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ESPACE PME Nº 3 ET 4 DU 1ER AU 31 AOÛT 2018B U L L E T I N D ’ I N F O R M A T I O N S D E L ’ A G E N C E C Ô T E D ’ I V O I R E P M E

1 Agence Côte d’Ivoire PME 2018

Espace PME nº 3 et 4 du 1er au 31 août 2018 (Numéro double)

Dream Factory : l’Incubateur public d’Abidjan of ciellement lancé

Nous sommes le jeudi 9 août 2018. Il fait beau. Dès 14h30, les tout premiers invités se présentent, notamment les acteurs de l’écosystème de l’entrepreneuriat et de l’innovation ainsi que la

presse. Accueillis par le staff de l’Agence Côte d’Ivoire PME, ils s’installent sous la tente aménagée dans la cour du bâtiment pour l’évènement spécial du jour : le lancement of ciel des activités de l’Incubateur d’Abidjan.

Les of ciels arrivent par la suite et prennent place aux premières rangées. Parmi eux, le Ministre du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion des PME, le Secrétaire d’Etat en charge de la Promotion des PME, l’Ambassadeur des Pays-Bas en Côte d’Ivoire, la Vice-Présidente de l’Assemblée nationale, le représentant du Ministre de la Promotion de la Jeunesse et de l’Emploi des Jeunes, la Directrice générale adjointe du CEPICI* et les membres du Conseil de Surveillance de l’Agence Côte d’Ivoire PME. Place alors aux différentes allocutions et présentations.

Le Président du Conseil de Surveillance est le premier à prendre la parole. Essay Wouadja remercie les uns et les autres de prendre part à la cérémonie et assure l’engagement du Conseil à soutenir l’Agence dans ses initiatives en vue de faire de l’Incubateur d’Abidjan, un véritable pôle d’innovations au service de la jeunesse de la Côte d’Ivoire et du monde entier.

A sa suite, le Directeur général de l’Agence Côte d’Ivoire PME vient expliquer à l’auditoire le contexte de création de la structure qu’il dirige et de mise en place du programme d’incubation par le Gouvernement ivoirien, tout en dé nissant le rôle de l’Incubateur d’Abidjan. Ce sera un centre d’innovation, de coaching, de rencontres, d’aide au nancement innovant et de réseautage, dit Salimou Bamba. « L’Agence Côte d’Ivoire PME travaillera à faire d’Abidjan le pôle d’attraction de tous les talents d’entrepreneurs innovants à travers l’adoption des meilleures pratiques d’affaires internationales a n de bâtir la marque ‘’Digital Abidjan’’ », ajoute-t-il dans son exposé.

*Centre de Promotion des Investissements en Côte d’Ivoire

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Pour 2018, l’Agence CI PME envisage ‘’d’incuber’’ une trentaine d’entreprises, annonce-t-il. M. Bamba saisit cette occasion pour présenter à l’assistance l’agenda des prochaines activités de l’Incubateur.

Le DG de l’Agence cède ensuite la parole à l’Ambassadeur du Royaume des Pays-Bas. Ce pays occupe en 2018, après la Suisse, la deuxième place au classement mondial, selon l’Indice mondial de l’innovation publié chaque année par l’Université Cornell, l’Institut européen d’administration des affaires (INSEAD) et l’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle (OMPI). Robert Van Den Dool présente à l’assistance le Projet ‘’Orange Corner’’ qui vise à renforcer l’écosystème de démarrage et à construire un pipeline pour les jeunes entrepreneurs ivoiriens. « La mise en place d’un ``Orange Corner``, en collaboration avec un prestataire local de services, serait une contribution précieuse pour aider davantage de jeunes entrepreneurs ivoiriens à transformer leur business plan en produit ou service validé », déclare M. Van Den Dool.

L’entrepreneuriat et l’innovation comptent, à juste titre, parmi les remèdes les plus ef caces pour lutter contre le chômage des jeunes et la pauvreté, indique pour sa part le Secrétaire d’Etat en charge de la Promotion des PME, dans son discours. « A travers le lancement of ciel des activités de cet incubateur, nous donnons une chance de plus à notre jeunesse pour matérialiser ses rêves en exprimant son ingéniosité », souligne Félix Anoblé.

Pour clore le chapitre des allocutions, le Ministre du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion des PME prend la parole. Souleymane Diarrassouba qui, depuis le 29

décembre 2017, avait réceptionné les clés du bâtiment, ne cache pas ce qu’il ressent, durant cette cérémonie. « C’est un véritable sentiment de joie qui m’anime ce jour à l’occasion du lancement des activités de l’Incubateur public d’Abidjan», dit-il à l’entame de son intervention.

Tout en mettant l’accent sur l’importance de l’Incubateur d’Abidjan et de la diversité des services qu’il entend offrir aux Abidjanais, M. Diarrassouba invite les animateurs de l’écosystème entrepreneurial et innovant à prendre activement part aux activités du tout premier Incubateur public ivoirien. « Ce centre a été conçu pour vous et il est entièrement à votre disposition a n de vous permettre de mûrir vos projets innovants et de les réaliser dans un cadre vous proposant des conditions d’accompagnement aux normes internationales. N’hésitez pas à le fréquenter et à contribuer à son développement », recommande-t-il. Il approuve ensuite la dénomination de l’Incubateur public d’Abidjan, proposée par le Directeur général de l’Agence. « Le nom ‘’Dream Factory’’ qui signi e usine de transformation ou de réalisation des rêves est en ligne avec la vision du Gouvernement de favoriser l’émergence d’une jeunesse ambitieuse tournée vers l’entrepreneuriat et l’innovation », déclare le Ministre, sous un tonnerre d’applaudissements.

C’est la n des allocutions et les invités se dirigent vers le bâtiment pour visiter les locaux de Dream Factory. « C’est un vivier de PME. Nous allons pouvoir porter les startups et les entreprises bourgeonnantes pour les aider à devenir des PME qui vont apporter une valeur ajoutée et contribuer à la richesse du pays. Ce qui manquait en Côte d’Ivoire s’est en n réalisé. Le CEPICI est prêt à accompagner l’Incubateur et l’Agence CI PME ! », s’exclame, face à la presse, la Directrice générale adjointe du CEPICI, Solange Amichia.

Pendant que les of ciels visitent les locaux, les acteurs de l’écosystème de l’entrepreneuriat et de l’innovation se retrouvent pour échanger, sous la coordination de Franck Bayé, Directeur général de Madox, une agence digitale ivoirienne, a n d’identi er les différents axes sur lesquels ils comptent organiser, dans les jours à venir, un hackathon.

Vient en n le dernier moment crucial de cette cérémonie : l’enseigne de l’Incubateur à l’entrée, jusque-là, recouverte d’un tissu écarlate, est en n dévoilée par le Ministre Diarrassouba et le Secrétaire d’Etat Anoblé, sous les acclamations des invités.Dream Factory est désormais lancé pour faire des rêves de plusieurs personnes, une réalité !

Salimou Bamba, le Directeur général de l’Agence CI PME

Souleymane Diarrassouba, le Ministre du Commerce, de l’Industrie et de la Promo on des PME

Vue des o ciels présents à la cérémonie



Avec le lancement des activités de Dream Factory, le 9 août 2018, l’Etat de Côte d’Ivoire offre ainsi à l’écosystème

entrepreneurial abidjanais, le tout premier Incubateur public ivoirien qui sera un centre de d’innovation, de coaching, de rencontres, d’aide au nancement, innovant et de réseautage.

Dream Factory a trois fonctions essentielles. La première fonction concerne l’incubation des startups qui consiste à accompagner les jeunes entreprises en termes de formation (compétences techniques et managériales), de recherche et développement pour leur permettre d’arriver à la réalisation d’un prototype.

Les startups passeront par une phase de pre-incubation, les meilleures seront sélectionnées pour intégrer le programme d’incubation.

La deuxième fonction qui est de favoriser l’intelligence collective permettra à Dream Factory de donner l’occasion à tous les acteurs de l’écosystème de se rencontrer pour discuter de problématiques attenantes à l’univers des startups en Côte d’Ivoire. Ce sera donc un hub d’innovations au service de l’écosystème entrepreneurial abidjanais, avec l’organisation de rencontres de formations et d’information axées sur les thématiques de l’Innovation et surtout sur les technologies de

l’Industrie 4.0. La troisième fonction de l’Incubateur est celle d’hôtel d’entreprises qui offrira des services de domiciliation d’entreprises, de location de bureaux, de mutualisation de services d’entreprises.

Les startups ayant quitté le monde de l’incubation et qui auront fait leurs preuves seront accompagnées dans un processus d’accélération.

Dream Factory est donc désormais à la disposition des startups et entreprises pour leur permettre de murir leurs projets innovants et de les réaliser dans un cadre proposant des conditions d’accompagnement aux normes internationales.

Dream Factory, l’Incubateur public d’Abidjan: quelles fonctionnalités?

L’importance de l’innovation pour les entreprises

Véritable moteur de la croissance économique d’un pays, l’innovation est la mise en œuvre

ou l’implémentation d’un produit (bien ou service) ou d’un procédé (de production) nouveau ou sensiblement amélioré, de nouvelles méthodes de commercialisation ou organisationnelle dans les pratiques d’une entreprise. C’est aussi l’organisation du lieu de travail ou des relations extérieures.

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Le siège de Dream Factory, à la Riviera Palmeraie (Abidjan)



On peut en distinguer deux catégories: les innovations entrepreneuriales (les écrans tactiles, le paiement numérique, etc.) et les innovations sociales (la Grameen Bank, la Fondation Bill-&-Melinda-Gates, etc.).

L’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle (OMPI) a dé ni l’indice mondial de l’innovation 2018 dans une large vision couvrant notamment l’environnement politique, l’éducation, l’infrastructure et le perfectionnement des entreprises. L’édition 2018 analyse le paysage de l’innovation dans le domaine de l’énergie pour la prochaine décennie et recense les avancées qui pourraient être réalisées en matière de production, de stockage, de distribution et de consommation d’énergie. Elle passe en outre en revue la façon dont les grandes innovations naissent au niveau local et décrit l’essor des systèmes renouvelables à petite échelle.

Selon la Banque Mondiale, les entreprises ivoiriennes n’utilisent pas les technologies modernes et n’investissent pratiquement pas dans la recherche et l’innovation. Ces entreprises représentent moins de la moitié de la moyenne observée dans les autres pays africains. C’est pourquoi, en Côte d’Ivoire, l’Etat a initié plusieurs programmes de promotion de l’innovation. On note, entre autres, le Fonds Compétitif pour l’Innovation Agricole Durable (FCIAD) exécuté par le FIRCA (Fonds Interprofessionnel pour la Recherche et le Conseil Agricoles), à travers le nancement de projets de recherche appliquée, notamment porteurs d’innovations et le

Concours de l’Innovation Agricole en Côte d’Ivoire (CIAD).

Des ré exions sont en cours pour la mise en place d’un fonds ivoirien de l’innovation. Ce fonds visera à investir durablement dans la croissance des entreprises technologiquement innovantes et est destiné aux infrastructures et au soutien des startups. Avec l’innovation numérique, parvenir à l’objectif du « Zéro papier » dans la gestion de l’Administration publique est le but visé par le Gouvernement a n de dématérialiser la (presque) totalité de ses processus de production et de fourniture de services aux populations. Cette action devra permettre d’accélérer la croissance économique du pays et créer au moins 150.000 emplois nouveaux (directs et indirects) dans le secteur du numérique d’ici à 2020.

L’Etat doit donc davantage encourager et nancer les initiatives d’individus ou d’équipes scienti ques, pour soutenir le déploiement de projets innovants, développer de nouveaux services et usages répondant aux évolutions de la société.

L’Agence Côte d’Ivoire PME qui a pour ambition de faire gurer Abidjan dans le classement des « 10 meilleures villes pour les startups en Afrique», travaille à faire de cette capitale le pôle d’attraction de tous les talents d’entrepreneurs innovants d’Afrique de l’Ouest à travers l’Incubateur public, Dream Factory.

Anderson N’da (Chargé de projets et développement du secteur privé à l’Agence CI PME)



Les politiques du Gouvernement ivoirien en matière de promotion et de soutien de l’entrepreneuriat innovant reposent sur un cadre institutionnel fort et sur une dynamique opérationnelle des plus audacieuses.

La politique gouvernementale trouve son substrat dans le Plan National de Développement (PND) 2012-2015. Ce document d’orientation stratégique a identi é des axes de croissance prioritaires, capables d’avoir un effet d’entrainement sur l’économie, tels que le secteur privé, l’industrie et les PME. Sur cet axe, le PND recommande l’élaboration d’un projet de loi d’orientation des PME.

Ainsi, la loi Nº 2014-140 du 24 mars 2014 portant orientation de la Politique nationale de promotion des PME fut prise. Celle-ci dé nit le cadre règlementaire de l’action de l’Etat à l’égard de la startup qui, à la lecture de la loi, apparait comme une PME développant des activités innovantes. Cette même loi dé nit l’incubateur d’entreprises et l’identi e comme une structure en amont de la création d’entreprises technologiques et à fort potentiel de développement.

En outre, le PND 2012-2015 préconisait le développement d’incubateurs d’entreprises dans les établissements de l’Enseignement Technique et Formation Professionnelle. La loi de 2014 prévoit un certain nombre de mesures pour le développement des PME en Côte d’Ivoire, entre autres, la mise en place d’un fonds de garantie pour soutenir l’entrepreneuriat. L’initiative majeure de cette loi est la création d’un organisme de promotion des PME, en l’occurrence l’Agence Côte d’Ivoire PME, opérationnalisée par le décret Nº 2016 - 1102 du 07 décembre 2016.

Ce cadre opérationnel de l’action publique est l’un des plus ambitieux de la région ouest africaine. Les missions portées par l’Agence d’exécution de la politique d’innovation et d’entrepreneuriat de l’Etat se déploient. L’Agence a entamé la mise en oeuvre du programme national de déploiement d’incubateurs publics sur le territoire national avec l’ouverture de l’Incubateur d’Abidjan, Dream Factory, un tech hub de l’Afrique de l’ouest. En n, dans l’optique d’encadrer le développement de structures d’accompagnement qui participeront ef cacement à dynamiser le secteur, le Gouvernement a adopté le décret n°2016-852 du 19 octobre 2016 déterminant les conditions de création et de fonctionnement des structures d’accompagnement et d’aide aux porteurs de projets et aux créateurs d’entreprises.

Par ailleurs, l’Agence est associée à des ré exions au niveau du Gouvernement pour la mise en place d’un fonds d’amorçage pour l’innovation en Côte d’Ivoire.

L’Agence Côte d’Ivoire PME, dans son décret d’opérationnalisation , est chargé de développer la culture entrepreneuriale et l’innovation; développer un écosystème entrepreneurial innovant. Pour ce faire, elle entend concevoir, de façon participative et inclusive, un ensemble de programmes et d’actions à l’endroit de toutes les parties prenantes de l’entrepreneuriat. L’Agence co-construira, avec tous les acteurs, des clusters sectoriels, par exemple sur l’agriculture 4.0, sur la nance digitale, sur la smart city, etc. Ces communautés de pratiques et d’innovation impulseront une dynamique collaborative et créative à ces segments et développeront des opportunités pour tous les acteurs.

Par ailleurs, l’Agence entend développer des programmes d’incubation, d’accélération pour les startups les plus innovantes. Pour créer de la véritable valeur sur ces programmes, ils seront administrés avec des partenaires de forte référence. Pour permettre de concrétiser les projets des startups, l’Agence entend mobiliser de ressources internes et externes a n de proposer des mécanismes de nancement innovant et adaptés à l’écosystème des startups.

La politique gouvernementale en matière de promo-tion et de soutien de l’entrepreneuriat innovant

Alex Sea (Chargé des programmes Innovation et Entrepreneuriat à l’Agence CI PME)



Espace PME : Monsieur Joseph-Olivier Biley, comment avez-vous eu l’idée de créer WeFly Agri ?

Joseph-Olivier Biley (J-O.B.) : En 2016, après avoir obtenu mon Master, j’ai pris la décision de rentrer en Côte d’Ivoire. J’ai eu l’opportunité de visiter une des plantations de mon père située à Boua é, à environ 300 kilomètres de la ville d’Abidjan. Malheureusement, ce qui était censé être un voyage familial de découverte, agréable et enrichissant s’est transformé en catastrophe. En effet, par manque de temps dû à ses occupations professionnelles, mon père avait con é la gestion de sa plantation à un régisseur et se contentait d’obtenir des rapports hebdomadaires par téléphone. Selon ces rapports et les besoins sur place, il lui envoyait des plants, de l’engrais et des fonds pour l’entretien de sa plantation. Il s’est avéré que toutes ces dépenses n’avaient pas été effectuées à bon escient. Résultats : la plantation de mon père était mal entretenue, les plantes étaient attaquées par des maladies; les employés étaient aux abonnés absents. Cerise sur le gâteau, l’engrais acheté pour accroître la production et une partie des plants n’ont jamais servi et ont même été revendus illicitement ! Nous avions découvert des champs de manioc en plein milieu de la plantation, en lieu et place de nos pieds d’hévéa !

En n de compte, après un total de plus de 6h de route, pas mal d’énergie dépensée et du temps perdu, mon père avait découvert qu’il avait investi des années pour rien. Son erreur? Celle d’avoir fait con ance à son équipe !

Comme mon père, beaucoup de propriétaires terriens en Afrique sub-saharienne rencontrent le même problème. Ils n’ont pas le contrôle de leur exploitation, pas de visibilité ; leurs plantations sont donc mal gérées et la productivité au plus bas. Après des mois de ré exions, de recherches et de discussions, mes co-fondateurs et moi, face à cette situation, avons fait la découverte d’un outil exceptionnel : le drone.

Nous avons donc décidé de coupler l’intelligence, la puissance et la versatilité de ces drones, avec un logiciel informatique très performant et adapté aux réalités de l’Afrique, qui permettrait à tout propriétaire terrien, particulier ou industriel, quelle que soit sa localisation dans le monde d’avoir, au bout des doigts, le contrôle des activités de son exploitation tout en gagnant du temps, de l’énergie et de l’argent.

Nous avons alors recruté une équipe aux compétences impressionnantes, partageant les mêmes valeurs et adhérant à notre vision : transformer notre agriculture, la rendre plus accessible, plus « tech », plus précise pour répondre aux dé s de la croissance de notre population et transformer ce risque en opportunité.

C’est ainsi qu’est née WeFly Agri, cette startup ivoirienne, à l’ambition africaine, offrant aux propriétaires de plantations, la possibilité de voir et gérer leurs plantations en quelques clics et sans se déplacer.

Joseph-Olivier Biley Président Directeur Général de WeFly Agri

Attiré par les challenges et l’innovation, Joseph-Olivier Biley est un jeune entrepreneur ivoirien. Il a étudié dans plusieurs grandes villes telles que Paris, Londres, Chicago et San Francisco, ce qui lui a permis d’apprendre aux côtés des meilleurs. Il est détenteur d’un double Bachelor en Marketing et Finance internationale à l’INSEEC Business School (Paris-Londres-Chicago) et d’un Master en Management (spécialisé en Startups), obtenu avec mention très bien à San Francisco, après avoir été sélectionné parmi les entrepreneurs les plus prometteurs du groupe INSEEC, 1er groupe privé français.

Revenu dans son pays d’origine avec plusieurs projets en tête, il fait partie de cette nouvelle génération ‘’d’afropreneurs’’ et a créé, avec son équipe, une startup révolutionnaire dans le secteur agricole baptisée WeFly Agri. Joseph-Olivier Biley a obtenu en 2017 trois prix au SensXAfrica Conference Pitch Battle ; le prix de la ‘’Best African Startup’’ parmi plus de 200 startups, le prix Overall Winner (sur plus de 10.000 participants) au Forum africain de la Startup et plusieurs autres prix.

Joseph-Olivier Biley, PDG WeFly Agri:

« L’innovation est au cœur de notre startup »

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L’équipe de WeFly Agri, sur le terrain, près d’un champ d’hévéa.



Espace PME : Quels services proposez-vous et à quel public cible ?

J-O.B. : Nous avons des logiciels précis pour des cibles claires. Il y a tout d’abord WeFly Software, pour les particuliers et les entreprises, qui permet de faire la cartographie, c’est-à-dire, une vue globale de l’exploitation du client, avec la possibilité de zoomer jusqu’à 5 mètres pour avoir un niveau de détail élevé. En un clic, il est possible d’effectuer des mesures extrêmement précises et d’af cher la météo en temps réel. Le client peut également suivre l’évolution de ses cultures au cours du temps. Les maladies sont détectées et anticipées avant qu’il ne soit trop tard.

Ce logiciel permet aussi de faire une visite virtuelle en 360° : nous sommes les pionniers également avec ce service. Nous offrons au client la possibilité de visiter ses plantations, comme s’il y était physiquement , grâce à une totale immersion, dans le confort de son salon ou bureau.

Grâce au We y software, nous faisons aussi la gestion à distance a n de permettre au client de communiquer et gérer ses équipes depuis son ordinateur, son téléphone ou sa tablette, grâce à notre logiciel et ainsi d’assigner des tâches, de contrôler si le travail est fait ; de mesurer la productivité, etc.

Il y a ensuite le logiciel WeGeo que nous mettons à la disposition d’institutions et de coopératives. Il propose le Service d’information géographique par lequel nous aidons les coopératives, institutions ou autres entités à passer du tas de papier à une solution digitale et accessible depuis tout type d’appareil. Nous leur donnons accès à une carte interactive et personnalisable de la Côte d’ivoire, la géolocalisation exacte de plantations ; et une « carte d’identité » de chacune de ces plantations (propriétaire, spéculation, super cie, …) et un tas d’autres informations stratégiques. Le client peut rajouter des informations. L’objectif ici est de sécuriser ses données, les rendre accessible en quelques clics, et leur donner du sens, (capacité de la coopérative, productivité des membres…) et plusieurs autres informations stratégiques au choix.

A WeFly Agri, nous avons également des agronomes en interne et un partenaire sérieux et compétent, GABEA SARL, qui nous permet de proposer des services annexes comme la gestion du patrimoine agricole, l’audit, la création de plantations, la gestion de plantations, la mise en relation avec des acheteurs et d’autres services tels la visite de prospection, l’assistance technique, la formation, l’étude de faisabilité de projets agricoles et le business plan.

Espace PME : WeFly Agri est dans une nouvelle dynamique, depuis quelques semaines, avec l’acquisition d’un matériel de pointe. Pouvez-vous nous en parler svp ?

J-O.B. : L’innovation est au cœur de notre startup. En plus d’améliorer notre logiciel en ajoutant de nouvelles fonctionnalités, nous avons débuté la création de drones ‘’made in Côte d’Ivoire’’, adapté à l’agriculture et à l’environnement africain et utilisant des technologies de pointe. Dans ce cadre, nous avons investi dans une nouvelle imprimante 3D et dans notre département de recherche et de développement.

WeFly Agri, au salon Viva Technologie, en mai 2018 à Paris

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Espace PME : Vos services sont-ils accessibles en matière de coût ?

J-O.B. : Mettre sur pied une innovation de rupture, c’est bien, mais la faire adopter aux populations en termes de fonctionnalités, de coûts et d’expérience utilisateur, c’est mieux. Nous avons donc travaillé en ‘’Lean startup’’ et développé chacune de ces fonctionnalités avec nos clients. Le prix également est le résultat d’une coopération avec eux. Je vous dirai donc oui, le prix est abordable.

Mais bien au-delà du prix, nos clients voient la plus-value de nos technologies dans leur vie quotidienne. Ils voient à quel point ils gagnent du temps, de l’argent et de l’énergie, tout en améliorant leur visibilité, leur contrôle et leur gestion. Ils produisent plus et mieux. Il y a clairement un avant et un après WeFly Agri !

Espace PME : Quelles sont les dif cultés que vous rencontrez sur le terrain ?

J-O.B. : Nous avons fait face à cinq principales dif cultés. Premièrement, notre jeune âge : nous sommes 18 à travailler à plein temps, avec une moyenne d’âge de 25 ans. Les collaborateurs, partenaires ou clients sont souvent amusés de nous voir arriver et agréablement surpris de la qualité du travail et des services que nous proposons. Deuxièmement, le manque de compétences technique : nous avons une excellente équipe et j’en suis très er. J’aimerais l’agrandir davantage mais le manque de compétences locales spéci ques me pose de sérieux problèmes. Il y a un fossé entre les besoins des entreprises et les compétences disponibles. Les jeunes sont bien formés mais dans des technologies dépassées. Il y a ensuite les problèmes de connectivités et le manque de couverture réseau dans les zones rurales.

Pour terminer, nous déplorons l’état des infrastructures routières et électriques qui ne sont pas toujours très bonnes à l’intérieur du pays et qui compliquent notre logistique.

Espace PME : Quelles sont les perspectives de votre entreprise ?

J-O.B. : Pour être honnête avec vous, WeFly Agri est une startup ivoirienne mais avec une ambition africaine ! Nous sommes en train de nous étendre progressivement sur d’autres pays d’Afrique, tout en renforçant et améliorant notre technologie. Nous avons débuté la création de drones ‘’made in Côte d’Ivoire’’, adapté à l’agriculture et à notre environnement.

Nous avons commencé petit, mais rêvons très grand. Comme je dis souvent à mon équipe, « The sky is not a limit anymore, so let’s y ! » (NDLR : Le ciel n’est plus une limite. Alors, prenons notre envol !).

Espace PME : WeFly Agri est certes une startup mais également une PME et l’Agence Côte d’Ivoire PME a été créée par le Gouvernement ivoirien pour accompagner justement des entreprises comme la vôtre. Qu’attendez-vous de cette Agence ?

J-O.B. : L’environnement entrepreneurial ivoirien est souvent quali é de «toxique». Mettre en place des incubateurs, des accélérateurs, des concours de startups, c’est bien mais pas suf sant. Les jeunes sont encouragés à innover mais je pense qu’il faudrait mettre en place un écosystème permettant à ces startups de prospérer dans la durée. Pour cela, il faut que nos jeunes soient bien formés et régulièrement mis à jour pour qu’on ait les compétences locales, pour mettre en place des projets innovants sans être limités ; pour avoir accès aux «bons investissements», pour passer de l’impact local à l’impact régional.

Nous attendons de l’Agence CI PME d’être notre ambassadeur auprès du Gouvernement, en matière de législations, d’accès aux opportunités, sans être systématiquement et subtilement exclus des appels d’offres des bailleurs. La jeunesse est supposée être le futur de notre pays, de notre continent mais elle veut aussi être son présent. Elle veut apporter sa pierre à l’édi ce et aider à améliorer, et quand il le faut changer, les choses.

Espace PME : Vous êtes un modèle en Côte d’Ivoire en tant qu’entrepreneur. Quels conseils pouvez-vous donner à ceux qui, comme vous, souhaitent entreprendre et innover ?

J-O.B. : L’Afrique a besoin de super-héros, ‘’d’afropreneurs’’, c’est-à-dire des entrepreneurs qui ne se laissent pas abattre, qui essaient de résoudre les problèmes, qui ne cherchent pas des emplois mais qui les créent, qui n’ont pas peur du risque mais sont attirés par lui ; qui aiment et croient en l’Afrique. Nous voulons des entrepreneurs exibles, passionnés, endurants et persévérants, avec comme objectif de changer le monde. Tout commence par un rêve. Les rêves développent l’ambition et pour qu’ils se réalisent, il faut croire en eux, il faut croire en vous.

Entreprendre n’est pas facile. Pensez « out of the box », respectez la loi mais pas les règles car les règles limitent l’esprit. N’ayez pas peur de rêver et rêvez grand ! Faites en sorte que ce rêve sorte de votre tête et devienne une entreprise qui règle un problème générateur de revenus, d’emplois. Changez l’Afrique, changeons l’Afrique !

Joseph-Olivier Biley, en séance de travail avec ses équipes

Le Directeur général de l’Agence CI PME, Salimou Bamba, en visite dans les locaux de WeFly Agri



‘’InTouch’’ s’est donc avéré une solution universelle qui permet aux marchands africains, d’une part, d’accepter tous les moyens de paiement (du cash au mobile money, en passant par les cartes bancaires et bons d’achat) et, d’autre part, de proposer un large catalogue de services digitaux : transfert d’argent, dépôts et retraits sur porte-monnaie électronique, vente de crédit téléphonique, produits d’assurance, paiement de factures, etc., via un seul appareil (smartphone, ordinateur, distributeur automatique, etc.), avec un seul fond de roulement et un compte unique pour tous les opérateurs. « Notre service client est aussi disponible 7j/7 de 07h à 00h a n de prendre en charge toutes leurs requêtes. Nous donnons donc aux marchands la possibilité d’optimiser la gestion de leur trésorerie mais aussi de disposer de services supplémentaires pour générer des revenus additionnels », souligne M. Cissé.

« Nous avons également pensé à des produits adaptés à différentes industries. Ainsi, nous avons plusieurs produits dont certains sont destinés, notamment aux acteurs de l’e-commerce, les marchands physiques et les développeurs d’applications mobiles, telles que les institutions nancières (banques, micro nances, assureurs, etc.) », ajoute-t-il.

Les dif cultés sur le terrain ne manquent pas, reconnait cependant le Numéro un de ‘’Touch’’. « Notre métier nous exige d’intégrer un maximum de services digitaux, de permettre aux marchands d’accepter le plus large catalogue de moyens de paiement, de proposer à nos partenaires le plus large réseau de qualité pour distribuer leurs services et d’assurer une haute disponibilité de la plateforme. Cela nécessite une qualité de service de haut niveau et une gestion complexe de toutes les parties prenantes. Aussi, notre métier

étant peu connu par ces différents acteurs, nous travaillons au quotidien à sensibiliser les différentes parties prenantes par rapport à la valeur que ‘’InTouch’’ leur apporte », explique Omar Cissé.

Une agence équivalente à l’Agence Côte d’Ivoire PME a été mise en place par l’Etat sénégalais pour accompagner des entreprises comme ‘’InTouch’’. Il s’agit de l’Agence de Développement et d’Encadrement des Petites et Moyennes Entreprises (ADEPME). Cette structure, selon Omar Cissé, appuie les entreprises sénégalaises dans leur formalisationet l’accès aux marchés. « Elle appuie aussi des entreprises comme la nôtre à mieux se structurer, en subventionnant toutes les activités liées à la formation et les services de consulting qui participent de l’organisation et du développement de l’entreprise », souligne-t-il.

Omar Cissé, le Directeur général de ‘’InTouch’’

Un employé d’InTouch

InTouch : modèle de réussite d’une startup africaine

De nationalité sénégalaise, Omar Cissé est ingénieur de conception en informatique, diplômé de l’Ecole Supérieure Polytechnique de Dakar en 2000. Avec l’ambition de transformer l’accès au paiement et

services digitaux en Afrique, il a fondé InTouch en 2014 avec les premiers services sur la plate-forme lancés en novembre 2015.

Omar Cissé est parti d’un constat simple : pour faire face à la faible bancarisation de la population africaine, le marché du ‘’mobile money’’ a explosé et les moyens de paiement, les terminaux et interfaces opérateurs se sont multipliés. On parlait d’une croissance annuelle du ‘’mobile money’’ de plus de 20%. Une bonne partie de ces transactions passait par des points physiques (commerces, salons de coiffure, points service, pharmacies, etc.).

Cependant, ces points doivent gérer la complexité de plusieurs interfaces, plusieurs terminaux, plusieurs contrats, un fonds de roulement dispersé et un reporting peu aisé. « Par souci de simpli cation, certains privilégiaient donc parfois un seul opérateur ou n’acceptaient que le cash, se privant ainsi de sources importantes de revenus. C’est ainsi donc que nous avons pensé et mis en place notre solution phare ‘’InTouch’’, qui permet d’agréger tous les moyens de paiements et de distribuer un large catalogue de services digitaux à partir d’une seule interface et un seul dispositif pour faciliter et simpli er l’expérience des marchands », explique-t-il.

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« Le dispositif d’accompagnement des entreprises gagnerait par contre à se rationaliser pour plus d’ef cacité. Il existe beaucoup de structures d’accompagnement des entreprises, dont les actions ne sont pas forcément coordonnées. Ceci ne facilite pas le développement d’un véritable écosystème entrepreneurial. Nous nous réjouissons quand même des efforts consentis par les autorités pour appuyer le développement de l’entrepreneuriat », estime M. Cissé. ‘’ InTouch’’ ne cache pas ses ambitions. Cette startup compte se déployer sur huit pays. « Nous sommes déjà présents

dans six pays et avons l’ambition de couvrir 38 pays dans les cinq années à venir. Nous comptons déployer notre solution auprès de 500 000 marchands et être le partenaire de con ance de chaque transaction digitale en Afrique. Nous continuons également à ouvrir davantage notre large réseau à divers partenariats avec les opérateurs de services dans tous les domaines, notamment le ‘’mobile money’’, le transfert d’argents, l’encaissement pour tiers, l’Agency Banking et le secteur de l’assurance», fait savoir Omar Cissé.

Pour lui, l’Afrique a besoin de créer plus de richesses et d’emplois. Plus de 120

millions de jeunes vont entrer dans le marché du travail en 2020 et devront être accueillis par les entreprises africaines. Les entreprises africaines d’aujourd’hui ne peuvent fournir à tous ces jeunes un emploi, pense-t-il. « Nous avons besoin de plus d’entrepreneurs dans un continent où les dé s sont très importants. Nous devons relever ces dé s, mais pour cela, il faut oser : oser entreprendre, oser innover, oser réaliser ses rêves malgré toutes les dif cultés qu’un entrepreneur pourrait traverser en Afrique. C’est possible, il faut continuer à y croire », conclut Omar Cissé.

Dans les locaux d’InTouch à Dakar au Sénégal

InTouch transformel’accès aux moyens depaiement et services digitaux en Afrique



Qu’est-ce qu’une startup ?

Une startup est une jeune entreprise innovante à très fort potentiel éventuel de croissance économique et spéculative sur sa valeur future. Contrairement à une entreprise classique, la startup est pionnière dans son domaine, rompt totalement avec les schémas anciens et propose des produits innovant Aà forte valeur ajoutée. La startup nécessite des levées de fonds importants de l’étape cruciale de sa création à celle de son développement.

Qu’est-ce qu’un incubateur ? Quels sont les différents types de structures d’accompagnement pour les entrepreneurs ?

Un incubateur d’entreprises est une structure d’accompagnement de projets de création d’entreprise. L’incubateur peut apporter un appui en termes d’hébergement, de conseil et de nancement lors des premières étapes de la vie de l’entreprise. L’incubateur propose un ensemble de services adaptés à de très jeunes entreprises ou encore en création.

Les incubateurs peuvent se différencier entre eux par les services qu’ils proposent, leur caractère lucratif ou non, ou encore le type de projets qu’ils ciblent.Un accélérateur d’entreprises est une structure qui offre aux entreprises en démarrage ayant franchi les premières étapes de fondation, l’accès à du mentorat, à des investisseurs et à d’autres formes de soutien pour les aider à devenir stables et autonomes.

Les différents autres types de structures d’accompagnement pour les entrepreneurs :

1.La Pépinière d’entreprises : il s’agit de toute structure d’accompagnement et d’aide à l’insertion des jeunes entreprises dans le tissu économique local dont elle dépend.

2.Hôtel d’entreprises: il s’agit d’un dispositif complémentaire à celui de la pépinière, qui propose aux entreprises déjà viables (souvent de plus de 2 ans) et non éligibles au dispositif «pépinière» un hébergement et des services partagés. Le bail est conclu pour une période de 3/6/9 ans.

3.La Couveuse d’entreprises est toute structure employée pour les activités autres que celles de l’incubateur, c’est- à- dire n’étant pas technologiques et à fort potentiel de développement et qui a pour vocation à accompagner les porteurs de projet avant la création de leur entreprise.

4.Le Centre d’affaires est tout espace privé hébergeant des sièges sociaux, mettant quelques équipements, notamment des bureaux sans bail, et des services à

disposition des entreprises mais n’assurant pas de suivi ou d’accompagnement quotidien à l’entrepreneur.

Les termes génériques de l’écosystème des startups

1.Le ‘’Business Angel’’ est toute personne physique qui investit une part de son patrimoine dans le capital de jeunes entreprises innovantes présentant un fort potentiel de croissance et qui met gratuitement, à disposition de l’entrepreneur, une partie de son temps, de son expérience, de ses compétences et de ses réseaux relationnels.

2.La Société de capital-risque est toute société apportant des capitaux à des entreprises se trouvant soit aux premiers stades de développement, soit en phase d’expansion.

3.Innover : Pour une entreprise, c’est apporter quelque chose de nouveau à travers un processus concret d’amélioration de sa compétitivité qui lui permet de se différencier et de créer de la valeur.

4.Crowdfunding/ Crowdequity/ Crowdlending: C’est un outil de collecte de fonds à grâce à un modèle de nancement participatif, opéré via une plateforme électronique permettant à un ensemble de contributeurs de choisir collectivement de nancer directement et de manière traçable des projets identi és. Le crowdfunding peut prendre plusieurs formes : don, prêt ou investissement.

A qui s’adresse ce type de nancement ? Il s’adresse aux créateurs, repreneurs, entrepreneurs et associations qui ne disposent pas de fonds nécessaires à la mise en œuvre de leur projet de création, reprise ou de développement d’activité, et qui :

• ne veulent ou ne peuvent pas faire appel à un établissement bancaire, leur projet étant jugé «inattendu»; • ou recherchent une solution complémentaire à d’autres pour boucler leur plan de nancement ;• ou souhaitent tester leur projet auprès du marché en se constituant une communauté de clients ou utilisateurs potentiels.

5.Fondateur : Il est le créateur, l’initiateur de la startup. Peut-être parce qu’il s’agit d’une entreprise nouvelle, le ‘’startuper’’ est appelé fondateur. Il est celui qui pose les bases de l’entreprise et en construit l’histoire.

6.Levée de fonds La levée de fonds est un mode de nancement sous forme de prêts personnels entre particuliers, ou sous forme de prises de participation par lequel une entreprise se nance auprès de personnes morales ou physiques autres que des organismes de crédit (banques) via des plates-formes électronique dédiées.

L’univers de l’Innovation et ses concepts



La cérémonie de lancement des activités de Dream Factory en images

dream factory : l’incubateur public d’abidjan ofÀ

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