ergothérapie express septembre 2000 - oeq

16
express OEQ Le bulletin de l’Ordre des ergothérapeutes du Québec ERGOTHÉRAPIE Volume XI, n o 2 – Septembre 2000 SOMMAIRE MOT DE LA DIRECTRICE GÉNÉRALE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 LE CONGRÈS 2000 . . . . . . . . . . . . . . . . 1 ÉCHOS DE L’ORDRE Nomination du syndic adjoint . . . . . . . . . 6 Merci à nos bénévoles ! . . . . . . . . . . . . . . 6 Programme d’inspection professionnelle 2000-2001 . . . . . . . . . . . 6 Le CIP vous informe . . . . . . . . . . . . . . . . 7 L’ORDRE TRAVAILLE POUR VOUS Consultation du ministère de la Santé et des Services sociaux en santé mentale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7 L’ergothérapie en milieu scolaire . . . . . . 8 L’OEQ en Commission parlementaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .10 Démarches interordres . . . . . . . . . . . . . .10 Des actions concertées pour des services de réadaptation plus universels et accessibles . . . . . . . .11 ÉCHOS DES MEMBRES Prix Mentor d’excellence en enseignement . . . . . . . . . . . . . . . . . . .12 40 e anniversaire du service d’ergothérapie de l’Hôpital du Sacré-Cœur de Montréal . . . . . . . . . .12 Nouvelles des regroupements . . . . . . . . .13 Liste des personnes qui ne sont plus inscrites au tableau des membres . . . . .13 Bienvenue à la relève . . . . . . . . . . . . . . .14 En direct du gouvernement . . . . . . . . .14 Ressources express . . . . . . . . . . . . . . . .15 Formation continue . . . . . . . . . . . . . . . .16 L E 4 MAI dernier prenait fin la période de mise en candidature aux divers postes d’admi- nistrateurs à l’Ordre des ergothérapeutes du Québec. Nous avons pourvu aux six (6) postes, et ce, conformément à la législation. Le tableau ci-contre vous indique les résultats. Régions électorales Nombre de postes Administrateurs élus Québec 1 Susan Sutton Montérégie 1 Isabelle Émond Montréal 2 Christiane Morin Jean-Philippe Cotton Basses-Laurentides 1 Caroline Boyer Nord-Ouest 1 Nancy Magnan Par ailleurs, l’Office des professions du Québec (OPQ) vient de nommer Réjean Déry à titre de représentant du public pour un terme de trois ans. L’OEQ tient à remercier les administrateurs qui nous ont quittés et à souligner leur dé- vouement et leur professionnalisme. Il s’agit de Manon Desjardins, qui a représenté la ré- gion des Basses-Laurentides pendant sept ans, et de Jacques Audy, administrateur nommé par l’OPQ, qui a complété un terme de trois ans. Ces derniers ont donné beaucoup à l’Ordre tout au long de leur mandat et nous leur en sommes très reconnaissants. Élections 2000 Le comité administratif pour l’année 2000-2001 L ORS de sa réunion du 8 juin dernier, le Bureau a procédé à l’élection des mem- bres du comité administratif pour l’année 2000-2001. Il s’agit de : Johanne Mathon, vice-présidente ; Christiane Morin, trésorière ; Nancy Magnan, administratrice ; Donald Petit, administrateur nommé par l’Office des professions. À titre de présidente de l’Ordre des ergothérapeutes du Québec, Françoise Rollin est d’office membre et présidente de ce comité. Assemblée générale annuelle : rappel N OUS vous rappelons que la pro- chaine assemblée générale aura lieu à Montréal. Date : Jeudi 28 septembre 2000 Heure : 19 h Endroit : Hôtel Holiday Inn – Jardin Sinomonde Salon « Hibiscus » 99, rue Viger Ouest Montréal Métro Place-d’Armes Nous comptons sur votre présence et espérons vous y rencontrer en grand nombre ! Christiane-L. Charbonneau Directrice générale et secrétaire L E CONGRÈS 2000 est déjà derrière nous, mais il restera inscrit parmi les événe- ments marquants des activités de l’Ordre. Voici en un clin d’œil les faits saillants qui ont ponctué ces journées de juin 2000. La veille de l’inauguration officielle du Congrès, la Ville de Trois-Rivières, tenant à souligner l’événement, a offert une réception civique à l’hôtel de ville. Cette réception a permis d’honorer Daniel Boulay, ergothéra- peute très impliqué dans la communauté trifluvienne. Le 9 juin, Marie-Josée Saint- Pierre, présidente du Congrès 2000, et Fran- çoise Rollin inauguraient le Congrès pro- prement dit. Leurs discours amorçaient les deux journées consacrées à la discussion et à la réflexion pour les 238 ergothérapeutes et invités participants. Le programme du Congrès a offert 48 ac- tivités, principalement des conférences, ateliers et groupes de discussion animés par 75 ergothérapeutes et couvrant diffé- rents thèmes, dont les enjeux et nouveautés, les histoires à succès, les aides techno- logiques, la gérontologie, la pédiatrie et la santé mentale. Des communications par affiches ont été présentées par des ergothé- rapeutes et des étudiants. De plus, une tri- bune a été mise à la disposition des expo- sants afin de leur permettre de présenter des conférences scientifiques aux congressistes. Enfin, une importante exposition a regroupé 56 kiosques. Au cours de ces deux journées, les congressistes ont été conviés à un rallye des exposants. Ce jeu-questionnaire, portant sur les produits en montre dans les kiosques, a permis de faire sept heureux ga- gnants de forfaits-week-end dans un hôtel de la région et un huitième chanceux, gagnant d’un magnifique chandelier produit dans un atelier local. Finalement, au grand plaisir des congressistes, les deux repas du midi leur ont été offerts gratuitement. M. Guy Julien, ministre délégué à l’In- dustrie et au Commerce, représentait le pre- mier ministre Lucien Bouchard au cocktail tenu avant la soirée de gala. Il a profité de L’ERGOTHÉRAPIE : D’OÙ VIENT-ELLE, OÙ VA-T-ELLE ? Trois-Rivières : le Congrès 2000 en un clin d’œil (Suite à la page 2) Mot de Madame Lise Thibault, lieutenant-gouverneur du Québec L ’ORDRE des ergothérapeutes du Québec se compare à un rayon de soleil dont chaque rayon traite une des facettes de la santé physique, psychologique, mentale et sociale. Votre travail illumine le mieux-être de toute une population, pour qui vous représentez la différence entre l’autonomie et la dépendance, entre le mieux-être et l’état maladif. J’honore votre profession et j’applaudis le fait que vous sachiez, lors de vos congrès et galas, reconnaître les mérites de plusieurs d’entre vous. Cette reconnaissance est essen- tielle à l’être humain, en plus de représenter une source d’inspiration pour les autres, qui tendent eux aussi vers un noble idéal de carrière. Vous qui aidez ceux qui doivent apprendre à vivre autrement leur nouveau quotidien, je vous remercie chaleureusement. Continuez à redonner espoir et guérison, chaque jour.

Upload: others

Post on 21-Nov-2021

2 views

Category:

Documents


0 download

TRANSCRIPT

expressOEQLe bulletinde l’Ordre desergothérapeutes du Québec

E R G O T H É R A P I E

Volume XI, no 2 – Septembre 2000

S O M M A I R E

MOT DE LA DIRECTRICEGÉNÉRALE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1

LE CONGRÈS 2000 . . . . . . . . . . . . . . . . 1

ÉCHOS DE L’ORDRENomination du syndic adjoint . . . . . . . . . 6Merci à nos bénévoles ! . . . . . . . . . . . . . . 6Programme d’inspectionprofessionnelle 2000-2001 . . . . . . . . . . . 6Le CIP vous informe . . . . . . . . . . . . . . . . 7

L’ORDRE TRAVAILLE POUR VOUSConsultation du ministèrede la Santé et des Services sociauxen santé mentale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7L’ergothérapie en milieu scolaire . . . . . . 8L’OEQ en Commissionparlementaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .10Démarches interordres . . . . . . . . . . . . . .10Des actions concertées pourdes services de réadaptationplus universels et accessibles . . . . . . . .11

ÉCHOS DES MEMBRESPrix Mentor d’excellenceen enseignement . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1240e anniversaire du serviced’ergothérapie de l’Hôpitaldu Sacré-Cœur de Montréal . . . . . . . . . .12Nouvelles des regroupements . . . . . . . . .13Liste des personnes qui ne sont plusinscrites au tableau des membres . . . . .13Bienvenue à la relève . . . . . . . . . . . . . . .14

En direct du gouvernement . . . . . . . . .14

Ressources express . . . . . . . . . . . . . . . .15

Formation continue . . . . . . . . . . . . . . . .16

L E 4 MAI dernier prenait fin la période de mise en candidature aux divers postes d’admi-nistrateurs à l’Ordre des ergothérapeutes du Québec. Nous avons pourvu aux six (6) postes,

et ce, conformément à la législation. Le tableau ci-contre vous indique les résultats.

Régions électorales Nombre de postes Administrateurs élus

Québec 1 Susan Sutton

Montérégie 1 Isabelle Émond

Montréal 2 Christiane Morin

Jean-Philippe Cotton

Basses-Laurentides 1 Caroline Boyer

Nord-Ouest 1 Nancy Magnan

Par ailleurs, l’Office des professions du Québec (OPQ) vient de nommer Réjean Déry à titrede représentant du public pour un terme de trois ans.

L’OEQ tient à remercier les administrateurs qui nous ont quittés et à souligner leur dé-vouement et leur professionnalisme. Il s’agit de Manon Desjardins, qui a représenté la ré-gion des Basses-Laurentides pendant sept ans, et de Jacques Audy, administrateur nommépar l’OPQ, qui a complété un terme de trois ans. Ces derniers ont donné beaucoup à l’Ordretout au long de leur mandat et nous leur en sommes très reconnaissants. �

Élections 2000 Le comitéadministratifpour l’année2000-2001L ORS de sa réunion du 8 juin dernier, le

Bureau a procédé à l’élection des mem-bres du comité administratif pour l’année2000-2001. Il s’agit de :● Johanne Mathon, vice-présidente ;● Christiane Morin, trésorière ;● Nancy Magnan, administratrice ;● Donald Petit, administrateur nommé par

l’Office des professions.

À titre de présidente de l’Ordre desergothérapeutes du Québec, FrançoiseRollin est d’office membre et présidente dece comité. �

Assemblée généraleannuelle : rappel

N OUS vous rappelons que la pro-chaine assemblée générale aura

lieu à Montréal.

Date : Jeudi 28 septembre 2000

Heure : 19 h

Endroit : Hôtel Holiday Inn –Jardin SinomondeSalon « Hibiscus »99, rue Viger OuestMontréalMétro Place-d’Armes

Nous comptons sur votre présence etespérons vous y rencontrer en grandnombre! �

Christiane-L. CharbonneauDirectrice générale et secrétaire

L E CONGRÈS 2000 est déjà derrière nous,mais il restera inscrit parmi les événe-

ments marquants des activités de l’Ordre.Voici en un clin d’œil les faits saillants quiont ponctué ces journées de juin 2000.

La veille de l’inauguration officielle duCongrès, la Ville de Trois-Rivières, tenant àsouligner l’événement, a offert une réceptioncivique à l’hôtel de ville. Cette réception apermis d’honorer Daniel Boulay, ergothéra-peute très impliqué dans la communauté

trifluvienne. Le 9 juin, Marie-Josée Saint-Pierre, présidente du Congrès 2000, et Fran-çoise Rollin inauguraient le Congrès pro-prement dit. Leurs discours amorçaient lesdeux journées consacrées à la discussion età la réflexion pour les 238 ergothérapeuteset invités participants.

Le programme du Congrès a offert 48 ac-tivités, principalement des conférences,ateliers et groupes de discussion animéspar 75 ergothérapeutes et couvrant diffé-

rents thèmes, dont les enjeux et nouveautés,les histoires à succès, les aides techno-logiques, la gérontologie, la pédiatrie etla santé mentale. Des communications paraffiches ont été présentées par des ergothé-rapeutes et des étudiants. De plus, une tri-bune a été mise à la disposition des expo-sants afin de leur permettre de présenter desconférences scientifiques aux congressistes.Enfin, une importante exposition a regroupé56 kiosques.

Au cours de ces deux journées, lescongressistes ont été conviés à un rallye desexposants. Ce jeu-questionnaire, portantsur les produits en montre dans leskiosques, a permis de faire sept heureux ga-gnants de forfaits-week-end dans un hôtel dela région et un huitième chanceux, gagnantd’un magnifique chandelier produit dans unatelier local. Finalement, au grand plaisirdes congressistes, les deux repas du midileur ont été offerts gratuitement.

M. Guy Julien, ministre délégué à l’In-dustrie et au Commerce, représentait le pre-mier ministre Lucien Bouchard au cocktailtenu avant la soirée de gala. Il a profité de

L’ERGOTHÉRAPIE : D’OÙ VIENT-ELLE, OÙ VA-T-ELLE?

Trois-Rivières : le Congrès2000 en un clin d’œil

(Suite à la page 2)

Mot de Madame Lise Thibault,lieutenant-gouverneur du QuébecL ’ORDRE des ergothérapeutes du Québec se compare à un rayon de soleil dont chaque

rayon traite une des facettes de la santé physique, psychologique, mentale et sociale.Votre travail illumine le mieux-être de toute une population, pour qui vous représentez ladifférence entre l’autonomie et la dépendance, entre le mieux-être et l’état maladif.

J’honore votre profession et j’applaudis le fait que vous sachiez, lors de vos congrès etgalas, reconnaître les mérites de plusieurs d’entre vous. Cette reconnaissance est essen-tielle à l’être humain, en plus de représenter une source d’inspiration pour les autres, quitendent eux aussi vers un noble idéal de carrière.

Vous qui aidez ceux qui doivent apprendre à vivre autrement leur nouveau quotidien, jevous remercie chaleureusement. Continuez à redonner espoir et guérison, chaque jour. �

ERGOTHÉRAPIE EXPRESS — SEPTEMBRE 20002

A U COURS du souper gala, l’OEQ a renduhommage aux lauréats des prix et men-

tions pour l’année 1999-2000. Cette remisede prix nous a fourni une occasion privilé-giée de présenter aux congressistes des er-gothérapeutes qui, par leur compétence,leur professionnalisme et leurs actions dé-terminantes méritent respect et apprécia-tion.

La Mention d’excellence 2000 a étédécernée à Micheline Saint-Jean. Cette men-tion est attribuée tous les deux ans à unergothérapeute dont la carrière et les réali-sations professionnelles sont marquées dusceau de l’excellence. Lors de la remise dela mention, la présidente de l’OEQ a souli-gné que la démarche professionnelle deMme Saint-Jean, au cours des 30 dernièresannées, a été imprégnée de créativité etde passion. Détentrice d’un baccalauréat energothérapie et d’une maîtrise clinique enpsychiatrie, Mme Saint-Jean a aussi uneformation en psychanalyse. Elle a grande-ment contribué à l’évolution de l’ergothé-rapie en plus de posséder des qualitéshumaines remarquables. Au lendemain du

gala, Mme Saint-Jean a été invitée à pronon-cer une conférence fort appréciée sur sa con-ception de l’ergothérapie de l’an 2000.

La Bourse de recherche Anne LangÉtienne 1999 a été décernée à Bruno

Brassard, étudiant de 2e cycle, pour le pro-jet de recherche « Analyse de fidélité test-retest de l’Évaluation des capacités phy-siques liées au travail (ÉCPT) ». M.Brassard a terminé son baccalauréat en1991 à l’Université de Montréal et a en-trepris des études de maîtrise en sciencescliniques, à l’Université de Sherbrooke. Leprojet qu’il a soumis s’est démarqué par lapertinence du sujet traité ainsi que par laqualité de sa présentation. De plus, lesmembres du jury ont souligné que le pro-jet s’inscrivait parfaitement dans un do-maine en plein développement pour les er-gothérapeutes.

Le Prix Nicole-Ébacher 2000, qui estaccordé à l’ergothérapeute bénévole quis’est le plus impliqué dans les activitésde l’OEQ en cours d’année, a été attribuéex æquo à Christiane Cormier et FrancineFerland. Mme Cormier a participé commemembre expert en santé physique au co-mité d’inspection professionnelle depuis1991. Elle a assumé la présidence du CIPde 1993 à 1999. Notons que ce comité seréunit une journée par mois pour remplirson mandat de surveillance de l’exercicede la profession. Mme Ferland a participéactivement à différents comités de l’OEQdepuis plus de 10 ans, de même qu’au

Bureau de l’Ordre de 1992 à 1995, et elles’est impliquée dans divers dossiers, dontle partenariat avec Parents d’aujourd’hui.Chacune d’elles a reçu une bourse et unforfait détente pour deux personnes àl’Auberge La Montagne Coupée de Saint-Jean-de-Matha. Cet établissement, dont lecharme et la qualité sont bien reconnus,est associé à ce prix depuis déjà quelquesannées.

Le Prix Mérite du CIQ 2000 a été re-mis à Louise Thouin, pour sa contributionpersonnelle et remarquable à son ordre etau système professionnel du Québec. Cettemention est décernée annuellement par leConseil interprofessionnel du Québec.Mme Thouin a ainsi vu reconnaître sesnombreuses années d’implication en tantque membre du Bureau, du comité admi-nistratif et de plusieurs comités de l’OrdreMicheline Saint-Jean reçoit les félicitations de

Françoise Rollin à l’occasion de la remise de laMention d’excellence 2000.

Bruno Brassard est l’heureux récipiendaire dela Bourse de recherche Anne Lang Étienne 1999.Marie-José Durand, professeur adjoint au dépar-tement des sciences de la santé communautairede l’Université de Sherbrooke, et FrançoiseRollin accompagnent M. Brassard.

Francine Ferland, co-récipiendaire du PrixNicole-Ébacher 2000, est félicitée par FrançoiseRollin.

Susan Vincelli, récipiendaire du prix Projet del’année 1999, et Françoise Rollin.

Michèle Héroux-Lafrenière, présidente dusous-comité des Prix et mentions, et FrançoiseRollin remettent le Prix Ginette Théorêt 1999à Isabelle Ménard.

Les lauréats des prix et mentions 1999-2000

sa présence pour annoncer la mise sur pieddu groupe de travail sur la planification dela main-d’œuvre dans le domaine de la ré-adaptation.

La soirée de gala s’est déroulée en pré-sence de nombreux invités de marque, dontM. Denis Gagnon, délégué de la ministre dela Santé et des Services sociaux, M. LouisBeaulieu, président de l’Ordre des orthopho-nistes et audiologistes du Québec et vice-pré-sident du Conseil interprofessionnel du Qué-bec, Mme Huguette Picard, présidente élue del’Association canadienne des ergothéra-peutes, Mme Marie-Claude Raynault, prési-dente du Syndicat des ergothérapeutes duQuébec, M. Claude Bougie, président de l’As-sociation québécoise des ergothérapeutes enpratique privée et M. Robert Dykes, directeurde l’École d’ergothérapie et de physiothéra-pie de l’Université McGill. L’animation decette soirée a été exécutée avec brio parFrance Fleury, ergothérapeute de la régionde Trois-Rivières. M. Fleury a débuté leprogramme par la lecture d’un message quel’honorable Lise Thibault, lieutenant-gouverneur du Québec, a fait parvenir àl’Ordre pour marquer l’événement.

Sept lauréats des prix et mentions del’OEQ ont été honorés au cours de la soirée,et les 10 ans à la présidence de l’Ordrede Françoise Rollin ont été soulignés parJohanne Mathon, vice-présidente, et Chris-tiane Morin, trésorière de l’Ordre, qui lui ontremis pour l’occasion un superbe bouquet de

fleurs. Le programme de la soirée a aussi ré-servé de nombreuses surprises aux congres-sistes, dont une spectaculaire démonstrationde sculpture sur glace et un spectacle de mi-cro-magie. Le groupe Bilboquet a assurél’animation musicale alors que la danse étaitau menu.

Le programme de la deuxième journée duCongrès a été tout aussi actif avec la tenuede plusieurs conférences et groupes de dis-cussion. Au cours du dîner, Mme MichelineSaint-Jean, récipiendaire de la Mention d’ex-cellence 2000, a prononcé une conférencefort appréciée sur sa conception de l’ergo-thérapie de l’an 2000.

Le Dr Roch Bernier, président du groupede travail sur les professions de la santé etdes relations humaines, a été invité à pro-noncer la conférence de clôture du Congrès.Les travaux de ce groupe s’inscrivent ac-tuellement dans le processus global de ré-vision du système professionnel québécois.

Le comité organisateur, les nombreux bé-névoles et les employés de l’OEQ ont réaliséun travail colossal pour assurer le succès dece Congrès et nous les remercions chaleu-reusement.

Pour votre information, les actes du Con-grès sont disponibles à l’Ordre au coût de25 $ plus taxes. Faites vite, les quantitéssont limitées. �

Trois-Rivières : le Congrès 2000… (Suite de la page 1)

Françoise Rollin est entourée de ChristianeMorin, trésorière et Johanne Mathon, vice-pré-sidente de l’Ordre, alors qu’elle recevait unhommage particulier pour souligner son 10e an-niversaire à titre de présidente de l’OEQ.

Guy Julien, ministre délégué à l’Industrie et auCommerce, représentait le premier ministre duQuébec au congrès de l’OEQ. Il est photographiéen compagnie de Françoise Rollin et de Marie-Josée Saint-Pierre, présidente du Congrès 2000.

(Suite à la page 3)

SEPTEMBRE 2000 — ERGOTHÉRAPIE EXPRESS 3

D ÉJÀ le Congrès est derrière nous… Pournous et en fonction des commentaires

reçus par ceux qui y ont assisté, ce fut unegrande réussite. Un contenu scientifique di-versifié et de qualité en plus d’une atmo-sphère agréable et chaleureuse étaient aurendez-vous.

Nous avons mobilisé beaucoup d’éner-gie et toutes nos ressources personnellespour faire de cet événement un des plusreprésentatifs de nos besoins, de nos at-tentes et de nos intérêts d’ergothéra-peutes et nous sommes très satisfaits durésultat.

Nous déplorons toutefois que tout ce labeurfut fait pour un nombre si restreint de mem-bres. Nous avions misé sur un contenu richeà moindre coût et pourtant… Un congrès,n’est-ce pas un temps d’arrêt et un lieu de ré-flexion favorisant les échanges sur notre agirprofessionnel?… Il faudra peut-être repenserà une formule différente pour se réunir…

Nous nous souviendrons longtemps deces deux dernières années et plus particu-lièrement de ces deux jours mémorables. Jepeux vous dire personnellement que del’énergie et du dynamisme, il y en avait ausein de tous les comités. Je tiens d’ailleurs

à souligner encore et encore le travail detous les bénévoles et le soutien constant etprécieux de l’OEQ.

Une étudiante me disait lors du Congrès :« Que ce Congrès est intéressant! J’ai hâte,moi aussi, d’être ergothérapeute pour pouvoirm’investir pour ma profession. » Eh bien nous,on vous dit que nous sommes fiers d’avoir par-ticipé à la reconnaissance et au dévelop-pement de notre profession. Nous voulionsun congrès riche en contenu et avec lesouci des petits détails pour vous et pour segâter. Eh bien, nous pouvons dire MISSIONACCOMPLIE! �

Mot de Marie-Josée Saint-Pierre, présidente du Congrès 2000

L’équipe des bénévoles vue par Louis Mathon, membre du comité marketing et auteur de toutes les BD réalisées dans le cadre du Congrès 2000.

... l’avantage de connaître des partenaires d’expérience,

fait toute la différence!Van-Action et Ascenseurs Lumar/Concord Québec inc. vous offrent

la possibilité d’adapter les véhicules ou résidences de vos clients, grâce à unéventail de produits de qualités, conçu tout spécialement pour eux.

Une équipe de conseillers expérimentés sont prêts à vous seconderdans vos évaluations. En plus des salles de consultation, une salle de montreest à votre entière disposition.

Lorsqu’il s’agit de la sécurité de vos clients ...

&&

Distributeur

3401, rang Ste-Anne, St-Norbert (Québec)

Canada J0K 3C0Tél : (450) 889-2505

1 877 611-2505R.B.Q. #8004-2609-67

Catégorie systèmes transporteurs #4270

4870, Courval, Ville St-Laurent(Québec) Canada H4T 1L1

Tél.: (514) 342-5000 / Sans frais: 1 800 668-8705

Van-Action - Le plus important centre d’adaptation de véhicules au Québec, reconnu par Transport Canada (J74).

Lumar/Concord - Distributeur exclusif des produits Concord pour la province de Québec, avec une gamme complète de plates-formes élévatrices pour utilisation résidentielle ou commerciale.

Les lauréats des prix…(Suite de la page 2)

et du CIQ. Rappelons que Mme Thouinpossède une solide expérience de ges-tionnaire dans le réseau public de la santéet des services sociaux ainsi que de con-sultante en gestion dans le secteur privé.Les réalisations de la récipiendaire duPrix Mérite du CIQ tant au niveau cliniquequ’associatif et administratif sont fortnombreuses et éloquentes. Communica-trice hors pair et formatrice émérite,Mme Thouin est une ambassadrice de pre-mier plan pour l’OEQ.

Par ailleurs, comme nous le mention-nions dans une édition antérieure d’Ergo-thérapie Express, le prix du Projet de l’an-née 1999 a été décerné à Susan Vincelli,alors que le Prix Ginette Théorêt 1999 aété attribué à Isabelle Ménard.

Félicitations aux lauréats ! �

Louise Thouin reçoit fièrement le Prix Méritedu CIQ 2000 des mains de Louis Beaulieu, pré-sident de l’Ordre des orthophonistes et audio-logistes du Québec et vice-président du CIQ.

ERGOTHÉRAPIE EXPRESS — SEPTEMBRE 20004

Un congrès marqué par la réflexion«L ’ERGOTHÉRAPIE est confrontée à

d’importants défis et nous devonsnous mobiliser pour les relever », lanceFrançoise Rollin en conférence d’ouver-ture.

La présidente a mentionné, à l’ouverturedu Congrès de l’Ordre, que le défi de la trans-formation du système de santé québécois estde taille, reconnu comme tel par l’ensembledes intervenants, et trouve écho dans lapresse écrite et parlée presque quotidienne-ment. Mme Rollin a rappelé que l’automnesera meublé de débats intenses concernantla réorganisation des soins de santé au Qué-bec. « La nouvelle donne s’exprime par lemaintien à domicile, les services en amont,la prévention, les services de première ligneet de soins primaires, complétés par des ser-vices spécialisés donnés en clinique externe,de préférence. »

Le thème du Congrès, « L’ergothérapie :d’où vient-elle, où va-t-elle? », reflète bien lecontexte d’évolution qui marque le milieu dela santé depuis le milieu des années 1990.Mme Rollin n’a pas manqué de souligner que« le changement est au goût du jour, que cesoit sur le plan des besoins de la population,de l’organisation des services ou des pra-tiques professionnelles ».

« Le congrès se veut un lieu de réflexionpour tous les ergothérapeutes impliqués, soiten recherche, en enseignement, en pratique

clinique, en consultation ou en gestion etnous apprendrons tous les uns des autres »,de proclamer Mme Rollin. Elle ajoutait queles ergothérapeutes jouent un rôle détermi-nant dans le domaine de la santé. Et de ci-ter différents programmes auxquels sont as-sociés les ergothérapeutes :● programme d’adaptation domiciliaire

de la Société d’habitation du Québec ;● droit à la réadaptation en vertu de la Loi

sur les accidents du travail et lesmaladies professionnelles ;

● programme d’attribution de fauteuilsroulants, d’aide à la marche etd’appareils suppléant à une déficiencephysique de la Régie d’assurance-maladie du Québec ;

● programme de soutien financier duministère de la Solidarité sociale ;

● évaluation de l’aptitude à la conduiteautomobile, programmes d’adaptationde véhicules et de vignettes destationnement de la SAAQ;

● programme d’aide financière auxautochtones de Santé Canada ;

● allocations pour enfants handicapésde la Régie des rentes du Québec ;

● obtention d’un appareil élévateurrésidentiel selon les normes de la Régiedu bâtiment du Québec ;

● attestation de déficience pour créditd’impôt pour les personneshandicapées ;

● programme de transport adaptéde la STCUM;

● programme d’accès à des aides à lacommunication du ministère de la Santéet des Services sociaux ;

● attestation du nombre d’heures de soinsrequis de la part d’auxiliaires familiauxdans le cadre des programmes demaintien à domicile des CLSC.

Et Mme Rollin de poursuivre : « Ce ne sontlà qu’une facette des responsabilités confiéesaux ergothérapeutes. Ces derniers sont deplus en plus sollicités dans notre société eton constate une pénurie d’ergothérapeutes.La réforme du système de santé québécoisapporte plus d’un défi aux ergothérapeutes :c’est l’occasion de saisir de nouvelles op-portunités de carrière, de redéfinir notre pro-fession, de contribuer davantage aux soins desanté de la population. À nous de se donnerun nouvel élan vers un avenir encore plusprometteur ! » mentionnait-elle en concluantson exposé. �

U N E M U L T I T U D E D ’ A V A N T A G E S

AssurancesCellulaire & SCP numériqueClub Auto : Achats de véhicules

Fonds mutuelsHôtels

HypothèqueInformatique

Internet Journaux et revues

Location de voituresOptique & Optique laser

SportSki : pré-vente Tremblant

TéléavertisseurVoyages

CLUB DIVERTISSEMENT& LOISIRS

PÉRIODE D’INSCRIPTION

Tout un choix de spectacles !

- Billets «privilège»- Tarifs réduits- Billets de dernière minute

Lancement cet automne

Pour recevoir le bulletingratuitement,inscrivez-vous au :www.laprofessionnelle.caou au : (514) 861-2052

1 800 520-2052Il est nécessaire d’avoir accès à uneadresse de courrier électronique ou àun télécopieur.

services aux membres

Votre carte... légère comme uneplume; chargée d’avantages !

LA FORCE DE 250 000 MEMBRES !LA FORCE DE 250 000 MEMBRES !

wwwwww..llaapprrooffeessssiioonnnneellllee..ccaa((551144)) 886611--2200552211 880000 552200--22005522

Merci à tousnos partenaires !Partenaires « OR »– Société de l’assurance automobile

du Québec– Commission de la santé

et de la sécurité du travail– Orthofab

Partenaires « ARGENT »– Banque Nationale– Caucus des députés de la Mauricie– Collège d’études ostéopathiques– Invacare Canada– J. Vaillancourt Corp. ltée– Ministère de la Santé et

des Services sociaux– Syndicat des ergothérapeutes

du Québec

Partenaires « BRONZE »– La Capitale, compagnie d’assurance

générale– Multi Avantages inc. La Professionnelle

Partenaires « AMIS DE L’ART »– Centre hospitalier régional

de Trois-Rivières– Le Fer Enchanté– Ville de Trois-Rivières

Commanditaires– Auberge Deveault– Auberge La Montagne Coupée– Bonbons Richard– Boutique Eden Fleuriste– Café Morgane– Chez Cora Déjeuners– Cirque Éloise– Festival international de Danse Encore– Fromagerie L’Ancêtre– Hôtel Delta– Hôtel Sacacomie– Iris, le groupe visuel– Restaurant Le Comic– Regroupement Cloutier – Du Rivage

A U COURS de la réception civique qui a eulieu à l’hôtel de ville de Trois-Rivières

pour souligner l’ouverture du Congrès2000, Daniel Boulay, ergothérapeute ensanté mentale, a été honoré par l’Ordre.Diplômé de l’Université Laval, M. Boulayexerce sa profession au Complexe santé etservices sociaux Nicolet-Yamaska. « Bienavant la réforme de la santé, cet ergothé-rapeute utilisait déjà l’approche commu-nautaire dans sa pratique en santé men-tale », a souligné Mme Rollin lors de laremise de la mention d’honneur à M. Bou-lay, pour son implication pleine et entièredans son milieu de travail, dans la com-munauté et au sein de la profession. On arappelé également son rôle dans la tragé-die routière qui a récemment fauché huitjeunes vies à Saint-Jean-Baptiste-de-Nicolet. Le Nouvelliste de Trois-Rivières pu-bliait dès le lendemain un article louant letravail communautaire de Daniel Boulaydans la région. �

Daniel Boulay était bien entouré lors de la cérémonie qui a eu lieu à l’hôtel de ville de Trois-Ri-vières, où il a reçu une mention d’honneur. De gauche à droite : Françoise Rollin et les membresdu comité organisateur du Congrès 2000 : Geneviève Pépin, Marie-Josée Saint-Pierre, IsabelleLavigne (à l’avant-plan), Caroline Baribeau et Claire Beaulieu.

Mention d’honneur à une personnalité régionale

Le comité organisateurMarie-Josée Saint-Pierre, présidente,Caroline Baribeau, Claire Beaulieu,Isabelle Lavigne, Geneviève Pépin,Chantale Rabouin

Le comité scientifiqueGeneviève Pépin, présidente,Martine Brousseau, coprésidente,Julie Blanchette, Nancy Beauchemin,Marie-Ève Cantin, Nathalie Garon,Louise Goyette, Anick Sauvageau

Le comité social et techniqueClaire Beaulieu, présidente,Danielle Bois, Rina Dupont, Lyne Roberge

Le comité accueilet inscriptionsIsabelle Lavigne, présidente,Danielle Bois, Marie-Josée Bond,Mélanie Drainville

Le comité marketingChantale Rabouin, présidente, Nancy Baril, Karina Benoit, Louis Mathon

Le comité étudiantCaroline Baribeau, présidente,Nadia Gauthier

À ces noms s’ajoute celui de Chantale Pinard,source d’inspiration pour plusieurs qui a su,par ses qualités professionnelles, nous seconderdans l’animation des groupes de discussion.

Groupe de discussionsur la rechercheClaire-Jehanne Dubouloz

Groupe de discussionsur la pratique régionaleMartyne Audet, Anne Bouchard,Claudine Lelièvre, Fernande Massicotte,Marie-Josée Morissette.

«L E SYSTÈME professionnel québécoisdoit saisir la dernière chance qui lui

est donnée de se moderniser » rappelle leDr Bernier, au cours de la conférence declôture.

Le président du groupe de travail sur lesprofessions de la santé et des relationshumaines, le Dr Bernier, s’est exprimé ainsilors de la conférence de clôture du congrès.Médecin et professeur titulaire de la Facultéde médecine de l’Université de Sherbrooke,le Dr Roch Bernier a accepté en février der-nier de présider ce groupe de travail qui viseessentiellement à moderniser l’organisationprofessionnelle du secteur de la santé et desrelations humaines. Ces travaux s’inscriventdans le processus global de révision du sys-tème professionnel québécois et toucherontles 26 ordres professionnels engagés dans lasanté et les relations humaines.

Problématique« Le nouveau contexte de pratique appelle àdes coexistences et à des actions concer-tées », a rappelé le Dr Bernier, en signalantque l’efficacité des services de santé en dé-pendait. Il a souligné que le rôle des pro-fessionnels de la santé avait beaucoup évo-lué au cours des dernières années avecl’apparition de nouvelles technologies : les

répercussions sont importantes sur les35 spécialités médicales, amenant la révi-sion en profondeur des domaines d’exercice,la modification de la délégation des acteset la résolution des chevauchements inter-professionnels et des conflits. Le Dr Berniercroit fermement au dialogue avec les ordresafin de trouver les solutions propres à réglerles problèmes en utilisant au maximum lecadre législatif actuel.

« J’ai rencontré les représentants del’OEQ en mars dernier et j’ai retenu quevotre ordre professionnel jugeait insuffisantela réserve des titres professionnels et que ladouble appellation dans les conventions col-lectives constituait une situation haute-ment problématique pour le système pro-fessionnel légiféré. Par ailleurs, l’OEQpoursuit ses efforts de promotion des com-pétences des ergothérapeutes spécifique-ment dans les domaines de la santé mentale,du traitement de la dysphagie, de l’accès àl’orthèse. Toutes ces expertises s’avèrentprécieuses dans le contexte du virage am-bulatoire », a mentionné le Dr Bernier.

Les tendancesde la profession« Votre présidente, Mme Rollin, a identifié lesdéfis et les tendances propres à votre pro-

fession, à la suite de l’importante tournéedes membres qu’elle a effectuée à l’automnede 1999. On peut résumer ceux-ci par la né-cessité de dispenser davantage de servicesdans la communauté ; l’importance d’ac-croître la présence des ergothérapeutesdans les secteurs des soins de longue durée ;les problèmes d’accès aux services d’ergo-thérapie en raison d’une pénurie marquéed’ergothérapeutes ; l’alourdissement desclientèles ; les changements dans la pratiqueprofessionnelle, d’où la pertinence d’exami-ner la formation requise des nouveaux di-plômés », a-t-il ajouté.

Implication de l’OEQMme Rollin a annoncé qu’afin de répondreaux demandes de ce groupe de travail mi-nistériel, d’importants travaux seront réali-sés dans les prochains mois afin :● d’établir un profil détaillé des membres

de la profession, de leurs milieux de tra-vail et des clientèles qu’ils desservent ;

● d’expliciter l’évolution de leur pratiqueprofessionnelle dans le contexte du vi-rage ambulatoire et de la configuration duréseau ;

● de dresser un tableau des principales dif-ficultés rencontrées dans l’exercice deleurs activités professionnelles ;

● de préparer une description des compé-tences requises afin de pouvoir s’acquit-ter adéquatement des responsabilités quileur incombent ;

● de décrire l’expertise et la contributionspécifiques des ergothérapeutes à la so-lution de problèmes de santé aussi variésque majeurs.

Mme Rollin a poursuivi en mentionnantqu’un questionnaire sera envoyé très pro-chainement à tous les membres de l’Ordreafin de procéder à l’exercice. « J’invite tousles ergothérapeutes à y répondre de manièreà mettre en valeur leurs compétences et àsouligner leur apport à la santé et au bien-être de la population. Nous devons relever ledéfi de la modernisation de la profession enévitant la frilosité et la témérité. Nous de-vons faire preuve de lucidité et d’engage-ment envers notre profession tout en faisantla promotion de nos valeurs. Dans un sys-tème caractérisé par la complexité et lebesoin d’une plus grande intégration desservices, nous devons poursuivre nos re-vendications afin de préserver la capacitéd’exercer une profession de façon autonome,capacité qui repose sur les compétences,l’imputabilité et le sens des responsabili-tés. » �

SEPTEMBRE 2000 — ERGOTHÉRAPIE EXPRESS 5

Le Dr Roch Bernier prononcela conférence de clôture

Un bravo bien mérité pourtous ceux et celles qui ont veilléau succès du Congrès 2000

ERGOTHÉRAPIE EXPRESS — SEPTEMBRE 20006

Programme d’inspectionprofessionnelle 2000-2001L E COMITÉ d’inspection professionnelle a complété, le 31 mars 2000,

le cycle annuel du programme de surveillance générale de l’Ordre.Le rapport annuel de l’OEQ, dont vous trouverez copie dans le pré-sent envoi, fait état des résultats du programme.

Tel qu’exigé par le Code des professions, un programme de sur-veillance générale de l’exercice de la profession doit être planifié an-nuellement par le comité d’inspection professionnelle et diffusé auxmembres. Voici donc le programme de l’année 2000-2001, qui pré-voit l’inspection de 250 ergothérapeutes, représentant 10 % des mem-bres en date du 31 mars 2000. Le programme sera réalisé en fonc-tion des critères suivants et selon le processus expliqué.

Critères de sélection permanents1. Minimum d’un an d’expérience professionnelle ;2. minimum de 6 mois dans le milieu ou le secteur d’activité où l’er-

gothérapeute exerce au moment de l’inspection ;3. inspection précédente depuis plus de 3 ans, sauf s’il y a eu chan-

gement de fonction ou de secteur d’activité.

Critères de sélection additionnelspour cette année1. Inspections reportées de l’année 1999-2000 ;2. ergothérapeutes dont le numéro de permis est « 92-… » et moins,

qui n’ont jamais fait l’objet d’une inspection professionnelle et quioccupaient une fonction clinique au 31 mars 2000 ;

3. ergothérapeutes du même milieu que ceux sélectionnés au pointprécédent, s’ils répondent aux critères permanents et si cela per-met d’inspecter tous les ergothérapeutes du milieu ou du secteurd’activité.

Le processus d’inspection prévoit trois types d’inspection :● l’inspection sans visite : cette inspection rejoindra 250 ergothéra-

peutes répondant aux critères précédents ;● l’inspection avec visite par choix motivé : cette inspection est déter-

minée en fonction des résultats obtenus au cours de l’inspectionsans visite ;

● l’inspection avec visite par choix raisonné : cette inspection a lieu se-lon des situations particulières identifiées par le CIP, le Bureauou le syndic.

Deux inspecteurs procéderont à l’exécution de ce programme, sou-tenus dans leur tâche par les membres du CIP. Un troisième inspec-teur agira ponctuellement à la demande du comité. À la suite de l’ana-lyse du dossier professionnel, les recommandations pertinentesseront transmises aux ergothérapeutes inspectés afin de favoriserl’ajustement de leur pratique professionnelle. Rappelons que le co-mité d’inspection professionnelle est composé de sept ergothéra-peutes cliniciens œuvrant dans différents secteurs d’activité etreconnus par leurs pairs pour leur expertise et la qualité de leur pra-tique professionnelle. �

SAFECOOKMC

Facile à installer, facile à utiliser !

SYSTÈME D’ARRÊTAUTOMATIQUE POURCUISINIÈRE ÉLECTRIQUE

• Problème de mémoireou

• Perte d’autonomieou

• Tempérament distrait

= Risque d’incendieUne personne dont vous avez la responsabilitéprésente un des symptômes mentionnés ci-dessus?

Cessez de vous inquiéter ! SAFECOOKlimite les risques d’incendie de cuisine

Pour information : (418) 831-6612ou 1 888 831-6612

– Système fabriqué au Québec– Approbation CSA.

Nomination dusyndic adjointR OLANDE Daignault, ergothérapeute, a été

nommée syndic adjoint de l’Ordre pourune période de deux ans. Mme Daignault dé-tient une maîtrise en administration desservices de santé et a été clinicienne, puischef de service d’ergothérapie de l’Hôpitaldu Sacré-Cœur de Montréal pendant denombreuses années. Elle occupe présente-ment le poste de conseillère au président ausein du Conseil des médecins, dentistes etpharmaciens du même établissement. Noustenons à remercier Danielle Lamy, qui a oc-cupé cette fonction ces deux dernières an-nées. �

Merci à nosbénévoles !E N 1999-2000, les ergothérapeutes

oeuvrant au sein des différents co-mités et groupes de travail de l’OEQont consacré 3 058 heures de travailbénévole, comparativement à 1 527heures en 1998-1999. Merci pourvotre implication auprès de votreordre professionnel ! �

SEPTEMBRE 2000 — ERGOTHÉRAPIE EXPRESS 7

La référence en leviers sur rails1 800 868-04412001, rue Tanguay Magog (Québec) Canada J1X 5Y5Tél. : (819) 868-0441Téléc. : (819) 868-2249Internet : www.bhm-medical.comCourriel : [email protected]

Voyager Portatif

Voyager 420

Un coup de main au quotidien

phot

os©

Caro

line H

ayeu

r / A

genc

e Sto

ck p

hoto

(514) 521•44691 800 263•4469www.cpsq.qc.ca

Le CIP vous informeÀ compter de ce numéro, le comité d’inspection professionnelle (CIP)vous invite à prendre connaissance de capsules d’information touchantla pratique professionnelle des ergothérapeutes. Conservez-les dansvotre Guide général sur la tenue des dossiers afin d’être en mesurede les consulter au besoin.

L’Ordre travaille pour vous

D ANS le numéro de mai 2000 d’Ergothé-rapie Express, nous vous faisions part

de l’importante démarche entreprise parMme Pauline Marois, ministre d’État à laSanté et aux Services sociaux, en vue de fa-voriser la mise en œuvre de la Politique desanté mentale. Cette démarche fait partie du« Plan d’action pour la transformation desservices de santé mentale » qui constitue unedes priorités du MSSS. La création d’ungroupe d’appui à la transformation des ser-vices en santé mentale, à l’automne de 1999,avait pour but de préparer un bilan de l’étatd’avancement des travaux d’implantation duplan d’action.

C’est par le biais des regroupements d’er-gothérapeutes, notamment dans les régions deMontréal et de Québec, que l’Ordre a participéaux consultations menées par le groupe d’ap-pui au printemps dernier. Nous avons égale-ment soutenu l’implication d’ergothérapeutescliniciens dans leur participation aux activitésqui ont eu lieu en dehors de ces deux régions.

L’Ordre était de nouveau sollicité en maidernier pour participer à l’appréciation des ser-vices offerts et à l’identification des priorités.Il est prévu que les travaux du comité servirontde base au « Rendez-vous sur la santé men-tale » qui aura lieu cet automne. L’Ordre a ré-pondu avec empressement à l’invitation lancée

par le groupe d’appui dirigé par Louis Blan-chette, directeur général du CLSC La Sourcede Québec, et déposé un rapport bien docu-menté sur la question de l’organisation ainsique de l’accessibilité des services.

Dans ses commentaires, l’Ordre a rappeléqu’il a toujours soutenu les orientations de laPolitique de santé mentale. Nous avons égale-ment exposé la contribution spécifique des er-gothérapeutes en santé mentale. De plus, nousavons présenté des projets innovateurs aveclesquels les ergothérapeutes sont associés etles activités réalisées en étroite collaborationavec les organismes communautaires ou gou-vernementaux, pour atteindre les objectifs detransformation des services en santé mentale.Nous avons présenté la vision des ergothéra-peutes et expliqué la contribution de la pro-fession à la mise en réseau des services tantpour les personnes âgées que les adultes et lesenfants. La somme de travail réalisée par cegroupe d’ergothérapeutes oeuvrant en santémentale a été très importante. Nous tenons àsouligner l’apport particulier de Françoise Ber-nard, Manon Cormier, Anne-Marie Gauthier,Francis Guérette, Marielle Lamy, Nancy Ma-gnan, Christiane Morin, Geneviève Pépin, LisePeticlerc et Marie-Josée Saint-Pierre dans lapréparation de cet avis. Félicitations à touteset à tous et un grand merci ! �

Consultation du ministère de la Santéet des Services sociaux en santé mentale

Transfert de milieu ou de programmepour un usager

L ORSQU’UN client vous est transféré d’unautre milieu ou programme dans lequel il

a été récemment évalué par un ergothéra-peute et que :● selon vos observations, la condition

du client ne semble pas démontrerde changement apparent importantet concorde avec l’évolution dela pathologie en cause ;

● vous considérez que l’évaluation faitepar l’ergothérapeute est suffisammentcomplète pour que vous puissiezen retirer l’information nécessaire àl’établissement du plan d’intervention ;

vous n’avez pas à recommencer le pro-cessus d’évaluation.

Cependant, votre note de début d’inter-vention ou d’entrevue initiale doit faire men-tion d’un minimum d’informations, à savoir :● les éléments attendus sur le plan de la

demande de services : date de lademande, source de la demande, motifde la consultation, date de l’évaluation ;

● une brève description du client et desdifficultés mentionnées dans l’évalua-tion, ainsi qu’une liste des problèmespour lesquels vous interviendrez.

Votre note doit se poursuivre avec le pland’intervention, dont le contenu est décritdans le Guide de pratique de l’ergothérapeute,notamment en spécifiant des objectifs obser-vables et mesurables ainsi que les moyensd’intervention prévus. �

CIP septembre 2000

ERGOTHÉRAPIE EXPRESS — SEPTEMBRE 20008

L’Ordre travaille pour vous

E N AVRIL dernier, un mémoire intitulé L’ergothérapie en mi-lieu scolaire a été transmis au ministre de l’Éducation,

M. François Legault. Le mémoire accompagnait un avis re-commandant que les services d’ergothérapie soient intégrésà la liste des services complémentaires prévus au régimepédagogique en réponse aux besoins des élèves en difficulté.L’Ordre considère en effet que l’ergothérapie est de plus enplus requise dans le milieu scolaire, compte tenu des pro-blèmes rencontrés par les enfants : problèmes d’adaptationscolaire, troubles d’apprentissage, difficultés de comporte-ment, ou retard aux plans moteur, sensoriel et perceptivo-cognitif. Les auteurs du mémoire sont Alain Bibeau, SuzelleDesrochers, Johanne Dunberry, Paula Glazer, Line Parentet Linda Simard.

Dans son avis au ministre, l’Ordre déplore particu-lièrement les difficultés d’accessibilité pour les servicesd’ergothérapie et met en cause les deux réseaux concernés :celui de la santé et des services sociaux et celui de l’édu-cation. L’importance de l’intervention précoce y est souli-gnée compte tenu qu’un retard a des répercussions impor-tantes dans le processus d’apprentissage de l’élève. L’OEQindique qu’une coordination plus efficace entre les établis-sements du réseau de la santé et des services sociaux, plusparticulièrement les centres hospitaliers desservant lesjeunes, les centres de réadaptation et les CLSC, avec le ré-seau scolaire est grandement souhaitable.

L’OEQ a signifié son intérêt à participer à tout groupe detravail traitant d’adaptation scolaire ou de services complé-mentaires. L’ergothérapeute est un intervenant de choixpour le développement de l’indépendance fonctionnelle desenfants et pour la mise en place de mécanismes de com-pensation visant à diminuer les situations de handicap vé-cues par les jeunes. Le rapport signale que l’intervention del’ergothérapeute contribue grandement au développementdes attitudes favorisant la réalisation des tâches acadé-miques et la participation des élèves aux diverses activitésde la vie scolaire.

Il est également prioritaire de permettre l’implicationd’ergothérapeutes auprès des enfants de niveau préscolairepour le dépistage et la rééducation des enfants à risque deprésenter des difficultés d’apprentissage.

L’OEQ a aussi exprimé son avis au ministre Legault sur leRégime pédagogique de la formation générale des adultes parudans la Gazette officielle du Québec le 8 mars 2000. L’Ordre ap-puie les objectifs visés à l’article 9 de la section I – Servicesde formation, concernant l’accès à un cheminement personnelfavorisant l’acquisition des compétences de base requises parles adultes qui éprouvent des difficultés d’adaptation. L’OEQa fait un plaidoyer en faveur de l’accès à des services de qua-lité pour les élèves québécois ou les adultes en formation quiprésentent des besoins particuliers dans le but de faciliter leurcheminement scolaire ou professionnel.

Dans le mémoire L’ergothérapie en milieu scolaire, l’Ordreformule trois recommandations précises :● accroître l’accessibilité aux services d’ergothérapie et réduire l’at-

tente à un degré acceptable pour des services d’évaluation et d’in-tervention pour les enfants d’âge préscolaire;

● assurer la continuité des interventions par une articulation co-hérente entre les services et favoriser le travail interdisciplinaire;

● favoriser l’articulation des services des milieux préscolaire etscolaire (de la garderie à l’école secondaire) alliant les ser-vices du ministère de l’Éducation et du ministère de la Santéet des Services sociaux.

Parmi les moyens préconisés pour atteindre les buts vi-sés, mentionnons :● les ententes de services pouvant être conclues entre les insti-

tutions scolaires et les organismes de santé ou de réadaptationoù travaillent la majorité des ergothérapeutes;

● l’intégration des ergothérapeutes au sein des équipes profes-sionnelles dans le milieu scolaire, lorsque le mandat de l’écolele nécessite ou encore par des ententes de services;

● l’implication des ergothérapeutes dans les écoles spécialiséeset les écoles régulières qui comptent un nombre important declasses spéciales;

● la création de postes d’ergothérapeutes dans les programmesenfance-famille-jeunesse et dans les programmes de santémentale des CLSC. �

L’OEQ se prononce sur le Régime pédagogiquede l’éducation préscolaire, de l’enseignement primaireet de l’enseignement secondaire

Préparé par :

Alain Bibeau, Suzelle Desrochers,Johanne Dunberry, Paula Glazer,Line Parent et Linda Simard

PréambuleL’Ordre des ergothérapeutes du Québec(OEQ), dont la mission est la protection dupublic, a adopté un plan d’action pour pro-mouvoir l’accessibilité aux services d’ergo-thérapie pour la population et susciter desalliances stratégiques. L’OEQ s’est donc en-gagé à faire valoir les besoins en réadapta-tion pour les enfants. De façon plus précise,l’objectif poursuivi est d’établir un plan d’ac-tion visant la promotion des services energothérapie pédiatrique accessibles aux en-fants et adolescents en difficulté d’adapta-tion et d’apprentissage ou vivant des situa-tions de handicap dans le milieu scolaire.

Au Québec en 1997, 1 153 102 enfants duniveau préscolaire jusqu’à la fin du niveau se-condaire fréquentaient l’école. Selon le Con-seil supérieur de l’éducation, 13 % des en-fants et adolescents sont identifiés commeélèves handicapés et en difficulté d’adaptationet d’apprentissage. Pour ces 150 000 enfantset pour leur famille, les services des profes-sionnels non-enseignants sont indispensablespour leur réussite scolaire. De nombreusesétudes réalisées récemment indiquent que lesressources en santé sont requises mais queles services sont insuffisants.

En mai 1998, un avis adressé à la mi-nistre de l’Éducation par le Conseil supé-rieur de l’éducation intitulé « Les servicescomplémentaires à l’enseignement : desresponsabilités à consolider » (Décret 73-90, 24 janvier 1990 – article 4) indiquait :

« Aux niveaux décisionnel et stratégique, l’in-tégration de services entre la santé, les servicessociaux et l’éducation est définie dans un cadregénéral qui a été établi conjointement par leministère de la Santé et des Services sociauxet le ministère de l’Éducation en 1993. Tout enreconnaissant aux parents une responsabilitépremière en matière d’éducation et de santé deleurs enfants, l’entente entre les deux ministèresprévoit que des services de santé et des servicessociaux sont offerts à l’école afin de soutenirsa mission éducative ; on considère par ailleursque l’intervention en milieu scolaire est unepart importante de la mission des CLSC. Il estégalement prévu que, selon la disponibilité desressources financières, les deux réseaux déter-minent conjointement les niveaux de servicesminimaux à assurer et les ressources néces-saires à y consacrer1. »

C’est dans ce contexte que le présent do-cument a été élaboré ; il vise à sensibiliserles autorités et les instances concernées surles besoins des enfants auxquels le systèmede soins et de services ne peut actuellementrépondre et à faire connaître l’apport spéci-fique de l’ergothérapie auprès des élèves endifficulté d’apprentissage et d’adaptation.

La préoccupation de l’ergothérapeute estde maximiser les chances de chaque enfantde réussir son parcours éducatif dans le butd’actualiser son potentiel fonctionnel et aca-démique et de favoriser plus tard une inté-gration harmonieuse au marché du travail.

Actuellement, la majorité des ergothéra-peutes œuvrant en milieu scolaire sont issusdes centres hospitaliers ou des centres deréadaptation. Très peu de services sont of-ferts en milieu scolaire par les CLSC ou parles commissions scolaires. Le manque deressources, d’expertise, de formation et decoordination avec les intervenants des dif-

férents milieux limite l’accès et la continuitédes services en ergothérapie.

1. Conseil supérieur de l’éducation, Les services complémen-taires à l’enseignement : des responsabilités à consolider, mai1998, p. 47.

Situation actuelleLe contexte actuel de restructuration du ré-seau de la santé et des services sociaux, demême que l’évolution des conditions so-ciales, économiques et environnementalesde la société québécoise, ont amené les er-gothérapeutes, comme d’autres interve-nantes de la santé et de l’éducation, à cons-tater que de nombreux besoins de jeunesd’âge scolaire ne sont pas comblés.

« Dès 1982, l’avis sur les services desanté et les services sociaux rappelait queces derniers ne devaient pas poursuivre desobjectifs étrangers ou parallèles à la missionéducative de l’école2. » Le cadre général éta-bli conjointement par le ministère de laSanté et des Services sociaux et le ministèrede l’Éducation en 1993 considère que l’in-tervention en milieu scolaire devrait être unepart importante de la mission des CLSC3.

La majorité des services en ergothérapiesont dispensés par le réseau des services desanté et des services sociaux. Cependant, lemouvement d’intégration de la clientèledans un lieu de vie scolaire le plus normali-sant possible n’a pas été suivi par des allo-cations de ressources permettant de ré-pondre adéquatement aux besoins.

En effet, les modifications du système desanté et l’évolution de la société québécoiseamènent actuellement :● L’intégration d’enfants présentant des pa-

thologies de divers ordres dans des mi-lieux préscolaires et scolaires réguliers

crée de nouveaux besoins tels que : ac-cessibilité des lieux, services profession-nels, soutien et formation aux professeurs.

● Une augmentation de demandes de con-sultation par les intervenants du milieuscolaire aux CLSC ou aux établissementsqui offrent des services de pédiatrie et depédopsychiatrie ; cependant, nous notonsun manque d’effectifs pour répondre aubesoin.

● Une responsabilisation accrue des CLSCqui sont mandatés pour offrir des servicesde dépistage, d’évaluation et d’interven-tion auprès de la clientèle infantile, maisoù on note un manque de ressources, d’ex-pertise, de formation et de coordination.

● Une augmentation des demandes d’aide,de soutien et d’intervention par les pa-rents aux différentes instances médicaleset éducatives.

Souvent les services de réadaptation of-ferts à la clientèle de 0 à 4 ans ne permet-tent pas de préparer adéquatement lesjeunes à leur entrée scolaire. À mesure quel’enfant grandit, les attentes du milieu aug-mentent. Un écart grandissant se crée entreles compétences acquises par l’enfant et lesexigences légitimes du milieu lorsque les be-soins de réadaptation ne sont pas comblés.

Les interventions offertes par l’ergothé-rapeute permettent au jeune d’intégrer leprocessus de réadaptation dans sa vie detous les jours et ainsi, d’assumer au maxi-mum son rôle d’étudiant afin de le préparerà son futur rôle de travailleur.

2. Conseil supérieur de l’éducation, Les services complémen-taires à l’enseignement : des responsabilités à consolider, mai1998, p. 6.

3. Ministère de la Santé et des Services sociaux et le mi-nistère de l’Éducation, Les services de santé et les servicessociaux en milieu scolaire, 1993.

PUBLICATION INTÉGRALE DU MÉMOIRE

L’ergothérapie en milieu scolaire

Les effets du manquede ressources deréadaptation aux niveauxpréscolaire et scolaireSuite à un retard de développement, une ma-ladie ou un traumatisme, l’enfant ou l’ado-lescent peut faire face à des difficultés dansla réalisation des activités scolaires. Ces dif-ficultés sont souvent présentes et sont peudépistées.

Les séquelles peuvent être d’ordre phy-sique, sensoriel, psychologique ou compor-temental et se traduisent alors par :● des problèmes de mobilité dans les dépla-

cements à l’intérieur et à l’extérieur del’école ou dans le maintien de la positionassise ;

● un manque de dextérité dans la manipu-lation des différents instruments sco-laires tels que crayon, ciseau ;

● des troubles de coordination, de planifica-tion motrice ou d’organisation de la tâche;

● des déficits sur le plan sensoriel et per-ceptivo-cognitif ;

● des troubles de l’attention et de l’activa-tion ;

● des troubles de communication ;● des troubles de comportement et de l’iso-

lement social ;● etc.

Ces différents problèmes affectent lefonctionnement de l’enfant et de l’adoles-cent dans sa vie scolaire. L’implication del’ergothérapeute est justifiée lorsque les pro-blèmes interfèrent dans un ou plusieurs deces domaines :● l’autonomie pour se déplacer et pour main-

tenir la position assise durant de longuesheures et effectuer différentes tâchesdans cette position ;

● la productivité académique, notammentpour l’exécution d’activités scolaires telleque l’écriture ;

● la capacité de s’organiser pour effectuerles différents travaux académiques selonle rythme du groupe ;

● l’autonomie pour réaliser des activités dela vie quotidienne : l’alimentation, l’ha-billement, l’hygiène ;

● la capacité d’établir des relations avec despairs et de s’intégrer dans les activités degroupe à l’école ;

● la capacité à participer à la vie étudianteet aux activités sportives et parascolaires ;

● etc.

Apport de l’ergothérapieen milieu scolaireÀ partir de connaissances du développementde l’enfant et en s’inspirant de différentesapproches théoriques et cliniques (neuro-dé-veloppementale, d’intégration sensorielle,psychodynamique et cognitive), l’ergothéra-peute peut contribuer à déterminer les ca-pacités de réussite de l’enfant et de l’ado-lescent. Il tient compte de toutes lesdimensions de la personne, soit les aspectsphysique, sensoriel, perceptivo-cognitif,comportemental et relationnel en considé-rant les forces et les faiblesses de l’enfant.

Dans le contexte scolaire, la spécificité del’approche en ergothérapie repose sur l’uti-lisation d’activités scolaires courantes pouractualiser les potentialités de l’enfant et luipermettre de satisfaire aux exigences duquotidien.

L’ergothérapeute peut aussi favoriserl’utilisation de stratégies et de moyens com-pensatoires de même que l’adaptation del’environnement physique afin de faciliter

l’exécution des productions académiquesusuelles.

Les interventions de l’ergothérapeutesont destinées aux jeunes en difficulté plusspécifiquement au niveau préscolaire et pri-maire mais aussi auprès de jeunes du se-condaire.

Rôles particuliersde l’ergothérapeuteLes interventions reposent sur une ap-proche globale qui s’appuie sur l’implicationde l’enfant et de sa famille, l’interdiscipli-narité, la complémentarité et la continuitédes actions. Les interventions thérapeu-tiques sont de nature préventive, curative,de soutien ou de suppléance à la fonction.Les modalités d’intervention se présententainsi :

PréventionL’ergothérapeute peut identifier les enfantsà risque de présenter des problèmes d’ordredéveloppemental et comportemental pou-vant affecter leur capacité fonctionnelle àl’école.

Ainsi, en tant que membre d’une équipe,l’ergothérapeute peut faire un travail de con-sultation et de formation auprès des inter-venants du milieu préscolaire, scolaire, mé-dical, de réadaptation et communautaire, enrapport avec un enfant et sa famille, ungroupe d’enfants ou sur des thèmes spéci-fiques, tels que :● le développement normal ;● les pathologies, incapacités ou conditions

(autisme, hyperactivité, troubles d’ap-prentissage, déficience motrice ou intel-lectuelle,…) ;

● l’estime de soi ;● l’adolescence (crise d’identité, suicide, ha-

biletés pré-professionnelles,…);● leur impact sur les activités reliées à la vie

scolaire.

Afin de répondre à ce besoin, l’ergothé-rapeute peut, par exemple, offrir des ser-vices de stimulation précoce et apporter uneformation plus spécifique aux parents et auxintervenants par la démonstration et l’en-seignement de méthodes à utiliser pour ame-ner l’enfant à réaliser un apprentissage.

Consultation (dépistage et évaluation)L’ergothérapeute évalue le développementde l’enfant dans les différentes sphères : mo-tricité globale et fine, intégration sensorielle,habiletés perceptivo-cognitives, aspect so-cial et relationnel, activités de la vie quoti-dienne et activités de la vie domestique.

L’évaluation peut se faire par l’observa-tion de l’enfant (si possible, dans ses milieuxde vie), par des échanges avec les parents,professeurs et éducateurs ainsi que par l’ad-ministration de tests standardisés ou non.

L’ergothérapeute peut alors quantifier etqualifier le développement, analyser lesforces, les limites et les moyens de com-pensation de l’enfant pour avoir un portraitglobal de celui-ci et faire la synthèse de seshabiletés et de ses difficultés fonction-nelles.

L’interprétation des résultats aux parentset aux intervenants du milieu scolaire estune étape importante du processus cli-nique. L’ergothérapeute peut alors analyserles difficultés de fonctionnement de l’enfantà l’école et déterminer ses besoins de ré-adaptation.

Des réévaluations périodiques permettentd’ajuster le plan d’intervention en fonctionde l’évolution de l’enfant ainsi que de s’as-

surer de l’efficacité et de l’efficience des ser-vices offerts.

L’ergothérapeute peut aussi préciser lescapacités fonctionnelles et résiduelles dansle but de déterminer les aptitudes et les li-mites d’un jeune de niveau secondaire pré-sentant des troubles d’apprentissage oucomportemental, dans le cadre d’une orien-tation pré-professionnelle.

Réadaptation et plan de servicesindividualiséPar le biais de thérapies, individuelles ou degroupe, l’ergothérapeute stimule les acqui-sitions dans les sphères où l’enfant accusedes retards, en développant au maximumses capacités.

En effet, des déficits dans la manipulationdes outils scolaires, dans l’exécution des ac-tivités graphiques et dans l’intégration desdifférents concepts perceptuels requis pourfaire les apprentissages académiques sontsouvent la cause de retards et d’échecs sco-laires, entre autres, en lecture, en écritureet en mathématiques.

L’ergothérapeute utilise les activités et lemilieu scolaire pour favoriser la généralisa-tion des apprentissages pour que l’enfantdevienne le plus fonctionnel et autonomepossible dans son milieu de vie.

L’ergothérapeute, par exemple, peutaussi animer des ateliers, offrir du soutienet faire de l’enseignement de techniquescomportementales (« modelling ») à certainsgroupes de parents en partenariat avec desintervenants du milieu scolaire, du CLSC ouautre.

L’ergothérapeute aide l’enfant aux prisesavec des limitations ainsi que les individusgravitant autour de lui, à s’adapter à sa con-dition et à redécouvrir une capacité fonc-tionnelle au quotidien.

Suppléance à la fonctionParfois, malgré les interventions thérapeu-tiques, la fonction ne peut pas être restau-rée suffisamment pour que l’enfant puisses’adapter à son environnement.

L’ergothérapeute peut alors :● proposer une restructuration de l’envi-

ronnement physique pour diminuer l’im-pact des barrières architecturales (recom-mander l’installation de rampes d’accès,aménagement accessible des salles declasse et des salles de bain, adaptation –modification de la chaise et du pupitre oudes outils scolaires) ;

● apporter des recommandations quant àl’utilisation de moyens compensatoires àpartir d’adaptations simples à des recom-mandations de systèmes plus complexestels qu’ordinateurs et modes d’accès spé-cifiques pour la communication non-oraleet écrite ;

● apporter des recommandations quant àl’organisation du milieu pour faciliter laplanification et l’exécution d’une tâchepour des jeunes ayant des déficits auxplans perceptivo-cognitif, comportementalet relationnel.

RecommandationsEn fonction des besoins identifiés chez lesenfants et les adolescents du milieu scolaireet en tenant compte des orientations minis-térielles, nous apportons les recommanda-tions suivantes dans le but d’offrir tous lesoutils nécessaires pour une meilleure réus-site et ainsi permettre aux jeunes d’assumerleurs rôles présents et futurs, dans la so-ciété :

● Accroître l’accessibilité aux services d’er-gothérapie et réduire l’attente à un niveauplus acceptable pour des services d’éva-luation et d’intervention pour les enfantsd’âge préscolaire et scolaire.

● Assurer la continuité des interventions parune articulation cohérente entre les ser-vices et favoriser le travail interdiscipli-naire.

● Favoriser l’articulation des services desmilieux préscolaires et scolaires (de lagarderie à l’école secondaire) alliant lesservices du ministère de l’Éducation et duministère de la Santé et des Services so-ciaux.

Les moyens d’action proposés sont :● Favoriser la collaboration entre les orga-

nismes de santé ou de réadaptation où tra-vaillent la majorité des ergothérapeutes etles milieux scolaires, par des ententes deservices.

● S’assurer de la présence d’ergothéra-peutes au sein des équipes profession-nelles dans le milieu scolaire, lorsque lemandat de l’école le nécessite ou qu’untravail de collaboration doit s’effectueravec les organismes tels que centres hos-pitaliers, centres de réadaptation,CLSC,… selon une formule d’entente deservices.

● Favoriser l’implication d’ergothérapeutesdans les écoles spécialisées et les écolesrégulières qui comportent un nombre im-portant de classes spéciales afin de ré-pondre au mandat de ces milieux et auxbesoins particuliers des enfants et desadolescents qui ont des difficultés d’adap-tation et d’apprentissage ou qui vivent dessituations de handicap.

● Promouvoir la création de postes d’ergo-thérapeutes dans les programmes en-fance-famille-jeunesse et dans les pro-grammes de santé mentale des CLSC afind’intervenir auprès d’enfants présentantdes retards de développement signaléslors des suivis pédiatriques ou identifiéspar les ressources communautaires telsque les centres de la petite enfance.

ConclusionLa présence d’ergothérapeutes en milieuscolaire permettrait aux élèves :● d’améliorer l’autonomie fonctionnelle ;● de favoriser la maturation neuro-dévelop-

pementale aux plans sensoriel, perceptivo-cognitif et moteur ;

● de stimuler les habiletés et la disponibilitépour les apprentissages académiques ;

● d’améliorer l’estime de soi, la capacité derésolution de problème et d’adaptation ;

● d’encourager la socialisation et les habi-letés relationnelles.

L’ergothérapeute est un intervenant dechoix pour le développement de la capacitéfonctionnelle et pour l’attribution de méca-nismes de compensation visant à diminuerles situations de handicap vécues par lesjeunes. Son action peut permettre de déve-lopper des attitudes favorisant la réalisa-tion des tâches académiques et la partici-pation aux diverses activités de la viescolaire.

Par conséquent, il nous apparaît égale-ment prioritaire d’encourager l’implicationd’ergothérapeutes auprès d’enfants de ni-veau préscolaire pour le dépistage et la ré-éducation des enfants à risque de présenterdes difficultés d’apprentissage.

SEPTEMBRE 2000 — ERGOTHÉRAPIE EXPRESS 9

L’Ordre travaille pour vous

ERGOTHÉRAPIE EXPRESS — SEPTEMBRE 200010

L’Ordre travaille pour vous

R ÉPONDANT à l’invitation de la ministre dela Justice et responsable de l’application

des lois professionnelles, Mme Linda Goupil,l’Ordre a participé, le 5 avril dernier, aux au-diences de la Commission parlementaire surle projet de loi 87, Loi modifiant le Code desprofessions et d’autres dispositions législa-tives.

Françoise Rollin était accompagnée duconseiller juridique de l’Ordre, Me JeanLanctôt. Ils disposaient d’une période de15 minutes pour présenter les lignes direc-trices du mémoire et ont répondu aux ques-tions des parlementaires pendant 30 mi-nutes.

En août 1999, l’Office des professions duQuébec avait invité l’Ordre à participer àune consultation concernant des proposi-tions de modifications au Code des profes-sions et aux lois régissant les profession-nels. Dans le cadre de la Commissionparlementaire, l’Ordre a voulu faire en-tendre son point de vue sur certains sujetssoulevés lors de cette consultation, mais quin’ont pas tous été couverts par le projet deloi 87.

Nos principaux commentaires ont portésur l’encadrement du titre de « docteur », leretrait du permis restrictif, les carences dusystème actuel reliées au statut des ordresprofessionnels à titre réservé ainsi que lepouvoir de réglementation prévu à l’article183.1 du Code des professions afin de ré-duire la confusion pouvant être créée ac-

tuellement par l’utilisation du terme « ergo-thérapie », expression légalement non ré-servée.

Titre de « docteur »L’Ordre a invité le législateur à se rallier àune tendance plus libérale de l’utilisation dutitre de « docteur ». Selon nous, le droit d’uti-lisation du titre de « docteur » avant le nomdevrait être accordé à tout professionnel dé-tenteur d’un doctorat obtenu dans une dis-cipline reliée à son champ de pratique touten lui imposant l’obligation de préciser cettediscipline particulière.

Permis restrictifL’Ordre a fait des représentations afin d’in-troduire le permis restrictif aux personnesqui ne rencontrent pas toutes les conditionsprévues à l’article 40 du Code des profes-sions. Le marché du travail demande uneplus grande mobilité des travailleurs et lesordres professionnels sont interpellés parcette nouvelle exigence. L’Ordre a demandéplus de souplesse dans la détermination desconditions associées qui pourraient être re-liées à l’obtention de ce permis et son adap-tation à différentes situations.

Titre réservéL’Ordre a déploré la difficulté de contrôlerl’exercice de la profession puisque les acti-vités professionnelles incluses dans lechamp de pratique et le terme « ergothéra-

pie » peuvent être associés à des personnesqui ne sont pas membres. En cas de plaintedu public concernant les gestes posés parces non-membres, l’Ordre se retrouve alorsimpuissant à intervenir pour assurer la pro-tection du public. Par ailleurs, nous avonsfait des représentations pour contrôler leterme générique « ergothérapie » de façon àse doter de moyens pour réagir face aux per-sonnes qui usurpent ainsi indirectement, parl’utilisation de ce terme, le titre d’ergothé-rapeute.

L’Ordre a fait ressortir que de très nom-breux employeurs du réseau public ont lesouci d’exiger l’appartenance à un ordre pro-fessionnel lors de l’embauche, mais queceux-ci étaient démunis lorsque la conven-tion collective permettait à l’individu, par lasuite, de ne pas être tenu d’appartenir à sonordre professionnel.

L’Assemblée nationale a adopté le projetde loi le 14 juin 2000 et la loi est en vigueurdepuis le 12 juillet dernier. �

L’Ordre en Commission parlementaire

Démarches interordresE N DÉCEMBRE 1999, l’Ordre lançait une invitation à plusieurs ordres profession-

nels du domaine de la santé mentale et des relations humaines en vue d’explo-rer la pertinence d’établir un partenariat semblable à celui développé en santé phy-sique. L’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec ainsi que l’Ordre professionneldes conseillers et conseillères d’orientation du Québec ont déjà engagé des échangesen vue d’identifier des activités communes avec l’OEQ. D’autres ordres ont expriméleur intérêt à collaborer dans certains dossiers. Enfin, certains voient dans le « Ren-dez-vous de la santé mentale » qui se tiendra l’automne prochain l’occasion de con-crétiser la démarche de partenariat. La modernisation du système professionnelquébécois permettra également d’établir des liens de concertation. L’Ordre croit pro-fondément que la mise en commun des forces de chacun et des expertises diversesconstitue la voie de l’avenir pour accroître l’accessibilité à des services de qualitéà la population. �

Firme spécialisée dans le placement de

professionnels de la réadaptation,

SERESPRO, avec sa vaste gamme de

services, saura répondre tant aux

aspirations du (de la) professionnel(le)

qu’aux besoins de l’établissement de santé :

dépannage, remplacements à moyen ou

long terme, placement permanent, temps

partiel ou temps plein, nous saurons

répondre à vos attentes!

LES PROFESSIONNEL(LES) RECHERCHÉ(ES) :Ergothérapeutes, physiothérapeutes, ostéopathes,thérapeutes en réadaptation, diététistes et autres professionnels.

LES ÉTABLISSEMENTS CLIENTS :Cliniques privées et de physiatrie, C.L.S.C., Hôpitaux,C.H.S.L.D, Centres de jour, Centres de réadaptation.

LES AVANTAGES POUR LE (LA) PROFESSIONNEL(LE) :• Rémunération très avantageuse• Horaires souples et flexibles• Expériences variées• Support à vos objectifs de carrière• Service entièrement gratuit

LES AVANTAGES POUR L’EMPLOYEUR :• Diminuer les coûts• Économie de temps• Polyvalence et flexibilité• Assurer la continuité des soins• Personnel qualifié et compétent

Pour de plus amples informations, contactez-nous!

SERESPRO5601, Bélanger bureau 411Montréal, Québec, H1T 1G3Téléphone : (514) 256-5011 poste 273 ou 283 Télécopieur : (514) 251-7244

Bienvenue

aux nouveaux(les)

diplômé(es)

SEPTEMBRE 2000 — ERGOTHÉRAPIE EXPRESS 11

L’Ordre travaille pour vous

HistoriqueDepuis cinq ans, l’Ordre des ergothéra-peutes du Québec, l’Ordre des orthopho-nistes et audiologistes du Québec etl’Ordre professionnel des physiothéra-peutes du Québec travaillent en partenariatpour rappeler et faire valoir le caractère es-sentiel des services de réadaptation auprèsdu gouvernement, de conseils aviseurs (àla santé et à l’éducation), d’associationsd’établissements et de groupes commu-nautaires.

Porteurs du message clair selon lequella population doit avoir accès aux servicesde réadaptation pour le maintien de sasanté et de son bien-être, ces ordres sesont fait entendre à diverses tribunes.Ayant accru leur implication et leur visi-bilité auprès des instances décisionnelles,ils ont été consultés à plusieurs repriseset invités à donner leur point de vue surla planification et l’organisation des ser-vices dans ce domaine.

Forts de leur mission première de pro-tection du public, ces ordres ont mis l’em-phase sur les hauts standards de qualitéassurés par leurs membres respectifs.Leur partenariat a contribué à favoriserl’interdisciplinarité comme valeur etmoyen d’action et il s’est traduit par descollaborations sur une base régionale.

Groupes rencontrésGouvernement

– Ministère de la Santé et des Servicessociaux

– Régies régionales de la santéet des services sociaux :● Estrie (PROS en déficience physique)● Québec (PROS en déficience physique)● Montréal● Chaudière-Appalaches (Organisation

des services en déficience physique)● Mauricie/Centre du Québec● Outaouais (différentes consultations)● Les autres régions du Québec

– Conférence des régies régionales de lasanté et des services sociaux du Québec

Organismes conseils au gouvernement

– Office des personnes handicapéesdu Québec

– Conseil de la santé et du bien-être

– Conseil médical du Québec

– Conseil consultatif des aidestechnologiques

– Conseil de la famille

– Conseil des aînés

– Conseil du statut de la femme

– Secrétariat à la condition féminine

– Conseil supérieur de l’éducation

– Vérificateur général du Québec

– Fonds de recherche en santé du Québec

Associations d’établissementsou d’usagers

– Association des hôpitaux du Québec

– Association des établissements deréadaptation en déficience physiquedu Québec

– Association des CLSC et des CHSLDdu Québec

– Conseil québécois d’agrémentd’établissements de santé et de servicessociaux

– Confédération des organismes depersonnes handicapées du Québec(COPHAN)

– Regroupement de compagniesd’assurances de personnes

Congrès tripartite 20001

Lors du Congrès tripartite 2000, qui s’esttenu au Metro Toronto Convention Centre,à Toronto, du 24 au 27 mai, Françoise Rol-lin, présidente de l’Ordre des ergothéra-peutes du Québec, Louis Beaulieu, prési-dent de l’Ordre des orthophonistes etaudiologistes du Québec, et Mariette L.Lanthier, présidente de l’Ordre profession-nel des physiothérapeutes du Québec, fai-saient une présentation dont le titre évo-cateur était le suivant : « L’union fait laforce pour promouvoir et développer laréadaptation ».

Leur intervention concertée, sous-tenduepar une volonté ferme de faire avancer lesservices de réadaptation dans le système desanté québécois, reflète une réelle collabo-ration des trois ordres professionnels dansleur intention de poursuivre leur démarcheauprès des instances décisionnelles afinde mettre en perspective les services deréadaptation, au sein d’un système de santéen constante évolution.

Par ailleurs, l’importance de faire tenirune place de choix à la réadaptation au sein

des préoccupations politiques des décideurss’inscrit en prédominance dans leur dis-cours. Les professionnels concernés doiventpouvoir exprimer leur réalité et celle deleurs clients (accessibilité réduite, délaisinacceptables pour plusieurs services et pré-judices pour un fort pourcentage de la po-pulation), à titre consultatif ou en siégeantsur des comités de travail, dans une pers-pective d’amélioration de l’organisation desservices de réadaptation dans le système desanté. Découlant de ce deuxième élément, lagestion des services de réadaptation doitêtre assurée par des professionnels de laréadaptation. De même, l’offre des servicespublics doit être maintenue, voire améliorée,afin d’en augmenter l’accessibilité.

Afin de poursuivre leurs objectifs, cestrois ordres professionnels, tout en étantconscients des limites engendrées par l’en-veloppe budgétaire du gouvernement, ontélaboré une série de stratégies proactivesafin de promouvoir les services de réadap-tation selon une approche globale, tout enrespectant les expertises spécifiques dechaque profession.

La communication demeure l’élémentcrucial pour atteindre leur but. Que ce soitauprès de leurs clientèles respectives, au-près des décideurs, des autres profession-nels de la santé, des différents organismesou associations concernés, une informationsoutenue représente l’outil majeur poursensibiliser et clarifier l’apport des profes-sionnels de la réadaptation au système desanté. Cette information, diffusée par voie desondages, rencontres, publications ouautres, sensibilisera les différents publics etles renseignera sur les domaines d’inter-vention spécifique et sur la réalité des pro-fessionnels qui oeuvrent en réadaptation.

Il est primordial que le mouvementamorcé se poursuive dans un mode collabo-ratif, malgré la lourdeur de l’administrationpublique, les restrictions budgétaires et lesquestionnements sur le financement et l’or-ganisation des soins et des services desanté. Une des clés de la réussite des dé-marches entreprises et à entreprendre s’ap-puie sur des dossiers clairs et précis, mon-tés avec exactitude, assurés d’un suiviconstant et dotés d’arguments convain-cants.

Bref, grâce à la mise sur pied d’une ac-tion conjointe de l’Ordre des ergothéra-peutes du Québec, de l’Ordre des orthopho-nistes et audiologistes du Québec et del’Ordre professionnel des physiothérapeutesdu Québec, le dossier de la réadaptation afait de grands pas. Un long parcours reste àfranchir, mais leur partenariat assurera,certes, des retombées positives pour la po-pulation dans une perspective de protectionet d’intérêt public, raison d’être des ordresprofessionnels ! �

Danielle HuetService des communications

Ordre professionnel desphysiothérapeutes du Québec

1. Congrès tripartite 2000 « Avançons ensemble »Association canadienne des ergothérapeutesAssociation canadienne de physiothérapieAssociation canadienne des orthophonisteset audiologistes.

Des actions concertées pour des servicesde réadaptation plus universels et accessibles

Le programme ent ier comprend 1 200 heures, répar t iessur une pér iode de s ix ans. Chaque année compor tes ix séminai res de quat re jours e t une journée c l in ique.

Le COQ exige comme préalable à l ’ inscr ip t ion l ’obtent iond’un baccalauréat en Sc iences de la santé, en accordavec les cr i tères du ROQ. Pour obten i r p lus d ’ in format ions,contactez-nous au (514) 384-1271. Vis tez not re s i tein ternet au www.coq.org

L e C e n t r e o s t é o p a t h i q u e d u Q u é b e c , l e COQ ,e s t u n c o l l è g e o f f r a n t u n e f o r m a t i o n c o m p l è t ee n o s t é o p a t h i e ( m é d e c i n e m a n u e l l e g l o b a l e )r e c o n n u e p a r l e R e g i s t r e d e s o s t é o p a t h e s d uQ u é b e c , l e R O Q . L e p r o g r a m m e d ’ e n s e i g n e m e n td u COQ v i s e à l a f o r m a t i o n d e c l i n i c i e n s p r u d e n t s ,c o m p é t e n t s e t e f f i c a c e s .

ERGOTHÉRAPIE EXPRESS — SEPTEMBRE 200012

L ’HÔPITAL du Sacré-Cœur de Montréal a souligné le 40e anniversaire de son service d’er-gothérapie le 11 mai dernier. Lors de la réception d’honneur qui s’est déroulée en présence

du Dr Pierre Rollin, directeur général de l’hôpital, Mme Danielle Sicotte, chef du service deréadaptation, a rendu un vibrant hommage à la créativité des membres du service. Par ailleurs,Adrienne Dutil, ergothérapeute adjointe au chef de module réadaptation, a retracé le déve-loppement de l’ergothérapie dans cet établissement et a souligné les réalisations des pion-niers et des gestionnaires du service au cours de toutes ces années.

Lors de son allocution, Françoise Rollin a mentionné que, depuis les débuts, les ergothé-rapeutes de l’Hôpital du Sacré-Cœur de Montréal ont contribué à l’évolution de la profession.Elle a de plus souligné l’engagement indéfectible des ergothérapeutes de l’institution enversla clientèle de l’hôpital et des étudiants en ergothérapie.

« Le service d’ergothérapie de l’Hôpital du Sacré-Cœur de Montréal est un modèle dans lamise sur pied de programmes pour différentes clientèles et il a la réputation de regrouper desintervenants d’une grande expertise dans différents champs professionnels qui œuvrent enmultidisciplinarité », a mentionné Mme Rollin. Et d’ajouter : « La contribution bénévole desergothérapeutes de l’hôpital envers leur ordre professionnel ne s’est jamais démentie au coursdes ans, que ce soit au sein de comités, de groupes de travail ou directement au Bureau del’Ordre. Plusieurs ont également agi comme agents de liaison ou représentants de l’Ordre au-près de diverses instances. » Mme Rollin a profité de son passage pour tracer les perspectivesd’avenir de la profession et les défis de l’ergothérapie au début de 3e millénaire. �

40e anniversaire du service d’ergothérapiede l’Hôpital du Sacré-Cœur de Montréal

Prix Mentor d’excellenceen enseignementL ’ORDRE est fier d’annoncer que le prix Mentor d’excellence en enseignement (Pro-

gramme d’ergothérapie) de la Faculté de médecine de l’Université de Montréal revientcette année à Élisabeth Dutil. Ce prix lui a été décerné le 26 juin dernier au cours de lacérémonie de la collation des grades. Ce prix reconnaît la compétence professionnelle,les habiletés pédagogiques et la disponibilité aux étudiants. Fait à noter, les candidaturessont soumises par des étudiants à un jury nommé par le doyen de la faculté. Toutes nosfélicitations à la lauréate ! �

Nous reconnaissons, dans l’ordre habituel : 1re rangée : Marie-Rose Dodin, Cristina Machuca, ergo-thérapeutes, Johanne Morin, préposée-brancardière – 2e rangée : Adrienne Dutil, Jean-Jacques Pagé,Laurier Neault, Françoise Houle, Sylvie Crevier, Geneviève Emond, ergothérapeutes – 3e rangée :Julie Boucher, Louise Vézina, Suzanne Proulx, ergothérapeutes, Suzanne Vézina, secrétaire, Marie-Lys Duclos, ergothérapeute.

SEPTEMBRE 2000 — ERGOTHÉRAPIE EXPRESS 13

Liste des personnes qui ne sont plusinscrites au tableau des membres

97-059 Ahmad Romana85-030 Arsenault Chantal85-098 Auger Sophie99-015 Beaudry Caroline80-004 Beaulieu Claire96-002 Beaulieu Julie95-080 Bélanger Isabelle81-005 Béliveau Gaston74-016 Bellemare France96-005 Bergeron Isabelle98-153 Boisvert Mylène75-007 Boisvert-Lajoie Louise86-045 Bolduc Caroline93-060 Booth Sharon79-009 Bossé Estelle97-005 Bouchard Normande90-046 Boulenaz Evelyne93-062 Bray Catherine97-009 Brisson Mélanie94-004 Bujold Julie86-015 Cabana Hélène98-157 Caron Josiane98-154 Caron Stéphanie89-009 Cassidy Doris90-048 Chaîney Jasmine71-009 Chaput-Vincent Claudette91-090 Charette Suzel97-010 Charland Caroline88-070 Charpentier Sonia88-104 Chénard Dominique93-129 Cléroux Isabelle82-012 Cloutier Guylaine94-009 Cloutier Jacinthe77-060 Colpron Joanne90-053 Coursol Isabelle97-074 de La Fontaine Anie86-052 De Vriendt Christine95-088 Delisle Michèle96-207 Demers-Colombi Vickie94-144 Derome Catherine93-134 Deshaies Nancy94-070 Desmarais Marie-Josée95-091 Desrochers Julie73-004 Desrosiers Joanne90-054 Douville Sandra99-047 Dubois Marion88-027 Ducharme Marie-Claude92-063 Dumas Anik98-037 Dumas Stéphanie96-213 Dupaul Céline96-025 Dupont Rina95-032 Dupras Catherine93-178 Dupuis Marie-Josée82-020 Duquette Josée80-050 Fraser Jean-Pierre98-139 Fréchette Isabelle84-033 Friedberg Monika96-088 Fucile Sandra93-073 Gagnon Nathalie95-155 Gaudet Sophie99-013 Gaudreault Karine96-162 Gauthier Annie93-184 Gauthier Louise95-042 Gérin Chantal97-024 Gingras Nathalie91-019 Girard Nathalie

PUBLICITÉ

La sécuritéVélox à stripper

Regroupement desergothérapeutes enconduite automobileet adaptationde véhiculesL’ergothérapeute est un interve-nant pivot dans l’évaluation fonc-tionnelle des aptitudes physiqueset mentales d’une personne à con-duire un véhicule routier. Les per-sonnes ciblées sont celles dont lescapacités sont remises en questionen raison du changement de leurcondition médicale. L’ergothéra-peute joue également un rôle clédans l’évaluation des besoins et laformulation des recommandationsd’équipements ayant pour but defavoriser l’autonomie lors de dé-placements à bord d’un véhiculeroutier.

La volonté de partager leursconnaissances et le désir de stan-dardiser les procédures ont amenéles ergothérapeutes à se regrouperdepuis 1995. Le regroupement secompose d’ergothérapeutes ayantdéveloppé une expertise dansl’évaluation des capacités à con-duire et dans l’évaluation desbesoins d’adaptation de véhiculespour des personnes présentantune situation de handicap. Le re-groupement est établi sur unebase provinciale et les rencontresont lieu deux fois l’an. Pour plusd’informations, communiquez avecNancy Turcotte au (514) 862-4587. �

Nouvelles desregroupements

Soyez avisé qu’en date du 21 août 2000, les noms des personnessuivantes n’apparaissent plus au tableau des membres de l’Ordredes ergothérapeutes du Québec. Cependant, ces personnes se sontpeut-être réinscrites depuis cette date : aussi, nous vous invitonsà en faire la vérification auprès de l’OEQ.

89-060 Godin Caroline87-087 Goldin Sylvie83-034 Gosselin Norma87-017 Guilbault Claude72-014 Hachey Raymonde72-018 Hébert Ginette95-099 Henry Hébert96-091 Henry-Parisi Kathleen75-044 Héroux Marie-Andrée95-206 Jacques Annie95-049 Jean-Vernet Danick93-182 Joanisse Luc96-036 Jobin Pascale97-089 Kimel Judith87-042 Labrie Hélène94-026 Lachance Sophie C.90-109 Lacroix Christiane87-063 Lafrance Lyne84-048 Lamy Danielle99-023 Langlais Pascale93-084 Langlois Marie-Josée95-102 Lapointe Carmen91-155 Larivière Chantal94-186 Latrille-Van

Hoegaerden Alexandra98-065 Laurion Annik88-013 Lavallée Johanne93-176 Lavoie Ninette94-037 Leclerc Francine78-032 Lecomte Chantal88-050 Legris Lucie75-043 Legros Pauline95-107 Lévesque Julie

88-091 Leynaert Violaine92-074 Malenfant Dany97-098 Malo Sébastien77-056 Manelli Mariette76-038 Massé Denyse90-120 Mongrain Annie97-191 Nguyen To Nhu98-052 Ouellet Chantal85-080 Paiement Suzanne82-043 Petit Danielle98-068 Petryk Andrea96-053 Picard Marie-Chantal91-124 Pigot Hélène89-075 Pinard Maryse88-051 Plante Hélène92-080 Pomerleau Annie93-098 Porter Roberta95-216 Prévost-Creasor Mélissa96-193 Prud’Homme Brigite86-088 Ramsay Josée69-001 Reich Carolyn98-017 Roan Thu Huong97-172 Roberge Isabelle92-084 Robert Annie90-078 Rodier Anie94-174 Roy Brigitte94-049 Roy Chrystine83-065 Roy Linda90-139 Seed Schultz Lori-Anne65-004 Simonsen Tove96-120 Slanik Monica98-043 St-Marseille Mélanie87-044 St-Pierre Josée97-136 Théberge Audrey98-135 Thivierge Kristian88-046 Tu Le Nam63-003 Watt Marie70-013 Weiss-Lambrou Rhoda92-176 Wiley Mary Caroline81-075 Young Williamson Jane

Note : L’information apparaissant ci-dessousn’est pas la version officielle émise par la Régiede l’assurance maladie du Québec (RAMQ) maisconstitue un résumé écrit par l’OEQ. Avant del’appliquer à votre clientèle, vous devrez absolu-ment vous référer au texte complet produit parla RAMQ ou communiquer avec le Serviced’aides techniques (SAT) de votre région.

À L’AUTOMNE de 1999, des personnes am-putées et des intervenants du réseau,

notamment les ergothérapeutes, ont porté àl’attention de la RAMQ les problèmes sus-cités par l’application trop restrictive du Rè-glement sur les appareils suppléant à unedéficience physique et la procédure de fac-turation qui entraînait des délais d’attribu-tion relativement longs. Des travaux et desconsultations tenus par la Régie ont fait res-sortir que les critères d’admissibilité, telsque formulés, portaient effectivement à in-terprétation. La Régie a alors jugé importantde clarifier la portée des articles 51.4 et51.6. La RAMQ a profité de cette démarche

pour alléger la procédure d’autorisation etde facturation des fauteuils roulants pour lespersonnes amputées.

Ainsi, un fauteuil roulant à propulsionmanuelle peut être attribué à :● une personne qui a subi une amputation

bilatérale des membres inférieurs au ni-veau de la cheville ou plus haut, appa-reillée ou pas ;

● une personne qui a subi une amputation bi-latérale des membres inférieurs en bas dela cheville, appareillée ou pas, qui présenteune incapacité à la marche telle qu’elle re-quiert l’usage d’un fauteuil roulant ;

● une personne qui a subi une amputationunilatérale d’un membre inférieur, appa-reillée ou pas, qui, en raison de conditionsassociées, présente une incapacité à mar-cher telle qu’elle requiert l’usage d’unfauteuil roulant.

Par ailleurs, un projet pilote a été mis enplace, s’appliquant seulement pour les per-sonnes amputées qui nécessitent un fauteuil

roulant à propulsion manuelle. Pour ces dos-siers, les SAT n’auront pas à présenter diffé-rents rapports d’évaluation. Le fauteuil pourraêtre attribué selon le rapport d’évaluation glo-bale de l’ergothérapeute ou du physiothéra-peute. Le certificat médical et le formulaire« Attestation du besoin d’un fauteuil roulantà propulsion manuelle – Projet pilote » de-vront également accompagner la demande depaiement.

De plus, la personne amputée qui, depuisle 1er janvier 1999, se serait vu refuser unfauteuil roulant alors qu’un tel fauteuil au-rait dû lui être attribué, selon les précisionsapportées aux articles 51.4 et 51.6 du Rè-glement, peut obtenir un remboursement dufauteuil roulant qu’elle s’est procuré à sesfrais. Le remboursement doit être réclamé àla Régie par le centre de réadaptation.

La Régie évaluera les résultats de ceprojet pilote et analysera l’opportunitéd’étendre ce modèle aux autres clientèles. �

Source : Régie de l’assurance maladie du Québec, Servicedu règlement des demandes de paiement.

Apa, Ann-Marie . . . . . . . . . . . . . . . 00-066Barrette, Julie . . . . . . . . . . . . . . . . . 99-139Beauregard, Sarah . . . . . . . . . . . . . 00-046Bergeron, Annie-Claude . . . . . . . . . . 00-055Bonin, Sophie . . . . . . . . . . . . . . . . 00-043Bussière, Marc-Alain . . . . . . . . . . . 00-047Chayer, Stéphanie . . . . . . . . . . . . . . 00-025Chouinard, Maude . . . . . . . . . . . . . 99-155Clément, Roxane . . . . . . . . . . . . . . 00-034Couture, Ménalie . . . . . . . . . . . . . . 00-076Crookshank, Emily . . . . . . . . . . . . . 00-039Davis, Ann-Marie . . . . . . . . . . . . . . 00-028De Luca, Claudia . . . . . . . . . . . . . . 00-059Delalay, Nathalie . . . . . . . . . . . . . . 00-021Desjardins, Isabelle . . . . . . . . . . . . . 00-015Desrosiers, Julie . . . . . . . . . . . . . . . 00-006Dufour, Marie-Hélène . . . . . . . . . . . 00-013Edwards, Dominique . . . . . . . . . . . . 99-162Fortier, Mylène . . . . . . . . . . . . . . . . 99-157Grandmont, Véronique . . . . . . . . . . 00-029Hong, Quan Nha . . . . . . . . . . . . . . 99-100Houle, Nadia . . . . . . . . . . . . . . . . . 99-141Huot, Karine . . . . . . . . . . . . . . . . . 00-004Kam, Chi Man . . . . . . . . . . . . . . . . 00-070Labrie, Isabelle . . . . . . . . . . . . . . . . 99-040Lam, Tu Yet-Nhi . . . . . . . . . . . . . . . 00-065Lam Wai Shun, Priscilla . . . . . . . . . 00-092Landart, Karine . . . . . . . . . . . . . . . 00-041Lapointe, Julie . . . . . . . . . . . . . . . . 00-019Leduc Arbour, Nathaël . . . . . . . . . . . 99-160Lefebvre, Edith . . . . . . . . . . . . . . . . 00-037Léger, Isabelle . . . . . . . . . . . . . . . . 00-044Lessard, Luce . . . . . . . . . . . . . . . . . 99-112Létourneau, Sonia . . . . . . . . . . . . . 00-048Lévesque, Véronique . . . . . . . . . . . . 00-073Levy, Heather . . . . . . . . . . . . . . . . . 00-051Martin, Claudia . . . . . . . . . . . . . . . 99-125Masse, Julie . . . . . . . . . . . . . . . . . . 00-009Massicotte, Nathalie . . . . . . . . . . . . 00-017Matte, Isabelle . . . . . . . . . . . . . . . . 00-030Maxwell-Arnold, Heather . . . . . . . . 99-159Meunier, Josée . . . . . . . . . . . . . . . . 00-040Michel, Mélanie . . . . . . . . . . . . . . . 00-042Miller, Cynthia . . . . . . . . . . . . . . . . 00-058Mineault, Pauline . . . . . . . . . . . . . . 00-050O’Leary, Jenny . . . . . . . . . . . . . . . . 99-113Paquette, Caroline . . . . . . . . . . . . . 00-080Paris, Karine . . . . . . . . . . . . . . . . . 00-014Patry, Marie-Josée . . . . . . . . . . . . . 99-128Poirier, Julie . . . . . . . . . . . . . . . . . . 99-136Riopel, Ève . . . . . . . . . . . . . . . . . . 00-036Robert, Noémie . . . . . . . . . . . . . . . . 99-161Robin, Julie . . . . . . . . . . . . . . . . . . 00-032Roy, Jean-Philippe . . . . . . . . . . . . . 98-156Sarrat-Vézina, Mijouk . . . . . . . . . . . 99-103Sauvé, Nathalie . . . . . . . . . . . . . . . 00-010Simard, Josée . . . . . . . . . . . . . . . . . 00-024Teck Yong, Ingrid . . . . . . . . . . . . . . 00-063Terzian, Michael . . . . . . . . . . . . . . . 00-045Tétreault, Julie . . . . . . . . . . . . . . . . 00-084Ton Nu, Quynh Giao . . . . . . . . . . . . 99-122Tremblay, Sonia . . . . . . . . . . . . . . . 00-068Xenopoulos, Agnes . . . . . . . . . . . . . 00-001

ERGOTHÉRAPIE EXPRESS — SEPTEMBRE 200014

Bienvenueà la relève

En direct du gouvernement

Valorisationdes aides à lalocomotion :projet piloteL A RÉGIE de l’assurance maladie du

Québec a démarré un projet pilotequi prévoit l’utilisation optimale desaides à la locomotion en procédant àla récupération, à la remise en état età la réattribution des fauteuils rou-lants manuels et motorisés ainsi quedes bases de positionnement payéspar la RAMQ. Ce projet pilote est envigueur depuis le 15 juin 2000 et sepoursuivra jusqu’au 31 mars 2002.Les services d’aides techniques desétablissements de réadaptation en dé-ficience physique sont responsablesde son application. Pour tout rensei-gnement supplémentaire, communi-quez avec Marcel Côté, responsabledu projet pilote, au (418) 682-5190. �

Attribution de fauteuils roulantsaux personnes amputées

L E 14 JUIN dernier, l’Assemblée nationalea procédé à l’adoption finale du projet de

loi 87, Loi modifiant le Code des professions.Entre autres sujets, le projet de loi 87 ré-glemente la formation continue et l’usage dutitre de « docteur ». Ces modifications sontentrées en vigueur le 12 juillet 2000.

Ainsi, à l’égard de la formation continue,le Bureau peut désormais, par règlement,déterminer les activités de formation conti-nue, ou le cadre de ces activités, que lesmembres de l’Ordre ou une classe d’entreeux doivent suivre, selon les modalitésfixées par résolution du Bureau. Ce règle-ment doit contenir les motifs qui justifient

la tenue de ces activités, les modes de con-trôle, de supervision ou d’évaluation de cesactivités ainsi que les sanctions découlantdu défaut de les suivre et le cas échéant, lescas de dispense de les suivre. Pour rendreobligatoire une activité de formation conti-nue, un ordre doit donc suivre le processusprévu par l’Office des professions du Qué-bec pour l’adoption d’un règlement. Il nepeut le faire par simple résolution du Bu-reau.

Par ailleurs, un professionnel qui utilisele titre de « docteur » ou une abréviation dece titre ne peut le faire que s’il respecte lesconditions suivantes : 1) immédiatement

avant son nom, s’il est détenteur d’un di-plôme de doctorat reconnu valide pour ladélivrance du permis et s’il indique immé-diatement après son nom un titre réservéaux membres de l’ordre ; 2) après son nom,s’il fait suivre ce titre ou cette abréviationde la discipline dans laquelle il détient toutdoctorat. De ce fait, pour les ergothéra-peutes, comme le diplôme de doctorat n’estpas le diplôme donnant accès au permisd’exercice, seule la deuxième façon peut dé-sormais être utilisée. On devra donc inscrirepar exemple, « XXX YYY, docteur en philo-sophie » ou « XXX YYY, Ph. D. philosophie ».�

Loi modifiant le Code des professions

Crédit d’impôt pour déficience mentaleou physique grave et prolongée

À L’AUTOMNE de 1999, le ministère du Revenu du Québec a apporté des modifications à laLoi de l’impôt. Ces modifications visent à assouplir les conditions d’admissibilité au cré-

dit d’impôt pour déficience mentale ou physique grave et prolongée. Le ministère tient comptedorénavant des graves incapacités que subissent les personnes souffrant de certaines mala-dies, telles que la fibrose kystique ou l’insuffisance rénale. Il tient également compte destroubles respiratoires pour déterminer l’incapacité d’une personne de marcher, de se nourriret de s’habiller. On trouve les conditions d’admissibilité sur le formulaire Attestation de défi-cience (TP-752.0.14). �

Source : ministère du Revenu du Québec, Nouvelles fiscales, premier trimestre 2000.

Carnet d’information à l’intentiondes usagers de fauteuils roulants

L A RÉGIE de l’assurance maladie du Québec remet maintenant à toute personne assurée quise voit attribuer un fauteuil roulant ou une base de positionnement une brochure visant à

l’informer de ses droits et obligations : réglementation, entretien et récupération. Ce docu-ment aidera également les intervenants du réseau puisqu’il fournira de l’information uniformeaux usagers dans toutes les régions du Québec. Pour des renseignements, communiquez avecBenoît Bernatchez au (418) 682-5190, poste 4936. �

SEPTEMBRE 2000 — ERGOTHÉRAPIE EXPRESS 15

En direct du gouvernement

Groupe de travail sur la planificationde la main-d’œuvre dans le domainede la réadaptationA U COURS du congrès de l’Ordre qui s’est tenu en juin dernier, M. Guy Julien, ministre dé-

légué à l’Industrie et au Commerce, a annoncé que le ministère de la Santé et des Ser-vices sociaux mettra sur pied, cet automne, un groupe de travail sur la planification de lamain-d’œuvre dont le mandat consistera à déterminer les besoins de recrutement dans ledomaine de la réadaptation et à s’assurer de la formation d’un nombre suffisant de nouveauxdiplômés pour répondre aux besoins croissants. Ce groupe de travail mettra à contributionplusieurs intervenants du milieu de la réadaptation, et l’Ordre des ergothérapeutes du Qué-bec sera invité à participer activement aux travaux d’analyse et à l’élaboration d’un pland’action portant notamment sur les questions de la formation et de l’organisation du tra-vail. �

Échange de données nominativespar voie électroniqueP AS SIMPLE pour un intervenant de composer avec les lois québécoises relatives à la santé

et aux services sociaux. Que peut-on faire ou ne pas faire? La Régie régionale de la Mon-térégie vient de publier le Répertoire commenté des lois et règlements, outil pratique et vulga-risé visant à aider les intervenants devant transférer des données nominatives par voie élec-tronique. Visitez le site www.gbm.qc.ca/cai/ �

Source : Le Réseau informatique, printemps 2000.

Déficits cognitifs

L ’INSTITUT universitaire de gérontolo-gie sociale du Québec / CLSC René-

Cassin a lancé en mars dernier un toutnouveau répertoire d’activités pour lesaînés atteints de déficits cognitifs. Ceguide est destiné principalement aux in-tervenants des centres de jour. On peutse procurer une copie de ce documentpour 18 $ en téléphonant au (514) 488-3673, poste 460 ou 469. �

Source : Le magazine de l’Association des CLSCet des CHSLD du Québec, juin 2000.

L ES PUBLICATIONS du Québec produisentdepuis peu les Cahiers de soins pallia-

tifs (2 numéros jusqu’à présent), créésdans le but de devenir un véritable carre-four de réflexion critique et de recherche,dans une perspective interdisciplinaire.Pour plus d’information ou pour vousabonner, composez le (418) 643-5150 ou1 800 463-2100 ; ou par Internet auwww.doc.gouv.qc.ca

Les actes du colloque Jeunesse et santémentale, tenu le 6 mai 1999, sont mainte-nant disponibles auprès de l’Associationcanadienne pour la santé mentale – Filialede Montréal, 847, rue Cherrier, bureau 201,Montréal (Québec) H2L 1H6. Coût :14,50 $.

Le CECOM de l’Hôpital Rivière-des-Prairies, en collaboration avec le Service dediététique et le Service d’ergothérapie del’Hôpital Rivière-des-Prairies, vient de pro-duire le vidéo Tout boire sans toux malgré unedysphagie aux liquides. Cet outil de formationprésente cette problématique et les moyensqui peuvent être utilisés pour aider la per-sonne à s’hydrater. Autres publications (vi-déo) récentes du CECOM : La prévention, j’aiça dans la peau (1999), document sur la pré-vention des plaies, avec aide-mémoire etguide d’accompagnement ; Boulimie et théra-pie (1998), témoignages ; Le temps court(1998), documentaire proposant une ré-flexion sur la gestion de son temps ; Ces en-fants maladroits (1995), document sur l’ap-proche d’intégration sensorielle. Également,le Guide d’activités de loisirs pour adultes pré-sentant une déficience intellectuelle (1995), ré-digé par deux ergothérapeutes.

Pour obtenir le catalogue des produits oupour faire une commande, communiquez

avec le CECOM au (514) 328-3503 ou parcourriel au [email protected]

Les professionnels et les familles dans lesoutien aux personnes âgées dépendantes(2000) est un livre nouvellement publié quiinterpelle les attitudes de fermeture ou deréticence observées chez les aidants faceaux offres de services de soutien formels.Pour vous procurer ce livre, communiquezavec l’éditeur L’Harmattan, au (514) 286-9048. Coût : 35,95 $. �

Publications

Associationquébécoisedes personnesde petite taille(AQPPT)C ONNAISSEZ-VOUS l’AQPPT ? Cet orga-

nisme à but non lucratif travaille à la dé-fense des droits et à la promotion des inté-rêts des personnes de petite taille. Cetteassociation désire se faire connaître des er-gothérapeutes afin de partager l’expertisedéveloppée, notamment dans les domainessuivants : aides techniques, adaptations do-miciliaires, adaptation de véhicules, inté-gration scolaire et sociale.

Pour plus d’information, communiquezavec l’AQPPT au (514) 521-9671, ou parcourriel au [email protected]. Site Web :www.aqppt.org �

Source : L’Association québécoise des personnesde petite taille. Guide sur les matelas

à réduction de pressionL E COMITÉ provincial de stomothérapeutes du réseau de la santé, coprésidé par le ministère

de la Santé et des Services sociaux et l’ASSTSAS, vient de publier un guide à l’intentiondes établissements sur les matelas à réduction de pression. L’Institut universitaire de géria-trie de Sherbrooke a collaboré à ce projet en développant un protocole pour l’évaluation dela pression des coussins et des matelas à réduction de pression de même que pour l’évalua-tion de l’impact des recouvrements ou protecteurs utilisés et de leur facilité d’installation.Quatre ergothérapeutes ont participé à ces travaux. Il s’agit de Louisette Mercier, JohanneDesrosiers, Nadia Girard et Karine Morin.

Vous pouvez obtenir ce document en vous adressant à la Direction générale des servicesà la population, Service de l’optimisation des activités de soutien et du partenariat écono-mique au (418) 646-7976. Vous pouvez également télécharger la version électronique du do-cument, disponible sur le site Web du ministère de la Santé et des Services sociaux auwww.msss.gouv.qc.ca �

Source : ministère de la Santé et des Services sociaux.

Ordre des ergothérapeutes du Québec2021, av. Union, bureau 920, Montréal, Québec H3A 2S9Téléphone : (514) 844-5778 ou 1 800 265-5778Télécopieur : (514) 844-0478

Rédaction :Christiane-L. Charbonneau, Françoise Rollin,Jocelyne Pellerin, Louise Tremblay

Graphisme : Mardigrafe inc.

Tirage : 3000 exemplairesISSN 1192-0246

No de convention 1787284 de la Poste-publications

expressOEQLe bulletinde l’Ordre desergothérapeutes du Québec

E R G O T H É R A P I E

REMARQUES :

1) Les opinions et points de vueémis n’engagent que les auteurs,et les articles non signés sontde la rédaction.

2) La reproduction des textesest autorisée avec mentionde la source.

3) L’utilisation du masculin n’ad’autre but que d’alléger la lecturedes textes.

4) La publication d’annoncespublicitaires ne signifie pasl’approbation ou l’endossementpar l’OEQ des produits et servicesannoncés.

Accompagnement d’étudiants du collégialvers des carrières scientifiques

L E COLLÈGE de Sherbrooke a mis sur pied un projet visant à jumeler des étudiants avec desprofessionnels de différentes disciplines. Ces derniers pourront agir comme mentor en ré-

pondant aux questions des étudiants par courrier électronique, donner une conférence ou ac-cueillir un étudiant dans leur milieu de travail. Les personnes intéressées peuvent commu-niquer avec Marie Bourdeau, c.o., par courriel au [email protected] ou partélécopieur au (819) 564-4025. �

Sociétédes timbresde PâquesC ETTE ORGANISATION à but non

lucratif est à la recherche d’er-gothérapeutes qui accepteraient detravailler bénévolement. Ces ergo-thérapeutes seraient notammentappelés à contribuer à l’analyse desdemandes d’aide adressées à laSociété afin d’en déterminer la prio-rité. Pour plus de renseignements,communiquez avec Kathleen Pro-vost au (514) 866-1969. �

AUTOMNE 2000 : SERVICE DE FORMATION RÉSEAU DE L’IRDPQ

Organisme Institut de réadaptation en déficience physique de Québec (IRDPQ)

Lieu IRDPQ, 525, boul. Hamel, Québec

Renseignements Secrétariat de la formation réseau, tél. : (418) 529-9141 poste 6481

ou courriel : [email protected]

THÈME LA COLLABORATION PARENTS – INTERVENANTS :

UNE RELATION SI IMPORTANTE MAIS DÉLICATE

Date et coût 27 octobre 2000, 120 $, incluant documentation,

pauses santé et taxes

THÈME L’ÉVALUATION DES CAPACITÉS REQUISES

POUR LA CONDUITE AUTOMOBILE

Date et coût 3 novembre 2000, 120 $, incluant documentation,

pauses santé et taxes

THÈME LA SCLÉROSE EN PLAQUES ET LES NOUVELLES

APPROCHES THÉRAPEUTIQUES

Date et coût 17 novembre 2000, 75 $ incluant documentation,

pauses santé et taxes

THÈME DISTINGUER LES CONCEPTS LIMITATIONS ET CAPACITÉS /

INCAPACITÉS FONCTIONNELLES : UNE NÉCESSITÉ

EN RÉADAPTATION AU TRAVAIL

Date et coût 1er décembre 2000, 120 $ incluant documentation,

pauses santé et taxes

THÈME COMMUNIQUER QUAND LE CERVEAU EST BLESSÉ

Date et coût 7 décembre 2000, 75 $ incluant documentation, pauses santé et taxes

THÈME LE TRAUMATISME CARNIO-CÉRÉBRAL :

ÉLÉMENTS FONDAMENTAUX

Date et coût 8 décembre 2000, 120 $ incluant documentation,

pauses santé et taxes

THÈME 5e COLLOQUE QUÉBÉCOIS : L’ESTIME DE SOI…

POUR PRENDRE SON ENVOL ET RÉALISER SES RÊVES

Organismes Association des intervenantes et intervenants pour le développement

de l’estime de soi et l’Hôpital Sainte-Justine

Dates et lieu 5 et 6 octobre 2000, Hôtel Gouverneur Île-Charron

Coûts 215 $ (2 journées incluant les repas du midi) ou

140 $ (1 journée incluant le repas du midi)

Renseignements Tél. : 1 888 910-1111, téléc. : (450) 651-6990 ou

site Internet : www.estimedesoi.org

THÈME L’ERGOTHÉRAPEUTE, LES PLAIES ET LES SURFACES

THÉRAPEUTIQUES : TROIS MORCEAUX D’UN CASSE-TÊTE

INTERDISCIPLINAIRE

Organisme Institut universitaire de gériatrie de Montréal

Formatrice Isabelle Ménard, erg.

Dates et lieu 6 octobre 2000, Institut universitaire de gériatrie de Montréal

8 décembre 2000, Institut universitaire de gériatrie de Montréal

Renseignements Isabelle Ménard, tél. : (514) 340-3519

THÈME LES PORTES DE LA RECHERCHE S’OUVRENT

AUX CLINICIENS : COMMENT Y ENTRER ?

Organisme Soirée organisée par le groupe de recherche en ergothérapie

Date et lieu 18 octobre 2000, Université McGill, 3630, rue Drummond,

Salle H 102

Coût 5 $

Inscription Lucie Hébert, tél. : (514) 281-6000 poste 5654

THÈME UNE OUVERTURE SUR LE MONDE : CINQUIÈME CONGRÈS

QUÉBÉCOIS DE LA RÉADAPTATION EN DÉFICIENCE

PHYSIQUE

Organisme Association des établissements de réadaptation en déficience

physique du Québec

Dates et lieu 19 et 20 octobre 2000, Centre des congrès de Trois-Rivières

Renseignements Tél. : (514) 282-4205, téléc. : (514) 842-5910 ou

courriel : [email protected]

THÈME JOURNÉE D’ÉCHANGES CLINIQUES EN SANTÉ MENTALE :

MODÈLE DE L’OCCUPATION HUMAINE AVEC LE Dr GARY

KIELHOFNER

Organisme Regroupement des ergothérapeutes en santé mentale

des régions de Québec et Chaudière-Appalaches

Date et lieu 27 octobre 2000, Université Laval

Coût 100$

Renseignements Chantale Marcoux, tél. : (418) 656-2131 poste 5450

ou courriel : [email protected]

THÈME UN OUTIL POUR ÉVALUER LES ACTIVITÉS DE LA VIE

QUOTIDIENNE : LE PROFIL DES AVQ

Organisme Institut de réadaptation de Montréal

Dates et lieu 27 et 28 octobre, 3 novembre et 2 décembre 2000,

Institut de réadaptation de Montréal

Coût 500$ (incluant 4 jours de formation et l’outil de mesure)

Renseignements Rolande Moreau, tél. : (514) 340-2085 ou Elisabeth Dutil,

courriel : [email protected]

THÈME RÉÉDUCATION DES TROUBLES DE LA MÉMOIRE

DES PATIENTS ADULTES VICTIMES D’UNE LÉSION

CÉRÉBRALE ACQUISE NON DÉGÉNÉRATIVE

Organisme Institut universitaire de gériatrie de Sherbrooke

Dates et lieu 30 et 31 octobre 2000, Hôtel King’s Hall, Compton

Coût 230,05$ (taxes incluses) avant le 6 octobre, 258,81$ après cette date

Renseignements Krystyna B. Kouri, tél. : (819) 821-5122

THÈME ALLER PLUS LOIN : 10e COLLOQUE ANNUEL

Organisme Association québécoise pour la réadaptation psychosociale (AQRP)

Dates et lieu 2 et 3 novembre 2000, Château Mont Sainte-Anne

Renseignements AQRP, tél. : (418) 624-1787, téléc. (418) 624-992 ou

courriel : [email protected]

THÈME LE CHSLD DANS L’AVENIR : UN MODÈLE À RÉADAPTER ?

Organisme Groupe Vigi Santé ltée

Date et lieu 10 novembre 2000, CHSLD Dollard-des-Ormeaux

Parmi les invités Marcel Arcand, M.D., Lise St-Amoir, Ph. D., psychologue,

Francine Sasseville, M.D., Carole Roux, M. Ps., psychologue,

Louisette Mercier, erg.

Coût 125$

Renseignements Rock Paquet, tél. : (514) 684-0173 poste 356

THÈME THÉORIE ET AJUSTEMENTS PRATIQUES DE PRODUITS

ORTHOPÉDIQUES ET D’ORTHÈSES PAR L’INSTITUT

DE TECHNOLOGIE APPLIQUÉE CAMP

Organisme Camp Healthcare

Dates et lieu 14 au 16 novembre 2000, Hôtel Ramada, Dorval

Coût 1 jour 130$, 2 jours 255$, 3 jours 375$

Renseignements Francine McIntyre, tél. : 1 800 267-2812 poste 231,

téléc. : (613) 392-4139

ERGOTHÉRAPIE EXPRESS — SEPTEMBRE 200016

Ordre des ergothérapeutes du QuébecL’Ordre est à constituer une liste d’ergothérapeutes intéressés à suivre les activitésde formations ci-dessous. L’Ordre peut également organiser un cours pour un groupede personnes que vous aurez formé. Faites-nous parvenir vos coordonnées ou com-muniquez avec Lise Poirier au (514) 844-5778 ou au 1 800 265-5778 — Télécopieur :(514) 844-0478 — Courriel : [email protected]

● La tenue de dossiers en ergothérapie : habiletés de rédaction

● Rareté des ressources : enjeux éthiques et prise de décision

● Pratique professionnelle : environnement légal et déontologique