israël actualités n°328

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GRATUIT - Numéro 328 - Edition du 16 Décembre au 22 Décembre Journal israélien en langue française

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Toute l'Information en Provenance d'Israël

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Page 1: Israël Actualités n°328

GRATUIT - Numéro 328 - Edition du 16 Décembre au 22 Décembre Journal israélien en langue française

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3L’information en provenance d’IsraëlEdition du 16 Décembre au 22 Décembre

Directeurs de la publication

Rédacteur en chefAlain SayadaTel: 06 68 17 25 55Israël Actualités est une marque déposée en France

Régie publicitaire exclusiveOméga Editions77bis, rue Robespierre93100 MontreuilFranceCrédits photoAlain Azria : 06 21 56 22 13Abonnement : 06 67 44 3000

Directeur commercial Israel:Sigalit Siksik Sitbon06 67 78 40 00

Directeur commercial France:Yohann Azoulay06 68 75 46 26

Commerciaux :Patrick Haddad : 01 43 63 26 02

Distribution - Publicité Strasbourg Logann Strauss : 06 68 17 25 55Distribution - Publicité Provence Alpes cote d’Azur David Botbol : 06 68 17 25 55Distribution - Publicité Rhone Alpes Ylan Alezra : 06 68 17 25 55

Editeur2SCOM Limited50 Rehov DizengoffTel Aviv

Les annonceurs présents dans le journal sont seuls responsables du contenude leurs publi-cités. Le journal ne saurait en être responsable.

Après le vote de la reconnaissance de la Palestine, revoilà le vote des

étrangers à l’ordre du JourLe projet du candidat François Hollande voulant donner le droit de vote aux étrangers commence à prendre forme après qu’une mo-tion ait été votée pour la recon-naissance de l’État de Palestine il y a quelques jours. Voilà que sur sa lancée, le président revient à la charge pour retrouver un électorat acquit à la cause du Parti Socia-liste. Avec 13 % de sympathisants, le président François Hollande es-saye de redorer son blason et celle du Parti Socialiste et qui mieux que les étrangers, fers de lance du Par-ti Socialiste, pour essayer de faire basculer la tendance ? Après avoir parlé des territoires perdus de la république, concernant les cités où même la police, les pompiers, les médecins agressés quotidiennement où les locataires de cités ne peuvent plus rentrer tranquillement chez eux ... Bientôt, cela sera au tour des villes que nous ne pourrons plus traverser sans un regard de travers.

Des habitants de ces villes comme celles de Stains ou de Pierrefite et bien d’autres sont devenues en quelques années de vrais fiefs de la montée du fondamentalisme musulman. Cela permettra au premier magistrat de France de construire des mosquées et des minarets pour leurs concitoyens à Paris, Lyon, Marseille, Stains, Dran-cy, Villeurbanne, Lille ... et cela, dans toutes les grandes villes de France où le taux de la communauté musulmane est majoritaire. Comme chez son voi-sin belge où les appels à la Charia se font de plus en plus entendre, la France se fait déborder sur son flan. Il est temps de se réveiller et de prendre les bonnes décisions car aujourd’hui, il n’y a pas un jour où nous n’enten-dons pas parler des islamistes et des filières en partance pour la Syrie. Est-ce cela la réalité aujourd’hui ? Nos coreligionnaires qui vivent dans ces villes vont devoir faire bientôt leur va-

lises. Villes où les communautés n’ar-rivent même plus à se parler. Etre Juif dans ce genre de ville signifie, comme je le disais dans mon dernier édito, être riche. Il est temps de réfléchir sur notre avenir en France car nous, pa-rents, nous ne pouvons vivre dans l’in-certitude pour la sécurité des enfants. De l’autre coté, le Front National gri-gnote petit à petit du terrain en faisant les yeux doux aux Juifs de France. Maintenant, beaucoup de nos frères se posent la question de voter pour le Front National dont l’attaché de presse de Marine Lepen essaye par tous les moyens d’obtenir une interview dans notre journal. Nous lui avons toujours refusé pour ne pas faire rentrer le loup dans la bergerie. Mais entre la peste et le cholera, que faut-il faire ? La sécurité des Juifs de France est vrai-ment en danger et ce n’est pas le CRIF qui nous défendra. Le CRIF ou plu-tôt son président qui nous traitent de marginaux dans les colonnes de l’un nos confrères. Mr Cukierman, il est temps comme je le disais de passer la main. Vous avez fait votre temps. Il est temps de réunir toutes les forces vives de la communauté et de nous mettre en position d’attaque, de nous affirmer ... Appelons un chat un chat et arrêtez de pointer du doigt les problèmes. Encore une fois, je suis prêt à tout entendre, à vous soutenir comme je l’ai déjà fait il n’y a pas si longtemps mais pas au détriment de notre com-munauté. Dans le passé, vous avez fait un travail excellent lors de votre pre-mier mandat, ce qui est loin d’être le cas dans le second. Le mandat de trop peut-être. Mr Cukeirman, en tant que Président, vous êtes en train de diviser la communauté au lieu de la réunir. Ne faites pas le jeu de nos ennemis en ne pointant pas du doigt les ennemis de la communauté et ne vous comportez pas comme l’ont fait dans le passé les responsables de la communauté juive allemande durant les années 30. Les enjeux sont trop graves.

Aujourd’hui, de part votre comporte-ment, des associations se sont créées pour se repositionner. Un certain nombre de vos membres se posent la question sur leur avenir au sein de

cette humble association qu’est CRIF, fondé en 1944. Vos membres ne se reconnaissent plus depuis votre prise de fonction. Que dire de ceux qui ont décidé de démissionner ? Il est temps aujourd’hui de réagir et de laisser la

place en sortant la tête haute au lieu de sortir par la petite porte.

Am Israel Hai

Alain Sayada

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4L’information en provenance d’IsraëlEdition du 16 Décembre au 22 Décembre

Le premier ministre Benyamin Netanyahou a parlé des prochains pourparlers avec le secrétaire d’état américain John Kerry à Rome, pen-dant un discours donné dimanche à l’ouverture de la réunion hebdoma-daire du cabinet ministériel.

« Demain, je partirai pour Rome pour rencontrer le premier ministre italien Matteo Renzi et le secrétaire d’état américain John Kerry, » a-t-il dit. « Je vais leur dire qu’Israël, dans une large mesure, se présente comme une île solitaire face aux vagues de l’extre-mis islamique qui s’écrasant sur l’en-semble du Moyen Orient. »

« Jusqu’à présent, nous avons réussi à résister et repousser ces attaques et maintenant nous faisons aussi face à la possibilité d’une agression diplo-matique, c’est-à-dire une tentative de nous forcer, par le biais de décisions de l’ONU, de nous retirer sur les lignes de 1967 dans les deux ans, » a poursuivi Netanyahou. « Cela condui-ra à des extrémistes islamistes dans la banlieue de Tel Aviv et au cœur de Jérusalem. »

« Nous n’allons pas permettre cela, » s’est-il engagé. « Nous allons fer-mement et de manière responsable repousser cela. Qu’il n’y ait aucun doute, cela sera rejeté. »

Kerry est parti pour Rome dimanche, où il aura des entretiens avec Ne-tanyahou dans une nouvelle tentative de l’administration Obama de faire pression pour un état palestinien en

Judée et Samarie, et pour rencontrer le ministre russe des affaires étrangères Serguei Lavrov sur leur propre conflit en Ukraine.

« Il y a beaucoup de gens différents qui poussent dans des directions dif-férentes là-bas, et la question est pou-vons-nous tous tirer dans la même direction, » a déclaré Kerry vendredi lorsqu’on l’a interrogé sur sa ren-contre avec Netanyahou. « Nous essayons de trouver un moyen pour aider à désamorcer les tensions et ré-duire le potentiel de plus de conflits, et nous étudions différentes possibilités à cette fin. »

Netanyahou a également salué la no-mination du général Gadi Eizenkot comme prochain chef d’état-major de Tsahal.

« Gadi Eizenkot est l’homme au bon endroit au bon moment, » a déclaré Netanyahou. « Gadi a été un soldat et un commandant. Il est un comman-dant vétéran et il peut entraîner l’ar-mée israélienne au regard des défis majeurs qui nous entourent. »

« Les défis sont incessants; ils ne prennent pas même un seul instant de repris, et je suis convaincu qu’avec un leadership et une politique détermi-née, responsable et fort, aux côtés du commandement de Tsahal par Gadi, nous serons en mesure de surmonter tous les obstacles et les défis, » a-t-il poursuivi.

« Je souhaite à Gadi Eizenkot un

grand succès, son succès dans tous les domaines est notre succès. »

Eizenkot a été nommé plus tôt di-manche. Mercredi, le comité Turkel a approuvé la nomination d’Eizenkot, qui a été annoncé à la fin novembre par Netanyahou et le ministre de la défense Moshé Yaalon.

Eizenkot, 54 ans, remplacera l’actuel chef d’état-major, le lieutenant géné-ral Benny Gantz, à la mi-février. Il a été au service, au cours des deux der-nières années, en tant que sous-chef d’état-major de Tsahal.

Netanyahou a conclu en notant son soutien à un projet spécial du gou-vernement pour aider les druzes et les communautés circassiennes.

« Aujourd’hui, le cabinet discutera également du plan de cinq ans pour ai-der les communautés druzes et circas-siennes, » a-t-il dit. « Premièrement, cela permettra de réduire les écarts entre cette population et la population générale. Deuxièmement, cela expri-mera notre remerciement pour le rôle unique des policiers et soldats druzes et circassiens, qui sont notre chair, et qui se battent et tombent pour la dé-fense de notre peuple. »

« Je pense que c’est une des manières d’exprimer cette appréciation, » a-t-il ajouté.

Les déclarations de Netanyahou suivent la mort du policier Zidan Na-had Seih (sergent maître), qui a été tué dans l’attaque terroriste de Har Nof a Jérusalem, et de l’inspecteur en chef de la police des frontières, Jidan As-sad, qui a été tué le 5 novembre quand un terroriste arabe a utilisé sa voiture pour percuter une foule de personnes à une station de tramway à Jérusalem.

Lors d’une visite de condoléances aux dirigeants druzes le mois dernier, Ne-tanyahou avait déclaré que ce groupe est « une partie organique de la société israélienne » et a exprimé sa profonde gratitude non seulement pour le rôle des deux officiers dans les attaques, mais pour le service de la communau-té druze dans l’armée israélienne et la société israélienne en général.

Netanyahou : « un état palestinien mènera les islamistes à Tel Aviv et Jérusalem »

Heureusement que Hanouka arrive à temps pour chasser l’obscurité : vu ce qui se passe avec cette campagne électorale, nous allons avoir grand besoin de lumière ! Tout bon sens ex-clut de cette nouvelle guérilla le tir à vue, à commencer entre nos chefs de file, et même l’électeur le plus éclai-ré se sent déjà comme un chien dans un jeu de quilles. De gauche comme de droite, certains dirigeants, en ré-glant ainsi bassement leur compte à leurs adversaires, considèrent les électeurs comme des marionnettes sur un échiquier miné.

On peut ne pas être d’accord sur tout, penser autrement, sans pour autant focaliser sur le « tout sauf… » qui finalement n’est rien d’autre que « n’importe quoi plutôt que… ». Au-cun programme constructif, positif, éclairé… De nouvelles unions invrai-semblables qui misent sur des chan-gements douteux, se vendent aux en-chères aux plus offrants, et sont prêts à brader notre terre à n’importe quel prix – juste pour un lopin… de pou-voir !

Le célèbre Yehoram Gaon a, dans son émission du vendredi sur Reshet Bet, lancé un cri du cœur : « J’ai envie de m’échapper du pays pour les trois mois à venir » a-t-il confié. On ne peut que le comprendre de ne pas vouloir assister à cet étalage de critiques et de mensonges, qui démontre comment la pratique de la langue de vipère – le fameux lashone hara – peut semer la discorde, voire la haine au sein du peuple, et le mener vers de nouvelles scissions.

Mais où donc va-t-on en arriver ? Notre petit peuple suffira-t-il à conte-nir la gauche et la droite, les pro et les anti-Torah, les Séfarades et les Ash-kénazes, les modérés et les radicaux ? À combien en sommes-nous dans ce match délirant ? Un pour Betar Jérusa-lem et un pour Hapoel Tel-Aviv ?

Même les Arabes doivent être ef-frayés… On ne parle presque plus d’eux ! Cette campagne s’annonce très destructrice… L’Occident se ré-jouit, les Juifs se battent entre eux, c’est l’occasion rêvée d’imposer un État supplémentaire entre Jérusalem et Tel-Aviv, à peu de frais.

Mikets nous relate la sortie de prison de Joseph, après deux ans d’obscurité, et marque le début de la lumière pour lui et sa famille… hélas, en Égypte. Il ne nous reste plus qu’à espérer, qu’après ces trois mois de brouillard trop dense, le peuple d’Israël saura imposer à la Knesset une majorité ca-pable de redresser le bateau et de le diriger vers des eaux plus limpides et tranquilles. Le futur Premier ministre devra entendre aussi toutes les attentes du peuple, qu’elles soient d’ordre éco-nomique, social ou politique. C’est seulement ainsi qu’il pourra être un capitaine digne de ce nom, porteur d’espoir et de paix. En attendant, nous vous souhaitons à tous un Hanouka plein de joies et de lumière !

Par Avraham Azoulay – LePtitHeb-do -JSSNews

Champ de tir

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5L’information en provenance d’IsraëlEdition du 16 Décembre au 22 Décembre

L’agression antisémite commise à Créteil voici quelques jours a conduit ce dimanche à une mobi-lisation, et à une réaction du gou-vernement. Bernard Cazeneuve a déclaré que la lutte contre l’antisé-mitisme était désormais en France une « grande cause nationale ».

Les propos de Bernard Cazeneuve sont et seront vains, comme l’a noté Jean-Patrick Grumberg, sur le site Dreuz-Info. Ce sont des propos va-gues et flous, comme tous ceux tenus par des dirigeants politiques français sur le sujet ces dernières années. Ce sont des propos qui ne désignent pas cet antisémitisme comme ce qu’il est : un antisémitisme à coloration isla-mique claire, nette et précise, comme l’indique l’identité des auteurs de l’agression.

Ce sont des propos qui ne désignent pas non plus la cause de cet antisémite islamique : la montée de l’islam radi-cal dans tout le monde musulman, et sa pénétration dans les banlieues isla-misées d’Europe, mais aussi la haine frénétique des Juifs et d’Israël qui im-prègne cette montée de l’islam radical.

Ce sont, enfin, des propos qui laissent soigneusement de côté la façon dont on entretient en France cette haine frénétique des Juifs et d’Israël. Tous les députés de gauche, à une ou deux exceptions près, ont voté la reconnais-sance « symbolique » d’un Etat qui n’existe pas, mais dont l’embryon, l’Autorité Palestinienne, est à l’évi-dence une tumeur cancéreuse porteuse de cette haine frénétique. Fort peu de députés de droite ont osé dire que la tumeur cancéreuse était effectivement une tumeur cancéreuse : la plupart ont dit qu’il fallait que l’Etat qui n’existe pas puisse exister un jour, mais pas tout de suite, ce qui est une façon d’édulcorer et de ne pas appeler le mal

par son nom. Tous les grands médias continuent à se faire les porte-voix de la propagande « palestinienne », donc de la haine susdite. Et pas un article, pas un reportage sur le Proche-Orient ne paraît ou n’est diffusé qui n’utilise des mots chargés de cette haine : les Juifs vivant dans la partie Est de Jéru-salem ou en Judée-Samarie sont traités de « colons » et de « fanatiques ». Les villes et villages juifs de Judée-Sama-rie sont définis comme des « colonies » en « territoire palestinien ». Le Mont du Temple est appelé toujours et par-tout « esplanade des Mosquées », et les Juifs qui veulent, simplement, se rendre sur le Mont du Temple » sont qualifiés de « provocateurs d’extrême droite ».

Tant que les politiciens français ne comprendront pas, ou feindront de ne pas comprendre qu’il existe des rela-tions de cause à effet, et qu’entretenir la haine conduit à son déferlement, tant que les journalistes des grands médias, à de très rares exceptions près, ne discerneront pas, ou feindront de ne pas discerner, que falsifier l’informa-tion a des conséquences, la situation deviendra de plus en plus grave.En adoptant une attitude d’apaise-ment, les principales institutions juives de France adoptent l’attitude du chien crevé glissant au fil de l’eau, ce qui n’est ni utile ni digne.

J’étais récemment à Lyon avec mon ami Sammy Ghozlan : j’ai eu am-plement l’occasion de parler des vio-lences antisémites avec Sammy, et la situation en France est catastrophique. Pour chaque agression déclarée et flagrante, comme celle commise à Créteil, il y a plusieurs agressions pour lesquelles les victimes n’osent pas porter plainte, ou que la police se refuse à enregistrer. Pour chaque agression, il y a des dizaines de cas de harcèlement, d’insultes répétées, de

La guerre mondiale contre les Juifs

discrimination.

L’action, très courageuse, de Sammy et du Bureau National de Vigilance contre l’Antisémitisme est très im-portante : elle permet une résistance. Elle ne change, hélas, rien à ce qui ressemble à une vague qui monte irré-pressiblement.

La France, comme les autres pays européen, connait un changement dé-mographique et a vu s’implanter sur son sol une population musulmane maintenant enracinée, et qui grandit. Une large fraction de cette popula-tion s’intègre. Une part notable de cette population ne s’intègre pas, et se trouve pénétrée à des degrés divers par les idées qui mettent le Proche-Orient à feu et à sang.

Les politiciens français sont prison-niers de ce qui résulte, et vivent entre le risque d’émeutes ethniques et le besoin de cultiver un électorat dont ils auront de plus en plus besoin pour être élus ou réélus : quatre cent mille Juifs, pour l’essentiel non violents, c’est très peu face à quinze ou vingt fois plus de musulmans. Les médias français sont eux-mêmes prisonniers, et les idées politiquement correctes qui gagnent du terrain en font des organes peuplés d’idiots utiles. Les principales institu-tions juives de France pensent peut-être que l’attitude du chien crevé au fil de l’eau évitera le pire : cette attitude n’évitera rien du tout.

J’étais, ce samedi, à Bruxelles, à l’in-

vitation de l’Organisation Sioniste Mondiale, aux fins d’y donner des conférences, en français et en anglais, et de participer à des débats. Des gens venus du monde entier, Australie, Afrique du Sud, Russie, Venezue-la, Etats Unis, étaient là. Le constat unanime a été que les politiciens de tous les pays adoptent des attitudes similaires à celles des politiciens français : les Etats Unis ont été l’ex-ception jusqu’à la présidence Obama, mais Obama s’est efforcé d’abraser l’exception américaine. Le constat a été que les grands médias de tous les pays adoptaient une posture similaire à celle des grands médias français. Le constat a été que l’attitude des prin-cipales institutions juives de tous les pays ne valait guère mieux que celle des principales institutions juives françaises : l’AIPAC aux Etats-Unis se conduit comme le chien crevé tenu en laisse par Obama.

J’ai dû constater une réalité qu’il faut regarder en face : il existe présente-ment une guerre mondiale contre les Juifs et contre Israël. Cette guerre est menée par les tenants de l’islam ra-dical. Ses masses de manœuvre sont les populations musulmanes. Ses al-liés sont des politiciens complices ou, simplement, lâches, des journalistes eux-mêmes complices, consciemment ou inconsciemment, et des organisa-tions juives au comportement de chien crevé.

J’ajouterai un constat pour moi ef-froyable : parmi ceux qui ne sont pas

juifs, il y a peu d’exceptions, et j’étais, à Bruxelles, quasiment seul dans ma position. C’est à mes yeux un signe des temps : la haine des Juifs est tou-jours la haine de bien davantage que les Juifs : la haine de la dignité de l’être humain et des valeurs éthiques les plus essentielles. La haine d’Israël est la haine des Juifs masquée derrière la haine de l’Etat du peuple juif. La guerre mondiale contre les Juifs et contre Israël signale un reflux de ce que la civilisation occidentale a pu porter de plus fécond.

Je ne veux pas penser que ce reflux indique que la nuit de la barbarie va gagner. Mais je pense qu’il faut plus que jamais se battre et adopter une attitude résolument offensive. Sam-my Ghozlan incarne cette attitude en France, c’est pourquoi je suis à son côté. Meyer Habib fait un travail remarquable, et je suis aussi à son côté. J’ai rencontré à Bruxelles Mor-ton Klein, qui dirige ZOA, la Zionist Organization of America : c’est un homme lucide et remarquable, je suis aussi à son côté. Jacques Kupfer m’a remis un texte appelé « déclaration de Jérusalem », qui doit être la base d’une mobilisation des Juifs qui ne veulent pas vivre à genoux. J’y re-viendrai. Je ne suis pas juif, mais je sais que je n’admettrai jamais que les Juifs vivent à genoux, et je ne me rési-gnerai jamais à la victoire de ceux qui mènent la guerre mondiale contre les Juifs et contre Israël.

Guy Millière

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6L’information en provenance d’IsraëlEdition du 16 Décembre au 22 Décembre

La décision de la Cour égyptienne du samedi 29 novembre d’acquitter l’ancien président Hosni Mouba-rak, son fils et ses associés, de toutes les charges résiduelles contre eux a conduit la plupart des commen-tateurs à déclarer que le président égyptien actuel, Abdel Fattah’ Sissi a fait un retour en arrière. Sous sa direction, disent-ils, L’Egypte a res-tauré le régime autoritaire de Mou-barak sous un nouveau dictateur.

Alors que cela peut être la façon dont les choses apparaissent superficiel-lement, la vérité est qu’au moins en ce qui concerne Israël, rien n’est plus éloigné de la vérité.

Pendant ses trente années de règne, Moubarak a toujours considéré que les menaces contre Israël n’étaient pas liées à celles contre l’Egypte. De ce point de vue, malgré les requêtes continues de Jerusalem, Moubarak a permis aux jihadistes se s’implanter dans le Sinaï. Il a permis que l’Egypte soit utilisée comme la voie majeure pour que le personnel et les arme-ments terroristes pénètrent à Gaza. Il n’a pris que des mesures sporadiques mineures contre les tunnels de contre-bande reliant Gaza au Sinaï.

En 2005, il devint apparent que les forces du Hamas, du Hezbollah, de l’Iran et d’al Qaïda opéraient dans le Sinaï en coopérant entre elles.

Malgré les avertissements d’Israël, Moubarak ne prit aucune mesure ef-ficace pour briser l’alliance émergente et la convergence des forces.

C’est du fait du refus d’agir de la part de Moubarak que les Palestiniens de Gaza purent entamer et étendre mas-sivement leur guerre de projectiles, de roquettes et de missiles contre Israêl. Depuis les toutes premières attaques, exécutées il y a 14 ans, les campagnes de projectiles palestiniens n’auraient jamais pu advenir sans la collabora-tion efficace de l’Egypte.

Lors d’occasions innombrables, des commandants terroristes palestiniens purent s’échapper dans le Sinaï en évitant l’arrestation par les forces is-raéliennes, pour revenir du Sinaï et reprendre leurs opérations.

Moubarak croyait qu’Israël était sa valve de sûreté.

En facilitant les opérations jihadistes contre Israël depuis le territoire égyp-tien, il croyait préserver l’Egypte de ceux-ci. De son point de vue, les ‘Frères Musulmans’, le Hamas le Hezbollah et l’Iran seraient si satis-faits de sa coopération dans leur jihad contre les Juifs qu’ils le laisseraient tranquille.

Ce n’est qu’en 2009, quand l’Egypte

annonça la découverte d’un arc ter-roriste dans le Sinaï comprenant des Gardiens de la Révolution Iranienne, des agents du Hamas et du Hezbollah préparant des opérations contre Israël et l’Egypte, et cherchant à renverser son régime, que Moubarak commença de manifester qu’il avait pu se tromper sur la situation. Mais même alors, ses actions contre ces forces furent spora-diques et à contrecœur. Les attaques continues du Hamas contre Israël les années suivantes, et l’accumulation de forces des ‘Frères Musulmans’ et d’al Qaïda dans le Sinaï étaient un signal clair que Moubarak ne voulait pas se confronter avec la réalité déplaisante que les forces attaquant Israël étaient les mêmes cherchant à renverser son régime et à détruire l’Etat égyptien.

En puissant contraste, Sissi s’éleva au pouvoir alors même que ces forces étaient enclines à détruire l’Etat égyp-tien. Les ‘Frères Musulmans’ ont conquis le pouvoir en partie grâce au soutien qu’ils reçurent du Hamas.

Pendant les rébellions de janvier 2011 contre Moubarak, les agents du Ha-mas jouèrent un rôle clé en prenant d’assaut les prisons égyptiennes dans le Sinaï et en libérant des dirigeants des ‘Frères Musulmans’ – dont leur président Mohammed Morsi. En 2012 et 2013, les forces du Hamas auraient servi de troupes de choc pour étouf-fer les protestations contre le régime

des ‘Frères Musulmans’. Ces protes-tations se dressèrent dans l’opposition aux décisions de Morsi d’instaurer des pouvoirs dictatoriaux que Moubarak n’avait jamais rêvé d’exercer, et ses machinations constitutionnelles des-tinées à transformer l’Egypte en Etat islamique et en centre d’un futur cali-fat mondial.

Sissi et ses généraux renversèrent les ‘Frères Musulmans’ avec le soutien de l’Arabie saoudite et des Emirats Arabes Unis pour empêcher l’Egypte de se dissoudre en un axe jihadiste sunnite dans lequel le Hamas, al Qaï-da et d’autres mouvements jihadistes étaient des intervenants clés, et l’Iran et le Hezbollah des forces alliées.

Du fait des évènements qui l’ont élevé au pouvoir, Sissi a adopté une posture stratégique très différente de celle de Moubarak. Selon sa vision, les forces jihadistes sunnites et leurs alliés shiites dirigés par les Iraniens sont des menaces existentielles pour l’Etat égyptien même si leur cible principale est Israël. Sissi accepte que le combat d’Israël contre eux a un impact direct sur l’Egypte.

Il a reconnu que quand Israël parvient à les défaire, l’Egypte est plus en sé-curité. Quand Israël est faible, la me-nace augmente sur l’Egypte.

Comme Israël, Sissi mesure que l’idéologie des ‘Frères Musulmans’, partagée par le Hamas, al Qaïda et d’autres groupes jihadistes sunnites significatifs, fait de tous ces groupes une menace pour l’Egypte. Grâce à cette évaluation, Sissi a abandonné la politique de Moubarak de potentiali-sation de leur guerre contre Israël.

Il a non seulement abandonné la po-litique de renforcement de Moubarak envers eux, mais aussi agi en alliance avec Israël pour les combattre. Cela n’a jamais été aussi évident que dans ses actes contre le Hamas à Gaza.

Après s’être emparé du pouvoir en juillet 2013, Sissi a immédiatement ordonné à l’armée égyptienne de prendre les mesures pour assurer la frontière entre Gaza et le Sinaï. A cette fin, pour la première fois, l’Egypte pris des mesures efficaces et continues pour bloquer la contrebande des armes et des gens entre les deux zones. Ces mesures ont eu un impact profond sur le régime du Hamas. Celui-ci est allé en guerre contre Israël cet été dans une tentative d’obliger l’Egypte et Israël d’ouvrir leurs frontières avec Gaza en soutien au régime du Hamas et de ses alliés jihadistes.

Le Hamas était certain que les repor-tages de la souffrance à Gaza oblige-raient l’Egypte à s’opposer à Israël, et d’ouvrir sa frontière avec Gaza. Cela conduirait aussi à une pression de la part des USA sur Israël qui amènerait Israël à se plier aux exigences du Ha-mas.

Contre toute attente, et contre les pré-cédents du comportement égyptien aussi bien sous Moubarak et Morsi, Sissi a soutenu Israël contre le Hamas.

De plus, il a conduit l’Arabie saoudite et les UAE vers une alliance officieuse avec Israël. Le bloc qu’il forma était suffisamment puissant pour surmonter la pression des USA de mettre fin à la guerre en s’inclinant face aux exi-gences du Hamas et à l’ouverture des frontières de Gaza avec l’Egypte et Israël.

Depuis que le cessez-le-feu est appli-qué il y a trois mois, Sissi a continué de sceller la frontière. En conséquence, il a interdit au Hamas la capacité de reconstruire l’infrastructure terroriste de Gaza. Dans son Etat réduit, le Ha-mas est moins à même de permettre les opérations de ses frères jihadistes dans le Sinaï qui sont les premiers à conduire l’insurrection contre l’Etat égyptien.

Bien sûr, le développement straté-gique le plus significatif ces dernières années est le réalignement stratégique des USA sous le président Barack Obama. Sous Obama, les USA ont viré de bords, soutenant l’Iran et ses alliés, ses satellites et ses atouts, y compris les ‘Frères Musulmans’ et le Hamas, contre les alliés sunnites de l’Amérique et Israël.

Mais l’alliance qui a surgi cet été entre Israël et l’Egypte, avec la participation de l’Arabie et de l’UAE, est aussi un développement stratégique hautement significatif. Pour la première fois, une puissance régionale majeure fonde sa posture stratégique sur sa vision que les menaces contre elle et contre Israël proviennent des mêmes sources et par conséquent, que la guerre contre Israël est une guerre contre elle.

Les Israéliens ont défendu cette cause depuis des années avec leurs voisins arabes, ainsi qu’avec les Américains et d’autres Etats occidentaux. Mais pour de multiples raisons, aucun n’a jamais voulu accepter cette réalité fondamentale et basique.

Par conséquent, tous, des Américains aux Européens et aux Saoudiens ont longtemps soutenu des politiques renforçant les forces jihadistes contre Israël.

Sissi est devenu le premier dirigeant majeur à briser ce consensus, suite aux actes menés par le Hamas avant et de-puis qu’il s’est emparé du pouvoir. Il a conduit l’Arabie saoudite et les UAE dans son voyage intellectuel.

Et cette réévaluation a eu un profond impact sur les réalités régionales en général et sur la position stratégique d’Israël en particulier.

Du point d’Israël, c’est un véritable tournant.

Le gouvernement doit prendre toutes les mesures possibles, dans les do-maines économiques et militaires, pour s’assurer que Sissi tire bénéfice de ses actes.

Par Caroline GLICK, le 04 dé-cembre 2014,Adaptation française de Sentinelle 5775 ©

Sissi n’est pas Moubarak !

Page 7: Israël Actualités n°328

7L’information en provenance d’IsraëlEdition du 16 Décembre au 22 Décembre

Le ministre des affaires étrangères Avigdor Lieberman, président du soi-disant parti de droite Israël Bei-tenou, a déclaré samedi qu’il n’ex-clut pas de rejoindre une coalition avec le parti travailliste après qu’il se soit uni à Hatnoua (Tzipi Livni), mais a critiqué l’accord de rotation entre les deux partis.

Lors d’un événement interview en di-rect à Tel Aviv, Lieberman a déclaré que l’union entre Hatnoua et le parti

travailliste, dirigé par Yitzhak Herzog, est « viable, bon, serviable et correct pour le système politique, car il est préférable de former un grand bloc plutôt que des lambeaux de partis, mais il y a une occasion manqué ici, parce qu’au lieu de parler de responsa-bilité, ils ont parlé d’une rotation entre eux. »

Les experts déclarent que l’accord de rotation entre Herzog et Livni rend un peu moins plausible que Lieberman se

joigne à eux, parce qu’il le transforme en numéro trois dans la coalition à la place de le mettre en deuxième posi-tion, au regard des intentions de vote.

Lieberman a déclaré : « j’appartiens au camp du bon sens, le camp natio-nal véritable, sérieux, responsable et réfléchi. Tout ne doit pas tourner au-tour des slogans, des clichés et une division entre gauche et droite… il n’y a pas de gauche, de centre et de droite… il y a des gens qui travaillent sur la prévention, la responsabilité et la logique. »

En ce qui concerne une éventuelle coalition avec Herzog et Livni, il a ajouté : « je n’exclu personne, bien que nous n’appartenons pas au même groupe et camp qui continue de crier « tout sauf Bibi ». J’apprécie le premier ministre. Je le connais depuis long-temps et j’ai travaillé avec lui pendant de nombreuses années. Je ne l’exclut pas non plus… exclure une personne, pour des motifs personnels, ne veut rien dire… il n’y a pas lieu d’exclure une personne sur des bases person-nelles. »

Lieberman n’exclut pas de rejoindre une coalition avec les travaillistes

Jacques Dutronc chantait (à mer-veille) « je retourne ma veste, tou-jours du bon côté. » Livni, elle, re-tourne toujours sa veste, mais de mal en pis.

La présidente du parti Hatnua, qui était crédité de 0 siège si elle repartait seule à la conquête de la Knesset, était accompagné cet après-midi du patron des travaillistes, Yitshak Herzog, lors d’une conférence de presse commune. « Nous allons former une liste com-mune. Faire un bloc de gauche pour les prochaines élections » ont-ils an-noncés de concert !

Herzog a souligné dans une confé-rence de presse que le bloc pourrait apporter le changement économique en Israël.

«Le public a été harcelé par 6 années de Netanyahu. Le public veut manger tous les jours du mois ! » a déclaré Herzog.

En cas de victoire de cette liste, He-rzog serait nommé Premier Ministre pour les 2 premières années du gou-vernement, puis Livni prendrait la re-lève jusqu’aux élections suivantes, 2 ans après.

Livni a ensuite pris le podium, en di-sant que Herzog « sera un fantastique premier ministre. »

Le pacte a été fait « sur la capacité d’unir l’ensemble du véritable mou-vement sioniste », a déclaré Livni.

Elle a ajouté que le pacte fonctionnera « contre les extrémistes de droite. »

Elle a également accusé les partis «de droite» d’ «exploiter cyniquement les valeurs sionistes.».

« Nos deux partis vont changer le vi-sage de l’Etat d’Israël, » a t-elle ajou-té.

Un sondage publié lundi a révélé que ce pacte pouvait le voir remporter la majorité des sièges de la 20e Knesset (mais pas suffisamment pour former un gouvernement).

Selon le sondage, cette alliance ga-gnerait 23 sièges à la Knesset, devan-çant le Likoud avec 21 sièges, habayit Hayehudi avec 18 sièges. Le nouveau parti de Kahlon remporterait plus de députés que celui de Lieberman et de Lapid (9 sièges chacun).

Torah et Judaïsme Unifié gagnerait huit sièges, le Shas sept, Meretz six et les partis arabes (Liste Arabe Unie, Balad et Hadash) gagnerait 10 sièges au total.

Par Elyes Kahn

Livni l’opportuniste : 4 élections, 4 partis !

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8L’information en provenance d’IsraëlEdition du 16 Décembre au 22 Décembre

Selon Romandie : «La Pologne a autorisé à nouveau l’abattage ri-tuel, banni depuis près de deux ans, la Cour constitutionnelle ju-geant que son interdiction n’était pas conforme à la loi fondamentale qui affirme la liberté de religion. La Cour avait été saisie fin août par la communauté juive de Pologne…

La garantie constitutionnelle de la li-berté de religion s’étend à toutes les activités, pratiques, rites et rituels qui revêtent un caractère religieux. La protection constitutionnelle s’étend aussi à des activités religieuses éloi-gnées des comportements dominants dans un Etat donné, voire impopu-laires pour la plus grande partie de la société, a déclaré la juge Maria Gin-towt-Jankowicz en présentant la déci-sion.

La Cour a tenu compte du fait que l’abattage rituel est admis dans une nette majorité des pays membres de l’Union Européenne, a-t-elle ajouté.

Sur les quatorze juges de la Cour, cinq se sont dissociés de sa décision. La plupart d’entre eux ont souligné en substance qu’elle ouvrait la porte à l’abattage rituel à des fins commer-ciales, autrement dit pour l’exporta-tion, alors qu’il devrait être limité pour répondre uniquement aux besoins des

communautés religieuses présentes en Pologne.

L’association des communautés juives religieuses de Pologne s’est aussitôt félicitée de cette décision de la Cour, en soulignant dans une déclaration à la presse que désormais les devoirs re-ligieux de ces communautés pourront ainsi être pleinement réalisés.

Je suis fier de vivre dans un pays où la liberté de religion est respectée, a déclaré à la presse le grand rabbin de Pologne, Michael Schudrich.

L’interdiction de l’abattage rituel, en-trée en vigueur le 1er janvier 2013, était fondée sur une loi nationale sur la protection des animaux, qui interdit l’abattage des animaux sans les étour-dir, alors qu’une directive européenne autorise l’abattage rituel, à condition qu’il intervienne dans un abattoir.

Avant l’interdiction, environ 90.000 tonnes de boeuf halal étaient exportées annuellement par la Pologne vers les pays musulmans, surtout la Turquie, et 4.000 tonnes de viande kascher vers Israël, pour une valeur totale estimée à entre 250 et 350 millions d’euros par an».

Source: Source Romandie

La Pologne pourra exporter +4.000 tonnes de viande Casher vers Israël

Un nouveau champ de gaz naturel d’environ 100 millions de mètres cubes de gaz a été découvert à en-viron 150 kilomètres au large des côtes d’Israël.

La licence pour ce champ nommé Royee est détenu par Israel’s Ratio Oil. Le domaine serait aussi grand

que Leviathan et serait la troisième ré-serve de gaz juste derrière Tamar. Les chiffres figurant dans le rapport sur les ressources sont basées sur une étude sismique en trois dimensions réalisée au début de 2010 sur une superficie de 505 kilomètres carrés.

Selon Eyal Shuker, le PDG d’Israël

Opportunity, c’est une preuve supplé-mentaire que la Méditerranée orien-tale regorge de gaz naturel. Dans une déclaration à la Bourse de Tel Aviv, Shuker espérait que «le gouvernement continue ses activités d’exploration et de développement en méditerranée. »

Il convient de souligner que la décou-verte de gaz ne signifie pas nécessai-rement la commercialisation possible, car cela dépend, entre autres choses, de la quantité de gaz qui peut être vendu dans l’économie israélienne, de son prix, et du montant qui peut être exporté.

Il n’est pas certain que la demande soit suffisante pou justifier le déve-loppement de la réserve Royee, alors que la réserve Tamar a déjà de nom-breux contrats à long terme avec des entreprises israéliennes comme Israël Electric Corporation, des producteurs privés d’électricité, et d’autres grands consommateurs.

En ce qui concerne les exportations, celles-ci ont un prix plus élevé et ont besoin d’investissements supérieurs dans le développement et l’infrastruc-ture.

par Paula Chiche Tel-Avivre

Israël découvre un nouveau champs de Gaz presque aussi important que Tamar

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10L’information en provenance d’IsraëlEdition du 16 Décembre au 22 Décembre

Depuis l’arrivée d’Obama au pou-voir, ce dernier voulait faire les choses à sa façon. D’après les ar-ticles que je vois, c’est lui ou son administration qui avait initié les révolutions en Tunisie, en Egypte et en Libye il y a de cela quatre ans. En Tunisie c’est l’Enahda, filiale des Frères musulmans qui l’a emporté, en Lybie, il n’y avait personne et en Egypte ce sont les Frères mu-sulmans qui ont pris le pouvoir. Comme tout le monde le sait, ces ré-volutions n’ont rien donné de bon. A mon avis, le président américain n’avait pas les connaissances et le savoir-faire de pays arabes ni du peuple juif.

Comme l’avait écrit Anne Bayevsky, le discours d’Obama au Caire était un tremblement de terre, une distorsion monumentale et une insulte au peuple juif. Obama a comparé le déplace-ment des Palestiniens au Holocauste, quand six millions de Juifs ont été tués. Ce discours montrait qu’Obama ne connaissait rien de l’histoire juive, ni de l’histoire arabe. Du fait qu’il avait choisi les Frères musulmans, la Enahda, etc, il a montré au peuple juif qu’il ne saura pas servir leur cause, pas plus qu’il ne pourra servir la cause arabe et américaine. Ceci était bien exprimé dans les premières six années de son gouvernement.

Entretemps, Netanyahu avait vu que rien n’en sortira de ce président pour ce qui concerne la cause juive ou la cause arabe, car il voyait que les négo-ciations avec l’Iran auxquelles Obama y croyait, n’étaient pas dans l’intérêt des juifs ni des arabes. Netanyahu n’avait pas perdu son temps et il a fait comprendre aux arabes que l’Iran était un danger pour eux autant que pour les

juifs. Il s’est mis en contact avec six pays arabes pour former avec eux un bloc assez important pour faire face a l’Iran. Evidemment, cette façon de faire ne plaisait pas à Obama et ce dernier faisait de tout pour réduire Ne-tanyahu.

Les Israéliens eux-mêmes ne se ren-daient pas compte de cette occasion qui se présentait à Netanyahu, qui à mon avis était un chemin beaucoup meilleur, tant pour les arabes que pour les juifs et aussi pour ce qui concerne le problème palestinien. Là il s’agit de grandes forces qui ensemble pourront résoudre le problème palestinien et israélien. Mais ceux qui ne sont pas de son parti ne voyaient pas les avan-tages et préféraient suivre Obama. Car les juifs en général sont fidèles au président, malgré que celui-ci ait une stratégie différente, qui a mon avis ne servait ni les intérêts américains, ni les intérêts juifs, ni les intérêts arabes. Ce n’est que maintenant, après six ans d’Obama, que les Américains se sont rendus compte qu’il ne servait pas leur cause. C’est pourquoi que les Ré-publicains et les Démocrates ont voté ensemble pour enlever des mains de l’extrême gauche y compris Obama, le Sénat et le Congrès.

A partir du mois de Janvier, le Pré-sident n’aura plus aucune influence ni sur le Sénat ni sur le Congrès, seu-lement sur les affaires étrangères. Le monde arabe et Israël ne seront pas de son côté et essayeront ensemble de résoudre le problème palestinien et le problème de l’Iran, ce qui déplairait à Obama.

Ceci dit, dans le fond, cette solution pour les juifs et pour les arabes n’est pas mauvaise, car à part les extré-

mistes palestiniens, dans le passé les juifs n’ont pas eu du mal à coopérer avec les Arabes. L’histoire de ces deux peoples n’était pas si mauvaise. Rappelons-nous de l’âge d’or de l’Espagne. Même dans tous les pays arabes, les juifs et les arabes s’enten-daient bien et avaient créé beaucoup de choses que les Européens n’avaient pas. Après tout, les deux peuples sont les enfants d’Abraham.

Les six leaders du Conseil de Coo-pération du Golf (CCG) se réuniront dans la capitale du Qatar, Doha, dans une semaine

Ordre du Jour :

1. Démêler la politique du Prin-temps arabe

2. Restaurer l’Egypte sous le régime du Président Abdel Fatteh El-Sisi à la position que ce pays détenait au-paravant

3. Convaincre le souverain qatari, Emir Tamim bin Hamad Al Thani d’abandonner le soutien pour les Frères musulmans

4. Reconnaitre l’effort remarquable dirigé par le roi saoudien Abdallah, le souverain des EAU, Cheikh Mo-hammed bin Zayed et le président El-Sisi pour contrecarrer les effets de l’appui de l’administration amé-ricaine pour des éléments dédiés à éliminer les dirigeants arabes conservateurs, tels que les Frères musulmans.

Par la création de cette nouvelle constellation, le rôle d’Israël en tant que facteur stabilisateur pour la région devient évident, grâce à Netanyahu qui a su développer des bonnes rela-tions avec ces pays arabes modérés.

Les accords des six pays avec Israël se résument ainsi : L’Egypte et l’Ara-bie Saoudite résoudront le problème Palestinien ; les dirigeants saoudiens et égyptiens prendront en charge les affaires arabes ; la Jordanie trouvera ensemble avec Israël une solution afin de résoudre le problème du Mont du Temple ; les pays arabes feront de tout pour donner aux Israéliens les moyens et les armes nécessaires pour contre-carrer l’Iran et le ISIS.

Copyright 2014 Emile Tubiana

Sommes-nous à l’aube d’une amitié judéo-arabe ?

Consciencieux utilisateur d’ordi-nateur que vous êtes sûrement (ou pas), je suis sûr que, vous aussi, vous avez déjà installé sur votre ordinateur un antivirus, que vous n’ouvrez pas les pièces jointes des emails d’expéditeurs que vous ne connaissez pas et que vous ne vous connectez que sur des wifi sécurisés.

Grâce à ça, chez vous comme chez moi, cela fait bien longtemps que les problèmes de piratage et de virus, c’est pour le voisin mais pas pour nous.

Oui mais ça c’était avant. Avant que deux chercheurs israéliens de l’Uni-versité Ben Gourion du Néguev, Mordechai Guri et Yuval Elovici, ne développent une technologie révolu-tionnaire, AirHopper. En utilisant uni-quement les signaux radios FM d’un téléphone portable classique, ces deux chercheurs ont réussi à infiltrer un or-dinateur qui était déconnecté de tous réseaux (Internet, wifi, bluetooth,…) et à récupérer les données qui étaient tapées sur le clavier. En clair, demain peut-être, sans que vous n’ayez au-cun moyen de vous en rendre compte, alors que vous attendez patiemment votre avion pour Tel-Aviv, un hacker assis à côté de vous pourrait être très tranquillement en train de récupérer tout ce que vous tapez sur votre cla-vier à l’instant même où vous le tapez.

AirHopper est en fait un type un peu spécial d’une application dite key-logger, c’est-à-dire qui enregistre ce que vous tapez sur votre clavier. AirHopper se distingue des autres applications similaires de ce qu’elle utilise les fréquences radio et ce que montre l’écran de l’ordinateur ou du téléphone piraté pour récupérer les informations. Pour l’instant, la tech-nique est complètement nouvelle et

innovante et il faut être à moins de 7 mètres de l’ordinateur ciblé pour que cela fonctionne. C’est cependant déjà assez efficace pour voler un mot de passe confidentiel ou d’autres données écrites ou chiffrées simples.

Conscient des graves problèmes de sécurité posés par une telle technolo-gie, Dudu Mimran, Chief Technology Officer du laboratoire de cyber-sé-curité de l’Université Ben Gourion du Néguev, soulignait qu’une “telle technique peut potentiellement être utilisée par des gens ou des organisa-tions mal intentionnés et nous voulons lancer une discussion sur comment limiter ce nouveau risque désormais identifié ».

Dans de nombreux domaines de l’éco-nomie mondialisée où la confidentia-lité des informations est essentielle, comme dans les secteurs financiers ou gouvernementaux notamment, l’utili-sation de serveurs et ordinateurs isolés de tous réseaux est évidemment très courante. La découverte d’une telle technologie remet durablement en cause le schéma établi de protection des informations et impose de repen-ser la sécurité des parcs informatiques.

A noter que la NSA (Agence Natio-nale de Sécurité) aux Etats-Unis a mis au point un programme ressemblant, appelé Quantum, mais il est plus contraignant car il nécessite d’installer physiquement un émetteur dans l’or-dinateur ciblé. L’invention israélienne, AirHopper, évite cette contrainte.

Les chercheurs ont même fourni une vidéo de démonstration de cette tech-nologie…

http://siliconwadi.fr/

Israël dépasse la NSA avec le piratage par ondes FM

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12L’information en provenance d’IsraëlEdition du 16 Décembre au 22 Décembre

Lorsque vous vous apprêtez à al-lumer les lumières de Hanoucca, la mézouza d’un côté, la lampe de l’autre, le siddour ouvert à la page des bénédictions, soudain l’horizon s’élargit. L’idée de « Portes du Ciel » devient presque tangible. Voilà qu’elles s’ouvrent, ces Portes. Voilà que les prières montent…

Ce moment de l’allumage des lu-mières de Hanoucca est très spécial. Ce n’est pas sans raison que ce senti-ment monte en vous. A ce moment-là, les prières s’élèvent très haut et, par la force de l’abnégation dont ont fait preuve les Juifs à l’époque des Hach-monaïm, elles sont acceptées avec amour et pitié. Chaque année, l’amour de D. envers nous se révèle à nouveau, ainsi que le lien puissant qui unissait

à cette époque lointaine le peuple juif à son Père céleste. Chaque année re-viennent ces moments-là où le Temple sombre est éclairé à nouveau par la lu-mière éclatante et sacrée de la ménora. Les Juifs de cette génération-là ont constaté que D. était avec eux lorsque la petite quantité d’huile a donné une flamme rayonnante, et à présent, à Ha-noucca, cet instant émouvant revient. A nouveau les cœurs s’ouvrent d’une part et la Main divine de l’autre.

Ces minutes extraordinaires doivent être utilisées au mieux. Elles ne re-viendront pas jusqu’à Hanoucca pro-chain, et qui sait ce qui se passera alors ? Qui sait ce qui se passera jusque là ?

Lors de ces grands moments, nos Maîtres prennent le temps de bénir

les donateurs de Koupat Ha’ir. Au-rez-vous la chance de faire partie de ceux qui reçoivent ces bénédictions ? Nos Maîtres prieront-ils pour vous aussi près des lumières ? Mérite-rez-vous d’entrer par les Portes du Ciel qui s’ouvrent devant leurs prières ?

Vous seul le savez. Si vous faites un don, vous serez présent…

Koupat Ha’ir ne fait pas de vaines pro-messes. Malgré les grandes difficultés qui se dressent parfois sur son chemin, elle fait tous les efforts qu’il faut pour que les noms des donateurs arrivent à temps chez nos Grands Maîtres et que leurs prières incluent tous les noms et toutes les requêtes des donateurs, sans exception. Pour assurer ces prières la veille de Yom Kippour par exemple, toute la nuit précédente a été pas-sée à traduire toutes les requêtes, à transcrire précisément tous les noms, et parfois même à téléphoner aux personnes concernées quand le nom n’était pas clairement inscrit. Chez nos Maîtres, on sait que quand il s’agit de Koupat Ha’ir, les listes arriveront à temps, ordonnées, précises, com-plètes. Et ce n’est pas facile…

Parfois, un nombre incalculable de difficultés interviennent comme pour barrer la route à ces prières. Mais à Koupat Ha’ir, on sait que même si les situations se compliquent, il faut continuer à tout prix car son engage-ment vis-à-vis des donateurs passe avant tout. Et on voit les résultats. Une aide divine accompagne la Kou-pa en permanence : les prières se dé-roulent au moment prévu, les noms sont mentionnés avec concentration et ferveur, et les donateurs voient leurs problèmes se résoudre de façon pro-digieuse.

Contactez Koupat Ha’ir au 0-800-525-523 ou en ligne www.koupa-thair.fr

Les Grands Maîtres de la génération prieront pour vous lors de l’allumage

des lampes de Hanoucca

Le président de l’Assemblée na-tionale, Claude Bartolone (PS), a estimé lundi que «certaines résur-gences» appelaient «une réaction prompte», en commentant la créa-tion, à son initiative, d’un groupe d’études sur l’antisémitisme à l’As-semblée.

Ouvrant un colloque organisé à l’As-semblée par le mémorial de la Shoah et l’Office national des anciens com-battants et victimes de guerre, Claude Bartolone a rappelé «la séance noire» du Parlement, le 10 juillet 1940, au cours de laquelle députés et sénateurs avaient voté les pleins pouvoirs au maréchal Pétain.

«Certaines résurgences actuellement constatées m’ont semblé non seule-ment inacceptables, mais requérant une réaction prompte», a-t-il dit.

«Oui, je pense aux fractures iden-titaires exploitées par certains mar-chands de peur et de haine. Oui, je pense à l’antisémitisme qui sévit bru-talement ici et là dans la population. Oui, je pense à l’agression criminelle et la séquestration du jeune couple de Créteil il y a quelques jours. Oui, je pense à l’absence de réaction collec-tive après ces actes indignes, je pense aux anciennes grandes marches de la tolérance qui ne se constituent plus»,

a-t-il poursuivi.

«C’est parce que je pense à la nécessi-té de l’action que j’ai demandé qu’un groupe d’études sur l’antisémitisme soit créé à l’Assemblée nationale. Le bureau de l’Assemblée a donné mer-credi dernier son agrément. Il sera très vite en action. Il aura du travail. Il devra être intraitable», a indiqué le président de l’Assemblée.

Les institutions, «aujourd’hui démo-cratiques, l’étaient aussi dans laFrance de 1939», a-t-il souligné.

Antisémitisme: Bartolone (PS) appelle à «une réaction prompte»

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13L’information en provenance d’IsraëlEdition du 16 Décembre au 22 Décembre

L’ASI KEREN OR DE GIL TAIEB A REÇU MR PAUL AMAR A L’OCCASION DE

LA SORTIE DE SON LIVRE: BLESSURES

L ABSI TOUJOURS EN ACTION. PRÈS DE 1000 vestes polaires distribuées aux Soldats d’Israël

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14L’information en provenance d’IsraëlEdition du 16 Décembre au 22 Décembre

Le Trésor de l’organisation de l’Etat islamique a annoncé son intention de frapper une première série de pièces à utiliser dans les territoires sous son contrôle. La naissance de cette devise islamique est lourde de signification.

Le 13 Novembre 2014, le Trésor de l’organisation de l’Etat islamique a annoncé son intention de frapper une première série de pièces à utiliser dans le territoire sous son contrôle, une dé-cision ordonnée par le chef du groupe, Abou Bakr al-Baghdadi.

Cette première série comprend sept pièces de monnaie de valeurs diffé-rentes, faite avec des métaux et des poids respectifs choisis conformément à la Charia : le dinar (4,25 grammes d’or), le dirham (2,975 grammes d’argent), et les fils (0,496 grammes de cuivre).

Pour les dirigeants de l’Etat isla-mique, cet évènement est d’une por-tée à la fois symbolique politique et économique. Non seulement la frappe de pièces de monnaie reflète l’ambi-tion du califat à signaler aux indivi-dus soumis à son autorité mais aussi au monde qu’il est un Etat souverain, pas une organisation terroriste, et de donner à ce message une expression iconographique.

Libérer l’économie mondiale des mains des JuifsIl constitue également une nouvelle étape dans la réalisation de la vision radicale et révolutionnaire de l’Etat islamique et ses ambitions hégémo-nistes. Avec la création d’un monnaie religieuse le régime islamique entend

s’affranchir de « l’oppression écono-mique satanique » et vise à « changer le système monétaire tyrannique » calqué sur les économies occidentales qui « asservissent les musulmans » et prendre la tête d’une déferlante mon-diale qui répudirait le dollar américain afin d’échapper à l’hégémonie éco-nomique imposé par les Etats-Unis et » le Fonds monétaire internatio-nal et la bande méprisable de Juifs « à la Banque mondiale qui « contrôle les marchés financiers mondiaux. » Selon cette théorie du complot, les Etats-Unis bénéficient actuellement d’un monopole sur la production de pétrole, « que Dieu a donné à la oum-ma musulmane. » Il impose l’utilisa-tion du dollar comme monnaie unique pour détermination les taux du pétrole dans le but de voler l’argent et les res-sources des musulmans et de financer son économie, à leurs frais.

L’Etat islamique est une entité poli-tique qui ne est pas reconnue par les pays souverains et a du mal à établir son autorité parmi ceux qui sont cen-sés se voir comme ses sujets. Une monnaie indépendante appuiera sa re-vendication de souveraineté. En outre, les symboles sur les pièces contri-buent à sa propagande. Ils sont desti-nés à aider à inculquer aux individus ciblés, ceux qui sont sous sont autorité comme ceux qui sont à l’étranger, des messages relatifs à l’identité de l’Etat islamique, ses aspirations, ses fron-tières, et se veut guider l’éthique de sa politique.

Conquérir Jérusalem et libérer la mosquée Al Aqsa

Ces symboles sont divisées en deux

groupes principaux, et reflètent la tension entre les objectifs mondiaux ambitieux de Daesh mais aussi de son inévitable besoin de la coopération des populations locales. L’ une des pièces d’or porte le symbole de sept tiges de blé, mentionnées dans le Co-ran, tandis qu’une autre est frappée d’une carte du monde, référence à l’is-lam qui règenra sur le monde. Une des pièces d’argent montre une épée et un bouclier, référence à la guerre sainte ou djihad tandis qu’une autre avec un minaret symbolise Damas mentionné dans l’un des hadith (paroles) du pro-phète Mahomet. Une autre pièce porte le symbole de la mosquée Al-Aqsa à Jérusalem, où le Prophète (PSL) aurait prié.(ce qui est faux puisque Mahomet ne s’y est jamais rendu NDLR) La monnaie Al Aqsa est vénérée comme troisième lieu saint de l’islam (depuis tout récemment seulement puisque ce n’était pas la cas dans le narratif reli-gieux musulman avant ma création de l’Etat d’ISraël NDLR). Selon les pu-blications officielles, les armes sym-bolisent le djihad pour Dieu, la lutte violente à travers laquelle se réalise-ront ses ambitions territoriales.

Le choix de la mosquée à Jérusalem qui est le troisième lieu saint de l’Is-lam selon ce califat auto procclamé, montre qu’il s’agit d’une future cible future sur la liste des conquêtes pré-vues par l’Etat islamique. Ce choix té-moigne de l’importance que revêt aux yeux du califat, la lutte pour libérer Jérusalem, et source de légitimité re-ligieuse nationale. Elle implique éga-lement que la propagande qui appelle à la lutte pour libérer al-Aqsa dépasse même celle de la lutte pour libérer la Mecque et de Médine, les sites qui se-lon le dogme islamique sont les plus saints.

Les pièces de cuivre portent le sym-bole du croissant de lune et trois pal-miers, aussi importants dans l’Islam.

L’Etat islamique a commencé à constituer des réserves de ces métaux précieux en vue de produire cette monnaie à grande échelle, preuve de sa détermination.

Ofir Winter – INSS – Adaptation Kathie Kriegel

L’Etat islamique se dote d’une monnaie

Le cas du «printemps Tunisien» et spécialement des élections 2014 qui en découlent, ne sont pas de simples élections ordinaires, mais des élec-tions qui assument la création de certaines valeurs nouvelles propres aux enjeux de la conjoncture po-litique et géopolitique. Il s’agit du déclenchement d’un nouveau pro-cessus et la mise sur pied des fon-dements de la démocratie à savoir le suffrage universel et les libertés citoyennes. Il ne s’agit nullement ni d’une trans-mutation économique, ni capitaliste, ni socialiste, mais d’une transmuta-tion politique, du despotisme vers la démocratie, de la répression vers les libertés, et c’est cette transmutation qui aura pour tache un développement économique et social durable. Dans ce cadre là, il est plus qu’évident que le cas de la Tunisie a été spéci-fique dans la levée du monde arabe et ses révolutions programmées pour un ceinturon bien tissé et bien ficelé. La Tunisie n’a pas vu son dictateur vio-lé et abattu, la Tunisie n’a pas vécu la guerre civile et l’implantation des jihadistes, la Tunisie n’a pas vécu le déchirement de sa communauté. La Tunisie n’a connu ni de putsch mili-taire, ni de Rabaa, ni de Daech. Il est clair que les Tunisiens s’accrochent à un monde meilleur et à une démocra-tie réelle. Bien que catastrophique et misérable, le règne de la troïka de 2011 a été quand même assimilé, respectant ain-si le droit des urnes jusqu’au point de tolérer l’intolérable et supporter l’in-supportable. L’accroissement de la pauvreté, les épidémies, le taux élevé du chômage, les prix exorbitants, les crédits gigan-tesques, les dépassements despotiques de la politique, le vol de la caisse de l’Etat sous des prétextes moraux, une ANC qui s’apparente à une cage aux folles plutôt qu’à une assemblée, un éternel président provisoire, des fous et des incompétents rodant la sphère politique jusqu’a la nausée… Ceci dit, la loi de la démocratie a régné jusqu’aux élections de 2014. Les législatives de 2014 ont tout chamboulées. Nahda passé deuxième et de très loin derrière Nidaa qui cu-mule le maximum de voix et marquant ainsi un renversement historique, soit des objectifs du ceinturon arabe soit de la stratégie des forces actives na-tionales et géopolitiques. L’islamisme et le terrorisme n’auront plus ni rai-son d’être, ni raison de force. Ce qui

a été réalisé par le sang et la mort en Egypte et en Lybie a été accompli par les urnes en Tunisie. Ceci nous amène aux présidentielles et suivant la même logique de la spé-cificité du cas Tunisien, les urnes ont sélectionné deux candidats. Indépen-damment des conspirations sous-ter-rainent, on aura Beji Caid Essebssi contre Moncef Marzouki. Peu importe qui ils sont, c’est les meilleurs des mondes possibles existants en Tunisie et choisis par son peuple. Il ne s’agit pas de les peser et les évaluer en per-sonne, ou selon un idéal, ou selon des conditions et des exigences de droit, mais il s’agit plutôt de les considérer comme deux faits et de les évaluer comme deux stratégies, de les inves-tir comme deux mondes possibles, étant donnée que c’est entre ces deux mondes possibles que le peuple dira son mot. Dans le meilleur des mondes possible, il n’existe ni de parfait, ni d’abso-lu, mais l’optimum des biens et des maux. Il s’agit de choisir le maximum de bienfaits réalisables à partir de deux faits déjà réalisés : le fait Béji Caid Se-bssi et le fait Marzouki. En quoi donc le fait BCE est le meilleur des mondes possible pour la Tunisie de 2014? Marzouki est le pire des mondes possibles; il est l’optimum des ef-fets dévastateurs du laxisme et de la compromission avec les intégristes. Il prêche le bien pour faire du mal, il chante les droits de l’homme pour imposer la domination des terroristes et des mondialistes sous la couverture d’un pseudo-humanisme de marketing politique. L’optimum des biens du fait Beji Caid Essebssi, c’est la lutte inces-sante contre le terrorisme. Un projet de société moderniste, libéral et dé-mocratique. Une bonne connaissance des stratégies géopolitiques mondiales pour empêcher ses effets sur la Tuni-sie, ou tout au moins les réduire. Le bon sens qui est la chose du monde la mieux partagée choisit par instinct le meilleur des mondes possibles. Béji Caïd Essebsi n’est sans doute pas un idéal, ou une solution parfaite dans l’absolue. C’est le meilleur des mondes possibles dans une conjonc-ture chaotique et explosive, et dans un univers politique où les stratégies de connections et les rapports de forces risqueraient de plonger le pays dans une crise profonde et périlleuse pour sa sécurité et son économie.

YVES PEREZ

Tunisie : Béji Caïd Essebsi, le meilleur des mondes possibles

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15L’information en provenance d’IsraëlEdition du 16 Décembre au 22 Décembre

Le député Moshe Feiglin, qui dirige la division « leadership juif » au sein du Likoud, a tenu son grand dis-cours sur sa politique et la diploma-tie à l’Université Bar Ilan. Pour lui, « la seule solution juste, intelligente et diplomatique, c’est « un Etat pour Une Nation dans Un pays. »

Feiglin, qui souhaite de déloger le chef du parti, Benjamin Netanyahu lors des primaires du parti le 31 décembre, a promis de servir d’alternative au pre-mier Ministre.

« J’ai toujours eu pour principe que si on perd notre chemin, il faut reve-nir à l’endroit ou nous nous sommes perdus. Et là, nous sommes en train de nous perdre » a expliqué Feiglin.

« Nous avons perdu notre chemin di-plomatique en acceptant le concept de 2 nations pour deux peuples, au sein même de notre Etat » a déclaré Feiglin.

En tant que leader de faction au sein du Likoud, Feiglin a essayé de diri-ger un mouvement qui est basé sur le concept d’un Etat juif existant au sein des frontières de la terre d’Israël. Il aspire également à construire le Troi-sième Temple sur le Mont du Temple. La semaine dernière, Feiglin a fait les manchettes après que la police lui in-terdise l’accès au Mont du Temple, le lieu le plus saint du judaïsme.

Dans son discours, Feiglin a affirmé que « il n’y a qu’une solution juste – un état pour une nation dans un pays. »

Est-ce que cette vision servira à le faire élire à la tête du parti ?

Par Roger Astier – JSSNews

Moshe Feiglin: « la seule solution: un Etat pour une

Nation dans un Pays ! »

Une initiative de l’ambassade d’Israël au Sénégal a récemment conduit à l’inauguration d’une ferme maraîchère irriguée au goutte à goutte dans la ville de Fatick.

Géré par un groupe de femmes séné-galaises, la ferme a été créé suite à une demande formulée par la Première Dame du Sénégal, Marième Faye Sall, à l’ambassade d’Israël, dans le cadre d’un programme d’aide international qui a commencé en 2006, à l’initiative de l’Ambassade d’Israël à Dakar. Le but des israélien: réduire la pauvreté

grâce à l’innovation agricole.

Dans cette région sujette à la séche-resse, où 75 pour cent de la population active vit grâce à l’agriculture, le pro-gramme israélien, innovant, est vital dans la lutte contre la pauvreté.

Le projet israélien créé il y a 3 se-maines comprend 20 parcelles agri-coles de 500 mètres carrés.

« Cette région agricole permettra à des groupes de femmes de la région de Fa-tick de mener des activités agricoles»,

a expliqué Fatou Danielle Diagne, la directrice général de la Fondation Ser-vir le Sénégal. « Les fermes permet-tront aux femmes d’améliorer leurs rendements agricoles pour répondre à leurs besoins financiers. »

Des experts israéliens venus construire la ferme reviendront régulièrement pour aider et apporter des améliora-tions.

Par Sam Silber – JSSNews

L’Etat Juif ouvre une ferme agricole au Sénégal pour lutter contre la pauvreté !

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16L’information en provenance d’IsraëlEdition du 16 Décembre au 22 Décembre

« Les cons ça ose tout c’est même à ça qu’on les reconnaît»

C’est cette réplique culte de Lino Ven-tura dans les «Tontons Flingueurs « de Georges Lautner, qui m’est venue immédiatement à l’esprit lorsque j’ai appris que les avocats de l’infâme M’Bala M’Bala dit Dieudonné avait envoyé une lettre au ministre de l’in-térieur Bernard Cazeneuve.

Messieurs Sangay Mirabeau et David de Stefano osent ainsi écrire:» ..un conflit oppose certains représentants de la communauté juive et certaines associations de lutte contre le racisme à notre client..» et ils poursuivent par:»... afin que cette situation cesse nous sollicitons l’organisation d’une rencontre, afin de déterminer les termes d’un accord qui permettra à chacun de respecter l’autre .»

Ce courrier aurait pu nous faire rire s’il n’ était une fois encore une insulte à notre intelligence et à notre Histoire.M’Bala M’Bala ose vraiment tout !

Il pense que nous pouvons oublier le mal qu’il nous a fait en insultant la mémoire de nos frères et sœurs exter-minés lors de la Shoa.

Il pense que nous pouvons fermer les yeux sur ses multiples réunions organisées à travers toute la France, au cours desquelles il reçoit le néga-

tionniste Faurisson, jette en pâture des noms de personnalités juives devant un public qui au fur et à mesure de ces grand-messes, se radicalise et se transforme en militant antisémite et antisioniste.

Il imagine que nous avons oublié son amitié avec l’iranien Ahmadinejad, celle avec Jean-Marie Le Pen, les af-fiches, sur fond noir, de son Parti An-tisioniste ou celle de ces spectacles sur lesquelles figuraient les logos du Hezbollah.

Il pense que nous pouvons oublier les quenelles et les Shoananas.

Il pense que nous pardonnerons les cris de «mort aux juifs» hurlés dans les rues de Paris par des vermines arborant avec fierté cet ananas, signe de ralliement des adeptes de M’Bala M’Bala.

Il pense que nous pouvons oublier sa responsabilité dans la libération de la parole antisioniste et antisémite qui a conduit à la multiplication des at-taques anti-juives.

Non, M’Bala M’Bala, nous n’oublie-rons pas et ne pardonnerons pas .

Avec votre compère Soral, vous jouez aux apprentis sorciers et cherchez le chaos !

Vous voulez réunir tous les malades de notre société en perte de repères.

Vous voulez surtout continuer à vous enrichir sur le dos des pauvres d’es-prits toujours prêts à suivre le chant des démagogues.

Ne comptez pas sur nous !

Certaines failles commencent à appa-raître dans votre scénario et certains de vos compères commencent à parler.Ni Pardon ni Oubli !

Nous continuerons à vous combattre dans l’espoir de vous voir enfin mis hors d’état de nuire.

Pour finir par une autre réplique des «Tontons Flingueurs « : « ....il dort le gros con ? il dormira encore mieux quand il aura pris ça dans la gueule. Il entendra chanter les anges le gugusse de la «main d’or» pardon « de Mon-tauban». Je vais l’envoyer tout droit à la maison mère au terminus des pré-tentieux «

Gil TAIEB

Ni oubli ni Pardon

Un député sortant de la Knesset, membre du parti Hatnua et ancien général de Tsahal a déclaré plus tôt ce mois-ci que, « les personnes en position d’autorité dans l’Etat juif ne doivent pas se appuyer sur Dieu seul pour prendre des décisions concernant la gouvernance d’Israël. »

« Nous devons espérer, nous devons prier, mais nous devons garder notre rationalité », a déclaré Elazar Stern lors d’une conférence politique orga-nisée par le magazine Besheva.

Malgré qu’il soit lui-même religieux et qu’il porte une kippa, il a insisté sur ce fait: « si nous nous reposons sur Dieu seul, alors nous perdrons tout. »

Le Rabbin Yitzhak David Grossman, le grand rabbin de la région Migdal Haemek au nord d’Israël, et grand

ami du député, n’était pas d’accord avec Stern: « Je suis sûr que vous ne avez pas ce que vous dites… Il y a des enfants qui sont ici. Voulez-vous qu’ils vous entendre dire, ‘Nous avons compté sur Dieu et nous avons per-du’? Sans Dieu il n’y a pas de monde, il n’y a pas Nation d’Israël, il n’y a pas d’Etat d’Israël , il n’y a rien, rien! »

Stern a ensuite essayé de clarifier sa position en notant qu’il croit que « l’Etat d’Israël est un miracle. Il n’y a pas d’explication sans Dieu », mais reste attaché à l’idée que« un leader doit faire des considérations ration-nelles »et que Dieu ne peut pas se li-miter à la rationalité humaine.

Stern recherche actuellement un nou-veau parti politique pour essayer de se faire réélire.

Par Amiel Cohen – JSSNews

Député Elazar Stern: « nous ne pouvons pas nous reposer uniquement sur Dieu »

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18L’information en provenance d’IsraëlEdition du 16 Décembre au 22 Décembre

Mr Jacques Kupfer, vous êtes une personnalité et un emblème pour toute une génération de la commu-nauté juive de France. Vous êtes un ancien du BETAR. Pouvez-vous vous présenter à ceux qui ne vous connaissent pas ?Vous l’avez déjà fait ! Effectivement, je suis un ancien du BETAR, j’ai eu la chance et l’honneur de diriger le BETAR de France dans les années 80 et de garder mes convictions dans les batailles que nous avons menées. En-suite, je me suis engagé au HEROUT de France ainsi qu’au Front des Etu-diants Juifs de France «le FEJ» en des temps plus que mouvementés dans la communauté.

Pour quelle raison êtes-vous venu en France ?Nous sommes engagés dans une cam-pagne particulière pour l’Organisation Sioniste Mondiale. Depuis l’époque du premier Congrès Sioniste Mon-dial en 1904 avec Théodore Hertzl, les congrès se sont succédés dans un combat politique pour déterminer la ligne qui sera la nôtre pendant les années à venir. Cette fois-ci encore, à l’occasion du Congrès Sioniste Mondial, il va y avoir des élections en France pour déterminer qui seront les futurs délégués de la communauté juive de France au sein de ce congrès. Ils seront au nombre de 24. Il faudra montrer et déterminer le fait que les sionistes de France qui sont encore en France et qui n’ont pas encore pris leur billet ou le feront prochainement, seront ceux qui détermineront la ten-dance politique de ce congrès. Tous les partis vont se présenter, toutes les tendances de la moins à droite à la plus à droite pour ne pas dire à Gauche. Les élections auront lieu entre fin février et mi-mars 2015, ainsi que la campagne d’adhésion pour pouvoir voter ...

Alors justement, qui va pouvoir vo-ter ?Les personnes qui auront le droit de voter sont celles qui auront signé le programme de Jérusalem. C’est un programme minimaliste reconnaissant la centralité d’Israël dans le monde juif, l’unité de Jérusalem. Il suffit de pouvoir signer le programme pour avoir le droit d’aller voter au congrès et d’avoir, bien sur, plus de 18 ans. Ceux qui n’auront pas signé le pro-gramme ne pourront donc pas voter. C’est pour cela qu’il est important de faire la démarche.

Ou trouver ce document, ce pro-gramme ? et ou le retourner ?Le document est à retourner directe-ment à la Fédération des Organisa-tions Sionistes de France. Vous pouvez récupérer le programme de Jérusalem au 66 rue Laugier 75017 Paris.

Ya-t-il une date limite pour signer ? donc s’inscrire ?Oui, tout à fait, la date limite pour s’inscrire est vers la mi-février 2015.

Qu’elle est votre programme pour le LIKOUD de France ?Notre programme est très simple. Il est de combattre l’antisémitisme face à la situation dans le monde et, pour cela, il n’y a qu’une seule réponse :

c’est le sionisme et le sionisme est la seule grande victoire dans le monde aujourd’hui depuis sa création à la fin du 19ème siècle. Le sionisme est la réponse du peuple juif et pour ceux qui ne l’ont pas compris et qui commencent à le comprendre, au-jourd’hui, en regardant ce qui se passe en France, en Belgique, en Angle-terre ou bien dans divers parties du monde, tous les délégués savent que la seule réponse à tous les événements qui se passent dans le monde, c’est le sionisme et notre sionisme à nous. C’est le sionisme ZABOTLSKIEN. C’est un sionisme qui se réclame aujourd’hui du peuple juif, de ceux qui ont fait ce qu’est Israël avec des HOMMES comme Menahem Begin, Isthak Shamir et bien d’autres. Le sionisme que nous prônons est pre-mièrement, le rassemblement de tous les Juifs à venir vivre en terre d’Israël, le rassemblement de tous les exilés. il faut prendre son destin en main et construire ensemble. Le SHOFAR a raisonné pour l’ensemble du peuple juif dans le monde et pour cela, il suffit de ne pas être sourd aux évène-ments qui se passent autours de nous et d’avoir confiance. Deuxièmement, c’est de défendre la terre d’Israël. L’état de Palestine est une imposture des terroriste du Fatah et des nations arabes dans leur ensemble. La Pales-tine arabe n’existe que dans les ar-chives de l’Assemblée Nationale fran-çaise et si ils veulent créer un Etat de Palestine, ils peuvent le créer partout sauf en Eretz Israël. Ce lopin de terre, l’identité même du peuple juif que D... a donné à Abraham il y a mainte-nant plusieurs millénaires. Le peuple juif a une histoire, contrairement aux Palestiniens. C’est pour cela qu’au-cun Etat palestinien ne naîtra sans le consentement d’Israël et certainement pas avec des terroristes à sa tête car au-jourd’hui, le peuple juif a l’obligation de se comporter dignement et d’avoir la tête haute ... d’être fier comme Za-botinsky dans le serment du BETAR que nous sommes nombreux à avoir prononcé disant de nous présenter et nous défendre comme un lion devant des lions, et non comme des chèvres et des brebis. C’est à dire de pouvoir avoir de la dignité, de l’honneur, la force, la puissance du peuple juif et de pouvoir parler d’égal à égal avec toutes les autres nations. Il n’est pas pensable aujourd’hui de se conduire avec une coalition ayant une diversi-té différente de son premier ministre et de laisser les puissances ennemies ou moins amicales gérer et venir in-terférer dans notre pays. Cela s’ap-pelle de l’ INGERANCE. Il faut que cela cesse. C’est pour cela que nous devons mettre un terme à cette situa-tion. Le Congres Sioniste Mondial, avec ses nouveaux délégués, parlera d’une voix forte et répétera ces posi-tions. Nous voulons le respect de la Thora, nous voulons l’intégrité de la terre d’Israël sans la partager avec des squatteurs et nous voulons voir notre peuple rassemblé sur cette terre d’Is-raël. Voilà ! C’est un programme très simple qui nécessite une sortie de la Galout (exil) et de perdre cet esprit galouthique de s’excuser, de s’expli-quer et de faire le jeu de nos ennemis en acceptant des commissions d’en-

quêtes là où il ne devrait tout simple-ment pas en avoir. Nous avons notre propre politique à mener qui est celle de défendre le peuple juif et pour ceux à qui cela ne plait pas, qu’ils restent là où ils sont !

Que dites-vous aux députés qui ont signé la reconnaissance de l’État de Palestine ?Tout d’abord, je ne leur parle pas ! C’est la première des choses. Pour moi, ce vote n’est qu’un acte antisé-mite supplémentaire en France. Je sais malheureusement qu’il y a des Juifs qui ont soutenu cette idée, alors je pense qu’ils ont en eux cet esprit ga-loutique d’autoflagellation. Pour leur répondre, je ne suis pas psy donc je ne peux pas les traiter et vous savez, dans la communauté, nous avons d’émi-nents psychologues qui seront ravis de les recevoir et de traiter les symptôme de la «Haine de soi». Aujourd’hui, les députés qui ont voté cette reconnais-sance de l’État de Palestine revient à ramener l’État d’Israël aux frontières d’Auschwitz. Ce n’est pas moi qui ait prononcé cette phrase mais l’an-cien ministre des affaires étrangères de Gauche, Abba Eban qui revenait à dire qu’il était impossible de revenir sur les frontières de 67. Je dis que ce-lui qui cherche à diminuer la capacité d’Israël à se défendre, celui qui trouve génial d’aller bombarder en Irak, en Syrie, Boko Haram au Mali ou d’ar-rêter des dizaines de djihadistes dans les banlieues des plus grandes villes de France et qui ne comprennent pas aujourd’hui le rôle d’Israël de vivre sur cette terre encore une fois celle du peuple juif...et qui n’aurait aucun droit à se défendre contre ses ennemis ou bien de les attaquer ... Ceux-là, je leur dirai tout simplement qu’ils sont des antisémites car il faut appeler un chat un chat. Point à ligne.

Je reconnais leur droit à l’existence mais pas à notre encontre et je leur dirais de se mêler de leurs affaires et de balayer devant leur porte. Israël est notre nation et mon peuple et nous ferons ce qui est le mieux pour l’ave-nir d’Israël, du peuple juif et de nos enfants. Ceux qui ne comprennent pas cela, je ne peux rien faire pour eux et une chose est sure, il n’y aura pas d’État palestinien avec des terroristes à sa tête.

Que pensez-vous des institutions juives en France et notamment la position du président du CRIF, Ro-ger Cukierman ?Le Crif est puissant. Je l’ai toujours comparé à un couteau sans lame avec lequel il manque un manche et c’est tout ce qu’il peut apporter à la commu-nauté juive de France. Aujourd’hui, il ne présente et ne représente qu’une petite partie de nantis de la commu-nauté. C’est à dire plus personne et si il continue de cette manière à ne pas avoir le courage de s’opposer aux décisions gouvernementales ou bien d’exclure de ses adhérents ceux qui sont en train d’œuvrer contre Israël et ses intérêts, il deviendra aussi im-portant que la communauté juive alle-mande du début à la fin des années 30.

Dernièrement, a eu lieu la dissolu-

tion de la Knesset. Est-ce bon pour Israël ?

C’était inscrit le jour où le gouverne-ment a mis des ministres de gauche dans le même gouvernement. Ceux qui touchent à l’intégrité d’Israël tels que Tsipi Livni qui se sent profondé-ment dérangée par le fait que l’on ne discute pas avec Mahmoud Abbas. On ne peut pas permettre dans le gouver-nement des ministres qui travaillent en solo. Il est intolérable que certains mi-nistres veuillent discuter avec les ter-roristes du Hamas qui ne pensent qu’à une chose, anéantir Israël et jeter les Juifs à la mer. Le Fatah de Mahmoud Abbas et le Hamas de Ismael Asnieh sont des terroristes. L’un porte une cravate et l’autre pas. Le seul élément culturel qui les rapprochent de la ci-vilisation. Voilà la seule chose qui les différencie ... une cravate. A partir de là, lorsque l’on crée un gouvernement de ce type, il ne faut pas s’étonner qu’un jour, nous allons vers le clash et donc la dissolution. Dans une période de crise, il est évident que cela devait arriver. Aujourd’hui, le peuple juif doit choisir car le problème est simple. Une quinzaine de députés sont élus grâce aux votes des arabes israéliens et ce sont eux qui vont décider pour la nouvelle coalition au sein du peuple juif. En ce qui me concerne, cela est une vraie aberration et, à force de de-mander plus de démocratie, nous lais-sons à nos ennemis les portes grandes ouvertes. C’est pour cela qu’à l’occa-sion des prochaines élections, la droite et tous ses alliés, y compris religieux et notamment les haredi, devront ga-gner en mars 2015.

Comment expliquez-vous au-jourd’hui la présence à la Knesset de députés ayant la haine d’Israël en appelant parfois à une 3ème in-tifada ? Quels pays accepteraient de tels propos dans leur assemblée ? Ils seraient poursuivis pénalement pour acte de trahison !Vous savez en 2 000 ans d’exil, nous avons ramassé un certain nombre de maladies de ghetto, et un certain nombre de personnes en Israël même. Vous savez qu’il est plus facile de sor-tir de la galout, mais en Israël, nous voulons être plus royalistes que le roi, et pour cela, pour montrer que nous sommes démocrates, mêmes les en-nemis jurés de notre peuple et d’Israël peuvent s’exprimer. C’est le cas de ce député arabe Zoabi qui se permet d’appeler à une 3ème intifada sans être condamner. Quels pays accepte-raient au sein de elur assemblée des appels à la révolte ou bien à combattre l’entité sioniste en son sein et de sou-tenir le Hamas ? La situation est une vraie anomalie.

Faisons un parallèle très simple en supposant que Mahmoud Abbas lance un appel en disant que nous ne voulons pas de Juifs dans l’État de Palestine, ce qui est un fait ... ce qui est, je l’espère de la pure utopie. Cela s’appelle du patriotisme nationaliste et, bien évidement, aucune condam-nation du monde occidental et encore moins des pays musulmans. Mais à contrario, si nous ne voulons pas d’arabes sur la terre d’Israël, alors là,

cela devient dramatique pour la com-munauté internationale et on nous traite de racistes.

Quelqu’un qui lève le drapeau pales-tinien qui, je vous le rappelle, a été crée en 1917 par les anglais, n’a pas sa place chez nous. Il y a 22 Etats musul-mans dans le monde qui seraient ravis de les recevoir ou bien les Etats euro-péens qui seraient tout aussi ravis de les recevoir, voir en France malheu-reusement ou en Belgique et dans bien d’autres Etats ayant fait allégeances.

Vous voyez, en France, quand un Juif ne se sent pas bien, il fait son alyah et retourne en Israël qui le reçoit les bras ouverts. Lorsqu’un arabe ne sent pas bien en Israël, il a le choix de quitter Israël et d’aller vers d’autres cieux ... mais il préfère rester en Israël ...

Alors pourquoi Zoabi qui se sent mal en Israël ne décide-t-elle pas de par-tir hors d’Israël ? Tout simplement parce que dans n’importe quel pays musulman, elle serait mise au placard et n’aurait pas une aussi belle vitrine pour crier la haine des Juifs et d’Israël.

Pour revenir au Congrès Sioniste Mondial, ce qui est important, c’est que beaucoup de nos dirigeants en Israël sont en train d’écouter les voix extérieures qui sont des voix de dé-faitistes, soi des assimilés ou bien de ceux qui les soutiennent. Or ce que nous voulons, c’est une voix forte qui défendent Israël, le peuple juif sur la terre d’Israël, sur Eretz Israel et d’en finir avec cette guerre que nos enne-mis nous ont imposée.

L’ Union des Patrons Juifs de France avait organisé une réunion avec le député PS de l’Essonne, Jé-rôme Guedj, ami de Montebourg et de Benoit Hamon, l’un des pro-tagonistes de la résolution appelant la France à reconnaître l’État de Palestine. Que dites-vous à Jerome Guedj et à ceux qui ont voté cette reconnaissance ?Je dirais à Jérôme Guedj, dans le cas où il aurait voté pour la reconnais-sance de l’État de Palestine que je ne parle pas à ceux qui sont contre les in-térêts d’Israël et je lui dirai encore une fois que voter cette reconnaissance est un acte antisémite.

Vous savez, il y a eu des Juifs qui avaient de très bonnes intentions, qui nous ont expliqué dans les années 30 jusqu’avant le début de la seconde guerre mondiale qu’il fallait bien faire la distinction entre le discours d’Hitler en Allemand et l’homme qui a amené un certain nombre de modifications et qu’il fallait faire la paix avec lui. On nous a mis dans le crâne qu’il fallait faire la paix avec nos ennemis, le ré-sultat nous le connaissons. Daladier à Berlin avec Chamberlain, la signa-ture d’un accord où l’on a dépecé la Tchécoslovaquie de l’époque. Les Su-dètes ont remis aux Nazis, leurs usines d’armement et d’aviation. Le résultat est que la France a été déshonorée avec l’Angleterre avec des millions de morts dont le génocide de 6 mil-lions de Juifs. Donc aujourd’hui, nous avons tiré la leçon de l’histoire. Ceux

Interview de Jacques Kupfer

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19L’information en provenance d’IsraëlEdition du 16 Décembre au 22 Décembre

qui auraient été tentés de parler avec Hitler hier et aujourd’hui avec Mah-moud Abbas et son acolyte Ismaël ASNIEH ou avec Daesh, qu’ils conti-nuent ... mais sans nous ! Car nous, nous savons où est notre salut qui est l’armée de Tsahal, la seule à pouvoir défendre Eertz Israel contre les enva-hisseurs car si un député, juif de sur-croit, a voté cette reconnaissance, il revivra ce qui s’est passé il y a 80 ans.

Tandis que les Juifs de France qui au-ront choisi de partir en Israël pourront porter l’uniforme et se défendre contre ces ennemis et laisseront les gouver-nements occidentaux se dépêtrer de la situation des conflits en France, notamment avec les fondamentalistes musulmans qui pullulent dans les ban-lieues des plus grandes villes de France et d’Europe. Cela ne va certainement pas arranger les affaires des Français en apprenant que le gouvernement va soumettre au parlement la résolution de donner le droit de vote aux étran-gers ce qui permettra aux fondamen-talistes musulmans majoritaires dans certaines villes de gérer les affaires courantes. On peut déjà le voir dans certaines villes où ce sont des maires d’origine maghrébine mais Français qui gèrent la cité comme à Stains et d’autres villes ... Cela permettra de revoir des manifestations violentes comme celles qui se sont déroulées en Juillet à Paris et à Sarcelles où les ma-nifestants criaient «Mort Aux Juifs» et bien d’autres slogans que la France n’avait plus entendu depuis la fin de la seconde guerre mondiale en 1945. Aujourd’hui, ce sont les Juifs qui sont attaqués mais lorsque les Juifs auront quitté la France, que se passera-t-il ?

Je voudrai revenir sur les prochaines élections du Congrès Sioniste Mon-

dial. Les personnes désirant allé vo-ter doivent-elles se déplacer ?Ils seront forcés de prendre votre jour-nal et de trouver la liste des points électoraux, ville par ville, dans toute la France et viendront voter pour la liste du Likoud de France en disant «je suis sioniste et je porte le drapeau d’Israël».

Mais pour aller voter, je vous rappelle qu’il faut aller signer le programme de Jérusalem.

Quel est le message que vous voulez faire passer aux Juifs de France ?Dépêchez-vous de venir en Israël car il y a un vrai avenir en Israël pour les Juifs de France et les Juifs de France, pour Israël, sont un vrai apport. Un apport extraordinaire car il est temps pour les Juifs de France de rentrer à la maison, sur la terre qui a été promise à nos ancêtres. Si vous ne pouvez pas venir tous ensemble, envoyez déjà vos enfants, vos parents, vos grands-pa-rents. Ils seront mieux en Israël qu’en Galout. Israël vous tend la main ! At-trapez là !

Quel est le message pour ceux qui vont aller voter au Congrès Sioniste Mondial ?Prenez le bulletin et votez «LIKOUD DE FRANCE», la liste qui défend le peuple juif, la dignité du peuple d’Is-raël et le droit du peuple juif de vivre en Eretz Israel.

Oui je vote «LIKOUD DE FRANCE».

Pouvez-vous me donner un syno-nyme de Sionisme ?Sioniste.

Merci

Interview de Jacques Kupfer

Premier Congrès Sioniste Mondial Théodore Hertzl

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20L’information en provenance d’IsraëlEdition du 16 Décembre au 22 Décembre

A Paris, fleuron de toutes les ex-pressions, les vins d’Israël ont été récemment récompensés.

Initiée et organisée par l’Union des Œnologues de France, cette édition a rassemblée, pour 2014, plus de 3 500 échantillons en provenance de toutes les régions de production du monde. La mission confiée à chaque jury, composé de 5 à 7 professionnels (le règlement dicté par l’Organisation Internationale de la Vigne et du Vin, l’Union Internationale des Œnolo-gues, et la Fédération Mondiale des Grands Concours Internationaux de Vins et Spiritueux, impose qu’il soit composé de 2 français et de 5 inter-nationaux.

Certification gage de rigueur, Israël a été primé pour les vins suivants :-Adir Winery – Haute-Galilée Adir Winery A Rouge 2011 (MÉDAILLE D’ARGENT)-Barkan Wine Cellars – Jérusalem Barkan Assemblage tzafit Rouge 2010 (MÉDAILLE D’OR)-Barkan Wine Cellars – Jérusalem Barkan Assemblage eitan Rouge 2010 (MÉDAILLE D’ARGENT)-Barkan Wine Cellars – Jérusa-lem Barkan Special reserve pino-tage Rouge 2010 (MÉDAILLE D’ARGENT)-Har Odem Mountain Winery – Hauts-du-Golan Alfasi Caber-net-sauvignon merlot cabernet

franc Rouge 2009 (MÉDAILLE D’ARGENT). Tous ces vins sont na-turellement «cachère».

Par ailleurs, plusieurs maisons vi-ticoles israéliennes dont la marque «Castles» ont organisées à Paris des séances de dégustations de grands crus. La Maison Bokobza également n’est pas en reste, puisqu’elle a convié il à quelques jours, des connaisseurs à l’hôtel Royal Monceau, pour une séance dégustations des plus grands crus mondiaux.

Reportage Y.LELLOUCHEUCCF

Les vins d’Israël primés au concours «Vinalies Internationales» PARIS 2014

Jeudi dernier s’est tenue la tradition-nelle Hilloula du grand Sage de Tunis, rabbi Haï Taieb «Lo Meth» comme ici à Paris dans la synagogue qui porte le nom de l’illustre rabbin ou encore au cimetière du Borgel à Tunis en pré-sence de nombreux pèlerins venus rendre hommage au rabbin, le plus

célèbre du pays. Ces mêmes pèlerins eurent le plaisir de découvrir ou de redécouvrir, la grande synagogue de l’avenue de la Liberté ainsi que d’autres lieux historiques de la com-munauté juive tunisienne d’antan.

YLellouche

Hilloula-Ziara de Rabbi Haï Taieb Lo Meth

Après les escrocs du Sentier d’il y a 20 ans, les affaires du CO2 et j’en passe, voici à présent les escrocs à l’informatique à grande échelle.

A l’approche des fêtes, ces escrocs guettent particulièrement les entre-prises pour procéder à de faux ordres de virement, qui peuvent atteindre des montants astronomiques.

La police a tenu à alerter les socié-tés françaises, mais aussi «de langue française» dans toute l’Union euro-péenne. «C’est un véritable fléau éco-nomique. Il faut être vigilant, la trêve des confiseurs est souvent synonyme de relâchement dans les sociétés et les escrocs en profitent», explique le commissaire Jean-Marc Souvira, pa-tron de l’Office central de répression de la grande délinquance financière (OCRGDF), lanceur d’alerte d’un nouveau style.

Selon lui, ce n’est pas un procédé nou-veau. Les escrocs agissent souvent le vendredi, alors que l’activité ralentit avec la fin de la semaine. La crainte de ce service spécialisé de la police ju-diciaire (PJ) française est qu’elle soit «encore plus importante» à la faveur de la période des fêtes, où la «vigi-lance s’estompe parfois». Il s’agit de se faire passer, auprès du comptable

par exemple, pour le PDG afin d’obte-nir le versement de fonds. En prétex-tant pour cela l’imminence d’un projet de fusion/acquisition ou, nouvelle et récente méthode, un changement de domiciliation bancaire pour verser le loyer de l’entreprise.

Un principe enfantin, mais nécessi-tant une bonne dose de culot et une connaissance des arcanes des sociétés visées, qu’elles soient du CAC 40 ou plus artisanales. Le message de la po-lice n’est pas non plus nouveau mais il y a, selon lui, urgence à le marteler en raison notamment des préjudices subis et des «dommages collatéraux». Les montants peuvent aller de 400.000 eu-ros pour les plus faibles à 25 millions d’euros, record à ce jour. En trois ans, selon la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ), entre 2010 - année d’apparition du phénomène - et 2013, 700 faits ont été recensés en France. Soit 360 entreprises. Préjudice global: 300 millions d’euros.

«Et il y en a qui ne portent pas plainte», affirme-t-on à l’OCRGDF, «par peur d’une mauvaise publicité». Sur ces trois années, il y a eu tout de même, selon la PJ, 1.200 plaintes en France.

Les escrocs recourent à une multitude de sociétés écrans et utilisent la Chine comme lieu de destination finale des virements avant transfert ou décaisse-ment. L’Europe de l’Est, elle, sert de zone de rebond : Pologne, Slovaquie, Hongrie, ou Géorgie tout récemment. Ces Arsène Lupin sont souvent des « escrocs de haut vol », selon l’office de la PJ, et certains ont trempé dans les escroqueries à la taxe carbone(tran-sactions frauduleuses sur les droits d’émissions de CO2). Leur «base de repli» est Israël, pays avec lequel la France n’a pas d’accord bilatéral d’extradition et où sévissent parfois, selon la police française, de véritables «groupes criminels». Outre le préju-dice financier important à chaque fois, les « dommages collatéraux » sont des licenciements, des salariés abusés par exemple, voire des suicides comme cela été le cas à Lyon.

Devons nous nous résigner à accep-ter que des voyous utilisent leur lieu de résidence en Israël pour perpétrer de telles escroqueries? Il serait grand temps que la police en Israël fasse cesser ces agissements, et ce pour de multiples raisons.

YLELLOUCHE

Bientôt opération mains propres?

Le Premier ministre israélien Ben-jamin Netanyahu a rejeté lundi tout «diktat» de l’ONU à l’initiative des Palestiniens, deux jours avant la date annoncée par ceux-ci pour soumettre un projet de résolution réclamant la fin d’ici deux ans de l’occupation israélienne.

«Nous résisterons fermement à toute forme de diktat», a-t-il dit selon ses services à quelques heures de sa rencontre à Rome avec le secrétaire d’Etat américain John Kerry.

«Nous n’accepterons pas les tentatives

visant à nous imposer des mesures unilatérales dans un délai détermi-né. Alors que l’islamisme radical se propage dans le monde entier, nous repousserons toute tentative qui ferait entrer ce terrorisme chez nous, au sein de l’Etat d’Israël. C’est ce que je dirai sans équivoque», a-t-il déclaré.

L’offensive diplomatique palesti-nienne devait figurer au centre des en-tretiens de MM. Netanyahu et Kerry. La direction palestinienne a indiqué dimanche qu’elle entendait soumettre mercredi au Conseil de sécurité de l’ONU un projet de résolution deman-

dant la fin de l’occupation israélienne d’ici à deux ans.

Le gouvernement israélien est caté-goriquement opposé à de telles ini-tiatives. La résolution du conflit doit selon lui résulter de la négociation directe entre Israéliens et Palestiniens, actuellement au point mort.

Dimanche déjà, M. Netanyahu a rejeté catégoriquement l’idée d’un retrait de Cisjordanie et de Jérusalem-Est d’ici deux ans.

Netanyahu rejette tout ultimatum palestinien à l’ONU

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Il s’agit d’un accord entre gouver-nements, car c’est le gouvernement français qui assume et met en œuvre les dispositifs réparations au béné-fice des victimes de la Shoah dé-portés depuis la France et non cou-vertes au titre de la responsabilité de l’Etat français durant la Seconde Guerre mondiale.

L’accord prévoit l’institution d’un fonds d’indemnisation de 60 millions de dollars versé par les autorités fran-çaises aux autorités américaines. Il vise à indemniser des victimes de la déportation vers les camps de concen-tration hors de France qui, du fait de leur nationalité, n’ont pu bénéficier des programmes français, notamment le régime de pensions d’invalidi-té pour les victimes de la guerre (en dehors des Français, seules quelques nationalités sont couvertes par ce régime en application d’accords bi-latéraux conclus par la France après-guerre avec la Belgique, la Pologne, le Royaume-Uni et l’ex-Tchécoslo-vaquie). Ce dispositif spécifique vise à tenir compte de la situation spécifique et en particulier de l’âge avancé des déportés survivants et leur permettre d’obtenir rapidement de meilleures conditions de vie.

L’accord couvre les conséquences de la déportation liée à la Shoah hors de France en cohérence avec les dis-positions du code des pensions mili-taires d’invalidité et des victimes de la guerre et non les transports dans les camps d’internement en France.

Il est destiné à l’indemnisation des victimes étrangères de la déportation (celles qui ont survécu à la déporta-tion), notamment américaines mais pas exclusivement, résidentes ou non aux Etats-Unis. Les ressortissants français (au moment des faits ou de-venus français après la guerre) ne sont

pas concernés par cet accord car ils sont éligibles aux régimes d’indemni-sation ouverts en France depuis 1946 sous réserve qu’ils en remplissent les critères.

L’accord vise à attribuer aux ressor-tissants étrangers, déportés depuis la France, les déportés survivants, ou à défaut leurs conjoints survivants ou leurs ayant-droits pour ceux décédés après-guerre, une indemnité forfai-taire. Le montant des indemnités sera établi par les seules autorités améri-caines en fonction de critères qu’elles établiront de manière discrétionnaire et unilatéralement.

L’attribution des indemnités sera faite par le gouvernement américain pour l’ensemble des bénéficiaires. Les au-torités américaines mettront en place prochainement un point de contact et une ligne dédiée pour l’informa-tion du public sur les modalités et la procédure. A l’issue du dispositif, le gouvernement américain donnera au gouvernement français des éléments statistiques sur la distribution des fonds alloués.

Les deux gouvernements considèrent que cet accord constitue le moyen dé-finitif, global et exclusif de répondre à toute demande au titre de la dépor-tation liée à la Shoah qui pourrait être formulée à l’encontre de la France ou d’entités nationales quel que soit leur statut juridique. Dans ce cadre, le gouvernement américain s’engage à s’opposer à tout recours devant les tri-bunaux américains ou toute initiative juridique ou législative qui mettrait en cause l’immunité de juridiction dont bénéficient la France et ses démem-brements ou contredirait l’esprit ou le texte de l’accord.

YLellouche

Accord franco-américain sur l’indemnisation de certaines

victimes de la shoah

22L’information en provenance d’IsraëlEdition du 16 Décembre au 22 Décembre

Le secrétaire du parti des Démo-crates de Suède a suggéré que les migrants devraient recevoir de l’argent afin de quitter la Suède et a ajouté que les groupes minoritaires doivent « s’assimiler » pour être de vrais suédois.

L’occasion pour lui de parler « des Juifs, des Kurdes et des Samis… », autant de « groupes qui peuvent avoir la nationalité suédoise mais qui ne

sont pas considérés comme tels car ils ne sont pas tous assimilés. »

« Nous avons une identité suédoise ouverte qui comprend aussi des per-sonnes d’origine étrangère. Mais il faut s’adapter à la vie suédoise et s’assimiler pour devenir suédois », a déclaré Söder.

Il a ajouté; «Je pense que la plupart des juifs qui sont aujourd’hui suédois

ont quitté leur identité juive. Mais si ce n’est pas le cas, ce n’est pas un pro-blème. Il faut différencier la citoyen-neté et l’appartenance nationale. Ils peuvent encore être des citoyens sué-dois et vivre en Suède. »

Le parti des démocrates de Suède est né des cendres du nazisme. C’est le 3ème parti du pays en 2014.

Avec ElderOfZiyon – JSSNews

Suède: « les juifs ne peuvent pas être de vrais suédois… »

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23L’information en provenance d’IsraëlEdition du 16 Décembre au 22 Décembre

Peut-on considérer le Liban comme une nation amie ou ennemie de l’oc-cident ?

Si l’on part du principe qu’au sein même du gouvernement Libanais, mais aussi de l’armée, on retrouve une organisation terroriste (classée comme telle) qui souhaite combattre les mécréants partout dans le monde ; et qui organise des attentats sur toute la surface du globe, alors ce n’est pas un ami.

Pourtant, quand vendredi dernier, le Premier ministre libanais était en visite officielle en France, il a signé un accord colossal sur une livraison d’armes françaises à l’armée liba-naise, donc au Hezbollah.

Ca vaut bien la peine d’aller se faire chier à sortir nos otages des mains des islamistes un peu partout, pour fi-nancer des groupes frères qui eux, ne veulent pas t’enlever, mais te tuer et violer ta femme d’abord !

Le premier ministre libanais, Tam-mam Salam a salué au cours de sa visite en France, «la générosité ab-solument exceptionnelle de l’Arabie Saoudite» qui a financé des livraisons d’armes à son pays «pour un total de

quatre milliards de dollars dont trois milliards dans le cadre d’un accord direct avec la France». «Des confron-tations se poursuivent et nous avons besoin de soutien pour nos forces ar-mées, en matériel et en équipement », la France s’étant « engagée à nous soutenir», s’est-il encore félicité.

En plus de ces 3 milliards visant à soutenir le Liban dans ses confron-tations (le Liban attaque régulière-ment des positions en Syrie… Mais le seul pays en guerre contre le Liban est Israël, on se demande de quoi on parle…) la presse israélienne annonce aujourd’hui que Paris va livrer, tota-lement personnellement, pour 600 millions de dollars d’armes supplé-mentaires.

Merci donc à la France et à l’Arabie Saoudite qui financent la future guerre du Liban contre Israël… Et que Fa-bius ne viennent pas chouiner quand les armes françaises seront détruites… Après tout, c’est aussi de son intérêt de voir le pays du Hezbollah détruit pour mieux gagner des marchés !

Par Nathan Berdugo – JSSNews

La France s’apprête à livrer des centaines de millions de dollars d’armes au Liban

C’est l’aboutissement d’une en-quête qui dure depuis plus d’un an. Une filière d’acheminement de chair à canon islamique vers la Sy-rie a été démantelée dans la région de Toulouse. Des interpellations ont également eu lieu en Ile de France et en Normandie. Une « dizaine d’ob-jectifs » étaient visés dans plusieurs départements par la police anti-terroriste et les hommes du Raid (unité d’élite de la police). Certains observateurs se demandent pour-quoi on ne laisse pas partir ces per-sonnes, pour surtout, ne jamais les voir rentrer… Après tout, le mal se soigne par le mal. Et on préfère avoir ces sauvages loin de chez nous, morts tant qu’à faire, qu’ici, après quelques jours de prison… Mais avec les mêmes objectifs et la même haine!

Le nombre exact et le profil des per-sonnes interpellées n’étaient pas en-core connus en tout début de matinée. Selon les premières informations dis-ponibles, cette filière présumée aurait déjà acheminé en Syrie des candidats au jihad. Ces interpellations inter-viennent dans le cadre d’une enquête ouverte après le signalement d’une famille turque concernant leurs fils. A partir de ce signalement, la police a pu remonter jusqu’aux recruteurs. Plusieurs dizaines de personnes s’ap-prêtaient à partir avec cette filière qui était surveillée depuis plusieurs mois.

La France a été en 2014 confrontée à une explosion du nombre d’appren-tis-jihadistes partant pour la Syrie et l’Irak, avec en corollaire l’angoissante question de leur retour et d’une éven-tuelle action terroriste sur son sol.

Le nombre de candidats au jihad sy-rien a bondi de plus de 80% depuis début janvier, selon de récentes décla-rations du ministre de l’Intérieur Ber-nard Cazeneuve. Ils seraient actuelle-ment, selon les estimations officielles, près de 400 sur place, plus de 200 ont manifesté des velléités de départ et en-viron 120 sont déjà revenus, avec près de 200 en transit et une cinquantaine de morts.

En novembre dernier, la loi de lutte contre le terrorisme est entrée en vi-gueur. Inscrit en urgence par le gou-vernement, le projet de loi a été adopté à l’Assemblée nationale et au Sénat à une large majorité. La nouvelle loi crée une interdiction de sortie de ter-ritoire lorsqu’il existe des raisons sé-rieuses qui laissent penser qu’une per-sonne projette de partir faire le jihad.

Il s’agissait également d’une revendi-cation du Centre de prévention contre les dérives sectaires liées à l’islam (CPDSI). Des parents de jeunes partis faire le jihad dénonçaient notamment la facilité pour ces jeunes de franchir les contrôles dans les aéroports.

Par Georges Malka – avec agences – JSSNews

De la chair à canon islamique, en partance pour la Syrie, arrêtée en France !

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24L’information en provenance d’IsraëlEdition du 16 Décembre au 22 Décembre

Cette paracha coïncide toujours avec la fête de Hanouka. Il existe un lien profond entre cette para-cha et l’événement de Hanouka, où contre toute attente, un petit groupe de Juifs (Les Hachmonaïm) a tenu tête à l’Empire Grec dominant et a réussi à réinstaurer une dynastie juive en Terre d’Israël pendant prés de 200 ans.

A l’issue de deux années supplé-mentaires de prison, Yossef sortira pour interpréter les rêves de Pharaon d’Egypte. Le Tout Puissant mettra ain-si un terme à l’obscurité dans laquel il vécu. Nous savons par ailleurs que la Grèce Antique avait «obscurci les

yeux des juifs». En effet, l’exil de « Yavane » -Grec se distingue de tous les autres par le fait que les Grecs voulaient porter atteinte non pas à la vie physique des Juifs, mais essentie-ment à leur vie sprirituelle et morale. Ils interdirent le Chabbat et le Roch Hodêch dans le but de déraciner les bases même de la vie religieuse juive pour les contraindres à adopter un mode de vie à «l’occidental» basé sur les plaisirs et le lucre. Les Juifs devaient se tourner totalement vers la culture, l’éducation physique et la phylosophie. Cette assimilation intel-lectuelle est comparée par nos sages aux ténèbres que connut Yossef dans les prisons d’Egypte où il s’éjourna

12 années de sa vie. Lorsque Pharaon l’appelle à son secours, commence alors l’ascension de Yossef qui l’amé-nera jusqu’au trône…Yossef est bien l’archétype du «Goël» du Libérateur d’Israel, celui qui opère le passage des ténèbres à la Lumière. C’est pour cette raison que tous nos Maîtres établissent un lien entre sa sortie de prison et la libération du joug de la Gréce antique.

Les Grecs ont inventé la philosophie au sixième siècle avant notre ère. Elle connaitra son apogée avec Pla-ton et Aristote, qui fera de son élève Alexandre Le Grand, le conquérant du monde antique. Si les références des philosophes grecs à la Thora sont inexistants, l’inverse n’est pas vrai, puisqu’on trouve dans la Guemara de nombreuses allusions à la pensée grecs, sous forme de dialogue parfois conflictuel entre les sages juifs et les sages grecs. Pour les grecs, il faut en général séparer, diviser, pour pouvoir comprendre les choses et les analyser afin de s’en servir…Cette approche donnera au monde d’aujourd’hui; la science. Cette science est évidemment un bienfait pour l’humanité étant donné qu’elle permet de dominer la nature au profit de l’homme. La Thora a également cet attrait pour l’analyse et le dévellopement des sciences, mais les considèrent tout au plus comme un moyen, ou un instrument au service de l’homme. Ainsi, les Maîtres du Tal-mud considéraient que l’astronomie ou la médecine (Maimonide) étaient essentielles à connaitre, puisque ces

sciences « profanes » permettaient res-pectivement de fixer le calendrier des fêtes et de sauver des vies humaines. On retrouve effectivement dans l’ap-proche juive ce même désir d’analyse et de maitrise de la nature (Il n’y a qu’a voir le nombre des chercheurs ou des médecins juifs dans le monde..). Les Grecs par contre, y voyaient une fin en soi, pour eux, le monde était multiple avec des originaires variés, à l’image de tous les «d-ieux» qui for-maient leur Panthéon. A l’opposé, les juifs voyaient dans la multiplicité de la nature le reflet du Créateur Unique, celui qui s’était révélé en Egypte et au Mont Sinai pour leur donner la Thora. Les Grecs n’ayant pas eu de révélation ni de prophétie, ne pouvaient atteindre par le biais de leurs seules déductions intellectuelles, la vision d’un monde unitaire.

Revenons à la paracha Mikets. Ap-pelé par Pharaon pour expliquer ses songes, Yossef ne se contente pas d’en donner une interprétation magistrale, il propose au roi une série de mesures économiques à prendre pour gérer la crise. Le comportement de Yossef semble pour le moins inattendu car après tout, il n’est pas un haut digni-taire auquel on demande une opinion. Il n’est qu’un «misérable hébreu» présenté par le maître échanson, qui fut tiré de sa prison pour interpréter les songes du Chef suprême de l’Egypte. Comment a-t-il eu l’audace de dépas-ser le cadre qui était le sien?

En réalité, expliquait notre maitre le Rav Emmanuel Chouchena zatsal, la conduite de Yossef n’est ni irréfléchie, ni téméraire. Il ne fait qu’interpréter avec minutie les songes, les conseils qu’il propose ne sont pas le fruit d’une initiative personnelle mais font par-tie intégrante de ces songes. Yossef a été appelé certes pour interpréter ces rêves et c’est d’ailleurs ce qu’il fait, sans jamais sortir de ce rôle. Les conseils «économiques», ou plutôt les directives qu’il préconise sont dans la suite naturelle de l’interprétation. Pharaon est ébloui par l’explication de Yossef, par sa finesse d’esprit. Non seulement Yossef n’est pas critiqué pour s’être introduit dans les affaires du pays, mais il est considéré comme un véritable sauveur. Yossef a acquis des trésors spirituels inestimables au-près de son père Yaacov pendant dix sept ans. Par la suite, ces richesses lui permirent de surmonter toutes les épreuves qu’il a traversées. Lorsque la femme de Putifar tentera le piège de la séduction et où ses forces semble l’abandonner c’est encore l’image du visage du vieux père qui lui apparait. Chaque fois que Yossef est en difficul-té, c’est l’image de son père qui ac-coure à son secours.

Dans un passage difficile à saisir de cette paracha, nous voyons Yossef ordonner aux Egyptiens de se cir-concire. Ces derniers reçurent l’ordre de Pharaon de l’accepter. Quel était le but recherché par Yossef? D’au-tant que la mitsva de la Brith mila ne concerne pas les Egyptiens, et cette pratique n’avait aucun sens pour eux. Selon le Maharal de Prague, une pen-

sée profonde était à l’origine de cette démarche. Il explique qu’il est impos-sible de profiter des mérites d’un Tadik (sage) si on ne possède pas soi-même un trait quelconque de ressemblance, même extérieur, avec la midda fonda-mentale de ce jute. Pour pouvoir jouir de mérites de Yossef, dont la «midda» de «Tsadik, fondement du monde», concernait tout particulièrement la sainteté de la Brith mila, les Egyp-tiens devaient être circoncis, de façon «extérieure» au moins. La conduite de Yossef est pleine de sens parce que en général, ceux qui ne pratique pas la brith mila méprisent ceux qui l’a pratique. Yossef craignait que lorsque les enfants d’Israël viendraient sé-journer en Egypte, le Egyptiens ne les méprisent ou tentent de les empêcher de pratiquer la Mila, qui représentait l’unique mitsva le distinguant à cette poque en tant que peuple de D-ieu. Pour éviter ce risque, Yossef anticipa en obligeant les Egyptiens à pratiquer la circoncision.

Dans tout ce qu’avait entreprit Yossef en Egypte, il s’appuyait constamment sur l’inspiration divine. C’est ainsi qu’il entreprit le plus difficile – voir même parfois le plus dangereux – de ses plans pour «adoucir» en quelque sorte, l’exil à venir.

Rabinou Moché Haim Louzato zal ex-plique que cette idée transparait dans le verset : «Et D-ieu était avec Yos-sef». En effet la valeur numérique du nom de D-ieu est égale à 26. Celle de Yossef à 156. «D-ieu était avec Yos-sef», signifie dit le Ramhal qu’il faut additionner les deux valeurs numé-riques ensembles, (D-ieu 26) et (Yos-sef 156). Le total représente 182. Or c’est précisément la valeur numérique du nom Yaacov (182). Ainsi l’Eternel était avec Yossef dans le fait qu’il pré-sentait le visage de son père Yaacov, fondateur des douze tribus d’Israël.

Yvan Lellouche

Parachat Mikets : l’Espoir de la lumière de Hanouka

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25L’information en provenance d’IsraëlEdition du 16 Décembre au 22 Décembre

Le racisme est une maladie sécu-laire qui touche un grand nombre d’entre nous.

L’antisémitisme est une pathologie qui prend sa source dans l’histoire de l’humanité.

Cette haine, née de la peur de l’autre et de l’ignorance est une maladie contagieuse, parfois grave, hautement transmissible, souvent héréditaire qui peut toucher tout le monde, jeunes ou vieux, hommes ou femmes, de toutes origines et de toutes confessions.

Désormais, grâce à Antisemitox, cette maladie dévastatrice n’est plus incu-rable.

Antisemitox est le premier traitement contre l’antisémitisme et l’antisio-nisme.

Le miel contenu dans ses pastilles agit immédiatement en adoucissant les paroles et les comportements an-tisémites dès l’apparition des premiers symptômes : insultes, jurons, com-

portements agressifs, délires révision-nistes, gestes de la quenelle,fièvre du vendredi soir (shabbat fe-ver), antisionisme.

Chaque boite contient 3 pastilles au miel et un patch pour les cas les plus difficiles.

La notice d’Antisemitox nous ren-seigne sur l’action du principe actif, les effets souhaités, les contre-indica-tions et rappelle les textes de loi contre le racisme.

Pour vous procurer une boite d’Anti-semitox, il vous suffit de la comman-der sur le site www.o-j-e.org. Pour un don de 5€ minimum, votre boite vous sera livrée à domicile par la Poste ain-si que le formulaire CERFA corres-pondant.

Vous pourrez ensuite l’offrir à quelqu’un qui souffre et lui permettre de guérir.

Tous les dons récoltés par cette opéra-tion exceptionnelle serviront à finan-

cer le plan de lutte contre l’antisémi-tisme élaboré par l’OJE.

Antisemitox a été mis au point par 5000 ans d’humour et de dérision qui ont résisté aux pires moments de l’his-toire. Antisemitox mériterait d’être remboursé par la sécurité sociale.

On peut enfin guérir de son antisémi-tisme!

Le lancement d’Antisemitox a pour but d’impulser un vaste mouvement d’intérêt général à cette probléma-tique.

Antisemitox est la première pierre à l’édifice du traitement en profondeur de la société française qui ne pourra se faire que dans le temps, progres-sivement, à travers un vaste effort de prévention et d’éducation.

C’est le coup d’envoi médiatique d’une longue et pérenne action contre une maladie désormais curable. L’es-prit décalé et surprenant de cette opé-ration réside dans son fort potentiel

de dédramatisation qui permet à la fois d’apaiser les esprit et de redonner confiance à une partie de la population qui a peur pour sa sécurité après les cris de « mort aux juifs » entendus dans les manifestations de l’été 2014.

Antisemitox, une action de l’OJE, Or-ganisation Juive Européenne.

La mission de l’OJE est de redonner confiance à la communauté juive de France et d’Europe et d’être un bou-clier de défense face à l’agression an-tisémite.

De nombreux citoyens dont des ju-ristes, des avocats, des médecins, des chercheurs et des entrepreneurs ont rejoint les rangs de l’OJE pour pro-poser une manière originale de lutter positivement contre le fléau de l’anti-sémitisme et sa fausse barbe, l’antisio-nisme.

Le travail de l’OJE est d’anticiper, de proposer et de lutter contre tout ce qui menace la communauté juive, en commençant par l’ignorance, source

de xénophobie. Le site web www.o-j-e.org est destiné à informer, éduquer et parfois rééduquer celles et ceux qui méconnaissent ou ne connaissent pas la réalité de l’histoire du peuple juif et l’histoire d’Israel.

OJE, n’ayons plus peur

Antisémitox : un concept imaginé par Frank Tapiro, designé par Olivier Ra-binel et coordonné par Nadine Launey.

Contact OJE :Sharon : 01 71 00 62 97 - [email protected]

Communiqué de presse : antisémitox

Page 26: Israël Actualités n°328

26L’information en provenance d’IsraëlEdition du 16 Décembre au 22 Décembre

Le projet de modernisation du centre de commandement israélien de l’armée de l’air, communément appelé ‘le cratère’, touche bientôt à sa fin, après trois ans de travaux financés par les Etats-Unis.

Situé sous le quartier général militaire de la “Kirya” à Tel Aviv, ce bunker sera dorénavant protégé contre les at-taques nucléaires et biologiques, rap-portait Ynet samedi soir.

Le nouveau ‘cratère’ devrait être prêt d’ici quelques mois et aura coûté plu-sieurs dizaines de millions de shekels. Construit sur le précédent, avec des dizaines de différents centres de com-mandement et de contrôle souterrains, et un quartier général de communi-cations et de coordination entre les différentes unités de l’armée de l’air,

le bunker sera à la pointe de la tech-nologie.

Le centre de commande principal (nom de code: “la serre”) sera égale-ment amélioré. C’est là que les hauts responsables de la Défense, y compris le Premier ministre, sont hébergés pendant les guerres et les opérations militaires. “L’infrastructure du ‘cra-tère’ était en mauvais état”, a avoué une source militaire à Ynet.

“Après ces rénovations, il sera pos-sible de diriger une guerre sur tous les fronts, avec la pleine puissance de la force aérienne (…) le ‘cratère’ devien-dra l’un des centres de commande-ment les plus sophistiqué du monde”, a-t-il ajouté.

Source: i24News (Copyrights)

Merci qui ? La Kirya de Tel-Aviv se paye un bunker anti-atomique

L’organisation qui gouverne la bande de Gaza depuis 2007 fêtait ses 27 ans cette semaine, une occa-sion pour ses membres de lancer de petites provocations à ses voisins is-raéliens.

Le porte-parole de l’aile militaire du Hamas, Abu Obeida, a clâmé lors du

discours officiel clôturant le défilé : « Le Hamas a été capable de repousser les ambitions des sionistes, et pour cette raison, ils sont en déclin et sur le point de disparaître ».

Deux roquettes « tests » ont été lan-cées samedi en direction de la mer, des vidéos dérobées à l’armée israélienne

ont été diffusées sur internet consti-tuant des « fuites » comminatoires pour l’Etat hébreu, et, dimanche, un immense défilé militaire a rassemblé des milliers de membres de l’organi-sation terroriste, quelques mois après la guerre de l’été dans l’enclave pales-tinienne.

Mais un détail attire l’attention. Au milieu de cette propagande, le Hamas a relayé une vidéo dans laquelle on discerne une silhouette qui s’appa-rente à celle de Mohammed Deif, le fondateur de l’aile militaire du Hamas, les Brigades al-Qassam, et terroriste quasiment inatteignable par les forces de défense israéliennes qui ont tenté de l’éliminer à maintes reprises, dont la dernière en date au cours de l’opéra-tion Bordure protectrice. Certains res-ponsables israéliens affirment de leur côté qu’il est mort dans une frappe israélienne pendant l’opération Pilier de Défense en 2012.

Le Hamas exhibe sa force à l’occasion de ses 27 ans

«Le général Eisenkot est l’homme qu’il faut, à la bonne place et au bon moment», a affirmé dans un communiqué le Premier ministre Benjamin Netanyahu. «C’est un commandant expérimenté et il peut guider l’armée face aux grands défis auxquels nous sommes confrontés».

Gadi Eisenkot, 54 ans, succédera à la mi-février au général Benny Gantz, dont il était l’adjoint.

Après des débuts dans l’infanterie, cet homme d’origine marocaine a grimpé les échelons pour devenir secrétaire militaire du chef du gouvernement et ministre de la Défense Ehud Barak de 1999 à 2001. A cette occasion, il a par-ticipé à des négociations avec la Syrie, selon des médias israéliens.

Puis Gadi Eisenkot a notamment com-mandé la région militaire centre, qui comprend la Judee samarie , et la ré-gion nord, qui inclut les zones fronta-lières avec le Liban et la Syrie.

Durant cette période, il a adressé d’une «lettre personnelle» au Premier

ministre Benjamin Netanyahu pour l’enjoindre de ne pas attaquer l’Iran, accusé de vouloir se doter de l’ar-mé nucléaire, «tant qu’Israël n’a pas l’épée sous la gorge».

Il disait alors craindre une longue guerre contre la République islamique et le Hezbollah libanais, ainsi qu’une détérioration des relations avec les Etats-Unis, grand allié d’Israël.

Mais le général Eisenkot est égale-ment connu pour des positions beau-coup plus dures.

Il est ainsi le premier responsable mi-litaire à avoir publiquement défendu la doctrine de dissuasion dite de «Da-hiya», du nom du quartier chiite de Beyrouth, bastion du Hezbollah sys-tématiquement pilonné par l’aviation israélienne durant la guerre de l’été 2006.

Peu après cette guerre, le général avait prévenu que ce qui «s’est passé à Da-hiya arrivera dans chaque village à partir duquel on tirera vers Israël».

«Nous allons réagir de façon dispro-portionnée et provoquer d’importants dégâts. De notre point de vue, il n’y a pas villages civils, ce sont des bases militaires», avait également affirmé le général Eisenkot.

En 2006, l’armée israélienne avait dif-fusé des tracts appelant la population civile à évacuer Dahiya. Cette même tactique a été utilisée lors des opéra-tions militaires menées cet été dans la bande de Gaza, durant lesquelles plus de 2.000 Palestiniens sont morts, dont une majorité de terroristes.

Le nouveau chef d’état-major israé-lien est nommé dans un contexte de fortes tensions, avec les menaces d’un éventuel soulèvement populaire pales-tinien en Judee samarie et à Jérusa-lem-est et de la présence de groupes jihadistes aux frontières du pays, sur le Golan syrien comme au Sinaï égyp-tien.

Le général Eisenkot va également de-voir gérer le dossier de l’Iran, consi-déré par Israël comme son ennemi numéro un.

Le général Eisenkot officiellement nommé chef d’état-major

Le service de sécurité intérieure israélien (Shin Beth) a annoncé lundi avoir déjoué un projet d’at-tentat suicide à Tel-Aviv et d’autres attaques préparés par cinq Pales-tiniens de Cisjordanie dont une femme, arrêtés ces deux derniers mois.

Le groupe dont les membres ont été arrêtés en octobre et novembre pré-voyait aussi de faire exploser un au-tobus de soldats et d’enlever un mili-taire, a indiqué le Shin Beth dans un communiqué.

Dans leurs plans, Yasmine Shaaban, Palestinienne de Jénine, dans le nord de la Cisjordanie occupée, était cen-sée simuler une grossesse et dissi-muler une ceinture d’explosifs sous ses vêtements, a dit le Shin Beth. Elle devait tenter de se procurer un permis d’entrée sur le territoire israélien en invoquant des raisons médicales pour pouvoir passer à l’acte à Tel-Aviv, a-t-il rapporté.

Elle et ses quatre complices présumés, originaires d’Atil, près de Tulkarem en Cisjordanie, ont avoué avoir pré-paré des attentats, dont celui de Tel-Aviv, a dit le Shin Beth. Des armes ainsi que des produits entrant dans la fabrication d’explosifs ont été saisis

lors des perquisitions.

Il était convenu, selon le communi-qué, que le Hamas et le Jihad isla-mique, deux organisations islamistes qu’Israël considère comme «terro-ristes» et auxquelles il a fait la guerre en juillet-août dans la bande de Gaza, revendiquent l’attentat suicide.

Le Shin Beth voit dans l’implication d’une femme dans ce projet d’attentat suicide un signe du «haut niveau de motivation parmi les activistes ter-roristes», surtout après la guerre de Gaza, a-t-il dit dans son communiqué.

La guerre a fait près de 2.200 morts Palestiniens, en majorité des civils, selon les secours palestiniens. Côté israélien, 67 soldats et six civils ont été tués.

Israël déjoue un projet d’attentat suicide, 5 Palestiniens arrêtés

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28L’information en provenance d’IsraëlEdition du 16 Décembre au 22 Décembre

Ironie de l’histoire, dans la ville de Rachi, à Troyes, le Front National a obtenu ce dimanche près de 40% des voix lors du 2ème tour de l’élec-tion législative partielle destinée à élire un député de la République. Un symbole lourd et douloureux. Deux jours plus tôt, une femme membre d’un groupuscule de la né-buleuse d’extrême droite était nom-mée Conseillère nationale à la for-mation professionnelle du principal parti de l’opposition républicaine. Là aussi, un symbole criant de la dé-faite en cours de notre République contre certains de ses plus ardents ennemis.

Et pendant ce temps là, l’idée même que certains, même marginaux, au sein de la communauté juive, pour-raient être séduits par le chant strident des sirènes noires de l’extrême droite, au fallacieux prétexte que les ennemis de nos ennemis sont nos amis, est tout simplement impensable. Le piège, alimenté par des journalistes sur le retour et des pseudo-intellectuels en mal de notoriété, n’a pas le droit de fonctionner. Notre histoire l’interdit. Notre culture l’interdit. Notre identité l’interdit.

En effet, ces ennemis de nos ennemis sont depuis toujours nos ennemis, et le resteront. L’histoire ne peut pas être oubliée, même si de brillants orateurs tentent de nous convaincre de l’in-verse en cherchant à s’acheter une res-pectabilité à bon prix. Le discours de haine contre les uns aujourd’hui, lais-sera tôt ou tard la place au même dis-cours de haine contre les autres. Les nostalgiques d’une certaine France éternelle ont en horreur les uns comme les autres, qui a leurs yeux n’en ont ja-mais et n’en feront jamais partie.

En effet, ces mêmes leaders d’extrême droite n’hésitent pas à soutenir ouver-tement les ennemis d’Israël, comme c’était encore le cas l’été dernier alors que les roquettes du Hamas ne faisaient pads assez de victimes israé-liennes à leurs yeux, il est vrai dans une vague antisioniste qui emporte la grande majorité de la classe politique française.

En effet, l’extrême droite française est aujourd’hui comme hier alliée aux fascistes européens les plus ouverte-ment antisémites, restant par là fidèle à son ADN et à sa culture.

En effet, rappelons-nous que six mil-lions des nôtres, dont un million d’en-fants, ont été exterminés il y a à peine soixante-dix ans par une idéologie qui a de près ou de loin imprégné nombre de leaders de cette extrême droite française, et par des méthodes inhu-maines que certains ont eu l’ignomi-nie de qualifier de « point de détail ».

Ne nous y trompons pas. Le refus de la communauté juive au moindre com-promis avec l’extrême droite, au-delà d’être notre honneur et notre fierté,

constitue la dernière digue qui em-pêche encore, mais pour combien de temps, des alliances politiques qui lui permettraient d’accéder au pouvoir. L’antisémitisme historique qui la ca-ractérise est un tabou majeur que bon nombre de politiques qui pourraient par ailleurs se sentir proches de cer-taines de leurs idées ne veulent pas assumer. Que cette digue là cède, et plus rien ne pourra empêcher ce tabou de jouer son rôle protecteur. Ceux qui seraient tentés de jouent avec le diable porteraient une lourde responsabilité dans l’avenir de notre pays.

Le combat contre l’islamisme anti-juif est une nécessité de chaque instant qui doit être mené sans compromis. Il ne doit toutefois pas occulter celui tout aussi nécessaire contre cette extrême droite qui porte la haine anti-juive au-moins aussi haut, même si c’est de fa-çon plus sournoise. Les deux combats doivent être menés de front, avec la même énergie et la même obstination. La communauté juive et ses repré-sentants doivent continuer d’être aux cotés de tous les défenseurs de la Ré-publique et de la démocratie pour me-ner ces deux combats sans ambiguïté, comme cela a toujours été le cas. C’est la responsabilité de chacun d’entre nous, à la place qui est la notre.

Que la plupart des violences antisé-mites soient aujourd’hui le fait de la terreur verte islamiste et de ses sou-tiens est un fait incontestable et le restera à court terme. Mais la terreur brune de l’antisémitisme d’extrême droite, si elle se situe à un autre ni-veau, n’en est pas moins évidente et terriblement dangereuse à moyen et long terme.

En mai 2017, ce n’est pas un islamiste qui risque fort d’être au second tour de l’élection présidentielle en France, mais bien un héritier, ou une héritière, de la plus pure tradition anti-juive française. Les discours charmeurs de façade ne doivent ni nous aveugler ni nous paralyser. Il y va de notre hon-neur et de notre place dans ce pays que nous avons contribué, depuis des siècles, à construire, à défendre et à fa-çonné quelques une de ses plus belles pages et de ses plus grandes réussites. Faisons tout pour rester les acteurs de cette France rayonnante et ce bar-rage contre ce qui pourrait être sa plus grande défaite.

Philippe [email protected]

Triste week-end pour la République

Ça commençait plutôt bien. Les Héritiers, le dernier film de Ma-rie-Castille Mention-Schaar s’ouvre sur une scène choc, mais qui traduit la réalité ordinaire des écoles de banlieue. Au lycée Léon Blum de Créteil où de l’aveu du proviseur on essaie de «faire vivre ensemble» 29 communautés, deux jeunes filles, venues chercher les résultats du bac, se voient intimer l’ordre de retirer leurs foulards. Celles-ci refusent d’obtempérer. Elles se heurtent alors à l’autorité de l’ad-ministration, inflexible malgré les insultes et les menaces. Insultes et menaces, c’est le lot quotidien de professeurs impuissants à conjurer l’agressivité d’élèves ensauvagés. Anne Guégen, professeur principale de la classe la plus faible et la plus dissipée de l’établissement, décide de tenter l’impossible: faire parti-ciper celle-ci au Concours National de la Résistance proposé chaque an-née aux établissements scolaires. Le sujet tombe: «les enfants et les ado-lescents déportés dans les camps de concentration pendant la seconde guerre mondiale». Devant une classe au départ défiante («Mais madame pourquoi on parle tout le temps des juifs? Et en Palestine, c’est un génocide?»), le professeur raconte la tragédie de la Shoah. Elle invite les élèves à monter un projet sur ce thème. Dans certains éta-blissements de banlieues, aborder ces questions est devenu quasiment impossible en raison de la transpo-

sition du conflit israélo-palestinien en France et de la montée en puis-sance de l’islam radical. Le propos du film est donc particulièrement audacieux. On pouvait s’attendre à une plongée «finkelkrautienne» dans les «territoires perdus de la République». On pouvait aussi pen-ser à Bourdieu ou encore à l’essai de François-Xavier Bellamy, les Dés-hérités, sorti au mois de septembre 2014. Dans ce livre, le jeune philo-sophe soulignait l’urgence de trans-mettre pour retrouver l’unité d’une France menacée d’implosion par le choc des incultures. Mais ce film ne se contente pas de véhiculer une vision manichéenne de l’histoire. Il trace un étrange trait d’union entre passé et présent.

Lors d’une courte scène finalement emblématique, le titre du film, Les Héritiers, prend tout son sens. Malik est assis dans le bus. En face de lui, une jeune femme voilée qui propose à une vieille dame de lui laisser sa place assise. Celle-ci, «Française de souche», au lieu d’accepter spontané-ment ce geste de générosité, détourne le regard, visiblement dégoûtée par l’origine - ou la religion - de sa bien-faitrice. Malik et la jeune femme se regardent et sourient d’un air com-plice…

Que vient faire cette scène, plaquée entre deux séances consacrée à la dé-couverte de la Shoah par des enfants de banlieues? Signifierait-elle qu’il

existe une continuité entre l’antisémi-tisme d’hier et l’«islamophobie» d’au-jourd’hui? Les jeunes héros du film seraient donc les «héritiers» des Juifs? Les nouvelles victimes de la xénopho-bie d’une France définitivement pé-tainiste? D’autres détails tendent à le confirmer. C’est Malik, le jeune Fran-çais musulman d’origine africaine, qui ira effacer le tag «Sales juifs» sur la boite aux lettres de ses voisins. C’est, à l’inverse, Olivier, «petit blanc» converti, se faisant appeler Ibrahim, qui refuse obstinément de se mêler à l’effort de rédemption de la classe.

Dans Les Héritiers, «qu’on devrait inscrire aux programmes scolaires» selon un grand hebdomadaire, tout est bien qui finit bien. Les barbares, qui ignoraient jusqu’au nom de l’auteur de Roméo et Juliette, incapables de se concentrer plus de 30 secondes et d’aligner trois mots sans insulte, ni vulgarité, se transforment en élèves modèles, respectueux, éloquents et motivés. Au début du film, ils faisaient pleurer leur prof de français. A la fin, ce sont eux qui fondent en larmes de-vant un survivant de la Shoah venu raconter son histoire. Un bandeau ex-plique que cette histoire est inspirée de faits réels. On aimerait sincèrement y croire. Pourtant, lorsque le rideau tombe et que la lumière se rallume, d’autres faits réels éclatent en pleine figure du spectateur. Ceux des crimes antisémites de Créteil où se déroule l’action des Héritiers.YPEREZ

Les Héritiers

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29L’information en provenance d’IsraëlEdition du 16 Décembre au 22 Décembre

Une dizaine de chefs français pro-posera au grand public de décou-vrir un menu unique réalisé à 4 mains avec les chefs israéliens dans les meilleurs restaurants d’Israël.

A ce partenariat entre chefs s’ajoutent de nombreuses animations autour de la gastronomie française : master classes grand public et profession-nelles, marché de produis français à tel Aviv, formation des cuisiniers des restos du cœur israéliens (Latet), opé-ration caritative dans certains hôpi-taux ou écoles, etc.

L’organisation de cette semaine dé-

coule d’une volonté commune d’Is-raël et de la France de renforcer leur coopération bilatérale dans le domaine du Tourisme. Pour la première fois en 2015, l’accent sera mis sur le volet commercial par la mise en avant des produits français.

Une offre de produits nouveaux sera proposée dans 100 magasins du 2ème leader israélien de la distribution ali-mentaire, Mega (20% de parts de mar-ché). Ubifrance participe activement à cette opération et propose aux sociétés françaises dans les secteurs de l’ali-mentaire, des vins et spiritueux et des arts de la table de tirer commerciale-ment le meilleur profit de cet événe-ment en organisant un programme de RDV sur-mesure avec des partenaires potentiels.

L’offre française sur ce marché en Is-raël est encore sous représentée et il est temps de saisir les opportunités nombreuses qui s’y présentent

Source: http://www.ubifrance.fr/

La gastronomie française à l’honneur en Israël du 15 au 20

février 2015

Un documentaire intitulé «Hitler, mon grand-père ?» relance le mys-tère autour de l’existence d’un fils caché d’Hitler en France.

Depuis plus de 30 ans, l’histoire de Jean-Marie Loret, l’homme qui se disait fils d’Adolf Hitler, rejaillit au gré des révélations, investigations et autres témoignages. Ce mois-ci, un documentaire réalisé par David Korn-Brzoza et diffusé par la RTBF il a quelques semaines (et sur France 5 le 14 décembre) refait un point com-plet sur ce mystère jamais élucidé et y apporte des éléments (presque) déci-

sifs. «Au début, j’ai refusé de réaliser ce film, explique le réalisateur. Pour le Français que je suis, cette annonce m’a fait froid dans le dos. Mais, petit à petit, j’ai remarqué que les preuves concordaient et qu’il y avait suffisam-ment de matière pour raconter cette histoire. J’ai alors décidé d’enquêter !» Le documentaire est bien documen-té et évite tout sensationnalisme.

Nous sommes en 1916, Les troupes allemandes envahissent la Belgique et sont dans le Nord de la France. Le caporal Adolf Hitler a alors 29 ans. Il est un simple soldat de l’armée alle-

mande. Régulièrement, au cours de ses permissions, il se rend à Fournes-en-Weppes (à 15km de Lille). Là, il aurait rencontré Charlotte Lobjoie, une fille de ferme, avec qui il aurait entretenu une relation pendant plusieurs mois. Il quitte le secteur quelques mois plus tard en 1917. Charlotte, qui n’a que 18 ans, accouche en mars 1918. Jean-Marie est rapidement confié à une famille. Il va y vivre une enfance difficile, souvent maltraité, insulté : «Fils de boche». Il ne connaît ni sa mère, ni son père.

Adopté, Jean s’appelle désormais Jean-Marie Loret. Il affirme que ses parents adoptifs ne cessaient de lui répéter : «Ne cherche jamais à savoir qui est ton père». En 1942, sa vie va commencer à basculer. Il affirme avoir été convoqué à l’hôtel Lutetia, siège des services de renseignements alle-mands. Il y subit un interrogatoire sur ses origines, son enfance. Un officier allemand lui donne alors l’adresse de sa mère. Il la rencontre. Elle refuse de lui dire qui est son père avant de lui faire une incroyable révélation juste avant de mourir : «Ton père s’appelle Adolf Hitler».

YLellouche

Un fils caché d’Hitler né à Fournes-en-Weppes en France?

Le directeur de la publication de Valeurs actuelles Yves de Kerdrel est poursuivi mardi devant le tri-bunal correctionnel de Paris pour provocation à la haine envers les musulmans pour la une de l’heb-domadaire représentant une Ma-rianne voilée.

Sur la couverture de l’édition du 22 septembre 2013, le magazine titrait:«Naturalisés L’invasion qu’on cache». On pouvait également lire: «Deux Français sur trois contre les natura-lisations massives de Valls», «Islam, immigration: comment la gauche veut changer le peuple», «... Le poids des musulmans n’a cessé d’augmenter».

Autant d’expressions appelant à la dis-crimination, la haine ou la violence, selon l’Union des étudiants juifs de France (UEJF), qui a saisi la justice.

L’association demande un euro de dommages et intérêts.

Dans la citation directe qui saisit le tribunal, l’avocat de l’UEJF, Me Sté-phane Lilti, s’en prend à la «rhéto-rique martiale et xénophobe de l’inva-sion, nécessairement tournée vers un appel à la +résistance+ contre l’enva-hisseur», à celle du «complot» et «de l’image d’une République islamisée, submergée par le nombre et le +poids des musulmans+, voilée en signe de soumission à un islam conquérant».

L’UEJF fustige les «procédés raco-leurs de basse propagande utilisés par +l’hebdomadaire de la droite dé-complexée+ comme il se définit (qui) tendent à répandre les pires préjugés à l’encontre des musulmans de France, au risque de les exposer au ressenti-

ment de tous et à la violence de cer-tains».

D’autres associations antiracistes de-vraient se constituer parties civiles.

Joint par l’AFP, Yves de Kerdrel es-time qu’il n’y a «aucune incitation à la haine raciale», «aucune xénophobie». Pour lui, le mot «invasion» n’a rien «d’injurieux ou d’excessif».

L’utilisation d’une Marianne voilée avait pour but de montrer que «démo-graphiquement, petit à petit, la France peut devenir une France qui sera as-sez largement islamisée», soutient-il, en se basant sur des études démogra-phiques. Ce n’est «pas de la stigmati-sation», se défend-il, «on a fait notre travail de journalistes».

Marianne voilée en une: Valeurs actuelles au tribunal pour provocation à la haine

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30L’information en provenance d’IsraëlEdition du 16 Décembre au 22 Décembre

Selon l’agence Bloomberg la Banque Leumi, accusée de faciliter l’évasion fiscale auprès de riches américains, devait payer une amende record de 400 millions de dollars. Depuis hier une autre annonce a été faite : le montant est revu à la baisse. Il de-vrait tourner autour de 355 millions de dollars.

LE DOSSIER LEUMI. La banque israélienne Leumi avait indiqué ré-cemment que sa filiale suisse était sur le point de conclure un accord avec le Département américain de la justice.

Selon le site ATS (Copyrights) : «Après l’amende record que Credit Suisse a acceptée de payer pour régler le conflit fiscal avec les Etats-Unis, une solution se dessine pour un nou-vel établissement. La banque israé-lienne Leumi a indiqué que sa filiale suisse est proche d’un accord avec le Département américain de la justice. La filiale de Leumi, basée à Zurich,

est l’une des douze banques suisses contre lesquelles une procédure pé-nale a déjà été ouverte aux Etats-Unis. Ces établissements sont accusés d’avoir aidé leurs clients américains à échapper au fisc de leur pays.

“Leumi est la première banque du sys-tème bancaire israélien pour laquelle un accord est attendu”, écrit l’établis-sement. Ce dernier a par ailleurs déjà exhorté ses clients américains à divul-guer les informations concernant leurs comptes aux autorités américaines.

FOCUS. La Banque Leumi est la première banque du pays avec des actifs d’un montant de 376 milliards de shekels, soit 30% des actifs ban-caires du pays . En 2012, la banque employait en Israël 13.000 salariés répartis sur 330 agences. Les autres grands groupes bancaires du pays sont la banque Hapoalim (27% des actifs bancaires du pays) et l’Israël Discount Bank (17% des actifs bancaires).

HISTOIRE. C’est en 1983 que l’Etat avait nationalisé la banque Leumi à la suite de la crise boursière qui avait conduit les grandes banques israé-liennes à la faillite. L’effondrement des valeurs bancaires de 1983 était, en partie, la conséquence de mani-pulations de cours de la part des ac-tionnaires de contrôle. Il en a résulté un « arrangement relatif aux valeurs bancaires » selon lequel les Pouvoirs publics ont pris le contrôle de quatre des cinq premières banques du pays (à l’exception de la First International Bank).

Au fil des ans, l’Etat a vendu au pu-blic sa participation dans la banque : dorénavant, le groupe bancaire Leu-mi compte parmi les actionnaires importants, l’homme d’affaires Shlo-mo Eliyahu, avec une participation de 9,59%. L’Etat d’Israël détient donc une participation minoritaire de 6,03%.

Après avoir vendu la majorité du ca-pital de la banque, l’Etat éprouve des difficultés à se « débarrasser » des derniers 6% en sa possession. Il y a trois ans déjà, le Trésor avait publié un appel d’offres pour vendre ses ac-tions pour une valeur de 1,3 milliard de shekels, mais aucun investisseur sérieux ne s’était fait connaître.

Amende Géante : la Banque Leumi devra payer 355 Millions aux américains

Israël a mis à jour ses lois an-ti-spam afin d’y inclure les appels téléphoniques spam. La nouvelle loi parrainée par la député Adi Koll (Yesh Atid ) et Mickey Rosenthal va rendre les appels téléphoniques de Spam illégales. Le projet est passé en deuxième et troisième lectures. En conséquence, les robots qui ap-pellent pour passer des messages pré-enregistrés seront illégaux à moins que le destinataire de l’appel accepte d’entendre son message.

De nombreuses organisations en-voient des messages texte (SMS) sur les réseaux de téléphonie mobile pro-mettant des bénédictions spirituelles et matérielles, souvent en échange d’un « don ». Parfois, il s’agit d’ap-pels téléphoniques d’une organisation, où d’un vendeur ou autre forme pro-

motionnelle ou publicitaire.

La nouvelle loi sera l’équivalent des lois anti-spams pour les emails, dans lequel les entreprises et les organisa-tions ne peuvent pas envoyer des mes-sages sauf si le bénéficiaire a accepté ces messages.

Les contrevenants pourront être condamnés à une amende de 1000 Nis pour chaque spam reçu par le « client «.

Selon Rosenthal, « les organisations à but non lucratif ont profité des failles de la loi pour envoyer des quantités injustifiées de spam. Nous avons mis fin à cette pratique».

http://koide9enisrael.blogspot.co.il/

Israël a mis à jour ses lois anti-spam afin d’y inclure les

appels téléphoniques

Le Premier ministre sortant reven-dique des dons en provenance des États-Unis et d’Espagne. Pas un shekel ne vient d’Israël.

Le Premier ministre Benjamin Ne-tanyahu a levé environ 375 000 she-kels ($ 95,600) de donations pour sa campagne des primaires au sein du Likoud le mois prochain. L’élection interne qui se déroulera la mois pro-chain a donné lieu à des donations en provenance des États-Unis et de l’Es-pagne en faveur de Netanyahu.

Parmi les généreux donateurs figurent quatre membres de la famille Falic basée à Miami et dont la société Duty Free América opère en Amérique du Nord et du Sud. Chacun des quatre membre de la famille a donné 45 000 shekels, à savoir 1000 shekels de moins que le plafond légalement auto-risé dans le cadre de l’organisation de primaires pour des partis politiques. Chaque candidat ne pourra également

pas dépasser un financement supérieur à 2,1 millions de shekels.

Le Likoud se prépare à l’organisation d’une primaire qui aura lieu le 6 jan-vier bien que le Premier Ministre au-rait préféré une échéance plus proche afin de ne pas voir participer, faute de temps, l’ancien ministre de l’Intérieur Gideon Saar. Plus de 85 000 adhérents du Likoud sont inviter à choisir le chef du parti.

Moshe Feiglin, candidat à la primaire, membre de l’aile droite du Likoud et député à la Knesset revendique 179 800 shekels de donation répartis au sein de 143 donateurs/ Les montants varient de quelques dizaines de she-kels à 13 000 shekels. Danny Danon, lui aussi étiqueté politiquement à la droite du Likoud aurait de son côté levé 189 000 shekels via cinq dona-teurs, tous basés aux Etats-Unis.

Avner Myers

Netanyahu Mise sur les Donateurs Étrangers pour sa Campagne Électorale

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32L’information en provenance d’IsraëlEdition du 16 Décembre au 22 Décembre

En 2014, l’économie israélienne était toujours dominée par 32 groupes industriels et financiers ; ceux-ci contrôlent plus de 2.500 firmes du pays.

La commission anti-trust mise en place en 2013 pour réduire l’influence des monopoles dans l’économie israé-lienne vient de publier une liste exclu-sive : il s’agit de 32 groupes industriels et financiers qui contrôlent l’immense majorité de l’économie israélienne. La liste confirme que l’économie is-raélienne est toujours une économie de monopoles, et que la plupart des conglomérats sont souvent dirigés par de grandes familles.

La liste des monopoles qui dirigent l’économie israélienne, comporte 20 groupes industriels et 12 groupes financiers ; les voici avec, entre pa-renthèses, le nom de l’actionnaire principal :

INDUSTRIELS/SERVICES1. Egged (coopérative de transport)2. IDB (Elstein et Ben-Moshé)3. Alon Energy (David Weizman et Shraga Biran)4. Africa Israel (Lev Levaîev)5. Gazit Globe (Haïm Katzman et Dori Segal)6. Delek ( Ytshak Techouva)7. Hot (Patrick Drahi)8. Coca-Cola (Wertheimer)9. Israel Corporation (Idan Ofer)10. Compagnie nationale d’Electricité (État)11. Eurocom Communications (Alo-vitz)12. Calcalit Yeroushalaim (Eliezer Fi-shman)13. Clal Industries (Len Blavatnik)14. Malisron (Liora Ofer)15. Entreprises pétrochimiques (Da-vid Federman)16. Groupe Azrieli (Azrieli)17. Paz Oil Company (Zadik Bino)18. Caisse de maladie Clalit19. Caisse de maladie Maccabi20. Tnuva (fonds Aipax)

GROUPES FINANCIERS1. Assurance Shlomo Eliahou

(Eliahou)2. Assurance Clal (Elstein et Ben-Mo-shé)3. Assurance Menarah-Mivtahim (Gorevitz)4. Harel Investments (Yaïr Hambur-ger)5. Psagot (fonds Aipax)6. Phoenix (Ytshak Techouva)7. Altshuler-Shaham (Guilad Altshu-ler et Kelman Shaham)8. Banque Leumi9. Banque Discount10. Banque Hapoalim (Harisson)11. Banque Mizrahi-Tfahot (Ofer et Wertheimer)12. Banque Beinleumi (Zadik Bino)

Parmi les groupes les plus puissants et les plus connus de l’économie is-raélienne, on reconnaîtra : Delek (énergie), Azrieli (distribution et gaz), Israel Corp., Coca-Cola, Hapoalim (finance), Tnuva (agroalimentaire), etc. Selon la nouvelle loi anti-trust, les entreprises monopolistiques devront se séparer d’une partie de leurs parti-cipations croisées dans les cinq ans à venir.

Jacques Bendelac (Jérusalem)

32 groupes industriels contrôlentl’économie

d’Israël

Employé à la Knesset: un job en or en Israël. Neuf employés de la Knes-set gagnent plus d’argent que les députés eux-mêmes. La convocation d’une élection législative anticipée apporte son lot d’incertitudes pour beaucoup d’Israéliens: les jeunes couples sont en attente d’une loi abaissant le prix de l’immobilier, les malades se demandent si les files d’attentes dans les hôpitaux se conjugueront au passé et les parents sont curieux de voir aboutir des ré-formes en matière d’éducation qui réduiraient le nombre d’écoliers par classe.

Mais il y a un groupe de personne pour qui une élection anticipée est un mo-ment de totale clarté : les employés de la Knesset. «Lorsque la Knesset ne se réunit pas, la charge de travail est ré-duite de 90%», explique un employé. Cette charge de travail est répartie entre les chercheurs, les conseillers ju-ridiques, les employés du comité, les huissiers et de nombreux subalternes.

Alors, comment occupe-t-on son temps lors d’une telle période?

“Lors de l’élection précédente, ils nous ont chargé de mettre à jour le site Web de la Knesset, de trier des docu-ments et de les descendre aux archives et puis toutes sortes de choses. Mais pendant la session parlementaire, nous

sommes souvent ici jusqu’à 2 heures du matin notamment lors des discus-sions budgétaires ou lorsqu’un projet de loi doit être adopté avant la fin d’une session « confie un employé.

“Entre deux élections, la charge de tra-vail diminue drastiquement. Mais ils ne peuvent pas licencier tout le monde et les faire revenir après chaque cam-pagne électorale”, poursuit-il.

En raison de la séparation des pou-voirs, la Knesset établit son propre budget annuel. Le ministère des Fi-nances n’a d’ailleurs aucun pouvoir dans ce domaine.Le budget annuel de la Knesset est de 613 millions de shekels (155 millions de dollars). Il y a 486 employés per-manents et 58 collaborateurs tempo-raires.

La masse salariale totale de la Knes-set a atteint 144 millions de shekels en 2013, en hausse de 8 millions de shekels par rapport à l’année précé-dente. Au fil des années, le nombre d’employés de la Knesset a connu une croissance rapide. Le service ju-ridique emploie 40 personnes, contre sept il y a 20 ans. Une partie de cette croissance provient de l’augmentation du nombre de projets de loi présentés par les députés.

A la Knesset, les employés bénéficient

de conditions de salaires supérieures à la moyenne dans le secteur public, en particulier pour les personnes sans qualifications professionnelles.

Une secrétaire auprès d’une adminis-tration ministérielle qui reçoit 5000 shekels par mois a des raisons de ja-louser son homologue à la Knesset, qui émarge à près de 10 000 shekels mensuel. Et c’est sans compter l’oc-troi des heures supplémentaires très pratiques lorsque le législateur se ré-unit jusqu’à tard le soir.

Il s’avère même que neuf employés de la Knesset gagnent plus d’argent que les députés. Eti Bendler, conseiller ju-ridique adjoint à la Knesset et conseil-ler juridique de la Commission des fi-nances avait en 2013 la rémunération la plus importante avec 56 096 shekels par mois. Ce salaire est l’équivalent de ce que touche un juge de tribunal de district.Miri Yachin, en charge de la division des cérémonies et des événements per-çoit un salaire mensuel de 55 214 she-kels. Le salaire de Yachin est le même qu’un commandant de la police.

Mais les employés de la Knesset béné-ficient également d’autres avantages. Comme les fonctionnaires, ils bénéfi-cient de 26 jours de vacances par an, mais en prenant en compte certains jours supplémentaires au printemps et en été, et les vacances de Pâque et de Sukkot, le nombre de jours de congés peut approcher 60.

“La Knesset est fière d’être un en-droit où il fait bon de travailler et un lieu que de nombreux employés sou-haiteraient rejoindre», explique son porte-parole.

Avner Myers

Employé à la Knesset: un job en or en Israël

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34L’information en provenance d’IsraëlEdition du 16 Décembre au 22 Décembre

Le gouvernement israélien se lance dans une “économie électorale”. Enjeu: s’attirer les faveurs de l’élec-torat par largesses et promesses in-fondées.

Depuis la proclamation des élections anticipées en mars prochain, le chef du gouvernement israélien, Benyamin Netanyahou, multiplie les promesses dont beaucoup répondent aux impé-ratifs d’une « économie électorale ». Son objectif : se faire réélire en don-nant le sentiment aux électeurs qu’il est le seul capable de redresser la si-tuation économique du pays.

Le problème, c’est qu’il s’agit sou-vent de promesses irréalisables, de largesses infondées, voire de cadeaux farfelus. En voici quelques exemples relevés ces derniers jours au gré des déclarations à la presse écrite ou télé-visée. La liste n’est pas exhaustive.

PRODUITS DE BASE : SUPPRES-SION DE LA TVAAprès l’échec de la TVA à 0% sur le logement, Benyamin Netanyahou a proposé la suppression de la TVA (18% aujourd’hui) sur les produits de base. À ses yeux, la baisse des prix des produits alimentaires serait plus signi-ficative pour les classes moyennes que la baisse des prix de l’immobilier. Et elle coûterait moins cher : 2 milliards de shekels pour la suppression de la TVA sur les produits de base, contre 3 milliards pour la suppression de la TVA sur le logement.

La proposition du Premier ministre ne s’est pas arrêté là : l’économie réali-sée (1 milliard de shekels) permettra d’améliorer les avantages fournis aux soldats démobilisés. Ceux-ci pourront ainsi bénéficier d’une bourse d’études de 60.000 shekels (contre 30.000 au-jourd’hui).

LOGEMENTS : BAISSE RÉ-TROACTIVE DES PRIXPersonne en Israël ne s’opposera à une baisse des prix du logement. Mais une baisse rétroactive ? Cette idée saugrenue est née dans l’esprit d’Eu-gène Kandel, conseiller économique du Premier ministre et président du Conseil économique. Il y a quelques mois, le gouvernement a adopté un programme de baisse des prix des lo-gements dit « prix-cible » (en hébreu « Mehir Matara ») ; dans le cadre de ce plan, l’Etat vendra, à bas prix, des terrains destinés à la construction des logements qui seront proposés à un prix de vente inférieur de 20% au prix normal du marché.

Seulement voilà : ce programme n’a pas encore été lancé et il sera retardé en raison de la tenue d’élections. Ce

qui n’empêcherait pas le futur gou-vernement de la mettre en œuvre ré-troactivement : les promoteurs immo-biliers qui ont acheté des terrains de l’État mais n’ont pas eu le temps de construire, bénéficieront d’une sub-vention pour vendre leurs logements à un prix inférieur de 20% au prix du marché. Mais rien ne garantit qu’une telle baisse rétroactivité des prix soit soutenue par le futur ministre des Fi-nances.

SECTEUR ARABE : FONDS DÉ-BLOQUÉSLe conseil des Ministres, qui s’est tenu dimanche à Jérusalem, a adopté un vaste plan pour le « développement économique du secteur arabe ». Au menu : en 2015, 68 localités arabes, druzes et circassiennes, se verront accorder une enveloppe budgétaire allant jusqu’à 690 millions de shekels (140 millions d’euros) pour favoriser leur développement. Cet investisse-ment public permettra d’améliorer les transports en commun, de créer des emplois, de réduire la pauvreté, de construire routes et logements, de créer de nouvelles zones industrielles, etc.

Ce n’est pas la première fois qu’un gouvernement israélien se montre gé-néreux vis-à-vis des Arabes d’Israël à la veille d’élections. Cette fois-ci, le Conseiller juridique du gouvernement pourrait y apposer son veto : dans une lettre adressée aux ministres, le Conseiller juridique a relevé des « dif-ficultés juridiques pour adopter un tel plan après la dissolution de la Knesset ». Dans tous les cas, et en l’absence de budget pour 2015, ce plan devra être rediscuté par le gouvernement qui sortira des urnes après les 27 mars prochain.

REDEVANCE TV : SUPPRES-SION ANTICIPÉELa suppression de la redevance TV en Israël est programmée pour septembre 2015. L’idée d’avancer sa suppression au 1er mars, c’est-à-dire un peu avant les élections législatives, a été avan-cée par plusieurs experts proches du dossier de la réforme de la télévision publique.

Au ministère des Télécommunica-tions, on refuse de lier les législatives à la suppression de la redevance ; le calendrier pour mettre en place la nouvelle Autorité de radiodiffusion ne peut être raccourci, même si la loi prévoit que la suppression de la rede-vance devrait avoir lieu entre mars et septembre 2015.

Jacques Bendelac (Jérusalem)

Élections 2015 : Israël entre en période d’économie électorale

Une liste commune regroupant le Parti travailliste et le parti Hatnuah de l’ancien ministre de la Justice is-raélienne Tzipi Livni a été annoncée mercredi soir. Le chef de l’opposi-tion Yitzhak Herzog et Mme Livni ont indiqué qu’ils se partageraient le pouvoir s’ils remportaient le scrutin.

Si nous gagnons “je serai Premier mi-nistre pour les deux premières années, et Tzipi Livni sera Premier ministre pour la deuxième moitié” du mandat de quatre ans, a déclaré M. Herzog, au cours d’une conférence de presse commune.

“Aujourd’hui le centre sioniste s’est élevé contre les partis d’extrême droite”, a déclaré Mme Livni, ministre de la Justice en charge des négocia-tions avec les Palestiniens, limogée la semaine dernière par M. Netanyahou qui l’a accusée, ainsi qu’un autre mi-nistre centriste Yaïr Lapid (Finances), d’avoir ourdi un putsch contre lui. “Je suis ici pour produire l’effet démulti-plicateur qui remplacera le gouverne-ment d’Israël”, a-t-elle lancé.

Selon un sondage publié mardi, le Parti travailliste pourrait devenir le premier parti du Parlement israélien (qui compte 120 sièges) aux législa-tives anticipées de mars s’il s’alliait avec le parti de centre-gauche.

Une liste commune entre le Parti tra-vailliste et HaTnuah obtiendrait 23 sièges, selon ce sondage commandé par la chaîne du Parlement et publié sur le site internet du journal Maariv, devant le Likoud du Premier ministre Benyamin Netanyahu, crédité de 21 sièges.

Selon un autre sondage, publié en fin de semaine dernière par le quotidien économique Globes, une liste com-mune parti travailliste/HaTnuah dé-passerait le Likoud avec 24 sièges, contre 23 au parti de M. Netanyahou.

Le Likoud a immédiatement réagi, affirmant qu’au pouvoir, Mme Liv-ni et M. Herzog feraient de grandes concessions aux Palestiniens dans les négociations.

“L’alliance de Livni avec Herzog est la “dream team” d’Abou Mazen (le président palestinien Mahmoud Abbas)», selon le communiqué du Likoud. “Il n’y a aucun doute sur ce qu’il pourrait attendre d’un tel gou-vernement radical de gauche; de dan-gereuses concessions sur Jérusalem et à travers le pays”.

Pour tenter de former une majorité, le Premier ministre a d’ores et déjà indiqué qu’il souhaitait renouer son alliance avec les partis ultra-ortho-doxes, actuellement dans l’opposition mais qu’il considère comme ses alliés naturels.

Il entend aussi maintenir l’accord avec deux partis de la droite dure, Is-raël Beiteinou, de Avigdor Lieberman, et le Foyer Juif, de Naftali Bennett, favorables à une accélération de la colonisation juive dans les territoires palestiniens.

Un loi adoptée en mars, qui augmente le nombre de voix nécessaires pour faire son entrée au Parlement – élu en Israël à proportionnelle – pourrait pousser de nombreux partis à former des alliances.

Enfin, le nouveau parti d’un populaire ancien ministre, Moshé Kahlon (ex-membre du Likoud) qui a lancé sa nouvelle formation le mois dernier, a été baptisé Kulanu (Nous tous), a rap-porté la presse israélienne mardi soir.

Selon plusieurs sondages, il pourrait gagner jusqu’à 13 sièges.

Le Parlement a fixé au 17 mars les élections anticipées.

Source: i24News (Copyrights)

Le Parti travailliste pourrait devenir le 1er parti du Parlement israélien

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