israël actualités n°264

GRATUIT - Numéro 264 - Edition du 3 Juillet au 9 Juillet 2013 Journal Israélien en langue française

3L’information en provenance d’IsraëlEdition du 3 Juillet au 9 Juillet 2013

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A la veille de son départ dans l’au-delà, il est très important de savoir pour la communauté juive de France qu’elle était la position de Nelson Mandela, icône mondiale dans sa lutte contre l’apartheid et prix Nobel de la Paix en 1993, dans le conflit du Moyen-Orient opposant Israéliens et Palestiniens. Vous trouverez dans ce journal un article qui fait référence à un discours de Nelson Mandela don-né aux États-Unis à l’occasion d’une rencontre avec Thomas Friedman, journaliste juif américain, spécialiste du Moyen-Orient. Nous sommes tous d’accord sur ce qu’a apporté Nelson Mandela au monde entier et à l’Afrique du Sud, de son combat contre l’apartheid. Nous sommes tous au fait de ses 27 années de détention dans les prisons sud-africaines qui n’ont pas eu raison du combat qu’il menait contre l’apartheid.

En faire un parallèle avec la situation au Moyen-Orient est une hérésie. C’est pour cela que Madiba aurait dû faire le voyage en Israël lorsqu’Israël avait invité Nelson Mandela à plusieurs re-prises pour venir passer quelques jours afin voir la réalité de ce qu’était Israël. Pour votre information, les arabes is-raéliens ont autant de droits que les Juifs et sont parfois certainement plus considérés qu’eux. Ils bénéficient tous des avantages des autres. Il est édifiant que lorsque Mandela affirme dans cette interview que plus de 30% de la popula-tion juive a une haine envers les arabes que Mandela a choisi son camp ... Il est vrai que chez les Palestiniens, Cupidon règne en maître avec près de 100% des arabes palestiniens, iraniens, syriens qui, on le sait tous, portent un amour frater-nel et sans limites avec leurs cousins éloignés que sont les Juifs ...

Je suis très étonné aussi Mr Mandela que vous ne connaissiez pas l’histoire de la Terre d’Israël qui, depuis des mil-lénaires, appartient au peuple juif avec comme capitale, le Grande Jérusalem, ville construite par le roi Salomon, fils du Roi David, deuxième Roi du Royaume d’Israël. Avez-vous une fois dans votre vie ou dans l’histoire entendu parler d’un royaume palestinien, d’un empire palestinien ou d’un état palestinien ? Je peux vous confirmer que non. En Israël, il n’y a jamais eu d’apartheid. Et

pour cause s’il y avait eu l’apartheid, il n’y aurait pas eu d’autobus qui auraient explosé dans les villes de Jérusalem et de Tel-Aviv. Explosions qui ont entrainé des centaines de morts et des milliers de blessés. Encore une preuve d’amour de la part des Palestiniens … Alors Mr Mandela, avec encore tout le respect que nous vous devons pour ce que vous avez apporté au monde, il aurait fallu que vous connaissiez la réalité de l’histoire et du terrain au lieu de faire des copinages avec les états terroristes. Votre ami Yasser Arafat n’a pas hésité, mainte et maintes fois, à tuer des civils inno-cents et des enfants pour faire régner la terreur comme tous ceux qui mènent une lutte contre Israël et sa légitimité, seul pays démocratique de la région entouré de dictatures : Gaza avec le Hamas, la Syrie avec Bachar el Assad où plus de 100 000 personnes sont mortes … Il est vrai que nous ne vous avons encore une fois pas encore entendu sur cette situation mais aujourd’hui, ce que nous regrettons le plus, c’est de ne pas vous avoir convaincu de notre droit de vivre dans notre pays et cela, depuis plus de 65 ans. A la veille du 40ème anniversaire du déclenchement de la guerre de Kip-pour où nos ennemis ont attaqué Israël comme des lâches ; le jour le plus im-portant pour les Juifs du monde entier et avec l’aide de D..., l’armée israélienne et la volonté de survie ont su repousser nos ennemis au delà de nos frontières. Nous espérons que dans l’autre monde (nous espérons pour vous et pour votre famille le plus tard possible), vous aurez compris l’erreur de la position que vous avez tenu tout au long de votre vie ...

Bon voyage Mr Mandela, vous avez bien mérité maintenant de prendre votre retraite et de pouvoir vous reposer pour l’éternité.

Am Israel HaiAlain Sayada

Mandela : L’emblème controversé


Est-ce que le Qatar changerait de cap vis-à-vis d’Israël sous le règne de l’émir Tamim ? Telle est la grande question d’une partie de la presse israélienne.

Au lendemain de la passation de pouvoir, le Qatar a réaffirmé “la so-lidarité” de son pays avec le peuple palestinien pour le recouvrement de “ses droits légitimes“, soulignant que la paix au Proche-Orient passait par le retrait d’Israël des « territoires pales-tiniens occupés en 1967 ».

Toutefois, selon le quotidien israélien Yediot Ahronot , citant une source politique qatarie, un haut conseiller d’Hamad ben Thani , “les Israéliens étaient au courant de la situation au Qatar, ils savaient que l’émir Tamim allait succéder à son père Hamad ben Thani et c’est dans cette optique que le prince héritier avaient rencontré plus d’une fois des représentants is-raéliens”.

Ces rencontres secrètes ont eu lieu donc entre Tamim et une déléga-tion israélienne composée de deux personnes, espacées, puisqu’elles remontent à l’avant et à l’après intro-nisation du jeune émir.

Le quotidien souligne que “les Israé-liens se sont ainsi informés des dé-tails des politiques futures du cheikh Tamim et des entretiens ont eu lieu à l’extérieur du Qatar et d’Israël il y a cinq mois”.

Le Qatar ou le Katar, en forme longue l’État du Qatar est un émirat du Moyen-Orient d’une superficie de 11 586 km2, soit un peu moins que la région Île-de-France. Le Qatar est situé sur une petite péninsule s’avan-çant dans le golfe Persique et reliée à la péninsule Arabique au sud, où elle a une frontière terrestre avec l’Arabie saoudite. Sa capitale est Doha, ou Ad Dawha. La langue officielle est l’arabe, et la monnaie le riyal qatari.

Le Qatar est un producteur de pétrole de taille moyenne membre de l’Orga-nisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP). Il est aussi le troi-sième producteur de gaz naturel du monde après l’Iran et la Russie, et est devenu le premier exportateur de gaz naturel liquéfié. Il est membre asso-cié de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) depuis le 13 octobre 2012 sans être passé par le statut d’observateur.

Source : lemondejuif.info/

Qatar : rencontres secrètes entre l’émir Tamim et des responsables israéliens

Le super-Patriote Edward Snow-den a partagé les fruits de son es-pionnage avec la Chine et la Russie. Il reste toujours quelques questions en suspend à ce sujet : qui l’a aidé dans la mise en marche de tout ce scénario.

M. Snowden s’est fait recruté par la NASA afin d’accéder aux services de renseignements secrets, comme il l’a déclaré au début du mois au journal South China Morning Post. Le but de sa « infiltration » dans le système américain ciblait l’obtention de don-nées secrètes de la NASA. Il a ensuite déclaré : «Mon travail avec Booz Allen Hamilton m’a ouvert l’accès à des listes d’engins dispersés partout dans le monde entier que la NASA a piratés. C’est la raison pour laquelle j’ai accepté ce poste.

La question serait alors : Était-il seul dans cette entreprise de détourne-ment des renseignements des services secrets?

Avant d’accepter le poste à Hawaii, M. Snowden était entré en contact avec des personnes qui l’aideront plus tard à organiser la diffusion

du matériel qu’il a substitué. Deux d’entre ces personnes, la cinéaste Laura Poitras et Glenn Greenwald, bloggeur du Guardian, faisaient par-tie de la direction de la Fondation de la liberté de presse qui, entre autres, finançait WikiLeaks.

Greenwald est un partisan notoire du terrorisme qui a de façon perverse adopté quelques lignes de la Droite politique en attaquant Obama et sa stratégie d’apaisement de la terreur.

Le 20 mai dernier, trois mois après son recrutement, M. Snowden avait effrontément menti à son employeur lorsqu’il avait affirmé avoir besoin d’être traité pour son épilepsie. Le but de cette fausse annonce était de créer une couverture pour son voyage à Hong Kong où l’opération de subs-titution des secrets des États-Unis devait se réaliser.

M. Greenwald et Mme Poitras avaient également pris l’avion pour Hong Kong. Ils ont ensuite été rejoints par Sarah Harrison, une représentante de WikiLeaks qui travaille en étroite collaboration avec Julian Assange, son fondateur. M. Snowden avait

apparemment amené les données détournées à Hong Kong sur quatre ordinateurs portables et une clé USB. Il a transmit une partie des commu-nications secrètes à M. Greenwald, qui a organisé leur publication sur le Guardian, pendant que M. Snowden instruisait Mme Poitras pour organi-ser une vidéo de lui dans laquelle il faisait une déclaration, publiée sur le site du Guardian. Albert Ho, avocat de Hong Kong, a été sollicité pour traiter avec les autorités de Hong Kong.

Cette orchestration n’a pas eu lieu dans le vide. Les billets d’avion, les frais d’hôtel entre autres dépenses durant cette période devaient être payés. Une retraite sûre devait être fixée à Hong Kong. Des avocats ont été sollicités et le passage sûr à Moscou – voyage de M. Snowden en compagnie de Sarah Harrison de Wi-kiLeaks- devait aussi être organisé.

Daniel Greenfield

Adaptation françaiseThérèse Zrihen-Dvirhttp://theresedvir.com/

Qui étaient les collaborateurs de Snowden ?


L’ancien employé des services se-crets américains Edward Snowden a déposé une demande d’asile poli-tique en Russie.

Le New York Times livre cette infor-mation en mentionnant une source anonyme dans le service d’immigra-tion russe.

Les autorités russes n’ont par confir-mé.

Vladimir Poutine a déclaré au-jourd’hui que Snowden pourrait res-ter en Russie à condition de « cesser les activités visant à causer du tort à nos partenaires américains ».

« Comme il se considère comme un défenseur des droits de l’Homme, il n’a manifestement pas l’intention de cesser cette activité, c’est pourquoi il doit choisir un pays où aller, et s’y rendre », a-t-il ajouté.

Selon nos propres informations, la réalité derrière l’hésitation des russes

est qu’ils se méfient de Snowden qu’ils suspectent d’être un espion américain, car l’affaire pourrait selon les services secrets russes, avoir été montée par les Etats Unis. Rarissimes sont les américains qui font défec-tion vers la Russie depuis la fin de la guerre froide.

Le président russe Vladimir Poutine a souligné aujourd’hui lundi que Moscou ne livrait « jamais personne » mais qu’Edward Snowden devait cesser ses activités contre les Etats-Unis s’il restait en Russie, alors que des contacts entre les deux pays ont été établis concernant l’ex-consultant du renseignement américain.

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« La Russie ne livre jamais personne, et n’a pas l’intention de le faire.(…) Dans le meilleur des cas, nous avons échangé des agents de notre service de renseignement extérieur contre (des individus) arrêtés et condamnés en Russie », a déclaré M. Poutine lors d’une conférence de presse.

Il était interrogé sur le sort de l’ex-consultant de la NSA, accusé d’es-pionnage par les Etats-Unis, et blo-qué depuis 8 jours dans un aéroport de Moscou.

© Jean-Patrick Grumberg

http://french.ruvr.ru/

Edward Snowden soupçonné d’être un espion américain par la Russie


Une nouvelle n’a pas été diffusée ces derniers jours dans les médias fran-çais (mais existe-t-il encore des nou-velles diffusées par les médias fran-çais?). Elle a été évoquée ici dans un article de Rosaly.

Il me semble important d’y revenir et d’insister sur elle, car elle marque un pas de plus en direction de la soumission de l’Europe à l’islam radical et de la des-truction de la liberté de parole, donc de l’un des éléments les plus essentiels des droits de l’être humain et de l’état de Droit au sens que ce mot pouvait avoir quand il avait encore un sens.

Le Royaume Uni, connu pour abriter une multitude d’islamistes (tels Anjem Choudary ou Abu Qatada) qui, au nom des principes du Bill of Rights anglais et de la liberté de parole tiennent des discours violemment antisémites, anti-israéliens, anti-américains, anti-occiden-taux, et qui sont souvent nourris, logés et blanchis aux frais des contribuables britanniques, connu aussi pour accorder aisément des visas d’entrée à des gens peu recommandables tels que Muham-mad al-Arifi, auteur, entre autres d’une fatwa prônant le djihad par la prostitu-tion (qui incite les jeunes musulmanes à aller offrir leur corps pour « soulager les frustrations » des djihadistes sunnites en Syrie), vient de refuser le droit de péné-trer sur le sol du pays à deux Américains, présentés officiellement par le gouver-nement de David Cameron comme des « vecteurs de troubles » susceptibles de porter « atteinte à l’ordre public ». Ces deux Américains sont Pamela Geller et Robert Spencer.

Pamela Geller est la responsable d’un blog appelé Atlasshrugs, par référence au roman d’Ayn Rand, Atlas Shrugged. Ce blog dénonce le totalitarisme isla-mique et l’antisémitisme et lutte contre

l’un et l’autre, au nom des valeurs de la liberté, qui sont celles des pères fonda-teurs des Etats Unis d’Amérique. Elle a lancé des campagnes de presse et de publicité contre l’avancée de l’islam radical aux Etats Unis, le mouvement SIOA (Stop Islamization of America), et a publié trois livres. Le dernier est : Free-dom or Submission: On the Dangers of Islamic Extremism & American Com-placency*, paru au mois d’avril.

Robert Spencer est un islamologue, au-teur, lui, de onze livres, parmi lesquels The Truth About Muhammad: Founder of the World’s Most Intolerant Reli-gion*, paru en 2006. Il a publié et publie de nombreux articles et tient également un blog appelé jihad watch, qui constitue l’une des meilleures sources d’informa-tion aujourd’hui sur le sujet.

Ils devaient l’un et l’autre prendre la pa-role lors d’une cérémonie organisée en mémoire du soldat Lee Rigby, assassiné sauvagement à la machette et au couteau de boucher, à Londres, voici quelques semaines.

Pamela Geller et Robert Spencer sont des intellectuels se livrant au combat des idées. Rien dans leur discours et dans leurs activités n’est porteur de haine : ils tentent au contraire de maintenir éveillée la vigilance face à la haine islamique.

Rien dans leur discours n’est porteur de risques d’atteinte à l’ordre public, faut-il l’ajouter ?

Je les connais personnellement, et j’at-teste de leurs qualités. Ils sont des com-battants de la liberté.

Que des intellectuels américains, incar-nant ce que l’Amérique a de meilleur et de plus fécond, se référant comme je le fais à Thomas Jefferson ou à Ronald

Pamela Geller et Robert Spencer, combattants de la liberté

Reagan, et invités à parler en mémoire d’une victime de l’islam radical se voient interdire l’accès du Royaume Uni sous des motifs mensongers et diffama-toires est extrêmement grave.

On peut très raisonnablement penser que la décision du gouvernement britan-nique a été dictée par la peur des mili-tants islamistes, par des menaces reçues de la part de ceux-ci, et que, pour dis-simuler un comportement de lâche, ce même gouvernement a procédé sur un mode qui foule aux pieds les principes du Bill of Rights anglais et de la liberté de parole dont les Britanniques, jusqu’à une période récente, étaient si fiers.

David Cameron se dit conservateur, et appartient au parti auquel appartenait Margaret Thatcher. Il ne serait pas digne d’être le paillasson sur lequel Margaret Thatcher aurait pu s’essuyer les pieds.

Le Royaume Uni n’est décidément plus ce qu’il était. Cela devient un pays à plat ventre devant l’islam radical. Dans une Europe elle-même à plat ventre devant l’islam radical.

Je sais depuis longtemps qu’il n’y a rien à attendre de l’Europe, mais il est des jours où j’ai un peu plus honte que d’autres jours d’être Européen.

Pamela Geller et Robert Spencer ont encore la liberté de parler et d’écrire aux Etats-Unis. J’aimerais penser que cela durera, mais les ravages provo-qués par Obama et les comportements

totalitaires de celui-ci me rendent par-fois pessimiste. La gauche à laquelle appartient Obama se réjouit, bien sûr, de la décision prise par le gouvernement britannique, et à lire des blogs qui vont du « dailykos » à « openzion » de Peter Beinart (un « ami » d’Israël qui montre qu’avec des amis comme lui, Israël n’a pas besoin d’ennemis), on discerne aisé-ment qu’elle rêve du moment où il sera possible de faire régner aux Etats-Unis un silence de plomb semblable à celui qui s’installe en Europe.

Pamela Geller et Robert Spencer étaient invités par l’English Defense League, présentée au Royaume Uni (et ailleurs en Europe) comme une organisation ra-ciste, antisémite, violente, et d’extrême droite. L’English Defense League a tou-jours été très explicitement hostile à tout racisme et à tout antisémitisme, a été victime d’attaques violentes de la part de ceux qu’elle combat, les islamistes et les vecteurs de l’islamisation du Royaume-Uni, a dû se défendre contre des attaques violentes, a pu se comporter de manière provocatrice, mais n’a jamais prôné la violence, et elle n’a jamais été d’extrême droite, sinon pour ceux qui classeraient Margaret Thatcher et Winston Churchill à l’extrême-droite. Lutter contre l’avan-cée de l’islam radical au Royaume-Uni, comme ailleurs en Europe, c’est être d’ «extrême droite» : prôner le djihad par la prostitution, la lapidation, le djihad tout court, l’antisémitisme, la haine d’Israël, de l’Amérique et de l’Occident, c’est être acceptable, et très tolérable.

Et finir comme Lee Rigby, c’est sans doute le risque qu’on court en ne ram-pant pas encore au ras du sol, en refusant de se taire, et en ne présentant pas sa gorge passivement aux fins d’être saigné par des assassins soutenus par l’ «islami-quement correct».

Dois-je préciser que l’English Defense League est le mouvement le plus pro-israélien au Royaume-Uni aujourd’hui, et compte parmi ses dirigeants, outre Tommy Robinson (arrêté par la police britannique ce dimanche 30 juin, alors qu’il se rendait à l’emplacement où Lee Rigby a été assassiné), James Cohen, un Juif fier de l’être qui a longtemps vécu en Israël ? Je sais qu’en écrivant cela, je renforce le discours de ceux qui trouvent l’English Defense League abominable, bien sûr.

Nous vivons décidément une triste, très triste époque.

© Guy Millière

PS. L’illustration que j’ai choisie pour cet article vient d’un site islamiste britannique : des islamistes britan-niques peuvent dire à Pamela Gel-ler et Robert Spencer, « vous n’êtes pas les bienvenus chez nous ». Les islamistes britanniques se considèrent comme chez eux au Royaume Uni. Les Britanniques non musulmans sont encore tolérés. S’ils sont discrets, ou s’ils se conduisent comme David Cameron.


Chacun peut trouver sur inter-net des sites de revues de presse qui résument quotidiennement les titres et le contenu des principaux organes de presse.L’abondance des informations mises à notre dispo-sition est impressionnante mais il faut bien constater que très peu de ces articles relatent des faits impor-tants.

Dans l’immense majorité des cas ce sont des événements qui en quelques jours tombent dans l’oubli. Si bien qu’il faut bien admettre que l’excès d’information, loin de permettre de saisir l’essentiel, noie la réflexion et détruit les hiérarchies.

L’agonie de Mandela par exemple,occupe depuis des jours le devant de la scène et s’est transfor-mée en un spectacle où les lignes rouges du respect envers cette grande personnalité ont été franchies.

Autre exemple, l’affaire Tapie, qu’elle se termine comme ceci ou comme cela, ne pèsera que peu, voire rien, sur l’avenir.

Et même l’épouvantable guerre civile syrien en n’est un événement consi-dérable que sur le plan humain mais l’enjeu est ailleurs dans le monde

musulman au sein du combat que se livrent chiites et sunnites, Iran et Arabie, islamisme et réformisme.Que dire du retentissement considérable du mariage gay dont l’enjeu n’est pas la prétendue « libération » des mœurs mais la dilatation de l’individua-lisme et de l’hédonisme, du chacun pour soi et (surtout pas !) dieu pour tous.L’excès d’information fait que le secondaire et l’événementiel font oublier l’essentiel, à savoir ce qui marquera durablement l’Histoire.

L’inflation croissante de l’informa-tion et son ampleur grâce à Inter-net font que les spectateurs ne se comptent plus par millions mais par milliards. On peut le regretter mais Il est bien sûr vain d’imaginer que l’on peut revenir en arrière.

Le vrai problème est l’avenir dont il faut saisir les lignes de force et les interpréter avec lucidité.

Or il est très difficile de mesurer les événements à leur juste valeur. Ceux qui ont inventé le train, la photogra-phie, l’électricité,l’automobile, le cinéma, l’informatique etc.

n’ont jamais imaginé un instant l’avenir insoupçonné de leurs inven-tions et découvertes. Mais on n’est pas obligé de se soumettre à la tyran-nie du présent.

Il faut essayer de voir loin, d’anti-ciper, de comprendre et surtout de chercher à infléchir les événements pour le meilleur et non pour le pire.C’est cela le véritable enjeu de l’in-formation.

Le LienIsraël-Diaspora

Quand l’excès d’information tue l’information

Chers lecteurs,

Nous nous permettons de sollici-ter votre soutien dans la campagne d’information que nous menons ac-tuellement pour faire connaître, ren-forcer et développer l’enseignement de l’hébreu et de la culture hébraïque au collège et au lycée. En effet, nous constatons en ce moment une perte d’intérêt pour l’étude de l’hébreu de la part du public scolaire tant dans les établissements publics que privés. De nombreux parents préfèrent choisir pour leurs enfants une autre langue que l’hébreu en pensant qu’elle sera plus utile pour la poursuite d’études

supérieures ou pour une carrière pro-fessionnelle. Or l’étude de l’hébreu doit être considérée comme un inves-tissement à long terme qui permet de développer des capacités dans des domaines qui dépassent largement l’aire linguistique et culturelle de cette langue.

Il est dommage que les élèves ne pro-fitent pas plus largement de cette pos-sibilité unique offerte par le Ministère de l’Education Nationale de choisir l’hébreu comme première, deuxième ou troisième langue, de présenter cette langue au brevet, au baccalau-réat, au BTS ou à des examens et concours divers. Au-delà du plaisir de s’exprimer dans la langue au quotidien, cet ensei-gnement propose de découvrir une culture plurimillénaire et moderne à la fois. Le choix de l’hébreu comme langue vivante ne ferme aucune porte ; au contraire il en ouvre tant dans certains collèges et lycées que pour l’admission aux Grandes Écoles. Contrairement aux conditions qui prévalent pour les autres langues vivantes, où les classes sont très char-gées, l’enseignement de l’hébreu se

fait souvent par petits groupes d’une quinzaine d’élèves et permet, par conséquent, une attention redoublée du professeur auprès de ses élèves. Il faut ajouter à cela le caractère for-mateur et stimulant de l’étude d’une langue très différente du français. Mais l’enseignement de l’hébreu ne peut se poursuivre qu’en fonction du nombre d’élèves qu’il attire, c’est de ces élèves que dépend son avenir.

Nous serions par conséquent très heu-reux que vous souteniez notre action en diffusant cette information, en encourageant les membres de votre famille ainsi que votre entourage à étudier l’hébreu.

Nous restons à votre disposition pour toute question ou information com-plémentaire.

Merci pour l’aide que vous voudrez bien nous apporter

Michèle TAUBER, PrésidenteAssociation des Amis de la Langue et de la Culture Hébraïques15, clos Bruneau 75005 PARIS

Lettre aux lecteurs


Soixante-cinq années se sont écou-lées depuis la concrétisation d’une espérance de deux mille ans d’être un peuple libre dans notre pays. L’Etat d’Israël est le centre des rêves et des prières ; il est égale-ment le pilier des espoirs et des attentes d’un futur meilleur. Il n’y a pas d’existence pour le peuple juif sans un état d’Israël qui garantit l’existence du peuple juif à la diffé-rence des autres peuples.

Dans une réalité ou il n’y a pas de « monde juif »ni de » rue juive », nous devons redoubler d’efforts pour unir le peuple ou qu’il soit, à renforcer les rangs et renouveler le dialogue entre notre génération, celles qui nous ont précédées et celles qui nous suivront. Nous devons agir pour préserver le souvenir national et la compréhen-sion de l’essence et de la significa-tion de l’existence du peuple juif et de son avenir, ainsi que pour garder le sentiment phénoménal de l’existence éternelle du peuple juif et l’approfon-dissement de son lien avec l’Etat d’ Israël.

L’Organisation Sioniste rénovée œuvre à réaliser un certain nombre de buts sionistes qui n’ont pas été encore accomplis et nous devons le faire avec enthousiasme et respect pour cette mission importante.

Nous devons aspirer ace que nous soyons un peuple normal vivant dans son pays et sur sa terre, qui ait une culture et une langue a lui, l’hébreu, une existence étatique ayant une vocation et un destin communs, qui renouvelle ses valeurs et les intègres dans la qualité de vie afin d’être un défi pour la aliya de milliers de jeunes de la diaspora, un » centre spirituel » pour le peuple juif et un exemple pour toute l’humanité.

Pour réaliser ces buts et missions, il n’y a pas de divergence entre » nous » et » vous «, entre le peuple résident à Sion et celui disséminé en diaspora. Nous devons tous agir sans répit pour réaliser cette tâche qui est la plus importante.

SincèrementAvraham Douvdevani (douvdev)

Message de Monsieur Avraham Douvdevani Président de l’Organisation Sioniste Mondiale

Le sionisme, mouvement de libé-ration nationale du peuple juif, a mené à la création de l’Etat d’Is-raël et considère l’Etat d’Israël juif, sioniste, démocratique et sécurisé, comme l’expression de la responsabilité commune du peuple juif pour la suite de son existence et de son avenir.

Les bases du sionisme sont : - L’unité du peuple juif, son lien a sa patrie historique Eretz Israël et la cen-tralité de l’Etat d’Israël et de Jérusa-lem sa capitale dans la vie du peuple. - L’aliya en Israël de tous les pays et son intégration dans la société israé-lienne. - Le renforcement d’Israël comme état juif-sioniste et démocratique et son façonnement avec une spécifi-cité idéologique-spirituelle basée

sur le respect mutuel de la diversité du peuple juif et selon la vision pro-phétique, comme société exemplaire, aspirant à la paix et contribuant à un monde meilleur. - Garantir le futur et la spécificité du peuple juif par la promotion de l’édu-cation juive, hébraïque et sioniste, le développement des valeurs spiri-tuelles et culturelles juives et l’ensei-gnement de l’hébreu comme langue nationale. - L’encouragement de la responsa-bilité mutuelle juive, la défense des droits des juifs comme individus et comme nation, la représentation des intérêts nationaux sionistes du peuple juif et le combat contre toute mani-festation d’antisémitisme. - Le peuplement du pays comme expression concrète de la réalisation sioniste.

Le Programme De Jérusalem


La paracha Matot vient d’emblée nous mettre en garde contre les Nédarim et les Chévouot–les vœux et serments qu’un homme ou une femme serait amené à faire pour toute sorte de raisons. « Lo yahél dévaro! » il ne profanera pas sa parole! La crainte étant que ce vœu soit évidement prononcé en vain… Dans La Guemara Nédarim, Rabi Meir nous enseigne qu’il vaut mieux ne pas s’engager à faire une promesse de don de crainte de ne pas s’en acquitter…mais pour Rabi Yéhouda, lui pense au contraire, qu’il vaut mieux faire un don et s’en acquitter sans tarder!. Parfois un homme est entrainé par «son cœur» au moment d’une vente aux enchères de charité notamment, et se rend acquéreur d’une «mitzva» c’est à lui que s’adresse le conseil de rabi Yéhouda! (D’ailleurs autant mettre à profit le prochain mois d’Eloul pour solder nos comptes..). «Il ne doit pas violer sa parole : tout ce que sa bouche a prononcé, il doit l’accomplir!» Ce verset nous met engarde contre toute promesse intempestive ou paroles que nous émettons, celles-ci ne doivent ja-mais êtres vaines, car la parole a un côté sacré. Parler de manière inconsidérée pourrait susciter des forces négatives sur l’ensemble du monde et nous en particulier, sans compter les anges accusateurs que nous créons là-haut de facto!.

Par contre lorsque nous choisissons nos mots avec prudence et retenue, ils génèrent des sentiments positifs et élevés sur l’ensemble de la socié-té. Le Maître de la Cabale le Ari zal affirme que chaque mot prononcé ici bas, à une répercussion là-haut et fini par se réaliser par la Volonté d’ HM.

Nous avons donc le pouvoir de créer des influences positives ou négatives par notre bouche à l’égard de notre prochain par exemple. Par ailleurs on nous apprend dans le Talmud Mégui-la que nous ne devons pas prendre à la légère les bénédictions venant de la part d’un homme «ordinaire», car elles peuvent en effet faire des mer-veilles. D’ailleurs à ce propos Rachi disait à ses élèves, la Bénédiction : il

faut la prendre de tout homme…

Par contre le Talmud Kedouchin nous met en garde de ne pas injurier un sourd, ni même l’Autorité Suprême, ou un Premier Ministre, ni même en-core maudire les chefs de ton peuple..etc. ». Bien que nous ne connaissons pas la force d’une malédiction, ni ses effets à l’égard d’une personne, nous savons que même si elle pro-vient d’un mécréant, il peut arriver qu’elle ait un impact…. Par consé-quent plus un homme est considéré, plus fort est l’impact de ses mots…Les Sages disent qu’une personne qui est prudente dans ses paroles, préserve ainsi la force des mots pour aider son prochain. Dans Mass’é, la Thora commence par énumérer les quarante étapes de campement des enfants d’Israël, tout au long des 40 ans dans le désert. La précision de chaque nom, de chaque lettre, contient un riche enseignement. Ce n’est pas par hasard que la Thora énu-mère une série d’emplacements géo-graphiques inconnus jusque là!. Mais c’est là au contraire, alors que nous pourrions penser que cela est dénué de signification, qu’il faut y cher-cher une information cachée dans ces noms, et ayant une valeur pour toutes les générations futures!. Rachi nous apprend que la Thora a choisi de nous énumérer les quarante deux étapes, pour bien mettre en évidence la bonté infinie de D-ieu avec le peuple d’Is-raël. Nous remarquons qu’entre la faute des explorateurs, pour laquelle HM décidera que toute la génération devra périr dans le désert et la mort de Aaron, c’est-à-dire durant 38 ans, on ne constate que 20 étapes. HM aurait pu décider de les faire errer dans le désert un peu plus longtemps !

Or, nous dit Rachi ceci n’est pas la manière d’agir du Tout Puissant ! Car bien que les Bné Israël fautent, se re-bellent et ne respectent pas HM, il les accompagne toujours, et les protège avec la même affection et cet avis est partagé par Rabinou Bahyé. La Providence divine intervient en toute circonstance et en tout lieu, c’est ce que nous explique Rachi. Maimonide abonde dans ce sens et explique dans le « Guide des Egarés », que D-ieu

Parachat Matot et Mass’é : Les pérégrinations d’Israël

a donné l’ordre à Moise de men-tionner dans la Thora ces 42 étapes désertiques, pour ancrer dans le cœur de chacun des enfants d’Israël, la foi dans les miracles prodigués par HM !La mort de Moise devait correspondre à la fin de la guerre avec Midian, c’est en effet ce que l’Eternel dit à Moise : « Après que tu feras la guerre contre Midian, tu rejoindras tes pères… » Or Moise aurait pu gagner du temps en ajournant cette bataille, mais bien au contraire, il ordonna au Bné Israël de lancer l’offensive !.

Dans cette paracha il est écrit éga-lement que Moise se mit en colère…contre les chefs de l’armée en leur di-sant : «Pourquoi avez-vous laissé en vie toutes les femmes de Midian?». Il faut savoir que la colère qui est «très mauvaise conseillère» reste une réaction naturelle chez un homme, simplement disent les Sages, il doit s’efforcer de la corriger. La Thora nous révèle qu’aucune colère ne peut être justifiée et que l’homme énervé a

toujours tort..

Le Rav Emmanuel Chouchena zal qui avait consacré sa vie à l’enseigne-ment, s’inspirait toujours de ce qui était écrit dans le Talmud et disait : «Pour rappeler à l’ordre des enfants ou des élèves, il est permis de faire un « simulacre de colère ».

La colère est d’ailleurs très révéla-trice de nos «Midot rahot» nos points de caractères négatifs ! C’est pour-quoi les Sages de la Guemara disent : «On reconnaît la vrai personnalité d’un individu grâce à ce que nous révèlent trois choses : Kaâsso, Kisso, Kosso – qui veulent dirent : Sa colère, son argent, et son verre (sa réaction lorsqu’il boit..). L’avis de la Guemara Nedarim22a est plus sévère encore puisqu’il est dit que : «Celui qui se met en colère, est dominé par les forces de l’enfer!» Pour rav Ouna, le coléreux chasse la Chékhina – La pré-sence divine, qui repose en principe sur chaque l’homme. Pour le Zohar akadoch la colère est destructrice ! Cette Mida – ce défaut vient endom-mager toute l’âme et la remplace même…par une âme impure !? Dans ces conditions, quelle serait le remède «magique» pour surmonter cette épreuve de la colère? Le Rav Dessler zatsal écrit qu’il faut un certain temps pour s’en débarrasser! Toutefois, il a une solution immédiate, confirme le Rav Salanter : «Maavir al midotav » littéralement : passer sur ses Midot ! En d’autres termes s’appliquer pour ne plus agir en fonction de nos pul-sions immédiates ou nos traits de caractère, mais plutôt en se compor-tant selon sa véritable conscience, en faisant preuve de retenue.

Nos actes disent les sages ne doivent plus être à la merci de nos tendances abruptes comme la jalousie, la colère, l’orgueil ou encore l’égoïsme. Nous devons prendre l’ascendant sur ceux-là grâce à notre réflexion et notre conscience. Celui qui est disposé à faire des concessions , «à passer sur ses Midot» affirment les sages de la

Guemara Roch Achana 17a, alors pour celui là «On passera (ou on effa-cera) «du ciel» toutes les fautes qu’il aura commises!». Dans la plupart des livres de Moussar il est écrit que pour «travailler» durablement sur sa colère et les dégâts considérables qui pour-raient en découler, l’homme devra dé-velopper une autre Mida –ou trait de caractère : celle de la Anava- l’Humi-lité, parce que souvent la colère n’est autre que le signe de son égo blessé. N’oublions pas que Moise notre Maître fut l’homme le plus humble que la terre ait porté!. 42 étapes ont été nécessaires pour préparer les enfants d’Israël à la conquête de la Terre Promise. Le Ari Zal akadoch, le maître de la Cabale, affirme que chacune de ces étapes représentait un degré d’élévation spirituelle!. Nous devrions peut être nous en souvenir plus souvent pour êtres meilleurs qu’hier et moins que demain…en gardant toujours à l’esprit ce précieux conseil du Rav Emmanuel Chouche-na zal : «N’oubliez pas que la Thora ne part jamais en vacances..».

Yvan Lellouche

12L’information en provenance d’IsraëlEdition du 3 Juillet au 9 Juillet 2013en PARTENARIAT AVEC LE Plus HEBDO

Les opinions sont mitigées quand on parle de grandes vacances : il y au moins deux courants de pensée, deux approches différentes. D’un côté les parents qui enclenchent le compte à rebours du j-60 avec appréhension, ressentant chaque journée, chaque heure parfois jusqu’à la rentrée comme une aventure tous risques… et de l’autre, les enfants qui les atten-daient avec impatience, et qui déjà revendiquent leurs droits et leurs privilèges sur la place publique fami-liale, sous peine de déclencher, sans préavis, les hostilités.

Même si cette réalité diffère d’une famille à l’autre, et qu’elle est agré-mentée de phases de rires, de négos, de trêves, de jeux et de repas familiaux, les vacances n’en restent pas moins un vrai casse-tête quant à la composition d’un emploi du temps en harmonie avec la paix du ménage. Que faire et surtout, comment faire ?

Généralement, les mamans partagent entre elles, sur un banc ou au téléphone, cette même réalité… on se passe donc quelques tuyaux, on s’encourage, on se plaint parfois, on se rassure, on en sourit, et surtout, chaque soir, comme pour la période de l’Omer, on compte les jours passés… et ceux qui restent !Certes, nos enfants ont bien mérité leur repos, simplement voilà, les parents, pour la plupart n’ont pas tous ce luxe de 60 jours chômés (qui pourrait en par-ler à Yaïr ?)… Et quand ils en ont six, vu les tarifs d’une nuit dans un tsimer, ils n’en réserveront que deux, ou trois – pour les plus chanceux – qu’ils paye-ront d’ailleurs probablement en deux ou trois fois.

Pourtant dans ce méli-mélo, il y a aussi les parents créatifs, ceux qui pensent à d’autres activités récréatives pour occu-

per leurs enfants et éviter ainsi la faci-lité trop tentante de l’évasion par l’ordi-nateur, les jeux vidéo, le portable et les films qui les absorbent entièrement au risque de les abrutir…Oui, il y a encore des familles qui savent profiter des balades en vélos, des pique-niques, des excursions dans la nature, des musées, du volontariat, des jeux de société… !!!Je me souviens de l’innocence de nos vacances d’enfants, où l’on se satis-faisait d’une partie de ballon entre co-pains, d’une bonne glace, ou d’un envol de papillon !Cette époque est-elle tout à fait révolue ? Tout cela dépend en grande partie de nous, les parents, chacun selon la dis-ponibilité et la volonté dont il dispose. En espérant que la « révolution Google » ne réussisse pas à balayer tous nos efforts sur son passage !

Et dire que je voulais parler de poli-tique, des fameux pourparlers entre Bibi et Abou Mazen, du ‘’donnant-pre-nant’’ habituel avec ce locataire mena-çant… la ronde menée par John Kerry comme ses dizaines de prédécesseurs, commence bien sûr par des acomptes insensés : libération de terroristes et arrêt de la construction pour satisfaire les caprices de nos ‘’partenaires’’ gour-mands. Ces va et viens n’intéressent plus personne, même à l’étranger. Un seul constat dans ces spectacles d’illu-sionnistes : les dirigeants arabes, qui défilent les uns après les autres dans ce havre de paix proche-oriental, portent en eux une haine si profonde qu’elle les empêche manifestement de faire fonctionner leur cerveau, et ne laisse aucune place aux éclaircies ensoleil-lées, comme d’habitude…Et s’ils prenaient, eux aussi, un peu de vacances ?

Par:Avraham Azoulay

Ouf, les vacances !Rabbin Salomon MalkaIl est de notoriété publique que le peuple juif actuel est issu de deux tribus : Juda et Benjamin. Il n’a ja-mais perdu espoir de retrouver, sans savoir comment, les dix tribus dispa-rues avant la destruction du premier Temple. Le problème n’est pas de constater leur disparition et d’en faire « le deuil » comme pour un être cher. Toute notre histoire est émaillée de célèbres et moins célèbres voyageurs qui ont essayé d’accomplir la première injonction scripturaire de Yossef : « éte Ahaï anokhi mévaquéch » - je suis à la recherche de mes frères - sans oublier les nombreuses prophéties prédisant leur rassemblement prochain. Les uns les ont localisés en Afrique, les autres au fin fond de l’Asie, d’autres pensent que ce sont des hindous, pourquoi pas ! Nous avons été tellement déçus de nos frères supposés que certains rab-bins préfèrent laisser cette mission risquée au Machiah, seul capable de raviver les cœurs de nos ouailles vers leur destinée définitive. Il saura, j’en suis sûr, donner à chacun son arbre gé-néalogique qui le situera dans la géo-graphie de ce bout de terre prisé par le monde entier dès lors que son premier propriétaire cherche à obtenir enfin une reconnaissance incontestable.

Yaacov Ben DenounPeintre-écrivainLes dix tribus se sont perdues, mais elles finiront par retrouver leur che-min. Il n’est question que d’un peu de temps et d’un ordre de marche oppor-tun. Il n’est pas rare que certains eth-nologues attentifs trouvent des traces de ces tribus dispersées dans le monde. Certaines d’entre elles ont été identi-fiées : tribus de Dan, de Menaché, et une grande partie de leurs membres ont déjà rejoint la terre d’Israël. Non, l’heure du retour n’a pas sonné, et il faut en accepter l’amertume. Mais ne nous voilons pas la face, que devien-drions-nous en Israël dans le cadre d’un déferlement heureux attendu ? Les rapports de force seraient modi-fiés et le marché de l’emploi et des ser-vices deviendrait sacrément concur-rentiel. Sans parler de bien des aspects qui affectent le vivre ensemble. Si vous m’en croyez, laissons faire notre Créateur, il connaît son affaire, et nous n’aurons à payer qu’un doux tribut.

Professeur Noah Dana-PicardPrésident du Jerusalem College of TechnologyLe processus amenant à une situation normale en Terre d’Israël a pris plu-sieurs centaines d’années, depuis l’en-trée des Enfants d’Israël en Canaan sous la houlette de Yehochoua (Josué) jusqu’à la période du Roi David. Sous ce règne et celui de Shlomo, le pays était organisé comme il se doit, chaque tribu à sa place, chaque famille à sa place. Le partage avait été effectué bien avant, mais la prise de posses-sion de certaines parties de la Terre a pris du temps. La période de David et Shlomo est la référence. Après cela est venue la partition du pays en deux entités distinctes, les deux tribus de Yehouda et Binyamin ensemble au-tour du Bet Hamikdash, les dix autres tribus composant un autre pays. Ces deux pays vivant une relation souvent plus que chaotique, souvent empreinte d’hostilité, voire pire, jusqu’à l’exil des dix tribus « du nord » bien avant celui des deux tribus et la destruction du Bet Hamikdash et de l’indépen-

dance nationale du Peuple Juif sur sa Terre. Alors, faut-il rechercher les des-cendants des 10 tribus ? Bien sûr. Ce sont nos frères, et cette recherche fait partie de notre retour vers la normalité d’Israël, ce qui est le sens de tout le processus par lequel D. nous ramène sur notre Terre et nous donne la possi-bilité de reconstruire notre pays. רָפֹוׁשְּב עַקָּתִי אּוהַה םֹוּיַּב הָיָהְו רּוּׁשַא ץֶרֶאְּב םיִדְבֹאָה ּואָבּו ,לֹודָּג ,םִיָרְצִמ ץֶרֶאְּב םיִחָּדִּנַהְו ׁשֶדֹּקַה רַהְּב ’הל ּווֲחַּתְׁשִהְו.(גי,זכ והיעשי) «םִָלָׁשּוריִּב« En ce jour résonnera la grande trom-pette ; alors arriveront ceux qui étaient perdus dans le pays d’Achour (les dix tribus), relégués dans la terre d’Égypte, et ils se prosterneront devant l’Éternel, sur la montagne sainte, à Jérusalem ». Et comme dans tout le processus de Retour, nous pouvons et devons par-ticiper, pas seulement attendre que les choses se passent.

Rav Haïm AmsellemPrésident fondateur du mouvement Am ShalemLe rassemblement des exilés est l’un des signes les plus visibles du rappro-chement de la Gueoula, comme cela nous a été promis dans nos textes : « L’Éternel, ton Dieu, te rassemblera du sein des peuples parmi lesquels il t’aura dispersé. Tes proscrits, fussent-ils à l’extrémité des cieux, l’Éternel ton Dieu te rappellerait de là, et là-même il irait te reprendre » (Devarim, 30-3,4). Le Rambam, à la fin des lois sur le Roi, estime que l’un des rôles du roi Machiah et peut-être son rôle cen-tral sera de rassembler les « éloignés d’Israël », comme cela a été promis à dix reprises par nos prophètes, et nos Sages ont ajouté dans le Talmud : « Le jour du rassemblement des exilés est plus grand que celui où le ciel et la terre ont été créés » (Pessa’him, p.88). Et dans le livre de Yehezkiel (36,17), il est écrit : « Et Je vous prendrai du sein des Nations et Je vous rassemble-rai de tous les pays ». De nos jours, nous accomplissons la prophétie du rassemblement des exilés. De façon miraculeuse nous retrouvons des tri-bus perdues : l’alyah d’Éthiopie, le réveil des descendants des marranes dans le monde. Cela peut nous paraître un processus naturel, mais tout cela, y compris la création de l’État d’Israël, sont des miracles. Vous demandez si nous devons partir à la recherche des tribus perdues ?! Et moi, je réponds : pourvu que nous n’éloignions pas et ne repoussions pas ceux qui ont des origines juives et qui ne demandent qu’à réintégrer leur partie et revenir vers nous et le judaïsme !

Sophie Alisse-SternÉcrivaineLe mythe des dix tribus perdues s’ancre dans l’histoire de la destruc-tion du royaume d’Israël par les Assy-riens en 722 avant l’ère commune. Si le texte biblique ainsi que les chro-niques assyriennes mentionnent bien que des populations furent déportées par les conquérants, il n’est fait nulle mention de leur destination. La tra-dition va s’emparer de ce mystère, et l’engouement pour la recherche d’hypothétiques descendants de ces Juifs disparus dans la nuit des temps est resté vivace, particulièrement depuis le dix-septième siècle, à l’ins-tigation de Menasseh ben-Israël. Depuis la création de l’État d’Israël, l’intérêt s’est de nouveau porté sur

l’histoire des dix tribus, notamment grâce aux efforts d’Yitshak Ben-Zvi dans les années 50 et de diverses as-sociations israéliennes et américaines plus récemment. Il me semble que la recherche des dix tribus d’Israël, sans même entrer dans la problématique de la véracité historique, témoigne d’une approche assez simpliste de l’identité juive, qui ne serait qu’ethnique. C’est négliger non seulement les conver-sions qui furent notamment très nom-breuses durant l’Antiquité, mais aussi les inévitables brassages de population qui émaillèrent l’histoire juive lors du long exil de deux millénaires loin de la terre d’Israël. De plus, le judaïsme est avant tout une religion, et s’il y a bien un peuple d’Israël, il est hétéro-gène et ouvert à tous ceux qui veulent se joindre à son message éthique.

Hanna ZiniEnseignanteMalgré la technologie moderne et le vaste panel des médias, le rêve a une place importante dans la vie de l’être humain. Depuis Marco Polo, Benja-min de Tudèle, Jacob Sappir, Louis Rapoport ou bien d’autres, la dispa-rition des dix tribus a été un sujet de recherche et de curiosité pour tous. Mais aussi un mythe, un fantasme auxquels les rêves les plus fous se sont attachés. Mais en fait, si une partie de ces tribus a disparu par la force ou la contrainte de nos oppresseurs, il est certain qu’un certain nombre de Juifs se sont assimilés volontairement, jusqu’à disparaître. D’ailleurs nous en avons payé un prix fort. Le Juif qui a déserté le ghetto ne savait plus où se situer : plus tout à fait Juif à part en-tière, pas encore non-juif, il nageait en eau trouble. Cet esprit propre aux assi-milés et aux « anoussim » (marranes) a donné naissance à cet auto-mépris ou « haine de soi ». Ce Juif nihiliste peuplait l’Europe d’avant-guerre. Il est à nouveau à la tête d’une certaine population israélienne. Aujourd’hui quel intérêt avons-nous à rechercher ces pseudo-tribus ? Si elles ont dispa-ru, que recherche-t-on ? Si l’on se base sur quelques pratiques dites juives, pour les assimiler au Peuple juif, c’est encore plus grave. Et s’il ne reste que deux tribus « officielles » de nos jours, ne devons-nous pas nous atteler à cette tâche importante de les sauver ? Car là se situe l’urgence. Ceux qui se donnent pour mission de retrouver ces fameuses tribus ne le font que pour fuir la réalité. Celle-ci est de constater que nous sommes peu nombreux, que l’assimilation est galopante, que nous ouvrons nos portes à tous les indési-rables qui n’hésitent pas à enfanter sur notre Terre, nous promettant un avenir sombre face à une population juive qui n’est prête à mettre des enfants au monde qu’en faisant un calcul écono-mique. Et ceux-là même qui durant des décennies ont essayé et même réussi à faire venir ces « crypto-juifs » ont abandonné leurs recrues une fois installées en Israël, laissant la place à des débats halakhiques, économiques et sociaux auxquels le gouvernement israélien n’arrive pas à faire face. Soyons sérieux, occupons-nous des choses urgentes : sauver le Peuple juif

Shlomo BalsamPrésident d’Aloumim. Intervenant et guide à Yad VashemRetrouver les tribus perdues de notre peuple est une vieille obsession. Notre Joseph biblique déclare déjà

Sur douze tribus, on estime que dix ont disparu. Doit-on partir à la recherche des tribus perdues ?

Je suis à la » .« שקבמ יכונא יחא תא » :recherche de mes frères ». Rechercher des frères perdus est une constante de l’histoire juive : des grands voyageurs juifs, comme Benjamin de Tudèle, comme le rabbin Azoulay, le Hida, Rabbi Obadia de Bartenura, et bien d’autres ont cherché à savoir ce qui se passait dans chaque communauté juive. Aujourd’hui des organisations recherchent toujours des enfants juifs cachés pendant la seconde guerre mondiale dans des couvents et jamais rendus à leur peuple. Des hommes extraordinaires comme le rabbin Avi-haïl, dont la femme Rivka est la fon-datrice de l’association Aloumim, enfants juifs cachés en France pendant la Shoah, consacre sa vie à rechercher des tribus juives disparues aux Indes, chez les marranes d’Espagne et du Portugal, en Éthiopie. Oui, il faut sans cesse rechercher nos frères, même les plus éloignés, du lointain Birobidjan à la Jamaïque… Il faut rechercher les dix tribus perdues au temps de Nabu-chodonosor et les tribus éloignées d’aujourd’hui. Le second président de l’État d’Israël, Itshak Ben Zvi, avait une idée fixe : retrouver et ramener sur leur terre les « לארשי יחדנ », les « Éloi-gnés d’Israël ». Le plus passionnant est que beaucoup de groupes ethniques veulent se rapprocher de notre peuple pour cette raison que nous sommes comme Joseph et non pas comme Caïn qui se demande s’il est vraiment le gardien de son frère.

Gilles MoraliGastro-entérologue. ÉcrivainDe nombreux rabbanim ont déjà répondu à votre question par l’affir-mative. Ainsi le Rav Kook écrivait au lendemain de la déclaration Balfour (1917) que l’époque que nous vivons étant (pré) messianique, nous nous de-vons, en même temps que l’édification d’un pays juif, partir à la recherche des dix tribus que le roi Sennachérib avait exilées. Et d’autres rabbanim, comme le Rav Eliahou Avihaïl, se sont mis au travail et ont consacré leur vie à cette noble cause. Noble car il s’agit de réunifier le peuple juif, événement qui s’inscrit dans la lignée messia-nique. Leurs efforts porteront-ils leurs fruits ? Il y a eu déjà quelques réus-sites, comme les Bné Menashé d’Inde. Il reste encore beaucoup de travail à faire, notamment par exemple avec les tribus afghanes. Mais il y a un do-maine pas moins important et qui peut s’avérer révolutionnaire pour le peuple juif : c’est celui des millions de mar-ranes vivant en Amérique du Sud. Il s’agirait de Juifs expulsés d’Espagne en 1492 et qui auraient rejoint les côtes d’Amérique du Sud. Ces Juifs, bien que convertis de force, ont gardé les coutumes juives. Aujourd’hui, ils seraient plusieurs millions (!) et un certain nombre d’entre eux désirent se convertir… et faire leur alyah. L’État d’Israël est-il prêt à les accueillir ?


Ce discours de Nelson Mandela a été donné aux Etats-Unis en 2001, à l’occasion de sa rencontre avec Thomas Friedman, un journaliste américain juif, spécialisé dans le Proche-Orient. A l’aube de sa mort, nous avons estimé qu’il était néces-saire de livrer cette « pensée » de Mandela sur Israël et sa vision par-ticulièrement biaisée de l’Etat Juif. Il est, dans le discours, particulière-ment agressif à l’égard d’Israël. Et visiblement, il ne sait pas de quoi il parle.

Cher Thomas,

Je sais que vous et moi, nous aspirons à la paix au Moyen-Orient, mais avant que vous continuiez à parler des condi-tions nécessaires d’un point de vue israélien, vous devez savoir ce qui est dans mon esprit. Par où commencer? Que diriez-vous de 1964.Laissez-moi

citer mes propres paroles lors de mon procès. Elles sont vraies aujourd’hui, autant qu’elles l’étaient alors: «J’ai combattu contre la domination blanche et j’ai combattu contre la domination noire. J’ai chéri l’idéal d’une société libre et démocratique dans laquelle tous vivraient ensemble en harmonie et avec des chances égales. C’est un idéal pour lequel j’espère vivre. Mais s’il le faut, c’est un idéal pour lequel je suis prêt à mourir « .

Aujourd’hui, le monde, noir et blanc, reconnaît que l’Apartheid n’a pas d’avenir. En Afrique du Sud, il s’est terminé par notre propre action de masse, pour bâtir la paix et la sécurité. Cette campagne et d’autres actions ne pouvaient qu’aboutir à l’établissement de la démocratie.

C’est peut-être étrange pour vous d’observer la situation en Palestine

ou, plus spécifiquement, la structure des relations politiques et culturelles entre les Palestiniens et les Israéliens, comme un système d’apartheid. C’est parce que vous pensez à tort que le problème de la Palestine a commencé en 1967. Cela a été démontré dans votre récent article « Premier Mémo de Bush » dans le New York Times du 27 Mars 2001.

Vous semblez surpris d’entendre qu’il y a encore des problèmes de 1948 à ré-soudre, l’élément le plus important est le droit au retour des réfugiés pales-tiniens. Le conflit israélo-palestinien n’est pas seulement une question d’oc-cupation militaire et Israël n’est pas un pays qui a été créé « normalement » et s’est mis à occuper un autre pays en 1967. Les Palestiniens ne luttent pas pour un « Etat » mais pour la liberté, la libération et l’égalité, exactement comme nous avons lutté pour la liberté

en Afrique du Sud.

Au cours des dernières années, et surtout pendant le règne du Parti tra-vailliste, Israël a montré qu’il n’était pas encore prêt à rendre ce qu’il avait occupé en 1967, que les colonies restent, Jérusalem est sous souverai-neté exclusivement israélienne et les Palestiniens n’ont pas d’ Etat indépen-dant, mais sont sous domination éco-nomique israélienne avec un contrôle israélien des frontières, de la terre, de l’air, de l’eau et de la mer.

Israël ne pense pas à un «Etat» mais à une «séparation». La valeur de la sépa-ration se mesure en termes de capacité d’Israël à garder l’Etat Juif, et à ne pas avoir une minorité palestinienne qui pourrait avoir la possibilité de deve-nir majoritaire à un certain moment dans l’avenir. Si cela se produit, cela forcerait Israël à devenir soit un Etat démocratique ou bi-national laïque, ou à se transformer en un Etat d’apartheid de facto.

Thomas, si vous suivez les sondages en Israël au cours des 30 ou 40 der-nières années, vous trouvez clairement un racisme grossier: un tiers de la po-pulation se déclare ouvertement être raciste. Ce racisme est de la nature de « Je hais les Arabes » et « je souhaite la mort des arabes. »

Si vous suivez également le système judiciaire en Israël, vous verrez qu’il y a discrimination contre les Palesti-niens, et si vous considérez les terri-toires occupés en 1967, vous trouverez qu’il y a déjà deux systèmes judi-ciaires opérationnels qui représentent deux approches différentes de la vie humaine: une pour la vie des Palesti-niens l’autre pour celle de la vie juive. En outre, il y a deux approches diffé-rentes pour la propriété et à la terre. La propriété palestinienne n’est pas reconnue comme propriété privée car elle peut être confisquée.

Quant à l’occupation israélienne de la Cisjordanie et de Gaza, il y a un fac-

teur supplémentaire. Les soi-disant «zones autonomes palestiniennes » sont des Bantoustans. Ce sont des en-tités restreintes au sein de la structure de pouvoir du système de l’apartheid israélien.

L’Etat palestinien ne peut être le sous-produit de l’Etat juif, juste pour garder la pureté juive d’Israël. La discrimi-nation raciale d’Israël est la vie quo-tidienne de la plupart des Palestiniens. Depuis qu’Israël est un Etat juif, les Juifs israéliens sont capables d’accu-muler des droits spéciaux que les non-juifs ne peuvent pas avoir. Les Arabes palestiniens n’ont aucune place dans un Etat «juif».

L’apartheid est un crime contre l’hu-manité. Israël a privé des millions de Palestiniens de leur liberté et de la pro-priété. Il a perpétué un système de dis-crimination raciale et d’inégalité. Il a systématiquement incarcéré et torturé des milliers de Palestiniens, en viola-tion des règles du droit international. Il a, en particulier, mené une guerre contre une population civile, en parti-culier les enfants.

Les réponses apportées par l’Afrique du Sud à des violations des droits de l’homme émanant des politiques d’éli-mination et de politiques d’apartheid, respectivement, mettent en lumière ce que la société israélienne doit néces-sairement passer avant qu’on puisse parler d’une paix juste et durable au Moyen-Orien.

Thomas, je n’abandonne pas la diplo-matie au Moyen-Orient. Si vous vou-lez la paix et la démocratie, je vous soutiendrai. Si vous voulez Apartheid formelle, nous ne vous soutiendrons pas. Si vous voulez soutenir la discri-mination raciale et le nettoyage eth-nique, nous nous opposerons à vous.

Quand vous saurez ce que vous vou-drez, appelez moi.

jss

Un discours de Nelson Mandela sur Israël (qui fait froid dans le dos…)


Selon le site américain USA Today, Washington envisagerait de livrer des armements à Israël, permet-tant à son aviation de déployer ses forces terrestres pour une interven-tion armée en Iran.

Il s’agirait d’un contrat d’armement pour la livraison d’avions de ravitail-lement, de radars sophistiqués pour F15 et huit avions Osprey V22 à Israël. Osprey est un avion à atter-rissage verticale comme les hélicop-tères, capable de transporter à haute altitude des forces spéciales munies d’armes et d’équipements.

Kenth Poulak, un ex analyste de la CIA et expert au Brookings Institut a évoqué l’implication des avions Osprey dans une future intervention terrestre contre l’Iran.

“Ces appareils sont les meilleurs tremplins qui soient pour envoyer les forces spéciales israéliennes en intervention rapide en Iran…Ces avi-ons pourront remédier à l’incapacité

actuelle des forces spéciales israé-liennes à pénétrer sur le site nucléaire iranien de Fordo, situé au cœur des montagnes en granit” poursuit Poulak selon lequel “Fordo pourrait être im-pénétrable face aux bombes anti bun-ker. D’où l’intention américaine de préparer un plan bien réfléchi d’une intervention militaire”.

Le contrat en question fait partie d’un dispositif d’aides militaires améri-caines destinées à Tel Aviv. Les huit avions Osprey coûtent un milliard de dollars. La moitié de cette somme est dépensée pour équiper Israël de radars propres au F15 et un autre mil-liard servira à diversifier la gamme des missiles air-sol israéliens.

Les détails du contrat sont toujours en discussion entre Tel Aviv et Washing-ton.

“Israël est en manque d’équipement pour des bombardements de longue durée contre les sites iraniens et du côté du ravitaillement des avions, il

a besoin d’équipements et de bombes anti bunker. Les Etats Unis veulent aussi lui fournir des ravitailleurs à quatre moteurs KC 135 pour sou-tenir les avions israéliens en cas de campagne de bombardement contre l’Iran” poursuit-il.

Pour Ely Karmon, chercheur spécia-lisé dans l’antiterrorisme au Centre interdisciplinaire d’Herzliya, en Israël, cet équipement augmenterait considérablement les capacités mili-taires de l’Etat hébreu contre l’Iran.

“Sans une option militaire crédible, il n’y a aucune chance que le régime iranien se rende compte qu’il doit cesser son programme nucléaire mili-taire” a déclaré le mois dernier Mos-hé Yaalon, le vice-Premier ministre et ministre des Affaires stratégiques.

Par Katty Scott

Lemondejuif

Washington prépare Israël à une intervention terrestre contre l’Iran

Une femme servant au sein de la police des frontières a déjoué un attentat au poignard par une femme terroriste arabe lundi matin à Hevron.

La terroriste, résidente de Hevron et âgée d’une vingtaine d’année, est arrivée à l’une des entrées du Caveau des Patriarches vers 11h00. Elle ve-nait de la région de la casbah.

La femme a suscité la suspicion de la policière des frontières, qui a com-mencé à effectuer une fouille avec les précautions de sécurité.

Trois couteaux de différentes tailles ont été retrouvés sur la femme.

Lors du premier interrogatoire, il s’est avéré qu’elle était venue au Caveau avec l’intention de mener une attaque au couteau « contre l’occupation » et qu’elle avait l’intention de poignar-der un membre des forces de sécurité dans le Caveau, deuxième lieu saint du judaïsme.

Il s’est également avéré qu’elle avait été arrêtée il y a un an, également pour une tentative d’attaque au poignard, et qu’elle a passé quelques temps en prison pour cela avant d’être libérée il y a quelques mois.

Le lieutenant colonel Eliyahou Tza-frir, commandant adjoint du bataillon du Caveau, a déclaré que « la vigi-lance et le professionnalisme de la policier ont empêché l’escalade de l’événement, et ont permis de contre-carrer une attaque terroriste dans les temps. »

Depuis quelques mois, les arabes de Judée et Samarie, sans parler évi-demment de ceux de la bande de Gaza, mènent une véritable nouvelle intifada contre les juifs, mais sans que les medias internationaux, voir même israélien, ne reflètent cette situation.

Hier soir encore, une célèbre sati-riste israélienne (Latma TV), Ronit Avrahamof-Shapira, a échappé à un lynchage sur une route de Samarie, lorsque la voiture conduite par son mari à été le fait de jets de pierres, la blessant légèrement ainsi que son bébé.

Les attaques contre les juifs sont re-devenus quotidiennes, mais contrai-rement à il y a quelques années, l’ar-mée israélienne ne fait pratiquement plus rien pour les empêcher, reflétant peut-être un programme politique que la population ignore.

Un attentat évité à Hevron

Dans une déclaration inhabituelle-ment sévère, le chef de la planifica-tion et du personnel de Tsahal, Gadi Agmon, a déclaré que la campagne en cours par des groupes ‘haredi d’opposition au service militaire dans Tsahal pour les étudiants en Yéshiva « rappelle la propagande nazie. Le contenu et le ton de cette campagne contre l’armée israé-lienne sont extrêmement graves, semblable aux attaques contre les juifs qui apparaissaient dans « Der Sturmer », le journal de pro-pagande nazie qui vilipendait les juifs, donnant le ton pour l’accep-tation allemande de la « solution finale ».

Agmon a fait cette déclaration lors d’une conférence de presse sur la réponse de la communauté religieuse ‘haredi à la perspective de voir les

étudiants en Yéshiva servir dans l’ar-mée israélienne. En vertu de la légis-lation proposée par Bayit Yéhoudi et Yesh Atid, des milliers d’étudiants actuellement exemptés devront servir dans l’armée israélienne, avec seule-ment 1 800 des meilleurs élèves qui recevront un sursis.

La communauté ‘haredi s’est insur-gée contre cette loi, avec les chefs de écoles talmudiques disant aux élèves de ne pas s’inscrire pour le service militaire. Des grandes manifestations ont été organisées, avec les chefs de la communauté proclamant que les étudiants devront soit s’exposer à des arrestations de masse, ou émigrer à l’étranger pour éviter d’être incor-poré.

Mais Agmon a dit que les choses étaient allées beaucoup plus loin.

Des soldats ‘haredi déjà en service dans l’armée ont été victimes de harcèlement, et même de violences dans leurs quartiers d’origine, alors que le sentiment de la communauté ‘haredi contre l’armée augmentait. « Les choses empirent et les incidents sont de plus en plus graves, avec des attaques prenant un caractère sans précédent, » a-t-il dit.

La campagne contre les soldats ‘ha-redi, dit-il, a pour but de les chasser de leurs quartiers, avec des photos des soldats affichées dans les quar-tiers ‘haredi, avertissant les habitants de « se méfier d’eux » et les mettant en garde contre leurs « influences négatives sur les âmes saintes » des enfants. Des soldats ont été battus, se sont fait cracher dessus, jetés hors des synagogues, avec un sentiment géné-ral pour leur faire comprendre qu’ils ne sont plus chez eux, dit-il, comme les juifs étaient traité dans l’Alle-magne nazie des années 1930.

La député Meirav Michaeli (tra-vailliste), également présente à la conférence de presse, a demandé aux fonctionnaires de police d’augmen-ter les patrouilles dans les quartiers ‘haredi pour prévenir les incidents. « Il y a des groupes dans ce pays qui estiment qu’il est acceptable de blesser les autres, » a-t-elle dit. « La police doit faire face à ce problème de manière efficace. »

Les tactiques des ‘haredim contre les soldats ont une teinte nazie


On ne les compte plus, ces commerçants qui jettent l’éponge sous la menace des musulmans dans l’indifférence de la police et de l’Etat. Car le métier de char-cutier ne prévoit ni une formation para-militaire ni au krav Maga, et d’ailleurs, ce serait le commerçant qui se retrouve-rait en prison pour avoir offensé l’islam en vendant de l’alcool ou du jambon, ou des mini-jupes.

Le même scénario se répète un peu partout en France (sauf en Corse pour l’instant) dans les coins où une majorité islamique s’incruste. Les musulmans chassent les Français non musulmans, et les com-merces qui les offensent. Un scénario bien rôdé qui a permis de chasser les Juifs des pays arabes, et maintenant les Chrétiens de Syrie, du Liban, d’Egypte, d’Irak. Les Chrétiens étaient là avant eux ? Et alors ? L’islam est conquérant et menteur. D’abord ils volent votre terre, ensuite ils vous expliquent qu’ils sont là depuis 3000 ans, regardez en Palestine, où ils re-prochent aux juifs sans rougir de « judaïser » Jérusalem…

Et maintenant c’est votre tour, la France, et vous n’avez pas, comme les Israéliens, un gouvernement pour vous soutenir et vous défendre, c’est même l’inverse.

Au centre commercial Italie de Rennes, le boucher-traiteur a jeté l’éponge, « usé par les pressions » des musulmans. A la place, une boucherie halal, la deuxième du centre.

Parce que j’avais le malheur de vendre du porc

En onze ans d’exploitation, le boucher s’est fait démolir sa vitrine une dizaine de fois, « Parce que j’avais le malheur de vendre du porc ! », assure Jérôme.

Il y a quelques années, une inscription a été gravée au couteau sur sa porte : « A mort les porcs, on vous saignera. »

« Comme les fois précédentes, j’ai déposé plainte au commissariat. Comme les fois précédentes, les policiers ont refusé de se déplacer pour constater. Je suis amer. »…

« Il y a trois ans, un soir, une dizaine de voyous est entrée dans ma boutique. Ils m’ont dit que si le lendemain, vendredi, je faisais cuire des galettes-saucisses dehors, comme c’était la tradition depuis toujours, ça se passerait très mal. Du coup, j’ai arrêté de faire des galettes-saucisses le vendredi, jour de prière chez les musulmans. Je les ai faites le samedi en fin de matinée, quand les perturbateurs de ce quartier dorment encore. »

Choqués par ce qu’ils considèrent comme des actes « racistes », des habitants ont fait circuler une pétition pour dénoncer ces agissements et témoigner leur solidarité au boucher. Plusieurs centaines de signatures ont été récoltées. « Rien n’a changé, confie pudiquement Jérôme. J’ai essayé de résis-ter, mais je me suis lassé. Aujourd’hui, je quitte le navire. Pourtant, mon commerce marchait bien. »

Dans le quartier, les mésaventures du bou-cher sont connues de tous.

Un parmi d’autres, dans le quartier

Le patron de l’épicerie halal voisine, Ab-dalah est installé à Italie depuis quelques mois. A plusieurs reprises, des personnes lui ont demandé de stopper la vente d’alcool. « J’ai changé mes bouteilles de place, mais j’ai tenu bon. C’est passé. Au-jourd’hui, il n’y a pas d’hostilité. »

La pharmacienne confirme cette franco-phobie : « ….il y a de l’intolérance. Chose que l’on ne voyait pas auparavant. »

La pharmacienne est encore en deçà, et la réalité est bien différente : cette « into-lérance » au Catholiques français est une guerre de religion, une guerre de conquête, un remplacement de civilisation, de popu-lation, de culture, par la terreur.

Certes, le bourgeois socialiste qui vit dans le 7e arrondissement de Paris ne constate aucune intolérance, aucun remplacement de civilisation, de population, de culture, et encore moins de terreur. Mais l’hypocrite sait où il ne laissera pas ses enfants s’ins-taller.© Jean-Patrick Grumberg

Rennes : encore un commerce français contraint par la violence à laisser sa place à l’islam

Les élus socialistes ont tout fait pour séduire l’électorat musulman. Fran-çois Hollande a été élu par leur vote.

Les socialistes ont vanté les mérites du multiculturalisme, glorifié le bien vivre ensemble et prêché pour l’intégration. Ils ont appelé de leur vœux cette oppor-tunité venue des pays jadis colonisés d’expier leurs crimes de colonisateurs blancs.

Ils ont intensifié l’immigration de ces populations sous éduquées, sous culti-vées, sous qualifiées, qui représentent le terreau idéal sur lequel se construit le socialisme : le ressentiment, l’exclu-sion, les inégalités, pensant s’assurer leur vote éternel. Pour qui d’autres voteraient-ils, ces étrangers à qui les socialistes ont tout donné.

Mais à force de nier la dimension politique et conquérante de l’islam, la

gauche a fini par croire en ses propres mensonges, en sa propre réécriture de la réalité, et elle n’avait pas envisagé que les musulmans se servent d’eux pour envahir l’Europe et prendre le pouvoir.

Cette vidéo d’une réunion du maire PS

d’Argenteuil, Philippe Doucet, chahuté par les musulmans, en est l’un des pré-misses. Dans quelques années, quand ils auront pris le pouvoir, il n’est pas difficile d’imaginer quel sera leur dis-cours.

Bientôt, un ex-immigré meilleur stra-tège que les autres demandera à ses coreligionnaires de déménager afin de concentrer l’électorat musulman pour gagner par le vote de grosses agglo-mérations, au lieu d’être minoritaires partout. Des villes populaires du nord, Lille, Roubaix, Tourcoing, des fiefs so-cialistes, seront les premiers à tomber.

Ensuite, ils emporteront les législatives, puis les régionales, les sénatoriales, et ainsi de suite pendant que leurs femmes font des d’enfants et assurent le futur. L’issue sera de rayer d’un trait démo-cratique, la culture, l’histoire, et l’iden-tité françaises.

Quand les musulmans commencent à se révolter contre les socialistes qu’ils ont élu

Dimanche dernier s’est tenu l’Assemblée générale ordinaire du Consistoire de Paris dans une ambiance plutôt morose. Après un brillant exposé de la part du Secré-taire Rapporteur qui est revenu sur les principaux événements qui ont marqué l’exercice 2012, le Trésorier a quant à lui indiqué que cette année s’achevait avec un résultat déficitaire (moins 692K contre +123K en 2011). Ces chiffres en berne de l’exercice 2012 sont la conséquence des dépenses excessives de l’entretien et du fonctionnement des synagogues. Du reste, le secrétaire général du consistoire et son chef comptable ont récemment rappelé à l’ordre tous les présidents et les trésoriers des communautés pour qu’ils fassent preuve de plus de responsabilité, tel de bons pères de familles en temps de crise. Pour le reste, les recettes de la cache-rout ont fait du «surplace» cette année et

celles du premier semestre à venir sont mi-figue mi-raisin. Après quelques échanges d’usage avec un public clairsemé, les comptes ont finalement été approuvés. Cela dit bien qu’on a cherché à éviter les sujets qui fâchent… et D-ieu sait si ils existent, tout le monde avait encore en tête l’épisode tragique de la démission du GRF (que certains ont forcé parait-il au départ) et les conséquences qu’elles pourraient peut être avoir sur le scrutin des élections du consistoire le 24 novembre prochain. Quoi qu’il en soit, parmi les points ma-jeurs sur lesquels les électeurs pourraient être appelés à se prononcer le moment venu, seront notamment la Gouvernance transparente du Consistoire de Paris et la Démocratisation de cette noble institution léguée par les anciens.

H. Perez

Assemblée générale de l’ACIP


La semaine dernière s’est tenue à l’ini-tiative du fonds social une rencontre avec les CCJ d’Ile de France (conseil des communautés) à Rachi, qui a porté sur trois thématiques : La jeunesse, l’accompagnement social de proximité et l’action culturelle dans les commu-nautés.

Cette rencontre a donné lieu à des échanges particulièrement intéressants et féconds tant sur la culture et la jeunesse que sur l’action du réseau EZRA très for-tement sollicité en tant de crise. M.Pierre Besnainou président du FSJU a ouvert cette session en affirmant que les CCJ étaient un partenaire indispensable dans les communautés franciliennes avec les-quelles il souhaite renforcer les actions so-ciales, jeunesse et culture. Etaient présent MM.Gil Taieb, Samy Ghozlan, David Tibi ainsi que d’autres personnes éminentes de la communauté.

Le tour de table qui a suivi et qui fut animé par Ariel Amar et Robert Ejnes, a permis de faire notamment le constat que beau-coup de nos jeunes «échappent» à l’action qui est mené sur le terrain. On parle uni-quement de 25% des jeunes qui se sentent concernés ou attirés par des projets. Il fut donc proposé que chaque communauté trouve entre 1 et 3 jeunes de 18 à 25 ans

pour que l’ensemble de ces jeunes soit réu-nis pour réfléchir aux différents projets qui pourraient être crées, soit tous ensemble au niveau de toute l’Ile de France, soit par département ou encore pour chacune des communautés. Ce groupe pourra alors se réunir régulièrement afin de les motiver, les sensibiliser et les former de manière à prendre en charge la réalisation de ces dif-férentes activités.

A l’issue de cette rencontre les respon-sables de communautés et ceux du FSJU ont proposé de se réunir de manière régu-lière pour mettre en place une stratégie de développement pour permettre aux jeunes de prendre le leadership auprès des jeunes des communautés représentées.

Il est sûr que la défection des jeunes en général a entrainé il est vrai le déclin de la plupart des mouvements de jeunesse en France. Il faut pouvoir y remédier au plus vite en lançant des projets inno-vants comme des concours de musique ou de chant et même des tournois sportifs de haut niveau. Il faut trouver les moyens pour éveiller leur vocation et si nous parve-nons à relever le défi en étant inventif, les jeunes suivront. En tous les cas la direction du fonds social veut s’en donner tous les moyens.Yvan Lellouche

Rencontre FSJU – CCJ d’Île de France


Infarctus: La Montre Israélienne Qui Va Sauver Des ViesGeneral Electric mise sur une inven-tion israélienne, le moniteur de poi-gnet Oxitone qui sert à avertir les uti-lisateurs de l’imminence d’une crise cardiaque ou d’une crise d’étouf-fement dûe à une MPOC, (maladie pulmonaire obstructive chronique).

La moitié des personnes qui meurent d’un arrêt cardiaque ou d’une obstruc-tion pulmonaire serait encore en vie si elles avaient pu être prises en charge plus tôt. Lors de sa commercialisation prévue dans 18 mois, Oxitone permet-tra justement d’apporter une assistance médicale avant qu’il ne soit trop tard.

Oxitone ressemble à une montre bra-celet digitale utilisant notamment deux capteurs optiques et synchronisée avec Bluetooth, Android ou iPhone. Oxitone fournit une surveillance constante de la santé du patient en réalisant des lec-tures minute par minute de la fréquence cardiaque et du niveaux d’oxygène dans le sang. Les autres systèmes rem-plissant les mêmes fonctions sont plus contraignants car ils nécessitent l’utili-sation d’un capteur qui doit être placé au bout d’un doigt,ce qui empêche une surveillance 24 heures sur 24. En revanche Oxitone, sous la forme d’une montre peut être porté constamment y compris en faisant du sport ou durant la nuit, ce qui est déterminant car il est fréquent que des infarctus ou des défec-tions pulmonaires se produisent durant le sommeil. Oxitone alerte la per-sonne lorsque les données cardiaques changent ou que le niveau d’oxygène baisse, mais il peut également être uti-lisé pour les soins de longue durée, de façon à ce que les médecins puissent accéder aux dossiers en cours pour voir l’évolution de la maladie d’un patient.

Moins connue que l’infarctus, on es-time que la MPOC, (maladie pulmo-naire obstructive chronique) – qui com-prend La bronchite chronique, l’asthme et l’emphysème-et peut conduire au décès par étouffement – est la troisième cause de décès, aux États-Unis. Oxi-

tone surveille les signes avant coureurs de l’étouffement par la mesure des niveaux d’oxygène sanguin et apporte une tranquillité d’esprit aux personnes.

Oxitone a été fondé en 2010, par Leon Eisen. Agé de 46 ans. Il a grandi en Rus-sie, suivi une formation de physicien et émigré en Israël en 1999. Il a obtenu un doctorat de l’Institut Weizmann des sciences et a, par la suite fait un post-doctorat à l’Université Bar-Ilan, où il a étudié les lasers optiques.La société est basée à Ashkelon, à l’intérieur de l’incubateur ATI. Leon Eisen explique “L’immense majorité des personnes n’est pas capable de lire les signes annonciateurs que l’arrêt cardiaque est imminent. C’est pourquoi nous avons crée Oxitone, la première montre au monde capable de fournir un avertisse-ment à la personne de la nécessité de chercher une aide médicale avant qu’il ne soit trop tard.” Leon Eisen ajoute “avec notre dispositif, les gens se sen-tent mieux parce qu’ils comprennent qu’ils sont protégés.”

Les premiers essais de Recherche & Developpementont déjà été réalisés. Il existe un prototype de travail, mais le design final d’Oxitone doit encore être déterminé. Actuellement, Leon Eisen cherche à lever 3 millions de dollars afin de commencer les essais cliniques sur l’appareil en Israël et au Royaume-Uni. Parce que cette technologie est innovante, Oxitone a récemment été choisie parmi 400 candidats pour être l’une des 13 entreprises (et la seule société israélienne) selectionnée dans le programme “Entrepreneurship Pro-gram Health Academy Start-Up” de la branche santé de General Electric. Il s’agit d’un programme de trois ans destiné à fournir aux entrepreneurs du domaine de la santé, les outils pour commercialiser leurs produits de façon optimale. Il est prévu que la montre Oxitone soit commercialisée au prix de 150 euros.Siliconwadi

Israël en 2035 : plus de vieux, moins de juifs

Dans 22 ans, Israël devrait être peu-plé par 11,4 millions d’habitants, dont 73% seraient juifs. En outre, on prévoit que le pourcentage de la population adulte et des personnes âgées augmente de manière signifi-cative, avec l’espérance de vie fémi-nine qui pourrait atteindre 90 ans en Israël. Ces chiffres ont été donnés par le bureau central israélien des statistiques (BCS) dans un rapport publié mardi détaillant les prévisions de population pour l’année 2035.

Les prévisions du BCS indiquent que le taux de croissance annuel moyen jusqu’en l’an 2035 s’élèvera à 1,4%. En comparaison, le taux de croissance moyen des les années 2006-2010 s’éle-vait à 1,9%.

D’ici 2035, la population juive sera es-timée à 8,3 millions de personnes, soit environ 73% de l’ensemble de la popu-lation. La population juive en 2010 était

de 5,8 millions, soit 75% de l’ensemble de la population. On prévoit que le nombre de juifs en Israël s’accroîtra à un taux annuel de 1,4% d’ici l’an 2035. Le taux de croissance dans les années 2006-2010 s’élevait à 1,8%.

La population arabe serait de 2,6 mil-lions de personnes en 2035, ceux-ci re-présentant alors 23% de la population. A la fin de 2010, la population arabe s’élevait à 1,6 millions de personnes, qui représentaient 20,5% de la popu-lation. Le BCS prévoit une baisse du taux de croissance annuel moyen de la communauté arabe, de 2,7% au cours des dernières années à 1,8% en 2035.

Le BCS rapporte que 94% de l’aug-mentation prévue de la population is-raélienne sera le fait de procréation na-turelle, et 6% dus à l’immigration. Pour comparer, en 2006-2011, l’immigration représentait 11% de la croissance de la population. Cette estimation est basée

sur une diminution possible de l’aliya en Israël.

Le BCS prédit que le taux de fécon-dité des femmes israéliennes diminuera progressivement, mais restera relative-ment élevé par rapport au monde occi-dental et aux pays voisins.

En 2006-2011, le taux de fécondité en Israël s’élevait à une moyenne de 2,95 enfants par femme, et il est estimé qu’il sera de 2,75 enfants par femme en 2031-2035. Selon les prévisions des Nations Unies, le taux de fécondité dans le même laps de temps serait de 1,82 naissances par femme dans les pays développés. En regardant les pays voisins d’Israël, ce taux serait de 2,41 en Jordanie, 2,27 en Egypte, 2,23 en Syrie et 1,53 au Liban.

L’espérance de vie va s’accroître, selon le BCS. L’espérance de vie des hommes juifs est estimée à grimper de 79,7 ans en 2006-2010 à 84,8 ans en 2031-2035, et l’espérance de vie des femmes juives devrait passer de 83,3 à 89,5 ans dans le même laps de temps. L’espérance de vie des hommes arabes devrait passer de 75,9 à 81,6 ans, et pour les femmes arabes, de 79,7 à 86,3 ans, selon les pré-visions.

Le BCS rapporte que la population israélienne continuera de vieillir, avec le groupe d’âge de 65 ans et plus qui croîtra plus que tous les autres, et leur proportion dans la population passera de 10% à 14,6%. Ce chiffre est encore nettement inférieur à ceux d’autres pays développés, où la population âgée représente en moyenne 24% de la po-pulation totale.


Netanyahou : « tout accord avec l’AP serait soumis à un référendum »

Tout futur accord avec l’autorité palestinienne, qui ne représente que la moitié des dits « palesti-niens », serait présenté au pays sous la forme d’un référendum, a déclaré le premier ministre Benya-min Netanyahou dimanche matin lors de la réunion hebdomadaire du cabinet, quelques heures après la fin d’une réunion nocturne de six heures avec le secrétaire d’état américain John Kerry.

C’était la troisième réunion entre Netanyahou et Kerry depuis que ce dernier est arrivé jeudi après-midi dans la région. La promesse d’un référendum est faite pour neutraliser une crise politique en assurant que les ministres opposés n’ont pas besoin de mettre en danger le gouvernement sur la question parce que c’est le public

qui décidera en dernier ressort.

Kerry, qui s’est rendu dimanche matin à Ramallah pour une troisième rencontre avec le président de l’AP, Mahmoud Abbas, a prévu de quitter Israël pour Brunei dans l’après-midi. Il devrait faire une déclaration avant de monter dans l’avion.

« Israël est prêt à entamer des négo-ciations sans délai et sans conditions préalables, » a déclaré Netanyahou, en révélant peu sur la teneur des pour-parlers avec Kerry.

« Nous n’empilons aucun obstacle à la reprise des pourparlers permanents et un accord de paix entre nous et les palestiniens, » a-t-il dit. Netanyahou a déclaré qu’il y a des éléments qu’Is-raël demandera au cours des négocia-tions, d’abord et avant tout au sujet des questions de sécurité.

« Nous ne ferons aucun compromis sur la sécurité, et il n’y aura pas d’ac-cord qui mettra en danger la sécurité des citoyens israéliens, » a-t-il dit.

Pères : « 2 états, le reste est une absurdité »

« Des progrès qui ne doivent pas êtres sous-estimés » ont été atteint durant la récente visite du secré-taire d’état américain John Kerry dans la région, a déclaré dimanche soir Shimon Pères.

« Il n’y a pas d’autre alternative que deux états pour deux peuples, le reste étant des contes de vieilles femmes, » a déclaré Pères lors de l’inaugura-tion d’un musée de la science à Beer Sheva. Vous ne pouvez pas diriger un pays qui abrite deux nations. Cela si-gnifierait la poursuite de la lutte plu-tôt que le début de la paix. »

S’exprimant le même jour où Kerry a mis fin à son marathon diplomatique sans résultat concret sur la reprise des pourparlers de paix entre Israël et l’AP, le président Pères a clamé

qu’Israël n’a pas d’autre choix que de signer un accord de paix avec les palestiniens et faire avancer le para-digme de deux états.

« Je crois que nous n’avons pas le choix. Demain, nous allons nous réveiller sans savoir quelle Egypte nous trouverons. Nous n’avons aucun contrôle sur le temps, et le temps ne va pas nous attendre, » a déclaré Pères lors de la cérémonie. « Je crois que les désaccords qui subsistent dans les négociations avec les palestiniens peuvent être résolus, et je crois que pour le bien d’Israël, pour le bien du peuple juif, pour le bien de nos voi-sins et pour le bien de la paix, nous devons aller résolument de l’avant et parvenir à un accord avec les pales-tiniens. Les problèmes peuvent être résolus en un relativement court laps

de temps. »

Pères a exhorté les parties à tenter de parvenir à un accord qui permettrait de relancer les négociations de paix en l’absence de Kerry. « Il (Kerry) est parti pour l’Asie, mais il a laissé une équipe derrière lui. La question n’a pas été réglée, mais nous pouvons parvenir à une solution qui garantirait la paix et la sécurité (pour Israël), » a estimé Pères.

Avant son départ, Kerry a déclaré aux journalistes, à l’aéroport Ben Gou-rion : « je suis heureux de vous dire que nous avons fait de réels progrès lors de ce voyage et je crois qu’avec un peu plus de travail, le début des négociations sur le statut final est possible, à notre portée. Nous avons commencé avec des écarts très larges, et nous les avons réduit considérable-ment. »

Des responsables israéliens ont confirmé dimanche soir que des pro-grès avaient été en fait réalisés dans les pourparlers visant à la relance des négociations de paix entre Israël et l’AP.

« Les écarts ne sont pas si grands, et il y a des progrès, » a dit un respon-sable.

Les aides de Kerry devraient rencon-trer le négociateur en chef israélien, Tzipi Livni, et l’envoyé spécial per-sonnel du premier ministre Benyamin Netanyahou, Yitzhak Molcho, pour les informer de la réunion que Kerry a eue avec le président de l’AP Mah-moud Abbas.

La restructuration du Moyen-Orient sous Obama…C’est devenu presque un malaise de parler d’Obama tant il fait ja-ser de lui. Il n’est guère nécessaire d’être un politicien versé pour rire ou pleurer de la situation dans la-quelle il a plongé le monde entier. Nul d’entre nous ne peut prétendre être blanc comme neige, mais les conséquences du cumul d’erreurs atteint par Obama et son admi-nistration est si colossale que les USA et le monde entier se verront contrains de payer une facture qui risque bien de les anéantir.

Le Moyen-Orient après les mani-gances, les intrigues et les égarements d’Obama et des européens change de visage :

1- L’Iraq d’hier est devenu un terrain abandonné aux vautours, qui sert à l’Iran pour mener à bien ses entre-prises.

2- L’Afghanistan qui semblait connaitre une accalmie après Bush et prenait une direction plus stable, ré-gresse et retombe entre les mains des Talibans. Si hier encore les talibans étaient considérés comme un groupe de terroristes, aujourd’hui ils possè-dent des bureaux au Qatar où Obama peut à loisirs mener des négociations avec eux pour une prise possible de pouvoir. Ce sera le retour au Moyen-âge, à l’islamisation aiguë, à l’escla-vage, la vente des fillettes… l’horreur personnifiée.

3- La Lybie n’est plus un pays normal, mais est plutôt le foyer d’Al-Qaeda et d’autres groupes de terroristes qui s’arrachent le butin et l’arsenal mili-taire et nucléaire laissés par Kadhafi.

4- La Tunisie et son gouvernement de Frères Musulmans couvent un feu qui ne s’éteindra que par le sang d’une révolution.

5- L’Egypte de Morsi qui a bénéficié du coup de pouce d’Obama connait le même destin. Le danger d’une guerre civile est si imminent qu’il semble que toute la région est assise sur un

véritable baril de poudre prêt à explo-ser.

6- La Turquie aussi connait les mêmes symptômes…

7- La Syrie se décompose à vue d’œil et entraine avec elle le Liban… per-mettant à l’Iran d’opérer librement : Le monde ayant viré son attention sur les crimes qui se multiplient à chaque minute dans cette région a délaissé le gros danger d’un Iran nucléaire…

8- La Jordanie se sent menacée… d’où la présence de soldats améri-cains sur son sol.

9- L’Islam guette aussi les pays les plus modérés, comme le Maroc…

Et on se demande pourquoi et qu’elles les causes de toute cette débandade. La réponse est des plus simples : L’Occident avec Obama à sa tête, a adopté une politique épouvantable d’apaisement et a décidé d’accueillir le régime totalitaire islamique de la Confrérie Musulmane… peu lui importe le bien-être de ces peuples et pays qui se sont soulevés pour obte-nir la démocratie, mais n’ont reçu à sa place qu’un autre régime encore plus astreignant. Si les USA et les pays d’Occident croyaient décrocher le calme, même temporaire, en se conformant à l’Islam, ils se fourrent le doigt dans l’œil.

Cette concession faite à l’Islam dans tous les pays du Moyen-Orient, en Europe et aux USA, n’est qu’un signe de faiblesse des USA et du monde dit libre. Ils découvrent le ventre mou à leurs ennemis qui ne cessent de ga-gner du terrain. La démocratie est en train de s’effilocher et n’est appliquée que pour des causes qui ne sont plus des causes lorsque la marmite fuit de tous les côtés.

Par Thérèse Zrihen-Dvir http://theresedvir.com/


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israël actualités n°264

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