israël actualités n°272

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GRATUIT - Numéro 272 - Edition du 24 Septembre au 1er Octobre 2013 Journal Israélien en langue française

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Toue l'Information en provenance d'Israël

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Page 1: Israël Actualités n°272

GRATUIT - Numéro 272 - Edition du 24 Septembre au 1er Octobre 2013 Journal Israélien en langue française

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3L’information en provenance d’IsraëlEdition du 24 Septembre au 1er Octobre 2013

Directeurs de la publication

Alain SayadaTel: 06 68 17 25 55

Rédacteur en chefEliahou Ben YéouchouaIsraël Actualités est une marque déposée en France

Directeur commercial Israel:Sigalit Siksik Sitbon06 67 78 40 00Régie publicitaire exclusiveEpsilon Media Associés77bis, rue Robespierre93100 MontreuilFrance

Crédits photoAFP, Reuters, Alain Azria :

Abonnement : 06 67 44 3000

Directeur commercial France:Yohann Azoulay06 68 75 46 26

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Tél : 01 48 97 46 85

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Tel : 06 66 70 09 96

La guerre entre l’Occident et l’Orient n’aura pas lieu. En effet, les deux grandes puissances améri-caine et russe sont tombées d’accord pour éviter l’escalade de la violence par des frappes américaines sur le régime syrien de Bachar el Hassad qui avait, le 21 août 2013, bom-bardé un quartier de Damas avec des armes chimiques (nous n’avons toujours pas la preuve formelle que ce soit le régime syrien qui a utilisé ces armes). Cela va dans le sens de la Russie, fidèle allié de la Syrie, qui était complètement contre tout type d’intervention.

Aujourd’hui, une chose est sûre, un accord de dernière minute a été trou-vé entre les différents protagonistes. La Syrie s’est engagée à détruire tout l’arsenal chimique en sa possession et à signer l’accord de non prolifération de cette même arme.

Cet accord n’est pas sans nous lais-ser indifférents. Nous pouvons nous poser des questions sur l’engagement réel pris par le régime syrien car il a, par le passé, joué au jeu du chat et de la souris avec le conseil de sécurité de l’ONU tout comme l’Iran qui en abuse. En effet, les armes chimiques peuvent très bien être déplacées dans d’autres pays pour que celles-ci ne soient pas détruites. La direction la plus sûre serait celle du Liban, et

plus particulièrement de leur allié, le mouvement terroriste du Hezbollah. Mais Israël ne toléra pas cette épée de Damoclès au dessus de sa tête et sera obligée d’intervenir au Liban pour éradiquer cette menace car il est inconcevable de laisser des fous dan-gereux en possession de telles armes. D’un autre coté, il peut subsister un espoir que le président syrien prenne conscience de ce qu’il risquerait à voir son plus proche allié se retourner contre lui. L’espoir aujourd’hui est de voir disparaître cette menace en détruisant cet arsenal chimique aux portes d’Israël et de voir cette arme utilisée contre la population civile israélienne ...

Aujourd’hui, la menace s’éloigne mais une autre approche avec un Iran « nucléaire ». Nous avons vu que les Américains, les plus fidèles alliés des Israéliens, ont reculé dans la pression qu’ils exerçaient. Que se passera-t-il le jour où l’Iran sera sur le point d’acquérir la bombe nucléaire devant les hésitations des superpuissances ?

Israël n’aura d’autre choix que de se protéger seul envers et contre tous car personne dans le monde ne prendra le risque d’une déflagration nucléaire.

Aujourd’hui mes frères, nous n’en sommes pas là.

Grâce à D..., cette semaine, nous fê-tons la fête des cabanes. Je vous sou-haite une bonne fête de Souccoth à vous ainsi qu’à toute la communauté juive de France et dans le monde.

Hag Sameah

Am Israel Hai

Alain Sayada

La guerre entre l’Occident et l’Orient n’aura pas lieu

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4L’information en provenance d’IsraëlEdition du 24 Septembre au 1er Octobre 2013

Cyrille, patriarche de Moscou et de toutes les Russies, a récemment en-voyé une lettre au président améri-cain Barack Obama lui demandant de renoncer à une intervention mi-litaire en Syrie, qualifiant les évé-nements dans ce pays de « Golgo-tha quotidien », écrit, aujourd’hui, mercredi 18 septembre 2013, le quotidien Nezavissimaïa Gazeta.

« Nous sommes profondément pré-occupés par l’annonce des plans d’at-taque de l’armée américaine contre la Syrie, écrit le chef de l’Eglise orthodoxe russe. Une telle action ne ferait que souffrir davantage le peuple syrien et avant tout, les civils. Suite à l’intervention américaine, le pou-voir syrien pourrait se retrouver entre les mains de forces extrémistes, qui n’arriveront pas ou ne voudront pas assurer une entente interconfession-nelle au sein de la société syrienne ».

Par ailleurs, le métropolite Hilarion de Volokolamsk, porte-parole du pa-triarche, a déclaré que le règlement de la crise syrienne se compliquait car la Syrie est devenue l’arène d’un conflit armé impliquant des Etats étrangers.

« Certains pays incitent à la haine in-terconfessionnelle au Moyen-Orient, ce qui entraîne des conséquences gra-vissimes pour la région », informe le métropolite. « Les chrétiens locaux sont otages de la politique occi-dentale et, parce qu’on les identifie à cette politique, on les considère comme des alliés de l’Occident et ils sont victimisés », ajoute Hilarion de Volokolamsk.

Le thème de la protection de la mino-rité chrétienne en Syrie, notamment après la prise du village chrétien de Maaloula près de Damas par les isla-

mistes, n’est pas évoqué uniquement par les représentants de l’Eglise russe orthodoxe. Les dirigeants et les diplo-mates russes ont eux aussi, à plusieurs reprises, pris la défense des chrétiens syriens.

Pour ce qui concerne dreuz.info, nous n’avons cessé de publier les déclara-tions – de Chrétiens d’Orient – sur les crimes atroces perpétrés contre eux par les miliciens djihadistes sy-riens. Curieusement, les dirigeants et les journalistes français préfèrent soutenir ces miliciens djihadistes sy-riens plutôt que les Chrétiens.

Selon Alexeï Malachenko, membre du Conseil Scientifique du Centre Carnegie de Moscou, les autorités russes ne sont pas du tout préoccu-pées par l’aspect religieux du conflit syrien mais par la possibilité d’un « changement de l’ordre mondial où la Russie perdrait son influence ».

De plus, selon Alexeï Malachenko, la Russie a des intérêts concrets au Moyen-Orient car Bachar al-Assad est son partenaire stratégique depuis l’époque soviétique – et c’est son der-nier allié dans la région.

L’expert de l’islam politique Gueor-gui Enguelgardt est également de cet avis. Selon lui, la position russe en Syrie n’est pas dictée par le soutien de la communauté chrétienne mais avant tout par les intérêts nationaux.

D’après Gueorgui Enguelgardt, en cas de reversement d’Assad et de l’arrivée au pouvoir des islamistes, l’influence du Qatar et de l’Arabie saoudite augmenterait dans le pays, sachant qu’il s’agit de pays concur-rents de la Russie sur son principal marché d’exportation d’hydrocar-

bures.

« Et si le pétrole et le gaz du Moyen-Orient, moins chers, passaient par le territoire syrien pour arriver plus rapidement sur le marché européen, cela infligerait un immense préjudice économique à la Russie », poursuit Gueorgui Enguelgardt.

Pour ce qui nous concerne, Alexeï Malachenko et Gueorgui Enguelgardt se trompent. Poutine prend en compte de nombreux facteurs économiques et géopolitiques, et, il prend également en compte la question des Chrétiens. Nous sommes persuadés, sur dreuz.info, que le président russe Vladimir Poutine prend en compte le sort des Chrétiens de Syrie. Nous sommes persuadés que Poutine prend en compte les préoccupations de Cyrille, patriarche de Moscou et de toutes les Russies.

Et nous sommes même persuadés que Poutine prend en compte la sé-curité d’Israël, car comme il l’a dit lui-même, il y a des centaines de mil-liers de slaves chrétiens et juifs dans l’Etat hébreu. A cet égard, force est de constater que nombre de journa-listes, experts et analystes européens, notamment français, ne comprennent rien au virage pris par Poutine sur tous ces thèmes depuis plus d’un an.

Roman Silantiev, sociologue isla-mique, voit une autre raison à l’in-quiétude de Moscou. Selon lui, la Russie craint, que le scénario syrien se concrétise sur son territoire ; qu’il se réalise déjà par endroits ; et que les terroristes qui combattent Assad arri-vent en Russie.

« La Syrie est considérée comme une sorte de forteresse qui protège les accès à la Russie contre les forces hostiles. Et si cette forteresse tombait la sécurité russe chuterait significa-tivement », fait remarquer Silantiev. « Cet Etat est un allié de la Russie, il combat ses ennemis. Évidemment, son avenir dépend également de la victoire des Syriens et ces derniers en parlent ouvertement », ajoute Silan-tiev.

De son côté, le président de l’Institut du Proche-Orient, Evgueni Satanov-ski, estime que beaucoup de ressortis-sants de l’ex-Union soviétique vivent en Syrie, notamment des Russes. En Russie même, il existe une commu-nauté syrienne de dizaines de milliers de personnes.

© M. GarrotéEt source :http://fr.rian.ru/

Chrétiens de Syrie – Seule la Russie s’en préoccupe

Il y a quelques jours, partout dans le monde, la communauté juive était réunie pour le Yom Kippour.Dans toutes les synagogues, nous avons prié à l’unisson.

Partout, nous étions réunis par notre langue commune et autour de notre tradition millénaire.

Hier, sur les 5 continents, nous ne fai-sions qu’Un !

C’est avec ferveur que nous avons imploré le ciel de nous pardonner pour nos fautes et de nous inscrire dans le livre de la vie.

A la sainteté du Shabat était ajoutée l’unicité du Grand Pardon.

Chaque année, à cette même date du calendrier juif, nous ne pouvons oublier qu’il y a 40 ans, les enne-mis d’Israël ont attaqué ce peuple en prières.

Il y a 40 ans, les troupes égyptiennes et syriennes s’abattaient sur les fron-tières d’Israel.

En quelques heures, la sérénité du Yom Kippour se transformait en cau-chemar.

Les gardiens d’Israel étaient attaqués et assassinés.

Dans toutes les synagogues, la prière était arrêtée et les hommes, encore recouvert de leur Taleth, couraient rejoindre leurs unités.

Partout en Israël et dans le monde, le peuple juif était assommé devant

cette attaque lâche et indigne.

Ce jour du Yom Kippour 1973, les armées ennemis avaient décidé de détruire Israël !

Dans toutes les rues d’Israël et dans toutes les communautés juives, ré-gnaient un silence pesant et la torpeur.

Partout les hommes valides partaient !

Les familles écoutaient les nouvelles, priaient et s’organisaient !

Partout dans le monde, la commu-nauté juive ressentait dans sa chair la gravité et l’horreur de l’actualité.

Les premières heures furent un cau-chemar. Les ennemis avançaient et Tsahal mobilisait.

Ce ne sera qu’après 24 à 48 h de progression des envahisseurs, que l’armée d’Israel pu enfin passer à la contre- offensive.

Dans le sud, grâce au génie militaire de Ariel Sharon, les troupes de Tsahal traversaient le canal de Suez et por-taient un coup décisif en encerclant la 3ème armée égyptienne.Au nord, sur le Golan, 180 chars is-raéliens ont fait face à près de 1400 tanks syriens permettant l arrivée de troupes qui purent pénétrer profondé-ment en Syrie.

La volonté et le courage de ces 8153 blessés et les 3020 morts resteront à jamais dans nos mémoires.

Il y a 40 ans, le sacrifice, le courage des enfants d’Israel et nos prières, ont permis d’éviter le drame absolu !

40 ans après, nous ne pouvons ou-blier, la haine viscérale de nos enne-mis et plus que jamais, en aspirant à la Paix, Israël a l’obligation vitale de rester fort et vigilant.

Hier, nous avons prié pour dire au ciel notre confiance.

Nous devons aussi nous souvenir de notre histoire et de l’obligation que nous avons de rester maître de notre destin !

Que cette année, nous inscrive tous dans le livre de la Vie, de la Paix et de la Fraternité Universelle.

GIL TAIEB

Hier, sur les 5 continents, nous ne faisions qu’Un !

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5L’information en provenance d’IsraëlEdition du 24 Septembre au 1er Octobre 2013

Le président Barack Obama a dé-claré mardi que le nouveau « pré-sident » iranien, Hassan Rohani, semble vouloir ouvrir un dialogue avec les Etats-Unis, et qu’il est prêt à tester si c’est effectivement le cas.

Le commentaire d’Obama dans une interview avec la chaîne Telemundo de langue espagnole est la dernière indication qu’Obama voudrait passer de la crise sur les armes chimiques de la Syrie à une nouvelle recherche d’accord diplomatique pour garantir que l’Iran ne développe pas d’armes nucléaires.

Le week-end dernier, Obama a révélé que lui et Rohani avaient échangé des lettres au sujet de l’impasse américa-no-iranienne. Les deux dirigeants se-ront à l’assemblée générale de l’ONU à New York la semaine prochaine, mais les responsables de la Maison Blanche disent qu’actuellement au-cun plan de rencontre entre les deux hommes n’existe.

« Il y a une énorme opportunité pour la diplomatie, » a déclaré Obama à Telemundo. « Et j’espère que les ira-niens en profiteront. »

Obama a en partie couru pour la pré-sidentielle en 2008 en promettant un dialogue avec l’Iran.

Mais il n’y a pas eu de percée, et les sanctions de Washington et de la communauté internationale pour affaiblir l’économie iranienne ont été progressivement augmentées pour tenter de faire pression sur Téhéran pour qu’il abandonne son programme nucléaire. Téhéran répète que son programme nucléaire ne vise pas à construire des armes.

« Il y a des indications que Rohani, le nouveau président, est quelqu’un qui cherche à ouvrir un dialogue avec l’Occident et avec les Etats-Unis, d’une manière que nous n’avions pas vu dans le passé. Nous devrions donc tester, » a dit Obama.

Depuis l’élection de Rohani en juin, un clerc centriste, les représentants des deux pays ont donné des signes croissants qu’ils sont ouverts à des négociations directes pour chercher à mettre un terme au différend nu-cléaire qui existe depuis une décen-nie.

Obama veut tester l’intérêt du président iranien au dialogue

La Russie et les Etats-Unis sont tombés d’accord, samedi 14 sep-tembre, sur un plan d’élimination des armes chimiques syriennes, plan qui donne une semaine à Da-mas pour présenter la liste de ces armes.

Le secrétaire d’Etat américain, John Kerry, a précisé que les inspecteurs chargés de vérifier le processus se-raient sur le terrain « pas plus tard qu’en novembre », avec pour objec-tif de retirer les armes chimiques sy-riennes à la mi-2014. Son homologue russe, Sergueï Lavrov, a quant à lui affirmé que l’objectif posé par MM. Poutine et Obama avait été atteint.

Concernant une éventuelle interven-tion, les Etats-Unis et la Russie « sont d’accord que la résolution de l’ONU se référera au chapitre VII sur le re-cours à la force », a déclaré M. Kerry.

M. Lavrov a confirmé qu’« en cas de non-respect des exigences [dans le cadre de la convention sur l’interdic-tion des armes chimiques] où en cas de l’utilisation d’armes chimiques par qui que ce soit, le Conseil de sécurité de l’ONU prendra des mesures dans le cadre du chapitre VII » de la charte de l’ONU sur le recours à la force.

« Cela ne veut évidemment pas dire qu’on croira en tout cas de violation rapporté devant le Conseil de sécurité de l’ONU sans le vérifier », a souli-gné le ministre. Russie et USA ont confirmé « leur adhésion à un règle-ment pacifique », a-t-il insisté.

La Russie, l’un des derniers alliés du régime syrien, auquel elle vend des armes, a jusqu’ici bloqué toute réso-lution contraignante au Conseil de sécurité de l’ONU dans ce dossier.

Lire le portrait : « Sergueï Lavrov, l’artisan du blocage russe en Syrie »

Depuis vendredi, les deux hommes multipliaient les rencontres afin de touver un accord sur le démantèle-ment de l’arsenal chimique syrien. Selon une responsable américaine, la Syrie disposerait de quarante-cinq sites d’armes chimiques en Syrie et de 1 000 tonnes d’armes.

« UNE AVANCÉE IMPORTANTE »

« J’accueille comme un progrès (cet) accord », a indiqué le président améri-cain Barack Obama dans un commu-niqué, précisant que les « Etats-Unis restaient prêts à agir, en cas d’échec de la diplomatie« .

Le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, a salué également samedi « une avancée importante ». Toutefois, « la France tiendra compte du rapport des inspecteurs de l’ONU publié lundi sur le massacre de Da-mas pour arrêter sa position », a-t-il ajouté. Les experts de l’ONU qui ont enquêté sur l’attaque de la Ghouta du 21 août, dans la banlieue de Damas, ayant fait des centaines de morts rendent leur rapport lundi.

Le chef de la diplomatie britannique, William Hague, a également affirmé sur Twitter qu’il avait « parlé au se-crétaire d’Etat Kerry. Le Royaume Uni salue l’accord US-Russie sur les armes chimiques en #Syrie ». Il a éga-lement précisé que la tâche « urgente » d’appliquer le texte allait commen-cer dès maintenant.

Accord américano-russe à Genève sur les armes chimiques

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6L’information en provenance d’IsraëlEdition du 24 Septembre au 1er Octobre 2013

Le Keren Hayessod s’installe en France comme structure indépen-dante de droit français.

Le partenariat qu’il constituait depuis 45 ans avec le FSJU sous le nom de « Appel Unifié Juif de France » (AUJF) ayant été récem-ment rompu, le Keren Hayessod effectue désormais en France une collecte indépendante.

Richard Prasquier, qui a présidé le CRIF de 2007 à 2013, et qui avait auparavant été en France président des Bonds, puis président des Amis de Yad Vashem, a pris ses fonctions le 10 septembre 2013, en tant que prési-dent du Keren Hayessod en France. A cette occasion, il a déclaré : « La col-lecte en faveur du Keren Hayessod té-moigne du lien indéfectible entre les Juifs de la diaspora et l’Etat d’Israël. Cette institution historique active dans le monde entier permet à chaque ami d’Israël d’aider à la construction d’une société plus solidaire, plus juste et plus créative. »

De nombreux militants ont d’ores et déjà rejoint les rangs du Keren Hayessod en France et participeront

à une première mission de travail en Israël du 14 au 17 octobre 2013, pour leur permettre de sélectionner des programmes.

En effet, le Keren Hayessod France soutiendra des programmes spéci-fiques, axés principalement sur des objectifs socio-éducatifs, choisis parmi tous ceux du Keren Hayessod Israël. Cela permettra une parfaite traçabilité des programmes et une implication directe des donateurs français.

Depuis 1920, le Keren Hayessod représente Israël et collecte dans le monde entier et il est aujourd’hui le seul à répondre aux priorités de la société israélienne, déterminées au niveau national. En 2012, 42 000 enfants ou jeunes en difficulté d’ori-gines diverses ont été pris en charge à travers des programmes innovants, des milliers de rescapés de la Shoah ont été hébergés dans les foyers loge-ments, 18 691 nouveaux immigrants, d’Ethiopie ou d’ailleurs, ont été aidés et 132 000 jeunes juifs du monde entier ont bénéficié de programmes éducatifs et culturels de qualité ex-ceptionnelle.

Le Keren Hayessod cohabite en France avec l’Agence juive pour Is-raël, un rapprochement logique dans la mesure où cette dernière est large-ment financée par le Keren Hayessod. Outre le siège à Paris, une délégation est d’ores et déjà en train de se mettre en place dans le Sud de la France.

Informations presse : Sophie Atlan - 01 77 37 70 85

Site internet :http://www.keren-hayessod.fr/

Keren Hayessod10, place de Catalogne 75014 Paris - 01.77.37.70.80http://www.keren-hayessod.fr/

Le Keren Hayessod, présidé par Richard Prasquier, s’installe en France

«L’Eternel dit à Avraham. Va-t’en de ton pays, de ta patrie et de la maison de ton père, vers le pays que je montrerai» Genèse 12:1-3

L’Ordre «va-t’en de ton pays» ! est le premier ordre qui éclaire le lien entre le Peuple d’Israël et son pays : Erets Israël.

Cette année encore l’Organisation Sioniste Mondiale a choisi de com-mémorer ce Chabath et de le dédier au lien avec Erets Israël et de hisser haut l’acte d’Alyah.

Tout au long de ce Chabath (Zayin-Heth be H’echvan 5774 – 11-12 Octobre 2013) et les jours mitoyens l’Organisation Sioniste Mondiale

entreprendra des activités parmi les communautés, les mouvements de jeunesse et les écoles.

Les activités se dérouleront dans le monde entier Et bien entendu en France également.

L’Organisation Sioniste Mondiale enverra de nombreux émissaires d’Is-raël qui feront passer le message dans les Communautés, les Synagogues et l’expliqueront de façon significative

OdedFEUER Directeur de la Promotion de l’Alyah Simcha FELBER Délégué en France

ORGANISATION SIONISTE MONDIALE

PROJET MONDIAL – CHABATH «LEKH – LEKHA»

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YL : Le Casip-Cojasor représente le secteur social de la communauté juive, expliquez-nous en détails les différents domaines d’action qui sont les siens ? Réponse de G V: La Fondation CA-SIP-COJASOR, est la plus ancienne fondation sociale de la communauté juive, reconnue d’utilité publique par le Conseil d’Etat, prend ses origines dans les Hevroth (sociétés mutuelles) qui depuis le moyen-âge aidaient les personnes en difficulté au sein de la communauté. Suscité par Napoléon 1er, le comité de bienfaisance israélite de la ville de Paris, ancêtre du CASIP, a été créé par le Consistoire des Israélites de France en 1809. Organe central de l’action sociale et de Tsedaka de la communauté juive française, le CASIP (Comité d’Ac-tion Sociale Israélite de Paris et Ile-de-France) a fusionné en 2000 avec le COJASOR (Comité Juif d’Action Sociale et de Reconstruction), créé pendant la guerre pour aider les réfu-giés de l’Europe de l’Est et les vic-times du nazisme. Aujourd’hui, la Fondation CASIP-COJASOR, ce sont 27 services et établissements destinés à toutes les catégories de la population, de l’en-fance jusqu’à la grande vieillesse, avec des services spécialisés pour les handicapés, les détenus et anciens détenus, les réfugiés et les rescapés de la Shoah. A côté d’un service social qui prend en charge annuellement environ 20 000 personnes en difficulté, 12 éta-blissements accueillent ou logent 600 personnes, enfants, personnes âgées, handicapés et SDF. Le but de la fondation est de per-mettre aux personnes ayant peu ou pas de ressources de s’insérer ou de se réinsérer dans la société, tout en respectant leur identité juive. C’est permettre à nos enfants, nos

personnes âgées, nos handicapés d’être accueillis dans des établisse-ments respectant la cacherout et les fêtes juives. 2° Question : YLLa crise économique a-t-elle eu des conséquences ou des répercussions sur les activités du Casip-Cojasor ? (tant sur l’augmentation des cas sociaux ou de la baisse des dons ?) Réponse : La crise économique est née avec le chômage vers 1975, c’est dès ce moment-là que le nombre des usagers de nos services sociaux a considérablement augmenté. C’est pour cela que nous avons dû développer de nouveaux programmes comme par exemple la création d’une mutuelle santé de groupe, d’un ser-vice spécifique destiné aux rescapés de la Shoah, d’un service logement, d’un programme d’accueil d’urgence en hôtels, etc. Ce que l’on appelle aujourd’hui la crise, c’est généralement la crise boursière de 2008 qui a ralenti provi-soirement les dons des donateurs les plus aisés, surtout par un réflexe de crainte devant l’avenir. Grâce à la loi TEPA et à la possibi-lité de déduire les dons à la Fonda-tion CASIP-COJASOR de l’ISF, les donateurs ont trouvé intérêt, au-delà de la traditionnelle solidarité com-munautaire, à maximiser leurs dons à notre fondation.Le budget de la Fondation de 40 mil-lions d’€ est toutefois largement défi-citaire. C’est en grande partie grâce aux tes-tateurs que d’année en année la fon-dation peut poursuivre ses missions. YL : Combien de personnes s’ac-tivent dans l’ensemble des struc-tures du Casip-Cojasor? Perma-nents et Bénévoles ? Réponse : 550 personnes travaillent au sein de la Fondation CASIP-CO-JASOR. Ce sont des professionnels dans de nombreux domaines : assistantes sociales, éducateurs, médecins, infir-mières, comptables, personnel admi-nistratif, etc. Il faut savoir que pour gérer un éta-blissements pour 80 personnes âgées, 365 jour/an, selon les normes impo-sées par les pouvoirs publics, il faut environ une cinquantaine de salariés. Encore cela n’est-il pas toujours suf-fisant, mais les fonds manquent.

Dans certains domaines, en particu-lier ceux de l’animation et de l’ac-compagnement des personnes âgées, nous bénéficions de la collaboration d’une centaine de bénévoles. 4°Question : YLSur l’ensemble des activités êtes-vous amené à travailler avec d’autres institutions de la commu-nauté comme l’ACIP? Des synago-gues ou d’autres associations à but social ? Réponse : Bien entendu, une fonda-tion comme la nôtre ne peut travailler en autarcie. Nous entretenons des relations quasi-quotidiennes avec les services publics qui souvent nous sollicitent pour ap-porter des aides à leurs usagers, avec les institutions sociales de la commu-nauté comme l’OSE, la Coopération Féminine, Mazone, l’OPEJ, etc. Nous collaborons avec les commu-nautés de toute tendances pour les ai-der à résoudre les problèmes sociaux qui se posent en leur sein. 5° Question : YLAu seuil de ce nouvel an juif 5774 avez-vous un souhait à formuler, ou un message à faire passer à l’en-semble de notre communauté ? Réponse : Je voudrais souhaiter une très bonne année 5774 à l’ensemble de la communauté avec l’espoir qu’elle s’unira à tout le moins autour de la Tsedaka et des services sociaux qui sont la fierté de notre commu-nauté. Non seulement la qualité de notre tra-vail est reconnue par la grande majo-rité de nos usagers, de nos partenaires privés et publics, mais encore nous portons très haut les valeurs de la tra-dition juive. En nous soutenant, le public juif fait une grande Mitzva mais il montre aussi aux pouvoirs publics combien il est attaché à une action sociale juive. Il faut savoir que certains partisans d’une laïcité extrémiste remettent en cause le principe et le financement de nos institutions. Je souhaite que cette année et, celles qui suivront, montrent un renforce-ment de notre action sociale et une amélioration de la situation des fa-milles les plus démunies. Merci GV d’avoir répondu à notre interview Bonnes fêtes et Chana tova à vous ainsi qu’à l’ensemble du personnel dévoué du Casip-Co-jasor.

8L’information en provenance d’IsraëlEdition du 24 Septembre au 1er Octobre 2013

INTERVIEW de Monsieur Gabriel Vadnaï Directeur Général de la Fondation CASIP-COJASOR

Réalisée par Yvan Lellouche

À paraitre dans quelques jours aux Éditions Yellow Now, Le nouveau cinéma israélien est un livre d’Ariel Schweitzer qui met en perspective le renouveau de ces dernières an-nées dans la création cinématogra-phique d’Israël.

Richement illustré, l’ouvrage s’ouvre sur une passionnante préface d’Ari Forman qui met en garde :La génération qui forme ce que l’on appelle aujourd’hui « La nouvelle vague israélienne » a déjà prouvé sa détermination à continuer de tourner malgré les difficultés financières et les différentes menaces contre la li-berté d’expression. De cette détermi-nation dépendent l’avenir du cinéma israélien, sa capacité à se renouveler et à jouer son rôle de « conscience morale » de l’État hébreu.

On le sait, depuis une dizaine d’an-nées, le cinéma israélien s’est imposé sur le devant de la scène internatio-nale. De jeunes cinéastes, issus d’une

vingtaine d’écoles de cinéma de part et d’autre du pays, réalisent des films frais, souvent novateurs sur le plan stylistique, n’hésitant pas à s’attaquer à des thèmes politiques jusqu’alors considérés comme tabous. Ils offrent un véritable miroir critique de la so-ciété israélienne qui va au-delà des clichés fréquemment associés à cette région et remplissent ainsi un contrat à la fois esthétique et citoyen.

Ariel Schweitzer est historien du cinéma, critique et enseignant, il pro-pose dans ce passionnant ouvrage une analyse des aspects économiques, thématiques et esthétiques du cinéma israélien contemporain, ainsi qu’une série d’entretiens avec des personna-lités marquantes de cette cinémato-graphie : Keren Yedaya, Eran Kolirin, Dover Kosashvili, Raphaël Nadjari, Meni Yaesh, David Volach…

A lire absolument.

Par Claude Layani

Livre: « Le Nouveau Cinéma Israélien »: à lire absolument !

Page 9: Israël Actualités n°272

9L’information en provenance d’IsraëlEdition du 24 Septembre au 1er Octobre 2013

40% des produits de beauté contiendraient des substances toxiquesFond de teint, vernis à ongle, rouges à lèvres ou déodorants… Tous peuvent potentiellement cau-ser des troubles de l’organisme. Selon une étude de l’institut indé-pendant de notation Noteo publiée ce vendredi, près de 40% des pro-duits d’hygiène-beauté contiennent au moins un perturbateur endocri-nien (PE).

SUR LA TOILE Les perturbateurs endocriniens, c’est quoi ? L’ONU s’alarme des effets des perturba-teurs endocriniens Le bisphénol A est définitivement interdit dans les emballages alimentaires Les dépu-tés souhaitent interdire parabènes et phtalates (2011) Quelque 400 médi-caments contiendraient des parabènes en France Femmes enceintes et cais-sières: attention au bisphénol A

Ces derniers sont des substances chimiques qui interfèrent avec la ré-gulation hormonale des êtres vivants. Ils sont susceptibles de provoquer, même à très faibles doses, une grande variété d’effets, notamment sur le développement physiologique des individus exposés pendant la période intra-utérine.

Le bio épargnéLes PE sont notamment suspec-tés d’avoir un impact sur la ferti-lité et d’être liés à l’augmentation du nombre de cancers dits hormono-dépendants, principalement ceux du sein et de la prostate. On en trouve dans les produits d’hygiène mais éga-lement dans les contenants alimen-taires. Certains produits cumulent même les molécules dangereuses. Attention notamment au cyclopenta-siloxane (15% des produits d’hygiène -beauté) et aux parabènes (23%). Quelque 400 médicaments contien-draient des parabènes en France.

Selon l’étude – réalisée sur une base de 15 000 produits de beauté-hy-giène – les vernis à ongles arrivent en tête (74% d’entre eux contiennent au moins un PE) devant les fonds de teint (71%), les produits de ma-quillage pour les yeux (51%), les démaquillants (43%), les rouges à lèvres (40%), les soins du visage (38%) les déodorants (36%), les dentifrices (30%) et les shampoings (24%).

Par ailleurs, les produits labelli-

sés bio paraissent épargnés par le phénomène. Seul 1,3% d’entre eux contiennent au moins un PE, essen-tiellement le cinnamal que l’on re-trouve naturellement dans certaines huiles essentielles (cannelle, jacinthe, patchouli).

Appel au gouvernementLa mobilisation autour de l’un d’entre eux, le bisphenol A (PBA), une substance présente principale-ment dans les plastiques, a abouti à l’interdiction de ce perturbateur dans les biberons en Europe en 2011. Cette interdiction a été éten-due par la France le 1er janvier dernier à tous les contenants ali-mentaires destinés aux enfants de 0 à 3 ans et s’appliquera à tous les contenants alimentaires à partir de juillet 2015.Baptiste Marty, le président-fonda-teur de Noteo, appelle le gouverne-ment à interdire l’usage de tous les PE dans les produits du quotidien.Début août, une consultation pu-blique sur les perturbateurs endo-criniens a été lancée par les minis-tères de la Santé et de l’Ecologie.

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10L’information en provenance d’IsraëlEdition du 24 Septembre au 1er Octobre 2013

Le casse-tête syrien est un para-digme du problème qui ronge de-puis des décennies le Moyen-Orient : le camp du bien n’existe pas dans le monde arabe et le monde perse. Comme l’ a résumé avec humour l’écrivain André Bercoff (lors d’un débat télévisé) : «En Syrie, nous avons d’un côté les « humanistes » du Hezbollah et de l’autre les « phi-lanthropes » d’Al-Quæda. ».

Voici donc tout le problème auquel se trouve confronté le petit État d’Israël qui ne peut négocier avec personne dans la région car il n’existe abso-lument aucune force démocratique prête à résoudre un conflit que les ar-mées arabes ont déclenché le jour de la renaissance de l’État juif en 1948 (et nous ne parlons pas de tous les actes de terrorisme antérieurs à 1948 ou du pogrom de 1929 qui se déroula à Hébron et dans lequel tant de Juifs furent assassinés sauvagement).

Il serait bon – même si nous ne nous faisons aucune illusion – que les États occidentaux – États-Unis en tête- traitent le cas syrien comme le paradigme moyen-oriental par excellence: tous les acteurs de la région – hormis Israël bien évidem-ment – n’ont aucune idée de ce que la démocratie et l’acceptation de l’autre signifient (surtout quand cet «autre» est juif).

Pouvons-nous espérer un change-ment de mentalité dans cette région du monde ? la réponse est non !

Sans vouloir philosopher sur le sujet, nous pensons que les nations arabe et perse perçoivent la « pensée de la

race», de leur race, comme le philo-sophe nazi Martin Heidegger l’ inter-prétait, c’ est à dire sur un mode méta-physique (et non biologique).

Dès lors, dans la psyché des ces peuples, point de remise en cause de leurs croyances fondamentales. Point de recul par rapport aux actes commis. Les musulmans vivent très majoritairement dans un total déni de la réalité, puisque pour eux il n’existe pas de salut en dehors d’un livre «saint» qui prêche l’annihilation de l’«Infidèle ».

Ajoutons que l’islam est la seule reli-gion dont le principal prophète est avant tout un chef de guerre. Dès lors, comment s’étonner que le Moyen-Orient ne connaisse pas la paix ?

Il n’y a donc pas de camp du bien dans le monde «arabo-musulman» et le conflit en Syrie en est un exemple patent puisque cette guerre se déroule entre les djihadistes sunnites d’Al-Qaeda et les Fous d’Allah chiites du Hezbollah pro-iraniens (qui sou-tiennent le régime de Bashar El-As-sad). Quant aux «forces » laïques, elles ont démontré dans le passé qu’elles se ralliaient toujours à la «cause» antisioniste, comme ce fut le cas, par exemple, pour le groupe ter-roriste marxiste-léniniste du FPLP de George Habache.

Alors, une fois de plus, je le répète, l’Occident doit choisir : ou soutenir de tout son poids Israël ou sombrer dans le chaos. Frédéric Sroussi

Il n’y a pas de camp du bien dans le monde «arabo-musulman»

La police judiciaire a procédé lundi ma-tin au nord-est de Toulouse (Haute-Ga-ronne) à deux nouvelles interpellations dans l’enquête sur les complicités dont aurait pu bénéficier Mohamed Merah

pour commettre ses crimes au nom du jihad en mars 2012.

Ces deux hommes, âgés de 23 et 28 ans, ont été interpellé par les policiers de la

sous-direction antiterroriste (Sdat), le plus âgés à la cité des Izards, le quartier où vivait Merah, ont indiqué notamment des sources judiciaires. Leur garde à vue peut durer jusqu’à 96 heures dans ce dos-sier instruit par des juges antiterroristes de Paris.

Trois personnes incarcérées

Depuis les tueries de Toulouse et Mon-tauban (Tarn-et-Garonne), au cours des-quelles le «tueur au scooter» a assassiné trois militaires ainsi que trois enfants et un enseignant juifs entre le 11 et le 19 mars 2012, les enquêteurs ont placé une dizaine de personnes en garde à vue. La majorité ont été relâchées, mais trois hommes sont mis en examen et incarcérés.

Abdelkader Merah, 30 ans, le frère de Mohamed Merah dont la détention provi-soire a été prolongée fin août, est poursuivi pour complicité d’assassinats depuis mars 2012. Mohamed Mounir Meskine, 25 ans, a été placé en détention le 18 mai. Il est soupçonné d’avoir participé au vol du scooter utilisé par le tueur. Il a été mis en examen pour vol en réunion en lien avec une entreprise terroriste et participation à une association de malfaiteurs terroristes.

Fetha Malki, 30 ans, a été mis en examen et écroué le 1er juin pour complicité d’as-sassinats en relation avec une entreprise terroriste. Il est soupçonné d’avoir fourni à Mohamed Merah un pistolet mitrailleur qui a servi lors de la tuerie de l’école juive Ozar Hatorah, ainsi que le gilet pare-balles que portait le tueur au scooter lors de l’as-saut des policiers du Raid dans lequel il a trouvé la mort le 22 mars 2012.

Affaire Merah : deux nouvelles interpellations à Toulouse

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En Espagne,des jihadistes menacent de perpétrer des attentats en Catalogne, si la loi sur l’interdiction de la burqa dans l’espace public était votée.

Fidèles à leur stratégie de victimisa-tion et de stigmatisation, forts de leur présence de plus en plus massive en Occident et persuadés que tout leur dû de par leur appartenance à la meil-leure communauté qui soit – paroles d’Allah – les Musulmans en Occident font reculer les Autorités par la me-nace de manifestations et d’émeutes, et bien sûr par ce qu’ils savent faire de mieux : l’attentat. En s’appuyant sur nos lois, ils exigent pour eux la liberté et la tolérance – qu’ils refusent totalement aux non musulmans chez eux – tout en s’opposant au respect de nos lois, qu’ils considèrent comme liberticides et discriminatoires à leur encontre.

En Angleterre,suite à une pétition signée par des milliers d’élèves et l’annonce de ma-nifestations, un lycée a renoncé à son projet de bannir le voile intégral. Une femme a même été autorisée à com-paraître en niqab devant un tribunal, respect de la « religion » islamique oblige.

Cette tolérance nauséabonde et ser-vile, face aux exigences de plus en plus nombreuses des musulmans, est complétée par une intolérance abjecte pour les symboles chrétiens, traités avec le plus grand mépris par les mêmes mollusques, qui s’aplatissent devant les symboles politiques de la conquête musulmane : voiles, burqas, niqabs, coran, mosquées, minarets.

En Espagne encore,un groupe jihadiste affilié à Al –Qaï-da a menacé de lancer des attaques terroristes en Catalogne, région auto-nome au nord-est de l’Espagne qui abrite la plus grande concentration d’islamistes radicaux d’Europe, si la loi interdisant le port de la burqa et du niqab était votée.

Les menaces ont été émises par un groupe appelé « Africamuslima » en réponse aux efforts déployés par les législateurs catalans pour accroître la surveillance des salafistes radicaux qui cherchent à imposer la loi isla-mique de la charia en Espagne et dans d’autres parties de l’Europe.

La Catalogne, – une région de 7,5 millions d’habitants- abrite la plus grande population musulmane d’Es-pagne. Pire, La plupart des 450.000 musulmans de Catalogne sont origi-naires du Moyen -Orient,d’Afrique

du Nord et d’Asie du Sud. « De nom-breux musulmans vivant en Cata-logne sont des célibataires fainéants, inscrits au chômage et représentent des proies faciles pour les recruteurs jihadistes ».

Malgré cela, les Responsables cata-lans ont récemment redoublé d’ef-forts pour améliorer la surveillance des groupes salafistes dans la région.

Le 27 août dernier, la police catalane («Mossos d’ Esquadra») a mené un «recensement» afin d’identifier et enregistrer les femmes musulmanes portant la burqa islamique ou le niqab.

Selon les médias locaux, le ministre de l’Intérieur catalan, Ramon Espa-daler, justement convaincu que ces vêtements islamiques peuvent consti-tuer un indicateur de la propagation du salafisme en Catalogne – a ordon-né aux membres des Mossos de rédi-ger un rapport, à chaque fois qu’ils aperçoivent une femme en burqa ou portant le niqab.

La burqa: un indicateur du proces-sus de radicalisation en cours

Pour Espadaler, il est nécessaire de créer une «liste d’indicateurs » per-mettant de suivre le processus de ra-dicalisation en cours. Il a averti qu’il existe un « risque cible » de radica-lisation dans les zones musulmanes de la Catalogne et a précisé que la collecte de données sur le port de la burqa et du niqab fait partie des exi-gences imposées aux Mossos, afin de rester vigilants.

Le porte-parole du gouvernement catalan, Franceso Homs, a défendu cette initiative en expliquant que « la police a l’obligation de savoir ce qui se passe dans le pays. »

Le 18 Juillet, le Parlement catalan a approuvé un projet de loi qui interdit le port de la burqa islamique dans tous les espaces publics. Cette inter-diction sera intégrée à la nouvelle loi bannissant le port de vêtements qui ne permettent pas l’identification des individus dans les espaces publics. Elle sera présentée au Parlement dé-but 2014.

Afin d’éviter toute accusation de stig-matisation des Musulmans, dont on connaît l’extrême sensibilité, le mi-nistère de l’Intérieur Catalan a enca-dré l’interdiction de la burqa dans le cadre de la sécurité publique. Il a dès lors étendu l’interdiction au port de toute formes de vêtements couvrant le visage, y compris les masques et

casques de moto, dans les lieux pu-blics.

En Février 2013, la Cour suprême espagnole avait décidé qu’une or-donnance municipale interdisant le port de la burqa islamique dans les espaces publics était inconstitution-nelle. Pour le Tribunal Supremo, basé à Madrid, la ville catalane de Lérida avait outrepassé ses pouvoirs en im-posant une interdiction de la burqa en Décembre 2010. Le tribunal a en outre affirmé que l’interdiction de la burqa constitue une limitation du droit fondamental à l’exercice de la liberté de religion, qui est garanti par la Constitution espagnole.

« La Cour a ajouté que la restriction d’un droit fondamental ne peut être décidé que par des lois au niveau national et non par les ordonnances locales.»

Cette décision, qui selon le «Tribu-nal Supremo» traitait d’un problème profondément politique, a représenté une victoire importante pour les mu-sulmans en Espagne. Même si on ne connait pas exactement le nombre de femmes portant la burqa, la décision de la Cour a encouragé les Musul-mans à continuer leurs efforts pour instaurer l’islam comme un système religieux et politique dominant en Espagne.

Reste à voir si la Catalogne va réussir à contourner la décision de la Cour suprême en recadrant le débat sur la burqa, comme un problème de sécu-rité publique et non comme une res-triction à la liberté de religion.

Le projet d’interdiction de la burqa a déjà suscité la colère des jihadistes salafistes, déterminés à briser toute résistance à la montée de l’Islam en Espagne.

Dans un document de trois pages, daté du 28 Août, Africamuslima cri-tique violemment « les décisions « nazies » du gouvernement catalan ».

«Faire des musulmans les boucs émissaires pour justifier les dé-faillances institutionnelles et écono-miques de la Catalogne en interdisant la burqa, est un acte qui ne restera pas impuni.» « Nous avons noté la haine et les mauvais traitements subis par la com-munauté musulmane en Catalogne de la part du gouvernement et de ses sbires [Mossos] » « Nous avons suivi la situation dans l’espoir qu’elle allait changer. Toute-

fois, la seule chose que nous ayons observé c’est une augmentation de la maltraitance de la communauté musulmane, qui n’a pas son égal dans toute l’Europe. »

Le document pose une série de questions rhétoriques :

« Ils » parlent de démocratie et les autorités catalanes veulent s’ingérer dans la façon dont les femmes musul-manes s’habillent». «Quelle sera la prochaine déci-sion : la mise en place de camps de concentration pour les musulmans qui refusent de porter les types de vêtements dictés par le gouvernement catalan ? »

Africamuslima énumère ensuite cinq plaintes spécifiques :

le refus de permis pour la construc-tion de mosquées ; la détention arbitraire de Musul-mans ; l’appui institutionnel et financier aux organisations promouvant une idéologie nazie, dont l’objectif est clairement celui d’intimider la com-munauté musulmane ; l’exclusion des chômeurs musul-mans des services de santé et du sys-tème de protection sociale ; l’exclusion des enfants musulmans des repas gratuits dans les écoles publiques.

En réalité, certaines de ces plaintes se rapportent aux mesures d’austérité économique décidées par le gouver-nement catalan, limitant considéra-blement les prestations sociales – y compris les bons de repas gratuits dans les écoles publiques – pour l’en-semble des familles espagnoles sans distinction de race ou de religion. Mais les Musulmans, eux, s’estiment être les seules victimes de l’austérité et crient à l’injustice, comme d’habi-tude.

Le document conclut en exhortant les médias catalans, ainsi que les élites politiques et culturelles catalanes, à « se distancier du discours raciste et xénophobe incendiaire » qui promeut « la peur de l’autre. »

« Blâmer les musulmans ne résou-dra pas vos problèmes économique, mais vous portera malheur. » [il n’est pas question ici de superstition mais d’attentats terroristes]. Le document ajoute que pour toutes mesures prises contre les femmes musulmanes, ce seront les intérêts catalans à l’inté-rieur comme à l’extérieur qui en subi-

ront les conséquences. »

Le texte est signé par un certain Karim Al- Maghribi. Selon les ana-lystes du Renseignement espagnol, cet homme vit certainement en Cata-logne, au vu de ses connaissances des problèmes sociaux de la région.

Ramon Espadaler, le ministre de l’Intérieur Catalan, a déclaré que l’in-terdiction de la burqa n’a rien à voir avec des « questions religieuses. Ce n’est pas une interdiction générale. Cela ne nous mènerait nulle part et nous porterions atteinte aux droits fondamentaux. » Il a ajouté : «Nous voulons être sensibles… nous vou-lons un débat prudent, subtil et clair afin de trouver un consensus. »

Un consensus avec les Musulmans, cela relève du rêve. Les Autori-tés prennent une décision, mais ils enfilent les gants blancs de la pru-dence…

L’islam s’impose par la peur de la violence qu’il provoque. Les adeptes de l’idéologie islamo-nazie profitent de nos lois, de notre tolérance pour avancer leurs pions. Ils se plaignent de stigmatisation, se voient en vic-times du nouveau nazisme, mena-cent, exercent le chantage, afin d’ob-tenir le droit de continuer à imposer leurs exigences islamiques aux non Musulmans.

Et les non Musulmans, limités dans leurs décisions par leur propres lois et leur tolérance suicidaire, n’osent pas imposer d’une manière ferme les mesures nécessaires au respect de nos lois. Dès lors, ils se sentent obli-gés d’enrober leurs décisions d’une couche de dhimmitude, afin de ne pas blesser l’inexistante « sensibilité » des Musulmans.

Ainsi, à Berlin, fêter Noël dans la rue vient d’être interdit :

Les berlinois, excédés par les prières des musulmans en pleine rue, notam-ment à la fin du ramadan, ont fait ap-pel aux élus locaux, qui, toujours pour ne pas froisser les musulmans, n’ont rien trouvé de mieux que d’interdire toutes manifestations religieuses : pas seulement celles des musulmans, mais aussi les fêtes chrétiennes.

Source :” Spain: Jihadists Threa-ten Catalonia over Burqa Ban” Soeren Kern (traduit, adapté et commenté par Rosaly)

© Rosaly

12L’information en provenance d’IsraëlEdition du 24 Septembre au 1er Octobre 2013

Les jihadistes menacent la Catalogne : « n’interdisez pas le port de la burqa, sinon … »

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14L’information en provenance d’IsraëlEdition du 24 Septembre au 1er Octobre 2013

Le Ministre de l’Intérieur et des Cultes, Manuel Valls, a présenté mardi 10 septembre ses vœux à la communauté juive de France à l’oc-casion de la nouvelle année 5774, en présence de la Première Adjointe au Maire de Paris, Anne Hidalgo, la Maire du 17è arrondissement, Bri-gitte Kuster, la Vice-Présidente de la Région Ile-de-France, Michèle Sabban, de l’Ambassadeur d’Israël en France, Yossi Gal, d’élus, de préfets et de responsables commu-nautaires.

Dans son allocution d’introduction, le Président du Consistoire, Joël Mer-gui a souligné la solennité de cette cérémonie ; une manifestation tra-ditionnelle – la cérémonie des vœux existe depuis de nombreuses années – et exceptionnelle, de par sa localisa-tion, au cœur du 17è arrondissement de Paris à l’emplacement du futur Centre Européen du Judaïsme.

Après avoir remercié le Ministre de l’Intérieur de sa présence, de son écoute permanente et de sa détermi-nation à lutter contre l’antisémitisme, le Président, portant la voix des com-munautés juives d’Ile-de-France et de France, a évoqué la « montée de l’an-tisémitisme trop souvent nourri d’an-tisionisme », salué l’engagement des

autorités publiques à assurer la sécu-rité aux abords des lieux de cultes, en particulier en ce moment de grande affluence dans les synagogues.

Joël Mergui a rappelé la devise du Consistoire, « Religion et Patrie » avant de déclarer : « Jamais, nous n’avons eu de difficultés, jamais nous n’avons eu à faire de choix entre notre foi et la loi du pays. Nous avons su, avec intelligence et l’accompagne-ment de nos pouvoirs publics, respec-ter engagements religieux et républi-cains. Nous ne souhaiterions pas que de nouvelles peurs puissent remettre en cause les principes fondamentaux de notre liberté religieuse », faisant notamment référence à la Charte de la Laïcité récemment entrée en vigueur dans les établissements scolaires.

Le Président du Consistoire a plaidé pour une laïcité « qui rassemble et permette a chacun de vivre ses convictions religieuses », déplorant que les étudiants ayant des examens doivent être contraints de choisir entre foi et loi et dénonçant la remise en cause de l’alimentation casher : « Il est des combats que nous n’ima-ginions pas mener. Jamais, nous n’aurions pensé devoir débattre avec une sénatrice sous-entendant que des études scientifiques puissent être

remises en cause au motif que leurs auteurs ont des patronymes de conso-nance juive ».

Confiant dans l’avenir, « le Consis-toire s’engage ici à construire le projet le plus important depuis la Seconde Guerre Mondiale », a déclaré Joël Mergui, avant de remercier la Mairie de Paris, le Conseil Régional d’Ile-de-France et l’Etat qui contribueront au financement du Centre Européen du Judaïsme. Leur implication sym-bolique et décisive vient « s’ajouter à l’imagination et la créativité de la communauté juive », a expliqué le Président du Consistoire.

« Pour que le judaïsme continue à briller ! », a-t-il conclu avant de re-mercier Murielle Schor, administra-trice du Consistoire de Paris et élue du 17è, Daniel Vaniche, Vice-Pré-sident du Consistoire et Alexandre Elicha, Premier membre fondateur, grâce auxquels le Centre Européen du Judaïsme pourra prochainement voir le jour et de rappeler la mémoire du Grand Rabbin de Paris David Messas et du Président du Consistoire Cen-tral, Jean Kahn, z’l.

Brigitte Kuster, Maire du 17è arron-dissement, dans lequel sera érigé le futur Centre Européen du Judaïsme a exprimé sa satisfaction de voir ce projet de longue haleine aboutir. « Ce n’est pas la première pierre, mais cela y ressemble un peu », s’est-elle excla-mée, avant de faire le vœu que la pre-mière pierre du Centre Européen du Judaïsme soit très vite posée.

Lui succédant à la tribune, Anne Hidalgo, Première Adjointe au Maire de Paris et représentante de Bertrand Delanoë a exprimé son plaisir de retrouver la communauté juive en ce mois de septembre qui célèbre la nou-velle année.Elle a rappelé l’importance de bâtir un Centre Européen du Judaïsme pour « continuer le travail d’éduca-

tion, le travail culturel, qui nous ras-semble dans le respect des lois de la République ». « C’est un moment particulièrement émouvant et attendu », a-t-elle dé-claré avant de souhaiter à la commu-nauté juive une belle année, pleine de promesses et de former le vœu que ce centre soit le lieu du rayonnement du judaïsme à Paris et en Europe.

A son tour, le Grand Rabbin de Pa-ris, Michel Gugenheim, a remercié le Ministre de l’Intérieur de sa pré-sence triplement précieuse, à l’image d’un Traité de Kabbale, le Livre de la Création : « L’univers comporte trois dimensions : le temps, l’espace et la dimension de la personne humaine ».« Votre présence, Monsieur le Mi-nistre, relie ces trois dimensions. Non seulement vous manifestez votre affection à la communauté juive, mais vous avez choisi le moment le plus décisif et le plus solennel du calendrier juif, la période entre Roch Hachana et Yom Kippour pour vous adresser à la communauté juive à l’emplacement du futur CEJ, sym-bole de l’avenir du judaïsme français », a déclaré le Grand Rabbin.

« Si notre communauté est rassurée, elle a besoin de sentir que votre vigi-lance demeure de tous les instants », a poursuivi le Grand Rabbin, s’adres-sant à Manuel Valls avant de souhai-ter que l’on continue de progresser dans cette amitié mutuelle si forte.

Au cours de son allocution, le Mi-nistre de l’Intérieur, Manuel Valls, a rappelé la tragédie de Toulouse et Montauban. « Le temps passe mais il ne peut pas effacer. Il n’effa-cera jamais le drame de Toulouse et Montauban. La nation a été touchée en plein cœur, mais grâce à sa cohé-sion, la nation a pu porter le poids du chagrin et sans rien oublier, elle a su regarder vers cet avenir que nous de-vons construire », s’est-il ému.

Le Ministre a réaffirmé, à l’instar du Président de la République et du Pre-mier Ministre que l’avenir des Juifs de France était en France. « La Ré-publique fera tout pour que les souf-frances de mars 2012 conservent leur place dans la mémoire nationale. Elle fera tout pour que ces souffrances guident vers plus de projets, de tolé-rance, plus de sérénité pour les juifs de France », a-t-il garanti.

Répondant au propos de Joël Mer-gui, Manuel Valls a réaffirmé le droit des juifs de France de pratiquer leur culte dans la sérénité et la mobi-lisation du gouvernement dans la lutte contre l’antisémitisme. Il a par ailleurs dénoncé l’émergence d’un antisémitisme nouveau, sous couvert d’antisionisme « prospérant dans les esprits perméables d’une partie de la jeunesse des quartiers populaires » et redit son attachement à la laïcité non-ignorante du fait du religieux.

Exprimant sa fierté de se trouver à l’emplacement du futur Centre Euro-péen du Judaïsme, l’un des projets les plus ambitieux de la communauté juive aujourd’hui, « ce projet scel-lera un peu plus ce lien qui unit le judaïsme à la République », a indiqué le Ministre de l’Intérieur.

Assurant l’Ambassadeur d’Israël que la France continuerait d’œuvrer pour la sécurité de l’Etat d’Israël, Manuel Valls a annoncé la venue du Président de la République en Israël avant la fin de l’année et formé le vœu que les voies de la négociation s’ouvrent pleinement au Proche-Orient.

« Que cette nouvelle année soit pour votre communauté l’occasion de renforcer les liens d’amitié et de solidarité, qu’elle soit marquée par la confiance et le plaisir d’être en-semble. Soyez toutes et tous inscrits dans le Livre de la Vie. Bonné année. Chana Tova », a conclu le Ministre de l’Intérieur.

Cérémonie des voeux de Manuel Valls

Moment important de notre calen-drier, les fêtes de Tichri sont tra-ditionnellement l’occasion pour les pouvoirs publics et les élus de présenter leurs voeux à la commu-nauté juive. Le Ministre de l’Intérieur, M. Manuel Valls, s’est exprimé le 2 septembre dernier sur le site du futur Centre Eu-ropéen du Judaïsme et de nombreuses communautés telles que Bordeaux, Colmar, Lyon, Marseille ont accueilli leurs élus locaux ou représentants de l’État.Le Premier Ministre, M. Jean-Marc Ayrault s’est rendu samedi à la Grande synagogue de la Victoire, où il a été accueilli par le Président du Consistoire M. Joël Mergui, le Pré-sident de la communauté M. Jacques

Canet et le Rabbin Moshé Sebbag, à qui il a souhaité -pour l’ensemble de la communauté juive- ses meilleurs vœux.Le Cardinal-Archevêque de Paris, Monseigneur André Vingt-Trois, le Père Patrick Desbois, secrétaire de la commission épiscopale pour les rela-tions avec le Judaïsme, et l’Imam de Drancy M. Hassan Chalgoumhi ont assisté samedi à une partie de l’office.Le Maire de Paris, M. Bertrand Dela-noë, le Président du Conseil Régio-nal d’Ile de France, M. Jean-Paul Huchon, et Mmes Nathalie Koscius-ko-Morizet, ancien ministre et Anne Hidalgo, 1ère adjointe à la Mairie de Paris ont également rendu visite à la communauté de la Victoire ce même jour.

A la rencontre de la communauté juive durant les fêtes de Tichri

C’est sur fond de contexte éco-nomique européen difficile, de grandes tensions au Moyen-Orient, avec le souvenir très prégnant de la tragédie de Toulouse et de l’atten-tat de l’épicerie à Sarcelles, que s’est déroulée le 2 septembre, la réunion annuelle des Présidents de communautés et des Préfets de Paris-Île-de-France, qui tous ont répondu présent à l’invitation du Président du Consistoire, M. Joël Mergui.

Après avoir rappelé les relations étroites, efficaces et permanentes que

le Consistoire entretient avec les ser-vices de police, et exprimé toute sa reconnaissance pour le difficile tra-vail qu’ils mènent avec conviction, M. Joël Mergui a remercié le prési-dent du Crif M. Roger Cukierman d’avoir accepté de prendre la parole lors de cette réunion consacrée à la lutte active contre l’antisémitisme.

« Sécurité, sérénité et tranquillité » furent les maîtres mots du Préfet de Police M. Bernard Boucault qui a longuement exposé les différents dispositifs de sécurité mis en place pour la protection des fidèles et des

lieux de cultes, tout particulièrement à l’approche des fêtes de Tichri.

A son tour, le Grand Rabbin de Paris a remercié les différentes personna-lités et a attiré leur attention sur la nécessité d’une grande vigilance dans cette période de fortes tensions reli-gieuses que constituent les solennités de Roch Hachana et de Yom Kippour.

M. Jean Daubigny, Préfet de la région d’Île-de-France, Préfet de Paris a rappelé que si le rôle de la préfecture de police était de protéger, de ras-surer et de prévenir et s’il le faut de combattre, sa mission première était d’abord de construire. Construire une relation de confiance mais aussi a-t-il souligné des projets et des actions concrètes dans le respect de la laïcité et de la liberté religieuse, citant la cacherout dans les prisons et les hôpi-taux autant que le futur Centre Euro-péen du Judaïsme.

Une relation de confiance d’ores et déjà partagée, de l’avis des prési-dents de CCJ des administrateurs du Consistoire, et des présidents de communauté, qui purent échanger sur leurs préoccupations locales.

Les préfets au consistoire pour la sécurité des fêtes de Tichri

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Cette fête rompt effectivement avec la rigueur de Roch Hachana et de Kippour. D’ailleurs les Tossa-fistes commentent : A propos de la fête de Soucot, la Thora engage à trois reprises, à la Joie. Rachi écrit aussi à propos du verset relatant Soucot : « Tu pourras t’abandon-ner à la joie ! Et le Ben Ezra ajoute : « C’est un commandement que celui de se livrer à la joie durant la fête de Soucot ! ».

La valeur numérique du mot « Souca » (60+6+20+5 = 91) qui donne son nom à la fête de Soucot, est égale à celle de D-ieu, Adona-i associé au jugement, (1+4+50+10 = 65) plus le Tétragramme (26) (65+26=91) qui lui est associé à la miséricorde. Les « Soucot », les cabanes dans lesquelles nos ancêtres ont habité dans le désert, symbolisaient ce règne divin sur le monde et étaient le fondement même de la foi juive, la Emouna - et c’est pourquoi le saint livre du Zohar ap-pelle la Souca « l’ombre de la Foi ».La fête de Soucot tombe le 15 tichri. 15, c’est aussi la valeur numérique de deux des lettres du nom Divin : le Yod (10) associé à la sagesse et par consé-quent à la tête, Roch – Roch Hachana, où l’essentiel des efforts de l’homme est centré sur l’affinement de l’esprit et de la pensée, alors que le Hè (5) fait allusion à la Bina, l’intelligence intuitive, liée au cœur, symbolisée par Yom Kipour, ce jour axé sur la puri-fication de notre cœur, qui s’exprime à travers nos nombreuses confessions où nous frappons l’endroit du cœur (Les tahanounim).

A Soucot, la sagesse et l’intelligence s’unissent pour créer la connaissance, qui est le fondement de cette fête, à propos de laquelle la Thora dit : « Afin que les générations sachent que j’ai donné des Soucot pour que les enfants d’Israël y demeurent, lorsque je les ai faits sortir d’Egypte, je suis l’Eternel votre D-ieu ».

Le juif doit prendre conscience que le jugement de D-ieu est en fait un mélange de justice et de miséricorde.En tant que synthèse de forces ex-trêmes, Soucot fait allusion d’après le Zohar, au patriarche Jacob, incar-nation de la splendeur et de la vérité, qui réunit la qualité d’Abraham qui représente la bonté à celle d’Isaac qui représente la justice. Le lien entre Jacob et Soucot est souligné

dans le verset : « Et Jacob est parti à Soucot…et il fit des Soucot pour son troupeau et il nomma cette ville : Soucot ! »

D’ailleurs la valeur numérique de Yaacov (10+70+100+2=182) et la même que celles des deux Soucot (2x91=182) puisque la Thora dit de Yaacov : « il était un homme Tam-simple, enraciné des les tentes de l’étude et de la prière ».

La joie est le réceptacle de la pro-phétie et la Présence divine, et le mot Da’at- que l’on traduit par discerne-ment, caractérise l’esprit saint et ce mot est liée à la Souca. Les lettres mot Souca correspondent en effet au mot « Da’at », dans ce qu’on appel le la grille « At-bach » (dans le jargon ésotérique) qui révèle la racine pro-fonde d’un mot.

Durant leur pérégrinations dans le désert les enfants d’Israël ont eu confiance en D-ieu, réciproquement l’amour qu’il a manifesté à leur égard, ont été les nuées dont il les a entourés jour et nuit. Il leur a té-moigné de la « Ahava » de l’amour comme un père à pour son fils. La Souca qui est une demeure provi-soire, « Araî » doit éveiller aussi en nous la conscience de notre petitesse, de la précarité de notre existence et de nos obligations envers notre Créa-teur. Nous ne sommes qu’une ombre qui passe.. écrit le Roi Salomon ! Cette méditation sur le sens de notre vie nous incitera à la crainte du Roi de tous les Rois. Amour et crainte, auxquels la Souca nous convie, sont les deux piliers de la Avodat HM – le service divin, comme nous l’enseigne Maimonide : « Achêm respectable et redoutable, il nous est ordonné de l’aimer et de le vénérer, comme il est dit dans la Thora : « Tu aimeras l’Eternel ton D-ieu » et « Tu craindras l’Eternel ton D-ieu » et comment en viendras-tu à l’aimer et à le craindre? En regardant Ses actions et Ses grandes et merveilleuses créations, l’homme verra la sagesse de D-ieu illimitée et rapidement, il l’aimera, le glorifiera et éprouvera le désir de la connaître encore d’avantage…tout en prenant conscience avec crainte de sa petitesse… »

Le lien entre la Souca et la confiance (en D-ieu) transparaît dans la valeur numérique du mot Souca (85) égale à

celle du mot « Bitahone » (confiance) (2+10+9+8+6+50=85).Celui qui a le « Bitahone » (85) en HM, aura « Haïm » une vie (8+10+10+40=68) de « Tov » (9+6+2=17) 68+17=85). En un mot, celui ou celle qui a confiance en D-ieu aura une vie de bonheur ! Chémini atséret – Simhat Thora est la fête qui vient ainsi clôturer ces moments intenses de notre calendrier. Cette fête revêt un caractère unique disent les sages, elle est un moment d’intimité, en réalité une intimité que nous avons avec notre créateur…

En effet, durant la fête de Soucot, ra-conte la Guemara, toutes les nations sont montées à Jérusalem pour ame-

ner leurs offrandes au Temple! Arrive alors Chémini Atséret où D-ieu nous demande..: « Je vous en prie mes enfants, restez encore un peu en ma compagnie, un lien fort s’est tissé durant ce mois de Tichri »

C’est le moment ultime durant lequel l’homme peut encore faire Téchouva ! Achêm a même pensé aux indécis, aux retardataires ! Si vous ouvrez un peu votre cœur même de façon in-fime, à l’image du chat d’une aiguille nous dit D-ieu…alors Moi j’ouvri-rais grands les cieux pour écouter vos demandes…vos supplications…Cette fête est à l’image des arrêts de jeux…Nous sommes à la 90ème mi-

nute disait un de mes maîtres…tout est encore possible!

A l’époque du temple de Jérusalem, au cours de la cérémonie appelée Simha Beth Achoéva – (la joie des libations d’eau) que décrit la Gue-mara, on sonnait de la trompette, on jouait du violon, du luth, de la harpe, du tambourin…et des feux immenses étaient allumés, et que l’on pouvait observer de tous les coins de Jéru-salem. Maimonide écrit à ce propos que La vraie grandeur et l’honneur véritable, était d’être joyeux devant D-ieu !

Maimonide poursuit et écrit : « Au cours de la Sim’hat Beth Achoéva, tout le monde dansait et applaudissait en récitant des louanges..Cette joie s’obtient au prix de gros efforts, et celui qui s’y dérobe est passible de châtiment…Celui qui s’enorgueillit et ne pense qu’à son honneur person-nel, est un sot…La vraie grandeur et l’honneur véritable, est d’être joyeux devant le Tout Puisant !

Adorez D-ieu dans la joie dit le Roi David, c’est là l’essence même de toute joie. C’est la joie de la fête, une joie spirituelle. Prions avec fer-veur durant ces fêtes justement pour mériter de voir un jour ces moments d’intense spiritualité et de joie véri-table dans le Temple de Jérusalem reconstruit. Amen !

Hag Saméah

Yvan Lellouche

16L’information en provenance d’IsraëlEdition du 24 Septembre au 1er Octobre 2013

Soucot et Simhat Thora : le Temps de nos réjouissances

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Si Tichri nous évoque un mois de fêtes, il est aussi synonyme pour beaucoup d’inscriptions à diffé-rentes activités au sein des centres communautaires.Depuis quelques années, le KRAV-MAGA y prend une place de plus

en plus importante. Retour vers cette discipline phare avec l’un des instructeurs les plus expérimentés de la communauté Jérôme Perez.

Alain SAYADA : Depuis combien

de temps enseignez-vous ?Jérome Perez : Cela fait maintenant 30 ans que j’enseigne en France, d’abord au sein de différents services de sécurité, puis dans des centres communautaires

A.S : Vos rapports avec Israël ?J.P : Les rapports que j’ai avec Is-raël sont permanents. C’est en Israël, cela fait maintenant 34 ans que j’ai commencé le K-M avec deux des meilleurs instructeurs du moment : Gabi et Ilan (ils sont toujours opéra-tionnels et pour des raisons de sécu-rité il m’est impossible de donner leur nom). Puis ce fut la rencontre avec le grand Maitre Haim ZUT avec qui j’ai eu la chance de m’entrainer plusieurs fois. Enfin, ma grande rencontre avec Dennis Hanover, créateur du style ‘’HIRSADOUT’’ et dont la plupart des instructeurs font l’ossature de l’école anti- terroriste en Israël.

A S : Vous êtes président de « l’As-sociation Internationale de Krav Maga » et de « l’international K-M Institute » pour quelles raisons ?J P : L’AIKM (Association Interna-tionale de Krav Maga) concerne uni-quement les centres communautaires : le travail effectué est particulier et s’adapte aux menaces spécifiques de la communauté.La ligne directrice nous est inspirée par le psaume 121-4, nous sommes responsables de notre propre sécurité mais aussi de celle de nos frères.L’enseignement nous prépare donc à faire face à tout type d’agression mais au lieu d’étudier le programme de base en 4 ans (de la ceinture jaune à marron), nous le faisons en une

année en insistant comme en Israël sur des mises en situation très pous-sées. D’autre part, pendant les cours, nous consacrons 1/3 du temps à l’apprentissage du travail au sein du public, comment réagir quand on est en famille, devant une école, un lieu de culte ou une épicerie. Il est hors de question de rester spectateur d’une agression antisémite sans réagir, c’est un devoir pour nous de protéger les nôtres.Nous renforçons ce travail en orga-nisant chaque année un stage avec le responsable international de l’école hisardout qui vient nous présenter les dernières techniques élaborées en Israël.

L’IKMI- France, sous la direction technique de Jérôme Roesch, instruc-teur au sein des forces spéciales en France, représente 1 700 licenciés sur les 9 000 pratiquants de la FFKDA. Elle a comme spécificité d’avoir un programme élaboré pour les forces combattantes et de police. Beaucoup de nos élèves militaires ayant com-battu en Bosnie, au Mali ou encore Afghanistan sont très sensibles à l’ex-périence que l’on peut leur apporter en provenance d’Israël. Chaque année L’IKMI envoie ses instructeurs civils s’entrainer au Win-gate Institue, référence nationale en Israël.

D’autre part les instructeurs de l’IKMI- France préparent tous les membres civils aux examens natio-naux mis en place par la FFKDA, seule fédération ayant la délégation de pouvoir pour élaborer un pro-gramme officiel et de le sanctionner

par des examens reconnus par l’Etat.

A S : Comment voyez-vous l’avenir du K-M en France ? J P : Nous avons la chance d’avoir à la tête de la FFKDA un président, Fran-cis Didier, assez visionnaire et ayant compris la problématique du KM en France, celui de la diversité. C’est ainsi qu’une commission nationale regroupant les différents styles a été créée sous l’impulsion du Directeur technique national adjoint, Giovanné Tramontine, un homme de grande intégrité et d’une générosité hors norme. La commission a élaboré un programme national cohérent et ho-mogène permettant à chaque style de s’y épanouir. Ainsi pour la première fois, un championnat de France tech-nique basé sur des démonstrations va s’est déroulé. Ce fut une totale réus-site avec un esprit de total respect des participants comme du public. Le seul bémol est le risque de confondre démonstration et efficacité.En effet certains professeurs en-seignent encore des techniques qui ne sont plus pratiquées depuis plus de 10 ans en Israël !Donc pour vous répondre, l’avenir est radieux. Nous devons garder cet es-prit de fraternité mais ne pas oublier de toujours être à la pointe de l’évo-lution technique.

Contact WEB

AIKM-Paris ouestIKMI.fr

Interview de Jérôme Perez, Président de l’Association Internationale de Krav Maga

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20L’information en provenance d’IsraëlEdition du 24 Septembre au 1er Octobre 2013

La guerre est une affaire très sé-rieuse dont le premier impératif est non pas de punir, de faire des dé-clarations, de se fixer un but sym-bolique ou encore de donner des leçons de morale mais bien d’user de la force pour obtenir la victoire.

Pourtant c’est le contraire qui risque d’arriver si plusieurs États occiden-taux opèrent en Syrie des frappes « limitées » d’un jour ou deux contre moins de cinquante sites en réponse à l’usage apparent d’armes chimiques par le gouvernement syrien contre des civils. Le fait de lancer pendant un court moment des missiles améri-cains, britanniques ou autres sans être prêt, dans le même temps, à déployer des troupes au sol ne permettra ni de renverser le régime en place ni de changer le cours de la guerre. Toute-fois, cela permettra aux Occidentaux d’avoir la conscience en paix.

Une telle opération comportera de réels dangers. L’incompétence no-toire de Bachar al-Assad implique

l’impossibilité d’anticiper sa réponse. Les frappes occidentales pourraient avoir pour conséquences inattendues une augmentation des attaques du ré-gime contre les civils et un regain de violence contre Israël, une activation de cellules dormantes en Occident, ou encore une dépendance accrue vis-à-vis de Téhéran. S’il survit aux frappes Assad pourra en outre se tar-guer d’avoir infligé une défaite aux États-Unis.

En d’autres termes, une attaque immi-nente pourrait avoir peu d’avantages mais beaucoup d’inconvénients. À elle seule, cette situation résume par-faitement l’échec de la diplomatie de l’administration Obama.

par Daniel Pipes

Version originale anglaise: Arguing against « Limited » Strikes on the Assad RegimeAdaptation française: Johan Bour-lard

Arguments contre des frappes « limitées » visant le régime d’Assad

Israël serait proche d’approuver officiellement la libération de 250 autres terroristes arabes, selon des sources de l’autorité palesti-nienne définies comme « crédibles », a déclaré le journal arabe basé à Londres Al-Hayat.

Israël a déjà accepté de libérer 104 terroristes dans le cadre de la reprise des négociations de paix. 26 de ces terroristes ont été libérés le mois der-nier. La deuxième phase de libération est prévue pour la fin octobre. La qua-trième et dernière libération est pré-vue pour avoir lieu le 28 mars 2014.

Au début du mois de septembre, le président autoproclamé de l’AP, Mahmoud Abbas, a déclaré que son régime a convenu de ne pas se tourner vers les organisations internationales au cours des négociations en échange de la libération des 104 terroristes qui étaient détenus par Israël avant la signature des accords d’Oslo.

« Je considère que la question de l’ONU est très importante, mais le cas des prisonniers mérite un sacri-fice, » a-t-il dit. « Nous avons préparé 63 demandes d’adhésion à 63 orga-nismes et conventions des Nations Unies, mais j’ai dit que la question des prisonniers est maintenant plus importante. »

Le ministre de l’AP chargé des pri-sonniers, Issa Karaka, s’est récem-ment réunis à Ramallah avec les

familles des 104 terroristes et leur a promis qu’ils seraient libérés indé-pendamment du fait que des progrès soient accomplis dans les pourparlers de paix. Il a déclaré que les prison-niers seraient libérés à Gaza et en Judée Samarie.

Par ailleurs, Israël a accepté d’auto-riser des quantités limitées de maté-riaux de construction pour une uti-lisation par le secteur privé dans la bande de Gaza à partir de dimanche.

Un responsable israélien a déclaré que le geste était dans le but de « ren-forcer l’économie et soutenir Abbas. »

Les quantités autorisées par jour se-ront de 1 600 tonnes de gravier, 800 tonnes de ciment et 400 tonnes de fer.

Israël a également commencé la construction d’une conduite d’eau qui permettrait de doubler la quantité d’eau fournie par l’état juif à la bande de Gaza, passant de 5 à 10 millions de mètres cubes par an, selon le respon-sable israélien.

Un responsable du groupe terroriste Hamas, qui dirige la bande de Gaza, a déclaré à l’AFP que le geste israélien était positif, mais insuffisant.

« C’est une étape positive, mais Gaza a besoin de 6 000 tonnes de gravier, 4 000 de ciment et 1 500 de fer par jour, » a déclaré le « vice-ministre

de l’économie » du Hamas, Hatem Oweida.

Pour rappel, tout ce qui entre dans la bande de Gaza et permet à sa popu-lation de vivre vient d’Israël, et uni-quement d’Israël. Seules les armes passent de l’Egypte à Gaza, dont la population est soumise à un blocus de la part des autorités égyptiennes qui se battent actuellement contre les groupes terroristes islamistes dans le Sinaï.

Le représentant du Quartet, Tony Blair, a salué « la décision du gou-vernement israélien d’approuver une série de mesures d’assouplissement pour la Judée Samarie et Gaza. »

« C’est une étape importante dans la construction d’un environnement plus positif pour les négociations diplomatiques, » a-t-il dit dans un communiqué.

La semaine dernière, Israël a ap-prouvé l’attribution de 5 000 permis de travail supplémentaires pour les arabes de l’autorité palestinienne. Selon des responsables israéliens, cela porte le nombre de « palestiniens » travaillant en Israël et dans les im-plantations juives de Judée Samarie à 100 000, dont quelques 30 000 sans permis. En fait, les seuls « palesti-niens » qui travaillent et ne vivent pas de la mendicité internationale le font en Israël, le principal support d’une économie de l’AP inexistante.

AP : « Israël a accepté de libérer 250 autres terroristes »

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21L’information en provenance d’IsraëlEdition du 24 Septembre au 1er Octobre 2013

Le président russe Vladimir Pou-tine s’est fait l’écho jeudi des commentaires du dictateur syrien Bachar al-Assad suggérant que l’arsenal d’armes chimiques de Damas est en fait une réponse aux armes nucléaires présumées d’Is-raël.

S’adressant à des journalistes en Rus-sie, Poutine a fait remarquer que les armes chimiques de la Syrie ont été créées comme une « alternative » aux armes nucléaires d’Israël. « Israël a la suprématie technologique et n’a pas besoin d’armes nucléaires, » a-t-il dit.

Il a exprimé son optimisme quand on lui a demandé si il a confiance en Assad pour accomplir le plan de la Russie pour que la Syrie renonce à ses armes chimiques et évite une at-taque américaine. Il a déclaré que les actions de Damas ont jusqu’à présent donné des raisons de croire que l’ini-tiative sera mise en œuvre.

« Je ne peux pas être certain à 100% que nous allons y mettre fin, mais ce que nous avons vu au cours des der-niers jours nous donne la confiance que cela sera accompli, » a déclaré Poutine.

Il a insisté sur le fait que la Russie s’est fortement opposée à une attaque américaine contre la Syrie, car elle violerait les principes fondamentaux du droit international et saperait le rôle de l’ONU, non pas parce qu’il essayait de garder Assad au pouvoir. Personne ne lui a malheureusement demandé de quel droit il avait lancé une guerre contre la Géorgie en 2008, bien évidemment sans l’aval de l’ONU.

« Nous n’avons pas d’intérêts spé-

cifiques en Syrie qui nous entraîne-raient à protéger le gouvernement actuel, » a déclaré Poutine, oubliant une fois encore de préciser que la Syrie abrite la seule base navale russe en dehors des pays de l’ex-URSS. « Nous nous efforçons de préserver les principes du droit international, » a-t-il ajouté.

Il a dit que lors de ses discussions avec les dirigeants occidentaux, ceux-ci ne sont pas parvenus à répondre à sa question au sujet de ce que ferait l’Occident si les militants d’Al-Qaïda finissaient par déloger Assad et pre-naient le pouvoir en Syrie.

« Quel sens cela a-t-il de lancer un raid si vous ne savez pas comment cela finira ? » a demandé Poutine.

Il a en outre affirmé que la Russie a de fortes raisons de croire que les rebelles syriens sont responsables de l’attaque chimique près de Damas.

« Nous avons toutes les raisons de croire qu’il s’agissait d’une pro-vocation, une provocation rusée et ingénieuse. » Il a cependant ajouté que les auteurs de l’attaque se sont appuyés sur une technologie « pri-mitive », utilisant des vieilles muni-tions de fabrication soviétique que ne sont plus dans l’inventaire de l’armée syrienne. Cette dernière déclaration soulève plusieurs questions, comme celle de savoir comment des terro-ristes auraient mis la main sur des armes chimiques de l’ex-URSS, ou de vérifier la véracité de ces dires, si ces armes étant si vieilles, il est peut probable qu’elles soient effectives, la durée de vie d’une arme chimique était relativement limitée.

Poutine : « les armes chimiques syriennes sont une alternative aux armes nucléaires israéliennes »

Le “ministère de la Culture” de l’organisation terroriste du Hamas a annoncé, dimanche, qu’il pro-duira un film sur la captivité de l’ex otage Gilad Shalit. Le film aura pour mission “culturelle” de ren-forcer “l’identité palestinienne et

l’esprit de sacrifice”. CQFD.

Gilad Shalit avait été enlevé le 25 juin 2006 par le Hamas lors d’une opéra-tion menée en territoire israélien, il a été libéré le 18 octobre 2011 en échange de 1.027 prisonniers palesti-

niens détenus par l’Etat hébreu.

Pour le Hamas, le film doit sensibili-ser les Palestiniens à la question des terroristes prisonniers palestiniens détenus par Israël, soulignant que la résistance armée constitue “la meil-leure option et le seul espoir de libé-rer les terres palestiniennes et plus de 8 000 prisonniers palestiniens tou-jours en captivité dans les prisons de l’occupant israélien”.

Le 26 juin 2013, sept ans, jour pour jour après la capture de Gilad Shalit, l’organisation terroriste avait publié une vidéo avec des images inédites et cyniques de la libération du soldat israélien enlevé.

Eric Hazan –Le MondeJuif

Le Hamas prépare un film sur la captivité de Gilad Shalit

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22L’information en provenance d’IsraëlEdition du 24 Septembre au 1er Octobre 2013

Le secrétariat de l’école Ohr-Torah, anciennement Ozar-Hatorah, victime de la tuerie antisémite de Toulouse qui a pris la vie à trois enfants juifs et un père des enfants en 2012, a reçu des menaces de mort.

Hier lundi 16 septembre, un homme disant être le cousin de Mohammed Merah a appelé l’école et a vociféré : « je vais vous

fumer ce soir ».

L’école a porté plainte.Selon M6 qui rapporte le drame, la police est remontée jusqu’à la ligne téléphonique d’une femme déjà condamnée pour escro-querie, vol et falsification de chèques.

Par sécurité, un dispositif policier a été mis en place aux abords de l’école, mais la

haine des Juifs pour certains membres de la communauté musulmane adorateurs de la solution finale étant constamment excité par l’antisionisme médiatique ambiant, le risque d’un nouveau drame est difficile à nier.

© Jean-Patrick Grumberg

Toulouse : nouvelles menaces de mort contre l’école juive du drame antisémite commis par Merah

Les «amis» européens d’Israël ennemis de la PaixL’Etat d’Israël a de nombreux ‘’amis’’ qui lui veulent du ‘’bien’’. L’UE, l’un de ces ‘’amis’’, veut défi-nir en son nom quelles seront ses frontières, notamment celle le sépa-rant de la « Palestine » à créer. Pour ce faire, elle a émis des lignes direc-trices devant contraindre l’état juif à reconnaître l’illégalité de sa main mise sur la Judée et la Samarie lors de tout accord futur. Une « occupa-tion », intervenue suite à une guerre de légitime défense, d’un territoire berceau du Judaïsme et peuplé, de tout temps, par de nombreux juifs sauf suite au nettoyage ethnique ef-fectué par la Jordanie entre 1948 et 1967.

Ainsi, la signature d’Israël à tout accord paraphé de cette contrainte reviendrait à reconnaître de sa part, entre autres, que Jérusalem ne ferait plus partie intégrante de son territoire et est la propriété d’un peuple ‘’palestinien’’ qui n’existait pas il y a seulement cinq décennies.

Suite à cette décision inique déclen-chant la colère du gouvernement Neta-nyahou, une mission européenne a été envoyée afin de s’assurer que les nou-velles règles seront appliquées « avec discernement ».

Ce qui, du coup, a motivé une réaction dénonçant les tentatives d’assouplir les nouvelles directives européennes. Une lettre, datée du 16 Septembre, a été en-voyée à tous les ministres des Affaires étrangères de l’UE par le « groupe des 15 » réunissant plusieurs anciens dirigeants et co-présidé par l’ancien ministre des Affaires étrangères Hubert Vedrine.

Un groupe agissant, cela va de soi, au nom de la paix israélo-palestinienne, et un co-président s’étant précipité de voter en 2002 au nom de la France, au Conseil des Droits de l’Homme, la condamnation d’Israël pour le ‘’mas-sacre’’ imaginaire de Djénine.

Une lettre rappelant que les implanta-tions sont « illégales en vertu du droit international » mais oublieuse que ce même ‘’droit’’ ne reconnaît nullement la propriété ‘’palestinienne’’ de ces dits territoires.

« Si l’UE devait retarder ou suspendre les lignes directrices ou ne pas les appliquer pleinement au programme Horizon 2020, cela pourrait miner da-vantage la confiance des Palestiniens dans le processus de négociation et leur capacité à poursuivre les pourparlers (…) En d’autres termes, retarder ou suspendre les lignes directrices est de nature à compromettre les négociations ».

En revanche, imposer à l’Etat souverain israélien ce que doit être la finalité des négociations ne peut, dans l’esprit des quinze signataires, qu’être ‘’productif à la paix’’. Tordre le bras juif est encore de coutume dans l’esprit de beaucoup, oublieux que le peuple israélien est prêt à une paix sincère et à la création d’une deuxième « Palestine » (la première étant la Jordanie) alors que le ‘’peuple palestinien’’ secondé par la communau-té musulmane ne pense qu’éradication du seul état juif de la planète.

Mais faut-il s’étonner que des dirigeants de l’UE en soient arrivés à conclure que la Judée et la Samarie sont des ter-ritoires « occupés » ? A lire la presse,

seuls les idiots utiles et les antisémites s’opposeront à confirmer le lien entre le lessivage de cerveau permanent et les décisions politiques de certains.

Le quotidien Le Monde sous le titre d’un article de son envoyé spécial Ben-jamin Barthe intitulé « Battir : le village palestinien qui cultive la résistance » a diffusé une image de ce village com-mentée ainsi : « Avec ses cultures en terrasses qui remonteraient au IIIe mil-lénaire avant notre ère, Battir est réputé pour ses vergers et potagers ».

‘’Palestinien’’ + « IIIe millénaire avant notre ère » = Juifs forcément « colons ».

C’est avec de tels amalgames sublimi-naux mensongers que se mène doré-navant la politique européenne. Une diplomatie que les Israéliens s’empres-seront d’éloigner de toute participation à la résolution du conflit.

Publié par Victor Perez

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23L’information en provenance d’IsraëlEdition du 24 Septembre au 1er Octobre 2013

La France doit mériter ses Juifs !

Si l’alya française a grimpé de 40 % ce n’est pas un hasard.

Si beaucoup d’autres français juifs songent à faire leurs valises, ce n’est pas pour les poser quelque part en Europe mais bel et bien en Israël, aux USA ou encore pour les plus téméraires en Australie.

Je devrais sans doute prévenir les pos-tulants au pays des Kangourous de se méfier de la très grande permissivité de la politique australienne qui laissa grandes ouvertes les frontières pour des Libanais sunnites ainsi que des cen-taines de milliers de musulmans qui ont commencé à réveiller le démon isla-miste qui sommeillait en eux.

Mériter ses juifs…La formule semble à priori très vaniteuse.

Qui sont ces citoyens qui osent deman-der à être mérités ?

Les mêmes qui ont donné à la France de nombreuses occasions d’être fière, ni plus, ni moins.

Certains veulent encore faire croire que les juifs détiennent tout en notre doulce France.Les médias ? Ils n’ont jamais été aussi pro-arabes en discourant à longueur d’articles et d’intox sur les réalités poli-tiques de l’état juif.

Sans se méfier, et prendre fait et cause pour leurs nouveaux damnés de la terre, ils ont TOUS sans exception, versé dans l’antisémitisme devenu pour les besoins de la novlangue : l’antisio-nisme.

On le sait, on le répète maintenant de-puis des dizaines d’années.

Parlons donc de l’école. 30 000 enfants juifs de la primaire au secondaire, ont déserté l’école laïque et Républicaine.

Je n’oserais pas prétendre que les moyennes se sont effondrées mais presque !

Je me souviens de ce prof de maths en seconde qui demandait à son collègue de lui refiler quelques « juifs » car sa terminale « C » n’en possédait pas et qu’elle semblait léthargique.

Dealer des juifs pour faire monter la moyenne était disons…dans l’ordre des choses. Le challenge et l’excel-lence étaient les seules préoccupations des profs à l’époque.

Aujourd’hui, le trucage, le bidonnage et surtout « L’INDULGENCE » pour de multiples causes : ne pas décourager l’élève, ne pas le froisser s’il est issu de tel ou tel milieu, s’il est musulman, sont

des critères que l’enseignant doit impé-rativement prendre en compte.

Ne parlons même pas des comptages de points durant le bac, c’est précisé-ment ça, le bidonnage.

- Un collégien ou lycéen dans l’école de la République aujourd’hui, sera un gamin qui parlera comme la majo-rité de ses camarades : même accent francarabien, même démarche, même look, même point de vue. Il évitera soigneusement d’écouter ou même de débattre des sujets qui fâchent comme le Moyen-Orient.

- L’étudiant juif du collège et du lycée taira son identité par crainte. Si ses parents le peuvent, ils l’inscriront dans une école privée catho ou juive.

Le peuvent-ils tous ? Certes non. Il fau-dra donc s’attendre à un taux de pertes de l’identité juive de certains élèves au cours de la scolarité.

Il y a une vingtaine d’années les deux étaient possibles. On pouvait laisser nos enfants fréquenter l’école républicaine, celle que nous avions tous connue et leur inculquer les valeurs du judaïsme à la maison. Rien d’ostentatoire. Rien qui n’aille en contradiction avec la laïcité.

Aujourd’hui, ce n’est plus possible.

Ce n’est pas la petite sortie de Vincent Peillon avec sa charte qui ira changer les choses. Ce que les juifs de France n’ont jamais contesté, les musulmans le font.

Comme ils sont majoritaires, ce sera devant des hordes d’élèves travaillés par le web et son vivier de haine antisé-mite, par les TV câblées que devront se débattre les profs.

Bien fait pour eux !

Ils sont au bout du rouleau et il leur ar-rive souvent de faire leurs cours devant des attardés mentaux qui ne viennent pas à l’école pour apprendre mais pour croiser le fer avec une administration qu’ils pensent convertir par le nombre et la terreur.

Lorsque nous lisons certains articles abordant le sujet, regardons un peu ce qui se dit et constatons que bien sou-vent les journaleux n’arrivent plus obtenir d’identités de ces profs qui racontent leur calvaire. C’est toujours sous « x » qu’ils témoignent.

Bravo ! Quel courage ! Depuis des années il leur faut avancer masqués de peur d’être étiquetés « islamophobes » et d’avoir autant à redouter des parents d’élèves musulmans que du Rectorat dont ils dépendent.

Lors de la seconde Intifada, il n’était pas rare de voir et d’entendre ces profs aller dans le sens de la presse qui vili-pendait tous les jours Israël. L’intox allait bon train et ces valeureux ensei-gnants majoritairement de gauche, y allaient de leur larmichette sur les « pauvres enfants palestiniens. » Tous abonnés à Libération, ils n’ont rien vu venir.

Ils ne se doutaient pas qu’ils donnaient leurs autres élèves, juifs ceux-là, en pâture ?

La connivence, la lâcheté, l’indulgence criminelle lorsqu’il s’agissait de garder au moins une réserve pédagogique, ont conduit les élèves arabo-musulmans à demander plus : reconnaissance de leur renouveau spirituel, ré-écriture de l’histoire voire absence d’évocation de la Shoah parce que les juifs…n’est ce pas…ils l’avaient cherché et puis…ils mentent sur le nombre des victimes etc…

Nous voilà bien. Nous voilà arrivés en zone franchement malodorante.

Que les juifs désertent l’école répu-blicaine, rien de plus normal. Qu’ils désertent la France, là aussi rien de plus normal. Ils n’y ont plus leurs places. Ils doivent constamment penser autrement que le citoyen lambda : penser la zone géographique, penser l’école, penser l’avenir immédiat.

Certains me rétorqueront que les « lambdas » aussi doivent repenser des tas de choses. Sauf que eux, depuis qu’ils sont nés, ne sont pas constam-ment entourés de CRS pour aller prier, ne serait-ce qu’une fois l’an. Sauf que eux, si leurs gosses vont pisser, n’iront pas se confronter aux arabo-musul-mans qui font la police des chiottes pour comptabiliser les circoncis.

Qu’ils partent donc ! En Israël ou ail-leurs mais qu’ils ne collaborent plus à cette République qui n’a que de bonnes intentions mais qui, dans les faits, est infichue de prendre des résolutions réelles et sérieuses.

La nouvelle France devra s’accommo-der de son nouveau visage. Elle devra surtout compter SANS SES JUIFS.

Les juifs se méritent et ce n’est pas un manque d’humilité de ma part. Depuis des siècles de grands hommes et de grandes femmes ont tant donné que je m’étonne aujourd’hui encore que mes compatriotes soient frappés d’amnésie. La liste serait longue et je déteste les listes.

Le changement de population qui s’opère en ce moment sera funeste pour ce pays que nous avons honoré, respec-té et surtout aimé. Nous aimons la vie ? On nous le reproche un peu trop, alors partons ! Loin si possible…

Si l’Allemagne qui ne fait plus d’en-fants laisse passer plus de 17 000 Sy-riens qui gonfleront la population mu-sulmane du pays et bien entendu celle de l’Europe, espace Shengen oblige, n’ayons aucun regret. Emportons dans nos cœurs la France radieuse et ma-gnifique que nous aimons. Elle sera à jamais dans nos pensées mais elle ne deviendra pas notre tombeau.

parNina

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24L’information en provenance d’IsraëlEdition du 24 Septembre au 1er Octobre 2013

Les technologies financières d’Israël, FinTech, au premier plan mondial

Qu’est-ce que la FinTech ? C’est la technologie appliquée au domaine de la finance.

Les entreprises israéliennes de l’in-ternet et des applications mobiles, telles que Waze , ont fait les gros titres ces derniers temps. Si les entre-prises de la Fin-Tech sont plus dis-crètes, on a vu récemment quelques belles opérations.

En juillet, la société Plus500 s’est intro-duite à la Bourse AIM à Londres, pour une capitalisation boursière de 200 millions de dollars. Plus500 opère une plateforme de trading en ligne dédiée aux CFD , contracts for difference. La société est de droit anglais, mais son équipe de développement est en Israël. Créée en 2008 par six jeunes ingénieurs du Technion avec un investissement de 400.000 $, sans argent du capital risque, Plus500 fonctionne en 35 lan-gues, et traite des contrats sur 1700 ins-truments financiers; la plateforme est considérée comme une des meilleures et des plus intuitives, dans ce marché très concurrentiel. Au premier trimestre 2013, les revenus ont été de 45 millions de dollars, et le bénéfice, supérieur à 15 millions, donne une marge confortable de l’ordre de 35%.

Dans le domaine technologiquement proche des logiciels de paris, de jeux et de casinos, le leader est PLAYTECH , créée en 1999 par Teddy SAGI qui en

est encore le principal actionnaire : il possède près de 50% de cette entreprise extrêmement rentable, cotée au London Stock Exchange et valorisée 3 milliards de dollars. Souvent à la une des chro-niques mondaines pour ses relations supposées avec une célèbre mannequin ou une Miss Israël, il est, à 40 ans, l’un des Israéliens les plus riches. Un de ses concurrents est 888 HOLDINGS , domiciliée à Gibraltar mais créée égale-ment par une équipe israélienne, valori-sée 800 millions de dollars à la Bourse de Londres.

Dans le domaine boursier, Siliconwadi avait publié un article sur SeekingAl-pha , un agrégateur de recommanda-tions et d’informations boursières, très utilisé aux Etats-Unis. La jeune start upTipRanks , créée en 2012 et dont le site a été récemment mis en ligne, améliore le concept en classant les recommandations d’analystes selon la pertinence de leurs recommandations passées : si vous voulez suivre les conseils d’un analyste boursier, autant choisir quelqu’un dont les conseils se sont révélés judicieux dans le passé. TipRanks vient de recevoir un prix lors du récent salon Finovate à New York. Le service est accessible selon le mo-dèle freemium : le service de base est gratuit, les fonctions plus élaborées font l’objet d’un abonnement mensuel.

A la croisée de l’internet mobile et de la finance, CREDORAX développe des solutions intégrées de paiement. Lors d’une transaction par internet, le système de paiement classique fait intervenir les systèmes informatiques de la a banque du vendeur, de celle de l’acheteur, et du gestionnaire de cartes

de crédit. La solution de CREDORAX unifie tous ces systèmes, en y ajoutant une fonction anti-fraude puissante. Elle fonctionne comme une banque vir-tuelle. Créée en 2008, la société vient de lever 40 millions de dollars auprès de FTV Capital , sur une valorisation de 200 millions de dollars; l’opération a été relatée dans un récent article du Wall Street Journal .

Et si vous voulez payer des factures par votre téléphone mobile, vous pouvez utiliser l’application développée par CHECK . Créée en 2007 par deux Israé-liens, la société a son siège à Palo Alto dans la Silicon Valley, mais son équipe de développement est à Kfar Saba, près de Tel Aviv. La start up vient de lever 24 millions de dollars auprès de Menlo Ventures et de Pitango Venture Capital . Avec cette application gratuite, dispo-nible sur l’Appstore et sur Androïd, le consommateur américain peut payer n’importe quelle facture, n’importe quand, par tous les moyens, et avoir une vue unifiée sur tous ses comptes bancaires et ses cartes de crédit.

Pour compléter ce tour d’horizon, men-tionnons un des premiers succès israé-liens du secteur Fin Tech : Actimize . Créée en 1999 et rachetée en 2007 par le groupe NICE, spécialisé dans les sys-tèmes de sécurité, Actimize est un des leaders mondiaux dans les logiciels de conformité et de lutte contre la fraude pour les établissements bancaires. Les plus grandes banques mondiales uti-lisent ses solutions. En France, Acti-mize compte parmi ses clients BNP Paribas et le Crédit Agricole.

Source: http://siliconwadi.fr/

200 millions de personnes téléphonent gratuitement avec le logiciel israélien Viber

Alors que les applications de messa-gerie instantanée se multiplient sur toutes les plateformes mobiles, au-jourd’hui, c’est la société israélienne Viber qui attire tous les regards.

Une “success story”; depuis sa créa-tion

Dans les trois jours qui ont suivi son lancement en décembre 2010, environ 1 million de personnes avaient télé-chargé l’application. Deux mois plus tard, Viber avait atteint les 10 millions d’utilisateurs. Un très bon départ qui ne s’est pas démenti depuis, puisqu’en mai 2013, Viber avait atteint les 200 millions d’utilisateurs, se plaçant ainsi parmi les applications mobiles de mes-sagerie instantanée les plus populaires, à égalité avec WhatsApp (environ 200 million utilisateurs dans le monde) et WeChat ( environ 300 million d’utili-sateurs à travers le monde, en grande partie en Chine).

Viber Media a donc développé, dans un premier temps, une application pour smartphones qui permet aux uti-lisateurs d’émettre des appels audio (appels téléphoniques en voix sur IP ou “VoIP” Voice over IP) et d’envoyer des messages texte gratuitement (avec accusé de réception), des photos et des “autocollants”; tout cela via le réseau Wi-Fi ou la 3G via iPhone (compatible avec les iPhones toutes générations, avec l’iPod Touch ainsi qu’avec l’iPad) ou Android équipés de cette applica-tion. Viber présente un grand avantage pour son utilisateur mobile, appelé “le mobinaute” car l’application lui permet de joindre ses contacts même à l’étran-ger, et reste exécutable sur téléphone mobile quelque soit la localisation géographique. Viber indique si votre contact est en ligne ou le “lastonline”; soit le dernier moment où votre contact s’est connecté sur Viber.

Viber est un logiciel propriétaire (ou encore appelé logiciel non libre; soit un logiciel dont la duplication, la modi-fication ou l’usage est limité. Ceci se matérialise par des limitations légales, matérielles ou logicielles dans l’utili-sation, la diffusion, la modification ou l’évolution) mais il propose une inté-gration plus poussée avec le téléphone, avec la récupération automatique de la liste des contacts (les utilisateurs n’ont donc pas besoin de créer un nouvel annuaire de contacts) et l’imitation du style d’origine de la fonction téléphone. L’identifiant sur Viber est votre numéro de téléphone mobile. Ainsi en accédant à votre répertoire téléphonique, l’appli-cation détecte automatiquement les contacts qui utilisent Viber.

L’entreprise n’a actuellement pas géné-ré de revenus, mais a annoncé que cela allait débuter en 2013 via un “stickers store”. Viber Media est financé par des investisseurs individuels et non par des investisseurs en capital risque. En mai 2013, 20 millions de dollars ont été investis dans l’entreprise. “Nous allons générer des revenus plus tard, cette an-née, grâce à des services à valeur ajou-tée”; a déclaré son président, Talmon

Marco. Viber ne compte pas facturer le téléchargement de son application ou ses services de base et Talmon Marco a ajouté qu’il n’est pas prévu d’y pré-senter des annonces publicitaires. Au lieu de cela, il opte pour un modèle Freemium pour “faire de l’argent”;, avec des services supplémentaires tels que des “autocollants Premium”; pour la messagerie instantanée. Tal-mon Marco précise qu’il a d’autres projets pour des services générateurs de revenus, y compris la possibilité de faire évoluer Viber en une plate-forme pour acheter et vendre des applications tierces. “Nous regardons Viber finale-ment comme une plate-forme”;, a dé-claré Talmon Marco.

La plupart des utilisateurs de Viber proviennent du Royaume-Uni, de l’Es-pagne, des États-Unis, du Japon et de la Corée du Sud. A ce jour, l’application Viber est disponible dans 30 langues et dans 193 pays. La société Viber Media Inc fondée par l’entrepreneur israélo-américain, Talmon Marco possède des centres de développement en Israël et en Biélorussie et emploie actuellement 120 personnes.

Viber, également disponible sur PC et MAC

La concurrence s’intensifie entre les différents acteurs de messagerie ins-tantanée et de VoIP. Alors que le PDG de WhatsApp a récemment déclaré que son application resterait exclusivement mobile, marché sur lequel il est numéro un, Viber prend son principal concur-rent à contre pied en lançant son logi-ciel pour ordinateurs. Viber empiète également sur l’activité de Skype, le leader historique de la téléphonie sur IP et Facebook.

Le logiciel « Desktop » de Viber (la version ordinateur) permet également d’envoyer des messages textes, des photos, des “autocollants”; et les appels VoIP. Les contacts, les messages, les appels et les historiques sont synchro-nisés en temps réel sur tous les supports de l’utilisateur (les messages et conver-sations effacés sur un appareil le sont également sur tous les autres appareils). Il est possible de démarrer une discus-sion ou un appel audio sur un PC pour le terminer sur son iPhone ou inverse-ment. Si vous possédez Viber sur tous les appareils, seul l’appareil que vous êtes en train d’utiliser bippera.

Viber Desktop accueille également la visio (en version bêta), des appels vi-déos d’ordinateurs à ordinateurs. Pour l’application mobile de Viber, les ap-pels vidéo ne pourront se faire que dans un second temps. À défaut d’accueillir la visio, l’application mobile permet désormais d’envoyer des vidéos en plus des photos. Toutes les communications (message texte, audio, vidéo) sont gra-tuites, ainsi que les logiciels. Le logiciel Viber est donc disponible sur PC (Win-dows), Mac, iOS, Android, Windows Phone, BlackBerry, Nokia S40, Sym-bian et Bada.

Source: http://siliconwadi.fr/

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26L’information en provenance d’IsraëlEdition du 24 Septembre au 1er Octobre 2013

Oubliez la Syrie et ciblez l’Iran

Voici quelques conseils aux membres du Congrès américain à qui on demande de soutenir une attaque conduite par les États-Unis contre le gouvernement syrien :

Commencez à réfléchir en établis-sant des priorités, et en mettant au clair ce qui importe le plus pour le pays. L’administration Obama souligne à juste titre deux priorités urgentes : l’arrêt du programme nucléaire iranien et le maintien de la sécurité d’Israël. À cela, j’ajoute une troisième priorité : le rétablissement de la crédibilité de dissuasion amé-ricaine, minée par Barack Obama lui-même.

Remarquez que si cette liste omet explicitement l’arsenal chimique du régime syrien (qui est le plus important au monde) et son usage récent, c’est parce que l’horreur et le danger repré-sentés par celui-ci sont insignifiants comparés aux armes nucléaires actuel-lement en construction en Iran. Par ail-leurs, l’attaque du 21 août à Goutha, en Syrie, était scandaleuse mais elle n’était pas pire que le meurtre de cent fois plus de civils par d’autres moyens, dont la torture. De plus, cette attaque a violé plusieurs conventions internationales mais personne assurément ne s’attend à ce que des « frappes limitées » répri-ment des dictateurs prêts à tout.

Dès lors, comment rencontrer au mieux les priorités concernant l’Iran, Israël et la dissuasion américaine ? Plusieurs options existent, en commençant par la plus violente :

1. Faire tomber le régime d’Assad. Même si cette option paraît attrayante, parce qu’elle élimine le principal allié de Téhéran et perturbe les routes d’approvisionnement du Hezbollah, c’est un scénario qui ouvrirait la boite de Pandore : anarchie en Syrie, inter-vention des pays voisins, perspective d’une prise du pouvoir à Damas par des islamistes liés à al-Qaïda, hostilités contre Israël dans les hauteurs – calmes jusqu’à présent – du Golan et dispersion

des armes chimiques du régime parmi les organisations terroristes. Le renver-sement de Bachar al-Assad risque de ressembler à l’élimination des vieux dictateurs irakien et libyen, en 2003 et en 2011, conduisant à des années et même des décennies d’instabilité et de violence. Pire encore, cette issue pourrait redonner des ailes à la carrière déclinante de Recep Tayyip Erdoğan, le tyran turc, actuellement sur le point chuter en raison de ses faux pas.

2. Voler dans les plumes du régime sans le renverser. L’administration Obama a envisagé ce scénario qui nous laisse dans une incertitude tout aussi grande. On sait que le régime d’Assad ne s’in-quiète pas de « l’expédition punitive » menée par les États-Unis et qu’il se prépare déjà à faire de nouveau usage d’armes chimiques, peut-être contre des civils, comme le fait Téhéran contre des cibles américaines. En outre, comme je l’ai fait remarquer, une frappe limitée pourrait conduire à « un regain violence contre Israël, une activation de cellules dormantes en Occident, ou encore une dépendance accrue vis-à-vis de Téhéran. S’il survit aux frappes Assad pourra en outre se targuer d’avoir infli-gé une défaite aux États-Unis ». Cette démarche, qui est presque aussi risquée que le renversement d’Assad, ne per-met pas de se débarrasser de lui. Ce qui

fait de cette option la plus mauvaise des trois.

3. Ne rien faire. Ce scénario comporte plusieurs inconvénients : il permettrait à Bachar al-Assad de procéder impuné-ment aux attaques à l’arme chimique ; il entamerait la crédibilité d’Obama qui avait qualifié de « ligne rouge » l’usage d’armes chimiques et il renforcerait en Iran les partisans de la ligne dure.

Aux dires de tous, les mollahs de Té-héran sont plus que jamais en mesure d’ordonner comme bon leur semble la fabrication de bombes nucléaires prêtes à l’emploi. Même si des armes chimiques ont été utilisées contre les civils syriens, la perspective nucléaire est une affaire des plus préoccupantes et des plus vitales pour les Américains, car elle pourrait conduire à une attaque à impulsion électromagnétique contre leur réseau électrique, les faisant sou-

dainement retourner à une économie du XIXe siècle, et faire potentielle-ment quelques centaines de millions de morts.

Avec de telles perspectives, les mé-thodes avec lesquelles les Syriens s’entretuent sont des questions bien moins capitales pour le Congrès que les projets iraniens visant à mettre les États-Unis à genoux. À la lumière de ces faits, remarquez que Barack Obama a suivi son compagnon démocrate Bill Clinton dans sa volonté de faire usage de la force là où il n’y a pas d’intérêt vital à défendre pour les Américains – en Somalie, en Bosnie, au Kosovo, à Haïti, en Libye, et à présent en Syrie. A-t-on vraiment besoin d’affirmer que les troupes américaines ne sont déployées que pour protéger leur pays ?

Alors que le ministre saoudien des af-faires étrangères et la Ligue arabe récla-

ment avec arrogance que « la commu-nauté internationale » fasse son devoir et mette fin au bain de sang en Syrie, cet Américain suggère que les musul-mans sunnites qui souhaitent protéger leur famille en Syrie le fassent en uti-lisant leurs flots de pétrodollars et leurs armées.

En sachant cela, je recommande au Congrès de rejeter le show présenté par le gouvernement et d’adopter, en lieu et place, une résolution en vue de soutenir et d’encourager l’usage de la force contre les installations nucléaires iraniennes.

par Daniel PipesThe Washington Times

Version originale anglaise: Forget Syria, Target IranAdaptation française: Johan Bour-lard

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