israël actualités n°302

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GRATUIT - Numéro 302 - Edition du 14 Mai au 20 Mai 2014 Journal israélien en langue française

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Toute l'Inofrmation en provenance d'Israël

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Page 1: Israël Actualités n°302

GRATUIT - Numéro 302 - Edition du 14 Mai au 20 Mai 2014 Journal israélien en langue française

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3L’information en provenance d’IsraëlEdition du 14 Mai au 20 Mai 2014

Directeurs de la publication

Rédacteur en chefAlain SayadaTel: 06 68 17 25 55Israël Actualités est une marque déposée en France

Régie publicitaire exclusiveOméga Editions77bis, rue Robespierre93100 MontreuilFranceCrédits photoAlain Azria : 06 21 56 22 13Abonnement : 06 67 44 3000

Directeur commercial Israel:Sigalit Siksik Sitbon06 67 78 40 00

Directeur commercial France:Yohann Azoulay06 68 75 46 26

Commerciaux :Patrick Haddad : 01 43 63 26 02

Distribution - Publicité Strasbourg Logann Strauss : 06 68 17 25 55Distribution - Publicité Provence Alpes cote d’Azur David Botbol : 06 68 17 25 55Distribution - Publicité Rhone Alpes Ylan Alezra : 06 68 17 25 55

Publicités IsraëlSygal Siksik-Sitbon

Tel : 06 67 78 40 00Publicités MarseilleDavid Botbol Tel : 06 68 17 25 55

La France se réveille en apprenant que les Juifs de France migrent en Israël

La France se réveille avec le senti-ment de ne pas comprendre ce qui se passe dans notre pays. En Une du journal du Figaro daté de la semaine dernière, les Français apprennent que les Juifs de France commencent à migrer vers Israël. Quelle surprise ! Cela fait des années que les alertes et les appels de la communauté juive relatant la montée de l’intolérance et de l ‘antisémitisme sous couvert d’antisionisme en France sont lancés ... Alors aujourd’hui, la communauté juive qui est fortement bien intégrée commence à se demander si les Juifs de France ont leur place en France ... La montée de l’extrême droite et celle de l’intégrisme islamique font qu’aujourd’hui, les Juifs ne se sentent plus en sécurité ... Alors les parents réfléchissent sur leur avenir et celui de leurs enfants. Vous rendez-vous compte qu’aujourd’hui, les Israéliens se préoccupent de NOTRE situation en France ? Un paradoxe alors qu’en Israël, le pays est en Guerre depuis plus de 66 ans ... Mais, en Israël, il fait bon vivre. Qui de chez nous, en se baladant dans les rues de Jérusa-lem, de Tel Aviv, de Natanya ou bien d’autres villes, ne s’est pas senti en toute sécurité ? Les enfants courant et jouant dans les parcs et jardins en bas des immeubles même tard dans la soirée alors qu’en France, nous sommes à la limite pour certains de nous cacher pour ne pas attirer l’attention de bandes de jeunes ma-ghrébins islamiques qui font régner la terreur dans certains quartiers de

Paris ou bien dans les banlieues des grandes villes.

Alors aujourd’hui, la France se pose la question. Pourquoi les Juifs de France quittent le pays ? N’allez pas chercher très loin, il suffit de regar-der et d’écouter les informations ou bien tout simplement de voir ce qui se passe dans nos rues au quotidien quand un pays ne respecte plus ses di-rigeants ou tout simplement la police.

Mais sachez le, la fuite de citoyens vers d’autres pays n’est pas un phéno-mène typiquement juif. Bon nombre de citoyens français ont décidé eux aussi d’aller voir ailleurs ce qu’il se passe car il ne fleure pas bon de s’éterniser dans ce pays qui va de mal en pis. Aujourd’hui, une chose est sure en ce qui concerne notre com-munauté. La situation en France ne laisse pas un avenir serein pour nos enfants. C’est pour cela que le choix de migrer vers Israël reste l’un des choix les plus judicieux pour l’avenir de nos enfants car, ce qui est impor-tant et cela de tout temps, c’est la sé-curité de nos proches ... Aujourd’hui, le seul pays qui peut nous garantir cet état de fait n’est autre qu’Israël car pour notre communauté, la France s’assombrit de jour en jour ...

Une seule direction pour nous mes amis, Israël et le soleil !

Alain Sayada

Les annonceurs présents dans le journal sont seuls responsables du contenude leurs publi-cités. Le journal ne saurait en être responsable.

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4L’information en provenance d’IsraëlEdition du 14 Mai au 20 Mai 2014

Ehud Olmert a été condamné à six ans de prison et une amende de 1,5 millions de shekels par la Cour de district de Tel Aviv mardi.

Le juge a même délivré un blâme cinglant à l’ancien Premier ministre affirmant que les crimes pour lesquels il a été condamné étaient « parmi les pires dans le code pénal ». Ehud-Olmert-635x357

Olmert aura 45 jours pour faire appel, et la Cour suprême décidera par la suite s’il sera emprisonné pendant le processus d’appel.

« Le crime de corruption pollue la fonction publique », a déclaré le juge David Rozen.

« La corruption, a-t-il poursuivi, qui détruit les gouvernements, est l’une des fautes les plus graves du code pénal».

Ajoutant que ceux qui prenaient des pots de vin étaient semblables à des « traîtres » parce qu’ils trahissaient la confiance du public. Avant de le condamner, le juge Rozen avait aussi qualifié Olmert d’« homme brillant et intelligent » et loué un « fervent sioniste » qui s’était engagé pour le Mémorial de Yad Vashem.

Neuf autres fonctionnaires ont éga-lement été condamnés dans l’affaire Holyland.

Affaire Holyland – L’ex-Premier ministre israélien Ehoud Olmert condamné à 6 ans de prison ferme et à une amende d’un million de shekels

Le nombre de migrants juifs ayant quitté la France pour Israël au pre-mier trimestre 2014 a été presque multiplié par quatre par rapport à la même période de l’année 2013, selon des chiffres transmis lundi à l’AFP par l’Agence juive.

Au cours de la période janvier-mars 2014, 1.407 Juifs de France ont fait leur aliyah («ascension» en hébreu), contre 353 au premier trimestre 2013, selon la représentation française de l’agence para-gouvernementale chargée de l’immigration juive vers Israël.

Cette tendance fait suite à une année de nette hausse, 3.280 personnes ayant émigré de France vers Israël en 2013 contre 1.907 en 2012, soit une

augmentation de plus de 70%.

«Le phénomène s’accélère», a déclaré à l’AFP le directeur de l’Agence juive en France, Ariel Kandel. «On ne fini-ra pas l’année 2014 avec quatre fois plus de migrants qu’en 2013, mais si on continue sur les bases actuelles, on va dépasser les 5.000 Français faisant leur aliyah en 2014, ce qui sera inédit depuis la création de l’État d’Israël en 1948», a-t-il ajouté.

Pour expliquer ce phénomène, M. Kandel met en avant des «facteurs multiples et en même temps liés».

Première des raisons selon lui: «Les Juifs de France sont très proches d’Is-raël, très attachés au sionisme».

Ensuite, poursuit le responsable, «il y a ce que j’appelle un climat antisé-mite» dont «on ne peut pas dire qu’il est lié à des actions de violence». Citant «l’affaire Dieudonné», le di-recteur de l’Agence juive en France estime que si «l’État fait tout ce qu’il faut pour lutter contre l’antisémi-tisme», «on n’a pas senti un mouve-ment de masse dans la rue» contre les dérapages du polémiste. «A moyen terme, cela inquiète un peu les gens» dans la communauté juive, fait valoir M. Kandel.

«Troisième phénomène» cité par le responsable : «la situation écono-mique de la France», avec son fort taux de chômage et sa croissance

atone, qui rend par comparaison Is-raël attractif, notamment auprès des jeunes.

«Cela ne veut pas dire qu’Israël est un paradis. L’aliyah est très dure, le migrant doit s’adapter dans la durée», nuance M. Kandel. Les phé-nomènes de retour au pays d’origine, ou «yerida» («descente»), existent, même si l’Agence juive ne les comp-tabilise pas. «C’est très compliqué à mesurer, car un Juif qui revient n’a aucunement l’obligation d’informer quiconque de son souhait de le faire», fait valoir M. Kandel. Ce dernier es-time néanmoins à «peut-être 10%» le nombre de personnes qui reviennent en France après leur aliyah, un phé-nomène constaté notamment «dans les deux premières années» de pré-sence sur le sol israélien.

L’immigration juive en Israël à par-tir de la France avait enregistré une légère baisse en 2012, malgré la tue-rie perpétrée par Mohamed Merah devant l’école juive Ozar Hatorah de Toulouse, selon des statistiques du ministère israélien de l’Intégration.

La communauté juive de France compte près de 500.000 personnes, selon des estimations, ce qui en fait la plus importante en Europe.

Depuis la création d’Israël en mai 1948, plus de trois millions de per-sonnes y ont immigré, dont plus de 90.000 de France.

Forte hausse des migrants juifs de France vers Israël, selon l’Agence juive

Un comité ministériel israélien a annoncé dimanche avoir approuvé un projet d’amendement à la loi fondamentale qui pourrait empê-cher l’amnistie de Palestiniens emprisonnés pour avoir tué des Israéliens.

Ce texte, s’il est adopté, donnerait aux tribunaux le pouvoir d’empêcher le président israélien de gracier ou d’accorder des remises de peines aux prisonniers — de quelque origine que ce soit — détenus pour meurtre.

Les notes explicatives du projet de loi indiquent que le but est de changer l’ »absurde » réalité, à savoir qu’Israël libère « un grand nombre de terro-ristes dans le cadre d’échanges de pri-sonniers ou gestes diplomatiques ».

Le projet d’amendement a été soumis par des députés issus du parti Habayit Hayehudi, notamment Ayelet Shaked. Pour entrer en vigueur, il devra pas-ser par une série de lecture devant la Knesset.

« Israël a tourné une nouvelle page dans sa bataille contre le terrorisme

et son engagement moral vis-à-vis des familles endeuillées », a déclaré le ministre de l’Economie Naftali Bennett.

« Des années d’extorsion et de libéra-tion massive de terroristes prendront fin quand la Knesset approuvera cette loi », a-t-il ajouté dans une déclara-tion.

Le dernier cycle de négociations de paix israélo-palestiniennes, porté à bout de bras par le secrétaire d’Etat américain John Kerry, s’est ache-vé fin avril après le refus de l’Etat hébreu de libérer un quatrième et dernier contingent de 26 prisonniers palestiniens.

Au cours des neuf mois de pourpar-lers, Israël a libéré 78 prisonniers – sur un total de 104 initialement pro-mis – une attitude qui a mécontenté les opposants à cette politique.

En 2011, le soldat israélien Gilad Sha-lit avait été libéré après plus de cinq ans de captivité à Gaza en échange de 1.027 prisonniers palestiniens.

Empêcher la grâce de prisonniers palestiniens ?

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5L’information en provenance d’IsraëlEdition du 14 Mai au 20 Mai 2014

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Mr David Breakstone vous êtes le numéro 2 de l’organisation sioniste mondiale, pouvez-vous vous pré-senter à nos lecteurs ?Je suis un Israélien de par mon propre choix. Je suis né aux Etats-Unis, et j’ai fait mon Alya seul à l’âge de 21 ans. Maintenant, quarante plus tard, je suis marié, père de cinq enfants et six petits-enfants et encore un « en route ».Pendant ces années, j’ai complété mes études de doctorat dans le domaine de l’éducation juive a l’université Hebreue de Jérusalem. Il m’est important de souligner ceci car, entre autre, mon message a la Communauté Juive de France est le suivant : l’Alyah est un but passion-nant, plein de possibilités , qui peut amener une grande satisfaction dans le domaine personnel et public. Je peux déclarer que pas un seul jour je n’ai regretté cette décision. Pendant ces années, je me suis toujours oc-cupe de l’éducation juive en tant que directeur du centre pédagogique de l’Université Hebreue de Jérusalem,

vice-directeur de l’Institut Shechter des Hautes Etudes Juives et directeur des programmes “Rama” pour les étudiants étrangers en visite en Israël. Aujourd’hui je suis Vice-Président de l’Organisation Sioniste Mondiale. Je suis également le vice-président de Mercaz Olami , lie au Mouvement Massorati. Dans toutes ces fonctions, j’ai essayé de faire passer un mes-sage clair : être Sioniste aujourd’hui signifie être concerne par la modéli-sation du caractère de l’Etat d’Israël. L’Etat d’Israël nous appartient à tous et notre responsabilité à tous est de le construire en tant qu’Etat Juif a selon la façon de chacun.

Vous êtes venus à Paris pour quelle raison ?Je suis venu voir et étudier cette com-munauté si importante , si particulière et si attachante. Dans l’Organisation Sioniste Mondiale Jérusalem, nous avons quatre priorités : Promotion de l’Alyah, promotion de la langue He-breue, Education Sioniste et Hasbara. Nous ne pouvons réaliser ces quatre priorités rien qu’avec la coopération de la communauté, et c’est pourquoi nous devons instaurer un dialogue permanent avec les institutions.

Je suis venu principalement pour faire avancer l’Hasbara Israélienne et a ce but . J’ai rencontre des jeunes d’un groupe organise par notre délé-gué de l’OSM en France Mr Simcha Felber. Je suis certain que cette action continuera et qu’elle portera ses fruits pour le bien du Peuple Juif et Israël. Une des conclusions est que nous de-vons préparer un séminaire en Israël

cet hiver pour faire avancer l’Has-bara. Je tiens a souligner également à rappeler en cette occasion que nous organisons du 7 au 10 Juillet a Jérusa-lem, le premier « Dialogue internatio-nal de l’éducateur pour Israël » )pour plus amples informations contactez [email protected] ou au téléphone : +972-2-6202177.

Le 8 Mai a eu lieu une conférence interactive à Paris organisée par l’OSM, sur le thème de comment se réapproprier le sionisme et les réponses face aux tentatives de dé-légitimation d’Israël. Pouvez-vous nous dire qu’elles ont été les inter-venants et comment s’est déroulé cette conférence ?J’ai eu l’honneur et la joie de présen-ter le message sioniste de l’hasbara le 8 mai à la communauté Dorvador devant un vaste public. J’y ai expli-qué comment délivrer le message sio-niste d’une façon claire et moderne face aux tentatives de déligitimation de notre Etat. Un autre intervenant a été Mr Paul Fitoussi, bien connu de la communauté.

Quel est le message que vous voulez faire passer aux Juifs de France?Le Juifs de France doivent être fiers et confiants dans leur voie Sioniste. Malgré l’antisémitisme, la délégiti-mation de de l’Etat d’Israël nous de-vons être forts et fidèles à l’idéal sio-niste. Nous devons réaliser ensemble le rêve de Herzl qui a été conçu ici même en France: créer un endroit sûr pour le Peuple Juif : une société exemplaire afin d’enrichir notre Peuple et le monde entier.

Interview David Breakstone, n°2 de l’OSM

Mazeltovà Elinor Myriam qui a pointé le bout de son nez

le 23 Avril 2014fille de Marine et Benjamin LAICHTER, petite-fille de Nathalie LAMBERT STRAUSS et Thierry STRAUSS

et de Nadine et Michel LAICHTER,arrière petite-fille de Marlyse (lz) et Gérard (lz)

STRAUSS,de Jacqueline (lz) et Raymond (lz) WOLFF

et de Jeanine et Maurice LAICHTER

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Ce week-end régnait dans Homs, la troisième plus grande ville de Sy-rie, un calme étrange. Etrange aux yeux des quelques milliers de rési-dents qui sont restés dans leur ville frappée par les combats, détruite et rongée par la famine, et se sont habitués pendant plus de deux ans aux coups de feu et aux effusions de sang continus.

Et tout à coup, le silence. Cette des-cription a été relayée ces derniers jours par les médias régionaux et internationaux.

Le calme s’est installé suite à un accord prévoyant l’évacuation de la ville d’environ 1.500 unités de com-battants rebelles. Ces derniers ont quitté la ville dans des convois orga-nisés, et ont été remplacés par des sol-dats de l’armée syrienne qui, selon la télévision d’Etat, ont «nettoyé Homs des groupes terroristes».

Homs a été surnommée «capitale de la révolution» par les rebelles qui avaient établi leurs bases dans les quartiers sunnites de cette ville de plus d’un million d’habitants.

Les quelques habitants chrétiens et alaouites ont été les premiers à fuir la ville. Les autres leur ont ensuite emboité le pas, désertant leurs quar-tiers devenus de véritables champs de bataille.

Ces deux derniers jours, les habitants de Homs ont commencé petit à petit à revenir dans leur ville, désormais en ruine.

Les télévisions du monde entier les ont montré debout et hagards devant leurs maisons démolies et essayant de retrouver des objets domestiques per-dus dans les ruines.

L’accord sur l’évacuation des rebelles de Homs et la prise de contrôle de l’armée syrienne a été rendu possible grâce à l’ONU et à la médiation de négociateurs iraniens. Et aux com-mentateurs de s’interroger : est-ce effectivement une victoire importante pour le régime d’Assad? Va-t-il en-core et toujours prendre l’ascendant sur les rebelles?

L’équilibre des forces en Syrie est connu : nous avons ici affaire à «une guerre par procuration» («proxy war») avec d’un côté l’armée sy-rienne du régime d’Assad, soutenu par l’Iran, les groupes chiites en Irak, le Hezbollah au Liban, les bénéfi-ciaires du soutien de la Russie, et de l’autre, les insurgés sunnites qui jouissent de l’aide des pays du Golfe, de l’Arabie Saoudite, de la princi-pauté du Qatar, des États-Unis, de la Turquie et du Royaume de Jordanie.

SANA/AFP

Ce conflit pourrait se résumer plus simplement à une lutte entre l’Arabie Saoudite et l’Iran pour le contrôle du Moyen-Orient dans son ensemble et du golfe Persique en particulier.

Actuellement, la Syrie est divisée plus ou moins entre les zones contrô-lées par le gouvernement, délimitées par l’axe de Damas - Homs - bande côtière, et les zones contrôlées par les rebelles : le nord, la région d’Alep (la deuxième plus grande ville de Syrie) et le désert à l’est du pays. Mal-gré l’importante victoire d’Assad à Homs, le conflit est cependant encore loin d’être résolu.

Il est dangereux de jouer au jeu des pronostics. Il y a plus de deux ans, le ministre israélien de la Défense de l’époque Ehud Barak était revenu sur son estimation selon laquelle, le régime d’Assad n’en avait plus que pour quelques mois. On avait même avancé que ce n’était qu’une question de semaines.

Depuis, Ehud Barak a quitté la poli-tique, alors que Bachar al-Assad semble avoir consolidé son trône. Il y a trois semaines, il a demandé la tenue d’élections présidentielles aux-quelles il présentera sa candidature.

Des élections sous le régime syrien, c’est une plaisanterie. Mais des élec-tions au milieu d’une guerre civile, c’est une double-plaisanterie.

Israël a également un rôle dans l’équi-

libre des forces en Syrie. A au moins trois reprises au cours des deux der-nières années, l’aviation israélienne a frappé des cibles de l’armée syrienne, ainsi que des convois transportant des armes vers le Liban pour le Hezbol-lah. Ces attaques ont été rapportées dans les médias en Syrie et dans le monde entier.

Israël n’a jamais apporté la moindre précision sur ces attaques. Comme il n’a pas non plus fourni de précision sur l’identité des centaines de blessés (la plupart des civils) qui ont traversé la frontière, notamment sur le plateau du Golan, et qui ont reçu des soins médicaux sur son territoire. Qui sont-ils? Et à quel camp appartiennent-ils?

Inutile de prophétiser. Si l’Iran et le Hezbollah soutiennent les combat-tants de l’armée d’Assad, il est évi-dent qu’Israël soutient le camp ad-verse, celui des insurgés, bien qu’au camp des rebelles, se soient joints des groupes fondamentalistes islamiques qui sont les plus dangereux.

AFPLeur participation à la lutte des insurgés embarrasse les États-Unis, et évidemment Israël. Même chez les rebelles, certains sont réticents à l’égard du partenariat avec les isla-mistes. Certains insurgés osent même considérer les Israéliens comme des alliés, à l’image de l’activiste syrien Kamal al-Labwani qui a écrit sur un site d’information : «Israël n’est plus notre ennemi».

Dans ce contexte, la prise de Homs, «la capitale de la révolution», par

l’armée syrienne n’est pas une bonne nouvelle pour Israël, l’Arabie saou-dite, les États-Unis, la Turquie et la Jordanie. Mais Israël fait face à une nouvelle préoccupation : le renforce-ment du Hezbollah.

Hormis la capacité de harcèlement des roquettes du Hamas en prove-nance de Gaza, aucune armée arabe aux frontières d’Israël ne représente un danger : ni l’Egypte au sud, ni la Jordanie et l’Irak à l’est, ni les armées syriennes et libanaises au nord.

Or une nouvelle armée est apparue : le Hezbollah.

Ces unités chiites du Sud-Liban, qui disposent de dizaines de milliers de missiles capables d’atteindre n’im-porte quelle cible en Israël, ne sont plus des petits groupes de guérilla, mais constituent dorénavant une véri-table armée.

Une armée organisée, formée, qui acquit de l’expérience, et surtout qui peut vaincre. L’armée du Hezbollah a joué un rôle important, peut-être même décisif dans les victoires ré-centes de l’armée d’Assad, et notam-ment dans la prise de Homs. Une vic-toire qui préoccupe Israël.

Danny Rubinstein est conférencier sur les questions arabes à l’Univer-sité Ben Gourion de Beer-Sheva ainsi qu’à l’Université hébraïque de Jéru-salem. Il est également spécialiste des questions économiques palesti-niennes et tient une chronique dans le journal israélien “Calcalist”

La chute de Homs préoccupe Israël6L’information en provenance d’Israël

Edition du 14 Mai au 20 Mai 2014

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Le rêve israélien : c’est le thème proposé par le Keren Hayessod, pour une soirée d’exception qui aura lieu au Pavillon d’Armenon-ville, mardi 27 mai 2014 à 19h30.

Le rêve israélien est incarné ce soir-là, par trois figures emblématiques de la réussite israélienne, qui seront les invités d’honneur :

Le Général Amos Yadlin, ancien chef du Renseignement Militaire, ancien Commandant en chef de l’Armée de l’Air et aujourd’hui Directeur de l’INSS (Institut d’études de Défense Nationale) de l’Université de Tel-

Aviv, le Think Tank de référence en Israël, en matière de défense natio-nale.

Uri Levine fondateur et président de FEEX, Co-fondateur de WAZE, une application de navigation GPS, fondée et développée en Israël puis rachetée par Google en juin 2013. Avec 70 millions d’utilisateurs dans le monde, WAZE est un symbole et une des grandes réussites de la high-tech israélienne.

Enfin Amir Haddad, jeune et talen-tueux auteur-compositeur interprète franco-israélien qui participe actuel-

lement à The Voice 3. Il est né en France, sa famille fait son alyah alors qu’il est âgé de 8 ans. Diplômé de l’école dentaire de l’Université hé-braïque de Jérusalem, il est le sym-bole d’une intégration réussie.

Le rêve israélien pour tous, c’est ce à quoi aspire le Keren Hayessod qui œuvre depuis plus de 90 ans dans ce sens.

Cette soirée exceptionnelle, le sera aussi par sa qualité gastronomique. Le menu tout à fait inédit, Potel et Chabot -cacher Beth Din- est com-posé par trois grands Chefs : Jean-

Pierre Biffi, Chef exécutif Potel et Chabot, Guillaume Gomez, Chef des cuisines du Palais de l’Elysée et Shalom Kadosh, Chef des cuisines de la Présidence de l’Etat d’Israël, Chef de l’hôtel Leonardo Plazza.

Tous les ingrédients sont réunis pour une magnifique soirée, qui permettra à chacun d’apporter sa contribution au rêve israélien.

Informations presse : Sophie Atlan - 01 77 37 70 85 ou [email protected]

Réservations : Sophie Barr - 01 77 37 70 84 ou [email protected]

Site internet : http://mjg.r.mailjet.com/redirect /g1tphhxbngbo-516h0dtsv8/www.keren-hayessod.fr/ ou http://mjg.r.mailjet.com/redirect/8r1shlp39m0bmdly0gg96n/27mai.keren-hayessod.fr/

Communiqué de presse (Le 9 mai 2014) Mardi 27 mai, vous avez rendez-vous avec le rêve israélien !8L’information en provenance d’Israël

Edition du 14 Mai au 20 Mai 2014

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9L’information en provenance d’IsraëlEdition du 14 Mai au 20 Mai 2014

Le député Zevouloun Kalfa (Bayit Yéhoudi) a mené de longues négo-ciations avec le premier ministre Benyamin Netanyahou pour annu-ler le poste de président d’Israël, a-t-il révélé lundi, avant les pro-chaines « élections présidentielles ».

Kalfa a d’abord présenté le projet de loi à la Knesset en février, peu de temps après que l’actuel président Shimon Pères ait annoncé sa retraite pour le mois de juillet.

La position présidentielle est essen-tiellement honorifique, et coûte à l’état d’énormes sommes d’argent. Pères a tenu une fête d’anniversaire l’année dernière qui a coûté deux millions de shekels (environ 420 000 euros), et son budget financé par l’état pour l’année 2012 a coûté 62,7 millions de shekels (plus de 13 mil-lions d’euros), trois fois le budget de 2000.

Kalfa a expliqué que les coûts budgé-taires sont ce qui le pousse à annuler cette fonction, et ajoute que le pré-sident est devenu, dans la pratique, une figure de proue politique qui peut néanmoins interférer avec la politique officielle du pays.

Pères, par exemple, a utilisé sa posi-tion pour régulièrement défendre la solution de « deux états pour deux peuples », insistant sur le fait que les Juifs ne doivent pas craindre de vivre sous l’autorité palestinienne, que la reconnaissance d’Israël par l’AP était « inutile » et qu’un accord de paix entre lui et le dictateur de l’AP Mahmoud Abbas était en discussion depuis des années, mais a échoué à la dernière minute.

Selon Kalfa, plusieurs des fonc-tions présidentielles comme les ren-

contres avec des dignitaires, la tenue de cérémonies, la publication de communiqués pour la communauté internationale, pourraient également être servies par d’autres ministères, comme le ministère des affaires étrangères.

« La proposition que j’ai soumis sert à fixer la détérioration d’une partie du gouvernement israélien, » a déclaré Kalfa. « Alors que nous pensions que le gouvernement israélien comprenait le législatif, l’exécutif et le judiciaire, une quatrième branche a été éta-blie sans que nous nous en rendions compte. »

« Quand le président dit qu’il a mené des négociations (secrètes) avec Mah-moud Abbas pendant des années, la situation est très grave, » a-t-il ajouté.

« Toute personne raisonnable dirait que cela ne peut être possible, que cela n’a aucun sens pour un pays ci-vilisé (de se comporter comme cela). Mon projet de loi ne parle pas du report des élections présidentielles, mais de l’annulation de cette institu-tion. »

Plusieurs ministres auraient exprimé un certain soutien pour la décision de Kalfa, dont le ministre de l’économie Naftali Bennett (Bayit Yéhoudi) et la ministre de la justice Tzipi Livni (Hatnoua).

Mais au moins un ministre a tota-lement rejeté l’idée : le ministre de l’intérieur Gidéon Saar (Likoud).

« Je vais m’opposer à toute tentative, si une telle tentative est faite, de repor-ter la date de l’élection présidentielle ou d’annuler le poste présidentiel, » a écrit Saar sur sa page Facebook. « On ne change pas les règles au milieu de la partie, » a-t-il ajouté.

Vers une suppression du poste de président ?

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10L’information en provenance d’IsraëlEdition du 14 Mai au 20 Mai 2014

Donnez un nouvel éclat à la table du Chabbath !

Nous vous annonçons la mise en place du nouveau programme de l’équipe Torah-Box : “1 Histoire pour Chabbath”.

Chaque jeudi à 18h, ‘érèv Chabbath, vous recevrez sur votre email, une histoire en vidéo racontée par l’un des Rabbanim de l’équipe Torah-Box, que vous pourrez vous-même raconter.

Comme vous le savez, la table du Chabbath est l’occasion parfois unique de raconter à votre conjoint(e) où à vos enfants de magnifiques divré-Torah. Et là aussi, Torah-Box vient à votre secours : vous allez éga-lement pouvoir délivrer un message captivant afin d’ouvrir les coeurs puisqu’il sera sous forme d’histoire.

Comme vous vous en doutez, cette histoire aura été soigneusement sélec-tionnée par leurs soins, pour ses tré-sors de sagesse et de morale qu’elle pourra contenir et qui est le plus im-

portant pour l’exemple personnel que nous offre la conduite des Tsadikim.

Des Rabbanim vous parleront de l’importance des mitsvot. Ils pour-ront également vous rapporter des récits divers et variés mettant en valeur l’extraordinaire Hachga’hat Hachem (Providence divine particu-lière) qui nous accompagne à chaque pas de notre vie. Ces rabbanim vous feront part aussi des enseignements de nos Sages sur la émouna (foi en D.) et le bita’hon (confiance en D.) qui doivent constituer l’ossature et le fondement de notre existence.

En d’autres termes, cette nouvelle rubrique vidéo viendra apporter un nouvel éclairage à votre foyer. Bien entendu, l’accès à cette nouvelle rubrique est entièrement gratuit. L’équipe Torah-Box et ses rabbanim vous invitent donc chaleureusement à vous y abonner et à donner ainsi un nouvel éclairage à votre table du Chabbath !

>> Abonnez-vous en 1 clic : www.torah-box.com/1histoire

Inscrivez-vous au programme “1 Histoire pour Chabbath” (Torah-Box)

La ville sainte et sacrée de La Mecque, en Arabie Saoudite, a subi de subites et fortes inondations jeudi. La rapidité et la vigueur des précipitations ont inondé plusieurs axes routiers au point que les eaux ont emporté de nombreuses voi-tures avec, parfois, les occupants à l’intérieur.

L’an dernier à la même époque, 16 personnes avaient trouvé la mort dans les intempéries. Alors que les autori-tés du pays veillent à ce que les tra-vaux autour de la Grande Mosquée

de La Mecque et alentour répondent aux exigences les plus rigoureuses en matière d’urbanisme et de transports, l’incapacité des infrastructures à faire face à de fortes intempéries est régu-lièrement pointée du doigt.

En 2011, après des inondations meur-trières à Jeddah, des habitants de la ville étaient descendus dans la ville pour manifester leur colère contre les pouvoirs publics, accusés de négli-gence.

© meteo

Arabie Saoudite : violentes inondations à La Mecque

Lorsque le mot Benghazi est pro-noncé, c’est bien entendu l’attaque terroriste de la mission diploma-tique des Etats Unis en Libye qui vient à l’esprit, et immédiatement ensuite, les mensonges et la dis-simulation par l’administration Obama des raisons de son inac-tion lorsque l’attaque a débuté, et qui a probablement coûté la vie à quatre américains pris dans un piège mortel, et fait que deux ans après, aucun coupable n’a toujours été arrêté.

La commission d’enquête du Congrès a facilement permis de valider ce que tous pensaient : les services de ren-seignements savaient que l’attaque n’était pas le résultat des révoltes provoquées par une vidéo anti-islam sur YouTube, mais une “célébration” des attentats du 11 septembre par les auteurs de l’attentat du 11 septembre : al Qaïda.

Barack Obama, Hillary Clinton, alors secrétaire d’état, et la Maison blanche dans son ensemble ont immédiate-ment su qu’il s’agissait d’une attaque d’al Qaïda. Cela n’a pas empêché Barack Obama, Hillary Clinton, et la Maison blanche dans son ensemble de mentir pendant plus de deux semaines au peuple américain – un fait qui serait impardonnable pour un président Républicain, mais “com-préhensible” pour un Démocrate, et insignifiant s’il est noir et démocrate,

afin de ne pas être accusé de racisme.

Lorsque le mot Watergate est pro-noncé par certains pour évoquer Benghazi, c’est pour les mensonges, les manipulations, les contre-vérités, les témoignages contradictoires, les déclarations officielles si éloignées de la réalité des faits, et les irrégula-rités de procédure découverts depuis l’attaque terroriste.

Lorsque le mot Watergate est pro-noncé, les démocrates s’offusquent et ricanent.

Ils ont raison de s’offusquer et rica-ner.

Watergate était une minable tenta-tive de cambriolage de documents dans les bureaux du comité national du Parti démocrate, et une tentative échouée de mise sur écoute des télé-phones, le tout pour le compte du président Nixon. Il n’y a pas eu mort d’homme. Il n’y a pas eu de violence. Il n’y a pas eu de destruction. Le dra-peau américain n’a pas été brûlé et la souveraineté des Etats Unis désacra-lisée.

Benghazi a coûté la vie à quatre amé-ricains dont l’ambassadeur Christo-pher Stevens, parce que l’adminis-tration Obama n’a pas bougé lorsque l’attaque a été déclenchée, et parce que l’ambassade n’était pas assez protégée, au mépris des mesures de

sécurité imposées depuis l’attentat contre l’ambassade de Karachi le 2 mars 2006, et ces graves dysfonction-nements ont été masqués par un men-songe d’état destiné à assurer la réé-lection de Barack Obama, 6 semaines plus tard.

Benghazi a couté la vie à quatre amé-ricains parce que Barack Obama mar-telait qu’al Qaïda avait été “décimé”, que l’organisation terroriste était “en déroute”, et “sur la voie de la défaite”, et qu’envoyer les F-18s stationnés à Sigonella en Italie à 1 heure de là au-rait détruit les déclarations d’Obama sur sa “victoire contre le terrorisme” et fragilisé sa réélection.

Envoyés sur place dès les premiers appels au secours, les F-18s auraient pourtant découragé et mis en fuite les terroristes, a déclaré le brigadier général des forces aériennes Robert Lovell, un des conseillers du service de renseignement et d’information d’AFRICOM à l’époque des faits, devant la commission d’enquête du Congrès le 1er mai dernier.

La Maison Blanche n’a pas envoyé ses F-18s.

Elle ne les a pas envoyés, et pour s’en justifier, elle a construit le narratif selon lequel l’attaque était une mani-festation “spontanée” contre la vidéo anti-islam.

Et la preuve du mensonge vient d’être révélée par un email compromettant.

Judicial Watch, une ONG qui sur-veille le gouvernement fédéral, a obtenu, après une longue bataille juridique, cent pages de documents concernant Benghazi que l’adminis-tration Obama a caché à la commis-sion d’enquête du Congrès.

Parmi ces documents, un email du 14 septembre 2012 de Ben Rhodes, conseiller communication d’Obama, explique à Susan Rice, alors ambas-sadeur des Etats Unis à l’ONU, et à d’autres membres de l’administration dont le porte-parole d’Obama, com-

ment cacher les faits, mentir sur ce qui s’est produit à Benghazi, afin de préserver l’image du président :

“Souligner que ces protestations sont enracinées dans une vidéo internet, et non dans un échec plus large de notre politique.”

“Renforcer la solidité et la stabi-lité avec laquelle le Président et son administration gèrent des défis diffi-ciles. »

Susan Rice, dans ses déclarations, a suivi ces recommandations à la lettre. Hillary Clinton également. Jay Carey, le porte parole du gouvernement, pa-reillement.

Là où un président Républicain serait démis

Pour l’enquête, la commission Ben-ghazi du Congrès avait exigé de l’administration Obama qu’elle lui remette tous les documents relatifs à l’attentat, ce qu’elle n’a pas fait.

Mais Benghazi ne sera pas Watergate. La première raison invoquée pour demander l’impeachment (démission forcée) de Nixon était :

Avoir “Dissimulé des preuves maté-rielles ou des informations relatives aux faits aux officiers et employés des Etats Unis régulièrement autori-sés à enquêter”

Et l’une des rédactrices de cette pro-cédure s’appelait Hillary Rodham Clinton…

Révélations ou propagande ?

Mais Benghazi ne sera pas Water-gate. Les Démocrates tentent de faire passer le scandale Benghazi pour un acharnement pré-électoral – les élections de mi mandat ont lieu en novembre 2014. Les médias, dont un certain nombre refusent de divulguer le mensonge découvert par l’email de Rhodes et les révélation de la com-mission d’enquête, tentent de faire passer l’affaire pour “la conspiration de Fox News”.

Dans le New York Times du 14 jan-vier dernier, une infâme journaliste du nom de Juliet Lapidos expliquait que la fermeture d’une file de circu-lation sur le pont George Washing-ton par un collaborateur du député républicain Chris Christie était plus grave que les morts de Benghazi car, écrit-elle, “aucun américain n’est res-ponsable de l’attentat contre l’ambas-sade, contrairement à Bridget Anne Kelly, la collaboratrice de Christie qui a écrit “il est temps de créer des problèmes de circulation à Fort Lee.”

Cerveau malade des gauchistes.

Benghazi est infiniment plus grave que le Watergate. Mais seulement si le président américain avait été répu-blicain. Watergate serait resté le nom d’un immeuble de Washington si le président d’alors avait été démocrate.

De nouveaux documents confiden-tiels qui pourraient remonter jusqu’à Obama pourraient encore émerger…

© Jean-Patrick Grumberg

Scandale Benghazi: l’email qui pourrait compromettre Obama

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12L’information en provenance d’IsraëlEdition du 14 Mai au 20 Mai 2014 12L’information en provenance d’IsraëlEdition du 14 Mai au 20 Mai 2014

Les camps de concentration d’Aus-chwitz et de Birkenau font parait-il de plus en plus l’objet d’actes de vandalisme. La direction du site ne sait plus comment limiter ce phéno-mène.

Selon la chaîne polonaise tvn24, le

musée Auschwitz-Birkenau est abî-mé par toutes sortes de graffitis sur les murs et les lits superposés dans les baraques. Et on dérobe de plus en plus d’objets historiques. «Le musée est énorme» explique le directeur Piotr Cywinski, «nous ne pouvons pas non plus tout surveiller.»

Le directeur demande au ministère de la Culture de Pologne de modifier sa politique. À l’heure actuelle, les ca-méras de sécurité sont interdites parce qu’il faut garantir parait-il «l’authen-ticité du musée». Pour Cywinski, le problème peut se résoudre par un meilleur enseignement. D’après lui, ce sont souvent les jeunes qui se rendent coupables de vandalisme, suivis de touristes étrangers et même parfois des professeurs…

Plus d’un million de personnes ont été assassinées à Auschwitz. La plu-part d’entre elles étaient juives, mais également des Polonais, des Sinti, des Roms et des prisonniers de guerre russes ont trouvé la mort dans les chambres à gaz. Hélas dans certains pays, il ne reste quasiment plus de juifs et pourtant, des cimetières voir d’anciennes synagogues sont réguliè-rement profanées dans l’indifférence générale.

Y.Lellouche

De plus en plus de vandalisme à Auschwitz-Birkenau

C’est cheveux exhibés et débar-rassés du voile (le keufani) que des dizaines d’Iraniennes ont décidé de s’associer à un événement (lancé le 3 mai) afin de revendiquer leurs «Libertés furtives pour les femmes iraniennes», le nom donné à cette campagne. Lancé sur Facebook, cet événement connait un succès phénoménal sur le réseau social, enregistrant en quelques jours seulement plus de 128.000 «like», de quoi inquiéter les autorités ira-niennes.

«Libertés furtives pour les femmes iraniennes» (photo - Facebook)

Et bien que le groupe créé à l’occa-sion se revendique comme apolitique, des dizaines de femmes ont répondu à l’appel, postant leurs photos sans leur hijab et bravant ainsi l’interdit. Un affront et un défi pour le régime islamiste de Téhéran.

Sur ces photos on peut voir des femmes cheveux à l’air ou détachés, le voile autour du cou ou au-des-sus de leur tête comme au temps du Shah. Chaque pose est accompagnée d’un commentaire personnel pour ces

femmes ayant décidé de «partager leur moment de liberté furtive sans le voile» dans un pays où le port du hijab est obligatoire depuis 1979 et où les femmes «dévoilées» peuvent être la cible de la police dite de «mo-ralité», chargée de vérifier que les femmes dans la rue respectent cette règle.

C’est une journaliste iranienne, Masih Ainejad, en exil au Royaume-Uni qui est à l’origine de ce mouve-ment. «J’ai simplement demandé aux femmes d’envoyer des selfies de leurs moments privés de liberté», confie-t-elle au site Vocativ. «Lorsque j’étais en Iran, je retirais mon voile lorsque j’étais dans un champs, ou dans un endroit tranquille, et je me demandais combien de femmes iraniennes fai-saient la même chose que moi. Appa-remment beaucoup».

Ces femmes qui ont osé braver l’in-terdit en postant leurs photos sans voile sur Facebook, interdit en Iran, restent apparemment sous la menace de sanctions - des coups de fouet voire la prison…

YVES PEREZ

Iran – Elles ont osé…enlever le voile !

Le Mémorial de la shoah propose dans le cadre d’une coopération avec l’association «erinnern.at» un nouveau site internet spécialement

conçu pour les enseignants sur le destin des Tsiganes (Roms et Sinti) pendant la Seconde Guerre mon-diale.

Exposition à voir également au Mé-morial de la Shoah à Paris.

Y.L.

Le destin des Tsiganes pendant la Seconde Guerre mondiale

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13L’information en provenance d’IsraëlEdition du 14 Mai au 20 Mai 2014

Julot -Tsemah Smadja zatsal

Un véritable «monument» de la synagogue Tunisienne de Belleville «Rebbi Haï Taieb Lo-met», le Rav Tsemah Julot Smadja zatsal nous a quitté il y a quelques jours.

Rebbi Tsemah Julot Smadja zatsal a voué sa vie à la transmission de la Thora et à la Tradition - les «Mina-ghim» de Tunis, mais aussi à la grammaire hébraïque et la Liturgie. Comme son père Rabbi Braïtou zat-sal, il forma un nombre impression-nant d’élèves à Paris dans le quartier de Belleville. Durant plus de trente ans, son apport fut considérable au sein de la communauté où il fit rayon-ner le judaïsme tunisien et le débar-rassa de ses complexes.

Rebbi Braïtou avait transmit le savoir à une pépinière foisonnante d’enfants dans la pure tradition du Talmud Thora de l’Ariana le «Kêuteb Kiss-raoui». Autant dire que ce «Kêuteb» était la Référence de la ville et même au-delà. Cette ville de l’Ariana était une petit bourgade près de Tunis, que certains n’avaient pas hésité à appeler jadis «la petite Jérusalem» tellement la vie juive était intense. Celle-ci a donné de très nombreux rabbins dont notre maître Rébbi Fraji Uzan zatsal ou Rebbi Sion Gattino zatsal (mon grand oncle), qu’on surnommait «le Mohel des pauvres» pour sa grande piété.

En 1985 au cours d’un voyage à Tu-nis, j’eus l’occasion de revisiter grâce au Rav Simon Belhassen zatsal, natif de l’Ariana, le fameux Keuteb Kiss-raoui ou du moins ce qu’il en restait. Mon guide était Sion le vieux gardien juif qui habitait les lieux, tel le «gar-dien du Temple». Les murs renfer-maient encore une histoire, celle de l’âge d’or du judaïsme de l’Ariana. Cette ville également réputé par son air pur et son eau de puits et dont la

légende disait : «Si il y avait une mer à l’Ariana…Personne n’irait au cime-tière!» (Ken fêmma B’haar fi Ariana Had Mi yemchi Lejâbaana). C’est ici, à l’Ariana qu’avait commencé l’his-toire de la famille de Rebbi Braïtou.

Beaucoup de personnes garderont le souvenir d’une rencontre avec ce personnage humble qu’était Rebbi Tsemah Smadja zatsal. Pour ma part, je garderais le souvenir des récits sur les Tsadikim de Tunis qu’il nous racontait avec force et détails ou des «slihot» à la «mode tune» auxquels je participais durant le mois d’Elloul ou encore la récitation de quelques versets de Tehilim à la synagogue Ju-lien Lacroix. Le Talmud affirme que : «celui qui enseigne une seul lettre au fils de son prochain, est considéré comme si il avait conçu». Julot-Tse-mah notre maître, nous enseigner et nous «corriger» souvent, parce que nous étions tous ses enfants!.

A tous ces jeunes qu’il a formés ici en France, à tous ceux qui sont de part le monde, je dis que c’est à eux que revient la tâche de porter le flambeau de la Thora et du judaïsme Tunisien. Soyez fiers et fidèles à vos coutumes disaient nos maîtres, car leurs racines sont profondes !.

Rebbi Tsemah Julot zatsal nous manquera à tous, en particulier à sa famille, à son frère Victor pour qui j’ai une grande affection, mais éga-lement à Monsieur Gaston Sayada, à mon maître Rebbi Chlomo Azoulay qui fut le camarade de rebbi Tsemah à l’Ariana, aux nombreux fidèles ano-nymes, aux nostalgiques de l’office «Tune» de Cannes, ou encore à tous ceux et toutes celles qui ont l’habi-tude d’apporter leur «Chéouda» de Rebbi Haï Taieb Lo-met ou celles de Rebbi Meïr Bel Aness et de Rebbi Chiméone Bar Yohaï à la synagogue Julien Lacroix,et pour y recevoir la bénédiction de Julot.

Mais au fond de moi, je suis sûr que par ses mérites, Rebbi Tsemah Sma-dja bar Myriam siègera parmi les grands serviteurs de D-ieu au Gan Eden Aélyone.

QUE SON SOUVENIR SOIT POUR NOUS UNE BENEDIC-TION AMEN !

Yvan Lellouche

Les JUIFS du BRESIL

La communauté juive brésilienne compte environ 191 000 personnes, soit seulement 0,07% de la popu-lation brésilienne faisant ainsi du Brésil le huitième foyer diasporique juif (après les États-Unis, Israël, la France, la Russie, l’Ukraine, le Ca-nada, le Royaume-Uni et l’Argen-tine).

Selon une étude : «Fait souvent ignoré, le judaïsme a profondément imprégné la culture brésilienne, pour la simple et bonne raison que nombre des premiers immigrants après la découverte du Brésil étaient d’origine juive».

Tout a débuté au début du XVe siècle, lorsque les Juifs espagnols et portu-gais furent obligés de se convertir au christianisme, sous peine d’être expulsés de leurs pays s’ils ne le faisaient pas. La liberté de culte des Juifs dans la Colonie ne fut seule-ment garantie dans la Constitution de l’Empire du Brésil que par le traité commercial de 1810, signé entre le Portugal et l’Angleterre.

Les Juifs marocains, descendants directs des communautés expulsées d’Espagne par les rois catholiques, trouvèrent refuge en Amazonie, où

ils s’installèrent autour de 1810. Une étude génétique réalisée récemment par l’Université Fédérale du Minas Gerais a révélé que 17% de la popu-lation d’Amazonie qui se déclare blanche descend en réalité de Juifs et reste très attachée aux principes du Judaïsme et de la thora. Cette propor-tion est plus importante qu’à São Pau-lo, où vivent près de 60% des 191.000 Juifs brésiliens, tous évidemment «amoureux» de la «seleçao». D’ail-leurs devant pas moins de 880 jour-nalistes accrédités à Rio de Janeiro, et bien que le Brésil a prit du retard sur les travaux d’infrastuctures, «Feli-pao» l’entraineur de la sélection Luiz Felipe Scolari a dévoilé la semaine dernière, 23 noms sans grande sur-prise, parmi lesquels ne figurait au-cun crack sur le retour de type Kaka, Ronaldinho ou Robinho.

Scolari a reconnu qu’il avait «huit, neuf, dix titulaires», et que le onze de l’équipe qui a écrasé l’Espagne (3-0) en finale de la Coupe des Confédéra-tions en 2013 constituait «la base»: Julio César - Dani Alves, David Luiz, Thiago Silva (cap.), Marcelo - Luiz Gustavo, Paulinho - Hulk, Oscar, Neymar - Fred.

En 2002, le cinquième titre mondial

de la Seleçao s’était dessiné autour du concept de la «Famille Scolari». En 2014, le leitmotiv de «Felipao» reste un peu le même : construire une «am-biance» avec les joueurs, les mettre dans des conditions psychologiques entièrement tendues vers l’objectif de la sixième étoile !. En 2002, il avait nommé un groupe de cadres, de lea-ders. Rebelote douze ans plus tard avec l’annonce d’un carré de capi-taines: Thiago Silva, David Luiz, Ju-lio César et Fred. Pour ces deux der-niers, plus ou moins décriés, c’est une manière de leur marquer sa confiance. Seuls six joueurs sur les 23 ont déjà disputé une Coupe du monde (cinq en 2010, deux en 2006, sachant que Julio César était présent aux deux).

Les joueurs se rassemblent le 26 mai au centre d’entraînement de Granja Comary, avant deux grands matches de préparation, contre le Panama (3 juin à Goiânia) et la Serbie (6 juin au Morumbi de Sao Paulo). Et le 12 juin, la Seleçao inaugurera «son» Mondial contre la Croatie (à l’Arena Corin-thians de Sao Paulo), puis affrontera le Mexique (17 juin à Fortaleza) et le Cameroun (23 juin à Brasilia).

Michel Platini a dit récemment : «Aller au Brésil, c’est comme si les Musulmans allaient à la Mecque, les Chrétiens à Rome et les Juifs à Jéru-salem. A l’approche de la coupe du monde de football qui aura lieu du 12 juin au 13 juillet 2014 au Brésil, il se-rait superflu de demander aux juifs de ce pays, le nom de l’équipe qui aura leurs faveurs !

S.L

Page 14: Israël Actualités n°302

Dès le premier verset D-ieu s’ex-prime ainsi : «îm behokhotaï telêkhou…» «Si vous vous confor-mez à Mes Lois et respectez Mes Préceptes. Je vous donnerai alors la pluie en son temps et vous demeu-rerez en toute quiétude dans votre pays…» Je ferais régner la Paix…et le glaive ne traversera pas votre territoire ». Rachi nous éclair et dit : «Si vous redoublez d’effort dans l’étude de la Thora en vue d’ac-complir les commandements, alors, Je vous donnerai…». Grâce à ce verset, nous apprenons que celui qui souhaite contribuer à la pro-tection du Peuple d’Israël, se doit de respecter également la Mitsva qui recommande de consacrer une partie de son temps à l’étude de

la Thora, de même, au respect des Mitsvot, aussi bien celles vis-à-vis de D-ieu, que celles vis-à-vis de ses semblables. Dans le cas du non res-pect de ces commandements, D-ieu précisera : «Venatati panaï bakhêm venikaftêm lefné oyivékhém» «Je vous ferai du mal car ceux qui vous haïssent vous domineront». Rachi précise : «Je susciterais vos enne-mis à l’intérieur de vos propres rangs» et d’ajouter : «Lorsque les nations de monde se dressent contre Israël, elles ne visent à s’em-parer que ce qui est visible…Mais lorsque D-ieu dressera des gens parmi les vôtres…ils fouilleront même dans vos trésors «cachés» c’est-à-dire ce que vous chercher à dissimuler!. Notre maître le Rav

Yoram Abergel chlita dit souvent qu’Achem se conduit avec nous de la même façon dont nous nous comportons avec lui, comme dit le verset des psaumes : «Ad-onaï chomrekha ad-onaï tselekha al yad yéminekha» C’est l’Eternel qui te garde, l’Eternel qui est à ta droite comme ton ombre tutélaire…(il se manifeste de la même manière que notre ombre ou notre comporte-ment).

Cet «investissement» dans la Thora que nous demande D-ieu, peut nous apporter la Paix et la prospérité nous disent les sages. Plus la Thora est étu-diée, plus les Mitsvot sont observées par le peuple et plus les retombées seront bénéfiques. «La pluie tombera en son temps avec abondance et bé-nédiction, ainsi la sécurité sera assu-rée…». Un Midrach nous enseigne également que : «L’épée et le Livre (la Thora) descendirent du Ciel entre-lacés ». Achêm dit alors aux enfants Israël : «Si vous observez ce qui écrit dans ce livre, vous serez sauvés de l’épée, à défaut, l’épée se retournera contre vous..». En effet, disent les sages, c’est toujours l’absence de l’étude de la Thora et de l’observance des misvots qui donnent en quelque sorte la force à l’épée!. N’oublions pas que tous les peuples de la terre, de même que tous les éléments de l’uni-vers, y compris les anges «accusa-teurs» ont témoignés de l’acceptation par Israël de la Thora au Mont Sinaï. Par conséquent, autant éviter de prê-

ter le flan aux critiques, comme nous l’avons hélas observé dans l’actualité communautaire récente.

Notre Maître Le Rav Emmanuel Chouchena zatsal appréhendait énormément l’argent, il en avait une certaine méfiance et son honnêteté légendaire ainsi que sa droiture furent souvent soulignées par tous ceux qui l’on connu. Lorsqu’il formait des en-fants notamment pour la Bar-mitzva, il le faisait bénévolement, de même que l’abattage de volailles pour les familles qui le lui demandaient. A plusieurs reprises, il venait célébrer le mariage des enfants de personnes qu’il connaissait, aussi bien lorsque la cérémonie avait lieu en Israël et lui se trouvait en France que l’inverse. A chaque fois, il refusait même le remboursement de ses frais de dépla-cement!. Toutes les circoncisions qu’il a pratiquées, dont le nombre est inestimable, l’ont été «Léchem Chamaïm». Beaucoup de fidèles sont restés nostalgiques de cette époque, parce qu’il il est vrai que nous vivons aujourd’hui une «sacrée époque», celle de la génération, comme disait un maître avec humour, des «cerfa-rien».. pour qui l’argent est l’idole!. Mon maître Rebbi Fraji Uzan zat-sal de mémoire bénie, avait cette réflexion : «Et dire que le cimetière des «Grâna» et «Barthou» à Tunis est rempli de grands de la Thora-des Gaonnim-qui n’ont vécu que grâce à la «miseria» de quelques dinars que leur versé la communauté». La Haftara de cette paracha est une très belle prophétie de Jérémie, elle dit en substance: «Ainsi parle l’Eter-nel : Maudit soit l’homme qui met sa confiance en un mortel……

Béni soit l’homme qui se confie en l’Eternel, et dont D-ieu est l’espoir! Il sera tel qu’un arbre planté au bord de l’eau et qui étend ses racines près d’une rivière : vienne la saison chaude de sécheresse, il ne s’en inquiète point, il ne cessera pas de porter des fruits. «Le cœur est plus que toute chose plein de détours, et il est ma-lade : qui pourrait le connaître? Moi, l’Eternel, moi je scrute les cœurs, je sonde les reins, je sais rétribuer cha-cun selon ses voies, selon le fruit de ses œuvres».

Cette prophétie s’achève ainsi : «O espérance d’Israël, Eternel, tous ceux qui te délaissent seront confondus! Oui, ceux qui se tiennent éloignés de moi seront inscrits sur la poussière, car ils ont abandonné la source d’eaux vives : « L’Eternel, Guéris-moi, Sei-gneur, et je serai guéri ; sauve-moi et je serai sauvé, car tu es l’objet de mes louanges.

C’est aussi en quelque sorte la signi-fication du début de notre paracha, amenant bénédictions et malédic-tions. Si l’homme est capable de s’élever pour servir D-ieu, par le respect des mitsvot et l’étude, alors D-ieu répandra sur l’homme toutes sortes de bénédictions, matérielles et spirituelles. C’est la réparation, le «tikoun» de la Majesté divine. Si au contraire, l’homme suit ses impul-sions, ses envies sa «Taava» et dévie du chemin fixé par D-ieu lui même, il s’ensuivra des malédictions (haz vechalom). Cependant, la Thora, au terme de ce livre de Vayikra, a prévu l’antidote au mal : le dixième ani-

mal, même «imparfait», remontera à la source du Bien et sanctifiera ainsi tout le bétail. Il en va de même pour le collectif humain : un groupe ne peut être digne de ce nom que s’il intègre les personnes a priori éloignées de la Thora. Les jours qui nous séparent de la fête de Chavouot doivent en effet permettre à chacun d’entre nous de se préparer spirituellement - à faire en quelque sorte un «Tikoun»(une réparation), pour recevoir une Nou-velle fois, la Thora. Chaque jour et un nouveau jour que nous devons mettre à profit pour acquérir la Sagesse que nous trouvons notamment dans le Traité des Perkei Avot – Les Maximes des Pères.

Qui est Rabbi Meïr Baal Ness? Avec lequel nous aurons rendez vous cette semaine. Pour reprendre un chapitre du livre «A la découverte de Rabbi Meïr» écrit récemment par Dov Ze-rah aux éditions des Rosiers, il rap-porte que Rabbi Yossé Ben Rabbi Halafta louait Rabbi Meïr devant les habitants de sa ville de Tsipori, et leur disait : «Rabbi Meïr est un grand homme saint et réservé». Rabbi Meïr, qui arrivait à l’épaule de Rabbi Akiva ; était l’homme le plus grand de sa génération. Rabbi Youdah Ha-nassi qui était l’homme le plus grand de sa génération n’arrivait qu’aux épaules de Rabbi Meïr.. Même si ces propos peuvent être interprétés au second degré, à savoir au niveau des connaissances et des capacités intellectuelles, il n’en demeure pas moins que Rabbi Meïr était physi-quement un homme grand. Isi Ben Yéoudah a fait une présentation des qualités propres à chaque Sage. Il disait de Rabbi Meïr qu’il était «un sage et un érudit». Rabbi Meïr a été un grand Sage possédant à la fois une extraordinaire mémoire, ce qui lui a permis d’avoir de très grandes et nombreuses connaissances, mais également doté d’une grande capacité d’analyse, qui en faisait un homme piquant et intelligent. Rebbi Meïr n’a jamais profité du service de la Torah. Il vivait grâce à son travail de scribe. Il écrivait des livres de Torah. Il était précautionneux et méticuleux. C’était un des meilleurs scribes, et il gagnait 3 Sela par semaine. Il divisait sa paye en trois : un Sela pour subvenir à ses besoins quotidiens ; le second pour les dépenses de vêtements ; et il consacrait le troisième pour la bienfaisance, la Tsédaka, afin que les Sages de la génération puissent étu-dier. C’est lui, ce Grand de la Thora, dont on célébrera cette semaine la Hilloula qui correspond également, à Pessah Chéni. Que ses mérites nous protègent à tous!

Yvan Lellouche

14L’information en provenance d’IsraëlEdition du 14 Mai au 20 Mai 2014

Parachat Behokotaï : Être droit avec l’Eternel

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15L’information en provenance d’IsraëlEdition du 14 Mai au 20 Mai 2014

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16L’information en provenance d’IsraëlEdition du 14 Mai au 20 Mai 2014

Un Israélien sous le coup d’un mandat d’arrêt fédéral des Etats-Unis pour avoir vendu du matériel militaire américain à l’Iran a été arrêté lundi à l’aéroport de Tel-Aviv, a-t-on appris auprès de la police israélienne.

«Un israélien de 64 ans a été arrêté à l’aéroport Ben Gourion (Tel-Aviv), à la demande des autorités américaines qui ont émis un mandat d’arrêt pour vente illégale de matériel militaire américain à l’Iran», a indiqué à l’AFP Louba Samri, une porte-parole de la police.

L’homme, également suspecté de blanchiment d’argent, avait déjà été condamné par la justice américaine à six mois de prison pour commerce il-légal de matériel militaire américain, a ajouté la police.

Selon le site du journal Haaretz, ce citoyen israélien est impliqué dans deux transactions séparées d’expor-tation illégale de pièces de rechange d’avions de combat américain de type F-4 et F-14, qui nécessitent depuis 2000 une autorisation du Trésor amé-ricain.

Le Parquet a demandé au tribunal de Jérusalem une prolongation de sept jours de la détention préventive du suspect, arrêté alors qu’il s’apprêtait à quitter Israël, afin de permettre aux autorités judiciaires américaines de présenter une demande d’extradition d’ici 50 jours, a précisé la porte-pa-role de la police.

Un Israélien soupçonné d’avoir vendu des armes américaines à l’Iran arrêté

Le Guide Suprême, l’Ayatollah Ali Khamenei a jeté& un gros pavé dans la mare de la diplomatie nu-cléaire, dimanche 11 mai.

Moins d’une semaine avant le pro-chain cycle avec les six puissances mondiales, il a déclaré : « Les Gar-diens de la Révolution ne doivent, ab-solument pas se statisfaire du niveau actuel [de production de missiles]. Ils doivent en produire en masse ».

Faisant référence aux inquiétudes de l’Occident que l’Iran conçoivent des missiles capables de transporter des ogives nucléaires, Khamenei a affir-mé : « Ils s’attendent à ce que nous limitions le programme de missiles, alors qu’ils menacent continuelle-ment l’Iran d’une action militaire. C’est donc une attente aussi stupide qu’idiote ».

Khamenei s’exprimait au cours d’une visite à une exposition aéronautique, organisée par les Gardiens de la Révolution (CGRI), qui sont respon-sables des programmes nucléaire et missiliers de l’Iran.

Au cours de ces dernières semaines, Washington, Téhéran, Moscou et l’Agence à l’Energie Atomique à Vienne ont fait couler à flots une courant de reportages optimistes sur les progrès réalisés pour élaborer un accord nucléaire définitif et quant à l’observance fidèle de l’accord intéri-maire signé en novembre dernier, par Téhéran.

Les sources de Debkafile, cepen-dant, persistaient à souligner que ces progrès n’étaient possibles que parce que les six puissances, menées par les Etats-Unis, s’interdisaient d’aborder les dimensions militaires du programme nucléaire iranien et la planification de sa production de mis-siles pour transporter des ogives nu-cléaires. Par conséquent, le texte de l’accord définitif, élaboré en collabo-ration avec l’équipe iranienne, sous l’égide du Président Hassan Rouhani, se gardait bien d’aborder l’aspect mi-litaire du programme nucléaire.

Depuis quelques temps, principa-lement sous la pression d’Israël, Washington a dû informer Téhéran qu’il n’existait pas d’échappatoire à l’ouverture de la discussion sur les moyens de restreindre les dimensions de l’armement de son programme nucléaire et des projets de missiles balistiques.

D’où le furieux retour de Khamenei – destine à contraindre l’Administra-tion Obama à céder du terrain sur ces exigences ou se préparer à ce que la diplomatie nucléaire explose en plein vol.

Des sources iraniennes exclusives ré-vèlent une autre raison à cette pugna-cité du Guide suprême. Les chefs ra-dicaux des Gardiens de la révolution ont fait savoir clairement qu’ils ne re-nonceront jamais à l’arme nucléaire. Plus les négociations approchent de l’échéance d’un accord, plus proche se trouve Téhéran d’un coup militaire qui chasserait le Président Rouhani et réduirait le Guide Suprême à une per-sonnage de figuration.

Khamenei lit clairement le message sur le mur et, se retrouvant placé entre la marteau et l’enclume, il a décidé qu’il ferait mieux de se mon-trer ferme, contre toute concession supplémentaire – même si cela signi-fait de devoir sacrifier la diplomatie nucléaire et ses gratifications écono-miques.

DEBKAfile Reportage Spécial

Accord en péril : Khamenei ordonne une production massive de missiles

Le Shin Beth met en garde le ren-seignement indien contre de pos-sibles attaques visant Juifs et Israé-liens

Israël a averti les services de ren-seignement indiens de possibles at-

taques terroristes contre des touristes juifs, des sites juifs et des Israéliens « dans les prochains mois à travers le sous-continent », a rapporté vendredi le journal britannique Daily Mail.

L’alerte précisait que les touristes is-

raéliens pouvaient être visés dans les hôtels, les centres religieux, les syna-gogues, les restaurants, les centres communautaires, ainsi que les aéro-ports, et les ports maritimes.

En novembre 2008, un centre reli-gieux de Mumbaï a été la cible d’une attaque terroriste dans laquelle le rab-bin et sa femme enceinte ont été tués par des terroristes pakistanais.

En Juillet 2012, un attentat a visé un bus de touristes israéliens dans la ville côtière de Burgas en Bulgarie. Cinq israéliens et le chauffeur bul-gare ont trouvé la mort dans ce bom-bardement.

Récemment, plusieurs tentatives d’attaques contre des Israéliens ont été contrecarrées en Thaïlande.

Selon le renseignement israélien, Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), Al-Qaïda dans la péninsule arabique, et Ansar al-Shariah sont des auteurs potentiels d’attaques contre les Juifs et les citoyens de l’Etat hé-breu.

Israël avertit l’Inde d’attentats contre des Juifs

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18L’information en provenance d’IsraëlEdition du 14 Mai au 20 Mai 2014

Analyse : l’IAF pense qu’elle est, à elle seule, capable d’écourter la prochaine guerre, en frappant des milliers de cibles en une journée, larguant plus de dix bombes de précision d’un seul avion sur dif-férentes zones à la fois. Ron Ben Yishaï commente la révolution des modes opératoires de la branche aérienne, perçue comme « la police d’assurance d’Israël ».

Au début, nous devrons en passer par l’expérience d’un certain nombre de jours très difficiles. Des roquettes et missiles, destinés principalement à la zone métropolitaine de Tel Aviv. La défense aérienne défendra essentiel-lement les installations et les bases stratégiques, dans les grandes villes, des immeubles s’effondreront et il y aura, inévitablement, des pertes humaines.

Mais cela ne durera pas longtemps. La force aérienne d’Israël répliquera immédiatement, et après quelques jours, nous constaterons une baisse significative dans le nombre de mis-siles tirés contre Israël. Un cessez-le-feu s’en suivra, il y a aura encore d’autres tirs de roquettes, et ensuite une trêve et un calme relatif, durant plusieurs années grâce à la restaura-tion de la dissuasion.

C’est le scénario grave, mais raison-nable auquel se prépare Tsahal et c’est l’objectif de l’échelon politique. Ce sera une « guerre de haute trajec-toire ». Que les tirs de roquettes pro-viennent de Syrie, du Liban, de Gaza ou d’Iran – le but sera de la terminer rapidement, dans le but de minimiser les dommages et les pertes, tout en en causant un maximum dans l’autre camp, de façon à ce qu’il ressente l’urgence de rechercher un cessez-le-feu.

Le Commandant de l’armée de l’Air, le Général-Major Amir Eschel et les officiers supérieurs de l’IAF pensent que c’est possible – et même plus : avec les renseignements, les armes et les appareils à la disposition de l’Air Force, ils pensent pouvoir atteindre les réalisations décrites par les seules ressources aériennes, sans que Tsa-hal ait besoin de mettre en œuvre ses propres ressources en territoire ennemi et qu’il doit lui être permis de le faire.

Si le Général-Major Eschel et ses hommes ont raison, nous parlons alors d’une réduction significative du nombre de pertes humaines et d’une énorme préservation des ressources, étant donné le coût astronomique – environ 1 milliard de shekels (290 millions de $) – de chaque jour de combat. Ce que le commandant de

l’IAF suggère, constitue, en fait une véritable révolution dans les concep-tions du combat de Tsahal, qui affec-tera, de façon radicale, les besoins d’équipement et d’entraînement des forces terrestres, et la liste des ^prio-rités budgétaires.

J’ai déjà entendu, une fois aupara-vant, cette affirmation que l’Air Force peut faire le travail toute seule, dans la bouche de Dan Halutz, quand il oc-cupait les fonctions de Commandant de l’IAF, avant qu’il ne soit nommé Chef d’Etat-Major. Or, cette préten-tion s’est avéré fausse, durant la Se-conde guerre du Liban, et c’est bien la raison qu’elle continue à soulever beaucoup de doutes, aujourd’hui.

Evidemment, tous les officiers supé-rieurs de Tsahal ne sont pas d’accord avec les évaluations de l’armée de l’air. Beaucoup de généraux, qui sont parfaitement au courant des capaci-tés de l’Air Force et les respectent, pensent encore qu’il est nécessaire que l’armée opère au sol, pour qu’on puisse paralyser les tirs de milliers de roquettes et missiles.

On perçoit aussi la courte période d’action annoncé comme improbable. Les responsables de l’IAF répondent par un argument très convaincant. Si nous sommes brusquement attaqués, dans tous les cas de figure, cela nous prendra un certain temps pour ras-sembler toutes les forces terrestres et reprendre le dessus sur les attaques contre les dépôts d’urgence et les artères d’approvisionnement. Dans le même temps, nous aurons l’occasion de faire le travail par des attaques aériennes. Simultanément, disent-ils, nous sommes prêts à offrir aux forces terrestres une aide significative au combat.

“Nous ne sommes pas en train de jouer”, explique Eschel. « Nous sa-vons que nous sommes perçus, à la fois par le public et par les principaux responsables de l’Etat, comme la po-lice d’assurance du peuple israélien, et les attentes nous concernant, sont très élevées. Peut-être trop élevées. Mais cela ne nous trouble pas. Nous nous souvenons que nous ne sommes pas seuls et que nous bâtissons notre capacité à intégrer ce facteur ».

Lors de l’opération “Pilier/Nuée de Défense, remarque t-il, l’IAF a évité la nécessité d’une opération terrestre à Gaza, et la dissuasion « marche » plus ou moins, jusqu’à aujourd’hui.

J’ai été témoin des préparatifs de l’ar-mée de l’air visant à améliorer signi-ficativement ses capacités d’aider les forces terrestres, il y a quelques se-maines, quand je me suis joint à une

action de patrouille et d’arrestations dans le secteur d’Hébron, qui était combinée à des préparatifs de guerre. Un exercice simulait la prise d’un vil-lage libanais.

Alors que nous progressions, le com-mandant de la brigade de parachu-tiste a désigné un combattant replié derrière une terrasse, et il m’a soufflé à l’oreille qu’il s’appelait le Lieute-nant-Colonel T., le commandant de l’escadrille de F-16. Cela paraissait un évènement totalement inhabituel dans la réalité de Tsahal.

T., qui était équipé, armé et qui agis-sait comme un combattant régulier, m’a expliqué, très naturellement qu’il s’était joint à l’opération de sa propre initiative, parce qu’il voulait com-prendre comment les forces de l’in-fanterie se déplaçaient et opéraient au combat et comment ses pilotes et lui-même pouvaient les aider, en gros plan et de très près.

Un avion de chasse aidant les forces terrestres par sa puissance de feu et des tirs de missiles correspond à une mission courante. Un avions de guerre larguant une bombe d’une tonne contre une maison et qui re-tarde la progression de forces ter-restres – c’est une toute autre histoire.

Les sorties d’attaqueMais venir en aide aux forces ter-restres n’est pas la première mission de l’IAF. Au cours de ces deux der-nières années, elle s’est essentiel-lement préparée pour un objectif approuvé par le Chef d’Etat-Major, le Ministre de la défense et le Premier Ministre – être prête à écourter les combats qui peuvent éclater à n’im-porte quel moment, et cela met une responsabilité encore plus immédiate et plus lourde sur les épaules d’Eschel et de ses lieutenants.

Neutraliser des dizaines de milliers de roquettes et de missiles au Liban et à Gaza est une mission qui relève de Sisyphe. Les lances-roquettes immo-biles d’où les missiles sont tirés à une plus longue portée, avec des ogives lourdes et relativement précises, sont fortifiés et bien dissimulés dans des maisons de civils ou dans des fosses de lancement cachées (creusées dans le sol et déclenchées par des com-mandes à distance) ; leurs opérateurs se déplacent entre eux, les réarment et frappent les forces de Tsahal face à eux, par des tunnels.

La principale difficulté consiste à uti-liser à bon escient les renseignements pour les localiser et les prendre pour cible peut aussi amener à tuer des civils non-impliqués et à entraîner le monde contre nous.

Faire la chasse aux lance-roquettes portables est encore plus difficile. Cela exige une surveillance étroite des zones de lancement, et s’ils sont localisés – et on a besoin d’un avion ou d’un autre moyen pour frapper le camion ds lanceurs avec exactitude, alors qu’il est encore à découvert sur le terrain ou quand son chauffeur tente de le cacher sous les fondations d’un bâtiment.

Durant la seconde guerre du Liban, l’Air force a parfaitement réussi – confronté à un entrepôt de missiles qui était, au moins, six fois moins

important que celui dont dispose le Hezbollah à présent – mais ces mis-sions ont été très dures, même à ce moment. Les pilotes auront, en plus, à opérer alors que leurs bases seront prises pour cibles et qu’ils devront se défendre contre des missiles an-ti-aériens de fabrication russe, qui semblent bien être tombés entre les mains du Hezbollah, ou des lance-missiles à l’épaule, dont les Gazaïotes peuvent disposer.

De façon à surmonter les difficultés et monter en puissance, selon l’étendue de la tâche, l’IAF a entrepris certaines procédures de changement, ces deux dernières années. Le processus le plus important, c’est l’effort qui consiste à augmenter « les sorties d’attaque ». Le nombre de sorties, mais principa-lement, le nombre de cibles attaquées et l’étendue des dommages qui leur sont infligés.

Comme la grêle.

Le Général-Major Eschel a ordonné à l’armée de l’air, depuis au moins août 2012, trois après avoir pris ses fonctions, de se préparer à mener plu-sieurs milliers de sorties armées par jour. Le but est d’accroître ce qu’il appelle « les capacités meurtrières de la force aérienne ».

Durant la seconde guerre du Liban, il y a eu des centaines de sorties, et le nombre de cibles attaquées, faisant parties de la “banque de cibles poten-tielles” était même un peu moindre. Aujourd’hui, la banque de cibles sus-ceptibles d’être détruites s’est consi-dérablement étendue, et on s’attend à ce que l’armée de l’air parachève l’amélioration des sorties d’attaque très bientôt.

Mais même cela n’est pas suffisant. Dans le but de réduire les tirs dans une courte période de temps, on doit attaquer un grand nombre de cibles en même temps. Dans cet objectif, les industries de la défense ont dévelop-pé un armement guidé avec précision que le pilote peut déclencher dans dif-férentes directions comme une nuée de grêle s’abattant sur une vaste zone, sans renoncer à la précision du tir, ni au nombre ni à la variété des cibles possibles.

Par exemple, un seul F-16 peut bom-barder simultanément plus de dix cibles dans différents endroits. Les capacités du F-15 ( de l’ancien mo-dèle) sont plus élevées, aussi bien en quantité que par le poids des bombes, capables de détruire des fortifica-tions souterraines. Cet avion, déclare le Général de Brigade Tomer Bar, commandant de la base de Tel Nof, peut aller très loin avec une charge lourde et sans approvisionnement en vol. Sans compter le F-15i, qui est particulièrement adapté aux missions d’attaques à longue distance et à la suprématie aérienne. La signification stratégique est évidente, même s’il ne mentionne pas le nom du pays-cible.

Dans le but de répondre aux exi-gences nouvelles d’Eschel, en termes de rapidité et de nombre de sorties, les systèmes techniques et logistiques ont aussi été analysés et réorganisés. Le Colonel Dan Tortan, Comman-dant de la base d’Hatzor affirme que l’équipe technique « fond comme la tempête » sur un F-16 rentrant d’une

mission armée et le prépare pour une sortie supplémentaire avant peu, de la même manière qu’un « équipage qui réapprovisionne et prépare une formule 1 au stand au cours d’une compétition. Avec les anciennes méthodes, cela prendrait plusieurs heures.

Le Nord est entre ses mains.Excepté le fait d’avoir amélioré les sorties d’attaques, l’IAF investit beaucoup d’efforts et de moyens bud-gétaires dans le système de défense anti-aérienne, qui se divise en moyens de défense anti-aérienne proprement dite et de systèmes multi-niveaux d’interception de missiles. Ce plan comprend une commande unique qui dirigera toute l’activité depuis un centre opérationnel. Pour le moment, cependant, la préférence est d’acheter plus de batteries « Dôme de Fer », de façon à terminer son développement, d’obtenir de nouvelles livraisons de missiles d’interception Fronde de Da-vid (Baguette Magique), et d’achever le développement du Arrow 3 pour l’interception de missiles balistiques dans l’espace.

La Fronde de David est l’élément le plus important, pour le moment, parce qu’il dispose de capacités plus élevées que le Dôme de Fer, pour intercepter les menaces sérieuses. Ce système opérera depuis des bases fixes qui sont en construction, mais il ne sera opérationnel que d’ici deux ans, au plus tôt.

La vérité doit être dite et on doit insis-ter sur le fait que les batteries Dôme de Fer, dont les capacités se sont améliorées, pendant ce temps, seront utilisés, en période de conflit majeur, pour défendre les bases de l’armée de l’air et d’autres installations vitales, et pas tant que cela pour la défense de la population, dans le but d’amé-liorer la « continuité fonctionnelle » requise pour des sorties d’attaques intensives. Les Commandants des bases de l’armée de l’air ont consacré une part importante de leur temps et des entraînements au domaine de la continuité fonctionnelle.

Un autre domaine où l’Air Force s’est engagée intensivement, ces der-nières années, c’est “la bataille entre les guerres”, qui vise à prévenir les activités terroristes et la livraison d’armes stratégiques au Liban et à Gaza. Cette activité est essentielle-ment secrète. Une évolution impor-tante s’est déroulée, il y a environ un an, quand le Chef d’Etat-Major a confié à l’armée de l’air la mission de « la bataille entre les guerres », dans le secteur nord d’Israël, avec l’appro-bation du Ministre de la Défense.

Comme faisant partie de ses respon-sabilités, le Général-Major Eschel se voit confier des systèmes de ren-seignements et des forces opération-nelles, non seulement de l’Air Force, mais de tous les départements, armes et unités de Tsahal. Dans le même temps, l’IAF contribue aux autres ef-forts de la « bataille entre les guerres », par exemple, à l’arraisonnement de bateaux d’armes iraniennes, comme le Klos-C.

Ron Ben Yishaïynetnews.comAdaptation : Marc Brzustowski.

L’Air force Israélienne plus dévastatrice que jamais !

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20L’information en provenance d’IsraëlEdition du 14 Mai au 20 Mai 2014

Jo Goldenberg, ex-patron du restaurant de la rue des Rosiers, est mort

L’établissement avait été la cible d’un attentat à la grenade en 1982, faisant 6 morts et 22 blessés au cœur du quartier juif de Paris.

Jo Goldenberg, ancien patron du restaurant homonyme de la rue des Rosiers cible d’un attentat antisémite en 1982, est mort jeudi à l’âge de 91 ans, a annoncé un de ses proches. «Il est mort ce matin des suites d’une maladie», a déclaré à l’AFP Francis Tapiero, qui fut son bras droit à la direction de l’établissement pendant près de vingt ans.

Jo Goldenberg avait repris après la guerre le restaurant de son père, spé-cialisé dans la cuisine juive d’Europe, au cœur du quartier juif du Marais, à Paris. C’est là que le 9 août 1982, un commando de quatre ou cinq hommes armés avait fait irruption, jettant une grenade dans la salle avant de s’enfuir en tirant sur la foule dans la rue. L’attentat avait fait 6 morts et

22 blessés. Ses auteurs n’ont jamais été trouvés.

A l’heure de la tuerie, Jo Goldenberg revenait de sa résidence secondaire de Chantilly (Oise). A l’arrivée, «ce qui m’a bouleversé fut la mare de sang devant le comptoir», racontait-il à l’AFP vingt ans après. «Je me suis penché sur ceux qui étaient étendus par terre, blessés ou tués. Il y avait mon cousin.»

Intervention d’urgence après l’atten-tat du 9 août 1982 qui a frappé le res-taurant Jo Goldenberg.

Après des problèmes d’hygiène et de dette, le restaurant avait été placé en redressement judiciaire en 2006. Les lieux abritent aujourd’hui une boutique de vêtements. L’enseigne demeure et affiche depuis 2011 une plaque à la mémoire des victimes.

AFP

Grâce aux Semences de Tomates d’Israël, Vilmorin (France) Est Devenu N°2 Mondial

Très peu de gens le savent. Le qua-trième semencier mondial d’ori-gine française Vilmorin (Groupe Limagrain) est devenu un très grand leader après avoir mis en place une politique d’acquisitions de firmes dans le monde.

Israël se retrouve en bonne place dans cette stratégie de développe-ment international. En effet le savoir-faire des chercheurs israéliens dans le domaine des semences a été décisif. Le groupe Français Vilmorin a absor-bé le leader mondial des semences de tomates HAZERA il y a de cela quelques années.

Selon(1):»Otaki, à une soixantaine de kilomètres de Tokyo. Quand la pres-sion urbaine se desserre et que les collines lâchent quelques arpents de

plaine, l’agriculture japonaise cultive ses jardins. Une marqueterie de ri-zières tirées au cordeau, d’arbres frui-tiers, et de culture sous serre. C’est ici que se situe le centre de recherche et développement de la société fran-çaise Vilmorin. De nouvelles varié-tés de légumes autochtones comme le radis daïkon, la tomate rose ou la carotte kuroda sont sélectionnées et testées sous serre sur les 8 hectares de la ferme attenante.

Il s’agit d’un investissement stra-tégique pour Vilmorin, quatrième semencier mondial, derrière les poids lourds de l’agrochimie comme l’amé-ricain Monsanto, le suisse Syngenta et l’allemand Bayer. En effet, l’activi-té de semence potagère affiche la plus forte rentabilité de la filiale du groupe coopératif auvergnat Limagrain et

porte sa croissance. Selon les don-nées publiées mardi 29 avril, sur neuf mois, entre juillet 2013 et mars 2014, les ventes de cette branche, hors effet de change et de périmètre, ont bondi de 9,9 %, à 394 millions d’euros. Le chiffre d’affaires de Vilmorin a, lui, progressé de 6,4 %, à 1,146 milliard d’euros.

Vilmorin a bâti ses positions, de nu-méro deux mondial des semences po-tagères, derrière Monsanto au rythme de ses acquisitions à l’international. Au Japon, en Israël et aux Etats-Unis. Son objectif : enrichir son catalogue de ressources génétiques et dévelop-per des semence».

Source: http://www.lemonde.fr

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La vitalité du cinéma israélien s’affiche à Cannes

Voilà une preuve d’une belle santé grâce à des budgets plus impor-tants et, depuis plusieurs années déjà, une reconnaissance interna-tionale de la qualité de ses films.

Dans la catégorie « Un Certain Re-gard », la réalisatrice Keren Yedaya, qui avait remporté la Caméra d’Or en 2004 avec « Mon Trésor », fait son re-tour avec « Loin de mon père », récit sulfureux sur une relation incestueuse entre un homme de 60 ans et sa fille de 22 ans.Deux autres films israéliens concourent dans « la Semaine de la critique »: « Self Made » de Shira Geffen — l’histoire de deux femmes, l’une Israélienne l’autre Palesti-nienne, qui « échangent leurs vies » à un checkpoint — et hors compétition « L’Institutrice » de Nadav Lapid, son deuxième film après « Policeman ».

Enfin, « Gett, le procès de Viviane Amsalem », écrit et réalisé par l’ac-trice Ronit Elkabetz, star en Israël, et son frère cadet Shlomi, ainsi que « Next to her » d’Assaf Korman seront présentés à « La Quinzaine des réa-lisateurs », autre section parallèle au Festival.La vitalité de la production israé-lienne se traduit par le nombre de plus en plus important de films sélection-nés dans des grands festivals interna-tionaux et par un succès populaire en Israël et à l’étranger.Depuis une décennie, le cinéma israélien collectionne les nomina-tions à Hollywood pour l’Oscar du meilleur film étranger: « Beaufort » (2007, Joseph Cedar), « Valse avec Bachir » (2008, Ari Folman), « Aja-mi » (2009, Skandar Copti et Yaron Shani), « Footnote » (2011, Cedar à nouveau)…

D’autres films comme l’hilarant « Visite de la Fanfare » (2007, Eran Kolirin), « Les Méduses » (2007, du couple Shira Geffen-Etkar Keret), ou « Tu marcheras sur l’eau » (2004, Etan Fox) ont été encensés par la cri-tique, attirant un public de plus en plus nombreux en Israël qui préférait jusque là les blockbusters américains à la production locale.« La reconnaissance internationale, associée à un niveau de qualité qui ne se dément pas depuis plusieurs

années, a mis la production cinémato-graphique israélienne au premier plan », explique à l’AFP Meir Schnitzer, critique réputé.

Miracle

C’est avec « Mariage tardif » de Dover Kossashvili, sorti en 2001, que l’on assiste à une véritable révo-lution, quand cette comédie drama-tique sur une famille juive d’origine géorgienne, diffusée notamment en Europe et aux Etats-Unis, devient le premier film israélien à connaître une renommée planétaire.Longtemps, le cinéma israélien a été en crise. Mais alors que pendant des années, moins de 15 films étaient produits annuellement en Israël, le nombre de longs métrages de fiction tournés localement a atteint le chiffre record de 38 en 2013.Pour Yaïr Raveh, autre critique et blogueur, « le terme de crise pour le cinéma israélien fait partie du passé depuis dix ans ».Selon les statistiques officielles, 14 millions de places de cinéma ont été vendues l’an dernier contre moins de 8 millions en 2005, dont 700.000 pour des films israéliens (un record pour un pays de 8 millions d’habi-tants).« Le Cœur a ses raisons » (2012, Rama Burstein), une plongée dans l’univers juif ultra-orthodoxe, qui a offert à son interprète principale Hadas Yaron le prix de la meilleure actrice au Festival de Venise, a rempli les salles obscures en Israël pendant des mois dépassant 300.000 entrées!L’an dernier, c’est « Bethléem » (Youval Adler), une histoire d’amitié tragique entre un agent secret israé-lien et son jeune informateur palesti-nien, qui a eu les faveurs du public et de la critique.

« Le miracle du cinéma israélien dure depuis plus de dix ans et ne se mesure pas uniquement au nombre de films annuels ou au succès public mais à une véritable révolution dans la qualité de la production », juge Meir Schnitzer.

Auteur de nombreux livres sur le ci-néma israélien, il souligne que si 400 films de fiction ont été produits en hébreu entre 1932 et 1994, on en re-cense plus de 1 600 depuis cette date.

« Par la force des choses, plus il y a de films, plus il y a des chances pour qu’il y ait des meilleurs œuvres », explique le critique.

Le pauvre Laurent Zucchini, cor-respondant du Monde, manque de s’étouffer de colère devant les actes HORRIBLES DES « COLONS » d’Yitzhar.

COMMENT ??? QUUUUOIIII ?

Ils osent, ces jeunes juifs du « prix à payer » taguer des mosquées, crever des pneus de pauvres arabes ?

Mais où va-t-on ? Toutes les ONG sur le pont !

Il faut manifester de toutes vos forces pour qu’enfin les massacres cessent en Judée-Samarie et que ces crimi-nels troueurs de pneus et tagueurs de mosquées soient exécutés PUBLI-QUEMENT.:D :D :D

Que fait l’armée ? Où sont les F16 ? Les Apaches ? Dôme de fer ?

Ah les aminches ! Nos journaleux correspondants de notre douce France, sirotant leurs cocktails préfé-rés n’ont que ça à se foutre sous la pogne.

Des petits bras, pas même foutus d’arriver au petit orteil de l’arabe du coin, capable, lui d’aller vous égorger toute une famille, bébé inclus.

Ça gueule de tous les côtés et le Conseil de Sécurité risque fort bien d’être saisi par les temps anti-israé-liens qui courent.

Nan nan…Ils ne sentent pas du tout qu’ils sont cons et outranciers les journalopes de la francosphère !

Bien au contraire. A force de regar-der le trou-du-cul des israéliens, ils arrivent à trouver un petit vermisseau et pratiquent sur le champ à sa vivi-

section.

Ça doit être ça les consignes : OU-VRIR LE BIDE DU PREMIER POR-TEUR DE KIPPA VENU !

Pauvre, pauvre Zucchini ! Il s’em-merde ferme. Pourquoi la rédaction du Monde ne l’envoie pas là où ça bouge ? Pourquoi ne pas l’envoyer à quelques dizaines de bornes de son hôtel auprès de Bachar et des rebelles ? Il en aurait des trucs à raconter.

Avec un peu de bol, il pourrait même se faire enlever et nous chier un bou-quin sur la « Révolution sexuelle en marche des rebelles salafistes en mi-lieu urbain syrien ».

Ça l’ferait non ? Quoique…Avec les prouesses de Boko Haram et leurs lycéennes-esclaves…

Un essai comparatif entre la pouf lo-cale, violée par tous les potes de com-bat et la pouf importée qui portera les caisses de munitions et ouvrira les cuisses au nom d’Allah !

Mais Zecchini et ses frères de plumes (dans le cul) préfère de loin le doux soleil sécurisant des collines de Jéru-salem, les boîtes de Tel Aviv et la gueuse qui sent bon Chanel sous son foulard de bonne palestinienne sou-mise.

Image

(Zecchini aujourd’hui…Abus de Tranxenne ? Séjours trop longs en Israël ? :D )

Ce qui rend hystérique Laurent Zec-chini ces derniers temps, c’est l’en-rôlement volontaire des chrétiens arabes dans Tsahal.

Du reste, pour mieux démontrer à

quel point ces arabes là se sont four-voyés, il n’hésite pas à nous trans-crire sa rencontre avec Gozen, un arabe chrétien et son engagement de longue date dans les forces armées israéliennes.

« Ce n’est pas en raison de ce voi-sinage stratégique que Samer Gozen porte un pistolet à la ceinture, ni parce qu’il est « constamment menacé » pour son militantisme en faveur de l’enrôlement des chrétiens dans Tsa-hal. S’il est armé, c’est en souvenir des sept années qu’il a passées dans les forces spéciales de l’armée israé-lienne, où il a gardé des « contacts ».

Dans son salon, un large écran de télévision transmet les images des quatre caméras qui surveillent les abords de la maison. Sa femme, Roxana, et sa fille, Jennifer (17 ans et demi), sont là pour témoigner. Jenni-fer attaque d’emblée : « Ne m’insul-tez pas en me disant que je suis arabe ! Je ne crois absolument pas à ce que vous appelez “les Palestiniens”. » Samer Gozen est aux anges : elle est la digne fille de son père.

Dans deux mois, Jennifer sera la première Arabe israélienne chré-tienne à rejoindre l’armée de l’air.

« J’ai signé pour trois ans, explique-t-elle. Israël nous a tout donné, nous devons lui rendre quelque chose en retour. ».

Oups ! Zecchini se prend quasiment un bourre-pif dès qu’il entend ça ! Le pôôôvreeee.

Sans aucun doute épuisé de devoir renouveler son sac à mensonges merdiques empli de pêchers véniels pour filer la métaphore chrétienne, parcourt la région et suit comme un sérial-fayot le moindre incident dans la région.

Un tel engagement de sa part néces-site une prise quotidienne d’anti-dépresseurs tout comme pour son confrère et ami Charles Enderlin.

La libido en berne pour abus de re-laxants, Zecchini n’a plus que ça à foutre : fouiller les tripes d’une amibe afin de fournir son petit petit journal déjà fort mal en point.

Moralité : SAUVEZ ZECCHINI ! ENVOYEZ LE EN SYRIE, AU MALI, LA OU CA COGNE VRAI-MENT ! PÉTITIONNEZ !

Par:Nina

LES FANS D’YITZHAR AU SERVICE DU MONDE

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22L’information en provenance d’IsraëlEdition du 14 Mai au 20 Mai 2014

Pour une procedure urgente de remise du Guet (divorce religieux)

Une regrettable affaire de divorce religieux à risqué de mettre en cause le rabbinat de Paris dans son ensemble, le grand rabbin de Paris lui-même et d`autres personnalités rabbiniques de renom.

Ces tentatives de déstabilisation du consistoire qui veulent jeter un dis-crédit sur le rabbinat de paris et son tribunal rabbinique sont inadmis-sibles.

Nos rabbins sont le fleuron du ju-daïsme orthodoxe

Le Beth Din n`a jamais souffert d`aucun reproche parce qu`il a été , il est et reste irréprochable.

Comme tous ceux qui constituent notre rabbinat français les grands rabbins et rabbins mis en cause, sont honnêtes,désintéressés,rigoureux ,in-corruptibles

Le grand Rabbin Guggenheim, le rav Pezner, les rabbins Malka et Levy bénéficient toujours de ma totale confiance et de ma très haute consi-dération.

Les manœuvres dilatoires utilisées pour tenter de les atteindre et les hu-milier sont obscènes et abjectes.Certes il faut trouver et vite, en sans enfreindre la ``halaha``, une solution à cette situation des femmes divor-cées civilement qui ne peuvent re-faire leur vie tant que l`époux abuse du pouvoir que lui donne la loi de ne pas libérer son ex épouse par la

remise du Guet.

Allons-nous longtemps encore prendre le risque de laisser naitre des enfants qui seront exclus de la communauté, de la synagogue, du ju-daïsme , parce que qualifiés de mam-zerim (bâtards)

Des femmes, des enfants, des fa-milles entières vivent un véritable drame qu`il faut prendre en compte et résoudre sans délai.

Lors de la dernière campagne électo-rale, j`ai proposé des solutions appli-cables immédiatement Le rabbinat doit oser prendre ses responsabilités

Je reste confiant dans sa capacité de rechercher une solution à ce doulou-reux problème.

Il faut que chacun sache que tout dysfonctionnement constaté dans la gestion d`une institution juive, et du consistoire en l`occurrence peut être signalé aux administrateurs

Consciemment ou pas, ceux qui ont usé de cette voie extrême pour espé-rer obtenir satisfaction ont pris le risque de décapiter notre rabbinat, en le diffamant alors qu`il est l`un des plus compétents des plus honorables des plus respectés du monde juif.

Sammy GhozlanVice President du Consistoirepresident de l`Union des Conseils des Communautes juives de l`Ile de France

Clash Arcady-Caron : l’avocat de la famille Halimi réclame la diffusion de l’extrait coupé

Le clash entre Alexandre Arcady et Aymeric Caron n’en finit plus, jeudi l’avocat de la famille Halimi, Maître Francis Szpiner, a demandé à ce que toute la lumière soit faite concernant les propos d’Aymeric Caron.

Invité de l’émission Les Grandes Gueules du Barreau de RMC, Francis Szpiner a demandé au chroniqueur d’On est pas couché de demander à Laurent Ruquier de publier la sé-quence coupée au montage par la pro-duction, à l’origine de la polémique. “Comme ça il n’y aura aucune équi-voque “, a-t-il précisé.

L’avocat souhaite également que le président-directeur général de France Télévisions, Rémy Pflimlin, prenne ses responsabilités, en exigeant de voir la bande, et d’en tirer toutes les conséquences.

Le 26 avril dernier, le chroniqueur

d’On est pas couché, Aymeric Caron, a établi un lien entre la montée de l’antisémitisme et “les enfants pales-tiniens tués par des soldats Israé-liens”. Un clash qui a été coupé au montage par la production qui a pré-féré s’autocensurer.

Deux jours plus tard, le réalisateur de “24 jours”, relatant l’affaire Ilan Ha-limi, a accusé Aymeric Caron d’avoir tenu des “raccourcis abjects” anti-is-raéliens.

Laurent Ruquier, jusque-là en re-trait, a accusé dimanche sur Twitter Alexandre Arcady de déformer les propos de son chroniqueur. Tan-dis que Caron, invité de l’émission Salut les terriens de Canal+, a réagi pour la première fois à la polémique, affirmant être “meurtri” par les accu-sations d’antisémitisme dont il se dit victime.

Déborah Partouche Monde Juif

De nombreux résidents français possèdent des biens immobiliers en Israël qui leur procurent des reve-nus fonciers.

Ils se posent souvent la question de savoir où déclarer ces revenus et où seront-ils imposés ?

Le principe général concernant les

revenus fonciers étrangers est le sui-vant :

- Dans un premier temps, il s’agira de déclarer les revenus locatifs dans le pays de situation de l’immeuble et ainsi d’y acquitter l’impôt correspon-dant.

- Ensuite, il s’agira pour le contri-

buable français de déclarer ces reve-nus dans deux formulaires (2044 et 2047). J’attire votre attention sur la nécessité de bien remplir l’encadré numéro 6 du formulaire 2047 permettant d’ob-tenir un crédit d’impôt équivalant à l’impôt français. Le contribuable évite ainsi une double imposition.

Mais qu’en est-il précisément du sort des revenus fonciers en provenance d’Israël ?

Dans le cas de l’Israël, une conven-tion fiscale bilatérale a été conclue et signée le 31 juillet 1995 avec la France.

Conformément à cet accord bilaté-ral, les revenus locatifs perçus par un résident français seront imposés en Israël.

Outre le fait de n’être imposé qu’en Israël, l’investissement locatif pré-sente d’autres avantages.

En effet, des dispositions fiscales visant à encourager l’investissement en logement locatif ont été instaurées par Israël et notamment :

- Une exonération totale d’impôt si le propriétaire touche un loyer de loge-ment inférieur à 4 800 shekels par mois (soit à peu près 1000 euros).- Un régime optionnel d’imposition libératoire de 10% sur les recettes tirées des loyers d’habitation.

Joseph SUISSAJdbavocats.comAvocat au Barreau de Paris

Imposition des revenus fonciers en provenance d’Israël

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Un responsable israélien critique « l’hypocrisie » d’Indyk

Un haut responsable israélien a ac-cusé le médiateur américain Mar-tin Indyk « d’hypocrisie » suite à ses commentaires accusant « les ac-tivités de colonisation » israélienne comme ayant provoqué l’échec des « pourparlers de paix » avec l’auto-rité palestinienne.

Le responsable, qui a parlé vendredi à Reuters, a dit qu’Indyk savait per-tinemment que la construction en Ju-dée, en Samarie et à Jérusalem conti-nuerait durant les discussions.

« Indyk vient et blâme les autres sans parler de sa propre responsabi-lité dans l’impasse actuelle, » a dit le responsable, qui a parlé sous couvert d’anonymat.

« Il est difficile de montrer une contri-bution significative qu’il (Indyk) a apporté au processus, » a-t-il dit à Reuters.

Indyk, qui a parlé jeudi à l’Institut de Washington pour la Politique au Proche Orient, a insisté que les deux parties se sont rendues coupables de mauvaise foi et de « manque de sé-rieux » à propos de la paix.

Cependant, il a également jeté un blâme sévère sur les « colonies » d’Israël pour l’échec des pourparlers de paix, affirmant qu’elles avaient torpillé les négociations en connais-sance de cause.

« Je peux vous dire de première main que cela a eu un effet très domma-geable, et par la manière dont cela a été fait pour avoir un tel effet préju-diciable, » a-t-il dit. « Les promoteurs de l’activité de construction sont ceux qui ont été catégoriquement opposés aux négociations, même si ils étaient dans un gouvernement qui était com-mis à des négociations. »

« Les activités de colonisation effré-nées, en particulier au milieu des négociations, ne remettent pas seu-lement en cause la confiance des palestiniens dans le but des négocia-tions, elles peuvent miner l’avenir juif d’Israël, » a accusé Indyk. « Si cela continue, cela pourrait blesser mortellement Israël comme état juif, et cela serait une tragédie aux propor-tions historiques. »

Plus tôt vendredi, le vice-ministre Ofir Akunis (Likoud) a publié une réponse forte aux accusations d’In-dyk, en disant : « il n’y a pas deux vérités ici mais une seule : les palesti-niens ont torpillé les négociations en choisissant de se réconcilier avec (le groupe terroriste islamiste) Hamas et en prenant des mesures unilatérales aux agences de l’ONU. »

Akunis a également noté les lacunes dans la logique d’Indyk que la construction au-delà des lignes d’ar-mistice de 1949 détruit les chances de paix.

« Il n’y avait pas de « colonies » avant 1967, » a-t-il dit. « Pourquoi les pa-lestiniens n’ont-ils pas tendu la main vers la paix avant ? »

24L’information en provenance d’IsraëlEdition du 14 Mai au 20 Mai 2014

C’est un évènement particulière-ment émouvant qui s’est tenu lundi dernier à Jérusalem sur l’espla-nade du Kotel Hamaaravi. Sous les applaudissements du public, un jeune garçon parvenu à l’âge de la Bar Mitsva est monté à la Torah. Aucune des personnes présentes n’a pu rester insensible à la vue de ce garçon qui, il y a peu, vivait encore comme un musulman dans son village.

C’est une page qui se tourne. Après presque deux décennies de souf-frances au cœur d’un kfar arabe, après s’être convertie à l’Islam et avoir été recluse, enfermée jour et nuit contre son gré avec l’interdiction formelle de communiquer avec les autres femmes du village, R. a trouvé le courage de prendre contact avec Yad Lea’him. Elle a raconté dans quelles conditions difficiles elle vivait et a demandé de l’aide.

L’organisme Yad Lea’him a alors organisé une opération complexe de

sauvetage (dont les détails n’ont pas encore été autorisés à la publication) pour délivrer R. et ses trois enfants et les emmener en lieu sûr, dans un appartement équipé et protégé. Gui-dée par les conseillers juridiques de l’organisme, R. a porté plainte contre son mari violent et dans le même élan, annulé sa conversion auprès du tribunal rabbinique. Lorsque les auto-rités ont mis la main sur le mari, R. a réussi à obtenir la garde exclusive de ses trois enfants.

Yad Lea’him a dépêché une assis-tante sociale pour prendre soin de la mère et a renforcé les liens avec les deux filles et le fils par le biais d’édu-cateurs qui les ont pris en charge et leur donnent régulièrement des cours

de judaïsme. Celle semaine, toute cette famille ont fêté avec beaucoup d’émotion la Bar Mitsva de Ch.

Sur le chemin du Kotel, l’assistante sociale a posé la question suivante à Ch.: « Si je t’avais annoncé l’année dernière que tu allais célebrer ta Bar Mitsva au Kotel, que m’aurais-tu ré-pondu?». Avec une grande honnêteté, il répliqua :«Je vous aurais demandé : C’est quoi, la Bar Mitsva? D’autant que mon père interdisait à ma mère de nous parler de ce genre de choses et je ne savais même pas que j’étais juif ».

Ce département de l’association Yad Lea’him s’occupe des cas de jeunes filles ou de femmes juives qui se sont liées à un Musulman ou à une autre

ethnie. Dans la plupart des cas, ces re-lations aboutissent au mariage, union qui se transforme très rapidement en scènes de violence. Le problème le plus douloureux concerne évidem-ment l’identité des enfants, qui – bien qu’ils soient authentiquement juifs – n’en sont pas informés et grandissent comme des Musulmans. Des généra-tions entières ont été ainsi décimées du peuple d’Israël. Le phénomène de-vient de plus en plus préoccupant, et des centaines de cas font appel chaque année à YAD LEA’HIM. Il s’agit en général de relations entre des femmes juives et des Musulmans (arabes ou bédouins), cependant on note égale-ment des cas où sont impliqués des travailleurs de nationalité étrangère.Cette association est très active et ses

dirigeants donnent actuellement des conférences à Paris.

YAD LEAHIM en FranceTél :01-73-04-77-66Ou : 00-972-3-615-41-40BP 8027175463 PARIS CEDEX 10http://www.yadleahim.fr/

YAD LEAHIM en Israël Tél : 1800-500-850Ou : 03-615-41-40Adresse : B.P. 55151342 BNEI BRAK Y. Lellouche

Israël : Le jeune garçon délivré d’un village arabe a fêté sa Bar Mitsva au Kotel Hamaaravi

La jalousie est un monstre qui s’engendre lui-même et naît de ses propres entrailles.

Je lisais récemment un article évoquant une faillite du système scolaire israé-lien. Le journaliste tirait la sonnette d’alarme et comparait l’état juif aux pays arabes en termes de résultats sco-laires.J’avoue que je trouvai le papier si par-tisan que je décidai de le foutre aux ou-bliettes. J’imagine mal un pays donnant autant de résultats en ce qui concerne l’innovation tous azimut, être rangé parmi les mauvais élèves.En fait, le classement tenait compte des résultats scolaires des écoles à majorité arabe aussi. Voulant sans doute garder leur spécificité culturelle, la comparai-son avec la Jordanie voisine et le Liban, les élèves de ces écoles sont en grande difficulté notamment en maths, phy-sique et biologie.Un autre article pourtant vient de mettre un gros bémol à celui susmentionné.Même si nous le savions, il est bon de rappeler à ces corbeaux qu’Israel c’est aussi ça : Ilan Ramon, un héros à jamais dans nos mémoires et nos cœurs

Les jeunes du Centre de physique « ILAN RAMON » de Beersheva ont amorcé une reconnaissance mondiale mercredi en remportant le prix « de la

première étape vers le Nobel » de phy-sique. Ce concours annuel est le plus réputé au monde. Considéré comme le plus prestigieux, il a été remis aux lycéens du Centre « Ilan Ramon ». Depuis 2007, le centre Ramon de Beersheva a placé l’état d’Israel au premier rang MONDIAL pour les re-cherches en physique. Entre 2007 et 2014 le Centre Ilan Ramon a remporté 45 PRIX AU TO-TAL, laissant loin derrière lui des pays tels que la Corée du Sud, les Etats Unis et la Russie.

Le Centre Ilan Ramon fonctionne en collaboration avec tous les chercheurs en physique d’Israel afin de repérer rapidement les élèves doués.

Les élèves rédigent leurs travaux sous l’oeil avisé des experts de l’Université Ben Gourion du Neguev.

Cette année, 10 des meilleurs projets ont été présentés aux Etats Unis ainsi qu’au public israélien et ce, pour la pre-mière fois.

Cela risque fort d’incommoder les gangs antisionistes. Ils vont en cre-ver… :)

Par NINA

Alors, Jaloux ?

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26L’information en provenance d’IsraëlEdition du 14 Mai au 20 Mai 2014

La Compagnie israélienne d’élec-tricité a engagé des poursuites judi-ciaires contre une entreprise pales-tinienne pour un impayé de près de 110 millions d’euros, a-t-on appris lundi auprès de responsables israé-liens.

Les poursuites, devant le tribunal de Jérusalem, qui doit se prononcer mer-credi, visent le recouvrement de dettes accumulées par la Compagnied’électricité de la région de Jérusa-lem, une entreprise privée qui achète de l’électricité en Israël pour approvi-sionner des quartiers de Jérusalem-Est et des villes de Cisjordanie occupée,

selon un communiqué de la Compagnie israélienne.

Cette procédure a été engagée à la suite de l’interruption de discussionssur la restructuration des dettes d’élec-tricité palestiniennes, interrompues peu après l’arrêt des négociations de paix fin avril, a indiqué à l’AFP un spécia-liste israélien du secteur sous le couvert de l’anonymat, précisant que leur mon-tant avoisinait les 315 millions d’euros.

Sollicité par l’AFP, le président de l’Autorité de l’énergie palestinienne,Omar Kittaneh, n’a pas souhaité faire de commentaire.

La compagnie d’électricité israélienne poursuit une société palestinienne pour impayés

Risco Group et Elbit Systems ont été choisies pour fournir des systèmes de sécurité au Mondial 2014.

1. Risco Group, une société leader dans les solutions globales de sécurité, a annoncé qu’elle complétait la mise en œuvre d’un système de commande-ment et de contrôle pour l’un des 12 stades de la Coupe du Monde, l’Arena Pantanal, à Cuiabá, au Brésil. Le stade, qui accueillera 44.000 supporters, sera protégé par des systèmes de sécurité avancés de la société israélienne, a rap-porté Globes.

Le système est en mesure de contrôler de nombreuses fonctions de sécurité en même temps tels que le système de sonorisation, l’accès à des zones proté-gées, les portes, les boîtes de presse, les vestiaires, l’éclairage etc… La FIFA a testé et validé le système de commande de passerelle israélien relatif aux en-trées dans le stade (des centaines de portes et tourniquets).

2. Elbit Systems est l’autre société is-raélienne qui collaborera également à la Coupe du Monde 2014 au Brésil. La

société fournira des avions sans pilote qui effectueront des missions de sécuri-té telles que la surveillance de la foule.

Un demi-million de supporter du monde entier assistera à la Coupe du monde 2014 de juin prochain, le plus grand événement de football au monde. Le gouvernement brésilien dépensera près de 1 milliard de dollars sur le seul poste sécurité dans le but de prévenir les menaces terroristes.

Source: Dan Levy pour -Tel-Avivre

Israël et la Coupe du Monde de Football : Risco et Elbit Emportent de Gros Contrats

L’Hapoel Kiryat Shmona FC s’est adjugé la Coupe d’Israël pour la première fois en battant le Maccabi Netanya FC 1-0.

L’Hapoel Kiryat Shmona FC s’est ad-jugé la Coupe d’Israël pour la première fois de son histoire grâce à sa victoire 1-0 décidée par le but d’Ahmed Abed en prolongation contre le Maccabi Netanya FC, pensionnaire de deuxième division mais promu l’an prochain.

La Coupe d’Israël était le seul trophée qui faisait défaut au palmarès du Kiryat Shmona, champion national il y a deux ans et vainqueur de quatre autres Coupes depuis sa création en 2000. Il disputera le deuxième tour de qualifica-tion de l’UEFA Europa League.

“C’était dur”, a affirmé l’entraîneur du Kiryat Shmona, Barak Bakahr. “Ce n’est jamais facile d’être favori. Le temps est passé très vite et je ne vou-lais pas aller aux tirs au but [comme en finale 2012/13 perdue]. J’adore mes joueurs et je leur ai dit avant le match que tout pouvait arriver, mais que je les aimerai toujours si on perdait.”

Boaz Goren

Le Maccabi Tel-Aviv FC a conservé son titre de champion d’Israël après qu’une victoire 2-1 sur le terrain de l’Hapoel Beer Sheva FC, deuxième, lui a assuré un 21e sacre.

Environ 4 000 fans du Maccabi ont fait le déplacement vers le sud pour voir si leur équipe pouvait assurer le point nécessaire pour être couronné à trois journées de la fin. Eran Zahavi ouvrait la marque à la 12e minute puis trans-formait un penalty pour porter son total personnel à 23 buts cette saison. Dovev Gabai réduisait la marque sur penalty également.

Le Maccabi fera son entrée en lice au deuxième tour de qualification de l’UEFA Champions League la saison prochaine, espérant atteindre la phase de groupes comme en 2004/05, après avoir été éliminé en 16es de finale de l’UEFA Europa League cette saison.

Source: http://fr.uefa.com/

Football: Première Coupe d’Israël pour le Kiryat Shmona

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28L’information en provenance d’IsraëlEdition du 14 Mai au 20 Mai 2014

Capitale d’Israël, Jérusalem est bien la plus dynamique au niveau de l’activité immobilière. Toujours en concurrence avec Tel-Aviv pour le plus grand nombre de nouveaux projets de logement, Jérusalem a dominé largement les débats en 2013 avec 3432 appartements en construc-tion, contre 1873 dans la capitale éco-nomique du pays.

Cette construction frénétique est cepen-dant insuffisante pour répondre aux be-soins croissants. Entre 2008 et 2012, la population a augmenté de 55 600 per-sonnes – passant de 759 700 à 815 300. Cette croissance est principalement due à une augmentation de 32 200 habitants dans le secteur arabe, comparativement aux 23 400 résidents supplémentaires pour la population juive. La population arabe de la ville a ainsi doublé au cours des 20 dernières années, atteignant 312 500 en 2012.

Le secteur juif a connu des change-ments importants au cours de la der-nière décennie, la proportion de laïcs est passé du quart au cinquième de la population totale quand la part de reli-

gieux et d’ultra-orthodoxe atteint 52 , un chiffre en hausse de 44.

Ces évolutions, combinés par la dimen-sion politique et religieuse de la ville, ont eu pour conséquence de rendre le marché de l’immobilier hiérosolymi-tain, le plus intense et le plus intéressant dans le pays . Mais ce constat ne signi-fie pas nécessairement des fluctuations de prix drastiques, car la population de Jérusalem est l’une des plus pauvres en Israël.

Un des aspects les plus dynamiques de l’immobilier à Jérusalem est le marché haut de gamme de l’ancien à destination des résidents étrangers. Des secteurs du centre ville tels que Rehavia et Talbieh sont très prisés. Le projet le plus popu-laire est le complexe d’appartements de luxe Waldorf Astoria. Pas moins de 17 appartements ont trouvé preneur au cours des quatre dernières années pour des montants compris entre 8 millions et 27 millions de shekels. Il y a 10 mois, un particulier a payé 7,325 mil-lions de dollars pour un appartement de 9 pièces avec une superficie de 468 mètres carrés. Le record est cependant

la vente d’un penthouse de 368 mètres carrés sur Élisée Street pour la coquette somme de 30,7 millions de shekels. (plus de 6 millions d’euros).

Le marché haut de gamme reste cepen-dant marginal. Des quartiers situés en Jérsalem Est et Ouest sont très de-mandés tels que Harmon Hanetziv et French Hill. Ce dernier, construit dans les années 70 est proche du Mt Scopus, de l’Université Hébraïque et de l’Hôpi-tal Hadassah. Dans ce secteur Le prix d’un appartement 3 pièces de 70 mètres carrés y reste stable par rapport à 2012, passant de 1,1 à 1.200.000 shekels. Le prix des appartements 4 pièces a lui lé-gèrement augmenté, de 1,4 à 1.600.000 shekels . Ces types de logements sont très populaires auprès des investisseurs en raison de leur bas prix et de leur proximité avec l’université.

Le quartier de Kiryat Yovel, sur la par-tie ouest de la ville, a connu une aug-mentation des prix de 15 % l’an dernier. Un appartement de 3 pièces coûte entre 800 000 et 1,2 millions de shekels. Bâ-tis dans les années 50, les immeubles de style ancien affichent des prix plus bas.

Dans le sud de la ville, Arnona connaît une révolution dans le style – mais pas dans les prix . Sur des terrains qui appartenaient auparavant au Kibbutz Ramat Rachel, 600 nouveaux apparte-ments sont en construction, dont une centaine a déjà été vendu. Pour un 4 -pièces les prix flambent entre 2,1 à 2.400.000 shekels . De légères augmen-tations dans les prix ont été enregistrées dans le quartier chic de Rehavia et de Talbieh, où des appartements 4 pièces se vendent pour 2,6 à 3.500.000 she-kels.

Avner Myers

Trends, Prix, Quartiers, Rues. Jérusalem : L’Essentiel sur l’Immobilier

Acheter un Appartement sur Plan en Israël

Vous avez décidé d’acheter un apparte-ment sur plan auprès d’un promoteur. Les conseils qui suivent pourront vous éclairer sur le processus en Israël.

1. La demande préalable : alors qu’il est en général déconseillé lors d’une tran-saction immobilière de ne rien signer avant le contrat définitif, les plupart des promoteurs exigent la signature d’une demande préalable accompagnée d’un acompte avant même lecture du contrat proposé. Il est très important dès cette phase de se faire accompagner par votre propre avocat qui pourra négo-cier la restitution de cet acompte et le désengagement en cas de rétractation, ainsi que les conditions de conclusion du contrat à signer.

2. Les garanties et le contrat: la loi is-raélienne encadre strictement les achats sur plans. Aussi, il est nécessaire pour un promoteur ayant perçu plus de 7% du prix d’un appartement, de fournir à l’acheteur une caution. Dans le cadre de la négociation du contrat, il faudra donc vérifier notamment la teneur de la ga-rantie octroyée en fonction du cas et du risque du projet, mais aussi les délais, les pénalités, les conditions de paie-ment et l’indexation du prix, et surtout le permis de construire et l’engagement contractuel des plans proposés.

3. L’inscription : Contrairement à ce

qui se passe en France, au moment de l’achat, la division des lots n’est pas encore enregistrée. Parfois même, en cas de revente après achèvement des travaux, l’inscription des appartements n’est pas finalisée. Dans ce cas, l’acqué-reur obtient un engagement contractuel et souvent une mention sur le terrain mais il ne sera inscrit officiellement comme propriétaire de son apparte-ment au Tabo (cadastre) qu’après enre-gistrement de l’ensemble des lots, fait par l’avocat du promoteur. Il est donc nécessaire de suivre le déroulement du projet jusqu’à l’inscription de la pro-priété, ce qui peut durer des années.

Un achat sur plan est une belle est longue aventure qui se termine souvent bien. Toutefois, il faut être vigilent et bien conseillé. L’avocat du promoteur représente avant tout les intérêts de ce dernier, et ce même s’il vous est de-mandé de régler ses honoraires. Il est plus que recommandé d’être accompa-gné par votre propre avocat qui lui seul défendra vos intérêts.

Me Yaël Hagege Maruani,Avocat au Barreau d’Israël,Berkovitch 4, Tel Aviv.00 972 35 23 99 44

Publié à titre d’information générale, ne constitue pas une consultation juridique personnelle.

Source: www.yhm-law.com

Immobilier: Acheter un Appartement sur Plan en Israël

Israël est engagé dans la mise en chantier d’une ligne de train rapide de 57 km qui va relier Jérusalem à l’aéroport Ben-Gourion et Tel-Aviv en 28 minutes. Divisé en trois tron-çons, le premier, qui assure la jonc-tion entre la cité balnéaire et l’aéro-port a été terminé il y a dix ans. Il permet aux touristes, dès leur des-cente d’avion, d’arriver aux hôtels du bord de mer en un minimum de temps.

Ce qui est en cours actuellement, c’est la construction du dernier tronçon qui reliera Kfar Daniel à Jérusalem sur 30 km. Là encore, les prouesses tech-niques sont au rendez-vous : sont pré-vus 20 km de tunnels, et plusieurs ponts d’une longueur totale de 5 km.

Et tout cela pour aboutir à un terminal voyageurs situé à 80 mètres sous terre, exactement entre le Binyané Haouma et la Gare Centrale d’autobus. Date de livraison prévue : 2017. De cette nou-velle gare partira une ligne souterraine de 2,5 km qui permettra d’accéder en 2018 à l’entrée de la Vieille Ville.

Plusieurs années d’études ont été né-cessaires pour définir le tracé définitif de cette nouvelle voie ferrée rapide. Plusieurs options se présentaient.

L’alternative pouvait se résumer comme suit : fallait-il mettre en œuvre une rénovation des infrastructures existantes (qui datent de 1892) ou au contraire viser l’efficacité, s’affranchir des contraintes du relief, quitte à perfo-rer les montagnes et enjamber les val-lées par des ponts ?

Si la seconde solution a été adoptée, c’est parce que ses concepteurs ont compris qu’il fallait accoucher d’une solution viable à long terme, et qui répondrait aux besoins de circulation pendant les 50 prochaines années.

À l’occasion de ces grands travaux de nouvelles méthodes de construction encore jamais pratiquées en Israël ont été utilisées, comme la technique nor-

végienne des échafaudages mobiles qui avancent en même tant que le chantier, tandis qu’on coule du béton dans des moules creux de 5 mètres, pour les as-sembler ensuite, à la façon d’un gigan-tesque jeu de construction.

Si à l’horizon 2018, il sera plus facile d’accéder à Jérusalem, depuis long-temps, pour désenclaver le nord, les planificateurs ambitionnaient de connecter les villes de Galilée au ré-seau ferroviaire national. Ce projet est en train de se concrétiser, avec le perce-ment d’une dizaine de tunnels qui relie-ront par le rail Acco (St Jean d’Acre) à Carmiel. Dans un second temps, à l’ho-rizon 2020, cette nouvelle ligne devrait s’étendre jusqu’à Kiryat Chmoné, à l’extrême nord du pays. C’est la société Danya Cebus, une filiale de la société Africa Israël qui en collaboration avec une société chinoise est en charge de ce chantier de 23 km. La technologie uti-lisée pour percer des tunnels fait appel à des foreuses, mais également à des explosions contrôlées : « Nos équipes travaillent dans un terrain particuliè-rement difficile, d’autant que nous devons respecter la typographie et la nature. » L’achèvement du chantier est prévu pour 2017.

Source: Hamodia (Copyrights)

A Jérusalem (Israël) : Un Terminal Voyageurs Situé à 80 mètres Sous Terre

Les autorités ont arrêté un camion transportant des dizaines de mil-liers d’œufs venus des zones palesti-niennes contrôlées. Les œufs ont été confisqués et sont prêt à être détruit, a indiqué la police.

Le camion a tenté de traverser un point de passage afin d’entrer à Jérusalem.

Près de 2.000 plateaux d’oeufs – 51 840 oeufs en tout - étaient prêts à être livrés.

Les œufs avaient été cachés « d’une manière très sophistiquée» dans le camion, a indiqué la police. Le conduc-teur du camion a affirmé qu’il tentait de livrer du bois à un client israélien.

Les fonctionnaires ont déclaré que les oeufs n’ont pas été inspectés et sont probablement porteur de maladies.

Par Avi Retschild

51.840 oeufs palestiniens probablement infectés, détruits par Israël

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30L’information en provenance d’IsraëlEdition du 14 Mai au 20 Mai 2014

Les premiers ministres japonais et israélien ont réaffirmé lundi à Tokyo que la paix au Proche-orient passait par une solution «à deux Etats» entre Israéliens et Palestiniens.

«Les deux parties ont insisté sur la nécessité d’aboutir à la paix par la voie d’une solution à deux Etats pour atteindre la paix et la prospérité au Proche-Orient», ont indiqué MM. Shinzo Abe et Benjamin Netanyahu dans un communiqué conjoint au deu-xième jour de la visite au Japon du chef du gouvernement israélien.

L’échéance des négociations entre Israéliens et Palestiniens, relancées en juillet par le secrétaire d’Etat américain John Kerry, a expiré le 29 avril sans résultat, soldant l’échec des intenses efforts du chef de la diplomatie amé-ricaine, dernière tentative en date pour résoudre le conflit.

Fin avril, M. Netanyahu avait carré-ment enterré le processus en estimant notamment que l’accord de réconcilia-tion entre l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) et le Hamas isla-miste était «un pacte (qui) tue la paix».

«C’est un énorme pas en arrière», avait-il déclaré sur la chaîne de télévision américaine NBC, peu après la suspen-sion par Israël des négociations de paix avec les Palestiniens, précisément en raison de cet accord.

Dans un autre registre, les deux chefs de gouvernement ont abordé lundi la question nucléaire: Israël, Etat doté de l’arme atomique, s’inquiète du pro-gramme nucléaire civil de l’Iran, soup-çonnant Téhéran de vouloir se doter de l’arme ultime, tandis que Tokyo vit sous la menace constante de la Corée du Nord et de ses visées nucléaires.

Dans leur communiqué commun, les deux responsables ont exprimé «leur ferme espoir d’une résolution rapide des problèmes et préoccupations

créées» par les ambitions nucléaires de Pyongyang qui a déjà procédé à trois essais nucléaires.

Au cours d’une conférence de presse commune, M. Netanyahu a indiqué que son homologue japonais lui avait exprimé sans ambiguïté ses inquiétudes sur la menace nord-coréenne.

«Les mêmes mots: un danger évident et actuel, s’appliquent sans aucun doute au programme nucléaire iranien», a déclaré M. Netanyahu.

«Tout comme la Corée du Nord, l’Iran veut conserver ses capacités militaires et nucléaires, tout en obtenant un assou-plissement des sanctions (qui le visent). Nous ne pouvons pas laisser les aya-tollahs gagner», a martelé Benjamin Netanyahu.

Des représentants de l’Iran et de L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) devaient se rencon-trer lundi à Vienne, dans le cadre d’un accord de transparence qui arrive à expiration mi-mai.

Cet accord avait été conclu en février entre l’Iran et l’AIEA sur sept mesures de transparence concernant le pro-gramme nucléaire controversé de Téhé-ran, qui doivent être vérifiées avant le 15 mai.

Malgré les tensions, le Japon, qui dépend fortement de la région moyen-orientale pour ses approvisionnements énergétiques, s’est attaché à conserver depuis des décennies de bonnes rela-tions avec Téhéran, y compris diplo-matiques.

Tokyo a ainsi accueilli en mars dernier le ministre iranien des affaires étran-gères, Mohammad Javad Zarif.

Mardi, M. Netanyahu devait rencontrer des dirigeants du monde des affaires japonais.

Israël et le Japon pour une solution «à deux états»

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