israël actualités n°300

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GRATUIT - Numéro 300 - Edition du 30 Avril au 6 Mai 2014 Journal israélien en langue française

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Toute l'Information en provenance d'Israël

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Page 1: Israël Actualités n°300

GRATUIT - Numéro 300 - Edition du 30 Avril au 6 Mai 2014 Journal israélien en langue française

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3L’information en provenance d’IsraëlEdition du 30 Avril au 6 Mai 2014

Directeurs de la publication

Rédacteur en chefAlain SayadaTel: 06 68 17 25 55Israël Actualités est une marque déposée en France

Régie publicitaire exclusiveOméga Editions77bis, rue Robespierre93100 MontreuilFranceCrédits photoAlain Azria : 06 21 56 22 13Abonnement : 06 67 44 3000

Directeur commercial Israel:Sigalit Siksik Sitbon06 67 78 40 00

Directeur commercial France:Yohann Azoulay06 68 75 46 26

Commerciaux :Patrick Haddad : 01 43 63 26 02

Distribution - Publicité Strasbourg Logann Strauss : 06 63 77 47 00Distribution - Publicité Provence Alpes cote d’Azur David Botbol : 06 66 70 09 96Distribution - Publicité Rhone Alpes Ylan Alezra : 06 17 79 51 83

Publicités IsraëlSygal Siksik-Sitbon

Tel : 06 67 78 40 00Publicités MarseilleDavid Botbol Tel : 06 66 70 09 96

Caron : sombre anitsioniste !

Les fêtes de pessah viennent de se finir et nous retournons dans le quo-tidien des agressions envers notre communauté. L’une de nos figures emblématiques, Alexandre Arcady, qui vient de sortir le film « 24 jours » sur le lâche assassinat d’Ilan Ha-limi par le gang des barbares et qui a été outrageusement attaqué par le provocateur antisémite, représentant de la désinformation et chroniqueur vedette de l’émission de Laurent Ru-quier, Aymeric Caron ; journaliste de bas étage qui n’est là que pour faire monter la pression sur des dossiers qu’il ne connait pas et faire en sorte de les connaitre comme un petit éco-lier qui a appris ses leçons chez les ennemis de la communauté juive et des pro-Palestiniens avec des notes qu’il aurait récupéré chez ses amis et attendre sa proie ... sans que ces notes puissent être vérifiées. Nous savions qu’Aymeric Caron avait des préjugés dès lors qu’une personne de la communauté ou ami d’Israël se présentait dans l’émission. Tout de suite, celui-ci, avec ces airs de premier de la classe, tirait à quatre épingles, cherchait tout pour faire de l’audimat avec son air arrogant en faisant de la provocation sur des sujets brûlants tels que le conflit is-raélo-palestinien et les personnalités passées dans l’émission. En on eut pour leur frais : Amanda Sthers, l’ex femme de Patrick Bruel, Véronique Genest, amie sincère de la commu-nauté juive et d’Israël, le philosophe Alain Finkielkraut, et bien d’autres ... et le comble, Alexandre Arcady, outrageusement attaqué par ce leader antisioniste qui serait à même et cer-tainement fier d’être l’ami de certains comme M’BALA M’BALA (Dieu-donné), Alain Soral ou bien pourquoi pas le Gang des Barbares ? Mais les responsables de France 2 ont trouvé

que les attaques étaient inappropriées et on remit en place le saltimbanque qu’on a plus entendu jusqu’à la fin de l’interview d’Alexandre Arcady. Une chose est sûre, Alexandre Arcady a été digne et n’a pas dérogé de son fil directeur, à savoir la montée de l’anti-sémitisme et son mécanisme ...

Nous pouvons être fier et avoir du respect sur la façon dont a été gérée la crise et nous pouvons remercier Lau-rent Ruquier d’avoir remis en place ce virulent antisioniste et antisémite notoire qui a révélé au grand jour le ressentiment couvert d’antisionisme notoire enfouis dans ses entrailles et n’a pu le cacher bien longtemps ... Aujourd’hui, Mr Caron, vous avez été démasqué par l’ensemble de la population et vous ne pourrez plus vous cacher derrière votre tête de starlette à deux euros ...

Les mouvements pro-Palestiniens et les islamistes n’en demandaient pas tant pour mettre de l’eau à leur moulin. Vont-ils vous faire des pro-positions pour les représenter pro-chainement ? Oui, Alexandre Arcady a toujours été de tous les combats contre l’antisémitisme et le boycott contre Israël et nous sommes fiers d’annoncer qu’Alexandre Arcady a répondu présent en étant l’un des par-rains pour le Gala organisé par Sam-my Ghozlan pour le Bureau National de Vigilance Contre l’Antisémitisme (BNVCA) qui aura lieu le Mardi 17 Juin 2014.

Encore un fois, merci Alexandre Arcady d’avoir toujours répondu pré-sent lorsque la communauté juive et Israël ont besoin de vous.

Alain SAYADA

Les annonceurs présents dans le journal sont seuls responsables du contenude leurs publi-cités. Le journal ne saurait en être responsable.

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4L’information en provenance d’IsraëlEdition du 30 Avril au 6 Mai 2014

Aujourd’hui n’est pas un jour comme les autres !

Aujourd’hui, nous honorons la mémoire de nos 6 millions de frères et soeurs déshumanisés, chassés, traqués, arrêtés, déportés et gazés par le régime Nazi et ses collabora-teurs.

Aujourd’hui, n’est pas Le Jour du Souvenir car ils sont chaque jour dans nos coeurs et nos mémoires !

En Israël, une sonnerie stridente, comme venue du Ciel et péné-trant nos entrailles, tel le Cri de nos disparus,retentira et le pays entier s’ arrêtera !

Partout, au même moment, nous ne ferons qu’Un.

Pendant ces 60 longues secondes, vont défilé dans notre mémoire les images de la haine anti juive.

Au 20ème siècle, au coeur de l’Eu-rope, symbole de la Civilisation et du Savoir, le génie humain s’est mis au service de la Barbarie.

Des hommes et des femmes, ont laissé libre cours à leurs instincts pri-mitifs et se sont transformés en bêtes sauvages, assoiffées de sang.

Pendant 5 ans, ils ont cherché à éli-miner méthodiquement les Juifs de la surface de la Terre.

Une extermination pensée, programmée,organisée et parfaite-ment réglée.

Un million et demi d’Enfants ont été éliminés sans hésitation.

Six Millions de visages, de prénoms, de noms et d’ Histoires ont été rayés du grand livre de l’Humanité.

Six Millions d’âmes ont été privées d’amour, de Futur et de sépultures.Aujourd’hui, plus de 70 après la Shoa, nous ne pouvons oublier !

Au lendemain de la découverte de l’horreur, le Monde se réveillait et criait « Plus Jamais Ça » Nous avons voulu y croire. Nous es-périons que les Hitler, les Petinistes, les SS et les collaborateurs resteraient une page sombre dans l Histoire de l’Humanité. Nous voulions que la Lumière ne soit plus étouffée.

Nous avons cru que le peuple Juif avait assez souffert et que sa tragé-die allait servir afin que plus jamais,

un enfant, un homme, une femme, quelque soit son origine, sa race ou sa religion ne serait humilié et assassiné.

Nous avons cru, que le peuple Juif avait enfin droit à sa terre et qu’elle ne lui serait jamais plus contestée.

Le temps est passé et certaines mé-moires ont flanché.

Des peuples sont opprimés et souffrent dans la plus grande indiffé-rence.

Les vieux démons reprennent force et le Juif n’a toujours pas la Paix.

Les descendants d’ Hitler ont de nou-veaux visages.

Ils sont chefs de bandes, chefs de guerre, dictateurs, terroristes et même chefs d’états.

Ils pénètrent les esprits et les idéolo-gies.

Ils sont illusionnistes et savent s’ha-biller aux couleurs de la liberté d’ex-pression pour mieux la bafouer.

Ils prennent de nouveaux noms et s’appellent l’anti sionisme. Ils ne crient pas mort aux Juifs mais mort à Israël !

Ils ont même réussi à unir les extré-mistes de gauche et de droite.

Ils ont leurs nouveaux héros et leurs nouveaux collaborateurs.

Ils ont enfanté les Merah, les Fofana, les Soral et les M’Bala M’Bala.

Ils ont tué les enfants Sandler et Mon-senego.

Ils ont enlevé,torturé et assassiné Ilan Halimi.

Ils sont prêts à continuer et se prépa-rent déjà !

Ils tirent aveuglément sur les enfants d’Israel et veulent semer la mort !

Ils veulent faire disparaître l’Etat Juif !

70 ans après la Shoa, nous n’oublions pas !

70 ans après nous ne pardonnons pas.

70 ans après, nous ne nous tairons pas

70 ans après nous sommes prêts à nous battre pour notre identité et notre liberté.

Notre peuple est vivant, debout et fier. Il a sa terre, son armée et ne confira jamais la vie de ses enfants à d’autres.

70 ans après la Shoa nous restons les vigiles de l’Humanité.

Gil Taieb

Ne pas oublier

Le Hamas a appelé lundi toutes les organisations arabes palestiniennes à cesser leurs activités visant à per-turber les efforts de réconciliation entre l’organisation terroriste et le Fatah, de sorte qu’un gouver-nement d’union puisse être formé dans les cinq semaines, sous la di-rection du Hamas.

Sami Abou Zouhri, porte-parole du Hamas, a critiqué toutes les organi-sations et partis demandant au chef du Hamas, Ismail Haniyeh, de démis-sionner, affirmant qu’Haniyeh sera le chef du gouvernement d’union.

Abou Zouhri a également réitéré la détermination du Hamas à mettre en œuvre l’accord de réconciliation, qu’il considère comme une réponse à l’intervention des Etats-Unis et d’Is-raël dans les affaires intérieures du «

peuple arabe palestinien » via les « négociations de paix. »

Le Hamas et le Fatah ont annoncé un accord de réconciliation la se-maine dernière, suscitant l’indigna-tion des dirigeants israéliens. Des préoccupations ont été soulevées quant aux risques sécuritaires qu’un pacte d’union pourrait faire peser sur Israël, d’autant plus que l’autorité palestinienne cherche à acquérir une légitimité internationale d’une part, et s’allie à un groupe terroriste reconnu de l’autre.

L’Union Européenne a rejeté ces pré-occupations dimanche, sur la base de sa conviction que le dictateur de l’AP Mahmoud Abbas, et non le chef du Hamas Ismail Haniyeh, resterait en charge d’un gouvernement d’union.

« L’UE attend de tout nouveau gou-vernement qu’il respecte le principe de la non-violence, reste engagé à parvenir à une solution à deux états et un règlement pacifique négocié… y compris le droit légitime d’Israël a exister, » a déclaré dimanche la chef de la politique étrangère de l’UE, Ca-therine Ashton.

Ashton a exhorté Israël et l’autorité palestinienne à reprendre les pourpar-lers de paix, malgré l’accord, basé sur la « fiabilité » d’Abbas par rapport au Hamas.

« Le fait que le président (…) Abbas restera pleinement en charge du pro-cessus de négociation et aura un man-dat pour négocier au nom de tous les palestiniens donne une assurance que les négociations de paix peuvent et doivent continuer, » selon elle.

Le Hamas veut le contrôle du gouvernement d’union

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5L’information en provenance d’IsraëlEdition du 30 Avril au 6 Mai 2014

Alain SAYADA: Comment expli-quez-vous cet engouement pour le salon de l’Alya qui a eu lieu derniè-rement ?Avraham DOUVDEVANI : L’en-gouement pour l’Alya est devenu l’une des préoccupations majeures pour les Juifs de France. Tout est une question de contexte. Les Juifs de France sont mûrs aujourd’hui pour rentrer à la maison, c’est à dire chez eux, en Israël, et je peux vous dire que c’est la première fois que je vois autant de monde se déplacer pour se renseigner à propos de comment faire son Alya. La dernière fois que j’ai vu cet engouement, c’était à l’époque, pendant la guerre des 6 jours ...

A.S: L’OSM a quand même mit les moyens à Paris en prenant des bu-reaux, en mettant des hommes de qualité comme le Délégué général pour l’OSM, Simha Felber. Est-ce-que vous allez mettre plus de moyen et qu’elles sont vos priorités ?A.D : Aujourd’hui, il y a un projet qui a été intégré par le gouvernement ainsi que par différents ministères. Le

gouvernement est prêt à mettre sur la table de l’argent pour l’intégration des Juifs de France et je voudrai te dire, si tu te souviens, il y a un an, Simha avait réuni les principaux res-ponsables de la communauté dans une pièce et avait mis sur la table trois projets. Ce jour là, Simha avait pris l’initiative d’organiser cette réunion avec les principaux responsables communautaires et, de l’autre coté, des membres du gouvernement israé-lien qui ont pris conscience de l’im-portance de la communauté juive de France et qu’il fallait tout faire pour que leur intégration en Israël soit réussie. Ce qui s’est passé au dernier salon de l’Alya est une vraie dyna-mique ! Voir l’engouement des Juifs de France de vouloir faire leur Alya ! Il a été aussi important de noter le déplacement de plusieurs ministres présents. Cela montre l’importance et la prise en considération du gouver-nement pour ce phénomène. Il faut encourager l’Alya, il n’y a pas de Sionisme sans Alya car pour nous, ce qui est important et qui est un objectif majeur, c’est de pratiquer l’hébreu et

de donner la chance à chaque Olim aujourd’hui de lire, écrire et parler l’hébreu avant de faire son Alya.

A.S : Justement, sur le projet que vous aviez concernant l’enseigne-ment de l’Hébreu dans les écoles ?A.D : Evidemment, nous sommes en train de le mettre en place. Nous avons en face de nous une commu-nauté qui est à l’écoute, ouverte pour nous écouter et collaborer avec nous sur de très bons projets que nous développons avec les écoles juives. Au mois de septembre de cette année, nous allons envoyer 20 couples, des professeurs de très haut niveau, qui vont venir pour une période de deux ans pour enseigner l’hébreu dans 20 écoles. Leur rôle ne sera pas seule-ment d’enseigner l’hébreu aux élèves et aux étudiants, mais aussi aux pro-fesseurs car ce qui est désastreux, c’est que nous nous sommes aperçus qu’un étudiant qui a étudié l’hébreu pendant 12 ans dans un cycle scolaire ne savait toujours pas parler l’hébreu. Il savait lire et écrire mais ne savait pas parler. C’est pour cela que nous avons décidé de mettre ce projet qui nous tient à cœur aujourd’hui. Nous voulons que chaque élève puisse à la fin de ces 12 années lire, écrire et sur-tout parler, et tenir une conversation en hébreu, ce qui permettra une meil-leure intégration en Israël.

En un an, nous avons pu voir l’évo-lution et l’augmentation du nombre d’écoles entrer en partenariat avec ce projet. Nous sommes passés de 1 école à bientôt 20 et cela prouve que le projet que nous cherchions à

mettre en place est en passe de réus-sir et réussira j’en suis certain. Ce qui est très important, c’est le fait que ces professeurs enseigneront, comme je vous l’ai dit, à d’autres enseignants et, d’ici la fin de l’année prochaine, ce ne seront pas 20 professeurs qui enseigneront l’hébreu mais plus de 200. Ce qui permettra, avec les nouvelles pédagogies, d’améliorer l’enseignement auprès des élèves. A la fin de l’année, les professeurs qui auront suivit les cours participeront à un stage en Israël pour leur donner les moyens avec des outils pédago-giques d’améliorer leur enseignement et nous verrons dans 5 ans l’évolu-tion du programme.

Il faut que l’hébreu soit un leadership. C’est pour cela que les écoles juives, les associations et les institutionnels ont compris ce message et le font par-tager au plus de monde possible.

A.S : Lors du dernier salon, il y a un an, vous avez dit que les Juifs devaient et avaient choisi de faire leur Alya. Aujourd’hui, les choses ont changé avec les événements qui se sont déroulés, avec la montée de l’antisémitisme et celle du Front National. Beaucoup de Juifs de France ont décidé de partir, et là, les chiffres sont très importants ! Comment l’intégration et l’absorp-tion vont-elles être gérées ?A.D : Ce qui est important, c’est que le gouvernement ait pris conscience de ce phénomène. C’est pour cela que nous n’aurons aucun problème pour recevoir nos frères juifs à la maison et que beaucoup d’efforts seront faits

pour eux, que ce soit pour l’emploi, l’école et tout ce qui va avec. Les Juifs de France ne seront pas seuls, ils seront épaulés par de nombreuses as-sociations qui ont la vocation d’aider leurs frères.

A.S : L’année dernière, vous avez organisé le salon de l’Alya en Israël dans la ville de Natanya : une vraie réussite ! Avez-vous l’intention de renouveler l’opération ?A.D : Oui, bien évidemment, je peux l’annoncer, le salon sera renouvelé.

A.S : Et pour finir quel est le mes-sage que vous voulez faire passer aux Juifs de France ?A.D : Il ne faut rater l’occasion de rentrer à la maison en Israël car Israël est le seul endroit dans le monde où le Juif est chez lui.

Merci Douvdev

Interview réalisée par Alain SAYADA

Interview d’Avraham DOUVDEVANI : Président de l’Organisation Sioniste Mondiale

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“Le maire a été atteint par balles dans le dos. Il est en train d’être opéré. Les médecins luttent pour sa vie”, a annoncé la mairie sans plus de précisions.

Le maire était à bicyclette au moment de l’attaque, selon son entourage. Il avait été placé sous contrôle judi-ciaire en mars par un tribunal de Kiev

dans une affaire d’enlèvement et de tortures mais conservait ses fonc-tions.

Personnage haut en couleurs, M. Kernes a un casier judiciaire pour vol et escroquerie. Il s’est illustré par les méthodes particulièrement musclées utilisées à l’encontre des opposants dans sa ville pendant les trois mois de

la contestation pro-européenne qui a renversé le régime du président pro-russe Viktor Ianoukovitch en février.

Des opposants y avaient été régu-lièrement agressés ou aspergés d’un antiseptique liquide vert difficile à faire partir. Certains ont vu leur voi-tures brûlées.

Il a aussi favorisé la montée en puis-sance d’un groupe paramilitaire dit Oplot mené par un certain Evguen Jiline, ancien policier ayant un casier judiciaire. Ce dernier avait expliqué en février à l’AFP qu’on pouvait cre-ver l’oeil ou casser une jambes aux opposants pro-européens s’ils pas-saient à l’action.

Des militants d’Oplot étaient présents dimanche parmi les insurgés qui ont pris le contrôle de la télévision régio-nale de Donetsk, capitale de la région de l’Est de l’Ukraine en proie à une insurrection pro-russe.

Après la fuite et la destitution du pré-sident Ianoukovitch en février, M. Kernes a lui aussi fui Kharkiv avec son allié, le gouverneur de la région Mikhaïlo Dobkine, avant de revenir rapidement dans le pays.

M. Dobkine a été limogé de son poste du gouverneur mais s’est déclaré can-didat à la présidentielle anticipée du 25 mai pour le compte du Parti des régions, ancienne formation de Viktor Ianoukovitch.

Ukraine : le maire juif de Kharkiv entre la vie et la mort après un attentat

6L’information en provenance d’IsraëlEdition du 30 Avril au 6 Mai 2014

Prix du meilleur film pour un long-métrage israélien au festival de Tribeca

Le long-métrage israélien Zero Motivation a remporté jeudi le prix du meilleur film au festival du film de Tribeca à New York.

Le film, une comédie sur l’ennui et les rêves ajournés des jeunes femmes enrôlées dans l’armée israélienne, tourné avec un budget modeste, a aussi obtenu le prix Nora Ephron.

« Avec un scénario extrêmement drôle et un peu triste, Zero Motiva-tion trouve un juste équilibre entre la farce loufoque et le réalisme brutal du quotidien », a écrit notre chroniqueur cinéma Jordan Hoffman dans un ar-ticle publié cette semaine.

« De nombreux passages sont joués sur le mode de l’anecdote et sonnent

très vrais, mais les personnages sont merveilleusement universels. Avec une bonne campagne de promotion et un peu de chance, ce pourrait être le film israélien le plus populaire de toute une génération » , écrit notre chroniqueur.

« Je suis arrivée à l’armée extrême-ment sérieuse, mais il y avait un fort sentiment d’absurdité », a confié La-vie. « Avec ce film, je voulais montrer toutes les petites choses stupides. »

« C’est peut-être un moyen de faire face à cette situation. Ces moments absurdes occupent une grande partie du film. »

Par:timesofisrael

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7L’information en provenance d’IsraëlEdition du 30 Avril au 6 Mai 2014

Article des vacances

Je suis comme tout le monde. J’ai toujours pense que les fêtes, c’était à la maison.

Que les repas des fêtes devaient impérativement être composés des spécialités culinaires de notre région d’origine.

Puis, un jour, cédant à la pression, j’ai accepté de partir pour Pessah.Et depuis, impossible de me tenir. Pessah, c’est à Eilat. Au bord de la mer des joncs.

Yam Souf. Laissons de côté toutes les polémiques liées à cette magnifique station balnéaire. Considérons les côtés positifs

Température idéale.Ciel bleu en permanence.Temps sec. On ne transpire pas.

La plupart des hôtels sont accueillants. On rencontre des gens détendus, de ce fait, on les trouve sympathiques et, on se lie, facilement d’amitié.

Il faut reconnaître que, tout seul, l’aventure risque de tourner à l’ennui.

Mais quand vous êtes pilotes par Cé-line, vous êtes à la frontière de la lune de miel.

Je ne suis nullement mandaté pour faire son éloge, mais je trouve qu’elle à géré les moindres problèmes avec une patience et un sourire permanent, même si, souvent on voyait la fatigue lui dévorer le visage.

Dans ce genre d’organisation on est tributaire de prestataires de services, qui se montrent parfois laxistes.

Pour notre part, chaque repas de fête fut une Bar Mitsva.

La salle à manger était belle, vaste, décorée, fleurie et blanche.

La nourriture abondante et variée. Je n’ai pas vu un seul membre de notre groupe, qui n’avait pas quelques dif-ficultés à se rhabiller.

Nous n’avons jamais manqué de Minian.

Le clou de notre séjour fut la Mimou-na.

Une entrée de Henné des tables en nombre suffisant pour faire asseoir tout le monde.

Une fleur devant chaque convive.Merci a toi, Céline Ohayon. Terbah et MARA Am AKHOR

René SEROR06 60 44 79 77

Le Rav Eliezer PAPO est ne en 1785 à Sarajevo en Bosnie.

À l’âge de 27 ans, il émigre en Bul-garie, ou il devient le rabbin de la communauté de selestria, alors sous occupation de l’empire Ottoman.

Il est l’auteur de nombreux ouvrages de moussar et sur la priere, dont le plus réputé est le»PELÉ YOETS» que l’on trouve facilement traduit en français.

Il quitte ce monde en 1828, et sa tombe à Selestria (certains disent Se-

lestra) est l’objet de nombreux pèleri-nages. Je souhaite à chacun de vous, de vous recueillir un jour sur la tombe de ce grand homme et de l’étudier.

René SEROR06 60 44 79 77

Rav Eliezer Papo

La tombe du Rav Eliezer Papo en Bulgarie

Page 8: Israël Actualités n°300

8L’information en provenance d’IsraëlEdition du 30 Avril au 6 Mai 2014

Une soumission sournoise à l’isla-miquement correct gagne présen-tement l’Europe. On la trouve en Scandinavie, où les propos critiques ou humoristiques concernant l’is-lam valent désormais souvent des condamnations en justice. On la trouve en France, où l’écrivain Re-naud Camus vient de se voir lour-dement condamné, lui aussi, pour avoir osé dire que s’opérait ce que des millions de Français constatent quotidiennement : un grand rem-placement de populations, par le biais duquel les chrétiens et les Juifs refluent, tandis que les musul-mans, eux, se font de plus en plus nombreux. On retrouve ce phéno-mène dans divers autres pays.

Mais le pays où le processus est ac-tuellement le plus avancé est incon-testablement le Royaume Uni. Que, dans un pays qui a été le premier en Europe à promulguer la liberté de pa-role, celle-ci se trouve de plus en plus nettement foulée aux pieds dès lors qu’il s’agit d’islam est en soi conster-nant et très inquiétant.

Mais ce qui se passe au Royaume Uni va bien au-delà de la simple remise en cause de la liberté de parole. C’est la charia elle-même qui vient se substi-tuer à la loi commune [common law] ; c’est l’abrogation du Bill of Rights de 1688, pierre angulaire des institu-tions du pays depuis cette date, qui est en train de s’opérer.

La Law Society [≈ société du droit], organisation professionnelle repré-sentant les professions juridiques pour l’Angleterre et le Pays de Galles a, voici peu, autorisé ses membres à utiliser la « loi islamique » pour prendre leurs décisions et à la subs-

tituer à la common law si les circons-tances s’y prêtent.

Et les autorités politiques du pays, au nom de la séparation des pouvoirs, n’ont rien trouvé à redire. Seule la Baronne Caroline Cox, membre de la Chambre des Lords, a osé élever la voix. Elle est une femme courageuse mais, hélas, isolée.

Comme l’a noté dans un article consacré au sujet le journaliste ita-lien Giulio Meotti, quatre-vingt-cinq cours islamiques règlent désormais les différends familiaux et s’occupent de questions essentielles, telles que le divorce, la garde des enfants en cas de séparation des parents ou l’héritage. Et les habitants du Royaume Uni peuvent, en toute légalité, en vertu du British Arbitration Act, s’adresser à l’une de ces cours islamiques aussi bien qu’à un tribunal, sans qu’aucun juge puisse contester ultérieurement les décisions qui seront prises.

Même plus drôle

Dans des villes telles que Manches-ter ou Birmingham, la majorité des décisions de justice en matière de dif-férends familiaux sont prises par des cours islamiques !

Le comité de supervision des univer-sités, en charge d’établir les règles dans l’ensemble du système universi-taire, vient d’entériner une demande effectuée par des mouvements isla-miques, et, désormais, toutes les ren-contres universitaires, tous les col-loques organisés dans une université au Royaume Uni, devront observer la stricte séparation des hommes et des femmes.

Lors du World Islamic Economic Fo-rum [forum mondial de l’économie islamique], au mois de décembre der-nier, David Cameron a proclamé que la place financière de Londres enten-dait devenir la première place finan-cière du monde pour ce qui concerne la finance islamique.

Ce qui est ainsi en train de se mettre en place au Royaume Uni n’est rien moins qu’une soumission qui ne dit pas son nom.

Ce n’est pas la liberté de parole seule-ment qui se trouve remise en cause au Royaume Uni, non, – et quand bien même ce serait uniquement la liberté de parole qui se trouverait remise en cause, ce serait déjà extrêmement grave, car celle-ci est au cœur de toutes les autres libertés dans les so-ciétés démocratiques -, c’est l’égalité de droit.

Car, selon la charia, il ne s’agit pas uniquement de séparer les hommes et les femmes, mais de les traiter très différemment. La répudiation peut être effectuée par un homme à l’encontre d’une femme, mais jamais par une femme aux dépens d’un homme. L’héritage attribue à un homme le double de ce qui est attri-bué à une femme. Il faut en outre, en loi islamique, le témoignage de deux femmes pour contrebalancer celui d’un homme.

La finance islamique considère comme haram [interdit] non seule-ment le prêt à intérêt mais aussi les investissements dans divers secteurs d’activités, de même que les contacts économiques avec un pays que les penseurs de la finance islamique considèrent encore comme stricte-ment haram : Israël.

Ce qui se passe au Royaume Uni n’a, pour l’heure, pas affecté d’autres pays d’Europe, mais, au train où vont les choses, ce qui aurait pu sembler impensable il y a relativement peu de temps encore devient, hélas, néces-sairement envisageable.

Par Guy Millière © Metula News Agency

La loi de la Charia prend pied au Royaume Uni

D’importants ministres et des sources au sein du bureau du pre-mier ministre Benyamin Netanya-hou sont furieux contre l’adminis-tration américaine, pour « ne pas réagir avec la force appropriée » à l’accord d’unité entre l’autorité palestinienne et le groupe terroriste Hamas.

Les sources révèlent qu’Israël exige que Washington déclare la réconci-liation entre les deux groupes comme illégitime, selon le journal Israël Hayom. Netanyahou aurait discuté de la question avec le secrétaire d’état américain John Kerry.

« Quatre fois Mahmoud Abbas a re-fusé de faire avancer les négociations au cours des dernières semaines, » a déclaré une source diplomatique. « Il a refusé le document cadre américain, il a refusé de reconnaître l’état juif, il a refusé une rencontre avec Barack Obama, et a refusé l’accord sur les prisonniers et est allé aux institutions onusiennes. »

La source a noté que « dans tous les cas, Abbas n’a pas été réprimandé, et le résultat est qu’il s’est tourné vers le Hamas. »

« Il est clair qu’une remise en cause est nécessaire de la part des Etats-Unis pour empêcher les négociations de s’effondrer. Il y a une colère contre les américains, parce qu’ils avaient besoin de faire une déclaration ferme disant à Abbas de ne pas réaliser d’accord avec le Hamas, mais de faire un accord avec Israël, » a ajouté la source.

Au lieu de cela, la source a indiqué que les déclarations américaines contre la décision de l’AP ont été « faibles ».

Une autre source a déclaré jeudi que les membres du bureau de Neta-nyahou ont été surpris par la faible réponse des Etats-Unis à l’accord, di-sant que « les Etats-Unis promettent

toujours de défendre Israël et de sau-vegarder sa sécurité. »

« Abbas a choisi de signer un accord avec une organisation terroriste meur-trière qui agit contre les hommes, les femmes et les enfants, et aspire à nuire à tous les citoyens israéliens, peu importe qui ils sont,… Il est très étrange d’obtenir une telle réponse de ce grand ami d’Israël, » a déclaré la source.

L’étendue de la critique du départe-ment d’état américain contre l’accord était une déclaration de la porte-pa-role Jen Psaki mercredi, disant : « il est difficile de voir comment Israël pourrait négocier avec un gouver-nement qui ne croit pas à son droit d’exister. »

Psaki a alors fait marche arrière dans une certaine mesure, jeudi, après qu’Israël ait répondu à l’accord en suspendant les négociations, quand elle a tergiversé en disant : « il y a eu des étapes inutiles des deux côtés tout au long de ce processus, que ce soit les implantation ou les Nations Unies ou quoi que ce soit. Donc ils sont tous les deux coupables de cela. » Comprenez donc que pour le dépar-tement d’état américain, qu’un juif construise une maison en Judée est aussi grave qu’un arabe qui se fait exploser dans un bus rempli de civils israéliens.

Kerry n’a lui non plus pas explicite-ment critiqué l’AP pour son accord avec le groupe terroriste islamiste, appelant plutôt jeudi à des « compro-mis » des deux parties. Dans le passé, il a blâmé Israël pour l’échec des né-gociations après que l’AP en ait violé les conditions par son application à 15 conventions internationales.

Pour sa part, l’Union Européenne a explicitement accueilli favorable-ment l’accord d’unité entre l’AP et les terroristes du Hamas, bien que le Hamas soit sur la liste des groupes terroristes de l’UE.

Israël furieux contre la faiblesse de la réponse US à l’accord avec le Hamas

MAZELTOV à Elinor Myriam qui a pointé le bout de son nez le 23 Avril 2014,

fille de Marine et Benjamin LAICHTER, petite-fille de Nathalie LAMBERT STRAUSS et Thierry STRAUSS et de Nadine et Michel LAICHTER, arrière-petite-fille de Marlyse (lz) et Gérard (lz) STRAUSS, de Jacqueline (lz) et Raymond (lz)

WOLFF et de Jeanine et Maurice LAICHTER

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9L’information en provenance d’IsraëlEdition du 30 Avril au 6 Mai 2014

Des sources de renseignement de Debka.com révèlent que 1.300 kilos d’uranium enrichi à moins de 5% ont été transférés clandestinement vers Parchin et que 1630 centrifugeuses avancées y sont installées pour pour-suivre l’enrichissement à 20%, et de là, passer rapidement au niveau qualitatif d’une bombe nucléaire. A chaque fois que l’AIEA a demandé la permission d’inspecter cette instal-lation au cours de ces trois dernières années, elle s’est fait rembarrer, au prétexte que Parchin est, strictement, une base militaire, qui ne recèlerait aucune activité nucléaire…

La ruse et les tactiques de duperie de Téhéran se poursuivent ainsi avec le Vice-Président Ali Akbar Salehi qui a offert de « réviser la concep-tion du réacteur controversé d’Arak, pour qu’il ne produise que 1/5ème du plutonium initialement prévu » et il a prétendu que cette concession aurait virtuellement résolu l’ensemble de la

controverse entre Téhéran et l’Occi-dent.

En JordanieCe pays ne délivrerait plus de visa d’entrée aux touristes israéliens sauf s’ils sont accompagnés d’un guide jordanien, pour des raisons de sécu-rité, semble-t-il !

Autorité Palestinienne (AP)Usé jusqu’à la corde par les diri-geants palestiniens successifs, le « modus operandi » suivant — « faire capoter tout processus de paix vers la fin du délai fixé, après avoir obtenu certains gains, et dans l’espoir de recommencer plus tard, avec comme nouveau point de départ, la situation laissée la fois précédente » — a été utilisé à nouveau.Deux documents confidentiels de Saeb Erekat, chef négociateur de l’AP, montrent ainsi que la décision de demander l’adhésion aux organisa-tions de l’Onu est considérée comme

l’application de droits naturels du peuple palestinien et n’est en rien liée à un progrès dans les pourparlers ou à l’obtention d’un accord avec le gou-vernement israélien. La crise a bien été planifiée par l’AP, ainsi que l’arrêt des négociations, après avoir obtenu quelques concessions, notamment la libération de terroristes.

Les forces de sécurité de l’AP gardent en prison des milliers de Palestiniens et les torturent, sans procès en vue. Rien que cette année, l’AP a arrêté 357 personnes, accusées d’atteinte à la sécurité, dont 42 étudiants. Or qui en parle en Occident ?

En AfriqueDans son nouveau livre « L’Islam contre l’Islam », Antoine Sfeir, journaliste et politologue français d’origine libanaise, parle de l’inter-minable guerre des sunnites et des shiites. Mais il explique surtout que « le Sénégal et la France font office

de citadelles pour l’islam radical, et il a appelé les autorités sénégalaises à promouvoir davantage l’éducation pour barrer la route aux extrémistes. La France est une citadelle pour l’Is-lam radical à cause de la laïcité. Ail-leurs l’islamisme shiite ou salafiste se nourrit des situations d’injustice, de pauvreté et de destruction du tissu social » – La situation est préoccu-pante dans toute l’Afrique au dessus de l’équateur.

Au Royaume UniLe Premier ministre anglais David Cameron a entrepris une enquête sur la Confrérie des Frères Musulmans, présente sur son territoire. Le MI5 (sécurité intérieure) et le MI6 (ren-seignement extérieur) doivent « faire toute la lumière sur la nature de cette organisation, ses positions par rap-port à l’extrémisme violent, ses liens avec d’autres groupes et sa présence au Royaume-Uni ». Pourchassée en Égypte par les régimes militaires suc-

cessifs, la Confrérie a trouvé refuge outre-Manche. Un ancien kebab dans le district de Cricklewood est ainsi devenu le nouveau point de rallie-ment et de réorganisation des Frères musulmans dans le pays, « un espace où les membres peuvent se retrouver en toute sécurité »

En IsraëlSelon une étude de l’OCDE, le taux de l’impôt sur le revenu a augmenté dans 25 pays sur 34, au cours des 3 dernières années. A l’opposé, entre 2000-2013, la pression de l’impôt sur le revenu en Israël a baissé de 9 points, passant de 30% à 21%, com-paré à 36 % dans les autres pays dé-veloppés. Israël est 31ème sur 34 en matière d’imposition moyenne.

Le PNB (produit national brut) vient de dépasser les 1000 milliards she-kels, soit 130 700 sh/pers, la consom-mation croissant de 3,7% et attei-gnant 73 500 sh/pers.

L’ex-consul à Washington, Yoram Ettinger pense que, suite aux récentes facéties de Mahmoud Abbas, un état palestinien en Judée Samarie serait un handicap pour la paix. Par ail-leurs, quand on compare les pertes humaines provoquées par les accords d’Oslo de 1993, on en vient à regret-ter l’époque qui a précédé. Il devient de plus en plus évident pour tous que ce qui est recherché c’est une Pales-tine en lieu et place d’Israël.

Selon le ministre de l’Economie Naf-tali Bennett, le moteur de l’économie serait l’industrie basée sur le déve-loppement scientifique. Toute start-up ayant une technologie compétitive et un bon marché potentiel trouve très rapidement des fonds pour réaliser ses projets et se développer. Ceux qui vendent rapidement leur start-up, c’est souvent pour réinvestir dans de nouvelles idées. De même les repre-neurs de start-up développent celles-ci beaucoup plus rapidement que les créateurs. Par ailleurs, autour des « Silicon Valley » israéliennes, naissent une myriade d’affaires de services ou de sous-traitance qui font que le taux de chômage dans le pays reste limité (5,8%). Le « Voucher Plan » a pour but de donner une profes-sion par l’éducation payée par l’Etat (en donnant des « vouchers ») dans les écoles spécialisées et de mieux intégrer les religieux et les femmes musulmanes dans l’économie et re-monter le niveau des salaires les plus bas. De même, un fonds spécial de 3 milliards $ a été créé pour aider les entrepreneurs en herbe à créer leur af-faire. A ce jour, 50% des demandeurs ont reçu des fonds. Le ministre se bat contre une centralisation excessive et entreprend la difficile tache de briser les monopoles pour faire baisse les prix. Quant à l’exportation avec un shekel fort, l’effort porte sur la diver-sification des produits exportés et des marchés explorés, notamment la zone BRIC (Brésil, Russie, Inde, Chine

par Albert Soued

Iran :1.300 kilos d’uranium enrichi à moins de 5% ont été transférés clandestinement vers Parchin

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10L’information en provenance d’IsraëlEdition du 30 Avril au 6 Mai 2014

Avaaz est un réseau mondial, se voulant citoyen, qui mène des cam-pagnes visant à ce que « les opi-nions et les valeurs des peuples in-fluent sur les décisions mondiales ». Pour préserver l’appui de ses mil-lions de membres, « Ricken et toute l’équipe d’Avaaz » leur ont envoyé un émail intitulé « Que s’est-il pas-sé après mon don? ».

Un courriel dans lequel trois exemples

sont censés démontrer le bienfondé de leur geste généreux.lasky

L’un des trois exemples choisi concerne Gaby Lasky « une israé-lienne qui travaille aux côtés d’une infatigable équipe de juristes qui, en lien avec les leaders du mouvement non-violent palestinien, défend les militants non-violents accusés à tort. La contribution de notre communauté

a été telle que nous avons pu faire un don de 225 000 dollars pour soutenir les efforts de Gaby ! ».

Gaby Lasky, au premier rang et deu-xième à partir de la gauche

Il y aurait donc un ‘’mouvement non-violent palestinien’’, lequel verrait ses ‘’militants non-violents accusés à tort’’ par, indubitablement, l’Etat d’Israël !

Tout quidam, pourtant très éclairé sur la situation de la région, aura beau cherché le nom de ce mouvement pacifique il ne trouvera rien. Tout comme le réseau mondial Avaaz qui n’a pu le citer nommément !

Gaby Lasky aurait-elle inventé celui-ci pour les besoins de sa cause ?Ce même quidam éclairé aura beau cherché par ailleurs les ‘’militants ac-cusés à tort’’ et malgré tout poursuivis par la justice israélienne, il n’en trou-vera pas, sauf erreur judiciaire !

En quelques mots bien choisis le réseau mondial Avaaz a donc choisi de tromper ses membres en lui fai-sant croire qu’il se trouve aux côtés de ‘’pacifistes’’ luttant et subissant le ‘’régime de terreur’’ israélien !L’autre camouflage de celui-ci est la couleur politique de la juriste Gaby Lasky. Elle milite pour le parti Me-retz qui est à l’extrême gauche de l’éventail politique.

De quoi, assurément, suspendre tout don à ce réseau si prompt à mentir et à soutenir une politique extrême.

Publié par Victor Perez

Les « petits mensonges » d’Avaaz

Le processus américain de négo-ciations entre Israéliens et Pales-tiniens en vue de conclure un accord de paix arrive à échéance aujourd’hui.

Les pourparlers, amorcés en juillet 2013, ont été suspendus jeudi dernier après l’annonce, la veille, d’un ac-cord de partage entre l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) et le Hamas.

Les Israéliens jugent que cet accord de réconciliation constitue une « pro-vocation palestinienne ».

« Ni les Israéliens, ni les Palesti-niens ne sont prêts à fermer la porte complètement à des négociations, mais dans les conditions actuelles, ça

semble impossible de raviver les dis-cussions ».« Tout le monde se dit prêt à prendre les négociations dès que des condi-tions acceptables seront de retour, mais aujourd’hui, on semble bien loin de pouvoir s’entendre »

Ces négociations étaient parrainées par le secrétaire d’État américain John Kerry, qui a multiplié les al-lers-retours entre Washington et le Proche-Orient; un projet ambitieux, mais qui, encore une fois, n’a pas donné les résultats escomptés.

Au terme de ces neuf mois d’efforts infructueux, M. Kerry a d’ailleurs dû se défendre d’avoir qualifié Israël d’« État d’apartheid » lors d’une réunion privée à Washington vendredi. Cette

information, qui a rapidement provo-qué la polémique en Israël et ailleurs dans le monde, avait été rapportée par le site américain The Daily Beast.

Tout comme le président de l’Auto-rité palestinienne, Mahmoud Abbas, John Kerry juge prématuré d’enter-rer totalement le processus de paix. L’État hébreu refuse néanmoins de négocier avec le Hamas, qui de son côté refuse de reconnaître l’existence d’Israël.

L’accord conclu la semaine dernière prévoit la formation d’un gouver-nement transitoire de consensus composé de personnalités indépen-dantes dans la bande de Gaza (sous le contrôle du Hamas) et en Cisjordanie (contrôlé par l’OLP).

Énième constat d’échec au Proche-Orient

Nouvelles déclarations scanda-leuses du terroriste reconverti en « président du comité olympique palestinien », Jibril Rajoub qui est aussi membre du Comité central du Fatah. Dans une intervention té-lévisée du 4 avril 2014, sur le thème de l’impasse dans les pourparlers, il répond à une question du journa-liste lui demandant « si les choses pourraient être pires ? ». Réponse de Rajoub : « Nous n’avons plus rien à perdre. Croyez-vous que nous vivons en Suède ? Nous vi-vons sous un régime d’occupation raciste et fasciste. Je vous le dis, si Hitler venait ici il pourrait ap-prendre d’eux (les juifs) comment opprimer les autres et comment faire des camps de concentration et d’extermination ».

Guidon Lévy compare l’assassinat de Baruch Mizrahi et la mort d’un PalestinienDans un article une fois de plus nau-séabond, Guidon Lévy, du « Haaretz » met sur un pied d’égalité l’assassi-nat de sang-froid de Baruch Mizrahi par un terroriste, et la mort d’un jeune palestinien de 14 ans, tué par un sol-dat de Tsahal alors qu’il tentait de porter atteinte à la clôture de sécurité qui sépare la Bande de Gaza du ter-ritoire israélien. Après avoir décrété « qu’il s’agissait d’un acte terroriste cruel dans les deux cas », Lévy « constate » que la mort du juif a béné-ficié d’une ample couverture média-tique alors que celle du Palestinien n’a intéressé personne et « que l’as-sassin de Mizrahi est recherché par toutes les polices alors que celui du jeune palestinien, bien que son iden-tité est facilement accessible, ne sera pas poursuivi ». «Les deux ont été les victimes d’une terreur criminelle », affirme le journaliste…

Duplicité palestinienneDes responsables du Fatah ont condamné du bout des lèvres l’atten-tat meurtrier qui a coûté la vie à Ba-ruch Mizrahi z.l., tout en noyant leur dénonciation dans des généralités et précisant « qu’ils condamnent aussi les assassinats (!) de Palestiniens » et exigeant d’Israël « qu’il condamne aussi les meurtres de Palestiniens ». Mais en même temps, la TV officielle du Fatah ainsi que de nombreux diri-geants de l’AP ne cessent de glorifier les terroristes qui sont à l’origine de la mort de centaines d’Israéliens. Exemple flagrant : Mahmoud Al-Habbash, chargé des Affaires reli-gieuses au sein de l’AP, qui a “regret-té l’attentat”, disait deux semaines avant (28 mars) à la TV de l’AP: « Tous nos prisonniers (terroristes) ont défendu notre terre, notre honneur et notre patrie. Ce sont des prisonniers de la liberté. Ce ne sont pas des crimi-

nels et ils ne seront jamais considérés comme tels. Ils n’ont commis aucun crime. Ils étaient en état de légitime défense. Ce sont des éléments authen-tiques du Mouvement national pales-tinien ».

Bassal Gatas : « Brûler les ordres de conscription »Le député Bassal Gatas, du parti arabe « Balad », a dénoncé l’envoi d’ordres de conscription à Tsahal envoyés aux Arabes chrétiens qui désirent effectuer un service militaire volontaire. Gatas accuse Israël « de vouloir diviser les Arabes israéliens » et appelle les jeunes arabes chré-tiens à « renvoyer le courrier de Tsa-hal dès sa réception ou le brûler». Le Père Gabriel Nadaf, de Nazareth, qui milite pour l’enrôlement des jeunes arabes chrétiens subit des menaces de la part de milieux arabes musulmans.

AP : Une forêt au nom d’un terro-risteAprès les rues, les squares, les écoles et les tournois sportifs, voilà qu’une forêt est nommée au nom d’un ter-roriste, et à l’initiative du Fatah d’Abou Mazen. En l’occurrence il s’agit de l’un des plus sinistrement connus, Abou Jihad (alias Halil Al-Wazir). Plusieurs hauts responsables de l’AP ont participé à l’inauguration de ce bosquet situé dans la région de Hebron. « Abou Jihad », bras droit de Yasser Arafat, fut à l’origine d’attentats qui coûtèrent la vie à 125 Israéliens dont de nombreux enfants. Après sa mort, « Abou Jihad » avait été décoré à titre posthume par Abou Mazen lui-même de la plus haute « distinction » qui existe dans la sphère arabe palestinienne.

Une délégation de gauche à Ramal-lahLe jour même où était enterré Baruch Mizrahi z.l. assassiné par un terroriste palestinien, une délégation de six dé-putés de gauche et d’extrême-gauche a maintenu sa visite à la Moukataa à Ramallah pour y rencontrer Abou Mazen et la direction de l’AP. Mal-gré les appels à la pudeur émis par des députés de droite, Hilik Bar (Tra-vailliste), chef de file de ce groupe a décidé de maintenir cette visite. Et au lieu de condamner l’attentat en présence de ses hôtes, Hilik Bar a au contraire attaqué Israël et a accusé « l’extrême-droite israélienne qui est au gouvernement d’être à l’origine de l’impasse dans le processus de paix ». Abou Mazen n’a pas formellement et officiellement condamné l’attentat, ce qui n’a pas empêché Nitzan Horovitz (Meretz) de déclarer devant les mi-cros « qu’Abou Mazen avait claire-ment condamné l’attentat terroriste ».

Par:Shraga Blum

Jibril Rajoub : « Hitler aurait pu apprendre d’Israël »

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12L’information en provenance d’IsraëlEdition du 30 Avril au 6 Mai 2014 12L’information en provenance d’IsraëlEdition du 30 Avril au 6 Mai 2014

Le Secrétaire d’Etat américain John Kerry a averti que si aucune solution à deux Etats n’était at-teinte dans le conflit israélo-pales-tinien, Israël courait le risque de devenir « un Etat d’apartheid », a rapporté le site d’information amé-ricain Daily Beast lundi matin.

John Kerry a fait cette remarque ven-dredi dernier lors d’une réunion à huis clos de la Commission trilatérale (un groupe non partisan de discussion non gouvernementale fondée par Da-vid Rockefeller, ndlr), toujours selon le Daily Beast qui précise que « l’uti-lisation par Kerry du terme apartheid aurait bouleversé les dirigeants juifs en Amérique et pourrait aussi attirer

l’attention en Israël ».

Mais le terme d’ »apartheid » n’a pas été la seule remarque controversée sur le Moyen-Orient que Kerry a fait au cours de cette réunion, écrit encore le média américain.

Le site d’information rapporte en effet que Kerry a également réitéré sa mise en garde selon laquelle l’échec des pourparlers de paix au Moyen-Orient pourrait conduire à une reprise de la violence palestinienne contre des citoyens israéliens et a suggéré que seul un changement dans la di-rection israélienne ou palestinienne puisse parvenir à un accord de paix plus possible.

Déclaration incohérente de John Kerry: Israël pourrait devenir un Etat d’apartheid

De son côté, le Conseil central palestinien a adopté dimanche un plan prévoyant la poursuite des dé-marches d’adhésion à une soixan-taine d’instances de l’ONU et accords internationaux, a annoncé dimanche soir un participant à la réunion de cette instance dirigeante de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP).

Le Conseil, réuni autour du président de l’AP Mahmoud Abbas affirme la nécessité pour la direction palesti-nienne de continuer les adhésions aux agences des Nations unies et aux conventions internationales, selon le plan palestinien qui a été adopté, et selon le communiqué final lu par le secrétaire général du Parti du peuple (ex-communiste) Bassam Salhi.

Le Conseil fait également porter à Israël l’entière responsabilité de l’échec des efforts internationaux et américains pour parvenir à un règle-

ment du conflit par les négociations, à deux jours de l’échéance des pourpar-lers sous l’égide américaine.

Mahmoud Abbas avait déjà signé début avril les demandes d’adhésion de la Palestine à 15 accords et traités internationaux, à commencer par les Conventions de Genève sur la pro-tection des civils, bien qu’il avait consenti à suspendre ces initiatives jusqu’à la fin des pourparlers.

La direction de l’OLP a estimé que le refus d’Israël de libérer le 29 mars un quatrième et dernier contingent de prisonniers, en réclamant une pro-longation des négociations de paix au-delà du 29 avril, la déliait de son engagement.

Le Conseil central palestinien exige quant à lui pour une reprise des négo-ciations, toute une série de conditions : Israël doit s’engager sur la référence aux lignes de 1967 (les lignes d’ar-

mistices de 1949), arrêter complète-ment la constructions dans les Terri-toires revendiqués et libérer encore des prisonniers.

Il donne à Israël trois mois pour convenir d’un accord sur les lignes de 1967 préalablement à toute discus-sion sur quelque autre question que ce soit, y compris la sécurité, afin de parvenir à un accord de paix.

Enfin, le Conseil rejette la campagne d’Israël contre l’accord de réconci-liation signé mercredi entre l’OLP et le mouvement islamiste et terroriste Hamas.

Cet accord a rendu furieux Israël qui a décidé de sanctionner l’Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas, l’accusant d’enfoncer le processus de paix parrainé par Washington dans la crise en s’alliant à un groupe ter-roriste qui ne reconnaît pas même l’existence d’Israël.

Poursuite des démarches d’adhésion palestiniennes

Kerry a également fustigé la pour-suite des constructions israéliennes dans les implantations en Judée-Samarie avant de déclarer que les dirigeants israéliens et palestiniens se partagent la faute de l’impasse actuelle dans les négociations.

En outre, le sécrétaire d’Etat a dé-claré qu’il pouvait encore dévoiler son propre accord de paix et dire aux deux parties que c’est « à prendre ou à laisser », toujours selon la même source.

La porte-parole du département d’Etat américain, Jen Psaki, a déclaré

au Daily Beast, en réponse, que Kerry avait tout simplement « réitéré son point de vue, partagé par d’autres, et que la solution à deux Etats est la seule façon pour Israël de rester un Etat juif en paix avec les Arabes palestiniens ».

« La seule façon de voir deux nations et des deux peuples vivant côte à côte dans la paix et la sécurité est à travers une solution à deux Etats (…) et sans une solution à deux Etats, le niveau mérité de prospérité et de sécurité des peuples israélien et palestinien n’est pas possible », a ajouté Psaki.

« C’est à prendre ou à laisser »

Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a annoncé que les relations de son pays avec Israël pourraient être normalisées dans les prochaines semaines, quatre ans après l’assaut israélien contre une flottille en route pour Gaza qui avait provoqué une crise diploma-tique.«Nous nous sommes mis d’accord sur l’indemnisation. L’envoi d’aide humanitaire aux Palestiniens via la Turquie est l’autre étape de la négo-ciation, et après la fin de cette phase, nous pourrons avancer vers un pro-cessus de normalisation», a déclaré M. Erdogan dans une interview à la chaîne américaine PBS, diffusée lundi.«J’ai déjà parlé à mes collègues du ministère et je pense que c’est une question de jours, de semaines», a précisé le dirigeant turc, dont les pro-pos étaient traduits en anglais par une interprète. «J’espère qu’il n’y aura pas d’autre chat noir qui changera les choses».«Le processus de normalisation peut commencer, et la première étape de

ce processus serait sans doute l’envoi d’ambassadeurs», a encore souligné M. Erdogan.Le ministre turc des Affaires étran-gères avait dit fin mars que l’accord d’indemnisation pour les familles des victimes turques était proche, ce qui restait le principal point de blocage pour la normalisation des relations diplomatiques.L’assaut israélien contre une flot-tille qui tentait de briser le blocus de Gaza, le 31 mai 2010, avait coûté la vie à neuf ressortissants turcs à bord du navire amiral de cette flottille, le Mavi Marmara, affrété par l’ONG islamique turque IHH.Le Premier ministre israélien Benja-min Netanyahu a formellement pré-senté des excuses en mai dernier.«Je voudrais remercier le président (américain Barack) Obama, mon ami, pour ses efforts car c’est une étape qui a été rendue possible grâce à ses efforts», a expliqué M. Erdogan dans l’interview à PBS. «Les excuses par téléphone du Premier ministre Neta-nyahu furent le résultat des efforts du président Obama», a-t-il insisté.

Erdogan annonce une normalisation prochaine des relations avec Israël

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14L’information en provenance d’IsraëlEdition du 30 Avril au 6 Mai 2014

Avocat de Patrick Buisson, diri-geant du Crif et de l’UMP, passeur entre droite et extrême droite… A coups de joutes tous azimuts et de provocs, Gilles-William Goldnadel, combattant de la cause juive, n’a de cesse de montrer que l’antisémi-tisme français a changé de visage.

Ce matin-là, Me Gilles-William Goldnadel marche en Terre promise. Il longe la mer, entre les deux ports de Tel-Aviv, où il se trouve jusqu’à la mi-mai. L’avocat, dont la vie a bas-culé dans d’incessants allers-retours entre la France et Israël, se paie, grâce aux honoraires confortables glanés auprès d’une clientèle de patrons franco-israéliens, le luxe infini de ces voyages, et surtout de ces prome-nades matinales.

En France, ses journées se sont consi-dérablement allongées. Au droit sont venues s’ajouter la politique et l’om-niprésence médiatique. « Lorsque vous vous exposez ainsi, vous êtes d’abord moqué, puis accepté, dé-crypte Me David Koubbi, le conseil de Tristane Banon et de Jérôme Kerviel, notamment. Ensuite, vous disparaissez des médias, ou vous y restez, selon l’authenticité de vos convictions. Lui est encore là. » Voilà William, comme l’appellent ses amis, les vrais comme les faux, devenu un éminent membre du « Tout-Paris des convictions », ainsi que l’adoube François d’Orcival, éditorialiste à Valeurs actuelles.

Un zozotement, des cheveux bouclés légèrement gominés, tirés vers l’ar-rière : les chaînes d’information ac-cueillent régulièrement la silhouette de ce défenseur de la cause juive. Depuis quatre ans, la radio RMC lui trouve une place dans le studio des bien nommées Grandes Gueules. Alain Marschall, coanimateur de l’émission, apprécie « ce proche du Likoud [NDLR : le parti conserva-teur israélien] qui manie aussi bien la dialectique que la mauvaise foi ». Au risque d’incendier le standard de la radio populaire. Le prédica-teur, membre du comité directeur du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) depuis 2010, exerce également ses talents sur la plateforme d’opinion du Figaro Vox et dans l’hebdomadaire Valeurs ac-tuelles.

Il occupe tout le spectre de la droite, saucisson, loden et veste de chasse. Ajoutez-lui un poste de secrétaire national de l’UMP, et le rôle de dé-fenseur officiel de Patrick Buisson, et

vous obtenez un personnage visible, pas toujours lisible. Il marque ces territoires d’une même empreinte : le rentrededans. Interrogé sur la grande affaire de la fin de l’année 2013, il commence par reconnaître à Dieu-donné une vraie popularité en ban-lieue. Avant de glisser : « Mais les pauvres n’ont pas toujours raison… »

« L’extrême gauche nous prend à revers »

Derrière l’uppercut, la lutte. Toujours la même, obsédante, qui nourrit de longues conversations avec son ami, le nouvel académicien Alain Fin-kielkraut : « Ensemble, nous avons beaucoup discuté du fait que le Front national est un leurre pendant que l’extrême gauche et les islamistes nous prennent à revers », dit l’avocat. Ici, il est bien évidemment question de l’antisémitisme, cette maladie sociale dont Goldnadel pense avoir démontré qu’elle équivaut à l’antisio-nisme radical.

Des sujets de débat également abor-dés avec son plus fameux client du moment, Patrick Buisson. La ren-contre remonterait à une bonne dé-cennie, sur un plateau de la chaîne LCI. La relation avec « ce monsieur très secret et mystérieux » a été entre-tenue durant le quinquennat de Nico-las Sarkozy. Et au-delà : il y a un an, c’est par l’entremise du politologue qu’un déjeuner au Bourbon, près de l’Assemblée, a scellé l’adhésion de Goldnadel à la Droite forte, le cou-rant de l’UMP soutenu par Buisson, chapeauté par Geoffroy Didier et Guillaume Peltier.

Aujourd’hui, à ceux que les enregis-trements clandestins de l’éminence de l’ancien chef de l’Etat révulsent, Goldnadel propose cette métaphore osée : « On peut à la fois ne pas aimer son médecin et avoir besoin de lui. » A l’UMP, il sert désormais de mes-sager à ce thérapeute radié. Si l’avo-cat défend Buisson, c’est aussi pour s’attaquer au suivisme de la meute : « Comme si, du fond des âges, je réagissais en juif. » Patrick Buisson et Gilles-William Goldnadel par-tagent des connaissances communes : Paul-Marie Coûteaux, l’entremetteur germanopratin de la droite dure, est l’une d’elles.

En décembre dernier, Buisson dîne encore au domicile parisien de l’an-cien député européen. Goldnadel, lui, a rencontré cet allié électoral de Marine Le Pen lors d’un repas à l’initiative de l’éditorialiste du Figaro

Ivan Rioufol. Depuis, il participe à des émissions qu’anime Coûteaux sur Radio Courtoisie. Le réseau social de Goldnadel se dessine une figure complexe. Singulière. Rarement militant communautaire juif a flirté si loin avec ces figures très à droite de la droite. Coûteaux s’en réjouit : « Il faut multiplier les Goldnadel, afin d’améliorer nos relations avec le Crif, pour le moins embryonnaires. »

Héros d’une France conservatrice

Les temps ont changé depuis que, enfant, Goldnadel ressentait « l’autre, le non-juif, le goy redouté » comme « exclusivement incarné par le catho-lique incirconcis aux cheveux raides ». Le voici aujourd’hui en héros d’une France conservatrice, acclamé comme un renfort inattendu, quand il préface, en 2011, le livre Vendée : du génocide au mémoricide, de Reynald Secher (éd. du Cerf), historien contre-révolutionnaire et proche de Philippe de Villiers. Il écrit alors : « Pourquoi ce qui est vrai pour le génocide des Juifs et des Arméniens ne le serait-il pas pour le génocide des Vendéens ? »

Succès assuré dans les paroisses des Yvelines. Goldnadel dîne peu en ville, mais il déjeune beaucoup. Bernard Antony, ancien dirigeant du Front national, catholique traditiona-liste reconverti dans la lutte contre les Femen et la christianophobie, a ainsi pu « casser la croûte » avec lui en 2007, après lui avoir offert son His-toire des Juifs, d’Abraham à nos jours (éd. Godefroy de Bouillon). Goldna-del a promis à l’auteur de la lire, en situation, lors de vacances en Israël.

Tous ces chemins devaient aboutir à Marine Le Pen. Au début de 2011, le téléphone de son cabinet d’avocat sonne. Un collaborateur de la toute nouvelle présidente du Front national veut prendre rendez-vous. La fille de Jean-Marie sait que son interlocuteur a toujours traité le FN en adversaire et non en ennemi. La conversation s’engage, Marine Le Pen fait part de son souhait d’aller un jour en Israël. « Je ne considère pas votre parti comme les autres, rétorque Goldna-del. Vous n’avez toujours pas renoncé à l’ambivalence de votre père vis-à-vis de la Shoah. Vous devriez tuer le père. » Quelques semaines plus tard, Marine Le Pen affirme au Point (3 février 2011), dans un entretien qui fera grand bruit, que l’Holocauste représente « le summum de la barba-rie ». Un « véritable aggiornamento » pour l’avocat.

L’histoire est belle, Marine Le Pen af-firme qu’elle est fausse. Elle dit aussi qu’elle n’a pas croisé « GWG » « depuis quinze ans ». Pourtant, Alexis Corbière, un très proche de Jean-Luc Mélenchon, relate une scène récente. Le 8 avril 2013, dans les loges de BFM TV, le dirigeant du Parti de gauche sort d’un plateau où il vient de débattre chaudement avec le direc-teur des rédactions du Figaro,Alexis Brézet, et Goldnadel. Il aperçoit ce dernier saluant Marine Le Pen, qui patiente devant un petit buffet avant d’être interviewée par Ruth Elkrief.

« C’était très chaleureux », insiste Corbière, choqué par le tutoiement des deux protagonistes et leurs em-brassades. Ces fréquentations, le dirigeant du Crif les explique sans ambages : « Avant, le stéréotype du juif était d’être lâche et apatride : l’extrême droite nous détestait. Dé-sormais, le juif est vu comme natio-naliste et belliqueux, et c’est l’ex-trême gauche internationaliste qui nous déteste. »

Volubile, épicurien, il revendique sa part latine

Aude Weill-Reynal, au milieu des années 1970 étudiante à la faculté de Tolbiac et future avocate, se remé-more aujourd’hui son intrépide ca-marade et elle-même en lutte contre les maos qui venaient les provoquer en leur demandant : « Prouvez-nous qu’il existe un peuple juif ! » Dans son livre Réflexions sur la question blanche (éd. Jean-Claude Gawsewit-ch), Goldnadel dénonce « la confu-sion dramatique » du slogan « CRS-SS » de Mai 68. Si Dov Zerah, ancien président du Consistoire de Paris, a poussé son ami William à se présen-ter au Crif, c’est « pour une straté-gie d’ensemble sur la communauté, et parce qu’il est le premier à avoir attiré l’attention de tous sur certaines formes d’antisémitisme de l’extrême gauche, tout en dénonçant l’antisémi-tisme traditionnel de l’extrême droite ».

Comme le souffle Aude Weill-Rey-nal, « l’antisémitisme est un virus mutant… » Persuadé qu’il y a autant d’antisémites à Libération qu’au Figaro, Goldnadel définit ainsi le danger le plus imminent : « L’isla-mo-gauchisme ». La gauche de la gauche lui rend bien cette aversion, quand la sénatrice écologiste juive Esther Benbassa est agacée par cet « ultra qui nage dans les eaux troubles de la convergence ». Pour le mélen-

chonien Alexis Corbière, « Goldnadel et le Crif participent à cet amalgame honteux qui consiste à traiter d’anti-sémites tous ceux qui ne sont pas ali-gnés sur la diplomatie israélienne ».

Amoureux, donc déraisonnable, l’avocat forge, mois après mois, sa passion pour « le projet sioniste ». L’enfant de Gournay-en-Bray, dans la grande banlieue rouennaise, fils de marchands de vêtements, a trouvé dans l’identité juive le moteur d’une existence et le motif d’une fierté. A 13 ans, en 1967, lorsque la radio lui ap-prend la victoire des Israéliens dans la guerre des Six-Jours, il s’empresse d’aller rapporter avec gourmandise à l’oreille de son papa, en pleine belote dans l’arrière-salle d’un café, que « le Sinaï est plein de chaussures égyp-tiennes ».

Un cerbère aux allures de Don Qui-chotte

Une quarantaine d’années plus tard, il se voit comme « un cerbère vigi-lant de la communauté ». Un cerbère aux allures de Don Quichotte : « Je suis un touche-à-tout, avec les avan-tages et les inconvénients. Je ne serai sans doute jamais le premier des avo-cats, le premier des politiques ou le premier des éditorialistes. » Un de ses amis : « Entre la cinquième et la dixième place… »

Le journaliste Guy Birenbaum, inter-rogé à l’occasion d’un portrait dans Libération, s’est amusé de « cet as-hkénaze qui joue au séfarade ». Vo-lubile, objectivement sympathique, épicurien, amoureux des huiles es-sentielles et des chocolats Jean-Paul Hévin, Goldnadel revendique sa part latine… « de par les origines juives roumaines de [sa] mère ». Voilà pour le profil.

Reste le mystère de ce défenseur de la judéité, l’absence de foi. Enfin, jusqu’ici. Aujourd’hui, il confesse aimer humer l’odeur des synagogues. Pour Me Koubbi, son confrère « est sans doute dans une partie de sa vie qui est une phase de consolidation, pour laquelle il est nécessaire de sa-voir d’où l’on vient. L’idée de Dieu devient alors peut-être plus attirante ». L’intéressé reconnaît avoir « fini par croire en la miséricorde ». Désor-mais, il lui arrive même de « douter de l’inexistence de Dieu ».

Par Tugdual Denis

Gilles-William Goldnadel, tribun d’Israël

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16L’information en provenance d’IsraëlEdition du 30 Avril au 6 Mai 2014 16L’information en provenance d’IsraëlEdition du 30 Avril au 6 Mai 2014

Dîner œcuménique

Le 8 avril à l’occasion du dîner an-nuel républicain «Vivre ensemble» réunissant 300 invités, Christiane Taubira, Garde des Sceaux, Mi-nistre de la Justice, a visité le Mé-morial de la Shoah à Drancy et a déposé une gerbe en souvenir des Juifs déportés de France. Autour de l’Imam Hassen Chalghoumi, Prési-dent de la Conférence des Imams de France, de Tarak Ben Ammar et de l’écrivain Marek Halter, trois cents invités ont été conviés pour la deuxième année à un dîner annuel républicain “Vivre ensemble”.

Parmi les invités figuraient, entre autres, Amel Karboul, ministre du Tourisme de Tunisie, Antoinette Montaigne, ministre de la Com-munication et de la Réconciliation nationale de Centrafrique, Regina Konzi Mongot, ministre déléguée Urgences Humaines de Centrafrique, les députés français Jean-Marie Le Guen, Yves Jégo et Jean-Christophe Lagarde. De nombreux pays ont été représentés par leurs ambassades : la Libye, le Tchad, l’Arabie Saou-dite, l’Azerbaïdjan, le Pakistan, les États-Unis, le Royaume de Bahreïn, l’Etat d’Israël, la Tunisie, la Turquie, l’Afrique du Sud . Des très nom-breuses associations été représentées. On noter également la présence de l’ancienne ministre Valérie Pècresse et du Président du Consistoire Joël Mergui et des Grands Rabbins Michel

Gugueheim et Olivier Kaufmann.

Nous étions très peu nombreux il y a 7 ans lorsque nous avons sou-tenu l’action d’Hassen Chalghoumi un musulman originaire de Tunisie, ouvert au dialogue. Je me réjouis que d’autres sont venus se joindre à lui pour amplifier son message d’ouver-ture en France. Il est rare de voir un musulman autant investi dans le dia-logue avec le judaïsme. En dehors des voyages qu’il a effectué ce dernières années en Israël avec de nombreux délégations, l’imam de Drancy a ré-cemment pris part au Mémorial de la Shoah à la lecture des noms des juifs déportés de France, qui est une pre-mière.

Ayant grandi dans l’esprit d’un ju-daïsme tolérant notamment auprès de mes maitres Moché Mazouz zatsal ou Rabbi Fraji Uzan zatsal, j’ai toujours pensé qu’il était possible à travers la reconnaissance et le respect mutuelle d’avancer sur le chemin de la paix. A l’heure ou le gouvernement français prend des mesures contre les jeunes «Djihadites» français qui s’engagent pour combattre en Syrie, il est plus que jamais nécessaire de renforcer l’action de Chalghoumi, un militant engagé pour le vivre ensemble en France.

Yvan Lellouche

Arrêté en 1945 à Milan, où il était en charge de la Gestapo, l’officier SS Walther Rauff parviendra à s’évader et partira en Syrie.

A partir de 1945, nombre d’anciens nazis se réfugient en Amérique du Sud, mais aussi au Moyen-Orient, où ils exercent une influence non négli-geable. Images d’archives, témoi-gnages et explications de spécialistes à l’appui, ce documentaire retrace un pan méconnu de l’histoire de l’après-guerre.

Après la victoire des Alliés sur le IIIe Reich, des milliers de nazis se cachent de crainte de se faire arrê-ter et d’avoir à rendre compte de leurs actes. Beaucoup d’entre eux traversent clandestinement les Alpes pour rejoindre leur ancien partenaire fasciste, l’Italie, pays où ils courent moins le risque d’être dénoncés que partout ailleurs en Europe. En atten-dant d’organiser leur exil, ils trouvent

souvent refuge au sein d’institutions religieuses catholiques, dont cer-taines proches du Saint-Siège. De la part des autorités ecclésiastiques, il ne s’agit pas uniquement ou toujours de charité chrétienne. Dans le chaos de l’après-guerre, le pape Pie XII, très concerné par la montée du commu-nisme, et donc de l’athéisme, à tra-vers le monde, prône la réconciliation générale. Rome devient une plate-forme pour l’exfiltration des nazis en fuite. Pris en charge par des réseaux parallèles, bon nombre de ces crimi-nels de guerre prendront la route de l’Amérique du Sud. Mais, fait moins connu, d’autres embarqueront sous des noms d’emprunt vers le Moyen-Orient.

C’est le cas de Walther Rauff, un haut fonctionnaire de la toute-puis-sante SS, qui, en 1940, trouve la solution pour éliminer plus aisément les « êtres inférieurs » (communistes, tziganes, juifs…) en Europe de l’Est

: les camions à gaz. En 1942, il est chargé de poursuivre sa mission de « nettoyage » en Egypte, puis en Pa-lestine, mais le cours de la guerre l’en empêche. Arrêté en avril 1945 par les Alliés, celui qui est alors le chef de la Gestapo de Milan finit par s’éva-der. L’année suivante, c’est à Rome, où il travaille comme jardinier, puis comme professeur dans un orphelinat catholique, que Rauff renoue avec un officier syrien. Ce dernier lui propose de constituer un réseau de spécialistes allemands pour aider à la reconstruc-tion de l’armée syrienne et à la mise en place d’un service de renseigne-ments. Une soixantaine de nazis par-tiront ainsi pour Damas, dont une ma-jorité de SS, parmi lesquels les chefs des camps d’extermination de Sobi-bor et de ¬Treblinka. Directement impliqués dans le conflit qui oppose la Ligue arabe à Israël en 1949, ces experts de la guerre de ¬mouvement se retrouveront par la suite en Egypte, ainsi que d’autres officiers allemands recrutés plus tard, où ils exerceront en toute impunité le rôle de conseillers militaires et de formateurs.

Y.L

DOCUMENTAIRE DURÉE 52’ AUTEURE-RÉALISATRICE GÉRALDINE SCHWARZ PRODUCTION ARTLINE FILMS, AVEC LA PARTICIPATION DE FRANCE TÉLÉVISIONS ANNÉE 2014

A ne pas rater le 4 mai sur la 5 ! Le Casse du siècle! EXIL NAZI : La promesse de l’Orient

Souffrance quotidienne dans les ghettos, la faim ôte toute velléité de révolte en réduisant chacun à un état d’extrême misère, physiolo-

gique et psychique.

Gradué par l’autorité allemande, le processus d’affamement des Juifs est programmé pour briser toute résis-tance.

Se procurer de quoi manger est donc la principale préoccupation des habi-tants des ghettos qui mettent en place, quand ils le peuvent, une contrebande de denrées alimentaires avec l’exté-rieur. Celle-ci est surtout le fait des

enfants, qui souvent nourrissent l’en-semble de leur famille. Parvenant à se faufiler hors du ghetto, ils reviennent avec des produits camouflés sous leurs vêtements, risquant à chaque reprise de se faire arrêter, comme le montre cette photo issue du centre de documentation du Mémorial. Cette expo saisissante est à voir.

Yvan Lellouche

EXPO au Mémorial de la Shoah : Les Enfants des Ghettos

Chaque année, en Israël et partout dans le monde, comme ici à Paris, un hommage a été rendu lors du Yom HaShoah aux 6 millions de Juifs morts durant la Seconde Guerre mondiale, victimes des na-zis et de leurs collaborateurs.

En France, 76 000 Juifs - dont 11 400 enfants - ont été déportés vers les

camps de la mort. Seuls 2 600 d’entre eux survécurent. L’ambassadeur d’Is-raël en France M.Yossi Gal a fait cette citation du grand dramaturge Bertolt Brecht au cour de la cérémonie à la synagogue de Nazareth : «Le ventre est encore fécond d’où a surgi la bête immonde..» Cela n’a jamais était aus-si vrai en France et en Europe! Yvan Lellouche

Yom Hashoah journée à la mémoire des victimes de la Shoah

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La sortie d’Egypte que nous avons vécue avec la fête de Pes-sah, a constitué pour nos ancêtres, une transition brutale à partir de l’assujettissement à la puissance du mal vers la soumission libre-ment consentie au bien absolu – le «royaume d’Achem». Il aura fallu laisser s’écouler quarante neufs jours complets avant que nous puissions nous tenir devant D-ieu au mont Sinaï. Chaque année, nous continuons de compter ces qua-rante neuf jours entre Pessah et Chavouoth. De la même manière que les jours d’impureté, chacun des jours qui composent ce «super-cycle» de sept fois sept exige qu’on le scrute attentivement afin de pré-venir tout risque de retour vers la pollution morale. Chaque per-sonne présente dans ses défenses, des failles à travers lesquelles, si

elle n’y prend pas garde soigneu-sement, le mal peut s’insinuer. Tel et le sens de l’expression : Vous compterez «pour vous-mêmes». Il faut que nous comptions - que nous tenions en quelque sorte notre comptabilité - au plus profond de notre être. Toutes les fois qu’une personne se trouve en présence d’un choix où les forces du bien et celles du mal sont en équilibre dans son esprit, nous disons qu’elle est parvenue à un point de «Behira». Chaque nouveau point de Behira qu’un être humain est appelé à dé-couvrir au cours de sa progression spirituelle lui est exclusif. Jamais personne d’autre ne l’a rencontré auparavant, et jamais personne ne le découvrira dans l’avenir. De même qu’il ne peut exister deux personnes exactement identiques, de même, le choix qui s’offre à un

moment donné à un individu com-porte une finalité unique qui ne se retrouvera jamais chez un autre à aucun moment de l’histoire de l’humanité. Il est d’une absolue nouveauté. C’est cela que la Thora appelle «Ola Hadacha» nouvelle of-frande. Nous ne pouvons y accéder qu’après avoir progressivement, au moyen d’un service pur et loyal; banni l’impureté de nos vies.

D’ailleurs la paracha Kedochim commence ainsi:«Kidouchin tiou ki kadoch ani Achem Elokhém» Soyez saints, car je suis Saint, Moi l’Eter-nel votre D-ieu!». Le Rav Chalom Messas zatsal écrit dans son livre «Véham Achémech» : « Pourquoi la paracha qui relate les relations inter-dites-les nudités- précède la parachat Kidouchine? Pour t’enseigner dit-il que chaque fois que tu trouveras des «barrières» d’interdictions relatives aux mauvaises mœurs, tu trouveras alors de la sainteté!» Et tout celui qui prend garde à ces interdictions est appelé «Kadoch» Saint.

Un autre verset dit : «Aharé Elokim télékhou , Vébou têtvkoun..» Vous marcherez derrière D-ieu et vous vous collerez à lui.. De même qu’il est écrit «Véatêm adbekim b’Achem » Collez vous à Achem!..». Le Rav Fraji Uzan zatsal s’interroge : «Est-il possible qu’un homme se «colle» à la Majesté Divine? N’est-ce pas qu’il est dit : «Achem ton D-ieu est un feu dévorant!. En fait explique le Rav, l’homme a le devoir de «co-pier» en quelque sorte les Middots

de D-ieu c’est-à-dire ses traits de caractère, comme par exemple sa bonté ou encore sa justice ou sa Sain-teté…: «Kidouchin tiou ki kadoch ani Achem Elokhém» Soyez saints, car je suis Saint, Moi l’Eternel votre D-ieu!». Pour comprendre le véritable sens de cette ordonnance, imaginons un instant qu’un pauvre se tient aux portes de la Banque de France et tend sa main…Voilà qu’une voiture s’arrête et qu’un homme aux allures bourgeoises, descend du véhicule BMW dernier modèle et rentre dans cette banque, pour effectuer un im-portant retrait d’espèces. A sa sortie, avec une valise remplie de milliers d’euros, il se rapproche du pauvre qui n’a pas bouger de sa place et lui dit :« Monsieur,pourquoi vous tenez vous devant la banque en tendant la main ainsi? Faites donc comme moi, c’est facile, entrez dans la banque et signez un ordre de retrait! Que pen-serions-nous d’un tel homme? Voilà une personne qui méprise son pro-chain!. Pourtant, en lisant le début de la paracha Kedochim l’Eternel nous demande de lui ressembler. Est-il possible à un homme de ressembler à son créateur? C’est une requête irréa-lisable, une mission impossible car il est évident que la sainteté d’Achem est inaccessible à l’homme!. Nous trouvons également dans la Thora, l’évocation de la crainte que nous devons avoir d’Achem, lorsque Moïse dit : « A présent ô Israël ce que réclame l’Eternel ton D-ieu c’est uniquement de le craindre!». Apparemment la crainte et le respect d’Achem sont présentés ici comme une mission pour le moins facile…Cela suscite la question des sages du Talmud dans Bérakhot. «Craindre Achem est-ce un commandement minime? Et les sages de répondre : « Oui! Mais du point de vue de Moïse seulement..» Cela sous-entend qu’il n’est pas évident de l’exiger de tous les Bné Israël et à plus forte raison, la «Kédoucha» la sainteté qui reste la caractéristique essentielle de notre Créateur. Alors comment la Thora peut elle ordonner à tout un peuple de demeurer Saint? La réponse est que, D-ieu a créé l’homme pour le placer dans ce monde matériel et «impur». De la même manière qu’un ingénieur connait les rouages et les systèmes d’une machine sophistiquée, D-ieu connait à la perfection, les aptitudes et les limites de sa création. Par consé-quent, si D-ieu estime que l’homme dispose des qualités nécessaires pour atteindre cette «Kedoucha» sainteté, c’est que cela ne fait aucun doute pour lui!. Il a donc doté l’homme de moyens pour !’atteindre grâce notam-ment à l’étude de la Thora.

Dans cette parachat Kedouchim, il est question également de plusieurs autres interdictions, comme celles de ne pas voler, de ne pas mentir ou de ne pas nier vis-à-vis de son sem-blable ou même de se venger de lui ou de garder rancune. Cela est encore plus vrai lorsqu’il s’agit d’un diri-geant quel qu’il soit. Celui-ci devrait redoubler d’attention nous disent nos Sages.

Mais pour Rabi Akiva le principe fondamental de la Thora reste le commandement : «Tu aimeras ton prochain comme toi-même, je suis Achem!». Sur ce même principe fon-damental, Les Maximes des Pères nous enseignent : « Ne fait pas à au-

trui ce que tu ne souhaite pas qu’on te fasse à toi-même!.

La parachat Emor revient sur le respect du Chabat et des fêtes de notre calendrier et vient confirmer la consécration des Cohanims. Il est clair que ceux-ci veilleront à des règles draconiennes visant a mainte-nir leur très haut degré de sainteté. A ce propos le Talmud nous enseigne que la famille des Lévims a été épar-gnée par les égyptiens des travaux d’esclavage en Egypte. Ils voyaient déjà en eux certains critères par-ticuliers. Ils leur été interdit de se souiller par un cadavre (à l’excep-tion d’un proche parent pour tous les Cohanim, mais pour le Grand Prêtre, il ne pourra même pas s’approcher de la dépouille de ses parents). Ces lois, comme du reste l’ensemble des lois indiquées dans le livre Vayékra, viennent pour élever l’homme au-delà de ses tendances naturelles, de manière à ce qu’il intègre un idéal de spiritualité et de sainteté. Nous voyons également la nécessité pour le Cohen Gadol de se surpasser afin de dépasser ses propres forces physiques et spirituelles pour remplir ses fonc-tions sacerdotales. Cette exigence est demandée aux Cohanim uniquement, car ils ont été choisis par D-ieu en raison de leur haute exigence morale et spirituelle, notamment au cour de l’événement tragique du veau d’or. Grâce à cette retenue, ils se virent confier la tâche sacerdotale dans le Tabernacle, puis dans le Temple de Jérusalem. Comme l’affirme les sages, cette mission à l’origine devait être remplie par tous les premiers-nés issues des tribus d’Israël; mais hélas à la suite de cette faute effroyable, D-ieu décida de confier ce rôle exclusif à la Tribu des Lévy. En fait s’il a dif-férenciation ce n’est que pour mieux resserrer le lien étroit qui doit unir toutes les familles d’Israël. Il existe assurément un lieu intrinsèque entre tous les Juifs, puisque comme chacun sait tous proviennent de la même fa-mille, celle d’Abraham, d’Isaac et de Yaacov. C’est ce qui constitue le socle et le fondement de la responsabilité collective d’Israël. Tous ont un rôle à jouer, chacun doit en effet se sentir en partie responsable de ce qu’il advient au peuple d’Israël ou à sa commu-nauté «Am Israël arévim zé lazé». Chaque Béné Israël forme une toile reliée par autant de fils qu’il existe d’acteurs de ces actes. Nous pouvons à présent comprendre le dépassement que D-ieu exige du Cohen Gadol–le Grand Prêtre, comme un acte majeur et de la plus grande responsabilité envers ses frères. Le Grand Prêtre est en effet le seul qui rentrera dans le Kodêch Akodachim – Le Saint des Saints, le jour de Kippour pour expier les fautes de ses frères et ainsi fera descendre l’influence divine sur le peuple et sur le monde entier pour toute l’année. Le Rav Léon Askenasi (Manitou) zatsal et Le Rav Emma-nuel Chouchena zatsal disaient sou-vent : «il ne faut pas s’imaginer qu’il ne reste qu’un vestige, une vieille muraille occidentale» à Jérusalem, car si les Nations du monde savaient réellement combien de bénédictions affluaient aujourd’hui encore pour eux mêmes depuis cet endroit, ils en-verraient leurs armées pour protéger ce mur occidental du temple.

Yvan Lellouche

18L’information en provenance d’IsraëlEdition du 30 Avril au 6 Mai 2014

Parachat Emor : Un peuple où chacun est responsable de l’autre

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19L’information en provenance d’IsraëlEdition du 30 Avril au 6 Mai 2014

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20L’information en provenance d’IsraëlEdition du 30 Avril au 6 Mai 2014

Un hacker israélien, qui a pris le pseudo de “Buddhax”, a révélé les identités des participants de la cyberattaque menée par les « Ano-nymous », qui a frappé un certain nombre de sites israéliens, il y a trois semaines, selon le Haaretz.

Diffusant ses informations sur la page Facebook des Forces d’Elite Israéliennes, “Buddhax” a joint le lien d’un document Dropbox avec les noms, la localisation et les photos prises par leur propre webcam per-sonnelle de ces hackers piratés-.

“Je suis sûr que les “hackers” hac-kés d’Anonymous y réfléchiront à deux fois avant d’essayer une nou-velle fois, d’attaquer Israël ! », écrit « Buddhax » dans ce document. « Le service DDoS [distributed denial-of-service] & défacement ne sont pas du piratage. Je ne suis pas, non plus, un très grand hacker… mais je suis assez bon pour révéler qui tu es ! ». Un défacement, défaçage ou défiguration (defacing en anglais) est un angli-cisme désignant la modification non sollicitée de la présentation d’un site web, à la suite du piratage de ce site. Il s’agit donc d’une forme de détour-nement de site Web par un hacker.

En plus d’avoir obtenu l’accès aux ordinateurs de 16 des hackers parti-cipants, Buddhax les a alertés, par un message popup qui disait : “La pro-chaine fois, ne participle pas à OPIs-rael. Nous savons pertinemment qui tu es. Nous savons où tu habite, Israël Vivra ! » selon le Haaretz.

Près d’un mois plus tard, la TV israé-lienne révèle qu’une unité secrète de cyber-défense a été créée au sein du Shin Bet, les renseignements intéri-eurs.

Des dizaines de pirates travaillent pour l’unité S- 74 , le nom de code pour l’unité du Shin Bet qui protège le cyberespace israélien. Pendant des jours des opérations #op-Israel, ils se regroupent autour de leurs ordi-nateurs, suivent les attaques et… défendent Israël !

Quelques instants avant une action

qui va perturber le système informa-tique israélien, ils frappent…

Les hackers anti-israéliens sont sur-tout bons pour parler et dans des actes de petit piratage, mais nous ne traitons pas là de l’Anonymous en gé-néral”, déclarait l’Israélien, en expli-quant que “Anonymous Palestine” est fondamentalement constitué de petits groupes de hackers anti-israéliens qui décident unilatéralement de se servir du nom d ‘anonymous ».

La plupart des participants ont été dé-couverts en Malaisie et en Indonésie, d’autres au Portugal, au Royaume-Uni, en Italie, en Finlande, en Arabie Saoudite, selon un reportage de la chaîne 2 israélienne.

L’attaque connue sous le nom de #OpIsrael était une attaque coor-donnée contre les sites israéliens, le 7 avril, qui s’est soldée par le piratage d’un petit nombre de sites gouvernementaux et privés, selon J Weekly. Bien que quelques membres de la Knesset se soient fait détourner leurs adresses mail et mots de passe, l’agence de sécurité du pays a rap-porté que ces attaques n’ont pu avoir que des résultats mineurs, selon le JerusalemPost.

L’attaque de l’an dernier (2013), « en représailles contre le mauvais traitement des habitants de Gaza et d’autres régions », avait eu des consé-quences plus graves, où de nombreux sites avaient été bloqués et des numé-ros de cartes de crédit ainsi que des répertoires emails avaient été publiés , dont ceux d’une entreprise dont on prétendait qu’elle faisait des affaires avec l’armée israélienne.

Cela vaut la peine de remarquer que ce n’est pas la première fois que l’IEF révèle l’identité de membres d’Ano-nymous. L’an dernier, le groupe avait publié des photos, des localisations et des adresses IP de personnes dont le groupe disait qu’elles faisaient partie de l’opération.

Source : businessinsider

Adaptation : Marc Brzustowski

Des hackers anti-israël punis par où ils ont péché

Les responsables israéliens ont critiqué le discours du dictateur de l’autorité palestinienne Mah-moud Abbas donné samedi, lui reprochant d’avoir réitéré ses ulti-matums unilatéraux et portant un coup fatal aux pourparlers de paix.

Le président de l’Autorité palesti-nienne, Mahmoud Abbas, a réaffirmé samedi qu’il ne reconnaîtrait jamais Israël comme État juif, comme l’exige le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, lors d’une réu-

nion à Ramallah du Conseil central palestinien (CCP), une instance diri-geante de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP).

“Nous n’accepterons jamais de reconnaître un État juif”, a-t-il dit, rappelant que les Palestiniens avaient reconnu l’État d’Israël en 1993. M. Abbas a relevé que cette demande n’avait pas été faite à l’Égypte ou la Jordanie lorsque ces pays ont signé la paix avec l’Etat hébreu.

“Je reconnais l’État Israël, je rejette la violence et le terrorisme et je respecte les engagements internationaux”, a-t-il également déclaré en réponse aux critiques du Premier ministre israé-lien qui reproche à l’Autorité palesti-nienne d’avoir opté mercredi pour un rapprochement avec l’organisation terroriste islamiste du Hamas au dé-triment des négociations de paix. Des déclarations omettant les incitations à la haine contre les Israéliens et la glo-rification du terrorisme par l’Autorité palestinienne.

Le président palestinien a aussi af-firmé qu’il était disposé à prolonger les pourparlers avec Israël au-delà de l’échéance du 29 avril mais à condi-tion que le gouvernement Netanyahu libère des prisonniers, gèle la colo-nisation et accepte de discuter de la délimitation des frontières du futur État palestinien. M. Abbas a indiqué que les négociations avec Israël ne seraient pas menées par le nouveau gouvernement mais par l’OLP qui “représente l’ensemble du peuple palestinien”.

Faouzi Ahmed

Abbas : “Nous ne reconnaitrons jamais Israël comme État juif”

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22L’information en provenance d’IsraëlEdition du 30 Avril au 6 Mai 2014

Alerte du BNVCA

Le BNVCA est alerté par de nom-breux correspondants scandalisés par les propos venimeux tenus par le journaliste Emeric Caron, lors de l`enregistrement de l`émission ON N’EST PAS COUCHE, samedi 26 avril 2014 à Propos de la sortie du FILM 24 JOURS d`Alexandre Arcady qui évoque le rapt, les tor-tures, et l`assassinat du jeune Juif Ilan Halimi, parce que juif,

Le BNVCA rappelle que dès la découverte du corps meurtri de cet enfant juif, nous avions qualifié cet assassinat d`antisémite, en raison des éléments que nous avions recueillis dès le 14 février 2006. Selon les témoins dans la sé-quence coupée par la production de l`émission Mr CARON aurait dé-claré :``et l`armée israélienne qui tue les enfants palestiniens...vous voulez les chiffres` `comme pour justifier le meurtre de juifs .Caron serait-il désormais à classer parmi ceux pour qui les victimes ne peuvent être que coupables puisque juives

Caron ne précise pas que si malheu-reusement, malgré les précautions prises par les soldats d`Israël, des civils peuvent être tués en temps de guerre, c`est parce que les terroristes du Hamas ou du Hezbollah se servent de leurs enfants comme boucliers hu-mains, ou en installant leurs batteries de missiles dans les appartements oc-cupés par les familles palestiniennes, enfermées de force.

Ce qu`oublie de dire Mr Caron c`est que les palestiniens ne tuent pas seulement des enfants juifs, mais égorgent de préférence des familles entières.

Quant à comparer l`antisémitisme a l`islamophobie, Mr CARON devrait relire les rapports de la CNDH qui précise que les actes antijuifs sont proportionnellement à la petite com-munauté juive visée 45 fois plus im-portants que les autres actes racistes. Par ailleurs, pour le BNVCA s`il est exact que des actes racistes et isla-mophobes existent, ils ne sont pas le fait des membres de la communauté

juive par contre, les témoignages, les plaintes, les enquêtes judiciaires prouvent que la majorité des actes antijuifs sont commis par des indivi-dus qui disent appartenir à ces com-munautés qui prétendent souffrir de racisme,

Le BNVCA n`a eu de cesse de le prouver, le proclamer, et comme l`ont affirmé le Président de la République, l`ancien Ministre de l`Intérieur, le Président de l`Assemblée Natio-nale,` `l` antisémitisme contem-porain avance avec le masque de l`antisionisme``

La propagande palestinienne en est la source, les propos de Mr Caron cor-respondent aceux tenus par Merah le tueur antijuif de Toulouse qui a avoué avoir tué des enfants juifs pour venger les enfants palestiniens.

Ce que ne dis pas, ce que ne sait pas le sieur Caron c`est le nombre impor-tant d`hommes, de femmes d`enfants palestiniens, syriens, jordaniens qui, sont sauvés par les soldats israéliens, soignes dans les hôpitaux d`Israël, En se faisant le relai d`une telle propa-gande mensongère, en exprimant un tel parti pris idéologique, Mr Caron tend a inciter à cette haine d`Israël qui pousse à l`acte antijuif.

Le BNVCA salue la production de l`émission qui a préféré couper cette séquence polémiste odieuse et nau-séabonde.

Le BNVCA saisit le CSA, la direc-tion de France 2. et la Ministre de la communication afin que des mesures soient prises pour que les profession-nels de l`information n`abusent pas de la liberté d`expression pour expri-mer leurs états d`âme plutôt que des faits vrais et vérifies.

BUREAU NATIONAL DE VIGI-LANCE CONTRE L’ANTISEMI-TISME8 Boulevard Saint Simon 93700 DRANCY 0663883029Le PrésidentSammy Ghozlan06 68 5630 29

« Fabius promet de passer ses vacances en Tunisie… Ça roule pour Karboul»

Quelques jours après sa visite offi-cielle en Tunisie et quelques heures avant de rencontrer le Chef du gouvernement Mehdi Jomaa, en visite en France à partir de lundi, le ministre des Affaires étrangères français, Laurent Fabius apporte un soutien anecdotique, comme il le déclare lui-même, en annonçant «qu’il comptait passer une partie de ses vacances en Tunisie, afin de montrer l’exemple de la mobilisa-tion de la France et de l’Europe en faveur de ce pays», a-t-il déclaré.

Vendredi dernier à Tunis, c’est de sé-curité que le ministre français a parlé, faisant savoir que la France est prête à offrir une aide sécuritaire à la Tunisie et que «ces discussions se poursui-vront avec l’arrivée de Medhi Jomaa à Paris» où il sera également question d’économie.

Ne tarissant pas d’éloges ce qui a été réalisé depuis 2011 en Tunisie, réaffirmant, par ailleurs, «les progrès sur le plan économique et sur le plan sécuritaire», il promet une mobilisa-tion de la France et de sa personne à commencer par passer quelques jours en Tunisie pour ses vacances.

Sa déclaration n’est pas fortuite sachant qu’en France, les vacances des ministres et surtout leurs destina-tions sont suivies à la loupe par les médias. C’est généralement un sujet sensible pour le gouvernement, un enjeu de communication politique, car les ministres se doivent de mon-trer l’exemple en restant mobilisables et en étant à moins de deux heures de Paris.

Dans le même créneau, Mehdi Jo-

maa, a, de son côté, insisté auprès des médias français que sa visite sera surtout une manière de présenter une nouvelle image de la Tunisie en rap-pelant aux Français qu’elle doit rester une de leurs destinations favorites pour les vacances.

Laurent Fabius répond à l’invitation en attendant le retour en masse de ses compatriotes vers la destination Tunisie... Il rend surtout un grand ser-vice à la ministre du Tourisme Amel Karboul !

De source bien informée, le premier ministre de Tunisie a prévu de rendre visite à la communauté Tunisienne installée dans le quartier de Belleville à Paris.

YVES PEREZ

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23L’information en provenance d’IsraëlEdition du 30 Avril au 6 Mai 2014

Ce que vous n’avez pas vu dans «On n’est pas couché» à propos du film d’Arcady sur l’assassinat d’Ilan Halimi

Aymeric Caron est de gauche. La preuve, il n’aime pas qu’on tue des enfants. Surtout quand ce sont des enfants palestiniens tués par des soldats israéliens – ce qui, mal-heureusement arrive, comme dans toutes les guerres, même si on n’a jamais vu les Israéliens acclamer un tueur d’enfants comme l’ont fait les Libanais en accueillant en héros Samir Kuntar, dont le haut fait d’armes était d’avoir fracassé la tête d’une fillette israélienne sur des rochers. Passons, un enfant est un enfant et moi non plus, je n’aime pas que les enfants meurent.

Cependant, on dirait que l’amour des enfants peut faire perdre tout discer-nement aux plus grands intellectuels. Oui, Caron est un grand intellectuel sinon, il n’aurait pas eu les honneurs de l’éditorial de Jean Birnbaum dans Le Monde des Livres, pour son der-nier ouvrage, plaisamment intitulé In-correct. De méchantes langues vous diront que ce texte indigent et truffé de calomnies court avec zèle d’un lieu commun à une contre-vérité. Pas moi. Pourtant, pour m’attaquer, cet esprit supérieur ne s’est pas donné la peine de me lire, sans doute par peur d’être influencé. Je lui pardonne vo-lontiers, car Caron, et Birnbaum avec lui, dénonce courageusement mon omniprésence médiatique. N’ayant aucun engagement régulier à la télé-vision, il m’arrive assez fréquemment d’être invitée ici ou là – s’agissant du Service public deux ou trois fois l’an par Taddéï : alors oui, je suis flattée que mon aimable confrère, si j’ose dire, me voie dès qu’il allume la télé – quand le pauvret, lui, résiste dans l’ombre sur France 2 le samedi soir. Que je puisse indisposer, au point que mon image les poursuive, des adversaires aussi titrés, sans avoir à bouger de chez moi, que le patron d’un grand supplément littéraire et

un chroniqueur-vedette se mettent à deux pour me cogner, j’avoue que cela me va droit à l’égo. Je suis par-tout !

D’accord, ce n’est pas le sujet. Quoique. En vrai, c’est toujours un peu le même sujet: la morgue satis-faite, la bonne conscience d’airain, la haine de la différence intellectuelle qui s’avancent dans les habits de la vertu, du courage et de la tolérance ; le refus de toute complexité drapé dans l’indignation ; les idées courtes et les phrases longues.

Oui, oui, les faits, j’y viens ! Ven-dredi soir, pendant le tournage de « On n’est pas couchés ! », une alter-cation, assez violente paraît-il, a mis aux prises Aymeric Caron, chroni-queur gauche de Laurent Ruquier, et le metteur en scène Alexandre Arcady, venu défendre 24 jours, son film sur la séquestration et l’assassi-nat de Ilan Halimi. J’ai entendu parler de cet incident par quelqu’un, qui en avait entendu parler par quelqu’un…qui connaissait Arcady ou une de ses connaissances. Il n’est même pas scandaleux, juste révélateur d’un état d’esprit commun aux milieux islamistes et à une certaine gauche, plus active dans les médias que dans les partis – ce qui n’est pas nécessai-rement rassurant. Dans le paquetage idéologique de Caron et de ses mul-tiples clones, il y a, entre autres cer-titudes rangées au carré, celle qu’Is-raël est l’un des noms du mal. Alain Finkielkraut aussi – logique, puisque Finkielkraut soutient Israël. N’em-pêche, il est un peu vexant que Finkie ait droit à un chapitre pour lui tout seul, et Zemmour pareil, alors que moi, j’en partage un avec « Marine », ben oui chef, pourquoi faire com-pliqué ? Lévy, Le Pen, tout ça, c’est qu’un tas de fachos, non ?

Revenons à notre Caron et à sa dis-pute avec Arcady. Il est dommage que cette édifiante scène de la vie parisienne ait été coupée au montage – chapeau au monteur car on ne voit rien. La productrice Catherine Barma en a d’ailleurs informé Alexandre Ar-cady à l’issue du tournage. C’est que les propos de Caron semblent avoir effaré pas mal de monde jusque dans l’équipe de l’émission, aussi a-t-elle dû penser qu’il était inutile de les in-fliger au téléspectateur. Cette décision est parfaitement légitime. S’agissant d’une conscience morale et d’un pen-seur de la stature de Caron, il est tout aussi légitime d’éclairer le public, qu’il s’emploie à rééduquer en l’in-sultant, sur son intéressante vision du monde. Faute de disposer des images, j’ai demandé à Alexandre Arcady de me relater l’accrochage. Par souci de loyauté envers ses employeurs, Natacha Polony a, pour sa part, pré-féré s’abstenir de tout commentaire, se contentant d’observer que mon récit était, dans l’esprit sinon dans la lettre, conforme à ses souvenirs. Quant à Aymeric Caron, il n’a pas dû avoir eu le temps de répondre à mes messages sollicitant sa version, mais il est le bienvenu s’il souhaite amen-der celle-ci. Du reste, il me remer-ciera certainement, car il doit être du genre à assumer ses opinions. Même pas peur. D’ailleurs, de quoi aurait-il peur : s’il était dangereux de dire des âneries, il le saurait.

Polony ouvre le feu. Après quelques amabilités sur le film, elle regrette que le parti choisi par le cinéaste, raconter le drame du seul point de vue de la victime et de sa famille, l’empêche de montrer ce que cette terrible affaire dit de notre société. Il aurait fallu s’intéresser aussi aux motivations des membres du gang des Barbares, précise-t-elle. Elle veut parler de ce mélange de haine

des Juifs et d’appât du gain qui a tué Ilan Halimi et qui fait des ravages dans la jeunesse des banlieues, bien au-delà de ces sinistres branquignols du crime. Le cinéaste ayant évoqué la souffrance de « la Communauté », elle ajoute que cette affaire ne doit pas être seulement celle des Juifs. Je l’avoue, l’insistance de certains mi-lieux juifs à imputer ce crime odieux à la seule passion antisémite à l’ex-clusion de toute autre affect mauvais et, dans la foulée, à faire de Ilan Hali-mi le « mort des Juifs », m’a souvent mise mal à l’aise. En tout cas, Polony a raison : l’antisémitisme n’est pas le problème des Juifs.

Passablement tendu, Arcady croit déceler dans les propos de la chroni-queuse la tentation de justifier l’injus-tifiable. Il s’énerve un peu. Aymeric Caron, lui aussi, a entendu de travers, mais par chance, il a entendu ce qu’il voulait entendre. Je suis en partie d’accord avec Natacha, il ne faut pas se focaliser sur l’antisémitisme, em-braye-t-il ravi, au grand dam de l’in-téressée. Puis, consultant ses fiches soigneusement préparées, il déplore, chiffres à l’appui, que le film passe sous silence les actes islamophobes qui ont bien plus augmenté que les actes antisémites. On ne voit pas bien le rapport. Veut-il dire qu’on en fait un peu trop pour une affaire certes terrible mais isolée, quand l’islamo-phobie est une réalité quotidienne ? On n’ose le penser, mais Arcady en est convaincu. Le ton monte. Le ci-néaste remarque fort justement qu’il n’y a plus un seul élève juif dans les écoles publiques de Seine Saint De-nis. À quoi notre Jean Moulin d’opé-rette répond qu’il est contre tous les racismes. Tant d’audace laisse coi. Polony reprend la parole, évoque Les Territoires perdus de la République, rappelant qu’il a fallu des années pour qu’on accepte de regarder en face la réalité du « nouvel antisémitisme », en clair l’antisémitisme arabo-mu-sulman, devenu une opinion, et une opinion courante, dans une propor-tion inconnue de la jeunesse des ban-lieues. Arcady ne sait plus comment la discussion en arrive à Merah. Si

on interrogeait Merah, déclare alors Caron, il dirait qu’il a tué des enfants juifs parce que l’armée israélienne tue des enfants palestiniens. Bien sûr, ça ne justifie rien, mais tout de même, c’est vrai que Tsahal tue des enfants. D’ailleurs, là encore, il a les chiffres. Sous le regard médusé des invités, il brandit ses notes, puisées dans le rapport d’une ONG. J’ai les chiffres ! Qu’est-ce que vous répondez à ça ? Arcady s’étrangle. Vous osez dire que l’armée israélienne tue des enfants !, hurle-t-il. Réponse un peu maladroite car la phrase de Caron est factuelle-ment exacte, mais tout le monde a compris. En particulier Polony, qui demande à son partenaire s’il n’a pas perdu la tête. Tu viens à une émission sur Ilan Halimi avec des données sur les Palestiniens tués par l’armée israélienne, est-ce que tu te rends compte de ce que tu fais ?

Attention, tout cela ne fait nullement de Caron un antisémite – et là, il ne s’agit pas d’une antiphrase. Espérons que nul n’aura la sottise de proférer cette accusation mensongère qui lui permettrait de jouer les offensés avec les trémolos d’usage. Caron n’est pas antisémite, il est juste l’un des meil-leurs représentants de ce qu’Orwell appelait l’esprit de gramophone. Il pense ce qu’on lui a dit qu’il fallait penser pour avoir le chic radical.

Laurent Ruquier, quant à lui, n’a rien vu venir. On ne saurait le lui repro-cher, quand ça part en vrille, on n’y peut rien. Pour calmer le jeu, il passe la parole aux autres invités. À l’écran, on les verra rivaliser dans le bon sen-timent et communier dans leur admi-ration pour 24 jours, un film qui de-vrait être obligatoire dans les écoles. Tous déclarent fermement être contre le racisme, l’antisémitisme et le na-zisme, sans oublier l’homophobie qui tue, elle aussi. Tous le proclament solennellement, les heures les plus noires ne doivent pas revenir. Ouf, on peut enfin aller se coucher.

Elisabeth LévyElisabeth Lévy est fondatrice et di-rectrice de la rédaction de Causeur

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24L’information en provenance d’IsraëlEdition du 30 Avril au 6 Mai 2014

Les virer de France des Jihadistes

Après les salles de shoot, les sémi-naires de « resocialisation », de nursing et de déconditionnement Jihadiste. Y a t-il le moindre com-promis à passer avec des indivi-dus qui, rejetant leur citoyenneté, balancent par dessus bord toute l’humanité qu’ils devraient à leur éducation ? Cependant, le contre-exemple vient de ces ressortissants de familles « athées » et convertis pour le Jihad…

Le Ministère de l’Intérieur, vient de dévoiler son plan pour lutter contre l’endoctrinement en France d’ap-prentis Djihadistes, qui veulent aban-donner leurs Game Boy pour aller faire le Djihad en Syrie.

C’est à désespérer, soit de la compré-hension du Ministère de l’Intérieur de l’idéologie mahométane, soit de son souci réel de protéger les Français.

En effet, on apprend que ce plan aura deux volets : Prévention et Ressocia-lisation

Certes le volet « Prévention » prévoit de renforcer la surveillance de sites extrémistes ou l’on apprend à confec-tionner des bombes, et ou l’islam en-doctrine à tour de bras, mais on peut se demander pourquoi ces sites ne sont pas tout simplement bloqués au niveau européen. C’est une question d’ordre public afin de maintenir la sécurité du territoire et des Français, et c’est surement faisable technique-ment puisque la Chine y parvient très bien…

Ensuite, il faut « resocialiser » cette ‘jeunesse perdue’, c’est-à-dire dépen-ser en vain des fortunes en psycholo-gues, associations diverses, pour rai-sonner ces jeunes, les réinsérer dans notre société etc.

Comprenez : Ce sont des victimes.Ils sont « paumés » et sont des proies faciles. Sauf que si avec le soutien

de leurs parents, ils s’étaient échi-nés à faire leurs devoirs, à essayer de résoudre des équations, à faire des dissertations, à apprendre l’histoire, la géographie, les langues étran-gères (ils peuvent le faire, puisqu’ils apprennent bien l’arabe…), à com-prendre la physique, et les sciences naturelles, ils n’auraient plus du tout eu le temps d’être « paumés ». Il leur resterait uniquement le temps d’aller faire un peu de sport pour se détendre et jouer avec leurs copains ou draguer les filles.

Mais s’il y a victime, qui sont les cou-pables ? Est-ce que ce sont les fran-çais ? Est-ce que c’est la France ?

La France leur a offert l’accès à l’éducation républicaine, à la culture, au savoir, à l’apprentissage d’un mé-tier mais ils n’en ont pas voulu . Ce n’est surement pas elle la coupable, et ce n’est pas non plus les Français qui les ont accueillis et ont partagé avec eux les bienfaits de leur culture et les acquis de leur histoire. Et c’est à peu près la même chose dans tous les pays européens.

Les coupables sont tous les Al Qara-dawistes du monde qui prêchent la haine, sur Internet, mais aussi dans les rues de nos cités, et dans les mos-quées. Ce sont aussi leurs parents qui n’ont pas su les éduquer.

Pourquoi la France et les Français de-vraient-ils payer et réparer des fautes qu’ils n’ont pas commises ?

Ce n’est ni juste, ni responsable.Que l’on soit croyant ou pas, on béné-ficie tous d’une liberté individuelle, et il est possible à chacun de faire des choix au mieux de ses intérêts.

Pour ces apprentis Djihadistes, leur choix, leur intérêt est d’aller ap-prendre à soumettre ou à tuer « les infidèles ».

Leur intérêt, c’est la facilité de laisser s’exprimer toute la violence animale que chacun possède et qu’une société civilisée tente de circonscrire. Ça ne demande pas d’effort, puisqu’il n’y a pas à freiner ses pulsions (je n’ose dire « ses passions »). C’est tellement plus facile que de faire ses devoirs et d’essayer d’être meilleur (quoique cette notion prenne un sens très diffé-rent dans l’Islam…).

J’aimerai bien que l’on m’explique en quoi, cette graine de vermine est utile à la France. Si, c’est uniquement pour permettre à notre part « d’huma-nisme » de s’exprimer, il y a suffisam-ment de personnes à aider en France avant de dépenser autant d’énergie à essayer, en vain, de la récupérer.

Le Ministère de l’Intérieur, la France, et les Français n’ont pas à être la Croix Rouge ou mère Térésa.

C’est pourquoi, je préconise une toute autre solution que celle du Ministère de l’Intérieur.

1°) Bloquer tous les sites qui incitent et encouragent le Djihad.

2°) Laisser partir loin de chez nous tous ces apprentis Djihadistes qui rêvent d’aller se faire tuer pour Al-lah. Vu le Chaos qui règne en Syrie avec des organisations Djihadistes concurrentes, comme Al Nosra, le Hezbollah, et l’Etat Islamique en Irak et au Levant [EIIL], c’est le meilleur moyen de nous débarrasser de cette vermine et de les laisser s’exprimer conformément à leurs désirs.

3°) Interdire tout retour dans notre belle Europe, avec une perte immé-diate de leur nationalité, de leur pas-seport, et de tous les avantages qui y sont attachés pour « vraiment » proté-ger les Français.

En gros, eu égard à l’enjeu sécuritaire qui se pose pour nos concitoyens, au lieu de « Prévention » et « Ressociali-sation », je propose « interdiction », « expulsion », « sanction » et « Répres-sion ».

Comme ça, on est sûr qu’ils compren-dront , et qu’on aura éliminé une part du danger dans nos contrées. N’est ce pas le but ?

Stéphane HADDAD

Les racines qu’on n’attendait pas : le djihadisme français alimenté par des familles athéesLes jeunes candidats au djihad se-raient davantage issus de familles athées que bercés dans un tissu familial religieux musulman. Un constat décelant que l’origine de cette vocation est nourrie par une crise identitaire.

De l’athéisme au Djihad

Atlantico : Alors que le Conseil des ministres se penche aujourd’hui sur les moyens de lutter contre l’expan-sion du djihad dans la jeunesse fran-çaise, il n’est pas inutile de s’intéres-ser aux quelques données statistiques existantes. Le centre de prévention contre les dérives sectaires liées à l’Islam évoque ainsi le fait que 63 % des « candidats » potentiels étaient originaires de familles athées contre seulement 7% issus de milieux mu-sulmans pratiquants. La dimension religieuse est-elle finalement secon-daire pour comprendre les ressorts du phénomène ?

Jean-Charles Brisard : Il convient tout d’abord d’être prudent sur les statistiques que vous donnez, et préciser qu’elles portent sur seule-ment 40 familles concernées. Elles reflètent néanmoins une tendance lourde, à savoir la multiplication des processus très rapides de radicalisa-tion, sans lien avec un cheminement religieux, qui conduisent vers le dji-had. La dimension religieuse n’est qu’accessoire et sert de justification à ces candidats au djihad, motivés avant tout par des raisons person-nelles – crise identitaire et sociale – qui les conduit, individuellement ou en groupe, à concevoir le djihad comme une échappatoire.

Les médias ont présenté de nombreux cas de jeunes gens se dénommant Thomas ou Romain et qui se rebap-tisent Abou Shaheed pour coller à leurs nouvelles identités. Comment expliquer de telles passerelles dans des milieux qui n’ont à l’origine que peu de choses à partager avec le monde musulman ?

La religion sert de prétexte à l’enga-gement de ces jeunes qui peuvent être récemment convertis et même dans certains cas totalement étrangers à la religion musulmane dans leur famille ou leur milieu social. Les bascule-ments sont très rapides et le djihad est même dans certains cas un élément inhérent à la conversion pour ces jeunes. L’effet de groupe joue plei-nement pour ces convertis récents qui ressentent le besoin de prendre une nouvelle identité correspondant à leur engagement.

Qu’est que cette réalité sociologique dit en creux de la crise identitaire qui caractérise notre époque ? Le djiha-disme est-il finalement comparable au « Mal du siècle » qui taraudait les générations du XIXe siècle ?

Le djihad, on le voit avec le conflit syrien, est sorti de la sphère religieuse et s’est démocratisé. C’est dans bien des cas une aventure individuelle et un recours identitaire, alimenté par une propagande en pleine expansion sur Internet.

Parmi les pistes évoquées par Manuel Valls, on avance l’idée d’une « for-mation » des animateurs de banlieue

pour qu’ils puissent « détecter » plus rapidement les individus à risques. Intéressante sur le papier, cette idée a t-elle une chance de se voir concréti-ser sur le terrain ?

Notre pays est très en retard dans ce domaine, comparé à la plupart des grands pays européens qui mettent en œuvre, parfois depuis plus de quinze ans, des programmes destinés à sen-sibiliser et identifier les personnes à risque au niveau local à partir d’indi-cateurs et, le cas échéant, à les signa-ler aux autorités. Ces programmes qui associent les acteurs éducatifs et sociaux, sont essentiels pour détecter de manière précoce les personnes à risque. Ils sont en revanche peu effi-caces pour réinsérer des personnes à la dérive, notamment celles qui ont déjà basculé. Pour être efficaces, ces processus doivent également s’ap-puyer sur une formation des person-nels locaux chargés d’identifier les dérives djihadistes.

Quels moyens d’actions seraient les plus efficaces face à une telle ten-dance ?

Les moyens préventifs sont essentiels pour identifier et entraver les dérives djihadistes, qu’ils soient mis en œuvre dans le cadre de programmes locaux ou par les services de rensei-gnement. Mais ces seuls moyens sont inopérants sans moyens répressifs , notamment contre les sites djiha-distes qui prolifèrent sur Internet, et contre les apprentis djihadistes, en particulier les jeunes. La suppression de l’autorisation de sortie du territoire des mineurs en 2013 a été une erreur.

De même, d’autres mesures mises en œuvre avec succès à l’étranger, peuvent faciliter la neutralisation des candidats au djihad dès lors qu’ils sont identifiés. En Allemagne, les autorités peuvent retirer le passeport d’une personne soupçonnée de vou-loir se rendre à l’étranger et de mena-cer les intérêts du pays ; en Belgique il existe une loi qui interdit purement et simplement de se rendre à l’étran-ger pour y combattre , en Belgique toujours, certaines municipalités suppriment les allocations sociales de ces personnes . Autant de mesures dissuasives qui peuvent contribuer à limiter ce phénomène. L’essentiel est de pouvoir gérer ou neutraliser judiciairement ces personnes très en amont, avant leur départ, pour ne pas avoir à gérer leur retour qui, compte tenu du nombre, serait tout simple-ment illusoire.

Judiciairement, la France est au-jourd’hui dans l’incapacité de pré-venir ces départs, sauf à démontrer l’existence d’une association de malfaiteurs. Une réforme devra éga-lement être menée pour prendre en compte la dimension de plus en plus individuelle du djihad et du terro-risme.

Le délitement d’une « France péri-phérique » qu’évoquait le géographe Christophe Guilluy en soulignant l’abandon progressif de territoires déconnectés de l’activité économique permet-il de mieux comprendre le phénomène ?

Ce qui explique cette dérive, c’est d’abord une crise identitaire chez

la plupart de ces jeunes. Les fac-teurs économiques et sociaux sont des accélérateurs, mais rarement des déclencheurs de dérives djihadistes. N’oublions pas non plus que cette dérive n’est pas propre à la France et qu’elle touche l’ensemble des pays européens.

Jean-Charles Brisard est spécialiste du terrorisme et ancien enquêteur en chef pour les familles de victimes des attentats du 11 septembre 2001.

Publié le 23 avril 2014Source : http://www.atlantico.fr

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26L’information en provenance d’IsraëlEdition du 30 Avril au 6 Mai 2014

Dieudonné face aux propriétaires de son théâtre: renvoi au 27 mai

Le tribunal de grande instance de Paris a renvoyé mardi au 27 mai l’affaire opposant Dieudonné aux propriétaires du théâtre parisien de la Main d’Or, qui cherchent à expulser le polémiste de cette salle, où il donne ses spectacles depuis presque 15 ans.

Dieudonné s’était déplacé en per-sonne, avec plusieurs gardes du corps, au TGI de Paris. Il a jugé qu’il se trouvait «face à un propriétaire (de théâtre) qui se comporte comme un maître esclavagiste» et a pronostiqué qu’il pourrait «rester» au théâtre de la Main d’Or pour s’y produire.

Mais le polémiste n’a pas souhaité s’appesantir sur le différend qui l’oppose aux propriétaires du théâtre, préférant parler aux nombreux jour-nalistes présents des conditions de la mort de Saïd Bourarach, un vigile qui avait été retrouvé noyé dans le canal de l’Ourcq (Seine-Saint-Denis) en 2010.

Venu avec la veuve de M. Bourarach, Dieudonné a déclaré que le vigile qui avait été retrouvé noyé après une

altercation avec quatre personnes devant le magasin de bricolage qui l’employait, avait été assassiné «en toute impunité» par «des terroristes israéliens».

L’affaire de la Main d’Or a été ren-voyée parce que la demande de récu-sation des juges de la 18e chambre du tribunal de grande instance de Paris formulée par les avocats de Dieu-donné n’avait pas été examinée par la Cour d’appel de Paris.

Les avocats de Dieudonné estiment que l’assignation des propriétaires du théâtre de la Main d’Or est entachée de nullité et ont demandé le renvoi du dossier devant un juge spécifique, le juge de la mise en l’état, pour qu’il tranche sur cette question.

Les juges de la 18e chambre du TGI ayant refusé de renvoyer l’affaire devant le juge de la mise en état, les avocats de Dieudonné avaient décidé de les récuser.

Cette affaire a déjà fait l’objet de plu-sieurs renvois.

Dieudonné face aux propriétaires de son théâtre: renvoi au 27 maiLe tribunal de grande instance de Paris a renvoyé mardi au 27 mai l’affaire opposant Dieudonné aux propriétaires du théâtre parisien de la Main d’Or, qui cherchent à expulser le polémiste de cette salle, où il donne ses spectacles depuis presque 15 ans.

Dieudonné s’était déplacé en per-sonne, avec plusieurs gardes du corps, au TGI de Paris. Il a jugé qu’il se trouvait «face à un propriétaire (de théâtre) qui se comporte comme un maître esclavagiste» et a pronostiqué qu’il pourrait «rester» au théâtre de la Main d’Or pour s’y produire.

Mais le polémiste n’a pas souhaité s’appesantir sur le différend qui l’oppose aux propriétaires du théâtre, préférant parler aux nombreux jour-nalistes présents des conditions de la mort de Saïd Bourarach, un vigile qui avait été retrouvé noyé dans le canal de l’Ourcq (Seine-Saint-Denis) en 2010.

Venu avec la veuve de M. Bourarach, Dieudonné a déclaré que le vigile qui avait été retrouvé noyé après une

altercation avec quatre personnes devant le magasin de bricolage qui l’employait, avait été assassiné «en toute impunité» par «des terroristes israéliens».

L’affaire de la Main d’Or a été ren-voyée parce que la demande de récu-sation des juges de la 18e chambre du tribunal de grande instance de Paris formulée par les avocats de Dieu-donné n’avait pas été examinée par la Cour d’appel de Paris.

Les avocats de Dieudonné estiment que l’assignation des propriétaires du théâtre de la Main d’Or est entachée de nullité et ont demandé le renvoi du dossier devant un juge spécifique, le juge de la mise en l’état, pour qu’il tranche sur cette question.

Les juges de la 18e chambre du TGI ayant refusé de renvoyer l’affaire devant le juge de la mise en état, les avocats de Dieudonné avaient décidé de les récuser.

Cette affaire a déjà fait l’objet de plu-sieurs renvois.

François Hollande, Philippe Bilger et Christiane Taubira

Est-il permis d’être encore can-dide, en des temps où les cyniques passent pour intelligents?

Parmi les qualités qu’on donnait encore sans barguigner à notre pré-sident si contesté, demeurait l’habi-leté. C’est ainsi que l’on interprète la nomination à Matignon du socialiste le plus droitier qui aura accepté d’être entouré par ses camarades les plus gauchers.

L’auteur de ces lignes, certes peu rompu aux calculs d’appareils, ne trouve pas l’exercice bien adroit. Le choix du premier ministre a réussi à mécontenter la gauche. Celui de ses collègues a courroucé le centre jusqu’à la droite. Bref, que des mé-contents.

Surtout, est-il encore temps d’être habile lorsque votre maison brûle et que l’on vous estime à peine habilité à quérir les pompiers?

La vraie habileté n’est pas de souffler sur les braises des produits de syn-thèse.

Elle est d’y renoncer, pour décider enfin d’une ligne. Aux résultats des élections, elle ne pouvait qu’être plus droite.

Cette semaine, le journaliste du Monde chargé de la justice, considé-rait dans son blog du 3 avril, que Le Figaro et Valeurs Actuelles ne pou-vaient pas traiter sérieusement de ces questions dont il est spécialiste, dont, sans doute, il estime son journal seul compétent, moralement et intellec-tuellement, pour en parler.

Ces considérations, dont la modestie ne frappe pas de prime abord, étaient contenues dans une rapide relation de l’opus de Philippe Bilger Contre la justice laxiste (L’Archipel) qui tient plus de l’exécution que de la recen-sion.

Le titre: «notre ami Philippe Bilger se collardise» équivalant, dans l’esprit de son inventeur, à une sentence de mort sinon civile, au moins éditoriale.

Dès lors, il peut paraître assez vain de vouloir argumenter sur les arguments de Frank Johannes, puisque c’est de lui qu’il s’agit, qui mériteraient davantage de considération s’ils n’étaient agrémentés d’observations méprisantes sur toutes les personnes physiques et morales (comme l’Insti-tut Pour la Justice que j’ai l’honneur de défendre) qui n’ont pas l’heur de partager des conceptions judiciaires que ne renierait pas le Syndicat de la Magistrature.

J’observe, en passant, que son journal n’aura pas stigmatisé le Mur des cons et que lui-même aura, au contraire, consacré l’un de ses blog estivaux à estimer que la condamnation de ce mur relevait de la seule manœuvre politique en me faisant même l’hon-neur de penser que c’était moi, avocat du journaliste qui l’avait révélé, qui était caché derrière!

Soyons juste, cette posture n’était pas très différente de celle du syndicat CGT des journalistes qui avait même confraternellement réclamé la tête de leur collègue briseur de mur…

Ceci posé pour l’ambiance, exami-nons à présent le contenu de la cri-tique du «mauvais livre» de Bilger, au regard de son argument principal censé incarner l’intelligence géné-reuse.

Contrairement, en effet, à ce que prétendrait l’ancien avocat général pour vitupérer «la justice laxiste», les prisons n’auraient jamais été aussi pleines qu’aujourd’hui et les peines infligées aussi longues:

A la vérité, les geôles ne sont pleines que parce que, contrairement aux autres principaux pays européens, la France se refuse à en construire de nouvelles, en proportion de sa popu-lation pénale.

Cesser de prononcer des peines d’in-carcération au motif de cette argu-mentation relève donc du sophisme.

Étrangement, la famille de pensée qui propage cet argument-massue, pousse des hauts cris lorsque, dans un autre domaine, on lui fait observer que le parc immobilier français est dans l’impossibilité de loger davan-tage d’immigrés dans des conditions décentes. Dans cette circonstance, plutôt que de préconiser une pause migratoire, elle trouve le réflexe d’exiger immédiatement davantage de constructions…

Quant à la longueur prétendument accrue des peines prononcées par une justice soit disant plus répres-sive, l’exemple du vol montre à quel point cette appréciation tourne le dos dédaigneusement à la réalité.

Ainsi, en 1971, 9.000 détenus étaient en prison pour vol simple. 40 ans plus tard, les vols simples ont été multipliés par trois. Si la justice était aujourd’hui deux fois plus sévère, il devrait y avoir 54.000 détenus pour vol simple. En réalité, il y en a au-jourd’hui 3.000… Sur ce point, la justice française n’est pas deux fois plus sévère: elle est neuf fois moins sévère qu’en 1971!

Mais peut-être la prétendue fermeté accrue de la justice n’a-t-elle concer-né que les atteintes aux personnes?

Encore faux. Le nombre de détenus a certes doublé depuis 1971, mais le nombre de violences (hors homi-cides) enregistrées par la police et la gendarmerie a augmenté de façon bien plus importante encore. Le nombre de viols est passé en 40 ans de 1.500 à 10.000, soit une augmenta-tion de 600%. Les coups et blessures volontaires ont augmenté de 650%, passant de 25.000 à plus de 190.000. Et je ne parle pas ici de la criminalité organisée liée au trafic de drogue, à l’évidence plus prospère aujourd’hui qu’hier.

Mais en réalité, la crudité de ces chiffres est un argument rationnel, impuissant à contredire le contemp-teur de Philippe Bilger et de tous ceux qui partagent sa conviction que cette sollicitude particulière plutôt accordée à la délinquance qu’à ses victimes vaut encouragement.

Peu importe que cette conviction est aujourd’hui partagée par la plus grande partie de la population fran-çaise, qui sait dans sa chair, dans son épiderme, dans son appréhension, les progrès d’une délinquance insuffi-samment jugulée. Ou au contraire, il l’importe, car partager la douleur ou la crainte populaire relèverait, pour ceux qui se figurent encore incarner l’élite, du populisme le plus mépri-sable.

Dès lors, et quand le réel ruine l’argu-mentaire, reste le bon vieux mépris irrationnel. La réductio ad Collardus, par glissement, pour Bilger, puisque la réductio ad Hitlerum est réservée à Collard ou Ménard.

Rien ne change. Même la cruelle réa-lité ne dérange. Depuis trente ans, on a asséné doctement aux français d’aimables fadaises comme: «l’insé-curité est un fantasme de beaufs», «l’immigration est une chance pour la France», «printemps arabe: l’isla-misme va se dissoudre dans la démo-cratie». Aujourd’hui on taubirase gratis. Défense de rire, sous peine de collardisation immédiate.

J’ai croisé hier Philippe Bilger, la mine rose et le teint frais. Qui pour-rait dire gentiment aux gens du Monde, que l’on peut désormais sur-vivre et même bien s’endormir sur un méchant article?

Lu l’excellent article de Mohamed Aissaoui dans le Figaro du 4 avril, consacré à la forte opposition à la candidature d’Alain Finkielkraut à l’Académie française. Ses prises de position politiques poseraient, paraît-il, problème. Un immortel se serait même exclamé: «le Front National ne doit pas entrer sous la Coupole!».

Le Monde est un journal académique.

PS: S’agissant de l’étonnante recon-duction par le nouveau premier mi-nistre de la garde des Sceaux, je ne saurais trop recommander l’excel-lente «lettre ouverte à Christiane Tau-bira» (First) adressée à cette dernière par mon ami Georges Fenech.

Gilles-William Goldnadel.

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28L’information en provenance d’IsraëlEdition du 30 Avril au 6 Mai 2014

La construction de la barrière de sécurité entre certaines villes de Judée-Samarie et le coeur d’Israël a marqué un tournant dans la lutte an-ti-terroriste de ces dernières années. Malgré son efficacité incontestable pour sauver des vies israéliennes, certaines associations et certains mé-dias continuent à ne voir que les 3% de sa partie en béton afin de délégiti-mer sa construction. Parce qu’il faut avoir tous les éléments en main pour pouvoir juger, voici une analyse au plus près des réalités du terrain.

Un axiome est nécessaire à la compré-hension de la raison qui a poussé Israël à construire cette barrière de sécurité :

- La partie d’Israël qui borde la Judée-Samarie ne représente que 20% du ter-ritoire israélien mais abrite 70% de sa population. Cette zone est à la fois la région la plus densément peuplée et la région la plus productive d’Israël.

La barrière de sécurité a été construite pour deux raisons : éviter les attaques de snipers terroristes qui tirent sur les maisons et les véhiculent circulant sur les routes à proximité, et empêcher les jets de pierres et jets de cocktails Molo-tov sur les civils israéliens. Le reste de la barrière de sécurité est une simple clôture. La partie en béton ne répre-sente que 3% de la barrière de sécurité. La France ne représente que 7% de l’Europe. Dire que la barrière, c’est un mur, revient donc à dire que l’Europe, c’est la France. Cela vous paraît-il lo-gique ?

Il n’est pas rare en Israël d’entendre des gens dire qu’ils vivent dans une peur constante. “Pourquoi ma femme et mes filles doivent monter dans le bus qui mène à Jérusalem avec la peur qu’une bombe explose ? Depuis que la bar-rière de sécurité existe, la peur ressentie par les Israéliens a nettement diminué et les morts également. Entre 2000 et 2005, sans la barrière de sécurité, plus de 1000 civils israéliens ont été tués et 6000 autres ont été blessés dans des attentats-suicides, des tirs de snipers et d’autres formes de terrorisme. Il s’agit de civils tués en prenant un café, en passant leurs vacances dans un hôtel

avec leur famille, en dansant ou en buvant une bière avec leurs amis dans une boîte de nuit à Tel Aviv.

Bien sûr, les attaques terroristes sont plus facile à mener en l’absence de contrôle. Selon l’axiome posé ci-des-sus, les grandes métropoles d’Israël sont faciles d’accès pour un terroriste palestinien venant de Judée-Samarie et souhaitant mener une attaque. Alors, comment mettre fin à cette terreur qui empêche les israéliens de vivre leur quotidien normalement ?

Malgré une baisse drastique du nombre d’attentats terroristes en Israël, la bar-rière n’est pas hermétique. Ces derniers mois, plusieurs attaques de terroristes vivant en Judée-Samarie ont été me-nées, comme l’assassinat des jeunes soldats Tomer Hazan et Eden Atias, ou comme la charge explosive placée dans un bus de la ville de Bat Yam il y a quelques semaines n’ayant heureuse-ment fait aucune victime.

Cette barrière est défensive et a été pen-sée dans le seul but d’être un obstacle à la terreur. Elle a été construite d’une manière qui peut être facilement dépla-cé si nécessaire. Il est important de sou-ligner que si le terrorisme n’existait pas, elle n’aurait pas été construite.

Dans le passé, Israël a déjà déplacé la barrière de sécurité pour répondre aux besoins des Palestiniens vivant en Judée-Samarie. Ces décisions ont tou-jours été prises conformément à la loi et à l’application du principe de propor-tionnalité.

Par ailleurs, de nombreux points de passage ont été mis en place afin de faciliter, malgré tout, des situations particulières comme celles relatives à l’agriculture.

Tsahal est pleinement engagé dans le principe d’équilibre entre le droit à la sécurité de la population israélienne et les droits de la population palestinienne dans la région. Ces deux éléments ont déterminé les emplacements pour construire la barrière de sécurité.

Par:tsahal

Ceci n’est pas un mur

Plusieurs niches commerciales pro-fitent du “printemps israélien” : cette année, le huitième jour de Pessah coïncide avec le lundi de Pâques.

Le « réveil » de certains secteurs dope toute l’activité économique. La Fédé-ration israélienne des Chambres de Commerce vient de dresser un bilan des ventes aux cours des cinq dernières semaines : les quatre semaines précé-dant Pessah ainsi que durant les huit jours de la fête juive. Les résultats sont étonnants : certaines « niches » ont vu leur chiffre d’affaires plus que doubler en un mois, parfois en quelques jours.

Pessah

VINS ET SPIRITUEUX – Les ventes d’alcool connaissent un boom durant les fêtes ; beaucoup de caves en pro-fitent pour lancer de nouvelles marques ou de nouveaux crus. A Pessah, les Israéliens ont consacré 150 millions de shekels (30 millions d’euros) à l’achat de vin, en préférant souvent les achats

de cartons de 3, 6 ou 12 bouteilles.

FLEURS – Le début du printemps est propice à la vente de fleurs. Au cours des quatre jours précédant Pessah, les Israéliens ont acheté des fleurs pour une valeur estimée à 10 millions de shekels (2 millions d’euros). Un quart du mar-ché des fleurs est détenu en Israël par la marque ZERO4U. Le prix d’un bou-quet de Pessah varie entre 100 et 500 shekels (20-100 euros).

MATSOT – Par définition, le marché de matsot a une durée de vie courte puisque cet article qui ne se vend qu’à Pessah. Cette année, les ventes de Mat-sot ont atteint 140 millions de shekels (30 millions d’euros), dont 80 millions pour le marché israélien et 60 millions pour l’exportation.

RESTAURATION – Durant la semaine de Pessah, l’Israélien aime bien manger en dehors de chez lui, dans les cafés et restaurants situés dans les centres commerciaux ou dans les quartiers animés. La plupart des restaurateurs indique un chiffre d’affaires en hausse de 30 à 40%. Par exemple, le gérant de l’enseigne Café-Café estime que son chiffre d’affaires a augmenté de 30% ; chez Café Greg, la hausse frôle les 50%.

PARFUMERIE – La moitié des ventes de parfum en Israël ont lieu à Pessah et à Rosh Ashana. Le chiffre d’affaires annuel de la branche est estimé à 100 millions de shekels par an (20 millions d’euros) : 65% des parfums vendus du-rant les fêtes sont destinés à des femmes et 40% à des hommes. La chaîne New-

Pharm revendique une augmentation de 25% de ses ventes à ce Pessah.

PRÊT-À-PORTER – La coïncidence de Pessah avec le printemps incite l’Israélien à renouveler sa garde-robe. L’enseigne de mode Honigman estime avoir doublé son chiffre d’affaires en avril, tout comme chez Gali, chaîne spécialisée dans la chaussure.

MODE ET ACCESSOIRES – Montres et bijoux font partie des cadeaux pré-férés des Israéliens, à donner comme à recevoir. Les principaux bijoutiers et accessoiristes ont multiplié les soldes pour attirer une clientèle à la recherche de bonnes occasions.

ARTICLES DE MAISON – Si à Rosh Ashana, les Israéliens renouvellent leurs produits textiles, à Pessah leur préférence va à la vaisselle et autres cadeaux pour la maison. Selon le patron de H&O, enseigne spécialisée dans l’habillement et articles de mai-son, le chiffre d’affaires est multiplié par 10 durant la période des fêtes. Dans les rayons du petit électroménager, les appareils liés au nettoyage ont été parti-culièrement recherchés à Pessah.

TOURISME – Environ 400.000 Israé-liens ont séjourné à l’étranger durant les vacances de Pessah, soit 25% de plus que l’an dernier. En Israël aussi, les hô-teliers indiquent un taux de remplissage proche de 100% durant Pessah.

Jacques Bendelac

De Pessah à Pâques : les fêtes dopent l’économie israélienne

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30L’information en provenance d’IsraëlEdition du 30 Avril au 6 Mai 2014

Le grand projet de rachat par l’Amé-ricain General Electric (GE) des acti-vités énergie d’Alstom est dans l’air et devrait se mettre en place ce week-end. (Le groupe Alstom était valo-risé cette fin de semaine à moins de 8 milliards d’euros, pour un chiffre d’affaires de plus de 20 milliards l’an dernier).

En Israël, Alstom, fabricant tricolore de turbines et de TGV, travaille principale-ment sur le rail et assez peu avec la Di-vision Energie qui devrait passer dans les mains de General Electric (Siemens aurait fait une contre offre ce samedi pour contrer GE). Israël connait d’Als-tom principalement ses TGV, métros et tramways (dont un magnifique dans la capitale de l’Etat).

Ainsi la vente de la Division Energie n’aurait qu’un impact assez faible. L’opération vise selon le Figaro l’achat des actifs du groupe français liés à l’énergie (équipements pour centrales thermiques, lignes à haute tension, énergies renouvelables, soit les divi-sions “Power” et “Grid”) qui représen-tent plus de 70% de l’activité d’Alstom.

Patrick Kron, le PDG de l’industriel tri-colore, aime beaucoup collaborer avec la StartUp Nation qui innove comme elle respire. Donc pas de sueurs froides pour les acteurs de la relation binatio-nale (Ambassade de France, CCIIF…) qui comptent beaucoup sur de futurs contrats de Alstom en Israël pour boos-ter les chiffres du commerce entre les deux nations.

L’ancien Ambassadeur d’Israël en France, Nissim Zvili est le Président d’Alstom Israël. Il est responsable des activités en Israël du groupe français Alstom dans les secteurs de l’énergie, du transport et autres. Nissim Zvili est considéré proche du président Shi-mon Peres. Il avait été ambassadeur en France entre 2002 et 2005, lorsque les relations bilatérales se sont renforcées.

Récemment : « Alstom a annoncé la signature avec PSP Investment Ltd de deux contrats pour un montant total de près de 120 millions d’euros. Dans un pays hyper-concurrentiel, Alstom gagne des contrats importants qui vont soutenir l’emploi en France et la coopé-ration des deux pays.

L’hexagone marque encore des points dans un pays réputé difficile (car toute l’élite mondiale du secteur veut y être). Il est indéniable que la récente visite du Président François Hollande en Israël aura certainement marqué les esprits des décideurs israéliens qui ont été “scotchés” par la volonté des politiques et de l’administration française dans son ensemble de travailler en long-terme avec Israël ».

Le Monde.fr (Copyrights) : « Ce n’est pas encore un Blitzkrieg mais cela y ressemble de plus en plus. Partiel-lement révélé mercredi 23 avril par l’agence Bloomberg, le projet de rachat par l’américain General Electric (GE) des activités énergie d’Alstom, qui représentent près des trois quarts de l’activité du français, s’accélère.

Selon nos informations, le « deal » pourrait être bouclé dès dimanche 27 avril par Patrick Kron, et annoncé lundi 28 avril au matin, avant l’ouverture de la Bourse de Paris et la reprise de la cotation du titre Alstom, suspendue vendredi à la demande de l’Autorité des marchés financiers.

Alors qu’un premier conseil d’admi-nistration s’est tenu vendredi après-midi à Paris, un second est programmé dimanche après-midi. Celui-ci pourrait s’avérer décisif. Le patron de GE, Jef-frey Immelt, qui a succédé en 2001 au célèbre Jack Welch, est attendu dans la capitale dimanche, afin de poursuivre les discussions entamées avec la direc-tion d’Alstom et rencontrer certains des principaux administrateurs du groupe. M. Immelt devrait également être reçu par Arnaud Montebourg, le ministre de l’économie, et peut-être François Hol-lande à l’Elysée, ou Manuel Valls, le premier ministre, si celui-ci est revenu à temps de Rome, où il doit assister à la messe de canonisation de Jean XXIII et de Jean-Paul II.

« Kron veut clairement prendre de vitesse le gouvernement et boucler l’opération le plus vite possible, afin d’éviter qu’elle ne soit remise en cause », décrypte un proche des négociations pour expliquer cette accélération du calendrier ».

Par: Sabine Benassaraf.

Faible ? Fort ? Quel Impact en Israël de la Vente de Alstom (Energie) à GE ?

Aider les malvoyants à mieux per-cevoir leur environnement est un problème fondamental pour la vie de millions de personnes et auquel de nombreux scientifiques se sont intéressés. Des chercheurs de l’Uni-versité hébraïque de Jérusalem ont récemment mis au point un dispositif innovant qui pourrait révolutionner la donne en permettant aux mal-voyants de visualiser en détail ce qui les entoure… grâce à leurs oreilles.

Améliorer la vision de manière non invasive

Au CHPC (Center for Human Percep-tion and Cognition) de l’Université hébraïque de Jérusalem, le professeur Amir Amedi et son équipe s’intéressent depuis une dizaine d’années à la conception et l’étude d’appareils sen-soriels de substitution (SSD, pour Sensory Substitution Devices) per-

mettant de manière non invasive à des malvoyants de percevoir leur environ-nement et d’interagir de manière com-plexe avec lui 1. Le principe de leur dernier appareil, dénommé EyeMusic, est d’utiliser l’audition pour transmettre à la personne une description de son environnement proche. Un algorithme est chargé de convertir le signal visuel correspondant à une image en un signal auditif où la fréquence des notes varie suivant l’emplacement, la forme et la couleur des objets environnants.

Ce procédé rappelle celui utilisé par certains aveugles arrivant à se déplacer en utilisant l’écho produit par un son émis à une certaine fréquence 2. Ce procédé, appelé écho-localisation, est similaire aux ultrasons utilisés par les chauves-souris pour se repérer la nuit. Le système imaginé par l’équipe de l’Université de Jérusalem adopte donc la même principe, tout en interfaçant un

algorithme de traitement d’image qui permet de traduire sous forme sonore ce que ne peut capter un simple écho, et ainsi d’augmenter la perception du monde extérieur.

Une nouvelle démonstration de la plasticité du cerveau

Les participants à l’étude imaginée par l’équipe du professeur Amedi ont reçu un entraînement de plusieurs semaines afin de leur permettre d’apprendre à décoder le signal sonore transmis par l’appareil. La publication scientifique issue de cette recherche met en évi-dence la capacité d’apprentissage des participants, aboutissant à la fin de leur formation à la perception de formes complexes, comme l’expression d’un visage humain ou des objets de la vie quotidienne. Une expérience et un ap-pareil similaire 3 ont également permis aux participants de percevoir et distin-guer les couleurs.

Tout au long de l’étude, l’équipe a pu étudier en détail grâce à l’utilisation de l’IRM les régions du cerveau activées lors de l’utilisation d’EyeMusic. Ils ont alors pu découvrir que, malgré leur cécité, les participants activaient une région du cerveau normalement dédiée à la vision active chez des personnes dotées de la vue. Ils ont également pu démontrer que, quel que soit le sens utilisé, le touché pour le braille, l’audi-tion pour EyeMusic ou la vue pour les livres classiques, la lecture activait chez tous les sujets la même région du cortex visuel.

Outre la nouvelle démonstration qu’elle fait de l’incroyable plasticité de notre cerveau, cette étude permet donc de remettre en cause le schéma clas-sique d’un cortex divisé en différentes régions, chacune étant dédié à un sens particulier. Ces dernières découvertes scientifiques semblent ainsi plutôt montrer que le cerveau est davantage structuré selon les tâches qu’il accom-plit que les flux sensoriels qu’il reçoit.

Dr Paul BalançaVolontaire international chercheur au TechnionCrédits Photos : alexmakSource: http://www.bulletins-elec-troniques.com

Université de Jérusalem: Visualiser par les Oreilles pour les Mal-voyants

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32L’information en provenance d’IsraëlEdition du 30 Avril au 6 Mai 2014

Le ministre de l’économie Naf-tali Bennett a répondu mardi aux menaces du dictateur de l’autorité palestinienne Mahmoud Abbas de dissoudre l’AP si les « pourparlers de paix » ne sont pas étendus grâce à un gel de la construction juive de trois mois en Judée Samarie.

Alors qu’il était à la Conférence de Ramleh, Bennett a noté qu’Abbas, qui a proféré des menaces similaires di-manche, a menacé de dissoudre l’auto-rité palestinienne pour la septième fois.

Bennett a fait remarquer que les « menaces » d’Abbas constituent une de-mande à Israël de « diviser Jérusalem, libérer des assassins » et diviser le pays le long des lignes d’armistices de 1949, et que si Israël ne fait pas cela, Abbas « se suicidera. Eh bien, il doit amélio-rer ses arguments, quelque chose ne va pas. »

S’expriment sur scène lors de la confé-rence, Bennett a indiqué qu’Abbas a répété ses menaces pour la septième fois. « Le 14 juin, Abbas a promis de dissoudre son gouvernement, ainsi que le 30 juillet 2008, et d’autres dates. »

En outre, Bennett a été cité comme rap-portant Abbas disant le 27 décembre

2012 que si l’impasse continue dans les « pourparlers de paix », « je mettrai les clés sous le paillasson. »

« Nous entendons encore et encore les mêmes menaces, qui si nous ne pro-gressons pas et ne lui donnons pas tout ce qu’il veut, pauvres de nous, il va bri-ser l’AP, » a commenté Bennett.

« Si (Abbas) fait cela pour des motifs sionistes, j’apprécie. Mais si il utilise cela comme une menace contre nous, alors je demande : quelle est la menace ? Briser l’AP qui incite au terrorisme ? Briser l’AP qui a violé les accords d’Oslo ? Briser l’AP qui paie des allo-cations aux meurtriers de juifs ? » a demandé Bennett.

Bennett a fait une suggestion à Abbas depuis la scène, disant en anglais : « si tu vas tirer, tires, ne parle pas. »

Le ministre de l’économie a ajouté : « l’état d’Israël est plus fort que les menaces d’Abbas, nous avons entendu des menaces terroristes dans le passé, nous avons entendu des menaces d’un tsunami (de boycotts), la nouvelle me-nace qu’ils vendent est la dissolution de l’AP. »

« J’ai une nouvelle » pour Abbas, a déclaré Bennett, en référence aux me-naces de remettre les clés. « Il y aura toujours quelqu’un pour reprendre les clés, et nous n’avons certainement pas l’intention d’adopter une politique de suicide national pour une si grande me-nace qu’est la mise en retraite d’Abbas. »

Bennett se moque des menaces d’Abbas

Yom HaShoah, le jour de commé-moration en Israël des héros et mar-tyrs de la Shoah (Holocauste), sera inaugurée à 20h dimanche soir, avec une cérémonie au Mémorial Yad Vashem. Le lendemain matin, au son de la sirène, tous les israéliens s’ar-rêtent et se lèvent pour « réfléchir » sur la signification de la Shoah et la perte de six millions de Juifs, ainsi que la destruction des communautés juives d’Europe. Le trafic s’arrête, les israéliens sortent de leurs véhi-cules et se tiennent à côté d’eux alors que retentit la sirène.

Une cérémonie officielle aura lieu à Yad Vashem, où six torches seront allu-mées par six survivants de la Shoah, suivi par une récitation de la prière « Kel Maleh Rahamim » qui est récitée pour les défunts, et la récitation du Kaddish pour les six millions de morts. Des cérémonies seront également organisées dans les villes à travers le pays, avec des allumages de torches, des prières et des assemblées commé-

moratives. Les chaînes de télévision et de radio israéliennes diffusent tout au long de cette journée des programmes relatifs à la Shoah, mettant un frein à leurs émissions habituellement exubé-rantes, reflétant l’humeur sombre de cette journée.

Au cours des dernières années, les juifs israéliens se sont plaints à plusieurs re-prises des arabes qui refusent d’arrêter de conduire ou de se lever alors que la sirène retentit, et, dans certains cas, se moquent ouvertement des Juifs. Dans une lettre écrite l’an dernier, les mili-tants du groupe Im Tirtzou ont exigé que quelque chose soit fait à ce sujet. « Parmi les provocations, nous avons été témoins au cours du retentissement de la sirène de musique jouée fortement, d’appels téléphoniques avec des rires exagérés, des cris de slogans politiques, et plus, » ont-ils écrit, discutant de ce problème de plus en plus présent éga-lement sur les campus universitaires. « Nous exigeons que les institutions académiques, les institutions impor-

tantes affiliées à l’état, fassent tout leur possible pour veiller à ce que la dignité de la cérémonie de la sirène soit main-tenue, et prévenir de blesser les senti-ments de la majorité des étudiants. »

Lundi, un certain nombre d’activités sont prévues. Le public est invité à Yad Vashem à participer à la cérémo-nie « Chaque Personne a un Nom », durant laquelle des personnes vont lire les noms de ceux qui ont périt durant la Shoah. Cet événement débutera à 11h. Les membres de la Knesset liront également des noms des victimes lundi matin, dans un événement distinct.

A 10h, la sirène retentira dans tout le pays, et deux minutes plus tard, une cérémonie aura lieu durant laquelle le premier ministre Benyamin Neta-nyahou, le président Shimon Pères et d’autre personnalités du gouvernement, de Tsahal et des autorités judiciaires placeront des couronnes de fleurs au mémorial du Ghetto de Varsovie à Jéru-salem. A 17h30, un événement spécial pour les groupes de jeunes aura lieu, et à 18h30, un événement spécial pour les enfants et petits-enfants des survivants se tiendra au Théâtre Tzavta à Tel Aviv.

La journée sera couronnée par une représentation spéciale de l’oratoire de Laurent Siegel, « Kaddish », par l’or-chestre philharmonique d’Israël.

Yom HaShoah a lieu chaque année le 28e jour du mois hébraïque de Nissan. La journée a été choisie parce qu’elle était la date hébraïque à laquelle a com-mencé le soulèvement du Ghetto de Varsovie il y a maintenant 71 ans…

Israël entre dans le jour de commémoration de la Shoah

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34L’information en provenance d’IsraëlEdition du 30 Avril au 6 Mai 2014

Le Président de l’Autorité pales-tinienne (AP) a sorti une nouvelle carte de sa manche. L’union avec le Hamas, qui permettra des élections présidentielles et législatives. Dans cette attente, un gouvernement de consensus national composé de per-sonnalités indépendantes sera formé sous cinq semaines.

« Le prochain gouvernement obéira à ma politique », assure Mahmoud Abbas. « Je reconnais l’Etat Israël, je rejette la violence et le terrorisme et je respecte les engagements internatio-naux», a-t-il assuré dans un discours de plus d’une heure depuis la Mouqata’a à Ramallah.

Un gouvernement qui cédera cepen-dant sa place à l’OLP dans les négocia-tions avec l’Etat d’Israël car, selon lui, elle « représente l’ensemble du peuple palestinien ». Ainsi, pense t-il, seront satisfaites les exigences du Quartette pour le Proche-Orient !

Sauf que le Quartette et la communauté internationale ne seront pas appelés à mettre en œuvre les éventuels accords de paix mais le peuple ‘’palestinien’’ directement concerné.Chacun s’interrogera donc sur la repré-sentativité réelle de l’OLP devant, suite à cette union, incorporer le Hamas dont chacun connaît sa contribution à la paix ?

Face à cet impair sont rappelés les partis israéliens refusant toute créa-tion d’une ‘’Palestine’’. Excepté que l’Etat d’Israël étant un état de droit, nul n’imaginera un parti israélien quel-conque prendre les armes contre cette création décidée par le gouvernement légitime en place.

Personne sauf les ‘’Palestiniens’’ ayant une doctrine à faire gober évidemment !

Dans ce même discours, Mahmoud

Abbas a laissé planer la menace d’une auto-dissolution de l’Autorité palesti-nienne, qu’il dirige. Cette entité poli-tique administrant seul les zones auto-nomes de la Judée et la Samarie, la zone A selon les accords d’Oslo, on imagine mal l’Etat d’Israël reconquérir ces ter-ritoires afin d’advenir aux besoins de cette population abandonnée.

Pour exemple, si le Hamas se dissout, nul gouvernement israélien ne sera contraint d’envahir la bande de Gaza pour survenir aux nécessités des habi-tants s’y trouvant.

Dernière perle, mais pas nouvelle, du Président de l’AP dans ce discours ! « Nous n’accepterons jamais de recon-naître un Etat juif », a-t-il dit.

Dans un communiqué publié le lende-main, veille de la commémoration de la Shoa, celui-ci a exhorté le gouverne-ment israélien « à saisir l’opportunité de conclure une paix juste et globale dans la région, basée sur une solution à deux Etats, Israël et la Palestine cohabitant côte à côte dans la paix et la sécurité ».

Deux états mais pas d’état juif ? Deux états mais pas pour DEUX peuples dis-tincts ? Serait-ce cela une « paix juste » ?

La Paix étant une situation de fin de conflit, à quelle ‘’paix’’ le Président à vie de l’AP convie t-il le peuple israé-lien ?

Si pour parvenir à la Paix il faut discu-ter avec son ennemi, encore faut-il que celui-ci ait l’envie d’abandonner son statut inamical. Mahmoud Abbas pré-fère, quant à lui, abuser l’intelligence de ceux qui lui donnent du crédit.

Le peuple israélien dans sa très grande majorité n’en est pas !

Publié par Victor Perez

La mascarade de Mahmoud Abbas

Les états arabo-musulmans, majori-taires dans beaucoup d’organisations internationales, ont encore une fois, concocté une forfaiture à laquelle la France s’est associée.Ils ont fait adopter, à l’UNESCO, cinq résolutions, qui de session en session, ont reclassifié notamment comme sites palestiniens et principalement musul-mans deux lieux saints du judaïsme : le tombeau des Patriarches à Hébron et le tombeau de Rachel à Bethléem.

Une sixième résolution, adoptée, uti-lisant, dans son libellé, une rhétorique très dure à l’encontre d’Israël. Décide l’envoi d’une mission spéciale d’en-quête à Jérusalem afin d’évaluer la situation de 18 sites de la vieille ville.

Nous savons, qu’en Israël, vivent de nombreux Musulmans, 20% de la po-pulation. Ils y vivent en toute sécurité. Vivent aussi en Israël, de nombreux Chrétiens. Dernièrement ils ont mani-festé à Tel-Aviv, pour demander que

l’Union Européenne se préoccupe du sort des malheureux Chrétiens vivant dans les pays musulmans.

Leur situation est des plus préoccu-pantes. Nous savons que ce sont les pays ou sont martyrisés ces malheu-reux Chrétiens qui sont à l’origine des ces motions à l’UNESCO mais notre pays se met du coté des malfaisants.

Je vous invite à lire ce que j’ai copié et collé en provenance du site du FIGARO qui parle du combat de la France contre les djihadistes :

Sur le plan géopolitique, tout d’abord, comment décrypter cet arsenal de me-sures antiterroristes face au tropisme saoudien de François Hollande ? À quoi bon lutter contre la radicalisation salafiste quand on est en affaires avec les pétromonarchies qui la sponsorisent ?

Par:Bernard Atlan

Une fois encore la France s’avilie en votant à l’UNESCO avec les terroristes

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