joggermag.fr - edition decembre 2008

77

Upload: jeremy-ruiz

Post on 27-Mar-2016

225 views

Category:

Documents


4 download

DESCRIPTION

Site officiel de l'actualité du sport plein air : Joggermag.fr. Videos, photos, commentaires, retrouvez les analyses de l'actu sportive. + de 20000 lecteurs par mois, une édition mensuelle 100% gratuite, fini l'achat en boutique à 5 €. Gagnons en pouvoir d'achat pour l'athlète français !!!

TRANSCRIPT

Page 1: Joggermag.fr - EDITION DECEMBRE 2008
Page 2: Joggermag.fr - EDITION DECEMBRE 2008
Page 3: Joggermag.fr - EDITION DECEMBRE 2008

Journalistes : Naëlle Berthiaux, Quentin Auberger,

Jacky Thaveau, Axel Pittet, Guillaume Aladel,

Miguel Tirbois, Franck Salgues, Guillaume Calais,

Bruno Bordier, E.P Marchand, Béatrice Glinche,

Alain Heurteux, Jérémy Blain, Naëlle Berthiaux…

Directrice de la publicité et communication :

Christelle Macannuco

Consultants sportifs : Morgan Ballager, Sophie

Scanaruza,, Michel Spada, Christian Bailly…

Sections Tests et Médical : Christophe Lefranc,

Emmanuel Legrand, Thierry Demons, Jérémy

Migneret, Jennifer Berthiaux, Anne Sophie

Collet, Yvan Debien…

Responsable sponsors et partenaires :

Cédric Soria

JOGGER MAGAZINE ET ASSOCIATION

MULTISPORTS EVENOS

Directeur de publication et Président :

Jérémy Ruiz

Rédacteur en chef et Trésorier général :

Clément Sintes

Siège Social : 110 chemin de la colle 83330 EVENOS

CONTACT Email : [email protected]

Téléphones : 04-94-90-35-94 ou 06-11-60-07-40

Contribution pour ce numéro : Merci à Clarence,

Frédéric Cosson, Gael Faride, Christelle

Macannuco, Michel, Pierre…

e mois-ci, cet édito sera consacré en grande partie

à l’athlétisme en cette période électorale ! Je ne pense

pas que l’athlétisme en France, prenne une direction

adaptée au changement annoncé par la Fédération

Française. On ne change pas une équipe qui gagne, soit !

Mais cette équipe mise en place depuis plusieurs années,

propose-t-elle un bilan positif, un développement positif…

Début décembre à Tours, six candidats se présentent à la

présidence de la Fédération, qu’en sera le résultat de

cette élection ? Quoi qu’il advienne, le nouveau président

aura de nombreux dossiers à régler. Les décisions, les

directions engagées seront toutes au moins importantes

car il est sans doute nécessaire de se remettre en

question pour prendre de bonnes résolutions en 2009.

Entre autre la question du dopage !!! Il va falloir continuer

le grand nettoyage entrepris, depuis 2ans déjà… Il ne faut

pas laisser de soupçons sur des athlètes, ne pas hésiter à

dire qu’un athlète est propre si ses tests sont négatifs et

dans le cas contraire, appliquer sévèrement le règlement.

Dans le cyclisme, la politique est clairement engagée,

dénoncer publiquement les tricheurs et les sanctionner

par des suspensions fermes. Hors, nous savons tous

qu’en athlétisme, certains athlètes de haut niveau sont

protégés par certains dirigeants de la Fédération. Enfin

pour éviter toute polémique, nous attendrons les futurs

projets et orientations prises par le nouveau président.

Un deuxième grand axe, qui devrait être une priorité pour

2009, c’est la préparation dès le début de l’année d’un

suivi olympique pour accompagner la jeune relève au J.O

de Londres en 2012. Redorer le blason passera par la

réussite de l’équipe de France dans les grands

évènements internationaux.

Mensuel 100% gratuit :

Vous êtes + de 18000 lecteurs

mensuels sur www.joggermag.fr

Nous remercions tous les lecteurs

pour leurs emails

d’encouragements. Pour nous

transmettre vos témoignages, une

seule adresse email :

[email protected]

Page 4: Joggermag.fr - EDITION DECEMBRE 2008

P 4 - 5 : REGARD

P 6 - 9 : LES DERNIERES NEWS

P 10 : INDIAN RACE et RAID AMAZONES

P 11 - 12 : LA DIAGONALE DES FOUS

P 13 : SUR LE FRONT DU DOPAGE

P 14 : LUMIERE SUR LE RED BULL

P 15 : LES ECHASSES BONDISSANTES

P 16 : CHOISIR SES PEDALES ?

P 17 - 18 : L’URBAN TRAIL EN POUPE

P 19 : LES RONDES DE NOEL

Actualité Santé Forme

Dossier

06 40

21

P 40 - 42 : LES FETES EN FORME…

P 43 : INFOS PRATIQUES

P 44 - 45 : LES PATHIOLOGIES DES

PIEDS

P 21 - 39 : ECOMOTION RAID 2008

Ecomotion Brésil 2008 - Finale

mondiale du Raid multisports... Une

vingtaine de pages qui vous

transportent dans le rôle d'équipier

des Teams "Quechua" et "Wilsa

Helly Hansen"...

BONUS 61

P 61 - 62 : LE SPORT A LA FAC

Page 5: Joggermag.fr - EDITION DECEMBRE 2008

Entrainement 46

P 46 - 48 : TRAVAILLER EN HYPOXIE

P 49 - 50 : S’ORIENTER EN RAID

P 51 - 52 : UN WEEK END AU TEMPLIER

P 53 - 58 : SEMI MARATHON DE BEAUNE

P 59 : MARATHON DES ALPES MARITIMES

P 60 : TRAIL DES MOULINS

Journal des courses 46

Merci à tous nos partenaires car l’aventure ne pourrait

être ainsi sans vos contributions. Merci à nos lecteurs

pour vos messages d’encouragements… Quand on aime,

on ne compte pas !

Page 6: Joggermag.fr - EDITION DECEMBRE 2008

VISUELVISUELVISUELVISUEL

Page 7: Joggermag.fr - EDITION DECEMBRE 2008
Page 8: Joggermag.fr - EDITION DECEMBRE 2008

La fédération française a communiqué

la liste des sélectionnés aux

Championnats d'Europe de cross-

country qui se dérouleront à Bruxelles

le 14 décembre. Le Directeur

Technique National, Franck Chevallier

n'espère rien de moins que le titre

chez les hommes. «Il s'agit de la

meilleure équipe de France possible,

elle sera favorite», a t-il annoncé. En

ce qui concerne les femmes, «

l'objectif de cette équipe sera de

reconquérir le podium, dans une

épreuve très ouverte entre les

Britanniques, les Espagnoles, les

Portugaises et les Russes.»

FEMMES : Christine Bardelle (Ales

Cevennes athlétisme), Christelle

Daunay (Sco Ste Marguerite Marseille),

Sophie Duarte (AC Paris Joinville),

Maria Martins (Lille Métropole

Athlétisme), Yamna Oubouhou (CS

Meaux), Laurane Picoche (AS

Remiremont HV)

HOMMES : Moktar Benhari (Val de

Reuil AC), Said Berioui (AC Ondaine

Firminy), Driss El Himer (ASPTT

Strasbourg) El Hassan Lahssini (Ales

Cevennes Athlétisme), Bouabdellah

Tahri (Athlétisme Metz Métropole),

James Kibocha Theuri (Clermont

Athlétisme Auvergne).

Christine Bardelle a réussi dimanche une vraie performance

en remportant le cross du Sud Ouest, à Gujan-Mestras en

Gironde. La Française a mis un peu plus d'un quart d'heure

pour rallier l'arrivée au terme des cinq kilomètres du

parcours. Elle a devancé les Kenyanes Meriem Wangari et

Nancy Omwenga, reléguées très loin, à près de trente

secondes. Chez les hommes, ce sont cette fois trois

Kenyans qui sont montés sur le podium. Joseph Maregu

s'est montré le plus rapide devant ses compatriotes Samuel

Kamau et Dennis Ndiso. Mourad Amdouni a fini juste

derrière les trois premiers, à dix secodnes du vainqueur.

Les résultats:

HOMMES

1. Joseph Maregu (KEN), les 9,905 km en 26"58

2. Samuel Kamau (KEN) à 6"

3. Dennis Ndiso (KEN) 8"

4. Mourad Amdouni (FRA) 10"

5. Hassan Hirt (FRA) 13"

FEMMES

1. Christine Bardelle (FRA), les 5,365 km en 17"34

2. Meriem Wangari (KEN) à 24"

3. Nancy Omwenga (KEN) 39"

4. Hélène Guet (FRA) 49"

5. Margaret Maury (FRA) 56"

Page 9: Joggermag.fr - EDITION DECEMBRE 2008

Le premier Lyon Urban Trail a eu lieu dans les rues et les

hauteurs de Lyon. Malgré le déluge de la nuit précédante, le

parcours n'a pas connu de modifications particulières, et les

2700 athlètes réunis sur le 20 et le 40km ont pu apprécier le

parcours en montagnes russes traversant les sites les plus

réputés de la Capitale des Gaules. Les premiers à inscrire

leurs noms au palmarès du L.U.T étaient Benoît Laval et Greg

Vinot, arrivés main dans la main au terme du 20km (1h26:33).

Un peu plus tard, Julien Rancon menait grand train sur le 40km

pour s'imposer en 2h47 devant Fabien Antolinos. Cathy Dubois

(40km) et Laure Rebuffet (20km) l'emportaient chez les dames.

Pour sa première sortie depuis son

record du monde du marathon établi à

Berlin, le 28 septembre, Haile

Gebreselassie avait choisi le Great

Australian Run. L'Ethiopien, pourtant

arrivé à Melbourne deux jours seulement

avant l'épreuve, s'est imposé dans cette

course de 15 km (42'40''), dimanche. Il a

devancé le Kényan Patrick Makau et

l'Australien Collis Birmingham. Chez les

femmes, le titre est revenu à la Kényane

Catherine Ndereba (50'43'').

L'Ethiopien Imane Jida a remporté dimanche près de

Dunkerque le Cross de l'Acier, long de 9850 mètres. Il s'est

imposé en moins d'une demi-heure, devant le Kenyan Mike

Kigen et son compatriote Bane Tola. Le premier Français,

Hassan Lahssini, a pris la dixième place, à plus d'une minute

du vainqueur. Chez les femmes, c'est également une

réprésentante de l'Ethiopie qui l'a emporté. Mieux, Abebu

Gelan et ses compatriotes Emebet Bedada et Mimi Belete ont

réussi le triplé. La première Française, Maria Martins, a pris

une belle huitième place, à moins de trente secondes des

meilleures.

Les résultats:

HOMMES

1. Imane Jida (ETH) les 9.850 m en 28"15

2. Mike Kigen (KEN) à 7"

3. Bane Tola (ETH) 12"

FEMMES

1. Abebu Gelan (ETH) les 5.750 m en 18"20

2. Emebet Bedada (ETH) à 5"

3. Mimi Belete (ETH) 8"

Page 10: Joggermag.fr - EDITION DECEMBRE 2008

Pour faire face au raz-de-

marée traditionnel relatif

aux inscriptions à l'UTMB

qui laisse "sur le carreau"

bon nombre de

prétendants, l'équipe

d'organisation a décidé

cette année de modifier la

procédure d'inscription.

Une période de pré-

inscription sera ouverte à

compter du mercredi 17

décembre 2008 jusqu’au

5 janvier 2009 durant

laquelle tous les

candidats rempliront une

fiche complète,

(nationalité et courses

qualificatives incluses), ...

Eunice Barber a été condamnée à 5000 euros

d'amende par le tribunal correctionnel de Bobigny.

L'instance l'a reconnue coupable de refus

d'obtempérer, rébellion et outrage, en 2006 à Saint-

Denis. «Je ne suis coupable de rien, eux (NDLR: les

policiers) savent ce qu'ils ont fait», a réagi l'athlète,

en estimant que cette décision était «plus que de

l'injustice». «Je vais parler avec mes avocats et on va

faire appel», a-t-elle ajouté.

L'incident était survenu lorsque l'athlète de 34 ans

s'était engagée au volant de sa voiture dans une voie

exceptionnellement interdite le 18 mars 2006 près du

Stade de France à Saint-Denis. Interpellée par les

policiers, elle a toujours contesté avoir résisté

violemment aux policiers. Elle reconnaît toutefois

avoir mordu deux agents pour «protéger son corps,

son outil de travail». Elle affirme avoir été giflée

d'emblée lors de son arrestation par un policier, ce

que celui-ci nie, et les accuse d'avoir agi «peut-être

par racisme». La semaine dernière, la procureure

Camille Palluel avait requis deux mois de prison avec

sursis contre la championne. (Avec AFP)

Aino Kaisa Saarinen a conquis la

première place de la Coupe du monde

dimanche à la suite de sa victoire dans

le 10 km classique de Kuusamo. A

domicile, la Finlandaise, championne du

monde 2007 en relais, a pris le meilleur

pour seulement 3''8 sur sa compatriote

Virpi Kuitunen, qui reste sur deux

victoires consécutives au classement

général de la Coupe du monde. La

Norvégienne Marit Bjoergen a pris la

troisième place.

Au classement général, Saarinen, qui

compte désormais deux victoires,

possède 45 points d'avance sur

Bjoergen tandis que Kuitunen est

cinquième avec 65 points de retard.

Aucune Française n'a participé à ce 10

km style classique, Karine Philippot

ayant choisi de préparer la prochaine

étape qui se déroulera en France à La

Clusaz le week-end prochain.

Page 11: Joggermag.fr - EDITION DECEMBRE 2008

Le site de l'équipe Astana a annoncé que Lance Armstrong

participerait au prochain Tour de France. La nouvelle recrue

de l'équipe de Johan Bruyneel, septuple vainqueur de la

Grande Boucle, est actuellement aux Canaries pour ses

premiers entraînements, effectués aux côtés d'Alberto

Contador.

Le coureur de 37 ans, dont l'image reste brouillée depuis la

révélation de traces d'EPO trouvées dans ses urines en

1999, avait annoncé en septembre dernier qu'il souhaitait

revenir sur le circuit en 2009, quatre ans après avoir

annoncé sa retraite. Armstrong avait en effet décidé de

mettre un terme à sa carrière à l'issue de sa septième

victoire dans le Tour de France (2005) pour se consacrer à

sa fondation dédiée à la lutte contre le cancer.

Nouvelle recrue d'Astana cette saison, l'Américain avait déjà

confirmé cet automne qu'il participerait au Giro en laissant

planer le doute sur sa présence au Tour de France. Mi-

novembre, l'Américain avait en effet avoué des inquiétudes,

dans une interview au quotidien anglais The Guardian. En

France, «je ressens de l'agressivité, de la colère. (...) Si vous

croyez tout ce que vous lisez, ma sécurité personnelle

pourrait être compromise. Le cyclisme se pratique sur

routes et les spectateurs les bordent. J'ai la faiblesse de

croire que ces gens, même s'ils ne m'aiment pas, laisseront

l'épreuve se dérouler normalement», avait-il dit.

Pour la première fois de sa carrière, le Texan prendra les

départs du Tour d'Italie et de la Grande Boucle la même

année. Armstrong devrait débuter sa saison par le Tour

Down Under en janvier prochain, avant de participer au Tour

de Californie le mois suivant.

Cher lecteurs, vous pouvez adresser à

la rédaction vos anecdotes, vos coups

de gueule, vos courses… Ceux-ci

seront diffusés dans les prochaines

éditions. Adresse email de contact :

[email protected]

Page 12: Joggermag.fr - EDITION DECEMBRE 2008
Page 13: Joggermag.fr - EDITION DECEMBRE 2008

C’est quoi ton nom d' indien ? C’est quoi ton nom d' indien ? C’est quoi ton nom d' indien ? C’est quoi ton nom d' indien ?

Première étape indispensable pour valider son

inscription !

Trouvez vous un nom indien, avec un nom d' animal et

un adjectif, ex : lapin agile. Vous pouvez bien sûr

utiliser d' autres formules, ex : cheveux qui volent au

vent ... A vous de voir ! dixit Lionel l’un des

organisateurs. Et ça marche ! des pseudos indiens,

du style BELETTE FUTEE, PLUME EMBOURBEE,

PETITS PIEDS AGILES sont déjà enregistrés pour

cette épreuve atypique qui aura lieu dans la Forêt de

Montmorency, le 7 décembre 2008.

Concept original :Un départ, une arrivée… Entre les

deux, une course NATURE pas comme les autres,

d’une distance inconnue, variant entre 10 et 20

kilomètres, durant lequel le coureur doit poinçonner

10 balises pour valider ses passages… Les

participants évoluent en autonomie totale sur un

parcours très nature et valident leurs passages à

l'aide d'un carton de pointage... L'épreuve est

entièrement balisée. Le parcours en boucle sera tenu

SECRET (ni carte, ni indication kilométrique). Le

tracé sera très accidenté, très "nature" sur chemin,

en sous bois, et même hors piste... comprenant des

difficultés naturelles et forts dénivelés, pierriers,

racines, dévers, broussailles, boue....

Sur la trace des esprSur la trace des esprSur la trace des esprSur la trace des esprits de la forêt !!!its de la forêt !!!its de la forêt !!!its de la forêt !!!

Lors de la première course en 2004, plus de 200

participants sont venus de toute l’Ile-de-France pour

prendre du plaisir, et s’amuser sur un parcours

atypique tracé au cœur de la forêt de Montmorency.

De 1H35 pour le vainqueur… jusqu’à 3H45 pour la

dernière. L’indian race repose sur un concept de

course original, qui cache une association qui

fourmille d’idées…

Résumé de l’édition 2008… à suivre dans le mag de

janvier.

Plus d’infos sur http://funevents.free.fr/

Victoire du Team Bourgogne

en 6H39

Que dire du grand écart avec la dernière équipe

classée qui termine le raid avec plus 12H de

retard sur la première ? une « gymnastique

mathématique » ? Non, pas vraiment même si le

cumul de 6 jours d’épreuves multisports et le

nombre important d’équipes (72 équipes

classées) imposait de la rigueur dans la gestion

de la course (pas de souci car c’est une

organisation bien rôdée avec 6 éditions au

compteur !).

Une différence de préparation certes mais surtout

des épreuves sélectives (Trek, Ride & Run, VTT

Orientation, Tyrolienne etc.), Ajoutez des terrains

difficiles (cailloux, sable volcanique, rochers,

forêt, cascades etc), un climat tropical (fraîcheur

et chaleur ont été au rendez-vous) et vous offrez

aux 216 amazones du cru 2008, un cocktail

détonnant, inoubliable !

L’infirmerie « a surtout traité des entorses et un

gros coup de chaud. En « bobologie » c’étaient

des brûlures, des ampoules et des écorchures.

Les concurrentes étaient vraiment très motivées

donc ça a été un excellent millésime » dixit

François le toubib.

Côté supporters, le « mulot » a chauffé… 16185

messages de soutien ont été envoyés aux

équipes… qui en avaient bien besoin pour effacer

la fatigue en quelques heures… loin des yeux mais

prêt du coeur !

ZBO (The Big Organisation) avait prévenu : de la

sueur et pas de moteur !

Page 14: Joggermag.fr - EDITION DECEMBRE 2008

Surhumaine? Un des qualificatifs de la

Diagonale des Fous, course à pied

mythique se déroulant sur la grandiose Ile

de La Réunion depuis 1989. Parcours

exceptionnel et extrême, retour sur l'une

des courses les plus difficiles au monde...

Les 24, 25 et 26 octobre 2008, plus de 2300

athlètes s'étaient réunis pour affronter 148

km de chemins en tout genre avec un

dénivelé positif atteignant les 9000

mètres... C'est dire si le Grand Raid de La

Réunion est un défi physique...

Le départ était donné au sud de l'ile vers

minuit, au bord de l'océan... Les athlètes

allaient s'attaquer à un parcours varié

traversant la Réunion…

Des heures de souffrance, d'épuisement, de

« galères », cependant apaisées par la

beauté des paysages, facteur essentiel de

motivation qui a pu raviver le moral de

certaines âmes en perdition... Passage de

crêtes avoisinant les 2000 mètres d'altitude

les « survivants » ont jonglé avec le feu du

Piton de la Fournaise, frôlé le ciel en

empruntant les sentiers de crête des

cirques de Cilaos et Mafate, et pataugé

dans la boue du côté des forêts de

Kerveguen...

Côté organisation, tout s'est bien passé malgré des

contestations au niveau des pointages. Les

ravitaillements réguliers complets (barres

énergétiques, soupes, boissons...) et centres de soins

(massages, « bobos ») étaient présents et appréciés.

Ils ont permis à grands nombres de coureurs de se

reposer, de se restaurer ainsi que de se faire

soigner... Malgré cela, déshydratations,

hypoglycémies, lassitude, froid et solitude ont été des

causes récurrentes d'abandons... Terminer la

Diagonale des Fous, c'est combiner

harmonieusement capacités physiques et capacités

morales, trouver des forces supplémentaires

permettant de s'accrocher et de lutter contre soi-

même.

Après être passés par tous les états, c'est au bout de

21 heures d'effort pour les premiers ,60 heures pour

les moins aguerris que cet « enfer paradisiaque »

s'est achevé au stade de la Redoute à St Denis. Le

triathlète Laurent Jalabert a participé pour la

première fois à la Diagonale des Fous qu'il a bouclée

en un peu plus de 47 heures... "Je suis complètement

fatigué, lâche-t-il. Je ne pensais pas que cela allait

être aussi difficile. Je n'étais pas bien préparé pour

affronter un parcours aussi cassant. Ça monte et ça

descend tout le temps. Il n'y a jamais de répit. Je n'ai

dormi que vingt minutes. Cette course reste une

épreuve de fou".

Page 15: Joggermag.fr - EDITION DECEMBRE 2008

Une alternative était possible pour les plus craintifs sur une telle distance... Le semimoins connu mais tout autaréunissait un peu plus de 1100 inscrits pour une distance de 63 km et un dénivelé positif de 4142 mètres...

La Diagonale des Fous a encore tenue toutes ses promesses cette année, une course qui s'est déroulée dans un cadre natursoldée par la victoire chez les hommes de Parny Pascal en 21h40 reléguant ses adversaires à plus de 40 minutes. Quant à la première féminine, Puy Marcelle termine 14 ème au classement général en 26h20... Cette épreuve a dépasser tant au niveau physique qu'émotionnel (peu importe le classement), d'explorer ses limites, de se découvrir... Encore une fois, le sport montre ses valeurs : c'est un moment de communion permettant de tisser des liens, de viinoubliables... Et comme le dis« survivants » :course surhumaine laissant des souvenirs plein la tête... »

Une alternative était possible pour les plus craintifs sur une telle distance... Le semi-raid cette année, moins connu mais tout autant difficile et magnifique, réunissait un peu plus de 1100 inscrits pour une distance de 63 km et un dénivelé positif de 4142

La Diagonale des Fous a encore tenue toutes ses promesses cette année, une course qui s'est déroulée dans un cadre naturel, convivial et magnifique s'étant soldée par la victoire chez les hommes de Parny Pascal en 21h40 reléguant ses adversaires à plus de 40 minutes. Quant à la première féminine, Puy Marcelle termine 14 ème au classement général en 26h20... Cette épreuve a permis à certains de se dépasser tant au niveau physique qu'émotionnel (peu importe le classement), d'explorer ses limites, de se découvrir... Encore une fois, le sport montre ses valeurs : c'est un moment de communion permettant de tisser des liens, de vivre des instants de bonheur inoubliables... Et comme le disent plusieurs

» : « La Diagonale des Fous, c'est une course surhumaine laissant des souvenirs plein la

Une alternative était possible pour les plus craintifs raid cette année,

nt difficile et magnifique, réunissait un peu plus de 1100 inscrits pour une distance de 63 km et un dénivelé positif de 4142

La Diagonale des Fous a encore tenue toutes ses promesses cette année, une course qui s'est déroulée

el, convivial et magnifique s'étant soldée par la victoire chez les hommes de Parny Pascal en 21h40 reléguant ses adversaires à plus de 40 minutes. Quant à la première féminine, Puy Marcelle termine 14 ème au classement général en

permis à certains de se dépasser tant au niveau physique qu'émotionnel (peu importe le classement), d'explorer ses limites, de se découvrir... Encore une fois, le sport montre ses valeurs : c'est un moment de communion permettant

vre des instants de bonheur ent plusieurs

La Diagonale des Fous, c'est une course surhumaine laissant des souvenirs plein la

Page 16: Joggermag.fr - EDITION DECEMBRE 2008
Page 17: Joggermag.fr - EDITION DECEMBRE 2008

S'il n'a pas livré de nom lors de son audition lundi devant

l'agence antidopage autrichienne, Bernhard Kohl a divulgué

quelques informations sur le processus qui l'a amené à se

doper, révèle le Wiener Zeitung dans son édition de jeudi.

«Cela n'avait rien à voir avec une filière de dopage», aurait

expliqué le coureur autrichien qui aurait pris l'initiative seul

de tricher en s'informant sur Internet.

Suspendu deux ans par le Comité national olympique italien

pour dopage, Riccardo Ricco a fait appel de la sanction

lundi devant le tribunal arbitral du sport de Lausane. Le

grimpeur italien avait en effet reconnu son amertume et sa

déception après l'annonce de la suspension le 2 octobre

dernier. Contrôlé positif à la CERA (EPO de troisième

génération à effet retard) lors du Tour de France, l'Italien

avait d'abord nié les faits avant de tout reconnaître

quelques semaines plus tard devant le parquet antidopage

du CONI.

Après ce changement de défense et sa collaboration avec

les instances disciplinaires, le grimpeur de 25 ans comptait

sur la compréhension des juges sportifs : le parquet avait

requis 18 mois pour le dopage à l'EPO, mais le CONI a aussi

prononcé une suspension de six mois supplémentaires

pour avoir eu des contacts avec le docteur Carlo

Santuccione, soupçonné de pratiques dopantes à l'origine

de l'enquête «Oil for drugs». Si la sanction est maintenue,

Ricco ne pourra reprendre la compétition que le 30 juillet

2010.

La gymnastique, la lutte et le volley-ball

sont parmi les cinq sports olympiques

montrés du doigt par l'Agence mondiale

antidopage parce qu'ils n'ont pas encore

commencé à imposer régulièrement à

leurs athlètes des tests hors

compétition.

Le hand-ball et le pentathlon moderne

ont également été accusés de ne pas

respecter le code mondial antidopage,

qui a été approuvé en 2003 et a établi

des règles en matière de lutte

antidopage s'appliquant à tous les sports

et à tous les pays.

Les conclusions se retrouvent dans un

rapport présenté au comité exécutif et

au comité fondateur de l'AMA, le week-

end dernier à Montréal. Le rapport a

depuis été publié sur le site Internet de

l'agence.

La Fédération internationale de volley-

ball a indiqué hier qu'elle a depuis

adopté des mesures dans le but de

respecter le code de l'AMA.

Bien que les sports qui ne respectent

pas le code risquent de se voir exclus

des JO, l'AMA a prolongé de six mois la

date-butoir pour ce faire, afin de donner

le temps aux fédérations et aux agences

nationales antidopage le temps de s'y

conformer.

Page 18: Joggermag.fr - EDITION DECEMBRE 2008

Suite aux conclusions de l'Afssa en

2003 le Red Bull a été interdit de

commercialisation en France pour «

effets neuro-comportementaux

indésirables ». La série d'expériences

menées sur des rats a montré un tel

état d'excitation qu'ils en arrivent à se

ronger les pattes.

On ne connaît pas les effets à long terme de la taurine ou du

glucuronolactone et une canette de Red Bull contient en plus

de 80 mg de caféine, 1000 mg de taurine et 600 mg de

glucorono-lactone. Ces composés sont donc présents en

grande quantité et l'Agence fran

des aliments (Afssa) a donc opté p

précaution.

Red Bull a enfin vu le lancement officiel de son produit sur le

sol français au 1er avril 2008 via une énorme action de street

marketing dans la capitale fra

Cooper aux couleurs de la marque et conduites par 300

ambassadrices venues de plusieurs pays d'Europe ont

sillonnées Paris pendant 8 jours, distribuant 500 000 canettes

d'énergie aux citadins. Red Bull a accepté d'enlever la tauri

de sa recette, modifiant pour la première fois la recette

originale. La molécule de taurine a été remplacée par de

l'arginine, qui, au même titre que la taurine est un acide aminé

naturellement présent dans l'organisme et qui procure les

mêmes effets. Les consommateurs français ne seront donc

pas lésés par rapport à leurs voisins des autres pays.

Toutefois cette information reste à confirmer en effet il n'est

pas dans l'intérêt de Red Bull de décrédibiliser sa boisson en

France. De plus, le taux de caféi

Outre les effets, le goût de la bo

A la demande du Ministère de l'Economie et des Finances, la

mention « A consommer avec modération : maximum 2

canettes par jour. Déconseillé aux enfants et aux f

enceintes » a fait son apparition sur le produit français.

Depuis le vendredi 16 mai 2008, la recette originale du Red

Bull est autorisée à la vente sur le territoire français, en effet

le Ministère de l'Economie et des Finances à décidé

d'autoriser la taurine contre l'avis de l'Agence française de

sécurité sanitaire des aliments qui assimile pourtant Red Bull

à un produit dopant.

Suite aux conclusions de l'Afssa en

2003 le Red Bull a été interdit de

commercialisation en France pour «

indésirables ». La série d'expériences

ontré un tel

état d'excitation qu'ils en arrivent à se

connaît pas les effets à long terme de la taurine ou du

glucuronolactone et une canette de Red Bull contient en plus

de 80 mg de caféine, 1000 mg de taurine et 600 mg de

lactone. Ces composés sont donc présents en

grande quantité et l'Agence française de sécurité sanitaire

des aliments (Afssa) a donc opté pour le principe de

Red Bull a enfin vu le lancement officiel de son produit sur le

sol français au 1er avril 2008 via une énorme action de street-

marketing dans la capitale française. Quelques 150 Mini

Cooper aux couleurs de la marque et conduites par 300

ambassadrices venues de plusieurs pays d'Europe ont

sillonnées Paris pendant 8 jours, distribuant 500 000 canettes

d'énergie aux citadins. Red Bull a accepté d'enlever la taurine

de sa recette, modifiant pour la première fois la recette

originale. La molécule de taurine a été remplacée par de

l'arginine, qui, au même titre que la taurine est un acide aminé

naturellement présent dans l'organisme et qui procure les

es consommateurs français ne seront donc

pas lésés par rapport à leurs voisins des autres pays.

Toutefois cette information reste à confirmer en effet il n'est

pas dans l'intérêt de Red Bull de décrédibiliser sa boisson en

France. De plus, le taux de caféine a également été réduit.

Outre les effets, le goût de la boisson reste lui aussi le même.

A la demande du Ministère de l'Economie et des Finances, la

mention « A consommer avec modération : maximum 2

canettes par jour. Déconseillé aux enfants et aux femmes

tion sur le produit français.

Depuis le vendredi 16 mai 2008, la recette originale du Red

Bull est autorisée à la vente sur le territoire français, en effet

le Ministère de l'Economie et des Finances à décidé

riser la taurine contre l'avis de l'Agence française de

sécurité sanitaire des aliments qui assimile pourtant Red Bull

Red Bull Energy Drink (250 ml) contient

les ingrédients suivants :

* Eau gazéifiée

* Sucre (saccharose, glucose) 27g

* Taurine 1000 mg (remplacée d'avril à

juillet 2008 par de l'arginine en France :

0,12%)

* Glucuronolactone 600 mg (supprimé

de la recette en France)

* Caféine 80 mg

* Vitamines

* Acide nicotinique 20 mg

* Vitamine B6 5 mg

* Acide pantothenique 5 mg

* Vitamine B12 0.005 mg

De plus, elle contient des inositols, des

citrates comme acidifiant, des colorants

et des parfums. La boisson Red Bull est

une boisson non-alcoolisée. Cependant,

les niveaux élevés de stimulants qu'e

contient sont parfois jugés

préoccupants, en particulier lorsqu'ils

sont associés à de l’alcool.

La taurine figure parmi les ingrédients

clefs des boissons énergisantes. Des

études récentes ont prouvé qu'il existe

de réelles interactions entre la taurine et

l'alcool.

La caféine est l'ingrédient le plus

efficace dans ce type de boissons. Un

certain nombre d'études ont prouvé que

la caféine renverse temporairement

plusieurs des effets cognitifs nuisibles

résultant du manque de sommeil. Elle

tend également à améliorer la mémoire,

la concentration et les performances

sportives.

Red Bull Energy Drink (250 ml) contient

cose) 27g

* Taurine 1000 mg (remplacée d'avril à

juillet 2008 par de l'arginine en France :

* Glucuronolactone 600 mg (supprimé

De plus, elle contient des inositols, des

olorants

La boisson Red Bull est

alcoolisée. Cependant,

imulants qu'elle

préoccupants, en particulier lorsqu'ils

La taurine figure parmi les ingrédients

clefs des boissons énergisantes. Des

études récentes ont prouvé qu'il existe

elles interactions entre la taurine et

efficace dans ce type de boissons. Un

certain nombre d'études ont prouvé que

la caféine renverse temporairement

plusieurs des effets cognitifs nuisibles

nque de sommeil. Elle

tend également à améliorer la mémoire,

la concentration et les performances

Page 19: Joggermag.fr - EDITION DECEMBRE 2008
Page 20: Joggermag.fr - EDITION DECEMBRE 2008

Envie de devenir un « Super Héros » ?Envie de devenir un « Super Héros » ?Envie de devenir un « Super Héros » ?Envie de devenir un « Super Héros » ?

Inventée en 2003 (origine allemande), les

échasses urbaines au look futuriste défient les

lois de la gravité. Courir à plus de 30 kms/h,

bondir à plus de 2m, réaliser des pas de 3 ou

4m et oser des acrobaties dignes des

meilleurs gymnastes, plongeurs de haut vol et

autres adeptes du trampoline.. voilà en

quelques mots, le résumé des aptitudes

requises ou souhaitées pour la maîtrise et

l’exploitation maximale de ces engins.

Dans la rubrique « j’ai testé pour vous »…

j’avoue que dès les premiers bonds, on se plait

à produire un remake de « L’homme qui valait

3 milliards »… et ce, en moins de 5 minutes !

Tous les regards des passants se tournent

vers vos performances bien que situées à

l’état embryonnaire au vu des exploits visibles

sur les vidéos qui circulent sur le net !

« Poweriser » ou encore « PowerStrider »… «

Même si des personnes plutôt sédentaires

peuvent rapidement trouver leur équilibre sur

ces échasses (j’ai prêté mon jouet…), cette

pratique est sportive et devient vite épuisante.

De nombreux muscles sont sollicités et le

cardio peut vite s’accélérer si l’on « titille » un

peu le ressort !

Quelque soit la marque (le sujet fait débat), le plaisir

est le même !

Déclinée en plusieurs versions, Junior ou Senior,

l’achat dépend de votre poids (de 30 à 120 kgs) et

pour plus de sécurité, il convient de se munir

d’équipements de protection (casque, protège

genou/coude et protège poignet).

Prix : à partir de 239 € (attention, rupture de stocks

sur certains modèles donc délai de livraison

variable… patience !)

Page 21: Joggermag.fr - EDITION DECEMBRE 2008

Contrairement aux antibiotiques, certaines pédales sont

automatiques ! En effet, 2 choix possibles : les pédales

simples, et les pédales automatiques.

Contrairement aux antibiotiques, certaines pédales

sont automatiques ! En effet, 2 choix possibles : les

pédales simples, et les pédales automatiques.

Les pédales automatiques sont des pédales plus

destinées à la compétition et aux longues

randonnées… elles ont plus une finalité sportive que

familiale. Très différentes des pédales plates, elles

nécessitent des chaussures spéciales. En effet, il est

nécessaire de placer des cales spécifiques

(vendues avec les pédales) sous chaque chaussure.

Elles servent à fixer (clipser) le pied à la pédale,

juste en posant le pied dessus et en appuyant. Pour

l’enlever (déclipser) il faut faire basculer le talon

vers l’extérieur. Les pédales automatiques facilitent

la poussée en même temps qu'elles tirent le pied

pour un meilleur rendement du « coup de pédale ».

Il existe différents systèmes qui sont propres soit

aux marques (SHIMANO, TIME, CRANKBROTHERS,

LOOK…), soit à la discipline (route, VTT, descente,

free ride...). Le modèle le plus courant proposé aux

débutants est le système SPD de Shimano : chaque

pédale possède un ressort réglable jouant sur la

dureté de clipsage / déclipsage.

Notons aussi qu’il existe des pédales semi-

automatiques, celles ci possèdent une face auto et

une fasse plate. Elles sont le juste milieu entre les

pédales « normales » et les pédales « auto ». Elles

sont peu utilisées, très peu commercialisées et ne

présentent que peu d’avantages.

Les pédales automatiques sont

idéales pour la compétition, les

randonnées, l’usage sportif du VTT !

AvantagesAvantagesAvantagesAvantages :::: Les appuis sont de meilleure qualité, le

pied et la pédale ne font plus qu’un soit une

augmentation du rendement. C’est l’assurance d’un

pédalage rond, à savoir un appui sur la pédale avant

tout en pouvant tirer celle qui est en arrière. Ainsi,

l'effort est continu et non plus saccadé, il n’y a pas de

perte d’énergie ! Sur du terrain cassant et fortement

vibrant, le mécanisme de maintien du pied permet de

conserver sans effort les pieds en position sur les

pédales tout en continuant le pédalage.

Inconvénients :Inconvénients :Inconvénients :Inconvénients : Le mécanisme d'accrochage peut

occasionner des chutes si l'on est novice, les pédales

sont plus chères (bas de gamme à partir de 25 €) et

nécessite un usage obligatoire de chaussures

adaptées. La durée de vie est plus courte que des

pédales normales (plus de pièces dans une pédale

auto) et un entretien est nécessaire (conseillé 2 fois

par an).

Les pédales plateformes sont faites

pour une pratique occasionnelle

comme les trajets domicile/travail

ou encore pour aller chercher le

pain !!

En résumé, les pédales plates sont faites pour un

usage occasionnel du VTT tandis que les pédales

auto sont destinées à la compétition, celles-ci sont

plus onéreuses, mais au vu des avantages qu’elles

présentent, on ne regrette jamais cet

investissement. Une fois le choix de pédales

arrêté… pensez aux chaussures. De nombreux

modèles s’offrent à vous en fonction de l’utilisation

prévue, VTT, route etc mais aussi à des prix très

variés… ça tombe bien c’est bientôt Noël !

Page 22: Joggermag.fr - EDITION DECEMBRE 2008

L’émergence d’une nouvelle mode : Les trails urbains !!!

D'origine Britannique, le trail est une course pédestre disputée

sur sentiers et chemins balisés et courus en semi-autosuffisance.

C'est-à-dire que le coureur doit prendre en charge une partie de

son ravitaillement et courir avec une réserve d’eau (porte-bidon

ou camelbak). Les distances varient entre 10 km (voir moins) et

160 km pour les plus longues courues généralement en ligne

mais parfois en étapes. Les parcours présentent souvent de gros

dénivelés pour la distance. Ils sont balisés, mais ce ne sont pas

des "autoroutes". Le balisage doit permettre de poursuivre sa

route... mais la lucidité du coureur doit rester optimale sinon c'est

la faute inévitable de l'erreur de parcours. C'est la grande

différence avec le cross, l'un est balisé l'autre beaucoup moins...

On distingue 3 grandes catégories :

Trail courte distance ou course nature : moins de 30

Km dans un cadre exclusivement naturel (chemins ou

sentiers).(Exemples : Dans les Ardennes l’Enfer de la

boulette, la course nature du Val de Bar, la

Thilaysienne…)

Trail moyenne distance : entre 30 et 65 km pour un

dénivelé de 1000m à 3000m. (Exemples : Dans les

Ardennes le trail de Thilay 42 Km 1200 D+ (dénivelé

positif), dans la Marne le Sparnatrail 50 Km 1200 D+, les

Templiers, la 6000 D, la Fila Sky race, l’Interlac (couru

en 2 étapes), L’Aubrac etc…)

Trail longue distance ou Ultra Trail: Plus de 100

km, ils sont rares. (exemples : Dans les Ardennes

Belges la Trans Ardennaise (160 Km en 4 étapes),

en France les plus connues : Le Grand Raid de la

Réunion 125 Km 8500 D+, l’Ultra-trail du tour du

Mont Blanc 156 Km 8500 D+, le Mercantour, le

Grand raid du Cro-Magnon…)

On distingue deux types de trails :

En autonomie totale (l'esprit de départ) et le trail

assisté, avec ravitaillements partiel ou total sur le

parcours...

Là c'est juste un problème pour les puristes on

dira que le trail en autonomie totale est fait pour

les coureurs aguerris et le trail assisté on pourrait

l'appeler aussi trail découverte...

Page 23: Joggermag.fr - EDITION DECEMBRE 2008

Maintenant que nous avons défini le Trail, quelle

différence y a-t-il entre celui-ci et le trail urbain ?

Presque rien, en effet le trail urbain comme on peut

le deviner, se pratique en ville.

L’esprit du trail sur « bitume » est le même que celui

sur « chemin » : course balisée comprenant un

certain dénivelé, le tout couru en semi

autosuffisance. Tout comme le trail pratiqué dans la

nature, le trail urbain permet aussi de découvrir un

paysage fantastique. En effet, la beauté des sites

traversés et des points de vue proposés ont

souvent tendance à bluffer les coureurs. Comme

beaucoup peuvent le penser : «un trail urbain, c’est

courir sur une route c’est tout». Non, ce n’est pas

seulement courir sur une route, c’est aussi

découvrir une ville, son histoire, passer dans des

lieux privés (souvent interdit au public), découvrir

des monuments incomparables... Voici toute la

magie du trail urbain. Ces épreuves se développent

de plus en plus, sont de plus en plus célèbres et

attirent de plus en plus de sportifs.

En effet, quel sportif ne rêverait pas un jour de

parcourir Marseille, traversant le vieux port, en

avalant le bitume tout en découvrant les différents

sites historiques de la ville ?

Autre épreuve récente mais qui se révèle très

populaire : l’Eco trail de Paris avec son arrivée

prestigieuse au 1er étage de la Tour Eiffel ? A noter

que le vif succès de l’édition 2008… fait que les

inscriptions pour 2009 sont déjà closes ! Cette

course nature dont le parcours de 80 kms emprunte

à 90 % les sentiers franciliens, rassemblera plus de

1000 athlètes confirmés pour sa 2ème édition. Le

petit plus des organisateurs, est qu’ils visent aussi le

respect de l’environnement à travers plusieurs

actions : « invitation à l'utilisation des transports en

commun, responsabilisation des participants, mais

aussi gestion des déchets et respect des sols... ».

Chaque ville à ses caractéristiques et son charme,

ce qui rend chaque trails urbains différents. Le trail

urbain est accessible à tous. Pas besoin d’être

sportif pour pouvoir participer aux épreuves de

courtes distances, la course se fait à son rythme et

la marche est loin d’être interdite. Une inscription

suffit ainsi qu’une petite participation financière.

Page 24: Joggermag.fr - EDITION DECEMBRE 2008
Page 25: Joggermag.fr - EDITION DECEMBRE 2008

Chaque année, il y a des courses hors stades qui

disparaissent. Et puis, il y a celles qui ne cessent

de croître, comment expliquer ce succès ? Le

partage et la convivialité semblent primer sur la

performance… illustration avec « la Ronde de Noël

» version douceur angevine, vue par Pascal Denis,

son Président organisateur et Thierry, athlète

devenu « fan » de l’épreuve.

« Faites chauffer les Baskets ! » Comme l’annonce Pascal DENIS, le Président de

l’association « Course à pied La Meignanne », la 10ème

édition de la Ronde de noël aura lieu samedi 20

décembre 2008, épreuves se déroulant en semi

nocturne et en nocturne. Située en périphérie de la ville

d’Angers (49), la commune de la Meignanne s’apprête à

accueillir 1700 coureurs répartis sur 2 courses, placées

sous le signe de la convivialité !

En effet, au delà du classement, le plaisir de courir

agrémenté d’une ambiance générale très festive est le

maître mot des organisateurs. Pour preuve, les

nombreux anonymes déguisés pour l’occasion… on ne

compte plus les Pères Noël en basket.

A noter que les plus beaux « athlètes

costumés » seront récompensés. La

participation entre amis, collègues ou familles

reste le leitmotiv général et la majorité des

coureurs déguisés seront présents lors de

l’épreuve « Duo », course de 4.7 kms à

effectuer en équipe de 2.

Sur « le Duo », 50% des participants sont

déguisés et cette course rassemble près de

10% de Meignannais ! De plus, un tiers des

maisons situées sur le parcours sont

décorées, illuminées… c’est un réel plaisir de

voir que la population joue le jeu, c’est la fête

pour tous… ajoute Pascal DENIS.

etc…)

Motivé, oui mais par quoi ?Motivé, oui mais par quoi ?Motivé, oui mais par quoi ?Motivé, oui mais par quoi ?

« Pour les athlètes dits "populaires", les

coureurs du dimanche, qui sont plus à la

recherche du plaisir que de la performance,

c'est une course bien placée dans le

calendrier estime Thierry, participant du

10km. C’est la dernière course avant la trêve

(des confiseurs) donc dernier plaisir avant de

se faire plaisir avec les repas de fin d'année et

ses petits écarts culinaires … aux antipodes

du régime "sportif".

Plus d’infos

sur

http://ronde

denoel.free.

fr/index.htm

N’hésitez

pas à

transmettre

les infos sur

vos

courses…

Page 26: Joggermag.fr - EDITION DECEMBRE 2008

Cette course, c'est plus une fête, une curiosité

qu'une course à résultat : deux tours de 5kms,

parcours genre montagne russe, qui monte d'un

coté du village, redescend au centre, remonte et

redescend…. Ce qui est peut être le plus rigolo,

c’est que la course se déroulant de nuit (il faut faire

attention ou l'on met sa basket), cela nous amène à

traverser une féerie de pavillons illuminés pour

Noël (on court en levant les yeux et en profitant des

décors de noël comme un enfant).

Cette course, les pieds dans le noir et les yeux

partout sauf sur la route, c'est plus que sportif

précise Thierry. En fait, c'est un peu une course

avec la magie de Disney dans un petit village

français pris d'assaut pour l'occasion. Notre athlète

ne perd pas pour autant le sens pratique : La

popularité de cette course est utile, au moins au

départ à cette saison, on se tient chaud… tous

ensemble bien serrés ! Voilà, c'est à vivre et à

savourer ! »

5 fois plus d’athlètes en 10 ans

Organisées en partenariat avec l'USAC d’Angers et

l’ENA d’Angers, les 2 courses existent depuis la

création en 1999. Lors de la 1ère édition, il y a eu

336 classés et en 2007, 1689 classés soit une

épreuve qui a multiplié par 5 le nombre de

participants ! A cette heure, les inscriptions

(limitées à 1700 participants) sont closes depuis le

24 novembre, soit 2 semaines plus vite que l’an

passé. Si vos épingles devront attendre 2009 pour

un hypothétique dossard, nulle doute que vous

ferez partie des 6000 spectateurs pressés tout au

long du parcours, soit une population multipliée par

3 ce soir là ! Avalé en 31’ pour les meilleurs et 36’

pour la 1ère féminine, le 10 km rassemble le gratin

local. Les meilleurs régionaux seront au rendez-

vous ; Côté hommes, sont attendus Jean-

Damescene Habarurema (ENA Angers), Julien

Moreau et Philippe PAILLAT (Endurance 72),

Noamen Ksouda (AS St Sylvain d’Anjou) et le local

de l’épreuve, Jean-Michel Coutant (ASC St

Barthélemy d’Anjou). Ce dernier, de par sa

notoriété, a permis de conjuguer performance et

explosion de la popularité dès 1999.

Côté féminines, Corinne Herbreteau-Cante (AS St

Sylvain d’Anjou) et Emilie Moinet-Paillat devraient

se disputer la victoire.

Petit conseil du pool d’organisation : oubliez vos

chronos car il faut ajouter 270m au 10 km donc

difficile de comparer avec vos perfs habituelles. Les

dossards N°1 à N°20 de la course phare,

permettront de repérer les meilleurs.

Quelques podiums viennent récompenser les

vainqueurs mais le plus important est de reverser

à une œuvre caritative le montant des cotisations

versées par les licenciés FFA sur le Duo soit en

2007, près de 630 euros.

Petit scoop pour les 1700 participants de cette

10ème édition : un bonnet vous sera offert en

souvenir grâce aux partenaires locaux et

régionaux qui répondent présents depuis le début.

Sans eux et sans les 80 bénévoles (tous issus du

tissu associatif Meignannais), nous ne pourrions

offrir un tel spectacle, cette "fête" de la course à

pied ne serait pas ce qu'elle est aujourd'hui... et

demain je l'espère résume Pascal DENIS.

Que vous soyez coureurs ou spectateurs,

préparez-vous pour une soirée qui se veut joviale

et festive. Alors à vos costumes, vos moufles et

vos runnings !

Avec plus de 75% de participants non licenciés

FFA, la Ronde de Noël de la Meignanne s’inscrit

parmi les courses hors stades qui drainent une

population avide de plaisir, loin de la performance

prônée par le système fédéral. Devant un tel

succès populaire, il convient de s’interroger sur

les raisons de cette réussite. Quand aux

épreuves qui disparaissent du calendrier, à la

lecture de cet article, souhaitons qu’au delà de

trouver des réponses, certains amorceront une

réflexion…

EPREUVESEPREUVESEPREUVESEPREUVES

4km700 en duo à 17h + 10km270 individuel à 18h

Ces épreuves sont ouvertes à tous, licenciés ou

non licenciés, nés en 1993 ou avant pour le 10 km.

Les jeunes nés en 1995 ou avant peuvent

participer à la course en Duo (course dotée d’un

challenge interentreprises).

A noter que cette année, le règlement des courses

FFA a évolué : Les licences des autres sports ne

seront plus valables comme justificatif médical.

Obligation de présenter une licence FFA ou

certificat médical de non contre-indication à la

pratique de la course à pied en compétition.

Page 27: Joggermag.fr - EDITION DECEMBRE 2008
Page 28: Joggermag.fr - EDITION DECEMBRE 2008

Après un circuit qualificatif d’une dizaine

d’épreuves réparties pendant une année aux

quatre coins de la planète, le circuit de

coupe du monde A.W.R.S. a connu son

dénouement ce mois-ci avec la finale du

championnat du monde de raid aventure –

Ecomotion au Brésil, du 29 octobre au 9

novembre, entre Portas dos Tatus et

Jéricoacoara et ce sur 580 km. Les courses

qualificatives se sont déroulées en Europe

(Pologne, Espagne, Suède, Irlande, Portugal

et le célèbre Raid in France, qui renait en

2009, mais dans les Alpes cette fois), mais

aussi à travers le monde (Australie, Mexique,

Afrique du Sud, Brésil et Nouvelle-Zélande).

La crème de la crème était présente avec 5

équipes françaises en prime afin de décerner

le titre honorifique de meilleur équipe de raid

au monde et succéder ainsi à des noms

prestigieux comme Nike – ACG Balance Bar

ou Quechua – Les Arcs.

Toujours au cœur de l’évènement, votre

magazine Joggermag, plutôt que de vous

faire un simple résumé de la course, a décidé

de vous faire vivre cette aventure de

l’intérieur, raconté par les acteurs eux-

mêmes. Parmi eux, Sandrine Monnier

membre de Quechua – Compagnie des Alpes

et Franck Salgues membre de Wilsa Helly

Hansen, vont partager avec vous leur

aventure comme si vous étiez un de leur

coéquipier… Embarquement immédiat pour

le Brésil…

L’équipe Nike, pourtant remaniée, aura connu toutes

les places du podium en championnat du monde.

Page 29: Joggermag.fr - EDITION DECEMBRE 2008

Lundi 27 octobre :

Nous avons des achats à faire pour la course : du

gaz pour le réchaud ainsi que du liquide anti-

crevaison pour les vélos. Après avoir quadrillé la

ville et passé des heures à marcher, nous ne

trouverons ni l'un, ni l'autre. C'est l'équipe

française « Planète Tonique » qui va nous

dépanner pour le liquide et Francis notre hôtelier

pour le gaz. Merci à eux. Puis, premier footing sur

la plage de Fortalezza : il fait chaud et il y a du

vent ! Ces deux éléments nous accompagnerons

tout au log de notre séjour et quand le 2ème

manque, le 1er devient réellement insupportable !

Mardi 28 octobre :

C'est le départ pour Jéricoacoara. Nous avons

rendez-vous à 7 h 00 à l'aéroport, mais les 1ères

personnes de l'organisation ne vont arriver que

vers 8 h 00. Premier aperçu de ce que nous

appellerons l'heure brésilienne !

Nous chargeons notre impressionnant barda dans

le bus et c'est parti pour 5 h 00 de route pour se

rendre à Gijoca, où nous changeons de moyen de

transport. C'est ici que nous quittons le bitume

pour les pistes sablonneuses. Nous déchargeons

donc les sacs pour les recharger dans des « taxi-

brousse » : les sacs sur le toit et nous sur des

bancs en bois. Nous sommes brassés, secoués

pendant 1 h 30 pour finir enfin par arriver à

Jericoacoara. Quel dépaysement par rapport à

Fortalezza ! C’est un magnifique village de

pêcheurs, un oasis qui connaît aujourd'hui une

forte activité touristique grâce à son spot réputé

pour le wind-surf, le surf et le kyte-surf.

L'ambiance dans ce village est très jeune et très

festive.

Nous sommes logés au « Mosquito Blue », un hôtel

4 étoiles avec 2 piscines et accès direct sur la

plage. Le grand luxe ! C’est sûr, les quelques

jours d'avant course ne vont pas être

désagréables ! En fin de journée, nous testons

dans les dunes nos guêtres montées sur nos

chaussures QUECHUA diosaz raid 700 par de

petits doigts de fée de l'atelier QUECHUA de

Domancy. L'essai est très concluant. Par contre,

même lorsque le soleil est couché, nous avons

chaud, très chaud. Ça promet !

Avec l’équipe Quechua – Compagnie des Alpes

Vendredi 24 octobre :

Toute l’équipe Quechua – Compagnie des Alpes

se retrouve chez Bill pour récupérer le matériel

de l'assistance et refaire une dernière fois nos

sacs. Nous ajoutons à nos affaires, les tee-shirts

blancs que nous avons demandés afin de nous

protéger au mieux de la chaleur. Nous y ajoutons

quelques marquages de nos partenaires.

Samedi 25 octobre :

Départ de Genève pour Fortalezza (Brésil), en

passant par Lisbonne. Mais la journée se termine

là, car nous ratons notre avion pour cinq minutes

suite à un retard pris à Genève par la compagnie

aérienne. Visite de Lisbonne et 1ère adaptation à

la chaleur. Nous avons chaud alors que nous ne

sommes qu'au Portugal !

Dimanche 26 octobre :

Vrai départ pour Fortalezza où nous arrivons le

soir même. Nous logeons chez Francis, un

français d'adoption, qui nous réserve un très

sympathique accueil. Merci le « Petit futé » pour

cette bonne adresse ! Avec son fils, ils vont se

mettre en 4 pour nous trouver tout ce qu'il nous

manque pour le raid. Nous découvrons

Fortalezza de nuit : l'impression que nous avons

va se confirmer le lendemain : c'est une grande

ville sans attrait, ni charme.

Page 30: Joggermag.fr - EDITION DECEMBRE 2008

A Jericoacoara, lorsque le soleil se couche, c'est

aussi le moment où l'activité sur la plage se fait plus

intense : football, équitation ou capoeira... La

Capoeira est une sorte de combat-danse, qui prend

son origine au temps de l'esclavage. Les hommes

n'avaient plus le droit de se battre alors pour ne pas

perdre l'entraînement, ils ont « inventé » cette danse.

Le spectacle est impressionnant : vitesse, agilité et

souplesse. Le spectacle a quelque chose de félin ! Il

se reproduit tous les soirs pendant 30 mn au moment

du coucher du soleil, accompagné de chants et de

musiques avec des instruments traditionnels.

Mercredi 29 octobre :

Nous commençons par un formidable petit déjeuner

sur la plage. Le cadre est idyllique, mais nous

n'oublions pas pour autant notre objectif. Ce matin,

nous avons rendez-vous à 9 h 00 pour la vérification

du matériel. Donc à 9 h 02, nous sommes devant la

tente de l'organisation : personne ! Nous attendons

un peu, puis nous croisons le directeur de la course

en retournant à nos chambres : « Revenez à 14 h

00... », nous dit-il. C'est ça, l'heure brésilienne ! Du

coup, nous allons tester nos shortys TRIBORD avec

poche à eau et poches pour les barres et gels

énergétiques intégrées, parfait pour les longues

distances en kayak qui nous attendent durant le raid.

C'est parti pour une bonne séance de 2 h 00 de kayak

de mer. Nous choisissons de partir contre le vent, qui

est omniprésent, mais son intensité ne nous permet

pas de passer le cap de Jericoacoara. Nous

déployons beaucoup d'efforts, juste pour rester sur

place : ça promet ! Le trajet dos au vent est beaucoup

plus aisé et nous nous amusons à surfer des vagues

au milieu des windsurfers, qui nous offrent par

ailleurs un formidable spectacle !

Nous allons ensuite à la vérification du matériel. Tout

est OK mais ils font ça vraiment en dilettante. Ils sont

impressionnés par nos lampes PETZL « e+ lite » multi-

éclairage. Les équipes arrivent et en cette fin de

journée, il ne manque plus grand monde. La pression

commence à monter, l'ambiance course prend le pas

sur l'ambiance « vacances ».

Jeudi 30 octobre :

Un petit chemin comme on aimerait en voir plus

souvent, même si le pont est inquiétant

Après le traditionnel petit déjeuner gargantuesque,

nous allons tester nos VTT TITUS « eleven » sur la

plage. C'est un vrai plaisir de rouler avec nos bêtes

de course sur le bord de mer, cela fait très carte

postale ! Mais le retour avec le vent de face est plus

délicat et nous nous entraînons à nous relayer pour

perdre le moins de vitesse et d'énergie possibles.

Les dernières équipes sont arrivées. Jéricoacoara

ressemble maintenant à un spot de raideurs. Les

meilleures équipes du moment sont rassemblées

dans ce petit village alors forcément, nous ne

pouvons plus faire un pas sans croiser du monde ! La

pression monte encore d’un cran. Ce soir, petit

footing jusqu'à la pointe percée : un gros caillou dans

l'eau avec un trou au milieu. Second entraînement de

la journée, donc demain, ce sera repos !

Vendredi 31 octobre :

Toutes les équipes se retrouvent sur la plage de

l'hôtel « Mosquito Blue » pour un lunch convivial et un

échange de tee-shirts. Ça y est, nous y sommes. Le

soir, c'est le briefing sous une tente fournaise, tout

est en portugais et nous avons un écouteur pour

traduire en anglais. Nous nous couchons tard, car le

briefing a commencé à l'heure brésilienne et a donc

fini très tard.

Page 31: Joggermag.fr - EDITION DECEMBRE 2008

Résultat tout est prêt : les cartes sont plastifiées

et les estomacs sont pleins. Pendant que certains

partent pour le briefing technique d'avant course,

les autres vont essayer de dormir un peu.

Malheureusement, le gymnase dans lequel nous

dormons est a côté de rues très festives et très

animées. Les bouchons dans les oreilles ne

suffisent pas à atténuer le bruit jusqu'au lever du

soleil. Ce sera une mauvaise nuit pour tout le

monde. Nous comprenons pourquoi il y avait si

peu d'équipes dans ce gymnase !

Dimanche 2 novembre :

Lever de bonne heure et encore quelques heures

de trajet pour se rendre sur le lieu du départ. Ça

dure depuis 2 jours et nous avons vraiment hâte

que le départ de la course soit donné. Pontal dos

Tatus : nous disons au revoir à nos chers

assistants, nous nous rendons sur le lieu de

départ en bac. Là encore, il faut attendre. Après

nous être positionnés pour former le mot

ECOMOTION, après avoir pris toutes les photos et

vidéos nécessaires, les organisateurs se décident

enfin à donner le départ. Il est 15 h 40 et ça part

vite, très vite...

Cette 1ère section de 28 km à pied se déroule

entièrement dans le sable avec des traversées de

dunes et de longues plages interminables. Nous

sommes accrochés au peloton de tête et le rythme

est intense. Nous sommes contents d'avoir pris

nos bâtons QUECHUA diosaz raid et nos

prototypes chaussures + guêtres car ils font

merveilles ! Un choix d'itinéraire différent des

autres va nous faire « décrocher » de ce groupe

de tête et nous manquons de jus pour revenir. De

plus, le manque d'eau, que nous avons déjà

commencée à boire avant même le départ de la

course lors des différentes attentes, commence à

se faire sentir. Nous nous accrochons et nous

finirons peu de temps après les premiers.

Samedi 1er novembre :

Lever 5 h 00 pour charger le 4X4 et prendre la route

jusqu'à Parnaiba. Le départ de Jéricoacoara ne se

fera finalement qu’à 8 h 00 : commence à y’en avoir

marre de l'heure brésilienne... Pendant le trajet, nous

ferons la connaissance de notre chauffeur.

Apparemment, c'est pas gagné, car nous avons tiré le

gros lot ! Il ne parle pas un mot d'anglais, ni même

d'espagnol, alors que certains chauffeurs sont

bilingues, voir même trilingues. Nous nous

demandons même s'il sait lire les panneaux routiers !

Cerise sur le gâteau : son compteur de voiture ne

marche pas alors que le road book de l'assistance ne

donne que des indications kilométriques pour se

diriger ! Les assistants vont en voir de toutes les

couleurs.

En début d'après midi, nous récupérons les cartes et

le road book. On se réparti alors les tâches : l’un lit le

road-book, un autre trace sous la surveillance d’un

troisième. Ceux qui restent s’occupent de préparer

les boissons énergétiques, mélange d'APTONIA

endurance et energy, les barres et autres nourritures

pour le lendemain.

Le prochain CP est juste après le virage à droite

Page 32: Joggermag.fr - EDITION DECEMBRE 2008

Tutoia, 19h30 : une très longue section de kayak de

mer nous attend avec 64 km dans la houle et face au

vent. Nous avons hésité jusqu'au dernier moment à

prendre les voiles et nous avons bien fait de les

laisser à l'assistance. Cette étape va se jouer au

mental, nous le savons et nous nous accrochons.

Sandrine est avec Bill et les Vertacos, Nico et Rudy

qui sont des habitants du Vercors, sont ensembles.

Nous avons du mal à aller droit et il faut trouver un

cap au loin. Mais il n'y a aucun point fixe, seulement

les lumières des bateaux devant nous et qui ne vont

peut-être pas plus droit que nous !

A 21 h 30, certains yeux commencent à se fermer

alors que la course n’est partie que depuis 6 h 00.

Heureusement, quelques poissons viennent nous

réveiller en sautant dans le bateau. Bill, notre

pêcheur, n'en revient pas ! C'est la première fois que

ce sont les poissons qui viennent directement à lui

dans le bateau.

A 1 h 00 du matin, nous arrivons en vue de Sao

Bernardo Island, le 4ème PC de la course. C'est aussi

un « stop and go ». Il y en aura plusieurs sur la course

et nous avons 8 heures de sommeil en tout à écouler

à ces PC. Nous n'hésitons pas longtemps avant de

décider de nous arrêter 1 h 00. Le débarquement est

folklorique, car c'est marée basse et une sorte de

vase collante nous scotche sur place. Il faut pourtant

monter un peu les bateaux sur le bord en prévention

de la marée qui monte. Après un lyophilisé APTONIA

« hachis parmentier » succulent et une soupe aux

asperges hyperprotéïnée APTONIA qui l'est

beaucoup moins, car froide, nous arrivons malgré

tout à fermer les yeux quelques instants. Mais on a

très vite froid, car cela fait 6 h 00 que nous sommes

complètement détrempés par les vagues et le vent.

A 2 h 00 du mat, c'est reparti. Comme convenu, nous

n'allons pas chercher le CP optionnel, qui nous

décompterait 4 h 00 de temps sur notre carte de 8 h

00 de sommeil, sachant qu’il y a en plus 2 h 00 d'effort

pour aller le chercher. Nous pensons que nos 8 h 00

de sommeil ne vont pas être de trop pour boucler le

raid : nous ne regretterons jamais notre choix.

Et nous avons pagayé, pagayé, pagayé, pagayé …

Concentré pour bien orienter.

Page 33: Joggermag.fr - EDITION DECEMBRE 2008

A 15 h 00, nous partons pour une petite section

de 8 km de kayak afin de rejoindre enfin nos

assistants, que nous n'avons pas vu depuis 19 h

30 la veille. On appréhende un peu de pagayer à

nouveau, mais ça va, les douleurs musculaires

ne se font pas sentir. Les assistants ont enfin

changé de chauffeur et le nouveau a un

compteur en état de marche cette fois-ci !

Malheureusement, il ne parle que portugais,

alors c’est un peu la débrouille. Par contre, nous

apprécions les boissons fraîches, les nouilles

chinoises, les lyophs et les fruits qui nous

attendent. Nous ne savons pas trop où nous en

sommes dans le classement, car nous ne savons

pas combien de temps les autres équipes ont

dormi. Nous, nous avons déjà dormi 5 h 00 et il

nous en reste donc 3 sur notre crédit sommeil.

Du coup, on fait une transition relativement

rapide : Florence fait marcher le chronomètre et

ne nous laisse pas nous endormir. Les poches à

eau remplies, des barres de céréales APTONIA

plein les poches, nous partons pour la 5ème

section, soit 106 km de VTT.

C'est la fin de journée et la nuit va bientôt

tomber, alors nous partons assez vite pour en

faire le plus possible de jour. De plus, les 20

premiers km sont assez roulants, sur de

l'asphalte, mais ce sera la seule fois de toute la

course. Ensuite, ce sera « l'enfer » des pistes

sablonneuses avec surtout une quinzaine de

bornes où nous passons plus de temps dans le

sable à côté du vélo, que sur le vélo lui-même.

Puis, défilent les heures où il faut rester en

équilibre, gérer les glissades, les roues qui se

bloquent, qui chassent.... On se prend tous un

nombre incalculable de gamelles avec la roue

qui bloque au dernier moment et les pédales qui

ne déchaussent pas. En plus, le terrain

demande toute notre attention, ce qui empêche

le sommeil de se faire sentir. Nous sommes ravis

de nos lampes ultra Belt, prêtées par PETZL, qui

nous permettent un éclairage digne d'un phare

de voiture, indispensable pour anticiper dans le

sable.

Dès 2 h 30, j'ai à nouveau les paupières qui se font

lourdes. Je m'asperge d'eau, je bois, je mange... bref,

je fais tout ce que je peux pour couper la routine du

pagayage. Nous ne parlons pas beaucoup. Après de

multiples étoiles filantes, le jour se lève enfin et nous

pouvons enfin profiter du paysage, mais aussi nous

rendre compte que nous n'avançons pas vite ! Après

des dizaines de méandres de rivière, nous prenons

un raccourci en traînant le bateau sur 500 m sur le

sable et les pavés d'un village : ça nous évite 4 km de

coups de pagaies.

Nous arrivons enfin à Araioses à 8 h 30 et nous avons

prévu de nous arrêter 4 h 00 à ce PC puisque c’est

aussi un « stop and go ». Nous prenons une chambre

dans une pousada où le patron nous sert des fruits,

des boissons et du pain. Ça fait du bien ! Une petite

douche et nous fermons les yeux.

Réveil à 12 h 00. Il faut bien se lever, mais nous avons

tous mal aux épaules. Dès 12h30, c'est parti pour la

3ème section soit 15 km à pied, sous un soleil de

plomb et à l’heure la plus chaude. Nous partons en

courant, mais bien vite, nous adoptons le rythme de la

marche rapide. L'orientation n'est pas fluide car

beaucoup de pistes se coupent et la végétation n’est

pas très accueillante. Nous avons même goûté aux

orties locales. Nous empruntons des barques avec

leur barreur pour traverser 2 rivières. Les

embarcations sont assez instables et nous sommes

contents de ne pas être seuls pour les manœuvrer.

Ce n’est pas la péninsule arabique, mais c’est à s’y

méprendre.

Page 34: Joggermag.fr - EDITION DECEMBRE 2008

Nous avançons bien jusqu'au PC 9 qui est virtuel

puisqu’il faut noter une date inscrite sur le mur d'une

maison. Original. Nous repartons vite et nous nous

laissons influencer par 2 équipes qui font demi-tour

devant nous. Grosse erreur ! Nous empruntons donc

un mauvais chemin, où nous persévérons avant de

faire demi-tour en essayant de retrouver nos traces.

Mais elles se ressemblent toutes ! A ce moment là,

nous avons perdu le nord et le moral en prend un coup.

Nous nous demandons comment se recaler sur la

carte, et nous frappons à la porte de la 1ère maison

que nous croisons : il est 23h et nous sommes au milieu

de nulle part. La porte s'ouvre, Rudy aidé de Nico qui

parlent un peu espagnol, tente de se faire situer le lieu

sur la carte. La pauvre Brésilien semble ne jamais avoir

vu de carte de sa vie et nous nous demandons même

s'il ne parle pas un quelconque dialecte !

Bill en profite pour faire un sommeil flash, malgré les

aboiements incessants des chiens. De mon côté, je me

demande si on ne va pas y passer la nuit. Nous

décidons de repartir et de frapper à d'autres portes.

Mais la suivante ne s'ouvrira même pas. Enfin, nous

finissons par croiser des gens qui semblent

comprendre ce que nous demandons et qui nous

remettent sur le droit chemin. Du coup, c’est retour au

CP 9 après avoir passés 2 h 00 à tourner en rond ! Tout

va ensuite bien se passer jusqu'à l'arrivée au CP 11 à

Ubatuba. Il est 3 h 30 du matin. Nos assistants nous

attendent et nous ont préparé les traditionnelles

nouilles chinoises, des lyophs APTONIA délicieux et

même de la pizza. Le grand luxe ! Merci à eux.

La section 6, démarre par un trek de 31 km avec 1 500

m de dénivelé positif. Les ampoules que je me suis faite

lors de la 1ère section à pied, ne vont maintenant plus

me lâcher : je sais qu'il va falloir que je serre les

dents... On verra bien ! Dès le début de la section, nous

croisons deux serpents avec des anneaux jaunes,

bleus et noirs : les seuls animaux exotiques que nous

verrons. Le début de cette section est un peu délicat

car nous devons suivre un chemin qui longe la rivière.

Nous la traversons, revenons sur nos pas, tâtonnons

un peu et enfin, nous empruntons le bon sentier. La

végétation est ici complètement différente de ce que

nous avons vu jusqu'à présent : fini le sable, bonjour les

arbres gigantesques, les lianes et l'humidité et toujours

une douce moiteur. Les moustiques en profitent pour

nous saluer aussi.

Où est le quatrième équipier ?

Des minutes de repos et de réconfort grâce aux

assistants

Page 35: Joggermag.fr - EDITION DECEMBRE 2008

Il y a néanmoins de grosses angoisses lorsque

le road book en anglais indique de tourner à

droite alors que celui en portugais dit de tourner

à gauche !

Nous voulons prendre du temps, afin de nous

rafraîchir encore et encore, mais Flo et Jérôme

nous speedent car il n'y a que quelques km de

VTT à venir. Nous repartons avec une seule

poche à eau et Rudy nous annonce au minimum

24 km. Ce sera pour moi la section infernale. J'ai

chaud, pas trop de jus, je suis tractée avec un

élastique par le VTT qui me précède. Mais moi

qui apprécie plutôt ça d'habitude, je le déteste

ici : les pistes sablonneuses ne s'y prêtent pas

vraiment, car je ne peux pas anticiper.

Nous souffrons de la chaleur et l'air que nous

respirons est brûlant. Nous apprendrons plus

tard que les températures sont montées à 50°C

et nous n'avons pas beaucoup d'eau. Je vais

même jusqu'à tremper la tête dans un réservoir

d'eau verdâtre, peu ragoutant, mais au moins

c'est de l'eau ! J'ai les yeux rivés sur mon

compteur et je regarde défiler les km.

Lentement, très lentement, trop lentement. 24,

25, 26… « Oh Rudy, il reste combien ? ». Nous

ferons finalement 10kms de plus que prévu suite

à une erreur du road book. Le moral est en

berne et je sens bien que nous souffrons tous de

la chaleur; mais en silence. Pour moi, c'est la

seule fois de la course où mon mental va me

lâcher, un peu...

Heureusement, nous retrouvons nos assistants.

Il est 13 h 00 et nous sommes déshydratés. Nous

avons le luxe de pouvoir nous doucher et

manger des fruits frais. Ce ne sera pas la

transition la plus rapide, en même temps nous

savons ce qui nous attend et je ne suis pas

pressée de repartir en pleine fournaise, surtout

qu’il n’y a pas de vent. C’est à cette assistance

que notre chauffeur aura la bonne initiative

d’aller remplir des seaux d'eau chez l'habitant. Il

nous les versera ensuite consciencieusement

sur la tête. Malheureusement, à ce CP, nos

grosses bouteilles de 5 litres d'eau

disparaissent mystérieusement. Il y en a juste

assez pour les coureurs et les assistants seront

assoiffés jusqu'à la prochaine section. C'est ça

l’esprit de sacrifice !

Notre rythme de progression se fait de moins en

moins rapide. Le jour s'est levé et notre capitaine

propose de faire une petite pose pour repartir de plus

belle. Je ne trouve pas l'endroit très accueillant pour

me coucher : trop de moustiques, trop humide, trop

de végétation… Difficile la fille en plus !

C'est finalement au PC 12, à Serra da Ubatuba, que

nous ferons une pause de 10 min, dans la douce

fraîcheur d’un surprenant brouillard brésilien. Rudy

et Nico dorment pendant que Bill essaie de s'occuper

de mes ampoules afin d'atténuer la douleur...

L’entraide n’est pas un vain mot en raid, mais déjà, il

est temps de repartir et nous avons froid.

La suite du parcours est un peu épineuse : nous

quittons le chemin, peut-être est-ce un choix délibéré

de notre orienteur. En tous cas, il a des guêtres

pendant que nous nous faisons griffer les jambes. En

plus, il a retrouvé la forme et essaie de nous donner

un bon rythme. Puis nous reprenons le chemin un peu

plus loin et nous finissons par une longue descente

en plein soleil et sans vent jusque dans la vallée. Nous

nous arrêtons au moindre point d'eau pour nous

refroidir. Boire ne suffit pas, il faut aussi se mouiller. Il

est 10 h 00 du matin et c'est déjà la fournaise. Nous

sommes à Ibuaçu où nous retrouvons nos assistants.

Eux aussi sont dans leur course et ils se dépatouillent

tant bien que mal à deux avec leur pauvre

vocabulaire en Anglais pour suivre le road book. Ils

se repartissent bien les rôles : Gégé assure bien en

orientation, tandis que Florence gère plutôt les repas.

Ce n’est pas la péninsule arabique, mais c’est à s’y

méprendre.

Page 36: Joggermag.fr - EDITION DECEMBRE 2008

Nous sommes effectivement sur le chemin que voulait

nous faire prendre les organisateurs, mais il s'agit en fait

d'une coupe à la machette dans une végétation assez

dense. Pas de lacets, nous montons droit dans la pente.

Mais il fait toujours très chaud et l'ascension est lente.

Nous arrivons enfin au sommet de la montagne. Il faut

maintenant suivre la crête jusqu'au CP 14 : top of the

Trapia. C'est un aller-retour qu'il faut effectuer et notre

progression est bonne. La pluie va même faire son

apparition, quelques gouttes seulement, mais tellement

bienvenues. C'est alors une longue traversée de crêtes,

dans l'autre sens, pour finir par une descente sur un petit

village où nous sommes heureux de trouver des Mr

Freeze locaux : de la vraie purée de fruit glacée. Il est

toujours difficile de faire comprendre ce que nous

voulons, alors Nico va directement se servir dans les

étagères et le réfrigérateur. Bonne idée et gain de temps

!

Côté assistance, c’est parfois chaud entre Gégé et le

chauffeur. Ce dernier n’écoute pas les consignes de

route qui lui sont données et préfère s'arrêter tous les

100 m pour demander son chemin ! Gégé a du mal à se

contenir.

Il fait nuit et nous partons alors par un chemin à flanc de

montagne en direction du PC 15 où nous attend un

rappel. Nous attendons au moins 35 minutes, qui nous

seront heureusement retranchés par la suite, avant de

pouvoir nous élancer 1 par 1 sur le rappel. Le système

de blocage est en fait un prussik que nous n'avons guère

l'habitude d'utiliser. Deux d’entre nous en font la dure

expérience. Nico manque même de finir la nuit au bout

de sa corde. Il nous a quand même bien fait rire à pester,

suspendu dans le vide.

Il nous faut maintenant continuer à descendre le long

d'un canyon. La descente n'est pas aisée, de gros blocs

et une végétation pas toujours accueillants nous

ralentissent. Et il y a toujours les ampoules. Nous

arrivons alors à un passage obligé pour remonter sur la

montagne, à moitié en trek, à moitié en escalade.

Escalade facile, certes, mais sans assurance et avec des

rochers délités qui bougent. Quand je sens que la roche

sur laquelle je m'appuie bouge, je pense instantanément

à Christophe, notre Chamois, qui s'est blessé l'année

dernière en faisant une chute de plus de 10 m en

entraînant le bout de rocher qui le maintenait à la paroi.

Ce n'est pas rassurant !

Une végétation qui donne un visuel

impressionnant alors que nos héros sont bien

chargés

A 13 h 30, c'est le départ de la section 7 : 25 km

à pied avec différents ateliers de cordes en

perspective. Nos sacs QUECHUA prototypes

30 litres sont lourds, chargés d'eau et du

matériel d'escalade. Nous partons en marchant

d'un pas que nous souhaitons le plus rapide

possible, sous cette chaleur écrasante. Nous

progressons d'ombre d'arbres en ombre

d'arbres tellement la température est

étouffante. Nous regardons le ciel et nous en

sommes presque à attendre le passage d'un

nuage pour traverser une zone à découvert !

Nous flirtons avec les 50°C en permanence et

c’est dur.

Puis c'est la recherche du fameux « câble »,

terme donné par l'organisation, qui est en fait

de la rue-balise et encore, il n’y a que quelques

morceaux tout au long de cette infernale

montée. Tour à tour, nous sommes sur le bon

chemin ou bien nous pensons l'avoir perdu :

nous ne sommes jamais sûrs. L'arrivée d'autres

équipes également en train de chercher

comme nous, va finalement nous rassurer.

Page 37: Joggermag.fr - EDITION DECEMBRE 2008

Nous partons pour la section 8, soir 68 km de

VTT. Le village d'où nous partons doit être

perché au sommet d'une montagne car nous

commençons par une dizaine de km de

descente hallucinante sur une route pavée.

C'est bien la descente, mais là, ça fait très mal

aux fesses et à une ampoule que j'ai à la base

des orteils, juste au niveau de la cale VTT. Je

n'apprécie pas du tout cette entrée en matière

et suis finalement ravie de retrouver la piste, qui

n'est pas trop sablonneuse. Nous roulons bien

et nous allons même rattraper, puis doubler une

équipe Brésilienne. Nous sommes donc 4èmes,

mais ils restent juste derrière nous. D'un coup,

ils s'arrêtent. Nous aussi et Rudy se penche sur

la carte. Nous sommes allés trop loin et il faut

faire demi-tour Nous revenons alors sur nos pas

pendant 1 km, pendant que les Brésiliens

s'engagent sur un autre chemin.

Sans trop hésiter, Rudy va nous mettre sur la

bonne voie et nous trouvons le CP sans grande

difficulté. Le jour se lève et les Brésiliens sont

loin. Quelques passages un peu techniques,

sans doute les plus beaux du raid, des singles et

des pierres, nous attendent alors. Les garçons

sont ravis de ce parcours, mais moi, je suis un

peu mitigée. En effet, je ne suis plus très lucide

pour enchaîner correctement au milieu des

cailloux, mais je ne perds pas trop de temps

pour autant. Bill se met derrière moi pour ne pas

que je me laisse distancer. Nous roulons bien et

nous pensons aux équipes derrière nous qui

pourrait tenter de revenir, mais nous ne

reverrons personne jusqu'à l'assistance à

Campanario.

Là, la transition est rapide : nos assistants

remplissent les poches à eau, nous donnent des

bouteilles et nos gilets de sauvetage TRIBORD

DG 700, qui débordent de barres et de

sandwichs. Nous sommes prêts à partir pour la

section 9 : 60 km de soi-disant bateau en rivière,

avec sûrement des portages. On nous annonce

que, normalement, les 20 premiers km sont

difficiles par manque d'eau et qu’ensuite cela

devrait aller. Je suis contente de partir en

bateau car mes pieds vont se reposer un peu,

enfin c'est ce que je crois ! C'est en fait loin de

ce que nous vivront et subiront durant cette

étape !

La progression est lente, mais constante, et nous

assurons bien nos prises... Arrivés au sommet de

l'arête, nous suivons un sentier à flanc et après une

zone de jungle humide, avec des passages sous des

falaises surplombantes qui ruissellent, nous arrivons

à la remontée sur corde fixe : 40 m d'ascension

verticale. En haut, c'est le dernier « stop and go » et

nous avons encore 3 h 00 de sommeil à écouler. Je

m'élance d'abord, car j'ai hâte de manger mon lyoph

et surtout de fermer les yeux. Je m’endors de suite et

je ne verrai même pas Bill arriver ! Nous sommes

heureux de nous poser enfin car cela fait 36 h 00 que

nous n'avons pas dormis.

A 1 h 30 le lendemain matin nous n’avons que

quelques km pour finir avant d'arriver à l'assistance à

Vicosa do Ceara. Florence et Jérôme nous annoncent

alors que nous sommes 5èmes. Les équipes ont

toutes écoulé leur temps de sommeil et le classement

est enfin « visible ». Donc nous ne traînons pas trop à

l'assistance, et comme d'habitude, nos assistants

sont là pour nous mettre dehors !

De leur côté, c’est dur aussi. Ils nous attendent des

heures et tombent de sommeil. Chaque fois qu'une

équipe arrive, ils font un bond en pensant voir leur

protégé surgir. Et bien sûr, juste au moment où leurs

coureurs arrivent effectivement, les assistants sont

en train de somnoler.

Un bon photographe, un beau paysage et un homme

en plein effort : ça fait une jolie photo

Page 38: Joggermag.fr - EDITION DECEMBRE 2008

La section débute à 7 h 00 du matin et va s'achever à 23

h 00 le soir. Soit plus de 16h à tracter, pousser ou porter

le bateau et tellement peu de temps à pagayer ! Nous ne

croisons que quelques cochons, dont beaucoup se

mettent au « frais » dans l'eau de la rivière, des vaches et

quelques habitants qui se lavent. Au plus chaud de la

journée, l'eau est tellement chaude qu'elle nous brûle les

tibias ! Elle est au moins à 40°C : nous sommes en train

de traverser l'enfer ! Mes pieds me font souffrir et je suis

incapable d'aider Bill à tracter le bateau. Il aura été

incroyable sur cette section : le bûcheron de la forêt

canadienne était bien avec nous sur cette rivière.

Le temps s'écoule doucement et notre progression est

lente : nous n'en voyons pas le bout. La nuit tombe et

nous n'avons plus qu'une grosse lampe PETZL ULTRA

BELT, même pas chargée en plein, alors nous

l'économisons le plus possible. Tant mieux, car lorsque

je l'allume des milliers d'éphémères, des papillons de

nuit, me tombent dessus, il y en a partout, dans les

oreilles ou sous les vêtements, et c'est très désagréable

! Heureusement nous avons aussi nos petites lampes

PETZL e+lite dans le matos obligatoire et elles prennent

efficacement le relais.

C'est alors que nous discernons des lumières derrière

nous. Ça nous donne un coup de boost, car c’est bien

une équipe. Ce sont des Brésiliens (pas ceux du VTT) qui

arrivent vraiment rapidement. Ils nous dépassent bientôt

et nous ne voulons pas nous faire distancer. D'un coup,

nous sommes survoltés ! Ils tentent de nous distancer,

mais nous nous accrochons : 1ère attaque : OK. 2ème

attaque : OK. Nous sommes toujours là, alors ils calment

un peu le jeu. Nous collons à leurs kayaks et bien nous

en a pris car la calme rivière se transforme en un torrent

avec du courant et des chutes à passer. Les portages et

les passages de blocs rocheux sont nombreux et la

roche humide devient une patinoire. Nous glissons et

tombons de nombreuses fois à tour de rôle. Ils ont l'air

de vraiment maîtriser l'itinéraire, à croire qu'ils

connaissent la rivière, et les portages car ils sont bien

équipés, avec des sangles et les affaires attachées dans

les bateaux.

Malgré ces déboires, on s'accroche. J'en arrive presque

à oublier mes pieds endoloris. Il ne faut pas les lâcher

car ils vont nous sortir de cette rivière, c'est sûr ! Enfin,

nous distinguons les lueurs de la ville de Granja. Ouf !

Un sponsor efficace, qui adapte le matériel aux

conditions de courses.

Cette section aura été l'une des plus difficile et

dangereuse de la course, ça va faire mal derrière

!

Nous finissons en même temps que les

Brésiliens, mais eux ne mettront que 7 mn pour

repartir alors que nous en mettrons plus du

double. Nous cherchons notre assistance et les

organisateurs nous demandent de retourner les

bateaux pour en vérifier l'état. Ils nous font

perdre beaucoup de temps ! Nous apprendrons

plus tard qu'une équipe a tracté les bateaux par

la piste et la route, sur plus de 40 km, attelés à

une charrette. Ils connaissaient la rivière et

savaient ce qu'ils faisaient. De ce fait, ils mettront

2 h 00 de moins que les meilleures équipes et ce,

sans la moindre pénalité.

Les assistants, eux, ont pu prendre un peu de

réconfort grâce à une rivière au « stop and go »

où ils se sont baignés en attendant leurs équipes.

Même dans une eau à 30°, ça fait du bien. Départ

de la section 10, avec 34 km de VTT. Très vite,

l'énergie laissée dans la rivière va manquer,

surtout aux garçons qui ont vraiment beaucoup

donné. Bill s'endort sur son vélo et manque de

prendre de bonnes gamelles à plusieurs reprises.

Nous l'entendrons même se mettre de bonnes

claques pour tenter de se réveiller. Nous

goûterons tous au sable sur cette section.

Page 39: Joggermag.fr - EDITION DECEMBRE 2008

Je surveille mon compteur kilométrique, Rudy me

demande de surveiller les distances qu'il

m'annonce et moi je surveille les traces au

sol...surtout ne pas se perdre, pas maintenant !

J'essaie de donner un peu de rythme à cette

section à nouveau très sablonneuse, qui nous

emmène en bord de mer à Camocim.

Nous sommes enfin en bord de plage et il faut

longer le rivage jusqu'à un bac où le chrono

s'arrête. Nous allons pouvoir retrouver nos

assistants et dormir un peu. Il est 3 h 00 du matin

et les nouilles chinoises, la salade de pâtes et la

salade de fruits frais nous font du bien avant le

finish. Nous dormons un peu dans nos tentes

QUECHUA 2 secondes qui nous abritent du vent et

avant de repartir avec les bateaux de pêche à 7

h.00. Les Brésiliens sont à 30 mn.

D'un coup, il faut se lever, se dépêcher, l'heure

brésilienne tourne à l'envers et nous devons

finalement partir à 6 h 00 du matin à cause de

bonnes conditions de vent. Je monte sur le bateau

avec un lyoph à la main, le ventre à moitié rempli et

nous finissons de nous crémer sur l'eau, pour nous

protéger de puissants rayons du soleil.

Cette section semble amusante : deux pêcheurs

nous accompagnent pour manœuvrer le bateau et

nous les regardons faire avec admiration. Nico

prendra même la barre quelques temps. La mer

est démontée, il y a beaucoup de vent et notre

seule occupation sera d'écoper. Nous virons enfin

de bord et nous pensons que nous allons enfin

regagner le rivage, mais non, il faut encore repartir

au large. Nous sommes trop courts ou alors, les

pêcheurs ont des consignes pour nous promener

un certain temps. C'est ce que nous pensons, mais

nous ne comprenons rien au portugais. Je

commence à trouver le temps long et j'ai mal au

cœur. Je me couche au fond du bateau et je

commence à grelotter malgré ma veste QUECHUA

ultra light. Finalement, les garçons vont avoir la

présence d'esprit de m'envelopper dans une

couverture de survie. Je frôle l'hypothermie. Ils ont

l'air d'avoir froid eux aussi, mais un peu moins que

moi car ils ont pensé au pantalon QUECHUA ultra

light. Près de 6 h 00 et au moins 32 km plus tard,

nous débarquons enfin à Guriu.

Cette section nous laisse une impression mitigée :

nous avons été complètement dépendant des marins

avec qui nous étions ! Sachant que les Brésiliens ont

mis 2 h 00 de moins que nous, sans que nous

puissions y faire quelque chose ! Nous sommes un

peu verts.

Nous gardons cependant le moral car la dune de

Jéricoacoara est en vue. Il nous reste 10 km de

course à pied sur la plage et l'ascension de la dune

que nous connaissons déjà par cœur. Nous partons

donc en courant en direction de la dune, face au vent.

Les garçons se relaient pour couper le vent aux

autres. Ça souffle fort, mais nous iront jusqu'au pied

de la dune en courant. Nos assistants nous attendent

au sommet et les 500 derniers mètres se font main

dans la main. Ça y est, c'est fait. Nous sommes 5èmes

et nous sommes satisfaits de ce résultat, malgré les

flous de l'organisation.

Passage sur le podium, le champagne coule. Nous

sommes heureux.

Nous sommes allés au bout de ce projet même si

nous avons bien souffert de la chaleur. Mais nous

avons géré au mieux notre méconnaissance du

terrain et de la langue. Nous avons quand même

conscience que ces 2 paramètres sont importants

pour grimper encore dans le classement. Le résultat

d’une belle aventure humaine. Nous retiendrons

aussi l'extrême gentillesse des Brésiliens.

Une partie de l’équipe Quechua – Compagnie des

Alpes à l’arrivée.

Page 40: Joggermag.fr - EDITION DECEMBRE 2008

Nous tenons aussi à remercier les sponsors de Quechua

– Compagnie des Alpes pour le matériel utilisé durant le

raid :

● vêtements, sous-vêtements, chaussures, sacs, montagne : QUECHUA

● gilets de sauvetage, combinaisons néoprènes, shorty : TRIBORD

● VTT : TITUS « eleven »

● produits énergétiques, lyophilisés, produits solaires et de soins : APTONIA

● lunettes : APTONIA « Xudd 800 »

● frontales : PETZL « ultra belt » et « elite » Un énorme MERCI à Sandrine pour la richesse de son texte et à Nico pour avoir joué les entremetteurs sur ce coup-là. On y ajoutera toutes nos félicitations à l’ensemble de la formidable équipe Quechua – Compagnie des Alpes, qui depuis des années, porte haut les couleurs de la France en raid, sans oublier le grand Christophe dont les amateurs attendent le retour au plus haut niveau avec impatience. Bon vent à vous tous.

Le team Quechua – Compagnie des Alpes au

complet avant le départ : Sandrine MONIER, Rudy

GOUY, Yves BILODEAU alias Bill, Jérôme FRIER

et Florence MARGUET, les assistants et enfin

Nicolas TERMIER

Avec l’équipe Wilsa Helly Hansen

Equipe WILSA HELLY HANSEN - n°59

• Franck SALGUES - acheteur - 33 ans

• Karine BAILLET - professeur d’EPS - 33 ans

• Marcel HAGENER - pro athlète - 41 ans

• Sébastien SXAY - conseiller running - 40 ans

Assistance : Sukarna BURGESS - artisan - 34 ans

Après un brillante saison 2008 (vainqueur

Bimbache Extrem en Espagne et Raid Canéo

nature en France, 2e place à The Turas en Irlande

et au Wulong Mountain Quest en Chine), forte de 6

participations pour ses 4 membres lors des

éditions 2006 et 2007 de l’Ecomotion à Rio de

Janeiro (2e place pour Franck, Karine et Sébastien

en 2007), vice championne du monde en titre en

2006 et 2007, l’équipe Wilsa Helly Hansen se

présentait au Championnat du monde 2008 avec de

sérieuses ambitions.

Pas de préparation groupée pour cette nouvelle

aventure, une de plus en 2008 pour la plupart des

équipiers, mais qui constitue néanmoins l’objectif

de l’équipe cette année. Chacun a donc effectué sa

préparation, fort de son expérience, de manière

individuelle, travaillant le matériel avec précision,

recueillant un maximum d’informations sur le lieu

de la course (climat, marées, terrain, etc.), tentant

de récupérer des précédentes courses et

s’entraîner avec un plan d’entraînement très précis

et adapté à sa situation personnelle.

Page 41: Joggermag.fr - EDITION DECEMBRE 2008

Partis le 28 octobre de France, nous arrivons à

Jericoacoara, spot de windsurf au Nordeste du

Brésil et ville d’accueil du championnat du monde

2008, le 29 octobre dans la soirée, après un

voyage interminable. Nous qui avions prévu

d’arriver tôt, nous perdons d’entrée une journée

d’acclimatation. Le 30 et 31 octobre nous

accomplissons les formalités administratives

(checking matériel, présentation des équipes,

échanges entre équipes). Nous partons vers le

lieu du départ le 1er novembre, assistons au

briefing le soir même ou la course est révélée :

520 km sur carte au 1/100000e dont environ 33%

de la course à pied, 30 % en kayak, 7% en voile, et

30 % à VTT. C’est une course équilibrée en type

d’effort, un vrai championnat du monde ! Le 2

novembre nous poursuivons la route vers le site

de départ, a travers les pistes de sable

brésilienne (ça promet). Après une ultime

traversée en bateau vers le site de départ, nous

voici enfin sur la ligne de départ : le start est

donné le 2 octobre à 15h39 pour 28 km de course

à pied à travers les dunes de sable puis le long

d’une plage de sable.

Section 1 - TREKKING - 28 K - Dimanche 2

novembre

Nous avons fabriqué des guêtres très efficaces

de manière simple (des manches de tee shirt

agrafées à la semelle de nos Montrail), afin

d’éviter de remplir les chaussures de sable. Nous

avons un short, le simple dossard de

l’organisation, un sac à dos 20 litres (peu de

matériel à transporter mais beaucoup d’eau) La

course part vite, cette section traverse un

paysage de dunes de sable, puis le parcours

emprunte une plage de sable pendant environ 15

k. Un pack est constitué d’environ 15 équipes,

puis l’équipe Nike le fait exploser par des

accélérations successives. Nous arrivons avec

l’équipe Nike et 3 autres équipes au CP3, à 19h.

C’est allé très vite, mais heureusement la brise

côtière a atténué la forte chaleur. Il fait nuit

depuis plus d’une heure.

Section 2 - KAYAK - 64 K - Dimanche 2 novembre

19 h coïncide avec la marée haute : nous allons partir

dans le delta du Parnaiba pour finir par remonter un

fleuve, avec 7 heures de marées descendante pour

débuter. Nous avons estimé à plus de 12 heures la

durée de la section. Nous indiquons à l’organisation

que nous irons prendre le CP bonus, ce qui réduira

notre temps de sommeil obligatoire de 8 heures à 4

heures. Effectuant une transition confuse mais éclair,

nous partons à la mer an kayak en premier : Marcel

barre son k2 avec Karine, je barre le second K2 avec

Seb donne les orientations pour les cap à suivre :

ayant le compas installé entre mes jambes, je garde

le cap demandé. Mais il est plus simple de s’orienter à

l’aide d’étoiles pour tenir un cap sur 10 ou 15 k. Nous

cheminons tranquillement entre des îles, protégés du

vent, puis entrons dans le chenal du fleuve pour se

rendre compte que, contre marée et courant, nous

avançons à faible vitesse, peut être du 5 km à l’heure.

Nous arrivons au CP4 en tête à minuit, puis repartons

vers le CP bonus. Une équipe nous rattrape : l’équipe

Nike, encore elle. Marcel décide alors d’absolument

rester avec eux. La marée remonte désormais, nous

aidant un peu. Séb est dans le dur, nous suivons Nike,

mais qques km plus loin, on se rend compte qu’on est

dans l’erreur : ils ne vont pas au bonus, et nous

devons faire demi tour pour y aller sous peine d’une

pénalité de 4 heures.

L’équipe Wilsa Helly Hansen dont Franck Salgues à

gauche.

Page 42: Joggermag.fr - EDITION DECEMBRE 2008

J’ai vraiment sommeil, c’est difficile pour rester dans

le rythme en piquant du nez. On croise l’équipe Néo

Zélandaise Orion, partie plus lentement mais n’ayant

pas fait d’erreur, puis l’équipe SOLE, qui semble très

soudée. On va donc chercher ce CP bonus qu’on

atteint vers 5h30 (l’erreur nous aura coûté une

heure), puis repartons en direction du CP5. Vers 8h

c’est à nouveau la marée haute : pour finir ce kayak,

nous aurons courant, vent et marée contre nous. On

change les équipages : je monte avec Marcel, Karine

passe avec Séb. Il faut aller vite et je ne comprends

pas pourquoi si vite, après quelques heures d’une

course si longue. Nous doublons beaucoup d’équipes

qui ne sont pas allées chercher le bonus, effectuons 2

portages pour finir à proximité du CP, et pointons au

CP5 à 9h40 après 13h40 à la pagaie. Là, nous

prenons la première de nos 4 heures de repos

obligatoire. Nous prendrons les 3 heures restantes au

CP15. Beaucoup d’équipes n’étant pas allées au

bonus sont arrivées avant nous au CP5 et prennent

du temps de repos ici, repos déduit de leur 8heures

obligatoires.

Section 3 - TREKKING - 15 K - Lundi 3 novembre

Après avoir dormi une petit demi heure précairement,

on repart en courant, portant nos gilets de sauvetage

et pagaies pour 15 km, en pleine chaleur, dans une

forêt de cocotiers, de sable, et un dédale de sentiers.

L’équipe Velvet.org de Nouvelle Zélande est avec

nous, encore une fois on va assez vite. On traverse un

premier fleuve, puis un second dans des balsas

locales assez instables : les néo zélandais couleront

avec leur balsa !

Section 4 - KAYAK - 7 K - Lundi 3 novembre

Arrivés au CP6, on remonte dans des kayaks bi-place.

Franck et Marcel, Karine et Seb, direction le CP7 à

Parnaiba, en naviguant sur un fleuve, avec marée

descendante et courant du fleuve aidant, mais vent

de face.

Section 4 - VTT - 97 K - Lundi 3 novembre

Au CP 7, vers 14h, on retrouve notre assistance,

quittée au CP3. Sukarna et JoKo, notre chauffeur

Brésilien, nous ont prévus vivres et rations d’eau.

Cette fois ci j’effectue une transition calme, sans rien

n’oublier, et je prends le temps d’emporter 7 litres

d’eau car il fait très chaud, et doit rouler environ 8

heures.

Vu la chaleur et mon niveau de transpiration, un

litre d’eau à l’heure ne sera pas un grand luxe !!!

L’organisation a de plus prévenu que cette partie

de VTT serait la plus chaude du parcours. On part

en seconde position (le jeu du bonus fait que les

positions changent vite), et nous roulons qques km

sur une route goudronnée, puis après environ 1

heure entrons sur des longues pistes de sable. Il

faut alors réduire la pression des pneus pour mieux

passer les zones sableuses, qui sont très physiques

avec la chaleur ambiante. L’équipe Nike nous

dépasse plus tard, réparons le dérailleur de Karine

abîmé par une branche (toujours avoir une patte de

dérailleur en secours dans sa trousse réparation)

puis nous rattrapons une équipe Brésilienne qui

nous précédait.

Page 43: Joggermag.fr - EDITION DECEMBRE 2008

L’équipe SOLE, groupée nous rattrape à ce

moment là, nous la dépassons et poursuivons

vers le CP 10 : on jardine à nouveau, et finissons

par y arriver 4e, 2 heures après Orion, en tête de

course. Marcel décide de prendre la carte car

Séb n’y est pas cette nuit. Plus tard le jour se

levant, on retrouve de la vigueur, nous

rattrapons SOLE et filons à l’assistance. Peu

avant le CP 11, nous dormons une grosse demi

heure, et quelques équipes passent à ce

moment là (Sole, Quasar Lontra, Velvet.org).

Section 6 - VTT - 34 K - Mardi 4 novembre

Au CP11, vers 7h30 du matin, nous enfilons un

cuissard et prenons du ravitaillement pour partir

pour 34 K de VTT. Sur la transition on double 2

équipes. Ce VTT est assez roulant, il alterne

pistes de terre roulante et pistes de sable, mais

la chaleur rend une fois de plus l’étape difficile.

Sur la seconde partie, plus vallonnée, nous

décrochons définitivement SOLE, mais peu à

peu je décroche au niveau du rythme, une fois

de plus accablé par cette chaleur. On arrive

malgré tout vers 10h30 au CP 12 en 3e position,

derrière Orion et Nike.

Section 7 - TREKKING et CORDES - 30 K - Mardi

4 novembre

Nouvelle transition : je met un short, ma

casquette saharienne, mes Montrail aux pieds,

je prends à nouveau 7 litres d’eau (on estime la

durée du trekking à 7-8h), mon matériel

escalade puis nous partons pour 30 k dans al

jungle et dans une nouvelle Serra. Il fait

atrocement chaud, et Seb à du mal à trouver

notre sentier. Les poursuivants arrivent (SOLE,

Quasar Lontra, Velvet.org). Prés d’une heure

d’hésitations plus tard, nous rebroussons

chemin et finissons par trouver notre chemin. Il

faut grimper, longtemps, c’est raide, d’abord un

sentier puis de la jungle, des arbres, des

bambous…Je suis liquéfié, je transpire en

permanence à grosses gouttes, ma montre

indique plus de 43 °C (Séb lira 48°C à la sienne),

et fatigué par cette chaleur, je ne suis plus dans

le rythme, mon pas est très lent. SOLE nous

double sur le haut de cette jungle, dont nous

finissons par sortir…

Au CP8 nous rattrapons l’équipe Nike, faisons un

ravitaillement en eau, allumons nos frontales, et

repartons en tête. Plus loin, nous sommes à nouveau

rattrapés, mais face à leur rythme, nous n’insistons

pas. Il fait nuit noire, je bois énormément, et mon sac

devient de plus en plus léger sur la section vu la

quantité d’eau que je bois. A environ 15 km du CP 9,

l’orientation de nuit devient très difficile, et nous

perdons plus d’une heure à chercher notre piste.

Nous arrivons au CP9 fatigués, plus d’une heure

après Nike !

Section 5 - TREKKING - 22 K - Lundi 3 novembre

Après une transition pas des plus rapides, nous

partons pour un trekking de 22 K dans la serra de

Ubatuba, et Séb ayant sommeil, on parle de s’arrêter

dormir un peu rapidement. Nous ne trouvons pas le

départ du sentier, et sommes rattrapés par Orion. Ils

cherchent aux aussi ce sentier, et finissent par le

trouver avant nous. J’ai vraiment sommeil, je pense

que Séb aussi n’est pas au mieux, vu la multiplication

des hésitations. Mais on continue tout de même, et en

ce qui me concerne ça ne rime à rien car je n’avance

pas tellement j’ai sommeil. A la demande de Marcel

on se pose dans des buissons pour 15 minutes de

sommeil, sui en fait seront réduits à 7 minutes car

personne (à par moi) n’arrivait plus à dormir.

Un joli décor de carte postale…

Page 44: Joggermag.fr - EDITION DECEMBRE 2008

Le rappel fini, on poursuit la descente à pied dans ce

canyon, en pleine nuit et en pleine jungle. L’équipe

brésilienne Oskalunga revient sur nous, et on part

ensuite sur une arête rocheuse, que nous grimpons

pendant prés d’une heure : c’est assez aérien (3 à 4

en cotation escalade), nous devons rester groupés

pour s’orienter sur les passages techniques mais

avec le noir pas de vertige possible. Etant mieux

grâce à la fraîcheur de la nuit, je mène la cordée sur

l’arête, et par nu faux pas de ma jambe gauche, me

blesse contre un pierre le mollet gauche : voilà une

bonne coupure, qui saigne, mais pas de souffrance.

Comme si de rien n’était, je continue l’ascension,

l’équipe arrive en haut de l’arête, emprunte le

chemin, puis part à gauche vers le CP suivant

(remontée sur cordes). C’est une nouvelle erreur :

nous avons manqué un sentier, et cherchons, allons,

revenons, repartons, le sommeil me rattrape encore,

la jungle est inextricable, il fait noir, on marche dans

la rivière égout de la ville toute proche, et nous

perdons a nouveau 2 heures avant de trouver le CP

16. On effectue l’épreuve de remontée sur cordes

contre des falaises, et sur le haut une foule d’équipes

dort : c’est à ce CP que les équipes doivent solder

leur restant de sommeil. Après ce CP, le classement

sera plus lisibles, chaque équipe ayant épuisé sa

stratégie du départ. Il est environ minuit, nous

dormons donc 3 heures. Toutes ces équipes sont ici

avant nous suite à notre nouvelle erreur d’orientation.

L’addition commence à être lourde au niveau

orientation : prés de 6 heures perdue ! Nos 3 heures

de sommeil écoulées, on gagne l’assistance vers les

3 heures du matin : je parle alors à mon équipe de ma

blessure au mollet que je nettoie et demande un

médecin. Il s’agit d’une profonde coupure sur 5 à 6

cm. Heureusement pas de ligaments, nerfs ou

vaisseaux touchés. Je m’en sorts avec 5 point de

suture, et des antibiotiques pour éviter tout risque

d’infection. Merci Docteur !

Section 8 - VTT - 60 K - Mercredi 5 novembre

Cette blessure impressionnante ne me pénalise pas

physiquement, et malgré certains avis circulant pour

mon éventuel abandon (pas du médecin de course en

tout cas), je m’équipe et repart en VTT. On attaque

par une descente sur route pavée, au bout d’une

heure il fait jour, et on gagne des pistes. Je ne suis

pas au mieux, trop lourd (je suis cette fois ci en

surcharge d’eau), sur le première heure j’ai sommeil,

mais ensuite la chaleur reprends son effet quotidien.

Nous trouvons un sentier et filons tant bien que mal

au CP 13 (4e position, prés de 3 heures de retard

sur les leaders, Orion). En route vers le CP 15,

notre rythme n’est pas des plus élevés, notre moral

atteint, 2 équipes nous rattrapent (Quasar Lontra,

Velvet.org), avant que Séb ne se mette à vomir

(symptômes du à la chaleur). La fin d’après midi se

faisant sentir, la chaleur devient moins forte et je

me sens mieux. Plus loin, on trouve une maison

pour se ravitailler en eau, et une boutique pour

s’offrir du Coca Cola. Avec nos compagnons de

route (Quasar Lontra et Velvet.org), on file au CP14

(château de pierre), et atteignons le canyon à la

tombée de la nuit pour une descente en rappel. Le

rappel ne se passe pas sans difficultés : Karine et

Marcel passent du temps bloqués par

l’organisation sur la corde (une cinquantaine de

minutes sera à décompter).

Page 45: Joggermag.fr - EDITION DECEMBRE 2008

L’après midi passe, le soir tombe, je commence à

me sentir mieux sans cette chaleur, et Marcel

souffre à son tour : il vomit et demande à dormir.

On pousse plus loin, toujours en portant et

pagayant alternativement, mais à 20 heures pour

Marcel nous stoppons sur une plage de sable et

dormons 40 minutes. Après cet épisode de

sommeil, il reste encore de la route, peut être 5

ou 6 heures encore. On aperçoit de temps à

autres les lumières de Granja, au loin, où se

trouve le CP, mais impossible d’évaluer la

distance. Il n’est pas facile de trouver le bon

cheminement dans l’eau à l’aide de nos frontales.

On arrive dans une zone de petits rapides, de

sauts, des minis falaises, tout ceci à descendre

ou franchir en portage avec nos kayaks, de nuit.

Puis c’est au tour de Karine de ne pas se sentir

bien, et de vomir. La chaleur aura décidément

pénalisé toute l’équipe ! La fin du parcours est

plus calme, et nous arrivons en pagayant au CP

18, à Granja, à 2h heures du matin, après avoir

pagayé et porté environ 17h !

Section 10 - VTT - 40 K- Jeudi 6 novembre

Nous choisissons de dormir avant d’enfourcher

les vélos (il faut dire que Karine et Marcel sont

malades à ce point de la course), j’en profite pour

faire vérifier ma blessure à un médecin de course

et pour me ravitailler en mets locaux. Vers 3h30

du matin, nous repartons : on nous annonce une

orientation difficile, devant, l’équipe Nike aurait

perdu plus de 2 heures. Nous devons arriver

avant 10 heures pour pouvoir embarques sur les

voiliers de la section suivante. On sait que nous

ne rattraperont plus les équipes de devant, le

podium est désormais exclu, on se bat pour une 8

ou 9e place désormais : c’est difficile pour

l’équipe de garder une motivation. Mais pour les

sponsors, il faut terminer, c’est grâce à eux que

nous sommes ici.Partis prudemment, nous nous

retrouvons vite dans un réseau de pistes et de

lacs non cartographiés. Avec l’aide de locaux

rencontrés ici ou là, on avance, nous rattrapons

et doublons l’équipe Neo Zélandaise Velvet.org.

Au CP virtuel, je relève le nombre de fenêtres et

de porte d’une chapelle. Puis nous arrivons sur la

coté, dans la mangrove, et obliquons à gauche

direction Camocin. Les pistes de sable sont plus

dures que jamais ! Nous atteignons une place de

sable, et prenons une balsa pour traverser un

fleuve.

Je fais l’élastique avec mes trois équipiers, et je

laisse beaucoup d’énergie à rouler seul derrière à

essayer de recoller. Dur pour moi et dur à accepter

pour eux! Plus loin nous traversons des plantations, il

y a de la piste, du single track, des cailloux, une

énorme chaleur… Karine crève, pendant qu’on

répare l’équipe Velvet.org nous passe. Une fois

reparti, on roulera mieux, nous les rattraperons et

finirons la section avec eux, en 8e et 9e place. Nous

avons roulé environ 4 à 5h.

Section 9 - KAYAK - 55 K - Mercredi 5 novembre

A l ‘assistance (CP 19), nous prenons les affaires

kayak, et partons vers 10h en marchant 1 km pour

gagner la rivière. Nous partons pour 55 K, dans une

rivière annoncée avec peu d’eau : cela augure de

long portages. L’objectif de victoire finale étant

envolé, nous cherchons à aller à la fin de ce kayak

sans trop perdre d’énergie. Karine monte avec Séb,

je suis avec Marcel. La chaleur est à son comble à

cette heure de la journée. En effet, des les premiers

KM, c’est une alternance de banc de sables et d’eau,

de portages (on tire et traîne nos les kayaks sur les

bancs) et parties à la pagaie. De temps en temps on

se baigne dans l’eau à la couleur peu rassurante pour

se rafraîchir, mais cette eau est tiède à plus de 40°,

peu rafraîchissante en fait. L’équipe Velvet.org

s’échappe peu à peu. On change les équipages, je

passe avec Karine, Seb avec Marcel.

De nuit et avec de belles couleurs, c’est magique.

Page 46: Joggermag.fr - EDITION DECEMBRE 2008

En ce point, le chronomètre est arrêté. Il reprendra

lorsque nous serons sur notre voilier, au départ de la

section suivant.

Section 11 - VOILE - 32 K- Jeudi 6 novembre

Une fois de l’autre coté de fleuve, à Camocin, nous

gagnons notre assistance. Il est 7h30 et Sukarna nous

annonce que les voiliers ne partiront plus en mer dans 5

minutes, car le vent contraire est trop violent pour

naviguer dans la direction ou nous allons. Rapidement :

on change nos chaussures, prenons du ravitaillement,

de l’eau, et on saute dans un voilier. 3 Brésiliens montent

avec nous, et nous partons au large dans la foulée,

direction Guriu, prochain et avant dernier CP, que nous

devrions atteindre vers midi. Un Brésilien barre ce voilier

en bois, les 2 autres sont en permanence au rappel pour

équilibrer face à la force du vent. Karine et Marcel sont

vraiment malades. Séb. et le plus fringuant de nous tous.

Je finis aussi par m’endormir, pour éviter d’être pris par

le mal de mer. Obligés de tirer 2 grands bords, et ne

progressant pas, au bout de 4h30 nos locaux décident de

retourner à Camocin, el point de départ ! Et notre

assistance est sans doute à Jericoacoara, l’arrivée ! On

a du mal à le croire, et nous devrons attendre 24 de plus

pour finir cette course. La chance, en plus n’était pas

avec nous en fin de course. Nous patientons jusqu’à 3

heures du matin, vendredi, pour un nouveau départ.

Merci aux assistances de l’équipe polonaise et de

l’équipe uruguayenne qui nous ont bien aidé. D’autres

équipes étant arrivées entre temps, c’est une régate à 15

voiliers qui part finalement à 3h45. Malchance à

nouveau, nous héritons de 2 des moins bons

navigateurs, ce qui nous fait parcourir les 32 km de voile

en 7h30 (2h30 de plus que l’équipe Ertips, partie avec

nous !!). Enfin nous arrivons à Guriu, vers 11h30. C’est

l’avant dernier CP.

Section 12 - TREKING - 10 K - Vendredi 7 novembre

Nous sautons du voilier, et courons sur la place. Il ne

reste que 10 K, et nous courons tout le long au bord de

l’eau, pendant environ 1h. Un dernier pointage à lieu en

haut de la dune voisine de Jericoacoara, puis nous

atteignons et franchissons l’arrivée où nous attendent

Sukarna et notre chauffeur brésilien, ainsi que l’équipe

Orion, vainqueurs de la course.

Voici les résultats des 12 premiers

arrivants…Merci au Teams de nous avoir fait

vivre leur aventures… Prochain rendez vous Abu

Dhabi Challenge.

Avec les décomptes du temps perdu lors des

cordes, et celui de la section voile finalement non

timée, nous sommes classés 7e en prés de 90

heures. Notre stratégie de départ, consistant a

aller chercher le bonus en kayak et de n’avoir à

effectuer que 4 heures de sommeil, était bonne

(les vainqueurs ORION et les 3e SOLE l’avaient

aussi adopté) mais notre tactique pour la mener a

été mauvaise dés le départ. Nous sommes partis

trop vite, nous avons perdu trop d’énergie en

début de course à vouloir rester avec l’équipe

Nike dont la stratégie était de dormir 8 heures et

d’aller plus vite entre ses arrêts. Nous l’avons

payé, rapidement fatigués avec peu de temps de

repos, et accablés par cette chaleur trop sous

estimée. Pour avoir si mal couru malgré toutes

nos expériences de course expédition, cette 7e

place me semble refléter notre valeur sur cette

course. Les équipes classées devant nous

étaient meilleures, mieux préparées, et notre

préparation commune n’a pas été à la hauteur de

l’événement et de notre ambition de départ.

Au vu du classement de ce championnat du

monde 2008, on constate que les nations

dominantes sont la Nouvelle Zélande, les USA et

la France ; le Brésil, pays organisateur ayant

bénéficié de son terrain.

Page 47: Joggermag.fr - EDITION DECEMBRE 2008
Page 48: Joggermag.fr - EDITION DECEMBRE 2008

Profitons de la convivialité. Dans la mesure où nous ne

serons pas seuls, les moments d’ennuis feront place

aux bavardages et aux moments de détente en famille.

Si on ne laisse pas traîner les boites de chocolats la

tentation devrait être moindre !

Renouons avec des repas complets. La structure des

repas à tendance à être simplifiée au quotidien. Les

repas de fêtes sont une bonne occasion de proposer

une entrée, un plat, du fromage et un dessert. Un repas

à 4 composantes contribue à l’équilibre alimentaire.

Une condition cependant, il faut adapter la taille des

portions.

Profitons pleinement de ces journées. Profitions de chaque

moment de ces journées à commencer par prendre le temps pour

un bon petit-déjeuner, puisqu’il est la base de l’équilibre

alimentaire et que c’est de lui que dépend le reste de l’alimentation

sur la journée. Les grandes balades entre amis ou en famille l’après

midi seront préférées aux repas qui se terminent à 16h, ce qui

permet également de manger léger à midi si le repas de fête est le

soir.

Les fêtes de fin d’année arrivent, et avec

elles nos sens et la gourmandise prennent

naturellement le dessus. Les fêtes ne

durent finalement que 2 ou 3 jours, voire

une semaine pour les chanceux qui partent

en vacances, mais ces quelques jours se

prolongent dans nos têtes à tout le mois de

décembre. On résiste généralement la

première semaine, pour finalement cesser

toute lutte et s’abandonner aux bras de

dame gourmandise, et pour apaiser sa

conscience, on se dit qu’avec les bonnes

résolutions de la nouvelle année, on

reprendra l’entrainement très

sérieusement en parallèle d’une bonne

alimentation !

Cependant, il est tout à fait possible

d’éviter de trainer quelques kilos superflus

à l’entrainement et de démarrer l’année

avec une baisse de forme, sans pour

autant faire de ce mois de fêtes, un mois

de frustration.

Réfléchissons au menu. Concevoir et

préparer soi-même le repas aidera à allier

mets festifs et équilibre alimentaire. Voici

deux exemples de menus pour se faire plaisir

en toute légèreté.

Page 49: Joggermag.fr - EDITION DECEMBRE 2008

Huîtres Dinde farcie aux pruneaux Bûche glacée au sorbet

Veloutéd’asperges

Noix de St Jacques aux girolles

Purée de céleriCarpaccio d’oranges

Repères du PNNS

Fruits et légumes

au moins 5 portions par jour Dès l’apéritif sous la forme de mises en bouche.

En entrée : veloutés, terrines, tartares…de légumes.

En accompagnement, exploiter l’immense variété des lég

Avec le fromage

Pour le dessert, intégrer des fruits à vos recettes et proposer une

belle corbeille de fruits pour clore le repas.

Féculents

à chaque repas Varier les différents types de pains : au seigl

sésame avec le saumon fumé, aux noix avec le fromage...

Lait et produits laitiers

3 par jour Composer un plateau de fromages variés. Dans ce cas, éviter les

préparations intégrant du fromage.

Viandes, poissons…

1 à 2 fois par jour En entrée, préférer les produits de la mer aux charcuteries.

En plat, préférer la volaille aux viandes rouges.

Matières grasses

A limiter

Privilégier les modes de cuissons nécessitant peu de matières

grasses ajoutées (rôtis, papillotes…). Eviter les fritu

Etre vigilant aux quantités de sauces. Agrémenter les fruits de mer

d’un jus de citron en remplacement du beurre ou de la

mayonnaise.

Produits sucrés

A limiter Le plaisir de déguster chaque bouchée d’un aliment sans

culpabiliser évite de ressentir l

Boissons

de l’eau à volonté Prévoir différents types d’eau : plate, gazeuse, aromatisée…

Prévoir deux verres à table, un pour l’eau et un pour le vin.

Commencer votre repas par un grand verre d’eau.

Sel

A limiter Saler mod

Privilégier les épices et les herbes pour rehausser le goût.

Activité physique

au moins

30 minutes

Proposer une promenade apéritive ou à l’issue du repas. C’est un

moment d’échange et de bien

Profitons de la convivialité. Dan

serons pas seuls, les moments d’ennuis feront place

aux bavardages et aux moments de détente en famille.

Si on ne laisse pas traîner les boites de chocolats la

tentation devrait être moindre !

Renouons avec des repas complets. La st

repas à tendance à être simplifiée au quotidien. Les

repas de fêtes sont une bonne occasion de proposer

une entrée, un plat, du fromage et un dessert. Un repas

à 4 composantes contribue à l’équilibre alimentaire.

Une condition cependant, il fau

portions.

elouté de pointes d’asperges

Noix de St Jacques aux girolles

Purée de céleri Carpaccio d’oranges

Conseils pour les intégrer

dans les repas de fêtes

Dès l’apéritif sous la forme de mises en bouche.

En entrée : veloutés, terrines, tartares…de légumes.

En accompagnement, exploiter l’immense variété des lég

Avec le fromage, penser aux fruits frais et aux fruits secs.

Pour le dessert, intégrer des fruits à vos recettes et proposer une

belle corbeille de fruits pour clore le repas.

Varier les différents types de pains : au seigl

sésame avec le saumon fumé, aux noix avec le fromage...

Composer un plateau de fromages variés. Dans ce cas, éviter les

préparations intégrant du fromage.

En entrée, préférer les produits de la mer aux charcuteries.

En plat, préférer la volaille aux viandes rouges.

Privilégier les modes de cuissons nécessitant peu de matières

grasses ajoutées (rôtis, papillotes…). Eviter les fritu

Etre vigilant aux quantités de sauces. Agrémenter les fruits de mer

d’un jus de citron en remplacement du beurre ou de la

mayonnaise.

Le plaisir de déguster chaque bouchée d’un aliment sans

culpabiliser évite de ressentir le besoin d’en manger beaucoup.

Prévoir différents types d’eau : plate, gazeuse, aromatisée…

Prévoir deux verres à table, un pour l’eau et un pour le vin.

Commencer votre repas par un grand verre d’eau.

Saler modérément vos plats. Ne disposer pas de salières à table.

Privilégier les épices et les herbes pour rehausser le goût.

Proposer une promenade apéritive ou à l’issue du repas. C’est un

moment d’échange et de bien-être.

Profitons de la convivialité. Dans la mesure où nous ne

serons pas seuls, les moments d’ennuis feront place

aux bavardages et aux moments de détente en famille.

Si on ne laisse pas traîner les boites de chocolats la

tentation devrait être moindre !

Renouons avec des repas complets. La structure des

repas à tendance à être simplifiée au quotidien. Les

repas de fêtes sont une bonne occasion de proposer

une entrée, un plat, du fromage et un dessert. Un repas

à 4 composantes contribue à l’équilibre alimentaire.

Une condition cependant, il faut adapter la taille des

Conseils pour les intégrer

repas de fêtes

Dès l’apéritif sous la forme de mises en bouche.

En entrée : veloutés, terrines, tartares…de légumes.

En accompagnement, exploiter l’immense variété des légumes.

, penser aux fruits frais et aux fruits secs.

Pour le dessert, intégrer des fruits à vos recettes et proposer une

belle corbeille de fruits pour clore le repas.

Varier les différents types de pains : au seigle avec les huîtres, au

sésame avec le saumon fumé, aux noix avec le fromage...

Composer un plateau de fromages variés. Dans ce cas, éviter les

En entrée, préférer les produits de la mer aux charcuteries.

En plat, préférer la volaille aux viandes rouges.

Privilégier les modes de cuissons nécessitant peu de matières

grasses ajoutées (rôtis, papillotes…). Eviter les fritures.

Etre vigilant aux quantités de sauces. Agrémenter les fruits de mer

d’un jus de citron en remplacement du beurre ou de la

Le plaisir de déguster chaque bouchée d’un aliment sans

e besoin d’en manger beaucoup.

Prévoir différents types d’eau : plate, gazeuse, aromatisée…

Prévoir deux verres à table, un pour l’eau et un pour le vin.

Commencer votre repas par un grand verre d’eau.

érément vos plats. Ne disposer pas de salières à table.

Privilégier les épices et les herbes pour rehausser le goût.

Proposer une promenade apéritive ou à l’issue du repas. C’est un

s la mesure où nous ne

serons pas seuls, les moments d’ennuis feront place

aux bavardages et aux moments de détente en famille.

Si on ne laisse pas traîner les boites de chocolats la

ructure des

repas à tendance à être simplifiée au quotidien. Les

repas de fêtes sont une bonne occasion de proposer

une entrée, un plat, du fromage et un dessert. Un repas

à 4 composantes contribue à l’équilibre alimentaire.

t adapter la taille des

Page 50: Joggermag.fr - EDITION DECEMBRE 2008

En résumé :

Profitons des fêtes pour

retrouver la convivialité,

les repas structurés, le

plaisir de recevoir, de

cuisiner, de partager des

activités...

Pour composer nos menus,

gardons en mémoire les

repères du PNNS.

Privilégier les fruits et les

légumes, les pains variés,

les produits de la mer et les

volailles cuisinées sans

peau et avec légèreté…

En période de contrôle de

poids. Fractionner les

prises alimentaires pour

éviter d’avoir faim aux

moments de grande

tentation.

Pour Plus d’infos :

www.coachnutrisport.com

ou

www.formebienetre.fr

Si l’on est... A garder à l’esprit

Quelques conseils

... En période de

contrôle de poids.

Il y a des repas de

fêtes

incontournables,

on peut en

profiter tout en

étant raisonnable.

› Manger lentement, bien mâcher.

› Eviter de se resservir.

› Détecter les « calories superflues » :

sodas, biscuits apéritifs, sauces,

fritures....

› Boire au moins 1,5 l d’eau par jour.

› Augmenter votre activité physique.

› Ne pas sauter de repas pour

compenser.

... Dans

un programme

bien-être.

Préparer des

fêtes c’est

l’occasion de

prendre soin des

autres et aussi de

soi.

› Prendre soin de son corps : soins du

visage, relaxation, activité physique...

› Partager ces moments avec les amis,

la famille.

› Accorder une place de choix aux

fruits et aux légumes dans les menus.

› Eviter les abus, pour apprécier

l’ensemble des mets.

... En vacances

et loin de la fatigue

et du stress de

l’année.

C’est l’occasion

de faire le

marché, la

cuisine… et de

partager ces

moments avec

ses proches.

› Préparer des plats « maison »,

utiliser des produits de saison.

› Se reposer pleinement.

› Renouer avec une activité physique

revitalisante.

› Faire le plein d’antioxydants pour

limiter les effets des radicaux libres,

liés au mode de vie actif.

Page 51: Joggermag.fr - EDITION DECEMBRE 2008
Page 52: Joggermag.fr - EDITION DECEMBRE 2008

Le cannabis pose un vrai problème aux acteurs

de la lutte antidopage. Il appartient à la

catégorie des produits sanctionn

uniquement en compétition. Or, les t

urinaires ne permettent pas de faire la

différence entre une prise juste avant l’épreuve

pour laquelle on peut suspecter une démarche

dopante et une consommation plus ancienne qui

s’inscrirait plutôt dans un cadre récréatif.

L’usage occasionnel du cannabis se repère

pendant huit jours environ. Un usage régulier

laisse des traces pendant un mois, voire plus

longtemps. Or cette drogue est extrêmement

répandue dans la société. Et il semble que cela

ne s’arrêtera pas là !

Les études font, certes état d’u

la consommation d’alcool dans certaines

régions et de tabac mais on observe dans un

même temps une augmentation des chiffres

concernant le cannabis. On fume presque

partout. Des seuils ont donc été établis pour ne

pas sanctionner des fumeurs passifs. Dans le

sport, par exemple, il faut dépasser 15 nano

grammes par millilitre d’urine pour être

sanctionné.

Mais le problème du délai reste entier. Une façon

habile de s’en sortir serait de s’inspirer de ce qui

existe pour les accidents de la ro

on sanctionne des taux urinaires de THC trop

élevés (supérieur à 50 ng /ml). Quand la

personne nie toute consommation récente mais

craint néanmoins d’être positive au test en

raison d’une consommation qui remonte à

plusieurs jours, on procède à une prise de sang.

Il faut savoir que les THC disparaissent de la

circulation en quelques heures seulement. Donc

logiquement, le sportif positif au test urinaire et

négatif au test sanguin ne devrait plus tomber

sous le coup du dopage.

Le cannabis pose un vrai problème aux acteurs

de la lutte antidopage. Il appartient à la

catégorie des produits sanctionnables

uniquement en compétition. Or, les tests

urinaires ne permettent pas de faire la

différence entre une prise juste avant l’épreuve

pour laquelle on peut suspecter une démarche

dopante et une consommation plus ancienne qui

s’inscrirait plutôt dans un cadre récréatif.

nnabis se repère

pendant huit jours environ. Un usage régulier

laisse des traces pendant un mois, voire plus

longtemps. Or cette drogue est extrêmement

répandue dans la société. Et il semble que cela

Les études font, certes état d’une diminution de

la consommation d’alcool dans certaines

régions et de tabac mais on observe dans un

augmentation des chiffres

concernant le cannabis. On fume presque

partout. Des seuils ont donc été établis pour ne

rs passifs. Dans le

sport, par exemple, il faut dépasser 15 nano

grammes par millilitre d’urine pour être

Mais le problème du délai reste entier. Une façon

habile de s’en sortir serait de s’inspirer de ce qui

existe pour les accidents de la route. Là aussi,

on sanctionne des taux urinaires de THC trop

élevés (supérieur à 50 ng /ml). Quand la

personne nie toute consommation récente mais

craint néanmoins d’être positive au test en

raison d’une consommation qui remonte à

e à une prise de sang.

Il faut savoir que les THC disparaissent de la

circulation en quelques heures seulement. Donc

logiquement, le sportif positif au test urinaire et

négatif au test sanguin ne devrait plus tomber

Le professeur Abdul Dullo

mis en évidence lors d’une étude à quel point les

fluctuations importantes de poids conduisent tout

droit à l’obésité. Après un amaigrissement important,

lors du retour à une alimentation, même contrôlée et

pauvre en graisses.

remplissage des réserves adipeuses et il retarde la

reconstitution de sa masse maigre. De ce fait, ceci a

pour conséquence de maintenir longtem

plus basses, accroi

l’alimentation. Lorsqu’enfin

reconstituée, le sujet se retrouve plus gras qu’avant.

Tout se passe, comme si l’organisme cherchait à se

prémunir du retour rapide d’une période de précarité

alimentaire.

« YOYO », et pourquoi les

d’amaigrissement se soldent en définitive par une

augmentation de la masse grasse et donc par

l’aggravation du poids. Soyez donc très vigilant dans

l’entreprise de tout régime alimentaire, demeurez

raisonnable et adoptez une alimentat

que vous vous sentez capable de maintenir tout au

long d’une année.

Le professeur Abdul Dullo de l’université de Zurich a

mis en évidence lors d’une étude à quel point les

fluctuations importantes de poids conduisent tout

droit à l’obésité. Après un amaigrissement important,

lors du retour à une alimentation, même contrôlée et

pauvre en graisses. L’organisme privilégie le

remplissage des réserves adipeuses et il retarde la

reconstitution de sa masse maigre. De ce fait, ceci a

pour conséquence de maintenir longtemps de repos

plus basses, accroissant ainsi l’efficacité de

l’alimentation. Lorsqu’enfin, la masse maigre s’est

reconstituée, le sujet se retrouve plus gras qu’avant.

Tout se passe, comme si l’organisme cherchait à se

prémunir du retour rapide d’une période de précarité

alimentaire. C’est ce qui explique le syndro

», et pourquoi les tentatives excessives

d’amaigrissement se soldent en définitive par une

augmentation de la masse grasse et donc par

l’aggravation du poids. Soyez donc très vigilant dans

l’entreprise de tout régime alimentaire, demeurez

raisonnable et adoptez une alimentation équilibrée,

que vous vous sentez capable de maintenir tout au

long d’une année.

de l’université de Zurich a

mis en évidence lors d’une étude à quel point les

fluctuations importantes de poids conduisent tout

droit à l’obésité. Après un amaigrissement important,

lors du retour à une alimentation, même contrôlée et

L’organisme privilégie le

remplissage des réserves adipeuses et il retarde la

reconstitution de sa masse maigre. De ce fait, ceci a

ps de repos

ssant ainsi l’efficacité de

, la masse maigre s’est

reconstituée, le sujet se retrouve plus gras qu’avant.

Tout se passe, comme si l’organisme cherchait à se

prémunir du retour rapide d’une période de précarité

C’est ce qui explique le syndrome

tentatives excessives

d’amaigrissement se soldent en définitive par une

augmentation de la masse grasse et donc par

l’aggravation du poids. Soyez donc très vigilant dans

l’entreprise de tout régime alimentaire, demeurez

ion équilibrée,

que vous vous sentez capable de maintenir tout au

Page 53: Joggermag.fr - EDITION DECEMBRE 2008
Page 54: Joggermag.fr - EDITION DECEMBRE 2008

L’importance de consulter un

podologue

Malmenés, nos pieds se rappellent souvent

à notre souvenir sous la forme de

mycoses, d’ongles incarnés ou de cors

douloureux. La clé reste de la prévention.

Le pied est un organe complexe

comportant vingt huit os, plus de trente

articulations et un nombre encore plus

important de ligaments, de nerfs, de

muscles et de vaisseaux sanguins. Il

supporte à lui seul le poids du corps,

permet de se tenir debout et de se

déplacer. Nous faisons chaque jour entre

5000 et 6000 pas… Et pourtant, nous ne lui

apportons pas toute l’attention qu’il

mérite. Nous sommes encore trop peu

nombreux à consulter un podologue une

fois par an. Pour certains, cet examen

préventif devrait même être

incontournable : c’est le cas des patients

diabétiques ou artéritiques, des personnes

âgées ainsi que de celles pratiquant une

activité sportive régulièrement.

Les podologues ont un rôle essentiel…

Le pédicure-podologue est habilité à

traiter sans prescription médicale les

affections suivantes : cors, oeils-de-

perdrix, ongles incarnés, chevauchement

des doigts, affaissement de la voûte

plantaire, reconstitution partielle ou totale

des ongles, durillons, mycoses, verrues,

plantaires, sans oublier les troubles de la

sudation… Les consultations non

remboursées (aux alentours de 25€)

commencent par un examen clinique. Ce

véritable spécialiste de la santé du pied

est en mesure d’entreprendre un

traitement thérapeutique : extraction,

prélèvement, massage, coupe et soins

d’ongles.

Page 55: Joggermag.fr - EDITION DECEMBRE 2008

Il peut prescrire des médicaments à

effet local, comme des antimycosiques

ou des verrucaires. Il peut aussi

fabriquer des semelles orthopédiques,

dites orthèses plantaires, pour

compenser les malformations des

pieds, palier des problèmes vasculaires

dans les jambes ou des pathologies du

genou et du dos.

Cinq minutes d’attention par jour…

Nos pieds ne sont pas exigeants : les

laver tous les jours, en frottant les

callosités avec une pierre ponce,

essuyer avec minutie les espaces entre

les doigts de pied, couper les ongles

bien droits avec une pince à usage

personnel, sans attaquer les angles.

Suivant vos besoins, terminez par

l’application d’une crème hydratante

spécifique ou un produit anti-

transpirant. Prenez un maximum de

précautions quand vous fréquentez

piscines et salles de sports : portez

dans la mesure du possible des

claquettes et lavez-vous au savon, car

le passage dans le pédiluve et une

simple douche ne suffisent pas. Enfin,

choisissez avec soin vos chaussures :

elles doivent être adaptées à la

morphologie de vos pieds (pied carré,

grec, égyptien, plat, creux…) et à vos

activités (sport, travail, loisirs…) Evitez

les chaussures trop pointures, optez

pour une hauteur de talon raisonnable

(pas plus de 4.5cm) et privilégiez les

matières nobles comme le cuir.

En France, quelques chiffres…

- 1 français sur 2 souffre de talons fendillés

- 1 français sur 3 souffre de callosités

- 6 millions de français souffrent de corps aux pieds

- 3 millions de français souffrent de douleurs métatarsiennes

Page 56: Joggermag.fr - EDITION DECEMBRE 2008
Page 57: Joggermag.fr - EDITION DECEMBRE 2008

Chacun de nous, sportifs

amateurs ou de haut niveau

avons entendu ou pratiqué

« l'entrainement en hypoxie »,

plus communément nommé

« entrainement en altitude ». La

question est alors posée...

Comment faire lorsque nous

habitons au niveau de la mer,

sans caisson hypobare pour

recréer ce phénomène ? A

travers cet article vous allez

découvrir que des alternatives

existent et bien souvent

méconnues du grand public.

L'altitude, est très prisée par les athlètes depuis

quelques années, toutes disciplines confondues car

les bienfaits d'un entrainement « à l'air pur »

améliore les caractéristiques liées à l'endurance

(aérobie). Encore aujourd'hui, l'explication

scientifique de ses bienfaits continue d'alimenter les

débats.

Nous savons que des avantages, engendrent à

l'opposé des contraintes. D'un coté, un séjour

suffisamment long à la montagne entraîne une

augmentation du nombre de globules dans le sang,

qui engendre donc une meilleure oxygénation des

muscles, un facteur déterminant de la performance

en endurance. Certaines études scientifiques,

démontrent un bénéfice de 5 à 10 % sur la

performance, sachant que l'E.P.O dit de 3ème

génération peut influencer jusqu'à 30%.

De l'autre, inexorablement, nous ne pouvons pas

nous entrainer aux mêmes intensités, entre le

niveau de la mer et le sommet d'une montagne, la

raréfaction de l'air du à l'altitude réduit

logiquement l'apport en oxygène aux muscles.

Bien entendu certains athlètes peuvent être pris

par le mal aigu des montagnes ou passer par des

difficultés d'acclimatation, dont des maux de

têtes, voir fatigue élevée au moindre effort, qui

provoqueront des adaptations dans le plan

d'entrainement, avec des phases d'adaptation, qui

pourrait retarder leur préparation.

Nous savons aussi qu'à plus haute altitude, on

peut être confronté à une détérioration du tissu

musculaire. Vous allez sans doute vous dire... Dis

donc nous en savons, des choses sur le sujet ?

Mais au final, les nombreuses études actuelles

montrent que l'entrainement en altitude n'est pas

encore scientifiquement structuré et ses bienfaits

validés.

Des chercheurs ont planché sur des méthodes qui

permettraient de bénéficier des avantages liés

l'altitude sans en subir les inconvénients.

L'américain Levine dans les années 90, a proposé

une méthode, la plus connue qui plus est : « Live

high, train low » soit vivre en haut et s'entrainer en

bas, en français littéral.

Page 58: Joggermag.fr - EDITION DECEMBRE 2008

Les routes étroites de montagnes, imposent de

nombreuses minutes, voir des heures de

transport entre le point culminant, et le point

bas. Vivre à coté d'une station avec

téléphérique serait idéal, mais combien d'entre

nous sont dans cette situation ?

Pour ceux qui n'aurait pas cette chance, des

méthodes de substitution avec des appareils

(tentes, caissons) capables de recréer un

environnement d'altitude. Mais là encore, à

l'exception de certains sportifs de haut niveau

qui ont réalisé cet investissement, la plupart

des athlètes amateurs n'y ont pas accès pour

cause de prix élevés.

Pour cela, nos amis chercheurs ont imaginé,

d'autres moyens pour obtenir une baisse de

l'oxygénation du sang, en proposant une action

simple et novatrice...

L' hypoventilation volontaire, consiste à

atteindre des niveaux d'hypoxie par le simple

contrôle de la respiration. Mais la méthode

n'est pas si nouvelle que l'on pouvait le croire,

car c'est à l'origine encore un américain, Jones

Edward Counsilman considéré comme un des

plus grands entraineurs dans l'histoire de la

natation. Il demandait à ses nageurs de

respirer ou un nombre de mouvements de bras

plus élevé qu'à l'habitude. Par exemple, au lieu

de respirer sur 2 ou 3 mouvements, ils le

faisaient sur 5,7 voir 9 mouvements. Cette

méthode d'entrainement pouvait diminuer

l'apport d'oxygène au niveau du muscle même

pour des exercices à intensité faible ou

modérée. C’est ainsi que pour de futures

performances, une meilleure adaptation du

muscle à la concentration d’acide lactique était

permise. Counsilman, pensait reproduite des

effets comparables à ceux obtenus lors d’un

exercice en altitude. Sa méthode, pensait il

permettrait une meilleure utilisation de

l’oxygène au niveau du muscle, augmentant du

même coup les capacités de synthèse d’ATP.

Elle permet de combiner une exposition à

l'hypoxie lors des entrainement et phases

actives (l'hypoxie, désigne un environnement ou

la concentration en oxygène est inférieure à la

normale) avec la nomorxie (situation

normale).Grâce à cette combinaison, on peut

espérer l'augmentation de globules rouges (

Erythropéise) tout en conservant les mêmes

intensités d'entrainement.

Mais cette étude, adoptée par certains, a ouvert

le chemin a une autre étude, celle de « vivre en

bas et s'entrainer en bas ». Dans ce procédé, le

changement se situe sur le secteur privilégié «

l'hypoxie » qui représente un stimulus

supplémentaire par rapport a un entrainement à

basse altitude, donc une adaptation bénéfique.

Jusque la, les chercheurs ont montré que des

effets d'une telle approche n'influençait pas sur

l'hématologie mais plutôt au niveau du muscle

en jouant sur le nombre de capillaires, le

contenu en myoglobine ou en une plus grande

activité de certains enzymes impliqués dans les

filières aérobie et même anaérobie.

Après toutes ces recommandations, on

s'aperçoit que l'évidence, n'est plus aussi simple

à appliquer qu'il n'en paraît.

Page 59: Joggermag.fr - EDITION DECEMBRE 2008

Des recherches dans les années 80 ont été faites sur

son hypothèse mais aucun résultats sont ressortis

positifs. On pouvait en conclure que les allers retours

en bassin effectués en réduction de fréquence

respiratoire n’induisaient pas de baisse significative

de la teneur en oxygène dans le sang. Son hypothèse

démontrait tout de même que le nageur augmentait

simplement ses concentrations en dioxyde de

carbone dans le sang, ce qui ne revêt pas beaucoup

d’intérêt en termes d’adaptation physiologique. De la

même façon que l’on n’a pas vu non plus une

augmentation claire des concentrations en lactate

comparativement à un exercice en respiration

normale…

Conclusion ce type de travail en hypoventilation

volontaire n’était pas vraiment utile.

Récemment, un laboratoire parisien a faire ressortir

le dossier de l’entrainement en hypoxie. Grâce à de

nouveaux protocoles, ces scientifiques sont

parvenus à démontrer qu’ils pouvaient réellement

entrainer une baisse importante de la saturation

artérielle en oxygène. Ils ont réussi là ou avaient

échoué les recherches précédentes, peut être est ce

le changement de discipline. L’étude citée

précédemment était faite sur des nageurs. Or il se

pourrait que dans ce cas précis, l’entrainement en

hypoventilation n’entraine pas de baisse de la

saturation artérielle en oxygène, tout simplement

parce que les nageurs sont dotés généralement de

larges poumons qu’ils emplissent d’air au maximum à

chaque respiration, augmentant de ce fait le stock

alvéolaire en oxygène et facilitant sa diffusion à

travers la paroi alvéolo-capillaire. Bref ils

n’entreraient jamais véritablement en état d’hypoxie.

L’autre explication est plutôt de nature posturale. La

position allongée favorise en effet les échanges

gazeux pulmonaires en rendant plus homogènes les

rapports entre la ventilation et la perfusion. Là

encore, cela favorise un meilleur passage de

l’oxygène des alvéoles vers le sang. Il fallait donc

explorer les effets de ce type d’entrainement en

hypoventilation dans d’autres disciplines sportives.

C’est ainsi que l’on plaça les sujets sur des vélos de

laboratoire. L’exercice en question consistait à

pédaler à 70% de la Vo2max et à respirer une fois

toute les 4 secondes, au lieu d’une fois par seconde

comme on le ferait naturellement.

En pratique, il fallait souffler tout l’air de ses

poumons avant d’entamer une deuxième phase

d’inspiration. Les résultats ont été spectaculaires

avec une baisse du niveau moyen de la saturation

artérielle à 87% des valeurs habituelles. Cela

correspond grosso modo au niveau d’oxygénation

que l’on enregistre au repos à 4000mètres

d’altitude ou lors d’un effort à 2000mètres au

dessus du niveau de la mer. Quant aux autres

dosages, ils confirment les résultats des

précédents travaux, notamment l’effet

hypercapnique ainsi que la poussée de d’acidose

sanguine. Et les lactates ? Curieusement , leur

concentration, restait inchangée. Pourtant on

avait, cette fois ci, la preuve que l’organisme était

bel et bien en situation d’hypoxie. Logiquement,

leurs concentrations auraient dû grimper…

Comment serait ce possible ? Les auteurs de

proposent l’explication suivante. En fait, des

lactates sont bel et bien produits en quantités plus

importantes dans le muscle mais c’est

l’hypercapnie qui ralentit leur passage dans le

sang. Ainsi, les habituels dosages sanguins ne

montrent rien alors que le processus anaérobie

lactique est déjà enclenché. Pour savoir avec

certitude si cette piste est la bonne, il faudra

reproduire l’expérimentation en soumettant cette

fois ci les sujets à une biopsie musculaire… Bon

courage !!!

Page 60: Joggermag.fr - EDITION DECEMBRE 2008

L’orientation est un art, mais à la

différence des autres arts, il est

accessible à tous. Pour faire de la

topographie, il n’est pas nécessaire

d’être polytechnicien, mais seulement

d’avoir un peu de bon sens. Pour nous,

raideurs, cette discipline nous fera

acquérir une plus grande agilité d’esprit

et une meilleure capacité d’adaptation.

L’orientation avec boussole et carte :

C’est un jeu d’enfant. Quelques rappels

peuvent toutefois être utiles. La première

chose à faire, c’est de déplier la carte.

Puis de repérer attentivement le lieu où

l’on se trouve (regarder les panneaux de

signalisation, la configuration de la route

sur laquelle on se trouve…), et celui où

on doit se rendre.

Une fois que cela est fait, et avant de se mettre en

marche, il faut orienter sa carte. Il serait dommage de

partir trop vite, et de s’apercevoir au bout de deux

kilomètres que la direction n’est pas la bonne.

Orienter la carte permet d’éviter les détours

inutiles…

Détails pratiques avant de voir comment orienter une

carte, il faut savoir que nous avons 3 nord :

Le nord géographique : c’est l’axe de rotation de la

terre, le pôle nord, qui correspond au bord vertical

de notre carte.

Le nord Lambert : c’est le nord de notre carte, il se

voit grâce aux lignes verticales qui constituent le

quadrillage de la carte.

Le nord magnétique : c’est celui de la boussole, qui

correspond au pôle magnétique de la terre, lequel est

différent du pôle géographique de près de 2200 km.

Pour les curieux il se trouve au nord du Canada, soit

légèrement au sud ouest du pôle géographique.

Page 61: Joggermag.fr - EDITION DECEMBRE 2008

Pour orienter sa carte, il faut placer le bord de sa

boussole (Recta) contre le nord magnétique de la

carte (qui se trouve dans la marge) la flèche vers le

haut, et tourner la carte jusqu’à ce que l’aiguille de

noter boussole, le côté coloré, se place au nord.

Attention, il faut maintenir la boussole bien à plat,

sinon le résultat est faussé.

Une fois que la carte est orientée, on a plus qu’a lire

ce qu’elle a à nous dire de l’aventure à suivre. Bien

sûr, pour cela, il faut s’être familiarisé avec la

légende.

Enfin, avant de partir, déterminons la distance à

parcourir. Pour cela, il faut considérer l’échelle (sur

un carte à 1/25000, 1 cm = 250 m ; sur un carte à

1/50000, 1 cm = 500 m…), mais aussi les courbes de

niveau (on n’abat pas le même nombre de Km selon

que l’on marche en plaine ou en montagne).

L’essentiel à connaître sur les courbes de niveau

c’est que l’écart qu’il y a entre chacune représente

10 m de dénivelé. Pour savoir dans quel sens on

monte et dans quel sens on descend, il suffit de

regarder les lignes de crêtes qui sont les points

hauts, les tracer des cours d’eau qui sont les points

bas… en plus on peut se repérer avec les numéros

écrits sur la carte, lesquels mettent en rapport le

point concerné de la carte avec le niveau au dessus

de la mer et sont le plus souvent représentatif des

points les plus hauts.

L’azimut :

Dans le cas où nous trouvons sans carte, mais avec

un itinéraire à l’azimut (course d’orientation), il faut

connaître le maniement d’une boussole.

Ex : azimut 120, sur 200 m.

Il faut mettre le 120 du cadrant de la boussole sur la

flèche de direction (repère de la boussole), et tourner

de manière à faire coïncider le nord de l’aiguille avec

le Nord de la boussole (N affiché sur le cadrant

rotatif).

Pour suivre une direction sans s’égarer, il convient

de prendre un point de repère à l’horizon dans la

direction de l’azimut. Si l’on rencontre un obstacle,

soit le point de repère que l’on a pris est facile à

retrouver et l’on contourne l’obstacle sans prendre

d’autres mesures…

Soit ce point de repère n’est pas assez

caractéristique pour être retrouvé sans crainte de

se tromper, alors il faut dévier son azimut en de

quelques degrés sur un nombre choisi de pas et

rattraper sur le même nombre de pas avec le même

degré inversé.

Autres moyens de s’orienter :

Il arrive facilement qu’en grand jeu par exemple, la

patrouille n’ait qu’une seule carte, et qu’il faille se

séparer. Comment retrouver son chemin si l’on

n’est pas même capable de s’orienter ? Voici

quelques petits trucs pour arriver à retrouver le

nord et donc, si on a pu mémoriser la carte,

retrouver son chemin :

Tout d’abord, il faut savoir que la végétation

pousse mieux et plus abondamment dans

l’humidité. Les arbres n’ont qu’une seule face

envahie par la mousse, c’est le côté le plus humide

: le Nord.

Ensuite, il est possible de s’orienter de jour avec le

soleil. Tout d’abord, mettre sa montre à l’heure

solaire (retarder sa montre de 2 heures l’été, ou d’1

heure l’hiver), mettre la petite aiguille dans la

direction du soleil. Tracer la bissectrice de l’angle

que fait la petite aiguille orientée et le midi de la

montre, vous avez l’axe, Nord Sud. Il suffit

maintenant de savoir que la soleil se lève à l’Est

pour déterminer où se trouve le Nord.

Page 62: Joggermag.fr - EDITION DECEMBRE 2008
Page 63: Joggermag.fr - EDITION DECEMBRE 2008

Notre correspondant Alain Heurteux a participé à

la 14ème édition de l’une des plus grandes courses

de Trail en France qui a lieu chaque année fin

octobre. Pour ceux qui n’ont pas eu la chance d’y

participer, voici son récit…

Un réveil de bonne heure, pour un départ très tôt

de la maison, nous nous regroupons dans les

véhicules « vive le covoiturage », nous prenons la

route avant pour objectif le joli village de NANT se

situant pas très loin de MILLAU.

Sur l’ensemble des courses les participants sont

plus de 5000 coureurs, assez impressionnant pour

ce tout petit village perdu au fond d’une vallée.

Dès le samedi après-midi, les jambes sont en

action pour les quatre premières épreuves. Le

dimanche étant réservé à la course phare du

week-end « Les templiers ».

Le temps est de la partie beau et chaud le samedi

et la météo prévoit la même chose pour le

Dimanche.

L’ambiance du dimanche matin est particulière

avec nos lampes frontales sur la tête à 5H00, nous

écoutons le briefing sur la ligne de départ avec

chacun dans le coin de sa tête le plan de marche

de la journée.

5H15 le coup de feu libèrent les coureurs, nous

sommes partis pour 6H00 à 14H00 de course

suivant les niveaux des uns et des autres. La

montée sur la route est toujours féérique avec ces

ribambelles de lampes, un coup d’œil en arrière et

nous sommes surpris de voir ces points lumineux

nous suivant. Le premier ravitaillement se situe

après 35km de course avec une première partie

assez roulante, il faut partir prudemment et ne pas

se laisser emporter par la masse, la gestion de

cette partie est primordiale pour la continuité de la

course.

Une foule importante est présente cette année due

aux diverses courses du week-end :

Une course pour les enfants « La Kinder Trail ».

Un 19km « La VO2 Trail »

Une course féminine sur 16km « La Templière ».

Un 40km « Le marathon des Causses ».

Un 72km « Les Templiers ».

Page 64: Joggermag.fr - EDITION DECEMBRE 2008

Les ravitaillements maintenant reviennent plus

souvent entre 13 ou 16km, cela permet de se

refaire une santé, de discuter mais aussi de

quitter malheureusement la course pour certains.

Le roc nantais la dernière descente

La fin de la course est toujours aussi magique

quand vous savez au fond de vous que maintenant

vous allez finir d’une manière ou d’une autre, vous

pouvez lever la tête et profiter de ce superbe

paysage.

Des liens se créaient ou des liens s’intensifient

sur ce genre de course. Vous êtes mis à nu,

vulnérable et donc plus sensible envers les

autres. Et c’est toujours une victoire sur soi et

avec les autres quand vous franchissez cette

ligne d’arrivée tant attendu. Cela explique cette

joie dans les yeux, ses embrassades entre

concurrents, ce sentiment d’avoir accompli

quelque chose de magique.

Le premier ravitaillement se situe après 35km de

course avec une première partie assez roulante,

il faut partir prudemment et ne pas se laisser

emporter par la masse, la gestion de cette partie

est primordiale pour la continuité de la course.

Des liens se lient au fil des kilomètres mais se

délient aussi facilement avec les coups de fatigue

des uns et des autres.

Au premier ravitaillement les visages sont déjà

marqués pour la plupart, les abandons

commencent et je perds moi aussi mon

coéquipier. Par chance je retrouve un groupe de

raideurs avec lesquels je repars, je dois avouer

que le moral a pris un coup en laissant derrière

moi mon ami. Le contact avec la famille et le

public redonne du baume au cœur et nous

relance dans la course.

Je sais que maintenant nous allons rentrer dans

le vif du sujet avec le dénivelé et la distance qui

va commencer à se faire sentir dans les jambes.

Nous repartons en marchent du ravitaillement

car la montée qui suit est des plus pentues avec

le passage au calvaire. Ensuite un petit chemin

sur les crêtes qui permet de se relancer avant la

prochaine montée.

Si vous souhaitez comme Alain, nous

envoyer vos anecdotes de courses,

n’hésitez pas contactez nous sur l’email :

[email protected]

Page 65: Joggermag.fr - EDITION DECEMBRE 2008
Page 66: Joggermag.fr - EDITION DECEMBRE 2008

Le semi marathon de Beaune a eu lieu en

Novembre. Jacky Thaveau, dans son style

d’écriture caractéristique montre en lui le

passionné qu’il est ! Voici le compte rendu de

cette journée de course.

L’an passé sur cette course, je me suis fait avoir

comme un novice en course à pieds….Je suis

entré dans le sas beaucoup trop tard, je me suis

retrouvé 2800ème au départ. J’ai dû galérer 5km

en escaladant des murs, en traversant les vignes

dans les rangées…. J’ai perdu beaucoup de temps

et d’énergie.

Il y a bien longtemps que je savais comment

j’allais procéder cette année.

C’est une course assez difficile par le dénivelé,

mais en réalité, il y a presque autant de descente

que de montée, à 20 m près. Mais, c’est tout en

relance. Comme je suis naturellement bon en

côtes, je n’envisageais pas pouvoir gagner de

temps dans les côtes, ni sur le plat je ne suis pas

très bon, de plus sur cette course il n’y a

pratiquement pas de partie plate. C’est tout en

faux plat montant, en côtes ou en descentes.

Je décide…des semaines avant la course de la «

tactique » à employer. Je vais essayer de gagner

du temps dans les descentes, car c’est mon point

faible. Le problème délicat quelles chaussures

utiliser !!!!!

Soit les ultralégères qui n’ont pas un poil d’amorti

? Soit les godasses un peu plus lourde mais qui me

permettront de vraiment faire des descentes

souples ?

J’ai hésité longtemps… et j’ai fait un compromis

(dans toutes situations il y a une solution

intermédiaire….les extrêmes ne sont pas bon !!!)

je choisis les ultralégères avec une semelle «

Noëne » qui évite les chocs. Pour le reste de la

tenue, il doit faire 10°, donc débardeur et short

volant, bandeau pour la sueur, pas de casquette.

La veille au soir, je reçois un courriel de mon épouse,

qui est assise en face de moi, deux bureaux en vis-à-

vis, elle m’annonce qu’elle a décidé de venir avec

moi, pour la course à Beaune pour prendre quelques

photos ! Comme je suis très souvent devant l’ordi…

elle a trouvé ce moyen pour communiquer avec moi

(la honte s’est abattue sur moi…..). De plus elle m’a

demandé comment se connecter…elle ne va jamais

sur internet. Ben, les vieux couples… pas facile, peut

être les autres aussi d’ailleurs …. !!!!!

La course est à 14h00…je me lève à 7h00 du matin.

Petit déjeuner, préparation du matériel, puis la

logistique, en effet je dois rencontrer 100bornard,

Xray, Stevengo de PCAP et Thierry d’un autre site

local de course à pied. Je charge la glacière en

bières… et j’ajoute une boisson non alcoolisée… je

ne sais pas si notre « Stevengo » boit de la bière !! La

suite nous dira que OUI… ! Parfait il ira loin…

Page 67: Joggermag.fr - EDITION DECEMBRE 2008

Toujours est-il que, quand j’ai voulu enfiler mon

débardeur j’avais épinglé le devant avec le

derrière…….

Mon objectif pour cette course : Faire 1h26’30s,

terminer dans les 110 premiers sur 1709. L’an

passé 1h28’51’’ et 150ème. Je décide de partir en

courant pour rejoindre le départ distant de 2km, ça

servira d’échauffement…car il est impossible de

faire un échauffement correct et être bien placé

dans le sas.

J’arrive sur place, je suis le premier, j’en profite

pour continuer l’échauffement, mais sans plus car il

reste ¾ d’heure d’attente. Un gars arrive…il me dit

« Jacky », moi c’est Thierry…première rencontre

en réel…un gars très sympa. Comme quoi en réel

ça peut être encore mieux que sur le net !

Je vois Fabrice, qui a fait 35 km avec moi sur le

marathon de Decize en septembre.

Puis arrivent deux potes que je croise sur toutes les

courses, ils vont un peu plus vite que moi… je peux

calquer ma course sur eux… au départ pour trouver

la bonne vitesse.

3100 coureurs qui font deux courses différentes et

qui partent en même temps c’est perturbant. De

plus, dans ceux qui se mettent devant certains font

7mn aux mille !!!

Nous attendons que, les élites hommes (moins de

1h18mn) et les élites femmes (moins de 1h22mn)

prennent position. Dans les élites hommes il y a un

nouveau V2… Dominique Chauvelier qui aura 50

ans dans l’année 2009. Entre les élites et le reste du

monde…il y a un espace d’une vingtaine de mètres,

une rangée de barrière nous sépare, 2mn avant le

départ, les barrières sont retirées, mais pas de pot,

la dernière retirée est celle ou je suis. Il y a donc

250 coureurs environ qui me passent devant…alors

qu’on pas encore parti !!

Ca commence mal, car dans ceux qui sont passés

devant il y a des coureurs qui font du 7mn aux mille.

Je vais devoir me dégager dès le départ de cette

situation. On nous annonce le départ, je me dis à ce

moment, Jacky ce n’est pas le moment de tomber

car tu vas être piétiné par 3000 personnes. Le

décompte ce fait…10, 9, 8, 7, 6, 5, 4, 3…et là coup

de feu…le gars stressé à appuyer sur la queue de

détente, on n’entendra jamais le 2 et le 1…. Mais il

n’y pas eu de blessé OUF !

Repas à 9h30mn pâte, gruyère, et un peu de blanc

de poulet, une pomme et c’est terminé à partir de ce

moment la…plus que de l’eau, jusqu’au départ.

Nous partons sur le site, pour être sur place à midi.

Je récupère le dossard 1308, nous serons 1709 au

départ du semi et 1410 au départ du 10.6km. Je

m’installe dans un coin tranquille, idéal pour fixer le

dossard, sur le podium de remise des prix. Je

commence à mettre les épingles..et là, 8 filles

arrivent, montent sur le podium… Démonstration de

steppes…. Pfff ils n’ont pas pris les plus moches, je

suis un peu perturbé, je suis partagé entre le

dossard et les steppes. Pas facile !

Page 68: Joggermag.fr - EDITION DECEMBRE 2008

J’ai passé l’endroit où il y un risque important de

chute, maintenant il faut trouver la bonne vitesse,

ma vitesse moyenne devrait être de 14.6 km/h

mais comme les 10 premiers km sont moins

difficiles, il faut partir plus vite. Je pars un peu

trop vite, 16.5 km/h soit 3’38’’ au premier km. Mais

il a fallu jouer des épaules pour faire le

passage…ça n’a pas rigolé, surtout pour les

autres, au début. Des crochets à droite, à gauche,

slalom pour éviter les coureurs lents. Mais devant

on est obligé de faire ça… sinon c’est la déroute.

Au bout d’un km, on est déjà sur les petites routes

de vignes, un coup d’œil à droite à gauche, je ne

connais personne, aucun repère… Les trois

premiers km, je les fais à 16.5km/heure, je suis un

peu trop vite mais je suis bien, on est toujours bien

au début c’est ça le problème.. Les faux plats ont

déjà commencé, mais j’aime bien les faux plats

montants. Le quatrième km est fait avec 3

secondes de plus.

Là, il y a la bifurcation, le 10.6 c’est à droite, le

semi…tout droit. Je continue tout droit sur 1.5 km et

là !!! je croise un coureur, Pfff il s’est trompé de

circuit…c’est fini pour lui plus de 3 km perdu ! J’ai

les boules pour lui, le pauvre.

Je continue ma course, je suis bien, je suis dans un

petit groupe tranquille. Le soleil illumine un peu le

décor, la côte d’Or sous le soleil… magnifique..mais

pas le temps de regarder beaucoup… soyons

sérieux, il ne faut pas s’égarer.

8km sont faits…que vois-je…devant moins à 40

mètres une gazelle, élite féminine. Soit elle a un

problème, soit je vais beaucoup trop vite. Là, c’est

très motivant, est ce que je vais arriver à la rattraper

sans me cramer ?

Il n’y a plus qu’un gars avec moi, on échange

quelques mots brefs, le souffle nous manque. Mais

je me sens pousser des ailes, nous arrivons au 9ième

km elle est à 30 mètres, je ne reprends plus rien.

Nous sommes à Meursault, je respire très fort…il y a

de bonnes odeurs.

Nous passons le 10ième km, ma montre affiche

37’57’’, je suis à 12 secondes de mon meilleur 10 km

de cette année. Vitesse moyenne pour l’instant 15.8

km/h, 3’48’’ aux mille. La première difficulté de la

course une belle côte assez longue, je fonds

littéralement sur la fille, je suis à 5 mètres, et là… elle

me reprend du terrain…oulala…elle n’est pas

cuite….10 mètres, 15 mètres, 20 mètres, mais

rapidement. Pourtant je vais toujours à la même

allure… c’est bien elle qui allonge. Du haut de son

1,58 m et 42 kg et oui, c’est Nathalie Vasseur (4

marathons cette année, dont celui de New-York, raté

m’a t’elle dit plus tard.. en 2h52mn, un réussi à

Rotterdam en 2h40mn… elle a gagné X fois le

marathon du médoc… c’est bien une élite qui court

avec moi…la juste devant). Mais à cet instant

présent je ne sais pas tout ça…heureusement

d’ailleurs.

Attention, pour votre santé, boire de l’alcool

avec modération…

Page 69: Joggermag.fr - EDITION DECEMBRE 2008

Je suis rattrapé par trois coureurs… HA ! J’ai dû

baisser le rythme sans m’en apercevoir. Je ne les

laisse pas me doubler, j’en remets une « louche »,

de ce fait je rejoins Nathalie, nous sommes 5 c’est

trop pour moi, je ne m’entends plus courir, je

continue d’accélérer, je suis très bien dans cette

côte, tout le monde décroche (tout est relatif, ils ne

sont certainement pas très loin)…sauf la fille elle

résiste la bougresse !!!

La première grande descente arrive…alors là on va

voir… j’allonge un max, ça va calmer derrière…pas

du tout, un coureur me rattrape, ….je jette un œil,

c’est elle, elle me double… je suis tellement surpris

que ce soit elle que je lui dis un truc vraiment con «

alors là chapeau »…je n’ai pas pu résister, c’est

sorti comme ça.

Donc Xray pour les gros qui roulent dans la

descente avec leur poids ……tu repasseras…elle

fait 42 kg.

Nous enchainons les côtes et les descentes, puis

elle s’en va, sans me demander l’autorisation, dans

une côte…10 mètres, 20 mètres, 30 mètres, 50

mètres, peut être que j’ai un coup de « mou ». Les

grosses difficultés arrivent, il y a une côte qui est

vraiment démotivante, pas pour moi, car c’est

quelque chose que j’adore, on voit la route qui

serpente dans les vignes, c’est une longue côte,

elle doit faire près d’1,5 km, du bas on dirait qu’elle

ne fini jamais, le pourcentage croît jusqu’au

sommet, pour les coureurs « lourds » ce doit être

terrible. Après ça il reste une descente très courte

(150m) mais abrupte, je me donne à fond…et là

alerte…je suis vraiment limite crampe dans le

mollet gauche…je suis prêt à stopper… je suis

certain que ça va coincer… je ralenti dans le bas, je

bois une gorgée, car après il y a un mur, avec deux

virages en lacet. Je fais trois foulées plus

courtes..et non, ça à l’air d’aller.

Je passe les virages en lacet vraiment à la corde,

c’est comme une énorme marche d’escalier. Ca ne

coince pas, c’est bon. Maintenant c’est une longue

descente, j’ai toujours la fille en vue elle est à 250m,

puis à partir du 19ème c’est pratiquement plat.

Le soleil a disparu depuis le 10ième km et un vent

froid souffle en courant d’air sur le final.

Nous passons Volnay, 14 ième km, je suis en avance

de 3’30’’ sur mon objectif je passe en 53’56’’, donc

15,2 km/h de moyenne pour 3’55’’ aux mille.

Page 70: Joggermag.fr - EDITION DECEMBRE 2008

Je suis bien mais je me fais passer par quelques

coureurs, mais pas de vieux, que des gamins de

moins de 35 ans. De toute façon je ne peux guère

aller plus vite, mais je m’assure une petite réserve

au cas où un vieux viendrait au dernier moment

tenté un forcing… je suis prêt pour donner un

coup d’accélérateur sur une courte distance.

Maintenant il reste 500 m, je ne sais pas si mon

photographe sera la, car j’ai toujours mes 3’30’’

d’avance. Je termine très fort, je vois l’immense

panneau qui indique le temps de course et je vois

que je suis en 1h22’ et qu’il faudrait que je termine

en moins de 1h23’ pour gratter 4 points pour mon

club.

Je termine le semi, plus vite que pour mes

fractionnés de 200m, c’est incroyable, la

ressource que j’ai encore. Je fini en 1h22mn53s

(c’est mon meilleur semi depuis 1992….), soit

5’55’’ gagnées sur l’an passé.

Je suis 53ème sur 1709 au temps couru, 3ème V2

derrière Chauvelier, un jeune 50 ans (bon il est

9mn31s devant moi…un monde) et Desmazière

Marc (je n’ai pas son âge) qui est 1mn30s devant

moi. Le 4ième V2 est 3mn derrière.

Le problème pour l’avenir… les V3 ils ne sont que

4 sur ce semi, mais le premier en 1h25mn, le

second en 1h29’44’’, 1h33mn et 1h 36mn….. il ne

faudra pas mollir deux ans.

Nathalie Vasseur termine 23 secondes devant moi.

C’est à ce moment que tout va se gâter… tous les

coureurs ont droit à une bouteille, rappel nous

sommes à Beaune en côte d’Or, pour la vente aux

enchères des hospices… on nous donne quoi en

cadeau.. du Givry de la côte chalonnaise, c'était le

vin préféré de François Mitterrand...parait-il !!

Vraiment des petits joueurs dans l’organisation.

L’an prochain on aura peut être du « Kiravi » ou du

beaujolais nouveau.

Ensuite, il faut retrouver les Capéciens, je vais donc

au point de rendez-vous fixé, je suis seul, Xray arrive,

puis Steve du haut de son 1.92m, nous attaquons la

bière, l’ambiance est bonne.

Je suis entrain de dire que j’ai fait le semi en moins

d’1h23mn et la fille devant moi se retourne.. c’est

Nathalie. Elle me dit « on a couru ensemble un bout

de chemin ». Elle m’a félicité pour ma manière de

monter les côtes, elle m'a décrit ma façon de monter.

Je l’ai impressionnée… alors venant d’une femme

comme ça… le Jacky tout retourné ! Comme j’étais

tout retourné déjà avant la course…maintenant je

suis dans le bon sens pour avancer.

Elle m'a avoué aussi, que dans la première partie elle

n’était pas très bien…Donc c’est peut être moi qu’il

l’ai fait avancer, ce n’est pas impossible (rêve) ! On

s’est donc aider mutuellement, car sans elle je

n’aurais pas été aussi vite, je pense.

Enfin « 100bornard » arrive et prend son breuvage…

Quarté gagnant Pcap :

1er Jacky en 1h22’58’’

2ème ??????

3ème Stevengo en 1h34’59’’

4ème xray71 en 1h41’ 25 sec

Mon pote Fabrice m’avait mis, 1mn50s sur le

marathon, mais là c’est moi qui lui mets 2mn41s.

Le premier 1h07’44’’

Le dernier 3h20’52’’

Dans les élites, j’ai bien apprécié Yoann Diniz…il n’a

pas le teston, il a l’air très bien ce gars là. Il est 6mn

derrière moi, en marchant !!!

Pour des raisons indépendantes de ma volonté, je ne

peux pas diffuser la photo de l’arrivée ! Pô grave

Page 71: Joggermag.fr - EDITION DECEMBRE 2008

Mon coup de gueule !

Le ravitaillement à l’arrivée, ridicule, pas de

chocolat (si, mais liquide) n’importe quoi.

Que des trucs qui étouffent !!!!

Je ne trouve pas très normal qu’on paie des

élites pour venir et qu’ils raflent les lots des

coureurs « bas de gamme ».

Bon, je n’ai rien contre Dominique

Chauvelier, ce n’est pas de sa faute si les

organisateurs sont nuls, mais comme dit

100bornard ce n’est pas très fairplay !!!

Je suis quand même 3ème V2 d’une course

avec 1709 participants… je n’ai pas été

convié sur le podium… je m’en fous du lot,

mais au moins qu’on puisse voir les trois

premiers de chaque catégorie. Ca ne coute

rien et on voit ceux qu’il faut essayer de

battre le prochain coup.....il y a une

vingtaine d'élites mai il ne faut pas délaisser

les 3000 autre coureurs.

Les organisateurs ont récompensé jusqu’au

7ième de la course…pourquoi 7… bien

parce que Chauvelier était 7ième, en plus il a

cumulé les lots… pas bien.

J’ai tout de même 8 ans de plus que lui…

dans deux ans, je serai peut être premier V3,

je vais tout faire pour. A moins qu’il ne

trouve un ancien champion sur le déclin qui

va me mettre 10mn !

Les coureurs de « bas étages » ont donné

50000 euros (en gros, peut être plus) en

frais d’inscription. Ce sont les élites

professionnels qui ramassent tout…..faut

pas déconner. D’ailleurs je connais

beaucoup de bons coureurs qui ont boycotté

cette épreuve… Inscription trop cher et lots

mal répartis.

Vive le sport, organisateurs arrêtez les

magouilles.

Page 72: Joggermag.fr - EDITION DECEMBRE 2008
Page 73: Joggermag.fr - EDITION DECEMBRE 2008

Partir de la promenade des Anglais à Nice au Palais des festivals de

Cannes, cette première édition du marathon des Alpes-Maritimes a

réuni tous les suffrages. Les sourires étaient radieux à l’arrivée et de

n’était pas du cinéma.

Comme il est coutume dans le sud, le soleil brille sur la Cote d’azur, la

mer est paisible reflète le ciel bleu éclatant, le thermomètre avoisine

avec les 20°. Les coureurs, stars du jour sur la croisette, qui parait de

mille couleurs promet une arrivée majestueuse au terme de ce

marathon au tracé inédit reliant Nice et Cannes par le bord de mer. De

nombreuses régions de France sont représentées ainsi que les

étrangers… La nouveauté et la renommé de la cote d’azur doit y être

pour quelque chose à ce rassemblement massif… Au départ 8h45, 9000

marathoniens sont répartis dans les différents sas en fonction de leurs

objectifs. Les ballons sont en place aves la présence de Mohamed

Serbouti avec sa flamme des 3h. Un parcours riche, avec au 7ème kilo, le

pont Napoléon III de Saint-laurent-du-Var et son port de plaisance, l’un

des plus importants de la côte, la promenade piétonne des Flots bleus

et l’esplanade de Goélands. Au 10ème kilomètre, cagnes sur mer, connu

pour son hippodrome, puis la marine de Villeneuve-Loubet au 15ème.

Un parcours, large au départ, se rétrécit quelque peu, mais le flot passe

sans grande encombre. Un regard à gauche vers la mer et de l’autre

coté, une foule de spectateurs venus nombreux. L’entrée d’Antibes est

incroyable avec la porte Marine et les fortifications Vauban. Le semi

marathon est là. Une touche musicale redonne un peu de courage avant

d’affronter les premières difficultés du tracé avec quelques côtes

abruptes et passages vallonnés. Si le mental des marathoniens a bien

intégré la côte de la Garoupe, les passages vallonnés avant le 35ème

auront un peu surpris… Dès le cap d’Antibes, nombre de coureurs

s’arrêtent pour une pause « photo », une providence de belles maisons

de la beauté de la mer azur était immanquable… Les sensations sont de

plus en plus magiques, la fatigue est là mais elle est surmontée avec

l’arrivée sur la Croisette au 40ème. Les deux derniers kilo sont réalisés

sur une avenue bordée de Palmiers, de palaces qui se succèdent, juste

avant de rejoindre le palais des festivals et des congrès. Tout

simplement magique.

Résultats HOMME Résultats FEMME

1. Jacob Kitur (Kenya) 2h11min12s

2. Haylu Dogaba Abede (Ethiopie)

2h11min23s

3. Jackson Ronoh (Kenya)

2h12min17s

1. Okxana Kuzmicheva (Russie)

2h37min10s

2. Ingrid Lopergolo (France)

2h44min37s

3. Judit Nagy Folding (Hongrie)

2h45min35s

Page 74: Joggermag.fr - EDITION DECEMBRE 2008

Podium hommes (avec le 149ème au scratch en bonus)

1 PRADEAU François Energy Cycle Mozac

2 ENGELDINGER Fabrice CAP 03 Commentry

3 BILLONNET David Puissance 3 Cournon

149 MARCHAND Emmanuel Pierre Saint-Just 42

Podium femmes :

1 BAUDRON Marie-Pierre ASPTT Vichy

2 ROUSSEL Catherine UC Creuzier le Vieux

3 BRUHAT Sophie UC Creuzier le Vieux

Podium enfant :

1 RABRET Anthony AN Montluçon

2 KULA Ivanhoé FFA

3 BOULY Rudy RC Vichy

Podium handisport :

1 CHIROL Michel Sport Adapté Foyer La Villa Chantelle

2 BRIGNON Jean-François Sport Adapté Foyer La Villa

Chantelle ,

3 VINCENT René Sport Adapté Foyer La Villa Chantelle

Page 75: Joggermag.fr - EDITION DECEMBRE 2008
Page 76: Joggermag.fr - EDITION DECEMBRE 2008

Ce n’est pas parce que vous êtes inscrit en Histoire, Mathématiques ou encore en Droit que vos journées à la fac doivent être synonymes que de cours, BU ou exams... Il faut également vous détendre, vous dépenser ! Et comme les choses sont bien faites, votre université possède normalement un service des sports. Pour ceux que la compétition intéresse, direction les associations ou clubs sportifs. Quelle que soit votre envie, vous trouverez certainement une activité à votre convenance ! Et n’oubliez pas : être bien dans son corps et dans sa tête, quoi de mieux pour réussir !

Des sports collectifs aux sports individuels, de nombreuses activités sont proposées selon les établissements. Sports de raquettes (tennis de table, badminton, tennis...), sports de ballons (foot, basket, volley...), arts martiaux (karaté, judo), danse, arts du cirque, yoga, gym, natation, athlétisme, boxe, équitation, ski, voile... Bref, un large éventail est à votre disposition et ce, à des prix très attractifs.

Du sport pour la détente avec le Service des sports

Le Service universitaire des activités physiques et sportives (SUAPS) ou le Département des activités physiques et sportives (DAPS), encadre les activités sportives organisées au sein de la fac. Il vous permet, en marge de vos études, de pratiquer une activité régulièrement, tout au long de l’année. Les établissements ne sont pas tous égaux au niveau de la qualité et du nombre d’infrastructures à leur disposition, ce qui joue sur les activités proposées. Celles-ci sont encadrées par des professeurs d’éducation physique et sportive. Pour bénéficier de ce dispositif, vous devrez préalablement avoir payé des droits (facultatifs) lors de l’inscription administrative. Mais vous pourrez parfois vous inscrire en cours d’année selon votre établissement. On vous demandera une assurance personnelle couvrant la pratique sportive que vous pourrez généralement vous procurer auprès de votre SUAPS.

Page 77: Joggermag.fr - EDITION DECEMBRE 2008

Sachez que certaines universités proposent d’intégrer un cours de sport dans votre cursus ! Par exemple, si vous suivez un programme de badminton, vous pourrez le faire valider en ECTS, selon les conditions fixées par l’université. Idéal pour gagner des points tout en alliant détente et bien-être !

Du sport en compétition avec la FFSU

Pour participer à des compétitions et représenter votre université, vous devez vous inscrire à l’Association sportive (AS) ou Club sportif de votre établissement, moyennant une participation financière annuelle. On vous demandera bien sûr un bon niveau dans la discipline concernée !

Si votre club ou association est affilié à la Fédération nationale du sport universitaire (FNSU), vous pourrez participer à des compétitions académiques, inter régionales, et nationales. Ces dernières donnant lieu à l’attribution du titre de champion de France FFSU. Les compétitions universitaires se déroulent le jeudi. Entraînements, déplacements, le rythme est soutenu ! La FFSU est en charge de promouvoir et d’organiser la compétition sportive amateur pour les étudiants inscrits dans l’enseignement supérieur.

La fédération fait le lien entre les diverses fédérations sportives nationales et représente le sport universitaire français auprès des instances sportives nationales et internationales. Chaque académie dispose d’un Comité régional du sport universitaire au sein duquel sont réunies les AS, ainsi qu’un ou plusieurs Comités départementaux du sport universitaire. Ces instances dépendant de la FFSU.

Allier sport de compétition et études

Souvent les universités proposent des aménagements d’emploi du temps. Vous êtes prioritaire dans le choix de certains cours si vous êtes inscrit dans une AS. Renseignez-vous. Certains établissements mettent en place des aménagements destinés aux étudiants sportifs de haut niveau (suivi personnalisé, tutorat...). C’est le cas par exemple à l’université Toulouse 1..

Et le handisport ?

À la FFSU, on le déplore, mais le handisport universitaire n’est pas d’actualité, même s’il y a une volonté d’aller dans ce sens. Il n’existe donc pas de compétition réservée aux étudiants handicapés. Cependant, n’hésitez pas à vous renseigner auprès du service des sports, certains établissements proposant des activités spécifiques.

À l’Université Paul Sabatier de Toulouse, les étudiants handicapés sont intégrés aux activités existantes. « Les activités les plus demandées sont la musculation, le tir, l’escalade, le tennis... », explique Ludovic Menjot, auxiliaire de vie. C’est vrai que nous menons une politique d’intégration au niveau du sport. Mais nous proposons également des activités spécifiques, comme la sarbacane ou la randonnée en montagne avec joëlette ». Pourquoi n’y a-t-il pas de compétition universitaire de handisport ? « Il n’y a pas assez de membres pour l’instant pour organiser des compétitions universitaires », laisse entendre Ludovic.