildé l'e DéJp.ar·ternent 1de l 'llll'str'lllc-Hon [nlbil.ique, et ·dès lo1r:s JI n 'aipp.a'rtienlt ~~ •a•ucune rauifJorÏ't·è s·cd~aire IÏ:nf éd:eur·e ,de 'Pebeni'l· à _l ,éo01lie •dies Îll1lstf:i.tu:bniroes désir'e'US·els de p'I enldr e paT1t taUX a:s,S itSi ë~ ·de· leur SIOIC'Ïé'bé . P.o:ur -oellies •qui S1LÛtV·ent la r~e' trta'Ï1be, rOe n'·es:t pas un jour ~de '011a1s·se, -en ~)fus ·o·u ·en unofill1's, qui f·er1a ille 'Slllc­'cès rdes Jex'a'm·ens ~de flin cl'la1ri1née. E•t pou:r Ures · a~u-tr.es , à pJ1us for1te 'l'aiVSŒ1 unie 1dlemi- j01llll'·l1ée de oongoé ne rSiallll~a:it êh,e rdéc:Ï!SÏ-V·e à oe1t égar1d."Qu'•OiJ.1 l'le'lT1l~Uia•Oe -au besoin~ ]es ~l e.ÇJOITIS CfUÏ ibOJinbemrt par d u tr·avail à domi.cile .en · quant~té eo:Pr·el.3iP'OndiaJn1t,e, n1clis que per­sonne manque à la grande réunion de fmnille elu 24- avril!

NOUIS :a'lll'JOns lre '})lf"ivilège ·d 'y rent:endr-e tM. l]''!a.bbé Dr DévJaUd, IJ.WOf.es's·eur · de pédagogie à l ' UnlùH~·rsité ,de F•riho'Urg l ~t d1re'c1beur de 'l'E•c;ol1e nO'l·'m'a~" die Hlarut·eriiN1e. 1Ce IS'av~anlt pTalÏ'c.ilen ·br,ailbe'l·a -le thème géhéDa-1 dle U'Eduowtiron, Ide lpJeine ra•ctrualirto à une époque CfU'IOn arOCJUISe ·de tpop Sta~crifiÏ·er 'à l 'instructÏ•Oil1 •an ,(l.éltl•.Ïi!Uen't die l:a rf. oi'I"Îllat~o:n ·:m'O'ral-e, 1et que dlésoil~ent ~ ~a,l1't Ide ·c·rises, vDaites ou ·pi é­;tenduels : cris·e <de :]la .f,a,miHe, c1"Ïs·e ~de · l '.autor/ilté , 'C1rliS>e .,c_l.e ~la p!Q[J,i­'tes'S·e, Œ~ise de Ù.'1atten:tion, ·et •omnb'ÏI~·n ·d'•alllhi2.S >811<COT·e !

. M. Dévlaud •llJQllllS a di,t •vOUille rSia joie rde ven.i r ·au ln.i.I'i·eu du

- 207-

p-erls,onne.l •ens·eig'l1tant de notr·e oanton ; ·fta,]:s'O'ns-lui 1db111,c un ac­ouJeill e~n'bhousi:ws,te, 1et S'.Ll'rtout prépa'r'ŒJ.Ts-11ui un n.ombPeux elt hel œu diboi're. •Car liŒ s;au'l''a ·trouv·er IJ,es 'P'aPolJers q1~1i éd]aiP8'111t 'l 'i,nlbe:Ui­g,em~ie, '8it 'l'~~'gla~Î] 1 a:l,d,ÏtS S'en t ~1e C Œ UT 'P O'Uil' l' âtpT<e effort 'CflùOrt~d~e'l1 . A1pres 1 !a voN· 'ecoute, nous r•ega.g1nle'l'iOns nos ,r,allées ~eJt ,n.o:s mon­tagnles, ·e~, t nta·n~ · ·aŒkmné, ~~t plllls 1hri1'lantt que ja•m•ais, J·e fllanl. ­b eau Ide 'l ,edlu,caltJOn .p'Optllian·e.

Donc toutes à Sion , le 24- avril '1930 ·f

Dr M.

Quand tu souffres... ~

Quand tu souflres, ua-t'en loin des hommes, tes fr ères , Grwcle cette pudeur de l'animal blessé Qui se serre en son c in, n1eurt au fond d' un fossé. ~ Trop fier ou trop honteux pour 1~wntre.r ses mis/res.

Quand le malheur t'é tr eint durement dans ses serres, Ne ch er ch e pas un cœur pour ton cœur transpercé, Ne moniTe pas ton mal afin qu'il soit. pansé) Tu ne trouverais pas rl)amis assez sincères.

Les regards indiscrets, l' apitoie1nent bemol) Les mots! ne pourraient pas te. guérir de ton mal) Ils envenim eraient ta cloulez.u· cl)insolence.

Après avoir pleuré) nwntré sà plaie à Dieu , Conune un moine qui s) est enfenné clans son vœu, Il faut avoir l'orgueil de so uffrir en silence!

Pour que l'enseignement soit profitable

Pour bien ·ensreirg·ne'l' , aimez, ai,m·ez tlJ!eaucoup, je , oÙ'S le Té· pète à •sra:f:!i,été . l 1e ·Cœur 1s•ec •et 'STérilJe te.ms•eig111e1l"a, 1n1ais on n'~arp-p:Pendr.a -rwen .die hti. · · ·

QueUe ·m·élbh1ode tfla,ut-i!l suivne !pour h'Îien 'en:s,eiglner ?· 1 1

ToujouT•s oeUe du .cœur ; ·et V'aus n1.1e 'OOmiprlen·ez .'siÏ i)iten quJe j~e ne oNui111s pars de , .o·us ennuy•er paT ~aeb~ =~ répéti1~uon . ühèl'es ~rus-tir bu triroes, ·ch è,r,es :élèves, •a•Îiln1ez v O'llJS ~~es un1e15 Œ·es au b~es .

Et si vm1·s· 'lll!e .dJemJandez pourqulo~ j.e dis t01u1jours il1a •mêlme chors1e; j'e v01u1s 'réporndl1ai qu',en vo•Œs ~a~lmlalnl t, ' ous 1a'<;c1o•~plh;ez la !loli ·en perf:etüon, que vous YOUis tronv'erle1z lbi,en ieTits1e1n.bl•e, q'Llle V'OUJs ' O'U'S cotmpr•endr.ez m•utueLLemroot, ·que ~1a p:a!rlol'e •elie :l.'i•n s.'P:tu­trioe ne timnbena .ptÉts S'll'r ilia p~en~rte, •ma[its ~ qu 'Ielll1e •serrn 'l'ieçue . _paT -l'·élè,ne av-ec 'a vidli,tré .

Page 18: L'Ecole primaire, 31 mars 1930

- 208

Aw~1c .c-ette 'D1.éth01de i1rrésistib1e, m ·eUez en 'Ll'Siag.e to1u•s JJe1s l_s,ys1tè ­·Ine.s que vous voUJdr.ez ; lerJ.npl!Q•yez ·des 1broî·bes, d es , •Cia11:tm1.s, rdl~ rf·or·lllle!S rdie toUJbe !eJS1pèoe, dies OUUI1Bll!ll~ .dre t 'O'wbe oCJate~lorr,Jie, ~e~ lJ ­VDeJS des ·ba'bl1e1a1ux · oa·r toUJt oel1a n 'leJst qui~ ·La rpa•Phe ·m ,arten 1e,lle rde ~'ÜS Inoyens. Si,v-ous avez -diU ·bad, V·U'LIIS SlatU:r•ez sracilsi•r , ~_parmi ~J,es Jim·.m 'es néCJa,niques :a:ndi,en:nes o·u m-oderne1s, •oel1l1es qm -con­vi'etnnem t au ttmnrps , a ux lli,eux, 1a-ux f!:·èw~s, aiLl lpier::;onnlel qute V10IU·s a ,,1ez soUJs 1l a 'l11'aJΕn. R.éeUemlEJni:, ·mes ·ch è r·es oes m 'o·yens ne 1S10ID t que d'ünporbanCie s'ecanrdali•r.e ; il f1a'llt enb.::Ün1e1m1enl 1en 'f1ai'l·'e un •chorix jurdio1eux , ,mai•s c'1e~1t ·de ,notr·e IEISJprirt: 1e1t de 'otrne C~L~T qu1e surgirf'OinJt oes mo·y,ens puis1s•an!:s quli ·doi V'E1111t vous COinO.'UIIPe .1au hUit.

Est-rCie à dli1r,e quïl f1al i,~iLe rnépl'Ï'.:ii ='J.· t::mt die ITI'é t·hode1s 1IlOUYel­l•es, rSti haiLllbe'Ill'ent prônées ? Eh! nlOin, ISiU.'Î-Vrez rem oerci it',a'? dle ! ' A­pô-tre : « EpTiOIUV·ez touJt, g1a·ndez oe qu1i 1es1 bon » , •oe qui ·c'Onvi<ent •aux néoesrs•irtés du mürln,e:nt, m1a~1s n ',ay·ez pa:s en ·Cies d1,01s•ers unte tf'Oi trüp ta\rieugllJe. Vtot1me pr1e11:ruiJer gi,an:J pri1ndp~e , c ',eSit l ' •a·mo~r ! !lie stecolntd -c leJslt de ,fla'iiDe 'l'le<Yarr,der l ',espnt rde l 1enftant dan:s Le 'otre

' b . 1 f ~~ · con11m1e dans un nTiToir , -et , !afii!n que ~ oette ,arfJtentwn 'ne 11e r laturgwe p-as ·br·op, de f y emir C!aptivé •praT 1a • C.Ol''~·,eslp~rnda:net~ · ·d! ::' !SIOn 'P.l''O­i[H'•e jteJwnre cœnr. Oe n ',eSJt pa:s ,a,sstez qu'·1:l s1oat . 'al11Tire ; IP:our b1•en vous ,enbemtdl1:'e, r1~ faut ·cru 'ci l ta!Îrmle à som tour. V1obrte ·aifrf,eCititoJn, nous Q'1a vons dit, ieJSi t d',nrne na tuDe trè~ é lie' ée, ' Ue 111 1~ s1e 'COil1·CIBn ltr/ :' pa's da,ns un p-etilt 'l10'111!hr,e Id 'ren,f.arnrt:s le!Ue ren :a'(';C'UeiHe .f:rollJS 1lle~ ]OfllT'S d ,autmes, 'tant s1a rf.O'r·cte ,d'·expa,nsilon 1esl g11a'l1de ! Quie a.e-s ·me1~e1s 1n/ ~ s'.inquliètJent pa1s du Tletorur ·que J.eurns enf1a·nrts ·aur1ai·en~t p 01Ll'l' ~ QIU's ._! L 'lirnstiJtutri-oe rest v i be •oubiliée, •e:l1e ,J,e sa~t. il hlri. 'S lllfflt Id Ja' Olr fa'lt du b-i,en

la consigne

La consigne .donnée pair · u.n géJ1rér.a1l ·e,Sit un ,rno,t !Cl. o r.cla~e ,au qru0l obéi-SiSJe\11-t tous .Siets ·Suboa~donné:s; c:e n 'est p.rus. un •OOl11S!eil, ce n',er~t pas une 1incHtcrution, c'·e1st 'lùl1 eo.mm-ancùe:ment r],r fr1e"'ib1e cru 'on ne. d1IS•out·e pa1s. Un camJ):a,ttant 'lleJUJt -av-01irr une .opinion p e,rtS'Oll.1nelliLe .au ISUJe't d.e ba co111s.ig.ne I eç1u e, j,l a1 '•en üe,nclma .nul rCOinpte, ·E'·a vo.lronM ,s ·eff.él,Oe de va.:1,t oe:Ue de :sün ·SUp:élr·i18Jllll' ; r8lt -c.e 111 ·,elst pa1s eH:i_u-l'em el1!t lre 'S·e·11s de 1La chs- . ci p~l'i 111e .qui ,lui ldJ.c,te c-.elttJe o.b ' i1&!::1a,n c·e : 1S il .e,s t ·i1n te1~1li g.e.nrt, i l c om•pDe:nrd iLa v•a,lreur an· s·ecŒ'llcl'e 1clre 11a dèciiSiion elu d11 f qll'l oonoent·r·e -tou· t1e1s l'8.11JS•e.ig.n8lmenbs, VOi1t 1Cl,81111Srernbf1l .ett ·de -ha:ut, CfUi Ol1.11J~Îrt ·lie •ID·éCaiÜ.­m e ·cùes no.mbJ'-etUx rr.ouag.e,s .n éroei&!::la!Ü'r8J3 à l'œuvr.e, 1S1a lt comment ltl ,f:aiUJt f,é\JiT,e •conrcrOUJ."i!J.· l·e1s inJClivridUJa1l'irtJés div-e-r.s.e;s à ,r ,entT·eprisle ·oom-1m.u11 e. Au ·s.i, ,08rH,e Orl1Js.ignre d·o.mi.nerr'la-t-re,~I~IE I t•OtU13 lteJ_, rno,uvre.Inen~

.pamticrUJHeTIS Ide .son âtme ; •8!~ 11-e JS181l'.a 1fiXJe 1a!U mi1lie·~ de IS•BiS .p;ro;pnes h e-1s-ittruhons-, de 818-IS a 1p,pl~éloi.aJtiof:ns '~a.r.i ,a.b~'e:~'-, ·malgr,e ,Lets 1Clout.e1s, 1l1a p.a­.'lüque, 1re S'1ln.1me;na,g'e ; i1l La· S•Uiv-ra -comme !La IJ.'èg,1e rahs•Oil'llre.

-209-

Alu ,p.Oiin.t .cù~ v-ue mo11all, nous avœ1s ttorus, aru:Sisd, hesoiu1 ICl 'un.e c-on­:sig.ne é.ta·bilJi,e ,Em IC'O'ni'1a·i,ss~R~nroe 1CLe a·uiSie lcl1ans l•e,s p 'rio1cùes .ete IS•a_,g,es-s.e -oa!1Jm e, e.t rCJ'UJi !droit M•lle .acoetpt-ée av.e•ugüé.me.l1Jt cl:ans ,I.e,s pé~·,io cùe.s rèle i:Je-111Va iŒ1is ret .ete -ttr.ouMe. M:a.i·.:· .oe q·ui -oaa a·oi:séu·:iJse noto.~e mo-t d'ondJ.·.e moral, ,c ',e,s,t 1C_[TU '.i1l JJJ 81 nous .erst •pas donné '})arr ICl '.a,urtu·,e,s, dtl V·i•e.nt ,d,e il.l<OUJS ; noUJs IS!Oil111mes a.rr.ivés à ,r, ' tabrhr 1p:m· .!Ja réf,l•exiün , -pa,r iUexpé­ri'81111Ciei; 1S.a11Js tcloUJte, nous ra VŒ'lls eu }a IPTréc.a(urti'Üin ete •00111SU.lrt:.eT eu x, qllli s·ont .cùigne.s de 'l'10'Us g,ui1deœ, 'll'OIUS ·,avons ih1 ICLe b0il1Js .!Jivu··es, nous avŒ11s !l.'•eg,ar.clé vtiv 1e 1lets rg1e111Js -de h:iJen, nou . rav m11s ,De•pé.r·é ,l,a r·o.utJe •Su·r ila­queŒ1e Œn andhr nt 'oeuxl c_llui te111de.nt à 1l1a peT.f•ect!iŒ1. En t01.1rttel consdence 18l1 ttoute bonne foi, .nous ,aVOil1JS f.ixé rl1<0·tu~e I}J!liO.glnamrne Vi8flWUre·ux, e1, dans 1Ùe CO'UU'.S .f;nanquiJJLe tCÙe 1la VJ•8' HOUIS ùe •S•U!ÎVŒ1!S 1aS1218 Z ib.i1elll .

S.eUJl•e.meint, .dès CjlUe nous rSO.mmeiS· la/g,iltéJs par r1a pa!S.Si-on, dès que ~·es .i.n.succès no.UJs •enlèvletnt 1e ·OO'llilïag•e, ,dès que ilreJS dé.ce•IJrt:â,oŒ'1S j1etl·ent sur nous Œreuœ ,ame;rtume, norus !P8U'rd0111S ,l'.éc_!ïurilùi])1~e, noti··e· phatr•e s 'é­tei-nt, l10UiS ·ailllQI1JS à !]la .cléa1iv e, 1Sia1l1lS Vra,ilJ,anoe ret . ·aù1JS ilclétatl.

Que cl·e f·ods .av,o.nts-nous .ente.111clu rel-irr·e -ou avœlis-no'Uis pn·-o.noncré TIQilùs-,mêmets ,dre,s phT,éiJSels ·Comm·e •ce.UeJS-.c.i : «J'étJa.i.s ho'liS d e m~o.i , je 1•e s·a.v,a~ils .}JtVUif:~ •Ce que f.a irs,ais.. - J'tai argi ·S OUJS tl '•e•m pkte ICÙ8' [,a :oo l èr·e, s a1111S J.' éfiléchiiJ.', j e n'réta.i<S pilltlls moi. - J 'ai .cht oui corrnm.e j'm1n:1ai d-i,t non, _i,e ne v.oyrali,s •}J!hlls •c.l,a.iw. - J'1a i ·été •POilliS.S-é >à cre:t tacbe ·par U'l1 mo-uv·e­lill•ea1t inco.mpréh8111JSâbllre -plus f·ODt que ma V·Ql•O'Il'té. D.ans rCe tœouJ)}Ie, j '-ét1ai1s inc.a~p.ab'l ,e de ·clis<tmguell· .ce crui r:t;afi,t N en de e qui értailit n1ia1», ettc ., .e.tc.

.L èt'I.IE! humwi11', à .ce,s heru'l·,es de bo·u,J.eve'l\.:12/D.IJent, •etst ·}x ,e,sque to·u­jrOiurs .inoapalbtl,e c1e ,sre g·ui.clter ; ,iJ nre I}Je,ut réf1éch.iœ, i,l ·est rilltl,ogiique, inoo.hréT•e!l1rt ; Ille .s-uj•ert qui rl 'émoo t pr.er cl à rSre• Y'EJillX dels pa·o·pOJ'rttÎQ,}1>8 c nŒ'iiDa!l•e1l e.ncornbœ:e tout son hor.izon ' 1t, pa;r· s•uit1e, [.a.us,s, ·son .i'Ll­gement.

C're1s,t 'atlŒIS ,qu 'unte coniS•ig;ne n e,tt1e, Jf,aite de q·u e'}Jqllie,s gma.l1!cls ,et he,a•ux !}JŒ'inrci•pes de ,mor.ai!Je, 1})e<ut tlui êtl1e p:réci'e'llt&e ; .c'eSJt ll'a bati'11'1e cl".appui à ],a,que•bùe i1l 1S1e or-amp.onne, c'ietst rl1a boruuS·Ofl,e q•ui ,saiJ.1iS OiSrcP.,Ua, ions, m ·ontr,e -l e nord.

P1r·eno.ns un 'ex•elnpl'e •counant.

J,e 'SU)}JrlJOIS·e CfU ·une é porLtt'le, ·da.l1JS '881S }OU!l'IS l([,o réf,l•e:;ÜQ,11 1Cail•IDI8, dans 'Sl!:' IS j-aUJriS de 'D811Jc1l eR··e, rait 'PR·llf•aJite,mernt c-ompni,s 1Sre · obl1i,galt,ions à 1 'égard .cùe on é,poux ; 18111le 1a. vu cru e 1son ·d•evoiw &ta~t Ide 1lre J.'endr1e h eur.eux, .de ne rhl'i f,aiu1e -auoune pe.'im.e, 'Cùe ne •p.a,s chan:-g·e'l' son âme 1cl 'éprre,uv'e's inévittaJ)l•e;S; 'erltle .s.e JlJrOim•e.t, ,e,lil e ,c:1 e1 1j1Ur•e d'êtne 'touj.o·urr·s, re,t quoi .qu '.:iJl a.miv•e, bo·nne p01Ur ·lui . .SurvdreJ1tne -une gr.avte <Cfll!8fl'1eUe -c-on.i'ttg.w1e, suœv.i·em1te mêm.e un 1clout'e ,sur 1La 1 ·.:Lncélri1 é ·c1e il'ia f,f,ect.ion que <S·On n11aDi ,},ui ,po-rte .. . va.-t-,ellilre ls',abando.nner aux VliOILernctets, -a·u:'\1 méchanc-e.tés, .a'UX li.n_iust'i,ces crue son chag1rin ù.ui Jsuo·gè'l·,e ? No!l1, 1S1i e11e ,s'leD tient f.errmeme-nt à Ilia rCŒ1JSÎ"gil1Je qu 'r811le tS'•eiSt IÜ'racére. EUe ·1"813-t ,etr.a, -dans ],a s-ag,e•SIS,e, 18'lil;e s',absüendrr a de rtous rllels .rue-tels ICÙan.g,ea'rerux, e Ue n.e comm1e,tJtr.a. a uc-1Ull1•e f,&u,te, grâcre à •Cetrte 1cùits1Ci.pline .

Page 19: L'Ecole primaire, 31 mars 1930

- 210-

Vou1s pouv.ez •tout.e,s, chèr·e:s ,1ectr.1oe.s, •en CÜilliS'UJltJa,l1Jt V·Oitre ·eXIJlé­r1ence p.8'r.sonn'ea·1e ·et 1 'i81X1:JéwJ.enc.e 1de vo1s pr•oches, 1C.Ol1JS•ta e11· ·c.a.mbi•ell1 ües œè:.olu1:Jion:~ i:hébr.a.l11J,a.bl·e,s, cru'ün ne .·e peJr.m•e.t pa,s d•e ,cùiJs·üut.e;r~

r.endent IS•eilw,ice da111s J,e,s il11euJ~e s tro:u]?,l·BIS

,JV.La.ts pe'ut-êt11e 11111e di1r.ez-vous : tle;s bo.nrne,s réls·oiln.ttJ:ùo:ns s•o;nt d1Jafl1-ce11M1Jt8is ; far.mélèls 'rulorr,s qu'on étJa.i1t b trlllr·elllx 1et tr.a.nquil1le, ,e,ues IS'év.a­notlils.sent ·quéllnd on .souf.frl,e, ·e1ùl·es sont emuJor~èejs paœ 1e to:rJ1ent .de 1 ',émotion ·

N o:n, 1si ·eU~s ont été .p;d iSies 1S·éri•e'llls•e,me1nt ; s ·,i1l s 'agi:t ICÙe tl aü:~l,ahLe

pr·ogn·.amme v•el~tueux que tmwe ,J'-a;clol.eiS·cent ,:Lr::nréftl.éohi, C'leiDteiS, ~~1 e,s~ difflk·il1e 1èl1e 'l:J:Pétenlcllr·e q.u '11 se,l'a SloJ.i.c1e ; 'ma1i:s 11e progrramme 81twbl~ ·par 'Une âune .c~Ol1JSÔ81lllte de 1La gJ.·,av.ilté de 'son 'lJ.J.'•Oj,e·t .e•t tanriJlnée de 11'amour 1Clu bi1e.n peurt êirl··e i'l1éb:r.anùaJY.1e

Je .croy1ez :pa1s que ,l,e « f,err.rne .pr-Oipos » v•i,elllne 18JU 00'11118 d'une vie f.aail1e ,e:t 1SU perr f1de,11e ; ill naî't ·e't gu anc"Lit 11orr·scru 'iain 1s ',a,pp h.q.ue à ,r é­VIEiiùl•e.r en ,soi ,e1t qu 'on s.eHarüe de ~c.o.mpPenclil1e à cpue!l ·pori111t dl e,~!J.t

née· SIS·a::Lr·e ,poUT .s .outen~r notne 1Tum,aii11Je v•ei~S1a.ti1Lirté

En chenchant ,av·ec ·constJanoe ·à déga.g•e:r ,s·a,l1Js ce1ss,e tpil'Uis. net;te.men.t l·es ltgnes ICl.iJr•e trk1e,s .cùe 1La moo~al}e, .no·us ,f,eil',Oil11S Jd.e.s pr·og;rèls •c.O ,l1J~il1UJS da.ns c-e•ttJe yoi.e p .a.Dfo.1s même, tt'ü'US ll',e.mpir.e td '•une épneuv1.e1 lstan:'l't,e­men't .suppo<rtèe, .cJur.anJt ·une ICLa,ng•elr·e'UiSie ma,lrarclite, à r1a StUJl.te ·cl une bonne ,l,e.otur.e à un .to,unna.n,t cl.e vd·e que nous ,au:r.anrs .su .bi•ell1 •p.Denldil',e, 10UJS pounrŒ1JS ·mêm·e f,a irne .]wUJsqueme:nt un progrrès énOI'1IIlle 1ei bTUJS­que 1Clia'I11s .La ·p.e!l~·ecilion

iflunis 1cùe 1La fo;rt,e ·c.o.ndgn que no'lùs au.rm11s si 1l·oytale1me:nt éta~ bJ.i,e, :itl y ·a ]J~ ,en clte1s ,cha.nc-e1s ·p.o ur qu '1aru ,mJ:Ji,e u ICÙes ~Pl: UJS dla~g,e~·· ert.l :s,es

ha.ta:iJlJl,es non1s iill•enJ.ons .touj.o·u.ps rl·e bon co1mbalt j•u1squ a l.a Vl,c<tœrre.

Le Bouquet

Lte jaTcùiln ,éJbroli.t, nml à !J..a,~s'e 1enü·Je 1a ·rou'te 1et l'a ill11RÎISIO'l1, a ponrbœnt teHeinemt ·de f'1eur1s qu1e ,J'ün ne voit poi:nrt Sla petirtlesse. Les 1pla'll'bes, lf:r-aber nelillem,ent g•r.Qili:pées , nl'ê1,ent J.eur g:râ·Cie 'el 1I1euTs panf,ums .

. . . Et .ce 1m'artin, .dfa'l1'S oe j.atrdin 'enoore 1nouiHé de 1,o~éJ~, unie p12tite fiJHe brun11e,. b?'Ut ·em ~hanba'l:l t,, f1ali't un Jbo:uiq'~iet. ~.,m~~· 'Siauti:l.tlan't :d1e ·}a 1ronde Jll'rte av,ec l1a g:na' rte dle · 1S'~ 1P'Olllche , IOifl ent qu'·eH'e .ohrunbe ·mla.chiinaltem•enlt, !bout ·en pen1s1a.nt à !autrr·,e choS'e.

Avtt;!tC i(Jilllel ISOi:r1, l''llll1ie \après r laUibrle, etlle :a.rrla111gi~ LSie.s .fllielll'l'S d'ain s :s1Êl. nraü1 1 .. . EJll.e l'es ·choi,si,t, éca~riflan t ·oe!lil1es q;t~ID J~lol nrt ·hr'OP

llâ] '•~ OU iflétpites ' 1et ·ellie 1a rumle 111'0l11e g•en'ti!IIlte pOUT élmgner oes - ,:, · ' ' 11' .jo t s'eu oi·01ss•es 1Il11al"D'Uieri1:JeJS OOlUffiUIDie'S •qui IS1e ISIQint S'~m·es 'la l'OU' es -

b . ~

l·es, groaü1es Ja·pportt'éles .p;a1r ,}le Y1eJI11t.

-211-

Déjà, un li1ns'binrot dé~ioa.Jt .g,ui•clie ses doi,o1ts 1e1t lfémirnilne ,eue . grlorupe 'les ·C'Oilorùls., 'l"edi,ess•e 11es ïtig·,es :pe:noh:~n1J~s :d'OlliU/8' un~ ,êJé-:glanCie •ex'h~wo r·dllill!aciJr,e à ·Cief:ite peti-te 'P oigm·éJe .de ~J'ewns. '·

· · . ·PlUJs t~'rrd, ŒiteiJl~·er,as-tu dirun1s dés j•aTdiins .Phus V'll'Sibes des houqu1e1bs ;a US

1Sil ha~ll11:0il1illeux ? . . . . OhranteT'a's.-tu 1e,n 0 o,ne des ·on_

·~~es, en gili.ss'all11t ttan br a•s f ·I a1i:s 1p:armi Jres fouilli,s des ,111,a:ro'~u•e:rit:es .eda1ba,nrfles ? . . . :s

Noi:ne 1rô.lJe à nous, f;em'InteJSI, 'eiS't 1d•e ,ou,elillHT dies f1leŒr~s et d'teln pa'Per l'a In.aùson ·où 's·e .dér.au!J,e '1110tne vile. Il ,f,a•ùt qu''a'llltour de nous tous ~e!s fr,ont's SIOÙ•e:nrt éo1a'i,rés die .oeUt.e joi1e pniuüanlûèDe que ~:~··~~s H:pipor,bons datnls 'l110s doigJtLS ; ·et qwe le 1)1ail·frulm du j1ard'in, ~ehCJat t ooininJe une 'C~tPeJS,s•e, s1e Inêl'e g.râ•cle à norus 1au 'C}1'aTil111e i:n-1m:1e ~du f.oyreJr. Lie tp'DeJSs•enrs-•bu, ô toi 'C_[ui, ce ma1tin, tprépŒnes 'ba ~'er.J:'e tinenue, la,nant 'CJ'll'e ,],es ·111 UN~:s tr·op Clh:a,ud8lS •aù1en1t IUJlioŒrdi et f.a•ne }\(~J.S faiBU'DS ? ...

ÜUJeinii~r 'lltn ho'U'quet, ITI!on ramona·, -c 1es:t ég,ay.er, pla,nf{tm'er J.a Sla!Ue somhT•e. ~c '•est inrhl1odu;Îl1e S'O'llJSI J,e 1toli1t UJn Yeu · cùe Jn 'bleallltté du jar.di'q, 1e't 'c•e désh·, inné €1!11 1b01i, te [ lfÙit tmè'mle: ou1bher tes ·chall1-.sons f.arinüiè'r1es : bu fr•eJd1onn1ers Jba 'l'I{)!Il!de dru bout des lèv1nes, t•ellie­m,ent 1atbenrti·' "e à 1ta 'réeolrt,e, que tu nég.hg1es telS !l''O'ldadleis, cher p'etit oiseau tfanü:lJier ! . . . '

Ph1•s :bm··d, il ·est die f,uu1èbr•es bouqtœt·s :que ~ 'tOn ~cu!~liJl,e .en p111eurtatnt 1 ••• ·M1ais !tu 'eJS 'enom·,e loli1n de •oes ihleur,es, 'Bt i1ers ohr)­S~1nrf:hèrne~, 1et. l'es. Ù1I11'l11iQil''teUes à 1a sè' e 1a;mère, '111e ·fJl,eu,ris•senlt pa:S diall1S 'üe JardiiD-·CL Da'l1s ,JJe .grrunJd ·rots•ruipe des jonrs, Œ•es 'hle'une:s süm'hr·es 1111e ·sont tpa·s v·enues. Sta vo,ure ·oe 1111a·tin, ô '111la 1)etite. f,i1J.e; !l.e mystèT1e j'Oyeux dle1s bouboris tà pei1ne lentr '·ou·vJetr'bs. ·Mêl1e ües œilUebs 'hb!l11C:S à ·Ces 'lnufU•e'l'S n11au,~es ; 'P'renidls üe'trte rose où dol"t un S•CJa•ra'héle ·de =bronz,e ; r1eg1a:rde Ire r ,a,Inleau 'léO'·er du ani'll11Q'Sa ' ~f . . b t ~·1 1 'Pl'l' :s1e!s gT·os :J?On1!p0111S ·die 1SIOI'e . . Ge soiJr, le .f1nais ·bouq,uet llllm;a sous la i1um1èr·e ,; tJ0111 pène, .s'ou:r:ilant, oubli·epa 1s•es :fatigues, ~~ P?'Sia-nt,~ur lt·es 1do;-1x •chev'~eux 'lnta ID1'a:in ·tmtbe '1a'SIIe d'·émÛTIEl, je dlll''a'l : « C tes·t 'eUe, c 1e1st .e]Jie quti l'.a •CIUieiillli »

Oui, 'om·bes·, :s.i Dilelll 'l•e pertn1'elt, tu rarturalS ·dres j'wrd.ù111s plus "'"as1l:res ·où ·de jolüs •ell11f,a·n.rbs .Î'O'uerünJt •en ·f.ais·a,n:t ,]1ev1e.r tes •sou­"'~ ;:mins .. .

1Puis's•e:s-tu J,es 'oir .g:r.oupe:r 1de;s œilliets •et des •mliiiTI!Os,as clians ltetN s 'll11enoltte1s m1a!lha·bi~lles, 'et prép:a1rJeT d~éjà, •e:ux 'aussii':, lia 'Pa'l,Llrie d'e ton f·o y1m· 1 • • •

·Dans IJ:a boUJf.fée :dte joâ.e qui unonte.1 a 'ft tio1n ·cœu:r, tu trou­v1eT,as ,a,l'O'fiS l'j·mag1e de -CJe gule j1e l'le!SIS,ens n1'o.i-n1è miE! oe m:artin, tan­·dils que j•e rue ll~elg'a'l'de , lelt ··qu ',en ·.C'l1.a•nlbant 1d!u bout des 1lèvr,es une ll'•Oinde, tu ·cueilll!1es 'llln petit 'bouqule.t d1ans IJ;e 'jtardù·n érro:irf:, 1enllr··e Œ1a r01ube ·et la lllia'ÏS'O'l1 ...

JYI. · Barrère-Affre .

~ !

Page 20: L'Ecole primaire, 31 mars 1930

- · ~12 ·-·

~ Evangile ~~

« .Jésus le regardant l'a ima », elit l'Evangile,· Et, conune le jeune h01nme attendait plein cFémoi, Il a}outa, sondant oe cœur pur mais fragil e : « Si tu veux, quitte tout, vends tes biens et suis-moi ! "

Et le feunc lwnune alors , entendant ce lcmlgage, Fut triste et s'en al! ct. - Le livre n e elit pas Ce qu)il fit ; znais souvent j'ai 11elu cette page, Et fe crois qu'il a dû revenir sùr ses pas.

.! e crois que, sur le point d' atteindre sa demeure, Il a compris soudain l'a ppel qu'il repoussait. Et que sans un regret, et qu e sans une plain-be, Il a fait tout ce que .! ésus lui cl emondait;

Et que sans regret, et que sans une plainte, Sans jeter à ses biens znême un dernier regard, J\!1 ais le cœw· tortu·ré par f!inclicib le crainte De n.e plus voir .Jésus et d'arriver trop tard,

Il est parti - h âtant le pas - l'âme en prière, E t les .Juives mL seuil d es portes l' ont dû voir Pâle, so.n long manteau balaycmt la poussière, Retourn er à .Jésus clans la splendeur elu soir.

Et quund il l'e ut trouvé clans la nuit 1descendue) Quand il eut elU: « i oici que .fe reviens à vous, Car de sa lâcheté mon âme est confondue, Et .t'ai coznpris combien vous servir était doux ;

« i oici mon cœur ardent et voici ma .feunesse, J'ni quitté tous les biens que je servnis , pour vous. » Qui elira le regard d 'ine ffable tendresse Que le Maître posa sur l'enfant à genoux!

Ceux qui sans hésiter vou . .; suivent sur la route, Sont bien rares, Se ign eur, et trop so uvent, h élas ! Effrayés de l' ejfort cl de ce q u' il nous coûle, No us refusons ei nous partons tristes ct las.

Mais v otre regard p lein de divine tendresse Reste fixé sw· nous ; et comme un v êtement Qu'on quitte, nous laissons tomber notre faiblesse S ur le chemin su ivi par notre éyarement.

No ns r ev enons à t ous vos désirs nous soun1ett1~e,

Et noire amour ému, r eco nnaissant et {ort, S'étonne que le vôtre ait bien voulu pennettre A nos cœurs attarcl os cl e vous trouver encor .;

-213 -

L'Education sexuelle

No us croyons utile d e r epz·oduire les réflexions ci-dessous publiées par M. Ro.clolph e B ettazzi, dans l' Avveniih·'e d'llba!J1i1a et tradu ites par la Docu1mlenta' ~i1on •CJart:b ohqUJe. Bien qu e l'auteur se {oncle sur l'état de fait qui existe en Itali e en ce mo~me•nt ses conclusions ont une portée génér.ale et valent d'être n1écÙtées chez nous. M. Bcttazzi se réfère tout d'abord à la réetente Ency­cliqu e d e S. S. Pie XI , sur l'Education d e la .f eunesse.

L e P1a1pe p ail·~~e idtaJl11S 1l'·en cy.a1i.cru.e d1e l'éid1ucation :s•exue~~Ite eô; ,dit E·.nbr·e aUitr·e.s ·chos·els : «'PTès répandue 'eis•t l '·elr.e·utr de c'elllx qrui , ·av,e•c fle1s Pl'é.te.nbons ICLan,g·.emEtUIS'es :et une m a•nièr.e aho.qua.nte d•e s',extprim•eT, s.e f.ont • l e~; ·pTo•m·o:te•u ns ·cl1e ·c.e qu 'i,Its a,ppeHent «tl 'écl'ucaMon s~ex·uetlil•e» . I~ l.s 1se figurent f.a'lliSIS•e:m•ent pouvoir 1prémunir lira .i ·eUJnes.s,e conrfu.·,e 1Le1s pédls d·e1s sens Uilüque.m,e,nt !Paœ des n1o)ne111s .nabUl~e.liS', teltlJe. qJt"Le 1C•ert1:1e i niüa~ti on ·téméœ.a.ir•e ·et .œM,e i.l1Js-,tJrucüon 1Jrév,entiv'e donnée à rtous, incld•Stinde·m ent, e.t Jll•ême rp.ubr~iquemell1t ... .S.i, •en ·martriè'l~e la't1SSÎ .cùéù-i­caobe, com,pte 1tenu de ou tets l1e1s cirr.conJsütnc.es, unre illlJSIITrucrtiOUl i.ncli­vi. luerUe devi•e.nrt né~c,es·s~ a.irle, ·en .temps oppoll"~tUil11, ,ert cl.e ria parr1t !Cl,e qui B. Peç.u d·e Di.eu :illiηSISion rcl'.é.cluc.alt·eiUr et gJ"i:iJCie d 'ié,t.at, 'il ll:~eS'tJe •811JCOl~e à ohs·eœv.er to·utrer.:. l es .pré.CH1utions qurer cŒ1.na.î1t .s1i b:i,en ,l 'éduoad~ton clwé;tioeil'l!l1re rtrr;adi tri10111neJlrl.e» .

G lui ·C]'U i .f.ai't OBIS .modesters fl~e.m\arr.quers a dre:p,uirs rd:e 1loa1guers an­née e,t ·en .cl·e tl1Œnbl~eUJS·es o.c.c.ars iün ·s.ÏJglnallé h~ -da.ng•er q ui , ·Cùa,11Js ,J.e.s concl iüons .a.crtue1~1l'e '~\ d e. rla vi1e, ,mrena.ce l·e.s 1touot j1eune1s g.e.ns rsi on ·emplcti.e, ·en c1e c:ru i oonoer.ne .~a v,i.e l s,ex~uel1e, ,J.a m•éthode du rs!Hell1·CIB

_ poUiss.0e .i•UJsqu'à ,}\ex. r.êm e ,Jdrmite ; p.arr c·e que, de bonne heure, 011..1 plurs •t1a.rcl - ' t a;ujto.umcl'hu.i to-ujoiUTiS ·trè1s 1tôt - 1lre j1e·u.n e h.ommre1 rSte!r.a obligé cl re vi v r e .c'La.ns quelque ~aggll.o.mér.a ti.on tde .i eun81s g.e.llls dte :son iig;e - à l.'écorùe , à il '. alt,e1li,~r, à J,a rc ~a.s•erne, au brUü~ea.u - ·où, ;rna,lg.r-é I . e.~~ ,lWéca•utions que ·peuv•ernt lpiDe1111CÙ1'e, 1ùe· ,}eunre ho.mm1e d'une ,p.aa.~t, . 18!t •OellU'Î. quJ !Cùirig·e e1bte agglo:m é.na,tion d'1autil"re 1P,atr.t, ·ill s1e lt;rüuv.eTa que,lq1u e rperson'l.1Je q.ui 1lui f·e.11a odes révoéJJ,aüons, ·et qui 1ùers l•ui f181l"a à 1l 'd.nrproviste, ,au Jll0lilll1it OÙ ri,l :ne s'y •ailteJ.Xl paiS, •SOUIS ·une f.orrrne bJJu:tJal·e ou i.nsdnuan:De, ;S1a.111s ·pnépa.r.artd·orn , ,s,runs tmé thode .ou .a.v1e:c IU!J.1

.a,I~t ·co.m,up.teur .con1s.o,mm•é, ·et ~s,a.nrs !l,e se,nti·m e•nrt de 1lra ::t~e,sponrSoa birlilté,

p e·nsonne ne l',aya.nt chargé 1cl1e ·C•e trte tikhe. T•e1ll.e ·e· ·t, •tou rt 1aJU ,m•oil11s, l·a g'11a1nde .gélJ.1Jéll"laJl.irtré d ·es crfl1S ; ·e;t l'·on co.mpa1e-ncl JC~tlJeil cùangre[· ill y .a, danger ·comb.i·e·n g-na111d, qUJe il1a n-~év,éll atio,n ~non s·e·u1ea:nel11t ouva.·~e· .l.e.s Y·Cu x .ma is enc·01r.e exôte •de1s oun~iors'iltéis inutHe.s tert .ma,J,s,a.irnets.

l\II.aâ1s 18111 mêm1e ~term:ps que .i .a,i •OOl111Ja.mné ,I.e si1l1en e ,abso!JU, 1COiillim1e méthocl'e génér.al·e .e.t in11exliJJ"!!e, j ':ai dirt ·e;t ·é-C.T•irt bien 1S OUV1en,t que 11a })répa•r.a U.on à l·a v ire, obtenu e 1en !r01Il1lpa•l1Jt rLe ISill·e.nCie, ldo.i1t èt11e ·fraite i.ndiv.i,clue,Ue.m e.n~, onlJIThe.ncée quand l1e m.o:m ernt es•t opportun , .c.on­-tünu ée gaduel~l·e.meJ1 t, ,d.év·e.l·O!ppé,e .c~.s ,pléùr ·aas •e't iClonn.&e !SieiULemen.t pa11· IC·e'u x qui 1en onrt ,J,a .mi,s.sd-an ·Elit Jl,a a.~eiStpo.rllslaJJirHrtJé, .c',els.t-·à-!Clri·re ILes

Page 21: L'Ecole primaire, 31 mars 1930

- 214 -

,pa·r,ell1rts, l1e1S :pDêtrr~e,s. 1et il1ets éduca,te'Ul"'S. Et j'.ai f·ailt illemé\irque~r, en y j,l1JSÎS6ant, aV•e1C .que)il.e 'CÜgni,té, CfUJeÜLe IS·pi•rit.UJaJliJté O'U aJ,lrutot 1av'e'c .(fUell espr.it ·Dehg•Î•eux e1t ,s,ur.natUl'Bl, JClran.s 1l'e1S ill0ffi•e,n11S .e,t da111s ile.s 'Ciill.'OO'DIS­la.noe,s où c-e~La . eSJt néoe,~·,sJaJiw· e, on do'it ,donn&.r 1l'ie.n 1ei.gn8Jm1err1t ·diets 1loli s de ~la natune. p ,é\Jnl.ant e.n pa:rticuHen· d•e ,J,a pUinetilé ,e,t dru -r,e1s,pec1t 'POU'l' e.Lle q·u 'il •faut inculqu81r Rux j'eune1s ge.ns, j 'tai 't01Uj.om1s dit .et é.c-ri t q.üe 1s.i d es .r,ai.son.s ·humaines, ,cl.e sa:nrt.é -o·u -cl honn121Ur, 11Ja cO!l11S•et'ilille.nt, .J.e itlevo1i'r a.bsoJ;u de l1a prr altiiCJUer ne ,peut êtne ,affilr,mé •et IS orwtmllu s,j oe n ,e,SJt du 'POiill1Jt de vue treiligi·e'ux et qrue, ode ,pl'Uis, IS!i un e édu-oaJtiœ1 dvi1Le J)i,e.n f,aite peut •ffi1e1ttr e ·e1n il'·e1U.ef lia c-onv,e.nanc•e ·et 1pe•UJt-ê.tl e a·us.si 1l.a be.au•té ide !lra pU!l~erté ·e•t ·mlliiv eJ· ·mêm1e jru1s1q,u 'à .réveiù.le'l' :le désir .de voulo.i·r 11.a IPesp.eoter, J,a fo.rce .cùe 1la ,pratiqueœ ne !peut s 'ob­teni.r qu.e pa,r ],e.g •Sie•U.1S moyl~IYliS llllÎI~, à ilJa. ]IÎJ posirtJion dU •Cihréti•e•n pa r ·li81s a:ote~s de pi.éJté e't 'l'e's 1S18.· r.e1m ent.s.

Qu'on lffi•e .peT·ill18itte iCltOil1iC -d·e ,m,e .r.0j•OUJÎtr /Clte 10e CJ!Uie lt81S 'Pa·I'Oll,es d•u p ,é\Jpe, à 1La .fois pwterm1•E1Ue1s .et ·P'l'·o<fo.ncùeJS, .m,aml'0 'ré ~],o ur 1br.i èv•e•té m~et­

te:n.t ,},e 1Sc·e'a u 1su.r 10e que .i'<ai •to.uj,o,UJr's .pe.nsé, 1cl i,t ·et éC;l_'i't.

M·ai's e .n',e.si pa.s rpo·un· ·c.e1La - üho1s'e qUJi pou.m,airt; êt.re va:ine q-ue j'ai é.c-riot ·CI81t a11bcle ; c'.e,&t .au •contT.aJirr'e 1poruo.· .tiT·err tCl!e1s av,e:e.triJ -SIE'Im•ents d:u P1é\Jpe ·quelkfl..l'e li,m·papùa,n e ·conséquenae.

11 me ,s•e1mbil1e a.oce!ptaJJ,l·e, j.e dinai mli,e.ux ·Cünv,ena])l,e, que 1l·e j eu111e g.a,rçon, ~amr.iv'é ·à 1l'âg•e .de .clix1-huii .at11s, ·e:t odev.enru i l•éSOirmails .i un hom.m•e IS.OÎ't .i111s:tnüt 1cùe 1k1. v,i,e ,s,ex·u,e:'l'e .qui 1luti ~ e.s t .rév·él•èe, et 1Pa'r .son for intèr,i·eur 1et par ll·e m•i1lie·u •OÙ .~l .se tr.ouv•e. M,adtS d1l fa ut oibiStelrv·er d .eux l ·oi ~s f.oil1daanentall.e·s dans •oe ·cha1pi1ta,e\ su,r 1S0111 éclucatiot11, C·e s·ont Le,s suivantes : 1. lui paa·,l·e•r ave1c une éllév.atioll1. rte.l!l,e qu'il ;a.oq'li1Ïè!l1v une idée 1Jrè.s h.aut'e .d,e J.',a,mOiur, de ~ lia •ffiÎlSISiOill de ];a rf.amrill!Le, ,e,t qu'•i,l 1S·e .~~ente ·en .co.rusé quenc·e 1 o.l'té à lflels•pecter 1l•a fem,m~e, t o·u:te f,eJmln.e .touj.oUTIS, da:ns '11/ iJmpo:r.tJe quel .oa1s, cl,e queŒque •00l1lcli1:i·on qu ',e,lbe sorit, même si .eUe 'e's't rt;o.mbé.e bi•8ln ba,s ; 2. ,l•e peTsu.wd·err que o;n ~clevoü

abs.o,l·u, sans co.nce,slsi-o'l11~.., nü c·rupitulaJhi.o,nls, e.s•t ta JlUfl.',8'té, e.t •parr· con­séquent. pour .lui qui ·eJSJt ·enc-oPe .céJliib•ataJi.œ, ,],a. ·0lHus•t,ert;é absoilrue.

La souricière ?ourquoi, dans ce vilain lo.gis

Mets-tu de la blanche farine P Ce n'est pas la peine vraiment. Que tu destines aux souris, ne les régaler, j'imagine. )) Mais très gourmande .... heureusement. Pour qu' elle exige une sottise, Pour l'attirer jusqu'aux anneaux,· Je compte sur sa gourmandise : On n'est pris que par ses d'éfautS.>>

So1phl1e Hllle.

- 215 ~

Pensée ~

:!: * :;: Il ,n·y a pour l'homm1e qu e 111roiJS• .événe•m etnJt,s : naît:r,e, IS'Ouf.fr.ir

-et .mour'Îl' ; i,l ne 1se ·S•ent pa.s nai1tr·e, i.l 's ouff<ne à .moumir 1e1t i•l ollblite cle V.ÎVil'•e. (La; B;r.uyèTie).

* * * L,a r.el,i1gü.on •8JS.t :1e plus ,pui,ss:a,nt mot.if ete ,l'.amO'l..llr ode. ll•a ·p;a.trri·e ; 11 s écwiwl.Îil11S pi·eux o111t. touj.ouns r.$pa.l11C1'u oe n ·oMe Js,en.ti,m ernt 1cl·ans l'etmls écrits. (1Ché\Jte1aJUbri•a'11od).

. * * * 1Ge ne .s.o.nt p.ats :l.e,s o0oa.sio,n~· teùe .s1éll.e.v,e;r qui. m.ancrue.nt üU ,m.an-

C[U•elront. j.an'1ai,s aJuxJ Lolmim es . ~c:e ,so.nt 1l,e.s homm·els ,s·upéri·eur,s, ,a,•u s ens •p1etiJn du mot, qui rm.a,nc_tue,l1lt •ell n11anquea·on.t ttO.ujo•mls à .oe,s

OCCE\IS ions.

\. un ex.fum·eill : Le pr.of,e.siSte'UJl' , l'hi1S1lo iT1e i nt.ell'll'-O@ tUJ1 ~ ·e1Uin e J.wmrm e .q•ui ne ma,n-

fFLù pas d '1a plo.l11m.b. _ Voy·ons, .elU l'ex•almi.11fa,teur, f,a.i,te,s4m•oi cünnaiJtme un \Pe'Ll Arle.x.a·n -

chee ,l,e G11a111cl. Man Di·eu , ··r~pond ,le a.n.clrldaot, .s.a,ns se · •troubùeo·, qu.e vous

cl ir a i- j1 que vous n e \Sia clb_i,e z 1déj.à. * :t: ,,;

Un •exami·nc t'e'lùl' •po.se ·à ·u.n c.a11Jcli'Cl1at 1la question: Qu',e.st-o qu'•un ~ itadne · fulT.èe t - M.onsi•e,u.l·, j'1a,i éhKli é 1li21S· m·a.thélma.tirrues ,t, non ·J\é\Jgllk·lùltur·e

Dans un hôtel : Un c.lie,nt •éùppe.ll.e tro.is foi-s d e sui.te ù.e g.arçon qui chaque fois 1~époncl : J,e 1Suis à vous, Mo.nsi,eur ... Je 1Suis à vous - La, troi.s·ièmle foj.s; l1e v.oy.ag·e·u.r impatd,enté ,répliqua: «Si vous étiez à moâ, i,l y ,a. I.o.ngt~emJpiS qme j<e vous JaJUir.a;iJs Hanqu.é à ,l,a p.o:rte ».

* * * Un pick-•poclŒt, ,sur.pri·s ·en · tf1é\Jgr.ant .d·él·H cl,ans un .bureau .d'oro-n1bus, p.a.s-s•ai·t l'.a.Ùit·re jO'Ul' eill 'poJ.i.cm ·CO.rre.ctionne.Ue.

L-e .pr.é;side.n.t .luri demande : QueUe .e;st vo·tr.e pTo.f,e,ssiŒ1 ?

- Mon prés'icl:ent, j.e vi·E:· du ltr.av•ai.l .de .m·es mains.

~

Cahier de D.ocuments commerciaux ....

~

!} -q ,.... avec ou san5 classeur

~ :[} et i nstru cti ons pour rem ~li r les f orm u 1 ~ires 1{.: 1} -,chez Otto Egle,maîtreseromfu~re, 6o5.sau St-6.f ·

R e1p[l·,és1e'11Jba,n,t : M. Ch. Rossel, 1Pl'·Of ., P1aœc 92, La Chauxa(le-Fonds.

Page 22: L'Ecole primaire, 31 mars 1930

Appareil breveté pour l'enseignement du calcul.

NOUVEAU NOUVEAU

Mode d'emploi : ·

Il n ',e.s,t .guè.I e •poss:ihl1e de !Clonneœ •d•es ·i nsi1 uc,tions prné i1StBIS q•ua nt à ,l 'utilisa·ti.on d·e ll'tapp.ared;l « PYTA.GO.R », c.ar ,}.e,s aPI]_Jihc.a ,t.iŒ1 ·~ ISŒ1rl .:d nombJ•.eus,e,s qu'il ,s•e1nai1t hi.ern iCliMic.ill,e ·d'éiaibiLitr un 1Sd1é.ma CtUeil•c,ontcrue. Le ma1üe.m.ent ,e,s•t, du !rlmt,e, d 'une 1si gmancLe s·i·mll_Jl,i,c;i,té que ·chaqu rn.aHr.e m.l.s .en ,pos·s,e&,s.to,n die ;l'iapp.a.neil « PYTf\IGOR » ,lèc.ouv,rirna all&sitôt de .lui-,mê,m e 1U111e .i.nfdni:té id '.a,pplk.ruti.ons.

« PYTAGOR » e~t un .asux·illi,ai::ne ,prr.élc;i,ertlx lpou;r ,1 ei111S.e.ig,ne.m.ent tan,L du Cal1cu,l Oll'ra!l .que du ClalkU l éc:riot. - Il n}ell'ill'ett; ICÙe po• ·8.1'

Une ·Ï!l1Jfi.nfit•é .de p~··oblème1s ipOrllfl" a•e,s CJUraJtJl~(:\' üpérr.aii0111 f ond.rume nrta11e1s.

« PYTAGOR » ·p.eut ê.t.r-e urt:rild,s,é •av•ec IS'l ocès à tt.oiUJs 1J.es deg.r.és 'cl 'e ,l 'écol.e, ,pou.r 1Le1s ·exlewlcioes éilém enrtta.i:re.s du de.g.l'é j ;n ­f-é:r.ireu:r oo,rnme 'Po•u.r !I.e ,CfalcUtl ,av,8Jc fœ1actJiŒ.1i ,e,t clé­·oima,l.eiS e'nts•eigné 1cùans lep, ·cllaJs,s.es 1moy·e!n.ne.· et su.pé­~,i.e.ur,e,s.

« PYTAGOS' » 1ers•t tCl '•une l"IBIID<amquabl1e 1::::Jrmp~dd 1té, queiJ.Cflll: r-s rrnouv,e­'men·ts su.f.f,is.ent ;pouT posEtr ilH1e .i,nfdniri/ !Cl ',ex'e 'l~ci .c.e's cie ·C.ak,Uil ; •S•eiS iPOSS'Ï-bj•}ii1Jé,g Id ia,pplil a~li •OID IS.Oil11t În1~1 o.m b!nn­bi}leiS\.

« PYT GOR » épa;ngne l·a ,peine cl 'éor·.ia·,e t1es .pn ,o.JJilèun1e1S 1aru ,La.biLera'll no.ir, iil éoono.mi.s.e 'eLu lte.mps et Sle!T,t ,d,e rcom)plém,e,ni aux tli,v,rte1.s de .c.ruJ.cul ,qui ne conti,e.nne,nrt. ·p.a1s '"Urftfi 'la.Ll11-men.t de m:a,tièr·e là .ex·emoi,oels .

<< PYT GOR» rentd ,}',8/nsei.gne.meTit in~.é.r.eiS'S'a ,nt e't v.iv.al11t, permne.i. unre 1ll't,iJli:s:a,t ion .rat:i·ol11l1el1il·e !Cl1u t,em.p.s 18ft. ·proü-te 1.a.rg·e:ment .ruu 11:lr,av,a.ill idle cl1ass,e 1en1 oammurn.

« PYT GOR » ne dod.t maa11CJ·Ue,r iClRl1S ,a;uoune c,J.aJSISie doil1t ·J,e ,nl.Ri.lo·p aH,ache de 'Ira. v:a,l,erwr à ld,e~s ,Leçons de C<a'lrc,UJl IÎ 1l11Mire~ -'Sian.t,els ,et ·r,aJti'Onl1!e.~1e,s. ·

« PYT AGOR » · ,e,si u.ne .inv,enJt·i.an ,d'olig.inret 1s•uis'Ste tcl1e f.abri·Cirubon e1.1- · rtièrr.e.ment SUÎrS!S·e ·e1t br•ev•eltée cùa.n,s 1l1:0tJr.e p.ay1s re•t à tl'é­tnang,efl'. - · Ex·ige.z ,l,a m'an.~que déposée « PYTAGOR » •et .reftUJs.ez 'les o0inil1elf.aç·ons.

PF\'IX: Fn·. 60.- llJOUT il'.aprp.ameiÏJl •OOililllJi1e1t, •e.mhallùag.e 1elt po1nt mon càm-

pri.s. - Rabais pour ·commandes impartantes. REPRESENT,f\..NT.S EX,GI USIF1S POUR T_;ES C \JNT0.1 ïS

cl.e Ne·u.châte,l, V,aucl, Genèv•e, ,Fcri,bour,g V,a'lia·i:s, SOtl•e.un: e, A•rg.avtie

J. RENAUD & Cie

S.ablon~ 3-2-34 NEUCHATEL n e 1101mbr.eu&ets •rMér,epiCeiS 'CLu P·e:r:S{){l11Jliel elnS,elig.n.a,nt •e:t du DélpaJ'Itle­ment idre :l'Instrucüon rpuhl.ique ld,e<s ·cantorns d-1Cl:e1s,su,s à fClj ,s,po:srit ion. L·es commandes ISIO'nt à 'adrr.e.Sis•e:r dia,elc.terrn,e,nt a·u üépâlt tdu i\lkl'tétri.ell

Sco:Lai.ne à S1iOn o.u .a•ux AgenrtiS Géni' rrraillx, à NeiUChârteil.

r l 1 Banque Cantonale du V alais !

SION

Capital et Réserves : Fr. 8.425.000 Frs

Bilans: 1917 : 25 millions ; 1920 : 38 mil1ion ; 192- : 51 millions ; 1928 : 58 millions.

Siège central: SIO~ ; Agences: Brigue, Viège, S ieTre, ~1artigny, S t-Maurice, Monthey.

Comptoirs à ~lont•al11a, à Sallv•an ·et à Champèr y , Repré· sentants à Vdssoi e, Len s, ;\ye!l1t. Gr.imi sua,t, Evol ène. Sa­vièse St-M.artin Hérémence, V•ex, üonthey, N endaz, Ar­don 'chaJmoson,' Leytron, Saxon, Fully, Bagnes, Or ières,

' \ T,ernay.az, Troi•s.toi'l~enis, Vouvry. Chalais.

Correspondants dans tous les ·cantons suis·se.s et dans la L plupa1·t des pays étrangers. _)

Voici le chain pion {les portatives

Inaebines à écrire

I.OETISCH ~RÈRES jS. A.

ESSAYEZ!

Vous ne pouvez uoz'r une ·

,CORONA" sans épt.ouvet. fe dtiszr ·de

fa posséder

Démonstration sans engagement Facilités de paiement

Agent ,,Corona" Savièse

CONVAINQUEZ-VOUS!

1 ~~:':~!-!~E~:~-r~D~~ V~N~~V~?L~U~ ACCESSOIRS - TOUJOURS Dt: PREM IÈRE QUALITÉ ·

à LAVSANNE, M~NTREVX (Place de la Paix) et VEVEY.