israël actualités n°287

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Toute l'Information en provenance d'Israël

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GRATUIT - Numéro 287 - Edition du 15 Janvier au 21 Janvier 2013 Journal israélien en langue française

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5L’information en provenance d’IsraëlEdition du 15 Janvier au 21 Janvier 2013

Directeurs de la publication

Rédacteur en chefAlain SayadaTel: 06 68 17 25 55Israël Actualités est une marque déposée en France

Régie publicitaire exclusiveOméga Editions77bis, rue Robespierre93100 MontreuilFranceCrédits photoAlain Azria : 06 21 53 22 13Abonnement : 06 67 44 3000

Directeur commercial Israel:Sigalit Siksik Sitbon06 67 78 40 00

Directeur commercial France:Yohann Azoulay06 68 75 46 26

Commerciaux :Patrick Haddad : 01 48 97 46 85

Distribution - Publicité Strasbourg Logan Strauss : 06 63 77 47 00Distribution - Publicité Provence Alpes cote d’Azur David Botbol : 06 66 70 09 96Distribution - Publicité Rhone Alpes Ylan Alezra : 06 17 79 51 83

Publicités IsraëlSygal Siksik-Sitbon

Tel : 06 67 78 40 00Publicités MarseilleDavid Botbol Tel : 06 66 70 09 96

Ariel Sharon, héros d’Israël, dit Arik ou bien le Buldozer, l’un des plus grands généraux d’Israël et plus grand stratège de son époque vient de nous quitter à l’âge de 85 ans après avoir passé 8 ans jour pour jour dans le coma suite à une attaque cérébrale le 6 Janvier 2006 ...

Arik était l’un des pères fondateurs de l’état d’Israël. Il a fréquenté les plus grandes figures historiques de l’époque : David Bengourion, Haim Waizmann, Menahem Begin, Golda Meier, Moshé Dayan, Bar lev, Itshak Shamir et bien d’autres. Un livre ne suffirait pas pour inscrire le nom de ceux qui ont façonné ce qu’est deve-nu Israël. Ariel était une personna-lité authentique et avait l’amour de la terre. La preuve, le rêve d’Ariel aurait été d’être agriculteur, comme son père, mais la vie l’a contraint à choi-sir une autre voie : celle des champs de bataille et des combats politiques au service du Ham Israël tout entier. Aujourd’hui, les Juifs sont respectés dans le monde grâce à des hommes comme Ariel ... Toute la diaspora reconnaissait le charisme et la gran-deur de cet homme. Les hommes qui ont combattu à ses cotés pleurent au-jourd’hui un soldat d’exception. Il a participé à la guerre d’indépendance où il fut blessé grièvement lors de la deuxième bataille de Latroum près de Jérusalem. Il fut considéré comme mort jusqu’au moment où l’un de ses hommes est allé le récupérer pour constater qu’il était en fait griève-ment blessé et non pas mort. C’est à partir de cet événement que fut prise la décision de ne jamais laisser un soldat prétendu mort ou blessé en territoire ennemi et de tout faire pour le ramener en Israël. Pendant toute sa période militaire, il commença par être un commandant exemplaire, puis un général sublime pendant la guerre des 6 jours, pour devenir pendant la guerre de Kippour un stratège de génie : en traversant le Canal de Suez et en ne respectant pas les ordres qui lui avaient été donnés de ne pas le tra-verser, il risqua à cette occasion le conseil de guerre mais cette opération permit à Tsahal de retourner la situa-tion dans le sud d’Israël et de donner un avantage considérable à Israël en

encerclant la 3ème armée égyptienne dans le Sinaï. Il devint un héros d’Israël, celui qui sauva Israël. On l’appellera par la suite le Bulldozer ou encore « Arik, roi d’Israël ». Ariel Sharon était le talon d’Achille de nos ennemis, tous les grands avaient peur de ses réactions et beaucoup de terro-ristes ont dû en répondre de leur vie ... Ariel Sharon aurait pu en terminer avec Yasser Arafat en 1982 pendant la guerre de Shalom Hagalil (Guerre déclenchée du fait du bombardement incessant des villes du Nord d’Israël, par les terroristes palestiniens de l’OLP) au cours de laquelle ce der-nier était dans le viseur d’un tireur d’élite. Cela nous aurait épargné bien des déboires par la suite …

Ariel Sharon a été un héros de son vivant. Il devient dorénavant une légende. Il a été un modèle à suivre pour toute une génération. Il sera un modèle pour les générations futures. Ariel Sharon était un homme avec qui on ne transigeait pas lorsque la sécurité d’Israël et du peuple juif était en jeu. Tous les moyens étaient bons pour protéger la Terre d’Israël et son peuple. Il a mené une campagne pour que les Juifs de France fassent leur Alya en mettant en place une meil-leure intégration pour eux.

J’aurai tant aimé le côtoyer ou servir sous ses ordres quand j’entends les superlatifs qui le caractérisent. Ariel Sharon était un exemple de bravoure et de simplicité. Ariel Charon, l’héri-tage que vous nous avez légué restera pour toujours dans la mémoire collec-tive de notre peuple. Vous nous avez quitté un shabbat, preuve que D… vous aimait ! Vous avez rejoint vos illustres compagnons ainsi que ceux que vous aimez : votre femme Lily et votre fils parti trop tôt à l’âge de 10 ans. De là où vous serez, je suis sûr que vous veillerez, comme vous l’avez toujours fait, sur l’Etat d’Israël et de votre peuple que vous chérissiez plus que tout … Aujourd’hui, vous avez malheureusement disparu mais sachez que vous resterez à jamais dans l’histoire comme l’un des plus grands hommes d’Israël.Que D… vous donne une place de premier ordre à ses côtés.Amen - Alain Sayada

Ariel Sharon : du héros à la légende

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6L’information en provenance d’IsraëlEdition du 15 Janvier au 21 Janvier 2013

J’ai eu l’avantage et le privilège de rencontrer le général Ariel Sha-ron lorsqu’il se lança dans la poli-tique israélienne en apportant son important concours à la création du Likoud. J’étais alors membre de notre Exécutif Mondial qui se réunissait sous la direction de Me-nahem Begin (zal) et nous avons écouté avec attention les perspec-tives que ramenait la création de ce grand front nationaliste. L’em-preinte jabotinskyenne idéologique restait majoritaire et la présence de notre leader garantissait le respect de cette ligne. Sharon était auréolé du prestige de ses victoires, de sa détermination au combat et de l’amour que lui portaient les sol-dats qui entretenaient la légende de ce guerrier hébreu.

A la suite de la guerre du Liban et des incidents de Sabra et Chatila, Ariel Sharon fut soumis aux critiques acerbes de la gauche et des médias pour avoir laissé des chrétiens excé-dés par les crimes des ‘’palestiniens ‘’ attaquer deux camps de pseudo-ré-fugiés.Le monde n’était pas prêt à tolérer que des chrétiens se fassent justice contre des musulmans et accuser un Juif faisait le bonheur des« antisio-nistes ».Notre dramatique propension à battre notre coulpe, à créer des commis-sions d’enquête, à s’accuser de tous les maux et de tous les mots battait son plein. La splendide opération au Liban qui pouvait terminer le règne du terrorisme contre notre popula-tion et contre les chrétiens libanais se résumait désormais à ces deux noms de Sabra et Chatila.C’est le moment que j’avais choisi avec mes amis du Likoud de France pour inviter Ariel Sharon à un grand diner de gala à Paris. L’amour entre les Juifs de France et Sharon ne s’est jamais démenti. Les réunions officielles de notre mouvement ont toujours été couronnées de succès et le problème consistait surtout à savoir combien de salles annexes de

« l’Aquaboulevard » devaient être équipées de systèmes de transmission vidéo. L’enthousiasme des partici-pants à ces rencontres avec Sharon n’avaient d’égal que l’affection qu’il éprouvait pour ce judaïsme de France qu’il appelait à réaliser son Alya.Son discours toujours clair et patrio-tique enthousiasmait par ses perspec-tives politiques tranchées. Il était tout aussi clair face aux politiciens étran-gers et leurs sempiternelles questions sur les« palestiniens » auxquels il répondait : « Moi, je représente les Juifs. »

Il charmait son public et inspirait l’admiration. Doté d’un humour décapant, il savait aussi bien nous raconter les combats gagnés que les joies du ranch qu’il dirigeait. De nombreuses soirées ont peuplé ces années et c’était toujours fascinant d’entamer avec lui une discussion et de la voir évoluer vers des directions insoupçonnées.Lorsque notre mouvement de France a inauguré le jardin d’enfants, le « Beth Dov », à Kyriat Arba, ce fut naturellement à lui que nous fîmes appel pour clouer la Mezouza.Il a ainsi participé à de nombreuses

rencontres avec les Juifs de France en Israël lors de nos missions et visites.Je pense, en toute modestie, pouvoir dire que nous avions de véritables relations d’amitié et que nous avons partagé des moments particulière-ment émouvants. Comment ne pas revivre ce moment où nous étions à Strasbourg et où je lui fis découvrir les statues de l’Eglise triomphante et de la Synagogue à la lance brisée et aux yeux bandés. Ces deux statues ornent la porte par laquelle les juifs devaient passer et bien entendu, c’est par cette porte que nous sommes entrés. En un instant, nous avons ressenti le poids de l’exil aboli. La synagogue avait re-trouvé sa lance puissante et ses yeux n’étaient plus bandés. Un résumé de l’histoire en quelques pas tout comme ces Juifs romains qui, le jour de l’in-dépendance d’Israël, traversaient l’arche de Titus dans le sens contraire de nos ancêtres forcés de passer sous le joug de l’empire Romain.

De l’Alsace à la Provence, ses visites furent nombreuses et l’accompagner, avec nos épouses, était un plaisir tou-jours renouvelé.Cette ferveur du judaïsme de France l’aida dans les moments difficiles

à surmonter l’hostilité des medias jusqu’à son accession au poste de Premier ministre de l’Etat d’Israël. C’est à l’Hôtel Park de Netanya que j’avais invité la communauté juive francophone à lui apporter son sou-tien.Le lendemain du tragique attentat contre le Seder organisé dans l’Hôtel, je lui rappelais qu’il y avait tenu un discours très ferme contre le terro-risme.La retenue n’était plus de mise.Puis arriva le temps des questions. Ariel Sharon parla de « concessions douloureuses ». Lors de ma dernière rencontre privée avec lui, je lui de-mandais pour qui les concessions devaient être« douloureuses ». De-vraient-elles l’être pour les ennemis agresseurs et vaincus, pour ceux qui depuis un siècle cherchent à nous éli-miner ou pour nous, qui avions réussi aux prix de sacrifices immenses à res-taurer notre souveraineté sur la terre d’Israël ?Sa réponse gênée me fit comprendre que mes appréhensions étaient réelles et que ce plan d’expulsion des Juifs de la bande de Gaza était en voie de réalisation. Je savais également que lorsque Sharon décidait d’accomplir

une action, il ne s’arrêterait pas avant d’avoir atteint son but. Ni l’opposi-tion des adhérents du Likoud, ni le vote défavorable des députés fidèles à notre idéologie ne l’arrêtèrent.C’est à ce moment que je considère qu’il fut victime d’un AVC politique et que je fis mes adieux à un ami que j’estimais, que j’admirais.C’est à ce moment là qu’il est entré dans le coma politique qui semble menacer d’autres dirigeants.L’image que je désire conserver de lui est celle du pionnier et de l’agricul-teur qui aime sa terre et la travaille. Celle du combattant qui a gagné ses galons et sa gloire sur les champs de bataille et non pas dans les couloirs d’intrigues. Celle de l’homme qui mena le commando 101 à riposter et vaincre les ennemis. Celle du géné-ral au front bandé qui fit traverser le canal de Suez aux forces victorieuses d’Israël. Celle du chef politique ap-pelant les Juifs à s’installer sur toutes les collines de Judée et Samarie. Celle d’un Ami.Repose en Paix, Arik, et que la Terre d’Israël que tu as su défendre te soit douce.

Jacques Kupfer

Adieu

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7L’information en provenance d’IsraëlEdition du 15 Janvier au 21 Janvier 2013

Shimon Peres a rendu hommage au 11ème Premier ministre de l’Etat d’Israël en prononçant un discours sur l’esplanade de la Knesset.

Le président de l’Etat s’est adressé directement à « Arik », l’ « ami, le

leader, le chef militaire ». « Nous te disons adieu, tu étais les épaules sur lesquelles reposait la sécurité d’Israël. Repose en paix. Tu ne t’es jamais reposé lorsque tu étais au ser-vice du peuple, lorsque tu as défendu le pays et lorsque tu l’as fait fleurir ».

Le Premier ministre Benyamin Neta-nyahou a qualifié Sharon de « père fondateur » et l’a félicité pour être resté ferme sur les intérêts d’Israël, même au détriment des relations di-plomatiques avec les alliés.

« Sharon a accordé une importance primordiale aux relations avec les Etats-Unis, mais savait rester ferme sur la sécurité d’Israël », a déclaré Netanyahou

Le vice-président des Etats-Unis Joe Biden a également tenu à rendre un dernier hommage à l’ancien Premier ministre Ariel Sharon. « Nous ne pleurons pas la mort d’un homme d’Etat, mais celle d’un parent », a déclaré le vice-président.

Il a ajouté que la vie d’Ariel Sharon retraçait toute l’histoire d’Israël. « Il était un homme complexe qui a vécu des périodes compliquées dans une région compliquée », a souligné le responsable américain.

Jo Biden a également réitéré son sou-tien à l’Etat hébreu. « Personne dans le monde ne peut douter de notre sou-tien indéfectible en faveur d’Israël, un Israël indépendant », a insisté le vice-président des Etats-Unis.

L’ex-Premier ministre de l’Etat d’Is-raël Ariel Sharon est décédé samedi après-midi à 14h20 heure israélienne à l’âge de 85 ans au centre médical Sheba de l’hôpital Tel Hashomer près de Tel Aviv après que son état de san-té s’est brusquement aggravé le 1er janvier 2014, alors qu’il était plongé dans le coma depuis 8 ans. M. Sharon avait été terrassé par une attaque céré-brale le 4 janvier 2006.

Discours de Shimon Peres, Benyamin Netanyahou et Joe Biden

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8L’information en provenance d’IsraëlEdition du 15 Janvier au 21 Janvier 2013

Ariel Sharon, qui fut le onzième premier ministre de l’État d’Is-raël et l’une de ses figures les plus controversées, a été inhumé lundi après-midi dans son ranch du Né-guev en présence des plus hautes autorités du pays, mais aussi du vice-président américain Joe Bi-den, de l’ancien chef du gouver-nement britannique Tony Blair, de la ministre française en charge des Français de l’étranger, Hélène Conway-Mouret, et de quelques centaines d’anonymes.

Son cercueil, porté par huit généraux, a été mis en terre au son du Kaddish lu par le grand rabbin des forces ar-mées israéliennes, Rafi Peretz, puis par ses deux fils Omri et Gilad. Un hommage lui a été rendu par le géné-ral Benny Gantz, chef d’état-major de Tsahal. «Notre armée continuera à vivre dans votre ombre et votre souvenir pendant de nombreuses an-nées», a-t-il dit. Ariel Sharon repose désormais au côté de son épouse Lily, disparue en 2000, parmi les champs vert tendre et bruns qui s’étendent autour du ranch des Sycomores, à

quelques kilomètres seulement de la bande de Gaza.

Les funérailles, qui se sont déroulées sous la surveillance des drones et des chasseurs de l’armée de l’air israé-lienne, n’ont pas été perturbées par le tir de deux roquettes depuis la bande de Gaza. Selon l’armée israélienne, ces projectiles ont frappé une zone inhabitée de la région de Shaar HaNé-guev. Une agression qui pourrait sus-citer une réplique israélienne. Selon une source sécuritaire interrogée par l’Agence France-Presse, l’État hé-breu avait fait «passer le message» au Hamas palestinien qu’il ne tolérerait aucun tir de roquette depuis la bande de Gaza durant ces célébrations. «Nous leur avons dit que ce serait un très mauvais jour pour tester notre patience», a poursuivi cette source.

«No comment» de Mahmoud Ab-bas

Ces derniers jours, de nombreuses voix se sont élevées dans les Ter-ritoires palestiniens comme dans le monde arabe pour rappeler les

«crimes» commis par Ariel Sharon, des raids conduits dans les années 1960 en territoire égyptien à la ré-pression de la seconde intifada en passant par le massacre de Sabra et Chatila, au Liban, dont il fut accusé d’être «indirectement responsable». Le président de l’Autorité palesti-nienne, Mahmoud Abbas, s’est pour sa part soigneusement abstenu de commenter sa disparition.

Lundi matin, les responsables poli-tiques israéliens ont rendu hommage à Ariel Sharon lors d’une cérémonie organisée devant la Knesset, à Jérusa-lem, en présence d’une vingtaine de représentants étrangers. Le président Shimon Pérès et le premier ministre Benyamin Nétanyahou ont salué le général dont nul, y compris ses plus sévères détracteurs, ne conteste la contribution décisive à la défense d’Israël. «Il fut l’épaule sur laquelle reposait la sécurité du pays», a salué l’un, tandis que l’autre s’engageait à «défendre fermement» l’héritage d’Ariel Sharon.

Plus mesuré, le vice-président amé-ricain Joe Biden a rappelé qu’«Arik (le diminutif d’Ariel, NDLR) fut un homme complexe qui a vécu à une époque complexe et dans un environ-nement complexe». Tony Blair, qui représente aujourd’hui le Quartette pour le Proche-Orient, a pour sa part rappelé qu’Ariel Sharon, jadis sur-nommé le «bulldozer», «a pu laisser dans son sillage des dégâts considé-rables», tout en soulignant que «son objectif et sa motivation étaient tou-jours clairs».

Ariel Sharon inhumé sur ses terres en Israël

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10L’information en provenance d’IsraëlEdition du 15 Janvier au 21 Janvier 2013 10L’information en provenance d’IsraëlEdition du 15 Janvier au 21 Janvier 2013

Le PS honore Ariel Sharon. Le NPA dépose sa gerbe

Du tac au tac, voici ce que les habi-tants de la petite ville de banlieue parisienne découvraient ce matin : le magasin Casher Naouri, 14, Ave-nue du Mesnil 94210 La Varenne

Saint Hilaire.

Hier, France 2, Le Point et Rue89 ont profité de la mort d’Ariel Sha-ron pour le traiter de criminel en

faisant parler les Palestiniens. Le résultat a été immédiat. Content messieurs les journalistes ?

Hier les médias traitent Ariel Sharon de criminel, par la suite un tag antisémite à La Varenne sur un magasin juif

Voici les réactions du Parti socia-liste et du NPA au décès d’Ariel Sharon, l’ex-Premier ministre israélien décédé samedi après un coma de huit ans.

- Harlem Désir, premier secrétaire du PS: « Ariel Sharon a marqué profon-dément la vie politique de son pays. Après avoir été un faucon, il avait finalement décidé de rompre avec son parti le Likoud pour former son propre parti et entamer, comme pre-mier ministre d’Israël, des pourpar-lers de paix avec Mahmoud Abbas en 2004 et décider le retrait de Gaza en 2005″.

Le Parti socialiste, qui présente ses condoléances à sa famille et au peuple israélien, « reste convaincu de la nécessité d’une solution de paix négociée entre Israéliens et Palesti-niens reposant sur deux Etats dans des frontières sûres et reconnues ». (communiqué)

- NPA: « C’est aux martyrs de Sabra et Chatilah, à la résistance libanaise et à la résistance palestinienne que, pour notre part, nous rendons hommage ». « Le boucher de Sabra et Chatilah sera enterré avec ses médailles et de nombreux hommages. Parmi ceux-ci, celui du président Hollande qui salue +un acteur majeur dans l’histoire de son pays+ qui aurait fait +le choix de se tourner vers le dialogue avec les Palestiniens+… Les Libanais qui ont résisté héroïquement à l’invasion de leur pays, le peuple palestinien qui a résisté et qui résiste toujours à la colonisation et au vol de leurs terres, apprécieront comme il se doit cet hommage ».

« Depuis les camps du Liban, du fond des prisons, de Beyrouth à Jenin, la lutte pour le droit au retour continue ». (communiqué)

Les rouges verdissent toujours plus…

Par Roger Astier

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12L’information en provenance d’IsraëlEdition du 15 Janvier au 21 Janvier 2013

Le Musée national de Bavière a an-noncé vendredi avoir retrouvé dans ses sous-sols une des guillotines utilisées par le régime nazi pour décapiter ses opposants ou traîtres politiques.

Lorsqu’Hitler prit le pouvoir en 1933 il ordonna la construction en Alle-magne et en Autriche de 20 guillo-tines. Hitler considérait que c’était une forme de punition humiliante parfaitement adaptée aux opposants ou traîtres politiques.

Cette guillotine, longtemps recher-chée, aurait en fait été transférée à la prison de Ratisbonne (en Bavière), puis donnée au Musée national de Munich en 1974, où elle se trouvait depuis, a expliqué Sybe Wartena, un responsable du musée.

Il y a une «très forte probabilité» qu’il s’agisse de celle ayant servi pour les exécutions des Scholl, a-t-il affirmé.

Un des rares exemples de résistance au Troisième Reich

Hans Scholl, étudiant en médecine, avait fondé le groupe de la «Rose blanche» avec sa sœur Sophie et des camarades d’université, au printemps 1942. Ils diffusaient des tracts dénon-çant le régime hitlérien et l’extermi-nation des Juifs, d’abord à Munich, puis dans toute l’Allemagne.

La «Rose blanche» était l’un des exemples de résistance au Troisième Reich. Hans et Sophie Scholl avaient été arrêtés le 18 février 1943 et guillo-tinés quatre jours plus tard à la prison bavaroise de Stadelheim, à Munich.

Recherchée dans le Danube

Longtemps, tout le monde a pensé que la guillotine – qui a égale-ment servi à décapiter des centaines d’autres victimes du nazisme – avait été démontée et jetée dans le Danube, dans le tumulte des derniers jours de la Seconde Guerre mondiale.

Des recherches dans le fleuve étaient restées sans résultat, a raconté M. Wartena. Un élément en particulier a permis une identification presque certaine de l’engin: le bourreau de l’époque, Johann Reichhart avait dé-monté une pièce – la bascule – pour gagner du temps, car la prison de Stadelheim était celle qui abritait le plus grand nombre d’exécutions dans toute l’Allemagne à l’époque.

Cette pièce est démontée aussi sur la guillotine du musée. «C’est l’indice le plus fort», a indiqué M. Wartena. L’état d’usure de la guillotine, qui a manifestement beaucoup servi, et sur laquelle des traces de sang sont en-core clairement visibles, plaide aussi dans ce sens, a-t-il ajouté.

Allemagne : la guillotine d’Hitler retrouvée dans un musée

Le site Internet des Fraternités monastiques de Jérusalem, héber-gé sur celui de la Conférence des évêques de France (CEF), a de nou-veau été piraté par des islamistes, le 11 janvier 2014. Cette fois, l’at-taque est venue du Maroc. Le site Internet des Fraternités Monas-tiques de Jérusalem a déjà été pi-raté – par des islamistes algériens – dans le passé.

La plupart des ecclésiastiques euro-péens basés en Israël, telle la « Custo-

die en Terre sainte », et, la plupart des ecclésiastiques orientaux sont israé-lophobes, palestinophiles et soumis à l’islam. Apparemment, cela ne les dispense pas de se faire pirater leurs sites Internet par des arabo-musul-mans. Quand donc ces ecclésiastiques comprendront-ils que le christianisme est issu du judaïsme et que l’islam, en revanche, n’est qu’une idéologie reli-gieuse obscurantiste ?

© Michel Garroté

Site Internet à Jérusalem piraté par des islamistes

Depuis des années, le brûlot d’Adolf Hitler fait un carton dans le monde arabe. Pas un seul salon du livre, à Dubaï ou même au Maroc, sans que ce livre ne fasse tête de gondole.

Oui mais voilà, avec Dieudonné, le livre commence aujourd’hui à inon-der la France.

Le manifeste antisémite écrit par le leader nazi en 1923, alors qu’il était en prison, est facilement trouvable sous plusieurs formes sur le Net. Selon le site Vocativ, l’ouvrage du dictateur serait un best-seller des sites Amazon et iTunes.

Le site d’investigation spécialisée dans les recherches sur le Net, Voca-tiv, vient de livrer un article provo-cant sur la résurgence de Mein Kampf (Mon combat) sur le Web près de 70 ans après la chute du IIIe Reich. Se-lon cette étude, la version e-book du manifeste national socialiste serait en tête des ventes sur la libraire en ligne Amazon, et aussi sur iTunes la plus importe plate-forme de télécharge-ment.

Si les versions classiques, imprimées et vendues «physiquement», sont soumises en France à une législa-

tion relativement contraignante – les textes antisémites doivent être précé-dés d’un avertissement au lecteur -, sur le Net, Mein Kampf serait plutôt soumis à la loi de la jungle. Sur Ama-zon, par exemple, on peut trouver sans être un as du surf une centaine de versions différentes du journal politique qu’Hitler dicta en prison en 1923 à son futur dauphin Rudolf Hees.

On peut légitimement s’interroger sur le succès actuel du livre fondamental du nazisme qui, il est nécessaire de le rappeler, est à l’origine de l’assassi-nat de six millions d’êtres humains. Les nouvelles formes de lecture sont peut-être la cause de la recrudescence d’intérêt pour le manifeste politique du leader nazi. Téléchargements sur smartphones, sur Kindle (la nouvelle tablette dédiée à la lecture), enregis-trement sonore – c’est possible! – sur iPad, on peut dorénavant lire et même écouterMein Kampf ad nauseam. Et surtout sans le moindre avertissement aux lecteurs.

Aujourd’hui, il est difficile de chif-frer exactement l’ampleur des ventes et des téléchargements sauvages sur le Net. À défaut de donner des statistiques exactes – et vérifiables

-, Vocativ publie des classements qui permettent tout de même d’éva-luer le phénomène. En 2011, à titre d’exemple, Mein Kampf a été la 17e vente dans la catégorie «nationa-lisme».

Pourquoi donc, 70 ans après la chute du nazisme les idées d’Hitler font-elles toujours flores sur la Toile? Vocativ identifie deux raisons princi-pales: la crise économique et le goût de l’interdit. Les idées extrêmes se nourrissent du malheur et des consé-quences de la crise. Mein Kampf est le symbole historique de la radica-lisation des idées consécutive à la Première Guerre mondiale, puis à l’effondrement économique de 1929. La montée des communautarismes qui est aujourd’hui une conséquence de la crise actuelle augmente certai-nement l’attrait du pamphlet hitlé-rien. Quant à l’attirance pour le fruit défendu sur la Toile, à n’en pas dou-ter, la réputation sulfureuse du brûlot antisémite le place dans la catégorie des livres qu’il faut avoir lus sous le manteau. À l’instar du roman érotico-pornographique 50 Shades of Grey, il semble de bon ton pour le geek d’avoir dans sa bibliothèque numé-rique Mein Kampf…

Propagande antisémite? Divulga-tion non contrôlée d’idées nationa-listes et «racialistes»? Le débat fait rage depuis maintenant dix ans. En 2005, Mein Kampf avait été vendu à 100.000 exemplaires en Turquie. Les défenseurs de la libre circulation des idées ne voient dans cet ouvrage qu’un livre à valeur historique. En France, la vente physique du livre est très encadrée par la loi. Sur le Net, ce n’est pas le cas. Jusqu’à quand?

Après le monde arabe, Mein Kampf envahit la France

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13L’information en provenance d’IsraëlEdition du 15 Janvier au 21 Janvier 2013

Le géant de l’internet américain Google s’est excusé vendredi 10 janvier après que son service de cartographie «Maps» a affiché pen-dant un moment une «Place Adolf Hitler» à Berlin.

Jeudi, pendant quelques heures, la voie bordant au nord la Theodor-Heuss Platz (Place Theodor-Heuss), un important rond-point de la capitale allemande, avait été renommée sur Google Maps «Place Adolf Hitler», nom que cette voie portait entre 1933 et 1947.

«On nous a signalé un nom de rue inexact et inapproprié sur Google Maps et nous avons rectifié immé-diatement», a indiqué vendredi une porte-parole de Google en Allemagne dans un communiqué. «Nous deman-dons pardon pour cette erreur», a-t-elle ajouté.

Sur la fonction Maps de Google, l’endroit a retrouvé son vrai nom ac-tuel, «Theodor-Heuss Platz», du nom du premier président allemand de l’après-guerre. Il avait été rebaptisé ainsi en 1963, alors qu’entre 1933 et 1947 il avait porté le nom du dictateur nazi, à l’époque où le troisième Reich rêvait, avec le projet Germania, de faire de Berlin la capitale du monde.

La consternation provoquée par l’er-reur de Google a été massivement relayée sur les réseaux sociaux en Allemagne et le quotidien populaire Bild s’interrogeait vendredi sur son site web: «Comment cela a-t-il pu arriver?».

Google n’a pas fourni d’expli-cations sur cette anomalie. Mais Google Maps a déjà fait l’objet de piratages par le passé, ont souligné les médias allemands.

Google Maps affiche une «Place Adolf Hitler» à Berlin

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14L’information en provenance d’IsraëlEdition du 15 Janvier au 21 Janvier 2013

A l’occasion de la nouvelle année 2014, le site international juif de rencontre JDate publie une vaste enquête sur l’utilisation des di-verses technologies de communi-cation actuelles par les célibataires juifs dans le monde.

Réalisée sur plus de 3500 ‘singles’ juifs américains, israéliens français, cette enquête montre globalement un attrait de plus en plus important pour la communication en temps réel et virtuel.

Préfèrent-ils utiliser le téléphone, le mail ou les sms pour rompre ? Gardent-ils leur téléphone ouvert lors d’un premier RV ? Comment fixent-ils leur premier RV ? Autant de questions sur lesquelles JDate s’est penché pour établir le profil type du célibataire ‘new age’.

Quelques conclusions :• La majorité des célibataires pré-fèrent fixer leur premier rendez-vous par téléphone. • La majorité des célibataires juifs indiquent mettre ‘en silence’ leur por-table lors d’un premier rendez-vous.• Contre toute attente, les hommes cé-libataires juifs ne sont pas influencés

par leur mère mais par leurs amis !• Nombre de SMS maximum : 15 aux USA et en Israël, 4 à 6 en France !• Le téléphone est devenu un ami inséparable des célibataires.• Les femmes sont plus impatientes que les hommes !• La grande majorité des personnes interrogées préfèrent mettre fin à une relation sérieuse en direct, lors d’un face à face.

Détails des questions et réponses is-sues du sondage • La majorité des répondants pré-fèrent fixer leur premier rendez-vous par téléphone.

51 % pour les américains, 82 % pour les israéliens et 65 % pour les français. Chez les célibataires juifs de France, il est intéressant de noter que 28 % des hommes pensent envi-sageable de fixer un premier rendez-vous par SMS contre seulement 14 % des femmes… • La majorité des répondants in-diquent mettre ‘en silence’ leur por-table lors d’un premier rendez-vous.

62 % pour les américains, 55 % pour les israéliens et 56 % pour les fran-

çais. A noter : Une vraie différence de comportement entre les femmes israéliennes et les femmes juives en France : seulement 47 % des israé-liennes acceptent de faire taire leur cellulaire contre 59 % des célibataires juives françaises.

• Le téléphone est devenu un ami inséparable des célibataires. 50 % des hommes français, et 52 % des femmes le garde près d’eux quand ils vont dormir.

• Le mobile, un élément ultra privé pour les femmes.

Accepteriez-vous qu’une personne avec laquelle vous avez commencé à sortir regarde le contenu de votre mobile ? « Oui sans problème » ré-pondent 28 % des célibataires juifs de France, alors que 46 % des céliba-taires juives répondent « non, c’est un objet personnel et privé ». • Nombre de SMS limite : Si en Israël et aux Etats-Unis, le nombre de SMS maximum que l’on peut envoyer ou recevoir au début d’une relation est de 15, en France on place la barre beaucoup moins haute.

Pour 45 % des célibataires juifs de France âgés de 18 à 25 ans interrogés par JDate, entre 4 à 6 SMS serait la bonne moyenne. De 46 à 55 ans, le chiffre baisse encore : 42 % : 4 à 6 messages par jour et 33 % de 1 à 3 messages.

• Contre toute attente, les hommes cé-

libataires juifs ne sont pas influencés par leurs mères mais pas leurs amis !

A la question : Quelles sont les per-sonnes dont vous prenez l’avis en compte pour votre vie amoureuse ? Les célibataires juifs français ré-pondent (tous âges confondus) à 54 % les amis!

Chez les hommes, le chiffre grimpe à 62 % et chez les femmes il régresse, contre toute attente, à 48 %. Chez ces dernières, l’avis des parents de-meurent l’un des plus importants pris en compte.

• Les femmes sont plus impatientes que les hommes !60 % des célibataires israéliens et américains affirment espérer une ré-ponse dans les 3 heures suite à l’envoi d’un SMS. En France, on est plus im-patients : 30 % d’entre eux espèrent en effet une réponse dans l’heure alors que chez les femmes, ce chiffre monte à 38 % !

• Et la rupture dans tout ça ?

Dans la grande majorité - 84% - des personnes interrogées préfèrent mettre fin à une relation sérieuse en direct lors d’un face à face. Chez les célibataires juifs de France, ceci est vrai pour 88 % chez les hommes mais seulement à 79 % chez les femmes. En effet, 8 % d’entre elles des célibataires juives interrogées par JDate.fr privilégient un courrier …

Selon Daniella Perlstein, directrice

de JDate Israël / Europe : «En tant que leader international des sites juifs de rencontre, JDate est particulière-ment à l’écoute des différentes évo-lutions technologique en s’adaptant et en offrant des fonctionnalités qui répondent à cette évolution. Ce son-dage reflète les tendances mondiales qui se produisent avec l’entrée des smartphones dans notre vie quoti-dienne. Des tendances comportemen-tales et sociétales que l’on retrouve au cours des étapes de la vie amou-reuse. Ce sondage nous montre ainsi que l’on courtise de plus en plus par SMS, que le téléphone reste un outil de communication privilégié dans les moments importants de la vie amoureuse et des rencontres, et que les femmes se sont particulièrement bien adaptées aux technologies de communication immédiate, au point qu’elles en deviennent plus impa-tientes que les hommes à recevoir des réponses à leur sollicitations ! A ce sujet, nous suggérons aux femmes aux femmes de laisser davantage de temps aux hommes pour les courtiser. Si l’homme avec lequel une femme entame une relation est véritablement intéressé, il lui fera savoir, apparem-ment un peu plus lentement que ce qu’elle espère ».

JDate a été fondé en 1997. Plus de 750 000 célibataires sont inscrits sur ce site de rencontre international qui réuni des célibataires juifs français, américains, anglais et israéliens.

Les célibataires juifs et la technologie

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16L’information en provenance d’IsraëlEdition du 15 Janvier au 21 Janvier 2013 16L’information en provenance d’IsraëlEdition du 15 Janvier au 21 Janvier 2013

Le neuf janvier 2014, le Conseil d’Etat, entant que juge des référés, a été saisi par le Ministre de l’Inté-rieur Français Manuel Valls suite à la décision du tribunal admi-nistratif de Nantes d’autoriser, ce même jour, le spectacle « Le Mur » de Dieudonné M’Bala M’Bala. Par la personne de Bernard Stirn, l’ordonnance de référé-liberté a été annulée et l’interdiction du show maintenu.

Ce qui n’a pas plu, bien sûr au nom de la liberté d’expression, à beaucoup mais aussi à d’autres qui ont vu une main étrangère dans la décision du juge Stirn.

Devinez laquelle !

Bernard Stirn est issu d’une famille de hauts fonctionnaires parmi lesquels son père Alexandre Stirn, ancien préfet de région, et son frère Olivier Stirn ancien ministre. Il est licencié en droit, lauréat de l’Institut d’études politiques de Paris et reçu à l’École nationale d’administration dont il sort auditeur au Conseil d’État.

S’ensuit des postes prestigieux. Après un bref passage comme chef de cabi-net du secrétaire d’état Roger-Gérard Schwartzenberg, il devient Commis-saire du gouvernement, Secrétaire général du Conseil d’État, Président de la 7e sous-section de la section du contentieux et juge au tribunal des conflits. En 1992 il a été élevé au grade de Conseiller d’État, puis partiellement détaché au Conseil constitutionnel en tant que rapporteur adjoint et devient en 2006 Président de la section du contentieux.

De surcroît, il reçoit les décorations d’Officier de la Légion d’honneur et de Commandeur de l’Ordre national du Mérite.

Bref, un curriculum vitae à faire pâlir !

Sauf…que pour certains tout cela n’est pas très ‘’catholique’’ et dans le cas présent suffisamment français ! Il est, par l’intermédiaire de sa mère, arrière-petit-neveu d’Alfred Dreyfus ! Ce fonctionnaire a donc…du sang

juif dans ses veines !

Ce qui expliquerait, inévitablement, sa décision d’interdire le spectacle antisémite de l’antisioniste déclaré Dieudonné car…juif et partie, par-don, juge et partie. C’est ce que laisse entendre le site Le citoyen engagé dans un article intitulé : « Le conseil d’état est-il français ou israélien? ».

Comme son illustre aïeul, Bernard Stirn est donc supposé avoir trahi ! Le sang juif coulant dans ses veines tient de preuve !

Dans la France du vingt et unième siècle il y a encore des individus qui ne trouveront jamais les Juifs assez Français et toujours prompts à vendre (le Juif n’est-il pas un expert en cette matière ?) l’intérêt commun pour des gains communautaristes. De tristes individus qui au nom de leur idéolo-gie morbide et de leur haine atavique rechercheront, en toute personne leur déplaisant, leurs origines juives… forcément malignes.

A n’en plus douter l’antisémitisme est encore vivace en ce pays qui se pré-tend être celui des droits de l’homme. L’antisionisme, pour les plus timides, devant servir de paravent à leur hos-tilité systématique envers le peuple juif.

La France dieudonesque les a réveil-lés. Il est à parier qu’ils ne se rendor-miront pas de sitôt !

Publié par Victor Perez

La France dieudonisée

Des dizaines de milliers de per-sonnes ont manifesté samedi à An-kara contre le gouvernement isla-moconservateur de Recep Tayyip Erdogan, secoué par un scandale de corruption sans précédent.

Environ 20 000 personnes, selon un photographe de l’AFP, se sont ras-semblées à l’appel de syndicats et d’ONG sur la place Sihhiye, en criant «la Révolution va nettoyer cette saleté» ou «ils sont des voleurs» à l’adresse du Parti de la justice et du développement (AKP) au pouvoir.

Des manifestants brandissaient aussi de faux dollars ornés du visage d’Er-dogan.

Le scandale de corruption impliquant des proches du premier ministre turc a relancé la contestation antigouver-nementale, six mois après les grandes

manifestations qui ont secoué la Tur-quie.

La Turquie est agitée depuis trois semaines par un scandale qui im-plique des dizaines de proches du gouvernement islamoconservateur et menace directement la position de son premier ministre Recep Tayyip Erdogan, à trois mois des élections municipales.

Recep Tayyip Erdogan a crié au com-plot et accusé la police et la justice de vouloir sa perte en pilotant ces enquêtes anticorruption.

Le bras de fer entre le gouvernement turc et la justice a viré à la guerre ou-verte vendredi alors que le Parlement a entamé l’examen d’un projet de loi controversé destiné à renforcer le contrôle politique sur les magistrats.

Des milliers de personnes manifestent contre Erdogan à Ankara

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17L’information en provenance d’IsraëlEdition du 15 Janvier au 21 Janvier 2013 17L’information en provenance d’IsraëlEdition du 15 Janvier au 21 Janvier 2013

Si il y en a bien une qui aurait du monter au créneau, c’est bien la Ministre de la Justice. Après tout, ce sont les juges qui n’ont pas –sciemment ou inconsciemment- pris la mesure du cas de M’bala M’bala.

On me dira que ce mec, multi-récidi-viste aurait pu être cueilli sous la pré-sidence Sarkozy. C’est vrai aussi. Le pouvoir judiciaire est si indépendant qu’il renâcle à utiliser les outils mis à sa disposition pour faire respecter ses arrêts.

Peut-on en ce cas, redouter que le cas de l’antisémite M’bala M’bala puisse faire jurisprudence ? Les condamnés à verser une amende pourraient eux aussi user des mêmes ficelles.

Le feuilleton a servi la soupe à toute la presse. Ira ? Ira pas ?

Le tweet pourri de Dieudonné à l’adresse de Valls devrait déjà nous plonger dans la consternation.Le mec s’exprime comme une cail-lera de ZEP : « Manu, tu l’as dans le fion ».

Nous devrions revenir aux fondamen-taux mais les journalistes ont donné le ton depuis longtemps.Lorsqu’un Pujadas, Bourdin ou tout autre connard de l’audio-visuel s’adressent à un Président de la Ré-publique ou un Ministre en omettant volontairement de lui rappeler son titre, inutile d’espérer que le public en fasse autant. Or, j’ai toujours détesté qu’on ne mette pas les formes devant un élu qu’on soit ou pas de son bord politique.

Pour les commentaires, autant vous dire que les troupes de M’bala M’ba-la se sont mobilisées. Tous les fora sont pris d’assaut. Inutile d’aller vous fader la lecture du Fig, Nobs, Rue89, Le Point etc…LES MECS SQUATTENT A FOND. Si, après ça vous jetez un œil sur les sondages, ne soyez pas étonnés de trouver près de 80 % de pro-Dieudonnistes quand bien même ils se cachent derrière la sacro-sainte « liberté d’expression ».

On en a vu défiler des baveux, des oubliés du PAF qui viennent donner leur opinion, tel Jack Lang. Qui se souvenait de ce mec ? Depuis qu’il préside l’Institut du Monde Arabe, personne ne va lui mettre un micro sous le nez. Hier, il a pu enfin en avoir un et comme d’habitude il a pu faire son intéressant… »Oui…Dieudonné est parfaitement condamnable, du moins ses propos MAIS je n’aurais pas procédé comme l’a fait Emma-nuel Valls… »

Allez les mecs ! Allez donc nous cher-cher toutes les momies qui roupillent dans un coin pour les interviewer, on

s’en cogne.

A force de vouloir à tout prix trouver un son nouveau, je me suis coltiner tous les médias écrits mais aussi les radios.

Dans le peloton de tête des aficio-nados du franco-camerounais anti-sémite, on trouve par hasard : Radio Beur, Radio Maghreb 2 et, dans une moindre mesure ou de façon bien plus pernicieuse RMC.

Si les deux premières radios laissent filtrer un agacement et s’ingénient à endoctriner ses auditeurs pour alerter (je me marre) « contre la grave déci-sion du Conseil d’Etat qui donne un coup de canif à la liberté d’expression » donc à la liberté de haïr les juifs, RMC n’accueille que des Mohamed et Karim qui eux aussi regrettent pro-fondément « la République en danger » depuis l’affaire.

Bref ! Vous l’aurez compris, tout ce merdier qui fait bander l’antisémite comme un taureau est comme une perfusion de viagra dans son gros bras boudiné. Du moment qu’on cause de lui…

Peu de gens pourtant iront deman-der des comptes aux enfoirés qui encadrent ce pourri. Soral est tran-quillou ainsi que Meyssan et Blanrue. Pourtant, il est urgent de demander des comptes.

Radio Notre Dame a rappelé un mo-ment « drolatique et désespérant » ce matin.

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Au milieu de la foule des fans de Dieudonné, on pouvait remarquer un groupe de franco-africains, capuches rabattues dans lequel se pavanait un bon gaulois, casque à cornes sur la tête et enroulé dans le drapeau fran-çais.

« Qu’est ce que cet identitaire vient foutre au milieu de cette racaille si-non prouver que son antisémitisme est plus fort encore que son nationa-lisme franchouillard ? ».

Bien vu ! L’extrême-droite est deve-nue par la grâce de la sous-merde an-tisémite d’une « incroyable tolérance ». C’est tout juste si elle ne va pas embrasser à pleine bouche tous les arabo-africano-musulmans de France afin d’en finir avec les juifs.

Les juifs auraient-ils par je ne sais quelle tour kabbalistique réussi à fé-dérer les extrêmes et écraser la xéno-phobie ? Balèzes les juifs !

Le bon côté de l’antisémitisme c’est qu’il apaise les tensions…du moment que la haine contre un seul demeure…

Incroyable ce mutisme de Christiane Taubira !

En tout cas, chapeau Valls ! Vous allez voir qu’ils vont tous lui tomber dessus dans la presse ainsi que sur Internet. L’histoire n’est pas finie. On va lui prêter des actes politiciens et je parie même que la bande à Martine Aubry va s’en occuper activement parce que les élections sont proches et aussi parce que Hollande est l’en-nemi à abattre.

La « une » du Nouvel Obs est abso-lument dégueulasse ! Mettre sur le même pied « Soral, Dieudonné et Zemmour » est une infamie que seul

ce canard de gauche est capable de commettre.Les deux premiers prennent leurs ordres et pognon de Téhéran, ré-pandent une haine sans commune mesure avec les prises de parole d’un journaliste qui fut certes condamné mais n’a jamais égalé les propos de Soral et Dieudonné.

Nous sommes habitués aux dérapages du Nobs mais là…c’est trop ! Beau-coup trop ! Ces donneurs de leçon, couards et exerçant une désinforma-tion constante dans le conflit israé-lo-palestinien (qui a servi de caution

aux propos de Soral et Dieudonné), devrait être mis sur la touche.

Ça suffit !

Tout le monde attend de savoir si ce soir M’bala M’bala va se produire à Tours. J’espère que non mais les li-gues de vertus qui s’acharnent sur la liberté d’expression vont défiler sur tous les médias.

Il faut sauver la France…sur les ca-davres des juifs. On connait la chan-son.par Nina

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20L’information en provenance d’IsraëlEdition du 15 Janvier au 21 Janvier 2013

Propos antisémites d’un humoriste, injures racistes contre la ministre de la justice… le racisme se bana-lise, notamment sur les réseaux sociaux. Pour combattre ce fléau, qui ne cesse de progresser selon un récent sondage, il est urgent d’édu-quer les plus jeunes à la diversité et à la différence, explique Marie-Rose Moro, pédopsychiatre, res-ponsable de la Maison de Solenn (1) :

« C’est une question qu’il faut abor-der différemment, selon les âges. Avec de jeunes enfants, il est surtout important d’en parler de manière po-sitive. Il ne s’agit pas de nier les diffé-rences, car ils les perçoivent, mais de leur dire que le monde est composé d’êtres différents, avec des couleurs de peau et des accents différents, de la même façon qu’il y a plusieurs varié-tés de fleurs, mais toutes sont belles.

Les enfants ne sont pas racistes, ce n’est pas dans la nature. En revanche, ils sont très sensibles aux idées ra-cistes. S’ils entendent des adultes tenir ce genre de propos, ils peuvent les reprendre à leur compte, par mi-métisme, mais sans a priori, car avant 6-7 ans ils n’ont pas d’esprit critique ni de jugement moral. S’ils peuvent dire que c’est mieux d’être blanc

parce qu’il y en davantage autour d’eux, ils ne diront pas que les blancs sont mieux que les noirs.

Il faut donc éduquer les enfants à la diversité, dès le plus jeune âge, pour leur permettre de reconnaître les différences sans les hiérarchiser. Condamner le racisme ne suffit pas et peut même se révéler culpabilisant. La manière la plus profonde d’abor-der ces questions avec les petits et de leur donner le goût de la mixité et de la différence, ce que les adultes appellent l’altérité.

Grands enfants

Avec les plus grands, le discours doit évoluer. À la fin de l’école primaire, les enfants sont à un moment de leur développement où ils n’aiment pas trop la différence. Cela corres-pond à la période de latence, une période normative pendant laquelle ils recherchent le même et veulent ressembler à leurs petits camarades. C’est aussi un âge où ils commencent à accéder à un discours moral. Il est donc propice d’aborder le racisme à travers des éléments géographiques et historiques, d’autant qu’ils sont très sensibles à l’éducation et à ce qu’ils apprennent en classe. L’école a un rôle important à jouer en donnant

aux enfants des systèmes d’interpré-tations sur l’esclavage et la colonisa-tion, des événements qui font le lit du racisme.

À 10 ans, donner le goût de la diver-sité ne suffit plus. Il faut dévelop-per des arguments théoriques. Dans ses interventions en milieu scolaire, Lilian Thuram, par exemple, raconte aux enfants qu’il n’y a pas que des héros blancs mais les noirs ne sont pas connus car les livres n’en parlent pas. La manière dont on enseigne donne encore une vision très éthno-centrée de l’histoire, dans laquelle il n’y a pas de place pour la diversité.

Adolescents

À l’adolescence, il ne faut surtout pas éviter les grandes questions sur les races et la hiérarchisation. C’est une période où l’adolescent forge sa manière de penser et a besoin d’ap-profondir les grands sujets de société. Contrairement à l’enfant, il reven-dique la différence et devient donc très sensible aux problèmes de dis-crimination. Il a besoin d’acquérir les systèmes d’interprétation des adultes pour comprendre la dimension histo-rique et sociologique du racisme. À cet âge, les jeunes sont aussi très sen-sibles aux incohérences des adultes. Si les parents disent qu’ils sont ouverts mais vivent dans un milieu très homogène où il n’y a personne de différent, cela les interpelle. En questionnant nos difficultés ils nous obligent à réfléchir. »

(1) auteur d’« Aimer ses enfants ici et ailleurs », Odile Jacob

Source:la-croix

Comment parler du racisme aux enfants ?

L’ancien Premier ministre Ariel Sharon a été inhumé lundi en début d’après-midi sur la colline des Ané-mones aux côtés de son épouse Lily.

Le général Benny Gantz, chef d’état-major de l’armée israélienne a pro-noncé un discours lundi après-midi lors de l’inhumation de l’ancien Pre-mier ministre Ariel Sharon au cours duquel il a rendu un vibrant hom-mage au héros mythique des guerres d’Israël.

« Arik, mon commandant, (HAME-FAKED) nombreux sont les titres qui t’ont été donnés, mais il me semble que celui de ‘commandant’ est le meilleur de tous », a déclaré le chef d’état-major de l’armée israélienne qui a ajouté: « Tsahal continuera à aller de l’avant à ton image, sur tes traces, pendant de nombreuses an-nées ».

Le 11ème Premier ministre repose désormais, après avoir reçu les hon-neurs militaires, dans sa Terre d’Is-raël.

Deux roquettes Qassam avaient été tirées lundi matin dans le sud d’Israël par les terroristes palestiniens de Gaza à quelques heures de l’inhu-mation de l’ancien Premier ministre

d’Israël Ariel Sharon près de sa ferme des Sycomores à proximité de Sdérot. Les deux engins ont explosé dans un terrain vague et n’on fait ni victime ni dégât.

Le ministère israélien de la Défense a baptisé l’enterrement de Sharon « opération Anémone » et aurait, selon l’envoyé spécial d’i24news, déployé plusieurs batteries « dôme de fer ».

L’armée israélienne avait pris en compte l’éventualité de tirs de ro-quettes depuis Gaza en direction du secteur dans lequel se trouve la ferme des Sycomores, le ranch d’Ariel Sha-ron.

Un ultime hommage national au tra-vers d’une cérémonie militaire lui a été rendu ce lundi 13 janvier à 9h30 en présence du président Shimon Peres, du Premier ministre Benyamin Netanyahou, du président de la Knes-set Yuli Edelstein et de nombreuses personnalités israéliennes et étran-gères comme le vice-président amé-ricain Joe Biden, le président de la Douma (Parlement russe) et l’ancien Premier ministre britannique Tony Blair. La France était représentée par Hélène Conway, la ministre déléguée aux Français de l’étranger.

Les funérailles d’Ariel Sharon sous la menace des missiles de Gaza

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22L’information en provenance d’IsraëlEdition du 15 Janvier au 21 Janvier 2013

Les nuages s’assombrissent au-dessus du parti Ennahdha et de ses alliés. Au point où la contestation a fini par s’apparenter aux protesta-tions contre le RCD en 2011.

Le parti islamiste est en effet pris en tenailles, rattrapé par la réalité, mor-du à pleines dents par la protestation populaire contre une loi de finances jugée excessivement dure.

Désavouée par l’UTICA et l’UGTT, cette loi budgétaire vient d’être cri-tiquée par Ennahdha qui demande au gouvernement de la revoir. Atti-tude pittoresque lorsqu’on sait que c’est Ennahdha qui a voté cette loi sans autre forme de procès et sans se soucier des avertissements venus de toutes parts.

Désormais, la situation est tendue pour le mouvement islamiste et ses alliés. Dans plusieurs régions, la population s’est attaquée aux sièges d’Ennahdha, considérés comme un symbole de l’impasse actuelle.

De plus, routes coupées et recettes de finances bloquées ajoutent à cette haute tension subie par le pouvoir en place. Ennahdha est ainsi frontale-ment contesté par le peuple, près de 500 jours après sa prise de pouvoir.

Plus grave pour le parti islamiste, le consensus au sein du mouvement est en train de se rompre. Ghannouchi est en effet ouvertement contesté pour certains choix aussi bien par les faucons qui lui reprochent sa modéra-tion relative que par les colombes qui constatent les dégâts.

Ce qui ne vient pas non plus arran-ger les affaires d’Ennahdha, c’est le brusque retour à la une du grave dossier Rafik Abdesslem Bouchlaka, inculpé pour détournement de fonds. Le beau-fils de Ghannouchi, bombar-dé ministre des Affaires étrangères risque de mettre en cause son propre beau-père.

Sur un autre plan, la diligence du Quartette pour la mise en œuvre de la feuille de route du dialogue national est une pression de plus sur Enna-hdha qui s’essouffle à vue d’œil et s’apprête à un recul tactique au profit du gouvernement Jomaa.

Comment les islamistes au pouvoir vont-ils se sortir de cette mauvaise passe ? Tous les coups seront sans doute permis y compris un passage de Rached Ghannouchi au second plan. Mais au profit de qui ? Des radicaux du Majless Al Choura qui pensent qu’il est temps de passer en force pour la république islamique qu’ils appellent de leurs vœux quitte à s’allier avec Hezb Ettahrir et Ansar Echaria ? Ou bien des relativement consensuels Hamadi Jebali et Abdel-fattah Mourou qui pensent en conser-vateurs républicains ?

Des périls nombreux guettent Enna-hdha dont l’unité de façade pourrait ne pas survivre à cette crise explo-sive.

Y. PEREZ

Tunisie : Sale temps pour Ghannouchi

C’est une nouvelle assez sur-prenante que nous venons d’ap-prendre concernant le nouveau gouvernement tunisien dirigé par le Premier Ministre Mehdi Jo-mâa qui vient d’être nommé il y a quelques jours et qui a créer son nouveau gouvernement. En effet, parmi ses ministres, il y a un juif originaire de Djerba, que la com-munauté juive de Tunisie connait parfaitement, M. René Trabelsi en tant que Ministre du tourisme. Mr. René Trabelsi, PDG de royal First Travel est avant tout un homme d’affaires.

La compétence et le savoir d’une personne ne dépendent évidemment pas de sa foi ni de ses croyances per-sonnelles (sa religion) qu’il soit juif, chrétien, musulman ou hâté. Si l’on doit juger une personne c’est unique-ment par rapport à ses actes, ses com-pétences à pouvoir gérer les situations difficiles et à trouver les solutions pour résoudre les problèmes et D-ieu sait si ils sont nombreux en Tunisie.

En politique cela devient plus diffi-cile surtout dans les pays musulmans où les intégristes assoiffés de pouvoir se sont retrouvés à guider le pays de partout et n’importe comment et ce fut le cas de la Tunisie. Il est vrai que la Tunisie est constituée par un peuple assez particulier composé de plusieurs races de croyances diffé-rentes cela est du aux diverses civili-sations qui se sont succédées tout au long de son histoire.

René Trabelsi est capable non seule-ment dit-on de résoudre le problème du tourisme tunisien en panne, mais il est capable aussi de convaincre des établissements financiers étrangers pour investir en Tunisie des millions de dollars. D’ailleurs questionné à ce sujet, René a précisé qu’il était tou-jours prêt à faire son devoir envers son pays non pas seulement en tant que ministre du tourisme car les titres dit-il ne l’intéresse pas, mais en homme d’affaires. Mazal tov !Y.PEREZ

Tunisie : On vient de nommer une personnalité juive au Ministére du Tourisme

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Notre paracha contient sans nul doute, ce qui peut être consi-déré comme l’événement majeur qu’ait connu l’humanité : le Don de Thora. Evénement aussi impor-tant que la création de l’univers nous disent les sages du Talmud car D-ieu annonça : «Si le peuple d’Israël accepte la Thora, le monde continuera à exister, sinon, je le ferais retourner à son statut initial, c’est-à-dire le néant!». En d’autres termes, non seulement le Don de la Thora est d’une portée tout à fait cosmique, mais il est le support in-dispensable de ce cosmos !. Selon le Talmud, cette Thora est la colonne vertébrale de toute la structure de l’Univers. Cette paracha nous révèle la qualité essentielle pour ac-quérir la Thora : « Vaychma Ytro.. » « Ytro a entendu » Qu’a-t-il en-tendu de si extraordinaire pour se convertir au judaïsme ? Rachi nous apprend qu’il s’agit des miracles d’Achem, en faveur du peuple hé-breux, comme l’ouverture de la mer rouge et la guerre contre Amalek. Ytro faisait partie des hommes les plus puissants au monde. Il était le premier conseiller de Pharaon et grand prêtre de Midian. Il était âgé d’au moins 110 ans et du jour au lendemain, il a abandonné tous les honneurs, toute sa richesse, toute sa philosophie, pour vivre dans la Vérité et la simplicité aux côtés de son gendre Moise, dans le désert.

Rachi précise qu’Ytro n’a pas enten-du de « Bath Kol » une voix céleste. Il a entendu ce que toutes les peuplades ont entendues, comme dit le verset : « Cham’hou amim Yirgazoun » « Les peuples ont entendu, et ils trem-blèrent ».

Le Baal Atourim apporte une pré-cision et dit : « Lorsque la Mer des Joncs, s’est ouverte, un cri semblable au rugissement d’un lion, a retenti et fut perçu par des millions d’indivi-dus dans le Monde !. Dans le livre de Josué il est dit que Ra’hav « azona » a raconté à Yéchoua Ben Noun, que son peuple a eu très peur lors de la traversée de la mer. Pourtant personne n’a rejoint le chemin de la vertu tracé par Moise. Un seul homme conscient, parmi des millions d’individus a déci-dé que ces événements changeraient le cours de sa vie. Tous les hommes

pris de panique s’enfuyaient devant ces miracles. Mais une fois leur peur dissipée, il s’en retournèrent à leur vie dénuée de sens, un peu à l’image des enfants d’Israël en Egypte, qui ne percevaient pas la voix d’Achem compte tenu de leur asservissement qui les privait de méditer sur le sens de leur existence.

Les oreilles captent capte en effet le son, qui pénètre en l’homme. Ce son doit susciter en lui des réflexions, pour un éventuel passage à l’action. Pour susciter le changement en l’homme, il faut cependant, un élé-ment que seul Ytro a intégré.

Ce dernier explique la différence fondamentale entre les personnes qui perçoivent la Vérité et y sont sen-sibles s’engageant dans le chemin de la Vérité et les personnes qui le sont moins.

Rabinou Yona de Géronde se réfère au Talmud Baba Kama et dit que la qualité d’homme dépend plus de son oreille que de son œil. Pour preuve dit le Talmud : « Si un homme rend borgne son prochain, il doit le dédom-mager du prix de son œil, alors que s’il le rend sourd, il devra le dédom-mager du prix de tout son corps ».

D-ieu a créé l’homme avec 248 membres et 365 tendons dans le but d’accomplir les 248 commandements positifs et ne pas enfreindre les 365 commandements négatifs. Le Chéma Israël comporte 248 mots lorsque nous ajoutons les trois mots ; « Achem Elokhekhém Emeth ». Chaque mitsva correspond à un membre. Mais, l’oreille reste le membre principal, sans lequel nous sommes très limités dans notre service divin. Voilà pour-quoi la Thora nous enseigne que les oreilles servent notamment à entendre les « To’hakhot » des Sages, c’est-à-dire les réprimandes de nos Sages qui nous rapprochent de la Volonté de D-ieu.

Toujours dans cette paracha, un Mi-drach nous enseigne que si un homme venait à tomber d’un toit et qu’il se brise les membres on pourrait le soi-gner. De même, un homme qui aurait fauté avec tous ses membres, c’est uniquement son oreille qu’il tendra pour écouter la Voix d’Achem pour faire Téchouva et ainsi il guérira. Dans cette notion de l’écoute nous disent nos Sages, il ne suffit pas d’en-tendre, il faut également comprendre, intégrer et imprimer dans son cœur. Lorsqu’un récit nous touche, c’est là que la « Avodat Achmia » c’est-à-dire le travail de l’écoute commence. Par la suite, il faut raviver son cœur

en ajoutant des mots qui vont nous émouvoir. On ne doit pas rester au stade de se dire, qu’on a entendu une belle chose un beau discours et que ça nous a fait du bien. On doit procéder de deux manières, comme un homme ou une femme, qui met en bouche des aliments, qui les déguste puis les digère à l’image d’un paysan qui sème et qui laboure. Ces deux étapes constituent : L’écoute de l’oreille – « La Chmiat Aozen » et L’écoute du cœur- « La Chmiat Alev ».

L’homme peut être doté de la meil-leure oreille qui soit et ne pas se sen-tir concerné. Ytro, à l’inverse, a vécu toute sa vie, ne cessant de scruter ses voies, dans un « Hechbone Anéfech » examen de conscience permanent, pour savoir s’il suivrait le chemin de la vérité.

Il était à l’écoute de son cœur et de son esprit. Après avoir servi tous les cultes idolâtres du monde, il arriva à la conclusion qu’il n’existait aucune force à part le D-ieu d’Israël. Ce qui lui a permis d’arriver à ce constant, envers et contre tous, c’est qu’il n’agissait pas machinalement en servants d’autres cultes en suivant pour ainsi dire le mouvement. Il étu-dia en profondeur chacun d’entre eux, chaque théorie pour aboutir à la Vérité. Comme il est écrit, Achém se dévoile à celui qui Le recherche avec Vérité et sincérité. Son raisonnement le conduit à s’exclamer : « Ata Yadati ki Gadol Achém Mikol Aélokhim » « Maintenant j’ai su qu’Achèm est plus grand que tous les D-ieux ». Le Yetser Ara dispose d’une arme redou-table qui est l’oubli. Il efface ce que l’homme a entendu ou a vu, ce dont il a pris conscience pour l’empêcher de se remette en question. Il main-tient l’homme au stade de l’écoute de l’oreille, en l’empêchant de passer au stade de l’écoute du cœur. Le secret de la réussite c’est de répéter sans cesse l’information qui nous a ébran-lés, pour la garder en mémoire.

Nous entendons des faits marquants, comme dans cette paracha de Ytro, avec la manifestation extraordinaire d’Achém nous donnant la Thora au Mont Sinai, au son du tonnerre et des éclairs, avec des sentiments de crainte exacerbés. Pourtant, quelques heures plus tard, on a déjà tout oublié. Après avoir lu ce passage, on devrait trem-bler de peur pour longtemps. Le pro-blème est que nous nous contentons uniquement de la « Chmiat Aozen » l’écoute de l’oreille et nous n’écou-tons pas avec notre cœur.

Très rares sont ceux qui parviennent à ce travail fondamental sur l’intério-

rité. Sur des millions d’habitants, seul Ytro y parvint. La masse ne réfléchit pas honnêtement, préférant vivre une vie de facilité et superficielle et fuyant les vrais questions existentielle. Nous comprenons à présent, pourquoi cette paracha s’appelle Ytro disait notre Maître Rebbi Fraji Uzan zatsal. Elle nous dévoile à travers le comporte-ment exemplaire de cet homme, les conditions sine qua non à la récep-tion de la Thora, l’usage de l’oreille et la transmission vers le cœur. Si Ytro le Maitre incontesté des idoles de son époque a ouvert son oreille et son cœur, il ne peut être autrement pour chaque juif quel qui soit. Le Talmud Abott – Maximes des pères, affirme qu’en réalité La Thora nous est donnée chaque jour, par l’interac-tion entre l’homme et D-ieu suscitée par l’étude des textes. Etude qui doit être vue, non pas comme une simple accumulation de connaissances, mais comme la création d’un lien avec la source suprême de ce qui me donne la vie au quotidien. La Thora, comme l’homme, est la trace de l’infini divin dans le monde matériel. Comme dit le verset que nous lisons tous les soirs à la prière de Maariv : «Ki êm Hayénou véorékh Yaménou..» (La Thora) est notre vie et le prolongement de nos jours.

A côté des fêtes ordonnées par la Thora, les Juifs de Tunisie ont cou-tume de célébrer chaque année une fête particulière, la Se’oudat Ytro ou encore «la fête des garçons» tout juste après la fête de Toubichvat. L’origine de cette fête traditionnelle célébrée le jeudi de la semaine de la Paracha de Yitro, n’est pas connue avec cer-titude. Trois hypothèses sont généra-lement retenues et s’appuient toutes les trois uniquement sur des sources orales, qui ne sauraient valoir preuves en histoire. On s’accorde générale-ment pour considérer qu’elle fut insti-tuée au 18ème siècle, mais là encore, faute de documents précis, il est dif-ficile de distinguer la légende de la réalité. La première hypothèse se veut historique. Une épidémie de peste, même de diphtérie dit-t-on aurait sévi à Tunis au début du 18ème siècle et aurait frappé particulièrement la com-munauté juive et plus précisément les nourrissons. Le jeudi de la Paracha de Yitro, un pigeon blanc aurait avalé un excrément pestilentiel et se serait envolé… L’épidémie aurait cessé immédiatement... Le souvenir de ce miracle expliquerait la fête destinée aux jeunes garçons et symbolisé par le plat principal : le pigeon farci, offert à chaque enfant mâle jusqu’à son mariage. Cette hypothèse sédui-sante est cependant mise à mal par les historiens, car les archives de

l’époque ne mentionnent nullement qu’une épidémie aurait frappé la communauté juive en particulier en épargnant ses voisins musulmans, et vaincue par l’arrivée providentielle d’un pigeon. La seconde hypothèse puise ses références dans la Bible : le chapitre XVIII de l’Exode nous décrit l’arrivée de Yitro beau-père de Moïse accompagné de la femme et des deux fils de ce dernier.Ytro se réjouit pour le bien qu’a fait l’Eternel à Israël et offre un holocauste et des sacrifices en guise de reconnaissance à D-ieu. Moïse Aaron et les anciens partagèrent le pain avec le beau-père de Moise, une sorte de «Séouda» devant D-ieu, en signe d’alliance. Ytro conseille alors à son gendre de choisir des hommes intègres et crai-gnant D. pour constituer à ses côtés les Chefs d’Israël. (Un peu à l’image de ce «conseil supérieur» du consis-toire central de France, saisi par un recours de quelques malheureux candidats aux dernières élections…) La troisième hypothèse qualifiée de «pédagogique» trouve sa source dans le Traité des «Pirké Avot» du Talmud et se réfère également à la Paracha, en ce qu’elle contient les Dix Comman-dements.

Nos Anciens Rabbins, voulant carac-tériser les différentes époques de la vie des individus avaient décidé qu’il convenait d’enseigner la Loi Ecrite à partir de l’âge de cinq ans, de célébrer la Bar-Mitsva à l’âge de treize ans, et de commencer l’étude de la Michna à l’âge de quinze ans. Il en résultait donc que le tout jeune enfant de cinq ans était appelé à lire au «koutab» ou Talmud-Torah, les Dix Comman-dements pour la première fois. Les familles prirent l’habitude de fêter le soir même à la maison ceux de leurs enfants qui avaient lu le matin pour la première fois les «Assrâ Kêlmet» Les 10 Commandements. Aujourd’hui encore, la tradition se perpétue et les tables sont copieusement garnies. L’Ehaïm !

Yvan Lellouche

24L’information en provenance d’IsraëlEdition du 15 Janvier au 21 Janvier 2013

Parachat Ytro : Le Don de la Thora et la «Séoudat Ytro»

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26L’information en provenance d’IsraëlEdition du 15 Janvier au 21 Janvier 2013

Les Israéliens viennent de mettre au point un détecteur révolution-naire capable de repérer tout pas-sager porteur d’un explosif, fiable à 100%.

Les terroristes rivalisent de créativité pour tenter de passer les contrôles de sécurité avec des explosifs dissi-mulés jusque dans leur corps, et l’on se souvient de cet islamiste qui avait presque réussi à tromper les contrôles avec de l’explosif liquide dans ses bagages à main, raison pour laquelle, depuis, il est interdit de transporter avec soi plus de 100 ml de liquide.

Spécialisés dans les systèmes de sé-curité (ce sont les process de sécurité israéliens qui sont utilisés dans tous les aéroports du monde), Israël vient donc de mettre au point un détecteur d’explosif d’un genre nouveau.

Chaque passager passe dans un sas qui ressemble à un mini bunker, le-

quel ne nécessite aucun contact avec les agents de sécurité. Equipé de dé-tecteurs et d’activateurs, ces derniers font exploser n’importe quel genre d’explosif qu’une personne trans-porte avec, dans, ou sur elle, et ce, sans même avoir à faire de recherche corporelle ou de rayon X.

Le procédé apporte une réponse aux problèmes de plus en plus fréquents de plaintes pour « profilage racial » déposées par les organisation anti-ra-cistes.

Et il élimine les coûts de long procès et celui du maintien en prison à vie des terroristes.

En phase d’essai, les Etats Unis se disent déjà intéressés dès que les pre-miers tests en situation seront réali-sés.

Par :Avec Caroline.

Sécurité anti-terroriste, Israël met au point un détecteur infaillible

Le ministère israélien de la Défense a été contraint mercredi, lors d’une conférence de presse, de rendre publique une liste très partielle des bénéficiaires des ventes d’armes israéliennes au cours des deux der-nières années, suite à une ordon-nance de la justice israélienne, rap-porte le journal Haaretz.

Selon les informations inédites révé-lées, les exportations d’armes israé-liennes sont en augmentation et ont rapporté plus de 7 milliards de dollars en 2012 dont 3.83 milliards de dol-lars d’armes à des pays asiatiques, pour 1.73 milliards de dollars à des pays européens, pour 1.1 milliards de dollars avec les États-Unis, pour 604 millions de dollars à des pays afri-cains et pour 107 millions de dollars à des pays sud-américains.

Selon le rapport des Nations Unies, durant les vingt dernières années,

Israël a vendu 17 chars, 74 véhicules armés, plus de 8.600 systèmes d’artil-lerie, 37 avions, 10 navires de guerre, et environ 2.500 missiles et lanceurs de missiles.

Il s’agit d’une liste partielle, puisqu’elle est fondée sur des décla-rations volontaires de divers pays auprès de l’ONU, dont le Tchad, le Rwanda, le Kazakhstan, la Rouma-nie, le Chili, le Brésil, l’Italie, les États-Unis, le Vietnam, le Cameroun, l’Ouganda, l’Inde, le Mexique, l’Es-pagne et la Turquie.

Le ministère israélien de la Défense a été contraint de divulguer ces infor-mations suite à une procédure judi-ciaire de plus de six mois menée par un procureur israélien au nom de la liberté d’information.

Arié Azoulay – MondeJuif

Défense : Israël contraint de révéler des informations inédites sur ses ventes d’armes

En réponse aux tirs de roquettes qui ont frappé le conseil régional de Sha’ar HaNegev plus tôt dans la journée, l’Armée de l’Air israé-

lienne a ciblé deux sites terroristes dans le centre et le sud de la bande de Gaza. Ces infrastructures ont été utilisées pour renforcer les

capacités terroristes contre Israël. Des frappes directes ont été confir-mées.

Le lieutenant-colonel Peter Lerner, porte-parole de Tsahal pour la presse internationale, a affirmé : “Les terro-ristes et leurs infrastructures présents dans la bande de Gaza ne réussiront pas dans leurs intentions grotesques. Tsahal les recherchera, éliminera leurs capacités et les poursuivra par-tout où ils peuvent se cacher. Les ter-roristes du Hamas ne sont pas à l’abri. Il est de notre devoir moral de proté-ger Israël contre de tels actes”

Gaza – Les forces aériennes de Tsahal visent des cibles terroristes en représailles aux tirs de roquette lancés le 13 janvier

Un Israélien a été poignardé dans la nuque samedi soir à proximité de la Porte de Damas, dans la Vieille Ville de Jérusalem, par un Palesti-nien qui a pris la fuite. Il s’agit de la troisième attaque terroriste dans la capitale israélienne en moins de 2 mois.

La victime, âgée de 30 ans, a été rapidement pris en charge par les se-cours médicaux et transportée vers le

Centre médical Shaare Zedek où elle a subi une intervention chirurgicale et est placée depuis dans une unité de soins intensifs, dans un état stable.

“Il est clair qu’il s’agit d’un attentat terroriste et non pas d’un crime de droit commun”, a déclaré le porte-parole de la police israélienne Micky Rosenfeld.

Terrorisme palestinien : un Israélien poignardé dans le cou à Jérusalem

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28L’information en provenance d’IsraëlEdition du 15 Janvier au 21 Janvier 2013

Jean Luc MELENCHON appelle au boycott des produits Israéliens : SIONA réagit à la provocation de trop

Isolé, déconnecté de la réalité, Jean-Luc MELENCHON et son parti dit « de gauche » se sont engagés dans un soutien aux campagnes de BDS et invitent au boycott des produits israéliens.

En chute libre dans les sondages, totalement décrédibilisé par ses déclarations tant intempestives qu’ir-responsables, MELENCHON est en pleine faillite politique. Son mes-sage ne passant plus, il tente d’attirer l’attention des médias par un discours anti Israélien.

En demandant le boycott des produits israéliens, cet agité permanent feint

d’oublier que cet appel au boycott, constitue une infraction pénale, il feint d’oublier que la cour de cassa-tion a réaffirmé le caractère illégal et délictueux des ces appels au boycott, conformément à l’arrêt de la Cour d’Appel de Bordeaux en date du 22 octobre 2010.

Tous les pays de la région sont à feu et à sang, des centaines de morts tous les jours en Syrie, en Egypte, au Liban, en Irak ….. Mais cela n’inté-resse pas Monsieur MELENCHON.

Nous savions depuis longtemps qu’il faisait partie de la meute qui tente par tous les moyens de délégitimer Israël à travers une défense obsessionnelle des palestiniens.

SIONA envisage de saisir la juridic-tion pénale pour « provocation à la haine » par appel au boycott.

Lettre à Manuel Valls

Monsieur Manuel VALLSMinistre de l’IntérieurPlace Beauvau75008 PARIS

Paris, le 31 décembre 2013

Monsieur le Ministre de l’Intérieur,

Permettez-nous de vous manifester notre vive satisfaction pour la décla-ration très courageuse que vous avez faite concernant Mr Dieudonné qui se prétend un humoriste et qui n’est en fait qu’un sinistre pitre.

Cet individu s’avère être de plus en plus dangereux, non seulement pour les Juifs qu’il vilipende en perma-nence, mais surtout pour les valeurs de la République qui sont bafouées, mettant en danger la République elle-même.

Nous constatons avec inquiétude, que ce sulfureux personnage entraine des milliers de personnes, notamment à travers les réseaux sociaux dont il faut arrêter l’hémorragie…

Le climat délétère que lui et ses acolytes sont en train de créer sur le territoire national, nous rappelle une époque terrible que nous croyions à jamais révolue.

Monsieur le Ministre, la nouvelle gé-nération Juive ne comprend pas que le sieur Dieudonné ne soit pas mis hors d’état de nuire. Elle se rappelle l’engagement de ses ainés : « PLUS JAMAIS ÇA ».

Nous pensons que la situation est grave et justifie des méthodes impi-toyables vis-à-vis de ce groupement qu’il faut mettre hors la loi.

Nous vous adressons sous ce pli, copie d’un document que nous avions fait paraitre, sous forme de publicité il y a quatre ans, dans « le Figaro » et dans « Actualité Juive » : NOUS EN AVONS ASSEZ ! Ce texte garde malheureusement aujourd’hui toute son actualité.

En restant à votre disposition et avec nos sincères remerciements, Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Ministre de l’Intérieur, l’expres-sion de nos sentiments les meilleurs.

Roger PINTO - Président Maître Marc ALLOUCH Membre du bureau

Lettre à Mr l’Ambassadeur du Maroc en France

APPEL A SA MAJESTE LE ROI MOHAMED VIParis, le 11 décembre 2013

Monsieur l’Ambassadeur,

D’après des informations parues dans la presse française et internationale, deux projets de loi « contre la nor-malisation des relations avec Israël » ont été déposés en octobre 2013 par plusieurs partis politiques marocains dont le P.J.D., parti au pouvoir.

Cinq groupes parlementaires appelle-raient a renforcer l’arsenal juridique contre les échanges commerciaux avec Israël. Ils préconiseraient égale-ment d’interdire la participation des

citoyens marocains ou des résidents dans le royaume, à des activités ayant un lien quelconque avec Israël. Les restrictions concerneraient tous les secteurs de la vie publique : culture, sport, politique, économie… Ainsi tout homme en possession d’un pas-seport israélien serait banni du terri-toire marocain.

Monsieur l’Ambassadeur, de telles informations, si elles s’avéraient exactes seraient inquiétantes, conster-nantes et scandaleuses. Elles porte-raient gravement atteinte à la répu-tation d’un pays évolué et moderne comme le Maroc particulièrement respecté pour sa modération.

Ne nous méprenons pas, une telle loi serait le prélude à une législation antijuive qui serait intolérable, non seulement vis-à-vis des Juifs mais de tous les hommes attachés aux valeurs de justice, de tolérance et de liberté dans le monde.

Il serait particulièrement navrant que le Maroc se joigne à l’effroyable ba-nalité de la détestation d’Israël, alors que ce pays est un exemple de démo-cratie et de progrès dans la région. Nous savons que cette détestation d’Israël est un ignoble prétexte des pires antisémites pour justifier leur détestation des Juifs.

Nous faisons respectueusement appel à Sa Majesté le Roi Mohamed VI, fidèle à son illustre grand-père qui au cours de la dernière guerre a protégé et sauvé les Juifs de son Royaume, afin de ne pas laisser passer une telle loi scélérate qui déshonorerait votre pays.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur l’Ambassadeur, l’expression de nos sentiments très distingués. Roger PINTOPrésident

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Vigilance et combat

Toute cette semaine a été polluée par le feuilleton Dieudonné.

L’immonde clown à l’humour nau-séabond, a enfin vu se dresser devant lui, le mur de la République qui de-puis quelques années semblait inerte et impuissante, face à sa montée en puissance.

Partout, en France, la parole antisé-mite s’est libérée.

A chaque apparition de ce gourou raciste, des foules de plus en plus im-portantes laissaient libre court à leur bas instincts et à leur haine du Juif.

Transporté par le succès, l’odieux personnage s’imaginait intouchable.

Il y a une semaine, le Ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, décidait de le stopper.

«Trop c’est Trop» déclarait il.

Enfin, les déclarations étaient suivies d’actes.

M’Bala M’Bala est enfin désigné pour ce qu’il est et sa quenelle offi-ciellement taxée d’antisémite.

Ces meetings sont enfin annulés!

Depuis une semaine, les mots re-trouvent leurs sens et la République sa grandeur.

Le triptyque Liberté, Égalité et Fra-ternité recommence à briller dans le cœur de tous ceux qui se pensaient oubliés voir abandonnés.Mais si quelques batailles ont été gagnées, le combat est loin d’être ter-miné et la vigilance s’impose.

La bête immonde et ses petits ont encore de nombreuses ressources et peuvent reprendre force et vigueur.Il faut espérer que la machine salva-trice, mise en place par Mr Manuel Valls, trouvera l’énergie nécessaire pour poursuivre le travail entamé.

Les pages des livres d’histoire sont écrites par des Hommes et des Femmes qui ont eu souvent à choisir entre l’obscurantisme et la Lumière.

Le courage et la volonté ont toujours été les gardiens des libertés.

Je ne peux parler de courage et de volonté sans évoquer le départ d’un grand Homme, d’un Mench, celui que l’on surnommait le lion d’Israel, Ariel Sharon (zal) qui s’est éteint après huit ans de coma.

Il a porté, tout au long de sa vie,

sur ses larges épaules, l’Histoire du peuple juif et de sa Terre.

Il a été un des piliers sur lequel s’est bâti Israel.

Chacune de ses décisions n’avait pour objectif que la sauvegarde et la grandeur du peuple juif.

Personne ne pourra oublier, sa voix, son regard vif, sa démarche solide et son petit sourire qui caractérisaient cet être d’exception.

Aujourd’hui, nous sommes tous or-phelins de ce père fondateur, de ce guerrier, de ce héros d’israël.

Je n’oublierai jamais nos rencontres, ses paroles rassurantes et comment il se définissait lui même: «Je suis né en terre d’Israël, fils de pionniers cultivateurs – des gens qui ont cultivé la terre et ne cherchaient querelle à personne – et qui n’étaient pas venus dans ce pays pour en déposséder les habitants. Si les circonstances ne l’avaient pas exigé, je ne serais pas devenu soldat, mais plutôt fermier et agriculteur. Mes premières amours ont été et demeurent le travail ma-nuel, les semailles et les moissons, les pâtures, les troupeaux et le bétail.»

Depuis huit ans, il menait un dernier combat, perdu d’avance, contre la mort.

Samedi, le ciel l’a rappelé afin qu’en-fin il se repose.

Il a vécu en Mench, il a combattu comme un Lion et est parti comme un Sage le jour de Shabat, le jour où même le Ciel se repose.

Arik, tu nous manques depuis huit ans et aujourd’hui encore plus !

Repose en Paix !

Arik Melekh Israël

Gil Taieb

29L’information en provenance d’IsraëlEdition du 15 Janvier au 21 Janvier 2013

Communiqué de presse : Unis pour agir

Elections au Conseil National du FSJU 2014

Ariel Goldmann, Vice Président du FSJU et du CRIF, conduira à Paris la liste UNIS POUR AGIR aux côtés de Régine Konckier, Membre du Bureau Exécutif, de Gil Taieb, Vice Président et de Daniel Elalouf, Trésorier.

Partageant la conviction que le Fonds Social Juif Unifié et l’Appel Unifié Juif de France doivent être davan-tage renforcés et modernisés dans les prochaines années, ils ont ainsi choisi de se rassembler pour relever ce défi avec énergie.La liste qu’ils proposent est consti-

tuée de femmes et d’hommes d’ex-périence, engagés depuis longtemps dans l’institution mais aussi de nou-velles personnalités qui participent d’une volonté commune de renouvel-lement et de rajeunissement. Ces membres représentent aussi la diversité des sensibilités de notre communauté.Leurs candidatures et leur campagne seront placées sous le signe d’un FSJU/AUJF, légitime, ouvert, res-pecté, fort et efficace.

Le 13 janvier 2014

http://www.unis-pour-agir.org/

Le BNVCA reste méfiant sur les réelles intentions d’apaisement de DieudonnéLe BNVCA reste méfiant par rap-port à un Dieudonné qui n’a épuré les tirades antisémites de son spec-tacle, uniquement sous la pression morale,médiatique judiciaire et fiscale.

Contrairement à ses déclarations Dieudonné n’a pas crée un nou-

veau spectacle Il n»en a changé que le titre.« ASU ZOA », c’est LE MUR sans les expressions antijuives.

Comme l’atteste le dicton popu-laire, «si tu coupes la queue à un co-chon, il reste toujours un cochon»Aussi le BNVCA qui a déjà fait

condamner MBALA MBALA, attend un délibéré du Tribunal le 7 février 2014, et reste d’autant plus vigilant que cet individu nous a déjà échaudé,fait des promesses d’apaisement sans jamais tenir ses engagements.

71% des Français ont une mauvaise opinion de Dieudonné…Après l’interdiction des spectacles de Dieudonné, le ministre de l’Inté-rieur réaffirme sa volonté de com-battre la « parole antisémite »…

11h : Les éditions First mettent en demeure Alain Soral, proche de Dieu-donné, de retirer une illustration de son site

Les Editions First ont mis en demeure Alain Soral de retirer sur son site dans un délai de 48 heures l’illustration baptisée « Les Chambres à Gaz pour les Nuls », a annoncé la maison d’édi-tion vendredi.

« Se voulant un détournement des couvertures des ouvrages de notre célèbre collection Pour les Nuls, elle en reprend les caractères essentiels et originaux protégés par le droit d’au-teur et reproduit la marque Pour les Nuls pouvant ainsi laisser penser au public que ce titre a effectivement été publié dans notre collection, ce qui n’est pas le cas », souligne la maison du groupe Editis.

Les Editions First précisent « que ces actes de reproduction et de représen-tation, sans autorisation préalable de notre part, ne sont aucunement justi-fiés par le droit de libre expression. Ils sont constitutifs de contrefaçon

et portent atteinte à l’image de la marque Pour Les Nuls et à celle de notre collection d’ouvrages, ce que les Editions First ne sauraient tolé-rer », conclut le communiqué. Alain Soral, essayiste proche de l’extrême droite et auteur d’une « quenelle » devant le mémorial de la Shoah de Berlin, est un proche de Dieudonné.

10h : 71% des Français ont une mau-vaise opinion de Dieudonné

Plus de sept Français sur dix (71%) ont une mauvaise opinion de Dieu-donné, qu’ils soient sympathisants de gauche, de l’UMP comme du FN, se-lon un sondage Ifop pour Metronews rendu public vendredi. Selon cette étude, 71% des personnes interrogées ont une mauvaise opinion de Dieu-donné, contre 16% qui en ont une bonne opinion et 13% qui disent ne pas le connaître.

Quelle que soit la proximité parti-sane, l’opinion reste majoritairement négative. 83% des sympathisants de gauche, 75% de ceux de l’UMP et 54% de ceux du FN ont une mau-vaise opinion de Dieudonné, contre respectivement 12%, 14% et 32% qui ont une bonne opinion de l’humoriste controversé.20 Minutes.fr

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30L’information en provenance d’IsraëlEdition du 15 Janvier au 21 Janvier 2013

Les milliers de travailleurs illégaux étrangers, appelés « infiltrés » en hébreu ou immigrés économiques clandestins (ce ne sont pas des réfu-giés politiques, contrairement à cer-taines revendications), ne sont pas à l’origine de la protestation massive qui agite Israël actuellement.

On voit clairement l’abus de langage inspiré d’un statut de « réfugié politique », ce que n’est pas la vaste majorité des protestataires.

D’ailleurs, les dossiers de l’ONU regorgent de signalements de tra-fic humain, organisé par des filières bédouines et d’autres, locales, depuis l’Erythrée ou d’autres points, à travers le Soudan et le Sinaï, vaste zone de non-droit soumise à tous les marchés parallèles : frogue, armes, humains. Ils occasionnent des meurtres, des prises d’otages, des mutilations, du trafic d’organes, etc. L’absence d’accords bilatéraux avec la plupart des pays en-vironnants empêche toute coordination transnationale, permettant de trouver des solutions justes, avant même l’arri-vée de ces gens, qui trouvent une faille en franchissant la frontière.

L’Europe, également, leur interdit l’ac-cès sur son sol, ou traite le problème à la marge, en fonction de ses propres ressources. Il suffit de se reporter aux drames humains incessants au large de Lampedusa.

Si l’on veut prêter attention au pro-blème des clandestins en Israël, alors il faut évaluer les capacités de ce petit pays, a minima, avec les mêmes critères qu’on ne le ferait, concernant l’Europe, sous le poids de la crise économique et des pressions démographiques, venues via Lampedusa ou ailleurs.

Il faut aussi tenir compte des équilibres démographiques et géopolitiques du bassin humain concerné et des capa-cités d’absorption du marché national. D’autre part, Israël se définit comme Etat Juif et démocratique et se soucie d’être le seul pays-refuge pour les Juifs du monde entier, quel que ce soit le pro-blème qu’ils rencontreraient ailleurs. L’antisémitisme reste un problème planétaire et la vocation d’Israël, de ce point de vue, est intacte.

Des masses rassemblées devant la Knesset.

Des milliers de manifestants, travail-leurs illégaux venus d’Afrique, se sont rassemblés, devant la Knesset, pour ré-

clamer leurs droits civiques, dont celui d’être reconnus pour ce qu’ils ne sont pas : des réfugiés « politiques ». On se doute que tous ne vivent pas à Jérusa-lem. Leurs propres caisses de solidarité suffisent-elles à éponger les sommes énormes qu’il faut acquitter pour payer les billets de bus, de trains à l’intention d’un tel nombre de personnes ? Vrai-semblablement, non.

Ils bénéficient du soutien des ONG eu-ropéennes et d’associations d’extrême-gauche israélienne, – à l’instar des « sans-papiers », en France -qui viennent déjà, par ailleurs, au secours des Bé-douins , lorsqu’ils sont, par exemple, expulsés pour avoir construit illéga-lement. On l’a récemment vu, par le cas éclairant de Mme Marion Fesneau-Castaing, émanation du Consultat de France à Jérusalem, qui s’est couchée à terre devant des soldats, de manière emphatique et ostentatoire, pour pro-tester contre une mesure arrêtée par la Cour Suprême, qui traite judiciaire-ment, les dossiers de l’habitat.

Ces activistes européens et de la gauche radicale israélienne se saisissent, chaque fois qu’ils le peuvent, de tout litige concernant, prioritairement les Palestiniens , pour noircir l’image d’Israël et délégitimer cet Etat, stigma-tisé, a priori comme « raciste », « xéno-phobe ». Depuis quelques temps, ils ont appuyé la cause les Bédouins, à travers la contestation du plan Begin-Prawer . Ils ont aussi contribué, en 2011, à la mobilisation des tentes, contre la crise du logement, à laquelle le gouverne-ment a répondu par des mesures, qui ne seront jamais satisfaisantes à 100%. Ils sont, à nouveau, à l’œuvre dans une vaste entreprise de diabolisation, sous couvert d’humanisme ou « de racisme humanitaire » (selon Manfred Gersten-feld), concernant ces travailleurs afri-cains illégaux.

Ce combat, même dans la justesse de certaines de ses intonations, ne doit pas occulter quelque chose de plus profond : la lutte ouverte contre les valeurs mêmes du Sionisme, en tant que démo-cratie juive en marche .

Jusqu’à présent, il y n’y a pas eu de violence, tournée contre l’extérieur des communautés concernées. Les pres-sions et agressions, quand elles ont lieu, se déroulent en interne.

Avant-hier même, un travailleur, par-tageant les mêmes conditions que ces protestataires, s’est rendu à son travail. Considéré par ses pairs comme un

« briseur de grève », il a été passé à tabac, par ceux-ci et frappé quasiment à mort, par une dizaine de ces « organisés pacifiques ». Comme le leur font com-prendre les ONG, même la violence, lorsqu’ils la pratiquent, n’est pas de leur fait, car, selon leur doxa, c’est bien, en toute situation « la faute d’Israël » qui ne leur accorde pas tous les droits qu’ils revendiquent.

Si on interroge chacun de ces migrants du troisième type, ou leur pays d’ori-gine, ces personnes, prises individuel-lement, n’ont rien, bien au contraire, à reprocher à la société israélienne, sinon qu’ils cherchent à s’y maintenir le plus longtemps possible. Les rapports, entre eux et les autres membres de la société sont, généralement, humains et cor-diaux.

Mais, face à un drame quelconque, les ONG redressent la tête, prêtent l’oreille et se chargent de noircir le tableau, de générer le scandale et une situation de « panique sociale ».

Et il est vrai, a priori, que ces personnes, ont droit à une protection sociale, des aides minimales et une solution, la plus juste possible, pour chacun d’entre eux. Mais, il faut, aussi tenir compte de la pression démographique et écono-mique qu’ils représentent, lorsqu’on se saisit du problème dans son ensemble, comme tout gouvernement est chargé de le faire, aux ajustements personnels près.

Il y aurait, par un autre a priori, des solutions aussi drastiques que simples, dans tout état de droit qui se respecte, à l’intention de ces Mistabelim (infil-trés). Comme le font la France (avec les fameux « charters » et zones de transit dans les aéroports, ou le nettoyage de Sangate, le problème des Roms et le cas « Léonarda« ), ou l’Australie tout dernièrement. Cela consisterait à les renvoyer, illico, par bateaux, avions, là d’où ils viennent. Israël évite de procéder à des expulsions radicales. Il n’empêche que c’est le rôle de tout état de réagir face à la pression collective.

Il faut, donc, trouver des solutions hu-maines et dignes, évitant toute atteinte au droit humanitaire, pour les inciter à retourner chez eux, sachant que nous parlons bien d’immigrés pour le travail et non de persécutés, sur leur base de départ.

Compte-tenu des capacités d’infiltra-tions, constatées ces dernières années, il est probable que près de 90% de ces

illégaux devraient être conduits à repar-tir. Tous ceux appelés à rester doivent, en effet, bénéficier d’un vrai salaire, respectant la qualité de vie de chacun. Sans quoi on crée un sous-marché de l’emploi précaire, qui accorderait un niveau de revenu inacceptable, selon toutes les normes économiques et so-ciales. On ne peut accorder un tiers de salaire ou un demi-salaire, sans accen-tuer encore les inégalités et les situa-tions de paupérisation.

Mieux vaut, en ce cas, prendre le temps nécessaire pour réunir le budget suffi-sant à offrir un petit pécule à chacun lui permettant de se remettre en selle et de redémarrer, là d’où ils viennent.

Actuellement, Israël n’a guère besoin de main d’œuvre supplémentaire. L’accroissement du nombre de cher-cheurs d’emplois (précaires ou non) ne fait qu’alimenter les tensions sociales. Et ces tensions éveillent la sympathie de ces ONG, a priori, opposées aux politiques de l’Etat dans lequel elles résident. Ces organisations les aident, en retour, à formuler une certaine légiti-mité de leurs revendications, y compris si elle devait en passer par une certaine violence (interne ou contre la police), parce que l’Etat de Droit, selon leurs principes d’action, a toujours tort. Pour elles, ce n’est jamais la situation qui est complexe et difficile à résoudre, mais l’Etat, la Nation, qui sont, par défini-tion, « racistes ». Les Juifs, en refoulant des entrants illégaux, referaient ce que d’autres (les Nazis) leur ont fait. La chanson est bien connue.

Or, à un tel problème, lié à la globali-sation des mouvements migratoires, ne concerne pas, uniquement, Israël. Il faut trouver des remèdes. Il faut faire en sorte de rendre conciliable et possible leur reconnaissance en tant qu’hommes et l’image qu’ils n’ont pas forcément conservé, aux yeux du reste du monde, à commencer par les pays de leur pro-venance, qui cessent, automatique-ment, de les rappeler à leur citoyenneté d’origine.

Il faut aussi, certes, qu’on les sauve de la misère qu’ils vivent, sur place, en leur donnant de quoi se réinstaller, peut-être, en qualifiant ce qui peuvent l’être, pour un meilleur développe-ment de leur pays d’origine, lorsqu’ils y retourneront. Car ils y retourneront sûrement. Il faut être clair et arrêter de mentir sur l’existence chimérique d’El-dorados prêts à se sacrifier et à couler sous l’afflux du nombre. Pour mettre en place un tel plan global, il faudrait, environ 3 ans de préparation.

Lorsqu’on regarde, maintenant, le pas-seport d’un migrant (légal) chinois, présent en Israël, on y trouve un visa valable pour une durée fixe, de 3 ou 4 ans et l’affection à un type spécia-lisé d’emploi. Si tel est qualifié pour le bâtiment, alors il effectuera son travail dans ce secteur et son statut de travail-leur étranger ne lui permet pas de se transposer sur un autre pour prolonger son séjour au-delà du délai validé par son pays, en conformité avec les lois israéliennes.

Sans de telles mesures équilibrées et échelonnées dans le temps, coor-données avec les pays d’Europe et d’Afrique impliqués dans les mêmes mécanismes généraux, on pousse un pays à se suicider.

Les ONG, prétendues humanitaires, refusent de chercher le « point d’équi-libre » nécessaire à traiter les pres-sions démographiques environnantes. Politisées, elles refusent, pourtant, les principes élémentaires du droit des Etats-Nations et la prise en compte de leur capacité d’absorption. Leurs agis-sements, dans l’ombre, poussent des groupes de pression à rompre des équi-libres fragiles. On sait, par exemple, actuellement que des pays européens à population réduite et à faible super-ficie, tels que la Slovaquie, la Croatie, l’Arménie (en Asie centrale), pas plus qu’Israël, ne sont en capacité d’assu-mer des flux migratoires massifs. Ces ONG poussent ces migrants en sur-nombre à se nourrir avec « des pierres » [ à manger des cailloux].

La priorité d’Israël, de demeurer ouvert et sensible à la problématique des Juifs à travers le monde , relève de sa percep-tion historique et géopolitique. L’Etat Juif ne peut pas limiter le droit des Juifs à s’installer et devenir automatique-ment citoyens, sous prétexte d’idéaux universalistes qui ne seraient appliqués nulle part. Chaque Juif doit pouvoir se déterminer, en conscience, face à son droit imprescriptible d’en devenir citoyen. Israël, Etat-Nation du peuple Juif n’a pas vocation à changer de na-ture pour complaire à ses critiques, qui lui trouveront, quoi qu’il en soit, tous les défauts de la terre.

Ben Dror Yemini

Ce texte est directement inspiré des propos de Ben Dror Yemini, dans Ma’ariv (non disponible en anglais ni français, à cette heure, répercuté et traduit, en substance, par Eric et Derek, d’Ashdod).

Israël : Qui finance les manifestations des « infiltrés » économiques ?

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32L’information en provenance d’IsraëlEdition du 15 Janvier au 21 Janvier 2013

Les chiffres du tourisme israélien pour l’année 2013 viennent de tom-ber, et ils sont encore en hausse.

Avec plus de 3,5 millions visiteurs pour l’année 2013 dont 2.9 millions de touristes (la différence concerne les visiteurs qui sont restés une seule jour-née en Israël), c’est même un record, constate le rapport du ministère israé-lien du Tourisme publié jeudi, qui parle d’une progression de 3% par rapport à 2012.

En décembre 2013 le nombre de tou-

ristes a même augmenté de 14% par rapport à 2012.

Les touristes sont principalement ori-ginaires des Etats-Unis (623 000), de Russie (603 000), de France (315 000), d’Allemagne (254 000), du Royaume-Uni (217 000), et d’Italie (173 000). Le nombre de touristes chinois a progressé de 27% pour dépasser le nombre plus tellement anecdotique de 20 000.

Et il n’y a eu au total que 28% de tou-ristes juifs.

Jérusalem est la première ville touris-tique du pays et le site le plus visité est le Mur des Lamentations.

Le secteur touristique a rapporté 8,5 milliards d’euros à l’économie israé-lienne et fait travailler 100 000 per-sonnes.

Le rapport du ministère du Tourisme note également que la « note globale de satisfaction » des touristes est de 4,3 sur 5.

© Jean-Patrick Grumberg

Seulement 28% des 2.9 millions de touristes qui ont visité Israël en 2013 sont juifs

Une offre de construction de 1400 logements en Judée Samarie a été publiée ce matin vendredi 10 janvier par le Ministère du logement israé-lien.

Les lieux de la construction sont situés au delà de la ligne verte près de Jéru-salem.

L’annonce, approuvée par le Premier ministre Benjamin Netanyahu, ne plaira sans doute pas aux Palestiniens, qui déclaraient dans le passé que toute construction supplémentaires affecte-rait les négociations et les forcerait à s’adresser unilatéralement aux Nations Unies pour la création de leur Etat.

Selon le détail du projet, il y aura 86 constructions à Karnei Shomron, 102 à Emanuel, 227 à Efrat, 78 à Alfe Me-nashe, 40 à Ariel, 75 à Geva Binyamin-Adam, 24 à Beitar Illit et 169 à Elkana. Une autre tranche de 600 constructions est prévue à dans le quartier Ramat Shlomo de Jérusalem.

Le ministres des finances Yair Lapid a dénoncé l’annonce, et a déclaré que les constructions nuisent aux négociations de paix.

« Ce n’est pas juste une mauvaise idée, » a déclaré Lapid, « c’est une idée que Yesh Atid fera de son possible pour qu’elle reste une mauvaise idée, une idée qui ne se matérialise pas. » Lapid, une fois son faux nez retiré, n’est pas celui que certains croyaient, et il tente de faire avancer les pourparlers de paix à n’importe quel prix, à la façon de Shalom Archav.

« Ce plan de construction est un mes-sage envoyé par Netanyahu à Kerry pour lui dire de ne pas revenir dans la région pour continuer les efforts de paix » a déclaré Saeb Erakat à l’AFP.

Il y a un an, le premier ministre Neta-nyahu avait réuni un panel d’experts indépendants spécialistes du droit in-ternational et leur avait demandé quel était exactement, selon le droit interna-tional, le statut de la Judée et Samarie. Le rapport Levy du nom du président de la commission d’investigation, avait conclut que la Judée Samarie ne sont pas des territoires occupés, et qu’Is-raël possède tous les droits d’y faire ce qu’il souhaite. C’est naturellement sur les bases légales de ce rapport que Netanyahu autorise aujourd’hui les constructions.

Netanyahu vient d’autoriser la construction d’un nouveau programme de 1400 logements en Judée

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34L’information en provenance d’IsraëlEdition du 15 Janvier au 21 Janvier 2013

Malgré tout ce qui se passe au Moyen-Orient – l’accumulation nu-cléaire iranienne , la violence en Irak , la déstabilisation du gouvernement d’Erdogan en Turquie , la guerre civile en Syrie , l’Égypte et le Yémen sur la voie de la fusion, la Libye qui tombe en quenouille, la Tunisie en crise politique – le ministre des Affaires étrangères des Etats-Unis [Secrétaire d’Etat] John Kerry a une seule chose en tête, et c’est [d’établir] un accord israélo-palestinien . Aussi incroyable que cela puisse paraître, le 13 janvier sera sa douzième visite qu’il effectue dans la région pour poursuivre cet objectif .

Comme il vient et revient encore, les hauts responsables diplomatiques is-raéliens manquent de patience avec lui. Voici des commentaires de quelques-uns, faits en toute confiance et avec [une absolue] franchise à Israël Hayom . Tout d’abord, sur le processus :

«Nous croyons qu’en retour de la requête d’Israël de prolonger les négo-ciations d’un an , Abou Mazen [le pré-sident de l’Autorité palestinienne Mah-moud Abbas ] exigera plus d’Israël , par exemple un gel [ pour la construction de colonies ] ou une autre libération de prisonniers , et ces exigences seront soutenues par Kerry et converties en une exigence américaine , accompa-gnée d’une menace . Cela , alors que les Arabes n’ont jamais rien donné en retour, depuis les négociations d’Oslo jusqu’à aujourd’hui . »

« Les négociations sont actuellement menées sans papiers ou documents échangés entre les parties . Ceci est dû au fait que les Arabes refusent de pré-senter des documents écrits . Les Amé-ricains viennent avec des propositions préparées , ils les lisent et ne laissent de copie à aucune partie. Tout est fait ver-balement . Le gouvernement Netanya-hu coopère avec l’initiative de Kerry en toute connaissance de cause que la partie arabe n’acceptera pas l’accord et, finalement, [ Israël ] ne sera pas obligé de faire des concessions ou d’évacuer les colonies » .

« Israël est obligé de coopérer avec le plan américain , principalement par crainte que si nous le rejetons , les États-Unis attribueront à Israël l’échec des négociations . »

Puis, plus révélateurs, [des commen-taires] sur Kerry lui-même et sur son équipe :

« Le comportement du secrétaire d’Etat américain est obsessionnel . Il y en a qui disent que plus que vouloir faire avancer la paix , il veut profiter du conflit pour ses besoins politiques. Dans le même ordre d’idées, Kerry semble penser que sa voie à la Maison Blanche doit se faire par la signature d’un accord de paix au Moyen-Orient ».

« Kerry , l’ambassadeur américain en Israël Dan Shapiro et l’Envoyé spécial des États-Unis Martin Indyk errent à travers le pays , rencontrent les mi-nistres , informent les journalistes et crèent le sentiment qu’un accord de paix est sur le point d’ être signé . »

Le plan de sécurité de Kerry pour la vallée du Jourdain est « ridicule et incapable de résister à l’épreuve de la réalité. »

« Kerry vient beaucoup en visite ici, mais il ne comprend manifestement pas ce qui se passe ici . Les plans des États-Unis sont superficiels et ne sont pas sérieux. Il n’y a pas de lien entre ce qui est dit en public à propos de l’état d’avancement des négociations et ce qui se passe réellement. Il semble que Kerry n’est tout simplement pas en contact avec la réalité . Ce n’est pas un expert , c’est le moins qu’on puisse dire , concernant les origines du conflit , il ne sait pas comment créer de vraies solutions et il ne montre même pas de compétence dans la lecture des cartes qui lui sont présentées. »

Commentaires : ( 1 ) Kerry a longtemps eu la réputation d’essayer de forcer la réalité à s’adapter à sa propre pensée . Cet effort diplomatique semble être le plus ambitieux- et le plus dangereux– projet fou de cette nature tenté jusqu’à ce jour . ( 2 ) L’administration améri-caine est obsédée par les Palestiniens , car , bizarrement , elle y voit la clé pour résoudre les autres problèmes de la région. (9 janvier 2014)

par Daniel Pipes

Version originale anglaise: « Kerry Is Just Not in Touch with Reality »Adaptation française: Anne-Marie Delcambre de Champvert

Kerry n’est tout simplement pas en contact avec la réalité

Alors que les Palestiniens réclament maintenant, dans un durcissement nouveau de leur exigences, que la vallée du Jourdain soit totalement nettoyée de toute présence juive – mi-litaire ou civile, et qu’une force mili-taire internationale ou américaine stationne éventuellement sur place, que l’Etat de Palestine soit autorisé à s’armer, et que leur espace aérien ne soit pas sous le contrôle d’Israël, il est intéressant de rappeler le discours de bons sens du premier ministre Neta-nyahu à l’université Bar Ilan en juin 2009 : « Le territoire sous contrôle palestinien doit être démilitarisé, et doit apporter l’assurance indestructible que la sécu-rité d’Israël sera respectée. Sans ces deux conditions, il existe un réel danger qu’un Etat palestinien armé émergera et deviendra une nouvelle base terroriste contre l’Etat juif, comme à Gaza.Nous ne voulons pas de roquettes Kassam sur Petach Tikva, de roquettes Grad sur Tel

Aviv, ou de missiles sur l’aéroport Ben-Gurion.

Nous voulons la paix.

Et pour atteindre la paix, nous devons nous assurer que les Palestiniens ne pourront pas importer des missiles dans leur territoire, créer une armée, nous fermer leur espace aérien, ou signer des alliances avec des groupes comme le Hezb’allah et l’Iran. Sur ce point également, il existe un consensus en Israël. Il nous est impossible d’accepter à l’avance le principe d’un Etat palesti-nien sans l’assurance que cet état sera démilitarisé. Sur un sujet aussi critique pour l’existence d’Israël, nous devons d’abord nous occuper de nos besoins sécuritaires. »

La photo suivante publiée la semaine dernière sur la page Facebook du Fatah, a été prise en territoire occupé par les Palestiniens :

Il s’agit d’un salut nazi perpétré devant Abbas par des hommes du Fatah équi-pés de ceintures d’explosifs.

John Kerry, dont le passé politique laisse douter de chacun de ses mouve-ments et déplaît à plus d’un observa-teur, dont moi-même, a offert au pré-sident Abbas que 80 000 « réfugiés » palestiniens retournent vivre en Israël dans le cadre de l’accord de paix avec Israël. Abbas a répondu qu’il n’accep-terait aucun compromis en dessous de 200 000, tandis que Lieberman a déclaré : « je n’accepterai le « retour » de pas un seul réfugié palestinien. Pas même un. »

Kerry a également proposé que Jéru-salem Est (inclue la partie juive de la vieille ville avec le mur des Lamen-tations) soit reconnu comme capitale palestinienne sous tutelle de la Jorda-nie, une offre que le premier ministre Netanyahu a totalement rejetée. On se souvient qu’Obama, il n’y a pas si long-temps, disait que selon lui Jérusalem resterait une et indivisible.

Comme si, naïf qu’il est bien que pré-sident du plus puissant pays au monde, les Juifs avaient donné à ce président éphémère le droit de décider du sort du centre de l’âme juive depuis 3000 ans !© Jean-Patrick Grumberg

Négociations de paix Israël Arabes, ce que disait déjà Netanyahu en 2009

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