israël actualités n°212

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GRATUIT - Numéro 212 - Edition du Mercredi 16 Mai 2012 Journal Israélien en langue française Aucune leçon à recevoir de personne Pour la quatrième fois de sa carrière, l’Israélien Arik Zéevi est devenu champion d’Europe de judo dans la catégorie des moins de 100 kilos, après avoir battu le Géorgien Levan Zhorzholiani. A 35 ans, il est le plus âgé des champions d’Europe. Arik Zeevi

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Toute l'Information en provenance d'Israël

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Page 1: Israël Actualités n°212

GRATUIT - Numéro 212 - Edition du Mercredi 16 Mai 2012 Journal Israélien en langue française

Aucune leçon à recevoir de personnePour la quatrième fois de sa carrière, l’Israélien Arik Zéevi est devenu champion d’Europe

de judo dans la catégorie des moins de 100 kilos, après avoir battu le Géorgien Levan Zhorzholiani. A 35 ans, il est le plus âgé des champions d’Europe.

Arik Zeevi

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3L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 16 Mai 2012

Directeurs de la publication

Alain SayadaTel: 06 68 17 25 55

Rédacteur en chefEliahou Ben YéouchouaIsraël Actualités est une marque déposée en France

Directeur commercial Israel:Sigalit Siksik Sitbon06 67 78 40 00Régie publicitaire exclusiveEpsilon Media Associés77bis, rue Robespierre93100 MontreuilFrance

Crédits photoAFP, Reuters, Alain Azria

Directeur commercial France:Yohann Azoulay06 68 75 46 26

Commerciaux :Elyahou SayadaPatrick Haddad01 48 97 46 85

Régie publicitaire Israël2SCOM12-14 kikar HaatsmaoutNatanya Israël

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Je commence ces quelques lignes pour vous annoncer que, doréna-vant, si vous voulez soutenir le seul journal indépendant de la com-munauté juive francophone dans le monde, vous pouvez désormais vous abonner à l’année en recevant directement le journal chez vous ...

Il faut que vous sachiez que notre journal est boycotté par un grand nombre d’institutions communau-taires. Il suffit de voir les annonceurs qui sont chez notre confrère « Actua-lités Juive » pour vous rendre compte de ceux qui ont fait le choix de nous ignorer. C’est pour cela que je fais un appel, non pas au don, car le journal n’a pas une vocation caritative ou so-

ciale, mais vocation à défendre Israël et la communauté juive en France et dans le monde contre la désinforma-tion et les actes antisémites.

Si vous vous reconnaissez dans ce journal, n’hésitez pas à vous abonner ou à faire s’abonner des amis car ce journal est le vôtre et je me battrai toujours pour que la justice puisse être de notre coté ...

Vous retrouverez en bas de cette édito un bulletin d’abonnement qu’il fau-dra remplir...

Encore une fois merci

Alain Sayada

Page 4: Israël Actualités n°212

4L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 16 Mai 2012

Un responsable égyptien a déclaré dimanche soir qu’Israël avait ac-cepté une proposition qui mettrait fin à une grève de la faim d’arabes palestiniens dans les prisons israé-liennes. Le responsable a déclaré à l’Associated Press que la propo-sition égyptienne doit encore être approuvé par les prisonniers.

Il a déclaré a l’AP, parlant sous cou-vert de l’anonymat, que la proposition appelle Israël à déplacer les prison-niers actuellement détenus en isole-ment vers des cellules ordinaires, et a permettre aux familles de Gaza de visiter leurs proches en prison. La proposition appelle également Israël à assouplir sa politique de détention administrative, en vertu de laquelle certains prisonniers sécuritaires jugés à risque peuvent être détenus indéfi-niment sans inculpation.

Selon le cadre de l’accord, cette poli-tique serait modifiée et les prisonniers seront inculpés ou libérés après leur détention. Quelques 1600 terroristes emprisonnés en Israël ont lancé une grève de la faim massive le 17 avril en signe de protestation contre la détention administrative, entre autre.

Deux des prisonniers, tous deux ter-roristes du groupe Djihad Islamique, jeûnent depuis plus de 70 jours. Un a reçu des soins à l’hôpital avant de retourner en prison. La cour suprême

a rejeté la semaine dernière un appel à leur libération. Dans une tactique pour attirer la sympathie des Nations Unies, l’autorité palestinienne a déclaré que la grève de la faim des prisonniers est une catastrophe huma-nitaire.

Le Hamas a menacé Israël de vio-lences accrues si un prisonnier en grève de la faim venait à mourir. Ta-her Nunu, porte-parole du groupe ter-roriste Hamas dans la bande de Gaza, a déclaré à l’AP que des efforts de médiation égyptiens étaient en cours et qu’il espérait «une réponse dans les prochaines heures» concernant l’accord des prisonniers.

Les responsables israéliens n’ont pas voulu commenter, mais un précèdent rapport publié par le deuxième chaîne de télévision déclarait qu’Israël avait conclu un accord avec le Hamas, se-lon lequel certains prisonniers seront libérés, et d’autres pourront profiter de meilleures conditions.

Le député Michael Ben Ari (Union Nationale) a condamné l’accord. «Le gouvernement de Netanyahou, qui ne fait que parler, a plié une fois encore, au lieu de frapper avec une main de fer,» a-t-il dit. «Il s’avère que les tueurs de bébés continueront à vivre la grande vie dans les centres de repos de Bibi,» a ajouté Ben Ari.

Bibi cèderait-il une fois de plus face aux terroristes palestiniens ?

La commission des Affaires étran-gères de l’Union Européenne a publié lundi un communiqué ex-primant « sa profonde inquiétude » non pas de la poursuite quotidienne des massacres en Syrie mais « de la

politique du gouvernement israé-lien en matière de construction juive en Judée-Samarie ». L’UE accuse Israël « de vouloir rendre impossible l’option de deux Etats pour deux peuples » de « de violer

le droit international ». Le minis-tère israélien des Affaires étran-gères a réagi en dénonçant « une présentation partielle et partiale de la réalité qui ne contribue aucune-ment à la solution du conflit ».

Le communiqué indique aussi le nombre de projets réalisés pour le bien-être des populations arabes de Judée-Samarie ». De son côté, Dany Dayan, président du Conseil des Localités de Judée-Samarie a déclaré « qu’il était temps que l’UE comprenne que l’entreprise pionnière sioniste en Judée-Samarie était un fait historique irréversible. Dayan a également balayé l’exigence de l’UE de construire des infrastructures pour les Arabes dans les zones « C », car « elles ne sont pas incluses dans les Accords d’Oslo qui me prévoyait que les zones ‘A’ et ‘B’ où habitent 98% des arabes de Judée-Samarie ».

par Shraga Blum

L’UE condamne la construction juive

Ils étaient un peu plus de 1.600 a avoir entamé, il y a quelques semaines, une grève de la faim. Les prisonniers palestiniens, cou-tumiers du fait, aiment attirer les regards sur eux et cela semble fonc-tionner. Avec cette 7ème grève de la faim majeure en 3 ans, ils montrent aussi que des que les caméras ont fait le tour du sujet, il n’est plus la peine de continuer !

Mais au fait, pourquoi faisaient-ils la grève, ces prisonniers palesti-niens ? Pour faire cesser la torture dans les prisons ? Bien sûr que non

(c’est que cela doit également être un mythe). Pour avoir plus de visites de la famille ? Non plus : les familles, avocats et médecins peuvent venir en permanence ou presque.

Mais pour quelles raisons alors ?Figu-rez-vous qu’ils ne doivent pas être si malheureux que cela dans les prisons israéliennes, surtout si l’on prend en considération qu’ils se plaignent de ne pas « avoir pleinement accès à l’éducation et aux bibliothèques. » Une autre plainte fait état de « l’in-justice faite au prisonnier palestinien de ne pouvoir posséder un téléphone

cellulaire dans sa cellule. » Parmi les autres griefs il y a le fait que le nombre de chaînes arabophones du bouquet satellite a diminué au cours des mois précédents (il y en a déjà une bonne trentaine!).

Bon, ils demandaient aussi la fin des « isolements. » Car un prisonnier pas sage, non seulement il ne faut pas l’envoyer au piquet, mais à la limite on devrait lui acheter une glace ! Autre plainte : ils veulent qu’Israël change son code de loi pour faire disparaître la notion de « détention administrative ».

Mais est-ce que les israéliens de-mandent aux palestiniens de chan-ger la loi qui stipule que « vendre des terre à des juifs est passible de la peine de mort? » Depuis quand l’ingérence est-elle devenue légitime ? Depuis que l’ingérence se fait dans les affaires d’Israël… C’est vrai, ça a toujours été comme ça ! De fait, la plupart des revendications actuelles sont identiques aux précédentes grèves de la faim des palestiniens…

Jean Bauer

Ils avaient trop faim ! Fin de la grève de la faim des prisonniers palestiniens !

Hier à Villeurbanne, un homme a menacé de tuer les enfants de l’école juive située en face de chez lui. C’est de sa fenêtre qu’il s’est mis à crier en direction des enfants assis dans leur classe « Bande de sales Juifs ! Je vais vous tuer ! ». Il a alors accompagné le geste à la parole en simulant de leur tirer dessus.

Le SPCJ de Lyon est rapidement in-tervenu sur les lieux et l’auteur a pu être interpellé par la police pour être conduit au commissariat. Une plainte a été déposée. Il y a quelques se-maines à peine la haine antijuive avait connu son paroxysme, lorsqu’un cer-tain Mohamed Mérah décida lui aussi d’accompagner le geste à ses pen-

sées, mais cette fois-ci sans simuler : il tua 3 enfants et un père professeur à l’école juive de Toulouse.

Bien loin d’avoir provoqué une prise de conscience, l’attentat de Toulouse a été le début d’une nouvelle poussée d’agressions et de menaces antisé-mites en France. Triste et inquiétante coïncidence, les enfants de cette même école juive de Villeurbanne avaient déjà été visés par un attentat à la voiture piégée en 1995.

Le SPCJ appelle à une réelle prise de conscience pour endiguer cette vague de violence et de haine dont les Juifs sont la cible depuis plus de 10 ans en France. Le SPCJ demande que tous les efforts soient faits pour que l’on s’en prenne avec vigueur aux sources de ce fléau, c’est à dire à la propaga-tion des idées qui incitent à la haine et à la violence à l’égard des Juifs en France.

Source : Communiqué de presse du SPCJ

Un homme menace de tuer les enfants d’une école juive de Villeurbanne

«J’ai longtemps voulu faire un film sur l’affaire Dreyfus, en le traitant non pas comme un film en cos-tumes, mais comme une histoire d’espionnage», a déclaré Roman Polanski, au site américain Hol-lywood Reporter. Pour mener à bien le projet, qui a pour titre l’ini-tiale D , le cinéaste s’entourera à nouveau de Robert Harris au script (auteur et scénariste de The Ghost Writer), de Robert Benmussa et Alain Sarde, côté production. En ce qui concerne le casting en cours, rien n’a transparu.

Après la Révolution française, l’af-faire Dreyfus est l’événement le plus marquant et retentissant de l’histoire contemporaine de la France. En 1894,

l’officier français Alfred Dreyfus, de confession juive, est accusé à tort de trahison et emprisonné à l’île du diable, pour être gracié cinq ans plus tard.

Douze années se seront écoulées avant sa réhabilitation en 1906. Une simple affaire d’espionnage, qui a divisé intrinsèquement la France, et révélé la domination de l’antisémi-tisme sur l’esprit public ainsi que l’émergence d’une idéologie raciste.

Un aspect qui intéresse particulière-ment Roman Polanski, qui a tenu à: «Démontrer la pertinence absolue de ce qui se passe dans le monde d’aujourd’hui - le spectacle sécu-laire de la chasse aux sorcières sur

un groupe minoritaire, de la paranoïa sécuritaire, des tribunaux militaires secrets, les agences de renseignement extérieur ou les affaires étouffées des gouvernements.

Sans compter une presse enragée», a-t-il précisé. Petit et grand écran se sont déjà emparés de l’affaire, multi-pliant les adaptations, la première da-tant de 1899, consistant en un court-métrage réalisé par Georges Méliès.

Source : LeFigaro.fr

Roman Polanski se lance dans l’affaire Dreyfus

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5L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 16 Mai 2012

Cela s’est produit, il y a très exac-tement un an, jour pour jour, le 14 mai 2011, au soir. La police newyorkaise, monte dans un avion – devant se rendre à Paris –, pour en extraire un certain Dominique Strauss-Kahn, directeur du FMI et titulaire d’un laissez-passer diplo-matique.

Le lendemain soir, le 15 mai, le même DSK, qui vient de passer vingt-quatre heures au poste de police, est trans-

féré ailleurs, sous les caméras d’une centaine de journalistes, qui ont été conviés, à l’avance, par la police elle-même, à ce transfert.Pendant exactement trente-trois secondes, les journalistes – conviés à ce spectacle par la police – filment sous toutes les coutures un homme mal rasé et épuisé.

La police reconnaît par la suite que – normalement – elle ne convie pas les médias à ce genre de transfert, no-

tamment en vertu de la présomption d’innocence (sans compter l’immu-nité diplomatique conférée à DSK en vertu du droit international public). Plus tard, au tribunal, même scéna-rio. La juge newyorkaise convie les médias. La salle d’audience est pleine à craquer de journalistes.

Par la suite, la juge, comme la police, reconnaît que – normalement – elle ne convie pas les médias à ce genre d’audience. Côté Sofitel aussi, des

anomalies se produisent. Norma-lement, lorsqu’un client est soup-çonné de harcèlement sexuel sur une employée, l’hôtel obtient un discret arrangement financier à l’amiable.

Mais dans l’affaire DSK, le Sofitel applique une toute autre règle que ni le Sofitel ni aucun hôtel ne pratique dans ce genre de situation : en effet, le Sofitel prévient la police, ce qui revient à se faire à lui-même, le Sofi-tel, la pire publicité que l’on puisse imaginer.

Côté plaignante, les mensonges et les déclarations contradictoires s’accu-mulent. Les relevés des cartes magné-tiques ouvrant les portes de chambres et les bandes des caméras vidéo sur-veillant les corridors démontrent que rien ne s’est déroulé comme l’avait allégué la plaignante.

Du reste, son avocat newyorkais ne parle plus de viol, mais de harcèle-ment sexuel et de tentative avortée de viol. Il s’agit bien d’un délit. Mais pas de celui que nous avions d’abord pensé. Puis surgit mademoiselle Ba-non. En fait, c’est surtout sa maman qui resurgit.

Là encore, les déclarations contra-dictoires s’accumulent. Par la suite, c’est l’hôtel Carlton de Lille qui entre dans la danse des Sioux. Côté prosti-tuées, une fois de plus, les mensonges et les déclarations contradictoires s’accumulent. Hier soir, sur la chaîne télévisée M6, dans l’émission ‘Zone Interdite’, ces faits ont été traités, pendant deux heures, de façon plutôt

correcte, c’est à dire, ni totalement à charge, ni totalement à décharge, ce qui n’est déjà pas mal. A la fin de l’émission, j’ai eu le sentiment que mes doutes sur cette affaire étaient – et demeurent –, des doutes fondés.

DSK avait lui-même reconnu sur TF1 qu’il avait commis au Sofitel, je cite DSK, « une faute morale » ; et ce malgré le fait que l’avocat de la plaignante ne parle plus de viol, mais de harcèlement sexuel et de tentative avortée de viol. L’émission ‘Zone Interdite’ que j’ai suivie hier soir sur M6 n’est pas parvenue à expliquer – ce n’est pas un reproche que je lui fais –, comment et pourquoi l’affaire DSK a pris une telle dimension pla-nétaire, avec une plus grande couver-ture médiatique que les attentats du 11 septembre 2001 et que le tsunami et l’explosion de Fukushima. Je ne pense pas qu’il y ait eu « complot » contre DSK, car le terme « complot » me semble trop fort. L’on n’a pas ourdit un complot contre DSK.

L’on a simplement tendu un piège à DSK. Il est tombé dedans à pieds joints et depuis c’est toute sa vie, toute sa famille et tout son avenir qui ont basculés avec lui. Après avoir regardé, hier soir, ‘Zone Interdite’, je continue de penser qu’il y a eu piège. Et je continue de penser que la cam-pagne électorale des présidentielles françaises de 2012 a débuté le 14 mai 2011 dans la Suite 2806 du Sofitel à Manhattan.

Copyright Michel Garroté

Quelques révélations sur l’Affaire DSK

Le chef du Hamas à Gaza, Ismail Haniyeh, a réitéré jeudi que son groupe terroriste ne se laissera pas entraîner dans une guerre contre Israël si l’état juif décidait d’atta-quer les installations nucléaires iraniennes. «Le Hamas est une organisation qui travaille pour les palestiniens et opère d’une manière qui est compatible avec les intérêts des palestiniens,» a dit Haniyeh dans une interview rapportée par le 10e chaîne de télévision israé-lienne.Haniyeh a souligné que la dictature islamique n’a pas sollicité l’appui du Hamas si Israël décidait d’atta-quer l’Iran. «L’Iran n’a pas demandé quoi que ce soit et nous pensons qu’il n’a pas besoin de nous,» a déclaré Haniyeh, ajoutant qu’une attaque

israélienne en Israël aurait des graves conséquences pour le Moyen Orient. «Je ne peux pas prédire ce qui arri-vera, mais une telle bataille aurait des incidences sur la région.»Il y a quelques mois, Salah Bardawil, un haut responsable du Hamas, avait affirmé que le groupe terroriste ne répondrait pas aux appels de l’Iran dans une guerre contre Israël. «Si il y a une guerre entre deux puissances, le Hamas ne fera pas partie d’une telle guerre,» a dit Bardawil, ajoutant que «le Hamas ne fait pas partie des alliances militaires de la région.Notre stratégie consiste à défendre nos droits.» L’Iran, autrefois partisan du Hamas, est en désaccord avec le groupe terroriste concernant la révo-lution contre le dictateur syrien Ba-char Assad. En conséquence du refus

du Hamas de soutenir Assad, l’Iran en colère aurait cessé d’approvi-sionner le groupe terroriste avec des armes. On estime que les armes que l’Iran envoie à Gaza sont uniquement destinées au terroristes du Djihad Is-lamique et à des groupes tels que les comités de résistance populaire.

Toujours jeudi, la 10e chaîne a indi-qué que les Etats-Unis craignent que la nouvelle coalition entre Netanya-hou et le parti Kadima de Shaoul Mofaz pourrait entraîner une attaque contre les installations nucléaires de l’Iran a tout moment. Le ministre de la défense, Ehoud Barak, a récem-ment une nouvelle fois averti que tant que l’Iran constitue une menace pour Israël avec son programme nucléaire, toutes les options sont sur la table.

Le Hamas ne se battra pas contre Israël pour l’Iran

Page 6: Israël Actualités n°212

6L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 16 Mai 2012

Le FLN n’a vraiment pas de quoi pavoiser. Avec PLUS DE 57 % d’abstention, il a été largement réélu mais n’a aucune base légi-time. Alors que les célébrations du cinquantenaire de l’indépendance viennent tout juste de s’achever, on ne peut vraiment pas dire que l’Algérie soit un exemple de démo-cratie, de tolérance ou de paix à l’instar de l’islam. par Nina

Pire que tout, l’Algérie est atteinte de pro-palestinisme aiguë. Ce manteau bien duveteux, bien douillet qui peut masquer toutes les frustrations des sociétés arabo-musulmanes.

MERCI LES JUIFS ! MERCI IS-RAËL devraient crier ensemble les barbus, les généraux, les vieux trom-blons du FLN au pouvoir depuis 1962 ! Sans l’état juif, sans les juifs, ils ne pourraient pas donner ces raisons fal-lacieuses à leurs peuples si prompts à haïr ces « descendants de porcs et de singes » comme le répétait leur précieux et néanmoins immonde pro-phète !

Le FNL mais aussi la population dans son ensemble, épouvanté par le sou-venir de la guerre civile qui fit près de 200 000 morts, craint une « révolu-tion arabe » dans le style de la Tuni-sie, Libye ou Égypte, voire Syrie. Le consensus est donc de rigueur.

Personne n’en veut de la démocratie à ce prix là. Les généraux algériens ont le même style que ceux de Assad et ils ne feront pas dans la dentelle. Le 1er Ministre algérien a compris tout le bénéfice qu’il pourrait tirer en don-nant encore dans le complot sioniste. La veille même des élections il haran-guait ses petits soldats : « Les révolu-tions qui ont ébranlé les pays frères et amis tels que l’Irak, le Soudan, la Tu-nisie, le Mali, la Libye et l’Égypte ne sont pas fortuites, mais sont l’œuvre du sionisme et de l’OTAN (…).

Les pays de l’OTAN accordent des visas à des jeunes selon leurs objec-tifs, pour les former dans les nou-velles technologies afin de créer des troubles et se transformer en bombes prêtes à exploser dans leurs pays res-pectifs. (…) Je demande à ces puis-sances pourquoi ne se penchent-elles pas sur la situation du peuple pales-tinien victime de l’embargo et du génocide imposés par l’Etat sioniste ? Cela dure depuis des décennies. (…)

L’Algérie a déjà vécu toute seule ses printemps et ses révolutions. Le peuple algérien a toujours défendu son pays contre les forces de l’OTAN pour se libérer. Je vous appelle à vo-ter en masse le 10 mai pour prouver aux détracteurs et à leurs parrains que l’Algérie est un pays constitué de forces patriotiques qui n’ont jamais cédé aux menaces ». (El Watan).

Le bien brave Ahmed Ouyahia (1er Ministre donc), est un fin connaisseur de son peuple à qui on peut refiler du juif et du complot américano-sioniste pour calmer ses velléités de démocra-tie. Image Le RND(Rassemblement National Démocratique), parti d’op-position qui n’a obtenu que 68 sièges (FLN = 220), n’a plus qu’à attendre sans rien tenter d’agressif. Les géné-raux veillent. Les barbus, arrivés en 3è position aussi. Le 1er Ministre Algérien ne craint pas le ridicule pour oser :

« Les pays de l’OTAN accordent des visas à des jeunes selon leurs objec-tifs, pour les former dans les nou-velles technologies afin de créer des troubles et se transformer en bombes prêtes à exploser dans leurs pays res-pectifs. ». Mais que voulez-vous ? Décrasser les cerveaux, ils ne savent pas faire. Ils n’ont aucun intérêt à le faire. Partager la manne gazière ou minière avec le bas peuple, c’est au-dessus de leurs forces.

Merci les juifs ! Comme la conne-rie est sans fin, voilà le courroux du peuple assoiffé du sang des juifs qui se manifeste à travers des crayons. Pas n’importe quels crayons ! Ceux là sont estampillés « I love Israël ». Image «On veut inculquer à nos enfants l’amour de l’entité sioniste qui massacrent les enfants Palesti-niens !», se sont écriés de nombreux parents qui ont découvert ces derniers jours sur les états de plusieurs maga-sins des crayons de couleurs destinés aux enfants scolarisés qui portent la mention «I love Israël» ! C’est grave mon général ? Très.

C’est quasiment irréversible ! Il fau-drait tout de même dire aux algériens que leur principal ennemi est chez eux, que les visas que nos gouver-nants refilent à tour de bras ne sont guère du goût des Français mais né-cessaire pour l’importation du gaz.

Pas d’amour, pas d’autre intérêt que celui d’acheter de l’énergie. Si de nombreuses petites frappes se pro-mènent à chaque événement de la vie française avec des drapeaux algé-riens, tunisiens, marocains, c’est que la France aussi est en perte d’identité.

On s’offusque ici et là mais il y a pire : on justifie ! Lorsqu’on entend la nouvelle égérie du PS Najat Vallaud-Belkacem nous expliquer que tous ces étendards étrangers qui se sont déployés en grand nombre le soir de la victoire de François Hollande place de la Bastille est « très bien et nor-mal, voire rassurant », on se demande si cette femme a compris ce qui se passe en France.

Nous n’avons plus le droit d’être patriotes. Nous sommes honnis parce que nous voulons garder une identité française. Mais ces franco-maghré-bins eux, peuvent étaler leur patrio-tisme exclusivement maghrébin ? Ah...bon...très bien... Les sursauts identitaires elle s’en fiche ?

Et au PS ? Ils s’en fichent aussi ? Elle comprend, Najat, parce que née au Maroc, elle explique sans rire que « c’est une manière pour ces français d’exprimer l’amitié qui lie ces pays du Maghreb à leur pays, la France ». C’est un peu tordu, difficile à com-prendre mais...à défaut d’explica-tion sincère on nous refourguera le vieux « si tous les gars du monde... ». « Je pense au Maghreb ! Je pense à l’Afrique ! » disait Aubry au soir du Grand Soir de la Bastille...

Ne vous inquiétez pas mes frères, ce n’est plus des accommodements « RAISONNABLES » que vous allez subir mais des accommodements EXCLUSIFS made in charia pour le bonheur de nos « français porteurs d’étendards étrangers ». Qui a dit que la France n’était pas accueillante ?

Forum Zakhor-online

Le complot algérien

Une voix dans le désert au royaume de l’hypocrisie et du politiquement correcte, pardon, de la rectitude po-litique. Joseph Farah est chrétien, journaliste Arabe et Américain : La situation au Proche-Orient pa-raît simple pour tout le monde : les Palestiniens veulent une patrie et les Musulmans veulent le contrôle de sites qu’ils considèrent comme étant sacrés. Simple, non ?

Et bien, en tant que journaliste Arabe Américain qui s’est forgé une connaissance approfondie de la si-tuation au Moyen-Orient, à force de commenter jets de pierres et tirs de mortiers, je peux aujourd’hui vous assurer que la justification de la vio-lence et des émeutes ne trouve pas son origine dans la simple revendi-cation palestinienne à une patrie, ni dans la volonté des Musulmans de contrôler des sites qu’ils considèrent sacrés.

Surpris ?

Alors comment expliquer qu’avant la guerre des Six Jours en 1967, il n’y eu aucun mouvement sérieux de revendication d’indépendance pales-tinienne ? «Avant 1967 ?» me direz-vous, «les Israéliens n’occupaient pas la Cisjordanie et la vieille ville de Jérusalem, «

C’est vrai. Mais durant la guerre des Six Jours, ce n’est pas des mains des Palestiniens, ni de Yasser Arafat qu’Israël conquît la Judée , la Sama-rie et Jérusalem Est.

Ces territoires étaient de fait occupés par le roi Hussein de Jordanie depuis 1948. A-t-on une seule fois demandé au souverain Hachémite de restituer ces territoires aux Palestiniens ? Est-ce qu’une seule résolution de l’ONU a vu le jour à ce sujet ? Non, et non Ne vous demandez-vous pas alors pourquoi tous ces Palestiniens ont soudainement découvert leur identité nationale après qu’Israël ait gagné cette guerre ?

La vérité est que la Palestine est un Mythe ! Le nom Palestine est utilisé pour la première fois en l’an 135 de l’ère actuelle par l’empereur Romain

Hadrien, qui, non content d’avoir éradiqué la présence juive en Judée (une présence qui durait depuis plus de 1000 ans !), non content d’avoir détruit leur Temple à Jérusalem, non content d’avoir interdit l’accès du pays aux derniers Juifs, se persuada qu’il fallait annihiler toute trace de civilisation juive dans le pays en le débaptisant au profit d’un nom dérivé des Philistins Les Philistins étant ce peuple auquel appartenait Goliath et que les Hébreux parvinrent à vaincre des siècles plus tôt. Ce baptême était pour les Romains une façon d’ajouter l’insulte à la blessure.

Ils essayèrent également de changer le nom de Jérusalem en « Aelia Capi-tolina», mais cela ne rencontra pas le même succès. La Palestine en tant qu’entité autonome n’a jamais existé au cours de l’Histoire. Jamais !

Le pays fut dominé successivement par les Romains, par les croisés Chrétiens, par les Musulmans (qui n’ont d’ailleurs jamais fait de Jéru-salem une capitale pendant qu’ils occupaient le pays), par les Otto-mans et, brièvement, par les Britan-niques au lendemain de la première Guerre Mondiale. Dès 1917, avec la déclaration Balfour , les Britanniques s’étaient montrés favorables à céder au moins une partie du territoire au peuple Juif afin qu’ils y établissent un État souverain.

Il n’existe pas de langue proprement Palestinienne. Ni même de culture spécifiquement Palestinienne. Il n’y a jamais eu de Palestine dirigée par des Palestiniens. Ces derniers sont des Arabes, et sont indissociables des Jordaniens ( la Jordanie étant elle aussi, une invention récente, créée de toutes pièces en 1922 par les Bri-tanniques). Mettez-vous bien en tête que le monde Arabe contrôle 99.9% des terres du Moyen-Orient. Israël ne représente que 0,1% de la superficie régionale ! Mais cela est encore trop pour les Arabes. Ils veulent TOUT.

Et c’est précisément là que se situe le nœud du conflit qui les oppose à Israël. Avidité. Fierté... Jalousie. Convoitise. Toutes les concessions que pourrait faire Israël n’y suffiront

Les mensonges des arabes de Palestine

Page 7: Israël Actualités n°212

7L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 16 Mai 2012

pas. Qu’en est-il des lieux saints de l’Islam ? Il n’y en a tout simplement aucun à Jérusalem. Cela vous choque .

Vous pouvez l’être. Je suis persuadé que vous n’entendrez jamais cette vérité brutale de la part d’aucun mé-dia international. C’est politiquement incorrect. Je sais que vous me direz : « la Mosquée Al Aqsa et le Dôme du Rocher à Jérusalem représentent le troisième lieu saint de l’Islam», après la Mecque et Médine. Et bien, sachez que c’est faux ! En réalité, le Coran ne fait aucune mention de Jérusalem. La Mecque est citée des centaines de fois. Médine est mentionnée un nombre incalculable de fois.

Mais Jérusalem, jamais (inversement, Jérusalem est citée 669 fois dans la Torah !). Il n’existe aucune preuve historique que le prophète Moha-med se soit rendu à Jérusalem. Alors comment Jérusalem est-il devenu le troisième lieu saint de l’Islam ? Les Musulmans, aujourd’hui, se réfèrent à un vague passage du Coran, la 17ème Sourate, intitulée «le Voyage Nocturne»(1).

Il y est fait état d’un rêve de Moham-med qui fut transporté de nuit «du temple sacré au temple le plus éloi-gné dont nous avons béni l’enceinte». Au septième siècle, des Musulmans ont identifié les deux temples men-tionnés dans ce verset comme étant la Mecque et Jérusalem. Voilà à quoi tient la connexion si étroite entre l’Is-lam et Jérusalem - connexion faite de rêve, d’imagination, d’interprétations et de mythe.

Parallèlement, le peuple Juif voit son enracinement à Jérusalem remonter jusqu’à l’époque du patriarche Abra-ham. La dernière vague de violence qui sévit en Israël a eu comme ori-gine, dit-on, la visite du chef du Parti Likoud Ariel Sharon sur le Mont du Temple, là où se trouvent les fonda-tions du Temple construit par Salo-mon.

C’est le site le plus saint du judaïsme. Sharon et son entourage y furent accueillis à coups de jets de pierres et d’insultes. Je sais à quoi cela ressemble. J’y étais. Pouvez-vous imaginer ce que ressentent les Juifs lorsqu’ils sont menacés, lapidés et tenus éloignés du lieu le plus saint du judaïsme ? Alors, me direz-vous, quelle est la solution pour apporter la

paix dans ce Moyen-Orient ?

Franchement, je ne pense pas qu’un homme aujourd’hui puisse se préva-loir de détenir une solution durable. Mais s’il y en a une, elle se doit de commencer par rétablir la Vérité. La poursuite des mensonges n’appor-tera que plus de chaos. Continuer à mépriser un droit légitime vieux de 5,000 ans pour les Juifs, de surcroît renforcé par des preuves historiques et archéologiques éclatantes, en les confrontant à de fausses revendica-tions, ne pourra que donner une mau-vaise réputation à cette diplomatie de menteurs. Joseph Farah Note :

Les musulmans s’appuient sur le Coran pour revendiquer Jérusalem, pourtant Jérusalem n’y est pas men-tionnée une seule fois. La 17ème sourate contient une allusion floue à une « Mosquée la plus éloignée ». « Loué soit celui qui a conduit pendant la nuit son serviteur de la mosquée inviolable à la mosquée la plus éloi-gnée ». Mais existe-t-il une base so-lide qui prouverait qu’il est ici parlé de la mosquée al-aqsa de Jérusalem ? La réponse est : Non !.

Au temps de Mahomet, qui mourut en 632 après Jésus-Christ, Jérusalem était une ville chrétienne du royaume byzantin. Elle ne fut conquise que six ans plus tard par le calife Omar. Du-rant cette période, il n’y avait que des églises dans la ville et sur le Mont du Temple se trouvait l’église byzantine de Sainte Marie.

Vers l’an 711, soit 80 ans après la mort de Mahomet, l’église fut trans-formée en mosquée et appelée al-aqsa afin de donner corps à l’incom-préhensible sourate 17 du Coran. Mahomet ne pouvait donc pas penser à cette mosquée quand il écrivit le Coran, puisqu’elle n’exista que trois générations après sa mort. D’ailleurs, Mahomet n’éprouvait pas de sympa-thie particulière pour Jérusalem.

Il permit à ses fidèles de prier tour-nés vers Jérusalem pendant quelques mois, pensant ainsi convaincre les juifs de se tourner vers l’islam. La tentative ayant échoué, il prononça le 12 février 624, l’interdiction de prier en direction de Jérusalem. Cette ville ne fut jamais pour les musulmans un lieu saint.

Francis NADIZI, islamologue Jo-seph Farah

Les mensonges des arabes de Palestine ... Suite

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8L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 16 Mai 2012

L’ancien premier ministre PS Mi-chel Rocard s’était rapproché de Nicolas Sarkozy qui lui avait d’ail-leurs demandé de coprésider « une commission chargée de réfléchir aux priorités du futur emprunt national ».

Michel Rocard ne cessait de louer les qualités du président dans la crise : « Un type talentueux, qui s’appelle Nicolas Sarkozy, a exploité la conver-gence des volontés de quelques grands Etats européens. »L’ouver-ture que recherchait Nicolas Sarkozy concernait certes toutes les bonnes volontés et toutes les compétences du pays, ce qui dans une démocratie apaisée est productif, mais elle n’était pas dénuée d’arrière pensée politique visant à vider le PS de ses meilleurs éléments.

Diagnostic sévère

Il est vrai que Michel Rocard ne ma-nie pas la langue de bois quand il trace un diagnostic sévère du contexte poli-tique où règne « une imbécillité poli-tique collective ».C’est un homme ré-puté pour sa compétence économique mais moins pour son expertise diplo-matique.Mais ses nombreux voyages à l’étranger l’ont familiarisé avec la diplomatie mondiale qu’il n’avait pas eu le temps de pratiquer sous le man-dat de François Mitterrand.

Il est aujourd’hui persuadé qu’il y a un danger de guerre mondiale qui pourrait être déclenchée au Proche-Orient ou au Moyen-Orient.Il est donc parti le 11 mai en mission en Iran pour tenter de relancer les rela-tions entre les deux pays.Il devait rencontrer à Téhéran le ministre des affaires étrangères, Ali Akbar Salehi, ainsi que Saïd Jalili, le négociateur en charge du dossier nucléaire.

Compte tenu des délais de prépara-tion de telles rencontres bilatérales et de la trop récente élection de Fran-çois Hollande, il est acquis qu’il agit sur mandat de Nicolas Sarkozy qui a toujours cherché à redorer son blason intérieur par des réussites de politique extérieure.

Le président sortant avait été impres-sionné par le diagnostic radical du socialiste :« Personne ne regarde le grand Moyen-Orient.Nous avons une stratégie américano-anglaise, accep-tée par les autres, et notamment par nous, consistant à torpiller toute pos-sibilité de discuter sérieusement avec les iraniens.

Comme s’il s’agissait de préparer une situation de tolérance rendant accep-table une frappe israélienne.Dans cette hypothèse, la guerre devient une guerre irano-syrienne soutenue par la

Chine et la Russie, comme on le voit à l’ONU, contre en gros l’occident et ses clients.Et l’Europe se tait.C’est une affaire à millions de morts. »

Pas de caution socialiste

Il ne semble pas que le président élu cautionne cette démarche qui arrive trop tôt dans sa prise de fonction et qui n’est pas certaine d’entrer dans sa propre stratégie diplomatique.Fran-çois Hollande a mis les choses très vite au point : « Michel Rocard n’est porteur d’aucun message ni investi d’aucune mission.

Il s’agit d’un déplacement privé et d’une initiative personnelle.François Hollande ne semble pas partisan, comme son prédécesseur, de gesti-culations unilatérales.Il a confirmé sa stratégie, déjà affichée lors de la campagne électorale :« Au sujet du programme nucléaire iranien, l’Iran doit se conformer à ses obligations internationales et respecter les réso-lutions du Conseil de sécurité des Nations unies en cessant ses activités nucléaires sans finalité civile cré-dible.

L’Iran doit coopérer pleinement avec l’Agence internationale de l’énergie

atomique (AIEA) ».La question est ouverte de savoir ce que recherche Michel Rocard dans cette galère et dans quelle opération de séduc-tion il a été embarqué.La recherche d’équilibre dans les actes politiques à l’égard des iraniens n’est pas tou-jours payante : un coup les sanctions, un autre coup la brosse à reluire.Cette visite est à l’évidence une maladresse dont les fonctionnaires du Quai d’Or-say sont responsables.

Elle n’apporte rien à la compréhen-sion du programme nucléaire des Mollahs et risque de rehausser le prestige des islamistes.En donnant une assise internationale à un gou-vernement en indélicatesse avec le monde occidental, Michel Rocard risque de payer cher l’absence de ré-sultat tangible à sa visite.Ce problème ardu ne peut pas se résoudre avec un saupoudrage de bons sentiments.

Pourtant il n’y a pas matière à tergi-verser : ou bien l’Iran se conforme aux exigences internationales, ou bien il paie les conséquences en mon-naie sonnante et trébuchante.Il n’est pas nécessaire d’envoyer d’émissaire pour confirmer ce choix qui est déjà bien assimilé par Ahmadinejad.

Il n’y a rien à négocier ni personne à convaincre.Il est difficile de faire confiance à des dirigeants iraniens qui mentent et qui se jouent à lon-gueur de discours de l’occident.

Les pays libres avaient acquis la cer-titude de la capacité de nuisance de l’Iran à Gaza, au Liban, à Bahreïn et surtout en Syrie mais le Quai d’Orsay persiste à l’ignorer.Il a décidé d’en-voyer au feu l’ancien ministre pour échanger la sollicitude de la France face aux sanctions internationales contre un approvisionnement pétro-lier à bon prix pour la balance com-merciale française.Ces visites n’ont aucun intérêt politique, sinon média-tique, et ne font pas avancer la cause parce que l’une des parties cherche uniquement à en découdre.

Le sujet est difficile et d’autres, plus expérimentés, y ont laissé desLa di-plomatie secrète est celle qui convient le mieux à ces problèmes compliqués alors que Michel Rocard n’est pas crédible à ce poste de circonstance ; rien dans sa carrière précédente, ne la préparait à aborder les affaires inter-nationales de son pays.Le temps du dialogue est révolu.

J. Benillouche

Mais qu’allait faire Rocard dans cette galère ?

Réunis en congrès fédéral à Créteil, les écologistes d’EELV ont confir-mé, mardi, leur souhait d’entrer dans le futur gouvernement si des postes leur sont proposés par Fran-çois Hollande et ce, sans condition préalable. Sa première secrétaire nationale, Cécile Duflot, ne cache pas son ambition d’entrer dans ce futur gouvernement de gauche.

Elle qui, en août 2010, exprimait ses réticences à l’idée d’être candidate à l’élection présidentielle de 2012, hypothèse qui lui faisait « peur » et pour laquelle elle affirmait ne pas avoir « les épaules assez larges » (1) n’a même pas tiré les enseignements de l’échec des verts au 1er tour de

la présidentielle (2,31% en 2012 / 3,21% en 2007). Aujourd’hui, elle escompte bien être récompensée par François Hollande pour son soutien actif au second tour.

Cécile Duflot et son parti sont connus pour leurs prises de positions pro-palestiniennes notamment sur la question du boycott de l’Etat d’Israël qui va à l’encontre totale de celle de François Hollande.

François Hollande avait coécrit, en 2010, une tribune dans le journal Le Monde (2) affirmant que le boy-cott d’Israël est une arme indigne, position clairement réaffirmée, il y a quelques semaines, aux dirigeants du CRIF.

Je suis donc parti interroger, lors de ce congrès, la première secrétaire nationale d’EELV sur cette sérieuse divergence. S’attendant à tout, sauf à cette question, Cécile Duflot est fort embarrassée :

L’exercice du pouvoir requiert le sens de la responsabilité politique, de l’exemplarité. Le cautionnement ex-

plicite de Cécile Duflot des actions de boycott, souvent agressives des pro-palestiniens en France contre l’Etat d’Israël, fait tâche, car le boycott est un délit pénal selon le droit français.

Nommer à de hautes fonctions pu-bliques, une personne qui cautionne et incite à commettre un délit pénal, serait un très mauvais signal pour la « République irréprochable » voulue et tant évoquée par François Hollande tout au long de sa campagne.

Nommer à de hautes fonctions pu-bliques, une personne qui incite de par ses prises de positions à l’impor-tation du conflit israélo-palestinien en France et torpille le « vivre ensemble » français, serait un très mauvais signal pour une France rassemblée, apaisée, si souvent évoquée par Fran-çois Hollande tout au long de sa cam-pagne.

Cécile Duflot a écourté cette inter-view sous prétexte de pluie, apparem-ment, sur cette question, elle n’a pas voulu davantage se mouiller…

Par Yohann Taïeb – JSSNews

Cécile Duflot au pouvoir ? La goutte d’eau de trop ! Le Bureau National de Vigilance. Contre.l’Antisemitisme denonce et condamne l’agression commise le Mardi 15 mai 2012 à 14h40 Aux abords de la station de métro «Laumière» à Paris 19ème, un groupe scolaire du lycée «Sinaï» a fait l’objet d’insultes à caractère antisémite. Ils ont été traités de «sale juif». L’un d’eux s’est fait voler son téléphone portable après avoir reçu un coup de lanière sur la tête. Selon nos informations, les élèves de l’école Sinai se ren-daient vers le Parc des Buttes Chaumont , accompagnés de leurs professeurs et de parents d’élèves, dans le cadre d’un cours de S V T ‘science de la vie) lorsqu’ils ont été pris à partie par les élèves d’une école publique eux aussi accompagnés par leurs professeurs qui n’ont rien pu faire pour empêcher leurs élèves d’agresser les enfants juifs.Il a fallu l’intervention de passants pour faire cesser les attaques, jusqu’à l’arrivée de la Police qui a recueilli les iden-tités dés professeurs qui se sont eux refusés à fournir celles de leurs élèves mis en cause.Le BNVCA considère que la responsa-bilité de ces professeurs est engagée.Le BNVCA a décidé de saisir le rectorat de Paris à propos du comportement de ces élèves du Lycée Edouard Pailleron de Paris 19eme ,et des professeurs qui les

conduisaient.La. DTSP.de la. Prefecture de. Police de Paris est saisie de l’en-quête Le. B. N. V. C. A qui se réserve le droit de se constituer partie civile,a recommandé aux victimes et au directeur de l’Établisse-

ment SINAI de déposer plainte.Le. B. N. V. C. A constate que les violences antisémites persistent et demande que tout soit mis en œuvre pour identifier les auteurs et les sanctionner sévèrement Le BNVCA se demande jusqu’à quand les juifs et particulièrement leurs enfants seront ainsi menacés, pri-vés de vivre comme à Toulouse,ou simplement empêchés d’aller et venir,d’étudier,sans faire l’objet de cette insécurité antisémite qui se répand dans la société et dont la source, essentiellement causée par la propagande palestinienne a instillé cette haine d’Israel qui

conduit à l’acte antijuif.

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10L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 16 Mai 2012

Dans cette paracha D-ieu dit à Moise : «Je suis l’Eternel qui vous a sortis du pays d’Egypte, pour vous donner le pays de Canaan, pour être votre D-ieu !». Par ce verset ex-plique Rachi, nous comprenons que celui qui quitte la Terre d’Israël est à considérer comme un idolâtre…Le Talmud affirme même que ce-lui qui habite Israël est considéré comme s’il avait un D-ieu, tandis que celui qui habite en dehors est considéré comme n’ayant pas de D-ieu. Pour Rachi c’est celui qui «quitte la Terre d’Israël» et pour le Talmud, c’est celui qui «ne l’habite pas».

Parmi les lois ordonnées dans ces ver-sets figurent également l’interdiction de pratiquer l’usure et le commande-ment de la « Chemita » c’est-à-dire l’interdiction de travailler la terre la septième année. Il est écrit : « Si ton frère vient à déchoir, ne lui donne point ton argent avec intérêt…

Ces trois sujets à savoir, la terre d’Israël, l’interdiction de l’usure et la terre en jachère ont un point commun qui est le suivant : Si un homme a la véritable foi que la Terre appartient effectivement à D-ieu et que lui n’a qu’une vie éphémère, il admettra alors l’idée de la jachère pour la terre, et le devoir d’aider son prochain sans pour autant lui demander d’intérêt !. En respectant les règles des prêts d’argent, en observant le repos de la terre, nous affirmons la conviction que la terre que nous habitons est à D-ieu. Notre foi en l’Eternel se trouve ainsi raffermie, comme conséquence directe du fait que nous résidons en terre d’Israël. Le Roi Salomon écrit dans les Proverbes : « Le juste mange pour apaiser sa faim, mais le ventre des méchants n’est jamais rassasié…L’explication qui est donnée de ce verset est la suivante : En raison de son amour pour le Tsadik-l’homme juste, D-ieu lui procure tout ce dont il a besoin pour subsister. Par contre, il en prive le Racha-Le méchant, à cause de sa mauvaise conduite. Le juste qui s’en remet à D-ieu, ne pense pas au lendemain et mange à sa faim contrairement au méchant qui par crainte de l’avenir, met toujours de côté et se prive en restant affamé.

Il est écrit dans le verset : « îm be-hokhotaï telêkhou… » « Si vous vous conformez à Mes Lois et res-

pectez Mes Préceptes. Je vous don-nerai alors la pluie en son temps et vous demeurerez en toute sécurité dans votre pays…Je ferais régner la Paix…et le glaive ne traversera pas votre territoire… ». Rachi nous apporte son commentaire et dit : « Si vous redoublez d’effort dans l’étude de la Thora en vue d’accomplir les commandements, alors, Je vous donnerai… ». Nous apprenons de ce verset que celui qui souhaite sincère-ment contribuer à la protection du Peuple d’Israël sur sa Terre, se doit de respecter également la Mitsva qui recommande de consacrer une partie de son temps, aussi infime soit-elle, à l’étude de la Thora , de même au respect des Mitsvot, tant celles vis-à-vis d’HM que celles vis-à-vis de ses semblables.

Cet «investissement» nous disent les sages, peut apporter la Paix et la prospérité en Erets Israël ; car plus les Textes sacrés sont étudiés, plus les Mitsvot sont observées par le peuple et plus les conséquences seront béné-fiques. La pluie tombera en son temps avec abondance et bénédiction, ainsi la sécurité sera assurée…

Un Midrach nous enseigne égale-ment que : « L’épée et le Livre (la Thora) descendirent du Ciel entrela-cés ». HM dit au Bné Israël : «Si vous observez ce qui écrit dans ce livre, vous serez sauvés de l’épée, à défaut, l’épée se retournera contre vous.. ». En effet, disent les sages, c’est tou-jours l’absence de l’étude sacrée de la Thora et de l’observance des misvots qui donnent en quelque sorte sa force à l’épée…

N’oublions pas que tous les peuples de la terre, de même que tous les éléments de l’univers, y compris les anges « accusateurs » ont témoigné de l’acceptation par Israël de la Thora au mont Sinaï. Par conséquent, il est préférable de ne pas prêter le flan aux critiques !. La Haftara de cette paracha est une très belle prophétie de Jérémie elle dit en substance ceci : « Ainsi parle l’Eternel : Maudit soit l’homme qui met sa confiance en un mortel…

Béni soit l’homme qui se confie en l’Eternel, et dont D-ieu est l’espoir ! Il sera tel qu’un arbre planté au bord de l’eau et qui étend ses ra-cines près d’une rivière : vienne la

saison chaude de sécheresse, il ne s’en inquiète point, il ne cessera pas de porter des fruits. « Le cœur est plus que toute chose plein de dé-tours, et il est malade : qui pourrait le connaître? Moi, l’Eternel, moi je scrute les cœurs, je sonde les reins, je sais rétribuer chacun selon ses voies, selon le fruit de ses œuvres ». Cette prophétie s’achève ainsi : « O espé-rance d’Israël, Eternel, tous ceux qui te délaissent seront confondus ! Oui, ceux qui se tiennent éloignés de moi seront inscrits sur la poussière, car ils ont abandonné la source d’eaux vives : l’Eternel. Guéris-moi, Sei-gneur, et je serai guéri ; sauve-moi et je serai sauvé, car tu es l’objet de mes louanges. C’est aussi en quelque sorte la signification du début de la paracha, amenant bénédictions et malédictions. Si l’homme est capable de s’élever pour servir D-ieu, par le respect des mitsvot et l’étude, alors D-ieu répandra sur l’homme toutes sortes de bénédictions, matérielles et spirituelles. C’est la réparation, le « tikoun » de la Majesté divine. Si au contraire, l’homme suit ses impul-sions et dévie du chemin fixé par D-ieu, il s’ensuivra des malédictions. Cependant, la Thora, au terme de ce livre de Vayikra, a prévu l’antidote au mal : le dixième animal, même im-parfait, remontera à la source du Bien et sanctifiera ainsi tout le bétail. Il en va de même pour le collectif humain : un groupe ne peut être digne de ce nom que s’il intègre les personnes a priori éloignées de la Thora.

Nous observons que dés le lendemain de Pessa’h, commence le compte des jours, la période de séphira, terme que le Zohar Akadoch met en rela-tion avec saphir : période de purifica-tion…jusqu’à obtention de la clarté et de la pureté du saphir qui est comme chacun sait une pierre précieuse. Le second jour de Pessa’h, à l’époque du temple de Jérusalem, on apportait le Ômer, qui signifie une mesure d’orge, qui est une nourriture animale, si-gnifiant par ce geste que nous en sommes du point de vue spirituel, au niveau le plus bas comme à la sortie d’Egypte. A Chavou’oth, au terme de la période de séphira, c’est alors deux pains que nous allons offrir, le pain qui est une nourriture humaine. Par ce geste, nous sommes censés avoir acquis notre titre d’homme!. Pour-quoi la Thora a-t-elle appelé le pre-mier jour de la séphira : «Lendemain

du Chabat?» Pour nous enseigner le parallèle entre la sainteté du premier Pessa’h de l’histoire et celle du Cha-bat. La sainteté des fêtes, en géné-ral est liée à l’initiative de l’homme : c’est à eux seuls de proclamer la nouvelle lune, dit le verset et par là de fixer le commencement de la fête. Le Chabat en revanche, détient une puissance particulière et absolue qui s’impose à l’homme depuis la créa-tion de l’univers. De même le pre-mier Pessa’h de l’histoire du peuple juif- n’a pas été décrété par l’initia-tive d’un homme. Il a été imposé par le Tout Puissant, d’où la nécessité de la période de décompte –la séphira. Lorsque le Chir Achirim dit : « Kol Dodi Hiné Zé Ba… » « La voix de Mon bien aimé, la voici qui approche, il enjambe les montagnes et fait des bonds sur les collines.. » Le Midrach Raba explique : «Il s’agit en effet de la sortie d’Egypte : «La Voix de Mon bien aimé» fait allusion à D-ieu ; «il enjambe les montagnes..Et les collines» : il passe outre les péchés des Bné Israël et « saute » jusqu’aux Patriarches-appelés, les Montagnes du Monde – et jusqu’aux Matriarches – les Collines.

A Pessa’h, Le Tout Puissant a fait un bon au-dessus d’Israël, comme il est dit : «Il a passé par-dessus les demeures d’Israël» en ne se préoc-cupant pas de ce qu’Israël est, dans l’instant présent, mais surtout ce qu’il est dans l’absolu : en vertu de ce que furent leurs ancêtres, il pourra alors réaliser le Projet Divin sur terre. Le passage de Pessah à Chavouot, de l’enfance du peuple d’Israël à sa ma-turité ne se fait pas naturellement. Il est exigé un processus de maturation. Il correspond dans notre calendrier aux 49 jours qui séparent Chavouot de Pessah. Le sens du verset est clair : « Vous compterez sept semaines entières depuis le lendemain de la fête de Pessah ». La symbolique du chiffre 7 représente un cycle tempo-rel complet, les 6 jours de travail et le chabat qui englobe le tout vers la perfection. Il va falloir par sept fois reprendre ce cycle afin de purifier le peuple d’Israël de toutes les impure-tés ingurgitées en Egypte…Un détail retiendra notre attention, la Thora précise : «Chéva chabatot témimoth» 7 semaines entières et la Alakha en déduit que les 7 semaines doivent êtres pleines et entières, et que le dernier jour devras être mené jusqu’à

son terme, c’est-à-dire jusqu’à la tombée de la nuit. C’est la raison pour laquelle du reste, nous devons impérativement attendre la tombée de la nuit pour sanctifier la fête de Cha-vouot grâce au Kidouch.

La Alakha indique que l’oubli d’un seul jour dans le décompte annule et invalide tout le processus est donc on ne pourra plus poursuivre le dé-compte avec bénédiction. C’est donc que la notion du décompte n’a de sens que si elle couvre l’ensemble de la période visée. Il n’y a Séfira que si l’on intègre tous les moments en une seule et même entité. Manquer un seul jour, c’est briser en quelque sorte cette unité du temps que le décompte est censé établir.

A ce propos, voici ce que dit le Rav Chalom Messas zalsal : «La tra-gique échappée du temps, ne permet pas de penser une unité du passé et du présent. A cela dit-il, le Midrach répond en signalant un mode d’exis-tence singulier où le temps est trans-formé en vécu d’une relation avec le Créateur où chaque instant vaut comme tonalité singulière, à travers laquelle l’homme transforme sa vie en expérience de rapport avec HM. Vivre ainsi permet d’unifier tous les instants. Chaque moment est comme une pierre qui s’ajoute à l’édifice final. Israël est ainsi engagé à suivre l’exemple de ses pères à propos des-quels il est dit : « Véabraham Vésarah Zékhenim baïm bayamïm » Abraham et Sarah étaient vieux, avancés dans la vie…Cette redondance évidente vient nous signifier qu’ils tenaient «dans leurs mains» la totalité de leurs jours ! Il s’agit de signaler un mode de vie où le présent n’est pas oubli du passé, mais au contraire, se construit sur la base du passé !. Chaque jour s’ajoute au précédent pour ensemble édifier une vie entière.

Les 49 jours qui nous séparent de la fête de Chavouot doivent en effet permettre à chacun de se préparer spirituellement- à faire en quelque sorte un «Tikoun»(une réparation), pour nous permettre de recevoir une Nouvelle fois la Thora. Chaque jour et un nouveau jour que nous devons mettre à profit pour acquérir la Sa-gesse que nous trouvons notamment dans le Traité des Perkei Avot – Les Maximes des Pères.Yvan Lellouche

Parachat Behar-Behokhotaï : Le Peuple d’Israël, la Thora et la Terre d’Israël

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12L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 16 Mai 2012

Le ministre des Affaires étrangères du Hamas Mohammed Awad était à Téhéran ce samedi pour partici-per à des réunions avec des hauts responsables syriens aux questions politiques et sécuritaires, selon les médias iraniens.

Au cours de cette visite, qui n’avait pas été annoncée, Awad a rencontré le ministre des Affaires étrangères Ali Akbar Salehi et Saeed Jalili, le Secré-taire général du Conseil de Sécurité du régime iranien, toujours selon les

médias iraniens. “La Palestine appar-tient au monde islamique et doit être libérée. Grâce à Dieu, la victoire est proche”, a déclaré Jalili pendant la réunion.

Awad a quant à lui remercié “la Répu-blique Islamique d’Iran pour son sou-tien concret” à la cause palestinienne. “La libération de la Palestine a été promise par Allah, et nous devons prendre de nouvelles initiatives et nous efforcer de réaliser cette pro-messe,” a-t-il déclaré.

L’Iran est l’un des proches et prin-cipaux soutiens du Hamas depuis de nombreuses années La République Islamique a joué un rôle de premier plan dans le financement des activités du Hamas et dans le transfert d’armes vers la bande de Gaza, supportant ainsi clairement ses attaques terro-ristes contre Israël et ses habitants.

Sources : agences de presse et Tsa-hal.

Le Hamas et le régime des Mollah se rencontrent à Téhéran

La nouvelle version de kamikaze Les agences de renseignements occidentaux annoncent que la cel-lule terroriste Al-Qaida a formé des médecins pour implanter des bombes à l’intérieur des organes des kamikazes, une information qui a été transmise par la Grande-Bretagne sur le Sunday Times.

La ceinture explosive remplacée par des implants Les médecins auraient été formés par un homme travaillant en parallèle avec le fabri-cant de bombes pour al-Qaida dans la péninsule arabique (AQAP). Les composés explosifs sont placés au niveau des seins (ou pectoraux pour les hommes) et l’abdomen des kami-kazes, a rapporté le journal sans citer ses sources.

La CIA surveille les nouveaux groupes islamistes Le médecin chef de cette nouvelle technique révolu-tionnairement dangereuse a été tué lors d’une attaque de drone cette année et il a probablement travaillé avec l’artificier Ibrahim al-Asiri, se-lon le journal.

La CIA a déjoué un complot d’Al-Qaïda visant à détruire un avion des États-Unis. De plus, elle traque les groupes de médecins qui sont très actifs dans ce projet des plus dange-reux vu l’impossibilité de décerner une bombe en dessous un vêtement. Les composant de cette bombe invi-sible Selon les experts, les composés

explosifs sont à base de tétra-nitrate de pentaérythritol (PETN) .

Elles peuvent être implantées chirur-gicalement pour un attentat-suicide . Les scanners corporels dans la plu-part des aéroports du monde entier ne peuvent être en mesure de détecter la substance explosive qui pourrait être déclenchée par injection.

Comparaison avec le slip piégé Des nouvelles révélations ce lundi ont fait savoir que l’attentat-suicide avec un dispositif non-métallique était une version améliorée d’un “bombe pour sous-vêtements” qui avait été réalisée sur un vol en destination de Detroit le jour de Noël en 2009, mais n’avait pas explosé.

Les responsables américains ont déclaré que la CIA et les services connexes de renseignement étrangers avaient réussi à découvrir un nouveau complot présumé sur le Yémen qui était prévu à la date anniversaire de la mort d’Oussama ben Laden. Mais la technique des terroristes est de plus en plus sophistiquée, et ces disposi-tifs non métallique sont remplacés par des substances qui peuvent s’in-tégrer dans les organes internes des kamikazes, encore une innovation qui va donner beaucoup de travail aux renseignements étrangers.

Alyaexpress-News

La nouvelle méthode des kamikazes : des bombes invisibles

La plupart du temps, les tentatives d’attentats déjouées à la dernière minute par Tsahal et les activi-tés terroristes dans la région sont passées sous silence par les médias internationaux. Voici donc une liste d’évènements qui se sont tous pro-duits ces dernières semaines et qui, sans la vigilence des soldats israé-liens, auraient pu être particulière-ment meurtriers.

2 janvier Deux Palestiniens armés de fusils sont arrêtés par des sol-dats israéliens dans la région de Naplouse. Les deux ont fait l’objet d’une enquête, tandis que le M-16 et le Uzi qu’ils portaient ainsi que leurs munitions ont été confisquées par les forces de sécurité.15 janvier Des sol-

dats de Tsahal découvrent un fusil de chasse et un pistolet dans la maison d’un Palestinien dans le village de Dahariya, près de Hebron.

L’homme en question était déjà connu des forces de sécurité pour avoir été l’auteur de violences et de crimes par le passé. 21 février Un engin explo-sif puissant est découvert le long de la frontière israélo-égyptienne. Des soldats israéliens avaient identifié un suspect en train de poser un colis piégé le long de la clôture de sécurité et s’étaient immédiatement rendus sur les lieux. L’engin explosif avait été détoné de manière contrôlée et à distance. Il n’y avait pas eu de blessé.

11 avril Des soldats de Tsahal arrêtent

un terroriste pendant la fête de Pessah à un point de passage à l’est de Na-plouse. Le terroriste était en posses-sion de deux engins explosifs impro-visés, trois couteaux et 50 balles. 21 avril Deux adolescents palestiniens sont arrêtés à proximité du carrefour de Tapuah avec cinq bombes artisa-nales, un fusil et des munitions. 24 avril Des soldats israéliens mettent la main sur quatre engins explosifs improvisés dans les affaires de deux Palestiniens à un point de passage au nord de Jéricho.

Les bombes ont été détonées de manière contrôlée et le danger a été écarté. 28 avril Deux terroristes avec quatre bombes artisanales dans leurs affaires sont arrêtés alors qu’ils ten-taient d’effectuer de la contrebande d’armes par un point de passage au nord de la Judée-Samarie. 7 mai Des soldats israéliens arrêtent un Palesti-nien de 17 ans en possession de deux engins explosifs et de trois bombes artisanales.

L’incident a eu lieu au carrefour de Tapuah, connu pour être un carrefour des activités terroristes dans la région. 10 mai Les forces de sécurité israé-liennes arrêtent deux Palestiniens au carrefour de Tapuah une nouvelle fois après avoir trouvé dans leurs affaires deux engins explosifs et trois bombes artisanales.

Voici une liste non exhaustive des tentatives d’attaques terroristes qui ont eu lieu ces dernières semaines et qui constituent une menace concrète à la sécurité du pays et de ses habi-tants. Sans la vigilance des soldats israéliens, ces attaques, qui ont pour seul but de tuer aveuglément, n’au-raient pas été empêchées. tsahal

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2012 : les attaques terroristes contre Israël jamais rapportées par les médias internationaux

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13L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 16 Mai 2012

Dans ce qui fut le périmètre de sécurité, appelé désormais « le carré de la dignité », le Hezbollah a célébré en grande pompe la fin du projet Waad avec la reconstruction des immeubles détruits pendant la guerre de 2006 et livrés désormais à leurs occupants.

Devant les officiels et un parterre de personnalités et d’habitants émus, le secrétaire général du Hezbollah, Has-san Nasrallah, a affirmé que le projet Waad n’est pas « une simple recons-truction, mais le symbole de la déter-mination et de la volonté de vivre des habitants qui ont défié l’ennemi en refusant de changer de lieu de rési-dence ».

Selon lui, le but de la guerre de juil-let 2006 était non seulement de « détruire la résistance (le Hezbollah), mais aussi de punir sauvagement l’environnement dans lequel elle évo-lue pour montrer à ses partisans que le prix de l’appui à la résistance est très lourd ». « C’est donc ainsi, a-t-il dit, qu’il faut comprendre les destruc-tions systématiques des quartiers et des villages effectuées par l’ennemi.

Le projet Waad est non seulement une réalisation urbaine, mais aussi la victoire de la reconstruction sur la destruction, et celle de la volonté de vivre dans la dignité chez soi. » Le secrétaire général du Hezbollah a dé-taillé les étapes de la reconstruction prise en charge par le Hezbollah « à la demande des habitants », réitérant ses remerciements à la République isla-mique d’Iran « qui a répondu rapide-ment et généreusement à la demande qui lui avait été faite de fournir des fonds pour éviter de laisser les gens sans ressources et sans toit ».

Au passage, il a, à la fois, remercié le gouvernement de l’époque et l’État, tout en relevant la lenteur des forma-lités administratives et le fait que le premier versement des indemnités a été payé et que les habitants attendent toujours le second...

Il a aussi remercié le Fonds koweï-tien, qui a participé directement, alors que les autres aides ont été versées à

l’État. En comparaison, Nasrallah a évoqué la lenteur de la reconstruc-tion à Gaza, faute principalement de moyens. Il a invité les pays arabes à donner de l’argent aux Palesti-niens pour qu’ils reconstruisent leurs maisons détruites en 2009. Il s’est aussi demandé pourquoi le monde entier bouge pour la Syrie, mais nul n’évoque la grève de la faim de 3 000 prisonniers palestiniens en Israël.

Nasrallah a encore soulevé la ques-tion de la formation d’un gouver-nement d’union nationale en Israël, demandant à tous de réfléchir sur la raison d’une telle démarche.

Il a ensuite précisé que si en 2006, le Hezbollah était peut-être capable de bombarder Tel-Aviv, et ne l’a pas fait pour préserver Beyrouth, il est désor-mais en mesure de « frapper des cibles précises non seulement à Tel-Aviv, mais sur l’ensemble du territoire is-raélien ». Il a lancé : « L’époque où nous avions peur alors qu’ils vivaient dans la sécurité est révolue.

Désormais, c’est nous qui restons et eux qui se dirigent vers la dispari-tion... » Il a encore évoqué la recons-truction du camp de Nahr el-Bared, estimant qu’elle doit être réalisée parce qu’elle permet de préserver le droit au retour des Palestiniens et que le retard est inexplicable. Au sujet de Bahreïn, il a insisté sur le fait qu’il s’agit d’une révolution pacifique et qui compte le rester. Sur le dossier sy-rien, Nasrallah a estimé que « ce sont les mêmes mains et le même cerveau qui agissaient en Irak qui sévissent désormais en Syrie ».

« Nous sommes de plus en plus convaincus, a-t-il dit, que certains veulent détruire la Syrie qui appuie la résistance pour se venger du peuple, tous deux ayant mis en échec le projet de George W. Bush. » Selon lui, les Syriens sont devant deux modèles : « Soit adhérer au processus politique et procéder au dialogue, soit livrer leur pays à la terreur et au sang comme ce fut le cas en Irak. » Nasrallah a ensuite abordé la situation au Liban.

Il a dans ce cadre évoqué principale-

Nasrallah : Nous pouvons bombarder des cibles précises partout en Israël

ment deux thèmes : les élections lé-gislatives et les événements du 7 mai 2008. Au sujet des élections, Nasral-lah a estimé que l’échéance est suffi-samment importante pour mériter un dialogue sérieux et pour que les par-ties libanaises prennent le temps de s’écouter les unes les autres.

« Il ne faut fermer la porte à aucune option », a précisé le chef du Hezbol-lah. Tout en précisant que son parti et Amal conservent leur part, quelle que soit la formule adoptée, il a précisé qu’avec ses alliés, il préfère le scrutin proportionnel avec de grandes cir-conscriptions pour assurer une meil-leure représentation de la population. Il a accusé le courant du Futur de re-jeter cette formule parce qu’il refuse de perdre le monopole de la représen-tation sunnite. Pourtant, selon lui, en 2009, « malgré 1,2 milliard de dollars versés et une campagne féroce menée contre l’opposition sunnite, celle-ci a obtenu 35 % des suffrages sunnites ».

Il est ensuite revenu sur les déclara-tions de certaines personnalités du 14 Mars, avant la visite de Feltman, selon lesquelles « il ne peut y avoir d’élections à l’ombre des armes ». Il a ainsi estimé que s’il faut suivre cette logique, « les élections de 2005 et de 2009 sont nulles, ainsi que leurs résultats ».

Il a aussi ajouté que « les seules armes qui peuvent intervenir dans les élections sont légères et moyennes, et toutes les parties en possèdent ». Il s’est en tout cas prononcé pour la tenue des élections à la date prévue dans un climat sain. Il est ensuite revenu sur les événements du 7 mai 2008 que certaines parties évoquent

chaque année pour des raisons confessionnelles.

Tout en déclarant avoir des données sur la volonté de l’autre camp d’ame-ner des milliers de combattants à Beyrouth pour susciter une discorde entre les sunnites et les chiites et sur l’adoption des décisions du gouver-nement le 5 mai, tout cela dans le but de solliciter en définitive une inter-vention internationale, Nasrallah a affirmé que le 7 mai 2008 a permis d’étouffer « les plans de discorde ». Selon lui, « les événements du 7 mai n’étaient pas dirigés contre une com-munauté ou contre une ville, Bey-routh ». « Il s’agissait au contraire de sauver le pays », a-t-il affirmé.

Tout en soulignant que si le Hezbol-lah ne répond pas aux attaques régu-lières dont il fait l’objet sur ce sujet, « ce n’est certainement pas parce qu’il est faible ou parce qu’il a peur ». Il a lancé à ceux qui parlent du 7 mai : « Voulez-vous entrer avec nous dans une guerre psychologique et d’incita-tion confessionnelle ? Nous savons parfaitement que ce qui s’est passé le 7 mai avait ses causes et ses considé-rations locales et autres. »

Nasrallah a encore affirmé que si ce sujet est évoqué régulièrement, c’est parce que « l’autre camp n’a rien à proposer à ses partisans et n’a pas de projet ». « Il a donc recours à la mobi-lisation confessionnelle. Mais il faut en définitive préserver notre pays, surtout face à la tempête qui souffle autour de nous », a-t-il déclaré. Se-lon lui, tout ce tapage ne sert à rien, puisqu’en définitive, son camp n’a pas contesté les résultats des élections ni en 2005 ni en 2009, refusant d’évo-

quer les fraudes ou l’argent versé.

Il a enfin lancé cette phrase : « Nous acceptons l’arbitrage des élections et nous refusons celui des armes », invitant en conclusion les parties libanaises à procéder à « une recons-truction politique » sur la base de la participation et de la représentation juste. Signalons encore que la céré-monie a commencé par la diffusion d’un film spécial sur la banlieue sud détruite par les bombes israéliennes, puis reconstruite grâce au projet Waad. Le directeur de ce projet, Has-san Jechi, a d’ailleurs expliqué toutes les étapes de la reconstruction.

L’Orient-Le Jour

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14L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 16 Mai 2012

Si Madame Trierweiler est, comme la désignent rapidement les mé-dias, la première dame de France, alors les Français, dans un souci de transparence et de moralisation de la vie politique, doivent être infor-més de sa vraie situation patrimo-niale. Wikipedia précise de façon laconique que le grand père de

Valérie Massonneau, divorcée Trie-rweiler, était banquier, propriétaire de la Banque angevine Massonneau et Cie, vendue en 1950 au Crédit de l’Ouest.

« Jusqu’à ce que Ouest-France parle de la banque, j’avais toujours cru qu’il s’agissait d’une légende fami-

liale ! » déclarait-elle à Ouest France il y a une semaine. Vraiment ? Un lec-teur nous a apporté les précisions sui-vantes, dans un commentaire, préci-sions qui commencent à être reprises en boucle sur internet, avant même confirmation.

Nous avons pensé, n’ayant pas de moyens d’investigations, que leur publication trouverait écho parmi nos lecteurs, qui pourront soit, confir-mer, et apporter des détails, soit, au contraire, démentir, ce que nous nous empresserons bien entendu de faire afin de faire taire la rumeur naissante, puisqu’elle est partie de jerusalem-plus.tv : La famille Massonneau a vendu sa banque au Crédit de l’Ouest, mais elle devint actionnaire à hauteur de 11% du Crédit de l’Ouest.

En 1957, fusion du Crédit Nan-tais (créé en 1912) et du Crédit de l’Ouest d’Angers (créé en 1913), puis fusion en décembre 2006 du Crédit Industriel de l’Ouest (CIO) et de la

Banque régionale de l’Ouest (BRO). C’est maintenant le Crédit industriel et commercial Ouest (CIC Ouest). Aujourd’hui les enfants (ils sont six) Massonneau sont actionnaires au Crédit industriel et Commercial, et ont différentes actions dans différents groupe faisant partis du CIC.

Les revenus annuels de la journaliste sont estimés à plus de 3 millions an-nuel. Mais le meilleur est à venir, Ma-dame Trierweiler possède des actions de la chaine Direct8 qui appartient au Groupe Bolloré, où elle présente des émissions, ainsi que différentes actions dans ce même groupe.

On se souvient que le 20 octobre 2011, elle porte plainte contre X pour « collecte et traitement illicite de données personnelles » auprès du parquet de Paris, suite à la parution, le 4 octobre, d’un article de L’Express affirmant que, au début 2011, elle aurait fait l’objet d’une enquête sur son passé et son entourage de la part

d’une section de la Direction du Ren-seignement de la préfecture de police de Paris.

Chargée par le parquet de Paris de mener des investigations, l’Inspec-tion générale de la police nationale met en évidence que la fiche de Valé-rie Trierweiler est soi-disant fausse mais clôt le dossier, sans chercher l’auteur du délit. Et pour cause, Mr Vincent Bolloré serait intervenu en personne auprès de Nicolas Sarkozy pour refermer le dossier. Explication : la famille Massonneau fut le ban-quier et l’ami d’un industriel breton nommé…

Michel Bolloré (1922-1997) père de Vincent Bolloré. Madame Mas-sonneau serait-elle aussi pauvre que Madame Sinclair ?

© Jean-Patrick Grumberg

Explosif: Madame Trierweiler aussi pauvre que Madame Sinclair ?

Eric Zemmour a sans doute une image incomplète de la réalité. Le journal le Progrès pubie ce midi : Dix-neuf personnes, dont dix déte-nues, poursuivies pour un trafic de stupéfiants entre la Meurthe-et-Moselle, la Loire, l’Isère, les Bouches-du-Rhône et le golfe de Saint-Tropez comparaissent depuis lundi devant le tribunal correction-nel de Draguignan dans le Var.

Ce dossier, dit « Plaine de Grimaud 3″, porte sur un trafic d’héroïne, de cocaïne et de cannabis, des produits qui auraient été écoulés en grande quantité entre janvier 2010 et février 2011 dans le golfe de Saint-Tropez. « Sa particularité, c’est que la plupart des mis en cause, en situation irré-gulière, sont originaires d’un même quartier d’Annaba, en Algérie, et que lorsqu’un groupe est interpellé, il est immédiatement remplacé par un autre », a souligné en préambule la présidente du tribunal, Emmanuelle

Bessone.

Deux autres réseaux avaient ainsi été démantelés en 2009 et 2010, certains des mis en cause étant d’ailleurs « en situation de récidive », a ajouté Mme Bessone. Après des mois d’enquête et d’écoutes téléphoniques, les gen-darmes du Var ont mis au jour ce nouveau réseau composé de deux groupes groupes de trafiquants deve-nus concurrents mais qui avaient les mêmes fournisseurs à Marseille et à Mons en Belgique.

Dans l’organigramme ont été identi-fiés quatre têtes de pont, deux niveaux de revendeurs et des consommateurs parmi lesquels quatre femmes. Un « conseiller technique » qui purge ac-tuellement six ans de prison après sa condamnation dans le premier réseau de la plaine de Grimaud a également été repéré.

http://www.leprogres.fr/

Trafic de drogue dans le sud de la France, 19 prévenus poursuivis, 19 musulmans algériens

Le Bureau National de Vigilance Contre l’Antisémitisme condamne les concepteurs et colleurs d’af-fiches violemment antijuives, dont l’une a déjà été découverte par des passants place de la Bourse à Paris le 10 mai. Il s’agit d’une affichette format A4 représentant la couver-ture d’un journal «L ‘hebdo Shoah Kiri « qui se présente comme fas-ciste et antisémite, et comme le «détournement satirique du feu hebdomadaire Hara Kiri». Daté du 19 mars 2012 date de la tuerie anti-

juive de Toulouse, il annonce en gros caractères avec un titre insup-portable, d’une haine innommable: «Bar Mitsva tragique à Toulouse, 4 morts’’.

Par:Sammy Ghozlan

Ce dessin est signé Zeon, un individu contre lequel le BNVCA avait déjà porté plainte en novembre 2011 pour d’autres caricatures antisémites. Le BNVCA dénonce une fois de plus la propagande propalestinienne qui

pousse à l’acte antijuif depuis 12 ans, et porte à nouveau plainte contre le sieur Zéon.

L’image peut être visualisée ici > > Le BNVCA rappelle que BAR MTSVAH est la célébration de la ma-jorité religieuse des garçons à l’âge de 13 ans, C’est pourtant sans pitié, sans retenue,que le prétendu ZEON célèbre lui la barbarie antijuive qui a tué Aryé 4 ans Gabriel, 7 ans,leur père,et Myriam 8 ans.

Ce dessin porte la signature d’un sur-nommé ZEON ,déjà connu et contre lequel Maitre Baccouche Conseil du BNVCA a déjà dépose plainte le 7 novembre 2011 auprès du Doyen des Juges d’Instructions de Paris et dépose une nouvelle plainte pour ces faits nouveaux. >

Les premières affiches mises en cause en 2011 découvertes dans plusieurs points de Paris représentaient la cari-cature d’un juif poignardant un bébé palestinien. > Ce qui nous ramène à cette propagande palestinienne, source de la haine d’Israel qui a pous-sé à l’acte antijuiif depuis 12 ans,et tout récemment, aux assassinats d’enfants juifs à Toulouse, devant leur école, par un français endoctriné, auquel de trop nombreux jeunes fran-çais s’identifient avec arrogance et fierté. >

Le BNVCA exprime le pessimisme d’une grande partie des compatriotes de confession juive, qui constatent que la haine antisémite se développe, déniant toute forme d’humanité à l’être juif, comme à l’époque des nazis, de la Shoah à laquelle se réfère l’affiche.

Le BNVCA a demandé à son conseil Maitre Baccouche de déposer une nouvelle plainte..Nous demandons que l’enquête soit rapidement dili-gentée pour identifier l’auteur de ces affiches. Nous considérons qu’il est urgent de faire procéder à l’interpel-lation de l’auteur ainsi qu’ à la ferme-ture du blog de celui qui les signe et les revendique.

Le BNVCA dépose plainte contre le dénommé ZEON auteur présumé d’une affiche antisémite

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15L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 16 Mai 2012

La France devrait connaître un dérapage de son déficit public l’an prochain, à 4,2% contre un objec-tif de 3% affiché par le nouveau président François Hollande, selon les prévisions de printemps de la Commission européenne publiées vendredi.

La croissance devrait atteindre 1,3% en 2013, une performance inférieure au +1,7% prévu par M. Hollande, et inférieure également à ce que pré-voyait la Commission européenne à l’automne (1,4%), mais meilleure que ce qu’anticipe le Fonds monétaire in-ternational (FMI) (1%).

La lente amélioration de la situation économique, après 0,5% de crois-sance attendue cette année (soit un chiffre conforme à ce qu’attend M. Hollande), «devrait être insuffisante pour mettre fin à la détérioration du marché du travail», souligne par ail-leurs la Commission, qui table sur un taux de chômage en hausse: après 9,7% en 2011, il devrait atteindre 10,2% cette année et se stabiliser à 10,3% l’an prochain

Michel Sapin, responsable du projet de François Hollande et pressenti parmi d’autres pour occuper le poste de ministre des Finances dans le pro-chain gouvernement, a immédiate-ment assuré à l’AFP que l’objectif de 3% de déficit en 2013 était maintenu. Quant à François Hollande, il a expli-qué que ce dérapage n’était pas pour lui une surprise.

«J’ai demandé une évaluation par la Cour des Comptes de la réalité bud-gétaire de notre pays, je savais depuis déjà plusieurs semaines qu’il y avait une dégradation plus grande que le gouvernement sortant ne le disait de nos comptes publics», a-t-il déclaré. «Nous avions déjà anticipé».

Les prévisions de Bruxelles «sont le reflet de la politique menée jusqu’à présent par le président Nicolas Sarkozy et son gouvernement», a af-firmé de son côté M. Sapin. M. Rehn a pourtant relevé des aspects plus posi-tifs du bilan du gouvernement sortant, rappelant que la France avait «bouclé l’année 2011 avec un déficit plus bas que prévu: 5,2% au lieu de 5,7%»,

dépassant les prévisions «pour la deu-xième année consécutive».

Il a aussi rappelé que «tout au long de la crise, l’activité économique en France s’est maintenue à un niveau au-dessus de la moyenne euro-péenne», grâce à «une demande in-terne soutenue». Quoi qu’il en soit, l’objectif de retour à 3% de déficit pa-raît particulièrement ardu et nombre d’économistes doutent que ce soit réalisable, sauf par un plan d’austérité budgétaire drastique. Interrogé sur la question, M. Rehn s’est abstenu de prononcer le mot «rigueur» vendredi. Il s’est contenté d’expliquer que «les chiffres concernant le déficit sont liés aussi aux chiffres concernant la crois-sance en France». Or, celle-ci devrait atteindre 1,3% en 2013, une perfor-mance inférieure au +1,7% prévu par M. Hollande.

Cette prévision est inférieure égale-ment à ce que prévoyait la Commis-sion européenne à l’automne (1,4%), mais meilleure que ce qu’anticipe le FMI (1%). La lente amélioration de la situation économique, après 0,5% de croissance attendue cette année, soit un chiffre conforme à ce qu’attend M. Hollande, «devrait être insuffisante pour mettre fin à la détérioration du marché du travail», souligne par ail-leurs la Commission, qui table sur un taux de chômage en hausse: après 9,7% en 2011, il devrait atteindre 10,2% cette année et se stabiliser à 10,3% l’an prochain A son tour, le chômage élevé devrait peser sur la croissance car il aura «un impact négatif sur la propension à consom-mer» des Français, selon l’analyse de Bruxelles.

La dette publique devrait elle aussi continuer à augmenter, passant de 85,8% du PIB en 2011 à 90,5% cette année et 92,5% en 2013. Le futur gou-vernement prendra «les mesures qu’il faut», a assuré Michel Sapin, pour qui «ceci valide le projet de François Hollande, qui consiste à changer de politique pour maîtriser les dépenses, augmenter les recettes de manière juste et efficace et, surtout, changer de politique économique au niveau national et européen pour stimuler la croissance».

Dérapage du déficit en France en 2013, loin de l’objectif de 3%, selon Bruxelles

L’échec patent et immense de la manifestation des musulmans mo-dérés que le courageux imam Chal-ghoumi a tenté de réunir marque un tournant et appelle à des conclu-sions sévères. Elle visait notamment à marquer la désapprobation de(s) musulmans français vis à vis de la violence fondamentaliste en géné-ral mais aussi et surtout de l’antisé-mitisme qui fait rage dans l’opinion musulmane mondiale et qui venait de faire des morts, en France, de la main d’un natif du pays et au nom de l’islam : un acte d’une gravité extrême qui signe le déchirement du lien de la citoyenneté car on ne peut plus avancer (pour « excuser » ?

« désamorcer » ?) l’explication de « l’importation du conflit du Moyen Orient ». Cet antisémitisme violent est bien objectivement français. Il y a bien eu des condamnations de per-sonnalités musulmanes officielles sur le perron de l’Élysée après les assassinats de l’École juive de Tou-louse mais force est de constater qu’on ne les a pas entendues appeler à rejoindre en masse la manifestation ratée, et qu’on ne les y a pas vues.

Si je me souviens bien, le recteur de la Mosquée de Paris n’a même pas eu à ouvrir la bouche sur ces sujets : c’est le grand Rabbin Bernheim qui, en sa présence et sur le perron de

l’Élysée, devant toutes les télévisions a appelé à « ne pas faire d’amalgame ». Était-ce à lui de le faire ? C’est aux musulmans seuls à se mesurer à cette violence qui a surgi au sein d’eux-mêmes et de leur religion pour démontrer leurs intentions pacifiques.

Il n’est pas clair à qui le grand Rabbin s’adressait. Aux Juifs qu’il représente, sur le plan du Consistoire ? Cela lais-sait-il entendre (fâcheusement) qu’ils pouvaient exercer des « représailles » alors qu’il n’y a jamais eu aucun acte de violence juive à l’encontre des musulmans, bien au contraire ? Si c’est au grand public, c’était le rôle du président de la République. Nous attendons toujours une parole de l’is-lam français officiel condamnant clai-rement l’antijudaïsme théologique et l’antisémitisme politique.

Aucune ventriloquie ne peut y satis-faire. Le mythe d’un « islam modéré » de masse, à la crédibilité duquel les représentants juifs n’ont cessé de contribuer, est désormais éventé. Qu’ont-ils reçu en contrepartie ? Le renvoi d’ascenseur fut très timide et ne concerna que quelques personna-lités.

Quand des intellectuels musulmans avaient publié une tribune, il y a une dizaine d’années, pour condamner les actes antisémites, ils avaient senti le besoin de se livrer à une violente

diatribe anti-israélienne, comme s’ils avaient dû « équilibrer » leur propos en « faveur » des Juifs et alors que les mythes arabes sur ce qui se passe au Moyen Orient font office de « justifi-catifs » de la violence commises par des Français musulmans envers des Français juifs qui sont leurs conci-toyens.

C’est aux cris de « Gaza » que des Juifs sont agressés aujourd’hui dans la rue. Il y a un moment où il faut dire les choses telles qu’elles sont. Une violence d’origine musulmane contre les Juifs s’est installée dans ce pays. Depuis 12 ans, des centaines d’agres-sions dont la liste est consultable ont été commises.

Après le massacre de Toulouse, les organes de veille de la communauté juive constatent une recrudescence d’agressions violentes commises aux cris de célébration de l’assassin. Jusqu’à quand ? On ne peut ni ne doit accepter la banalisation de cet état de fait. La violence n’est pas le fait de tous les musulmans mais de certains milieux parmi eux, certes, mais cela ne dispense pas la communauté mu-sulmane officielle de s’en désolidari-ser officiellement et formellement et surtout de récuser explicitement toute justification religieuse de la haine.

Elle aura fort à faire car ce sont des autorités de l’islam officiel, parlant depuis le Moyen Orient et l’AFN, qui appellent à « tuer les Juifs » (cf. l’appel, sur la place Tahrir, de l’imam Qaradawi, président du Conseil de la fatwa pour les musulmans européens et qui était, fait gravissime, l’invité d’honneur de l’UOIF à son congrès). Une telle déclaration constituerait le meilleur rempart contre l’islamopho-bie.

Le combat antiraciste contre sa pro-gression, qui est aussi un fait, ne peut servir d’écran à l’antisémitisme. Il y a là un test qui vérifie l’assomption ou non par les autorités de l’islam du contrat de la citoyenneté. On ne peut accepter l’idée qu’une guerre civile, larvée et erratique, s’installe dans le quotidien, que les Juifs, par « abnégation » civique, supporteraient dans le silence, dans le désintérêt de l’autorité publique. A moins qu’ils ne quittent les lieux.

© Shmuel Trigano

Le silence de l’islam français

Pendant sa campagne, Hollande a déclaré, en visant Juppé: « Je n’au-rai pas autour de moi, à l’Elysée, de personnes jugées et condamnées » Le mensonge, c’est maintenant. Sans vergogne. Le 19 décembre 1997, Jean-Marc Ayrault, qui était déjà président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale, avait été condamné par le tribunal correc-tionnel de Nantes, en Loire-Atlan-tique, à six mois de prison avec sur-sis et 30.000 francs d’amende pour délit de favoritisme dans l’attribu-tion d’un marché public.

Son avocat, Me Yvon Chotard, n’avait pas fait appel, jugeant la peine douce au regard de la gravité de la

magouille. Jean-Marc Ayrault était poursuivi pour octroi d’avantages injustifiés (favoritisme) à la Société nouvelle d’édition et de publication (SNEP), qui avait réalisé « Nantes Passion », le journal municipal de la ville, de 1989 au 1er janvier 1994. Son PDG, Daniel Nedzela, était alors considéré comme le financier du PS en Loire-Atlantique. La fabrication avait coûté environ 6 millions de francs par an et la SNEP conservait 45% des recettes publicitaires.

Jean-Patrick Grumberg

François Hollande choisit un repris de justice comme Premier Ministre

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16L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 16 Mai 2012

Xavier Niel et Michael Golan, an-cien directeur général de Free, ont donné lundi le coup d’envoi de Go-lan Télécom, le 5e opérateur israé-lien. Au programme, deux uniques forfaits, et un positionnement tari-faire agressif, dans la droite lignée de l’initiative Free Mobile.

Séisme en vue sur le marché des télé-coms israélien ? L’opérateur Golan Telecom a donné lundi le coup d’en-voi de ses opérations sur un marché qui depuis 1999 se concentre autour de quatre acteurs bien installés. Avec

au rang de ses actionnaires Xavier Niel, patron d’Iliad, et Michael Golan (anciennement connu sous le nom Michael Boukobza, ex-directeur général d’Iliad), le nouveau venu reprend le credo d’un certain Free Mobile : son offre s’articule en effet autour de deux uniques forfaits à prix cassés.

Le principal, facturé 99 shekels par mois (environ 20 euros) propose les appels en illimité vers 29 destina-tions, SMS et accès à Internet dans une limite de 2 Go par mois.

Le second, facturé 9,99 shekels (2 euros) ouvre droit à 60 minutes de communications nationales, 60 SMS et 10 Mo d’échange de données. La recette Free Mobile se retrouve égale-ment dans les conditions de ce lance-ment : le nouvel opérateur ne subven-tionne aucun terminal, et assure, pour l’instant du moins, la relation client de façon dématérialisée (Internet ou téléphone).

Quel impact aura ce lancement sur le marché israélien des télécoms, où les trois acteurs historiques se partagent aujourd’hui la majeure partie d’une clientèle déjà bien équipée – le taux de pénétration du mobile frôle les 130% dans le pays ? La secousse pourrait se révéler d’autant plus intense qu’un autre opérateur, Hot Mobile, se lance également cette semaine, avec pour sa part une formule à 89 shekels (18 euros), combinant voix illimitée et 3 Go de trafic Internet.

Source: http://pro.clubic.com/

Coup d’envoi de Golan Télécom, le 5ème opérateur israélien

Israël n’est pas rancunier. Sans cesse malmené et mis en accusa-tion à l’ONU, l’Etat juif répond toujours présent dès qu’il s’agit d’aider au bien-être de la planète au travers des instances interna-tionales. Israël et l’ONU ont signé lundi un accord exclusif de ren-forcement de la coopération dans les domaines de la l’alimentation, la gestion de l’eau, la promotion des femmes et du développement industriel dans les pays en voie de développement.

Il s’agit à n’en pas douter d’une re-connaissance internationale du rôle de pointe joué par Israël dans le do-maine de l’aide en direction des pays et des populations moins favorisés à travers la planète. En l’occurrence il s’agit de lutter contre la faim et la pauvreté, principalement en Afrique.

L’accord a été signé en Israël entre Kandeh Yumkellah, président de l’UNIDO (United Nations Industrial Development Organization) et des représentants du ministère israélien des Affaires étrangères. Yumkellah, originaire de Sierra Leone est actuel-lement l’invité d’honneur du salon « Agritech 2012″ et s’est rendu dans différentes institutions israéliennes qui sont à la pointe de l’aide au déve-loppement. Il doit aussi rencontrer les ministres de l’Agriculture ainsi que de l’Industrie et du Commerce.

Depuis des années Israël a toujours tenu à s’investir dans les filiales de l’ONU qui aident à améliorer le ni-veau et la qualité de vie de centaines de millions de personnes à travers le monde.

par Shraga Blum

Israël collabore avec l’ONU

Elle est réputée être une des villes les plus sûres du monde, et l’autre ville qui ne dort jamais après New York. Tel Aviv, en effet, a construit sa renommée sur ses soirées en-flammées et en partie sur le fait que les jeunes filles seules peuvent s’y promener sans être inquiétées, à n’importe quelle heure du jour, et de la nuit.

Mais depuis quelques années, la situation serait en train de changer, notamment dans le sud de Tel Aviv, autour de la Gare centrale des bus - la célèbre Tahana Merkazit - dans le quartier Hatikva, qui signifie parado-xalement «espoir».

Violences, trafics en tous genres, prostituées et immigration illégale dans ce quartier font de plus en plus souvent les titres des journaux et l’objet d’enquêtes d’investigations pour les chaînes nationales de télé-vision. Un nouveau cap a été franchi samedi avec une agression sexuelle au Gan Ha’ir, un centre commercial en plein centre-ville.

Un lieu réputé pour son calme et son luxe, accueillant la crème de Tel Aviv et quelques stars du petit écran qui viennent y faire leur course ou pro-mener leurs enfants. L’événement a choqué pour deux raisons : d’une part parce que la violence a pénétré le centre de Tel Aviv, d’autre part car la jeune fille violée n’était pas seule, mais accompagnée d’un ami.

Aussi, même accompagnées, la ville ne serait plus si sûre. C’est autour de 4 heures du matin qu’un homme muni d’un couteau aurait suivi les deux adolescents âgés de 17 ans pour le garçon et 18 ans pour la fille. Il les aurait menacés et les aurait obligés de monter jusqu’aux toilettes du deu-xième étage, puis il les aurait frappés, forcés à avoir une relation sexuelle, avant de violer lui-même la jeune fille. Il a ensuite pris la fuite.

Selon les derniers éléments de l’en-quête, la piste du sud de Tel Aviv ne serait pas la bonne, le violeur aurait pris la fuite à Ramallah. La police a créé une équipe spéciale pour identi-fier l’agresseur et reste optimiste sur

sa capacité à l’arrêter.

Néanmoins, la question de la sécu-rité à Tel Aviv reste posée. Lors des célébrations de Yom Atsma’aout, le jour de l’indépendance, il y a environ quinze jours, deux viols ont eu lieu dans le sud de Tel Aviv. Tandis que certains observateurs réclament plus de policiers dans la ville, se pose la question d’une violence provenant de certaines minorités qui ne se recon-naissent pas dans les idéaux du pays.

A Tel Aviv (mais à Eilat également) où s’installe une immigration non contrôlée, notamment en provenance du Soudan, et dans le reste du pays où la défiance entre Juifs et Arabes s’exprime à chaque fois d’une nou-velle manière.

Misha Uzan/JForum (correspon-dant spécial) Tel Aviv Gan Ha’ir Agression sexuelle Insécurité Vio-lences Juifs Arabes Tahana Merka-zit Hatikva Ramallah Immigration Police

Tel Aviv est-elle encore une ville sûre ?

Israël a remis samedi soir sa ré-ponse à une lettre de doléances du président palestinien Mahmoud Abbas, qui stipule à son tour les demandes israéliennes pour re-prendre les négociations de paix, a-t-on appris auprès du bureau de M. Abbas. La lettre du Premier ministre israélien Benjamin Neta-nyahu a été transmise peu après 21H00 locales (18H00 GMT) par son émissaire personnel Yitzhak Molcho à M. Abbas à Ramallah, siège de l’Autorité palestinienne.

Le contenu de la lettre israélienne n’a pas été rendu public dans l’immédiat. Selon un responsable israélien cité sur le site internet du quotidien Haaretz, la lettre de M. Netanyahu à M. Abbas appelle à une reprise immédiate des négociations sans pré-conditions, c’est-à-dire sans arrêt préalable de la construction comme l’exigent les Palestiniens, mais ne contient pas de nouvelle proposition.

Le Premier ministre israélien avait promis de répondre dans les deux semaines à une lettre de doléances de M.Abbas, reçue le 17 avril, mais il avait été retardé par le décès de son père puis par l’annonce de la forma-tion d’un gouvernement d’union na-tionale cette semaine en Israël.

Dans sa lettre, le président palestinien exhortait Israël à reprendre les négo-ciations de paix sur la base des lignes d’avant juin 1967, avec des échanges de territoire mineurs et mutuellement agréés et un gel total des constructions , y compris à Jérusalem- Il demandait aussi la libération de tous les prison-niers palestiniens, en particulier ceux incarcérés avant les accords d’Oslo (1993). Le négociateur palestinien, Saëb Erakat, avait prévenu que, faute de réponse favorable de la part des Israéliens, M. Abbas relancerait ses démarches pour obtenir l’adhésion à l’ONU d’un Etat de Palestine.

Par:Marco Robin

Israel répond à Abbas

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17L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 16 Mai 2012

Pour l’Etat hébreu, la supréma-tie technologique dans l’espace est appelée à devenir l’élément déter-minant de la guerre du futur. Ses activités spatiales débutent dans les années 1970 avec le développe-ment d’infrastructures destinées à la recherche et l’exploration en haute sphère. Ce n’est toutefois qu’en 1988 qu’Israël entre dans le club des puissances spatiales. Avec Ofek, il devient même le 9ème pays au monde à lancer un satellite avec son propre lanceur.

Vers le milieu des années 1990, sous la direction de l’Agence spatiale israélienne (ISA), plusieurs pro-grammes militaires s’accélèrent. Le 5 avril 1995, le satellite Ofek-3 est lancé en direction de la Méditerra-née depuis la base de Palmahim. Ce succès offre à Tsahal un tout premier satellite de reconnaissance, équipé de multiples capteurs et crédité d’une durée de vie dans l’espace de six ans minimum.

Il permet au passage à Israël d’ac-croitre le fossé technologique avec ses pays voisins. Malgré deux décon-venues en 1998 et 2006, l’Etat hébreu dispose aujourd’hui de trois satellites de reconnaissance militaire : Ofek-5, Ofek-7 et Tack SAR, tous conçus par l’IAI (Israel Aerospace Industries) et d’envergure classique.

Lancés respectivement en 2002 et 2007, Ofek 5 et Ofek 7 présentent la particularité d’être placés en orbite rétrograde, de sorte que leurs débris, en cas d’échec, ne puissent retom-ber en territoire hostile et révéler des secrets de fabrication. Véritable chef-d’œuvre technologique, Ofek 7 est doté de caméras d’une résolution inférieure à 50 centimètres. Quant au Tack SAR, il a été placé sur orbite en 2008 depuis le centre spatial de Sri-heikkota en Inde. Pesant tout juste 300 kilos, Tack SAR est supposé sur-veiller l’évolution des installations nucléaires iraniennes.

Au cours de cette même période,

Israël a enregistré le lancement de plusieurs satellites de télécommu-nication couvrant tout le Moyen-Orient et utilisables aussi bien à des fins civiles que militaires. En 1996, le premier d’entre eux, AMOS-1, est placé en orbite géosynchrone à 36 000 kilomètres d’altitude. AMOS-2 le rejoint en 2003, suivi par AMOS-3, le 28 avril 2008. L’industrie spatiale israélienne développe enfin EROS, une nouvelle série de satellite d’ob-servation à très haute définition.

Lancé en 2006, EROS-B est sta-tionné à 480 kilomètres de la Terre. Son positionnement sur une orbite synchrone par rapport au soleil en fait un excellent instrument de veille stratégique. Cette dynamique spatiale devrait activement se poursuivre au cours des prochaines années.

Depuis janvier 2010, l’armée de l’air israélienne a choisi de concen-trer ses efforts sur les microsatellites dont le lancement s’effectue à partir d’avions. A la fois léger et de petite dimension, ces engins ont la capacité de pouvoir recueillir des informations dans un laps de temps très court et sur des cibles extrêmement précises.

Outre l’avantage opérationnel qu’ils présentent en étant déployés à une distance plus rapprochée de la terre (300 km), les microsatellites conso-lident un peu plus l’expertise israé-lienne en matière de technologie spatiale. L’entreprise Rafael, qui développe actuellement plusieurs gammes de satellites pesant moins de 120 kilos, a été désignée pour mener à bien ce projet militaire qui doit aboutir en 2015.

Par:Maxime Perez

Israël et l’aventure spatiale : entre déconvenues et expertise internationale

Il était temps: le Conseil des mi-nistres hebdomadaire adopte, ce dimanche matin, des “mesures d’urgence” visant à éviter la pénu-rie d’électricité qui menace le pays durant l’été prochain. La rupture de l’approvisionnement du gaz égyptien, ainsi l’épuisement des ré-serves gazières actuellement exploi-tées au large des côtes israéliennes, vont handicaper la production d’électricité.

La période visée par les mesures d’ur-gence va du 1er juin au 30 septembre 2012, mais elle pourra être prolongée de trois mois supplémentaires en cas de besoin. Le dispositif gouverne-mental prévoit l’ouverture du marché de l’électricité à des producteurs pri-vés, l’importation accélérée de gaz liquide, l’augmentation du nombre de groupes électrogènes en service, des incitations aux économies d’énergie, etc.

6% de réserves Réunis à Jérusalem, les ministres ont été informés que les fournitures actuelles de gaz ne couvrent que 25% de la production d’électricité, le reste de l’énergie étant fourni par du mazout, qui est un carburant plus cher et plus polluant.

Aujourd’hui, les capacités de produc-tion se montent à 12.930 Mgw, contre une demande évaluée à 12.254 Mgw durant l’été, soit une réserve maxi-male de 6% seulement. Le risque de coupures de courants sera donc élevé en cas de température extrême ou de panne dans l’une des unités élec-triques du pays.

Le Conseil des ministres va donc donner au ministre de l’Energie et de

l’Eau des prérogatives spéciales pour affronter la pénurie prévisible. Le train de mesures prévoit notamment de permettre à des producteurs privés d’accroître leur production au delà des quotas autorisés aujourd’hui.

De même, l’accent sera mis sur les économies: les grandes entreprises seront incitées à réduire leur consom-mation aux heures de pointe, tandis que les ménages seront priés de ré-duire l’usage de leurs appareils élec-triques au milieu de la journée.

Effort national De nombreux minis-tères devront apporter leur contribu-tion à l’effort national d’économies. Le ministère de la protection de l’Environnement devra d’assouplir ses règles en matière d’utilisation de matières polluantes, le ministre de l’Intérieur devra délivrer plus facile-ment des autorisations pour l’installa-tion de turbines au gaz.

Même le ministère de la Défense sera mis à contribution: tous les généra-teurs en état de marché seront réqui-sitionnés et les bases militaires feront un usage accru de groupes électro-gènes pour satisfaire à leurs besoins en électricité. Par ailleurs, une équipe interministérielle est mise en place pour veiller à la bonne coordination du dispositif.

Elle sera dirigée par le directeur de cabinet de la présidence du Conseil, et elle comprendra des représentants des ministères de l’Energie, de l’En-vironnement, des Finances, de la Jus-tice, de la Défense, de l’Intérieur er des Transports.

Par:Jacques Bendelac (Jérusalem)

Israël pour cesser l’approvisionnement électrique de Gaza

Un tremblement de terre a secoué Israël vendredi soir, peu avant 20h, heure locale, et a été ressenti dans les zones du nord et du centre d’Israël. Selon une information de la 10e chaîne de télévision, les polices du nord, de centre et de Tel Aviv ont déclaré avoir reçu des cen-taines d’appels téléphoniques de citoyens qui ont ressenti le tremble-ment de terre. Des résidents ont vu des objets et des bâtiments bouger pendant près de 20 secondes. Il n’y a aucun rapport de blessés ou de

dégâts.

Le US Geological Survey a déclaré que le tremblement de terre avait été mesuré à 5.3 sur l’échelle de Rich-ter et que son épicentre était près de Chypre. Plus de 100 appels de citoyens concernés ont été reçus pour la seule ville de Tsfat dans le nord du pays. Le séisme a même été ressenti à Bat Yam, Kfar Saba, Ramat Has-haron, Raanana et d’autres endroits du centre d’Israël. Le Magen David Adom a envoyé des renforts dans ses

centres du nord d’Israël et se pré-parait à la possibilité de secousses secondaires. En février, un tremble-ment de terre de 3,1 a secoué le nord d’Israël, sans également provoquer de blessés ou de dégâts.

L’épicentre de ce tremblement de terre se trouvait à l’est du lac de Ti-bériade, un séisme ressenti alors par plusieurs communautés de la région. Les experts avertissent qu’Israël sera un jour frappé par un tremblement de terre majeur. Le docteur Ephraim Laor, qui dirige le comité nationale pour la préparation des séismes, a dé-claré récemment que chaque israélien doit se préparer à un tremblement de terre majeur qui pourrait frapper Is-raël. En février, les enfants des écoles à travers tout le pays, depuis la mater-nelle, ont participé à des exercices de protection dans leurs écoles, pra-tiquant les gestes de sécurité à faire lorsque le sol se met à trembler.

Un séisme de magnitude 5,3 touche Israël

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18L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 16 Mai 2012

« Je suis la petite-fille d’un mon-sieur qui s’appelait Paul Rosen-berg et qui habitait à Paris, au 21 de la rue la Boétie. » C’est avec cette dernière phrase du prologue de son nouveau livre, 21 rue la Boétie, qu’Anne Sinclair nous fait replonger dans l’Histoire, dans son histoire, celle du marchand d’art parisien Paul Rosenberg, son grand-père.

Né à Paris le 29 décembre 1881, fils d’Alexandre Rosenberg et de Ma-thilde Jellinek, le jeune Paul baigne très tôt dans le monde de l’art, et porte un intérêt particulier pour ses courants les plus modernes. Dans ce qui fut autrefois la galerie de l’illustre marchand, Anne Sinclair reconnait le grand escalier, les parquets qu’elle a foulé et sur lesquels elle jouait quelques décennies plus tôt, mais aussi la verrière de la salle d’expo-sition où se sont succédé les plus illustres artistes du XXème siècle.

Mais s’il vouait une passion véritable à l’art, Paul Rosenberg était aussi et avant tout un marchand avisé. Il sera d’ailleurs le premier à signer en 1918

avec Pablo Picasso un contrat lui garantissant l’exclusivité de sa pro-duction. Comme pour sceller cette union – et aussi le début d’une amitié qui durera quarante années, le peintre catalan offre à la famille Rosenberg Mother and Child, un portrait de Ma-thilde avec sa fille – la mère d’Anne Sinclair, sur ses genoux.

Suivent ensuite d’autres contrats du même type avec Fernand Léger en 1926, ou encore Henri Matisse en 1936 qui lui accordent toute leur confiance. Mais après les très riches heures d’insouciance des années 30 arrivent bientôt les moments plus funestes qui entacheront à jamais l’Histoire et le début de la nouvelle décennie.

En 1940, Paris est occupée par l’ar-mée allemande. Accompagnés des premières mesures anti-juives, la spoliation et le pillage des musées, galeries et marchands d’art débute. Les établissements Juifs sont princi-palement pris pour cible – Bernheim-Jeune, Alphonse Kahn, Paul Rosen-berg, Jacques Seligmann, les frères Wildenstein car en plus de renfermer des trésors inestimables, ils abritent aussi les œuvres de ces artistes que le régime nazi considère comme « dégé-néré ». L’intégralité de leurs collec-tions sera confisquée et envoyée vers l’Allemagne.

Les Rosenberg fuient Paris et se réfu-gient pour un temps dans la région de Bordeaux, où ils accueillent George Braque qui trouvera refuge dans la maison familiale.

Paul parviendra à faire revenir de Paris cent soixante-deux tableaux de Vincent Van Gogh, Camille Corot, Eugène Delacroix, Maurice Utrillo,

etc. et les cache dans un coffre, dans une banque de la ville. En septembre 1941, les nazis, informés, font ou-vrir le coffre, et l’intégralité de son contenu confisqué. La famille Rosen-berg, qui poursuit sa fuite, traverse l’Espagne et arrive à Sintra, dans la région de Lisbonne, d’où elle espère gagner l’Amérique.

Mais pour se rendre dans le Nouveau monde, il faut de l’argent et aussi jus-tifier de connaissances ou de famille sur place. Ce sera Alfred Barr, alors conservateur au MoMA, qui convain-cra les autorités américaines d’accor-der un visa aux Rosenberg.

En signe de reconnaissance pour cette aide inespérée, Paul Rosenberg enrichira considérablement les col-lections des plus prestigieux musées des Etats-Unis. De correspondances avec Matisse ou Léger en photos jau-nies, de cartons desquels ressortent de vieux secrets en réserves de musée, des odeurs du New York dont elle se souvient à la concurrence entre Paul Rosenberg et Ambroise Vollard, Paul Guillaume, ou son plus grand rival Kahnweiler, Anne Sinclair nous narre un épisode de sa vie familiale à-pro-pos duquel elle reconnait pourtant ne pas s’être intéressée dans sa jeunesse.

Privilégiant la vie privée de son grand-père plutôt que sa vie publique, le lecteur entre dans le monde fermé de l’art et de son commerce, sur une période allant des années 30 à nos jours, de l’achat d’œuvres d’art à leur « bradage » et leur spoliation par les nazis, pour finalement s’achever sur le parcours juridique de leur restitu-tion aux musées ou aux propriétaires à qui elles ont été volées. Passionnant !Par Alon Hermet

Livre : « 21 rue la Boétie », passionnant !

Le Canard Enchaîné révèle que Valérie Trierwieler, en bonne socia-liste autoritaire, ne tolère pas un mot de travers, et fait déjà régner la terreur dans les rangs journalis-tiques. RTL vient tout juste de li-cencier le journaliste Pierre Salviac qui avait eu le malheur de se croire aussi libre que sous la présidence de Sarkozy, que nous apprenons que la dame de fer forgé a sérieuse-ment secoué les puces d’une de ses collègues à Paris Match.

Dans un article de Paris Match, la

journaliste Mariane Grépinet avait écrit les simples mots suivants : « Thomas, l’aîné des quatre enfants du couple Royal-Hollande ». Trierwei-ler la terreur lui répond par SMS du tac au tac : « Thomas, c’est le fils de l’ex-couple Royal-Hollande. A quoi joues-tu ? ». Qu’on se le dise, le gou-lag médiatico-social est tout proche. En parlant de Thomas justement, cer-tains se demandent si le futur patron de l’EPAD ne sera pas Thomas Hol-lande !

© Jean-Patrick Grumberg

Encore Trierweiler! : la censure, c’est maintenant

Danièle Hoffman-Rispal a finale-ment accepté d’être la suppléante de Cécile Duflot, qui lui laisserait la place en cas de nomination au gou-vernement, dans la course à la 6e circoncription de Paris.

Danièle Hoffman-Rispal a accepté d’être la suppléante de Cécile Duflot dans la 6e circonscription de Paris aux législatives. Après des mois de tensions et le risque d’une candida-ture dissidente, la députée PS sortante à Paris est finalement rentrée dans le rang.

L’élue socialiste et la secrétaire natio-nale d’Europe Ecologie-Les Verts se sont vues samedi pour «finaliser les

choses» et «faire un ticket qui marche pour une gauche rassemblée», a indi-qué une proche de Cécile Duflot, qui a obtenu l’investiture du Parti socia-liste dans le cadre de l’accord conclu en novembre avec EELV.

Dans un communiqué commun, les deux femmes ont confirmé en fin de journée que Danière Hoffman-Ris-pal acceptait «d’être la suppléante de Cécile Duflot».

«Pour donner de la force au change-ment et montrer notre détermination face à l’UMP et au Front national, il était nécessaire pour la gauche et les écologistes de faire preuve de respon-sabilité et de renforcer la dynamique

unitaire suite à l’accord intervenu entre le PS et les écologistes», écri-vent-elles.

Danièle Hoffman-Rispal et Cécile Duflot - dont le nom circule pour entrer au gouvernement, ce qui, le cas échéant, laisserait la voie libre à sa suppléante pour siéger à l’Assemblée - doivent tenir lundi une conférence de presse commune.

L’Express.fr avec AFP

Il est important aussi de nous mobi-liser concernant les élections législa-tives 2012. Lorsque notre communau-té peut faire en sorte, lorsque celle-ci est bien implantée, de faire perdre

les ennemis d’Israël et de la commu-nauté. Celle qui se présente dans la 6ème circonscription, Cécile Duflot est une anti-israélienne notoire, pro-palestinienne et qui n’a pas hésité à diaboliser Israël et la communauté juive. Il suffit d’aller voir les vidéos sur notre site israel-actualites.tv pour vous en apercevoir ... la communauté juive, dans la 6ème circonscription, est très importante ... alors faisons en sorte de nous mobiliser, pour le can-didat UMP ... la 6ème circonscription correspond aux quartiers suivants

• une partie du 11e arrondissement, comprenant la partie des quatre quar-tiers de la Folie-Méricourt, Saint-Ambroise, la Roquette et Sainte-

Marguerite située à l’est d’une ligne définie par les voies suivantes : rue de la Folie-Méricourt, rue de la Fon-taine-au-Roi, avenue Parmentier, rue du Chemin-Vert, rue Saint-Maur, rue Léon-Frot, rue de Charonne et rue Faidherbe ;• une partie du 20e arrondissement, comprenant la portion des quartiers de Belleville et du Père-Lachaise située à l’ouest d’une ligne définie par l’axe des voies ci-après : rue Piat, rue des Envierges, rue Levert, rue des Pyrénées, rue de Bagnolet, boulevard de Charonne et place des Antilles.

Votons surtout, pour ceux qui serons à même, d’avoir une politique juste ...Alain Sayada

Législatives: Un ticket Duflot-Hoffman-Rispal dans la 6e à Paris

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