11 h30 Durée : 7 minutes

APPORT DE L'ECHOGRAPHIE ET DE L'ECHOGRAPHIE DOPPLER DANS LE DIAGNOSTIC DE LA THROMBOSE VEINEUSE S SIDIBÉ, M TounÉ, L DIAKITÉ, A KÉITA, M KANÉ, I TRAORÉ BAMAKO - MALI

Objectifs : Préciser le rôle de l'ultrasonographie dans le diagnostic de thrombose veineuse à Bamako. Matériels et méthodes : De décembre 2002 à octobre 2004,44 patients hospitalisés pour suspicion clinique de thrombose veineuse ont été inclus dans cette étude. Tous ces patients ont bénéficié d'une échogra- phie et d'un Doppler des veines des membres et de la veine cave infé- rieure. L'ensemble des patients a été suivi à J3,J7, J15 et 521. L'analyse des données a été faite sur les logiciels SPSS 11.0 et Access 2000. Les variables qualitatifs et quantitatifs ont été testés respectivement à l'aide du Chi 2 et du test de Student. Le seuil de 5 % a été retenu pour décider de la significativité des différences observées. Résultats : Pendant la période d'étude, 1056 patients ont eu une échographie Doppler des membres soit une fréquence hospitalière de 4,16 %. Trente-six des 44 patients (81,8 %) présentaient à l'ultraso- nographie une image en faveur d'une thrombose veineuse aiguë. Les 3 principaux facteurs étiologiques retrouvés étaient le diabète (15,9 %), les cancers (13,8 %) la cirrhose hépatique (1 1,4 %). La Iéta- lité hospitalière était de 9,l % survenue le plus souvent dans un tableau d'embolie pulmonaire. Conclusion : La thrombose veineuse n'est pas une affection si rare chez le noir. A côté des facteurs favorisants classiques, l'antigène érythocytaire O semble significativement lié à sa survenue. '" Mots clés : Echographie - Vaisseaux - Urgences

11 h40 Durée : 7 minutes

LES ETIOLOGIES ECHOCARDIOGRAPHIQUES DES CARDIOMEGALIES RADIOGRAPHIQUES EN MILIEU HOSPITALIER A OUAGADOUGOU AU BURKINA FASO LC Lou~uÉ, R CissÉ, IF SIÉBA, YA BAMOUNI, TL TAPSOBA, A SIKO, M NAPON, R ZOUNGRANA, O DIALLO OUAGADOUGOU - BURKINA FASO

Objectifs : Malgré l'avènement de l'échocardiographie, la radiogra- phie thoracique reste l'examen de première intention dans l'explora- tion cardio-thoracique dans notre CHU. Nous nous proposons de préciser les étiologies échocardiographiques des cardiomégalies radiographiques afin d'apprécier l'apport réel de la radiographie tho- racique de face Matériels et méthodes : Par une étude transversale, menée du le' octobre au 30 mars 2003 dans les services de Cardiologie et d'Ima- gerie Médicale de notre CHU, nous avons explorés 117 patients hos- pitalisés pour la plus part en cardiologie. Ces patients constiués de 63 hommes et de 54 femmes étaient âgés en moyenne de 50,6 ans et avaient un index cardio thoracique (ICT) compris entre 0,51 et 0,75. Résultats : Soixante trois patients à ICT supérieur à 0,60 avec des bords irréguliers de la silhouète cardiaque, avaient une cardiomyopa- thie dilatée à l'échocardiographie. Tous les patients présentant un débord de l'arc inférieur gauche avaient une hypertrophie ventricu- laire gauche. Une valvulopathie mitrale était associée chez 54 patients ayant une cardiomégalie globale et 53 patients une valvulopathie tri- cuspidienne. Conclusion : Si dans les pays du Nord, les indications de la radio- graphie thoracique de face ont été réduites par l'échocardiographie et I'IRM, elle garde encore, au regard de la confrontation aux résultats échocardiographiques de notre série, une place de choix dans le dia- gnostic des affections cardio vasculaires au sud. * Mots clés : Echographie - Cœur - Tropical

11 h50 Durée : 7 minutes

LA DILATATION MITRALE PERCUTANEE : ETUDE DE FAlSABlLlTE A L'INSTITUT DE CARDIOLOGIE D'ABIDJAN

Objectifs : Etudier la faisabilité de la dilatation mitrale percutanée. Matériels et méthodes : Nous avons mené une étude rétrospective portant sur 139 patients présentant un rétrécissement mitral dont 8 1 aptes à subir une dilatation mitrale percutanée. Les coûts de sa réa- lisation ont été comparés à ceux de la chirurgie. Résultats : Les patients avaient un âge moyen de 32 ans et 58,3 % ne présentant aucune contre indication médicale à la dilatation ; 25 (30,9 %) en ont bénéficié. Il y avait 58 % de cardiomégalie et à l'échocardiographie 67,8 % de dilatation auriculaire. Ces patients présentaient un rétrécissement mitral avec une surface fonctionnelle de 0,89 + 0,40 cm2 et un gradient transmitral moyen de 13,51 + 5,99 rnrnHg. Selon la classification globale de Cromier, 16 % avaient un profil idéal pour la dilatation, 46 % un moyen et 38 % un mauvais profil. La dilatation était 3 fois moins chère que le rempla- cement valvulaire mitral en utilisant le ballonnet d'houe et 4 à 7 fois moindre avec le commissurotome de Cribier. Cette dilatation a arné- lioré les fonctions valvulaires avec une diminution très significative du gradient transvalvulaire moyen. Conclusion : La dilatation mitrale percutanée notamment la comrni- surotornie mitrale par le dilatateur de Cribier est réalisable et devrait être la technique de choix pour son coût moindre et son caractère réu- tilisable. " Mots clés : Cœur, radiologie interventionnelle