GRATUIT - Numéro 275 - Edition du 16 au 22 Octobre 2013 Journal Israélien en langue française

3L’information en provenance d’IsraëlEdition du 16 au 22 Octobre 2013

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C’est fait ! Les garde-fous com-mencent à tomber. Le Front Natio-nal est devenu le premier parti de France d’après le dernier son-dage Ipsos qui positionne le FN avec 24% des votants lors des prochaines élections européennes qui auront lieu prochainement. Le populisme et l’amour du drapeau font parti aujourd’hui du quotidien d’un grand nombre de Français. Le drapeau, je dis oui, le populisme, je dis non !

Beaucoup de Français se recon-naissent dans ce parti. Lors de la dernière élection cantonale partielle à Brignoles dans le Var, nous enten-dions dans la foule des électeurs du FN des « On est chez nous ! On est chez nous ! ». Cela montre bien dans quelle ère nous rentrons. Il faut bien dire que celui qui a donné un grand coup de pouce au Front National n’est autre que l’ancien décoré de la francisque, François Mitterrand, décoré par Pétain et ami personnel de Bousquet. Cela ne vous rappelle rien ? Oui, notre cher défunt Président François Mitterrand qui, après l’élec-tion présidentielle de 1981, a instauré la proportionnelle et a fait ce qu’est aujourd’hui le FN de Jean-Marie Le Pen ... Pendant ce temps, au lieu de se battre contre la bête humaine et de crier au loup, nos chers politiciens de Gauche comme de Droite ne re-gardent que leur nombril en passant leur temps à se chamailler pour savoir qui sera à la tête de chaque parti ou tête de liste pour les prochaines élec-tions au lieu de se retrouver et de combattre ensemble. Mais leurs égos dépassent de loin l’intérêt national quitte à tomber dans les travers du nombrilisme ... L’odeur nauséabonde des années noires commence à se ressentir ... avec tout ce que l’antisé-mitisme représente dans le monde et surtout en France où nos coreligion-naires subissent quotidiennement, injures et insultes dans les banlieues, dans les cités ou bien sont agressés par des extrémistes d’extrême droite qui n’hésitent plus à nous montrer du doigt avec des insinuations à carac-tère antisémite (comme dernièrement dans le grand journal de canal +, mal-gré les excuses du journaliste).

Que dire de ce qui se passe dans le sud de la France où un de nos frères courageux, Alexandre Sartene, qui a perdu prés de 118 personnes de sa famille, soit presque la totalité de celle-ci pendant la Shoah, exerçant la profession de viticulteur, qui se bat depuis près de 7 ans contre un maire, Alain Valantin. Le maire du village d’Arpaillargues aurait tenu des pro-pos antisémites à son encontre pour faire reconnaître son droit à exploi-ter ses terres. Le maire aurait tenu des propos antisémites et ferait tout ce qui est en son pouvoir depuis dix ans pour réduire à néant tous les ef-forts entrepris par Alexandre Sartene pour développer un domaine cacher. Domaine qui n’était hier qu’une terre en jachère et qui est devenu un très beau domaine viticole connu sous le nom du « Domaine de la Parnassah ». Depuis près de sept ans, ce « Juif de Paris » comme on l’appelle dans le village, reçoit régulièrement des injures et des menaces de mort ... Il est de ces hommes qui n’ont pas l’ha-bitude de baisser l’échine pour laisser passer le train. Il se bat comme un lion, comme tous les Juifs de France devraient le faire. Nos responsables communautaires devraient lui appor-ter leur soutien contre le maire de ce petit village assoiffé par le pouvoir en pensant qu’il est au-dessus des lois. Aujourd’hui, le maire est convoqué en comparution directe devant le tri-bunal correctionnel de Nîmes pour s’être rendu coupable d’escroquerie et de tentative d’escroquerie car il avait produit des documents falla-cieux et lacunaires devant le tribunal administratif de Nîmes pour arriver à ses fins ... Aujourd’hui, ce Maire, Mr Alain Valentin, avec ses déviances frontistes, devra passer devant la jus-tice des hommes pour s’expliquer sur tant d’acharnement sur ce « Juif de Paris ».

La question est : à qui aurait profité la récupération des terres ? Si Alexandre Sartene n’avait pas tenu tête, une fois de plus un Juif aurait été spolié de ses terres et de ses droits simplement parce qu’il est Juif et seulement parce qu’il est Juif ... Mais cette fois, plus sournoisement comme le fait le Front

Attention Danger !

National en se mêlant dans la foule et en présentant des « jeunes premiers » pour séduire. Le loup est maintenant dans la bergerie, il va falloir réfléchir sur notre avenir en France, pour nous et surtout pour nos enfants. Il est important de savoir si nos jours sont comptés dans ce beau pays qui est le nôtre : la France. Nos gouvernants, d’une certaine façon nous poussent à regarder vers ce qui nous attend plus à l’Est ... La Terre d’Israël ...

Alain Sayada

4L’information en provenance d’IsraëlEdition du 16 au 22 Octobre 2013

Trois passagers ont été attrapés dé-but Septembre avec des faux pas-seports israéliens à l’aéroport de Bruxelles en Belgique. Les passe-ports appartenaient à des citoyens israéliens vivant en Israël et ils ont été volés à leurs propriétaires avant d’être trafiqués.

Deux d’entre eux ont été déclarés perdus ou volés mais il n’y a pas de déclaration pour le troisième pas-seport.

Cet incident est particulièrement pré-occupant car l’un des passagers a été identifié comme un citoyen iranien ( photo ci-dessus ), il aurait pu utili-ser le passeport à des fins terroristes et menacer la sécurité d’Israël. Les deux autres n’ont pas encore été iden-tifiés mais sont considérés comme des citoyens d’Europe de l’Est ( voir photos ci-dessous). Les trois indivi-dus étaient en route vers le Canada. Le citoyen iranien devait se rendre à Toronto et les deux autres à Montréal.

Les faux passeports comportent des erreurs évidentes : par exemple, sur un des passeports, » Tel Aviv » est écrit en anglais d’un côté et » Ash-tali » est écrit en Hébreu sur le côté opposé.

» Chaque jour, des documents sont transférés au directeur adjoint de l’administration pour les passages frontaliers, Eran Zehavi, afin de véri-

fier leur authenticité.

L’Autorité en charge de la sécurité des frontières a ajouté que » ce n’est pas la première fois que des passe-ports israéliens sont saisis dans des aéroports étrangers, en général, ils sont transférés à nous en raison de la vigilance des autorités de l’immigra-tion à travers le monde « .

» Encore une fois , nous sommes témoins de la facilité intolérable de se forger une identité israélienne. Le passeport israélien actuel est l’un des plus faciles au monde à falsifier et le nombre de faux passeports augmente d’année en année. Le futur passeport biométrique intelligent va sûrement réduire ces occurrences et permettre de prévenir toute apparition d’identi-tés doubles « .

Rappelons qu’en Juillet de cette an-née, sept Iraniens ont tenté d’embar-quer à l’aéroport de Vancouver avec des passeports trafiqués. Ils avaient utilisé l’identité d’une famille de sept personnes de la ville israélienne de Rehovot dont les passeports avaient été volés. Des erreurs similaires dues à une orthographe en Hébreu et une traduction en anglais avaient égale-ment été trouvés sur ces passeports falsifiés.

Source Koide9enisraelPublié par David ILLOUZ

Un Iranien attrapé en Belgique avec passeport israélien falsifié

Le Hadj est un des 5 piliers de l’islam. Tout le monde religieux va s’envoler vers l’Arabie Saoudite afin d’honorer le contrat.

Or, ce Hadj là est bien celui de tous les dangers.

Peu de religieux venant de pays où l’information ne circule pas beau-coup ne se doutent pas qu’ils risquent de contracter le CORONAVIRUS.

Si nous avons peu entendu parler de cette maladie mortelle, rappelons ici-même qu’à ce jour, les scienti-fiques sont dans le flou total même si le Royaume saoudien a dépensé des sommes d’argent faramineuses.

Il y a à peine un mois de cela, les biologistes saoudiens chapeautés par leurs homologues américains, admet-taient à demi-mots leur perplexité et leur impuissance face à ce nouveau virus : « Hanan Balkhy, directrice pour la prévention et le contrôle des infections à l’Hôpital des Gardes nationaux à Riyad : « Nous sommes face à un puzzle. La distribution géographique des cas où la transmis-sion s’est produite hors d’un hôpital montre une dispersion sur l’ensemble

du territoire. »

Ça fout les jetons non ?

Les recherches vont pourtant bon train et plusieurs pistes ont été exploi-tées, toutes…animalières.

Les dromadaires sont à la pointe de la suspicion comme facteurs de trans-mission. Or, des dromadaires, il y en a beaucoup dans ce coin là du moyen-orient. Il y aurait même une petite bagarre entre le Sultanat d’Oman et l’Arabie Saoudite, les deux soutenant fermement que leurs camélidés sont halal, purs de tout coronavirus !

Les chauves-souris, les macaques sont aussi traqués pour les besoins de la cause. Eux aussi sont des vecteurs. Rien de probant non plus.

Le temps presse mais le pire, c’est que les autorités Saoudiennes n’ont pas cru devoir annuler le Hadj. Il a juste encadré un peu plus les pèlerins au niveau sanitaire.

Des millions de pèlerins vont donc être exposés à ce nouveau fléau sans que quiconque ne s’en préoccupe vraiment. Sauf moi…Je suis compa-

tissante comme d’hab !

Les autorités Israéliennes vont laisser comme à leurs habitudes, des mil-liers d’arabes palestiniens se rendre au Hadj. Ca sent déjà le complot sio-niste…

Toutefois, rappelons, non sans une pointe d’ironie, que les milliers de pèlerins mourant à la Mecque dans les piétinements des foules ou en re-cevant une pluie de pierres destinées au Shaytan ont un droit d’entrée di-rect au Paradis d’Allah comme le pré-cise le Coran et la Sunnah. Voilà sans doute qui explique l’engouement des millions de pèlerins déjà sur place !

Sans doute désireux de s’asseoir par-mi les houris aux yeux noirs en bu-vant les rivières de vin, les pèlerins du Hadj 2013 n’ont pas la moindre hési-tation et se précipitent en ce moment même en direction de la Mecque.

Le Shaytan version CORONAVIRUS les attend tandis que la famille royale a pris ses quartiers à Paris, Londres et New York.

par Nina

La Mecque, le Hadj et le Coronavirus

5L’information en provenance d’IsraëlEdition du 16 au 22 Octobre 2013

Ce pays est dans le chaos depuis que les Américains avaient annon-cé qu’ils le quitteraient en 2008/9. On approche les 10 000 morts/an, auxquels il faut ajouter un nombre dix fois plus grand de blessés et de traumatisés. Pourquoi ? Il s’agit d’un déchaînement de violence sur une base religieuse, la lutte séculaire de l’Islam, sunna/shiah, sur laquelle se greffent les luttes tribales et ethniques et surtout la lutte pour ou contre l’hégémonie régionale iranienne. Car progres-sivement, grâce à une majorité shiite, l’Irak devient une satrapie de l’Iran. Déjà la marine irakienne s’est mise sous tutelle iranienne. Et cela n’est pas accepté par les émi-rats et les monarchies du Golfe qui financent des milices locales pour torpiller ce projet.- Les armes chimiques de Saddam Hussein ont filé en 2003 en Syrie. Dix ans après, une partie d’entre elles reviennent se cacher en Irak.- Le mieux qui puisse advenir à ce pays est d’éclater en 3 entités, la zone kurde déjà autonome, la zone sunnite et la zone shiite.Le soi-disant modéré nouveau pré-sident Rouhani avait dit dans un discours au Conseil Suprême de la Révolution, il y a une dizaine d’an-nées « Pendant que nous parlons avec les Européens à Téhéran, nous installons une nouvelle unité d’enri-chissement d’uranium à Ispahan … en fait, en créant un climat calme, nous sommes à même d’assouvir nos projets« - Rouhani comme son maître Khamenei sont des adeptes du Mahdi. Leur foi inébranlable dans le retour de leur « sauveur caché » qui réapparaîtra après que le monde eut été « purifié » des infidèles, incite à une très grande vigilance. Il manque

à l’Iran une soixantaine de kg d’ura-nium enrichi, avant d’avoir une pre-mière bombe dans quelques mois. Et si l’Iran accepte de « négocier » avec les Etats-Unis, c’est pour gagner du temps et alléger les sanctions.

Etats-UnisAprès 5 ans d’échecs retentissants en matière de politique étrangère, il reste 3 ans à l’administration Obama pour poursuivre la débâcle. D’ores et déjà la reculade en Syrie annonce une autre reculade en Iran, celle-ci encore plus dangereuse. Car elle annoncerait une ère nouvelle où ce seront les aya-tollahs et leurs milices qui contrôle-raient le Moyen Orient, avec toutes les conséquences néfastes pour le monde entier. Autorité Palestinienne (AP)- Le Shin-Bet précise que l’aug-mentation continue de la violence palestinienne en Judée-Samarie et Jérusalem-Est pourrait annoncer un soulèvement prochain. Le Hamas et le Jihad islamique reconstituent leur infrastructure terroriste et la haine et l’incitation contre les Juifs n’ont jamais été aussi grandes. Alors que Mahmoud Abbas fait semblant de né-gocier, son Fatah’ félicite l’assaillant de Psigat qui a failli tuer une gamine de 9 ans, lui envoyant à bout portant plusieurs balles à l’épaule. Rappe-lons que la chanson préférée des lycéennes, diffusée à la télévision, est: « Vous qui avez tué les pieux prophètes d’Allah (?)! Vous qui avez versé le sang, vous avez été condam-nés à l’humiliation et à la détresse. Ô fils de Sion, ô les plus viles créatures du Mal, ô singes barbares, ô porcs misérables…. »- Des terroristes habillés en police palestinienne sur des jeeps palesti-

niennes circulent sur les routes de Judée Samarie prêts à intervenir. Se-lon les accords d’Oslo, en zone C, la police palestinienne ne peut circuler qu’accompagnée de la police israé-lienne.

IsraëlSur 2 dossiers importants, l’Iran et l’AP, le 1er ministre B Netanyahou a précisé: » En poursuivant son pro-gramme nucléaire, l’Iran cherche à s’emparer du Moyen Orient et pour cela, il faut qu’il détruise l’état d’Is-raël; c’est cela son objectif. Ce n’est pas de la spéculation, mais la réalité du terrain…. Ladite occupation n’a pas créé le conflit arabo-israélien; celui-ci a commencé en 1921, quand les Arabes ont attaqué l’hôtel des im-migrés Beit Hao’lim, massacrant des Juifs…«

Communauté Européenne (CE)Bien que ses décisions ne soient pas règlementaires, l’Assemblée Parle-mentaire du Conseil de l’Europe, or-gane composé de 5 groupes politiques de gauche, par 73 voix contre 13 et 15 abstentions, a adopté une résolu-tion condamnant la circoncision des nouveaux nés, car violant l’intégrité physique d’enfants n’ayant pas l’âge d’être consultés, ce qui exclut de la condamnation la circoncision musul-mane, qui a lieu entre 5 et 15 ans…De quoi mettre à l’aise 1,4 millions de Juifs vivant en Europe ! Pendant ce temps là, l’OMS (organisation mondiale de la santé) embauche des médecins israéliens pour former en Afrique des moniteurs de circonci-sion, afin de prévenir la propagation du sida et des maladies vénériennes.

SoudanComme le Hamas, le président Omar

al Beshir mange à 2 râteliers. D’une part, à la demande de l’Iran, il laisse s’installer sur son territoire des cel-lules du Hezbollah, qui facilitent le passage des armes destinées au Ha-mas; d’autre part, toutes les organisa-tions liées à al Qaeda y ont dressé des camps d’entraînement.Ayant perdu les ¾ de ses ressources pétrolières dans sa guerre avec le Sud-Soudan, ayant épuisé son armée dans des guerres fratricides contre des minorités musulmanes comme au Darfour, le régime d’al Beshir est à bout de souffle, un régime d’un état « failli » comme la Somalie, à la veille d’une sanglante révolte.

TurquieQuand il était maire d’Istanboul, Erdogan avait dit : « La démocratie est simplement un train que nous prenons pour accélérer l’obtention de notre objectif. Nos baraques mili-taires seront les mosquées, nos épées seront les minarets, et nos casques seront les dômes« - Après 12 ans de pouvoir où il a cherché à islamiser la société turque et un cancer galo-pant, Erdogan est pressé aujourd’hui d’installer la « oumma » dont il serait le nouveau Calife, afin de venger la défaite de l’empire ottoman d’il y a 100 ans. Ceci résume ses motivations dans ce qu’il a entrepris. Mais son ca-ractère colérique et son arrogance ont eu raison de lui. Il a échoué sur tous les plans et même la fausse bulle éco-nomique qui lui a donné de l’espoir est en train d’exploser.

KényaAprès l’assaut du Centre Westgate à Nairobi, les islamistes « Shabab » ont annoncé avoir exécuté 137 otages. Le spectacle découvert par les sol-dats kényans à la fin de l’assaut de

80 heures, est une véritable horreur, difficile à décrire, où il n’y a aucun respect de la dignité humaine, les cadavres étant mutilés.

EgypteAprès avoir détruit 90% des tunnels de contrebande reliant la zone de Gaza à l’Egypte, l’armée égyptienne a entrepris de s’attaquer aux 3000 ter-roristes retranchés dans les difficiles montagnes du Sinaï, à Jabal al H’alal, le « Tora Bora » de la péninsule.

Irak- Ce pays est dans le chaos depuis que les Américains avaient annoncé qu’ils le quitteraient en 2008/9. On approche les 10 000 morts/an, auxquels il faut ajouter un nombre dix fois plus grand de blessés et de traumatisés. Pourquoi ? Il s’agit d’un déchaînement de vio-lence sur une base religieuse, la lutte séculaire de l’Islam, sunna/shiah, sur laquelle se greffent les luttes tribales et ethniques et surtout la lutte pour ou contre l’hégémonie régionale ira-nienne. Car progressivement, grâce à une majorité shiite, l’Irak devient une satrapie de l’Iran. Déjà la marine irakienne s’est mise sous tutelle ira-nienne. Et cela n’est pas accepté par les émirats et les monarchies du Golfe qui financent des milices locales pour torpiller ce projet.- Les armes chimiques de Saddam Hussein ont filé en 2003 en Syrie. Dix ans après, une partie d’entre elles reviennent se cacher en Irak.- Le mieux qui puisse advenir à ce pays est d’éclater en 3 entités, la zone kurde déjà autonome, la zone sunnite et la zone shiite.Albert Soued

Tour du monde de l’information : La marine irakienne s’est mise sous tutelle iranienne

6L’information en provenance d’IsraëlEdition du 16 au 22 Octobre 2013

Match contre un Israélien: la Tunisie a bien fait pression sur son tennisman

Le tennisman tunisien Malek Jaziri a effectivement subi des pressions «politiques» de la part de sa Fédé-ration et du ministère des Sports tunisien pour ne pas jouer contre un joueur israélien, mais son for-fait est bien dû à une blessure, a affirmé lundi son frère à l’AFP.

«Pour être clair: Malek s’est retiré pour des raisons sportives, car il s’est blessé, il a fait son échauffement pour le match, il a eu mal, le méde-cin a constaté un gonflement de son genou», a expliqué Emir Jaziri, son frère et manager. Le N.1 du tennis tunisien avait déclaré forfait ven-dredi au tournoi Challenger de Tach-kent (Ouzbékistan) avant son quart de finale contre Amir Weintraub, un joueur israélien.

«Mais sur le plan politique, on a reçu un ordre de ne pas jouer. C’était un mail de la Fédération tunisienne de tennis, via le directeur technique national», a précisé Emir Jaziri, avant de citer le contenu précis de ce mail: «Suite à la réunion au ministère de la Jeunesse et des Sports avec Riadh Azaïez, j’ai le regret de t’informer que tu ne peux pas jouer».

Riadh Azaïez est le directeur du sport d’élite au ministère tunisien des Sports.

Le ministère avait pourtant assuré samedi n’avoir aucun rapport avec l’ordre donné à Jaziri de ne pas jouer, soulignant que la décision revenait à la Fédération.

Auprès de l’AFP, Emir Jaziri a dé-

noncé cette décision «choquante, car on fait rentrer la politique dans le sport».

«Nous sommes totalement contre ça. Et Malek en est la première victime, car le tennis c’est son métier, son gagne-pain», a-t-il insisté.

«On ne comprend pas, d’autant que Malek a déjà joué contre Amir Wein-traub (par ailleurs partenaire et ami de Jaziri au sein du club français de Sarcelles, près de Paris, ndlr) et que la Tunisie a affronté Israël en Fed Cup en 2009», a-t-il souligné.

«Le tennis n’est pas médiatisé nor-malement en Tunisie, là ça a été fait uniquement parce qu’on est en cam-pagne électorale, et tout le monde en a profité avec ce dossier», a-t-il estimé.

La Tunisie est actuellement plongée dans une profonde crise politique entre les islamistes d’Ennahda au pouvoir et l’opposition. Des élec-tions, législatives et présidentielle, sont censées avoir lieu dans les mois à venir, à une date encore indétermi-née.

Historiquement, Tunis a toujours sou-tenu les Palestiniens dans le conflit avec Israël, accueillant notamment l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) et son chef, Yasser Arafat.

Les pressions sur Malek Jaziri n’ont d’ailleurs pas provoqué de levée de boucliers en Tunisie.

Le guide suprême de l’Iran, l’aya-tollah Ali Khamenei, a déclaré lundi que « nous ne devrions pas faire d’erreur en sachant qui est l’ennemi principal, qui au moment présent est l’arrogance mondiale et le réseau sioniste criminel. »

Dans son discours de pèlerinage du hadj, tout a fait en phase avec l’idée que l’on peut se faire d’une RATP (religion d’amour, de tolérance et de paix comme certains aiment à repré-senter l’Islam), Khamenei a men-tionné à plusieurs reprises Israël : « nous devons correctement identifier les méthodes de cet ennemi hostile qui crée la discorde parmi les musul-mans… En outre, nous devons iden-tifier leurs agents et ceux qui, sciem-ment ou par ignorance, dépendent d’eux. »

Khamenei a également nivelé de vives critiques contre l’Occident. « Les gouvernements arrogants, dirigés

par les Etats-Unis, cachent leur vrai caractère à l’aide d’outils de propa-gandes avancés. En affirmant qu’ils soutiennent la démocratie et les droits de l’homme, ils trompent l’opinion publique de différents pays, » a-t-il dit.

Il a ensuite attaqué Israël et les Etats-Unis : « pendant des décennies, la nation palestinienne opprimée a reçu des coups à la suite des crimes du régimes sioniste et ses partisans. En Afghanistan, au Pakistan et en Irak, le terrorisme, qui provient de la poli-tique de l’arrogance mondiale et de ses agents dans la région, a ruiné la vie des gens. »

Il a exprimé son soutien au régime syrien : « la Syrie est sous l’attaque des puissances arrogantes et de leurs agents régionaux en raison de son appui aux orientations anti-sionistes, et elle a connu une guerre civile san-glante. »

Par ailleurs, avant les pourparlers entre l’Iran et les « puissances mon-diales », 10 éminents sénateurs améri-cains, démocrates et républicains, ont averti le président Barack Obama que l’Iran doit d’abord prouver qu’elle ne tient pas des négociations « alors que les centrifugeuses tournent ».

Dans une lettre, les sénateurs ont noté que les sanctions ne devraient êtres levées que si l’Iran arrête son pro-gramme nucléaire, et l’ont pressé de garder la menace d’une action mili-taire sur la table.

Khamenei : « le principal ennemi est le réseau sioniste »

7L’information en provenance d’IsraëlEdition du 16 au 22 Octobre 2013

La Russie rend hommage à un héros oublié d’une révolte contre les nazisLa Russie commémorait lundi le 70e anniversaire de la révolte du camp de Sobibor, la plus impor-tante évasion de prisonniers d’un camp nazi pendant la guerre, or-ganisée par un officier de l’Armée rouge, un événement occulté pen-dant des décennies en URSS.

A l’approche de cet anniversaire, le président russe Vladimir Poutine a chargé le ministère de la Défense d’élaborer un projet pour «immorta-liser les héros qui s’étaient révoltés dans le camp d’extermination nazi de Sobibor», dans le sud-est de la Pologne, le 14 octobre 1943.

Cette décision a été prise à la suite de l’appel du Conseil consultatif pour les droits de l’homme auprès du Kremlin à décerner post-mortem l’ordre de Héros de la Russie -- la plus haute distinction du pays -- à l’organisateur de la révolte, le lieutenant Alexandre Petcherski, dont l’exploit a été occul-té pendant toute l’époque soviétique en raison de ses origines juives.Non seulement Petcherski n’a reçu aucune décoration pour son rôle ma-jeur dans cette révolte, au cours de laquelle quelque 400 prisonniers ont tenté de s’échapper, mais il a été per-sécuté pendant les campagnes antisé-mites de l’époque stalinienne.«Manifestement, le régime totalitaire n’était pas intéressé par cet acte hé-roïque», a déclaré à l’AFP le chef du Conseil consultatif pour les droits de l’homme auprès du Kremlin, Mikhaïl Fedotov.Même après la mort de Staline en 1953, il n’était pas politiquement souhaitable d’inscrire l’héroïsme de Petcherski dans l’histoire officielle

soviétique. «Personne ne voulait prendre le risque d’attirer l’atten-tion sur lui», estime l’historien Iouri Dombrovski.

Le lieutenant Petcherski, fait prison-nier après être tombé dans une em-buscade, a été envoyé au camp d’ex-termination de Sobibor en septembre 1943 en raison de ses origines juives.Moins d’un mois après son arrivée à Sobibor, Petcherski a organisé avec d’autres prisonniers une révolte parti-culièrement audacieuse, tuant un par un une dizaine d’officiers de la SS et des gardiens ukrainiens du camp.

Quelque 300 prisonniers ont alors réussi à s’échapper en faisant une brèche dans les barbelés, alors que 80 autres ont été tués par les gardiens. Près de 170 révoltés ont ensuite été capturés par les nazis et fusillés.Des prisonniers qui n’avaient pas par-ticipé à la révolte ont également été exécutés. Les nazis ont ensuite démo-li Sobibor pour effacer toute trace de ce camp où, au total, plus de 250.000 personnes ont été tuées.

Lundi, une cérémonie commémo-rative devait avoir lieu dans une synagogue de Moscou, en présence de représentants de l’administration présidentielle et du ministère de la Défense.Dans le cadre de cette commémora-tion, qui s’inscrit dans la campagne du Kremlin visant à renforcer le patriotisme en Russie, la télévision publique va diffuser mardi un docu-mentaire sur la révolte de Sobibor.

En 1987, un film britannique «Les

rescapés de Sobibor» avec l’acteur hollandais Rutger Hauer dans le rôle principal a déjà rendu hommage à cette révolte.Une rue en Israël et un mémorial à Boston portent le nom de Petcherski.

«Relations compliquées avec l’his-toire» - «N’est-ce pas étonnant qu’un acte héroïque connu dans le monde entier n’ait pas été honoré publique-ment en Russie?», s’est interrogé Léonid Mletchine, auteur du docu-mentaire télévisé sur Sobibor, qui a avoué à l’AFP n’avoir appris que récemment l’histoire de cette révolte.

«Notre société a des relations compli-quées avec l’histoire», remarque-t-il.

Après s’être échappé de Sobibor, Pet-cherski est retourné au front. Mais lors de la campagne antisémite lancée en URSS après la fin de guerre, il est devenu l’objet de persécutions et les autorités soviétiques ont tout fait pour que la révolte de Sobibor organisée par un Juif tombe dans l’oubli.Petcherski n’a pu obtenir son premier emploi -- dans une usine -- qu’après la mort de Staline.Il est resté en contact avec les autres rescapés, mais n’a jamais été autorisé à voyager à l’étranger pour participer à des cérémonies commémoratives ou des procès de criminels nazis.Alexandre Petcherski est décédé en 1990 à Rostov-sur-le-Don, sa ville natale, où quasiment personne ne sa-vait qu’il était à l’origine de la seule évasion massive réussie d’un camp nazi pendant la Seconde guerre mon-diale.

Soixante-dix ans après la révolte ducamp de Sobibor, plusieurs cen-taines de personnes dont trois sur-vivants et de jeunes Israéliens, ont rendu hommage lundi aux victimes de ce camp de la mort installé par l’Allemagne nazie dans l’est de la Pologne.

La révolte de Sobibor, organisée par un des déportés, un officier de l’Ar-mée rouge, Alexandre Petcherski, le 14 octobre 1943, est considérée comme la plus importante évasion de prisonniers d’un camp nazi pendant la guerre.

Quelque 300 prisonniers ont alors réussi à s’échapper en faisant une brèche dans les barbelés, alors que 80 autres ont été tués par les gardiens. Près de 170 révoltés ont ensuite été capturés par les nazis et fusillés.

Les participants à la cérémonie, dont le ministre israélien de l’Éducation Shai Moshe Piron et le ministre néer-landais de la Santé Martin van Rijn, ont posé des bougies allumées au pied d’un tertre funéraire contenant les restes des victimes.

«Je suis venu ici pour connaître et garder en mémoire ce qui s’est passé dans ces lieux», a déclaré à l’AFP Daniel Sirinov, un jeune israélien de 18 ans, venu à Sobibor avec quelque 130 jeunes de son lycée.

Les trois survivants ont été décorés de la médaille de l’ordre du méritedécernée par un responsable de la présidence polonaise.

Parmi eux, figurait Thomas Blatt, 86 ans, dont le récit de cette révolte a servi de scénario au film «Les resca-pés de Sobibor». Blatt qui habiteaujourd’hui en Californie, revient chaque année à Sobibor à l’occasion de cet anniversaire.

De mai 1942 à l’été 1943, quelque 250.000 juifs, essentiellement dé-portés de l’est de la Pologne mais aussi des Pays-Bas, de République tchèque et de Slovaquie, ont péri dans ce camp. Après la révolte, les nazis ont rasé les installations du camp et construit à la place une ferme pour dissimuler les traces de leurs crimes.

Révolte de Sobibor: hommage aux victimes à l’occasion du 70e anniversaire

8L’information en provenance d’IsraëlEdition du 16 au 22 Octobre 2013

Une étude semble confirmer qu’Arafat a bien été empoisonné au polonium-210.

L’ancien terroriste égyptien Yasser Arafat et chef de l’OLP, qui a purifié la terre de sa présence en 2004, pour-rait été empoisonné au polonium-210, selon une étude publiée dans la revue médicale The Lancet.Après analyse des échantillons préle-

vés sur les effets personnels d’Arafat, les scientifiques suisses ont découvert un niveau élevé de radiation.

Le tribunal correctionnel de Paris a ouvert une enquête sur l’empoison-nement possible du déjà poisonneux Yasser Arafat. L’exhumation des déchêts du déchêt ancien chef pales-tinien a été effectuée le 27 novembre 2012. Les experts russes termineront l’étude des restes d’Arafat d’ici la fin de 2013.

Vieille charogne.

© Hervé Roubaix pour Dreuz.info.

Source : french.ruvr.ru

Une étude confirme que le serpent vénéneux Arafat a été empoisonné au polonium-210

Le comité de développement de Jérusalem vient d’approuver à la majorité des votants la construc-tion de 58 logements d’habitation dans le quartier Pisgat Ze’ev à l’est de Jérusalem.

L’Autorité palestinienne a condamné la décision comme étant une « vio-lation du droit internationale » sans pouvoir préciser de quelle loi il s’agit, et « un obstacle sur la route de la paix », comme si la paix était à deux doigts d’être signée, et il a demandé à la mu-nicipalité d’annuler sa décision.

Ce qu’elle a refusé de faire, précisant que la décision est une « banale déci-sion administrative ».

« Une entreprise privée a reçu l’ac-cord de la municipalité, comme c’est la règle chaque fois qu’un nouveau projet de développement nous est soumit ».

La municipalité a ajouté que l’appro-bation du projet est nécessaire, et qu’il correspond au besoin d’accom-pagner le développement démogra-phique tout autour de Jérusalem.

“Les nouvelles constructions à Jéru-salem, comme dans toutes les villes du monde, sont un processus normal et nécessaire pour faire face au déve-loppement de la ville et permettre aux jeunes et aux étudiants de louer et acheter leurs résidences », précise la déclaration de la municipalité.

Le 11 août dernier, le maire de Jérusa-lem, Nir Barkat, a apporté son soutien au projet de construction de 793 nou-veaux logements dans la banlieue est de la capitale juive, y compris 400 à Gilo, 210 à Har Homa, et 183 à Pisgat Ze’ev.

Détail intéressant, le conseiller d’ex-trême gauche du parti Meretz, Meir Margalit, qui s’occupe de la partie est de Jérusalem, a lui-même désap-prouvé le leader palestinien. « Pour moi, ce n’est pas si dramatique. Ce ne sera pas un obstacle aux négociations de paix ».

Si le Meretz le dit, ne soyons pas plus royalistes … et construisons sur les terres juives !© Jean-Patrick Grumberg

Jérusalem – nouvelles constructions dans les territoires occupés – oui mais par qui ?

Le chef du Hamas à Ankara pour une rencontre avec Erdogan

Le chef du mouvement islamiste pa-lestinien Hamas, Khaled Mechaal, devait rencontrer mardi à Ankara le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan pour des discus-sions sur la réconciliation entre les factions palestiniennes, selon un conseiller de M. Erdogan. «Les deux hommes vont parler de ques-tions régionales et de la situation à Gaza, ainsi que du processus de réconciliation, des relations entre

le Hamas et le Fatah», a affirmé cette source parlant sous le couvert de l’anonymat. Aucune déclaration n’était attendue à l’issue de cette rencontre, a ajouté le conseiller.

Le gouvernement islamo-conserva-teur que dirige M. Erdogan est en froid avec Israël et défend ardem-ment la cause palestinienne. Il prône notamment la normalisation des relations entre la communauté inter-

nationale et le Hamas, considéré comme une organisation terroriste par les pays occidentaux et Israël. Il s’est également investi dans des efforts de rapprochement entre le Hamas, qui dirige la bande de Gaza, et le Fatah du président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, qui administre la Cisjordanie. Ces efforts n’ont pas été très fructueux jusqu’à présent. M. Mechaal est un hôte régu-lier de la Turquie, où il a rencontré M. Erdogan en juin dernier.

La Turquie, autrefois proche alliée d’Israël, est en froid avec l’État hébreu depuis que des commandos israéliens ont tué neuf ressortissants turcs qui tentaient de briser le blo-cus de Gaza à bord d’un ferry chargé d’aide humanitaire en mai 2010.

Source: www.sudinfo.be

10L’information en provenance d’IsraëlEdition du 16 au 22 Octobre 2013

KAYMAN SFARIM - La levée des Sifre ThoraC’est une coutume, typiquement tunisienne.Et si d’autres communautés la respectent, j’avoue l’ignorer. Quelle est la raison de cette cérémo-nie ?Nos maitres avaient remarqué, que le mois qui suit le mois de Tichri, c’est à dire Hechvan, aussi nommé Mar-He-

chvan, est un mois sans fête. Aussi, fut-il décidé, qu’à l’issue de la procession de Simhat Thora, on ne rangerait pas les rouleaux de la Thora dans l’arche sainte. On les placerait sur une table, recouvert d’un drap, comme si, après les festivités, on avait du mal à se sépa-rer de notre sainte Thora.Puis, avant la fin de Hechvan, nous or-

ganisons une fête, au cours de laquelle, nous reprenons les Hakafots de Simhat Thora, avec en plus, de la musique, des spécialités culinaires, de la Boukha, (avec modération) …bref tous les in-grédients pour réussir une fête.

HAG SAMEAHRené SEROR

Le bruit causé par les avions aug-mente-t-il chez les personnes qui y sont exposées le risque de mourir d’une maladie cardiovasculaire ? C’est ce que suggère une étude parue dans le British Medical Jour-nal, sans toutefois démontrer for-mellement un lien de cause à effet entre les deux événements.

Les scientifiques britanniques de l’Imprial College et du King’s Col-lege de Londres à l’origine de la publication ont étudié des données de 2001 sur l’intensité sonore dans douze arrondissements londoniens et neuf districts proches de l’important aéroport d’Heathrow, écrit Futura Sciences. Ils ont montré que les 2 % d’habitants considérés vivant avec plus de 63 décibels (soit 70 000 per-sonnes tout de même) avaient une probabilité 24 % plus élevée que les autres de mourir d’un AVC, 21 % de

plus de développer une maladie coro-narienne et 14 % supplémentaire de souffrir de troubles cardiovasculaires.

Des résultats qui font seulement ap-paraître une association entre le bruit des avions et ces complications… mais qui corroborent ceux d’une autre étude parue le même jour dans la même revue et menée autour de 89 aéroports américains. Parmi les hypothèses avancées par les cher-cheurs pour expliquer ce phénomène : le stress et la lassitude provoqués par un bruit sourd, qu’il soit soudain ou régulier.

A noter que l’étude ne prend pas en compte les améliorations apportées à l’isolation des aéroports londoniens depuis 2001. De nouvelles recherches doivent préciser le lien unissant mala-dies du cœur et bruit des avions.

Le bruit des avions soupçonné d’être mauvais pour le cœur

12L’information en provenance d’IsraëlEdition du 16 au 22 Octobre 2013

M. Pierre Masliah, vous vous pré-sentez sur la liste de Tous ensemble 2013 soutenue par Dov Zerah. Pou-vez-vous, vous présenter à nos lec-teurs qui ne vous connaissent pas encore ?J’ai 47 ans, issu d’une famille sépha-rade du bassin méditerranéen. Les membres de ma famille ont toujours été engagés activement dans la vie communautaire dans tous les pays ou la vie les avait menés. Je suis marié et père de 2 enfants. Je suis économiste de formation et je travaille dans la finance.

Je suis un pur produit de l’école juive française et j’ai milité toute ma vie dans les mouvements de jeunesse que je connais bien. J’ai l’honneur de pré-sider l’association Yaniv et, à ce titre, je suis membre du FSJU depuis de nombreuses années.

Pour quelle raison, avez-vous re-joint la liste de Tous ensemble ?Dov Zerah s’est intéressé à mon désir de rapprocher les jeunes du consis-

toire. Il m’a invité à prendre part à son projet et j’ai désormais l’hon-neur de faire partie de son groupe. Impliquer la jeunesse dans la vie communautaire est essentiel et son programme est ambitieux pour nos jeunes. Je souhaite faire profiter notre communauté de mon savoir faire qui, combiné à son énergie et sa capacité d’écoute devrait donner des résultats formidables. C’est la mission qu’il m’a confié et c’est l’enjeu majeur de mon engagement dans cette élec-tion. Bien sûr, je ne dis pas que les autres candidats ne s’intéressent pas aussi aux jeunes, mais je pense que le projet global que nous présentons est plus cohérent et mieux adaptés à notre communauté. C’est pourquoi je veux le défendre. Certaines commu-nautés sont en pointe dans le domaine de l’implication de la jeunesse, mais toutes ne le peuvent pas Je souhaite avoir la possibilité de peser dans des décisions qui auront pour résultat de préserver l’avenir qui passe force-ment par nos jeunes.

Que représente pour vous le Consistoire de Paris ?Pour moi, le consistoire à permis aux juifs pratiquants et non pratiquants de rester soudés tout en s’intégrant à la république. C’est une position singulière mais qui est irremplaçable et qui doit être défendue et soutenue avec toutes les forces vives dispo-nibles. Au delà de son rôle de Ser-vice Public Juif, au delà de sa place centrale dans la vie juive, grâce au rabbinat, le consistoire nous a permis

de nous intégrer harmonieusement au sein de la société qui nous a accueillis et même parfois recueillis. Tout n’est pas parfait, mais les talents que nous sommes en mesure de réunir, alliés à ceux déployés par les cadres actuels du consistoire sauront venir à bout des difficultés bien réelles que notre institution traverse.

Êtes-vous pour ou contre le rappro-chement avec le CRIF et pourquoi ?J’y suis résolument pour. Si le crif est ce qu’il est, c’est grâce, entre autre, à la diversité de ses représentants qui eux mêmes devraient refléter la diversité de la communauté. Sans le consistoire, son fondateur, est-ce encore le cas ? Je ne le crois pas une seconde. Le consistoire et le crifs sont complémentaires, la situation actuelle ne doit pas se poursuivre. Avec tout le respect que je dois à mes illustres ainés, je pense que les querelles de ce type sont des enfantillages... Je suis un passionné d’histoire et singu-lièrement d’histoire juive, grâce aux différents enseignements dont j’ai pu bénéficier dans les écoles juives ; et je suis catastrophé quand je vois cette situation car je sais où elle peut me-ner. Nous sommes une communauté forte mais seulement tant qu’elle restera unie. Le consistoire doit donc réintégrer le CRIF à la place qui lui appartient compte tenu de son poids dans la communauté.

Quelles sont à votre avis les attentes de la communauté juive ?

Déjà je suis soulagé que la commu-nauté juive ai des attentes. Elle doit même avoir des exigences et chacun de ceux qui se présentent à cette élec-tion doit en être pleinement conscient. C’est mon cas. Ensuite, La communauté, ou plutôt, la kehila, a avant tout besoin d’être unie. Unie elle résiste à tout et peut venir à bout de tous les problèmes car elle recèle des talents et des bonnes volontés incroyables. Nos sœurs et nos frères attendent du consistoire qu’il lui facilite sa vie juive quoti-dienne sans qu’il soit un poids ou un souci pour eux. Nous devons veiller à une gestion exemplaire, comme dans tant de PME ou d’associations qui se battent tous les jours pour leur survie. Nous ne pouvons pas nous épuiser dans de grandioses projets dont nous n’avons plus les moyens et certaine-ment pas au détriment des besoins basiques et quotidiens des petites communautés.Enfin, permettez-moi de citer mon colistier Jacques Garih : il faut rendre la pratique du judaïsme conviviale, souriante et facilement accessible. Je me permets de faire remarquer ici que c’est la définition même de la pratique du judaïsme dans les mouve-ments de jeunesse !

Que pensez-vous de la désertifica-tion des synagogues dans certaines villes de la région parisienne?Là-dessus, il faut être très clair. Non seulement personne en France n’a, actuellement, la solution aux pro-blèmes posés par la nécessité de vivre

ensemble, mais en plus notre rôle ne peut que se borner à un dialogue constructifs avec les autres citoyens français qui nous entourent et les pou-voirs publics. La encore, notre union avec le CRIF est primordiale.Mais si on regarde de plus loin, notre communauté évolue et de temps en temps, elle déménage aussi quand c’est nécessaire. Ce qui doit rester fixe, c’est notre rôle et la direction dans laquelle nous regardons.

Manger cacher aujourd’hui dans la communauté juive devient un luxe, beaucoup de nos frères vivent en dessous du seuil de pauvreté, les commerçants mettent la fautes sur les taxes consistoriales, qu’en pen-sez-vous ?A l’heure d’internet, ce genre de dé-bats est obsolète. La mise en place de notre observatoire des produits casher va de facto dissiper les doutes de cha-cun. Il est inconcevable que les taxes mettent les produits cashers hors de portée des moyens des plus modestes des membres de la communauté. Le débat sur les marges dans l’agro alimentaire est national, engageons nous ici à le résoudre a niveau com-munautaire en espérant que cela en inspireras d’autres. Après tout, nous nous devons d’être exemplaires, donc c’est une bonne occasion de clore ce débat.

Pour finir, pouvez me donner un synonyme de consistoire ?Non. Il n’y en a pas c’est pourquoi il faut absolument le préserver.

Interview de Pierre Masliah, membre de la liste Tous ensemble 2013

1°) Mr DOUIEB, vous vous pré-sentez sur la liste de Tous ensemble 2013 soutenue par Dov Zerah. Pou-vez-vous, vous présenter à nos lec-teurs ?

Je suis né en Tunisie, issue d’une famille juive traditionnaliste. Mes parents ont quitté la Tunisie en 1967, juste après la guerre de kip-pour. J’avais 8 ans et en dehors de quelques saveurs culinaires d’origine tunisienne, je me sens de culture fran-çaise. J’ai l’habitude de dire que je suis un enfant de Lagarde et Michard. J’habite à La Varenne Saint-Hilaire, ville à laquelle je suis très attaché.J’ai 55 ans, je suis marié, j’ai 4 en-fants, 2 gendres et 4 petits-enfants.Je suis informaticien de formation. Après avoir obtenu une maîtrise d’in-formatique à l’université PARIS VI, attiré par la pédagogie, j’ai enseigné à l’Ecole Nationale de Commerce de Paris. Mon goût d’entreprendre m’a vite amener à diriger la section infor-matique de la seule école supérieure juive existante à l’époque « L’IUPI

» (Institut Universitaire Privé d’Infor-matique) et ceci pendant 10 ans. J’ai parallèlement dirigé un hypermarché E.LECLERC qui se trouvait à Bourg La Reine puis une entreprise gros-siste en sous-vêtements que je dirige encore actuellement.Depuis l’adolescence j’ai milité pour Israël et pour notre communauté. Pendant 3 ans j’ai co-organisé avec Madame Myriam NATHAN la soirée de soutien à l’Institut des Aveugles de Jérusalem. Depuis plus de 20 ans je suis un membre actif de L’ABSI-KEREN OR. J’ai d’ailleurs le soutien personnel de mon ami Gil TAIEB pour ces élections. Je suis aussi ad-ministrateur de la communauté de La Varenne dont je suis le Webmas-ter (site www.hillelweb.com que j’ai créé).

2°) Pour quelle raison, avez-vous rejoint la liste de Tous ensemble ?

Etant administrateur de la com-munauté de La Varenne, je pense connaître les attentes des fidèles que je côtoie presque tous les jours. Ils ne comprennent pas et moi avec eux pourquoi par exemple il faut tant de temps pour donner une voie à la communauté juive de France à tra-vers la nomination du Grand Rabbin de France. Ils ne comprennent pas et moi avec eux pourquoi manger cacher en France coûte si cher. Ils ne comprennent pas et moi avec eux pourquoi tant d’argent est ponctionné sur les recettes des communautés pour le fonctionnement du consis-toire. Dov ZERAH et les membres de la liste Tous ensemble par leurs qua-lités et leurs spécificités, apportent des réponses à toutes ces questions, raison pour laquelle j’ai décidé de les

rejoindre.

3°) Que représente pour vous le Consistoire de Paris ?

Le Consistoire de Paris doit être une institution cultuelle au service de tous les juifs quel que soit leur niveau de religiosité. Par son écoute il doit pouvoir répondre aux besoins des fidèles (gestion de tous les éléments de la vie juive selon la halakha) mais aussi trouver les réponses à ceux qui sont plus éloignés pour pouvoir les ramener dans la maison communau-taire. Il doit s’occuper comme il le fait d’ailleurs, en collaboration avec les différentes communautés, de gé-rer les synagogues, les mikvéot, les mariages, les Bar et Bath Mitsvot, les Brith Mila, les décès, les conversions. Il doit aussi trouver des solutions aux problèmes pratiques des fidèles comme celui des cages d’escalier avec des fermetures électriques des portes d’entrée problématiques le chabbat.

4°) Êtes vous pour ou contre le rap-prochement avec le Crif et pour-quoi ?

Pour moi c’est une évidence. Il existe trois grandes institutions dans notre communauté Les Consistoires, Le Crif et le FSJU. Que chacun fasse son travail. Pour permettre au Consistoire de Paris de se concentrer sur l’essen-tiel c’est-à-dire le cultuel il faut que le Crif soit représenté par l’ensemble de ces institutions dont le Consistoire. Cette passerelle étant établi, plus be-soin pour le Consistoire de recevoir le Président de la République ou autres personnalités car il pourra exprimer ses spécificités et sa problématique à

l’intérieur du Crif parce qu’il en fera partie.

5°) Quelles sont les attentes de la Communauté juive ?

Elles sont nombreuses et se résument en une phrase « la communauté juive désire que l’on s’occupe de ses pro-blèmes »- L’élection rapide d’un Grand Rab-bin de France charismatique- Une cacheroute nationale et compé-titive pour être abordable à tous- Permettre aux communautés, grâce à une plus grande autonomie finan-cière de proposer des activités spéci-fiques à leurs fidèles- Obtenir un « Erouv » dans leur ville pour pouvoir porter le chabbat- Être sure que les finances du consis-toire sont bien gérées

6°) Que pensez-vous de la déserti-fication des synagogues dans cer-taines villes de la région parisienne ?

Les problèmes de sécurité ont provo-qué des rassemblements de popula-tion autour de certaines communau-tés mieux protégés. Je pense qu’il n’existe pas une réponse mais des réponses. Chaque communauté selon ses caractéristiques a ses problèmes qui font que les fidèles la désertent. Il faut faire donc du cas par cas. Il est évident que la structure humaine de ces communautés est très importante. Par exemple un jeune Rabbin talen-tueux et plein de charisme peut être la solution pour une communauté désertée.

7°) Manger cacher aujourd’hui dans la communauté juive devient

un luxe, beaucoup de nos frères vivent en dessous du seuil de pau-vreté, les commerçants mettent la faute sur les taxes consistoriales, qu’en pensez-vous ?

Je pense qu’il faut revenir aux fon-damentaux. Nous nous devons d’être au service des fidèles. Nous devons réfléchir au moyen de baisser les prix des produits cachers sans se soucier du manque à gagner pour le consis-toire. Une cacheroute nationale avec un label identifiable est la solution. Certains produits ne subissent aucune transformation dans leurs fabrica-tions pour bénéficier du tampon de la cacheroute. A l’instar des Etats Unis avec le « U » nous devons pouvoirs faire pareil de manière à ce qu’un maximum de produits puissent être achetés en supermarché classique. C’est après aux responsables commu-nautaires de réfléchir aux moyens de combler le déficit que cela pourrait engendrer.

8°) Pour finir, pouvez-vous me don-ner un synonyme de consistoire ?

Il me paraît difficile de donner un synonyme au mot consistoire tant ce mot se veut pluriel. Je dirai pour-tant « Ehad » comme le peuple juif si différent et pourtant si singulier. Toujours prêts à se rassembler et ne faire qu’un lorsque les responsables communautaires le leurs demandent. C’est sans doute pour cela que j’ai tant d’enthousiasme à participer à l’édifice d’un beau et grand Consis-toire de Paris.

Interview de Franck Douieb, membre de la liste Tous ensemble 2013

14L’information en provenance d’IsraëlEdition du 16 au 22 Octobre 2013

Photos de campagne Tous Ensemble 2013

Est-ce une intox qui aurait la peau dure ou bien n’y aurait-il pas autant de fumée sans un feu qui couverait à l’abri des regards ?

En effet, de nouveau, des informations, pa-rues cette fois dans le quotidien Al Arab et reprises par des medias tunisiens affirment que Rached Ghannouchi, président d’En-nahdha, aurait été porté à la tête de l’Orga-nisation mondiale des Frères musulmans et qu’il en serait le prochain président.

Al Arab soutient que cette décision aurait été prise lors d’une réunion tenue la se-maine dernière à Istanbul, par les respon-sables de cette organisation. En outre, le journal souligne que cette décision marque le passage de témoin entre les membres égyptiens, passant par une crise grave, et les autres responsables de la confrérie.

Le parti Ennahdha va-t-il à nouveau démentir cette information qui persiste à revenir au devant de l’actualité, sous des formes changeantes ?

L’information avait en effet circulé depuis la fin du mois d’août dernier. Elle avait tou-tefois été démentie par des sources proches du parti Ennahdha. En août, l’hebdoma-daire Jeune Afrique, citant des sources «diplomatiques», affirmait que Rached Ghannouchi, venait d’être nommé à la tête des Frères musulmans, dans trois pays du Maghreb.Selon l’hebdomadaire, cette décision au-rait été prise dans le cadre d’une réunion secrète tenue au mois d’août à Francfort par les chefs internationaux de la confré-rie. Cette rencontre avait bien eu lieu et

son caractère secret n’avait pas empêché l’information de circuler.

Relayée par quelques medias tunisiens, cette nouvelle avait donc été démentie par des représentants d’Ennahdha. Cela avait alors provoqué des commentaires désa-busés sur le mode : «Quel crédit peut-on accorder à un démenti émanant d’Enna-hdha ?»

Voici la question qui rebondit à la veille de la fête de l’Aid sans que le principal intéressé ne se soit exprimé à ce propos sachant qu’il nous a été impossible d’en-trer en contact avec le chef de bureau de Rached Ghannouchi pour avoir confirma-tion de l’information.

Alors, info ou intox? Ce qui est sûr, c’est que les secrets sont bien gardés chez les Frères. Et il est tout aussi vrai que cer-taines fuites et indiscrétions alimentent des rumeurs qui sont loin d’être anodines et pourraient défricher le terrain en consti-tuant des ballons d’essai.

En attendant Ghannouchi promet des élec-tions libres pour le printemps prochain…

Enfin, et parlant des Islamistes, il a déclaré qu’ils ne céderont le pouvoir que par la volonté populaire et par la voie électo-rale. Personne n’a, en fait, dit le contraire. Cependant, le hic dans cette histoire, c’est que les Islamistes font tout pour régner et dominer tous les rouages de l’adminis-tration tunisienne justement dans la pers-pective de ces élections en maintenant le gouvernement actuel le plus tard possible, estimant que le peuple dira si ce même gouvernement a réussi ou a échoué. Ceci nous ramène à la question principale : le gouvernement d’Ali Laarayedh va-t-il dé-missionner conformément aux conditions posées pour le démarrage du dialogue national ? Rien de clair là-dessus…

H PEREZ

Rached Ghannouchi à la tête de l’Organisation internationale des Frères musulmans ?

Les Colistiers de la Liste Tous Ensemble réunis

autour de leur promoteur : Dov

ZERAH

Un récent sondage commandé par la LICRA montre que les Français doutent de l’efficacité des associations antiracistes. Pour Alain Jacubowicz, « Nos concitoyens nous envoient un grand coup de pied dans les fesses… » Et il explique : « Dans les années 80, on était un peu les rois des dîners en ville. Aujourd’hui, il y a un mythe d’associa-tions liberticides, déconnectées des réa-lités qui pompent l’argent de la société ».

Cette image négative des associations antiracistes n’est pas seulement un mythe, comme le pense le président de la LICRA. Outre leur utilisation à des fins politiques et les subventions publiques souvent dis-proportionnées qu’elles reçoivent, l’image de ces associations souffre aussi de leur dévoiement idéologique, par rapport à la

cause qu’elles sont supposées défendre.

L’affaire récente de la plainte contre le magazine Valeurs actuelles déposée par l’UEJF en est un exemple embléma-tique. En accusant de « racisme » l’heb-domadaire de droite, au motif qu’il avait publié en couverture une Marianne voilée, l’organisation étudiante a montré qu’elle était animée par une forme de sectarisme politique et largement coupée des réalités sociologiques de notre pays.

« Quand le sage montre la lune, l’imbécile regarde le doigt ». L’attitude de l’UEJF illustre à merveille cet adage chinois ! Alors que Valeurs actuelles entend abor-der le dossier brûlant de l’islamisme et de ses dangers pour la République française, l’association étudiante se joint aux « pro-fessionnels de l’antiracisme » (le MRAP en l’occurrence) pour dénoncer le recours à la représentation, pourtant banale et déjà utilisée par d’autres magazines peu sus-pects de racisme, d’une Marianne voilée.

Dans le même registre, le MRAP a de son côté porté plainte contre le ministre de l’In-térieur, Manuel Valls, accusé d’incitation à la haine raciale pour avoir déclaré que les Roms étaient des « populations qui ont des modes de vie extrêmement différents des nôtres et qui sont évidemment en confron-tation ». Cette affirmation relève pourtant d’un simple constat de bon sens, et il faut souhaiter que le MRAP sera débouté dans cette procédure arbitraire et abusive, tout comme il l’avait été lorsqu’il avait poursui-

vi, à l’époque, Brice Hortefeux et Claude Guéant, pour des propos similaires.

Au sein même des associations antira-cistes, certains ont pourtant compris, à l’instar du président de la LICRA, qu’on ne pouvait plus tenir aujourd’hui le même discours qu’il y a trente ans, à l’époque des grands concerts de SOS Racisme et de l’optimisme généreux et un peu naïf, illus-tré par le slogan « Touche pas à mon pote ». C’est ainsi qu’il y a un an, la LICRA – la plus ancienne des associations antiracistes, fondée en 1928, sous l’égide de person-nalités telles qu’Albert Einstein ou Léon Blum – s’est pour la première fois portée partie civile dans une affaire de racisme anti-blanc. Face aux critiques, la LICRA a défendu sa position courageuse, en expli-quant que le racisme anti-blanc était une réalité qu’on ne pouvait nier.

Un tel réalisme devrait également inspi-rer les dirigeants de l’UEJF, étrangement silencieux dans la dénonciation du nou-vel antisémitisme des banlieues, dont souffrent quotidiennement nos coreligion-naires. Si l’association étudiante ne fait pas elle aussi, à l’instar de la LICRA, son ag-giornamento, elle risque de se « ringardi-ser » et de passer définitivement pour une association de bobos parisiens, totalement déconnectés des réalités de notre pays.

Ben Sylvain ELKOUBY, Secrétaire Général de l’UPJF

http://www.bensylvainelkouby.fr/

L’antiracisme et ses dévoiements idéologiques

15L’information en provenance d’IsraëlEdition du 16 au 22 Octobre 2013

C’est une lettre de janvier 1938, sur papier à en-tête de la Fox. Un courrier stupéfiant : les responsables du studio hollywoodien demandent à Hitler s’il souhaite donner son avis sur la valeur des films américains, avant de conclure par « Heil Hitler ! ». Ce document est l’une des révélations d’un livre paru en septembre aux Etats-Unis. The Colla-boration. Hollywood’s Pact with Hitler (« La collaboration. Le pacte d’Hol-lywood avec Hitler »), de l’historien Ben Urwand, chercheur à l’université Harvard, apporte un nouvel éclairage sur l’attitude des patrons de studio face au pouvoir hitlérien entre 1933, date de l’arrivée du dictateur allemand au pouvoir, et 1941, lorsque les Etats-Unis entrent en guerre.

Que les studios hollywoodiens se soient en grande partie tus devant le sort réservé aux juifs d’Europe est un fait bien établi. Aucun film antinazi ne fut produit par Hollywood durant cette période, à l’excep-tion des Aveux d’un espion nazi (1939), d’Anatole Litvak, et de La tempête qui tue (The Mortal Storm, 1940), de Frank Bor-

zage. Le Dictateur, de Chaplin, est certes sorti en 1940, mais il s’agit d’une pro-duction indépendante. Les personnages juifs, qui apparaissaient régulièrement à l’écran jusqu’au début des années 1930, en disparaissent à partir de 1933, si ce n’est dans La Maison des Rothschild (1934), d’Alfred Werker, et La Vie d’Emile Zola (1937), de William Dieterle. Une absence d’autant plus spectaculaire que, exception faite du patron de la Twentieth Century Fox, Darryl F. Zanuck, les dirigeants des grands studios – Metro Goldwyn Mayer (MGM), Universal, Paramount, Warner Bros – étaient juifs.

UNE STRATÉGIE VOLONTARISTE DES STUDIOS

Mais ces faits ne représentent peut-être que la partie émergée de l’iceberg. C’est en tout cas ce que laisse penser le livre de Ben Urwand, qui porte un regard par-ticulièrement sévère sur le comportement des patrons des studios. Travaillant à par-tir d’archives américaines et allemandes, l’auteur montre qu’Hollywood a travaillé avec l’Allemagne nazie dès 1933. La col-

laboration n’était pas passive, elle s’inscri-vait dans une stratégie volontariste : il était essentiel pour les studios de conserver la maîtrise du marché en Allemagne, pays qui comptait le plus grand nombre de salles de cinéma en Europe.

« J’ai passé au peigne fin les dossiers des adjudants d’Hitler à la Bundesarchiv, à Berlin, raconte Ben Urwand. Cela repré-sente dix ans de recherches. J’ai trouvé dans les archives allemandes les réactions d’Hitler devant des films américains. Le Führer adorait Laurel et Hardy, et Mickey. Surtout, il était obsédé par le pouvoir du médium cinématographique. La propa-gande était pour lui une arme essentielle. »

L’écho rencontré aux Etats-Unis par l’ouvrage de Ben Urwand dépasse de très loin l’accueil réservé habituellement aux ouvrages d’histoire du cinéma : de longs comptes rendus dans le New York Times, le New Yorker, le Wall Street Journal et, fait exceptionnel pour un ouvrage univer-sitaire, la couverture de l’hebdomadaire professionnel The Hollywood Reporter. Ce livre n’est pourtant pas le premier sur la question : un ouvrage publié début 2013, Hollywood and Hitler, 1933-1939, de Thomas Doherty, professeur d’études américaines à la Brandeis University, abordait la même question sous un jour beaucoup plus favorable à Hollywood. Selon l’auteur, les patrons de studio firent preuve à la fois de passivité et de résistance à l’égard du régime hitlérien. Cette thèse, plus nuancée, ouvre les termes d’un vrai débat. Car, si étonnant que cela paraisse, la question des liens entre Hollywood et le régime nazi n’avait jamais fait l’objet d’une monographie avant cette année.

Source:lemonde.fr

Hollywood a collaboré

10 000 camionneurs excédés par la corruption du gouvernement Oba-ma ont décidé de bloquer -pacifi-quement- Washington pendant 3 jours, à partir de ce vendredi.

« Rouler pour la Constitution » est le nom de la manifestation, qui sera relayée dans plusieurs capitales des Etats Unis par des vétérans révoltés après la tentative de l’administration Obama de leur interdire l’accès au mémorial des anciens combattants au prétexte du shutdown (mais le mémo-rial a été ouvert pour la manifestation des illégaux réclamant la naturalisa-tion), et des membres du Tea Party.

Ils viendront de tous les coins des Etats Unis, et rouleront 24 heures sur 24 pendant 3 jours à partir de ce vendredi 15 heures, heure locale, sur le beltway, le boulevard périphérique qui ceinture Washington, laissant une seule voie libre pour les véhicules d’urgences.

« Nous voulons que le président Oba-ma quitte ses fonctions », a déclaré Zeeda Andrews, l’une des organisa-trice de la manifestation, hier sur Fox News. « Il est une menace pour la sé-curité du pays, il est une menace pour notre mode de vie, il est une menace pour les futures générations ».

Andrew est chrétienne et conser-vatrice. Elle est fortement hostile à l’islam.

Lancé en septembre sous le nom « camionneurs pour la fermeture des Etats Unis » (T2SDA), le mouvement a depuis changé de nom et réclame à la fois la destitution d’Obama, l’interdiction d’augmenter les dettes de l’état dont le poids reposera sur chaque américain très longtemps après le départ d’Obama, et la fin de la surveillance de chaque américain par la NSA. Plus directement pour leur profession, les chauffeurs de poids lourds se plaignent de l’inflation des réglementations répressives pour leur activité, des hausses excessives du prix du carburant depuis que Obama est au pouvoir, et des bas salaires qui en résultent.

Ils présenteront aujourd’hui au mé-morial de la seconde guerre mondiale une liste de « demandes des citoyens américains » au député républicain du Texas Louie Gohmert.

Les médias s’activent déjà à les pré-senter comme des allumés conspira-tionnistes, extrémistes chrétiens. Que peuvent-ils faire d’autre ?© Jean-Patrick Grumberg

10 000 camionneurs « qui n’en peuvent plus » d’Obama s’apprêtent à bloquer Washington

Qui aujourd’hui a entendu parler des furies d’Hitler? Presque oubliées par l’histoire, ces femmes nazies doivent être prises très au sérieux et ne pas être considérées comme des anomalies. «Ce n’était aucunement des sociopathes marginales», avertit Wendy Lower, au-teure du livre Hitler’s Furies: German women in the nazi killing fields (Les furies d’Hitler: les femmes allemandes sur les champs de tuerie nazis) dans un article pour le Daily Beast.

Bien que les exemples documentés de mise à mort directe ne soient pas nom-breux, comme leur pendant masculin, elles croyaient en la justesse de leur cause. Tuer reflétait dans leur esprit l’expression même de la loyauté.

Dans son livre, Wendy Lower relate no-

tamment un «épisode» survenu le 16 sep-tembre 1942 dans la ville de Volodymyr-Volynskyï, à la frontière entre l’Ukraine et la Pologne. Johanna Altvater, 22 ans à son arrivée en 1941, décide de participer elle aussi à la «Solution finale», pratiquée à «100%» dans ce camp.

«Elle s’approcha de deux enfants juifs, l’un âgé de six ans et l’autre encore bam-bin qui vivait près du mur du ghetto. Elle les appela, fit un geste comme si elle allait leur donner une friandise. Le bambin vint vers elle. Elle souleva l’enfant dans ses bras et le garda si serré que l’enfant cria et se dégagea. Altvater attrapa l’enfant par les pieds, le tint à l’envers, et écrasa sa tête contre le mur du ghetto comme si elle bat-tait la poussière d’un petit tapis. Elle jeta l’enfant sans vie aux pieds de son père, qui plus tard témoigna: “Je n’avais jamais

vu un tel sadisme de la part d’une femme, je n’oublierai jamais cela.” Il n’y avait pas d’autres officiers allemands présents, se souvient le père. Altvatar avait tué l’enfant de son propre chef.»

Des histoires similaires, Wendy Lower en a tristement beaucoup à raconter. Plus de 13 millions de femmes étaient engagées au sein du Parti nazi, rappelle le Daily Mail.

«Minimiser le comportement violent des femmes crée un faux bouclier», prévient Lower. La professeure du département d’histoire de l’université de Towson (dans le Maryland) estime qu’au moins un demi-million de femmes ont vu et participé aux opérations et à la terreur de la Shoah.

Source: slate.fr, Par Laszlo Perelstein

Les furies d’Hitler, ces femmes nazies aussi cruelles que les hommes

La paracha de la semaine est celle de la révélation. En effet Abraham vient de «s’appliquer» à lui-même la circoncision et aidé en cela par Achêm comme le raconte un midrach. L’épreuve était risquée c’est la raison pour laquelle il prit conseil chez Mamré un des no-tables de la région qui fut le seul à lui conseiller d’obéir à ce comman-dement divin. Au bout du troisième jour c’est-à-dire le 12 Tichri selon le Meaz Loez, Abraham qui a 99 ans, souffre terriblement de cette «amputation», mais il ne manque-rait pour rien au monde l’occasion de faire la mitzva «d’Akhnassat Orkhim» d’inviter des personnes à se restaurer sous sa tente. Le Tal-mud raconte en détail que ce jour là D-ieu fit en sorte que le soleil soit particulièrement fort pour épar-gner au patriarche de quitter sa tente…Pourtant rien ne le dissua-da d’aller à la rencontre des gens de passage. D-ieu se révéla à lui à cette occasion pour nous apprendre l’importance du «Bikour Holim» la mitzva de visiter les malades. En hébreu, un homme riche est appelé « Achir » mais également «Guerir». Ce mot est formé par les lettres Guimel, Beth, Yod et Réch . Guimel est l’acronyme du Gomel Hassadim-prodigue en bonnes ac-tions) Beth (Baïchan-humble) Yod (Yachar-intègre) et Réch (Ra’ha-man-Miséricordieux). Pour être un authentique «Guerir» riche on doit réunir ces qualités premières.

Le texte de la paracha nous raconte que trois anges d’apparence humaine (Raphaël Mickaël et Gabriel) donnent l’occasion au patriarche d’accomplir la mitsva «d’Akhnassat orkhim » qui lui tiens tant à cœur. La mitsva de l’hospitalité est considérée comme une des plus importantes de la To-rah qui font injonction à l’homme «d’adopter les voies de l’Eternel». Ainsi, cette paracha décrit-elle avec minutie et force de détails, la manière dont Abraham recevait ses invités, l’importance de cette mitsva et la

grande récompense qu’elle entraine. En effet, pour chacune des attitudes d’Abraham à l’égard de ses invités, D-ieu en fit de même avec ses des-cendants. Nous sommes, nous même, invités en permanence par l’Eter-nel dans Son Monde et il s’inquiète quotidiennement de nos «énormes» besoins…S’il cessait d’agir ainsi, le monde serait voué à une fin inévi-table. Le Hafetz Haïm résume en un mot le commandement de l’hospita-lité : L’amour du prochain. La thora nous recommande : «Tu aimeras le prochain comme toi-même!» et Rab-bi Akiva précise que ce commande-ment englobe toute la Thora. Facile à dire, mais parfois difficile à mettre en œuvre…La question qui peut paraitre gênante mais qu’il faut se poser de nos jours, pourquoi autant de sollici-tude pour les morts (hilloulot, vente de charité et autres) alors qu’il y a tant de détresses parmi les vivants dans notre communauté? Certes chaque année s’ouvre à cette période la cam-pagne nationale pour la Tsedaka.. Il faudrait également réfléchir à la façon d’apporter une aide substantiel à ces familles qui croulent sous les charges et qui peinent notamment à marier leurs enfants par manque de moyens. C’est une noble cause qui pourrait sans doute nous mobiliser pour que chaque jeune ai la possibilité de se marier dans des conditions conve-nables. La Mitsva d’Hakhassat Kalla (mariage d’une jeune fille) consiste à allouer à un père de famille qui serait en difficulté, une somme qui resterait à définir et qui lui permettrait ainsi de marier dignement son enfant.

Le texte nous raconte qu’après leur avoir offert l’hospitalité et de fins mets en cette soirée de « Pessah» précise le Talmud, des plats prépa-rés par Sarah à base de matsot et de langue de veau à la moutarde ... Ces trois voyageurs vont annoncé à Abra-ham que Sarah enfantera un fils qu’il nommera Isaac, et que l’ange Gabriel avait pour mission de détruire So-dome...

Le Zohar Akadoch nous révèle que grâce à la Brith milla, toutes les portes de la connaissance et de la sa-gesse furent ouvertes à Abraham. Par ce changement opéré dans sa chair, son corps et son esprit sont désormais prêt à véhiculer la sainteté grâce à laquelle il pourra atteindre les secrets divins. Itsaac vient au monde, mais quelques années après, Abraham va être mis une fois encore à l’épreuve car D-ieu lui ordonnera en effet de sacrifier son fils bien aimé. Il est écrit dans un verset : «Abraham prit le bois du sacrifice, le chargea sur Isaac son fils, il prit en main le feu et le cou-teau, et ils allèrent tous les deux en-semble…Rachi dit là-bas, qu’Abra-ham savait pertinemment qu’il allait immoler son fils, mais il marchait avec la même volonté que son fils Itsaac qui lui ne se doutait de rien!. Pourtant nous fait remarquer le Kéli Yakar, dans un verset suivant il est écrit : «Abraham dit : D-ieu choisira Lui-même l’agneau de l’holocauste, mon fils…» et ils allèrent tous les deux ensemble..Cette expression, et ils allèrent tous les deux ensemble re-vient à deux reprises, aux versets 6 et 8, En outre, la phrase elle-même : «Et ils allèrent tous les deux ensemble, comporte une redondance superflue : si on nous dit qu’Abraham et Itsaac allèrent, c’est forcément qu’ils étaient ensemble… L’opinion de nos sages dans la Guemara est divergente sur la question de savoir si Itsaac savait en quittant la maison ce matin là, qu’il allait être immolé par son père Abra-ham. Selon l’une ou l’autre de ces opinions, la notion de Tsadik-le juste parfait, qui s’en dégage, aura à coup sûr un impact sur notre conduite et nous orientera dans la recherche de la perfection humaine. Rachi lui comme nous l’avons dit plus haut, pense que seul Abraham était au courant de leur mission. C’est là le sens de la répétition des mots : «Et ils allèrent tous deux ensemble, Ensemble, d’un même cœur: D’une part Abraham, qui marchait d’un pas léger et de l’autre son fils Isaac, qui lui ne savait rien!. La perspective du sacrifice du fils bien-aimé «êt Binekha yéhidékha achér aâvta», ne réduisait en rien la ferveur intérieure du Patriarche dans l’accomplissement de cet ordre d’HM ! Rien ne peut ébranler la détermi-nation de notre patriarche, parce qu’il veut accomplir la mission que lui ordonne D-ieu!. Le verset poursuit et nous apprend qu’au troisième jour de route vers le «Mont Moriah», Itsaac ne voyant pas l’agneau destiné au sacrifice, interroge alors son père : «Mon père voici le feu et le bois, mais où est donc l’agneau de l’holocauste? Abraham lui répondit : «Achêm choi-sira Lui-même l’agneau de l’holo-causte, mon fils!» la réponse est allusive…mais lourde de sens ; ces derniers mots l’holocauste, mon fils ! Sont terribles… Abraham fait com-prendre à Itsaac qu’en réalité il n’y à pas d’agneau et que l’holocauste c’est bien lui. L’émotion est à son comble, mais Itsaac réagit de manière exceptionnelle, qui est exprimée par la répétition de la phrase : «Et ils allèrent tous les deux ensemble» Du même cœur léger. Qui comme Isaac est capable de cette force d’âme, d’un tel dépassement de soit de tout sen-timent personnel? Nul autre que lui!. Rachi met en lumière le caractère essentiel de l’épreuve d’Isaac : sa ve-nue «Miraculeuse» en ce monde n’a d’autre but que l’accomplissement de

la volonté divine.Ceci explique que le sacrifice d’Isaac soit resté le symbole de l’attachement éternel d’Akadoch Baroukhou aux descendants d’Isaac et d’Abraham.!. Aussi est-ce la raison pour laquelle à Roch Hachana nous sonnons le Choffar pour demander à HM de ce souvenir de celui qui fut notre patriarche d’Isaac, et de l’in-défectible amour qu’il avait pour le créateur.

Itsaac se révèle comme un Tsadik-un juste véritable, «Ola témima»- une offrande pure- le Tsadik selon Ram-bam se définit comme celui qui a le sentiment constant d’être venu au monde simplement pour accomplir la volonté et le service d’HM! Son exis-tence dans ce monde n’a elle-même aucune signification, aucune portée, c’est l’humilité à l’état pur. Itsaac n’est nullement ému d’entendre que sa fin est proche, il reste serein et indifférent aux changements maté-riel de l’existence, entre la vie et à la mort. Itsaac ne se révolte pas, son seul but est la volonté divine : c’est là le comportement du Tsadik. C’est à ce degré d’Emouna, ce degré suprême d’élévation spirituelle vers lequel l’homme doit aspirer. La Guemara évoque deux raisons pour lesquelles Itsaac devait être sacrifié. La 1er on dit que le Satan à fait remarqué à D-ieu qu’Abraham avait célébré une fête pour la naissance de son fils, sans pour autant manifester au créateur la moindre reconnaissance et qu’il fal-lait le mettre à l’épreuve.. La Seconde raison était le défi lancé par Itsaac à Ichmaël. En effet au cours d’une dis-cussion entre Ichmaël et Isaac ils se mirent à débattre à propos de la Brith Milla. Ichmaël affirmait qu’il était plus méritant qu’Itsaac d’avoir fait la Milla à 13 ans. Mais dans une sorte de surenchère Isaac lui répondit qu’il était prêt à faire don de sa vie à D-ieu… Or le Satan qui était à l’affut a immédiatement proposé à Achêm de mettre à l’épreuve Itsaac!. C’est pourquoi le pasouk nous dit : «Aharé adévarim aélé» après ces faits là! Et le Midrach nous apprend que le Satan tentera de détourner le père et le fils de leur mission…

Il tentera d’ébranler la foi d’Abraham et de le dissuader d’accomplir «le sacrifice barbare» sur son fils! Mais Sans succès. Il essaie alors d’affaiblir la motivation d’Itsaac raconte la Gue-mara Sanhédrin. C’est ainsi qui lui dit : «fils d’une mère malheureuse sais tu que ton père ce fou va te sacrifier? Oui! répond Isaac et j’y vais quand même… Alors le Satan insiste…: «Ces jolies choses que la mère Sa-rah a confectionnées pour toi, vont être héritées par Ichmaël-celui qui te raille! Isaac fait une petite pause, car l’idée qu’ichmaël tire profit de la situation lui est insupportable! C’est alors qu’il implore une dernière fois son père, tentant d’éveiller sa Rah-manout-sa pitié, comme le dit David Amélekh Alav achalom : «Ki rahém av albanim rahém HM al ériav» la rahmanoute-la pitié d’un père pour son enfant n’est comparable à au-cune autre! Alors Isaac dit : «Mon père, voici le feu et le bois, mais où est donc l’agneau?» il semble lui dire dans un dernier sursaut : «Aie pitié de moi, trouve un agneau à ma place!» Abraham comprend alors qu’une lutte intérieur puissante bouleverse son fils, il vient à son secours : «Cou-rage, mon fils, ne te laisse pas entrai-

ner à des mauvaises pensées : «Vayo-mére Abraham Elokim Yir’eé » D-ieu choisira l’holocauste, mon fils ! Isaac reprend alors des forces! Et c’est là où le texte dit : « Et ils allèrent tous les deux ensembles…Véyélékhou Yahdav!. Le Rav Haim Yossef Sitruk chlita, explique que Le Tsadik n’est ni un ange, ni un être parfait, mais un homme perpétuellement confronté à des épreuves tout au long de sa vie, il est soumis à des luttes constantes, nées des doutes, des questions, et de toutes les pensées que lui souffle le Yétser Ara-le mauvais penchant…car il en est également doté!. Le Tsadik n’est pas celui qui n’a pas affaire au Yétser Ara, bien au contraire nous dit le Talmud, il est celui qui se mesure constamment à lui, on dit même que le Yétser ara du Tsadik est plus viru-lent encore que chez le commun des mortels ! Mais à la différence des l’autres, le Tsadik finit toujours par triompher…L’homme ne doit pas se décourager dans sa lutte contre le Yétser Ara nous apprend le Rav Dessler zal. Il atteindra forcément l’élévation spirituelle grâce à des ef-forts soutenus et répétés, ainsi il sor-tira grandi de l’épreuve!. Rachi pense qu’Itsaac ne tiens pas compte du Yét-ser ara, il le considère comme nul, par contre le Midrach Tanhouma dé-crit Itsaac comme un être qui ressent l’opposition violente du Yetser ara, il le combat et finit par le maîtriser. C’est pourquoi il est dit dans Michlé du Roi Salomon : «Car le juste – le tsadik- tombe sept fois et se relève!». La particularité du Tsadik c’est qu’il se relève et se ressaisit pour affron-ter à nouveau les épreuves, jusqu’au succès final!. Concluons sur une note d’espoir qui viens mettre en lumière l’élévation spirituelle d’Abraham et d’Itsaac au terme de l’épreuve qu’ils viennent de vivre. Bien qu’un midrach nous raconte qu’ayant subit une entaille à la gorge, Itsaac se fera soigné par des anges,Le verset youd têt-19, nous apprend : « Vayachov Abraham él néarav vayékoumou véyélékhou yahdav el bêer chava…Abraham revint vers les jeunes (Is-maël et Eliezer) et ils se remirent en route ensemble pour Beer Cheva…là encore nous retrouvons le mot en-semble. Cela signifie dit le Kéli Yakar qu’Abraham et Itsaac, sortis victo-rieux des épreuves en montrant leur attachement inconditionnel à D-ieu, marchent ensemble, aux côtés des serviteurs, avec le même cœur que les serviteurs qui eux ne se doutent de rien, et ne soupçonnent même pas l’expérience spirituelle exception-nelle que leurs maîtres viennent de vivre…Abraham, Itsaac et les ser-viteurs cheminent ensemble comme lorsqu’ils quittèrent à l’aube la mai-son trois jours auparavant… Notre Maître Rabi Fraji Uzan zatsal faisait remarquer que le couteau destiné au sacrifice est appelé dans le texte d’un terme très particulier, que l’on ne retrouve nulle par ailleurs, «Mâakhé-létt» formé de la racine Akhal,- qui si-gnifie manger et qui fait allusion aux sacrifices que mangerons plus tard les Cohanim au Temple de Jérusalem. Rachi explique que ce couteau est appelé «Mâakhélétt» parce qu’Israël tout entier «mangera» en quelque sorte «le fruit» de cette offrande, dont les retombées seront considérables sur l’ensemble du peuple juif.

Yvan Lellouche

16L’information en provenance d’IsraëlEdition du 16 au 22 Octobre 2013

Parachat Véyéra : La force de nos patriarches

17L’information en provenance d’IsraëlEdition du 16 au 22 Octobre 2013

18L’information en provenance d’IsraëlEdition du 16 au 22 Octobre 2013

Le major-général (de réserve) Eli Marom, qui a servi en tant que commandant de la marine israé-lienne lors de l’opération antiter-roriste Plomb Durci et lors du raid contre le navire Mavi Marmara, a été détenu pour interrogatoire vers midi, lundi, à l’aéroport d’Heathrow de Londres lors de son arrivée en Grande-Bretagne.

Marom a été détenu pendant une courte période, au cours de laquelle il a appelé le ministère de la justice en Israël.

La menace d’être arrêté en Europe a concerné des officiers supérieurs israéliens et certains politiciens pen-dant un certain nombre d’années à la suite de plaintes déposées par des organisations pro-palestinienne, bien que dans la plupart des cas, au moins en Grande-Bretagne, des mesures prises contre des responsables israé-liens ont été largement symboliques.

Cette menace semblait avoir été ré-duite en 2011, lorsque la Grande-Bre-tagne a modifiée sa loi de compétence universelle, qui permet aux citoyens d’obtenir des mandats d’arrêts pour crimes de guerre contre des étran-gers qui visitent la Grande-Bretagne. La loi a été modifiée afin d’exiger le consentement du directeur des pour-suites pénales dans le cas où un man-dat était délivré.

L’amendement a permis à Tzipi Livni de visiter Londres la même année, en dépit d’un mandat d’arrêt émis contre elle pour son rôle dans l’opé-ration Plomb Durci à Gaza. Livni a

servi comme ministre des affaires étrangères lors de l’opération mili-taire dans le territoire gouverne par le groupe terroriste islamiste Hamas.

En 2005, alors qu’il allait atterrir en Grande-Bretagne pour une collecte de fonds, l’ancien chef du commande-ment central de Tsahal, le major-gé-néral (de réserve) Doron Almog, a été informé par l’ambassadeur d’Israël a Londres de l’existence d’un mandat d’arrêt à son encontre pour prétendus « crimes de guerre » commis sous son commandement dans le bande de Gaza. Almog est alors resté dans l’avion et s’est envolé pour Israël.

Dans un autre incident, le brigadier-général Aviv Kochavi, qui dans le passé était commandant de la division de Gaza, a été contraint d’éviter d’en-trer en Grande-Bretagne et d’annuler ses études prévues au Royaume-Uni.

En mai 2011, un incident supplémen-taire s’est produit lorsque le secrétaire militaire du premier ministre Benya-min Netanyahou, le brigadier-général Yohanan Locker, a choisi de ne pas se joindre à Netanyahou lors d’une visite d’état en Grande-Bretagne, également à cause de sa participation dans l’opération Plomb Durci, quand il servait comme chef d’état-major de la force aérienne israélienne.

L’ancien porte-parole de Tsahal, Avi Benayahou, a révélé qu’il avait récemment voyagé en Grande-Bre-tagne en utilisant une fausse identité dans le sillage de la campagne de dé-légitimation menée contre Israël.

L’ancien chef de la marine détenu à Heathrow

Les forces de sécurité ont arrêté trois suspects dans le cadre de l’assassinat du colonel de réserve Sariya Ofer dans la vallée du Jour-dain vendredi.

Deux des trois hommes, des arabes de la région de Hevron, ont été remis pour interrogatoire par les forces de sécurité et ont avoué le meurtre. Les enquêteurs recherchent toujours les circonstances derrière l’assassinat.

Une déclaration du Shin Bet dit que les trois habitants de Deir Samet ont été arrêtés sur des soupçons d’assas-sinat. Uda Farid Taleb, 18 ans, et Bashir Ahmed Uda Kharoub, 21 ans,

ont avoué le meurtre.

Les suspects ont déclaré qu’ils avaient visité la maison d’Ofer il y a environ deux semaines. Cela rejoint les informations fournies par la femme d’Ofer, Monique, qui a dit qu’elle et son mari ont remarqué des jeunes arabes hors de leur maison plus tôt ce mois-ci.

Plus tôt dimanche, il a été rapporté que des responsables de la défense estimaient que l’assassinat n’était pas une attaque terroriste et était suscep-tible d’avoir des motivations crimi-nelles.

Initialement, Tsahal et le Shin Bet pensaient que l’assassinat était un attentat terroriste, basé sur les indica-tions sur les lieux et le témoignage de la femme d’Ofer qui a dit qu’elle et son mari avaient été agressé par des arabes.

Les forces de sécurité penchent main-tenant sur la possibilité que l’assas-sinat était le résultat d’un complot bâclé par les arabes pour voler des biens dans le village de vacance de Brosh HaBika.

Le premier ministre Benyamin Neta-nyahou a abordé la question lors de la réunion du cabinet ministériel di-manche, et a révélé son lien person-nel avec Ofer. « Il était un camarade de classe de mon frère Ido. Il a visité notre maison à plusieurs reprises. Un gamin sérieux, mature, qui plus tard a énormément contribué à Tsahal et à la sécurité de l’état dans le cadre de son service dans l’armée israélienne. »

La femme d’Ofer, Monique, a dé-claré samedi depuis son lit d’hôpital a Afoula : « l’état doit prendre des mesures énergiques pour faire passer un message à ces gens. Yaya était un homme incroyable qui a été battu à mort par deux bandits. »

2 arabes avouent le meurtre de la vallée du Jourdain

Deux turcs arrêtés dans un camp nazi, faisant le salut hitlérien devant des israéliens…

Deux étudiants turcs de 20 ont été arrêtés par la police polonaise avoir fait « heil Hitler », devant une dé-légation israélienne qui visitait le camp d’extermination de Majda-nek.

Les responsables israéliens ont im-médiatement avertis la police qui a interpellé les deux nazillons turcs.

Ces derniers, qui faisaient parti d’une délégation de l’Université de Lublin, ont expliqué « ne pas connaître le vrai sens de ce geste. »

Ils devraient être libérés sous caution, où être condamné à une amende.

Par Roger Astier

20L’information en provenance d’IsraëlEdition du 16 au 22 Octobre 2013

Pourquoi je me présente à l’élection de l’ACIP du 24 novembre 2013

Comme vous, l’actualité m’inter-pelle. Les attaques répétées contre Israël et l’identité juive me préoc-cupent.

Partout en Europe s’installe un anti-sémitisme masqué sous le visage de l’antisionisme.

Çà et là des attaques contre la tradition juive sont lancées.

La remise en cause de la circoncision et de la Shrita (abattage rituel) sont des signes qui ne peuvent nous laisser sans réaction.C’est notre fidélité à Israël et à notre vie juive que certains s’attaquent !Face à ces défis, il est de notre devoir d’agir.

La communauté a besoin d’unité et de vision d’avenir.Pas une de nos communautés ne doit se sentir seule et abandonnée.La solidarité communautaire reste la seule capable de répondre aux inquié-tudes et besoins de nos frères et sœurs juifs où qu’ils se trouvent et quel que

soit son degré de pratique.Notre destin et commun !

La communauté juive, riche en asso-ciations efficaces doit se reconnaitre et pouvoir s’appuyer sur ses 3 institutions centrales que sont les Consistoire, le Crif et le FSJU.Militant communautaire, engagé de-puis plus de 20 ans au sein de l’Asso-ciation de Soutien à Israël ( ASI), de l’Association pour le Bien être des Sol-dats Israéliens ( ABSI Keren Or) et du FSJU, je suis un homme de terrain, je connais notre communauté, ses spéci-ficités, ses attentes et ses problèmes et j’aime la Servir !

Pour moi, s’engager n’est pas un acte dénué de sens. C’est une lourde respon-sabilité !

Chacun de ceux qui choisissent ce che-min doit savoir qu’il n’est pas un long fleuve tranquille.

C’est conscient de tous les défis à rele-ver et bien décidé à Servir notre com-munauté avec fidélité et transparence, que j’ai décidé me présenter.Je serai aux côtés d’Hommes et de Femmes avec lesquels je partage la même vision. Nous nous présenterons à vous très prochainement.

Ensembles nous devrons assurer le pré-sent et préparer l’avenir

Je m’engage à être au service de cha-cun d’entre vous de toute mon âme, de toute ma force, de tout mon cœur et en toute humilité.

Je compte sur vous car vous savez que vous pouvez compter sur moi !

Dr GIL TAIEB

Lycée français du Qatar : la France se couche pour de l’argent

La France s’est encore couchée de-vant l’argent du minuscule Qatar.

Grandeur de la France ? Elle était à vendre. Le Qatar l’a achetée, au rabais : la putain est vieillissante, elle ne fait pas la difficile.

• Le Qatar n’était pas satisfait du pro-viseur du lycée français Bonaparte de Doha, il l’a jeté en prison sous un pré-texte vague (le proviseur, Hafid Adna-ni, se plaignait que sa comptable était peu qualifiée et ne possédait pas les di-plômes qu’elle disait avoir, elle a porté plainte pour propos anti-musulmans, il a été jeté en prison).

La France n’a pas moufté.

• Le Qatar a ordonné à la France que le proviseur quitte le pays sur le champs. Et quand le Qatar dit sur le champ, la France est aux ordres.

Le Quai d’Orsay, si fier en d’autres oc-casions, si méprisant, si supérieur, s’est couché comme un caniche et a rapatrié son professeur trois heures après avoir reçu l’ordre.

Laurent Fabius et Vincent Peillon, en d’autres occasions si combatifs à dé-noncer l’injustice, courbent l’échine. Belle gauche munichoise.

• Le Qatar n’a pas autorisé la famille du proviseur Hafid Adnani a le suivre.

La France a rapatrié le proviseur et a laissé la famille, en otage, au Qatar.

• En novembre, le Qatar s’était plaint de Franck Choinard, le proviseur du lycée Voltaire.

La France au garde-à-vous avait rapa-trié le proviseur du lycée Voltaire.

• Le Qatar s’était plaint du contenu des livres d’histoire et de sciences natu-relles.

La France avait obéit. Les livres ont été jetés, la gestion du lycée Voltaire a été confiée … au Qatar.

Le Qatar est une dictature islamiste. S’il n’y avait pas l’argent tout puissant, les journalistes l’appelleraient par son nom : une dictature islamo-fasciste. Et une dictature ne tolère pas d’être contredite, ni contestée. Ses ordres ne sont pas discutables.

François Hollande a rencontré le dic-tateur du Qatar en septembre. François Hollande a parlé des cadeaux que la France offrira au Qatar et a quémandé quelques aides. La France est un dhim-mi docile, elle a appris que les ordres du Qatar ne sont pas discutables. Elle recevra des récompenses…

Claude Askolovitch peut en attester : il est lui aussi l’élève docile du Qatar. Il ne discute pas les ordres. Il diffuse le venin du Qatar. Lui aussi reçoit des récompenses.© Hervé Roubaix

21L’information en provenance d’IsraëlEdition du 16 au 22 Octobre 2013

Le MRAP a manqué une fois de plus l’occasion de se taireCette semaine, la une de nombre de nos magazines traite de la poussée du FN.Avec près de 24% des intentions de vote, le parti de Marine Le Pen, se hisse en bonne position pour les pro-chaines élections.

Surfant sur la faiblesse des uns et les divisions des autres, le parti d’extrême droite fait de chaque insatisfaction po-pulaire un de ses chevaux de bataille.La Marine ayant lifté son parti et veillant à ne pas laisser de place visible à son idéologie xénophobe et raciste, rajeuni et avec de bonnes manières, le FN newlook se veut rassurant et fré-quentable.Pas une tête rasée ne dépasse, pas un mot n’est prononcé par les vieux fas-cistes qui l’ont élevé et le porte parole Florian Philippot joue les bons garçons.Marine Le Pen monte et progresse dans une France qui craint pour son avenir et ses emplois et a peur pour sa sécurité !Après avoir récupéré le Drapeau Trico-lore et la Marseillaise, le FN de Marine Le Pen, veut s’approprier le Peuple Français !

A l’extrême gauche, Mélenchon joue le populiste pyromane et à droite, cer-tains, prêts à tout pour être élus, sont prêts aux alliances fatales.La gauche et la droite républicaine sont coincées entre la peste brune et le cho-léra d’extrême gauche.Dans ce paysage sombre et inquiétant, certains osent parler et nommer les choses et les réalités.Parmi eux, le ministre de l’intérieur, Manuel Valls, dont l’intégrité et la pro-

bité ne sauraient être mises en doute, a osé nommer les terroristes islamistes par leurs noms, condamner les puis-sances étrangères les finançant et parler des intégrations refusées. Les sondages ne se trompent pas et les français, toutes opinions politiques confondues, font de lui le plus apprécié des ministres de la République.Ses actes et ses paroles correspondent à la réalité que vivent nos compatriotes et ne cherchent pas à diviser.La politique politicienne de certains et les biens pensant ne le voient pas ainsi !Leurs idéologies d’un autre temps et leur clientélisme les aveuglent et nous font doucement tomber dans les bras de La Marine relookée.

L’extrême gauche condamne le mi-nistre pour ses méthodes et le MRAP porte plainte.Ce mouvement, si souvent silencieux devant les attaques antisémites prove-nant des anti sionistes de tout genres et participant activement aux campagnes de boycott d’Israel, veut une fois de plus s’illustrer.Au lieu de se trouver du côté de ceux qui souffrent de l’insécurité ou des femmes maltraitées et asservies par un islamisme intégriste qui sévit dans certaines de nos banlieues, il préfère se taire et collaborer !Le MRAP a manqué une fois de plus l’occasion de se taire et porte une part de la réussite du FN.

Marine Le Pen n’a pas besoin d’amis tant les ennemis comme le MRAP et consorts la servent avec générosité. GIL TAIEB

Front National – Ce qu’Alain Delon a réellement dit

Les médias français font un caca nerveux suite à l’interview d’Alain Delon par le quotidien suisse fran-cophone Le Matin (source en bas de page). Ci-dessous, ce que l’excellent Alain Delon – qui a le droit de dire ce qu’il veux car c’est un vrai homme libre – a réellement dit.

Le Matin – Dimanche, Genève a vu une percée du MCG. En France on constate celle du Front national. Vous êtes franco-suisse, que vous ins-pire cette droite extrême ?

Alain Delon – Je ne vais pas critiquer les gens en place, c’est trop facile. Je voudrais simplement vous dire que la poussée du MCG comme celle du Front national, c’est tout à fait édi-fiant. Edifiant parce que les gens en ont

marre qu’on leur parle comme on le fait. Ils veulent de l’action, ils veulent autre chose. Ils ont connu une France différente sous de Gaulle ou même Mitterrand. Voilà pourquoi le Front national, comme le MCG à Genève, prend une place très importante et ça, je l’approuve, je le pousse et le com-prends parfaitement bien.

Au-delà du ras-le-bol ambiant, se-ront-ils capables, selon vous, de pas-ser des paroles aux actes ?

Ils en seront capables s’ils arrivent à avoir derrière eux un électorat solide. On ne peut pas le faire sans l’appui du peuple et sans l’appui de ceux qui sont leur soutien. Depuis des années, Le Pen père et fille se battent, mais ils se battent un peu seuls. Là, pour la pre-

mière fois, ils ne sont plus seuls. Ils ont les Français avec eux. C’est important. Et que cela déborde sur Genève, c’est vachement important. Là-bas aussi il y a un ras-le-bol.

Vos déclarations récentes sur le ma-riage gay ont fait des vagues.

La presse a dit ce qu’elle voulait. Je n’ai rien dit contre le mariage gay. J’ai dit que je m’en foutais du mariage. Je suis contre l’adoption des enfants. Point.

Pourquoi ?

Parce qu’un enfant doit avoir un père et une mère et doit être élevé par un père et une mère. Maintenant que les hommes et les femmes se marient entre eux, je n’en ai strictement rien à faire.

Vous aurez 78 ans le 8 novembre. Que peut-on vous souhaiter ?

Moi, je ne me souhaite pas grand-chose. Parce que cette époque ne me plaît pas, parce que ce monde ne me plaît guère. Je n’ai aucune crainte ni aucune peur de partir. Le cinéma ne me manque pas, j’ai tout eu et j’ai tout connu. Comme dans la vie. Je peux donc partir tranquille. Je n’ai aucune inquiétude. Ce monde ne me plaît plus depuis les années 2000. Je vis un peu en marge de tout ça. Je souhaite simple-ment que mes enfants, ma fille comme mes deux garçons, n’en souffrent pas trop et qu’ils puissent traverser les épreuves qui les attendent.

M. Garrotéhttp://www.lematin.ch

Alstom remporte un contrat de 300 millions d’euros en Israël

Le Français Alstom vient de rempor-ter un appel d’offres de plus de 300 millions d’euros pour remettre à ni-veau les wagons des trians israéliens. Alstom assurera la maintenance sur 46 voitures sur les 7 prochaines an-nées, avec un option de prolongation de 8 ans.

L’accord d’externaliser les services de maintenance des chemins de fer israé-liens a été signé il y a un an, après une longue lutte menée par le syndicat des travailleurs.

L’accord stipule que le maintien de plus de 30 % du matériel roulant actuel d’Israël Railways pourrait être externa-lisées, ainsi que son futur matériel élec-trique roulant.

L’accord a entraîné l’annulation du contrat signé avec Bombardier pour maintenir tout le matériel roulant. Israel Railways a été obligé de payer 2 mil-lions d’euros d’indemnités au canadien

Bombardier pour ne pas avoir respecté les termes du contrat.

Malgré tout, Bombardier était le favori pour remporter le nouvel appel d’offres, dans lequel Siemens et Vossloh AG ont également participé.

Bombardier est le principal fournisseur du matériel roulant et des actions de maintenance des trains israéliens.

Siemens est un fournisseur secon-daire… Et il a finalement renoncé à participer à la dernière phase de l’appel d’offres.

Alstom va commencer maintenance des trains israéliens dès janvier 2014, et devra embaucher 100 personnes pour ce projet, principalement en IsrAël. Les employés seront formés par des experts français dans les entrepôts de Lod et de Haïfa.

Par Lola Perez

22L’information en provenance d’IsraëlEdition du 16 au 22 Octobre 2013

Netanyahou au NYT :« Herzl et Churchill étaient plus isolés »

Au milieu de ce que beaucoup consi-dèrent comme un réchauffement des relations diplomatiques entre l’Iran et l’Occident, le premier ministre Benyamin Netanyahou continue de mettre en garde le monde sur les dangers d’un Iran nucléaire, et a dé-claré au New York Times, dans une interview publiée vendredi, qu’il ne laisserait pas la république islamique obtenir des armes nucléaires.

Pendant l’entrevue, Netanyahou a fait référence à deux photos au-dessus de son bureau, dans ses bureaux de Jéru-salem, une du leader britannique de la Deuxième Guerre Mondiale, Sir Wins-ton Churchill, et l’autre du fondateur du sionisme moderne, Théodore Herzl, disant : « ils étaient beaucoup plus iso-lés que moi. »

Avant la réunion prévue la semaine prochaine entre les six « puissances mondiales » et l’Iran sur son pro-gramme nucléaire, les journalistes du New York Times, réputés très à gauche, décrivent souvent Netanyahou comme « de plus en plus seul à l’étranger et à la maison, » et risque de « paraître figé dans le passé, au milieu d’un paysage géopolitique changeant. » Comme si les journalistes du Times connaissaient mieux qu’un premier ministre israélien la géopolitique du Moyen Orient.

« Netanyahou est plus confortable à prédire des catastrophes, effrayer les gens, qu’à faire quelque chose, » dit Mitchell Barak, un consultant politique qui a travaillé avec Netanyahou dans les années 1990, cité par le Times.

« Le problème est maintenant qu’il a perdu du terrain. Son message est clair, son message est le même, la situation est la même, mais la perspective de tout le monde a changé, » a ajouté Barak.

Le journaliste du Times a écrit que « un tel isolement n’est pas nouveau pour un homme avec peu d’amis personnels et peu de foi dans les alliés. »

Après son blitz médiatique aux Etats-Unis, Netanyahou a inondé les me-dias européens au cours des derniers jours, avec des interviews qui tentent d’influencer l’opinion publique contre l’assouplissement des sanctions sur l’Iran en échange de ce que Jérusalem considère comme des concessions cos-métiques.

Facebook rachète la startup israélienne Onavo

Facebook va acquérir la startup israélienne Onavo, a annoncé lundi la société basée à Tel-Aviv, pour un montant qui pourrait atteindre, se-lon la presse locale, 200 millions de dollars.

«Facebook a donné son accord pour acquérir notre compagnie», ont écrit sur leur blog les deux co-fondateurs de la société, Guy Rosen et Roi Tiger, sans préciser le montant de la transaction.

Les médias locaux l’ont estimée entre 100 et 200 millions de dollars (73 à 147 millions d’euros) tout en affirmant que Facebook allait également ouvrir son premier centre de recherche et de déve-loppement en Israël.

Fondée en 2010, Onavo développe des applications destinées à mieux gérer les frais de transmission de données par téléphonie mobile, en particulier lors de déplacements à l’étranger.

La société dispose aussi d’une branche spécialisée dans la fourniture à des en-treprises d’informations commerciales sur l’utilisation de l’application.

Selon le site internet du quotidien israé-lien Haaretz, 30 des 40 employésd’Onavo sont basés en Israël, le reste travaillant à Palo Alto en Californie.

Le bureau d’Onavo à «Tel-Aviv conti-nuera à fonctionner et deviendra le nou-veau bureau israélien de Facebook», selon le blog.

F-35 : le Pentagone opte pour le casque HMDS de l’israélien ELBITLe Pentagone a annoncé l’arrêt défi-nitif du projet du casque de pilote dé-veloppé pour l’avion de chasse F-35 par le britannique BAE Systems pour se concentrer exclusivement sur le casque développé par l’israé-lien Elbit Systems Ltd.

Le Bureau du programme F-35 du Pen-tagone a déclaré que le casque israélien, équipé d’une meilleure caméra de vi-sion nocturne, permettrait d’économi-ser environ 45 millions de dollars par rapport au coût estimé pour le casque britannique.

“À ce jour, plus de 100 pilotes de F-35 ont effectués plus de 6 000 vols et 10 000 heures avec le casque et leurs com-mentaires ont été très positifs”, a décla-

ré un haut-responsable du programme F-35 de Lockheed Martin.

Le casque HMDS (Helmet Mounted Display System) est doté de fonction-nalités extrêmement évoluées, il permet aussi bien de désigner des cibles par un simple mouvement de la tête que de littéralement voir à travers le plancher de l’appareil, pendant les manœuvres d’atterrissage vertical par exemple.

Le pilote, grâce au casque Elbit, rece-vra en temps réel sur la visière du casque, de jour comme de nuit, toutes les informations dont il aura besoin pour remplir sa mission.

Katty Scott – © Le Monde Juif .info

23L’information en provenance d’IsraëlEdition du 16 au 22 Octobre 2013

Le premier ministre grec refuse de porter la kippa à Yad Vashem

Un incident diplomatique a éclipsé la visite du premier ministre grec Antonis Samaras en Israël : le pre-mier ministre de la Grèce a refusé de porter une kippa lors d’un service commémoratif pour les victimes de la Shoah qui avait lieu dans la tente Yizkor (Hall du Souvenir) à Yad Vashem, mardi.

Les organisateurs de la cérémonie ont exhorté Samaras à honorer l’occasion. Quand il lui a été proposé de mettre un chapeau à la place d’une kippa, il a encore refusé, et il a finalement déposé

une gerbe de fleurs tête nue.

Il est rare que des invités étrangers prennent une telle décision. Néan-moins, en 2005, le premier ministre turc Erdogan avait agi de la même manière. L’ancien président français Jacques Chirac avait également refusé de porter une kippa, mais avait cepen-dant accepté de porter un chapeau.

Les responsables israéliens ont été sur-pris par le refus persistant de Samaras, car il est considéré comme un chef d’état étranger amical, qui mène une

politique féroce contre les néo-nazis en Grèce, ainsi que contre l’antisémitisme et le racisme en général.

Yad Vashem a dit en réponse : « les visiteurs sont invités à se couvrir la tête seulement lors de la visite de la tente Yizkor, où reposent des cendres des victimes des camps de concentration. » « Yad Vashem regrette (que le premier ministre grec a refusé de porter une kippa), mais c’était sa décision. »

A la rédaction nous ne sommes tou-tefois pas choqués comme certains veulent en avoir l’air. La kippa est un signe religieux juif, et nous espérons que si un jour Netanyahou était invité à porter une croix en Grèce, il refuse-rait de la même manière. D’autant que Yad Vashem n’a aucune connotation religieuse, le refus de porter une kippa au Kotel par exemple, serait un réel outrage, mais dans un mémorial, qui plus est ce qu’il y a de plus laïc, c’est un choix, et il est difficile de le blâmer. D’autant que cette insistance à porter une kippa vient également de la part de juifs laïcs, qui n’en portent pas, et ont pour habitude de se mettre une serviette sur la tête pour répondre par exemple à un kaddish ou honorer une ‘houpa.

Samaras est en visite en Israël avec huit ministres grecs en charge des affaires étrangères, de la sécurité intérieure, de l’énergie, de l’éducation, de la culture, du tourisme, des transports et du déve-loppement. Lors de cette visite, 10 accords ont été signés entre Israël et la Grèce dans les domaines précités.

Teva supprimer 10% de ses effectifs mondiaux, soit 5.000 postes

New York – Le numéro un mondial des médicaments génériques, l’Israé-lien Teva Pharmaceutical Industries, a annoncé jeudi une intensification de son programme de restructura-tion, avec la disparition à terme de 10% de ses effectifs mondiaux, soit 5.000 emplois.

Pour l’essentiel, ces suppressions de postes devraient intervenir d’ici la fin 2014.

Teva, qui s’était déjà fixé pour objectif de réduire ses coûts annuels dans une proportion allant de 1,5 à 2 milliards de dollars d’ici la fin 2017, vise désor-mais le haut de cette fourchette, selon un communiqué publié par l’entreprise.

Teva précise vouloir réaliser la moitié des économies envisagées dans l’année qui vient.

Le groupe ne donne pas plus d’indi-cations sur les économies visées, mais souligne qu’elles devraient provenir

«en majorité» d’une réduction du coût de ses achats.

Comme il l’avait annoncé en décembre dernier, le groupe entend réduire sa présence dans des pans entiers de son organisation, pour se concentrer sur les génériques et ses activités de recherche.

Les économies réalisées seront réin-vesties dans des programmes «à haut potentiel», assure le groupe.

Dans l’immédiat, cette restructuration devait coûter 1,1 milliard de dollars au groupe, dont 75% en «cash» et 25% sous forme de dépréciations d’actifs, selon son communiqué.

Teva pense malgré tout pourvoir tenir ses prévisions pour l’exercice en cours, avec un chiffre d’affaires proche du milieu de la fourchette annoncée (entre 19,5 et 20,5 milliards de dollars) et un bénéfice par action compris entre 4,85 et 5,15 dollars par action.

Le fameux réchauffement climatique de ces dernières décades est princi-palement attribué aux quantités de gaz carbonique (CO2) émises par les activités humaines.

À eux seuls, l’industrie et les trans-ports représentent 60% des ces émis-sions. Des millions de dollars sont dépensés chaque année par les géants industriels de ce monde pour décou-vrir le Graal : répondre à la consom-mation planétaire sans émettre ce fameux gaz. NewCO2Fuel (NCF), une start-up Israélienne, a fait une gigantesque avancée dans cette quête. Enquête sur une révolution déjà en marche.

Le CO2 continue de grimperPour faire simple, chaque fois que l’on brûle quelque chose, nous émettons du CO2. Cependant, le CO2 est nécessaire aux plantes et aux arbres, ces derniers transforment le CO2 en oxygène grâce à la lumière, d’où leurs surnoms de poumons de la planète. Aujourd’hui les quantités actuelles de CO2 sont trop importantes pour être absorbées en totalité par nos arbres. Les émis-sions de CO2 sont à un niveau jamais atteint dans l’histoire de l’humanité. Et ce n’est pas près de s’arrêter. En effet les émissions de CO2 accompagnent les sociétés dans leur expansion éco-nomique et industrielle, or certain pays comme la chine, connaissent une forte croissance et les données concernant leurs émissions ne sont pas connues.

Une situation économique compli-quéeLes ressources fossiles naturelles s’amenuisent peu à peu. Il est vrai que l’on découvre régulièrement de nou-veau gisement ici et là, ou de nouveau moyen d’extraire le précieux or noir, mais cela va toujours dans la direction de l’augmentation des coûts, et l’éner-gie devient de plus en plus chère. Les pays sans ressources sur leurs propres sols sont dépendants du prix du pétrole ainsi que du bon vouloir des politiques des pays producteurs. Des efforts et des moyens colossaux sont employés pour produire toujours plus de « bio-pétrole », c’est à dire du pétrole produit à partir de biomasse (plantes et autres). Mais à l’heure d’aujourd’hui, les procédés sont loin d’être rentables à échelle in-dustrielle et sont demandeurs en huiles

nécessaires à la consommation alimen-taire de la planète, comme l’huile de soja par exemple. Aujourd’hui, seul 7% des combustibles pour le transport pro-vient de procédés dits « Bio ».

2 voies s’offrent au genre humain pour conserver l’écosystème dans lequel il vit : diminuer sa demande global en énergie ou trouver un moyen technolo-gique d’émettre moins de CO2. Vu la démographie mondiale actuelle, et les attentes des populations des pays dits « émergeants », une réduction de la demande en énergie semble utopique. La science reste le recours à privilégier dans un premier temps : il faut trouver le moyen de réduire les émissions de CO2 dans l’atmosphère.

Comment réduire la quantité de CO2 émise dans l’atmosphère ?La question n’est pas nouvelle. En simplifiant un peu, il y a 2 principales options :

- le CO2 est stocké dans les sous-sols, mais à l’heure actuelle, on connaît mal les impacts environnementaux à long terme de telles pratiques

- le CO2 est transformé en produit ou énergie réutilisable

Cette dernière solution est évidemment la plus prometteuse si elle ne nécessite pas encore plus d’énergie fossile pour effectuer la transformation. De nom-breuses recherches sur le sujet sont actuellement en cours, utilisant des ca-talyseurs dans des processus chimiques compliqués.

Une idée un peu folleLes industries demandeuses en éner-gies fossiles, comme la production d’électricité, de métaux, de ciment, ou la production de fuels à partir de char-bon gazéifiés, produisent des quantités gigantesques de CO2 et perdent beau-coup de chaleur (ou d’énergie) en che-min.

En 2005, Prof. Jacob Karni de l’Institut Weizmann à Rehovot a eu l’idée un peu folle de transformer le CO2 produit par ces industries en combustibles, seule-ment en utilisant l’énergie perdue par l’usine, de l’eau et l’énergie solaire !!

Les Erdy, un brillant entrepreneur et

visionnaire Australien, a tout de suite vu le potentiel de cette technologie dans le fait que cela pourrait amener la paix dans le monde en faisant en sorte que chaque pays produise son propre pétrole. Dr Erdy, avec la participation de Greenearth Energy , spécialisé dans les énergies renouvelables, a pourvu aux besoins financiers pour démarrer la Start-Up.

Comment ça marche ?La technologie avant-gardiste de New-CO2Fuel consiste à faire passer de l’eau et du CO2 à travers une mem-brane sous très hautes températures. Cette membrane, alimentée par un courant électrique, transforme le CO2 en syngas (gaz synthétique constitué de CO et de H2) à partir duquel il est facile de produire du diesel ou de l’électricité. En effet, à de telles températures, les molécules de CO2 et d’eau (H2O) sont dissociées en H2, CO et O2 au contact de la membrane. Cette transformation s’effectue autour de 900 degrés Celsius. Le rendement serait meilleur à plus haute température mais les matériaux pour fabriquer le réacteur (dans lequel se trouve la membrane) couteraient bien trop cher. Mais d’un autre coté, si la température du réacteur baisse, il faudra augmenter la quantité d’élec-tricité dans la membrane pour que la magie opère. L’électricité nécessaire est elle-même produite par la chaleur régnant dans le réacteur.

Le système est complètement auto-nome en énergie, transformant le CO2 et l’eau en combustible, et en n’utili-sant que l’énergie perdue par l’usine et/ou l’énergie solaire. Evidemment, les ingénieurs de NewCO2Fuel travaillent sur différents schémas afin d’adapter le système à différents types d’usines.

NewCO2Fuel développe cette tech-nologie révolutionnaire en étroite col-laboration avec l’institut des Sciences de Weizmann. En laboratoire, la tech-nologie NewCO2Fuel fonctionne à merveille. Afin de passer à la vitesse supérieure, l’équipe de NewCO2Fuel, composée de 5 docteurs et 10 ingé-nieurs, termine actuellement un réac-teur à taille réduite, construit au 12eme étage dans les labos dans l’Institut Weizmannn. Afin de générer l’énergie nécessaire au réacteur, des miroirs ont été installés en face et au pied de la tour Weizmann pour renvoyer la lumière du soleil depuis le sol directement vers la fenêtre du laboratoire. Ce faisceau est ensuite condensé et utilisé pour atteindre les 1000 degrés requis dans le réacteur. Les tests démarreront le mois prochain.

Cette technologie est protégée par 6 brevets partiellement détenus par l’Ins-titut Weizmann et pour lesquels New-CO2Fuel détient l’exclusivité mondiale concernant son utilisation. Le premier brevet a déjà été approuvé aux States et en Chine. Les demandes de bre-vets dans 6 autres pays sont en cours de validation. Le ministère de l’éner-gie Israélien a accordé une bourse de $600,000 USD dans ce projet, auxquels s’ajoutent les 9 millions de dollars pro-venant des différents investisseurs.

La production à grande échelle de combustibles à partir de CO2, d’eau et d’énergie solaire est attendue pour 2018.Ilan IferganSource: http://siliconwadi.fr/

24L’information en provenance d’IsraëlEdition du 16 au 22 Octobre 2013

L’israélien NCF parvient à transformer le CO2 en carburant

26L’information en provenance d’IsraëlEdition du 16 au 22 Octobre 2013

Le parcours idéologiquement sulfureux d’Obama

Le président Barak Hussein Obama est avant tout un idéologue dont les racines politiques puisent leur source dans la Nouvelle Gauche américaine qui apparut et fit parler d’elle dans les années 1960 et 1970. Le «père de cette Nouvelle Gauche » fut le philo-sophe Herbert Marcuse (1898-1979). Ce mouvement qui accueillit en son sein des activistes, «éducateurs » et agitateurs d’extrême gauche, vou-lait changer la société américaine (et anglaise) en prônant les « droits des gays », l’avortement, la (trop fa-meuse) « théorie des genres » ou en-core la consommation de drogues…

De ce mouvement idéologique d’ex-trême gauche naquit un groupe terro-riste, le Weather Underground Organi-zation (WUO) qui finit par se nommer communément The Weathermen.

Cette organisation (créée par Ann Ar-

bor à l’Université du Michigan) s’orga-nisa dès 1969 comme une faction des SDS, c’est-à-dire des Students for a Democratic Society, dont le but n’était autre que de renverser le gouvernement des États-Unis…(source: Wikipedia).

Les Weathermen furent des soutiens sans faille des thèses idéologiques du Black power (le pouvoir noir) et furent donc extrêmement proches des terro-ristes et criminels du mouvement des Black Panthers .

Les Weathermen se mirent à la lutte armée et commirent des attentats à la bombe à partir de 1971 contre des bâtiments officiels américains (le Capi-tole, le Pentagone, etc.) et contre des banques.

Ces agissements terroristes conti-nuèrent jusqu’en 1973; mais cela n’em-pêcha pas les terroristes et/ou les idéo-

logues de ce groupe d’extrême gauche de faire de brillantes carrières dans les universités américaines, à l’instar d’un certain Bill Ayers, le co-fondateur du groupe terroriste Weather Underground (faction dissidente du SDS)…Ce per-sonnage plus que sulfureux travailla sur des projets communs (en particulier pour le Woods Fund of Chicago) avec Barack Hussein Obama. En 1997, à l’Université de Chicago, se tint une série de discussions mensuelles aux-quelles participèrent six personnes dont Ayers et Obama. Le 1er mars 2001, Ayers fit un don de 200 $ pour soutenir la campagne sénatoriale d’Obama.

Quoi qu’on en dise, Barak Hussein Obama ne rechigna pas à côtoyer un individu qui fut un terroristeet dont le but était de renverser le gouvernement des États-Unis…Étrange fréquentation pour un homme qui allait devenir le 44ème Président des États-Unis….

Mais après tout, Ayers fut une figure du « mouvement » Black power (le pou-voir noir),et c’est Ayers et son gang de gauchistes qui inventèrent le concept de ‘‘white skin privilege’‘ (le privilège de la peau blanche) afin de dénoncer tous les blancs américains qui selon eux étaient avantagés par la couleur de leur peau. C’est à ce moment, dans les années 1970, que les Weathermen n’hésitèrent pas à orthographier le mot ‘‘America’‘ avec trois ’‘k’‘ à la place du ’‘c’‘ («Amerikkka») pour faire croire que les États-Unis étaient sous la domination de l’idéologie du KKK (le Ku Klux Klan).

C’est ainsi que commença une cam-pagne subversive de dénigrement des blancs américains qui eut pour résultat catastrophique de donner mau-vaise conscience à des personnes qui

n’avaient strictement rien commis de répréhensible à part le fait d’être nés blancs…

Les délires «antiracistes» eurent pour autre conséquence de créer paradoxale-ment un racisme dont les blancs furent (et continuent d’être) les victimes avec, par exemple, la création de la «discri-mination positive ».

Mais ce n’est pas tout : Barak Hussein Obama fut très proche du révérend noir Jeremiah Wright qui fut son mentor et dont les sermons inspirèrent l’actuel président américain pour l’écriture de son livre (publié en 2006), L’Audace de l’espoir.

Le problème est que le révérend Wright est un anti-israélien notoire, un raciste anti-blanc et un antiaméricain patenté. Wright, grand soutien des «Palesti-niens», osa qualifier Israël d’«État ter-roriste» et le compara à l’Afrique du Sud du temps de l’apartheid. Ajoutons que pour le révérend Wright « l’Islam et la chrétienté sont beaucoup plus proches qu’il n’y paraît ». Ces propos durent faire plaisir au crypto-musulman Barak HUSSEIN Obama.

Le révérend fanatique est aussi un puissant soutien du leader noir néga-tionniste, Louis Farakhan Muhammad, chef de l’organisation antisémite et anti-blanche, Nation of Islam. Son sur-nom d’‘‘Hitler noir’‘ lui va comme un gant puisque cet ignoble individu osa qualifier le Judaïsme de «religion de caniveau». ..

Les nombreux propos orduriers du leader noir musulman n’empêchèrent pourtant pas le maire de Chicago, Rham Emanuel, ancien Chief of Staff de la Maison Blanche sous le premier

mandat d’Obama, d’accueillir favo-rablement l’«aide» apportée par Far-rakhan qui envoya ses milices afin de stopper la violence dans certains quar-tiers «chauds » de Chicago (comme le rapporte le site Chicago Sun-Times.com,daté du 25 Juillet 2012)…

Malheureusement, nous observons avec embarras à quel point les juifs démocrates américains (dont Rham Emanuel est une figure importante) agissent comme des moutons de Pa-nurge en soutenant très majoritairement les candidats democrates, quelles que soient leurs orientations politiques vis-à-vis d’Israël (dont d’ailleurs ils se moquent majoritairement, malgré les idées reçues).

Obama fut aussi très influencé par Saul David Alinsky, un théoricien et agiteur radical de la gauche postmo-derne américaine de Chicago (www.frontpagemagazine.com). Alinsky créa une méthode de militantisme et de contestation sociale nommée ‘‘com-munity organizing’‘. L’un des buts de cette «méthode» est de former des « animateurs de quartiers» qui aideront, par le biais d’actions agressives, les habitants défavorisés (comprenez les noirs, car rappelez-vous que les blancs sont par principe tous avantagés de part leur naissance….) à faire valoir leurs «droits».Après un parcours idéologique si proche des organisations et des person-nalités subversives gauchistes antiamé-ricaines et anti-israéliennes, il ne faut pas s’étonner qu’Obama mette tout en œuvre pour affaiblir la puissance des États-Unis et mettre en danger la sécu-rité de l’État d’Israël.

Frédéric Sroussi

Netanyahou : « ne dites pas que je ne vous ai pas prévenu »

Alors que les européens suggèrent que les sanctions économiques contre l’Iran pourraient être réduites, le premier ministre Benyamin Neta-nyahou a tenu plusieurs entretiens avec des medias européens pour souligner les dangers du régime de Téhéran.

Lors d’entretiens avec des représen-tants du Frankfurter Allgemeine, du quotidien français Le Monde, du Financial Times britannique, ainsi qu’avec les chaînes de télévision ARD (Allemagne), France 24 et Sky News (Grande-Bretagne), Netanyahou a abordé la question du nucléaire iranien.

Se référant à des photos dans son bu-reau, une de Théodore Herzl, qui a mis en garde contre la « montée imminente de l’antisémitisme », et l’autre de Wins-ton Churchill, qui a mis en garde contre les nazis, le Premier ministre a déclaré que le monde ne doit pas « laisser un régime radical posséder un pouvoir incroyable. »

Le premier ministre a déclaré, concer-nant le programme nucléaire iranien, que le « violent régime iranien, qui pratique le terrorisme… a violé toutes les résolutions du conseil de sécurité de l’ONU lui demandant d’arrêter l’enri-

chissement, sourit maintenant et vient dire : ‘vous savez quoi, laissez-nous continuer l’enrichissement, garder nos réacteurs au plutonium, et je ferai quelques concessions tactiques, cosmé-tiques. Et vous réduisez les sanctions’. »

Suggérant qu’on ne peut pas faire confiance à la ‘république’ islamique,

il a noté : « donc ils obtiennent tout, et nous n’obtenons collectivement rien du tout. »

Netanyahou a ajouté que le danger posé par l’Iran n’est pas seulement un pro-blème israélien, mais aussi le problème de l’Europe et du monde entier. Il a exhorté les européens à prendre part à la lutte contre le programme nucléaire

de l’Iran, disant : « ne leur laissez pas enrichir. Soyez forts, soyez difficiles, et soyez cohérents. »

« La bonne chose est de ne pas tomber dans le piège. »

Le premier ministre a également affir-mé : « ne dites pas que je ne vous ai pas prévenu. »