la maladie de parkinson
DESCRIPTION
La maladie de Parkinson. Sandra FELIX Janvier 2009. Epidémiologie. 2/1000 habitants 2% de la population après 65 ans 2 ème cause de handicap du sujet âgé Sporadique ou génétique Début vers 55/60 ans. Physiologie. ganglions de la base : Striatum Pallidum Substance noire - PowerPoint PPT PresentationTRANSCRIPT
La maladie de Parkinson
Sandra FELIXJanvier 2009
Epidémiologie
2/1000 habitants 2% de la population après 65 ans 2ème cause de handicap du sujet
âgé Sporadique ou génétique Début vers 55/60 ans
Physiologie
ganglions de la base : Striatum Pallidum Substance noire Noyaux sous thalamiques
Modulent la coordination et la programmation du mouvement
Physiopathologie
Dégénérescence des neurones dopaminergiques de la substance noire
Dénervation dopaminergique de la voie nigro striatale
Physiopathologie
atteinte du circuit des NGC : akinésie.
lésion du locus Niger responsable d’une activité rythmique au niveau du NVL thalamique :tremblement
Clinique
Syndrome parkinsonien : Akinésie(ralentissement à l’initiation du
mouvement) / Bradykinésie (ralentissement à l’exécution du mouvement)
Tremblement : repos, lent, majoré par le stress, unilatéral, touchant les extrémités
Rigidité : en « tuyau de plomb », « roue dentée »
Pur
Test à la L DOPA : (+)
Mode de début
Souvent insidieux
Asymétrique
Tremblement dans 80% des cas
CLASSIFICATION DE HOEHN ET YAHR
Stade I Atteinte unilatérale avec handicap fonctionnel minime ou nul.
Stade II Atteinte bilatérale ou axiale, sans atteinte de l’équilibre.
Stade III Altération de l’équilibre (au changement de direction ou quand on le pousse, patient debout pieds joints yeux fermés).
Stade IV Incapacité sévère. Le patient peut tenir debout et marcher sans aides mais avec de grosses difficultés.
Stade V Sans assistance, le patient ne peut se déplacer qu’en fauteuil roulant ou est grabataire.
3 phases
Début de la maladie : stade I et II« lune de miel »
Maladie installée : stade III IVtroubles axiaux :chute++troubles de la marche : freezingtroubles dysautonomiquesfluctuations « on-off »
Maladie avancée :stade IV et VMajoration des fluctuations « on-off »grabatisationdémence
Fluctuations « on-off »
Réapparition intermittente des symptômes Prévisibles :
fin de dose, akinésie nocturne perte de la capacité de stockage de dopa ou
déplétion sévère en dopa Imprévisibles :
Fluctuations soudaines Akinésie paradoxale, post prandiale Altération de la vidange gastrique
Dyskinésies
Mouvements anormaux involontaires Milieu de dose : mouvements
choréïformes Début et fin de dose : dystonie,
mouvements répétitifs Hypersensibilité des neurones striataux
à la Dopa. Caractère pulsatile du traitement
Traitements médicamenteux
Restaurer le déficit en dopamine…
L-Dopa
L-Dopa+benzérazide( Modopar*), L-Dopa+carbidopa (Sinemet*)
Doses progressivement augmentées car EI++ : troubles digestifs, hypotension orthostatique, épisode psychotique
CI : cardiopathie ischq, IC décompensée, TDR graves, UGD, psychose, mélanome malin.
Complications à long terme : fluctuations et dyskinésies
Agonistes dopaminergiques ropinirole (Requip*), pramipexole (Sifrol*),
apomorphine (Apokinon*), bromocriptine (Parlodel*, Bromo-kin*), pergolide (Célance*), piribédil (Trivastal*)
Efficacité : moindre que la L-dopa
Effets indésirables+++ : troubles digestifs et hypotension orthostatique, troubles psychiatriques, somnolence diurne, oedème des MI, fibrose pleuro-pulmonaire, rétro-péritonéale ou valvulopathie, troubles du comportement de type impulsif (jeu pathologiques, boulimie…)
Moins de dyskinésies
Autres
Antiglutamatergique :Amantadine (Mantadix*) : diminuer les dyskinésies ds les formes évoluées.
IMAO-B : sélégiline, (Déprenyl*) : retarde la métabolisation de la dopamine
ICOMT : entacapone, (Comtan*): diminution de la dégradation périphérique de la L-Dopa -> aug° de la bio disponibilité et de la durée d’action.
Anticholinergiques : antagonisme muscarinique central , efficace sur le tremblement.
Indications
Si retentissement fonctionnel : Début précoce (<65-70 ans)-> agonistes dopaminergiques seuls
Début après 65-70 ans et/ou forme atypique et/ou troubles cognitifs
-> L-Dopa seule avec augmentation progressive
+ dompéridone (MOTILIUM)+++
Prise en charge de la forme évoluée…
Fluctuations d’efficacité
Le principe : limiter la « pulsatilité » du ttt
Fractionner les doses Introduction ou augmentation d’un
agoniste DA Forme à libération prolongée ICOMT
Autres problèmes
Dyskinésies : fractionner, amantadine, diminuer la L-Dopa
Hallucinations/délire : arrêt ds l’ordre : anticholinergiques, sélégiline, amantadine, agonistes DA, L-Dopa.
Si aggravation motrice à l’arrêt de la L-Dopa :
-> réintro de la L-Dopa + clozapine Troubles cognitifs : rivastigmine.
L’avenir…
La stimulation dopaminergique stimulation dopaminergique continuecontinue :
Association L-Dopa et entacapone : Stalevo*
Requip LP Patch d’agonistes Infusion intra-duodénale de
lévodopa
Traitements non médicamenteux.
Ttt chirurgical
Stimulation électrique haute fréquence (130Hz) dans les 2 noyaux subthalamiques par des électrodes implantées par chirurgie stéréotaxique reliées à un stimulateur en région pectorale.
Indication : patient jeune, non dément atteint des complications motrices de la dopathérapie.
Contre-indications : aucune réponse à la L-Dopa, troubles psychiatriques.
Diagnostics différentiels Démence à corps de Lewy (démence précoce,
hallucinations, fluctuations )
Paralysie supranucléaire progressive (« Steele Richardson », troubles oculomoteurs, troubles axiaux précoces)
Dégénérescence cortico-basale ( sd pyramidal, dystonie, sd frontal)
Atrophie multisystématisée (MSA ou« Shy Drager », dysautonomie+++, sd pyramidal, sd cérébelleux)
Autres (iatrogène+++, vasculaire++)
Le rôle de l’infirmière
Surveillance :« Feuille Park » évaluation clinique horaire++ : blocage/
tremblement/ dyskinésies Capital pour l’équilibration du traitement.
Effets indésirables : TA couché/debout, transit Confusion/hallucinations
Horaires des traitements
Rôle de l’infirmière
Déglutition : évaluation , sécurité des repas
Prévention des chutes
Soutien moral+++ (famille et patient)
Nursing
Les autres intervenants
Kinésithérapeute +++
Psychologue
Associations de malades
En résumé
Pathologie chronique fréquente Tremblement, sd akinéto-rigide Surveillance fluctuations
cliniques et effets indésirables+++
Respect des horaires de traitement Soutien moral