l'ecole primaire, 31 décembre 1929

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4 8m e Année No 13 31 Décembre 1929 -- -- J DE. LA . Scc;ié:té d widuaa.tion L'ECOLE PRIMAIRE paraît 14 fois pendant le cours scolaire Abonnement annuel: Fr. 4.50 Les a bonnements se règlent par chèque postal Ile 56 Sion, ou à ce défaut contre remboursement. Tout ce qui concerne la publication doit être adressé directement à M. LOUIS DE"LALOYE, Secrétaire au Dé- partement de l'Instruction publique à Sion. Les annonces sont reçues exclusivement par PUBLICITAS, Société Anonyme Suisse de Publicité, Sion Rue de Lausanne 4 - Téléphone 2.36

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Page 1: L'Ecole primaire, 31 décembre 1929

CH~MPERY

J ,e h insl. Champéry

M. Mi"helet.J:~:~:~ 1' ... : drmOmUms - Orgues VENTE - LOCATION - RÉPARATIONS

ACCORDAGE

lTIOLONS - ETUIS - ARCHETS CORDES

(3ondz'fzons spécz'afes pt. fe person12e! enseignant

(!hansonnier "Valaisans chantons'" Solfège

CLAIRONS ET TAMBOURS SCOLAIRES Tous instruments et accessoires

Grand cho~x de

Gramophones et Disques

Ho H"a II en barter S ION et Martigny-Ville Place Centrale.

4 8me Année No 13 31 Décembre 1929

~ -- ~ --~ ~.

J \~.

\QlRIJ!\l~JI DE. LA

.Scc;ié:té '\laJai~aJ)J]e ~ d widuaa.tion

~~----~--------------------67

L'ECOLE PRIMAIRE paraît 14 fois pendant le cours scolaire

Abonnement annuel: Fr. 4.50

Les abonnements se règlent par chèque postal Ile 56 Sion, ou à ce défaut contre remboursement.

Tout ce qui concerne la publication doit être adressé directement à M. LOUIS DE"LALOYE, Secrétaire au Dé­

partement de l'Instruction publique à Sion.

Les annonces sont reçues exclusivement par PUBLICITAS, Société Anonyme Suisse de Publicité, Sion

Rue de Lausanne 4 - Téléphone 2.36

Page 2: L'Ecole primaire, 31 décembre 1929

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1 1

il 1

FORMITROL . La formalldéhyde pst un puissant dés,infeclêlllt quL

il 1 usa.ge externe, est employé sur une i1arge l'cheIlle. Il y '1 nno't l ' • ' • t"I ans. 'Orsqu on expérimenta ila valeur des prodUIts hadéricddels comme nîédicalion rintE:rne h formahléhw}e s'est " " 1' 1 .' , . ' l C\ e 'ee e plus a ppr()pr'l'{,~ ,de tous. Les ESSaIS sur ,d'es cullt· d J '11 , ' . . UI es 1 le )aCI~ J es ont prouYl' que d:s , d~)ses tout fI failt minimes de foru.l.aI.déhvtde em-pechment Ile clé'i'e1opp d . ement es mIcrohes pathogenes. par exen1'ple de la di,phtéri'e, de la S'car.laJlr.ÏJne, du thv­pobus. etc. C'est à la !suite de 'ces essais que les pasâq­.I~s de Formitrtol ont été créées: rchaque pasUlle con-ItIent 0,01 cYr de 1'0'1' ,Il 1'1 l TT , . n' ,m,l'll( e l~TlCl'e, LI n ,de vos C'o,llèo-ues nous ,ecnt : t"> •

« J'ai utilisé avec su ' .• cces, mOl-nîeme et chez deux en-« fants, vos pastillle.s Ide Formitrol. Je ne manquerai pas

« de recommander rJlaulClement cet1e pl'éparation ».

ECHANTILLON ET LITTERATU RE GRATUITEMENT SUR DEMANDE

par

1 Dr. A. WANDER, S. A., Berne

. 1 : Il i 1 1

Il 1

~~~~~~~~~~~~~~I ,@J

4Srn8 année Nu 1.3 31 DécemlJre 1929

Organe de la Société "alaisanne d'éducation

'8,O[l\ILM,AIRtE. _ ,La. glDaIDldé ,s<e,cJo11icùe. - A no;s oo11al] CXl,arte'U'l's. - En­

vo,i alU P. 'E. _ M1Il1Jua.ime lcùe il "Il1Jstf1l1'CltJiI011 'publique ,en Suis'Sle. -01mu1ari.,De. _ L'EICÙLlJC1at,ilOll IS,e.l:ClIll Il',Eghse. - Ol1ironique de il' Un;i,o!ll. _ OIili'lüOTIlS. - Récl'actiJon. - p ,oéJs<iJels. - ,En glâ,xlaJ1!t. -De \eIl'1sei grueIIDI8l11lt IC'LU lûa;lcul. - Leç'OJ.1 de dwS!es. - « NOS PA­GElS». _ Ensle,]gnenÎlenrt ménlag,ell.'. - Une ,pCl.lg,e de J.-J. RIÜ\UrS:S1813JU

S'llll' 11e V.a.1Jali,s. - .ce q1U'iU[l1 maî.t:ne cllod:t ISI3JVO:1T. - Les C01l11 urnes

cl u j.o.UJ.' d ,e l'Ian .

La Rédaction de l' «Ecole PrilncLire» présente à

ses dévoués Collaborateurs et cl. tous ses abonnés ses

meilleul's vœux pOUl' la Nouvelle Année.

La grande seconde

Minuit, l'année expire et l'année est éclose, disait vers 1820, dans un de ses poêmes, un ainlable cmteur, Madame Desbol'des­V almol'e. Cent cms ont passé depuis lors, et cent ans pouuont passel' encore, et tonjoUl s cette grande seconde qui ferme le cir­cuit du tenlps sera poui' le monde une étape historique dans la fuite des .tours. En cet instant précis, le Pl'ésen.t sera devenu le passé, l' avenir sera le présent, et pOLU' bouleverser de fond en cOlnble les lois de la durée, une seconde aura suffi! .. ,

Qu'est-ce qu'une seconde pour l'éternité qui nous attend? .. , Malgré le caractère .toyenx que l' on est acco~ltumé de pl'ê­

tel' ClU .tour de l'cm , N lTI'a tOl.l.101.1rs semblé ql.l'une certaine mé­lancolie venait se mêler aux souhaits que l'on échange ce jOl.lr-

là. La naissance de l'cm nouveau est toute proche, c' est vrai,

lTIais la mort de l' cm défunt l'a précédée et «ces degrés qui se sont écroulés cl ll1esure que nous les CLUons Inontés «selon l'ex­pression de Madame Swetchir~e, ont laissé en disparaissant COlTI­

me une vague impression de l'uine et d'anéantissement. Si l'an­née finie nous a donné le bonheur, il ne nous l'este que l'image lointaine du souvenir, et si le m:.Cllheur nous a atteint, la douleul' ' de ce souvenir est poignante.

Mais, faisons trêve ClUX penseis nlOroses. Je me l'appelle le souhait 'que tous les cms, à pareille épo-

que, ndl'essait cl. mon grcmd' pèl'e le bon curé de mon village.

Page 3: L'Ecole primaire, 31 décembre 1929

- 394

- Bonne (lJ1tllée, lui clisait-z.l en lui sel'l'ant la main avec sa vigoureuse poigne cle paysan bonne santé bonnes l'écoltes et le panlclis ... cl la fin cle ran.n~e 1 ... Jmnais il n'oubliait cette malicieuse petite taquinel'ie 1 ...

Les ch~l's vieillcu~cls sont 1!':0l'ts et .le veux espérer qu'ils m' atten;dent lc~-haut, dans le paradis du bon Dieu ... pu'isque nIOn annee cle vze terl'estl'e n'est pas enCOl'e expirée.

,Comme m,0n .vieux curé, .te vous dirai cl tous: chers Amis de l «EcO'le pl'llnazl'e », bonne année bonne santé bonne l'écolte de rr;él,ite~ pour le ciel, et je vous' souhaite'l'ai l~ paradis) non pas a la fzn de l'année, m'ais cl la fin de vos ,tours) cette filn! bien entenclu) aussi éloignée que possible... D,

A nos Collaborateurs et Correspondants

NOUlS T:appel10llis là l1!OIS C'oilJlrubol'taltreJulrls 'aJ1:IbiJtTés lelt à nos CO'l'­!l'esl~loIlJdaIIlJbs lOioCJals,it()nnre)~s <rule 'h~ls Im lallrtllsIOrÏ:1:ls t(}lodJwmt IIlIOIUrs plaT­,~ell~'l' \au p~lUiS ital,d cinq jours ,af\-1runlt 11~ prur'UJtlilon Idle Il' Ecole Pl'i­mau'e, IS'Ü'llt :lie 10 'elt ale 25 de 'dhaJqule nnlo'Ïls. Nous 'les 'pri'ons il1ls­'!;a,mmlent de :s 'lEm Iben:jJr tà 'CielS' rundlÏJo31blo'lllS.

Envoi au Personnel enseignant

L 'e I?épaJpbe:mell't la Ir tépaJr'bi 300 lex1el1TI1p'1wiJr'es Leçons ,de Choses pair Durlta1.lx , 'eJl1It'l'ie Il'es mlemb:l"es dru P. E. Le 'CIl' édillt ·JlllÏJs à cet le\f'rf1e:t à s,a loospolsilbÏ!oil1 :ne Ilu:i la ~p:rus 'P'eJl~m:Ï1s Id"adl'le's'Ster Ull lU/a­lluel à -chfrque 'fi emrbne 'oornm,e 'c ',érbailt 'SI{)ll1 lin'bel1ltiorll.

. 'C?'ln:mle oe '~iIV'l1e ,de Leçons de OhOiSres Ifletr,a palrlbÏJe <de ILa Bi­hholLheque 's, C'ol~al] !rle, :l'eJs mem1bTI€lS Icliu 'COIl'lptS "ensleigna'IlJt Id'ulille 11JJê­lTlJe 'commlune pQ!ull"l ont 11''ll'bill!ÏlseT à Itolur ,de !l'ôlle.

L ie Dépôt 'sicolktilrie !!i'v,l'e ·oe ImlaJl11.l'e'} à Ir lwils'0Il1 ,de 2 [Il'. lJj'lexrem­pllaÏlr,e.

. NaulS ,benol1lS à f lalill1e rem'a:r<ruer alu P. E. qu'illi a ,été riil11p'OlS-slIIbŒle ,de Is'e p roc ll'per un illlauueil ,répoI1lda

'nt tOUJt à fla!ÏJt à notme

m:il1iileLl. L ies ,àifrfér'e'l1.tls IlltSibilÎ!lllbellirls ,cp __ ui "Ont ébé 'cou:srullibés là ,ce lSU­jlelt OtDlt ,bous 'prléraJv.ÏJsé 'en flruv1eUJr ,de 'Clel~u;i <rUie lIl'OrtllS ,;IOUiS OIf[TI~IlllS.

Sous Ille ImêrrnJe :p.1i i,l v.aus a ,tétt,é 'aJdlI'l~sls:é en 'Ü'l1!br'e il'Annuail'e du Département pOUl' 1930. ·MM. ales ill1ts'biltrUJteul'Ls v'audroiIlit JbÏJen !lIes répall'Ibiir !aux alll'brlelS 'm1en1hrles du P. E. t(}'e [1JeJlllr illoloa[iÏJ1Jé.

Les 'i'l1!Slbi:brutle'UIl'S Il'leoeVlront 'en OUtil e JielS 'p'I'IeJs'cll,i;pti'OllS 'ClOlltOer­ll1!all1it ,Joes IdilS peI1lses ,die a '!el11seirg-nement orb:lrigaitO:.Ïu.·le ,de Ilia gYlmlIl1alslti­que.

L «E!cQlne lp.liÎlmélJin.~e» Q.l6il1d DOlIDptle Ide It,OUt oQIUiVo.-,aJg,e ou rre­v,ue, td:Oll1Jt il lfUJi lelslt lemlvoyté deux leXle'IDplnaillieis.

- 395-

Annuaire de l'instruction publique en Suisse

,Oet lalnJnlva'~l'Ie v.1enlt de 'p:atl'Iaî'brle. El 'es,t, 'CIOI11.lTl'e ItaujoU'l.'\S" brès ~l1Ibérlesslalilt. Nous y IbrOUViOIllS une :ébUJdie Idle ·'M. ÜhrtllaJl'ld, IrunlClÏlen C'onlSlei!]l\elr foédél1aJl Ism;r Ille Tôle Ide · 11a G0111f·édéll'laJtfuOll td1aJllIs Il' édluca­ÜOlll 'IlIaJbi,olllalÙe; ;un · lalrtbÏ1c!lle 'très If' Ofl~i!lJlié ldie 'M . . rpl~alglet, ISlUll' Œa vi'e lSOc.1aUle ,elt lia piefilsée .die l 'lenflaJlllt. lCi.ltoIlJS 'enC'orle ilies iTIlbéu.'Ie'slsantes élbUJdes die M. A. R1eyluond, ISIUIl' «ILa Ibel1ldanoe U!tiJlliJUaüll~e Ide ['en­seÏJQ'lnem1efnJt ,et a' édll1!Orutri-O 11 'n1:011aJ~e » ; «,Les ;f'~Clbeur,s IplSlylch\oilogi -qU\~S de il 'éduorubtO!n », (Dr ,,\ . Howen). Le don Ide 'SlOI~ ,en éduCla­mon; IMlm le Bo'S'C'hieJubi). La proépaJTla'truO'll Id!es 'Îinlsl~~bUlbeull's F~r Ules E'oo(]es !l1'Ü'IlTIlaJ\eS; (G. Ohevla'11!az), letc., lejtC.

En 'vlen:be :au Dépô't du IMlaltémileil s'cJOiùalÎll'e ,au 'P'l1ÏX <de 3 ,fIl':a:nClS'.

Sion, le 24 décembre 1929

Circulaire Aux Acllninistl'ations COlnnuLnales, Az.zx Coinmissions scolaires, Aux Inspecteurs scolaires, Aux M éclecins sco'lail'es, Az.z Personnel enseignant.

Page 4: L'Ecole primaire, 31 décembre 1929

S9C

II. En$eignen1ent des Tl'avaux n1anuels U nie .ftOl~S pOlur ,t'Oluibes, InJOUls vO'UJS plrdol1Js 'die il1Jolùer ,ùolUJùe I~a

s,oŒ1JitClilbllJdJe crUie ,nIO'UlS pOlli boilllS là IVemlsleWg'IlJelmlenlt dies lùr:aViaJUX 'lTIJa­n'lllellJs dJa'l1ls ;lJes éCloŒes des f!iJlJ]eis. L lels 'al11!bortÏJtés Is'C'ol]ruhies lSornJt irn vi­ilJés à ViC)IL~€Jr rboiUibe :]001' 'albùetn/bio'll- ,drul1JS de Idomalirnre let ve:il1Ler :à, <CIe qUie ·cet lenlslealgnlemlenlt 'slolilt donné 1d"Ull1le IIlJ3Jl1rièTle les'sleI1JbileùllJffillJeIllt pll1aJbilqUie.

A J'aNlenilr, l\IIiesldames ,Iles h1JS!predbl~iCles wùsliJber'oll't ILes éoo'lles alU

mowI1Js IUll1le [oils pa\]: raillll'ée. E1Jlies ISlont Pl11irées d 'Iruvfirs1ffi' We Pl'és~­dleDit die lIra COilll111'.ifsSiion IS'CJollla!Ïlrte, du jourr ,et ldie ll"hre'UJf/e Idle ['IÏIIlIS­pectiJon. Celufi -:CJÎ a ViÏJs'eI,a Illes mla ÎJùrlesls'es 'et ;]es ,éllè v 1eis IqLIli Idje(vu:tOrr1 t .se lueniÏ.rr à Ilia ,cù.ÏispooI1tiiJon ,dies IrnJslpieobrlÏoCleJs ravec IbOlUJS []es Ibl'latVaUX qui ÜIllt élbé exéCJUibés pendJa'l1lt :]e 'CJOUll'IS lS'colJa:ÏiI'le. Grus 'éc.héanlt, · iJl y aura ÙÙ1ffil d 'lapP'onber lhll dl;anlglem8nJt .rda[lJs Il'horlaime 'afirn d'é­vdmea: dies f l11atUs ,die déphl:CJemel1Jt IboujolLurrs oln'él'eux.

III. Inspection ,des écoles . Afürn die n1Jallinibemilr um: ,ClQlnlbacit 'pJJLUS ,éJl:iJ:lorilt 'OOlbrle Il'édoilie, IlJes

alUlbonùtéts Is,oolllalilr1el5' ,eJt Ille IDép3!rf~emJenlt, r~a üamll11lÎlSlslÎloln Oall1JbOll1laWe de ;l 'iel1JS1eruglnleIlTIJenlt p'r,i'ITIJa:Îu'le la ,détc!Ïldé die 'dé/sigl1Jer 'un ci.IlIslpieicJbeLUr­d-él1églué du Dép,a'11bemlerut pOUIl' [la paJr!bile fil'Iançarusle lelt lun porurr ilIa pa'rt~e laJIllJemal1idie du 'Clamlbon. Oe ,dét1é:gu'é flle lélJornt IHulllllemeDit êtrle 'Coll1lSl~dérlé 'C'Ü mIIllle il 'tiJJ.l lstptedtIefUll' ,dies ~:l1iS peCJbeJLUliS, illlWÏJS 'CiOIIllllTIle lUIl1

0'1 glall1ie die 's!uJn~elmlltaJnCJe dlu Déplrurl~eIDenlt InlolbauTInTIlem lem. ICie qutÏi a tI~ari lt là I]a ;mJaJr'CJhle glénléll'Iaille 1L1les éclo!lIe5, 'L8Is alblslenoels , r]es 'donglélS, il 'hygiène 'sClolllal~l'!e, ,elbc. ,l\1M. Illels InspedbeuJrlS- IsüollIariJl'ieJs '00ll11SIerVlel1lt JlelS .albl:i1:iblLllbionrs qu '1Î111s 'Û'nlt ,eJUies j 'UJs qu '[ÛclÏ ; !lies réIJeJLlX d éŒégrués rbI'la­,na:illlliell'onit len éltn.·olilbe Clo']Iraib0ll1almlO.n 'a:V1ec leux.

Dépôt scolaire. L ''Une 0 U Il 'ia<uJtrle :prIJatill1lbe a ,érté rfl()lrn1Jl~Lére 'ClOtnCI5Tlnla\l1[ at81S en -

voils du Dépôt 's'clolllari!l'Ie. L ia pl1upal1t ,cIres lex'pércù~tilOtlllS Sie fraruslanrt dlanls ùÎe 'COllliflail1Jt de l1'm emlblrle, li'! y la, ,élJe <Cie f laI:Ïlt, 'Hln SIUJl'CTlOÎlt ,die ,tr.a vruiU à ,oe/btJe époque 'elt Un llii lS'qUJe 'die 'CJOIn!fluJSruOill qui pll' oV1Îlernlt lSOIlllVienlt ,die ,c-OIHl:1111a'nidles 'pieu ,cÙlali lrtes.

,A,flin, d 'év,~ber 'Cles i~Ilclan vél1lÎleIlbs, 'I1JOI1US :irn''\oljJtolnls We IP. E. à p,œslsre.lr 'Ilels olrdrlels alLl Dépôt 'poulr il;,arn,née ISruJÏJv,amJtle, à [la filin d ru oOU!l1S ISüoI1aiÏIl'e. QuelJqUleJS oomn1JUll1les Ol1lt ,déjà laldoplbé ,de !lIlode Ide f1a'ill"e Bit l.S'en Itl'iO'U ,\nenlt blÎlen.

V. Médecins scolaires. E il ,\neJ11bu ,de a 'loir1d!0Inlna1110e OOll1tOmma,nJt Il,es ,a/~up ' btUJùÏiO'l1Js. dies

Médecl~l1lS IS, o,}arÏJl'es, .cha·que aJnnée IbOUlS !Iles ·éllèv1eJs dies ,dIia'slSleiS '00-

J1anlti'l1'es, pdmlaliillelS let ,dJels { jOfLUl'!S 'CJo'll1pilén eilibruio.les .QoiV/ellit rétine ,Vli­Is,ilbés ; We P. E. idiolÏlt L'ile IbenÏJr à I~a d~slpOls:jJbion ·du MédeClin p,OIulr l1eI11Jpilla: Ilies tl~chrelS.

IL le Préslkllenrt ,de' Ilia IOOlllllTIÙls'srrlOn ISIc.olllailr le tdoÏJt êluDe a v,~s,é len '~emp's 'UibiJlle Ide ,1a d1a1be de Ilia vtilsl~ùe ; truu tlnoii'nrs un lTIJemlme ,de nia

- 397-

C. S. la'COOlTIpagner,a Ille médecin 'arfœn de rleoevOlÏJr llies olblsler'\namons éViel1lbulem'es.

VI. Livl'ets scolail'es et Fiches Inédicales. L'OIl~S'Cflu'ull1 ~èVie chla:n:.g1~ ,de tdo:m1ioiJ1e ,cùalllis Ille ·Cal1JÙO~, .llJa C. S;

-eilvOlÏJe llJe ŒilVirlelt à !l'A'uJboriJJue Is-ooillail'l'e du 11'0U'vlea'U dOlTIlldllle IcIre .I enfran1t. Sa CleJllui-üi 'quÏJbte ~Le oCJalIluon, ,lle Illliv.lIet 'et ll'taldlrresls'e exacte do~,\nel1lt n'ÜlUS êlbl'le 'CJ()!ffi!IDUnrirCfluéts sans retal'd.

La e. S. infor nllema .lIte :mlééIJeoin ,de Ibo'Ult 'chrallligiemlel1!t de do­ffioi,oilLe ,des éllèw:ls. ·Si lJ'.el1lflanlt tdlen'lle'UJre 'dalllS llJe orunluon, l1a fkhe s'e.ra ,envoyée IRU 'médlecÏJn d "alrnoll1ldlÏlS'siem'en!t ; 's'lÏil qurnbte lIre V laillailS, .e111e doriJt noUis êJtl'e aldrleiSISée ·dlli'ledtJemlent .

VII. Messe. L ie P. E. ,do.Ïit ISlltliVieiJllller Ille\5 élèv,es plenlc1/amlt \ùes orff::ÙCJes r :eJl!έ

g,j;eux. Si pOUlr ,de!s fr,aJÎ;sloll1JS 'nl'a'j leUl'lelS ci,1 en 'e/Slt remp'êohé, !Ïll ,do~t -s'e f M l'e 'l'lem'pillaCier.

Les o1a!slsles I dOl~V1el1lt 'a'v.aiilr en ulJo)'lenne 6 heLUl1eLS .pa,l' jOJUlr; B~ ÙJes élè'V'els IaJs'sci.ls1uenlt à /lia ,mleslsle, llie 'temps 'l"eJqtuilS à ,Clet 'e;fflelt 11Ie peJUJt êlbrle dédluwt ISU!l' rua ,dwrée ,de ilia 'ûlla/sise.

VIII. Allocation fan1iliale A Viant l'iÜluv,er!tul'e .dru ' CiQILlll~S, WQil'IS de J 'Ienvoi 'diu blQlr.drer lealll du

tLr.a1bemlenlt, IDe P. E. ,esit 'il1'vlÏ.Jté à rflaÙ1l'le luel1'lli' 'au Dépra.11tml1lenlt .drrunlS un ,déJllaiÏ fIL'l:é, illa ILilsibe ,liéglrull~s· ére dies entflaJnltis la~Tjanlt ,dlri()Ùit à ['Ifl!IIJJO ­üaltion f 'alTlliI1i'ailie. A il'Ia Vienrnr, ,l1e!S . nls'or:i!plb10'l1Is quci 'nie 'l1l0UIS panlJJen­d'D::ùÏJel1lt 'Pas à I~a daJtre .i'Ilicùiquée 'ne ISlel'lOl1!t phus plDÎlsles 'en oü<l1JsiÏJdté­ralb~o'n.

IX. Manuels Scolail'es. Au Déhult Idu P'l1éSŒ11t 001Ul1S :scodla'Ï'l'e, Ille luarblllealU ~BIS 'm 1alJ?:ureJ1::

:SICQÜlalia~es '0Ib11i~laJtJO'hl'es 'a ·été 'l,emJÏIs 'au x ,e. S. pOILur ebrle lafhrche dans ILes ISla]ll:S Idie Clllaisisie. ,Slalluf laulùÜ'l'IrsraltitQil1 ,de il ' l 'l1Jsrplec!bmur, wes m.anuel1s oonlbenUJs dlruas Ihe ItJalb!]eruu dOli-,\nenlt êltrle en lus'agle ·dlrulllS 1'Œ ClliaJsls'es . ·

X. Cours complémentail'es. No'Uls Tlappelùons <rLùe ,1 'lemls'eilgill'el11Jelllt cr-~ ieJSlt ,donné Idans 'oes

-oOUl"S ,d\oiJt ,êbl1e priaJbiJCflL1le 'elt la'diatp1té lau mllrrllJeU d1elsl éùèvlelS.

A 'l 'üoclalStÏJon d ie Il ' ÏJl1iÙl"QldUldtiJOin ·du nou V/eau IJ.nraniUlell d 'l3!gl i -cuMl1'rte obligatoire, 11I0lUJS ;~l1JSriISlt'Ü'IllS. Ibolult prall1mlCJlLl,iè~'le:neil~lt \SltUr Il' iimpOtl'lba'l1'c.ede l1" IenlslelÏlgll1leITIJenlt laJg1ŒlcGl1e. ,La Oontf'edel'laillOn ver­.sera à ll'Eta't un ISilllblslÎld!e 'à ClolnldliJtlilOIl1 Ique ale :p'log:11amllllle dies 'C011['IS .soilt 'suivi ·ert que Il'e P: E . ISIO,ilt 'P'OIrlbeur Idlu B11ev1et .cIre CapfrCÛlté pOUir l 'enslelÏ.gnem,eIllt ag:riooJle. .

L 'Insl ~irtUJbelU!r 'l'euTI'eb~l'ia à ,1 'Il1'srp'eobenr Ille pr<Ü'g'l'Iaulilne op:aJDC'O'll­r u afin que Il. ',exla'men pUlÏJs.sle êlbl'e f.a!~t :Slur illes lllialbièrles vruJes 'P'en­dant 11e cours :

Page 5: L'Ecole primaire, 31 décembre 1929

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Nous 'dema:ndons ,en oUlbDe que :lleJs 20 beJlmes 'COnSlal(~1 ées à­l'ébude ,de ,La R'eŒigilon y .8(OOI€lIllt bilen !aneCJUées.

,N oUis nïaippei'ons ;qUleJ Illes OOUJf)S ·o()!m pltélll1en!tlalimels ISOIllt ohlll~glaJto!ill"'es 'plolur I~OUlS ,lies j leunlEis \3'ens. Oeux 'qrUJÏ qulilbbenit 'Ile c'al1ib()!n ,dOliveI1Jt ,f'OTl!plTÎlr ila pl'euVie qu'@ls ISUJ~ViOOlt .des CJO'llJr1S tSlimi­,liaJnrleis. Danls 'lle cas '~ontma'Îme ·~l ,s SOI1Jt Itenus là Ilies ISJUlÎtVll1e 'Œa1ns UlelUIl" IlocaJll~ té. '

En 'oalS d ie non obs'erv.alt1oln ·des dilSlpOlSi1tÎloll's U'ég1aJl'es :lies a1u­

'hOllUJtés 'sCJoŒél'i1rIEIS ,S'onlt IbenrUJes là 'appl1lilqruer Illets arbtslemoes \elt ilJelsl &anc-1Jiol1ls préV'lI€lS à J'Arrt. 71 de ilia Loi 'oOlI1Jtpe Ilies !l~epiréslenlbaJnlbs ;lé ­gla'Ux. des ·éHè,nes.

XI. Inspecteurs et Médecins scolaires . . MM. JJes Inspeobeul1s et !lles 'Médecü1Js sloolllaJi:IieJs iSIOnit IÏinvMés

à '1 end lie aIUUel1lbilv(e1S me.s C. S. ISiur ,lies laJmlé'lùi()lraJbÎlO'llIS là ,apl))'OIPber aJux IlioClaJ.UIX let laJl.l ,molbtilliler IS'CJoWa\Îlrl€lS (elt ISruJr Illet:; cléJf1eJCltuOlslÏltés. éVienlbtlJelllIies.

En él'alborrant JJell'l1S 'l 'a'ppol1bs , rul:s lS'onlt ptrlÏiéis ,die ISlpéoif,i'er à qui ,et qrUlal1'd llJes' 'l'emlaJl'lqrules ·év1enlhueliJJe:s 'Ülnt ,élbé f ,a!i:bes.

Nous vous prions de croire que les remarjques qui précè­dent ne doivent pas être consi,dérées comme une mesure tracas­sière) mais qu)elles sont inspirées pal' les l'apports de nos orga­nes c01npétents et nos nombreuses expériences dans le domaine de l'instruction et de l'éducation de notre Jeunesse.

Le Chef du Département de l'Instruction publjque : O. 1iV al pen.

L'éducation selon l'Eglise

En abordant ce vaste sujet, nous nous défendrons ) COl1une

de Juste, de prétendre ll1ême l'effleurer. Il a été traité) cl bien des reprises, et de 111cdn de maître, par les écI'ivai,ns les plu·s au­torisés. Nous n'avons présentement pour dessein que de rappe­ler les grands principes qui diâgent l'œuvre éducatrice de l'E­glise, afin d'en mieux faÏI'e apparaître la bienfaisance.

Sw' la valeur 1norale de la ~ature humaine, deux eneurs opposées se sont fait jour: celle ·des protestaIT,ts et ,de leurs adep­tes inconscients, les .iansénistCis, qui prétendirent que) pm' le pé­ché originel) la nature humaine est radicalement viciée; celle de J.-J. Rousseau )J'enouvelcmt sur certains points l'antique hé­résie pélagienne) et d)après lequel l'homme naît bon; 's)il ma­nifeste ensuite des tendances D1auvaises) Ila faute en est à la so­ciété et à l'éducation défonnatrice qu)elle lui impose.

Le cat1wlidsme se tient à égale distcmce de ces deux ex­trêmes. Pour lui) la nature humaine) sortie bonne des mains .de Dieu et même élevée par .fui à un ordre supéreur )est déchue de cet état premier: elle a per·du les privilèges or4ginels) et Cl mê1ne

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.été atteÏIÜe dans ses œuvres vives; toutefois, elle est encore crt­pable par elle-1nême de qwelque bien. Mais) la destinée de l' hom­lne ne pouvant s ~:accomplir que s'il pcu'vient de nouveau à l'or­dre surnaturel restitué au monde par Jésus-Christ, et l'holl1D1e) -livré à lui-même ) étant totalement inapte à cette ascension) a lui faut la grâce de Dieu pour accomplir des œuvres utiles au salut.

On voit tout de suite le retentisse1nent profond de cette doctrine dans l'éducation.

Puisque la nature 11l.zmaine Cl été déviée de sa direction première) l)éducateur devra s'employer) sans faiblesse C01nme .sans relâche, à la redresser, non pàs seuleD1ent à la manière d) un arbrisseau qu)on assouplit pal' le dehors, 1nai,s pal' la coo­pération) aussi large que possible, de la v'olonté libre.

Puisque la nature humaine, 1nême ave~ ses lacLm~s et ses tendances ll1auvaises, est capable de bien) l'éducateur devra 1net­tre en œuvre toutes les ressources qu'elle offre) et) dégageant progressivement ses qualités natives de la gangue qui les enve­loppe) il les fera apparaître dans leur beauté essentielle, fera prendre consci0nce à l'enfant de leur réalité ) lui inspirera con­fiance en leur vertu . Se souvencmt d'cdlleurs que l'ordre SUl'na­turel n'existe pas «in abstracto », mai,s bien dans une personna­lité humaine, il s'efforcera de Fétablir SW' l'ordre ITaturel lui­même, comme les moissons n:e s'épanouissent que dans une ter­re précLlablement préparée. En d'autres termes ) les qucfilités na­turelles seront le substratwn néces<scâre des vertus surnaturelles, F homme, (lU sens le plus élevé du mot) servira de piédestal au .chrétien.

Puisque enfin rien de -définitif ne peut s'accomplir) pour ce monde ou po·ur l'autre, sans le secours divin, l'éducateur TIuttra, le plus pO'ssible, les âmes en contact avec Dieu: pal' la connaissance de la religion, dont Finfluence, directe ou indi­recte) pénétrera tout l'enseignement; par le l'appel fréquent du devoir accompli en présence de Dieu, et pour son amour plus encore qu'el' raison des sanctions qu'il réserve cm delà de ce monde; par le recours enfin aux 1noyens de sanctification, que le christiannisme offr.e, .avec une sorte de prodigalité, à tous ses enfants.

Bossuet, chargé de l'éducation du G1"C~Tlid_ Dauphin; fit con­naître au pape Innocent XI, les instructions qu' il avait reçues de Louis XIV pOUl' l'accomplissement de sa mission: «Le roi) dans le temps qu'N ln'appela à instruire Mgr le Dauphin, ne 1ne recommanda rien si expressément que de l'élever dans la crain\­le de Dieu. » Et en termes plus explicites encore: « Dès que Dieu lui eut dO;Ulé ce prince, pour ne le pas abandonner à la mollesse où tombe comme nécessaire1nent un enfant qui n'en­ten.d pa/1er qu·e de jeux ... il résolut de le formel' de bonne heure

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ClLl travail et à la vertu. Il voulut que, dès sa plus tendre ,;eunes'­sc, et pour ainsi dire dès le bNceau, il apprit pl'emièrelllent la crainte d e Dieu, qui est l'appui de la vie l1Lllllcli-ne, et qui assure aux l'ois m.êmes leur puissance et le ur majesté, et ensuite toutes les sciences convenables cl Lzn si grand prince.. . en sorte que 1I1gr le Dauphin pût servir d'ex emple pour les l1lœurs de mo­dèle cl la jeunesse, de protecteur aux gens d' esprit, et, en un m ot, fût à même de se 111ont1'(:r digne fils d' un si grand l'oi. »

Ce qui convenait cl l' héritier de Louis XIV l'este applicable, tOHtes_ proportions gardées, au plus humble des écoliers, et c' est l'honneur de l'Eglise de S,e pencher SUI' l' enfant du peHple avec une sollicitude égale, aevc des principes selnblables à ceH X qu' elle l1lettait en œuvre pour l'éducation ,d' un Dauphin ,de France : « En notre siècle comme toujOUl~s, l' école catholique a pour lnission de tourner l'âme des enfants vers Dieu, source de toute vérité, d e toute vertu. C'est la seule Inwûère de les éleveJ' au­d essus de Ferreur et dH ll1al... » V oilà pour l'école chrétienne. Et voici pO'UI' les œuvres de jeunesse qui, n 'ayant pas les mêllles facilités que l'école, puisqu'elles 'saisissent, cl de certains jours seulelllent, des enfants Iqw~ grandissent dans une atmosphère laïque,' « Nos œuvres ne valent" quelque chose qu'autant qu' elles sont des œu'Vres d'éducation intégrale .. . Notre doctrine est un idéal, un pl'ograIl1me complet... L'éducation de l'honlme dans l' enfant, c' est l' éducation du dedans; l'homme ne vClLzdl'a que dans la mesure où il ClLlra ce qui est vrClÏ111ent à lui et ce qui dil'ig e le l'este, sa pensée, sa conscience, son cœur, ses senti­ments ...

E ntendons les paroles d' zzn grand E vêqu e, ]j~gr Gibier, SUl" ce m ême sHjet,' « A l'Ecole chrétienne, la religion apparaît par­tout et vivifie tout, les conversations, le calcul et les l'ègles des participes, les leçons les plus indifférentes et les détails les plus insignifiants ... Elle est l'âme de l'école, elle en est la sève. L 'E­cole neutre peut avoir la Illême valeur pédagogique que l'Ecole chrétienne; l'E cole chrétienne possède une valeur éducative su­périeure à celle de l'Ecole neLZrtre. »

On coml1lence (l voir, à trop ,de signes, que cette «sève » est absen.te de bien des plcmts, que cette «âllle» ne vivifie plus le graT4d corps social. Cependant, plusieurs se font illusion, sous prétexte qu·e la société, clans son enselllble, fait enCOl'e figure de dignité et de vertu. A ceux-là, nous rappe.flerons sinlplemènt la réflexion que faisait, il y a trois qHCU'tS de siècle, le philoso­phe Balmès,' « Ces idées et ces sentiments (ceux du christian­nisllle) gravés jusque sur la physionomie des peuples européens, sont inoculés à leurs lois, à leurs mœurs, cl leurs institutions, à leul' langage, on les respire avec l'ait , ils ont imprégné toute l' atmosphère ,de leur arome vivificmt ... L 'impulsion ,donnée avait'

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.été trop forte et Uop ass'Ll'rée pOUl' qu'on en pût chan.ger facile­ment la direction. »

Oui , l' Ï111pulsion ,cl ell1eure, 'Illais l' effet s ' en l'alentit; et, pre­l1:ons garde, elle peut n 'avoir plus à s' exerceJ' que sur des êtres incapables de la recevoir.

Qu'on laisse plutôt l'Eglis e continuel' son œuvre d'éducation. A,

C hronique de PU·nion.

Communication du secrétariat

N oU!s pr.ÏtOIl1IS Il 'un 'Û'll l':aUJbl'e ISieJor,étawl es ,des AslSlembUléJes d e . n~'sh·ti,c:t ·d 'aCltWVler il 'eJl1'vo[ du hO\lxlleriElaIll ,die leuil' oOimpibe .de carÏ\SlSle.

Nous 11apl)ellÜ'l1Js à 'toUJs n los m emlbl1ets cfue 'nJOIUIS II~eC'UJcirrrro'I1Js ' ü lonblens pour Ules pU!blier IlllU hes.oin, Illas lQ:pil1J~OlliS 'des mlaÎlbrres d 'écolle sur 'boutleJS <:flUeJslbilOins Is'e T!appOrI'balllit à ,l,'ie,nlS'elÏ:gll1leJlll'OOt.

A propos de la loi scolaire L 'E-ooIJe ~)ilÙJmlalÎ1I'le du 15 ,déClenîbil'e la iUls'érlé 11e pll''Ü'j/et (Le Il!oi

tdu D épambemlel1!t '00 firC'eD11IM1Jt Illes oondiitiioIlis ,d " ellllglalg~eJmJeJn(t d'u p.erlStonnrel ' ellisleJ~g.l1JaI1lt. NOIus nlO>lliS 'P'ffi'nlleJ~bolJ1ls ~ci Ide p'Oili ter à llia connaislslancie des maÎ'tl'las là ' éCJOIlle Ibes décd.lsiüns y iretlaJti VIes pdlSleJS p 'a'r ~ 'AlSslembwée des ,dlélllégués ,de 11'U[lI~O'll diu P.E.V. dans lSa séa'noe du 12 c1éClem>b'l1e, à SIi'on.

ToOllit d ',a!btOll'ld UJue appréci>aJ~iJÜl1l d 'lensoeInhl'e. L :e 1l10TU!VieJa.u pr1o­j'et, déta·chré .d 'JUllle leJnlMerpl4ils'e ,de 'r leJf'onl"be Clo·mplè1be /d1e lJa I~oli ISUl[ il" .ensoei'g'llIemIElÎllt let pI,éslenl1!é ,aJi'nsli tÏlso!llé au 'v'er.d.i.c1t de Il 'op:iln:~olll pu­blltÏtqUle, 'OoIllSlt~tllJe peult-êbDe à C'E~ Ube 'hretll'1e 'Une breua'ieuisie inlsipliJrla­'bLon. NOIUlS DIe pGIlH~O'l1IS qu'lahOrnidier IdaIlls oelUtle IlnJarnœt.liVIl1e. III 'C'on­,,1ÎIBl1It en ,eft.elt .dle 'Slonger à lIa ,dw,ner g,enCie rd 'OptÏllllÏlOIJ1S en Cie qulÏ il1eg;a,l,àle Il 'I€lIllSleWgnrelll'ent dans 'l1rQlbl' e IC'OlrplS ,éI1JeCibOll'lall. POtUll'rqUOIÏ donc ne 'p.rus uenCÙ1e ù di "ùs'er lll'OIS laldrvlerislaJÎ\l"elS 'elt à 'lJel,S lrédu,in:e dans lia 111lestU\l~e Idu IpOlSlsci.JJUle 'en Jles ,mleJ~tant en Iplrés!eal'C'te IQ'une ques\u1on 'SleJuŒe. L ,e l1Iauv'eJau 1),po'j ieit r.éJalliiJsle Cielt lalvla1ntbag'e; d'allllbl'e pM'lt, illl 'l'leIllfI€lr mie .cl 'heuI11eUisles ' IdlilStp'OlsÜ!"tijlolnlS.

NoUis :s,i/gil1failI0ll11S 'ûaUlt d \alhard en llIes nlleJbball1Jt hürlS de pU'iJl' ·1,ets "a:! bidles 18 et 19 laWnlSii oOin çUJs :

« L 'es dépeJll'Sles pré VlllielS ,aIUX lalrtbÏodles 15 'et 16 SiG/nt lSUppOC­.tées lies 3/4 :pralr iFEttat let lIte 1/4 palr il\els oanlI1ThUllIe\S.

L 'Elbat paille ' len 'oui brie lalUX linSlt;~tUltJeUins lelt aux IinsltiJtIulbrlÎloes dels E-ClOÙleiS pl'lj.!lTIiairr~es I~els ,a;I:l'QlclrutiIO'Dls ,sui na11lues, ·etc. »

Là eSlt Ùla pOlulul1e ,m;aîlb11eJslSle 'eUn Ill10UV1eau p'r-oj/elt :elt 'l'la,rgulUeJI1.lt il'e plus ISlQlfllde len if/UI,neur de :SIon :arcICleplta1uiJ0IJ.1. QUie 11"{)If} ip'Ll'ÏislSle

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IJ?Il'OU W~ir rda:IlIS Ibruen Ides '00<l11l11llll!I1feS que we budg1e1t lllJUtTI11'ClÎ'P1ail eSlt aWMég·é ,et lill y a b.iJen lcùes ·Clh3Jl1rCieIS lp.oUlr 'qllle l'éllleJclbeu:r IdétplOlS'e UIl1

builJlleJtÏn arflfùu'll1JaJlri.lf fdan,s [J',Ulr.IlJe. ,Pour ,DlOllS, maîtbl'le.s rd "éclQille, a vec oebbe nO'llIVleIILe ,dliJSipoISlÏlbÎlon, nOIUlS enur<E')v>OY0[lfS [ 'lefflQ[lldlrlemlEmlt de ces préférlEIDüelS IITI/e!s'qUli.lnes len ffaNleulr du pten.',soulI1leil m ieliaille/ur l11Jalrché et pŒn~aJnlt IUiIlle sécll'rlÏJbé plLUJs @rra'ndte dans nOltl~ prOiflets­s..i'On.

,L 'latrlticUle 2 aon1isreI~''1e alUx OOlffilThUIDIeS ']a p'rér 'ogralti'Vle d ie Ilia no-111rillllall:Ûron, NOtifs 'il'OUJS ISüffilTiieS <é'lle'\;rés. jurS1qu'lci fconihre cfe/bbe dlÏJs­rpoSlill::Ï!on Ide ;~a JlorÏ, raJrlgiUJantt oC)onlbrie lellllJe ILa 'dé.pfeJndtanae des 'Ïns.tlÏ.­uU/bewl'fS VÙlS -à -VâLS d res 'pOIll vlQI]rtS Inu'IlfitCipaux lelt 'en parbilcul1:iJeJr .de 'bOiLllbes '~eJs rf;1uClbll'al~iIOnlS ,die :La polltiltiliqure, -Cependanlt, nous ne dou­tOIlJS l)lafS crue Ille rlebl~atiJt Ide ,oe drrolÏJt à ma ' uIl1Ïlbés poiliill::Ï!qUlets :dJrleIs­LS'eIl1ariJt ,oOnltlDe nous taUJs J'eIS pwrll::ÏJslaJlllS fdie :l "arUJbo[lomlile 'Û0'l11illJUnlaUie 'elt Ille s,1.lJccès ,de lia n'Ü'uVleŒ~e ŒOII 'slel'laWt loerlbalÏinlemenlt oO!lnpll.''Ü'ffiWS, H nO'Uls flalLl!t Idornc j·ether du ILelslt telt nous lalSlSlUlfier pair ,a'ÏJLlleu ir,s a'a 'SéC!LllltÏJbé 'si j;udilSip-enls'a!bilie ,dJWIllS 11'1e:DJslelÏlg11ienlfoot.

L la'l~ bÏrclle 20 conSlamie Ille Iplrâll1'CI pe de/s ,aJL10'daJbirQil1iS f 'a·milt1aUres 0'

C "esil pülwrquoù n Otus Ililm Irésrennorll/s ilia 'pilla'cle d 'h'OlIl!ueur dlaiJ.11S U 'oürr ­t{he Ide nos préf'él1euOels, L 'r8JlitfucI1e 22 prév;oàit we VlellS\effileJl1ft de 'SIOIn Itrni.Ïlbemenit ,drumailit 3 'rn,()i~s à Il'imlSltJiJbUineur fmalliaJde, ,oe 'CJluti n 'eSit PÜ:1Illt ,püfUJr mous rdép'hatûr1e n on :pllruJS. To()Il~bes oels lIlJnovoafmrünfS .001115-tiJbueDlt un ·i.rl1\dléDlÏlah~e prog'rès fSl1.:ur Il 'iarncilel1\l1ie ùrol1.

Gependia:nJt, IllIQllllS III 'héfSillbo'lliS 'plOlûnlt ' à 'l\e]e'v'eJl' ci -IarprèlS ISJafl.1\S.

, débour ,lies fdù:sprosrtJioilis quà. l1Ie Irèp'OlndJenJt IpoœIlJt à D'OiS vœux, Le der ruer lalliitnéta Ide ll'iaJ11blrdIle 2 'alÎrl1'SQ 'oonçu l11e peUJt êibre

,adopibé SJa,IlJS Ir élsleT Vie. (.Les ;:L'IlfSlb~trr(lbeull1s 'et l leIS tÏ.nlsitJiJbulbni'oEls ,qtl[i tpOtUrl' dIes mOlt'Ï:fls

gr,a ves Vlell]el1lt ll1ésiiJ]~er Iheua.' lenglarg1elnlenrt, do;Ï'VleJnrt .en a'VlÛsIe1l' l ie DéipairibeIll11e1I11t tpolUJr ILa ll1êJ11l'e <époque ([fœn 'lnali:) , IGebbe dlaJulS'e, dI''llJI1Je .absleu.'VlaJuae 'alllS'ére pOlUIr i.lIa IClOlmmll.l!ne :S 'laJvèrrie p lLus dri;f~'jtcillie p OJU[' ILe U1Ja 1 bl1e d 'éoolle. Ses IlTIIOlbÏJf lS Ide <J.'éslillÜJalb~oill 'l1e fSOUrt polÏlI1It ,de illeillie l1Ia!hUl11e que 'c-eux Idtels lardmill1':ilslbrlafl:1Ï10IlJS muniClilp.aÙles let peu "enlt ISlutn~elnÙIT Ivnro pilnémenlt let 'i:m p é:nilelU:Sfeunlenlt iapll.'ès (La füll.1 maJi, NoulS p,rtOipOiSOUiS ao,ne .l',aidljolThobÎlOll du 'lllleITllbrle d e prhrlaJs'e», dans La Irègüe pOrtllr ilia mêunle ·ép'Ü'qlue «OIU fail'OIrlS » dt()l~VleII1lt leul la'VÙlslerr rummléldWalbemlerut ~1e DépambeillJerut 'ÜlU Ille üonlsleùJl oom,m1unail.

No'us Idemlarrl,dol1JS de fondrr1e ,etl1lslemtbilie nies 'aJlit~dLelS 5 'eJt 8 'et de ILetS ,rédlilg'eJl' Ide Illa StOr.1:ie :

( La 'ÛolmlmlÏJsfSriloll1 ISlc-owaÏil'e iS'Oll1J.UeJt I3!U ü01JlJsle~l 'ûOtlTI1Il1JUilllaJ'l' laiU pU'lllS Iba,l,d IpOUlI' cl!e pl'emri!ell~ aoÎlJt Wa iliilslbe die Itout '1e pleJJ.'s'Ofnl1leJ len ­SleignJanlt quIÏ. '15 'lest annoncé t(}:aI1lS I]e rdéJ1aIÎ préVlu la.Vlec \SIom pTéa­VlilS let 1:ndtilc:altJiron ;dies réoolLes IClO'l~I'1es.plOl1IdJanlbes à 1C)}1IaJqure 'aaiIlldrirdraJhs» ..

LelS rdlffilX 'aJI~tides IneLs que pré"UJs ISleunlbŒeIl1Jt 'en lef,fleJt fS'lex­c!llUlrle U'um U'laull:irre, D'qIn côté {)fIl! \dernlande llie cholÎx, ,de Œ'JaltlJwe illa ,lislbe, Gelbbe l~édlafcJUiloiIl preult tdloll1.c donl1ler ŒiJeu ,à ·dleJS ,dJ~ftHcuillb~s . 1{'jt êltl'e ClaUlSle die frnlar]enlbel11dtUls.

4

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L',a'rlbildl1e 10 allànéa 2 prévi01i1t ll'iexClluSiion die pTli,noipe 'Ôle '1 illiS­Ibiüllbr.irci8 IDlail,iée ,du 'Û01rps 'ens'ei'@lliatilit !ac:tJif 0

« L,ElS lillllSltiÏlhllhri,cleJs mèl~es ~die flalrnliflt1le ,ne p ieu Vleut renlslerug'l1lelJ.' que ISIOrulS :lles ÜÜ'llidlilbo'Ilrs prévules 'PaJr I~e Déplatrrhem'en1t»,

NoUis nie p'ÜUIV'ÜtI1l.~ évlÎIdJeilnn1JemJt que 'nous ,éIllev/er 'ÛornltDe IOe/tue dilstp Ü'siJbion, Et 'ptOtwr .l'lllSlbilfriJer n lOltl,e 'al~l!iltUJdi e., InlOlUIS 1l101l1S ,orloyomls ,a II torrilsés où rlelJev/e/r liCii len ales raodlC:>IpibamJt ISla,ns (réSlerVle I~e;s iffirOltillfiS qui -o111t d'ébel,miné <IllOIS c'ÜllUèglUfes (du -oanlbo'l1 ldie V laJllId là ISle pro­l1 onoer tdlall1iS llie lll!ê'mie 'Siens,

NQlUls ,r,alp'P'eilJo[lfs lSI~mpOJelJ.nlel1lt crUie ohrez n!Ous, len ll\al~slQn du peu ,de ,dUlrée ,die la scolarité les Cl11guments suivants prennent une valeur plus grande encore.

(leXlDliwiJt IdlU ,mémlOlillie InemlÎls prafr ILa S, P ,V. ,à ITIa ' OOlID.Ill1JilS's~on i1égilsllJalbi"Tle .cih,wrgéle Ide Il'Iapp<Olrlbe:r 'sfUlr We prl',ojleJt Id1e IFlrruslbmlJCltJi'oln pulY}II'qUJe.)

~( Le IdlroiJt .de glalgulelr Isa ,n.ile fElt ldie oOllllbrtÏlbll'er à Il'Ioobrlefbûe.n du m éDlagle feslt IDeOOll1lI11U à Jlla rfle11lll111<e ,en 'géné1l1aJl. POUl qUlOà rCJe d'r o,it sleJrlal~t -tIll cJO.ll'be/slté iL\ 11 'tÏin'sl bilbl~br~1oe :SieJUillernlemt? üe !S lm~al~t U'a \Sournetbre à un rr.églï'mie d 'lex'ClepII1iIOin ldiO'l1lt on rplElut ,sie Idtemlamd'e!r jUlslqu 'à qweJl poinlt ù'·EibM 'a'Ul'laJilt Ille 'dDÜlÏ!t die Il'à.uSitJwLlIlier.

D 'Ialulbœ par/t, IEa Itâ chie 'p,rinci'Plailie ,dies péd!aJgog'uelS n 'lelSlt Ip:lU'S .ct 'lenlSle10'11Ielr Ille 'plhllS IÔle ISlaJv·oi:r pÜlSlSlilJj lle, nllalÏls brnem 'pilJUltôt td' étdu -

~ , quel' Ibes ffaClulllbés Ide l"elStprùlt let ,du ,cœur. Dr, IliettlUlSleJl' !li el.~ ISleJrVllOe!S des iÏJnlSltJiJtuJ~lli'ÛeJs Hlla,rtiéles C reJSlt !mleJb~l1e à il éoallit Ikls nlle/ml~ffilll'!S a:r ­tÏJsla,l1Is idle oelbbe œru'V11.~e éc~ulc:ari'vle. rLa Imène ,die ,DarmiWlIe m'!e!slt -leW]e palS 'eJn effleJt 11'·é·::l!ulclafbl,1cie paQ' 'ex·oeJllllenoe? N'rEJSlt-leI1Œe T)lals, nalùU­'l~eCl lieJmlell1lt pTép1afrée mWeJux que 'C}illll'oQll1lCjlUle à ,clel~be plaJlit~e !eJSISlen­II:ÏJe:l:fe ,de noh'e mtiisision pétdl8Jgrog1ÏtCjlll'e qUli 'eJslt 111~ ,déVlel1JOipplffiIllenlt hwrnl'onique die 'bOUlbeJs nOls ,[Ia,oul]bés? Elt 'Pwr l al~lJ eJUJl1S 'conltJeislber la­t-101l1 Hia Isulpél,itOldiJé Ide ILa mèTIé'J ,die If laJ111ii11111e, die Ilia «lmtéIlJagèrle» d1a:n:s flla q'u!eJsttÏion Idle 11',eIlJsleÎ1gl1leJllllel1lt l11'én.aJgler,

Eon oulll'e, lm leJSlt :ppoba'bllie q ue IMe Il'leorulbeJmlEmt d ies ·éllèVleJs,­Îll1lsftÏ!tUJtrrjlClels IstOU'ffrl1ÏJra~i t de Il' a,clupitlilo:n ,die ilJ'lall\b1C:lle leJJ.l qtlieJsltÏron. IL' ECr()i~ le norm'allie' 'eSit ,3'ujoUlr,d 'h 'Uli plLUJS Cfue jlall1Jal~S Uln élbalbtlliISls!e- , Inenlt plofle:s:sir011l1lell fpUillS 'el1'00ll1e que 'SiÎ'mpŒffiTIle11lt ClullltU!rle!l QIn y 'enbl e pourde\nenilr ÏlnlSlt.ilnuJtIiiloe, Dès 1101rls, quel rpèTfe fdie flwIruillŒe n h ésll be\l!at~t 'paJs à COlnlslen1ttir paUlr ISla [dJll~e IUIlJe Idlép elDtSle qu'un pl"Orn1ptt mlaJl1Ï1arg1e .\fi]eJndJl'aWt Il,endne à peu t.l~r èis tÏJl1luJhiJlle? Elt queilille j,euilie f~l(je n 'hélSl~beDmÏlt pals Id "acillillell1ll1S 'e!lllle-'mlê'mie à 'sie OOnlSI8JOrlelr à .uen p 1' 0 freiSlsÏ-Otl1 IŒOil1ft I}'lex·el"üi'Cle leSit ŒlÏJmilté paJr unie ,~e]IMe dlûp'Ü'Sii-.tia11? » M". NolUls fCOfn,tirl1JlLe,rŒ1S (ùaIn s 11e rl1.um éa.~o du 15 .ilanvileœ .na rd.ils!Clu SlSlÎon de

na Ù.IÜ'i.

P . -S. Dal11iS :lIe Idel/niler 'aJT'ti 'cllie, IÏlnibÏlbl~M «Colnléclœe», .lIe n 'lai piw~ éOl,it: (La f,alilffi ffilaJÙS JJa f lûn Isi honilie lS'olilt-ieUllle .DIe peluJt jruSl~iHer ,tlOlU/S 'Iles m loyfenls », De mên1Je je n'lai Ipals rd(it 'Sfafl1)S r 'aJuClU11'e au-.cune ImalÏls ISIWl1JS 'Nl'l1l0U'l1'e Itout :slÏlrn:pllel111el1lt, M,

l

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- 404 -

Opinions

ettre ouverte à Monsieur Caspard

Cher Monsieul' Gaspal'd) Vos 'aI1bÈa]es m 'onlt 'lll'~S b i/en Imall 'Em 'poliJl11t, ne VlQ.llIs étonniez

donc paiS -S'i j'-ai hés,irté 'si Il,olng~templs à VlOlUIS ,répcmdI1e. V I11wÎJlTllenit j le 'm ie sruÛJs laWbalcfUé à -trlolp ftQil'be rpa-rl~e, üa'r ,cha­

cun -a 'enbend'll piaJrlllelr, Ô GHJspaJl~d , -de Ilia ISlag'eJSlS'e <}lule VOUs 011lt oonfétréie vos IllOng'ures elt pa/'ID'€lnib€ls .'l'Bcber,ches ;dJa'l1Is !lIe oiell où 'Sie 111lO'uv·al~t IY,élbolÎille. E lt 'O€lrlbaÜll1lenllenJt "'OUIs Ina"nez Ib110fUiViéle (Il ' élta~lle o u .La -s,agiesisle, n ie préc:ilsli'o'nls p laiS) 'en CI€h Ibemps bénis de Noëll. D 'ad.Œlleur,s, ViOlS nlolbilles 'ClOll1llp laJgll1iOTIIS ,d'étudie, BallibhiaJsla(r 'elt IV[ €lI'­

clüor ne SI€lr latÎlenlt-rillls pals Ilà, wu tbesOIi.n, 'P0Ulr ,nous slBoondJer 'danls vabre Itâ-che·? V 'eiÏ'l1!aJI d! " a!

Répo'llldl1e lalÏ'l1JslÎ là, td\ellL" a'r ltlio]es '-ÏJnJspÎll'/éis pM' /la 'S,atg1elSISJe, n '-esrt p aiS iUlI1le slÎlnécurle VOllliS l€ln Iconv~endll1ez let pOUol1ball1t, -oe n 'Ies,t pais 'o€llia qUJi lne itOllTrlTIlel1Jbe Ille pllflllS ; j le Idlo:Îfs lalv,olUleJr 'que j le me suis glpO!S'S1ièl'eIl11enlt ItJr:ollTI'pé dlall1lS Ile ,choix 'dielS ItiermleJs 'emp110yés dans Q "eJl1't!1eflÏi1lelt Idu 15 'l11Üi~elrn:bll'le .

VOyiez, lV['OllllSdJe'llll' , j le IsrUJi ls Ifil'lalnC, je n ie chier-che 'pais à 'll1Je dis ­oUllpt€ll', j le In'laoOculs'e.

M IMIS paISIS'O'l1rS laux f lmiJtIS. Dans Ille 11lulm éu4o ,(.l11I 31 'Odbohl1e' -die Il' Ecole primail'e) VOUIS

décÙlall'lez que Ir'Un\bon du P .E . ll1'aUl.~ IdirlelSIS'e 'dOnlbl"e III es 'aiU\bl1es cllJWSlSiOs .(.lIe M la wlàlm1ellllI1S ,elt ilI0ll1S'CfU!e j le délCl1laJI e -qUie -c 'lest Ilà une cTέlbiqllie IbolbaUJe!l11lel1lt IÏlnjulSIbiflliée VIOIUS 'l~épündlez: «Ill (@ -c'Ieslt rmo:i) 'Sie glwl'id1e lb ri/en l(.l'Ia1_,poll'lber Ilia n1JolÏll1Jdfl,e Iptt':eUl,ne de ISIOI11 'aISISI01'ltiiIOin lelt ,pOIUlr loaJUJSle.»

V-oyonlS, M'Ül1IslÎImlll' ,Ga's,ptalrd, là vobr1e 'tOfllll' IS/Oly1eJZ f ,l'la!l1lc e,t Id:i­bes-Im :oi Uà ;tOlUlt /genJbiml€JllJt Isi VlOlUIS 'nie 'm 1a'l1quJez pais ~OQ.lIS -aiUISISi die Il

'olgilC}1we. /Lequel Ide .nOUIS ,dieux ISleSit f larilt Ihl~CCUSla\belllr? A quti

aJ~Ofl'lS à f'ÜU'l'ln ilr Ilia p1'f€lUlVie -de \l 'atOCllIlslal!:iiO,fl? Mlati lS ne -chilcJano'l1's pOlÎlnlt 'b:,op Ùlà-iè!JelSJSllllS, j e 'l1'e :sulÏ/S paiS ,è!J'humle'lllr LSIÏ , dri:f,fIÏJCÏI~e qU!olÏ­qu',on len d~Sle. E lt 'eIllul1e noUis ,dieux, lliailslslolnlS n lOIS iIJecJbeull'lS jug'es.

MlalÎJs j'Ien ,r.~em,s à -m la ,faJUJbe, I€l t li ,oi j le If'enali \lia llieslSlÎve, une honl1le )l!eI~S1i"ne à Il'Ieall! Idle s/olude, oaJr .fiaJi besoin Ide me lLa v,er I]a ctO l1ISIoÎ1eIllcie . - .

Ou~, rali 'pêché, j le ILe clO1IlIfleslsle htumblliem!€1l1lt, bÜJen hUm!b'lre· Inemlt IdlevtRl1It ItO'UIS I}les 111edteUiPs Ide 1'Ecole Pl'imail'e let dleVlRnt vours aJUiSISIÏ !lIron p èl'e. Un Vl01'be 'ërn'pŒo yé ,rnJall à priÜip'olS la :dél1laltlllré ILe SIens 'die ma pihlf,aJsle; j le n ie ln'Ien sUlÏ!s piaJs laperçu 100 nédigleallllt Ile teXitJe, 'illalÎJS Il',er11ellll' ·nl 'leiSlt la'pp'aT!lIJe llnméooalternenlt -en !11~Slanlt 3.'afl'ücl}le i lm lprlÎJm ,é. J'laJi m'lu à lUl1Je aoq1UiilDlle Itytptoga.'laphiqUie toult él'iwborld ('CŒll'l11Ie 100n ISle ClÜ'nrl1Ja~t 'PIeu elt '<}lu' on la lûendJatIltCie à sie jUgler la"'1Wl1itagle~S1el?le~t, -rnJali IdrU moins, ViOlUIS plaJS, .ile penlsle). ~t[:alils rlle d'OIubOle etalilt Ilin, ISlllir 'Ina IfJalbŒe 'et >en 'oonfiron!baiIl\t ILes bex-

- 405 ~

belS irr flue flallÙJut bien ,n~tJe déchramlher. DWl,ari.-jle qure .naJi comlflllÏlS Uill l~a])'sUls, 'hnpaTdrOlJ.l'DJalbille H,alpislll:s :claU:a'ln~? Po,i1l1\t !<kl Ibollllt , ,cie S'emalÎlt vll~ailTI'ellit pair -rhl'Iap IsrilInrplIre. Elt 'purils, lel1JÛl1e nOUIS, ùlà, .i'e VIons dirraJi que jie ill',ari .iwmlaJ~s 'ClIU' :aux Illapsluls, j le llIe 'puiÏlS IdOIllC .Illeis iln vo quel' ren n1Ja fa:VleUJr. .

Oh! ,c 'Ielslt \enltlendru, IÏll' 'm 'étJariJt f laroillie Ide oo/migrer Imla bévue dans ·~e nluil1lérro ISIUJ~,nal]1]t. Jle Ine Il'Iwi paiS f la' t, pelllSlaJnlt 'qUie mlelS ~ecbeuns ,alllll'lailen\t oom:p(l'1Js qU'and mêmle m la penlSée. Jle VlarilS .donc te f ralilr le ·ffi)a~rnl~el1Ja'llrt: Isua' v'ÜltJrle Idffillla[lJdie. C 'IE~lS1t I]a if:' pla1l1a1lJÏJon die ~ja .flafUlbe, lapr ès CflliO\b, ~II 'Ille -mie rresltJema IpUlUlS qu'à IslQGlliiailfJer Vloltl'le par-don. V IOlS ISlenlbilmJffil\tls 'chré/bi:enls n ie ISlalllll'lalÏlellit -m ie i]e ~ief~sler:

Dmm; '}le n lunùéJrro 9 V,OUiS ,dalLes: «Le hUit qtlle P(){UII~SU'llt Il UnIon J'lempêche-lt-rrli ,dl'Ien lbrlelr d iail11s !~e cladœ Chfl~élt~en s-o-c.ÎlaJl? V,odJci ce

que j le ,nOtUlllalÏls 'T,épOIndme: . . , Le bUlt {fuie IpOlliDSUI~t Ir UniÏlon leSit , cI~aj]rlel11Iel1!t leX'pr1lJm:e da[)]Js

îles SltaibUitlS 'elt nOlbne progma'lnl11Je -eslt 'Ohl~éltJÎJen let S'oc,rùall. ra 'eSit ,donc f iaie/jille de ISle 111elJ1lCÙpe (')Ol]]1ipl ~e IS~ Ci e bult nous 'el111)èche d"el1iLl'er dans Ille Ùadl1e dwéJbilen _ISIO' :Ùall.

Je clrolÎlS -oes 'ex'pll1claltianls 'M ISiez Id~a1Jl'eS -oebbe f'OÎls; ël"iaJiilIlteUI1S, che:rlchia'nlt , 'a Vle.c ylotr,e lelSpr1lt Itlrèls ICllué'bile'll 'et p :a:s -ohhùS du .tout vous -00 m pil1enez :Slu,f,fÏJS'3JIItl11Ienlt ilIe ISletlllS Ide loes . m'ÜltIs·. Bt Illllall';ntbe­J1!a11llt, d lall1!s 'Ile ;p11n oh'ain 'llLlJméro , V'O'llLS ITiie -c-o'l1ls'ellllllerlez lalv'ec Il'Illil!SIOIn de l'elllÏlre Bojlllela'Ll qui ,dÎJt 'si slag'el11loot c[lllelfquJe palli t: «A ~a'llit donc que d '-éoril'e, 'a pptl'lenez à Ipens1er ».

Vous m Je IdlÎJl1ez 'Wllls'si, a"ir:elc nom moil1ls d ie Iban ISIOOS, qu'~l f'aJUit wpp,l 'endl,e 'à rbalilbller s'a pllumle, laValnit d ie 'S 'lem 'slelrwl', qlll!'lm fŒut. o0l1'na~bDe 'Sla Illangu\e 'a{',r,alnlt Ide Il 'iempilloyter. Elt V'OIlIIS a>UJl~ez encm e 'r :ails'Ü,n.

D 'iavanoe, ,i>e VIO-US 'r,enller-cale Idu oonseill Ielt s-aJg1emle'llt .ire Itâ-chielrai die Il:e .Suth~l'e . . .

M ,a'ils qt1la:nd 'on ,fl'lilSle Ilia Cfllla:l1al1lbaJ:ùne, on lappil1elnd 'diffÏic.ia'e­Inel1't; l a l11émoilpe ·s'ém1Q'U'stSie. V ·oilllà j le n "aruIl1ari g Iè14e O'hJOInIl!€lUIl' a Viant ,l!ong!berr11lps de vous 'aJŒreSISleI' une l1'cyu-:neilllle ép'Ï!br,e. . ,

Je plof,ilte <d,e oeililie-ioi 'pOilU vaus -soI1.1ha'l'-ber ·en ü~ulbe 'sllJuce-ri,té une sainte année IpŒei'l1Je d 'la'cJtioll!s dw,éltileunBs. C.B.

Un dernier mot IDtlJIllS /S'Olll !aJI,bidle .1nJtÎJtuJ1é «üamédile» - j 'e ill 'latU!1."~\Ji1S ;palS osé

qualliIfiJer ;aiIllS:i ISla Ip'poisie let /S'On ,albtsilbUldle! - lM. lM. 's'e ,~é!)laJt ,~om­Ille un dlilah'1Je ,dams un béntÏlbÎJ€Il' 'POIUT ,tienuer Idre IS'e IprUJrtilfJler 'sruuon de s'e b!1la'l1tOhilir. -C'eslt Id 'un hOI11 'll1arbumeJ1. ILa 'P'syohoil'o'gWe .nous :aJp ~ pl'iend (flle Il'iÏlnrd1,;!Î>(.lIu quIÏ Ir 'enile .illes Ipl~o,p~S- qu';ill :a ~Ue!nrUiS, !1es .dé­sla ptpt~Q1l.lIVle implllÎ,clÏlbelInt€lnlt. Mla '~sle laJU . 'p,Ol!TI'~ rr:le VJlS1all\t p!~s ~ ,aubIie chOISie relt .ile .l11Je Il'oéJjoU'irs CJ1U'IEill~ /~IIIt ISlluf[~ ra IdiÏJ.S!SllIpter Ibo~t leq~Vioqllie;

IC 'lelSI dJO!Il'C :afVlec 'Ulne iléglllbiIne ,s-arblJsfla,cJtJl!on que .1 1eJl1Il,egJJsltn:le Il av'eu qlle 'ae n'leM piws Il'Union lquil. la «f :alÎlt !VortJe\r flJes. laJ1lJiooaJhùOIDJS

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- 4-06 -

fla,lnJilll~aj]es » qllle ,nous réplrOruJv'ez It' « hilslboill'le id!e il 'été», IqUie VO'llJS «'u'li!l1ICian."llIez 'p:a~ntt du ILoUlt '~e üoml~bé Ide Il' Union», qUJe vo:s ,aJmlU­:S1~ons :boiuc!htall1Jt rrle:.s dl~slc/olurs nie ,dO~'W:'JDlt PlaiS êtbrie ptrt.ÎlSIe:g len -oOIllIS~­dté11al!JÎJon puiMl1UJe, 'COIUJDaJg>euJsIBment, VlOUS «.file ' CJ~be:z peJl~S'Ollllllle 'elt que V>oUJs 19énél'iallilslelZ ItaUJj'Ull's ». .

Jle Ine VOIUS en I dellTI'aillid1al~s pais la Uballllt, .oer1bes, IpoUJr ,ar:ofÙr·e à v,olbrle 'ClonlbrtÏJh1on. üelll~e-di: :SleU'IaJilt .parnf/ali/te :s'alliS ' Clelt~e petibe ll11!édllan­(Jeté lpialr l~alg1LlleŒI'e VO'l1S Ibel1Jdez à flalill"e · alocr'ÜlÏJrre ICJIll>e j le 'SluilS paJnbÏ­s:an ,dle Hia «lsloIUJml~slsI1on Ul'OIllJUOn\nièirle Ide :bort'Ut I~e I00ll1P:S p:édag,oJg:iJqu.'e avec C{lLllel1lqlllles bêllleIl11EmlUS [ Illalbteurls ! »

Jle :pr-obeslbe cOl1Jh,e lC' eJbte latftfùllim,a'bio,n lauisisii oJnj'llJs:be i(J1U'ÙJrlJClOil1:ve­'llla'n:be, ,et qui 'déno/be IUJne ['Orus Ide ;p\ltUJs U 'éne:rVleilllEm't IOU 11e malnlq1ue ,de 'IUeSIUll1e que bleartl'Ooul) Ide :nOIS ,ciOlllJ:ègI1.W~IS rdéJprriO!l~Emlt IdlarlliS V:OIS chrü'll1quelS. AvolU>ez (Jule comptall''\er IUln 'ou ,dies tOoŒlègiUles à :d1es ffiIOU\tOl1J3 hêl1laallbs 'CIe n 'leM point IU/l1 ,ooffip1ÙJm,ell)Jt Ibrès «tfThalbbeuT ».

En '\ ·éJr.iité, rill eSlt [ ,orll OlolllllnJa'g'e 'CfLlle VO'UJS 'a!ylez ,mu Idevoor Q'j~Slsler ,Cie f\~eni/l1 ida.n:s Ilia IrTlll1eJUie ,de ViÜlbrle /all';bilcilie. GellJa Idébrluli:t quJeJl'-b ~1 ~ l ,., qUie peu Œla .bonne i~lnptr'eJslslitÜ'n Ide IIie'P'ell1'taill'oe qu Jil potUJViailJt tp:J.'!o-d'lltÎlJ.'le. J,e ne vous len ·flerai plaJS, 'bOIll'befolils, IBn oe crwi IlTIie oonûe!l''l1le, un celSUS belli. Au 'claltéchtÏJsffile let dans I11Ja ,oalr ll'Iièrrle IpédlaigogtÏ1qu'e déjà Il 'o'l1ig'Uie .i"al~ ap!plril~ à '-lue :dbmlilner let là patr,d:oIll1ler.

Note réd actionnelle

A ,nec me l]YT,éJS'eTIlt n'Ull11JéJrü, 11I01l.11S déollm''ÜnlS 'Clhxs !lie ,drébalt laulb<Yllll: de Œ'UI1ioI1. ,L ies dlüohes de Noëll 'ont ,répété Il',angéliiq.UJe :Paix allX i101nmes de bonne volonté. Gette :pa,ix noUis !lia ViOrt'UllO'DIs ibOlUtS ,et pU'us ISlpéJcitalllBm·el1lt lam Isle:uill ,de l1'IaJnnée 'qŒi ·C'Olnllmlen'Cle. NCYUJs lell la V10TIlS hes oi1l1 pO'l.m' lm a'VlaaŒl1er 'à 11a 'réalllilslalbÏlon -des Itâdlles ,qui HOUIS altbell,deilit let 1P'0rt1ll' !l'IaboultriJsISleIl11Jel1lt ,delsqu1eùOJeJs ùlI ne 'S'ell'a ptaJs 'bl"01) cite 'CiQ/l1:ilulgiU'e!l' ,tOIllIS nos letf[1011bs.

IL' Ecole primaire 'colnlbillllUtel'la üOllllmle pail' Ille 'p'a'slsé ,à êtbl'ie une Ibrirb'll'llle -ou v1elnte là ItoUlS ,}eIS n1.'eInlbll"eiS Idle !lia SrQiCiété VlallJaJÎJSlanllie Id' Edll'ClatbÏon, Idolnt Imlie 'eslt fl 'loll"g,a'llie otffÜJCt~ell. «nu 'ÛhtOIC 1d1es i'dées; j 'a'illll,Lt Ilia 1\ul1nèTle» , dt~t-'oln. OUli, là 'CiQlI)JdiJ~itOn 'qUle 'Cie «dl.0C » l'les'te dans Jles %Jmilbel.s ·de Iva (Jo'Ull~L()iIS~e et ,dlelS -p11Uts ,é!lélneDlba~r'es .oonVle­Inanoes. LeJs p'oUémùqu'e!s :a,oerbieJs, lJ.es rptall'lo[lets ou raJhllLlisirO'IllS 'billes­.san1bes ne 'rtéJ3:oI1Ivlen:t 1'1:00. gUelS 'peUV'e!llit, lau rcontl'la:ill'ie, Idlevenûlr Ilia stOUlr,C'e ,de T1eg,rtetbalbneLS ICldtwlsliol1!s. üe n 'lelSlt tp'o'i:l1it -CIe qu1e dés,h~e '}te COllpiS lellisleÏJgn1a!l1\t, eJe!l,Le:s, 'eit 11" « Union » ~ un nOIU Ipl'édeJswn,é! -enCO!l'e lll'OILl1IS que quÎ'oon g,Ule.

Nos IcolllLahanalbeulJ.'s .sIe llia'il'@e'l~o'l1lt '(Je!l':baIÎlnlel!IlleJut à 'Oelt avis qui est dû,cté pair We SlerLlil ,slatu,ai Ides iimltérêbs ISlulp'éI:IÎJeLl'l'LS Ide 'l1'OIbl~e So-ciété.

- 407-

Rédaction L'action humaine

J. - D.EVOJR D)ELEVE Le maréchal ferrant forge un fer à cheval

Développen1enf. A Il 'le'nm'1ée du \niimlag.e, . ~n fOI glel'o n Itr:a'Vla@Ue ,alvtec ·!aJ!l'tdlea.IIl'.

LI eSlt vêtu Itr,ès Is'o'mnlia:ilflellllel1lt: un plalIllbalnolIli let UIll \~albllii'e!l' de oTIlia' ale ptl'otèrg'enrt 'cOl1itr'e llels éti'Il!c'eJ~1Jes. A ,nec \UI11Je gll'oLSIS'e tplÏ.rnoe, m ll'leJtlÏJr le Idu ifojner 'Un '111lÜ'r'C'eJau de fier ,im:Jarndies'cel1Jt, let me pOise SUlr l ':encllrllllnie ; 'P'UIÎIS, lill. Is,a]si,t 1.1ln Iffi'a'l'Ibealll énol11nlle, ,p'eslatlltt .de dix à dOlUz'e Ili1,,11'es. NllOI s, dal1Js Iboulte ISla PŒ SI0il1:J.1Ie, un {~lhtanJg'emlel1lt Isle p 'rüduliit. Sa Ifdg1ulr'e, T'Ü'UJg11e pair :1Ja fUamtnlle, ,se cOlllltrta'crte, lIJa bou­che ISle ,pI]Ji'Sts'e, 11es ,solUTdJ1s ISle rf ll'10'l1lCloolt , Ules yeux, .sérù'eux, drl1JrIS, fi­xés :Sla:ns 'DeSISle ISUIr Ille f ier , !1a1ilsslelllit voail' 'Ul1'e voi1lon.bé l ~el1Ja'Üe une a:tbenltilOn 'S'ÜlUtbenule. '

AlI,o'rlS, ,oO'Ulribant rLe buslte mn ,peu en all'IN'e'!'re, Il'htoilnmle lSoul1è­v'e ille lll,a'l'Ibea'll bth~ln halu,t üu-deslsrtlls Ide ,sla têbe. L ies ,m 'anches, 'pe­;!Jr,olulsIS'éets jusqu à 11"éipiaIUŒe, !Lal.Îlsls,enlt ,~oilr ISles blÎ'c'ep:s 'gonfùés. Purus, if1 h'latppe 'à (jOUpS 'r le!dOluJbllés; a'lel1!dllllllllle gém,~t ISOUJS Ille ,choc; -des mJÏil:lli 'eIliS rd 'étinoeJl!l'es ,s'échappent du if ler -et Il''EmrbO'l.:ur'enrt tOœillmie une a'lwéoll,e. L ie rflelf à chreNI::"W. ébalDlt à peu ,près 'vermi'né, flle [01 ~eJl"o'n

pr'etnd un Imatrltle:au l:>i1us p'Btilt que Ille 'Pl'Iem,i'er, :av'ec Ù1eqUiell ûrr aohè­y.e 'S'on rOluvmaglc ; purus lia Ule "bl"e'mpe hr1ulSIC]1UlelTllel1lt da'l1ls un h aquet Id'leJau f'l'lÜ'ilde let rLe Il,ehi'l''e -el1lslu:ilbe .

AlliQIflS Is'eull'ffiDtel1it , ûll pOUls'S,e UIll gll'os Isoupilr die ',aitistfladûlon; Sies h,a!Î,bs, ISla iholUJchte, ISles j7IelUX 'l'eJpil"ennenrt ileur était nOll"mal1, et s'es bl1ms ISle débel1'denrt:. Une 'ex.prleslsilOn de béa:~irturdle leJt de üon1hen­·hem:OOlt :SIe 'l"é.pand ISUT ·son . its:agre, let, du ifieveflS de Isa m lalÎ.n, ;]jl 'eJS­

slui'e Ua IsuleLllr rqui per:lle sUir IS'Ü-n ,flrout.

II. - ETUDE DU DEVOIR 1. Qualités de fond. - Le tna:vla,H (lu :mal1"'éohJal flÛl'gre-ant un flell.'

a été mÜ1UltÏieUiSl~m€rl1rt décomposé: lal}:li:polr ,tel1' le rf,er >SUT J.'lea1Icililllm:e -Pl~ea1JdQ"Ie 'et tSoU/Lev,e.r ·},e m ,alrmeaJu - fmarppeœ à 'C<OlUpS IDelClÜlooléis - 3Jche­v,e,1' ·,av,e.c un rmar:te-a,u IP.l,UtS 'M,gel' - ü.,8J:früiclir le [ lel1'.

Votn.',e oamaù"latéLe la, !cormpll'i.s que ICielS dM,fléa."IeTIJ~es qpéa',wtliOil1S ISte

SOlIllt ,toute-s 3JC<CiOITllp.li,els ·en v ,ue Ic1JU but utile à latt.eÏtndœre; dll if\, l1toté~

lau fUir 'e.t .à m8!8JUrl"ie, :les attitudes 'et IlletS mouvements que Ci8lS dw,ea'-' Is'es .Q,pél''1altiŒlls ,exilig,e-l1it.

Mi'81llX ,enCOl'e: '('.'le.SI1; IUJl n.olmme qUi pense 'et qUti. peine, qu'il a ,sous ,l'es J"eux; il ,a olb.s,eœv,é Il',effort ,qui l810nfille ILes m'UJstC1etS e,t fait

peJ"Lea' ]Ia, ,sUieIUtr,l'tatJteni.tion 'e.t :l'a v'Ü.}onté qui ,arilslpe.n.t /1:e !VlilS,a)gle, la

j'Dile du rbl' av,ad!l ,a.C0o'mp:li, Elit mèmle ,la he.autté Id,e ,l"hlolmme ir.QibiUslÎle~

demli-n:u, «,atu.réo.lé» cl\é,tiln.CieUe,s.

Page 10: L'Ecole primaire, 31 décembre 1929

- 408-

2. Qualités de forme. _ Bels c[lllwlifi.c.arti,fls ISiont hüen cih'ollisis pOUIl' [1a,iJl'le Vall' ,l ,els ,oJJjle't,s 'SI ans ,181S rdé:cr!ÎT.e la,mpl,errnell1t: grosse IPinc-e, fer incandescent, ill,aa' te'au énorme, - oU IporuÙ.' f ,ari,rle v,odlr Il lels g:elS,tles elt 1a

physi,oo.lom~e: ügmo.~e rougie, y,eiUA1 sérieux, durs, fixés ... Mails Cie !(fui tfo.1aiPIpe ,sIUIrrt:iÜIUit, lé"elSit 1',aJbolIlld,a,ruoe 181t le .choix .cùes ver-.

bes. Ch8Jcun d '81s ,mouv,8IIl1tents ,elslt Îll1lcÙÎi(lué IPaJ.' 11e 'vlell'Ibe .qui 'c.olni\T.Î.,eil'1t ; il ,Souf.f.it de ,CIÏlneil' 1J81S v,eœhe.s qUii \peigil1'elllt Isd hilen ;1els c,ontrnaICYt1:01lIS dlU

viSiaJg,e c1ail1;s .1'181ff,ornt. AJUtr.e (l'.em8JnqUie : l 'els ill.o.UN18Iffi8l1lt.S IS.o.1lt ,prOiIll'pts let .süns; \la

phrasej

.comme 11'IaJcüon ·eIHe .. mên.ne, lel~t brève, rapidEl. 3. Défauts de fond. - L '-obislelllVla:tilÜn 'esrt Ü1lSU·H.iISlafThte lell drerux,

po.intls: ,}e iil1av,a;],l de .1a ImaMl @a~li'c.l1Je qnJJÏ, ,a.u ffilÜYleill de Ilia Ipimoe, rtouo.".ne let ,neltoUJ.m le .J e .f,er, Seill'lb.1e n 'laJv,o 'lr 'paIs èté VIU.

Le f 'arg,e.Ton, nou.s ,cht.,on , achève .elslt 1Î11IS:uMilslant à Ill10UlS f.8Ji,ne SlM­,s,ir, ·en déitaill, l ,a rdoeuxièrrne .palT.tÎle Idfll tmavlaiil où Ile.s g e·stelS iSŒltt IDloinls ,ptüssa.i'1ts" 'IDI8Jis p.1U1s melg;Ull~és l8,t 'p ,llus ,halbi1els.

4. Défauts de forme. - ,L 'élèv.e ,a ,rréijJété ,til'.oœs foils Il ·e mot alors, tanlt ril éit8Ji t lCl éis:im8lux de ba.eln IThaJl1q;uelr rllels éitaJpels du t 1'.a1v1adrl; mailS .~i 'C8lS ,éitalpels 8'0.11't Li.en .a.p8I1'ç.u e. · {'Lall1Js Illelll(l' (Md "le, 1els mOlts alors, puis, ensuite n ie IsDn t IpialS rutiLels.

VI8I11S .1a fj,n c'Lu Ic'Lev·mrr: d lans ,il le , tl~elmpe , le Ipa,r ,aÎlt Il'.81ma.J~a08l1' 'ma;riD8Iau; Il.e ,mo,t béatitude lelst lexc'els'~ilf; contentement,' qrui 'l':!fllIilt , oonv,i'ent ' mi,eux, ·eft ,mê.me satisfaction C[lUi Iprécè'de, la :ur,a~.t Isulf;fâ.

III. - CONSEILS 1. Vous 'U vlez vu 'ag:ilr :lIes ranrÎJ1111a ux, '€ll Ilieuills ,a,crt1Jo<DIS V'O<lliS ün:t

parru, palrfrolilS, ·oomp:I,rCJ'Uées :e.t iSlav.a'n lues : !al~nlsi qUlall1.,d Œ'lall"a'Îlgrnée t ilSos'e sa IbO'il1e, 01Ü! Cfualll1d Il'o lilslelRu IbârtÏ't Is·on ·11ti,d. M ,ruils Jtorulbe.s Iles 13.1,ar1gtnèes ,€ll baUJs ,l ,es o.i'sleaux ,de mêlDle lels1p ècre p r o cèdent Ide f ,a­çon l:ùde:nti'qu'e ; ru1s n 'lhé'Sd\berrllt paiS, ISŒ11lbOJent ne IpQts [Slav'Üilr ,Cie qru' ils font, 'et n.e Isont d'lal~ElieLl'r!S 'Cla'P'aib ll leJs 'que Id 'un 'piettilt nomlbtrle d"aiobes, itOU.1'O'Ull'iS 111815 m ·ê·mes. Iilis ISŒ.1i't ·C'anlduilts pair Il'instinct.

IUrn hOmJllliB, ,au 'con.tr.aiI11e, 'Cfu'a'l1ld dil :agi,t, :s,aciJt oe qu'ill fai~t , pOilU quoi iÎll !lie fla,irt, là quoi cil]! lv,eLllt a!büulvilr. Ce 'Cfll 'rill ttlM lt Il'Uli e8lt { Ialffiliiliier ·ou ,nrou veau, Illui leSit Iflardl1e 'au ,d.iÏlffli 'Clill'e, il' époil1d :ou nom à 'ses 'aplÎlbuc1'es e,t à ISIEIS gOÎl!bs : ·a.UlSIsi Il le ',oyI8lZ-vous 'plkllS 'ou llliOlmrS

la dTIQIÏtt pll'us .ou ,m'Ü'inls slwbilsd"a:1t. IL ',a'Cimun hiulm:a:i,ne LS "a'ocompag'ln e

donc d'intelligence, ,de volonté, 'de sentiments. P.aur d é odlr'e une atCItiron hrulllllaline, VOflllS devez ,en surrvr'e ItOltUS

JI(:~s .débruiI1Is, tOl.ites les phases, 'Ütbslen~er, à nlleIS'Lllre, [ Ie;s positions dru üorps let [ les mouvements rdes IlllieTnobr'es. Vous IdJe\nez lauls·si '001111.­pr,el1l(I,rre üebbe a'CJeÎJÜ'n, ,oilr CjlUlelm'e pa'l'It y 'Pl~end il' es prit, et VOlllJS ù'e s'alUJl1ez SIUl'lbolUt ·en exollilnâ'l1iant i1e ,V'ils'alge, ale Q"Ieg:alr,d.

2. LIEIS mots qui ,iil1ld1iqule11lt ce ,que l'on fClit, VlOIUlS ale ·savlez, oe s-cmt Il, es verbes. 'Cherohez donc ILes v lerhes qui 'exprwffileTIlt netue­'ITIlel1lt [',albtilrudte, a'e glesme ou Ure ,lThOQl V'€llnent; !et ip'ÜiUT ,êlbr,e :pll(Ll,s Ip .r ,é­Clis enoO'l"e, lajoubez Iplrurifoi:s 'Uln aclverbe. 'EXe'lTIlpille: Ille for:gtellioln

trempe :lIe f .er , cOlUlD'ent? brllsquement.

- 409-

L'la'c; ~i'Ü'n 'est-'eJJ!lle ,-ivre, prrécipÎltée? Que 'vOitre p ,hTla:s'e ·ne ·lh'laÎ ­ne pais! L.' a'obion es;t-·elJllle c:all'illle, il'enbe? Ders phpas'8Is 'oofUlpéels il" pi,dE's :lla peindrl,alÏ'enlt nIaI. _ '

IV. - RESUME A APPRENDRE PAR. c.œUR

L "(l,c!lÎ'o n 11 Ul111(lli'll'e 'cx1ilgle üe ILa vÜ'1onlté · ,et de il 'li'l1'tellillî­g,e'l1oe. P.uulr i1la déoflilrle:

1. Su.i vOl1ls-'e:n laibbenlbÎlv'eIl1ie.nrt l'0S ]J'h'ulS'es, 'ffi1 11I0lbaut Il'es . artbilbudes le't UlelS ,mO'mnemlenlbs

2. R'0cblerchon:s dies v'ell,hes qui 11O'lnn1Ie'l1't leJx,a·obelUe'l1lt IIelS !C1'CÜO'l1OS, ·en ajoultànt, 'au besl()ljln, des . :atd,ner'h~s.

- Que nos ph 'll;:l.IS' ê!S, TlaopÎlcùels 'QiU 'l'elliUels, IÏin1lilbe'llit Il ' . aCJbi:()ll 'eŒl'e- 1111êl111e.

V. - QUESTIONNAIRE

.'.

1. .f\'a.ppeLez le:::; phr,ases ,sucoe,s'.siv!e,s cùu bDaiVladJ du mrurèchal '1,<:):1'­

ge,ant le fell·.

2. Montrez," chez le forgeToü ,au tll',awül, ,ce qUli Il'évè,lle .1'iaJ1:Jbe.ntion, l'effort, la. f.atigue, la. ,satiosf8Jction.

3. Les outiLs du forgeron sont-ilrs déœ~j.tJs: .p our quo i ? Ste bo,r-11Ie­t-Oll, pourtant, à l.es citea-?

4. Pourqlwi le verbe ·est-.ill ,&Î i:mp01l.'rtJaJllt 'CÙans la. IclleIS'c[',Ïlprtri'orn' cl ' une action? Ci.tez, dans Iledevoill', c1.e.s veil'JJ.e,s hi'8n cn.oj,sils . Quel esrt le ràle de l 'a,clv,e.rbe? ExempLes. '.'.' .

5. Que.lle.s di,ffél~ences f,a.it8ls-vauJS e.l1'tne ,1,els '8Jote·s ,de· rholIi1.nl<6 . et les a.ctes de.s anilmaJux?

(). ('i tez cle's !ac.tes que VOlliS f,a.irt:es 'pa.T habirtmiClte, !pT'lels<qu.e . ~Sàl'i·s." ~7 songer (ex€·mp1e: ,ffi:8Jl,cher); · cl "aJurtll~ els .qui . ,clremal1Jcl,ellli ItOluDe vot:re ,at-tention (exem.p.le: réso:udlr ,e un Iproblème). .

7. Que fa.Ult-il s',e'ffotroe.r Icl 'obrSieIDv'elr qü,a.nd '00.1 'elslt témoin :d.",une a cLion C1'\1 'o11 vleut c1éori!l'e?

. 8. Pourquoi ne f,8Jut-iJ ·pals .nég~L1g.e:r ·d,e l~eg.aJr\Cl'81r Le vri/s.age, Il.el. yeux de celui qui .agit?

9. Quand vous vOUll,ez pe.il1cl1~e d ·e,s mouv·elments Illalpii(Ùe,s, ppé'i:';i'pi­tés, c?'mment faut-il cOll1lstnuriJ.'e VIOlS Iphmasre's ?

VI . - EXERCICES DE PREPARATION' Dans cL.acun ·cle.s eX'8(l',cio8ls, jl f,amUlc'Lr'a se . Il'eil1fCÙne ~ompte .. ,de la

f:"<U ite . doe,s mou V,8,lThelJ.1lts, et Il~e C~l'81r.ch.e;r 11els Vle1'IDeiS qru i JfllS idés:igllJ eJ.1lt exactement.

1. Enum.éT'ez ,J·es moruv,e,ments des ]),1';8.1::;;, .dlels .i1aJIl)ilJleS" ,cùela. ,tête et du tronc qu'on VOUIS ,f.ad,t ·f la,i'l'Ie dans .l,es 1.eço!l1!s {'LB .gyunlllaISitÏ'ql1le.

2. Indiquez 1erS lTIoQuvemell1J1:ls q~l 'Œl .pe.ut f:alÎ1~e ,.a .)'\~c: lia :. ,m<aIÎ'll, 'et les do.ig.t,s, oels s·ell" v i,te un:'ls .. mellweli.lllIBU.X, ., , . 1 :~' .i\: ; . '.

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- 410

3. DétalJ.1.e'z d,e~l ,aClt:i.O'l1S ,simplieis comme eeUes-,oi: tJraoel' un ,tl,ait à lia ,règlle ; 1aJ1Joer une .p'i,e,m~e; 'enJÎ.Î,1ea' une ,a;iguiI11,e;

donneil' un 'cO:U!P eI.e mait'·telaIU ; donneT un 'Co.up ·de IpLo che , 'eiru'ev iea' ,une p8'Ue,tée de Iteo.~pe; JJameir ; è-ou Vlr.in' 'UIl1 liV!l1e ; ,a:til 1alpell' une Imou che; coupell' un .mOl~ce;au ·dle Ipalin; f:anJne un t,Déùirt de ,scile; ,cou/pe,l' IUiIlle b11an­che ,ave,c un séc.rutelur; -a;T~I,:wcher lune po'inte 'éW8IC dtels ·teJ1Jailll\etS; ,a:l'llia­

chea.' un 3Jrbuste qui lr.éosd,Slte. 4. Déoom<posez d:els latcti,ODlS p.Lus cÜllllip.1ex,els COIDmle .,(',eIUeis-1Ci :

a};lumeT l.a .llalIDpe; dVS!po·Slell' (lia ItruhiJe Ipour .lIe 'l1eipaIS; .mleltto.~e oI Ll CÜ~e.1' ses ~,ou1iea~s; gmimpelr .wu mât; 'a11l11e,1' à b,k'yd8It:tJe; fla:iwle une ümeJ,e,t'be ; sou/l,8vel' eltpoliteo.' un Isac Iloumd; j-oueœ du piSttlOn; du vriülon; ,SlalUmeil.'

par-de,ssUis ·une ,coDcLe Itencùue; Inrugle~·.

5. Compa11ez Iplusi,erull"!s ,f,açonls d e ISle ·te'nili' debout; ,ill11<InoJJ'vlle ,eft d '.aplomb (posdltion du g.all1d1e-·à-v,oUJs); 1Cl'81bo.UL ,Bit ,arrJlpuy,é >sur lune s,elu­

te jamhe, ' lie doOls lalU lTIlU1', letc.; de .s,e teni'l' assis: hi'elIl dtr1aitt sur Is'a ' 'C1haiISle, ,en 'Vils·i'tle; lélJcc,o.udé,

affalé, etc.; d'être accroupi, ,à genoux, couché; de marcher: 11eil1Jt,elm,ent ou vaite, ,C'oO:ntJI'Ie Il le Vle l1Jt, ,SuIl' liE' vlelt'tg,1als,

dans l,a boue ... ; de courir: aVle,c Imodénaltioll1, à ItoUJte v.i,t 81s:se, 'eln gtalillibadJant... 6, Quand .d,ilt-oOn -que .l,a 11e'Sipü'ati'Ün 'elSit -da.1me, 'Pl,édpitée, htall,e­

tante? A quo.i 1,econnrad'SiSteZ-VtOus qU"UJne ,aatlon (pail' /eXielmplte, ,e.l1If.onoea'

un c10u d.aJD:S I le .mur) ·es.t f,ailte laWlec ;altitleITlit.iŒl, lalV'Bic V'1g,ueul', aVl81C ha.bH,eté, ou la:u ·oo,llitmad,l"le, ,av,e'c .non'oha'ltatnc'e, 'matltaldll"l8IS1s'e?

7. Ci.tez quelques ,adi ons ll'éoCielssvt.é8lS jp,atr ,lia 'pl"iof'81&siŒl ide j 'atl'tl'i ­ni,err, berg,eil.', oélJnltonnLell' , V ilgm,eron , 'C.OUlDu:r.iÈll1e, .iJiIDlgèl"ie ('ou ·be1J,e 81U­

tre ,au cho,iXl). 8. Etudiiez ,18iS 'élJttlitlud·es, l,es gl8lSllJes Ide Iqueiklueis IpelnSI0I)1}118,S de .1:Ia -

bl'e,alux.

VII. - SUJETS DE DEVOIRS Druns 'chalclllnJe >des di x sérliles ci -.destSOlllIS, il ',é] è Vle tr:ai\belrla. lIte

tSuj'et ,de tSon ,chaix. 1. Mon voilS:Ïn ,éol'\ÏJt lai'; leiC ,appiloICJaltiiO'n. - J le IflalilS dteis lbuilJlles

,de savon. - Un 'enflant 'P'l"éI}:mlrre 'ett IJan,oe ISla Itou;pile, !puis sie IplllaH à lm voitr 't(YllJr'll'er.

2. Deux ·écoilliler's boxent pour 'l".i:l"e. - Deux entf,a'l1't:s jüuen1t à ISla ulte-mouton. - A Goll~ln -'l\tl)alii~llalrd : 'crllle ,fiarut jle lorumrul1a·de qwi a Il'e balilldea u .su'l' III es y'BU x ? .

3. La petilbe Is,œillr 'rnlalnlg<e sa Isoupe. - Un béhé 'S 'les:s'at1le à malr.cheJr. - Lie grl'iand .f!l'èrle vous oflutbri.tqUie un IsM:fIltet (IOU 'Un 'UlU ­

bre jtOluet). 4. M,almlan prépla"re .'et :alllliulmie l1e ['eu, .plalpla ISle 'l'rus,e. -

GI1alud'mooe tS':imlSltal]1e poü'ur alN'le !lie jOlllll'llliaa . 5. Le jalr,dti'll'ÏJer <bêohe ILa pLrube-btaJndte. ----.:..- -De j ,a'rdil1lÏiea.' Iga.,eftf,e

un 'l'lamer. - Le bùoh'epOIn laibaJt IUln 'rurtbrte à üO'UplS de 'OO<g1ri<éJe.

l ~ 411 ---

6. Le luelliuilSliler IlialhOite une ;pIllaJnohe. - Le üOO'ldonnQIffi' lfIe­met un 'Lallon à v'obr'e ühtwUlssune. - Le IbQnnel1~er loer1Cille unie hrur­dque (ou !lIe ohalr 1"o.n une IliolUle de VOiiDUl'ie).

7. Le hou;lang'elr p'ébrim ;Jla p:âlbe. - L'éipilc:iler tf,a~lt .gtriŒl'ef oon ouré. - La 'llingèlie 'l"ep:aISISI2 une chenllls,e.

8. Le cuJUi va'beur 'a:n'lalche a,es pommes Ide Itel' l'e. - Le oC'uIlitti­va,teu'!' bat au f!ltéau . - La fletl'mlièr·e 'tl'.a-ÏJt 'l1IllIe Vlalchre.

9. Ce paisislanrt '8S1t fort 'pr'eslsté: s'lllilVlez-llle des yeux 'Uln üel~taliln tem:ps. - Vail1à un cyd'ÏJ.s'be bti'en rlliex!péliÏJmlelll~é: à quoi :1e V'Ü­

yez-,üus? - Le 'pêcheul'ruffiül"cle, 11alllioe ISla Iti'grne, Ie;t SUiÎ;t lalbtenrti­vern'ent so'n bouchon.

10. Un enf,ant ·OOlUlrlt après Uln pap~~1on, 'P'll'i!S fimwt pair 11"1alt­lr'::tpelr. - Le ,chauff.eUlr Illet s'On mOiÏ'ell'f en 'ffi1a'l'ohe, !Slrumt Ille Von lant et ,diém'aJPl"e. - L 'e haltellÎler -tna 'li ell'iSe 11a -r,1v.ière.

Poési~s

~ Epilogue J'espère en Jésus . Sur la tene Je n'ai pas rougi de sa loi; AH danier lour, devant mon Père, Il ne rougira pas de moi.

Placez à mon côté ma plume; SUI' mon cœur, le Christ, mon orgueil; SOHS mes pieds mettez Ce volume, Et clollez en paix le cercueil.

Après la dernière pl'lere, Sllr ma fosse plantez la croix; Et si l'on me donne une piene, Gravez desslls: J'ai cru, je vois.

Une bonne leçon ~ Quelques ânons, conduits pclI; la vieille Pe1'l'ine, Suivaient le vert chemin que bordaient les halliers.

Passe une troupe c['écoUen; Folâtres et d' humellr taquine:

M ère aux ânons, bonjollr 1 » dit l'un des jeunes gens Peuine alors l'_épand: « Hé! bonjour, mes enfants.»

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, ' ~ , ,," <,, '} ' :: ~ ' " lJ/enfant sur une table ~

lt-.., ' ,V,Iii enf,'ant s),'CLclmirait) monté SUI' une ' table: « Je suis grand)' ») disait-il. Quelqu)l.ln lui répondit:

';'} ,' !;' «, Descendez, vous' serez petit 1 »

Quel est Fenfant de cette fable? ; ,: Le riche qL?i 's) enorgueillit .

." -Quand l'année

Achève son cours, Terminée

Pal' de mauvais jouns

Oh! courage! Cal' Dieu donne aux '"si,ens

En partagE:: Le.s maux et les bi ens..

La souffrance I·: · f. lourde parfois;

Patienoe ! Regarde à la croix!

Dieu (',onsole Celui qui gémit;

Sa parOtle Res taure, affermiot.

Sous la neige ~ous les b1anCts ifloCtons,

S:.H: ;pl'.ôtège: ,: , L ps fa.ibles bourgeons.

Confiance ~.' il les couvre

Da ns le ma,uva.is tem1ps Et les OUVl~e

QUFlùld vtent l,e p:rint~mps,

S 'il irega.l~c1e

Les ni,ds de,s: oü"ealux Et Les g8;l~cle

Sous ,l es verts m\Jme'aux.

Oh! de même Dai'1s .Le mauv1:Üis jour,

Di eu nous 'aime De tO'UJt Ison 'am our.

Dans la pe.ine IJ ét.e,nd ,SH ma,in

Et nous mè.ne Pal' un SÛ!' chemin.

Co:mme un 'père ' Il SF\.H nos belsüÏ.l1s

Tou t pl~OS!p èr,e Pn,J' 2,es tenclpes 8.Q.l,fiS.

Et l'amnoée ''.: ,c. Achèv,e' son , coüroS,

Couronnée '.::. t ', P ·8.1' ele mle.i'}I}.eUf}"ls · ,i.Q,llil.\S.

• ~_ J f~1 ; ~ • .' . ,

Pensée Il ',en., e'sh lu, b01)lieU,l" comme du pa,in bénit. On n'en r eç,oit qu'un

pet.it l1)orc~atl, et·, le cUma nche .seulem,ent. Et en COl~e bi,en cl es fkl è­les n'en r.eçoiv,e'l1Jt pOlÎJnt. (Fr. Coppée).

~? ùa soupe ~

Bébé cl evwÙ sa soupe pleure Et déclare qu)il n )e Il vellt pas)' Que c'est trop chaud) que ç'a Fécœure )' Jamais il Ile la mangera.

« Cette cllill erée puur ton père) « Dit n1wnClIl)' souffle mon chéri ). « Celle-ci pour le bon grand père)' « Celle-là pour ton frère Henri.

« Une petite pOUl' Minette)' « Une autre pOUl' notre gros chien. « Tout le monde a vidé tassiette) « Et pOUl' toi ) il n )y a plus rien. »

R:lIbi'ShÛ'nne.

tf" ================:=:::E:::==========V ~=====E=N==C==L=A=N=A=N=T==:~~

~~ La fleige ~ Qll)il est cloux) qu)il est dou x (fécouter des histoires)

Des histoires du temps passé) Quand les branches d'arbres sont noires,

Quand la neige est épaisse et charge un sol glacé! Quand seul ) dans un ciel pâle ) un peuplier s)élance)' Quand sous le manteau blanc ,qzzi vient de la cacher ) I/immobile corbeau SUI' Farbre se brtlclI1ce) Comme la girouette cm bOLlt du long clocher!

A. de Vigny.

<V~ Prière pour le flou\7el .. fln ~ o Dieu) nous te prions) cm reto'ur de fClI1née ) Que tu veuilles en grâce avec nous retourner) Et faire en ,ce pays le bonheur séJourner) Pal' une heureuse paix qui nous soit donnée . Donne cm printemps des fleurs et des fruits à fcmtomne , Ne permets que l' hiver soit plus froid qu)iZ ne faut. Des trois mois dei' été modère (lussi le chaud)' Bref) que toute l)année en sa COLlrse soit bonne!

R. Estienne.

Page 13: L'Ecole primaire, 31 décembre 1929

- 414 ~

<a~ Le temps s'en \70! ~

Le temps s'e ll ua, s'en ua vers l' av enir ... S'en vorù jeunesse, et rêve ) et v(lin clésir, Comme fl eur tendr e nu baiser d' un z éphil' Laissant Lin clou x et pâle so·uvenir. Las! tout s'eff euille, et tombe, et cloit finir. N e p einez pas cl le vouloir saisir ... Point n e S(lLlrrLlent uos doigts le retenir. Comme l'erm qui court pOUl' n e plus rev enir,

L e temps s) en va .. . Eh! mais qu' importe, aD1is) sach ez ren1plir L 'h eure qui' passe, et puis la laisser fuir ... Oy ez ceci , vous SClur ez D1ieux mourir ! D'amers regr ets vous n 'aurez cl souffrir Quand votre cœ ur dira clans un soupir:

Le teInps s) en va ...

De l'enseignement du calcul ora l « L/ é col e pou l' 1 Cl vie » eJslt 'un a xtllQ;lule 'p éd rugüg,ilqule que Œ "Ü'l1

a p p I,ilcrue l11'OIitHS (SIOIU v,enlt qu 'IO'n .ne Ille cilte. No UlS l1'ütus s'Ü!m lm leJS d éjà ,d em laln ld é ])'OllllrCJ!Ll'oli da ns la pWUpWl1t dies écol~es s'eco ndaü"eJs, 'l,ycées, Cloi1nègiels, elk. , on ruégll'Ïlg'e œ',emls,e;,gnemlenlt dlu 'claJlIcu:l orail ou 'On n e .lu,i d O'l1ne pal~ " i :mtplOln~anoe qu'H m é riÏlbe. ]} n',eSlt p3JS l1m'e die l'Ie'l1!conlbrre:r dels h o'm'lul€ls qui orut fla~jJt Ilell'liS cI1IRSIS,e!S, qui ont ,éltudi é !lies m lalth ém laltitqu€ls, lùa géom élh,i 'e, ilia 'bnilg'QlniQIIDétri,e, YaI]lgèbr1e, letc. 'elt q Uli 'en f aiill d e 'Clallcu] m ien bail ,sIe Jla'~slslel'a,i,el11t l'-aliil.·le Œa ,balrbe p a,r relies ,élllèv,es d 'oéonille p l1illTIla:ilr le. P OlUIl.' na m oiÏ1l1.'drr e op , m lti'Oll) , 'll1ls ISle mlmüslSlenll ,de p'a!p~er , -d 'IUln ClrlaYOn 'Ü'u d 'une

. plll1'l11te. ms ure ])len Slenlt m è l11ie 'PalS qu'tel]\~e p'l1l1Iss,e Isle f lail11e 'a'lllh~e­ruent ; ·ca,r -on n e l leJur a 'ens'eigné qUie ']e c:a:}tccull écrit.

Derl1'ièr,e111lent leIlC'Œ1e, un Pl"'(o:f.elSlS,eUr die Ilycée éJbl1angfen.' nous aos'S'll:t1alÎlt que q'ula'l1't,ilbé ,die halC'heilrh~ns ne 'sl€lllwilenlt pas oa'p!albluels -de r és'O'uldre ,de Ibêlbe die ItOlu it peJ~jl bsC'Jallcrœl,s Ide !La v ile j tOQl/l,naJièl"e, que IS ulr Cie piod n it une ,m . m' Clh a!l1Idre de 1]lég'lll11teJS" un j le/une (')O'IlllTIli lS die lTIlalg1aJs'Îln , ' 'fm hUll'a'liisl ~e püSiball. le/te. llieur da'm €lr ,wi'eTIJt :lle pilOm .

Aux ,aIJ1oCl~e'l1t eXlaJITlleJn s du 'oli elcJrulbem oeJl1't, nO'llIS avons vu pILulS d 'ul1Ie f,O'~s d es rleClIiues qui a v,atÎlenlt rf,r .équenlté un -c'OiHèg'e dl,aJSIsii!que sie -trouve r d a'lllS Ille paillIS cll'lUlell 'embaiIT!WS <en .lf,a'Cle ·dles 'CIal11bes de cafl'Clull m lellibail. H eu,lieu:s'€lm 'e,nlt ,qu 'um bmllt de m :aylOln 'elt unIe nùan Clh leltlhe d e chtemlsle lllenr per.m 'elbtailenlt, dem~ièr,e -lie d o.s · ·cl/''Un \'1u itsl] n , ,d "()Ip ér 'ê'r ,cllla'ndlesltœl1'em el1it p:alr é Cll.'ilt .

Dans 'clelnbali'n!s p la'YlS, 0 11 ne iflaM Im êm le paIS f~gu!J." eT le ca llcun oral! p arrmi Iles l11laitièl'fes d ';eXJan.lllen :pOlur U"OIh1Jenlbio n so'Îlt du ceri:i ­Hc.M d 'éltudles, 'sro:ilt Icliu Idliipllôm'e Id 'en lslelÎlgnem e mt. 'C'lelSlt singull!i 'ell' , à Œa v élrilté .

r - 415 -

Da'ns n ()l tl'e p ayls, 'Oln a 1:oujO'llIrs Téslerv-é a u Cla:1, ou Il de t ête

lia p ,l,a cl ~ qu 'Iill m ér ilte .

C,c g'el1'rle Id e oHlkul1 lel:ill , en ,ef,net , 'P l'Ll 'S souvle.nt n éC'elSIS'aiI11e dlauis lia v,ile 'P1' albique que lie 'clalkulJ éCir-i lt. ,Ce c1tern:1leir 'n e S 'emplo i 'e qUle p 'Ou lr f!l : rs qUlanlt'Îlé's un :peu {';Oill'sludté:nalhlll€Js , :lIes 'opémubi'o l1ls oOllllpH'i ­pil,iquéels. ~/htils 'ÎI s'e 'Pl"éSlelllllle IbouiS Illes j 'Ql L1tl~S ·une fOllÜe Idle p etÎ'ls cla\I'Clu!lls poulr I} etslC}lLl'e\lls lill 's'e'l"alilt OIilsleux ,r:lre pro cè de'!' OOn1'l11e poulr Illc

c-a.kUll é'C/l'11t.

V oyez 'Clue'l e m'blj]l"11WS, qUIEllII'e per'L'e J e Il1emps pOlur nl1 ·<.wl"i ­san, '. UJn l1lIal11c'hwi1Id :dte ,dtébalill , LlIllle lu él1lagère, S'lia Iheur f lailnla'Î't , à ,chaque ,1l1'0111Iml ,t , sie 'Sle:lw'ilr ,d e p atp'i'er , Id'enŒ'le ou d e C'l':atY()Il1 ,

a(f~n d e cO'nna~trle lile ',rés'ulibal t dies O'pél 1alt'iI0l1iS !] !S p ll1:.1ls tS'Îlm !plIEIS. D Olfi c 'ex'Cf\'Qom'l n()~ e n l'ialllits 'dÈ1s ,lieur ,entré e ù Il ' éooille elt jus­

qu'à .kt l'i,TI ,dIe \!,eu:r !scrokH':Îlbé, Ù Clalllcu l]lelr -de , ~è ~e J'apid emenl ,('I l

exactem ent . NOLIIS y ,wrni,Vlel10'l1IS 'eU f alils1al111t ex·éc-u:tler : ~OU IS Iles jOU11.S q Uell ­

quelS 'oa;l'CluILs lcùe Itêlbe, 'en y m eltlba nll Ide Ilia gl r,~udaltj'on , 'en .1' ép èlbwllil lIn g'e n l'le cl ',ex,erlô Coe j'Ll lSoCl'lÙt oe q lIle l1lels en f;a.l1Its y :)1 ile11il acq u'j,s une 'c1emltai 'l1Ie h aJbill'elt é, e l Sll'l, to ut 'en 'en lsle1g'na'l1lt l'art cl e la cl é­composition '.dlels llümihr les .

C le,sl t Is!u:r 'Cie -deNüer p~Jl i nt ([1 LN:' \l'OLll's V Olv:lr Îttl'l1IS i 11lSli lSlli0'l' da 11 s cet laJli bidle lell ,d'cH1l1terqu,elilquel':i d il"edbiol1is. NO!s m ·anll'ells d e c;a'l ­c uH conlbi.nn1en1t IdleJs qU1e!sIÜO!n ::; ,die oalk'LIll. m enlball , m la<ils ,j 'IlS n ég,hi'g'enl de lU'onlbrler Clmum'en rt '0'11 y .<lll' l'ii v'e lalu Ctwl, 'ul ,dlilt «rapide».

Nous pa<SIslerOll1'S donc I€ln r·e\ Uie ]les qUlaitl; e üp ér,albilÜn s ari th ­m éttiques : 'aIŒdilbi'o'il , IS'Clulsltr.aCltilolll , '111lullbi!pilii,c,.alti'()i}1 'et divi'stjlon , () ­p éTla!tilOll1lS f 'Onda 'm len lba'l'e:s qui 'l'le\ Iie nnlllt dlans :Ja s'ol]uüon d e ·tOll ­belS ,lle.s queslbï.o'l1<S ·dle 'Ci:llkul. N ou!,:) n e pallillerÜ'lllS p 'rus dies 'pl'océ-dés abré v,i a:tilf lS u ll'iIj!jISé!s dlrulltS Ilia :s,o,]lulbÎ'on die üerltalÎ,l1is p"l~OIb!l è rruels sur J,a r ègl'e ,d e rtro i !S, /l,es ,1:11 térê~s , lels pia,r1ta,@es ~}:rIÜlPQllitilOnl1lells, ltclS fra'Clti'on,s 'O'l"di llllaiÏll'le:s 'eltc . Nolbl)e hUit bien pr'0e1ls lelSlt 'dle f1arÎ!rle voj,l' COlTIlTI'e'nit on décompose ) ·oom:111len lt 'On dissèque Illes' n onllbr'els afin d'e faciil'Îlber Ilia 'l',ec'h:Elr ch'e .j111 -rés'u /1\bart ; d e 111'0l1itrler que 'I,e calku 1 o r ,all n e s "effeotue plars ClOlm m ie 'lle call Collil é0l1ilt.

,Paul' n e p alS alhlllSler d e 1]la Ipllla,oe qu'ion n ou s r és,enTie dan ' '! ' «gclQI]'e op.r.iIIDlaliI11e», n 'OIUIS n o UiS dils pe:ns'eJPons die d 0 l1'neT. ode. 1]IOill ­g Ll'€IS ,ex plJi.'Clalbi<o n ls ; nc)IU<S n oUiS <00 n lt e n!lier on s die .préslenlber dies La -blle.alu x d 'op él'attri'Oil1,s .dolnt 11 OIS Ille c.beLlilis 'sla·is i1''Ü'l1Jt Îlnm éd:ilatemlen L Ives 'P'r'O'cédés d e sO'llUJtion ql1le n ou s ,dlonl1'el'iO<l1s 'Brubœ pal'el1'thésles

ou oà Ilia 'suilt e ·du :signe =

IConllm en çons pa;r l'addition. ,a) E x. SUl' des nombres form és cl e diz aines, de centaines)

d e mille entiers. nizal~l1'els : 10+20+50+ 70 = (1 +2+,5+7) ~15 JClli'ZIWillllets = 150 Oentai,ne!S : 200+300+ 400 = (2+3+4) = 9 Cle11'bain es = 900 Milillie: 1000+4000+12000 = (1+4+12 = 17nl!Î.Jlille =1700 Um..iltés.

Page 14: L'Ecole primaire, 31 décembre 1929

-,-- 416 -

\ ~ 1)) Ex. SLlr cl es nOll1br es COl11[José s cIe clizclin es) cI e centaines et cl ) unités:

13 + 17 + 2G +2;j = (lO + 10 + 20 -j- 20) GO ( 3 + 7+ G+ 5) 21

81 (100 + 300 ) = 400 ( 20 + 40+ 80) = 140 ( 5 + G+ 7) 18

558

c) E x . pal' le moyen des cOlllpensations: 28+ 27= 30 + 25 = 55 ('On rUiug mlenbe 2 8 ' lde 2 uniltés qu 'on

rreUl anch e ·iI 27.) 29 + 26 = :30+ 25= 55 (cas 'Slem]YI'abtlle).

334 + 75 = 339+ 70=340+70- 1= 409 ('id.) d) E x . sw' nombres décimaux :

4:35-j- 7,95= 4,30+8=4 + 8 + (0,30) = 12,3 0. 115 ,48 + 3() ,25= (115 + 36) =151 (115 + 30 + 6)

(0,48+ 0,25=0,50+ 0,23 = 0,7:3 (151 )73

SOllstraction: Ici , oln emp:lori'e Ile proloédé 'l)'air addirtioo'l1 c'eslt-' J' , , [1 - C 'l/rle. cru on ,chte!l"chre ce q ll ' i,l fa Ult !,-l,j'Oll/ber Ù ll'll 11'0 111 ]we p'Ü'l1'r en (Jrbtenrlr un JalLllbrre pll'us éllevé.

:a) E x . Silr des n om.bre entiers: 7(}- 39= 39+ 1= 40 relt '40+ 36=76 donc Ile rés l1Il:t.at es t 1 + 36= 37 (112-:-48) 48+2= 50 ; à ;)0 1(Jln a j'O' Ulbe 50 pO'llT a voir 100 ; ce d1enH.e:r l1iQlmb'l e 'elslt ,a'llgm,en/té de 12 pOUT rat l:lt'ein dlre 112. On a Idonc ·ajou'tIé 'Bn :tOUlt 2+50+12 = 64 qu lileslt il/a -dirfrfé rlell'oe ch eT­ch ée.

h) E x . SUI' des nombres dé cimoux : (;) - 2,45) ; 2,45+·0,05=2,50+0,50= 3 + 2=5

qu'a'lllbiltéls, 'ajou/bées' : 005+050 + 2=2 55 o u lia ,cl1,ff éll'leJn Cle den1Ja'ndée. . " , (6 , 15~1 , 80) ; 1,80 + 0,20=2 + 4,15=G;15; dornc 0,20 + 4,15=4)35.

C "eslt /bolu j oru,ns die oelbbe m·a ni è11e que 'c umpue n t ·oeu x q'U i 110'11.S l"endenlt 'de Il 'ra·r g!ell/t.

Multiplication. Remarque : POLl'l' cleJ bbe npél'aJbio-n , Ilia conlmilSsan ce pm'r/" ailbc

cTu I l i ·vl~e;t lelsiI: ·de rJÏ'gu el1ll'. a) P,alsLSuns à q'UJelllqUle.s p rl() cédés rd 'üL'dlrie généra:}. 65x2==(60x2)-l-( 5x2)==130. 147x7==(100x7)-l-(40x7)-l-7x7)== 1029. 70x40==(7x4)xl00==2800. 32x35=32x70:2 ,ou 16x70=1120. 38x49==(38x50) --38==1862.

.- 417

lb) -arultl'es pl'Ü'céd'éLS ahrévlilaJb~f;s : soilent illels ,lnuilltÎlp11liloa'tle!llll.'

jS'llri.v~alIlr bs ISIUi1v.ÏJs ohialcull1, IBn/trie pialr1enbh è/sle'S, . <des fra'crbelUlJ.'s lau moy,en .c1Je\S qule:~s on Ipeu\t {)(péll,er.

5 (x10 , rptuàJs I~a IIDlolÏlb1é dlu .réslL1jllbrut ohreenru ) - 4 (2x2) - 6 (3x2) - 9 (x10 mloms 1 rfroJÏls Ille 'lnu~tilpO.ri'CJalilidJe) 11 (x10+l1e llllull ­vrp I]CJan,d!e) - 12 ( 4x3 ) rOu ( xl ° +dle Idou'b 1e dru muiltbilpillkJaillidte) -15 (3x5) QlU (x10+ I lla .lma~bié Idu m ulllviT,11i'cwudle - 20 (10x2) -25 (5x5) .{)IU (xl00 pUIÎlS we quallt -du TéJs/UJllbrut) - 33 (11x3) 36 (12x3) - 40 (10x4) - 50 .(10x5) 'Ou (x l00, pruÎls ilia IDloilhié)

75 (3x25) .au (x100 pui,s Œels Ibl OlilS qu.Glll1bs ) - 125 (xl00+:l'e 'qua'lit -du In§S'uù!baJ t ' olbl~enru ) 'Ü'u (xl000 p Utils l,e huiltjèn1Je) . - 250 '(xl000 puils Ule q'u.amt) , letc., 'etc.

c) N!olmJbl'ets Idéc,-ùm.lalu x : ] 1 08S1t texpédùWirf Ide 'l'iempl~aloer , .qU/and QIn Ine peull, une h-,ac­

Ibi 0 n c1éoillUlaJ]e Ip.all' IUIIl e fll1aCJbÏro n ü rldJinra'Îl'Ie équi v,aÙJenrbe. AJÏinJsi IleJs quanJtiltés ,S!Uivlanlbes 0,10 - 0,20 -0,25 - 0,40 - 0,50 - 0,60 _ 0,75 - 0,80 - 0,90 petuWmlt ISle ,r:erpif'éls1en\ber ' p'al' 1/10, 1/5, 1/4, 2/5, 1/2, 3/5, 3/4, 4/5, 9/10.

Division . (,Rem.) Darr11s IY'emp'lroli Ide ILa c1iivilslilon , o n [ 'Bl"a COll-naî:br1e ales 'CJal11aJctèli€IS '-de IdivilScibtii~ilbé dies .nOlnbrr€LS .

. a) nrollTIbl'ies lenlt]crs : 126 3 = (120: 3 = 40 ( 6 : 3 = 2 = 42.

135 :2 (120 : 2 = 60 ( 15 : 2 = 7,5 = 67,5

445 :7 (420 : 7 = 60 ( 25: 7 (21: 7 = 3 ( . ( 4: 7 = 4/7=0,57

13G :l1= (110: 11 = 10 (26 : 11 (22: 11 == 2 ( ( 4: 11 = 4/1 1

Souv,ent lOin lC1éroomlpülS\e .Ile 'dli,,,iI5Ieur 'en deux fta,otJeu.rlS ,et on fa~t .deux ,dJ1VliIS'~OThS ·srL1lcCeS;S~VlelS. Mmsli : 4 (2x2) - 6 (3x2) - 8 (4x2) - 12 (4x3 'au 6x2) - 15 (3x5) - 20 (10x2 cyu 'on dJiv.]isle pair 100 lel t o n n11.1Jl1t~pllile Ille quO/bileilit oibJ~elnQl pral' 5) , etc., 'eJbc.

b) Non1bl'e s d écim aux. - PaUJr 'OIpéTler laVlec Ides d:i!vlÎlsleUls 1 epr.élS'enlbéJs prur .(Iles fl',a'clcÎlO'IllS Idéoimlat1es -au des ntOll1Jbl'eS déci­uvaux, on ch ang1e 'oels d'Îl,~iI.SleJUJl'!s len .f\l~aiObilo/llIS OnOOllla]l,eS ou len ex­p1J.iels'Sli'O IlIS If:DaJd bùon llllal]r1e1s . S 'laJg'iJ t -·ill pral' lex\ mu pille tète Idiv.ilsleT pa!r 0,25 - 0,75 - 1,50 - 2,80. 0'11 dilv:~smia par 1/4, 3/4, 3/2, 14/5, c'eslt­à-Idirre qu 'on 'luu lllhÏ<pll'ilelia Ille dli"nildJendJe pail: 1a formle f'l',GllCJtilonn ai­'I e 11e1l11VIBnsée.

Nou!s penisonlS IlliaUJS êJbœ f:ait OOll11p:rrooldDe pral' 'lles quelq u/es leXlelu rpllC:S üi'-ldlelSlsIUJs . Dru .l'Ielslbe, nou nous eX.'OUiSIOl1JS alllOprès de n olS 0011ègu I€ls Id ' êlbrle 'enbré ,dJalllis ·Clels rdél:r alÏJlls, nOlUlS ,s/avo'IllS qu 'riJlIS n 'orut !p'als Ibies'Ül1n , ISIOU)S oe fnapp'Üir't, Ide ineCJevoi'r Ides Ilieçonls, lelt IIlOUS IJJ.OIUJS serliro ms b'Îlen Igla"r.dté ,d 'laJb'ÜT.(I,er oeJbbe q LlieJsltilOJn ICÙU oalkmll o r ail IS'Ï ü n n e n'OUIS '0n a Vla'ilt 1]Yrl'iiJé .

Page 15: L'Ecole primaire, 31 décembre 1929

418 -

DmllS 'CIebbe blliaUl0he, IOOmrnlle rdrall1ls Itourbe la'l1J bIle , .j[ IÎlmpofl'ibe, laliln­si que n~'Us Il'IaJvonlS dl~t 'Ph,liS hralUlt qu'jll y a:iJt die Ilia Inéthode die la gl'adatzon €It die fréquents exercices. '

~ot? - Nous serait-il permis d'exprinùer le désir que quel­que zn~tztutez1J·. vou,lût bien, à l'usage de ses collègues, composer un p'etzt l~ecuezl de calcul oral où les procédés exposés ci-dessus serazent .enoncés, expliqués et suivis pOUl' les différents genres de qU,estlOlns de nombreux exercices d'application accompct:g.nès des reponses ?

Ce l'ecu'eil serait certainement bien accueilli et rendrait service. Nous serions heureux de connaître quelqlZes avis à ce' sujet.

Leçon de choses

Cours préparatoire La vitre

-M at é ri e 1 à pré p al' el' pürUll' I~e IIDiaîJtrie', VÙiÎll'iBS de ITla d ]lalslsI0, ID,oroe;wux de Viel'!lie oaJslsé, pap1lffi' , Ide VleTtr,e, Ifruble à expérÛlenoeSi.,

POIUlr '0haque éllèVie U[l illOT-dea;u de w lh1e.

.Observations pal' la vue. - De 'quleJlHle lll!aJbièDe reslt f la'1be 'oet ­te vI]Jbrfe? Ellllte (elslt len v1en:le. QUeJ]~e 'eSit 's!a coulieur? Les ,enflants rtépoil1ldTonlt in VlaQ1i!aJb1leJmrenlt ibll:a:rlJdhe. ll--!eUir \llllolIlltver Idiu piaipli ler b11a:nc; dem!alIlldm' ISla oOlw]euJr. FillIÏJrie Ibl~()iUIV,er Idlanls rua C.lIaJslsle dies ob.l'elts de 'ÛorulJ:eru-r :hJlalIlühe : or;ariJe, mouchoir, rUIba:Il ... HeVlenrnr à ma v!ÎJbrle; pillaüer fdler.r1Îèl'1e 'UDie 'CiOlUlveritUilie ,dle c.a/hr~er ',nm1te 'Par leIXlem:pUre, U:llie laJrdJÜ1i'sle, un pa'p'ÏJer ibllm~arrrd 'lio.sle. Cres dihneliS,ets cou -GlelUŒ'IS aipp'all~alÎJsISteI1lt à br~alvielis Gle vlffi'IPe: oC'relSlt rdbnc Ique CJ~1ui-,CJi n.ta p~ ,de IClQlulIrem', IjU n'la iplalr IMui-ilnlêIDJe, ilia lOoulIJeur ldie rien: 'On dŒt q.u'ill 'est incolore. F lariTre ,rrépéber CJe lill-Olt, Œ'éc.rLlie lau Ibarbll,eau. L€ ,~etrI'e peut-il êltrrle ooG'Ülré? NOIDJllllez III es 'Olb joeJbs ,en V1ell~'e die 'cou­lieU{l'? Borultel~LlJels ,or:d:iallairles, flÎla]es ldie pha!l~amJaoCJ~e, ,niltrraux. tPIO/ur­qUO!l :lIes ' ''erl'les à viJbrleJs :sranJt-lillls Igénél).'ralliem,ent limcOl11orl'es? Pour 'qu'on ,noillt bruen -ete IqUJi 18Slt ,à Il'inltérrÏleuJr ,(lie lLa IIDJalÎlsIO'll telt lalUIS'Sri oCJe qui sie ItrlQfLWle à ll'reXlbér :i 'eur. QUIe 'V,O'iJt-'Ü'n rŒeTll'lièTle 'La V'Ïitme relie 'nrOltl~è mas'Sle? L'laJlibT,e Ide llIa 'dO/ur; '0'11 iIJe VIOdlt lalUSisi Ibilen -qUie s'Ï Il:a f re­

, ll'~tlie :n'lalVrat:i!t IpalS rdle 'VIÏIbre ; on d lilt que ilia viilhle !eJSrt transparente. Clibez Ium ,aJllltme ,oorps rt11allllstpllilieI1lt? L'letaJU. - Qu'i ISle IsrOlUJV\i lenlt ,dr

aV?IÎIl' lexla'm'Ïmé ~,oi rtlln IdbjleJt non Ib'lanspialrent? - C'lelStt ~'tal,do'Î'sle qUll 'e8lt ()lplaquJel.

QueŒLe 'es1t ILa rf'Ü'l1l1l1e die IlJa vilbrle? EŒlre 'elSlt Clalrl',ée rOu Q'ledbam­glU~aJil"e . Appréciiez :au jrtlig,é IIles IdilIIllenlslÏlOolllS d'Iwn€ dies v!Ïltl1t~ts Idie a:a cillalSisie, U'oTIlguJeU{l", U:a1rg'euT ;et IC'Ûnltrôillerz l]jets 'l:époDisles -à a'raJ~die idfU

419 -

lllètrfe. EXlalHlliilliez Ille m lOlrrCJe/au ,de v,erlie à ",i/t11e lalLl pi0l1l1it de vue de sion ép;arjlslsIEmr; ,évla1lluez-llla let oo.nltrô,1ez.

. Observations pal' le toucher. - Flault-i'l ,m ·anÏJer I~mnetc plréoalU-rbl:O!ll u ,n nllro:r-ClBaJU ,die V'enrle c,alslSé? P.OuJl~qLl!Oli? On rpeUlt !sle ooru'P'eT aVlecdu '~eJrlr,e piM"CJe que Stes Iborl"ds Is'Ünlt l :r ,anchaJl11bs let dur!S. E'S­sayons ,die :J.ia,yrer !Le Im'Ïl1!iJeu de nroltl11e ID'OIrC'ealU ,c]e Vlelir'e ;av,ec Œ':on­g1l1e? oC "efSlt iÎlm plOISISillbtl\e ·a!vlec un 00 ul beau? Oeilla ne ISle prut. Al1Jors cOm'lllleIlJt ;]Ie v~hüJer ooupe-it-i1 Gres rviilll" eIS? A ~ec fun rdÎlalmlanlt. R,e­g,aJrdez 'lnalilnltlenlalnlt 'Cie qrue j re IflalÏJs: j 'e 'p11elnds ;un lll'OiPOeiaU de ,nm1lie ,et j'Ien JIPolbtle mon 'buT,elau, ale ' e!.'!l"e Irayte Ilie bo'Îls ; j'Ien fir-()It­te u ,n po,1ds len curi'v:r le : Ille Vlert~e l i a)Tie rue -C'ui'V'rre. L ie ~ellrJe leSltŒO'l1JC très Idur ; \~l :l13'yle ~Ie b1oiÏls, Ille {mÏlVll'le let rblea'lICQlU'P ,d'Ialllltl'es -corps . GOlnlnlenlt ,s',afprpe111le un Ipapiler ISruT r1Ie/qulerl on coimie rdle Wa pou'slS'ièpe­de v,el~lle elt 'alViec Illequell om pe'liit porEl!' ltO'UJS iJJes oOrrpis? Le pla'p'ÙeT de vleI1re. gn nlro-nltI1ffi'. IS'len 'slervü'l'. _

Touchez !na SUIl'ifialOe Idle (la vl]trle? E~ille lelsft unjle. 'C0l11pruli ez 1e Ibouche1' Ide a'a viÏltl'le le\t oelLulÏ rdlu thO'~s qui len f ralÏit ~lie cadrie? Au Eleu dl'êltrle uni, ùle borilS 'esit rugrurerux ; 'La , r,iJbrle rpaTlaiilt rflpoidle -bandiJS que l ie IblorrlS ISlmlbŒle IpllulS 'ohraJUld.

Observations pal' l'odorat et le goût. - Que !SfeIllt 1re mOlr ­oeau rÔle v;eril'e? Quel Ie/slt !SIOn .g,oû1t?

Observations pal' l'ouïe. - F 'l1appez ,deu' lll'o.rcreaux de ve1'­ne l'lIn -cnn'trrle il'Iarultrle. On 'enl~end u.n !S'0'11 ; ILe ,netlil'e 'est sonore. Qu'lariliÎ!ver1aiJt-lin, IslÏ QIn h1appa'ilt Itrès f lOl1it ISlur du ,neril',e? Le ,:1elf1'e Bre IbrtÎJslffi'lariJt ; :iJ1I -en Isletl'laillt Ide ,111'êIDJe si -on 1]la1Î:slsla,iJt Ibo.mlber par ber­l 'e un ,m 'o'r loe-au de r.eJrrle . IEailr le Il'iexpél'i'enc'e. Le velir,e lesrt donc f!l'lag,iI1e. rPr,éClarUltifŒllS à pr'endr,e 'en. m lll'lli;anlt Ides 'objleJts ren v,en e. Preult-'Ün Ipl,i'eT du ,ne;rrJe ? Non, -Ile Vlerrrie 'Die piLile pa's, il1 Is,e Cla!sls'erait

plJUltôt. Action de l'eau. - L ie V'eilTle Inle !fond p'alS dalIls Il '!etaru; c',est

pOill'PquolÎ on Iflalilt ,dleJS 'réc']p~enlts len '~ffi'irle pour 'ClOlnlbeJn~r ,dle l'eau elt blealU!ooup d ',arultilles IküCfu~d1ets.

Action du feu. .-:- Rleg,arr'/dez ICle Itui]).e ,à 'expér,Ï'eJll'oes; à r aide d 'u lne pin Cie, .lIe Ille IDJaliJl1j6ileDis :dlwnrs .lIa Ha-miIDJe à alcool; ,Ile \ ,lel"rle SIS Il'la'll1oITllüJt, me Itmbe rptlJile ; rsi Ilia fillalm'mle étJairt ph1!S 'ch:au­d :e rel} Vlell"!'le flQlllldrflwÏlt -OOllTInl.'e rdu lbeuQ'1l1e; -c'Ieslt Ipenrdranlt qu'ill élbaùlt ailDisi f ·ondln qu'ün la pu, len Ille m ,etibaI1lt 'dal1Js des m-ouiles wui ,dlornrnrel' ~tloluters IsrOll'lbe,s rdle f'Ü'l':ID1eJS .

Usage du verre. - Ql1lie f,amt-on raviec ,du vterlDe? ües vi:tIl'leIS , d'et,s ,Vrea'Il"ets ,à hn'ÏTre, Ic]es lb o'lllbeiJlilJe/s , Ides IClaJl,afles, d ies Voell'T'es de 1:am-pe, re/tc. '

Résun1é. - L 'e ,nel1l'e rest IbrlanrsprM'leŒl1 ; i[ 'eslt diL11l' Ielt üals'Siant; nn len f :alilt dies vl~tl~e;s, ldiels rblQll]]beill !l'e~ , .des Vreril"8!S -à .])ori'pe 'et breau­cou p d 'lalUIt!'les ,Qlb j lelbs .

Dessin. - UnIe frenêitll'le, mn ,neTll1e à bOli:I~e.

Page 16: L'Ecole primaire, 31 décembre 1929

- 420-

~ os Pages ~ (g)~ .. ~~ ~ ~~~ COURRIER DES INSTITUTRICES ~J~

=========================== SOM.MAIRE. - Il IIlOlU!Vlelau. - A:ux Instlitwtllilces du Vlalliais R.QImaind~

- SUIl' La flaçon Icùe /s'QllablHlell' lCÙaJl1,S i\ie,s éooJJe/s. - Plais de v1aoe à .1 ' H ôtJel1lJell'i'e. - P I8t11 s ée.

La Rédaction ,de « NOS PAGES}) présente

à toutes ses lectâtes ses meilleurs souhaits

pOUl' la nouvelle année.

~~ fin nouveau ~'?g,

Douze coups ont sonné dans l' ombre,

De l'an qui s'en va, c'est ['adieu;

Le passé s' ouvre avide . et sombre,

Il meurt, il V tOlnbe ... et seul Dieu

Qui pèse les temps et les hommes

Sait Ce que doit nou's apporter,

A nous qui passons, ' vain1s fantômes,

L'an nouveau, l' an qu'on va fêter.

Sois illa ru'8Il1.vI8iIlUe Année inconnue Que ,tems 'atrte:ncùaÎlEIDt ! Et ,SlUIl' 18iS .pl~olmleISS8iS,

Et ,SiUr 1'8:s illaù',gI8Jsses De qui rto.us ,colmpta.i

'elI1t.

Ainsi qu'une . élltue , .chalcun It,e iSiaJlJue a taï (pli Iprur,alÎls! E.t VlW1S Itoi tendues, ,Mii:l1e mains émues Gue1Jtre:nt telS ,btenfia11ls.

A oes 'cœUlIS aIVddes, Naïf,s ou C<Ujp.iidJes, - Ba/SisleISise oru v,emtru -.AIn, plJein de ,mylstèŒ'le, . IStO'UlS Iton mrusqrUte ,a'Ulstè11e, BLs, qu "alp,por,te/s-<tu ?

Est-oe l'aillléglDess'e, ,Rst",c,e ,lJa idét1~esiSe,

E,st-oe ,le me.gu1et? ... Année ,impaiss,ib1e, J,oy,euse ,ou Itffi"ll1Îb.lJe, Di,s-nous Iton ,secmet !

- 421 - .

A toi, mortel, aussi, Dieu 111esura la tâche: Cl'ois , agis, obéis, ... n ' écoute désonnais ' La folle Cllnbition, ni la paresse lâche, Et puis ... sache 1110u1'Ïr, pOUl' revivre à .tamais!

Nf on destin est écrit là-haut, dans le grand livre; Mon seCl'et, .te l'ignore et le temps le dira; Je viens compter les .tours que Dieu m'appelle à vivre, J' obéis ... .te mourrai quand il m'appellera .

Société des Institutrices du Valais Romand

Nous recevons de l1tflle Rey, la sylllpathique et dévouée se~ cJ'étaire èle Comité de la S .I.V.R., le compte-rendu ci-après des­tiné cl l'enseigner toutes nos collègues sur l'activité de noiI'e Comité. Réd. «Nos Pages ».

Voilci Ille p'rlQtcè's-VlE~lrball ,de Ilia ,dernièr'e 'réunion du COIIDruté, à St -M,a 'Uld ,oe, IS'OILlIS :lia p'!',éJs'Îldenc'e de MÙI~e ürur:r:aJUx :

Of'(:l:l'e du j'Ü'llJr : 1. DisCllJSlslion -dru pr-ojlet ,de ilia nouVleIUlle UJO.i .oonce:l'Inla.Ilit Il'ten-

@rugerueIlit ,du P.E. 2. So fié/té ,de chiant. 3. AlslSleln1'hŒlée 'généJl aJ~e €It Rehl~aitbe . 4. DiiJ\nerls. 1. L 'e .coffilÎlté est IUDlwniil11.le là pr,és'eDiter lalU Dép:ru14bemlent llJes

deSlÎlder'aiba ,s'ui van ts :

Art. 10. 'aH. 2. - Iil y , allJl'tal~t IdÏJff>éI entes CÎlr,c:olliS'banoes ,à ren­v1iISlaJ@ffi' 'Pour Il 'rappliÎJCirutÏJcm ,de 'oet Iru14t. Vlr:atÏlll1.IeŒ1lt 1tn.'IOP Irubls'o:lJu.

Art. 12. - No m:in/aihi:on Ide 2 tans .poUtr [Le '(')ffi'/mf ÎIClrut Itemlpo­,raJ1Tfe et ,de 6 ;a'IliS P our I~e hl'leVlelt de ,orup/a'o'Îlté.

Art. 19. - Les LnlSlbÎlbubl'lÎ,cJels Iden1Ja'flident qu'am. 'Suppirli1ille la lettre B, (aux. Institutrices) '€It 'qU'IOID Imeute oes 'den n~èll'Ies larLl bé­'l1éfi'oe 1dle Ilia lettre A la'Vlec ;Les In:Sltilbute!llJI s.

Art. 20. - NOllJS 'demla'ruŒoDls 11'Iadj rol1JC'büon IdlU Imut Institutri­ces à ll'irurrt. . 20 .

Art. 24. - E/slt-üll néoes1sla'Ïlrre ,de' p.r:évoiJr Lun wn1.ipÔt 'S'U;pplùé· menba(ill'Ie 'PoUlr {~oUJ'\T:l"(ilr Ilies ,dépens'es 'qu"eD!brlaîll1leL~alÎlt i}',ellltn.~ée 'en v,ÏJgluerur de Jia pipés'en1te Iloi ?

2. PaUlI' il'Iépondl~e 'au vœu de /la d /eL·nriè.lie ,aISis'emlb/lére généra­aie, ilJe GouUlté d rel1lltal1'd/e /au Dép:aJDuen1.lenlt des <OOIllJDS Ide IcJbJarn !pour perl"ffi,ebbpe 'a!ux IllistiibUlbr!ÏJoes d'lellislelÏgner illes mO/DC'eJarux ,diu lltOIUJ­v,eau ll"ec.UJeill Idle ,(')halnlts.

3. L'AlslSlernlb[lée génléaiall/e ,anlll'llJeŒle leslt !tlixée /ruu jeudi 24 ,œv'li1. M. Œ' AlbJbé D-év,aud, ;lle pédalgOlg'UJe bilen 'OO'DlDU, ;DOllJS 'Pal1.~~ena ,de Il ' Edlucalbioln 'en générIall.·

....

Page 17: L'Ecole primaire, 31 décembre 1929

- 422 -

4. La d ii lslClU8lSÙJa.Il Ides laJfitkl.IJes ,die :~a uouIV'eJ]}e Ivoi HOUIS ay1an1t p.ni!s heallwO'wp de ,t1elIu,pts, ale No 4 rde !l''Olrrd:r,e du j'oUir leM 1l'leln'ÎJs à Ilia p 'roc.ruailllre réunio n.

Sur la fecon de s'habiller dans les é-coles , I Je.s jUls'tes m'eslur;es dont mous aillIons pWl'lJJer Ollit léJbé pip~sles

en r.talhl'e. V 0'1oi 'en qUleflJs mer'mtes leJlJlIes 'ÛlIlJt été pr'elslorli:Uets Ilxur ,1\IL M 'ulslsrollJi'ni, dans Is'a djr,c'l~laàJr e Na 35. .

Je 111EmJOU vletLe à ,MeISls:i,elUJrs Jles 'p.résilcùelll'ÛS let rd'ilneretJe.ums 'C1els éco1e.s l'exhOlI'<tiaiUi'Ü1l ,(ùe Vie!illieœ' à ,Cie CJlue ISI0'iI611t ,sltrr 1ate,melJ.'1t cOb.s'e'I vés '18,S 011'­dr,es .e18 CIe :mill1,ÏlsM·r,c Isu1' l a ma'l1Jièl'e d ie Is'e vêrttr des Iclamels .enSrei ­gmanroels ,8ft cLels élève,s.

Je <l.1Je doutJe Ip as 'Cj1ue ,(',e ,' règLes ,ne !.SIooe.l1lt déjà 11al'gleme.nt '3,ppli­qué-e,s dans Il'a ma,j,oœitté Ide.s éc'oleJs, 'a,Vle.c ,un ,els(pr,i1t de Ipan.',f,a'lite rd.i!SIClÏ­piltl1le ; ,toutJed'o:iJs, s'i l ISle ,tT,ouv,e ,éhes 'OaIS d'e Inèg,1'Ïg,enae ,ou d'lalb:siOel1tiol1 que ,tout8lS 1'81s ,ell1Jsei om'a.ntle's, lav'ec ILia Iplus Igmanc1e 'a/P'P:lI1C1E1iiri.on, S.e COll­f'Ûrmell1ft .aux oCl:i Sipos>lrtdlOll:So prréSle.Iltes.

A ,oe,Üe f,in, il ,esrr. .QJppotun lc1e ll"Ia,ppe'llefl' qu'.e181s td'01v,eilllt IDevê:trire dJe!s tab1Ji.ells d :une ,lofll'guelur Ù~aâJsOl1]l1JElible, délpalsS'ant ,l 'els g,eno,ux, f,eo.'­més ,ruu 'OOU, '8,t dÜJl1t Inefs n1a11!ohe's Isoi,ent ilo'l1Jg1UJeJs. Le,s ,OO'LÜeIUT,s .80n1-br80s c0:l1'v.i,enne.nt IpOIUIr l,els lC1:ames 'el1iSe:iJgl1Jail1!tleIS Ia.inJSli qUe po'Urr' l ,es éll è vies IcùelS ,COIlill' S IS lIlP ér1e;UJl1s. '

J ,ai 'ÛOJllfÎla.l1loe que 11e ,pDé.s.e.l1Jt 'aiVli,s :Setl'a ,suilvi ' Ip,aœ toutes lelS éCIQ­.Les, .i'ie.n attends Il" elnltâ è,l e 'C'O,lNIÏlr1maltÎlO'l1, 'ayant fICl!i d ,al1JS le se.11,s · !Cl'e d islCÏ.p.l.:i.ne ·et de c1,i,g:nifté lcùels cùaomJels lense-ignarn t81s, '1els'q,ue.1ùels, elll pré­s.einc,e die l 8011'11s él èv'e,s, iCltOii lV,8Jnt êtDe 'aJl1JSlSi, 'CÙall1!S leur rtell1J11e le x,téIr.i'e,urie , 'UJn ex:emple lert .un !n1!oclè:1e de ,temue lm oT,aIl.e , !dIe Cl()(lil~aCltiloll ret 'cùe .cl:i.s­tbin c1Ji,oTI, de m.an~èlle crue ,1els jleflmels lf iHels ,oonüél8os à ;lielUll's IS,ool1JS v'o:Îlent e!l.l e:I:1E)ls, fl',;éa,li Slé, ;l'dlctéal ISIUJpétri'eur du Tô,le ·ma.rterr',l1Ie'l , Ipo,ur ,lle­qu el C "81srt une j lÜlile let un ,Q.l~guerUlÎ.l lcùe' rf:a,iDe Le s:Elicir.ifilcle de rto'ute v,a­nité fémi,IlJill1Je, .dans Il 'a 'Decheœ,che · ISlel1JLe de c,ert;iJe blearuté i111Jtéœ,:iJeul e qui lS'e 'mMlife'sIDe 'lJ aJr J.'élév'aüon td:81S ·idé8is.

Pas de p;ace à PhôteUerie! . L Hdrs.toine iCÙU ,mo!Illd,e '€S,t ICÙall1JS loes tlr,ois mol1ls; 'et oeULe lüsltoil~e

si abrégée, ,s,i ,slUlbls'ÛantileHe, 'oe,rt]te Q],iSitoi:ne, on ne ,l,a ,lJit 'p alS ; ,C:M' ,1:ille C" le:st OOlmp.l' el1JCÙl.le. Et .l',ételr<l1:iJté Jlie ,s'el~a lP.ruS IODOjP J'ongue IPOUJl' IpDe:nd/l'ie et iCltonne:r 11a 'm 8iSU1l1e -dIe ,oe qui e\Slt écni:t cl1Ml IS 1(,e;s mOTIS: Pas de plaoEI à l'hôtellerie.

11 y .en av,a.i.t 'POUT ,lies larurimels v'Oyla,geIUJlls. LI !ll'y 'en lav'ait Ipals ,pouir c.e.ux-<oi. Lac.h.OISie qud sie d0!l1lllie là ,tOUIS ,se il1e'Îus'Eliilt à ,M'M,i'e 18lt à Jo­selph; 8lt lCÙans qU811que,s minlurtels J,ésus-.Ghfl"'iISt ,aUaJÎ,t l1JaÎltme.

L'A t,tendu lcùels '1113. ti,o,n.s [Iliajl~p:e à la ~portre CÙU 1ID0001Jel-e, 'Bit il n 'y ,a.v,aLt prus de 'p,l.ace 'POU/l' lrui !dwns l 'hô,tellielr.i,e\!

- 423-

L 'e Pmllthéolll '110,maÎ<l1, oette hà,tJell1el~i'e de.s tcl'Ol,e,s, Ic10l1ll1Jaalt J]J1Jalce à tlJ'lenbe ,miiHe 'CLétmoil1s, 1J1,etn:amrt IdleiS Inlom,s ,qu'üI). Clnoyla.ilt diJvâ'IlIs. Maris Home ne cùonna IpaIS lp.lIé\Jce à J,élSUJS-lObJl,j.si .dIan.l1S ,8:0/11 P,a'l1lthéoln. 0111 leûi eltt qu 'leUe ,cl,etVâ.nraiÏi {fUie J élS{UlS-übJI'i lst o.11e v,0:UJ1airt lp.alS Ide' .aette 1pJ.'ac-e et Ide Cre ,pamta,gle.

P'l,us o,n ,elst ,i llllsignif,ilant, ,plUJS . on s'e ,oalse fIElicüe'ment.. IGelui ,qui IpOl~te ,une v.a lie/ua' hlUlffila;i[lloe 'a. IpLus de IpeÎine à .se IpJ.Ié\jClell'. IOel}UJi qui pmiJe une chose étoollJ.lJElinrte 'elt ,v,oLsine Ide .Ddle'u, rpl'Uls d 'e (peliilJJe ,enC'CY.l1e. Oeù.ui qui ,poI1te B:iJe:u ·ne Itfl'O!UlVle lpas ,de !I)iùac,e. 1:1 'Sl8mJJ/1e 'qu'ioin devine qu'dl ,l.ui ,en flaUjclma:ilt une ,-tn.~OiP gmmlcùe, 'et 'SlÎ rpeItit qu'.iJ ,s'e ,f ,als'8.e, d:l n.e c1ésaœm'e IpalS l'lÎrnlsninat d'e 'c'eux ,qui rne JlelpO;us's,en:t. Il ne :réluislsjrt; p.as à ],ellJ!' 'p,ems,uafC1.eœ 'cru ';ill Il'e,sISlemrbllJe I3.JUX 3 ut<l.i e,S hommes~ I.l 'a ùJerruu oa­cheù.· Sla ~p~alnCl8ilill', 'eUe écllElitle Imlaillgu'é lui, le,t Il les ,pOll~e,s ISle tflffi'melrut, à lSon ,alp,pr.ocJ'1Je, IÎln:stin,CJt:iJv'81IDOO1!t .

,C;e pert:ri,t Imot ,Lout IC.QIuJnt: parce qu'il n'y avait pas de place, pour eux dam; l'hôtellerie, lerSlt ld'Ia,uIta:ni IP.~US ueŒil'.jÙJ.1e qu'hl 'eSit Ip.1U1s 1s,I'IIllple. Ce n \e·s,t pas l ,a,cc'ent 'cùe '1a ,plalÎnue, d u Q''18!pTo,che, cùe Il'a Q' écrr'lÎJmill13-'DÎJon: IC 'resrt !l,e ton cllu J.lécift. !lJels Ir éf1exrioll1's 'Si011Jt ISlUUJ.'PIl'IÎ'méels. J., 'EVI3J1-giLe notUs l 'elS ,lla:ils,e là ,fladir,e. «Quila ,non le11at e;iJs Inoc'U,s dJll 'drilv,ea',s,o~d.·O)}.

Et 'C'Ie Imot «!Cl;ivleil'sŒ'iIO»: :0e Imolt 'CJlu-i 1111clitque l ia. m u1tiIP1Jkd,M? ,Le,s vo­y1aglE'IUl\S O,1'jcllÎna.illles, [ ,es hÜlffilIl1le,s q:ui ;f,Ü/nl, rno:mbre, ~a.v;al:iJem~ Itrr'iO.~iV é

pllalc,e d.ans '1 'hô1:lel}Lell "Île , .M laiÎls lÜe,lIui lC~ue ,poilwai,t IM,all~I,e 'a1J~a;llt naLtTle cl,ans u ne é1m,bÙJe, c,al' c'étJa:irt :lUJi qui IclleViait dirr1e 'Un j'OIUT: «Url1le Sleule chose 18,8ft l éCre,sISlruirDe, Unum est necessarium.»

. L ie d i;V€T.&O<l'Jiu.m l,l1JÎ. la vlalÎ,t été ,flffi'mé . III flauclrr,ailt <Cf'U UJl1 éo1aJÎIl' If,einc1îrt ,notl1'le 11JU'Îlt lelt mon1::râJt rtJous l ,els

s,i èlC'l,els à .1a [.ais sua' UIl1 lJ.Jo.i:nt '8ft ,en rum IÎIl1fSltan.t ,pO.UJ.' que üe lIDüt, ,S1 pe1tilt, si ,collmt, 'Sii ISÔJIl1tJüe, lalppaœût oo·mme ri,l '81Sft, !p'oIUtr que ,Cle,-tJtle hô­.ueJ.ilie1'j,e iCl,alllS laqll'e,Ue rNEaa'i le ,et J:o:s ph n e ,tno.UIV'eil1!t !pa,s de IP1JruCre ,aIP­pawût 'C.QlmffiJe €!l.le lelst. Il If,a;Uidll'EIi~t 'un lé,c:LaJir 'ill1Üll'TIr,ant ,un ,abÎlmle. Qu' aI,:r,i'v;e\l~airt-'iU .si '1110IS y/e.ux ,s ',oIUIVUla:iJelnlt ?

Le p , F,~bell' s'e dlerrn:aIl1deee qu'.a.nt ,pffil'S'$ Iles Im èl1els dels 'ÎJ.1JIl10'Cle.n1tS, qu'Ü!n ,ég~irg,e,a: 'Ipe,u de temps Ia:lll~ès . , , , ' ,

LI Is'e d ,emoa11\Cùe s,i ,eilJ1,e.s n ',olnlt lP.éliS .(lal t IcrU1e,~ques ll~efi1eXliOil1JS ISI:ur .1 h o:mrme- ,ert; .lJa f l8!mmle .qui n ',avlai,ent ip als rtl~ouvlé Ipl.3.JCle, ,at ,SuJl' 'l 'Ellllflamrt· qui n 'a.vaà t leu qu'une ICT È'JcJJJe pO:Ulr na1ill.1e.

La teo.'1"e ne dev'atÎlt ,paiS ll1ian p.Lu.s luido.nl1l8ir rune Ipi1ruoe 'SlUir ,e[:1e pou'/.' ill'Om."i.r : !B U lB 1c11e.'VI2,irt ,au ilJout lc1e 'CJlue;vqu81S lail1lnéleiS ILe Il'8'j1eterr' ISUil" Ul1!e üroox.

La pl,Mlète [ Iut CtomlID,e l'hô'Ûetl1emte: ,el11e 'Îrut ÎTlihlo'Sipiua.l:ièll1e. Er,ne'si HE,uLü.

,se[OIl1 Montaigne, l'hO'IDme [,a;it Lui-même ,sa d:e,stinée, nortœe vie' dép,001!d de nous, une vri,e hlUmai/ne ;eslt 08UVl'e humaJ:iJne.

Tout est contenu dElins l'aldmoiil1ab'lle Pater, m ,ème ,1a soluti,on du ' problème sod.al,. (FŒ'. CO.Pipée.)

Page 18: L'Ecole primaire, 31 décembre 1929

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~ Pensée ~ Prall~ffii ,tous ,Ileis Ise:nrti'eUiS où D~eu Vlel1t .qru 'Oill d1telmtnr ,

S,alThS honb:81UT l8It ISlaJns j·oile, dll 1'1 'ren le'XlÎlsme ,allllCUJ1;

Il rU 'Ie/Srt; IP as de -cracho.t qu ',urn ma yan ùl 'd:11 ul!lIÎ,ll'e

J,e Clro:Îls ,gru ']1 ·est lUll Ip8IU de bOnfl.Je,Ull' Ipour rdl1a lcun.

Aux membres du corp ensseagnant L ·AJcùmiJn.i,8.trl~atio:n de l 'Almanach du Valais ll',e,mello,c:Île ILel8 .illlstirtm­

rbelUJ18 'et JJel8 Il1ISi1llitIuJtriJClels .'cliu b'ÎlenvleHllalnt lal0cueÎll CjlU'ti.IL8 ont jié&el~v·é à l'«A'lmélJlll8Joo du V,tl l jlas». E:He 'pri'e 11els 'Cjlure;liqfllj8;S melIThbili e!S qui n'ül'1t 1)o8.s enoore ve'rsé 'l,e Iffi:ürl1'.1:IarI1Jt Ide ICle.l,ui-'C1 là ,8'Ül1 rClO[I}iptle c"Le ,chèques

No II c. 57 Ide b~e\n v O.uJlrom: .}'.8(f.f,erctu61' lalllslsrÏrtÔ/t 'crlle IPOISls·ilbl1e ..

F. A YM 0 N, E'dJil!eiUJr, S i,on.

EU1seignement ménager ettoyage des étoffes

P orUlr Ir emletltrre à neTIJf 11es rdlenbelllles DlolÏ!lies, p l1ier Il'a ,dlenJbe\lJJe ,s.ur une ,LaJ."~eUl' d ie 0 111. 10 ren~; ljJp()ln, [ la:iII.',e un bâtti daJl1)s i]e hraJult ·et · un au:bpe ,dans Ille haiS si 'eLLe Ie!Slt 11lruUlbe, lafin qu'leim,\e HIe bOiUgJe 'Pais. . Pllrong,er ILe lpifl!qluelt ,de ,dlenbel1!1es :dlans JUme ,eau radt·dJiJl1~o'nlnrée de 'quellqUielS rgOiutbe,s rdle 1 au!LIILe. IR leltTIn.' er ,enslUlilbe lIa Idlenbeillie Four l1a TIl4emp'elr rc1alllrs rLunre e:alu Ibrèts ldl:aliI11e, ,et ,eSls'Ü'rrer rŒaais un lllim.gre. Il f ,aut é:Lench1e ·el1JslUlÏlte ,de Jl.imlg1e, r ,eCio'U'vŒ'ti'r ll ie Id~!S:S'lllS tpiar ul1le 1lllOiulSISteltinre ret r lepalsls,er au f ier chaud.

Un arurbœ prücéd:é es't de Jbrie'll1pe1r \lIa 'Œenlbei11e dans ·de Ila bièr,e, IThaJilS :ill Ine If 'aJ1T!t 1).a!.S lii'noer. ESISiOlrlelr lelt rep:ruslSletr lenrsill'iJte a,u fer chaud.

.Pour ,IlelS ,dJenbe,~ i~es Ibr]arnchres, 'rDIU.nar tels '(]jem:te!lilles s·un.' un .gll~OrS rouJ.eau de ' c.r~!sit)ail ou 'tInult Sillllp~enlJenlt ISfltr une bOlllJtleillÙJe. fMleltlbl"e pal' deslsiUlS un 'mor.aeau rdle rool~lJe IhlJal1'Clhle Iqui reClOUVll1e .eln:~ièlie­mre mt Iles 'denJte1:ltes; rfla'.Ïlr le unie f'Orrbe eaJU de !SrruvJOln ,et l1a'1s's,er tr/emper lIra rhouJbeilJle to,lu~e1a .1lUlilt, pir1e5'S/ell' rfof,temJent 'paurr r 'ai,r,e lS'OrlbÏJr il"eaJu slal1e; ,rlelflat1ll'1e de l1ro'Uvleau une leau ISlaJwmtneiuJSre 10Ù on p~iQ.n@elDa Illa brolu'betiJlllie pendant 24 hrellllieS; Iprles'sler enslUJÏ'be et frailrle !lie Il'i.iw;/a'gte ·deux { Ionls 'sli cIBLa eSlt néCleislslruime, F'~ill.ll1e une J/égèr,e leau rdle 'grOtInme, y 'lnelUlJœ un pieu Ide blJeJU Ielt Itm~'ll1p:er lLa hou;beliUiLe ItJorujOUl"S hta'b!iJlJ1éJe, iLa nllel~brle ,el1Jsuiltle Idrul1JS 'lil1 ;1irl1Jgre

-POUT 11'ressoneT lelt 'emŒevleil' la'uitlalnlt quJe 'pOIslS'ilbwe lia pLuls grandie hu'~ndrd1~té. R te\palslSretT Iffil~sruillbe la v,ec rum lling,e IdetSISIUiS laJU fleIl' ohtaUld.

POUir J1elS rden:tJel1iltes ,clr/êmle, rul ·n'y 'a -qu'rà m~s Itll"ernper Id)aJl1is .une eau de tIhé IplruJs tQ.u moins If,QIlité et liep:alSislelr ''ens·uJ~te.

r 425 -

Enlèvement des taches. - Quell qUle ·s'Ü.iJt Ille 'S'Gin. 'qu'tan IlliÎJt de · SlelS v êtelll'enlbs, ün ne p leult é,ni:~ elr illes ·haches. VOllCJÏ ·qll.'eJllques procédés 'expé.r~,mreDltéls pour ;]Ies· len1erver.

Taches cie graisse. - E IUoiffie Su~)pOlr: tla:nlt tl ' elaiU, CIe ·S'ont l 'es colbonna-dtes , UJels l'EllÎù1la'g1eJS ·ou Ibi!slsu iSlerrrré ,elt là ItleiilI te s·oŒÏldtes.

On frlOltibe rbOUJtJers a,es ·tJachtes là .l',endr'o/Ï1t let à Œ"env,er,s 'a vec d lu 'sla, Orn ISlec ; '011 :1" y II/MISoSle queŒqrules ·inlslTIalIl us latflÏln ·d '.alllllol1lllill' I1leJS ,ba'chelS , puis o.n œ'lenJèvle rà ['laide ·d'une rpeb.ÏJte bTDslSle b :Ïlen mchrill­MJe ; >on lesrSUI~e 'a'Vlec '11/11 !mll1Jg'e Ibkl'l1IC ju~S'qu 'rà 'oe que 'lia p llJa:Cle s,o~t bllien sèche, pulilS IOIU IbirOIS!Sle leIlJSllllilbe.

E itoUoes ne !SfUrp POlflewnlt !prals l"ela~l ; JJaiollJaJg.es ,déllii'ClaJÎls, sooes. Si [a tache leslt Jégèr1e, rOln mlelt !]',éfboflf,e ISUlr 'Un Itla.l11'P'0n ,de iIlirIl!gJe elt on fr'ÜlttIe 'la 'ra'chre >3." ec iLllll ali~Il!gle iJmJbriJbé relie benzlÏlIlle 10U ·dI'leslsreJl110e 111inénulre 'elt etnsu!Ï/be rQ,}1 f lloltJbe à Islec. Ce 'P'rDc-édé a 'lHl ~noonvé­n11en t, il l~ef>Ü'rlmle: 'Un oer,n le .aultouT d)e ILa Itruohe. rP!oIlU' y lieméldjJer, on m 'et U11 ,trmTIrpon ,d 'laJl~g,iJ1e 'SlIl1IedtriJqule 'ou ItJelf,r .e de ,51Ü'll1lJ1llÏ.èr,es su 'r .kt ~'ache ; 'e!t 'on rf '1I0lbtJe Jla Ibarohre à :]!'leSIS!eUCle ;en ,aiplpuYiaut Sfllll'

]Ie lbampon; ·creÎ1Llli -ICii 'albrslÜlflbfe il'lesrslerrllCre là IillleJSiUTle ,cru 'relil le: 'pénèitl1e dans Il ' é:tloU·e. Dèls qule ,la Ita he lest lenl~ev.éJe, · on rfQ'{){btie ·à 's'ec.

Si ;l les itâ,che!s 'SDl1It .itrop g:T1auldlets ,iil v,aUlt ,nlJireux ren V'oyrer Œ' é~01f­f 'e alu 1 t'eli:nburljjer .

Tache de boizgie. - Pour rlles prelm,tes 'tac:hle!s, ulleJbnrre sur fla 't.a che 'lln p'apoi,er die ·sotire ·~t :peprruslslBT talU Ifl~' ,chà'Uld ; 'chang'er Jle p'a'P~ler elt conltinuerr jlllS'qu'à oe que '1a tadhle ,a~rt: djlspia;ru.

QUill'llld Ila Ibad:11e 'elSlt II:n:rop 'gfla'ndte, 'la 'IIlloufjJliller à 1]',ai1oooù 'elt naislsleT évnp'O'rel' oO'mplèrbelllient .l'tak.'Olol1. L ia ItlarClhe dl 'Vllel1lt 'p'u1V'é., 11u!llenlbe ; cill surfrf li lt rensuci.rtre Ide !Srec:ourer lelt d re IbT'Ü'slsrer.

Taches de sirop, de sucre - Eu'1lev,er à l ' ol1'gwe :le SIUClie et lla·,ner ens'Ulilbe à 'l'oealÙ C1hauldJe.

T C/ che s cl e b 0 II e . - P14elstq'ue 1 bml joUll:1S , il IsuffÙJt de rh rüLS'S'eJl', ou 'dle .JlaVier latvlec lunre eaJU tdle Isavon . Si ilia Itlachte 'elSlt rtrop Ibel1'a,c'e, on J 'enll'èVle sur . l resil 'a:in'argleiS 'm ·1elC un lpieu de ,fQ'el de ,bœurf, ISur l ies sIOIi'es, '0'11 élbentd à l"endlr'o!Ïlt ,tadl·é hlllllliec:té d"elaJUJ un peu 'de crè­IUle ·de rtau'ltTle len 'p'ÜIUldl'le lelt 'om il ' y ·]aœssle 'un :m'Ü'mleJll1t, 'puis, ·QiUr 1"im,cle!.

SUlr Ule oaro'urkho'UiC, 'On Jres 'l1IetlbQiÏle 'a ,nec un IpielU ·de v,in1a,i lg'l·re.

Taches de teinture, cie cC/mbouis. - L !OTiSiCfue lies Ibaoblets rsonlt f 'ra·i.ches, on lieLS renl1èv,e à J'lailde ,die ÙI'·eSlslenoe Ide Itérrébel1JthQln/e ; \Si ;eIHlels :S'Ûl1It 'sèches, til ,esrt Ibrèis ditftfi1cille de ·Les len[lev,er. On 'lIes im­birbe td 'huil1le pour ,lies ,aIll011'liir, tp'U1ils- IOIll 'Iles pa:ssle 'à /l 'leiSIS,enüe telle térébenthine.

TC/ches de vin, de café) de fruit, etc. - SU.T ,Ile ùringe hl'a'l.lC,. J"eau de J.avlell ISl.rld',1t ; ,eiTIte Dxyrd1e 'l ia 'm lartriène coUIO'].'Ia'l1lbe. On lllett ba ta'che ISUll.' run !batmpon rde ù!ill1Jg)e, '0'11 V1E~'r'sre .qUlelICjlue,s g ,oiLllbtes td 'le'aJu de Jal' ell let Olll rinoe i1mlTIédJÙaltlemJe:nit.

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SUT .J.es éboff'eiS Ide ,}a:i 'll1e, Il'es Itadl fBs s"eJD'lèv'eDJt pail' J'laJClidJe (Su ll­fllil~eux. OfTl f laJi,t hrÎlilJer un pieu Idle IS'O'lIlffie ,dalIlis (un'e ISIOiUClOllllpe, -oh ,élue/nid :au Ideslsu lS ['élbolf rf,e ,bardl),ée préa[iabI1eJm,ent ifl110udililiée. iL'alCllclie

-s.tll 'ful'feux déco'l'o'pe nies IsublSlbarll'Cies 'Végtétaloes.

Taches de lait, de cllOcnlat, cle café CHl lait, - La Clasérine .cl Ll IIialilt 'esrt S'OHiUlhl[e [dans lleJS ,h~lsl')l i " 'Ies ,ail Cla'llillies ; l ie IllÏng e Ih I/am c ta­ché . pa'l' ües ,sfubislban[oes ISle TIlebtuile à 1'leau Ide ,clail'honralue \tJ~ède.

Qua/ut Ia'UX laulbrles ItÎ;SlS'llIS, Is'1lJs .s:œppÜI11bent Il'Iea,u <de LS:a'von ü n l lav,e 'La ,plla,c'e la'VleJc :un j ,aune d'œuf oru dél,ayé IdallIs lun !peru 'cl',eau ,tiède,

Si lies 'ta'0hes ISiCYllit ,anclÏlelnll'es, lOin 'ajoUlte qUlel:qlLlleJs 'glolUJbbes ,d" .allcnoll,

Taches de l'ouille. - Paul' Ille ,li 'I1g~e Ib ll lalIlc, 'din ISIe'l Id"()Iste,j:fl e (-oxal,a'te Ide po'balSoS,e) 'Ou b ilen ,de Il',alciJcte Ü'x:aJll1qUle rdJÏJSISrOThS dianlS un pBU rd',ealli. L 'ladldie 'OxlaJl~ql1Je rf lG/l'me :a ,nec ITla ,polllli:lrrie '<f'Uli 'esit un oxyde de f ,er , un tOxla;1rutle Ide f ier ISlo;}]ulbUle d lanlS J'lald Jc1e 'Ü x ,aJ]li lCJlUle 'en ex,cès . .on .M."emple Ilia ,tache d ,e :ru UliIILe .dans 'l,a lC1JiIS[s'OIlIUlb101n 'cihaJU:de d,e !Slel d ' olSle'lllŒe; le!1rJle tdilStpa:r,aût lelt On IrrÎln oe Irm'Hl(~diiJa!temlellit ISlans qU'o i ;l'e LS'el ,d' o:s,ei'me ,albbarqUetl1alÏlt 'Ile Œ,il1l!g1e,

'Taches d'encre. - SUif ale J1[ing,e blhanc tOn Ipeut lenllJe~elr itoulbes 1/es 'ba'chelS rd lencre à ,l'ieau Idle J,w~ffi ,éJbendrue die 5 ,fi()lÏJs Is'Ü'n 'po~doS d' eau. On riuCle à 'glra nde ,eau 'elt 'On [Iarrlt Is·éc;h1elr la l slo]leill.

Pouir 'l,es .aubr,e:s Ibis~IUIS. , àiI If:wut ,sie 'PBnd1œcO'ITIpibe Ide i],"enc.T:e. ues 'en Clf[eS de 'Collù]leuT let ILes lôllŒ"elS lau nomr tCl 'ian'ÏJli'l1le [sie Ù'iLSlsloll­" ent d.a-n lS ,l',aJkolo!l Itiédi,

L 'els 'Bn CT'es 'au blolÏ!s 'de 'ca.mp-êch ie, ,à J,a .noix de g'al \],e 'et Ia;u s.ulf laibe ,de f 'er " le dlilsls'oŒV1elllt Idwl1IS un méil,aug1e rd"eruu bouillillante 'et de .luiS de tCtilbl~OrTI à pal~~Ïies églaU'eJs . IJl ,s.e If lorffile .un c:ÏJbrJaJte Ide .fer sollJulblle [d!aJns 1}'lea'u, 'On 'met :Iia pral11ti'e Itra:c'h rée !s'Uli' un .'taŒll'pOn Idie beITe dle 's'ommièl'lEIS ('rurg1i l1e IsmeotiK}'UJe) 'et ,on verls'e Ilie 1]Ji'quùlde Feu 'à peu , 11'a,Igi'1'e œ"ahs'ÜTJhe à [lll'e:Sillll'le 'qu" l cCYltlte e t .la Iua.che nIe ·s"a-grandit pais. A. ANQUIER.

Une page de J. J. Rousseau sur le Valais J'.a ·Ul~atÎs p,ass:é rtout Ille te.mps cùe mon voy.age 'cùarn s le s·eul enchan­

tement du pay.sag:e !Si ,i,e ln ',e.I1 '(',UlSlsle ,éJpm'uv,é un 'pilus dou x enCOI~e

'cùans l e ,commeU'oe ld8\s ha,bi:tant.s. VüUf:\ Itrouv,erez, d'a,ns ma cle.Srcrip­~li()(l1 un Il ég[el' ·cnayrOl1 cùe ,l[ewI'ls mœlllrs, de .lreUir :SirffilpliC'irté, de .l,eur éga­lité d'âm,e, et de üel1:lte 'J)atÏ'siJb1e 'tm,nquitUi.té qui il es .l'end hreumerux pa,r 'l'reXle:mption iCl:es p.ed1nes plUltôt 'que lJ.a,r 1e goüt .de.s plaJi s:i Ds, }\iIa.i ,s ce que j,e n ',aJÏ IPU VOUtS ,peliu1'Cllle .et CrU''Ürl1 ne peut gu èfl"e, imaginer, c 'e,s1 'l 'eul' h UlIDaJ11.i.té désinté,neis,sée ,e,t leur zèll,e hO\'3lpitfA:t;l,i[el' poUtr tous le,s

·étl~amt8'ems que le hasaTCl o,u .la cllwiOisité {'·ondu.i.s'8il1t chez eux. J'en .fis .une ,éiP!l1eQlV'8 'S'Ul'Pl' 8U11a:n te, 'illai qui n 'ékdls co'nnu d'e ,peu~s.ailLne, et .

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qui ne ,malrrch;aiÎls qu 'à i1. '.aude d'un oondu cteul'. Quand j"8Jrriiv-aj·s le ,soir r(Ùans 'Utn ha,meau, cha-cun v,erna.it .av,e'c ·tJant tcl'!e,mptl",eISlS'em ,ent m' off;rü' IS'a, mad,son .ctu e j 'étar1s . mbam'!alslsé du 'ohoi x; ,et ce\1ui qui ob­tJerl1.éüt ,La Ipréfé!rel1lce81n ipall~ai,ss,alit ,si ,contell1Jt, CJiue .la IP11e,mièr.e fo.ils j 'e pI'lis ,celtte Hll'ld,eiUl' pouu' d !e ~ 'lavilsddrté. Ma,ils .i,e fus h i,em. é.tol1rl1é quand, ,a,près e11 av.aill' usé ,ohez mOIll hôtJe à 'P8IU près ·c,om:ffie au ca­haret, .il ,l'efUls'é), I le 1enleLerrlllaÎ'l1 mOin arg'eIl1lt, s'offre'l1.S,aa.1,t Ilnême ·(Le ma propos.irt.iOrIl; ,et il ,en a Ipaœtout érté 'cùe ,mêm,e. AJil1lSli ic 'étalÎlt l e pur a,llOUr de 11l'OIs,pj,talJ-té, c<o'mmunément a,SISlez :ti ècle, qu',à ,sa Yliv,aC'i.té ,i ':ava,i ls pl~1S pOUJl' ',l'âpne'té 'du garÎln, ,L8\Uil' d.éSlilfüél~e,ssIBment d'ut Isi com­pil,et, qu,e (ùans to'U'it l,e VO)T,élige je n ',ad IpU t!l"ouvle[' à Ip] ,aiC!e~r Illon pata­gon. (Ecu clJU Ipays). En 'e.f,f '8\t, à quoi :dépe'nSiell' Ide l'argent ,cl ans un pay~; où Les .maîtrles 'ne œ.eç,oi[vel1lt 'poinrt; Le IPrl ix d,e }eurs f,r ,aÏ's, ni les c10ill'e,Srtiqueis ,oelui de WeUIl."tS Is,oins, ,et où J'OIl1 11Ie tl10uve ·auc·Ull1 men­d1amt? Cepl~11ldall1Jt l 'ral~g\ent ,e'Sit fOI1':t m rre da.ns l ,e Ham1-V,al aJ.s; mais c'.e,st ·pour cela ,que Il'e:s il'1aÙJIiltlamts sont à ,lleull' ,adlSle; cao.' }e.s lcùem'ée,s y !Soni a~bOlll'CÙa,ntes, s:aIlJS ail1CUl1 débouché ,am dehors, sa'l1lS 'c.ommunJÏ­cabio~ s die tux,e la,u deldlans, et ISlélins .q,ue l e 'culrtw,atefllil' ,mo'l1.1Jagl1!aJ1d, clont 118\s tl~avra,ux! sont ilies p ,ralÏ 'SlÎlls" lCl,efVienlllE~ moil1ls .llab'Ül1";ÎJeux, Si j a­mais Hs ont plus d ',amg1ent, :i!1s s:eTŒ11t inf,aJ111ib1e'ffi,ent Iplu's 'pauV'11els. ]1s ont [lia. sag.eISrs:e d[e .he 'Slel1Jtir, ,et dQ y :a dlans 1.e pays clletS mine.s d '.01'

qu'il n 'lelSit p.alS ,penmils 1Cl"eXrplo,i iDar.

J 'é,tJa .jls ,cl ,alboil1cl frOlli t 'SUi11})'l1is de il "OIp[pÜlS:Îltâ[om de [('ielS 'Us'aglers avec oeMx clou Ba,s-V,a,lalÎls, où, SUJl' lia !l'oute Id 'IrtJaILire, {ID ll~a!D,ç.oJl!Il!e Hissez dUDemelnt a,etS .étl',anglellis, [elt j',aN,aI1S IpelÎll1.e à ,c,olJ.lIcilllier cùans ru'll même peupl'e des ,ma:.nièJ."IBis ,si cUfrféel1Juels, Un Vlata;:Ï!saIl1 m ',e,n ,ex;'piL'iqua Il.a DélIirs,on, Dans ,La vallée, n'lie IcLirt-:ia, ,lies létnarnglelfs qUli :pt8JSls[eà1lt ,Hont cùes maù'chan'Cl[s et d';autJl"le,s g.ens Ul1'ÎlCjllllem'elllt ,o,ccupés de :l'81uù' ' négoC'e ·e,t cùe l~e,U!l' gain. Il elsrt; j'Ulsrte qu'üs nous IllaôISlS,ell1jt ·une pao.,trile' de leU!l' pr,oüt, ·eot no'us l 'es tr,aJiJtorl1'S 'Clamme tilts Itr,aitel1it l ,es aJu rtfI'Ies. M,ais ,j[ci, où n u'lIre 'éliti a.ir,e n ':aIPfpeJlte l '8ls , értI'Ial1Jg[eu~s, mous SlO'ffilIUe,s ,SÙll'IS que leur voyage elst cltérsintéo.'Ie!Slsé; Il't8JCiCUeil qu'tain l eur Jlait J.'lest lafUJs:s/Î,. ,Ce sont dels hôtelS qui InlOUS v.i,eil1'l1oetl1.rt voOw!' Ipail ae ,qu'riJl/s noUiS 'anmernlt, lei nous -Les 'l'Blc,evons la v'e,c 'aa:n:Ïlt.ilé.

Au nerS,te, la,i,oUlua-lt-.iIl, oertlte hOlSipi1tJalliljjé n"eIStt Ipals ooÛ!te,u:sle, et peu ctE' g.81l1rS s '.élivd,sEmt id "e0.1 'Pl' o:f i t8il', Oh! j [e Le 'CI'IOd.S, Il'Uli o.',épo n td [is- j·e, Que f eina.it-lOrl1 chez Uin IpelUjpl,e 'CJlUi vit Ip.OiUr :Y,ivlI1e nün p.OUIl" giagner ni pOIU!' ·bll"i:lle!l'? Homlm es he,ul"!eux ,elt "cùigntels Ide .l 'êta"le, j ',aii\Il1[e à {\ro,itre cru'il f,aui VOUiS tl~e,sSlembl,'er en ,qulellqUtecohOls,e pOU/!' 'Sie ,p:l'auIl1e au mll­l:iJelu de vous.

.cf' qui .lTIte pal.,aü,s:SlalÏ.t J..e 'plus 'ag',I'léaùJl,e lCÙans 118\uœ at0C1Ute11, C· était 'Le ,n 'y pas trùllJV,ffi' 'le ,mo,inc1rr'e v le,S/tige Idle .gêl1le ni Ipour .eux, ni pOUU' moi. 11s ,vivla:i[etl1lt darl1s .108lU1' ffii3.Îison ,c,oml11,e Sli j [e ù1'y ,eUISiSIe IpalS étJé t

et ill ne ,tenalÎ.t qu'à Imoli d'y êtne comme IS.j j 'leIUls'S:e été !S.eul. Hs ne conna1SiSlai,en t ,pod.nrt; ,l"i 'l1JC·OIIll1IDOlclle v,afTlà1ré Id"eln faoÎll"'e iles hOrl1il1leUrS aux ét'l~all1rg,etf,S , co,mme IPour ,l/erS ,a.v,8il'Jt,il1" ,de Ùia ,praSl8ll1lC!e d'un ImaîrtI e dont on dépe.rud -au m 'oins 'en ,cl8<la. ISii .ile iJ1'e IcH,Slali ls [l~i,en, lils ,SlUIPIPO'Sia,j.eO.1t

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. rue jle voul'aÎ>s vlVl"e à leur IlllJaJl1Jièl1e; jle n'Iavalils qu'à ,crnœ un mOlt pO.ur Vi'V.I:8 à. '1a lIl1ienne, ISla,INS épr'OIuvell' j,a'malÏ[s de lIeur Ipao."t lia: moin­{ùl~e Im'3.1~que de répugna,l1Joe ,ou Icl',éJtOl1JllIemletl1Jt. ~e seul oOlilliplimeil1t qu'iIls .me .fimel1Jt, ·alp,rès la,voQ;Ïil' ISU crue j'éna,i.s SUÏo.'s'e, ,fllut Idle ·me dire que ,nous éti,ons f.rèlîes, ,eJt que jle 1ll'[aN,aJis qu 'à me meglao.1cl'er dlez ·eux comme é1m.nt .ohez mo,1. IP,UiIS lil:.s ne iS'erpibrurr:als, 'èœ.e,nt Ipl'l1IS die loe que j,e f,aliStails, n]'malginant }Jais Imême ,que j,e ,] usse aV<ü,i,r 1e moriIlJdl~e

cLou:t,e ·sur La. ,sill1céœ:ÏJM [cLe '}e!UliS cxffù',e;s, ,ni 1:e mo,ülcÙl'le S!C'Ili1.ùpu1e à m'Ien IJrév,a[lo.iIl'. Ils eal 'usenrt le'l1tDe ,eux ,a'V,e,c lia même IsimphC'Ïté; Les en­f,ants ,en â,g,e (ùe 'l,adlson ,sOInt 1es é.g.auXl de l'e,1..ù1"1S Ipèl'8!s, Il,e,s dOlmesti­.crues s ',as:Sley,ent à ,tlalb'1e lav:e:c .leUl',s maÎlm.'els; l,a. niême [Ùi.hel'té ~règ~11e c1aJ111s 1es ,ma 11S<0111S 'ert IcùaJns Ila répUJblliC[lU'e, lelt Ilia f,amil11le ,e/st l'dm,ag[e de l'Etat.

La Is,elwl,e . cr11o.s,e 'S1..1Il' 1aJqueUe j'e ne .i 0.1..11i,sI5'ai,s pais '.e"Le Il,a lihell',té éta,:ùt la durée , xce 'sd,v'e lCÙels l~e!p:a :s. J'ét,aas [bi,en ' [1e maît11e de 11e pas me metrtme à. tlablle; ma;ils Iquruncl j y éta'i[s une fois, .il falhti,t :pester LlIl1Je pailiti,e de ,la joOurJ.~l1Jée ,e,t t)JOdllle oel'ialuha.nt. Le Im-oy,en «l '!Ï:ma.gi:l1ier qu"un h 'olmlme, 'e1 un Sw:ÏJss:e, .n lal,mâJt 'p.a,s à. .bolir.ne? En leIUe,t, .nav,oue que l,e bon VÜl ,me [pall1aîrt ru'ne ,ex,celll,elllt'e IchOlse, 'eft cIfUe jle ne hais point à lll'<!~ln ,ég,ay,e.r, pourrVlu qu'an ne m 'y fOtr,ce pais .. . Un hOlmme Ïlrç\I c cral~nJt ,mai,ns c,e babil .a;ff.ectu:eux et coe[s ,tencÙl~es é~),anchements

qui précèd,e,l1rl; l1tvDelS,sle; ma;Ïls dl ta,ut savoÏlr ,s arrrrête-r ·et prév.el1lÏtr J.' ex,cès. "Voilà Cie qu 'd.l ne ,méta,ÏJt guèDe 'Po,81sti·b1.e -de f,a,Ï.l1e ,a;v,er d',aussi déteœminés ·burvle'lùr.s que les v'81oa.ilslallls, des vrins aussi viol,emlts que ce'uxdu pay,s, 'et ,StUr dels ta.bl,es où 'l ,on ne v,it j.amall,s <d',ea.u. Com­ment s 'e o:és·ou,cLre à j.Q'Ui81l· si soit8iment I,e ,sage ,elt à fête'r (Le 'Si bon­nes gen ? J.e m',e'lliv,rais odOJll·C pair recon'l1la,:ùssance, ,e,t, ne pouvant payer ,mon ' co.t de ,ma bÛ'unse, ,i,e I,e pay1éùils de ma ]~a.i.son.

Un -a,1..ÜT·e uSlagle qui 111Ie mie g,ênlatit guèr,e moiil1Js, ,c'érta,irt lc1e vOlill', mfunJe chez d,erS magiISttl~at:s, la f.emm,e e.t 1e,s fille.' de la mla,ison, de­bout der-rière ma chai[Sle, IS' 'viœ à ta,ble co,mme d'81S domestiques. La gai1antell'i.e française ,S'e ISler.aH cl"a'Utarut plus tourmentée à. l' 'parN c,ette incong11ui,té, qu 'aNlec ra figuDe des Vala:ùsannes, cles selrv,ante.s même r,ernclraie.l1Jt 1eurs Iservke.s ,e,mbalrraslsants. Pour mo,i, qui re,s­pectte ,enCOlie IpLus :11els u,sl8<glels I(l,e's ,payls où j'e vli·s qUle clelUx ,de 'Ila Igla1an­t,erie, j,e 'l1e·rev,a.],s l, urs ,seœvÏlc.e en ,silenc'e avec auta,nt de gl avité que non Quichotte chez la .duch·eiSiS,e. J'OIPPoSla:ÏJs quelquefois en ,sourÏ:a,nt 1ets grandes barbes ,et l'a,11' grossier cl·eJs convive<s au teint ébloui,s­sant de ces j eUThes bea 1..ùtés timi,c1e,s qu'un mot fa,it rougir et ne ren­clailt que ,plus agréabilles. Je l'ema,rqua,i un gUlancl défaut clans rhabil­Lement c1ss Val a,i,s'an ne,s, c'·elsît d'avoill' ,d,els CQ.l'PS de robes si élevés pa ,l' ICùell'il'ièa~e cfiu"e,Ue!s en par,a:ÏJssent bO,sI3,u,e·'; cela f-ait un .effe,t sio}1-guUe,l' ,av,ec leurs pe,tit s co.if.fl r:es noil'81s et le reste de leur ajuste­ment, qui ne manque au surplus ni cle .s.implkité ni cl'élégance.

Il est de bons ,mari8Jge.s; i1 n "en pst 'pas ode -délicieux. (La Rochefoucaulù).

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Ce qu'un maÎtre doit savoür

Il faut el',aJJloird q,ue itOUt maîrtDe 'ai.t 'Ia IsiCÏ1e!nce èompétente. Jle 11Ie CLis' pas Ila SCÎ<eIl1'C!e éminente, ILa IsCÏrenCie tTansoeneùanroe; j '<ad ,tOIUj'OUTS l),ens-é que, pOlIr un maî;t;~1e, .la ,g.IlanCÙe ISiclÏleIlJo.e n 'Ie,st Ipas nér,e:SISla,i,re, ·e,t que l'éll'udtitton Ip.o·uu'ir,alilt même êt11e Icùéùnglel',eUJSie, à ill'Oril11S ,qu'cil n' a,i,t un e.sl1)il~it iS'UJpéœi,e'llJr là ,11a slcJ:ÎJenoe Imême 'elt que, [par UJl1 mleœveil­Leux eff.OIl"lt, il ne ISla che g,oU'v,eTfJ.1Je:r !son Iém1!diti-on let. lia meubîe à 11a pO:l'tée ,e,t au ISieil'wCle lcùes j[6"ull11es intelh'glenoefs qui Il'Uri ,soJ.lt 'coIlJfàJéJe's. III suff:i!t '8.U maÎItIie cùe [savlolir Cie qu 'iiI dlQ~t ,elI1.:Steigner ; ,ma:1s ,oe,l'a, ,).11 <doit le ,savoiQ' à lÎond, ,pao."1ruiteIIl1Jent. ,PoUJr e1J.1S1e,igl1oer Ipeu, .iil. fla'UJt sa,voi[l' he,aU/CIoup oe ,peu-'.Jà, Et DeifJtle [ ôetnoe ISimla lLa ,sc:ùel1Joe ,vll'an.e dies chv­s'es utiles, clonc Ul1Je ,s'd ,enCie 1)11~tj,qUJe lm [cl"aJppl[~oa.tj,cm, ·c' e,slt-à-JCliI~e la sci'ence de l ',enSie:ignl8!m,ellt.

Est-.oe lun .Sto[phii[Sime Icùe rdlÎ.T,e que Il'es ~)lus s av,ant.s Isont ICluelLque­fOiis }te.s lUOriil1JS ·calpa.bIl.'8!s d'lel1JSieigner 'cie qu'iLs ,sa,vlent? Lleull' .sIC.Ïlell'oe l,es embtallllia,Ss'e, .et 1euJ' 'elSipntt ItT,CliP v,alslbe 'e!l1 idoemle'uQ",e leiln,pê,~hé. Cest me ffaille ,cl'un li:l1Js1:JiJt;ulte'uu' un médioC:l.1e éH[o'gle, qUie lcùe ·sle bOil"uell' à ,me cliQ'e: « Il sa'1t belauooup ».

D'ad.1Leur,s, il n',8!slt Ipas ,se'UJl,e<illJ6Int cjl1..ùeSltio!l1 d',e3.1JseigneT üe q,u'on sait, mailS ,c.e que [,els 'Emf,aJl)jtls ne lS!aVlell1lt I1J,rus, let Cie qu'd.lis cùoJilVtent Isa­voir: -touues dhoses ·ruu~crUJe.l1els l'érudition les'1; fOlTI. Ipeu néCJe:Sis'éùÏJl"le. Ert;

puis, il y ,a ,pl,wsi'eul's slOl~tes leùe ISaJvlÛ'i,l1S, ICiall' ourtre Il'a Is'Oi,e!IliCle, ,i,l y a l1e sa votr-failr,e qui .esrt b.:ùen utiIJe à un 'ffila1tJl.'le [POUD.' me;trtl1e ISla drusSie en train. J.e ne ,parlle Ipals Iclu ,Ste 'VrQ[1r-vdlvll'e Cjiui 111e peut m.anquer.

Si IcloJl.C :l,a: ,sClÎ.lelnCie le1JlJe~même 'et l'e goût du Isav,oifJ.' vous lClominent, s.i vous n'ête'S qu"lln ruumani[slue, un gl~élJmmal1ien, un IrJ1 élûe ur, ,u l phi­losorphe ou un ,ph ylsi'ClÎ.lell , ,1~erni11ez-v,ous" "ious n "êtes pas f'ait pour 'Ü1JS­tl'llÏ'ne les ,aunr,els, CalI' V,OiUS ll1Je ,c:amp11el1iCÙl"leZ jlamai,s lia l1Ia.tune et. 11e,s m.oy,e'l1oS ,d 'un·e édUlcla.trLO'l1 'Ïnue.Ueduell1e. J'ü1ali .plus Ùlodln : IS,i Icùes goûrtlS déc-idés ,de la 'vlie ifJ.l,télI'lÏJeume 'et IQO'l1lterrn1P1at1iVle sont au ,t,ond "de votl e âme, reltiœ,ez-vOIU!s ,arn'Sisi, v,ous n 'êtes i))éùS Jla'Lt Ipo,ur é161V\er 1a: j,e'Ul1i8lsse. J.e Viais ·plus l,oin lenOOlie: ,sd V'OUIS n ',aimez ,paiS cOiIT1Jme' illstitnc:tlv,e­ment la j,eun6ls'S!e le,t 1',e11lf,a111C1e, ,!:â v,ous ,ne ,S!enrtez' lpials 'en vous un t,end11e,slSie et Ul1ie inClldlIliaVi'Üll Ipour ·e'111es, ISli 1eU!l's 'clélfa,lIUS ou lieurs f'afέ])[16tslses vo us ,la;:ÏJssen t ÏlllCù:ùfIÎlélTlel1Jt, u',e.Üir,e z-v 0 us, Il 'lamJÜU!l.· V.O us mla nqu e ; lie clévo'll8!ment v'o:us ImanqiUlera.

Un 'Bspr' t éc1a,ilré, UD.l .Ïlug,eme,l1Jt ICÙl~oi,t, une ,10ngue ex'pem,ea.llce, lIne 'ohsferv,a.tilOn fine ,et .pénétrréùnltle, v,oit1à. pOUlI' 'Ile maîtl,e iCl<els .qual\ités dn­dispensable.s ; maris l,e IclJévo,u€JIlllJent 'elSlt ,elll,core 1:e maî.tme 11e plJ.lIS cl,rui.r­vOylant, Ile pius rpénéibr.a,[li1;; iÙl ya €1l1 Il'11'1 'une hahiIJ.'eté qil1Je Il,i1eil1 ne ' sauDairt s1..1lp,pléte!r. S,eUll, d,l f'aH ,rolmpl~endre Clertlaions delVo,iIl", cl,onne c,erta.ines iclé,es, J~évèlle centainelS o.ieSSOUIl',C;8IS inespérées, ,sarllS lesqiU,el­les, dans :teHles clil"constall1oC'e,s cùé1iIClate,s, it'oute .1 œuvo.'e -de ù.'écluûatioil1 s·erait ·en pèl~il. ,lVIg,r DUPALNlLOUP.

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Les coutumes du jour de l'an

A urt:;l',es ,piay/s, 3Jutll~es mœw'ls! Le Ip.;r.oIV,e.riDe ,a rtO'U1j'OU1~S 'l~ru~son, et

ahaJque pays a sla Imarruièœ de céléhDerr" :certte pll"lelmièr1e j-OflLl'nréte.

V'oi'oi qluell,ques ,courtUJillJes ·e111l0011e en v1irgUJ8Iur:

En Hongrl'we, lle,s lfamil.1e.s Sie ['éun'Ïssle.l1t aut,orua.' lelle l'laÏJeul rom­mun let f'O[llt ~a v,ei1Jlée. Am il)r,emiler ooUjP (]Je Imirrnui.t, .QIl étel~nt tou-11els l!els llumiffi'els qru ''Üll r:wlllUiDJ:e ,au le"Leml1JÏJer -OOUp.

Dans oe.rnali'l1lels iVrillù.lels .d"IrDaliJe, ,a,u croup de mri..nuiit, rlJo.us .lJels ha· bHJa.nJts 5e 'illlettnen,t à IlelUil's flenêt\l~e's et se souhalitlell"1t Iréo1JproqrLùemen.t la. nouvelLe anné,e.

DralIls Le Mm',van, on .néunrH, l'e 3t a:u .soir tous ,sles ami,s. A mi­nuilt mOIÎI1Js 'qne milnrut:e , ,chaiN lin rrno:ntle ISUir Isa lol1JaÏ!8Je .at, Ù'ÜIl",sqiUle '1 h8iUT,e 'SOiI.1Jnle, .on ,g'alUite à me.r11e let on ,s'lelml))lr,aSlsre. C les.t lC'e qU'Ion alp­peIlle «,efl'lJtmell' dans ,ta nouv,elUe .a.rnnréell.

Eln Allslace, J,a. IveiJJLe du jrü.lùI' de l 'Ian, à p!E\Jl'tÎll' de 6 hefllirles, 1els enf,ants IpaUiVœielS V'Ollllt Ic,hantLer 'Cle.s vœux aux· 1),or,ues dlels ma.iso'l1ls des r.i'chels. A milnUlilt, Jlels ]1e1U1lle'S gleDs vont ;tü1ell' dies ,coups Ide ,pi,sto­let ,S,oIUS ,l(\, ITlenêttrne -de,s j'el1ne,s flÏ.UElIs cru ':illis ,E\JÏJlneŒ'1t.

En ,L'oJril~a,iiI1 e, rtouteis .llels Imamr,ame.s d:oliiV,ernt, ISUÏJViaJl1lt UTIle v,heille tJra'ClJirbirüm" dŒl'l1Jeil' à JJ8iUll'iS flilllr8lullS, lLe 1\811' j'anvi'eir, IUJ.1 Ipaj.n :a<'li ilaJi,t en­veJ.oppé .cHwn\e ISiea:iVdletue hÙaJ[llche.

En P,oirtou, !1Je 3,1 fdéaecrn.b11e, llels lelJ.llf.ants .pa UiVJ',8lS Ic!ÏmcuilJelnt dans l,e~i rJu.els .en IcJJ.amtan1Jt 1<e l~ed'ilÎalÎ\n IpOiPU/lJaiaie : «A La .gu~lalll'IlJen! A lia g'uÎl1aJUneln ! l) .eft ,e1l1 v\8Jl1rdal1Jt, ISOUiS 'oe nom œZlaJ."l~e, ('Ienbaine ,pâms'8:en:'.1e f'€luiJ1I1ettée ~,rès 1égème.

0.10 ns un coin .. de GrusCO/1lgn.e, ceux qui ,S'ont ,mallil·es <iraJlJS l 'année SO'llt Itenus à 'vi,sitell' rtüus JJes hJab\1tantls ·wu vüla,g.e Slans ' eX'Cll?\phl,on, lal-

lrunt la;ia1l8li qflLéllîiœ des ISloflùl'1ai tlS pm:ur }'J(~Ip.orug.ée.

Aux: Ph.ildlppi.nels, It.ü'U.S 'IJels lemlliants nés 1e }ell" j,a'l1:vlier Ism1lt nom­més «Aguinalldo II c \81Slt-à-'C1d.r,e Etilell1Jl1Je.

Au ,pays blrusqure, on -elmb1l1aSiSle lia IprelIDièl'e rp8l1',SlOnne qu'.on :ren­contr.e en sol'talnt Ic~e clhez S'Oi1.

HallS rI:l1id,e, Ile l ·eQ" jlanv.i,eQ", ·~e j\our n',els,t pas :enC'Oilie '~evré, à pei­ne une biandl8 'Ü!liangée alPpamaît à l'ihmizon, Ique toUJS l,ElIS ,bl''1ruhmi'l'1e.s s'en 'v·ont Ipacr' .tourDes 1eis ru:es de .La vlÏ.\l1e flliappal1Jt IS1lIr une 'piIJalqUie de bUQIllZle ,poillir èVleili181r .lrels td,o:rmeUl~s.

Dans 11e,s EtE\Jts ,du MrÎZJilam, ItoUlues les ['emmes, 1e -martilI1 dlll J1rOU­v,el 'an, illettoritemt, tbailJaJ~e'l1,t, ,asrtLCl'Ui8ll1Jt laïV'elC fil.'énélSlle. Un grna:in de pous,sièll',e Ide l'iannée Il)(l.~él0édlenltJe ICoOlI11Jp11ome.ttlDalÎlt ,l,a 'I1ŒuNle]1e ,a,nnée, la ,S'oUliiL1ernairt à j.arrna:ils.

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En Cl1::iil1Je, Ull Ohino:Ïls Sie 'CiDoilt IP,eD.~d·u .Sii, Le le,1' jaùlWler, il doit lenOŒ'le .un C'en.1tiilfille. IIrl 'elst, ,à ,oou.p SÛT, rdè;ihonoré. Au pil,errni'B!!' <ire l"an, ·tOUIS ILes l11sm-weil's ,font [rOIl"ifJune.

La rrneilll,eume oÜ'Ultume .81St de .conSla'CDe,r là DiÏ!eu, aunelur de tous J).i ens, 1.e >pù.1ecmüler jOIUll' e,t lia ,no vlene 'ano.10e tout le.ntlÏèl"e.

Pensée ~ On ne peurt pas, quand .on 'eSit un sot, ,penser un peu s'alns écpi-re

1}ea,l1COUp; on 11Ie ,peUit pas, qruail1Jd 'Üll elStt jntellig'ent, penser )),e:a.u­coup saIns éc;riil".e .U1l p,81U.

Mots pour rire

En tr,e vo.:j,si.n8ls: Et V'ÛlUle 'mM'.i ? Il s'en v,a à vue !d'œil. Que dit l'e Imé.dleôn? Il 'dit ·que c',est IUil1 rdd,ailil!e étique (rdi.a.b:é.tlJcrUie).

* :1: * Un adjoint mU1'1Îry1pal: «Les J èsuitels! Les JréSiu,i;tes! ç,a nous la f,ait tÛluj.olw'..s du maol.

D éj à, sous Chafl',l,emlagne on .llels 'eXrpiulisairt)). ,(,aurtb.,ell1ltique).

* * * ~'vI. Z. entre chez un ,mM',chancl de f.ro,mag,e: - Un Yz kg, c1e gruyèl"e,et PUiIS, vous ,Sia:v,ez, ISla,n s tI"Or11s. La .clre,l'­

nière fois qu,e vous m av.ez s,e,riVa, il y aVlalÎ1t .au l'no in. , lUl.e demi­livre de trous.

Dans un hlill',e'E\JU e"Le Ip1aceme.l1Jt: - Nous lauro.oThs bien une p1aoe Id',Ïillsp.eCltirol1 à vü.us :drOl1Jle,l';

mais c'·est un e·mp,loi qui ,ex,ig,e une :su.pvfelilll:aIl1ce t,l'ès Rctive ... -ert vous ,êtes borgne.

- JU8.tement, j,e 11Ie dOrTmi,Da'i j'aJma1s que d '·un œill.

* :;: * Un . bra.ve homme, .qui n 'e J.~éUSi8Iit guèTe à é.quirliIbrer son modeSite

1:mclrget, Te11lContr,e run -chat Cfui dODt rUranquill8lment a,u sole1[, le mu­,seau sur .l'ex.tl~émité de \Sa queue. «En voi1à ,un qui joint au m·oins frucilemen't les deux bOUtJSll, se d1t notre hOlIllme.

* * ,;:. Un ,anglais arr.i'v,e ,alU ISt-·Be'l'l1Jal''Cl. Il y TenlConuDe lUl Rtel:itg.i'eux\ à qui

:i!l s'empres'Se de, d,e'mandeJ' Idi'vers 'r,el11,seirgnerrn8lnts, enrbl'e autres ,ce­lui-,ci: «Et vô ('o[l'}ibien VOu.s être Ide ,cohi'ens, et c~\ffibien vô avoir de Père/8" ici? l)

Page 22: L'Ecole primaire, 31 décembre 1929

s Capital et Réserves: Fr. 8.425.000 Frs

Billans: 1917: 26 millions; 1920: 38 mdù1JilOns; 1925: 51 mihlions; 1928: 58 lJ:nùlliŒl'S.

Siège central: SION; Agences: BTri.gue, Vdèg,e, Si,erre, Ma,rtilgny, St-J\1,aun']ce, Monthey.

Comptoirs à Salvlan 'Bit à ,Champéry; Représentants à V,t8<801Ie, M'Ülltana, L8IlliS, A)li8ll1Jt, I Gl'~tmisUlat, Evolène, S,a­viès'e ISt'"'1Mall'mn HéIl.·ém,e,nce, V'ex, COllithe.y, NenJC1az, Air­don, ' Ohannos 0111 , ' L1ey,troill, Saxon, Fully, Bag1l11es,. OJ',sièr,e.s,

V,erIllaYiaz, T'l' oi':3ltoTiDenros, VOIU Vil.'Y, ChalaIs.

Correspondants c1ans tOUlS :1es -cal1ltons IS'uilss'es et dans la pl'U1pa:rt des ,p.ay,s étr,a.ngers.

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