israël actualités n°246

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GRATUIT - Numéro 246 - Edition du 20 au 26 février 2013 Journal Israélien en langue française

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Toute l'Information en Provenance d'Israël

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Page 1: Israël Actualités n°246

GRATUIT - Numéro 246 - Edition du 20 au 26 février 2013 Journal Israélien en langue française

Page 2: Israël Actualités n°246
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3L’information en provenance d’IsraëlEdition du 20 au 26 février 2013

Directeurs de la publication

Alain SayadaTel: 06 68 17 25 55

Rédacteur en chefEliahou Ben YéouchouaIsraël Actualités est une marque déposée en France

Directeur commercial Israel:Sigalit Siksik Sitbon06 67 78 40 00Régie publicitaire exclusiveEpsilon Media Associés77bis, rue Robespierre93100 MontreuilFrance

Crédits photoAFP, Reuters, Alain Azria :

Abonnement : 06 67 44 3000

Directeur commercial France:Yohann Azoulay06 68 75 46 26

Commerciaux :

Patrick Haddad

Tél : 01 48 97 46 85

Publicités IsraëlSygal Siksik-Sitbon

Tel : 06 67 78 40 00Publicités MarseilleDavid Botbol

Tel : 06 66 70 09 96

Un ami d’Israël, un sioniste de tou-jours vient de nous quitter le 14 Février dernier. Cet homme qui est décédé ce jour n’est autre que Claude Meyer Azria dit « Chouchane » ou « Chouchoune » pour les intimes. Claude a vécu toute sa vie comme une formule un, profitant chaque se-conde de ce que la vie lui accorda. Il ne pouvait pas passer inaperçu avec sa carrure d’athlète. Il ne laissait ja-mais indifférents les gens qu’il croi-sait ou côtoyait. Claude était un bond vivant, il aimait être entouré de tous les gens qu’il aimait mais surtout il ne fallait pas le chatouiller lorsqu’il y avait une injustice … il avait ses amis de Belleville qu’il n’oubliait pas lorsqu’il descendait de Saint-Mandé pour les rejoindre et de se retrouver dans une pièce de Pagnol. Le rôle de Marius était tenu par Claude ... avec Constant, Hamoury et les autres …

Le Matin, c’est le rendez-vous des copains au PMU de Saint-Mandé avec Léon, Patrick, Percut, Sam et les autres … sans oublier la 4ème mi-temps avec sa garde rapprochée et notamment avec Jean-Claude qu’il faisait boire très souvent le Chabath et s’en vantait le lendemain devant les copains. Claude était comme ça. Un « kiffeur » comme il n’en existe pas beaucoup, un kiffeur aux grandes tables entouré de ceux qu’il aimait. Rien n’était assez beau pour les gens qu’il aimait, ses enfants et petits en-fants qu’il adorait.

L’amour de sa vie, après un mariage avec Claudie, il l’a trouvé avec Ma-guy qui, depuis plus de 42 ans, le jour où leurs regards se sont croisés

et jusqu’au dernier moment ne l’a plus quitté. Maguy était la femme de sa vie. Quant on les voyait ensemble, on aurait cru qu’ils venaient de se connaitre. Il ne pouvait rien faire l’un sans l’autre. Claude avait trouvé sa groupie, son amour en la personne de Maguy. 42 ans de bonheur couverts d’amour. Fort de ses 1m80, à coté de Maguy, toute menue à coté de lui, il n’en menait pas large … après la sé-paration de sa femme et son divorce, il a su souder la famille autour de lui avec ses enfants : Katya, Dalia et dov, enfants de Claude et ceux de Maguy : Marina, Audrey et Vanessa qu’il a élevé comme ses propres enfants … et qui le lui rendaient bien.

Aujourd’hui Claude, tout le monde te pleure car nous n’arrivons pas au-jourd’hui à croire ce qu’il s’est passé en ce jour du 14 Février 2013 où j’ai pu t’embrasser une dernière fois, une heure avant ce malaise fatal. Et en-core, dans un dernier sursaut, tu vou-lais finir ce que tu devais faire car tu aimais que les choses soient claires. Les cartes, ta parie de cartes que tu ne manquais jamais, cette boukha que tu buvais avec tes amis ou ton verre de whisky.

Claude, tu as été de tous les combats contre ceux qui n’aimaient pas Israël. Tu as soutenu ton frère pendant des années en Israël sans rien attendre en retour. Tu le faisais car tu sentais ce devoir d’être le chef de famille. Tu as été un exemple de bravoure et de simplicité et encore une fois, il fal-lait bien évidemment ne pas venir de chatouiller … Aujourd’hui, tu n’es plus là pour que je puisse prendre le petit déjeuner le matin au café. Tu manques à tous les gens qui t‘ont aimé. Personne n’ar-rive à croire que tu ne sois plus là ...

Que D…te protège au Gan Eden. Si par hasard tu pouvais organiser une petite fête avec tous ceux qui nous ont déjà quittés pour que la fête continue et que le kiff puisse continuer … Alain et Katy SAYADA, Serge et Mimi AZRIA, tes neveux et toute ta famille qui t’aiment

La brigade du kif vient de perdre son ambassadeur …

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4L’information en provenance d’IsraëlEdition du 20 au 26 février 2013

Le créateur de mode John Gal-liano n’était pas présent à la New York Fashion Week, mais il a fait les manchettes des journaux.Galliano est ainsi en une du New York Post, mercredi, avec le titre « shmuck! » On y voit une photo du créateur de mode portant un cha-peau et boucles, ressemblant à s’y

méprendre à un juif hassidique.

Pour rappel, Galliano a été renvoyé de Christian Dior il y a deux ans après une diatribe antisémite dans laquelle il disait « j’aime Hitler ». Galliano, dont certain disent qu’il y a un « passé » juif, s’est excusé après avoir été condamné par la justice française

dans cette affaire. Il se trouve ainsi qu’aujourd’hui, son plus grand défen-seur est Abe Foxman, le Directeur de l’Anti-Defamation League.

Il l’avait déjà soutenu il y a 2 mois dans une autre affaire, et voilà que Foxman revient sur le devant de la scène: « voici un homme qui a fait des erreurs mais il est parti en pèlerinage et il a appris de ses erreurs. » Il semble que Foxman, qui a rencontré Galliano en privé à plusieurs reprises, en sait « plus » que les autres. Foxman a d’ailleurs souligné que Galliano était habillé en bleu, pas noir comme un hassid, avec un chapeau gris sans aux rebords larges. «C’est John Galliano, OK ? Il s’habille excentriques », dit Foxman.

« Il a les cheveux longs, c’est pas des papillotes. » Galliano alcoolique notoire, a demandé des excuses à la communauté juive à plusieurs re-prises. Il a même proposé d’aller en Israël apprendre la mode aux enfants défavorisés.

Avi Retschild

John Galliano en Hassid ?

Le ministre bulgare de l’intérieur, Tsvetan Tsvetanov, a réitéré son af-firmation que deux terroristes qui ont perpétré l’attentat à la bombe dans un bus rempli de touristes israéliens dans la station balnéaire de la mer Noire de Burgas en juillet 2012 sont des agents du Hezbollah.

«Les terroristes de Burgas mainte-naient une partie des infrastructures du Hezbollah au Canada et en Aus-tralie, et ont eu des contacts avec d’autres représentants de cette orga-nisation,» a déclaré Tsvetanov dans une interview. Le ministre bulgare a d’abord déclaré qu’il avait des «rai-sons fondées de croire» que «l’aile militaire du Hezbollah» est impliquée dans l’attentat de Burgas.

Samedi, le chef du Hezbollah, Has-san Nasrallah, devrait prononcer un discours dans lequel il est supposé répondre aux accusations. Israël a également accusé le groupe terro-riste chiite libanais d’être derrière l’attaque, qui a tué cinq israéliens et

leur chauffeur de bus bulgare.

S’adressant à TV7, Tsvetanov a indi-qué que les enquêteurs connaissent désormais les vrais noms des terro-ristes et suivent leurs mouvements à travers l’Europe. Deux des terroristes sont soupçonnés d’être des citoyens libanais ayant la double nationalité, un canadien et un australien. «Notre hypothèse est que les deux hommes étaient étudiants en génie au Liban où ils préparaient l’attaque terroriste,» a déclaré Tsvetanov.

Selon lui, ils sont entrés dans l’Union Européenne en utilisant leurs vrais noms, mais se sont rendus en Bul-garie en utilisant de fausses cartes d’identité. Tsvetanov a souligné que la révélation de la liaison du Hez-bollah à l’attaque ne provient pas d’une pression extérieure. «Il n’y a eu aucune pression, des Etats-Unis ou d’ailleurs,» a-t-il dit.

Bulgarie : les terroristes de Burgas ont étudié au Liban

La Bulgarie a exhorté lundi les autres gouvernements de l’Union Européenne de prendre une posi-tion plus dure envers le groupe terroriste libanais Hezbollah après avoir blâmé le groupe islamiste pour un attentat contre un auto-bus qui a tué cinq israéliens et un bulgare dans la station balnéaire de Burgas l’année dernière.

L’Union Européenne a résisté aux pressions des Etats-Unis et d’Israël pour mettre le Hezbollah sur liste noire, affirmant que cela pourrait déstabiliser le fragile gouvernement du Liban et contribuer à l’instabi-lité au Moyen-Orient. Le Hezbollah est un acteur majeur de la politique libanaise et son soutien est essentiel à l’autorité du premier ministre Najib Mikati, lui-même proche du groupe terroriste chiite.

Le ministre bulgare des affaires étrangères, Nikolay Mladenov, a pré-vu de présenter les résultats détaillés de l’enquête sur l’attentat de Burgas en juillet 2012 lors d’une réunion des ministres des affaires étrangères de l’UE à Bruxelles lundi. En route pour cette réunion, Mladenov a dé-claré aux journalistes que l’Europe doit prendre des mesures collectives contre le Hezbollah.

Interrogé pour savoir si cela signifiait

que l’UE devrait blacklister le groupe terroriste, il a répondu : «compte tenu du fait que nous avons déjà fait des déclarations très fermes sur où nous pensons que les responsabilités de cette attaque se trouvent, je pense que la réponse est assez évidente.»

D’autres responsables européens ont déclaré que des étapes proches d’une mise sur liste noire du Hezbollah pourraient être prises en premier lieu. Cela pourrait signifier demander à l’agence de police européenne Euro-pol de coordonner les enquêtes sur la présence du Hezbollah en Europe.

Il est toutefois suspect que de telles mesures n’aient pas encore été prises. Beaucoup dépendra des preuves fournies par la Bulgarie sur les liens entre l’attaque et le Hezbollah, disent des diplomates européens. Ces res-ponsables ont dit, par exemple, que la France semble avoir adouci son opposition farouche à la mise sur liste noire du Hezbollah, disant que «toutes les options sont sur la table,» à condition que les preuves soient fortes.

Le gouvernement américain a déclaré ce mois-ci que le Hezbollah doit être tenu pour responsable de l’attaque en Bulgarie, et a exhorté l’Europe et d’autres à mener une enquête sur l’incident.

La Bulgarie presse l’UE de durcir sa position sur le Hezbollah

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5L’information en provenance d’IsraëlEdition du 20 au 26 février 2013

Peu probable que l’UE désigne le Hezbollah comme groupe terroriste

L’Union Européenne est peu pro-bable de designer le Hezbollah comme une organisation terroriste, en dépit du fait que la Bulgarie, qui en est membre, a pointé du doigt le groupe comme étant derrière l’at-tentat de Burgas l’année dernière, rapportait samedi la radio Kohl Israël.

Des sources européennes ont déclaré a la station de radio que si les élé-ments de preuve nécessaires prou-vant que le Hezbollah était impliqué dans l’attaque de Burgas étaient pré-sentés, la tendance serait de frapper de sanction spécifiquement ceux qui sont impliqués dans l’attaque, mais pas de déclarer que le Hezbollah dans son ensemble est une organisation terroriste.

Selon Kohl Israël, le porte-parole du ministère français des affaires étran-gères, Philippe Lalliot, a déclaré sa-medi que le conseil des ministres des affaires étrangères de l’Union Euro-

péenne pourrait discuter lundi de la possibilité de prendre des mesures contre le Hezbollah, suite au rapport bulgare au sujet de l’enquête sur l’at-taque de Burgas.

Dans le même temps, a dit Lalliot, la Bulgarie a seulement présenté des informations fondées sur des hypothèses, et une discussion sur la catégorisation du Hezbollah comme groupe terroriste ne peut avoir lieu que sur la base d’éléments de preuve. Si il y avait une telle preuve, a-t-il dit, il sera possible de discuter, entre autre, d’ajouter le Hezbollah sur la liste des organisations terroristes re-connues.

L’annonce par la Bulgarie que le Hezbollah était derrière l’attaque de Burgas a conduit au renouvellement des appels de la part de Washington et d’Israël pour que les 27 pays de l’Union Européenne reconnaissent le groupe comme une organisation ter-roriste. Le secrétaire d’état américain John Kerry a exhorté l’UE à suivre l’exemple des Etats-Unis en dési-gnant le Hezbollah comme terroriste, un geste qui conduirait notamment à une vague de répression contre ses activités de collecte de fonds.

Le ministre de l’intérieur bulgare, Tsvetan Tsvetanov, a réitéré vendredi sa conviction que deux terroristes du Hezbollah faisaient partie de l’at-taque, notant que designer le groupe terroriste chiite libanais comme étant

responsable de l’attentat n’a pas été fait sous pression. Peu après l’attaque de Burgas, l’UE a décidé de ne pas inscrire le Hezbollah comme un groupe terroriste.

La ministre chypriote des affaires étrangères, Gujarat Cossack-Marco-lis, avait dit à l’époque que «il n’y a pas de consensus sur la question, parce que le Hezbollah dispose éga-lement d’un bras politique actif.» Elle a ajouté que la question est ou-verte pour un nouvel examen si des «preuves tangibles» que le Hezbollah est impliqué dans des activités ter-roristes peuvent être apportées. Le député européen polonais Michal To-masz Kaminski a appelé jeudi la chef de la diplomatie européenne, Cathe-rine Ashton, à intensifier les efforts de l’Europe pour designer le Hezbollah comme une organisation terroriste.

Kaminski a demandé dans une lettre à Ashton pourquoi l’UE reste «réti-cente à appeler le Hezbollah par son véritable nom», après que la réponse officielle d’Ashton aux conclusions sur Burgas ait été d’exprimer «le besoin d’une réflexion sur l’issue de l’enquête». Vendredi, le ministre des affaires étrangères britannique, William Hague, a appelé l’UE à prendre des «mesures énergiques» en réponse a l’attentat de Burgas. Il a ex-horté l’UE à «veiller à ce que des or-ganisations telles que le Hezbollah ne puissent pas mener des attaques sur le sol européen sans conséquences.»

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L’armée égyptienne, qui a dirigé le pays pendant six décennies, n’en-tend plus se mêler de politique mais pourrait encore jouer un rôle si la situation devenait «compliquée», a déclaré dimanche son chef d’état-major. Interrogé par Reuters lors d’un déplacement à Abou Dhabi, le général Sedki Sobhi a émis le souhait que les Frères musulmans au pouvoir au Caire et l’opposition libérale parviennent à résoudre leurs différends par le dialogue.

Une soixantaine de personnes ont été tuées le mois dernier pendant

les manifestations qui ont éclaté à l’occasion du deuxième anniversaire de la révolution qui a chassé Hosni Moubarak du pouvoir. «Nous ne sommes pas une force politique, nous ne voulons pas nous impliquer dans la vie politique parce que nous avons suffisamment souffert de cette situa-tion au cours des six derniers mois», a assuré le chef d’état-major. «Mais parfois nous pouvons aider à résoudre les problèmes, nous pouvons jouer un rôle si la situation devient plus com-pliquée», a-t-il ajouté, sans s’étendre sur la question.

Egypte: L’armée ne veut plus se mêler de politique, sauf si...

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6L’information en provenance d’IsraëlEdition du 20 au 26 février 2013

Peut-être est-il temps que l’Eglise fasse son Mea Culpa et reconnaisse que dans le fond, elle a fait de la théologie Chrétienne un bastion dictatorial parfaitement huilé et rentable - aujourd’hui calqué par l’Islam.

Lothar Wolleh Par Thérèse Zrihen-Dvir

Il serait temps aussi que l’Eglise admette avoir joué un rôle politique au lieu de n’être qu’une mission reli-gieuse incorruptible et juste ayant pour but le bien-être spirituel de sa communauté, l’interaction avec les

différents peuples et les diverses reli-gions.

L’église a érigé son empire qu’elle avait fortifié d’institutions, de su-perstructures et de comptoirs un peu partout dans le monde. L’objectif qui leur fut assigné était non seulement de forger une éducation basée sur la religion, la transmission et l’ensei-gnement du culte, mais aussi l’exer-cice d’un prosélytisme virulent, plus manifesteà l’époque de la royauté, donc de la monarchie dite de « droit divin ».

e qui occasionna la recherche et la

signature de différents concordats. Cette époque a été des plus atroces puisque c’étaient suite à l’influence ecclésiastique que les rois d’Europe avaient entrepris leurs guerres de religion, avaient forcé les peuples conquis à adopter le christianisme, avaient massacré et pillé ceux qui refusaient…

Les croisades, les croisés et leurs crimes ont laissé des empreintes indélébiles partout sur la face du globe. Schéma que nous revivons et risquons de revivre de nos jours à travers l’Islam qui emboite le pas à l’Eglise. Et qui peut contester que l’histoire ne se répète pas ?

Il a fallu de nombreux siècles avant que l’église ne soit écartée de l’état… il a fallut beaucoup de révolutions et de sang versé avant que l’Eglise ne prenne la forme et le cadre qu’elle aurait dû avoir à sa naissance. Mais à ce jour, l’église continue (et nous avons assisté à son influence concer-nant les juifs durant la seconde guerre mondiale et récemment en Israël) à occuper une position à laquelle elle ne peut plus prétendre. Pour cela il lui est difficile de comprendre et d’admettre que la religion ne peut ni ne doit devenir un régime politique quelconque. La religion est avant tout un état d’âme d’un individu envers son créateur.

La religion est trop personnelle pour être imposée ou gérée par quelque mouvement ou institution. La reli-gion peut être suivie librement sans

nul besoin qu’elle devienne la res-ponsabilité de ces soi-disant chefs religieux qui guident leurs adeptes parfois dans le sens contraire -com-patible à leurs desseins- plutôt que de leur enseigner la signification des écrits originaux et leur interprétation correcte. Nous avons trop vu ce que ces ecclésiastiques ont fait du pouvoir qui leur a été conféré. Ils ont créé le monstre.

Ils ont profité et manipulé des enfants pour leurs gains personnels. Ils ont abusé de leur innocence. Et cela se retrouve dans toutes les religions de-venues régimes politiques qui ont for-mé des institutions pour le maintien du culte, pour l’étude de la religion, et même pour aider les nécessiteux, sous le glaive de la foi. La corruption a tâché tous les secteurs et ne peut être endiguée qu’en dissolvant mal-heureusement ces institutions.

L’Eglise des années 2000 perd du terrain non seulement à cause de sa corruption aujourd’hui déclarée, mais aussi à cause du progrès et de la démocratie. Nous avons en effet assisté à une correction tardive peut-être, mais nécessaire avec Vatican II- l’événement le plus marquant de l’histoire de l’Église catholique au XXe siècle, symbolisant son ouver-ture au monde moderne et à la culture contemporaine faite de progrès tech-nologiques considérables, d’émanci-pation des peuples et de sécularisa-tioncroissante.

Des réponses aux questions modernes

sont cherchées dans un retour aux racines du christianisme : la BIBLE - Ancien Testament(sur la base de nouvelles recherches bibliques), la patristique et la grande Tradition (éla-borée par les conciles, les papes et les traditions diocésaines transmises depuis le premier évangélisateur par succession apostolique). Pour déblo-quer le concile, les cardinaux Léon-Joseph Suenens, Giacomo Lercaro et Julius Döpfner, trois des quatre modérateurs, semblent avoir été à l’origine d’un changement de procé-dure immédiatement accepté par Jean XXIII.

On débat notamment des célébrations liturgiques, du rapport que l’église catholique doit entretenir avec les autres confessions chrétiennes, avec les autres religions et la société en général. Mais aussi de thèmes plus spécifiquement théologiques, comme la liberté religieuse et la Révélation (Wikipédia).

La laïcité ne cesse de nous surprendre et cherche à déséquilibrer et déraciner la religion – l’exemple le plus flagrant est le mariage entre des genres iden-tiques. Allons-nous tout droit vers un chaos irréparable ?

Apparemment oui. L’abolition de cadre religieux mène à l’incohérence et sonne le clairon de l’anarchie, de la perte d’identité et de la fin de la civi-lisation.http://theresedvir.com/http://therese-zrihen-dvir.over-blog.com/

La Démission du Pape, l’Eglise et le Mal qui Mine le Christianisme

Dans l’émission ‘‘Ça balance à Paris’‘ du 9 février 2013, Eric Naulleau et sa troupe de critiques professionnels recevaient l’auteur Eugène Saccomano pour un livre intitulé Céline coupé en deux. Tous, sur le plateau de la petite chaîne française Paris Première, louèrent le talent de Saccomano qui aurait,

d’ après eux, réussi à écrire à la manière du plus antisémite des écrivains français.

Par:Frédéric Sroussi

De l’antisémitisme de l’auteur de Bagatelles pour un massacre, il en fut bien sûr aussi question, non pour le

dénoncer mais pour le nuancer... Éric Naulleau fut certainement le pire de cette bande de fauves trop heureuse de pouvoir en toute légalité encenser un antisémite acharné ‘’au nom de la toute-puissance de l’Écriture’’ (Jean-Pierre Martin) .

Naulleau osa même défendre le tor-chon antisémite de Céline, Bagatelles pour un massacre (publié en 1937) qui est comme chacun sait un pamphlet tellement antisémite que même la bonne Madame Lucette Destouches, la femme de Céline elle même, de-manda qu’il ne fut pas réédité. Pour Naulleau, comme l’antisémitisme n’est pas présent à chaque page du livre et qu’il fut écrit avant la Shoah (mais en plein pogromes nazis !), la prose abjecte de Céline est après tout ‘’excusable’’(Naulleau oublie que ce sont les insultes et les diffamations antisémites qui menèrent à la Shoah).

Voici quel fut à ce propos le juge-ment d’ un contemporain de Céline, un jeune écrivain juif allemand H.-E Kaminski qui écrivit dans un livre antidote intitulé : Céline en chemise brune (1938): «Vous croyez peut-être que Céline emploie dans le titre de son livre le mot massacre comme une figure de rhétorique. Détrompez-vous ! […]

Il ne s’agit pas d’une métaphore mais du substantif dans son sens précis. Il désire le carnage des Juifs et il le demande. Le livre tout entier n’est qu’une incitation au meurtre, qu’une glorification du pogrome». Je livre ici un extrait de l’ouvrage qui ne serait pas si antisémite que cela aux yeux de Monsieur Naulleau : «Ceux qui les ont un peu pendu, ils devaient bien avoir des raisons…On avait dû les mettre en garde, ces youtres ! […]ça vient pas tout seul un pogrome!…

C’est un grand succès dans son genre, un pogrome!» Si vous avez envie de rendre après cet extrait, je vous ras-sure, c’est que vous n’êtes pas céli-nien et donc pas antisémite. Comme le rappelle le professeur Jean-Pierre Martin, André Lioret déclara : «Li-sant Céline en pleine guerre et à l’âge de vingt ans, j’ai foncé dans l’antisé-mitisme.» Bagatelles pour un mas-sacre ou le Mein Kampf du pauvre…

Céline qui voyait des Juifs partout savait pourtant bien faire la diffé-rence entre les diverses identités car, ainsi que l’écrivit Kaminski en 1938 : «Pourquoi ne dit-il rien des Arabes ? Parce que les Arabes (…) sont contre les Juifs et parce que l’on compte sur eux à Rome et à Berlin.» Berlin ou Baden-Baden, lieu de naissance de Monsieur Naulleau, c’ est du pareil au même...

Frédéric Sroussi

Salauds de céliniens ! Autour du livre d’Eugène Saccomano

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8L’information en provenance d’IsraëlEdition du 20 au 26 février 2013

Les rêves européens se réalisent

Voici une décennie encore, dans tous les pays européens, l’Europe était présentée comme un modèle incarnant l’avenir, fait d’économies sociales intégrées harmonieuse-ment les unes aux autres. Les États-Unis, eux, étaient décrits comme une « hyperpuissance » arrogante et impérialiste. On brûlait George Walker Bush en effigie dans les rues de Paris, Londres ou Berlin.par: Guy Millière

Les européens devraient être contents : les Etats-Unis ne sont plus arrogants Aujourd’hui, les Européens devraient être contents : ils ont à la Maison Blanche un Président des États-Unis qui s’efforce de suivre le modèle eu-ropéen en matière d’économie sociale et d’introduire le socialisme en Amé-rique, et il a encore quatre ans pour continuer son oeuvre. Les Européens devraient être plus contents encore : les États- Unis, grâce à ce Président, ne sont plus du tout arrogants, pas du tout impérialistes, et ils ne seront bientôt même plus une super-puis-sance.

Pourtant, les Européens ne sont pas contents. Pas contents du tout. Quand la machine économique américaine tournait à plein rendement, ce qui était encore le cas dans les années Bush, quand l’économie américaine avait un rythme de croissance situé alentour de 3,5 ou 4 %, les économies européennes bénéficiaient des retom-bées et des effets induits de la crois-sance américaine – ce qui est logique dans un monde où les économies sont intégrées.

Les Européens découvrent que la pax americana avait du bon Aujourd’hui

que l’économie américaine peine à se situer au-dessus de la croissance zéro, son asthénie a des effets délé-tères sur les économies européennes, qui sont déjà, pour la plupart, à bout de souffle. Et l’idée qu’Obama entend en rajouter en termes de mesures as-phyxiantes ne réjouit personne chez les décideurs européens.

Quand les États-Unis étaient les gar-diens de l’ordre du monde établi après 1945, les Européens bénéficiaient de la pax americana, pouvaient baisser leurs dépenses militaires pour consa-crer l’argent à la redistribution, se disaient qu’en cas de problème, le pa-rapluie de la défense américaine était au-dessus d’eux et que, si un désordre majeur survenait, les États-Unis veil-leraient, quitte à se faire insulter.

Aujourd’hui qu’Obama coupe, autant qu’il le peut, les budgets militaires, procède à un retrait des États-Unis sur toute la surface du monde, dit que les États-Unis laisseront leurs anciens alliés se débrouiller graduellement tout seuls, les Européens découvrent que, finalement, la pax americana avait du bon.

Ils découvrent que leurs budgets militaires sont insuffisants, que leurs armées ne sont plus vraiment des armées, que, face à un problème (et ils ont un problème au Sahel), ils ne peuvent compter essentiellement que sur eux-mêmes, que leurs caisses étant vides, ils ne peuvent pas recréer d’un seul coup une défense qu’ils n’ont plus tout à fait.

Et voir qu’Obama entend continuer sur sa lancée suscite des inquiétudes chez les décideurs européens. Les Eu-

ropéens ne diront pas, bien sûr, qu’ils ont la nostalgie du bon temps où ils pouvaient critiquer l’économie amé-ricaine tout en en bénéficiant, et où ils pouvaient se reposer sur la défense américaine tout en insultant réguliè-rement ceux qui la faisaient exister.

S’effondrer plutôt que de reconnaître ce qu’ils doivent aux États-Unis Les dirigeants européens ont, en général, une telle détestation et une telle ran-coeur vis-à-vis des États-Unis qu’ils préféreront s’effondrer lamentable-ment plutôt que de reconnaître qu’ils ont dû énormément aux États-Unis et qu’ils choisiraient délibérément d’agoniser dans la souffrance si cela leur permettait de se dire que les États-Unis agonisent aussi.

Mais, au tréfonds d’eux-mêmes, je pense qu’il doit leur arriver de songer que oui, tout de même, c’était le bon temps, quand les États-Unis étaient le pays du « capitalisme sauvage » et de l’« hyperpuissance ». J’attends, en tout cas, les prochains épisodes avec impatience. J’ai écrit un livre appelé « Le désastre Obama ».

On peut dire que le désastre Obama ne fait que commencer, et que le livre est plus que jamais d’actua-lité. L’économie américaine replonge vers les abysses de la récession. Le Sahel n’est qu’un avant goût Ce qui se passe au Sahel n’est qu’un avant-goût, un fragment de l’arc de crise qui se dessine sur la surface du globe, du Pakistan à la Mauritanie, en passant par la Syrie et l’Égypte. La suite est pour bientôt.

© Guy Millière

C’est ce que des diplomates occi-dentaux nomment « la diplomatie à la musulmane » : l’Iran a désap-prouvé mardi le troisième essai nucléaire effectué par la Corée du nord, estimant qu’ »aucun pays » ne devait posséder d’arme ato-mique… Alors que selon des diplo-mates occidentaux l’Iran a partici-pé activement à cet essais nucléaire !

Cette mauvaise fois caractéristique des musulmans, on la retrouve par-tout, même dans les négociations nu-cléaires quand l’Iran dit ne pas vouloir la bombe et que l’AIEA a prouvé que l’Iran fait tout pour l’avoir ! L’Iran a ainsi appelé mardi à la destruction de la totalité des armes nucléaires dans le monde…

Alors que c’est probablement Téhé-ran qui a poussé Kim Jong-Un a faire un nouvel essais nucléaire. Le lieu ou l’essais nucléaire a eu lieu Selon les représentants de la Corée du Nord, « ce test est une réponse à la menaces des Etats-Unis, ainsi qu’un test né-cessaire au développement d’une nouvelle ogive qui peut être montée sur un missile capable de frapper les Etats-Unis. »

Selon la Corée, « la charge de la bombe était bien plus petite que lors du précédent essais, mais l’explosion a été bien plus importante ! » Amir Rapoport, spécialiste des questions militaires au «Maariv», écrit que « l’Iran est activement impliqué dans le programme nucléaire de le Corée. » « Les pays partagent la technologie et travaillent à améliorer la bombe. »

L’auteur note que le programme nucléaire de la Corée montre que les pays occidentaux n’ont pas d’effica-cité avec les sanctions internationales contre ces régimes dangereux. » Arik Bender, autre journaliste du « Maa-riv » rappelle qu’en septembre 2012, l’Iran et la Corée du Nord avaient si-gnés un accord de coopération contre les pays occidentaux. Il note qu’en 2009, les experts iraniens avaient déjà suivi les essais nucléaires sur la péninsule coréenne.

Eli Leon d’Israel Hayom (quotidien israélien le plus lu), écrit que les pays occidentaux sont préoccupés par la Corée du Nord et sa volonté de vendre la technologie nucléaire mili-taire à tous ceux que le veulent, et a l’Iran en particulier. Iran qui a aussi besoin d’ogives, et celles de Corée pourraient être parfaites. »

Selon les agences occidentales de renseignement, la Corée du Nord a du plutonium en quantité suffisante pour produire six ou dix bombes. « Parmi les acheteurs potentiels, outre l’Iran, «Al-Qaïda» et les pays arabes peuvent acheter des armes nucléaires pour eux-mêmes et pour les terro-ristes palestiniens ou libanais du Hamas et du « Hezbollah » explique le quotidien.

Par Antoine Chatrier

L’Iran a participé à l’essais nucléaire nord-coréen…

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10L’information en provenance d’IsraëlEdition du 20 au 26 février 2013

Khadija Benguenna, journaliste vedette d’Al Jazeera: « Hitler était très tolérant envers les Waffen SS musulmans, il les laissait prier , Khadija Benguenna (1), vient de publier, en arabe, sur sa page Fa-cebook, un commentaire saluant « l’humanité d’Hitler », qui autori-sait les « soldats musulmans à faire la prière ». Elle réagissait à ces pho-tos d’archive de la Seconde Guerre mondiale, montrant des Waffen SS musulmans en train de prier.

« Voici une image rare de musul-mans de l’armée allemande, dans la Seconde Guerre mondiale, où Hitler leur avait alloué des heures de prière » explique Khadija Benguenna. Elle ajoute : « Cette photo, qui avait sus-cité beaucoup de débats autour de son authenticité est bien réelle, et il s’agit de musulmans bosniaques et de djiha-distes tchétchènes, qui ont vécu sous l’oppression du régime communiste et laïc, aussi bien en Yougoslavie qu’en Union soviétique de l’époque, qui les ont privés du droit de prier, et leurs mosquées avaient été démolies. »

Elle précise également : « La vic-toire des Allemands a été l’occasion pour les musulmans de s’allier avec l’armée allemande, parce qu’ils ont retrouvé la liberté d’exercer leur foi islamique. D’autant qu’Hitler était très tolérant envers les musulmans, et

il avait des savants musulmans parmi ses conseillers. »

A la fin de son commentaire, elle ajoute : « Mais étant donné que les médias sont entre les mains des Juifs, ils ont occulté cette vérité et ils ont concentré leurs efforts sur la suren-chère autour de l’Holocauste. » Et termine, en s’adressant à ses ara-bophones : « Bientôt je vous trans-mettrai en deux parties les positions d’Hitler envers les musulmans. » Khadidja Benguenna est une icône du monde arabe.

Elle a été la première présentatrice arabe d’Al Jazeera à mettre le hidjab. En 2007, le magazine Forbes la classe comme l’une des dix femmes les plus influentes du monde arabe. En 2008, elle reçoit Le Prix des femmes des médias arabes. Puis en décembre 2011, Le Prix des Droits de l’Homme de l’Institut Euro-arabe.

Elle s’est notamment engagée à maintes reprises en faveur de la pro-motion de la femme arabe, soulignant entre autres l’importance du rôle des femmes dans les médias. Et elle uti-lise maintenant sa notoriété pour la promotion de l’image d’Hitler…

Elle fait sans complexe l’apologie du Führer parce qu’il autorisait la prière aux soldats musulmans, dont certains ont servi dans des camps d’extermi-

nation. Et elle porte une accusation antisémite explicite, mais si banale, contre les Juifs, en leur reprochant d’avoir « les mains sur les médias ».

La Ligue Anti-diffamation (ADL), et le Centre Simon Wiesenthal, organi-sation juive américaine des droits de l’Homme, n’ont pas encore réagi – ils ne sont pas encore informés. Les cri-tiques acerbes de Khadidja Benguen-na contre Israël prennent maintenant une toute autre tournure… Son admi-ration pour le fondateur du nazisme rappelle l’admiration, en 1943, du Grand Mufti de Jérusalem, le sinistre Amin el-Husseini, qui avait formé des troupes musulmanes bosniaques – les « Divisions Hanjar » (Sabre)- sorte de Waffen SS musulmans, qu’il avait personnellement recrutées pour Hitler. Hanjar devint la division nazie la plus importante du troisième Reich (26 000 hommes) et participa acti-vement au génocide des populations serbes et juives (3).

Le Mufti, sponsorisé par l’Allemagne nazie, participa à la solution finale. Il se rendit en mars 1944 à Auschwitz, le plus grand camp de concentra-tion et d’extermination d’Europe, où il admonesta les gardes, près des chambres à gaz, en leur enjoignant de travailler plus diligemment. De 1940 à 1945, environ 1.1 million d’hommes, de femmes et d’enfants, dont un million de Juifs d’Europe, ont péri en ce lieu. Il y a quelques jours, le monde civilisé célébrait le 68e anniversaire de la libération du camp d’Auschwitz.

Et voilà qu’une célèbre journaliste arabe, nostalgique du nazisme, ado-ratrice d’Hitler, qui a permis la prière des Waffen SS musulmans, rappelle, si besoin est, les liens ayant existé et qui existent encore, entre les nazis et le terrorisme musulman.

© Ftouh Souhail

Nazisme et Islamisme, les Waffen SS Musulmans reviennent

Israël autorise la Turquie à construire un hôpital à Gaza

L’État hébreu a autorisé la Turquie à entamer la construction d’un hôpital dans la bande de Gaza. Une tentative, pour les anciens alliés, de renouer des liens mis à mal par la flottille de militants turcs qui avait tenté de briser le blocus de Gaza.

Israël a autorisé la Turquie à trans-porter des matériaux de construction par camion jusque dans la bande de Gaza afin d’y construire un nouvel hôpital, ont indiqué des journaux israéliens mardi. Selon le quotidien gratuit Israel Hayom, cette décision est une tentative de renouer les liens entre les anciens alliés, rompus par un raid israélien sur un bateau cherchant à briser le blocus israélien de Gaza en 2010, au cours duquel neuf mili-tants pro-Palestiniens turcs avaient été tués.

«Des responsables de services de sé-curité ont indiqué hier que l’autorisa-tion avait été accordée +dans le cadre de la stratégie d’ouverture d’Israël envers les Turcs+», écrit le journal, considéré comme proche du Premier ministre Benjamin Netanyahu.

«Cela semble une étape importante pour aider à la réconciliation entre la

Turquie et Israël», a ajouté le quoti-dien. Aucun responsable des services de sécurité n’était disponible pour confirmer ou infirmer cette infor-mation. Israël impose un blocus à la bande de Gaza depuis juin 2006, ini-tialement en représailles au rapt d’un soldat israélien, Gilad Shalit, qui a depuis été libéré en octobre 2011, en échange de 1.000 prisonniers palesti-niens détenus en Israël.

Le blocus a été renforcé en 2007, quand le mouvement islamiste Ha-mas a pris le contrôle de Gaza, puis quelque peu assoupli sous la pression internationale dans la foulée de la mort des militant turcs.

Selon Israel Hayom, les entreprises turques du bâtiment ont notamment demandé à faire entrer dans le terri-toire palestinien enclavé des chau-dières, des radiateurs, des systèmes pour traiter l’eau et des équipements anti-incendie. Le quotidien a précisé que l’hôpital serait construit sur le site de l’ancienne colonie juive de Netzarim, dans le centre de Gaza, qui a été évacuée dans le cadre du retrait israélien de ce territoire en 2005.

AFP

Robert Gates, ancien Directeur de la CIA (1991-1993) et ancien Se-crétaire à la Défense des États-Unis (2006-2011) était l’invité d’honneur du FSJU mardi 19 fevrier dans les salons du Pavillon d’Armenonville à Paris.

Entré dans le gouvernement de George W. Bush à la suite de la dé-mission de Donald Rumsfeld, Robert Gates sera maintenu à son poste par le Président Barack Obama.

En présence de son Excellence, l’Am-bassadeur d’Israël en France, Mr Yos-si Gal et de nombreuses personnalités du monde politique et culturel, on nota également la présence remar-quée du présentateur Francky Perez présent pour la chaine de télévision juive américaine JLTV.

Alain Sayada

Invité d’honneur à Paris

David de Rothschild, Robert Gates et Francky Perez© Crédits photo - Alain Azria

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12L’information en provenance d’IsraëlEdition du 20 au 26 février 2013

Au nom de la correction politique et des libertés individuelles, les agences américaines de sécurité ne sont pas habilitées à établir la relation entre le terrorisme djiha-diste et l’islam. Les services d’ap-plication de la loi ne peuvent point interférer aux activités d’incitation islamique à la violence, et les muez-zins dans les banlieues américaines ont toute liberté pour y perturber la tranquillité des riverains.

John Walker Lindh est un Américain né à Washington en 1981. Devenu djihadiste, il a été arrêté en 2001 en Afghanistan. Lindh n’est pas né musulman. Baptisé catholique, il s’est converti à l’islam à l’âge de 16 ans et est parti pour le Yémen pour apprendre l’arabe.

En l’an 2000, on le retrouve en Afghanistan où il a été endoctriné et entrainé dans le camp Al Farouk d’Al Qaeda. Ayant eu des contacts avec les Moudjahidin au Pakistan, le Taliban américain a été arrêté, jugé et condamné à 20 ans de réclu-sion ferme au pénitencier fédéral de Terre Haute dans l’Indiana. En pri-son, Lindh a continué à prêcher à ses camarades le djihad contre les Etats-Unis et l’application de la charia sur toute la planète.

Les autorités de la prison ont alors dé-cidé de l’isoler et de ne lui permettre de prier en groupe qu’une seule fois par semaine, le vendredi. Lindh a fait appel au Tribunal et a demandé qu’il lui soit permis de prier quotidienne-ment en groupe, cinq fois par jour.

Bien que Lindh ne reconnait pas la lé-galité du régime américain, ni l’auto-rité du système juridique, à l’encontre de l’avis des autorités pénitentiaires, la juge fédérale Jane Magnus Stinson a décidé de lui permettre de prier en

groupe et de rencontrer ses cama-rades cinq fois par jour, même au prix de l’aggravation de la sureté dans cette prison. Ce cas n’est point isolé. Depuis des années, «la correction po-litique» s’est imposée aux Etats-Unis.

Elle interdit toute mention de la foi religieuse d’une personne, même si cette foi religieuse l’incite à la guerre sainte contre les Etats-Unis. Dans les différents services d’enquête fédé-raux par exemple, les directives ont été changées, il y a deux ans par un ordre venu de tout en haut (Obama).

Les programmes de formation des agents du FBI ne les autorisent plus à prendre en compte la religion d’un suspect et sa foi, même si le suspect est un membre du djihad. Les ser-vices publics ne peuvent plus utiliser le terme «terrorisme islamique».

Des expressions lessivées comme «violence idéologique» sont leur seul recours. En novembre 2009, le mas-sacre (12 morts et 3 blessés) perpé-tré par le Major Nidal Malik Hasan, dans la base militaire de Fort Hood au Texas, pour empêcher les soldats de partir pour l’Afghanistan, fut décrit par les autorités en ces termes : «vio-lence sur les lieux de travail».

Le fait que Hasan était en contact avec le terroriste américain d’ori-gine yéménite, l’imam Anouar Al Awlaki, ne viendra point perturber leur conception du clergé musulman par «correction politique», à savoir que l’islam est une religion de paix et d’amour, des grandes embrassades et des baisers. L’Islam selon eux, tel qu’ils le répètent à satiété, découle du terme arabe «salam» qui signifie paix.

La superficialité caractérisant les mé-dias américains les empêchent de se donner la peine de consulter un dic-

tionnaire arabe-anglais et de consta-ter que la traduction du mot «islam» est la «soumission ou le fait de sou-mettre». Il y a deux ans de cela avec un collègue américain, nous avons étudié la propagande et la violence islamique aux Etats-Unis avec des matériaux ramassés dans différentes mosquées.

Entre autres, nous avons trouvé deux brochures très intéressantes, écrites dans un anglais excellent. La 1ère s’intitulait «40 hadiths sur le djihad» -- un hadith est une tradition orale attribuée à Mahomet. Cette brochure était une louange au djihad, au dji-hadiste et à la récompense qu’il aura dans le monde futur.

Le djihad n’y est pas décrit comme un combat contre les maladies, la pau-vreté, la négligence ou la corruption et même pas contre le mauvais pen-chant, mais comme un combat contre tout ce qui n’est pas musulman, c’est-à-dire, contre tout Américain qui ne s’islamise pas. La 2ème brochure est parue aux éditions Al Amin à New York, titrée «Ce que vous devez faire si vous êtes arrêté ou interrogé par la police raciste, fasciste et criminelle ou par le FBI raciste, fasciste et cri-minel».

L’auteur, le docteur Al Hadj Idris Mouhamad, enseigne à ses lecteurs combattants du djihad, comment tirer profit de la liberté d’opinion et d’ex-pression considérée aux Etats-Unis comme au-dessus de tout. Dans la mosquée d’une université, j’ai ramas-sé des dépliants instruisant les étu-diants musulmans et arabes comment gérer un caisse de charité, comment se comporter avec les autorités appli-quer la loi dans les vols et comment repérer des agents et des informateurs infiltrés dans les groupes musulmans et comment se prémunir contre eux.

Tout cela est évidemment parfaite-ment légal.

Actuellement, de nombreuses mos-quées sont en construction dans des quartiers paisibles en dépit du fait que des riverains s’y opposent fermement. Dans chaque banlieue où se construit une mosquée, les prix de l’immobilier baissent consécutivement au vacarme qu’impliquent l’arrivée des fidèles et les décibels assourdissant des muez-zins aux heures de repos. Des rive-rains ont recours aux tribunaux pour interdire à ces mosquées les appels à la prière par hauts parleurs au lever du jour. Les tribunaux américains ont tendance à rejeter ces recours et à permettre aux mosquées de troubler à coups de décibels le silence et la tran-quillité du petit matin.

De même, les commissions d’urba-nisation sont elles aussi contaminées par «la correction politique» et auto-risent la construction de mosquées même si cette construction entraine la baisse des prix de l’immobilier et des pertes aux propriétaires ayant acquis leurs maisons à prix élevé.

La construction de ces mosquées en est arrivée à un sommet d’absurdité après que le conseil d’urbanisation de la ville de New York eut autorisé la construction d’une mosquée sur le site de Ground zero, là où s’élevaient les tours jumelles du World Trade Center, détruites dans le méga atten-tat du 11 septembre. Le fait qu’aux alentours, il n’y ait pas de riverains musulmans et malgré l’opposition de nombreuses personnes et organisa-tions à cette construction, n’y a rien changé.

Tout cela n’a pu avoir raison de «la correction politique» des services d’urbanisation. Aujourd’hui, il y a sept millions de musulmans aux Etats-Unis et leur nombre ne fait qu’augmenter consécutivement au taux de natalité plus élevé que la moyenne américaine de 1,6 enfants par femme, et aussi par l’immigration musulmane. Les musulmans sont or-ganisés dans des associations comme CAIR (Council on American Islamic Relations) dont la mission est d’amé-liorer l’image de marque de l’islam.

Les élus américains désirant s’attirer les faveurs électorales des musulmans ferment les yeux devant le fait que les personnes à la tête de ces organi-sations sont liées aux Frères Musul-mans et à l’Islam radical, considérant que ces groupes sont les représentants authentiques des Musulmans aux Etats-Unis. De nombreuses socié-tés financières d’investissement aux Etats-Unis proposent à leurs clients

des plans d’investissement compa-tibles aux lois de la Charia

Des fonds islamiques provenant principalement des revenus de l’or noir sont investis dans des institu-tions universitaires de premier plan, de sorte qu’une université obtenant une généreuse contribution de source islamique s’en trouve fortement in-fléchie. Il y a un an, immédiatement après l’obtention d’une contribution substantielle de source saoudienne, la prestigieuse Université de Yale a ipso facto fermé son programme interdis-ciplinaire d’étude sur l’antisémitisme -- Yale Initiative for the Interdiscipli-nary Study of Antisemitism dirigé par le professeur Charles A. Small.

Le Centre Carter, centre d’étude au nom de l’ancien Président des Etats-Unis, Jimmy Carter, est situé à l’Université Emory à Atlanta et il est financé pratiquement entièrement par de l’argent saoudien. A ce titre, rap-pelons que le livre de Carter paru en 2006 était intitulé «la Palestine : la paix, pas l’apartheid». Les activités islamiques dans les universités amé-ricaines s’obstinent très souvent sur Israël.

Chaque année, on y organise la se-maine de l’apartheid israélien où le député de la Knesset Jamal Zahalké du parti Balad est la très demandée vedette. Les étudiants juifs sont inti-midés, car adopter un prise de posi-tion résolument pro israélienne fait d’eux des cibles à l’agressivité, voire à la violence, de la part de ceux qui dépeignent Israël comme un Etat apartheid.

Les étudiants juifs craignent même d’exprimer des opinions pro israé-liennes lors des cours, du fait que les enseignants, pas seulement ceux ori-ginaires d’Etats arabes et musulmans, sont susceptibles de mesures de rétor-sion et de porter atteinte aux notes d’un élève osant remettre en question l’assertion selon laquelle Israël serait un Etat pratiquant l’apartheid.

Ce dont nous sommes témoins ac-tuellement aux Etats-Unis concer-nant l’avancée de l’islamisme et du sentiment anti israélien, c’est ce que nous avons vu en Europe il y a quinze ans. Dans quinze ans, les Etats-Unis risquent de se retrouver dans la situation où se trouve l’Europe au-jourd’hui.

Par Mordehaï KedarTraduction de l’hébreu par Méir Ben-Hayoun

Les Etats-Unis «Dhimminués»

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14L’information en provenance d’IsraëlEdition du 20 au 26 février 2013

Elyezer Shkedy Président Direc-teur Général de la Compagnie EL AL, a tenu à rencontrer, lors de sa venue le 14 février au siège de la Compagnie EL AL à Paris les par-tenaires de la Compagnie en réu-nissant agents de voyages, medias et principaux responsables de la communauté.

Claude Goasguen, Invité d’Honneur, Maire du XVIème arrondissement et ami d’Israël de longue date, était éga-

lement présent lors de ce cocktail.Le Président d’EL AL, lui a remis so-lennellement, devant l’ensemble des invités la carte de fidélité GlobaLY Gold ainsi qu’une Bible en remercie-ment de son soutien à Israël.Elyezer Shkedy, dans une allocution brève et chaleureuse, a remercié les personnalités présentes :« C’est grâce à vous, agents de voyages, partenaires et tous ceux qui soutiennent Israël, que la France occupe aujourd’hui une place de pre-

mière importance pour EL AL…notre club fidélité GlobaLY s’inscrit dans cette démarche, nous sommes fiers de totaliser aujourd’hui plus de 60 0000 membres en France et plus d’1 million à travers le monde.Il est en effet, de la plus haute impor-tance que chaque membre, de chaque famille, grands et petits, adultes et enfants du monde entier adhère à ce Club.D’un point de vue stratégique, il représente une force considérable

pour notre compagnie et pour Israël et deviendra ainsi dans le futur, une puissance d’un poids incontournable dans nos échanges commerciaux au-delà des frontières d’Israël. »Le Président Shkedy, très à l’écoute des demandes de la communauté Française a également annoncé qu’à partir du 1 avril prochain, la com-pagnie mettra, chaque dimanche un Boeing 747 au départ de Paris.Il permettra ainsi de mettre à disposi-tion de la communauté un nombre de

sièges plus important, avec un avion dernière génération offrant un niveau de service optimal.

Informations complémentaires et visuels sur demande.Contact EL ALMichèle Robert-RicciService commercial marketing et publicitéTél 01 44 55 00 [email protected]

Communiqué de presse ELAL - Soirée du 14 février 2013

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15L’information en provenance d’IsraëlEdition du 20 au 26 février 2013en PARTENARIAT AVEC LE PETIT HEBDO

La grande illusion dans le monde des affaires est de croire qu’une fois les objectifs atteints, on peut enfin récolter les fruits de son labeur et se reposer. Depuis plus de onze ans, dans un souci permanent d’amélio-ration, votre P’tit Hebdo a toujours tenté d’évoluer, de surprendre, de gagner le cœur de tous les foyers francophones d’Israël, où il trouve sa place chaque shabbat. L’attachement des lecteurs de 7 à 77 ans à ce fidèle compagnon, et le rapprochement incroyable qui s’est développé entre toutes nos communautés à travers le pays, sont notre plus grande satis-faction. Le P’tit Hebdo aura réussi à transmettre vos messages de Hébron à Netanya, d’Ashdod à Jérusalem, en passant par toutes nos synagogues et nos centres culturels, en se faufilant chez nos pâtissiers, libraires, et en se glissant dans les valises de nos tou-ristes, qui le retrouvent volontiers sur le site Internet à leur retour. Site dont l’évolution considérable ces der-niers mois nous a valu plus de 30.000 nouveaux lecteurs et 42.000 abonnés à la newsletter, venus se joindre aux 20.000 familles israéliennes - soit quelques 80.000 lecteurs - fans du P’tit Hebdo. De plus, nous venons de mettre en ligne le dernier-né : www.lph-annonces.com , il ne vous reste plus qu’à le découvrir !

Et si en onze ans de transmission, s’est créé ce lien géant et indéfec-tible entre nous, c’est parce que le P’tit Hebdo n’a pas voulu se conten-ter d’annoncer les événements, il a aussi tenu à en créer. En mouvement perpétuel, de galas en salons, d’ex-

positions en forums, de vernissages en conférences, le P’tit Hebdo a pu, grâce à votre coopération, rassembler et unir, divertir et émouvoir. L’autre source de fierté du P’tit Hebdo, et pas des moindres, se situe sans conteste au niveau de la parnassa : grâce au P’tit Hebdo, chaque année plusieurs centaines de personnes trouvent un emploi ou des sources de revenus.Et à ce stade, votre média franco-phone préféré, reconnu aussi dans la presse et les institutions israéliennes, aurait pu légitimement se reposer sur ses lauriers… mais ce serait mal le connaître. Non, le P’tit Hebdo n’a pas fini de surprendre : une fois de Plus, il se renouvelle et crée l’événement pour vous offrir encore Plus.

Plus au niveau distribution : grâce à un accord avec la chaîne de super-marchés Rami Levy, il sera désormais encore plus accessible. Plus au niveau publicitaire : pour les petites entre-prises, il offre désormais la possibilité d’annoncer au niveau régional à un tarif réduit ! Plus de visibilité grâce à notre site Internet d’infos, le moyen le plus sûr d’atteindre les communau-tés de diaspora, par bannières, lettres d’informations et campagnes vir-tuelles. Plus au niveau design : le P’tit livret se relooke et s’agrandit, à partir d’aujourd’hui, pour chaque fête.

Plus au niveau événementiel : désor-mais, nous prévoyons encore plus d’événements artistiques et de ren-contres au programme !

Et enfin un dernier Plus, pour rendre justice à la nouvelle formule de votre P’tit Hebdo devenu grand : le Plus HEBDO nouveau est arrivé. Toujours le même mais en mieux, avec encore plus d’espace, plus de couleurs, plus de Torah, plus d’innovation et plus d’émotion. Nous sommes certains que Le Plus HEBDO vous plaira encore Plus !Plus qu’un simple déguisement de Pourim, un vrai tournant !Hag sameah’ à tous !

Avraham Azoulay

Encore et toujours Plus !

C’est une première ! Élie Semoun sera en Israël, à Tel Aviv plus pré-cisément, sur les planches du Beth Hahayal le 14 mars. Cela fait plus de vingt ans qu’Élie Semoun fait rire avec ses sketchs, ses petites annonces et ses rôles au cinéma. Ses débuts comme comique, il les a faits en duo avec le désormais très controversé Dieudonné. Élie Semoun a d’ailleurs clairement pris ses distances avec celui-ci après ses prises de position douteuses. Puis, Élie a su briller en solo sur scène comme au cinéma, sans oublier ses talents de chanteur marqués par la sortie de deux albums. Aujourd’hui, Élie vient en Israël nous présenter son dernier spectacle : « Tranches de vie ». À cette occasion, il a accepté avec la gentillesse qui le ca-ractérise de répondre à nos questions.

Le P’tit Hebdo : C’est la première fois que vous jouez en Israël. Mais est-ce la première fois que vous y venez ?Élie Semoun : J’ai déjà fait quelques voyages en Israël, mais pas souvent. Je me souviens y être venu la pre-mière fois à treize ans après ma bar-mitsva. J’y suis retourné ensuite plus tardivement pour faire de la plongée à Eilat. Je suis un fou de plongée et j’en garde un souvenir mémorable : c’était magnifique !

Lph : Qu’aviez-vous alors ressenti ?E.S. : Quand je suis venu petit, j’ai eu la sensation émouvante de me dire : « Je peux me promener partout avec une kippa sur la tête ! C’est super ! ». Franchement, je me souviens m’être

senti en famille.

Lph : Qu’est-ce qui vous a décidé à venir sur la scène israélienne ?E.S. : Mon planning me le permet enfin ! Cela faisait un moment que j’avais envie de le faire. En plus, de nombreux collègues et amis qui étaient venus, dont Gad, m’ont dit que c’était vraiment une expérience extraordinaire.

Lph : Comment appréhendez-vous ce premier spectacle en Israël ?E.S. : Je suis super content de venir et je dois avouer que j’ai le trac ; j’es-père être à la hauteur. Ce sentiment, un artiste l’a un peu avant chaque représentation mais là en tant que Juif cette date est importante et symbo-lique.

Lph : Vous revendiquez votre ju-daïsme avec fierté, cela vous péna-lise-t-il en tant qu’artiste français ?E.S. : Franchement, pas du tout. Je ne me cache pas, c’est vrai mais je pense ne pas être trop marqué dans mon jeu d’artiste par mes origines. Je suis bien intégré dans mon pays, dans ma culture française. Je n’ai pas d’étiquette et je ne suis pas sollicité uniquement en tant que « Juif » dans les médias.

Lph : Votre identité juive et votre attachement à Israël ne vous sont-ils pas davantage reprochés main-tenant qu’il y a quelques années ?E.S. : Vraiment pas. Je fais bien l’ob-jet de quelques réflexions méchantes sur Internet, mais je suis content de vous dire que leur nombre n’a pas

augmenté.

Lph : Comment vous sentez-vous en France ?E.S. : Je m’y sens bien, j’ai envie de m’y sentir bien. Je ne veux pas nour-rir une certaine peur qui selon moi est aussi une forme de paranoïa. Oui, il y a beaucoup d’Arabes en France, mais ils ne constituent pas tous une me-nace, ils ne sont pas tous antisémites. Je suis réaliste, vigilant, mais je ne veux pas tomber dans les clichés. Je veux faire confiance à l’intelligence des gens et ne pas céder à la paranoïa.

Lph : Cela vous dérange-t-il que l’on vous parle de Dieudonné à chacune de vos interventions dans les médias ?E.S. : Oui, un peu, parce qu’à chaque fois on me demande d’expliquer pourquoi il agit comme il le fait. Comment veut-on que je parle à sa place ?! Dieudonné est tombé dans un côté obscur que je ne comprends pas. Il était vraiment drôle... Je ne comprends pas qu’il ait tout gâché... Et en plus il met sans cesse le feu aux poudres ! Je ne comprends pas... Je trouve aussi inadmissible qu’il se serve de l’humour pour faire passer des idées nauséabondes. L’humour est noble et doit servir des causes nobles, pas des absurdités et des idées aussi immondes.

Lph : Vous possédez deux autres casquettes : celles de chanteur et d’homme de cinéma. Où en êtes-vous dans ces domaines ?E.S. : J’ai eu le bonheur d’enregis-trer deux albums. J’y ai pris un plai-

Élie Semoun « Tranches de vie » Par Guitel Ben-Ishay

sir fou, j’adore la bossa nova. Je ne pense pas que je ferai un troisième disque, même si j’en ai envie.Pour ce qui est du cinéma, je suis en train d’écrire un film, cela prend du temps...J’ai aussi des projets de théâtre : après avoir joué avec Jean-Paul Rouve dans la magnifique pièce « Inconnu à cette adresse », je pense bientôt aller vers une pièce de Woody Allen.

Lph : Racontez-nous ce dont il est question dans votre dernier spec-tacle « Tranches de vie » ?E.S. : Il s’agit d’un spectacle iné-dit dans son genre en ce qui me concerne. Auparavant, je campais différents personnages, en fait je me cachais derrière eux. Dans ce spec-tacle, je fais plus de « stand-up », je parle plus de moi. Par exemple, je dévoile que j’ai une passion pour le jardinage... Je vais aussi aborder le fait que j’approche des 50 ans. Dans ce spectacle, je regarde les gens droit dans les yeux, je leur dis qui je suis.

Lph : Le spectacle est mis en scène par Muriel Robin. Quelle touche y donne-t-elle ?E.S. : J’ai voulu aborder des sujets originaux et j’ai été suivi dans ce sens

par Muriel. Je ne supporte pas de faire la même chose que tout le monde dans mes spectacles. Aujourd’hui en France, il y a beaucoup de monde sur la scène humoristique, je ne veux pas aborder les thèmes que tout le monde traite. C’est pourquoi dans la mise en scène nous avons choisi des orienta-tions uniques voire déroutantes, je ne vous en dis pas plus...

Lph : Que réservez-vous au public francophone israélien ?E.S. : « Ani lo medaber ivrit, euh... » ! Mis à part ce petit souci, je vais m’imprégner sur place, trouver des particularités, découvrir, sortir, m’amuser, me balader, visiter, me recueillir. Tout cela devrait donner matière à réflexion et à rire !

Lph : Quel message avez-vous envie de transmettre aux Francophones d’Israël à quelques semaines du grand soir ?E.S. : Je veux leur dire combien je suis heureux de venir. J’espère qu’ils auront autant de plaisir à me voir que moi j’en aurai à les voir !ELIE SEMOUN SERA AU BET HA’HAYAL DE TEL AVIV LE 14 MARS PROCHAIN À 20H30. INFO / RESA : www.lollyprod.com

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16L’information en provenance d’IsraëlEdition du 20 au 26 février 2013

Est-il encore nécessaire de présenter Michel Boujenah ? Arrivé de Tunisie en France à l’âge de 11 ans, il intègre rapidement le monde du théâtre, du spectacle et du rire. Artiste complet, il s’illustre aussi bien sur scène lors de ses one man shows qu’au cinéma dans de nombreux films cultes. Michel Boujenah se distingue par un attache-ment très fort et très sentimental à ses origines juives et tunisiennes, qui lui inspirent certains de ses personnages, et surtout à l’origine de prises de positions remarquées et remarquables en faveur d’Israël ou de la démocratie en Tunisie. En mars, il viendra pour une tournée en Israël de son dernier spectacle « Enfin Libre ! » à Tel Aviv, Jérusalem, Natanya et Ashdod. À vrai dire, Michel Boujenah est un habitué des scènes israéliennes puisqu’il y a joué à plu-sieurs reprises, et aux quatre coins du pays : Jérusalem, Tel Aviv, Dimona ou Kyriat Gat notamment. Il répond, dans son style très sympathique et ouvert, à toutes les questions que nous lui avons

posé : Israël, la France, ses craintes, ses espoirs, son spectacle, son avenir...

Le P’tit Hebdo : Quel est le lien que vous entretenez avec Israël ?Michel Boujenah : Je pense avoir avec Israël le lien que tout Juif doit avoir avec ce pays, qui est le pays de notre peuple, de mon peuple. Israël est la preuve que les Juifs ne baissent plus la tête. En fait, les Juifs ont avec leur génie réussi à inventer un pays. C’est un rêve qui est devenu réalité. Je consi-dère qu’il est important que les Juifs de Diaspora soient proches d’Israël, c’est ce que je suis.

Lph : Vous avez déjà joué ici. Qu’ap-préciez-vous particulièrement dans ce pays ?M.B. : Je ne viens pas assez souvent à mon goût, et surtout quand je viens c’est pour y travailler. Donc, à mon grand regret, je n’ai pas beaucoup le temps de me balader... Cette fois-ci j’espère que je pourrais le faire. De mes

derniers séjours je me souviens avoir beaucoup aimé Jaffa. Mais je dirais que ce qui m’attire et m’intéresse le plus ce n’est pas de visiter des lieux et des mo-numents, mais d’aller à la rencontre des gens. La richesse d’un peuple, c’est le peuple. Les touristes ne connaissent pas les Israéliens, moi je veux les connaître.

Lph : Que vous inspire justement le peuple israélien ?M.B. : C’est un peuple très vivant et très drôle. Dernièrement je suis venu pour tourner un film, j’ai passé de très bons moments avec les techniciens sur le tournage : ne parlant pas vraiment l’hébreu, et mon anglais étant très spé-cial, on a bien rigolé ! Vous savez on m’emmène souvent dans de bons res-taurants quand je viens, en pensant me faire plaisir. Oui, c’est sûr, c’est bon. Mais si je veux bien manger, je vais chez ma mère ! Et pour être honnête, l’ambiance et la cuisine de ma mère je les retrouve davantage lorsque je mange au coin d’une rue un fallafel, en

discutant avec les passants. Le peuple israélien est très fort et très différent : on ressent que leur quotidien tourne beaucoup autour de la politique, de la sécurité. Lorsque l’on vient de France, c’est très frappant.

Lph : Vous n’hésitez pas à prendre position contre la désinformation dont Israël est victime en France. Comment jugez-vous la situation aujourd’hui ?M.B. : Je me suis toujours insurgé contre les informations tronquées ou biaisées que donnent les médias fran-çais sur Israël. Néanmoins, je recon-nais que lors de la dernière opération militaire à Gaza, on est passé de 100 % à 95 % de désinformation. Je pense qu’Israël communique mieux dans la guerre des images.

Lph : Pourquoi vous battez-vous pour l’image d’Israël ?M.B. : Je suis très sioniste et je trouve que les antisionistes sont idiots, ab-

surdes. On peut critiquer le gouverne-ment – quoique je pense que de l’étran-ger, cela n’est pas toujours opportun – mais pas dénoncer l’existence de l’État d’Israël. C’est comme si ceux qui n’aimaient pas Bush avaient voulu la disparition des États-Unis ! C’est ab-surde ! Je m’étonne de l’incompréhen-sion totale en France face à la situation des Palestiniens : leur premier oppres-seur, ce n’est pas Israël mais le Hamas ! Je suis pour un État palestinien, pour la paix, en un mot. Mais attention, il ne faut pas se méprendre, vivre en paix ne signifie pas être amoureux, c’est juste ne pas se tuer. C’est cela que je sou-haite et pour y parvenir, il faut défendre l’image d’Israël.

Lph : Être un artiste sioniste en France nous paraît courageux : vous pensez l’être ?M.B. : Je ne me trouve pas courageux. Je pense que la dignité est plus impor-tante que le succès. D’ieu merci, je joue devant des salles pleines depuis des années. Mais j’ai une carrière plutôt atypique : je n’ai jamais répondu aux sirènes de l’argent même si, pour être tout à fait honnête, j’ai parfois dû faire des choses dont je n’avais pas envie. D’une manière générale, je me suis dirigé selon mes désirs et mes convic-tions.

Lph : Vous apparaissez également souvent lors des opérations de cha-rité dans la communauté (appel de la Tsedaka, Gala pour l’hôpital Hadas-sa,...). Votre célébrité doit-elle servir pour aider vos frères juifs ?M.B. : J’aide les Juifs mais aussi les non-Juifs. Ces actions ne me prennent rien et si je peux aider... Dans les galas juifs, on a beaucoup de plaisir à se re-trouver tous ensemble. Cela me renvoie dans ma maison d’enfance, les souve-nirs des Shabbat avec mon père et mon grand-père.

Lph : Lors des événements que l’on a appelés le « printemps tunisien », vous avez été ému aux larmes sur un plateau de télévision. Pourquoi le sort de la Tunisie vous touche-t-il si fortement ?M.B. : Mon départ de Tunisie a été un déchirement, je garde ce pays comme un élément fort de mon identité. Je pense que l’on n’échappe pas à son passé. Mon père s’est battu pour la Tunisie, je ne peux rester indifférent à ce qui s’y passe.

Lph : Les Francophones d’Israël ont, pour la plupart, quitté la France. Pouvez-vous comprendre leur dé-marche ?M.B. : Une partie ont fait leur alyah dans le cadre d’un projet profond spi-rituel et/ou idéologique, d’autres parce qu’ils souffraient en France. Je peux le comprendre. C’est vrai, je ne me sens pas toujours très bien en France mais je pense être plus utile pour mon peuple en vivant en diaspora. Nous devons être vigilants face aux attaques anti-sémites, aux gestes quotidiens contre les Juifs en France. Cette vigilance est efficace si l’on se bat pour qu’il y ait de plus en plus de pays démocratiques dans le monde, et que la lutte contre le terrorisme soit l’affaire de tous. Nous devons faire prendre conscience de l’importance du combat que mènent les Israéliens depuis des années.

Lph : Vos spectacles tournent autour de deux personnages désormais cé-lèbres tout droit sortis de la Tunisie

Michel Boujenah - « Enfin Libre ! » - Par Guitel Ben-Ishayen PARTENARIAT AVEC LE PETIT HEBDO

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17L’information en provenance d’IsraëlEdition du 20 au 26 février 2013

de votre enfance : Maxo et Simone Boutboul. Quel rôle jouent-ils dans votre dernier spectacle « Enfin Libre » ?M.B. : À l’intérieur de mon cerveau, il y a comme une troupe de théâtre ! Je ne peux pas me séparer de ces personnages qui jouent des situations et des histoires différentes selon les spectacles. Dans mon dernier spectacle, Maxo et Simone transmettent à leur petite-fille Vanessa leur expérience de l’amour et plus précisément du mensonge de l’amour. Quand on est amoureux, que la passion brûle, on est capable de mentir, et ces mensonges explosent quand la passion diminue. Maxo explique à sa petite-fille que ces blessures n’empêchent pas de continuer à s’aimer. Je voulais réagir au phénomène des séparations de couples pour un oui ou pour un non. Maxo et Simone sont aussi pour moi le moyen de parler de la difficulté d’être soi-même quand on est déchiré entre deux cultures avec l’envie de ressembler aux autres à tout prix (perdre son accent, renier ses traditions...).

Lph : Pourquoi avoir intitulé votre spectacle « Enfin Libre » ?M.B. : Le spectacle repose beaucoup sur l’improvisation, à la façon d’un musicien de jazz. Attendez-vous donc à beaucoup de nouveautés !

Lph : Avez-vous réservé des sur-prises particulières à votre public israélien ?M.B. : L’improvisation fera que cer-tains passages ne seront que pour lui. Je parlerai certainement de sujets spéci-fiques. Mais je ne fais pas de différences entre mes publics, juif ou non-juif. Je ne suis pas antisémite ! Sérieusement, je fais ce que je suis, mon humour et

mon message sont universels. Quel que soit le public devant lequel je joue, je le fais avec beaucoup de tendresse, je m’adresse à des êtres humains. Ce n’est pas parce qu’il existe des antisémites que je dois considérer différemment le public non-juif.

Lph : Quelle est la nature de l’opé-ration « Offrez un sourire », mise en place pour votre spectacle en Israël ?M.B. : Je viens pour jouer en Israël et j’ai envie de jouer pour tout le monde, y compris pour ceux qui n’ont pas les moyens de se payer une place. Je sais que ce n’est pas évident pour tout le monde de se faire ce genre de plaisir. C’est pourquoi nous avons mis en place l’opération « Offrez un sourire » qui permet aux Français et aux Israéliens d’acheter une ou plusieurs places pour ceux qui n’en ont pas la possibilité.

Lph : Des envies, des projets pour l’avenir ?M.B. : J’adore le cinéma, j’adore faire des films. J’adorerais travailler avec de jeunes acteurs israéliens et faire un film. Cela me permettrait de rester deux ou trois mois en Israël et de beaucoup apprendre !

Michel Boujenah en IsraëlTel Aviv, le lun. 11/03, 21h, Théâtre TzavtaJérusalem, le mar. 12/03, 20h30, Théâtre Gérard BaharNatanya, le mer 13/03, 18h et 20h30, Hekhal HatarboutAshdod, le jeu 14/03, 18h et 20h30, Yad Labanim

Réservations : www.israstage.co.il ou par téléphone au 03 602 36 19. Depuis la France au 01 83 64 81 53

Michel Boujenah - Suiteen PARTENARIAT AVEC LE PETIT HEBDO

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18L’information en provenance d’IsraëlEdition du 20 au 26 février 2013

Dans la Paracha Tétsavé, D-ieu énumère les mitsvot qui concernent exclusivement les Cohanim. La première mitzvah ordonne de choi-sir de l’huile d’olive pure pour le luminaire-la Ménorah, qui sera permanente -la deuxième demande de confectionner pour Aaron des vêtements spéciaux, d’honneur et de dignité, la troisième prescrit que l’éphod et le pectoral ne puissent se séparer, la quatrième décrit les détails de la robe du Grand Prêtre pour qu’elle ne puisse pas se dé-chirer, la cinquième mitzvah lui demande de manger des offrandes, la sixième lui prescrit de brûler l’encens deux fois par jour matin et soir, la septième lui interdit d’ap-porter un “encens étranger”, c’est-à-dire qui n’aurait pas les composi-tions requises. Le Zohar développe et explique en détails la succession des parfums et des sacrifices. Cela est si important nous disent les sages que nous devons lire même de nos jours ce passage des parfums, avec leur recette précise sans en oublier aucun. Parmi ces parfums on retrouve les bonnes et les moins bonnes odeurs, comparé d’une part aux Tsadikim (sages) et d’autre part aux Réchaïm (les méchants). D-ieu exige de les consumer en-semble sur le «Mazbiyah akétoret» – l’autel. L’encens qui symbolise «le râcha»-le mécréant, n’est pas à écarter bien au contraire, il doit être associer, comme la «Araba», les branches de saule de la fête de Soukot, qui sont associées aux autres espèces, et qui font donc partie d’un seul et même ensemble qui symbolise le peuple d’Israël. A propos du Temple un Midrach dit : «Si les Nations du monde savaient combien le Temple où l’on faisait brûler l’encens, leur prodiguait leur bien-être, ils le construiraient en Or massif et ils veilleraient sur lui en permanence ajoutait notre Maître le Rav Emanuel Chouchena zal.

Concentrons-nous sur le contexte de L’histoire de Pourim qui nous est relaté dans les Livres de Daniel et d’Ezra. Ce fut au 5é et 6é siècle avant notre ère, à l’époque où le Peuple d’Israël était déjà exilé en Babylonie. Ce même empire était tombé aux mains des ancêtres perses d’Amadineja! Et s’étendait de l’inde jusqu’en Ethiopie.. A l’époque de ce premier exil, Le roi Cyrus avait don-né la permission aux juifs de retour-ner en Erets Israël pour reconstruire le Temple. Une partie seulement du peuple s’y était rendue et commen-cèrent à le reconstruire dans des conditions difficiles. Mais sous le règne de Hachvéroch-Assuérus, on accusait comme d’habitude les juifs de vouloir se révolter contre la Perse! Le roi crut à ces accusations et finit par interrompre la reconstruction de Jérusalem. La Guemara raconte que bien plus tard les travaux reprirent au temps de Darius-Dar yabéch dont on dit qu’il était le fils d’Esther!. Mais revenons à Suze-Chouchane qui était la résidence de Hachvéroch, mais également la ville de Perse où l’on comptait la plus grande diaspora de juifs. C’est justement là où le récit de Pourim va se dérouler. A la 3ème an-née de son règne, Assuérus donne un immense festin durant 180 jours et il invite naturellement tous les notables des 127 provinces de son royaume. A

la fin de ces festivités, il invite pen-dant une semaine, tous les habitants parmi lesquels les juifs de la ville de Suze à un nouveau festin«Cachère!».Le dernier jour raconte la Guemara, le roi ordonne à son épouse, la Reine Vachti, de paraître «dénudée» devant tous ses convives pour exhiber sa beauté…Vachti se refuse et la Gue-mara précise qu’un malah-un ange lui avait même placé une queue d’âne pour l’enlaidir!. Alors le roi Hachvé-roch consulte ses conseillers parmi lesquels, un certain Memoukhan qui n’es autre qu’Amane…(son ancien palefrenier) qui lui conseille de répu-dier la reine Vachti ! Il l’écouta et la fit exécuter sur le champ.Le Roi Assuérus cherche alors une nouvelle Reine et le fait savoir dans tout son royaume à grand renfort de publicité..! Plusieurs belles jeunes filles se pressent au Palais, parmi les-quelles Esther-Hadassa-qu’on appelle aussi «Chochana», qui est une orphe-line, et qui est la nièce de Mardochée le descendant de Benyamin qui est le second fils de Rahel imménou(dont il a hérité de la grande Tsiniout-pu-deur). C’est elle, Esther qui va plaire au Roi qui la prendra pour épouse, mais elle continuera à garder contact avec son oncle Mardochée duquel elle écoutera les conseils. On dit également dans le Talmud que Mar-dochée était son époux, et qu’Esther n’a jamais eu de relation «pleinement consentie» avec le roi. Durant cette période, Amane – imahchémo zekro fut élevé au rand de 1erministre, et le Talmud raconte qu’il connaissait l’histoire du peuple juif. Il connaissait notamment l’épisode mentionné dans la Thora, de la vente de Yossef par ses frères!» C’est pourquoi il dit dans la Meguila : «Yéch Aam méfouzar» il y a un peuple éparpillé-divisé ! Dit Amane, en parlant des juifs! C’est la raison pour laquelle il propose de les acheter à Hachvéroch. Il veut pouvoir en disposer pour mieux les détruire en une seule fois ! «béyom éhad». HM connaissait le plan « machiavé-lique» d’Amane, c’est pour cela qu’il fit précéder dans le désert, la Mitzva des sicles d’argent en ordonnant à Moise le –Mahasit Achékel. Il est d’ailleurs de coutume, dés le 1er Adar de chaque année de déclarer à tous les juifs, la collecte des sicles d’argent et ce depuis Moise. C’est cette col-lecte que Moché va réunir et qui va permettre à tous les juifs de partici-per chaque année aux offrandes col-lectives du temple. Hélas depuis des générations nous sommes orphelins du Beth Amikdach et cet argent est généralement distribué aux pauvres!. En offrant cet argent à Assuérus et en renonçant à cette immense somme, Amane comptait arriver à ses fins. Il fallait que du côté des juifs, s’oppose à Amane, la même énergie tenace. C’est en quelque sorte la réponse d’HM à Amane. Le Mahatsit à Che-kel–le demi sicle que chacun des membres du peuple juif verse chaque année, démontre qu’il est bien vivant et qu’il est prêt à faire des sacrifices pour son idéal!.

Tout le récit de la Méguila d’Esther décrit des situations où des événe-ments invraisemblables! Les acteurs ressemblent à des «marionnettes» tirés par des ficelles…Comment se fait-il, par exemple que c’est Esther qui fut choisie pour succéder à la Reine Vachti? Par quel hasard Mor-dékhaï découvre un complot contre le

Roi Hachvéroch? Pour quelle raison n’a-t’il pas voulu se prosterner devant Amane? Pourquoi Esther décrète un jeûne de trois jours en même temps quelle prépare un festin en l’honneur de Hachvéroch et d’Amane? Et enfin encore, pourquoi le Roi, inquiet ne parvient pas à trouver le sommeil cette même nuit? Et comme par hasard… le Livre du Roi est ouvert exactement à la page où est consigné le bienfait de Mardochée le juif, qui a dénoncé un complot contre le Roi. Le Rav Emanuel Chouchena zal di-sait : «Le début du film est plus ou moins connu, c’est souvent la fin qui nous échappe et nous intrigue.. mais baroukh HM, elle est toujours en fa-veur du Am Israël!». Il suffit parfois d’un rapide coup d’œil sur quelques faits historiques mondiaux pour nous inciter à comprendre la manière avec laquelle D-ieu intervient …Rome et les conséquences de ses conquêtes en Europe occidentale…Les Européens à leur tour avec les retombées de leurs conquêtes en Amérique, en Afrique et en Asie.La Russie laquelle en accep-tant sur son sol les pogroms contre les juifs, stimulerait elle-même, les premières Alyot qui jetteraient les bases de ce qui serait plus tard l’Etat d’Israël? Ou encore les conséquences du 11 septembre....

Très souvent, l’homme joue un rôle malgré lui dans une histoire qui semble avoir partiellement un cours déterminé. Pourim ce mot veut dire : le Sort! Lorsque nous observons l’actualité et les conséquences sur la vie de chacun, comme par exemple la crise dans le Monde, en Europe et en France en particulier, mais également en Erets Israël, sans compter les ré-voltes dans les pays arabes, ou même les velléités de celui qui prépare la bombe atomique en Iran… on ne peut évidemment pas s’empêcher de se poser la question : Quel sort attend le Peuple d’Israël?. Nous avons la Tho-ra pour y répondre!. Nos Sages nous disent : Nous voyons dans le sepher Bérichit, les hartoumim Misraim, ces Magiciens de l’Egypte dirent à Pha-raon à propos d’une des plaies : «itz-ba éloim i» C’est le doigt de D-ieu! Ceux ne sont là que des idolâtres, des mécréants! Pourtant ils reconnaissent la force du Tout Puissant dans les ca-tastrophes qui s’abattent sur l’Egypte. Si ces idolâtres, voient l’intervention divine dans ces événements qu’ils subissent, «Kalva homer» A plus forte raison nous mêmes qui sommes les descendants d’Abraham d’Isaac et Yaacov qui nous ont transmis la confiance en l’Eternel.

Il est intéressant de voir, que dans toute la Meguila le nom de D-ieu ne parait pas et que d’ailleurs aucune phrase ne parle clairement d’un acte religieux!.Les Sages disent dans la Guemara Houline 139b que l’histoire d’Esther a été présagée dans un pa-souk de la Torah qui dit la chose sui-vante : «Véanokhi hastére Astir Pa-naii» Après la faute du veau d’or, HM dit au peuple d’Israël, je cacherais ma face…en l’occurrence, il viendra un temps où je ne me manifesterais plus de manière ostentatoire comme au temps de l’Egypte!. Le miracle de la Méguila, n’est pas manifeste nous l’avons bien compris, tous les événe-ments qui se succèdent peuvent être expliqués de manière pour le moins naturelle. D-ieu que son Nom soit sanctifié est dans les coulisses de

l’histoire…à l’image de ces metteurs en scènes, mais HM ne s’impose pas! Ainsi est sa force. L’homme reste libre d’attribuer les faits au Créateur ou au hasard!. Nos rabbins disaient : «il y a deux mitzvot qui nous incitent à la Emouna à la Foi en le Tout Puis-sant, ce sont les fêtes de Soukot et de Pourim! Tout d’abord Soukot, parce que HM nous ordonne de vivre du-rant 7jours sous la Souka pour oublier le confort de nos maisons, cette fête durant laquelle chacun de nous à le devoir de se réfugier sous «Les ailes de la providence divine», comme nos ancêtres dans le désert… Et enfin la mitzva de Pourim, par laquelle nous reconnaissons la providence d’HM qui intervient dans nos vies collec-tives ou individuelle, et ce de manière tout à fait voilé. Notre maître Rabbi Fraji Uzan zatsal disait : «A propos de la fête de pourim, il faudrait que nous en parlions toute l’année!! Parce que nous nous ren-dons pas compte des interventions de la providence divine au quotidien!». Il avait cette réflexion concernant Is-raël parmi les nations : «Si ce n’était pas par la volonté du Tout Puissant, nous n’aurions pu survivre en exil» là encore, il faisait clairement allusion à la Providence divine!. Cette période de «Hestér Panim», de la dissimu-lation de la providence divine peut paraître comme un recul par rapport aux temps des miracles du Tanakh-de la Bible.Nous savons qu’à part celui de Hanouca, il n’y eut plus aucune manifestation publique de miracle. «Hester Panim» c’est se cacher à l’image des poissons sous l’eau et ce n’est pas par hasard si le signe zodia-cal de ce mois de Adar et justement le Poisson!. Pourim est la dernière fête de l’année du calendrier juif qui com-mence en Nissan et il est une sorte de synthèse de toutes les fêtes qui l’ont précédée, comme le montrent les lettres du mot «Pourim» qui sont les initiales de : Pessah, Vésoucot, Roch-Achana, Yom Kipour,et Matane Tho-ra (Pé,Vav,Réch,Yod,Mêm) Pourim!. Le Zohar Hadach affirme que «Kip-pour» est «Ké-pourim» comme Pou-rim, qui est donc encore plus élevé, puisqu’il sert de point de comparai-son.Le nom de Pourim vient du mot «Pour» tirage au sort, qui rappelle que Amane a tiré au sort le mois où devait être exécuté son décret d’extermi-nation du peuple juif. Sans trop ren-trer dans les «guematriot», la valeur numérique pleine du mot «Pour» est égale à (Pè yod=90, vav alef vav=13, rech yod chin= 510. Total de ces trois lettres pleines : 613, Grâce à l’accep-tation renouvelée avec amour des 613 commandements de la Thora par le Peuple juif, il y eut un retournement de situation du «Pour» (613) et les juifs furent sauvés et Amane pendu avec tous ses fils.

A partir de l’époque d’Esther, les valeurs de la Torah entrèrent dans la mentalité de notre peuple. D’ailleurs Mardochée faisait partie des Anché Knéset Aghédola-les hommes de la Grande Assemblée, qui avaient pour mission de propager la Torah orale. L’histoire nous enseigne, que c’est la Torah oral qui va maintenir la ferveur religieuse à travers toutes les générations. Lorsque on étudie les lois de Pourim à travers la Mas-sekhét Meguila du Talmud on com-prend mieux pourquoi ce document, qui est la Méguila d’Esther détient le statut d’écrit et donc d’un document

qu’il faut transmettre oralement!. Par conséquent nous pouvons com-prendre, pourquoi la Meguilla est écrite dans un style plutôt «laïque» car ce langage été plus approprié pour l’époque. Mais il nous appartient éga-lement de rechercher les profondeurs spirituelles dans ces textes. Cette Méguilla d’Esther est le seul parmi tous les écrits qui servira de référence dans le Futur. Il est recommandé de s’enivrer dit la Guémara «Aad chélo Yéda» jusqu’à ne pas pouvoir distin-guer entre «Baroukh Mordekhai et Arour Amane!» Béni soit Mordekhai …et Maudit soit Amane !

On raconte d’ailleurs un récit assez extraordinaire dans le traité Méguila à la page zaïne(bêt), à propos d’un Michté entre Rava et Rabi Zéra.Ils se mirent à boire jusqu’à plus soif…et à un moment donné, Rava se leva et tua malencontreusement Rabi Zéra! (Chahita rabi Zéra)…Il faut savoir que tous les noms des hakha-mim qui sont mentionnés dans le Talmud avaient des pouvoirs réels de «Téhiyat Amétim» de ressusciter les morts.. Et donc grâce à ces pouvoirs, Rava va en effet ressusciter Rabi Zéra après leur saoulerie de Pourim!. L’année suivante, Rava ira demander à son ami Rabi Zéra de venir une nou-velle fois partager sa séoudat! Alors Rabi Zéra lui répondit : «Tu penses tout de même pas qu’un miracle est possible à tout instant!» et donc par prudence, cette année là, chacun préféra rester chez soi..(Ils avaient juste échangé leur repas dit le texte). (Rachi explique que cette «mort» en réalité n’était autre qu’une sorte de «honte» que Rava avait fait subir à Rabi Zera). Notre Maître Rebbi Fraji Uzan zal avait l’habitude de dire à propos des «Michloah Manot»: «Ce n’est pas tout de préparer toutes sortes de gâteaux au miel succulents pour les offrir à son ami avec un large sourire…il faudrait aussi s’évertuer à «adoucir» son cœur pour tenter d’ai-mer son prochain comme soit même!. Ce n’est pas un hasard d’ailleurs si nous avons lu il a quelques semaines encore la Paracha Térouma, dans la-quelle D-ieu nous demande en effet «Véasouli Mikdach.. véchakhanti bé-tokham». Le Mikdach–le tabernacle en question, c’est aussi le Peuple d’Israël. C’est son lieu de résidence, Lorsque celui ci applique la Thora et les Mitzvot il devient Kadoch et il s’élève, alors dit HM «Véchakhanti bétokham» je viendrais résider par-mi eux (dans leur cœur!). De quelle manière nous disent les Sages? Ils répondent : «En chassant tout simple-ment la «Gaâva» l’orgueil qui nous guette, et contre lequel nous devons absolument guerroyer notamment avant la fête de Pessa’h. Ainsi nous laisserons la place au miel qui est le symbole de la Thora comme dit le Roi David dans les psaumes :«Oum-tokim Midvach» aussi sucré que le miel. Nos sages nous ont enseignés que même si nous avons quelques craintes de nos ennemis «réels» ou «virtuels» celles-ci se dissiperont, car dit le verset: «HM ilahém lakhém véatém taharichoune» l’Eternel mènera le combat pour vous et vous faites silence! C’est la leçon que nous retenons de la fête Pourim!

POURIM SAMEA’H

Yvan Lellouche

Parachat Tétsavé et Pourim «Le miracle permanent»

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19L’information en provenance d’IsraëlEdition du 20 au 26 février 2013

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Sept syriens blessés dans les com-bats entre les forces armés sy-riennes et les rebelles ont été emme-nés au centre médical Ziv de Tsfat, a confirmé samedi le porte-parole de Tsahal. Un des hommes serait apparemment dans un état grave.

«Des soldats de Tsahal ont administré des soins médicaux aux cinq blessés près de la barrière frontalière et ils ont été emmenés pour d’autres traite-ments,» selon un communiqué. L’hô-pital a indiqué que les hommes ont subi une intervention chirurgicale, mais a refusé de donner des détails. Aucun autre détail n’était disponible. Plus tôt samedi, les rebelles ont atta-qué un barrage de la police militaire, dans le Golan syrien, à quelques kilomètres seulement de la frontière israélienne, et ont pris un véhicule blindé aux troupes pro-Assad.

Selon des sources de l’opposition,

quelques soldats syriens ont été tués sur place dans les affrontements entre les deux groupes armés, et le reste des soldats ont été faits prisonniers. En représailles, l’armée syrienne a bom-bardé la région, y compris les villages proches de la frontière israélienne.

Par ailleurs, un groupe d’activistes a déclaré que des militaires pro-As-sad ont enlevé plus de 300 personnes dans le nord-ouest de la Syrie, en représailles à l’enlèvement de 42 musulmans chiites, principalement des femmes et des enfants, qui ont été enlevées jeudi dans un bus.

La représentante spéciale de l’ONU pour les violences sexuelles dans les conflits, Zainab Hawa Bangura, a appelé à la libération des femmes. Elle a déclaré que «des allégations d’enlèvements et de viols de femmes et de filles par des groupes armés ont été reçues.»

20L’information en provenance d’IsraëlEdition du 20 au 26 février 2013

Les forces armées égyptiennes ont inondé plusieurs tunnels de contre-bande rejoignant la bande de Gaza sous contrôle palestinien, dans le but de les fermer, ont déclaré les autorités égyptiennes et palesti-niennes.

Le réseau de tunnels est essentiel à la vie de Gaza, permettant l’importation d’environ 30% de tous les biens at-teignant la bande de territoire encla-vée et soumise à un blocus israélien depuis plus de sept ans. Des repor-ters de Reuters ont vu qu’un tunnel servant à faire entrer sur le territoire du gravier et du ciment a subitement été rempli d’eau dimanche, obligeant les travailleurs à l’évacuer à la hâte. Selon les habitants, deux autres tun-nels auraient été inondés de la même manière, par de l’eau délibérément

pompée par l’Egypte.

«Les Egyptiens ont fait couler de l’eau pour noyer les tunnels», a décla-ré Abu Ghassan, qui supervise le tra-vail d’une trentaine d’hommes dans un tunnel situé à environ 200 mètres de la barrière marquant la frontière. Un membre de la sécurité égyptienne au Sinaï, le désert qui borde la fron-tière avec Gaza, a indiqué à Reuters que cette opération avait commencé cinq jours plus tôt.

«Nous nous servons de l’eau pour fermer les tunnels en pompant l’eau d’un des puits», a-t-il indiqué sous couvert d’anonymat. Des dizaines de tunnels on été détruits depuis août dernier, après la mort de 16 soldats égyptiens près de la frontière avec Gaza.

Ils auraient été victimes d’une attaque rebelle et certains des assaillants seraient rentrés en Egypte via les tunnels, selon Le Caire. Les autorités gazaouites ont démenti. La fermeture des tunnels a surpris et irrité le Ha-mas, qui contrôle la bande de Gaza. Le mouvement islamiste espérait de meilleures relations avec le nouveau président égyptien Mohamed Morsi, qui pratique un islam idéologique-ment proche de celui du Hamas. Et si le Hamas rechigne à critiquer Mohamed Morsi en public, certains Gazaouis se montrent plus loquaces :

«Les mesures égyptiennes contre les tunnels ont empiré depuis l’élection de Morsi», affirme le propriétaire d’un tunnel, ne souhaitant être iden-tifié que sous le nom d’Ayed par peur de représailles. «Nos frères du Hamas pensaient qu’il allait ouvrir ses portes à Gaza. J’ai l’impression qu’ils se sont trompés. Probablement qu’entre 150 et 200 tunnels ont été fermés de-puis l’attaque du Sinaï. C’est-à-dire sous Morsi.»

Les personnes chargées des tunnels craignent que l’eau ne provoque l’effondrement des infrastructures. «L’eau peut provoquer des fissures dans le mur et causer l’effondrement du tunnel. Cela peut tuer des gens», explique Ahmed Al-Shaer, dont le cousin est mort dans un accident de cette nature l’an dernier.

Youssry Ahmad

Gaza : l’Egypte inonde les tunnels de contrebande7 syriens blessés près de la frontière reçoivent des soins en Israël

Le groupe terroriste islamiste Ha-mas a déclaré mardi que l’arresta-tion de ses membres en Judée Sa-marie par l’armée israélienne visait à déjouer les efforts pour parvenir à une «réconciliation palestinienne nationale».

Des sources arabes ont déclaré que Tsahal avait arrêté plusieurs membres du Hamas dans des raids avant l’aube contre leurs maisons dans différentes villes de Judée et Samarie. Le porte-parole du Hamas, Sami Abou Zouhri, a dit que les arrestations de mardi ont également été conçues pour «nuire»

aux résultats des futures élections dans les territoires contrôlés par l’au-torité palestinienne.

Il a souligné que les arrestations coïn-cident avec le début des efforts de la commission électorale centrale pales-tinienne pour inscrire les électeurs pour les élections présidentielles et législatives. Abou Zouhri a égale-ment critiqué les forces de sécurité de l’autorité palestinienne pour leur répression en cours contre les parti-sans et les membres du Hamas.

Il a averti que les chances que se

tiennent de nouvelles élections ont été affaiblies en raison de la répres-sion de l’AP. Il a exhorté la direction de l’AP à «prouver son désir sincère» de mettre fin au conflit avec le Hamas en arrêtant sa répression et en mettant fin à sa coopération sécuritaire avec Israël.

Moussa Abou Marzouk, un haut res-ponsable du Hamas, a également cri-tiqué la direction de l’AP pour avoir arrêté plusieurs membres du groupe terroriste islamiste en Judée Samarie. Il a déclaré que la répression de l’AP et d’Israël contre le Hamas visait à

perturber les efforts de réconciliation avec le Fatah et l’organisation des élections.

Au total, ce sont quelques 15 membres du Hamas qui ont été arrêtés mardi par l’armée israélienne, selon des sources arabes. La semaine dernière, Tsahal a arrêté plus de 30 membres et partisans du Hamas en Judée Sama-rie. Toujours mardi, l’autorité pales-tinienne a arrêté deux partisans du Hamas en Judée Samarie : Mohamed Harb et Adam Abou Sharar.

Le Hamas affirme que Tsahal veut saboter la «réconciliation palestinienne»

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22L’information en provenance d’IsraëlEdition du 20 au 26 février 2013

Question écrite de Claude Goas-guen au gouvernement

M. Claude Goasguen attire l’atten-tion de M. le ministre des affaires étrangères sur les conclusions de l’enquête sur l’attentat de Burgas. En juillet dernier, sur le parking de l’aéroport de Burgas, un groupe de touristes majoritairement israé-liens a été pris pour cible d’un at-tentat suicide, qui a profondément choqué l’opinion.

Pour la 1ère fois un attentat suicide portant la signature du Hezbollah était perpétré sur le sol européen. Les autorités bulgares, qui viennent de terminer leur enquête, ont livré leurs conclusions aux membres du Conseil de sécurité de l’ONU : le Hezbollah est bien responsable de cet attentat, les éléments de preuve sont acca-blants. La communauté internationale doit donc réagir fortement.

Les Etats-Unis et Israël invitent vive-ment l’Union européenne à aller au bout de sa démarche d’inscription sur la liste européenne des organisa-tions terroristes du Hezbollah. Cette procédure nécessite l’aval des 27, et la France ne peut pas se permettre de s’abstenir.

Un rôle de leader s’impose aux côtés de l’Allemagne et de la Grande Bre-tagne. La réunion des Ministres des affaires étrangères européens du 18 février est l’occasion parfaite pour que la France soutienne cette sanc-tion, qui aurait dû s’imposer depuis de nombreuses années. C’est pour-quoi il souhaiterait avoir la confirma-tion de l’engagement du gouverne-ment français dans le lancement de la procédure d’inscription du Hezbollah sur la liste européenne des organisa-tions terroristes.

Le Directeur de l’IRIS a rédigé un article qui règle ses comptes avec Caroline Fourest : « Fourest et les complotistes : posons les bonnes questions sur la manipulation de l’info ». S’il ne s’agit pas ici de se positionner sur cette querelle, il est en revanche intéressant de s’arrê-ter sur la ‘’réflexion’’ de Pascal

Boniface quant aux « théories du complot » qu’il juge « ineptes » car étant « la contrepartie des mul-tiples manipulations de l’informa-tion de la part des gouvernements, des services, des officines.

Par:Victor perez

Cette guerre de propagande est bien plus grave pour l’information du public, vu les moyens dont ils dis-posent, que quelques complotistes égarés ». Pour cet ‘’expert’’, Caroline Fourest prend « un fait condamnable ou gênant » et lui donne « une impor-tance sans commune mesure avec sa réalité, en évitant toute mise en pers-pective et contextualisation.

Elle grossit un danger et se pose en héroïne déterminée à le combattre ». Pas au point, tout de même, de réflé-chir, dit-il, à la « théorie du complot (…) qui accuse Charles Enderlin d’avoir mis en scène la mort du petit Mohamed Al Durah, qui serait tou-jours vivant.

Vu l’impact de cette polémique, on s’étonne que Caroline Fourest ne s’y soit pas attardée ». Par ailleurs, la diatribe de celle-ci, nous apprend-il, est « toujours centrée contre ceux qui mettent en cause les politiques amé-ricaine et israélienne ». Chacun en déduira donc que l’envoyé permanent de France 2 à Jérusalem n’est pas un critique de la politique israélienne ! Ceux lisant le blog de celui-ci y trou-veront un large démenti. Mais là n’est pas le plus important !

La première rectification que l’on se doit de rappeler est que nul n’accuse Enderlin d’avoir « mis » en scène la mort de Mohamed Al-Dura mais d’avoir diffusé son annonce sans en-quête sérieuse préalable et de surcroît basée sur des images plus que dou-teuses. Enquête qu’il refuse encore actuellement.

Par ailleurs, lorsque l’on sait que le rush de « l’agonie » de l’enfant n’existe pas, selon les propres aveux récents d’Enderlin qui l’avait brandi à toutes occasions, on s’étonnera sur le silence de Pascal Boniface et de sa grave carence à poser les bonnes questions sur la manipulation de l’in-formation de la part du professionnel de France 2. ‘’L’expert’’ qu’il prétend être aurait-il des oublis partisans ?

D’autre part, si les médias nationaux n’ont évidemment pas vocation à ré-pandre les « complots », il ne s’inter-rogera pas plus sur le black-out total de la part de tous les médias français sur ce qui est devenu l’Affaire Al-Dura et principalement la version de Philippe Karsenty, alors qu’à l’exté-rieur des frontières et notamment en Allemagne la grande chaîne nationale ARD a diffusé les documentaires d’Esther Shapira consacré à ce sujet ! Alors, « théorie du complot » en France mais pas ailleurs ou manipu-lation de l’information par France télévisions mais pas par les chaînes allemandes ? Grave interrogation !

D’autant plus lorsque Boniface ac-corde, dans son texte, aux Indigènes de la République, malgré qu’ils soient à ses yeux « trop radicaux », le droit à la parole alors qu’à ce jour il n’a pas commis un seul texte réclamant ce même droit pour Philippe Karsenty ayant gagné le premier procès en ap-pel que France 2 et son journaliste lui ont imposé. Le fera t-il si le verdict du trois avril prochain penche en sa faveur ? Chacun en doutera !

La deuxième idiotie que l’on sou-tire du texte de Boniface est celle de croire que Caroline Fourest serait notamment une ‘’inconditionnelle’’ de la politique israélienne car s’atta-quant, à travers la dénonciation des « théories des complots », à ceux qui mettent en « cause la politique israélienne ». Ceux l’ayant déjà lu ou entendu en resteront ébahi ! Pas-cal Boniface étant lui-même un des plus virulents damnateurs de l’Etat d’Israël chacun comprendra mieux qu’il se sente visé. Il ne peut accepter que soient amalgamées les dénoncia-tions des complots farfelus et celles des politiques israéliennes.

Des politiques qu’il ne cesse de blâ-mer jusqu’à plus soif et qui le font qualifier à son tour de théoricien du complot américano-israélien. Rudy Reichstadt, animateur du site Conspi-racy Watch et mis en cause dans l’article, a, dans une réponse intitulée « Caroline Fourest, les obsédés du complot et l’inquiétante obsession de Pascal Boniface », posé une bonne question.

Il semble, dit-il, « que, pour Pascal Boniface, le problème est que ni Ca-roline Fourest ni moi ne nous levons chaque matin en nous demandant de quelle manière nous allons pouvoir critiquer la politique israélienne. Que voulez-vous : à chacun ses marottes ! » La marotte de Pascal Boniface est effectivement abjecte !

Publié par Victor PEREZ

L’obsession anti-israélienne de Pascal Boniface

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24L’information en provenance d’IsraëlEdition du 20 au 26 février 2013

«Nous n’avons rien interdit. Le carnaval est le jour de la célébra-tion de la liberté d’expression.» Au nom du Collège des Echevins, le bourgmestre d’Alost Christoph D’Haese a dit regretter l’incident.

«Nous trouvons cela regrettable car nous avons une bonne tradition de carnaval, avec des chiffres de sécurité parmi les meilleurs ces dix dernières années. Mais ce qui s’est passé est triste, d’autant que j’avais prévenu la semaine passée que ce que le groupe SS-VA faisait n’était pas assez carna-valesque.

De plus, ce qui appartient au carna-val doit être limité aux trois jours de carnaval et non à la période pré-cédente.» Il a ensuite ajouté : «Nous ne voulions blesser personne, mais il

faut aussi correctement remettre les événements dans leur contexte. Nous n’avons rien interdit. Le carnaval est le jour de la célébration de la liberté d’expression.»

Le bourgmestre a précisé que sur les 3500 personnes participant au Carna-val, six appartenaient au SS-VA. Le bourgmestre a également considéré qu’il appartenait au Gouvernement flamand de réagir aux déclarations de l’Unesco. Officiellement, Alost n’était pas encore courant de cette réaction. L’Unesco est «profondé-ment choquée» par le char SS-VA La directrice générale de l’Unesco est «consternée» par le char nazi SS-VA qui paradait ce dimanche au carna-val d’Alost. Sur le char on pouvait voir de faux officiers SS en train de s’amuser et boire du champagne sur

des airs populaires allemands.

Il y avait également un wagon de «déportation de francophones». Les participants du carnaval d’Alost sou-haitaient par là mettre l’accent sur la victoire de Bart De Wever et la N-VA aux élections. Une caricature d’un drame historique sur fond d’actua-lité politique qui n’est pas au goût de tous, et certainement pas au goût d’Irina Bokova, la directrice générale de l’Unesco:

«Je suis profondément choquée par cet acte inacceptable qui est une in-sulte à la mémoire des 6 millions de juifs morts dans l’Holocauste» a-t-elle affirmé dans une déclaration apparue ce mercredi sur le site de l’Unesco. «Ce wagon nazi est contraire aux valeurs du Carnaval d’Alost, inscrit au patrimoine de l’humanité, et aux valeurs de l’Unesco pour la compré-hension mutuelle, la tolérance et la paix entre les peuples.»

«L’histoire de l’Holocauste ne doit pas être banalisée à des fins politiques locales, ou pour inciter à la haine», toujours selon Bokova. La présidente dénonce fermement ce détournement de l’esprit du carnaval d’Alost, «qui est connu pour la liberté et la satyre, mais pas pour justifier des stéréotypes antisémites.» La directrice générale de l’Unesco a contacté les autorités belges qui devront lui fournir des explications.

La Libre.be

Belgique - Char SS-VA : «On ne voulait blesser personne»

Oumma.com, ce site puant à la solde de l’UOIF, se répand à nou-veau via la plume d’Hicham Ham-za. Bombardé « journaliste » le petit antisémite Hamza n’a de cesse d’inventer les suppôts d’Israel ou des complots dans lesquels des Me-rah (l’assassin jihadiste) seraient en quelques sortes…des victimes.

En ce moment, la musulmanosphère n’épargne personne. Que ce soit sur oumma.com comme sur bladi et autres sites sentant fort la confré-rie musulmane façon égyptienne ou Hamas, ils se lâchent comme jamais. Les radios comme celle de radio-beur y vont franco de port. En les écoutant, nous pouvons confondre les propos tenus à l’antenne à ceux de Al Manar du Hezbollah Libanais. Hier encore, le forum m’a donné de véritables nausées et je suis vraiment épatée par la nonchalance du CSA.

Il faut dire que cet institut ne bouge que s’il est saisi. En ce cas, tous les coups sont permis. Si d’aucuns se demandent depuis fort longtemps pourquoi la « rue arabo-française » ne bougeait pas son hijab ou ses ba-bouches pour dénoncer l’islamisme, figurez-vous que j’ai entendu une drôle de réponse.

Il paraîtrait que manifester pour les musulmans globalement intégrés en France et professant un islam apaisé, ce serait une manière de reconnaître que l’islamisme est un travers de l’islam. Une façon de s’ostraciser en quelques sortes. J’ai déjà entendu des choses particulièrement connes mais là, il faut bien avouer qu’on entre dans les abysses de la bêtise.

Le pire dans les fora de radio-beur.fm c’est qu’ils arrivent à faire croire qu’ils pensent intelligemment. La preuve, ils invitent des acharnés de l’islam qui ne sont pas musulmans en permanence.

A travers, comme par hasard, le conflit israélo-palestinien, on arrive à insulter les juifs dans leur ensemble qui sont comme chacun le sait « des soldats partout où ils se trouvent ». Le pire, c’est que c’est vrai. Pas les juifs de gauche et pacifistes…non non…les autres. Les animateurs s’entourent toujours de journaleux militants ve-nus du Monde Diplo ou de Médiapart ou du Monde tout court.

J’ai ainsi entendu Dominique Vidal qui arrivait à faire plus fort que Al Qaradawi dès qu’il parlait d’Israel. Il en bafouillait le pauvre tant la bave lui dégoulinait sur le menton… Oumma.com et son petit Jean-Foutre d’Icham sont tout colère. Il paraîtrait que la LDJ a été invité par Sammy Gozlan du Bureau National contre l’Antisé-mitisme au colloque organisé par le Président de l’Assemblée Nationale, Claude Bartelone.

Ce merdeux de Hamza ose : « Quelle sera l’attitude des citoyens apprenant que le troisième personnage de l’Etat cautionne désormais, « sous son haut-patronage », la venue -à l’Assemblée nationale- d’extrémistes ayant com-mis, en toute impunité, de multiples infractions au Code pénal ? » C’est drôle ! Les infractions au Code Pénal pour le moralisateur…il faudrait les recencer dans la propre communauté d’Hicham Hamza. Ca c’est sûr ! On est vraiment perdants…

Qui peut rivaliser dans le fond ? Il n’y a qu’à jeter un oeil dans les pri-sons, franchement… Entre autres intervenants, seront présents Schmuel Trigano et Guy Millière ce lundi 18 Février. Or, ça les met dans une rage folle les oummistes que la LDJ soient priés de parler de ce qu’elle connait. Si en effet, la Ligue de Défense Juive, peut témoigner de ce qu’elle voit et fait, je ne vois pas où cela coince.

Ce n’est pas parce que les nanards de Canal Plus ou même Caroline Four-rest ou bien encore Europalestine et toute la clique des associations pro-palos ont collé une étiquette sur la LDJ que cela est vrai. Lorsqu’elle s’organise, cette LDJ afin que des gosses puissent rentrer tranquille-ment de leurs collèges alors que la veille ils ont du faire face aux hordes d’arabes qui voulaient la jouer « frères palestiniens » et les massacrer, elle rapplique. Aller voir les flics ? Pourquoi faire ? Ce n’est qu’après un tabassage en règle que les parents et enfants pourront aller porter plainte n’est ce pas ? Les Ligueurs vont à la chasse aux emmerdeurs violents.

C’est un fait. Il paraît même que les gosses, après un petit passage de la LDJ, peuvent enfin se rendre dans leurs collèges ou lycées sans harcè-lement. La LDJ ne se contente pas de fournir un cadre dans l’urgence. Elle peut lors de réunions commu-nautaires être présente pour aider à la sécurité des participants. Ca les rend malades aux affiliés de l’UOIF ? Aux islamistes pétés de fric qui n’ont de cesse de réclamer le voile et les mos-quées partout en France ?

Il faut avoir vu ces hordes jihadistes déferler devant le Bataclan lors d’une soirée en l’honneur de gardes-frontières Israéliens ou aux abords d’autres centres pour différentes oc-casions. Il est impossible de manifes-ter en tant que juifs en France contre telle ou telle politique sans penser la sécurité. Parlez moi de justice !

Nous sommes des otages dans notre propre pays et ce, jusqu’aux abords des synagogues les jours de fêtes. Les verts-de-gris et leur occupation du terrain en France ont été rempla-cés par les keffiehs-allah-ouakbar. Ça veut nous parler d’égalité en plus ? Que oumma et consorts nous foutent la paix ! Jusqu’à présent ce ne sont que des arabes qui ont mené des actions violentes jusqu’à la mort de nos coreligionnaires et non la LDJ ou des juifs lambdas. La haine des ara-bo-musulmans n’aura pas raison de la République et dans l’attente que celle-ci donne un gros coup de pied au cul des intégristes de la oumma, la LDJ restera en alerte.

reacsion.fr/la-ldj-dans-le-colima-teur-de-la-oumma/

LA LDJ DANS LE COLIMATEUR DE LA OUMMA

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26L’information en provenance d’IsraëlEdition du 20 au 26 février 2013

Les élections passées, chacun s’in-terroge sur la coalition qui régira pour les années à venir le quotidien israélien. Benjamin Netanyahou a reçu un mandat de vingt-huit jours pour rechercher le programme commun à une majorité de partis prêts à gouverner. Soit un mini-mum de soixante et un sièges de députés.

Par:Victor Perez

Ainsi, Yesh Atid de Yaïr Lapid, Ha-bayit Hayehudi de Nephtali Bennet, Shass et Yaadout Hatora, mais aussi Kadima et Hatnouah de Tsipi Livni seront probablement appelés à être dans le futur gouvernement autour du Likoud et d’Israël Beiteïnou. Soit une majorité parlementaire de quatre-vingt huit députés. De quoi asseoir cette nouvelle administration dans une réelle stabilité.

En sera-t-il ainsi ?

C’est le vœu du Premier Ministre qui neutraliserait les appétences de chacune des composantes et de leurs chefs. A commencer par Yaïr Lapid qui se voit chef avant d’avoir préa-lablement connu les rugosités de son siège de député.

Il va de soi que rien ne garantit actuel-lement que tous ces partis acceptent de siéger dans un tel gouvernement, dirigé de surcroît par un Netanyahou qui fut, pour la plupart de ces partis, hué lors de la campagne électorale. Il ne leur restera plus alors qu’à tenter de subsister dans l’opposition avant de voir fondre, lors de nouvelle élec-tions, leur nombre d’élus, ou de dis-paraître de l’horizon politique pour n’avoir rien apporté à leurs électeurs. Les partis Kadima et Hatnouah parti-culièrement.

Si Shass et Yaadout Hatora ont une base d’électeurs solide qu’ils retrou-veront qu’ils soient dans la majorité ou l’opposition ils ont tous deux un intérêt vital à siéger au gouverne-ment. On les y verra donc siéger ! Il n’en est pas de même avec Yesh Atid et Habayit Hayehudi. Deux par-tis voguant sur un mécontentement momentané et n’ayant donc rien de pérenne pour l’instant.

Ce qui les incitera à accepter le pro-gramme commun proposé par le Pre-mier ministre plutôt que de pousser leur intransigeance et de risquer de connaître le même sort que le parti

Kadima, mouvement politique qui passa, dans la dernière législature, de la posture de premier parti du parlement avec vingt-huit députés à péniblement deux, ou encore celui du parti Shinouï de Tommy Lapid pas-sant de quinze à zéro élus et du parti des retraités, surprise des élections de 2006 et disparu en 2009.

Il y a donc de fortes probabilités pour que ce gouvernement, soutenu par quatre-vingt huit députés, voit le jour. Si ce n’est dans le temps imparti, le délai supplémentaire légal de qua-torze jours permettra d’affiner les positions de chacun. Ainsi, Benjamin Netanyahou pourra sereinement pro-poser une loi pour le service militaire pour tous sans que les religieux ne puissent s’y opposer ni mettre en dan-ger la coalition formée, continuer les constructions dans les implantations sans que Yesh Atid et Hatnouah n’y voient une quelconque obstruction à un processus de paix que par ailleurs Habayit Hayehudi ne soutient pas.

Chaque parti faisant le mort lors d’une loi lui déplaisant. Si l’on peut considérer que cette façon de faire est jouer l’un contre l’autre, il n’en reste pas moins qu’une majorité du peuple israélien verra dans ce gouvernement de rassemblement le respect de ses choix. Ce qui démontrera que le scru-tin proportionnel est le système res-pectueux par excellence du désidérata du peuple israélien. Un système que l’on nomme démocratie.

Publié par Victor PEREZ

Quel gouvernement pour Israël ?

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28L’information en provenance d’IsraëlEdition du 20 au 26 février 2013

Des dizaines de milliers de per-sonnes ont participé ce Dimanche à la cérémonie commémorant le deu-xième anniversaire du massacre de la famille Fogel à Itamar. fogel_fa-mily Oudi, Ruth et trois de leurs jeunes enfants, Yoav (11 ans), Elad

(4 ans) et Hadas (3mois), avaient été assassinés dans leur sommeil par deux terroristes palestiniens fêtés ensuite en héros aussi bien dans les villes sous le contrôle de l’Autorité Palestinienne qu’à Gaza.

Leurs 3 autres enfants, ayant survécu miraculeusement au massacre, ont été adoptés par leurs grands parents Yé-houda et Tali Ben-Ishaï. Lors de cette cérémonie a également été posée la première pierre d’un internat qui por-tera leur nom.

Des dizaines de milliers de personnes à la cérémonie en mémoire de la famille Fogel

Depuis toujours, les juifs ont été des chercheurs et des curieux. De tout temps, les peuples d’Israël (la terre sainte) ont été des pionniers, des précurseurs, et des initiateurs. Au fil des ans, et en particulier depuis l’origine de la révolution indus-trielle de ces deux derniers siècles, les juifs ont puisé dans la sagesse qui les a toujours caractérisés pour se distinguer, en particulier dans le domaine scientifique.

Ainsi en début de ce mois, le profes-seur israélien Dan Schechtman a reçu des mains du roi Gustave de Suède, le prestigieux Prix Nobel de chimie 2011 pour son impressionnante dé-couverte des quasi-cristaux. Ce que l’on a moins remarqué, c’est que pas moins de cinq autres lauréats des différents Prix Nobel décernés cette année étaient également juifs.

Ainsi le Canadien Ralph Steinmann, le Français Jules Hoffman et l’Amé-ricain Bruce Beutler, tous trois, Prix Nobel de médecine, sont juifs ou d’origine juive. Idem pour les profes-seurs Saul Pelmuter et Adam G. Ross, lauréats américains du Prix Nobel de physique 2011.

Lorsque l’on parcourt les annales du Prix Nobel, on découvre que 21% des

lauréats sont juifs. Ainsi, les cher-cheurs juifs se sont vu décernés au moins 49 Prix Nobel de médecine, 45 Prix Nobel de Physique, 29 Prix Nobel de Chimie, 24 Prix Nobel d’économie, 12 Prix Nobel de littéra-ture et 8 Prix Nobel de la paix. « Bien évidemment, il m’est impossible ici de vous citer toutes les inventions et découvertes juives», nous confie Dan Ylan, notre source d’information.

Des inventions juives qui ont changé le visage du monde Toutefois, il nous cite les grands noms qui vont de pair avec des découvertes cruciales pour l’histoire des hommes. Comme Al-bert Einstein, auteur de la théorie de relativité. Karl Landsteiner, un méde-cin juif qui a découvert les groupes sanguins.

C’est un autre juif, Gustave Bucky, qui a inventé en 1913 la radiologie, tandis que son concitoyen Robert Rines est le père de l’échographie. Willem Einthoven est l’inventeur de l’électrocardiogramme et Charles Kelman, le pionnier de la chirurgie de la cataracte.

Ceux qui ont constamment mal à la tête seront heureux de savoir que ce sont deux chercheurs juifs, Charles Gerhard et Arthur Eichengrun qui

ont découvert l’aspirine. Alors que qu’Ernst Chain isolait la pénicilline et Taddeuz Reichstein, la cortisone. Carl Koller a inventé l’anesthésie locale et Jules Hess a mis en place l’incubateur pour bébés prématurés. Irving Millman a trouvé le vaccin contre l’hépatite B et Sidney Farber est le père de la chimiothérapie anti-cancéreuse…

Mais, la sagesse juive va au-delà du secteur médical. Plusieurs autres découvertes sont à l’actif des juifs dans le domaine des mathématiques, de la physique, de l’économie et de physiologie, sans parler des nouvelles technologies. En 1975, Lee Felsens-tein imagine le premier ordinateur portable. En 1987, les juifs Joël En-gel et Richard Frenkiel inventent les téléphones cellulaires. En 1990, un autre juif, Philippe Kahn, leur ajoute la caméra.

Paul Baran est le pionnier de l’Inter-net. Ce sont deux Juifs, Sergey Brin et Larry Page, qui sont les fondateurs du célèbre moteur de recherche Google. Il y a des centaines voire des milliers d’objets que l’on utilise au quotidien aux quatre coins du monde et qui sont le fruit de l’imagination et du travail de Juifs ingénieux. Ainsi, l’on doit l’agrafeuse de bureau au Juif Morris Abrams, la télécommande à Robert Adler, le stylo à bille à Laslo Biro. Le chariot du supermarché est une invention du Juif Sylvan Goldman. Quand Aron Herman, Juif polonais a inventé le compteur électrique en 1884.

C’est un autre Juif, Casimir Funk, qui a découvert en 1912 les vitamines. Et Abel Wolman est l’auteur de l’eau potable. Le ‘’Hanouka’’, fête des lumières juive, existe à juste titre en Israël depuis des lustres, pour rendre hommage à tous ceux qui ont contri-bué à faire spirituellement et maté-riellement de notre monde, un monde meilleur. Sam-Wakouboué, envoyé spécial en Israe

lhttp://news.abidjan.net/h/420851.html

Inventions et créativité : Comment les juifs ont transformé le monde

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30L’information en provenance d’IsraëlEdition du 20 au 26 février 2013

Ben Zygier, qui se serait suicide en prison en 2010, a été arrêté alors qu’il s’apprêtait à divulguer des informations sensibles sur les opé-rations du Mossad, a rapporté un journal australien.

Le Brisbane Times a rapporté jeudi que les forces de sécurité austra-liennes suspectent que Zygier sou-haitait transmettre ces informations au gouvernement australien ou à la presse. Plus tôt jeudi, un journal koweitien a théorisé que Zygier a été impliqué dans une affaire d’espion-nage majeure, et était prêt à mettre en

danger de nombreux agents israéliens qui étaient également impliqués.

Selon l’histoire, basée sur des «sources occidentales proches du dossier», Zygier aurait été impliqué dans l’assassinat du chef du Hamas, Mahmoud al-Mabhouh. Selon le rap-port, il a essayé de vendre les noms d’autres agents israéliens impliqués dans l’opération à la police de Dubaï, et a en échange reçu de l’argent et la protection des autorités de ce pays.

Toutefois, il était traqué par des agents du Mossad, qui l’ont sorti de

Dubaï et l’ont ramené en Israël, où il devait être jugé pour trahison et acti-vités d’espionnage.

L’histoire est sans source, et le jour-nal koweitien n’a pas présenté de preuves corroborantes autre que le témoignage anonyme de ceux qui sont cités dans l’article. Une chose est certaine : cette affaire représentait un danger pour la sécurité d’Israël, et de ce fait, nous ne connaîtrons non seulement jamais la vérité, mais les théories les plus farfelues risquent encore de se faire entendre pendant un certain temps.

Zygier allait révéler des secrets

Le député Likoud Beteïnou Tsahi Hanegbi et membre de la commis-sion des Affaires étrangères et de la Défense de la Knesset a estimé mercredi que l’affaire du détenu X australien «ne doit pas être rendue publique pour des raisons de sécu-rité nationale.

Pour autant de ce que je sais de cette affaire, aucun élément ne doit être rendu public et j’espère que même les députés se contenteront des man-chettes de la presse». Il a ajouté que «ce qui a été dit mardi sur cette af-faire à la Knesset ne parait pas avoir été une menace pour la sécurité de l’Etat, mais la poursuite du débat sur ce sujet pourrait nuire à Israël».

Le mystère entourant les circons-tances du suicide d’un Australien présenté comme un agent du Mossad qui était détenu dans le plus secret en Israël selon une télévision aus-tralienne a déclenché mercredi une polémique médiatique et politique. La censure israélienne avait interdit mardi de relayer des informations sur cette affaire révélée par la chaîne de télévision australienne ABC.

Mais ce silence imposé a été brisé par trois députés d’opposition qui, profitant de leur immunité parlemen-taire, ont interrogé au Parlement le ministre de la Justice Yaakov Nee-man sur cette affaire. Et les médias ont finalement été autorisés mercredi à faire état des informations d’ABC. «Les médias peuvent désormais uti-liser ce qui a été publié à l’étranger, mais l’interdiction totale concernant les raisons de la détention (du ressor-tissant australien) reste en vigueur», a affirmé à l’AFP un responsable du service de la censure.

Les médias israéliens ont ainsi pu rap-porter que, selon ABC, un Australien s’appellant Ben Zygier, recruté par le Mossad, les services de renseigne-ments israéliens, a été retrouvé pendu dans sa cellule de la prison Ayalon près de Ramleh, au sud de Tel-Aviv, en décembre 2010. L’homme serait arrivé en Israël sous le nom de Ben Alon. Il aurait ensuite vécu une di-zaine d’années dans ce pays avant d’être arrêté.

En général, pour contourner la cen-sure notamment pour les affaires de renseignements, les opérations militaires ou les assassinats ciblés en dehors du pays, les médias israéliens utilisent les informations publiées

à l’étranger. Mais dans ce cas, ce stratagème leur a été interdit jusqu’à mercredi. Interpellé au Parlement, Yaakov Neeman s’était contenté d’af-firmer que «les prisons sont sous la juridiction du ministère de la Sécurité intérieure», tout en soulignant que «tout cela mérite examen».

«Monsieur X» Le ministre de la Sé-curité Intérieure, Yitzhak Aharono-vitch, devait, selon la radio publique, répondre à des questions orales mercredi après-midi au Parlement. L’ex-ministre des Affaires étrangères Avigdor Lieberman a pour sa part dénoncé à la radio les députés ayant évoqué cette affaire.

«Une fois de plus, certains parlemen-taires n’hésitent pas à se solidariser avec l’ennemi et profitent de leur im-munité pour violer la censure», a-t-il dit tout en affirmant «ne rien savoir» sur le fond de cette affaire. En Austra-lie, le chef de la diplomatie Bob Carr a ordonné un examen de l’affaire.

Il a affirmé qu’il n’hésiterait pas à demander des explications à Israël «sur ce qui s’est passé» tout en pré-cisant que ses services n’avaient pas été contactés par la famille de Ben Zygier et qu’il n’y avait eu «aucune demande d’asssistance consulaire durant la période de sa détention pré-sumée».

Pour la plupart des commentateurs israéliens, les pratiques de la censure à l’heure d’internet et des réseaux sociaux tels que Facebook ou Twit-ter sont complètement dépassées. «Nous ne sommes plus à l’époque où la censure pouvait imposer un silence total», a souligné un présentateur de la radio publique.

Yossi Melman, commentateur pour les affaires de renseignements du site Walla, estime lui aussi que la «cen-sure, l’armée et le gouvernement doivent se rendre compte que nous vivons au 21e siècle et qu’il n’est plus possible de tout garder secret. Si on avait permis de publier il y a deux ans les informations sur cet Australien, l’affaire serait déjà close et enterrée», a-t-il ajouté.

En juin 2010, le site d’information israélien Ynet avait indiqué qu’un certain «Monsieur X» était emprison-né. Mais cette information avait été subitement retirée moins d’une heure après sa publication.

Polémique autour du mystérieux suicide d’un détenu australien

Les lignes électriques qui four-nissent de l’électricité israélienne à Gaza ont été rénovées et moderni-sées au cours de la semaine écoulée. Une information communiquée par le Ministère israélien des Affaires

Etrangères. Ces lignes souterraines fournissent 12,5 MW d’électricité, ce qui constitue dix pour cent de la quantité totale d’électricité fournie par Israël à Gaza chaque jour.

Israël est le plus gros fournisseur d’électricité utilisée par les résidents de la bande de Gaza. Ce processus de rénovation entièrement payé par le contribuable israélien a considé-rablement augmenté la capacité des lignes électriques, fournissant ainsi une source plus stable de l’électricité pour les résidents du nord de la bande de Gaza.

La région du nord de la bande de Gaza est le foyer de deux grandes villes, Beit Hanoun et Beit Lahia, dont les populations sont consti-tuées d’environ 70.000 habitants.

Les lignes « grizim » (souterraines) ont été remplacées ou réparées dans certaines sections pour faire face aux instabilités récemment découvertes.

Le travail a été mené par une équipe de 15 ingénieurs en électricité de la Société Israel Electric, en coordina-tion avec les soldats israéliens pour assurer leur sécurité. Le gouverne-ment israélien a maintenu et même élargi sa politique d’aide à la popu-lation civile palestinienne résidant à Gaza.

Dans le sillage de l’opération pilier de défense (novembre 2012), des me-sures supplémentaires ont été mises en œuvre pour permettre l’augmen-tation des importations dans la bande de Gaza.

Israël rénove entièrement le réseau d’alimentation en électricité de Gaza

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32L’information en provenance d’IsraëlEdition du 20 au 26 février 2013

Le problème avec les faux-pro-phètes c’est qu’ils ne sont plus là pour constater que leurs présages se sont avérés mensongers et falla-cieux. Dans le cas du rabbin-philo-sophe Yeshayahou Leibovitz, cela lui aura également évité de devoir rendre des comptes à tous ceux qu’il a voués aux enfers durant sa foisonnante carrière intellectuelle, notamment Tsahal et les juifs sio-nistes-religieux.

Par Shraga Blum

A l’occasion de la sortie d’une série télévisée qui lui est consacrée pour les 20 ans de sa disparition, il convient de se pencher sur certains des oracles de malheurs qu’avait prononcés celui qui était devenu une véritable divi-nité dans des cercles extrêmement restreints de la population, mais dont l’aura fut artificiellement amplifié par les médias israéliens et étrangers. Et pour cause.

Dans le répertoire de celui qui se fit passer pour le « garde-fou de la morale israélienne » on trouve de sinistres perles, comme notamment la qualification des unités spéciales anti-terroristes de Tsahal (« Mistara-vim ») de…« Hamas israélien » ou l’accusation de Tsahal de se compor-ter en armée « judéo-nazie » au Liban lors de la guerre de 1982 ! Les réac-tions indignées qu’il suscita alors le forcèrent à renoncer au « Prix Israël » qui lui avait été attribué. Dans cette

série télévisée apparaît notamment Dror Morah, réalisateur du film docu-mentaire « Gatekeepers », nominé aux Oscars d’Hollywood, et qui crie à qui veut l’entendre son aversion pour la politique israélienne envers les Arabes palestiniens depuis 1967.

Morah cite notamment l’une des « prophéties » de Leibovitz, qui date de 1968 : « Un Etat qui domine une population d’un million d’étrangers qui le détestent deviendra inévitable-ment un Etat policier avec toutes les conséquences que cela entraîne sur l’éducation, la liberté d’expression et d’opinion, sur le régime démo-cratique et la corruption inhérente à tout régime colonialiste… ». L’ancien directeur du Shin Bet, Youval Diskin dit avoir « acquiescé à chaque mot de cette déclamation ».

Mais comme le demande Hagaï Se-gal dans « Makor Rishon », « 45 ans après ces propos, Israël de 2013 res-semble-t-il vraiment au tableau noirci que nous dépeignait le philosophe ? ». Absolument pas. L’Etat d’Israël n’est pas devenu un Etat policier, la liberté d’expression y est extrême, au point que les Arabes viennent jusque dans la Knesset pour qualifier impu-nément Israël « d’Etat fasciste », et s’il y a corruption, comme c’est le cas dans beaucoup d’autres pays, elle n’a rien à voir avec la présence juive en Judée-Samarie ! Les Olmert, Dehry, Benizri et autres Hirschsohn n’ont fait ce qu’ils ont fait parce qu’il y a

des villages juifs en Judée-Samarie !!

Et comme ironise Segal, « le baiser de trop de Haïm Ramon n’avait rien à voir avec Elon Moreh » !!! Ces pro-phéties de malheur se sont démenties comme tant d’autres prononcées par Leibovitz, notamment celle qui fait frémir et qui annonçait « qu’Israël arriverait à une situation où il devien-drait un Etat nazi et ouvrirait des camps de concentration où seraient amenés et parqués comme des chiens battus les militants de gauche comme le furent les sociaux-démocrates alle-mands au lendemain de la 1ère guerre mondiale » !!

Par contre, ce que n’avait pas prophé-tisé Leibovitz, c’est ce que devien-drait sa descendance. Sur six enfants, trois ont abandonné le judaïsme. Sa fille Yiska et son petit-fils Shammaï sont devenus des juristes de renom, proches de la cause palestinienne, et l’une de ses petites-filles n’est autre que Hagit Ofran, cadre de « Shalom Akhshav », dont l’activité princi-pale au sein de ce mouvement est la délation, en allant prendre des photos dans les localités juives pour les four-nir ensuite aux diplomates américains et européens. Pour quelqu’un qui se prévalait de la primauté de la pratique stricte de la halakh’a et de l’éthique, ça fait pas mal de taches. Heureuse-ment qu’il y eut sa sœur Nehama pour sauver l’honneur !

La seconde mort de Yeshayahou Leibovitz

Selon des membres d’Israël-Beité-nou rapportées par Maariv ce Lun-di, le Premier Ministre Benyamin Netanyaou aurait averti Yair La-pid de Yesh Atid et Naftali Bennet d’Habait Hayéhoudi qu’il ne céde-rait pas à leurs demandes, même si cela devait signifier la tenue de nouvelles élections.

Ces commentaires ont été signifiés quelques heures après que Yesh Atid et Habait Hayéhoudi aient formelle-ment signifié au Likoud qu’ils avaient formé une alliance selon laquelle soit ils rejoindraient le gouvernement ensemble, soit ils feraient ensemble parti de l’opposition.

Cette alliance a été formée après une série de réunion entre des représen-tants de ces 2 partis et des représen-tants de Likoud-Beiténou, négocia-tions ayant achoppé parce que, selon ce qui a été rapporté, Yesh Atid et Habait Hayéhoudi n’acceptaient pas d’abandonner ce qui étaient les prin-cipes de base de leurs plateformes électorales. L’un des principaux points de friction étant le projet de service militaire universel qui inclue-rait les ultra-orthodoxes, ce projet rencontrant une résistance farouche de la part des partis religieux que Ne-tanyaou semble déterminer à mainte-

nir dans sa coalition.

Une source au Likoud aurait dit à Maariv que « Bennet n’avait pas in-térêt de trop tirer sur la corde, sinon celle ci se cassera ». « Netanyaou est prêt à se réengager dans une cam-pagne électorale ; le plus important est de ne pas céder devant le pacte qu’a conclu Bennet avec Lapid ». En réponse, une source haut placée de Habait Hayéhoudi a répondu que « Netanyaou menace avec une arme vide [...] Si nous devions revoter aujourd’hui, le Likoud obiendrait 12 sièges, les électeurs le punissant de ne pas avoir formé le gouvernement le plus naturel – avec nous – ce que le gouvernement aurait du faire dés le début.

Au lieu de cela, le Likoud est en train de s’engager dans une spirale sans fin ». Ce à quoi une source au Likoud a répondu « laissons donc Bennet ex-pliquer à ses électeurs pourquoi il a empêché la formation d’un puissant gouvernement de droite parce qu’il a refusé de s’entendre avec des partis religieux. Nous prouverons au public qu’Habait Hayéhoudi n’est donc en rien un parti de centre droit, mais bien de centre gauche ».

Selon le Yédiot Akharonot, une source d’Habait Hayéhoudi leur au-rait affirmer que son parti envisageait de recommander à Shimon Pérès, la prochaine fois qu’ils le rencontre-ront, de désigner un autre membre du Likoud Beiténou pour former un gouvernement. La politique israé-lienne est parfois digne des épisodes de Dallas…

S’oriente-t-on vers de nouvelles élections en Israël ?

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33L’information en provenance d’IsraëlEdition du 20 au 26 février 2013

Lors de la cérémonie d’investiture de la Knesset, la plupart des dépu-tés arabes ont quitté l’hémicycle juste après avoir « prêté serment », en violation de toutes les normes protocolaires, ceci pour ne pas as-sister à la « Hatikva ».

Par:Shraga Blum

Interrogée à ce sujet, Hanin Zoua-bia répondu : « Je suis sortie car cet hymne ne me concerne pas. Au contraire, il me désespère et m’humi-lie en tant qu’Arabe israélienne née ici ». Par contre, les dirigeants de partis arabes sont revenus pour appa-raître sur la photo traditionnelle aux côtés du président de l’Etat.

Une députée « Yesh Atid » propose de modifier les mots de l’hymne national

Après l’incident mentionné ci-dessus, la députée « Yesh Atid » Ruth Cal-deron a provoqué un mini-scandale en écrivant un « post » sur son Face-book demandant « si quelqu’un était au courant d’efforts dans le but de modifier les mots de la Hatikva afin d’y inclure tous les citoyens du pays ? ». Calderon se disait « attristée que les députés arabes ne voulaient pas chanter l’hymne national

La TV de l’AP glorifie les terro-ristes

La télévision officielle de l’AP, qui bénéficie d’un financement de la part de l’Union Européenne, ne cesse d’inciter à la haine et de glorifier les pires terroristes. La semaine der-nière, elle a diffusé un film en l’hon-neur d’Ibrahim Hamed, condamné à 54 peines de réclusion à perpétuité pour avoir commandité et organisé de nombreux attentats meurtriers à Jérusalem (Ex. Cafeteria de l’Univer-sité Hébraïque, café « Hillel », Café « Moment » etc.). Le film glorifiait aussi Abbas Al-Sayed, condamné à 35 peines de perpétuité pour avoir or-ganisé le terrible attentat de l’Hôtel « Park » à Netanyah, au soir d’un séder. Ces deux terroristes ont été à l’origine de la mort de plus de 100 israéliens. D’autres terroristes sont cités en exemple dans ce clip, comme Ahmed Saadat, commanditaire de l’assassi-nat du ministre Rehavam Zeevi z.l., Marwan Barghouti, etc.

Jérusalem : des autorités musul-manes s’opposent à la construction d’une synagogue

Les dirigeants de l’association musulmane « Al-Aqsa pour la pro-tection du patrimoine islamique » ont fait connaître leur opposition à la construction de « Beit Strauss », une synagogue prévue non loin du Kotel. La synagogue doit être éri-gée à 50 mètres du Kotel ainsi que de la mosquée Al-Aqsa. Le sheikh Ikarma Sabari, président de l’associa-tion indique « que toute l’esplanade qui comprend le Mur Al-Buraq (le Kotel) est propriété de l’Islam et que seuls les musulmans ont le droit d’y construire » !! Il a également indiqué – contre toutes les évidences – « qu’il n’y avait aucun vestige archéologique juif dans tout ce secteur » ! De son côté, Muhmad Zaïdan, président du Comité de Suivi des Arabes israéliens (la plus importante organisation arabe israélienne), a lancé un appel aux ins-titutions internationales pour qu’elles fassent barrage au plan israélien de construire cette synagogue. Pour cela il a utilisé la rhétorique habituelle des menaces musulmanes: « Porter atteinte aux lieux saints musulmans à Jérusalem porte atteinte aux senti-ments musulmans et arabes du monde entier ».

Haine de soi juive : création d’une Charte juive antisioniste

Une mystérieuse organisation inter-nationale qui s’intitule IJAN (Interna-tional Jewish Anti-zionist Network) a fait son apparition dans les réseaux sociaux. Cette charte, dont on ne sait pas qui se tient derrière, est un ramas-sis d’accusations les plus abjectes concernant Israël et le sionisme. On ne sait pas quelle sera l’ampleur de l’impact de ce mouvement mais ce qui est certain, c’est qu’il sera large-ment utilisé par les ennemis d’Israël de toutes sortes.

Sondage : 80% des jeunes arabes israéliens ne veulent pas effectuer de service national civil

Un sondage effectué auprès d’un échantillon de la jeunesse arabe israé-lienne a été publié à Nazareth. Selon les résultats, plus de 80% des jeunes interrogés sont opposés à effectuer le moindre service national civil. Les motivations sont invariablement les mêmes : un refus d’apparaître comme voulant s’intégrer dans la société israélienne et une affirmation de « l’identité palestinienne » de la jeunesse arabe israélienne. 27% des jeunes interrogés se disent cependant « prêts à effectuer un service national du fait des avantages économiques que cela leur procurerait ».

Révisionnisme historique d’archéo-logues israéliens

Même l’exposition sur le Roi Hé-rode et le Royaume de Juda, qui est actuellement présentée au Musée d’Israël est devenue le prétexte pour des archéologues appartenant à une association politisée d’affirmer « que les nombreux vestiges présentés appartiennent à tous les peuples de la région dont le peuple palestinien » !!! Prof. Yigal Brunner, qui rappelle qu’effectivement Hérode fut un roi haï pour sa cruauté, note qu’il « est subitement devenu un héros pour les colons juifs de Judée-Samarie, un co-lon de l’Antiquité, et qui a demandé à se faire enterrer dans le Goush Etzion

Zouabi: « L’hymne national israélien est une humiliation pour moi »

». Brunner qualifie de « dédaigneux » le fait que le Musée d’Israël n’ait pas proposé à « l’Office Palestinien des Antiquités » (!!) de préparer et présenter conjointement cette expo-sition ! Ce faisant, cet archéologue entend rattacher un « peuple pales-tinien » à une histoire antique dans laquelle il n’existait pas (pas plus qu’aujourd’hui d’ailleurs) ! !

Agence palestinienne Ma’an : la Shoah n’a pas eu lieu

L’agence d’information « Ma’an » a publié le 31 janvier 2013 un article très antisémite. Elle a dû le retirer quelques heures plus tard en indiquant « qu’elle allait réexaminer le texte ». Mais le lendemain elle publiait un autre article non moins virulent dont voici des extraits : « Il n’y a aucune base pour prouver ce qui est arrivé aux juifs d’Allemagne ni qu’ils aient été exterminés dans des chambres à gaz » ; « Les juifs arrivent toujours à leur fins grâce à ces mensonges (la Shoah) qu’ils disséminent à travers le monde » ; « Ils ont toujours menti dans le but de soutirer de l’argent des Européens », « les sionistes ont commémorer le 68e anniversaire du mythe de l’Holocauste »

L’agence palestinienne « Ma’an » est financée par l’Union Européenne, l’UNDP (Programme de Développe-ment de l’ONU), l’UNESCO ainsi que les gouvernements du Danemark, Hollande et Grande-Bretagne.

Par:Shraga Blum

Tunisie :«Attention un virage hallucinant» La Tunisie est en émoi. La violence politique a atteint la semaine der-nière son paroxysme avec l’assas-sinat à bout portant de Me Chokri Belaïd, secrétaire général du Parti des Patriotes Démocrates Unifié et un des dirigeants du Front Popu-laire dont on dit qu’il était le JL Melenchon tunisien. C’est un as-sassinat politique qui rappelle celui de Farhat Hached l’un des résis-tants mais également l’un des pré-tendants en 1954 à la Présidence de la république tunisienne.

Ce passage survient suite à un week-end houleux où une série d’agres-sions avait ciblé des réunions de partis politiques de l’opposition ainsi que des locaux de Nida Tounès prin-cipal parti d’opposition. En matière de violence politique, après l’assas-sinat de Lotfi Naguedh à Tataouine, c’est le premier assassinat d’un chef de parti d’opposition. Est-ce prévi-sible? Quitte à choquer c’était dans l’air. Est-ce le prélude d’une tentative de libanisation de la vie politique en Tunisie? Est-ce le modèle algérien qui émigre et rampe dangereuse-ment vers ce pays? Comment arrê-ter ce fléau dévastateur? Réactions d’hommes politiques et membres de la société civile. Ennahdha a réagi, entre autres, par un communiqué, où elle dénonce l’assassinat de Chokri Belaïd qui porte atteinte à la sécurité du pays et sa stabilité.«Depuis des mois nous disions que tous les ingrédients d’une guerre civile se mettaient en place, avec les Salafistes jihadistes,les Ligues de pro-

tection de la Révolution, les milices armées, les Imams extrémistes dans les mosquées affiliés à Ennadha, la faiblesse de l’Etat…La vague de vio-lence était prévisible, mais pas à ce degré. Après l’assassinat de Lotfi Na-guedh, on voyait des escarmouches, des attaques contre des réunions poli-tiques, mais passer directement à l’as-sassinat de dirigeants avec une telle vitesse est surprenant. Des dirigeants de l’opposition ont reçu des menaces. La Tunisie est encore sous le choc. Il faut retenir les leçons des drames qu’ont vécus le Liban et l’Algérie. Il faut combattre la violence de manière pacifique et civilisée, pour faire face aux hordes fascistes qui ne reculent devant rien de tout. Il ne faut pas tom-ber dans le piège des affrontements. Les Algériens ont payé un lourd tribut de 250 mille à 300 mille martyrs. Le Liban a subi 20 ans de guerre civile. L’Irak et la Somalie connaissent de grands problèmes aujourd’hui. Le peuple tunisien et les élites doivent résister de façon globale et éviter les réactions sentimentales. Il faut tirer les leçons des expériences qui ont précédés, à tête froide. Ce sont des hordes qui n’ont pas de scrupules ni de respect pour autrui. Ils ont attaqué l’ambassade américaine, les lieux sa-crés populaires, les cimetières juifs…La vie d’un être humain, pour eux, est aussi futile que celle d’une mouche. Demain, ils peuvent fabriquer des bombes. Il faut agir avant que la Ré-volution qui a apporté tant d’espoir aux gens, ne soit avortée ».

Yvan Lellouche

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