israël actualités n°306

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Toute l'Information en provenance d'Israël

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Page 1: Israël Actualités n°306
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Page 3: Israël Actualités n°306

GRATUIT - Numéro 306- Edition du 11 Juin au 17 Juin Journal israélien en langue française

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5L’information en provenance d’IsraëlEdition du 11 Juin au 17 Juin

Directeurs de la publication

Rédacteur en chefAlain SayadaTel: 06 68 17 25 55Israël Actualités est une marque déposée en France

Régie publicitaire exclusiveOméga Editions77bis, rue Robespierre93100 MontreuilFranceCrédits photoAlain Azria : 06 21 56 22 13Abonnement : 06 67 44 3000

Directeur commercial Israel:Sigalit Siksik Sitbon06 67 78 40 00

Directeur commercial France:Yohann Azoulay06 68 75 46 26

Commerciaux :Patrick Haddad : 01 43 63 26 02

Distribution - Publicité Strasbourg Logann Strauss : 06 68 17 25 55Distribution - Publicité Provence Alpes cote d’Azur David Botbol : 06 68 17 25 55Distribution - Publicité Rhone Alpes Ylan Alezra : 06 68 17 25 55

Publicités IsraëlSygal Siksik-Sitbon

Tel : 06 67 78 40 00Publicités MarseilleDavid Botbol Tel : 06 68 17 25 55

Mardi 17 Juinn 2014Gala du BNVCA

Apportez leur votre soutien

La semaine prochaine, Mardi 17 Juin 2014 aura lieu le 1er Gala du BNVCA organisé par son prési-dent Sammy Ghozlan et les béné-voles. Ils seront soutenus par un ensemble de personnalités dont les parrains, Alexandre Arcady et le Docteur Sydney Ohana.

Ce gala aura pour but de soutenir l’effort qui est mené contre les agres-sions commises contre notre com-munauté. En effet, il n’y a pas une semaine où nous n’entendons pas des faits commis à l’encontre de la com-munauté juive rapportés par l’asso-ciation. Dernière en date, celle contre deux jeunes à Sarcelles agressés par une meute sauvage de 15 individus.

Les actes et agressions antisémites que subit notre communauté sont en constante augmentation et seul le BNVCA prend les mesures néces-saires pour alerter les autorités ainsi que la presse. Beaucoup de média ont relayé l’information pour la tenue de ce gala. Notamment les radios avec Radio J, RCJ, Judaïques FM et Radio Shalom avec le soutien incondition-nel de la compagnie EL AL et de Monsieur Yoram El Grabli, Directeur général d’EL AL. La presse aussi a pris sa part en faisant la promotion de ce Gala comme Hamodia et Is-raël Actualités, votre serviteur, qui a apporté tout son soutien depuis plu-sieurs mois. Tous les média précités sont de vrais media de la cause que défend Sammy Ghozlan à travers le

BNVCA car il est important, dans ce genre de situation, de ne pas se prosterner devant l’argent ou devant la crainte d’annoncer un événement communautaire. Nous nous devons de militer pour une cause qui nous est juste : à savoir la défense de l’inté-grité physique et morale de toute ou partie de la communauté juive de France.

Nous avons l’esprit de cohésion lorsque le devoir nous rappelle de faire l’union sacrée auprès de la communauté. Le gala qu’organise le BNVCA est une opération vitale pour notre communauté. Nous n’avons pas le droit d’être absent ni même de ne pas faire la promotion d’un tel événement. Quoi qu’il en soit, le gala se déroulera bel et bien et sera un véritable succès. Ce gala traduira enfin une vraie reconnaissance du travail effectué depuis des années par Sammy Ghozlan et toute son équipe (Danièle, Meri, Patrick et tous les autres ...). Depuis près de 10 ans, le BNVCA mène le combat contre les ennemis du peuple juif et d’Israël.

Merci à tous de soutenir cette opéra-tion, nous vous attendons nombreux pour apporter votre soutien au BNV-CA et à son président car les soutenir, c’est soutenir la communauté.

Am Israel Hai

Alain Sayada

Les annonceurs présents dans le journal sont seuls responsables du contenude leurs publi-cités. Le journal ne saurait en être responsable.

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6L’information en provenance d’IsraëlEdition du 11 Juin au 17 Juin

Le départ des juifs de France vers Israël, intéresse les animateurs de tous bords. Il n’y a pas de radio ou de chaine de télévision qui ne programme un débat sur le sujet. Hélas, nous avons confirmation Du vieil adage : « Les histoires juives ne sont bien racontées que par les juifs. »

Bizarrement, il se trouve toujours un témoin qui va dire que tout va bien, qu’il est français, et qu’il n’a aucune raison de partir. Un autre nous dira qu’il comprend ceux qui partent, comme des personnes qui ont besoin de changer de vie, juste aller voir si l’herbe est plus verte ailleurs, mais partir, par peur, se laisser intimider, serait reconnaitre que les extrémistes et autres terroristes auraient gagné ! Faut-il être aveugle ou sourd, ou les deux a la fois ?

Faut-il rappeler toutes les agressions dont nos enfants sont victimes ? Faut-il ignorer les milliers de cin-glés qui rentrent de Syrie, prêts à faire un carton sur tout ce qui bouge. Faut-il ignorer les propos haineux d’un vieillard sénile, désavoué par sa propre famille ? Faut-il ignorer l’exploitation d’un théâtre juif pour colporter des propos haineux, qui font prendre la bêtise pour du talent. Faut-il accepter la stupidité d’un chroni-queur végétarien, qui ne s’exprime que pour satisfaire son ego ?

Nous sommes sans aucun doute le peuple de la mémoire, mais surtout celui qui pardonne vite ! Trop vite ! A trop vouloir être comme tout le monde, à trop vouloir ressembler

aux autres, on délaisse nos textes, on accepte la banalisation de la haine, on laisse bafouer nos valeurs, sans véri-table réaction. Ceux qui se battent, sont seuls, et leur voix ne connait pas d’amplification.

Alors, quitte à passer pour un extra-terrestre ou un ringard, je veux rappe-ler à tous ceux qui se sentent si bien dans un pays qui nous pousse vers la sortie, à tous ceux qui ne réalisent pas que nous vivons les dernières années de la civilisation occidentale, à ceux qui continuent de se déhancher au rythme de la musique arabe, sous pré-texte de pèlerinage, de se tenir prêts, juste prêts ! Ce ne sont pas de vaines paroles, nous prions tous les jours avec ferveur et sincérité, et pourtant, nous n’appliquons pas ce que nos bouches prononcent, depuis des mil-lénaires.Or « le regroupement des exilés » « KIBBOUTS GALOUYOT » est une réalité, voilée depuis trop longtemps, et qui se dévoile, un peu plus chaque jour.

Depuis deux mille ans, nous avons été un peuple, dispersé, aujourd’hui, nous avons une terre, nous avons ga-gné le droit d’être une nation. Nous vibrons au son de la HATIKVA, nous râlons après les prix des billets d’avion, mais nous bronzons au soleil de TEL-AVIV ou de NATANYA… Si nous ne sommes pas prêts, nous devons nous tenir prêts. Si ce n’est pour nous, pensons aux générations à venir.

RENE SEROR

J’y pense et puis j’oublie

Une délégation d’imams français, parmi lesquels M. Hassen Chal-ghoumi, imam de Drancy et prési-dent de la Conférence des imams de France, s’est rendue lundi devant le Musée Juif de Belgique, à Bruxelles. Ensemble avec Joël Rubinfeld, président de la Ligue Belge contre l’Antisémitisme, Phi-lippe Blondin, directeur du musée et Marek Halter, écrivain français d’origine juive, ils ont récité une prière pour les victimes de l’atten-tat du 24 mai dernier.

«Nous sommes ici pour témoigner

de notre solidarité envers les vic-times de l’attentat», a déclaré Hassen Chalghoumi. «Nous voulons aussi marquer notre forte indignation et condamner cet acte, qui n’a rien à voir avec la religion ou la foi. Nous sommes tous membres de la famille des religions monothéistes. Il y a plus de choses qui nous unissent que de points de divergence.»

«Nous portons tous une part de res-ponsabilité dans ce qui s’est produit», a-t-il ajouté, «à cause de nos efforts insuffisants pour résister à toute forme d’extrémisme. Nous devons aussi nous demander ce qu’on peut faire face à ces centaines, voire mil-liers de jeunes, qui ne trouvent pas leur place dans la société et se laissent entraîner par l’extrémisme.»

L’écrivain Marek Halter, lui-même né dans un ghetto juif de Varsovie, s’est montré satisfait de la visite des imams. «J’avais espéré ne jamais de-voir voir un jour que quelqu’un serait tué pour ce qu’il est.» «Il est impor-tant que la communauté musulmane dénonce ces actes», a-t-il ajouté.

Sudinfo.be

Attentat au Musée Juif une délégation d’imams

français se recueille devant les lieux du drame

Alexandre Strens, la quatrième victime de la tuerie du Musée juif de Bruxelles survenue le 24 mai dernier, sera enterré, ce mardi après-midi, à Taza, ville située dans le nord-est du Maroc. Son corps reposera dans un cimetière musulman, auprès de ses grands-parents paternels, indique Philippe Blondin, président du Musée juif de Belgique situé rue des Minimes près du Sablon.

Un accord est intervenu entre les familles pour qu’Alexandre, élevé se-lon la tradition juive par sa mère, re-pose au Maroc, son père étant un ber-bère kabyle vivant dans le royaume

chérifien.

« La levée du corps a eu lieu di-manche en présence de sa famille et des membres du personnel du musée », ajoute Philippe Blondin. « La famille d’Alexandre est une famille magnifique, intégrée et d’une qualité exceptionnelle. La maman a élevé seule ses sept enfants », rappelle M. Blondin.

Alexandre Strens, 25 ans, était em-ployé au Musée juif au sein du ser-vice communication et officiait à la réception le jour de la tuerie à carac-tère antisémite. En état de mort céré-brale, celui-ci est décédé vendredi

dernier. Trois autres personnes ont été tuées le samedi 24 mai : un couple de touristes israéliens, Emanuel et Myriam Riva et une bénévole de 66 ans, Dominique Sabrier.

Un suspect a été arrêté à Mar-seille dans le cadre de l’attentat de Bruxelles. Mehdi Nemmouche, un repris de justice de 29 ans qui a combattu en Syrie avant de rentrer en Europe est soupçonné d’avoir préparé l’attaque. Dans ses bagages avaient été retrouvés un revolver et une Kalachnikov, armes similaires à celles utilisées lors de la tuerie.

Sudinfo.be

Tuerie au Musée juifAlexandre Strens sera enterré dans un cimetière musulman à Taza au Maroc

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7L’information en provenance d’IsraëlEdition du 11 Juin au 17 Juin

L’annonce de cette rencontre sur-prise à Genève a été faite samedi par les Iraniens. Washington a confirmé laconiquement la ren-contre sans commentaire, en ajou-tant toutefois qu’il n’y aura aucun point presse.

C’est la première fois que Téhéran mène des discussions bilatérales offi-cielles hors des séances des négocia-tions avec le groupe 51 (États-Unis, Russie, Chine, France, Royaume-Uni et Allemagne).

Des négociations secrètes s’étaient cependant déjà tenues pendant de longs mois à Oman entre Téhéran et Washington en 2013, dans l’espoir de relancer les discussions officielles.

Les discussions seront focalisées sur la levée des sanctions américaines en cas d’accord définitif sur le nucléaire iranien, que les deux parties sou-haitent conclure d’ici le 20 juillet.

En janvier dernier, un accord prélimi-naire est entré en vigueur sur la levée des sanctions, en échange de la limi-tation de l’enrichissement d’uranium. L’accord, valable 6 mois le temps d’élaborer un texte définitif, se ter-mine en principe le 20 juillet. Il peut cependant être prolongé.

Premier face à face USA Iran à Genève

La synagogue Julien Lacroix- Reb-bi Haï Taieb Lo-Met était dimanche dernier bondée de fidèles à l’occa-sion des prières (Drache) du mois de celui qui fut pendant prés d’un demi-siécle son guide spirituel. Ils étaient tous présents pour celui qui incarna l’âme du judaïsme tunisien à Paris, celui qu’on appelait avec affection, Julot Smadja, le Maître de Belleville. Pourtant l’ambiance n’était pas à la tristesse, bien au contraire, elle fut l’exact reflet de

cet homme à la fois chaleureux et humble, héritier de ce noble ju-daïsme tunisien que nous aimons tous.

Toute la rédaction d’Israël Actualités et Jour J s’associe à la peine de la famille d’Eric Levy- Aron Ben Gue-mara zal, qui fut un modèle pour sa famille et sa communauté. Que son souvenir demeure une bénédiction.

Yvan Lellouche

Hommage renduau rav Julot Tsemah Smadja zatsalpar Michel Gugenhiem Grand Rabbin de Paris

« L’Iran aura des négociations avec tous les membres du groupe 5+1 mais les Etats-Unis sont le princi-pal et le plus important interlocu-teur car ce sont les Américains qui ont créé tout ce brouhaha à propos

du programme nucléaire pacifique de l’Iran », a déclaré à l’AFP Cyrus Nasseri, membre de l’équipe de négociateurs nucléaires entre 2003 et 2005 lorsque l’actuel président Hassan Rohani était en charge des négociations.

« Toute la question est de savoir si les Etats-Unis sont désormais prêts à faire le pas et accepter une solution raisonnable gagnant-gagnant pour les deux parties. Autrement dit à avaler les couleuvres après dix ans d’accu-sations sans fondement contre le programme nucléaire iranien », a-t-il ajouté.

Les dirigeants iraniens, y compris

le président Rohani ont répété ces dernières semaines que l’Iran ne re-noncera pas à ses droits nucléaires, notamment posséder un « programme de production de combustible nu-cléaire » pour ses futures centrales et réacteurs.

Mais pour Téhéran, il s’agit aussi de discuter des modalités de la levée des sanctions économiques. « L’un des principaux sujets de discussions (avec les Etats-Unis, ndlr) est com-ment défaire la toile d’araignée des sanctions pour permettre à l’Iran de rétablir ses relations économiques avec le reste du monde », estime en-core M. Nasseri, qui se dit en tout cas optimiste sur les négociations.

La levée des sanctions point clef

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8L’information en provenance d’IsraëlEdition du 11 Juin au 17 Juin

Les garde-côtes italiens et la Ma-rine maltaise ont annoncé avoir se-couru depuis vendredi soir plus de mille immigrés clandestins au large de l’île italienne de Lampedusa et de Malte.

Côté italien, les opérations ont eu lieu à quelque 40 milles marins (74 km) de la petite île qui est la plus proche des côtes libyennes. Trois bateaux transportant respectivement 94, 580 et 400 clandestins ont été secourus par plusieurs vedettes des garde-côtes.

Côté maltais, la Marine militaire a secouru 103 immigrants, dont 13 femmes et un bébé, qui risquaient de se noyer après que leur bateau pneu-matique se fut dégonflé.

Ils ont été d’abord recueillis à bord d’une vedette maltaise, puis d’une autre où ils ont reçu des soins, avant d’être transférés sur le navire de guerre américain USS Bataan, a indi-qué un porte-parole militaire maltais. Cinq d’entre eux ont été transférés par voie aérienne vers un hôpital à Malte.

Le nombre de tentatives pour gagner l’Europe depuis les côtes africaines augmente avec le beau temps.2500 migrants à bord de 17 bateaux secourus en 24 heures

La Marine italienne avait annoncé

vendredi avoir secouru en 24 heures quelque 2500 migrants qui tentaient la dangereuse traversée à bord de 17 bateaux.Les migrants vers l’Italie, qui se lancent généralement à partir de la Libye en pleine anarchie, sont pour la plupart originaire d’Erythrée et de Syrie, ainsi que des pays les plus pauvres d’Afrique sub-saharienne.Des milliers d’entre eux ont trouvé la mort en tentant la traversée dans des embarcations de fortune surchargées.Ce qui se passe est hors contrôle et constitue un drame inhumain. La cré-dibilité des institutions européennes est vacillante, et nous devons faire face à des chiffres insupportables, a réagi à l’agence ANSA Lillo Firetto, maire d’un des ports siciliens où sont conduits de nombreux immigrés, Por-to Empedocle.Cela dit, selon l’administration fran-çaise, une salle de prière musulmane ouvre chaque semaine en France, soit 50 par an. Il y en avait 150 en 1976, il y en a aujourd’hui environ 2 450 selon le ministère de l’Intérieur. S’y ajouteront les 100 à 200 mosquées actuellement en projet. Par mosquée, il faut entendre aussi bien des édifices avec dôme et minaret que de simples lieux de culte improvisés dans des salles reconverties à cet effet. Pour 60 % d’entre elles, la superficie est infé-rieure à 100 mètres carrés. Les “mos-quées cathédrales”, qui possèdent des salles d’environ 2 000 mètres carrés, ne représentent que 1 % des lieux

de culte musulmans. Les salles en construction sont de taille générale-ment imposante et marquent la visi-bilité plus importante de l’islam en France. À Vaulx-en-Velin (Rhône), par exemple, une mosquée de 2 600 mètres carrés avec un minaret de 24 mètres est en cours de construction. Ces implantations concernent tous les départements français, mais de façon inégale. Les anciennes régions minières et ouvrières du Nord et de l’Est, l’Île-de-France et le sud du pays concentrent la majorité des mos-quées. Selon Michèle Tribalat, qui étudie depuis de nombreuses années les questions liées à l’immigration et à l’islam le cap des 5 millions de musulmans en France sera sans doute franchi en 2014. Les Européens, dit-elle n’ont pas toujours conscience de la fragilité de ce qu’ils appellent leurs valeurs. Pourtant, ce n’est pas parce qu’ils se sont battus pour elles qu’elles sont définitivement acquises. Ils n’ont plus l’humeur belliqueuse et ne voudraient pas avoir à recommen-cer, avec les musulmans, la bataille menée contre l’Église. Ils s’illu-sionnent et espèrent que les musul-mans comprendront d’eux-mêmes sans qu’on les bouscule que leur avenir n’est pas dans toujours plus de religion. Entrés dans l’ère de la tolé-rance après avoir terrassé l’Église, les Européens ne sont pas prêts à un nou-vel affrontement avec la religion

Yves PEREZ

Ils débarquent encore sur les côtes européennes ANNONCE

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Après ses propos sur la «fournée» d’artistes anti-FN, Jean-Marie Le Pen jure ses grands dieux qu’il ne savait pas que Patrick Bruel était juif. Un mensonge caractérisé.

Des propos «déformés» et «mal in-terprétés». Voilà la défense de Jean-Marie le Pen après ses propos sur la «fournée» d’artistes anti-FN qu’il faudrait «faire» pour s’en débarrasser et la polémique qui s’en est suivie, y compris au sein du Front national.

Marine Le Pen a, la première, sévère-ment taclé les mots utilisés par son propre père dans une vidéo diffusée ce dimanche sur le site du parti (et retirée depuis). Sur le fond, elle aussi plaide la mauvaise interprétation, mais elle parle de «faute politique», estimant que l’ancien président du FN aurait dû se douter que le mot «fournée», référence à peine voilée à la Shoa, ferait des vagues.

Mais Marine Le Pen comme Jean-

Marie Le Pen voient leur argumen-tation faussée. Réagissant avec virulence contre sa fille qui se serait «conformée à la pensée unique», contre Gilbert Collard, Louis Alliot ou encore Florian Philippot, qui ont tous critiqué le patriarche, Jean-Ma-rie Le Pen a depuis plaidé qu’il ne sa-vait pas que Patrick Bruel était «juif». Réagissant à la polémique sur LCI et sur RMC, il a ainsi déclaré : «Vous me dites que Monsieur Bruel est juif, je ne le savais pas [...]. S’il s’était appelé Moshe, je l’aurais tout de suite compris». Un mensonge caracté-risé. Le site FrancetTVInfo a ressorti l’extrait d’une conférence de presse de 1995 lors de laquelle Jean-Marie Le Pen critiquait déjà le chanteur qui refusait de se produire à Toulon. La ville devra «se priver des vocalises du chanteur Benguigui, qui a décidé de ne pas honorer ses contrats», rappe-lait alors celui qui était président du FN à l’époque ajoutant : «Je ne crois pas qu’on en mourra à Toulon.» Dans une litanie très virulente, Le Pen par-lait alors de «jappements de chiots mal léchés et mal lavés».

Le vrai nom de Patrick Bruel, né dans la ville algérienne de Tlemcen en 1959, est en effet Patrick Benguigui. Depuis 2003, le chanteur et comédien a obtenu le droit de se faire appeler Patrick Bruel Benguigui, en référence à son nom de scène.

Patrick Bruel juif : Jean-Marie Le Pen feint de ne pas savoir

«Fournée»: «monument d’hypocrisie» de Marine

Le Pen, selon Lepetit (PS)

Une des porte-parole des dépu-tés PS, Annick Lepetit, a qualifié mardi de «monument d’hypocri-sie» l’attitude de la présidente du FN Marine Le Pen à l’égard de son père, accusé d’antisémitisme.

Mme Lepetit voit «un nouveau dé-ballage de linge sale de la famille Le Pen» dans les échanges acerbes entre Marine et Jean-Marie Le Pen après ses propos polémiques sur la «fournée» dans laquelle il suggère de mettre Patrick Bruel.

Le fondateur du FN «a depuis très longtemps fait la démonstration qu’il est le porte-parole des gouailleries racistes et antisémites», mais «la réaction de sa fille est un monument d’hypocrisie» car «la faute politique

qu’elle reproche à son père n’est pas le fond de son propos», a ajouté la dé-putée de Paris lors d’une conférence de presse.

Mme Le Pen a parlé d’une «interpré-tation malveillante» des propos de son père, et d’une «faute politique» de celui-ci pour ne pas l’avoir anti-cipé.

Elle a aussi assuré que «le Front na-tional condamne de la manière la plus ferme, toute forme d’antisémitisme, de quelque nature que ce soit».

Pour Mme Lepetit cependant, la pré-sidente du Front nationale «a rappelé une nouvelle fois que cette famille politique est toujours d’extrême droite».

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9L’information en provenance d’IsraëlEdition du 11 Juin au 17 Juin

L’aile Archéologie du Musée d’Is-raël propose un parcours chro-nologique fascinant retraçant l’histoire de cette terre. Des temps préhistoriques à l’empire ottoman, le visiteur découvre au travers de sept sections l’histoire mouvemen-tée d’Israël, et les particularités des peuples qui s’y sont succédés.

Une exposition unique : Les Plus Vieux Masques Du MondeLe Musée d’Israël rassemble pour la première fois un rare groupe de masques de pierre de 9000 ans, le plus ancien connu à ce jour, dans une exposition inaugurée en Mars 2014. Culminant près d’une décennie de re-cherche, l’exposition « Face to Face: The oldest Masks in the world » pré-sente douze extraordinaires masques néolithiques, tous originaires de la même région, l’ancienne terre d’Is-raël. Présentée du 11 Mars au 13 Sep-tembre 2014, l’exposition marque la première fois que ce groupe sera affi-ché ensemble, dans leur ville natale, et la première fois que la majorité d’entre eux seront montrés au public.

Les Manuscrits de la Mer MorteLe Musée d’Israël présente les ma-nuscrits de la Mer Morte dans un imposant bâtiment érigé en 1965, le Sanctuaire du Livre.Rédigés entre le IIIe siècle avant l’ère chrétienne et le Ier siècle de notre ère, et mis au jour en 1947 dans les grottes de Qumran situées dans le désert de Judée, les Manuscrits de la mer Morte offrent un aperçu fascinant de l’his-toire juive ancienne et du contexte

historique à partir duquel a émergé le christianisme. Leur contenu relève de trois catégories principales : biblique, apocryphe et sectaire. Les manuscrits bibliques recensent quelque deux cents copies de livres de la Bible hébraïque et constituent les preuves les plus reculées au monde des textes bibliques.

ISRAELVALLEY ARCHIVESLe Musée d’Israël, la plus grande ins-titution culturelle du pays, figure en bonne place parmi les principaux mu-sées d’art et d’archéologie au monde.

Fondé en 1965, il abrite des collec-tions encyclopédiques, notamment des articles datant de la préhistoire à l’époque moderne dans ses ailes d’Archéologie, des Beaux-Arts, de

Culture et Art Juifs. Il possède éga-lement les vestiges les plus nombreux au monde d’archéologie de la Bible et de la Terre sainte. En quarante-cinq ans à peine, grâce aux dons qui lui ont été offerts et au soutien généreux de son cercle international de bien-faiteurs, le Musée est parvenu à réu-nir 500 000 objets représentant tout l’éventail de la culture matérielle des cinq continents.

A l’été 2010, les plus grands tra-vaux de réfection jamais entrepris au Musée d’Israël sont achevés sur un campus de 80 000 mètres carrés pro-posant de nouvelles galeries, des édi-fices d’entrée et des espaces publics.

Ce projet d’expansion et de restau-ration a eu pour objectif d’agrémen-

ter la visite des collections, de faire apprécier aux visiteurs l’architecture et le paysage environnant du site. Fai-sant écho au design originel d’Alfred Mansfeld et de Dora Gad, le projet dirigé par la société James Carpen-ter Design Associates de New York et le cabinet d’architectes Efrat-Ko-walsky de Tel-Aviv inclut la réfection et le réagencement des ailes Samuel et Saidye Bronfman d’Archéologie ; Edmond et Lily Safra des Beaux-Arts ; Jack, Joseph et Morton Mandel de Culture et Art Juifs.

Au nombre des édifices les plus pres-tigieux du campus, le Sanctuaire du Livre dessiné par Armand Bartos et Frederick Kiesler qui abrite les Ma-nuscrits de la mer Morte, les plus an-ciens manuscrits bibliques au monde, ainsi que des manuscrits bibliques rares datant du Haut Moyen-Age. A proximité immédiate du Sanctuaire du Livre, la maquette de Jérusalem à l’époque du Second Temple recons-titue la topographie et l’architecture de la ville avant sa destruction par les Romains en l’an 66 de l’ère chré-tienne, et rappelle le contexte histo-rique des Manuscrits de la mer Morte tels qu’ils sont exposés au Sanctuaire du Livre.

Le célèbre Jardin d’art Billy Rose qui fut conçu sur le campus originel du Musée par le sculpteur nippo-améri-cain Isamu Noguchi est tenu pour l’un des plus beaux jardins d’art sculp-tural du XXe siècle. Il réalise une synthèse entre différentes cultures dans un paysage oriental et sur une

ancienne colline de Jérusalem pour mieux représenter la toile de fond des traditions sculpturales modernes en Occident. On y trouve des oeuvres de grands sculpteurs modernes tels que Jacques Lipchitz, Henry Moore et Pablo Picasso, aux côtés d’œuvres spécifiquement commanditées pour être exposées dans ce jardin : entre autres celles de Magdalena Abaka-nowicz, Mark Dion, James Turrell et Micha Ullman.

L’aile Ruth d’enseignement de l’art aux jeunes, unique par sa superficie et l’ampleur de ses activités, propose tous les ans une grande variété de programmes à plus de 100 000 éco-liers par an et abrite des galeries d’ex-position, des ateliers d’art, une biblio-thèque de livres d’enfants illustrés et une salle de recyclage. Certains pro-grammes sont spécialement conçus pour stimuler la compréhension entre jeunes juifs et arabes. Toutes ces activités sont suivies par de jeunes membres de toutes les communautés d’Israël.

Outre les nombreux programmes pro-posés sur son campus principal, le Musée d’Israël organise des activités dans deux autres sites muséaux de Jérusalem : le musée archéologique Rockfeller, édifice érigé en 1938 où sont exposés des vestiges archéolo-giques mis au jour en Terre d’Israël ; et la Maison Ticho où de jeunes artistes israéliens exposent leurs tra-vaux dans un site historique entouré d’un beau jardin.

Le Musée d’Israël, Un Voyage Dans Le Temps

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10L’information en provenance d’IsraëlEdition du 11 Juin au 17 Juin 10L’information en provenance d’IsraëlEdition du 11 Juin au 17 Juin

Je n’ai aucun mal à discerner ce qui dérange tant les antisémites.

Les Juifs sont peu nombreux sur la terre. Deux êtres humains sur mille environ, peut-être un peu plus. Mais quand on voit ce que les Juifs ont apporté à l’humanité depuis des mil-lénaires, on peut aisément avoir l’im-pression qu’ils sont plus nombreux.

Je ne pense pas les Juifs plus intelli-gents que quiconque. Je pense que la culture juive est porteuse d’une quête de l’excellence et de la connaissance absolument fécondes, et je pense que nous bénéficions tous de cette fécon-dité.

Pour des gens comme moi, qui aiment la réussite et l’accomplissement, et qui regardent vers le haut, cette fécon-dité est un bienfait, et cela fait partie des raisons pour lesquelles, comme je

le dis dans mes conférences, je pense qu’Israël rend le monde meilleur.

Pour des gens imprégnés d’envie et de ressentiment, pour des gens qui croient que ce qu’ont les autres doit rendre jaloux, pour des gens qui ne discernent pas que la richesse est création, et seulement création, il en va tout autrement. Ces gens détestent les Juifs précisément parce qu’ils ont apporté de manière disproportionnée à l’humanité. Désireux de rabaisser la quête de l’excellence et de la connais-sance plutôt que se hausser vers l’excellence et la connaissance, ils détestent la fécondité juive et rêvent de l’anéantir.

Les Juifs ont été détestés dans le christianisme parce qu’ils n’avaient pas voulu voir en Jésus le fils de Dieu. Et on a très longtemps oublié dans les sociétés chrétiennes que Jé-

sus était juif. Pendant des siècles, les Chrétiens ont pris comme référence essentielle un Juif, imprégné de pen-sée juive, et n’en ont pas moins per-sécuté les Juifs.

Les Juifs ont été et sont toujours dé-testé dans l’islam parce qu’ils n’ont pas vu en Muhammad l’ultime pro-phète et ont noté dans le Coran une version dérivée et mal recopiée des livres saints du judaïsme, à juste titre, car le Coran est effectivement une version dérivée et mal recopiée des livres saints du judaïsme. L’islam est imprégné de pensée juive mal comprise et cette pensée juive mal comprise, à laquelle se sont ajoutés d’autres éléments venus de la culture arabe, a servi à persécuter les Juifs.

Les apports des Juifs à la culture, aux arts, aux sciences pour le seul vingtième siècle sont absolument immenses, et aucun autre peuple au monde n’a autant apporté. Les Juifs n’en sont pas moins traités toujours avec suspicion par des gens qui, sans les apports juifs, ne seraient sans doute même pas vivants aujourd’hui.

Les accomplissements d’Israël sont extraordinaires : le monde musulman se refuse à les voir et à œuvrer pour que les accomplissements israéliens fassent avancer la prospérité dans toute la région. On préfère, dans le monde musulman, s’exciter à l’idée de pouvoir détruire Israël, quitte à croupir dans les décombres. En Europe, aux antisémitismes nazis et fascistes a succédé l’antisémitisme

d’une extrême droite renaissant de ses cendres, l’ « antisionisme » d’une extrême gauche qui se conduit et pense comme les nazis tout en se pen-sant antifasciste et antinazie, et l’anti-sémitisme musulman qui se mêle fort bien aux deux autres antisémitismes.

Les Etats-Unis restent une excep-tion.

Ils ont été dans l’histoire moderne le pays le moins touché par l’envie et le ressentiment, ce qui en a fait le pays le moins touché par l’antisé-mitisme, le christianisme américain lui-même a toujours été infiniment moins antisémite que le christianisme en Europe. Les Etats-Unis, comme l’a expliqué David Gelernter dans son livre Americanism : the Fourth Great Western Religion, sont le seul pays qu’on puisse vraiment dire judéo-chrétien, juif et chrétien, ce que ne comprennent pas la plupart des Européens. Les Etats-Unis sont pénétrés depuis quelques décen-nies par des venins venus d’Europe, ceux du socialisme, de l’envie et du ressentiment qui accompagnent le socialisme. Il existe désormais un gauchisme américain qui ressemble au gauchisme européen et ce gau-chisme a pénétré le parti démocrate américain. Il est allé jusqu’à la Mai-son Blanche. L’ « antisionisme » d’extrême gauche est désormais très présent aux Etats-Unis. Et il fait le lit de l’antisémitisme musulman.

Parlant de tout cela, je pensais inté-ressant de relever que le plus célèbre

de tous les chanteurs américains, ce-lui qui est identifié au rock’n roll, un homme d’un très grand talent dont on écoute toujours les enregistrements sur les cinq continents et qui est mort trop tôt, voici trente cinq ans, le 16 août 1977, d’un abus de médica-ments, qui a montré que, même par-venu au sommet de la gloire, l’être humain est fragile, était juif.

Il ne l’a jamais souligné, mais il ne l’a jamais caché non plus. Si on lui en parlait, il se disait chrétien et juif : chrétien par les valeurs, Juif par les valeurs aussi et par l’héritage, la culture, la mémoire. A la mort de sa mère, il a fait placer sur la tombe de celle-ci une étoile de David. Pendant les dernières années de sa vie, il por-tait sur scène, à chaque fois, un pen-dentif appelé « chai » (vie), qui in-cluait des mots hébraïques et l’étoile de David.

Dans cette époque malsaine, rele-ver qu’Elvis Aaron Presley était Juif me semblait utile. Combien de fans d’Elvis sur la terre savent qu’ils sont fans d’un Américain, imprégné des valeurs de l’Amérique, et juif ?

J’ajouterai qu’Elvis Presley n’a ja-mais caché aussi qu’il était imprégné des valeurs de l’Amérique profonde, républicain, et conservateur.

Que la paix soit sur lui.

© Guy Millière pour www.Dreuz.info

Elvis Presley, mort il y a trente cinq ans, était américain, juif et conservateur

Guy Millière, (spécialisation : éco-nomie, géopolitique). Titulaire de trois doctorats, il est professeur à l’Université Paris VIII Histoire des cultures, Philosophie du droit, Economie de la communication et Maître de conférences à Sciences Po, ainsi que professeur invité aux Etats-Unis. Il collabore à de nom-breux think tanks aux Etats-Unis et en France. Expert auprès de l’Union Européenne en bioéthique, Conférencier pour la Banque de France. Ancien visiting Professor à la California State University, Long Beach. Traducteur et adap-tateur en langue française pour le

site DanielPipes.org. Editorialiste à la Metula News Agency, Israël Magazine, Frontpage Magazine, upjf.org. Membre du comité de rédaction d’Outre-terre, revue de géopolitique dirigée par Michel Korinman. Rédacteur en chef de la revue Liberalia de 1989 à 1992 Il a participé aux travaux de l’Ame-rican Entreprise Institute et de l’Hoover Institution. Il a été confé-rencier pour la Banque de France,

Il a participé à l’édition d’ouvrages libéraux contemporains comme La constitution de la liberté de Friedrich Hayek en 1994 dans la

collection Liberalia, puis dans la collection « Au service de la liberté » qu’il a créée aux éditions Chemi-nements en 2007. Il a également été rédacteur en chef de la revue épo-nyme Liberalia de 1989 à 1992.

Il a été vice-président de l’Institut de l’Europe libre ainsi que Prési-dent et membre du conseil scien-tifique de l’Institut Turgot. Il fait partie du comité directeur de l’Al-liance France-Israël présidée par Gilles-William Goldnadel.

Il est l’auteur de plus d’une ving-taine d’ouvrages.

A propos de l’auteur

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11L’information en provenance d’IsraëlEdition du 11 Juin au 17 Juin 11L’information en provenance d’IsraëlEdition du 11 Juin au 17 Juin

Quelques vérités indispensables sur

le 6 juin 1944

Je ne serai pas en France pour la commémoration du 6 juin 1944.

Je ne suis, au moment où j’écris ces lignes, pas en France, mais à des milliers de kilomètres, à Los Angeles. Cela m’évite d’entendre les discours officiels et de me trou-ver confronté une fois se plus à la version officielle de l’histoire.

Le discours gaulliste disant que la France s’est libérée elle-même est essentiellement fauxLa libération de la France a effective-ment commencé le 6 juin 1944. Mais la France a été libérée du nazisme, et du pétainisme. Environ cent soixante dix Français ont débarqué en Nor-mandie. Le discours gaulliste disant que la France s’est libérée elle-même est essentiellement faux. La résis-tance française n’a joué qu’un role assez mince, et les communistes ne se battaient pas pour libérer la France, mais pour la prendre en main sur un mode totalitaire. Le parti communiste a été collaborationniste jusqu’à la rupture du pacte germano-soviétique.

Par ailleurs, point crucial, le débar-quement a eu lieu en Normandie parce que Franklin Roosevelt a été influencé par des agents commu-nistes et s’est rangé aux positions de Staline. Winston Churchill voulait que les troupes anglo-américaines montent vers Berlin depuis les Bal-kans. Si la proposition de Churchill avait été retenue, le régime nazi serait tombé plus tôt. Il y aurait eu moins de morts américains, et moins de morts juifs dans les camps d’extermination. Ce qui n’est jamais dit.

Enfin, autre point crucial, non seu-lement Staline a été d’abord l’allié d’Hitler, mais il n’est devenu un « allié » du monde libre que parce qu’Hitler a attaqué l’Union Sovié-tique pour déjouer une attaque que l’Union Soviétique préparait contre l’Allemagne nazie.

L’Union Soviétique n’a donc fait par-tie des « alliés » que parce que les ma-noeuvres de Staline se sont retournées contre l’Union Soviétique, et parce que Franklin Roosevelt était sous l’influence d’agents communistes. Les morts russes à Stalingrad ont été victimes de ces manoeuvres. L’Union Soviétique s’est partagée la Pologne avec les nazis au début de la guerre et a effectué le massacre de Katyn.

Elle a, par son influence sur Roose-velt, prolongé la guerre, contribué à faire tuer davantage d’Américains, et bien davantage de Juifs victimes de la shoah. Elle a utilisé la guerre pour as-servir la moitié de l’Europe pendant plusieurs décennies. L’essentiel du matériel militaire que Staline a utilisé pendant la guerre lui été fourni par l’administration Roosevelt.

Faire venir Poutine en Normandie au nom de la victoire sur le nazisme est une façon de continuer à occulter ce que je viens de noter. Mais l’occul-tation a commencé, je sais, dès le temps de la présidence de Franklin Roosevelt. Obama est l’héritier de Franklin Roosevelt: lui n’est pas entouré d’agents communistes l’uti-lisant comme un idiot utile, mais d’agents de l’islamisme. Les époques changent. Le totalitarisme change aussi. Le totalitarisme reste le totali-tarisme.

Un procès de Nurenberg des crimes du communisme n’a jamais eu lieuUn procės a eu lieu à Nurenberg pour juger les criminels nazis. A cause de Roosevelt, les Soviétiques étaient du coté des accusateurs. Il aurait dû être du coté des accusés. Un procès de Nurenberg des crimes du com-munisme n’a jamais eu lieu. Il serait pourtant très utile.

Un livre disant la vérité sur Roose-velt, les relations Roosevelt-Staline, et l’influence des agents communistes au sein de l’administration Franklin Roosevelt reste à écrire. Je ne le ferai pas, car il n’y aurait aucun grand édi-teur en France pour le publier.

C’est ainsi que vit la version officielle de l’histoire.

© Guy Millière pour Dreuz.info.

PS j’aurais pu ajouter que, sur ordre de Roosevelt, puis de Truman, l’ar-mée américaine a « rapatrié » de force des milliers de soldats russes qui ont tenté, à la fin de la guerre, de choisir la liberté, ce qui signifie qu’elle les a envoyés vers le goulag. J’aurais pu noter le comportement des Britan-niques qui ont tout fait pour empê-cher les Juifs rescapés de la shoah de rejoindre ce qui allait devenir Israël et les ont souvent renvoyés vers les camps dont ils étaient à peine sortis. Mais s’il fallait tout dire, cela devien-drait vraiment accablant….

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12L’information en provenance d’IsraëlEdition du 11 Juin au 17 Juin 12L’information en provenance d’IsraëlEdition du 11 Juin au 17 Juin

Nous sommes allés à la rencontre du Docteur Courouble Share qui est historienne. Elle a écrit une thèse sur le négationnisme inter-national dans l’espace public, Sous la direction de Pierre Vidal-Na-quet, une analyse comparative de l’émergence du phénomène dans plusieurs pays : France, Angle-terre, Allemagne, Etats-Unis et Canada. Elle travaille actuellement à la publication d’un livre sur le sujet. Elle est chercheure associée à l’Institut d’histoire du temps pré-sent IHTP-CNRS, de Paris, et The Institute for the Study of Global Antisemitism and Policy (ISGAP) de New York. De plus, Stéphanie Courouble Share qui réside en Israël, interviens sur le négation-nisme et plus régulièrement auprès de professeurs francophones dans les séminaires de l’École Interna-tionale pour l’enseignement de la Shoah à Yad Vashem à Jérusalem.

1°) Question d’Yvan Lellouche : Vous êtes une spécialiste dans le do-maine du négationnisme et l’auteur d’un ouvrage sur la question, Vue d’Israël, comment analysez vous la montée de ce phénomène en Eu-rope et en France en particulier ?

Réponse de Stéphanie Courouble Share : Travaillant sur le sujet depuis de nombreuses décennies et ayant voyagé dans beaucoup de pays afin d’analyser le négationnisme, mon regard n’est pas seulement celui d’Israël. De plus, le négationnisme ne doit pas se regarder comme un phénomène particulier à l’Europe ou à la France, il est international. Les négationnistes se côtoient depuis de nombreuses années, se retrouvent à des conférences annuelles. Les der-nières grandes conférences de néga-tionnistes se déroulaient en Iran et les financements sont également ira-niens. Cela dit, le négationnisme doit s’observer dans des phénomènes plus larges d’antisionisme, d’antisémi-

tisme, de théories conspirationnistes diverses. Mark Weber, le directeur de l’ « Institute for Historical Review » (IHR), l’institut américain qui re-groupe les négationnistes internatio-naux, expliquait en 2009 que « le suc-cès du révisionnisme est faible » ; que les ouvrages antisionistes et les cri-tiques sur Israël, se vendaient mieux qui ceux sur le négationnisme et que la vraie bataille est contre le pouvoir judéo-sioniste où le « révisionnisme » n’a pas sa place, car il a montré qu’il ne pouvait pas réussir à le vaincre . Ses propos provoquèrent un tollé de réactions chez ses acolytes : il sonne le glas du négationnisme et annonce l’échec actuel du phéno-mène à s’ancrer dans l’espace public. Effectivement, sur ces points, nous pouvons donner raison à M. Weber. Incontestablement, le négationnisme décline de nos jours, ou plutôt, il se modifie politiquement et se délégi-time, l’antisionisme gagne du terrain. Néanmoins, l’analyse du directeur de l’IHR est bien rapide, l’antisionisme est intrinsèque au négationnisme, il ne l’a pas remplacé tel que le pense M. Weber, au contraire, il a permis au négationnisme de se légitimer depuis de nombreuses décennies, et ainsi de cacher son antisémitisme. Cependant, cet antisionisme prend une place pri-mordiale dans le négationnisme, la conférence Internationale de néga-tionnistes en Iran en 2006 en est l’ar-chétype. Dorénavant, le phénomène est associé aux combats de l’Orient contre l’Occident, l’antisionisme de-vient son premier cheval de bataille.Dieudonné s’insère progressivement dans cette sphère négationniste où l’histoire serait écrite par un pou-voir judéo-sioniste. En septembre 2009, en présentant à son spectacle au Zénith le négationniste français, R. Faurisson qu’on retrouve dans des réunions néo-nazies en Allemagne , Dieudonné s’affiche ouvertement négationniste. « Shoah Nanas », sera la cerise sur le gâteau car mélangeant humour et négationnisme, il fait « ou-blier » à certains de ses fans l’aspect idéologique qui se trame derrière.L’inquiétude est grandissante. Je constate lors des séminaires que je donne auprès de professeurs franco-phones venant d’Europe que depuis quelques années, ils sont de plus en plus désemparés vis-à-vis d’une parole antisémite et négationniste libérée et affirmée sans aucun tabou. Il s’agit d’un point important : un tabou s’est levé. Ils n’ont plus honte

à être antisémites!. Les crimes sont niés, tant celui du génocide des Juifs que celui des enfants de l’école Ozar Hatorah de Toulouse, afin de critiquer le complot judéo-sioniste qui mani-pulerait le « système ».

2°) Question d’YL : Pensez vous que la montée des extrêmes en Eu-rope et en France est irréversible?

Réponse de SCS : Tout d’abord, la situation est grave dès lors que des personnes - de surcroît des enfants - sont agressées, tuées parce que Juifs. Ensuite, lorsqu’on observe, plus dis-tinctement depuis quelques années, des rapprochements d’auteurs issus d’extrême gauche, d’extrême droite et d’Islam radical avec un ennemi commun : les « sionistes », c’est-à-dire les Juifs, il s’agit d’un rassemble-ment d’extrêmes inquiétant. De là à dire que c’est irréversible, je ne sais pas. Je ne suis pas devin. Néanmoins, je suis de nature positive et j’espère un sursaut citoyen.

3°) Question d’YL : A quoi attri-buez vous cette augmentation des actes a caractère antisémite ?

Réponse de SCS : A mon avis, il fau-drait confirmer les chiffres avant de parler d’augmentation des actes anti-sémites. La situation n’est certes pas bonne, mais d’une, nous ne sommes pas dans un retour des années 30 ; deux, il existe une course média-tique à la fausse information qui me dérange. Je trouve que des pseudo-journalistes des réseaux sociaux pro-pagent trop rapidement des histoires d’agressions antisémites sans vérifi-cation des sources. Cela nuit à la réa-lité d’une situation. Au-delà de cette difficulté, le problème me semble ail-leurs. Une peur, légitime, de vivre son judaïsme en toute liberté s’est instal-lée en Europe. Cette peur devrait être combattue par tous comme un pro-blème national voir international. Je pense qu’il est trop facile de croire que la crise économique et le conflit israélo-palestinien expliquent ces actes antisémites. La parole a été libérée. Il est difficile de trouver une seule cause rationnelle à des actes de haine qui relève du pathologique. Il me semble qu’il faudrait plutôt des gardes de psychologues dans de nom-breuses rues.

4°) Question d’YL : Pensez que cela est du a l’émigration maghrébine

ou a d’autres?

Réponse d’SCS : Il y a plus de dix ans, j’enseignais l’histoire et la géographie dans un lycée juif de la banlieue parisienne. Les élèves me parlaient déjà d’insultes, d’agres-sions d’Arabes envers eux. Je ne connais pas la situation maintenant. Mais, il y a un problème qu’on ne doit pas nier. Il me semble que l’une des meilleures initiatives est celle du Bus de l’amitié. « Depuis 2005, le « Bus de l’Amitié judéo-musulmane » sillonne une fois par an la France à la rencontre de sa population et pro-pose d’engager le dialogue entre juifs et musulmans afin de parvenir à une meilleure connaissance des commu-nautés juives et musulmanes, de leurs modes de vie respectifs et de leurs préoccupations ». (http://www.ajmf.org/pages.php?pg=1). Honnêtement, je ne vois pas de meilleure solution. Il y a quelques jours, suite au terrible attentat à Bruxelles, le Conseil fran-çais du culte musulman a publié une «Convention Citoyenne des Musul-mans de France pour le vivre en-semble». Je vous cite deux passages essentiels : «Tout musulman doit avoir à cœur de se démarquer nettement de l’extrémisme. Les lieux de culte et les mosquées ne sont dédiés qu’à l’ado-ration de Dieu, et à rien d’autre. Les musulmans de France appellent les pouvoirs publics à conjuguer leurs efforts avec les familles musulmanes et les responsables religieux pour ju-guler les actions, subversives et radi-cales, qui ternissent l’image de la reli-gion musulmane.» Le texte explique aussi que «Les musulmans de France sont inquiets par l’attractivité des thèses radicales auprès d’une frac-tion de la jeunesse en quête de sens, confrontée à des injustices et inéga-lités. Cette voie radicale, qui s’appa-rente à une déviance, profite des fra-gilités personnelles et recourt souvent à la manipulation et au dévoiement des textes sacrés. Il est impératif que les musulmans dans leur ensemble se mobilisent afin que la jeunesse puisse retrouver le chemin d’un is-lam apaisé.» (http://www.lecfcm.fr/wpcontent/uploads/2014/06/cfcm_texte_convention__version_fina-lisee2.pdf)Ce texte est essentiel et il est dom-mage de voir que les médias ne l’ont pas largement diffusé comme un ap-pel au bien vivre ensemble.Aux dires des professeurs fran-cophones que je rencontre à Yad Vashem, l’antisémitisme s’affirme de plus en plus dans les classes, sans distinction d’origines ou de milieux sociaux culturels.

5°) Question d’YL : Es ce que les gouvernements de l’Europe ont d’une part la volonté et d’autre part la possibilité de lutter contre ces phénomènes ?

Réponse de SCS : C’est sûr qu’il faut un réveil. Il existe beaucoup de solutions pour lutter contre l’antisé-mitisme, premièrement l’éducation, mais je ne vois pas grand-chose à l’œuvre. Je pense qu’il s’agit d’une erreur d’intensifier l’éducation de la Shoah dès lors qu’un acte antisémite est commis. Il me semblerait plus judicieux d’apporter une meilleure connaissance du judaïsme. Beaucoup ont des propos antisémites sans avoir jamais rencontré un Juif.

6°) Question d’YL : Dans l’actua-lité ressente, M.Le Pen s’amuse sur la toile est propose même d’inclure le chanteur Patrick Bruel dans une prochaine « founée » et attaque même le premier ministre Vals sur les origines juives de son épouse. Bien que nous étions habitués aux sorties antisémites de la famille Le Pen, que vous inspire ces propos ?

Réponse de SCS : La phrase de JMLP était contre tous les artistes qui se sont opposés au FN. Il est intéressant de voir que la polémique s’est davantage focalisée sur P.Bruel. Néanmoins, au-delà des terribles mots d’un vieux monsieur, alors que celui-ci essaye de se justifier, et que sa fille est les représentants du FN cherchent à dédiaboliser le FN, il est bon de rappeler que ce partie a tou-jours eu un double langage vis-à-vis de la communauté juive, cherchant son vote d’une part, mais d’autre part ne brisant jamais complètement avec une extrême droite très antisémite. Il faut être claire, l’islamophobie est tout aussi grave que l’antisémitisme.

7°) Question d’YL : Quelle sont les réponses selon vous, que peut apporter l’État d’Israël aux juifs de la diaspora mis à part l’Alya ?

Réponse de SCS : Un bureau au ministère des affaires étrangères a été ouvert pour traiter uniquement des problèmes de l’antisémitisme dans le monde. Il s’est ajouté, depuis quelques années, un site israélien officiel qui a été lancé dans de nom-breuses langues : “The Coordination Forum for the fight against anti-Semi-tism”. Le site permet de coordonner toutes les informations sur l’antisé-mitisme, comptabiliser les actes anti-sémites dans le monde et ainsi per-mettre une meilleure connaissance. (http://antisemitism.org.il/#)Israël est en état de vigilance constant dès lors qu’il s’agit d’antisémitisme. Regardez, le mois dernier, des juifs d’Ukraine ont été secourus par Tsahal alors qu’ils étaient en danger.

Merci Stephanie Carouble Share

interview réalisée parYvan Lellouche

1-Mark Weber, « How Relevant is Holocaust Revisionism ? », sur le site web de l’IHR, à l’adresse web suivant : http://www.ihr.org/we-ber_revisionism_jan09.html.2-Cf. la réponse de R. Faurisson sur son blog à l’adresse suivante : http://robertfaurisson.blogspot.com/2009/04/mark-weber-must-re-sign-from-institute.html.3-Michael Schmidt, Wahrheit macht frei (1991 - La liberté rend libre pour parodier la devise Arbeit macht frei au-dessus des portes du camp de concentration), documen-taire pour la télévision, 60 min (film visible sur la Toile le 3 octobre 2012 : http://video.google.com/videoplay?docid=8385094389442728736) ; voir aussi son ouvrage : Néo-nazis : la terrible enquête, J.-C. Lattès, 1993. p. 382. M. Schmidt se serait infiltré dans l’organisation nazie en demandant la permission à son dirigeant, Michael Kühnen, de fil-mer. Croyant le journaliste lié à la cause néo-nazie, celui-ci a accepté et l’organisation n’a pas posé de question.

Interview de Dr. Stéphanie Courouble Share - 9 juin 2014

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14L’information en provenance d’IsraëlEdition du 11 Juin au 17 Juin 14L’information en provenance d’IsraëlEdition du 11 Juin au 17 Juin

Pour son premier dîner de collecte, le Keren Hayessod remporte un beau succès : 350 personnes ont pris part au rêve israélien, lors d’une magnifique soirée qui s’est déroulée, mardi 27 mai 2014, au Pavillon d’Armenonville, se mobi-lisant pour réaliser une très belle collecte en faveur d’Israël.

De nombreuses personnalités israé-liennes et françaises, communau-taires ou non, étaient présentes pour honorer cette première soirée qui marquait la renaissance du Keren Hayessod en France, la principale institution de collecte d’Israël, qui pendant 45 ans a opéré au sein de l’Appel Unifié Juif de France. Parmi elles, Yossi Gal, ambassadeur d’Israël en France, Zvi Tal, ministre pléni-potentiaire auprès de l’Ambassade d’Israël en France, le Général Doron Gavish, Chef de la Mission du Minis-tère de la Défense, le Colonel Udi Lahav, attaché militaire, le Consul Général Uri David, , mais aussi Joël Mergui, président des consistoires, les rabbins, Olivier Kauffmann, Haim Korsia, Moshe Sebbag et Michaël Journo. Pour le CRIF Yonathan Arfi, vice-président et Robert Ejnès, direc-teur général et pour le FSJU, Ariel Goldmann, président nouvellement élu. Nicole Guedj, présidente de la Fondation France-Israël, partenaire du Keren Hayessod pour l’ISF était également au rendez-vous. On notera enfin la présence d’Alexandre Adler, qui n’a jamais manqué une occasion de manifester son soutien au Keren Hayessod et celle de Sylvie Hubac, directrice de cabinet du président de la République.

Cette soirée était également placée sous le signe de l’amitié franco-israé-lienne : on célèbre cette année les 65 ans des relations diplomatiques entre la France et Israël. C’est à travers la gastronomie que trois grands Chefs français et israéliens ont exprimé cette amitié. Jean-Pierre Biffi, Chef exécutif Potel et Chabot, Guillaume Gomez, Chef des cuisines du Palais de l’Elysée et Shalom Kadosh, Chef des cuisines de la Présidence de l’Etat d’Israël, Chef de l’hôtel Leo-nardo Plazza ont ensemble, composé un menu inédit, véritable événement culinaire, qui s’est révélé à la hauteur des attentes de ces grands noms.

Neuf mois pour faire revivre le Ke-ren Hayessod en FranceLa présentation de la soirée fut assu-rée par Judith Oks, vice-présidente

du Keren Hayessod, à qui l’on doit en grande partie le succès de cette belle soirée. En guise d’introduction, elle a rappelé que si l’institution Keren Hayessod existait en Israël depuis près de 100 ans, sa renaissance en France ne datait que de 9 mois, 9 mois, le temps de faire un enfant. Cet enfant, elle l’a porté à bout de bras depuis le début et elle s’est réjouie de le voir prendre son envol, devant une assemblée aussi nombreuse.En préambule également, Richard Prasquier Président du Keren Hayes-sod France, sous le choc des derniers événements survenus à Bruxelles, a souhaité qu’une minute de silence soit observée. « L’antisémitisme, ça tue a-t-il asséné, qu’il soit de droite ou de gauche, qu’il soit lié à la haine des Juifs ou à la haine d’Israël. Ce qu’il s’est passé ces dernières années doit nous conforter dans l’idée qu’Is-raël-Diaspora, nous sommes le même peuple juif et que nos destins sont in-timement liés… ». Pour lui, c’est tout le sens du Keren Hayessod, qui per-met de penser et d’opérer l’unité glo-bale du peuple juif… Soutenir l’Etat d’Israël est un impératif. Or, soutenir le Keren Hayessod est une manière claire de le faire, puisque c’est une organisation nationale du peuple juif et que le choix des programmes, se fait en harmonie avec le gouverne-ment israélien, qu’il soit question de fracture sociale au sein de la société israélienne, d’éducation ou du sauve-tage des Juifs en diaspora.

Un point de vue appuyé par Moodi Sandberg, président Mondial du Keren Hayessod, ancien ministre et ancien président du projet natio-nal éthiopien qui a permis l’alyah et l’intégration de milliers de Juifs éthiopiens en Israël. Pour lui, le point central, c’est l’Etat d’Israël, l’Etat du peuple juif et la valeur de la solidarité juive. Il a rappelé que le Keren Hayes-sod avait un statut officiel selon une loi de la Knesset, qu’il a financé les infrastructures comme El Al, la ZIM, la compagnie d’électricité d’Israël, l’université hébraïque de Jérusalem ou l’orchestre philarmonique…qu’il s’est occupé des différentes vagues d’immigration et qu’il continue à aider les Juifs dans le monde entier. Tant que les portes de Jérusalem sont ouvertes, les portes d’Auschwitz res-teront fermées ! a-t-il affirmé.

Uri Levine : leçon d’entreprenariat Le rêve israélien était incarné ce soir-là, par trois figures embléma-tiques de la réussite israélienne, les

invités d’honneur. Le premier d’entre eux, Uri Levine est co-fondateur de WAZE, une application de navigation GPS, fondée et développée en Israël puis rachetée par Google en juin 2013. Avec 70 millions d’utilisateurs dans le monde, WAZE est un sym-bole et une des grandes réussites de la high-tech israélienne. Cette réussite, il a accepté de la raconter aux dona-teurs du Keren Hayessod, « une ins-titution qu’il respecte profondément, car il sait ce qu’elle a fait en Israël… ».

Il a tout d’abord rappelé les fon-damentaux de l’entreprenariat, qui repose sur un rêve, une passion, l’en-vie de faire mais qui suppose aussi de nombreux sacrifices car, la route est longue et semée d’embûches. Trou-ver la bonne idée, identifier un pro-blème, puis un public, lui proposer une solution et y croire, c’est le début de l’aventure : « Pour Waze tout a commencé par une feuille blanche et des conducteurs raconte-t-il. L’idée était de mettre en place un système intelligent et collaboratif qui dédui-rait des informations liées au compor-tement des conducteurs et améliorées par les conducteurs eux-mêmes. Si le système voit qu’il y a une rue où il y a 100 personnes dans une direction et personne dans l’autre, il déduit qu’il y a un sens interdit ou si quelqu’un roule lentement, on comprend qu’il y a un embouteillage explique-t-il. La carte est dessinée par les conducteurs et d’un autre côté, les utilisateurs peuvent envoyer des informations : nom de la rue, les endroits intéres-sants, ce qu’il faut savoir.

L’idée d’un GPS a germé de l’esprit d’Ehud Shabtai, un des trois fonda-teurs de Waze. Au départ il piratait des appareils GPS conventionnels afin de les améliorer, mais il n’a pas été autorisé à garder la cartographie. Il a donc dû recommencer à zéro, en développant lui-même l’application et en mettant en place ce logiciel qui permettait de collecter les infos. C’est l’idée de base de cette application informatique qui a connu une crois-sance fulgurante, en quelques années.En 2006, Waze ne comptait que 700 utilisateurs. En 2007, les trois asso-ciés construisent « l’ADN » de la so-ciété, puis vont chercher de l’argent. Ils ont essuyé de nombreux refus, mais petit à petit, ils parviennent à convaincre car leur système fonc-tionne. Nous construisions un sys-tème de navigation avec des informa-tions en temps réel sur le trafic et des cartes, qui fonctionnait 10 fois plus vite et qui était beaucoup moins cher que la concurrence souligne-t-il.

En 2008, la société est fondée grâce au 12 millions de dollars qu’ils ont pu réunir. Waze compte alors 20 000 utilisateurs. Début 2009, Waze est lancé en Israël et aux Etats Unis, mais l’application n’est pas assez perfor-mante. Une nouvelle levée de fonds permet de régler les problèmes. En 2011, Waze, représente 10 000 mil-lions d’utilisateurs. Waze reçoit à nouveau des fonds. Puis la magie opère. Fin 2012, le rythme de crois-sance de Waze est supérieur à tous les systèmes de navigation réunis. Au premier trimestre 2013, Waze reven-dique 44 millions d’utilisateurs par trimestre. La cartographie de Waze couvre à présent 110 pays, dont une grande partie en Europe.

En 2013, Waze est racheté par Google. Mais l’aventure ne s’arrête pas là : pour Uri Levine, s’il y a un virage sur le route, ça ne veut pas dire que c’est la fin de la route sauf si l’on oublie de tourner…. Ce n’est pas le cas de cet homme à la fibre entrepre-neuriale, qui a aussitôt créé FeeX, une nouvelle star up dans le domaine de la finance.

Amos Yadlin : la situation straté-gique d’Israël est loin d’être mau-vaise !Puis ce fut au tour du Général Amos Yadin, de faire part de son expérience. A une heure avancée de la nuit, cet homme au parcours exceptionnel, a su captiver son auditoire. Ancien chef du Renseignement militaire, ancien Commandant en chef adjoint de l’Armée de l’Air, il a participé à la guerre de Kippour et à l’opération Opera qui a conduit à la destruction du réacteur irakien OSIRAK. Au-jourd’hui, il dirige l’INSS : institut d’études pour la sécurité nationale, le think tank le plus prestigieux du pays en matière de défense nationale.

Prophète des temps modernes, il a expliqué que sa principale tâche était de prédire l’avenir et même de voir plus loin que l’avenir… Travaillant à la fois pour le premier ministre, le chef d’Etat-major de l’armée et le ministre de la défense, il devait dans le cadre de ses fonctions, donner ses prévisions annuelles, notamment sur les risques de guerre. Depuis 1973, il a maintenu que les risques étaient très faibles… et il ne s’est pas trompé. Voici, en quelques points ses constats et prévisions plutôt optimistes, pour 2014 :- Israël est une île de stabilité dans une région en plein démantèlement, dans un Proche-Orient orageux. - Les frontières d’Israël sont calmes comme elles ne l’ont jamais été, grâce à la force de dissuasion de l’Etat d’Israël. Les ennemis peuvent tirer à tout instant : le Hezbollah, la Syrie et le Hamas ont la capacité de tirer des milliers de missiles sur Tel Aviv, mais ils ne le font pas. - Israël a deux accords de paix : l’un avec l’Egypte et l’autre avec la Jordanie. Tous deux ont survécu notamment aux Frères musulmans, en Egypte. Depuis Yom Kippour, les accords de paix ne sont pas remis en question. - Le pays le plus menaçant est la Syrie : l’armée syrienne est très puis-sante, mais elle est occupée par sa guerre civile. Elle n’a plus la capacité de menacer Israël. Le Hezbollah est aussi plongé dans le conflit Syrien. Il est aujourd’hui honnis, car complice d’Assad et de son régime. - En Egypte, le pouvoir actuel com-bat le terrorisme dans la péninsule du Sinaï et la contrebande d’armes vers Gaza. C’est une ouverture positive. - Dans la bande de Gaza, le Hamas s’affaiblit. Il a perdu le soutien de l’Iran et de l’Egypte… Il est sous pression économique, il a peur d’Is-raël et freine les groupuscules extré-mistes. - Côté économique, l’exploitation de gisements de gaz en méditerranée, en Israël, va favoriser l’indépendance énergétique et renforcer l’économie israélienne déjà florissante.

Ce sont là, les bonnes nouvelles qu’il a annoncées. Pour la première fois,

dans l’histoire, nous pouvons ces-ser de nous mettre en colère contre Moise, qui nous avait emmenés sur cette terre n’ayant ni pétrole, ni gaz… a-t-il conclu sur ce sujet, avec une pointe d’humour.

Mais les prophètes n’annoncent pas que les bonnes nouvelles. Selon lui, deux problèmes majeurs ne sont pas réglés : les négociations avec les palestiniens pour parvenir à la paix et le nucléaire iranien. Concernant les négociations avec les palestiniens, il a été catégorique : les chances de faire la paix équivalent à celles de gagner un tirage de la loterie, sans acheter de billets. Selon lui, si le gouvernement israélien a pris la pire des décisions en choisissant de libérer des terroristes, Abou Mazen en fait une erreur encore plus grossière, en refusant l’accord intérimaire les Américains. Il lui a préféré un accord avec le Hamas, blo-quant ainsi toutes négociations.

Quant au nucléaire iranien, l’accord intérimaire signé par les Américains en avril dernier, a selon lui, peu d’im-portance. Une autre date, celle du 20 juillet prévoit un accord final. Mais pour Amos Yadlin, il n’y a pas d’ac-cord possible avec l’Iran. Les écarts sont trop importants… et impossibles à combler. Le dossier iranien va traî-ner jusqu’en 2015, va prendre de plus en plus de retard et finira par devenir obsolète.

Amos Adlin a conclu son allocution par deux proverbes : « Un pessimiste est un optimiste qui a de l’expérience. » En 40 ans d’expérience, Amos Adlin reste résolument optimiste, sur-tout depuis qu’il est en contact avec la jeune génération qu’il trouve dyna-mique, créative et audacieuse. Enfin, à l’instar de Ben Gourion. il pense que tant qu’Israël restera fort et juste, Israël vivra pour l’éternité ! La soirée s’est achevée en musique avec le jeune et talentueux auteur-compositeur Amir, finaliste de The Voice 3. Né en France, sa famille a fait son alyah alors qu’il était âgé de 8 ans. Son attachement à Israël et à sa communauté, il n’a eu cesse de le démontrer en participant généreu-sement à des soirées caritatives. Sa voix chaleureuse, sa belle présence et son « Yerushalaim shel zahav » ont conquis ceux –et surtout celles- qui ne l’étaient pas encore !De l’avis de tous, cette soirée fut ex-ceptionnelle. Des orateurs hors pairs, un public attentif et généreux, un menu très raffiné aux couleurs et aux sons de la France et d’Israël : ce fut un vrai grand moment de solidarité, qui a pu se concrétiser grâce au formidable appel à la collecte lancé par Pierre Haas. Fervent défenseur d’Israël, ce militant de la première heure du Keren Hayessod, au charisme incon-testable, a su trouver les mots, pour convaincre ses pairs de l’importance de leur contribution au Keren Hayes-sod pour soutenir Israël et l’ensemble du peuple juif. Il a souligné le rôle essentiel de l’agence juive, bras sécu-lier du Keren Haysessod. Son rêve : pouvoir l’année prochaine, annoncer le sauvetage d’une communauté juive en péril, rendu possible une fois de plus, par le Keren Hayessod.

Keren Hayessod10, place de Catalogne75014 Paris

Keren Hayessod : une soirée de rêve !

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15L’information en provenance d’IsraëlEdition du 11 Juin au 17 Juin 15L’information en provenance d’IsraëlEdition du 11 Juin au 17 Juin

Alexandre Adler, Uri Levine, Judith Oks

Amir, pour le bonheur de tous...

Ariel Goldmann (FSJU) était présent au dîner annuel du Keren Hayes-sod France aux côtés de Richard Prasquier

Richard Prasquier & Joël Merugi

Les chefs avec Judith Oks et Richard Prasquier

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16L’information en provenance d’IsraëlEdition du 11 Juin au 17 Juin

Lorsque les tribus d’Israël quit-tèrent le désert du Sinaï, ils se déplacèrent avec l’Arche Sainte. De nombreuses tragédies vont se succéder : le peuple se plaindra de son «régime forcé» de la manne, regrettant la bonne nourriture de l’Egypte, Myriam, la prophé-tesse, médira sur Moïse, l’homme le plus humble de la terre et enfin les explorateurs dépeindront une Terre d’Israël pour le moins hos-tile. Quel a été au juste le péché dans lequel tout Israël s’est lais-ser entrainer inconsciemment? Le Ramban explique que la demande faite par Israël paraissait raison-nable : il est normal après tout et même prudent de la part d’une armée, qui se prépare à envahir un territoire, d’envoyer des éclaireurs chargés de reconnaître la meilleure route à suivre et d’évaluer la force et la nature de la résistance prévi-sible. Leur faute, c’est de n’avoir pas tenu compte des circonstances spéciales. Comme nation qui avait été en permanence sous l’œil pro-tecteur de D-ieu, elle aurait dû té-moigner assez de confiance en Lui, pour suivre aveuglément les Nuées. Si Moise a donné son accord, c’est parce qu’il a vu qu’ils étaient réso-lus à partir coûte que coûte et qu’il s’est rendu compte qu’un refus au-rait été pire qu’une autorisation!. Peut-être ont-ils cru qu’ils accom-plissaient une mitzva en minimi-sant le caractère miraculeux de

leur épopée, mais ce n’est pas celle-là qu’ils étaient tenus d’accomplir à ce moment. Ces hommes, qui sa-vaient qu’ils bénéficiaient constam-ment de la Providence surnaturelle de D-ieu, auraient dû êtres prêts à faire fi de toute tentation humaine et à s’en remettre, sans se poser de questions, exclusivement à la foi. Mais lorsqu’ils eurent commis l’er-reur fatale de chercher leur voie se-lon les critères humains, Moise sut qu’il ne pourrait plus les empêcher de partir. Le Ben Ezra explique que la faute commise a consisté en une erreur extrêmement subtile dans le choix entre la foi et l’effort humain.

D-ieu ne pourra pardonner cette faute majeure à ses «yeux». Pour l’expier, ces explorateurs et leur génération devront errer pendant 40 ans dans le désert où d’ailleurs ils périront pour la plus part. La faute des explorateurs est dramatique certes, et elle sur-vient alors que la véritable nature de l’orientation divine change, c’est-à-dire qu’elle passe de l’Unité à celle de la stricte Justice, comme l’écrit Rab-binou Bahié. Ce changement se pro-duit parce que les Béné Israël doivent impérativement prendre possession de la Terre d’Israël leur destination finale pour se prendre en main et se mesurer au mal ambiant, représenté par les dix peuplades qui résidaient à Canâan. Leur mission consistait à détruire l’idolâtrie pour faire ré-gner la Majesté Divine de manière

à construire plus tard, le Temple de Jérusalem. Tout au long de leurs pé-régrinations dans le désert, les nuées de gloire d’Achem vont les protéger, la manne va les nourrir, l’eau leur parviendra du puits de Myriam, leurs vêtements resterons propres… autant d’éléments de «Confort» que les Béné Israël auront du mal à abandon-ner. Rentrer en Israël, signifiait pour eux renoncé à cette vie «d’assistanat» qu’ils avaient eu dans le désert, car désormais ils devront faire face à une multitude de problèmes «logistiques» que pose une installation dans un nouveau pays. Le Zohar affirme que les explorateurs, étaient d’illustres Princes des douze Tribus, (la géné-ration du savoir), des hommes au demeurant extrêmement sages et riches, mais qui ne purent s’empê-cher de calomnier la Terre d’Israël parce qu’ils craignaient aussi dit le Talmud, de ne plus jouer aucun rôle dans ce pays. Le Rav Léon Aské-nazi (Manitou) zatsal disait souvent : «Demander donc à un de ces hauts dirigeants de communauté juive dans le monde de renoncer au confort et au «cavod» pour venir s’installer en Israël! Vous verrez sa réaction!. La Galout- l’exil est tenace disait-il!».Dans le Talmud (Ménahot 109b) on nous raconte qu’un jour Rabbi Yého-choua Ben Pra’hia fit cette déclara-tion : «Avant, celui que me conseillait d’accepter une fonction honorifique dans la communauté, éveillait en moi le désir de lui mettre des menottes et

de le jeter dans la fausse aux lions! A présent (que j’occupe cette fonc-tion) celui qui me demanderait de l’abandonner me donnerait envie de lui jeter un sceau d’eau bouillante sur la tête!». Cela résume assez bien l’attitude des hommes en général et des chefs de nos communautés. Par ailleurs, dans le Talmud il est dit à propos du Roi Saül, qu’au départ, il se refusa d’accéder à la royauté, mais après son accession au trône, il nour-rit l’idée de tuer David. Le roi David qui fut justement l’exemple du diri-geant idéal comme il est dit dans les psaumes : «Je suis un simple étranger sur la terre, ne me cache pas Tes com-mandements». L’attachement que le peuple d’Israël lui témoigna tout au long des siècles, est lié essentielle-ment à la modestie avec laquelle il su diriger ses sujets.

Dans la paracha précédente, Moïse avait du mal à comprendre les reven-dications des Bné Israël. Lorsque le peuple réclamera notamment de la viande, Moïse ne savait quoi ré-pondre et il demandera à D-ieu tout simplement de le supprimer. Cepen-dant l’ors de l’épisode de la faute du veau d’or, il n’ira pas jusqu’à deman-der à disparaitre, au contraire Moise saura plaider avec véhémence pour ses frères, il le fera d’ailleurs tout au long de sa vie. Par contre lorsque le peuple crie son envie de manger de la bonne viande à «Kibroot Atâava» qui représente un besoin bassement matériel, alors ce domaine semble complètement échapper à Moise. Et pour cause, Moïse est celui qui peut se passer de manger et de boire pen-dant 40 jours et 40 nuits, et ce n’est pas un hasard si cette révolte pour de la viande surgit alors que les Béné Israël prennent la direction de la Terre d’Israël où ruissellent le lait et le miel… Moise est comparé au soleil dit le Zohar, tel un principe masculin, celui qui donne, tandis que Josué son élève est comparé à la lune, celle qui reçoit. La Génération du désert est à l’image de Moise, celle qui est appe-lée «Dor Déah»-de la connaissance, celle qui a eu le privilège d’entendre la Voix de la Tout Puissance Divine au Mont Sinaï, et pourtant, c’est elle qui va trébucher. Rabbinou Bahyé dit que cette génération désire appro-fondir la connaissance divine, pour cela, elle veut demeurer encore en «communion» avec D-ieu dans le désert. Ceci explique les raisons pour lesquelles les Chefs des tribus ont pu calomnier la Terre Sainte (cet épisode est d’ailleurs mentionné dans une Sourat célèbre du Coran dite «Sou-rate El Bagrâa», qui reconnait que D-ieu a bien donné la Terre à Israël, mais estime qu’Israël n’a pas tout à fait été pardonné pour ce renonce-ment et qu’il «mérite», l’exil parmi les nations..).

A l’arrivée des explorateurs à Hébron nous dit le texte, cette ville supérieure en splendeur à «T’soane» en Egypte, le Kéli Yakar nous fait remarquer qu’il est écrit là-bas : «Vayavo ad Hébron» «Il vint à Hébron», au sin-gulier, pour nous enseigner, qu’ils étaient tous unis dans cette ville des Patriarches, comme un seul homme!. Pour le Rav Chalom Messas zat-sal, le singulier a été utilisé dans ce verset pour nous apprendre que seul Caleb ben Yefounié, c’était rendu au caveau des Patriarches. Par ce geste, il fut récompensé et épargné de l’as-

sociation avec les blasphémateurs. Mais comment comprendre que des hommes aussi prestigieux ont-ils pu se comporter de la sorte en disant : «Il nous est impossible de marcher contre ce peuple (Canâan) car il est plus fort que nous..».Le Kéli Yakar précise : Les explorateurs voulaient dire :«Ce peuple est plus fort que Lui-Achêm!».Pourtant, Les commen-tateurs, expliquent que ces Princes, même confrontés à ces problèmes majeurs ne pouvaient blasphémer. Ils savaient que l’intervention Divine en Terre Sainte ne serait plus instanta-née comme auparavant, mais qu’elle passerait dorénavant par le choix des hommes.

D-ieu a fait de l’homme son véritable partenaire pour atteindre le but fixé par Lui nous disent les Sages. Ce but demeure le temps Messianique dans le monde, afin de prouver à postériori que tout le récit de l’humanité, en dépit de ses défaillances, était uni-quement pour l’avènement du Bien. Contrairement aux autres Nations, le Peuple juif dispose du titre foncier de son Pays, Erets d’Israël, qui est la Thora, dont se sont inspirées les grandes religions monothéistes. La Terre d’Israël fut promise à Abraham et fut donnée en héritage à ses des-cendants issus d’Isaac et Yaacov. Elle a été désignée depuis l’origine pour demeurer celle du dévoilement divin dans le monde comme dit le verset : «Ki bé Tsion Tétséi Thora ou Dvar Ado-naï M’Yrouchaïm»- De Sion sortira la Thora et la Parole de D-ieu de Jérusalem.

Depuis des temps immémoriaux, bien qu’exilés, spoliés ou massacrés, les juifs du monde entier ont priés pour leur retour à Sion. On peut pen-ser aujourd’hui que grâce au Ciel, la majorité d’entre eux s’y est établi. La providence Divine n’aura de cesse de déployer toute sa force pour les réunir comme à l’époque, au pied du Mont Sinaï.

C’est sur cette Terre dit la Thora, que D-ieu Tout Puissant : «Doréch ota ta-mid» fixe son regard en permanence. C’est sans doute une des raisons, pour lesquelles disait le Rav Emmanuel Chouchena zatsal, que : «Toutes les Nations du Monde la convoitent un peu et souhaitent ardemment planter leur drapeau à Jérusalem, le cœur de notre foi et celui de notre Capitale!» . Thorat Israël, Am Israël, Erets Israël, ces trois piliers sont indissociables car en effet, ils sont le fondement même du peuple juif.

Yvan Lellouche

Parachat Chélakh Lékha : Louanges pour la Terre Promise !

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18L’information en provenance d’IsraëlEdition du 11 Juin au 17 Juin

L’armée suisse a choisi les drones Hermes 900 HFE, fabriqués par la société israélienne Elbit Systems, pour remplacer les drones actuels vers 2020, a indiqué le Départe-ment de la défense. Les drones Hermes étaient en concurrence avec un appareil de type Heron 1, également israélien.

Les drones de reconnaissance ADS 95 Ranger en service depuis 2001 dans l’armée suisse doivent être rem-placés à la fin de la décennie en cours. Hermes 900 HFE s’est imposé face au Super Heron de l’entreprise concur-rente Israel Aerospace Industries et a obtenu le meilleur résultat global de tous les critères d’évaluation.

Les nouveaux drones ne sont pas armés. L’armée suisse n’envisage pas pour l’instant d’acquérir des drones de combat. Le nouveau système de drones de reconnaissance coûte envi-ron 250 millions de francs suisses

(208 millions d’euros). (Source Jeru-salemPlus Publié par David Illouz).

ISRAELVALLEY PLUS DANS NOS ARCHIVES EN 2013.

Lors du prochain séjour de François Hollande en Israël (17et 18 No-vembre), il est quasi certain qu’à un moment donné un sujet va être mis sur la table : la coopération franco-is-raélienne en matière de drone. Les is-raéliens vont tout faire pour valoriser le savoir-faire du pays en la matière. (D.A)

Challenges (Copyrights) : «On pensait la guerre des drones dans le rétroviseur. Erreur: elle est repartie de plus belle, glissant d’un duel EADS-Dassault à une lutte entre Thales et Safran. Certes, sur le segment des MALE (drones Moyenne Altitude, Longue Endurance), la France a fina-lement fait le choix du drone améri-cain Reaper, développé par General

Succès ! La Suisse Achète les Drones de Elbit (Israël) pour 208 Millions d’Euros

Atomics, au détriment du Heron TP de l’israélien IAI. Les deux premiers des douze exemplaires prévus seront déployés d’ici la fin de l’année au Sahel, les premiers pilotes français s’entraînant actuellement sur la base de l’US Air Force de Holloman, au Nouveau-Mexique.

Mais cet épilogue ne concerne que les drones MALE. Un nouveau front est désormais ouvert entre Thales et Safran sur le segment inférieur, les drones dits “tactiques”, pour le rem-placement des Sperwer actuellement en service dans les forces françaises. Ces engins n’ont pas les capacités ni le rayon d’action d’un MALE, mais ils permettent des missions d’obser-vation, de surveillance du champ de bataille ou de réglage de tir d’artille-rie. Un rôle essentiel sur les théâtres d’opérations extérieures, où la flotte de Sperwer a été mise à rude épreuve.

Acheter le même drône que les bri-tanniques ?Le marché, sans être gigantesque, a de quoi aiguiser les appétits: le Livre blanc prévoit une cible d’ “une tren-taine de drones tactiques”, et la loi de programmation militaire 2014-2019 envisage deux systèmes à l’horizon

2020, soit 14 drones. Deux drones s’affrontent : Thales apparaît depuis trois ans comme le favori, avec son Watchkeeper. Sagem, filiale de Sa-fran, mène une implacable guérilla, encore plus intense depuis le salon du Bourget, pour placer son Patrol-ler. Comme un remake de la guerre EADS-Dassault sur le projet mort-né de drone MALE 100% européen il y a quelques années.

Jusqu’à très récemment, l’affaire semblait entendue : l’armée de terre française porterait son choix sur le Watchkeeper, une variante du drone israélien Hermes 450 (Elbit Sys-tems). Ce drone, “européanisé” par la filiale britannique de Thales, a déjà été commandé à 54 exemplaires par les forces britanniques. Dans le cadre de la coopération lancée par le traité de Lancaster House le 2 novembre 2010, l’idée est d’aligner les deux ar-mées sur le même matériel. L’armée de terre française a testé la machine à Istres cet été, la France devait lo-giquement embrayer sur une com-mande de Watchkeeper à Thales.

Le rival du Watchkeeper s’appelle PatrollerLe schéma n’apparaît désormais plus si évident. Pour une raison simple : la campagne d’essais du Watchkee-per en France s’est très moyenne-ment passée. “Les résultats ne sont pas encore ceux que nous espérions”, reconnaissait le chef d’état-major des armées Edouard Guillaud le 12 sep-tembre dernier devant les sénateurs de la commission de la défense. Le délégué général pour l’armement Laurent Collet-Billon était encore plus clair le 2 octobre, devant la commission de la défense de l’As-semblée nationale: “S’agissant des drones tactiques, nous avons évalué le Watchkeeper de Thales Royaume-Uni, et nous estimons que cet appareil manque à ce stade de maturité”, assu-rait-il sans fard.

Les propos ne sont pas tombés dans l’oreille d’un sourd : Safran s’agite de plus belle en coulisses pour pous-ser une solution alternative, le drone Patroller. Cet engin, un dérivé d’un motoplaneur développé par le groupe allemand Stemme, est beaucoup plus gros que son concurrent israélo-bri-tannique, ce qui en fait une sorte de « mini drone MALE » : 680 kg de masse à vide contre 327 kg au

Watchkeeper, et une charge utile de 250 kilos contre seulement 80 kg au concurrent israélo-britannique. Il vole plus haut (25.000 pieds contre 16.000), plus vite (220 km/h contre 157) et tient mieux face au vent de travers, comme l’avait souligné le Sénat en novembre 2012.

Un drône quasiment 100% françaisMais c’est avant tout l’argument du Made in France que Sagem s’em-ploie à brandir : la cellule est alle-mande, mais une bonne partie des équipements est conçue par Sagem lui-même (boule optronique, station-sol…). La R&D est faite à Eragny, en région parisienne, la fabrication le serait à Montluçon, comme pour le Sperwer. Les boules optroniques sont fabriquées à Dijon, et les cartes élec-troniques en Bretagne, à Fougères, dans l’ancienne usine de téléphones mobiles reconvertie dans les équipe-ments militaires.

Même Thales pourrait être embar-qué sur le drone. Sagem assure en outre, comme l’avait dévoilé Air et Cosmos en juin, que des armements pourraient être embarqués sur le Pa-troller, comme le petit missile anti-char Brimstone de MBDA, ou des roquettes guidées par laser.

A l’inverse, souligne-t-on chez Sa-fran, le Watchkeeper est conçu sur une cellule israélienne de l’indus-triel Elbit Systems (le Hermes 450), et l’essentiel du travail sur la charge utile serait faite au Royaume-Uni, la boule optronique étant même faite par Elbit en Israël. Autre point faible de l’offre Watchkeeper, Thales se débat avec des problèmes techniques qui ont engendré un retard de trois ans sur le calendrier initial de livrai-sons aux forces britanniques.

De quoi faire réfléchir dans l’aréo-page de la défense. La commission de la défense du Sénat milite même ouvertement pour l’ouverture d’un appel d’offres, ce qui, assure-t-on à Challenges, agace beaucoup la DGA. Les sénateurs avaient déjà montré leur pouvoir d’influence ces dernières années sur le sujet des drones, en dé-zinguant le Heron-TP du tandem Das-sault-IAI au profit du Reaper améri-cain. Une nouvelle guerre des drones risque bien d’avoir lieu».

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19L’information en provenance d’IsraëlEdition du 11 Juin au 17 Juin

Pourtant ce sont toujours des mu-sulmans qui agressent des Juifs et jamais le contraire.

Il n’y a pratiquement plus d’enfants Juifs dans les écoles publiques de Seine Saint Denis.

C’est bien la preuve que les enfants musulmans sont élevés dans la haine du Juif, qu’ils sont encouragés par les parents à agresser des enfants Juifs.

En deux, trois jours, nous relevons deux jeunes Juifs agressés à Créteil, le lendemain une quinzaine de jeunes africains musulmans, agressent à Sar-celles des enfants Juifs.

Combien de fois me suis-je dit ce n’est plus possible il nous faut leur rendre la pareille mais comment pourrais-je agresser et surtout tuer un innocent fut-il musulman ?

Il est enseigné aux Juifs de ne point faire souffrir les animaux, n’est-il pas prescrit, dans la Torah, que même les

animaux qui travaillent doivent pou-voir se reposer le même jour que le maître.

Alors comment les Juifs voudraient-ils et surtout pourraient-ils considérer les musulmans comme leurs ennemis et surtout vouloir les combattre pour les éliminer.

Un petit peuple d’environ 15 mil-lions de personnes à travers la planète pourrait-il venir à bout d’un milliard six cents millions d’individus ?

Non, Mahomet, ce chef de guerre,, qui a islamisé par la force de nom-breux peuples a confié à ses adeptes d’islamiser le monde. Israël résiste mais même les USA ont maintenant un musulman à la tête du pays. Es-pérons qu’après son départ, le nou-veau président Américain prenne conscience de la dangerosité de ce fascisme qu’est l’islam et qu’il en-traîne le monde libre dans un combat salvateur pour la vérité et la liberté.

Ils enseignent à leurs enfants que les Juifs sont les ennemis de l’islam !

Malgré une période de calme rela-tif entre Israël et la bande de Gaza, les terroristes de l’enclave pales-tinienne sont en train de s’armer avec des missiles qui peuvent atteindre en profondeur le cœur d’Israël, a déclaré lundi le chef d’état-major de l’armée israélienne Benny Gantz.

S’exprimant lors de la conférence de Herzliya, un rassemblement annuel sur le thème de la sécurité nationale, Gantz a donné un aperçu de la situa-tion sécuritaire d’Israël, en affirmant que l’instabilité était partout mais que la dissuasion militaire permettait de « tenir la guerre à distance ».

Gantz a déclaré que le Hamas dans la bande de Gaza n’était pas à la re-cherche d’une nouvelle guerre avec Israël, mais qu’il y avait encore des terroristes entreprenant un réappro-visionnement spectaculaire de leurs stocks de missiles.

Dans la bande de Gaza, on note « une augmentation spectaculaire des roquettes à moyenne et longue portée », a-t-il confié.

Sa déclaration est intervenue quelques heures après que deux roquettes aient été tirées de Gaza sur le sud d’Israël, ne causant aucun dommage.

Gantz a déclaré que le Hezbollah n’avait pas de plan immédiat pour at-taquer Israël, compte tenu des consé-quences.

« Le Hezbollah est freiné » a-t-il af-firmé. « Il sait ce qui se passera s’il entre en guerre contre nous, et qu’il reviendra alors dans la situation du Liban d’il y a une dizaine d’années ».

Sur l’Iran et son programme nu-cléaire, Gantz a déclaré que «la volonté de l’Iran de négocier avec l’Occident est le résultat de son isole-ment ». Le chef d’état-major reste op-timiste sur les négociations en cours avec le régime iranien, affirmant que,

« avec suffisamment de détermina-tion, il est possible d’empêcher l’Iran d’obtenir des armes nucléaires, par la force ou non ».

Mais le thème récurrent du discours portait sur l’instabilité et l’imprévisi-bilité de la région.

« Les djihadistes sont en train de nous refaire le coup des frontières de Sykes-Picot » a ironisé Gantz. « Nous devons rester vigilants et prêts, mais nous ne pouvons pas vraiment dire ce que sera demain. Si nous buvons notre tasse de café à 9h30, il se peut que nous soyons en guerre à 10h30 ».

Gantz a également évoqué la Syrie, mais avec beaucoup moins d’opti-misme : « C’est comme un jeu de cartes qui s’est effondré. Tant que [le président Bachar] Assad est au pouvoir, il n’y aura pas de solution efficace. Je pense que nous pourrions voir encore une autre décennie de violence là-bas » a-t-il fait savoir.

Il a également mis en garde contre la baisse du budget de la défense d’Is-raël. Selon lui, « nous n’avons pas d’autre choix que d’être ici en tant que nation forte et unie ».

Aron Donzis

L’inquiétante révélation de Benny Gantz« Gaza est en train de s’armer de

manière spectaculaire »

Le Premier ministre israélien Ben-jamin Netanyahu s’est entretenu mardi après-midi avec le président Français François Hollande et a félicité les forces de sécurité fran-çaises pour l’arrestation du djiha-diste français, Mehdi Mennouche, auteur présumé de l’attentat anti-sémite à Bruxelles.

Le dirigeant israélien a remercié le président français pour ses positions fortes et cohérentes contre l’antisémi-tisme et a évoqué avec M. Hollande, l’entrée du Hamas dans le nouveau

gouvernement palestinien.

« Le gouvernement d’unité palesti-nienne avec le soutien de l’organi-sation terroriste du Hamas est une étape palestinienne contre la paix et en faveur du terrorisme et que, par conséquent, il serait erroné de lui accorder une légitimité. », a déclaré M. Netanyahu et a ajouté « qu’aucun pays européen ne serait prêt à accep-ter une organisation terroriste dans le cadre de son gouvernement« .

Yaakov Tanenbaum

Attentat antisémite de BruxellesNetanyahu félicite la France

Israël choisit un faucon de droitepour tourner la page Shimon Peres

Le Parlement israélien a élu mardi comme 10e président d’Israël un faucon de la droite, Reuven Rivlin, pour succéder à Shimon Peres qui restera dans l’Histoire pour son rôle au service de la paix.A l’issue d’un scrutin à deux tours, M. Rivlin, soutenu par le parti Likoud du Premier ministre Benjamin Neta-nyahu, a obtenu 63 voix contre 53 à son rival centriste Méïr Sheetrit.Les trois autres prétendants, deux femmes et un ancien prix Nobel de chimie, avaient été éliminés au pre-mier tour.«Je pense qu’ils (les députés) ont écouté le sentiment du peuple», a déclaré le nouveau président à la télé-vision, en référence aux sondages qui le donnaient vainqueur depuis des semaines.Figure haute en couleur, Reuven Rivlin, 75 ans, fait partie de l’aile la plus à droite du Likoud. C’est un partisan déclaré du «Grand Israël et il n’a jamais caché son hostilité à la création d’un Etat palestinien.«Rivlin ne sera pas le président de l’Etat d’Israël, mais le président du +Grand Israël+. Il se servira de la fonction présidentielle pour faire avancer la colonisation en Cisjorda-nie, qu’il adule», déplorait récem-ment un éditorialiste du quotidien de gauche Haaretz.Mais le nouveau président est aussi un ardent défenseur de la démocratie parlementaire, qui a promis de jouer

un rôle d’arbitre en tant que chef d’Etat. Cet ancien officier du renseignement militaire a ainsi fait du rapproche-ment avec les Arabes israéliens, des-cendants des 160.000 Palestiniens restés sur leur terre après la création d’Israël en 1948, sa marque de fa-brique politique.Avocat de formation, connu pour son affabilité et ses traits d’esprit, M. Rivlin, a débuté sa carrière politique en 1988 en se faisant élire député du Likoud à la Knesset. Il deviendra ensuite à deux reprises président de la Knesset (2003-2006 et 2009-2013).

Changement de capReuven Rivlin n’avait reçu que du bout des lèvres le soutien de Benja-min Netanyahu, le chef du Likoud, l’inimitié avant tout personnelle entre les deux hommes étant de notoriété publique.M. Netanyahu avait d’ailleurs tenté de convaincre le prix Nobel de la paix et survivant de l’Holocauste Elie Wiesel de se porter candidat pour contrer M. Rivlin.En Israël, le poste de président est largement honorifique et les pouvoirs exécutifs restent aux mains du Pre-mier ministre. Le chef de l’Etat a toutefois pour tâche de nommer après les électionslégislatives la personnalité chargée de former une coalition et appelée àdevenir Premier ministre.

Mais, fort de sa notoriété internatio-nale, Shimon Peres, élu président en 2007, a su adroitement utiliser une fonction essentiellement protocolaire pour promouvoir un message poli-tique en faveur de la paix.Il n’a pas craint de donner de sérieux coups de canif au devoir de réserve dans lequel est censé se cantonner le chef de l’Etat, au point d’apparaître souvent comme le seul opposant de M. Netanyahu.«L’élection du 10e président israélien annonce un changement de direction pour la présidence: elle va passer de la politique internationale aux ques-tions intérieures», a prédit le Haaretz. Sur des dossiers aussi sensibles que le processus de paix avec les Palesti-niens, les relations stratégiques avec l’allié américain ou le programme nucléaire iranien, Shimon Peres n’a cessé de faire entendre sa propre voix.Ainsi, le mois dernier, le prix Nobel de la paix 1994 a accusé publique-ment M. Netanyahu d’avoir fait capo-ter en 2011 la conclusion d’un accord qu’il avait négocié secrètement avec les Palestiniens.«Nous devons réaliser que le pro-chain président ne sera pas un Peres. La présidence va retrouver sa fonc-tion naturelle, de représentation et decérémonial», a jugé l’éditorialiste ve-dette Nahum Barnéa. Shimon Peres quittera ses fonctions le 28 juillet, avant son 91e anniversaire.

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20L’information en provenance d’IsraëlEdition du 11 Juin au 17 Juin

L’Homme est capable du pire et du meilleur : il peut donner la

mort ou mourir pour sauver la vie

Parce que celui qui oublie son His-toire est condamné à la revivre, la commémoration des 70 ans du D Day, le débarquement allié sur les plages normandes, est un moment important pour chacun d’entre nous.

Il y a 70 ans, le 6 juin 1944, 1550 uni-tés aéroportées américaines et 7900 unités britanniques sont larguées à proximité des plages. Les alliés sont de diverses nationalités, britanniques, canadiens, américains mais aussi français, polonais, belges, tchécoslo-vaques, néerlandais, norvégiens ...

Ils étaient catholiques, protestants, juifs, musulmans, athées. Ils étaient noirs et blancs. Plus de 200 000 com-battants pour cette seule journée.

A la fin du mois de juillet 1944, ce sont près d’1 500 000 hommes qui auront débarquer sur les plages nor-mandes.

Quelles que soient les raisons poli-tiques des dirigeants d’alors, ces combattants étaient là pour libérer la France et l’Europe des griffes de l’occupant nazi et des ses complices.

Leur sacrifice a été immense et nous ne devons jamais oublier. Nous leur devons la liberté.Les premiers combattants quittant les barges qui les conduisaient vers les plages à conquérir savaient qu’ils n’en reviendraient pas, mais ils l’ont fait et se sont jetés dans le combat, sans hésiter, malgré la peur au ventre.

Ils portaient la clé de la Liberté.70 ans après, 21 chefs d’états et 3000 vétérans ont célébré la mémoire de ces héros.

Les images ont été diffusées partout

sur la planète et plus d’un milliard d’ hommes, de femmes d’enfants ont pu revoir les images de l’époque et en-tendre les rares témoins de ce grand jour pour l’humanité.

L’offensive alliée et la progression des troupes soviétiques à l’Est mar-quaient les premiers pas de la fin du 3ème Reich.

Le régime nazi commençait à vacil-ler, mais sa machine infernale pour-suivait ses massacres. Bien que se sachant menacé, il poursuivait son extermination du peuple juif.

Les troupes se battaient aux frontières mais les chambres à gaz continuaient leur ignoble élimination.

Les avions alliés, par milliers, déver-saient leurs bombes, mais pas une ne visait les lignes de chemin de fer, celles qui continuaient de livrer les juifs aux bourreaux de Treblinka, Subibor ou Auschwitz. L’Homme est capable du pire et du meilleur : il peut donner la mort ou mourir pour sauver la vie.

L’Europe se libérait mais les juifs continuaient à être exterminés. Ils étaient des milliers à regarder le ciel, espérant être bombardés plutôt que gazés. Certains, bien que désespérés, voyaient dans les feux venus du ciel, une lueur d’espoir. 70 ans après, la plaie encore ouverte, ne peut ni ne doit être refermée.

Les nazis d’hier semblent relever la tête dans certains pays d’Europe et de nouveaux nazis voient le jour. Ceux-là ne se battent plus pour le IIIe Reich mais pour le Djihad au nom d’un inté-grisme islamique. Ils ne sont plus en uniformes mais s’infiltrent en silence dans nos sociétés. Ils sont approchés dans nos villes, nos banlieues, nos pri-sons, dans les mosquées clandestines ... Ils partent en formation à l’étranger et reviennent sur notre continent pour semer la mort. Aujourd’hui la menace est là et la prise de conscience semble réelle. Comme il y a 70 ans, tout doit être fait pour les mettre hors d’état de nuire.

La liberté n’est pas une évidence. Elle est et demeure le fruit d’un combat permanent.

Aujourd’hui, si nous voulons hono-rer vraiment la mémoire de tous ceux qui ont débarqué le 6 juin 1944 et des millions de morts pour notre liberté, restons vigilants.

Je conclurai par cette phrase emprun-tée à Herbert Pagani : « je me bats donc je suis».

Gil Taieb

En Normandie, les Juifs Américains morts pour la France ne sont pas oubliés

Un geste qui a été très apprécié en Israël. Un Kaddish collectif a été organisé par le CRIF en Norman-die.

CD-P (Copyrights) : «Le 70e anni-versaire du D-Day, commémorant le débarquement des Forces alliées en Normandie, a été célébré en grandes pompes ce vendredi 6 juin en pré-sence de 19 chefs d’Etat et de 1 800 vétérans américains, britanniques et français.

Dans ces commémorations, une place a été faite aux soldats juifs américains tués pendant cette opération qui a

marqué un tournant dans la guerre et permis finalement de mettre un terme à l’occupation nazie en Europe.

Au total, plus de 20 000 hommes ont été tués en Normandie au cours des combats menés contre les Allemands. Ils sont enterrés dans 27 cimetières de la région.

Parmi les victimes, on compte 149 soldats juifs américains qui ont été inhumés à Colleville. Pour honorer leur mémoire, le CRIF a organisé sur place, dimanche 8 juin, une cérémo-nie au cours de laquelle un Kaddish collectif devait être récité et un Sefer

Tora inauguré en leur souvenir.

« Que serions-nous devenus sans le débarquement des alliées le 6 juin 1944 ? », est-il notamment indiqué dans le communiqué du CRIF.

A l’époque, en 1944, quelques jours après l’opération, un office avait été organisé sur place pour les soldats juifs tombés sur les plages de Nor-mandie. Il était dirigé par l’aumônier juif de l’armée US Robert S. Marcus. Une photo a immortalisé ce moment émouvant.»

Claire Dana-Picard

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21L’information en provenance d’IsraëlEdition du 11 Juin au 17 Juin

Les témoignages à la mémoire de nos héros, des dates fabuleuses de notre histoire, nous aussi nous avons nos super héros : Samson, les frères Maccabi, le roi David héroïque vainqueur de Goliath, Josué que j’affectionne depuis que j’ai vu les « 10 commandements » de Cecil B De Mille et bien entendu de nombreux autres à la stature biblique et que nous retrouvons à chaque cycle chabbatique à la lec-ture des Haftakhot. Ils sont connus, ils sont notre histoire et appar-tiennent à notre mémoire. D’ail-leurs raconter à nos enfants, petits enfants ces légendes hautes en cou-leur façon cinémascope, c’est nous laisser entrainer dans le monde de notre jeunesse et nous rappeler que nous avons été des enfants heureux d’avoir des héros remarquables

alors que nous pleurions encore les martyrs de la Shoah. Cette histoire juive se continue et parfois avec le temps elle revient nous hanter par le silence passé : cette omission mémorielle n’est pas digne, notre histoire se perpétue quelque soit les tragédies vécues et cette transmis-sion est le garant de notre futur.

En cette du 70 ° anniversaire du 6 juin 1944, l’ensemble du monde occidental a voulu commémorer ce jour comme le premier jour de la victoire des troupes alliés contre la machine de guerre Hitlérienne. Les chefs d’état, les majestés, ce que l’occident compte de responsables politique se sont présentés à ce rappel historique de la plus grande bataille de tous les temps. Ils sont tous venus avec au cœur une émotion profonde

car au cimetière de Colleville sur Mer au « Normandy American Cemetery and Mémorial » sur une surface de 70 hectares il y a 9387 pierres tom-bales dont 149 pierres tombales avec l’étoile de David. Les vétérans à la noble figure 90 ans de moyenne d’âge surpris de cette gloire à leur égard alors que la chance a voulu qu’ils survivent à cette bataille dont aucun détail ne nous soit épargné et cet héroïsme est d’autant plus extra-ordinaire que dans l’inconscience de leurs 20 ans ils ont accepté pour la défense de la liberté d’offrir leurs vies pour que l’hydre hitlérienne et son ignoble règne ne perdure et ne se reconstruise. Cette commémoration qui s’est déroulé sur l’ensemble des plages ou ont débarqué les alliés le 6 juin 1944 dans un faste à la hauteur de l’événement, une fête populaire également qui a enthousiasmé les foules mais qui a remis en place une leçon d’histoire que beaucoup ont tendance à minimiser l’impact.

« Que serions nous devenus sans le débarquement des alliés le 6 juin 1944 ? »

Nous étions sur place dimanche 8 juin pour un Kaddish collectif pour les 149 soldats américains de confes-sion juive morts pendant l’opération « OVERLORD ». Cette magnifique initiative due à Jean-Max Skenadji a le mérite de soulever à nos mémoires que ce Kaddish collectif est le pre-mier que nous faisons sur les lieux mêmes ou ces GI’s juifs sont morts.

Nous voulions Honorer nos frères tombés au combat.

Nous étions peu, bien que l’informa-tion fut relayée par le Centre Com-munautaire de Paris, le BNVCA, le CRIF, l’UPJF, l’UEJF ? EL AL, HEVRAT PINTO ? L’Ambassade d’Israël, le KEREN OR ? le FSJU, l’hebdomadaire « Israël Actualités » : nous étions trop peu à peine 200 per-sonnes réunis au Mémorial au centre une statue de 7 mètres qui représente « L’esprit de la jeunesse américaine s’élevant des flots » tournée vers l’Ouest, en direction des tombes.

Etaient présent le maire de Caen Joël Bruneau, madame Attard Isabelle députée du Calvados, un membre du conseil départemental, les porte drapeaux des compagnies militaires ayant combattus les nazis, le drapeau Bleu et Blanc de l’Etat d’Israël ( bien entendu le plus beau de tous) l’aumô-nier israélite de France, l’attaché mi-litaire auprès de l’ambassade d’Israël en France, des rabbins, le chœur de la chorale juive de Paris sous la direc-tion du cantor Raphaël Cohen, tous ont dit quelques mots, émotion assu-rée, sentiment partagé par tous ; face aux pierres tombales surtout celles surmontées par l’Etoile de David, l’appartenance à notre histoire : je pense que les familles de ces jeunes morts au combat doivent porter té-moignage du geste symbolique bien que tardif de ce Kaddish communau-taire : nous devons leur faire savoir que leur chagrin, le côte sombre et

héroïque de la vie de leurs enfants nous est cher comme des membres de notre famille et que désormais il est a souhaité que ce Kaddish sera observé chaque 6 juin et cela aussi longtemps qu’un membre de notre communauté en portera le flambeau.

A chaque génération, à l’instar de nos héros bibliques, nous avons de nou-veaux héros moins connus, moins retentissant médiatiquement mais leurs victoires, leurs histoires, leurs défaites si elles ne font pas à la «UNE « des journaux nous les connaissons ont autant de valeurs que ceux du passé.

Il y eut les prières d’usage, prière à l’Etat d’Israël, à l’Etat Français, et un Kaddish magnifique sorti de notre cœur : car aucun Kaddish récité pour une victime n’oublie les jeunes soldats de Tsahal tombé au champ d’honneur ou victime d’un attentat. Il me doit de dire que les participants étaient bien âgés, peu de jeunes, prati-quement pas : désolant pour nous mé-moire encore vivante du 6 juin de ne pas voir cette relève se joindre à nous et reconforter par leurs présences la certitude que notre histoire leur ap-partient aussi: ils en sont comptables pour l’avenir et ils se doivent d’être responsable de ce relai générationnel, ils le doivent pour leurs enfants en continuant cette chaine ils préservent notre mémoire.

Bernard Korn Brzoza

Kaddish à Omaha Beach 8/6/2014

Je sors du cinéma ..24 joursL écran s est éteint et pourtant mes larmes coulent toujours mon cœur saigne mon âme hurle en moiAyant lu le livre je me croyais forte avant de voir le film

Je suis bouleversée en tant que juiveEn tant que mère en tant que ci-toyenne du monde ..a ceux qui me disent «ce film est trop dur je n irai pas le voir j ai besoin de faire le deuil de cette histoire» je réponds : et la famille d ilan vous y pensez ?!? Com-ment sa mère pourra t elle un jour faire ce deuil ..vivre avec est impos-sible ..cette histoire c est la tienne la mienne ça aurait pu être n importe qui d entre nous ! Ilan ne peut pas ,ne doit pas être mort pour rien !! A ceux qui me disent: « de ttes façons nous on fait notre alya pas besoin de se tortu-rer « je réponds : bravo !!mais et tes frères juifs qui restent et qui risquent leur vie ici tu y penses? Mes amis la manif dieudonne ,la manif pour ilan cette année ont été désertées ...et maintenant ce film!!! La peur n évite pas le danger ..alors quoi ? On ne réa-git plus ? On ne se mobilise plus

On jette l éponge ? On dépose les armes ? Alors ilan et tous ceux vic-times d antisemitismes seront morts une deuxième fois , pour rienÀ ceux qui me disent : il n y a plus d espoir il faut juste prier je réponds «prions mais allez le voir!»À mes amis non juifs j ai envie de dire pas besoin d être juif pour être concernés il suffit juste d avoir 2 bras , 2 jambes une tête mais surtout un cœur ..L histoire à montre que six millions de juifs sont partis obéissants et sages ,résignésLe peuple juif est le peuple à la nuque raide debout et fier!! Ça suffit d être des moutons de se cacher et d accep-ter !! Résistons !!11 euros et une heure et demi de votre temps ...

Laure Levi

«24 Jours»

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22L’information en provenance d’IsraëlEdition du 11 Juin au 17 Juin

Investissements étrangers : la France regagne enfin sa place en 2014 dans le top 10 des pays les plus attractifs du monde. Les USA sont en position numero 1 du clas-sement. Grande déception en Israël qui ne figure toujours pas (avec sa lourde bureaucratie gouvernemen-tale) dans le TOP 25 mondial.

Selon des sources publiques : «Fleur Pellerin se félicite de la place retrou-vée de le France parmi les pays les plus attractifs pour l’investissement étranger selon le classement de AT Kearney “Foreign Direct Investment Confidence Index”.

D’après les auteurs du classement, “la France regagne sa position dans le top 10 cette année, alors que le pays a engagé un effort de réforme ambi-tieux et politiquement difficile pour améliorer sa compétitivité, notam-ment en améliorant l’efficacité de la dépense publique, l’adaptation du système de santé aux considérations de coût et en simplifiant les processus administratifs.”

Fleur Pellerin a déclaré : “Deux années consécutives de progression dans l’index de confiance des inves-tissements étrangers pour revenir dans le peloton de tête, c’est là le signe de la confiance renouvelée que les investisseurs internationaux manifestent à l’égard des réformes économiques engagées par le gouver-nement.”

Fleur Pellerin a ajouté : “La France, ses atouts, ses talents, marquent chaque jour des points dans la com-pétition mondiale. Ce classement montre encore une fois que nous n’avons pas à rougir de nos perfor-mances. Assumons un approche of-fensive, un esprit de conquête. C’est ainsi que nous renouerons durable-ment avec la croissance.”

Source: http://www.atkearney.com

Classement 2014 AT Kearney

Israël Out ! La France dans les 10

pays les plus attractifs

Israël approuve le double dosage du copaxone (Teva)

Teva Pharmaceutical Industries Ltd a obtenu l’approbation du ministère israélien de la Santé pour son dosage de 40 mg de Copaxone, pour le traitement de la sclérose en plaques.

La dose de 40 mg est administré trois fois par semaine, au lieu de la dose quotidienne de 20 mg. Le mois der-nier, 57% des prescriptions de Co-paxone aux États-Unis étaient pour des doses de 40 mg.

L’acétate de glatiramère (commer-cialisé par Teva sous le nom de Copaxone) est un médicament de la famille des animmunomodulateur actuellement utilisé pour traiter la sclérose en plaques. L’acétate de gla-tiramère est approuvé par la Food and Drug Administration (FDA) pour ré-duire la fréquence des rechutes, mais non pour réduire la progression de la maladie.

Teva a beaucoup travaillé afin de faire passer les patients à la double dose.

Selon des données américaines, le changement a été un succès: à la fin du mois de mai, 57% des nouvelles prescriptions de Copaxone était pour le dosage de 40 mg.

La US Food and Drug Administration (FDA) a approuvé Copaxone 40 mg à la fin du mois de Janvier. Teva a prévu que 40% des patients change-raient de dosage d’ici la mi-2014 et 50% d’ici la fin de l’année.

ISRAELVALLEY PLUSTeva Pharmaceutical Industries est une entreprise pharmaceutique israé-lienne basée à Petah Tikva, spéciali-sée dans les médicaments génériques et dans les composants actifs. C’est l’une des 25 plus grandes entreprises pharmaceutiques au monde, avec 5,25 milliards de dollars de chiffre d’affaires en 2005 et 11,1 milliards de dollars en 2008, et le plus important producteur de médicaments géné-riques.Source: Adapté d’un article de Globes

Avihaï Tadmor, L’Inventeur du taille crayon pour carottes est Israélien

Avihaï Tadmor, 39 ans, créateur du Karoto, le taille crayon pour carottes mondialement connu, est un homme accompli dans sa vie professionnelle depuis quelques années. Après des années de doute, il a compris, qu’avec beaucoup de patience et de détermination, il pouvait faire du design son gagne-pain, a confié Avihai Tadmor à Coolisrael.fr

Comment devient-on designer d’objets inutiles qui remportent un grand succès ?“Il y a 10 ans, j’ai étudié à Betzalel le design industriel. Après les études, j’ai réalisé qu’il y avait une dicho-tomie entre les études académiques et la vie quotidienne. Et cela ne m’a pas parlé. Au contraire, maintenant je crée des objets dont personne n’a besoin. Le travail de design industriel est normalement réalisé à partir d’une demande claire”.

“Puis, j’ai rencontré le dirigeant de “Monkey Business“, Oded Friedland. C’était mon rêve ! Créer des petits objets qui font beaucoup de bruit, qui font sourire, qui font réfléchir mais différemment. Nous sommes entrés en contact et ce fut très fort.”

Tadmor a compris ce qu’il voulait faire. Il a fermé son studio d’objets design et d’illustration d’architecte pour ouvrir un nouveau studio de création de “gadgets”.“Aujourd’hui je ne fais que ça. Toute la journée je réfléchis à ce que je pourrais créer comme objets super-flus que les gens achèteraient. C’est un objet que tu peux offrir. Je trouve mon inspiration dans les magasins à 1 dollar ou en fouillant dans les tiroirs des gens. La plupart du temps je réflé-chis et l’étincelle arrive d’un coup. Il faut que l’idée combine l’émotion et la logique.”

“Les gens aiment l’histoire derrière l’objet mais ce n’est pas suffisant. Il faut aussi un design sexy qui attire l’acheteur.” Par exemple, le Karoto est la continuité du Pinocchio (le Ge-petto) que Tadmor à inventé et qui a été vendu en 80 000 exemplaires dans le monde entier. Oded Friedland et Avihaï Tadmor ont réfléchi ensemble et l’idée à germé. Les gens aiment tenir dans la main des objets géants.

Aujourd’hui, le Karoto s’est vendu à des centaines de milliers d’exem-plaires. Maintenant je travaille sur la nouvelle collection. Nous avons sorti le “Cucumbo” (pour le concombre). J’ai quelques idées en tête dont je par-lerai plus tard. Nous sommes copiés dans le monde entier. Au début c’est flatteur car ils copient que des objets qui marchent mais maintenant c’est gênant.

A SAVOIR. Si vous souhaitez acqué-rir un objet du créateur, nous avons trouvé le distributeur exclusif en France. Il est aussi disponible dans le très branché magasin parisien Co-lette.

Source: http://coolisrael.fr/

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24L’information en provenance d’IsraëlEdition du 11 Juin au 17 Juin

L’Electronic Entertainment Expo 2014 est la 20ème édition du plus grand salon de jeux vidéo au monde. L’évènement se déroule du 10 au 12 juin 2014 au Los Angeles Convention Center. Il est devenu, au fil des an-nées, le rendez-vous incontournable pour les nouveautés des jeux à venir et des futures tendances et attire plus de cinquante firmes de l’Etat Hébreu impliquées dans la filiere video qui est un des domaines de prédilections de la StartUp Nation.

Un exemple du savoir-faire Israélien. La Startup Flayvr permet d’organiser les photos et les vidéos stockées sur les smartphones de façon entièrement automatique selon plusieurs critères comme l’emplacement, la date ou l’événement, tout en proposant des ou-tils de partage facile et rapide à travers l’espace des réseaux sociaux ou encore par e-mail.

Autre startup “Made In Tel Aviv” : Moment.me est une nouvelle applica-tion iPhone qui rassemble et organise automatiquement les photos, vidéos et tweets de réseaux sociaux dans des albums multimédia qu’il appelés «moments». Cette application est reliée au divers réseaux sociaux: Facebook,

Twitter, Instagram et Google+.

Le système fonctionne à l’aide d’une “smart-matching”, une technologie per-mettant de sélectionner quels éléments doivent être organisés dans l’album. Quand un évènement n’a pas encore eu lieu et qu’il est en cours de réalisa-tion, une bannière rouge intitulé “Live” s’affiche, indiquant que les mises à jour sont en cours.

ISRAELVALLEY PLUS. Selon lavenirdelartois.fr : «De nom-breux exposants seront présents mais parmi les plus connus on retrouve Microsoft, Nintendo, Sony, Electronic Arts et Ubisoft.

Il est ouvert exclusivement aux pro-fessionnels. Rappelons que ce salon a débuté en 1995 suite à l’arrivée des nouvelles consoles de l’époque (PlayS-tation, Sega et Nintendo 64).

La veille du début du salon les grands studios de jeux vidéo organisent des conférences pour présenter leurs nou-veautés, futur produits et jeux vidéo. Vous pouvez suivre ces conférences sur le site officiel ou sur les supports de vos consoles s’ils le diffusent. L’année dernière les géants du jeu vidéo (Mi-

crosoft et Sony) avaient présenté leurs nouvelles consoles Next-Gen (Console nouvelle génération).

Cette édition 2014 sera donc consacrée aux nouveautés que l’on aura dans les années à venir sur ces consoles. D’ail-leurs, les festivités avaient déjà été lan-cées avant l’E3 avec les annonces sur Halo 5 : Guardians pour Microsoft, Drive Club pour Sony et le développe-ment de Far Cry 4 chez Ubisoft.

Parmi les centaines de jeux présent, les plus attendue seront Quantum Break, Star Citizen, Destiny, Dragon Age In-quisition, The Division, Alien Isolation, Far Cry 4, Metal Gear Solid V, Assas-sin’s Creed, The Witcher 3, Battlefield : Hardline, Drive Club, Mirror’s Edge, Battlefront, Thief et Halo 5 : Guardians.

Ces quelques jours de juin seront aussi l’occasion de découvrir les nouveaux jeux et suites attendues et de prendre connaissance des nouvelles stratégies des entreprises pour l’avenir, comme la réalité virtuel». (Pierre MENUGE)

Source: http://www.lavenirdelartois.fr

L’Electronic Entertainment Expo 2014Presence Massive des Israéliens

Netanyahou« profondément troublé » par la coopération des

USA avec le Hamas

Le premier ministre Benyamin Netanyahou a déclaré mardi à l’Associated Press qu’il est « pro-fondément troublé » par la décision des Etats-Unis de maintenir des relations avec le nouveau gouver-nement d’union nationale de l’AP comprenant le groupe terroriste islamiste Hamas.

« Je suis très préoccupé par l’annonce que les Etats-Unis travailleront avec le gouvernement palestinien soutenu par le Hamas, » a déclaré Netannya-hou, affirmant que le groupe terroriste a assassiné « d’innombrables civils innocents. »

Ces commentaires sont venus après que la porte-parole du département d’état, Jen Psaki, a déclaré lundi que Washington estime qu’Abbas a « formé un gouvernement provisoire de technocrates… qui ne comprend pas de membres affiliés au Hamas. »

« Avec ce que nous savons mainte-nant, nous allons travailler avec ce gouvernement, » a déclaré Psaki.

« Tous ceux qui cherchent véritable-ment la paix doivent rejeter l’étreinte d’Abbas au Hamas, et surtout, je pense que les Etats-Unis doivent dire clairement au président palestinien que son pacte avec le Hamas, une organisation terroriste qui vise à la liquidation d’Israël, est tout simple-ment inacceptable, » a déclaré Neta-nyahou mardi.

Un autre responsable israélien a dit après la déclaration de Psaki qu’Israël était « profondément déçu » par la vo-lonté des Etats-Unis de travailler avec le nouveau gouvernement de l’AP.

« Nous sommes profondément déçus par les commentaires du département

d’état américain concernant leur vo-lonté de travailler avec le gouverne-ment palestinien d’union nationale, » a déclaré un responsable du gouver-nement.

« Ce gouvernement palestinien est un gouvernement soutenu par le Hamas, qui est une organisation terroriste commise à la destruction d’Israël, » a déclaré le responsable, qui a refusé d’être nommé.

Le ministre de la communication Gilad Erdan est allé plus loin, définis-sant les Etats-Unis comme « naïfs » après les commentaires de Psaki.

« Malheureusement, la naïveté amé-ricaine bat tous les records. Coopé-rer avec le Hamas, qui est désigné comme une organisation terroriste aux Etats-Unis et qui assassine des femmes et des enfants est inaccep-table, » a-t-il dit.

« La reddition répétée de l’Amé-rique aux diktats des palestiniens nuit gravement aux chances de jamais reprendre les négociations avec les palestiniens, et Israël prendra des mesures unilatérales pour protéger ses citoyens contre le gouvernement terroriste établi par Abbas, » a déclaré Erdan.

Youval Steinitz, le ministre du rensei-gnement, a accusé Washington d’hy-pocrisie, disant à la radio de l’armée : « vous ne pouvez pas le présenter comme un gouvernement Hamas à l’intérieur, alors vous le présentez pu-bliquement comme un gouvernement de technocrates. Si ils s’identifient avec le Hamas, que le Hamas s’iden-tifie à eux et les a nommé, ils sont des représentants du Hamas. C’est un gouvernement du Hamas, et le Hamas est une organisation terroriste. »

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26L’information en provenance d’IsraëlEdition du 11 Juin au 17 Juin

Les députés israéliens éliront demain le 10e président de l’État d’Israël ; en sept années de présidence, Shimon Pérès a amélioré l’image du pays.

En Israël, le rôle du président est essen-tiellement honorifique : il ne détient que très peu de prérogatives, mais il est le chef de l’État qui rassemble la socié-té israélienne au-delà de ses divisions. Shimon Pérès, le 9e président de l’État d’Israël, est entré en fonctions le 15 juillet 2007, après avoir prêté serment devant les députés de la Knesset. Fort de son charisme et de sa réputation in-ternationale, il a œuvré dans différents domaines, apportant notamment sa contribution à des questions de société et d’économie, tout en mettant l’accent sur le rôle de la technologie pour l’ave-nir du pays.

UNE SOCIÉTÉ PLUS UNIEShimon Pérès a largement agi pour préserver une société multiculturelle et pour aider les différentes communautés à s’intégrer dans la société israélienne, tout en gardant leurs spécificités cultu-relles et religieuses. Ses nombreux déplacements dans tout le pays lui ont permis de rencontrer des Israéliens de toutes origines et croyances, et de par-ticiper à de nombreuses manifestations culturelles.

C’est ainsi que le président sortant a pris de nombreuses initiatives pour favoriser l’intégration de communau-tés diverses, comme les nouveaux immigrants (d’origine éthiopienne notamment), les arabes, les druzes, les membres des kibboutzim, etc. Il a aussi pris l’imitative de réunir un « Forum de Jeunes » dans le but de forger le futur leadership d’Israël.

UNE CRÉDIBILITÉ INTERNA-TIONALELe président sortant jouit d’une réputa-tion internationale, notamment confé-rée par le Prix Nobel de la paix obtenu en 1994. Cette stature lui a permis de contribuer aux intérêts de l’Etat d’Is-raël sur la scène internationale, tant sur le plan géopolitique qu’économique ; même dans les moments les plus sen-sibles (comme lors de la crise avec la Turquie), il a réussi à préserver et même à améliorer la crédibilité extérieure d’Israël. Les leaders du monde entier, de passage en Israël, lui rendront tou-jours une incontournable visite au Beit Hanassi, la résidence présidentielle.

Shimon Pérès s’est fait une règle de par-

ticiper à toutes les grandes rencontres internationales qui lui permettent de représenter l’Etat d’Israël face aux grands dirigeants étrangers. C’est ainsi qu’il participe tous les ans au Forum Économique de Davos, en Suisse ; sa présence à ce sommet international lui a permis de multiplier les contacts avec de nombreuses personnalités du monde de l’économie et de la politique. Depuis 2008, le président Pérès réunit tous les ans à Jérusalem la Conférence du Président (“The Israeli Presidential Conference”) à laquelle participent les plus grandes personnalités politiques et économiques du monde.

ISRAËL EN VERTDurant son septennat, Shimon Pérès a fait des progrès de la technologie et de l’innovation son “cheval de bataille” ; il n’a pas hésité à se faire l’ambassa-deur à l’étranger de la haute technolo-gie israélienne. Selon lui, les domaines qui promettent un avenir meilleur à l’économie israélienne se résument par le slogan “Israël en Vert”, comme les technologies de l’environnement et du changement climatique, les éner-gies renouvelables, les technologies de l’eau, etc.

Pour faire avancer les dossiers verts, il a mis en place différents forums de réflexion et il n’a pas hésité à visiter les principaux centres israéliens de développement de l’industrie verte. En 2009, il a représenté l’Etat d’Israël à la conférence de Copenhague des Nations unies sur les changements climatiques.

LE PEUPLE DU FACEBOOKShimon Pérès croit fermement aux ver-tus de l’Internet. En 2012, il s’est en-touré du patron du géant du web, Mark Zuckerberg, pour lancer sa page Face-book, avec un clip de promotion résolu-ment tourné vers la paix dans le monde. « Je suis vraiment excité d’écrire le premier post sur mon mur ; j’espère trouver cette page à un endroit où les rêveurs de paix et les croyants prennent la parole et partagent leurs histoires et expériences avec moi », écrit-il.

Désormais, l’Internet n’a plus de secret pour le président sortant : celui-ci se plait à répéter que « les juifs ne sont pas seulement le Peuple du Livre (“People of the Book”), mais aussi le Peuple du Facebook (“People of the Facebook”) ».

Jacques Bendelac (Jérusalem)

Présidentielle IsraélienneLe Bilan Du Septennat

de Shimon Pérès

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