septembre 2013 // l'indice bohÉmien // vol. 05 - no. 001

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SEPTEMBRE 2013 ///VOL 5 - NO 1 L’ENFANCE ET L’ART

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Journal culturel de l'Abitibi-Témiscamingue

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Page 1: SEPTEMBRE 2013 // L'INDICE BOHÉMIEN // VOL. 05 - NO. 001

SEPTEMBRE 2013 ///VOL 5 - NO 1

L’ENFANCE ET L’ART

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2 L’INDICE BOHÉMIEn // SEPTEMBRE 2013

L’Indice bohémien est un indice qui permet de mesurer la qualité de vie, la

tolérance et la créativité culturelle d’une ville et d’une région.

.....................................................................

JOuRNaLiSTES-cOLLaBORaTEuRS Dominic Ruel, Roxanne Archambeault,

Marie-France Beaudry,Claudia Fortin, Evelyne Papillon,Jessica Gagnon, Dave Racicot,

Daniel Dumont, Maurice Duclos,Staifany Gonthier, Patricia Bolduc,Ariane Ouellet, Maryse Labonté,Yves Prévost, Geneviève Gariépy,

Rym Bellouti, Valérie Roy,Geneviève Pelletier, Michèle Paquette,

Véronique Aubin, Martin Villemure,Astrid Barrette-Tessier et

Ian Campbell.....................................................................

cOLLaBORaTRicES DE SEcTEuRVéronic Beaulé (Témiscamingue),

Geneviève Béland (Val-d’Or), Suzie Éthier (Rouyn-Noranda), Marie-Ève de la Chevrotière

(Abitibi-Ouest) et Sylvie Tremblay (Abitibi)

.....................................................................

cORREcTEuRSPatricia Bolduc, Gabrielle Demers,

Yves Prévost, Suzanne Dugré, Suzanne Ménard, Évelyne Papillon, Claude

Laverdière.....................................................................

cORREcTRicE D’ÉPREuVEKarine Murphy

..................................................................

RÉDacTiON ET cOMMuNicaTiONSJessica Gagnon et Ariane Ouellet [email protected]

819 277-8738..................................................................

GRaPhiSMEStaifany Gonthier

[email protected].....................................................................

DiREcTiON ET VENTES PuBLiciTaiRES Maryse Labonté

[email protected]@indicebohemien.org

.....................................................................

L’Indice bohémien est publié 10 fois l’an et distribué gratui tement par

La Coopérative du journal culturel de l’Abitibi- Témiscamingue

fondée en novembre 2006......................................................................

cONSEiL D’aDMiNiSTRaTiONStéphane Audy, Astrid Barrette-Tessier,

Marie-France Beaudry, Guillaume Beaulieu, Marie José Denis, Jessica Gagnon, Geneviève Gariépy, Nicole Tremblay et Martin Villemure

.....................................................................

L’iNDicE BOhÉMiEN150, avenue du Lac

Rouyn-Noranda (Québec) J9X 4N5 Téléphone : 819 763-2677 Télécopieur : 819 764-6375

indicebohemien.org.....................................................................

ISSN 1920-6488 L’Indice bohémien

PhoTo : ARIANE oUELLET AVEC LES DESSINS DE MATéo

C’est la fascination qui transparaît dans l’image de cet enfant plongé dans la couleur, en pleine création. Loin de la jolie photo de studio propre et organisée, l’image parle du plaisir, de la spontanéité qui surgit chez les enfants quand on les laisse s’exprimer. Quel beau cadeau à leur faire!

Mot de la rédaction

// SOMMAIRE

// À RETENIR

// Couverture

En guise d’introduction

Certains seront surpris de me voir là, mais ceux qui connaissent mon attachement au milieu culturel de l’Abitibi-Témiscamingue savent combien le mandat de ce journal me tient à cœur. C’est donc un honneur pour moi d’occuper le poste de rédactrice en chef de l’Indice bohémien. J’espère continuer à faire de ce journal un outil de développement qui trouve sa résonnance dans tous les milieux et qui soit aussi au service de la vie culturelle qui bouillonne chez nous!

Offrir la magie de l’art aux enfants // Ariane ouellet

À l’heure de la rentrée scolaire et de la reprise des nombreuses activités qui viennent avec, nombreuses sont les organisations qui se préoccupent de développer un volet destiné au jeune public. Que ce soit lors des Journées de la culture, dans les volets éducatifs des centres d’exposition ou encore dans la programmation d’un diffuseur, on voit de plus en plus d’offres culturelles destinées aux enfants. En tant qu’artiste mais surtout en tant que maman, je tiens à témoigner toute ma gratitude à ces organisateurs visionnaires.

La première fois que j’ai amené mon garçon de 3 ans voir un spectacle de cirque théâtral au Théâtre du cuivre, les acrobates ont littéralement envoûté mon fils qui, debout sur sa chaise, les bras en l’air, imitait le moindre de leurs gestes sans même se rendre compte que tous les parents autour le regardaient en riant. La magie du spectacle avait fait son œuvre et c’était beau à voir. En tant qu’adulte, je me demandais si je ne devais pas le faire asseoir sagement, mais après réflexion, je me suis dit que les artistes travaillaient sans doute très fort pour susciter l’émerveillement chez leur jeune public et que je ne devais pas interférer dans l’alchimie. S’ils cherchent à faire surgir l’émotion, ce n’est pas à moi de la faire taire! Sinon, à quoi bon aller au théâtre?

Initier les enfants à l’art est à mon avis aussi important que de leur apprendre à bien manger, à se laver les mains, à agir en harmonie avec les autres. Lorsqu’un enfant des-sine, chante ou danse, c’est tout un monde qui s’ouvre à lui, et par conséquent à nous, les adultes qui évoluons à ses côtés. On peut déceler bien des choses à travers ces canaux de communications que sont les différentes formes d’art : la confiance en soi, les peurs, les préoccupations, sa place dans la famille.

Les enfants n’ont pas les mêmes préjugés que les adultes face aux différentes formes d’art. Leur spontanéité leur donne accès à la magie, qui malheureusement se perd parfois en route vers la vie adulte. Les milieux sociaux dictent souvent des codes féroces et réduc-teurs : « ne dépasse pas quand tu dessines », « l’opéra c’est plate » ou encore « le théâtre c’est trop intellectuel ». Il peut être étonnant de voir à quel point l’opinion d’un adulte va influencer celle d’un enfant, parfois, briser le petit fil magique et invisible qui se tisse entre l’œuvre et l’enfant.

Il est important de multiplier les façons de mettre un enfant en contact avec la création. Il y a plein de façons simples d’y arriver. Mon grand désarroi est de voir souvent mes enfants revenir de la garderie avec des coloriages inintéressants à l’imagerie quelconque. Il me semble que ce ne serait pas sorcier de les laisser s’exprimer sur du papier vierge plutôt que de réduire la moindre manifestation de leur créativité à un coco de Pâques préfabriqué ou un Père Noël commercial.

Bien sûr, tous les enfants ne deviendront pas des artistes. Mais tous les humains gagnent à être plus créatifs, parce que l’art, qu’on l’approche en spectateur ou en créateur, a ceci de particulier : il ouvre l’esprit à différentes perceptions du monde. Il incite à inventer sa propre vision, à solutionner les problèmes, il aiguise l’esprit critique, il brise parfois les carcans. Il s’adresse à la fois au cœur et à l’intelligence des êtres. Qu’on soit architecte, menuisier, programmeur ou médecin, avoir l’esprit plus ouvert permet de développer sa propre expertise et son intuition, peu importe le domaine où on l’exerce. Il fallait de la créativité pour inventer l’ampoule électrique, il en faudra encore pour faire face à tous les défis du présent et de l’avenir. \\

Édition de octobre Édition de novembre

Date limite pour soumettre des idées de sujets d’articles 19 septembre 2013

Date limite pour réserver votre espace publicitaire 6 septembre 2013 4 octobre 2013

Date de sortie 1er octobre 2013 29 octobre 2013

À LA uNE : 3, 4, 5

ARTS VISuELS : 10, 14, 15

CALENDRIER CuLTuREL : 23

JOuRNÉES DE LA CuLTuRE : 12

LITTÉRATuRE : 7, 9

MuSIquE : 18, 19, 21

NOuVELLE ÉquIPE : 13

SuBVENTIONS : 6

chRONiQuES

Art et technologie : 10

Humeur : 7

Les livres de Roxanne : 9

Poste d’écoute : 22

Vues sur le nord : 11

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L’INDICE BOHÉMIEN // SEPTEMBRE 2013 3

À la une

Légendes, récits et histoires inventées

Un projet d’édition réalisé par des élèves du primaire

// Cathy Pomerleau

Intéresser les jeunes à la lecture en passant par l’écriture, c’est l’étincelle qui a été à l’origine du projet qui a mené à la rédaction d’un livre intitulé Légendes, récits et histoires inventées.

À l’origine du projet, le défi d’amener les jeunes à s’intéresser davantage à la lecture a motivé Isabelle Bolduc, libraire au Service scolaire de Rouyn-Noranda. Puis, dans le cadre des Journées de la culture, le projet a pris une ampleur telle que, le 19 juin dernier, le livre a été officialisé lors d’un lancement à l’école Notre-Dame-de-Protection.

Afin d’inspirer l’écriture de leurs textes, les élèves ont été amenés à entendre et lire diverses légendes. Puisqu’il s’agissait d’une œuvre littéraire collective où la contribution de tous était valorisée, le projet a permis de développer des compétences telles la coopé-ration, l’organisation et l’écoute de l’autre.

Le recueil Légendes, récits et histoires inven-tées regroupant les textes des élèves de cinq classes du primaire de la Commission scolaire de Rouyn-Noranda a mis à contribution les talents de tous. En effet, chacun y a participé selon ses compétences. Pour certains, il s’agissait de création littéraire; pour d’autres, de la rédaction des textes. Ensuite est venue l’étape de la correction pour quelques-uns et les illustrations pour les élèves démontrant un plus grand intérêt pour les arts plastiques.

Le projet d’écriture s’est étendu sur environ deux mois, délai après lequel le tout a été recueilli pour en faire la mise en page et la correction finale. La librairie Service scolaire de Rouyn-Noranda, avec l’aide des Éditions du Quartz, a finalement publié un recueil contenant cinq récits et légendes illustrés, selon un processus d’impression professionnel.

L’ouvrage Légendes, récits et histoires inventées de 68 pages est disponible au Service scolaire de Rouyn-Noranda au coût de 10 $. \\

// Patricia Bolduc

Depuis maintenant 5 ans, Kitcisakik possède sa propre école de musique. Jeunes musiciens du monde, dirigée par Geneviève Binette, a vu le jour en 2008. L’équipe est complétée par Marie-Ève Leblanc comme professeur. On compte maintenant cinq écoles de ce type dans le monde : en Inde, à Québec, à Montréal, Sherbrooke et bien sûr, plus près de chez nous, à Kitcisakik.

Ces écoles se retrouvent en milieux défavorisés, afin de permettre aux jeunes moins fortunés d’apprendre la musique, bien sûr, mais également de développer l’estime et la confiance en soi par le biais de l’exploration musicale. Au printemps 2013, plusieurs jeunes ont ainsi participé à la composition de leurs propres chansons, qui devraient être offertes au public sur CD au mois de mars prochain. L’école est d’ailleurs à la recherche de musiciens de la région qui désirent s’impliquer dans l’enregistrement de l’album.

Un tel projet demande beaucoup à ces jeunes. En effet, ils ont à travailler leur texte, leur musique et à mener le tout à terme afin d’avoir la chance d’être enregistrés, gravant ainsi à jamais le fruit de leurs efforts sur CD.

À son actif, Jeunes musiciens du monde compte déjà une prestation au Gala Mëmëgwashi, le 4 juin dernier, au théâtre Télébec de Val-d’Or, et entend bien être au rendez-vous au prochain gala. De plus, les élèves participeront au spectacle bénéfice de Jeunes musiciens du monde le 15 novembre prochain à Québec.

Le talent comme atout

L’organisme Jeunes musiciens du monde permet aux jeunes de 3 à 17 ans de par le monde de se découvrir un talent musical et de le perfectionner, eux qui n’auraient pu y arriver autrement à cause de la situation économique précaire de leur milieu. À noter que la totalité des activités offertes sont gratuites pour les bénéficiaires.

De plus, l’organisme mise sur les liens que crée la musique afin de favoriser l’échange inter-générationnel dans la communauté, et ainsi contribuer au développement du patrimoine culturel. Il voit finalement à développer le mieux-être chez les participants, ce qui crée un milieu de vie plus humain et rassembleur. \\

> jeunesmusiciensdumonde.org

> Geneviève Binette 819-825-1466 poste, 357

Jeunes musiciens du monde

Du talent qui fleurit à

« L’ORGANISME MISE SuR LES LIENS quE CRÉE LA MuSIquE AFIN DE FAVORISER

L’ÉCHANGE INTERGÉNÉRATIONNEL DANS LA COMMuNAuTÉ »

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4 L’INDICE BOHÉMIEn // SEPTEMBRE 2013

À la une

Depuis qu’elle a installé la troupe de théâtre Les Voisins d’en haut à Saint-Eugène-de-Guigues, en mars dernier, Louise Lavictoire a travaillé à remettre sur pied ses ateliers de création théâtrale destinés aux jeunes de 6 à 12 ans. Bien que la troupe ait de l’expérience en la matière, il y a du nouveau au programme!

En effet, la comédienne Solène Bernier sera de l’équipe cette année. C’est elle qui offrira au groupe des 6-8 ans des ateliers basés sur le théâtre d’objet et la manipulation de marionnettes. De son côté, Louise Lavictoire sera responsable des 9-12 ans avec un programme axé sur le théâtre de création. Cette méthode offre l’avantage de mettre l’enfant au cœur de la création, en partant du personnage qu’il invente lui-même.

Selon Louise Lavictoire, il y a plusieurs avantages pour l’enfant à participer à de tels ateliers  : « Ça leur donne une grande dose de confiance en eux, ça peut les aider à vaincre leur timidité et influencer de façon positive leurs résultats scolaires. »

Les ateliers auront lieu entre le lundi et le vendredi, en fin de journée, et seront d’une durée de 60 minutes pour les 6-8 ans et de 90 minutes pour les 9-12 ans. Un semestre aura lieu entre septembre et décembre, un autre débutera en janvier, lequel se termi-nera par la présentation publique d’une pièce de théâtre spécialement écrite pour les jeunes participants à partir de leurs personnages.

Pour Louise Lavictoire, travailler avec les enfants est essentiel. «  Non seulement nous développons un nouveau public, mais nous contribuons à faire sortir les enfants des sentiers battus. Nous leur offrons autre chose que la télévision, nous mettons tout leur imaginaire à profit. Ils travaillent sur leur discipline, leur esprit d’équipe, l’écoute des autres et ils prennent confiance en leurs capacités.  » Pour les parents inté-ressés à inscrire leur enfant, les horaires seront déterminés sous peu. \\

> Pour info : 819 785-2671 [email protected]

Ateliers de création théâtrale avec les Voisins d’en haut

Révéler le comédien qui se cache en votre enfant

// Ariane ouellet

Festival de cinéma des gens d’ici

Regards sur l’enfance

// Geneviève Gariépy

Ayant comme invité d’honneur André Mélançon, le Festival de cinéma des gens d’ici (FCGI) s’inspire de l’enfance pour sa 4e édition qui prendra place à Val-d’Or du 5 au 8 septembre prochain.

Fort d’un comité organisateur de dix personnes qui souhaitent bâtir un auditoire fidèle, le festival qui célèbre le cinéma a le vent dans les voiles. Pour cette quatrième proposition, le thème de l’enfance a été choisi en contraste avec celui de la troisième édition : « L’année passée, le thème du futur a inspiré beaucoup de cataclysmes, de violence. Il a eu de très bons films, mais on voulait adoucir un peu le ton », explique Serge Bordeleau, président du FCGI. « Le lien entre les enfants et le cinéma est très marquant. On se réfère souvent à de vieux films que nous avons aimés étant enfant. On se sert du cinéma pour se retrouver en enfance », ajoute-t-il.

L’enfance au fil des ans

Cette année, le festival offrira de nouveau au public une soirée historique, le 5 septembre, concoctée par Paul-Antoine Martel, où images d’archives et extraits de films touchant l’enfance et la région seront présentés au public.

Des activités jeunesse

Le 7 septembre, le FCGI offrira un atelier d’animation image par image où les jeunes de 12 à 15 ans apprendront les différentes étapes de la réalisation d’un court-métrage. Une matinée de courts-métrages d’animation sera proposée le 8 septembre au jeune public et aux fans de films d’animation. L’auditoire pourra se familiariser avec différentes techniques telles le 3D, les marionnettes, le dessin au crayon de bois et d’autres surprises pour enchanter les petits et les grands.

L’enfance déclinée par les réalisateurs de la région

L’organisme 08 cinéma indépendant et le FCGI créent l’occasion pour 5 réalisateurs de la région de présenter des œuvres uniques concoctées pour le festival dans le cadre de la soirée Vues d’ici. Grâce à un soutien financier et technique, les cinéastes sont invités à présenter leur vision de l’enfance. «  L’enfance, c’est le commencement de quelque chose, le début de l’existence, la genèse d’un projet, la croissance physique et intérieure, l’imagination débordante, l’innocence face à une situation, la découverte d’un monde, l’apprentissage de la vie, la famille comme cellule de départ, le jeu révélateur, la simplicité et l’émerveillement », pouvait-on lire dans l’appel de projets lancé aux réalisateurs. Une équipe de Kino’00 sera présente pour réaliser un film sur l’enfance lors de la semaine du Festival. L’activité se déroulera au Cinéma Capitol le 7 septembre.

Les jamais-vues, une soirée de courts-métrages

C’est le vendredi 6 septembre que seront présentés une série de films québécois, inter-nationaux et d’animation sélectionnés par les programmateurs Patrice Roy et Martin Blais. Ils offriront au public des primeurs et des films qui se sont illustrés dans différents festivals, dont le Festival international du film d’animation d’Annecy. Des films réalisés par les autochtones Kevin Papatie et Réal Junior Leblanc sauront témoigner d’un regard particulier sur l’enfance.

André Melançon, cinéaste de l’enfance

C’est avec fierté que le FCGI recevra, le 8 septembre prochain, le réalisateur de La guerre des tuques, André Melançon. « On lui a parlé de l’événement, du thème de l’enfance et ça l’a vraiment fait triper », commente Serge Bordeleau à propos de l’invité de marque du FCGI. Les organisateurs présenteront dans un premier temps une rétrospective de sa carrière cinématographique, puis sera projeté en primeur régionale son dernier film, Les trains de la vie.

À l’horaire, le festival propose également un atelier pour les cinéastes avec le producteur Jean Tourangeau, des projections de films dans les résidences pour aînés et les milieux scolaires, une soirée d’improvisation de doublage cinématographique, une projection-débat portant sur l’accouchement naturel et réserve quelques surprises aux amateurs du 7e art. \\

> cinemagensdici.org

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L’INDICE BOHÉMIEN // SEPTEMBRE 2013 5

À la uneLa programmation jeunesse de l’Agora des Arts

Du théâtre sur mesure

// Staifany Gonthier

L’Agora des Arts offre cette année un volet des plus intéressants destiné spécia-lement au jeune public de 1 à 15 ans. Du théâtre à la musique en passant par le spectacle de marionnettes, tout y est pour que petits et plus grands y découvrent, ou redécouvrent, les arts de la scène en famille ou lors d’une sortie scolaire.

L’automne nous réserve le spectacle de théâtre pour les enfants de 8 à 12 ans, Les mains dans la gravelle, où Fred Gravel, artiste en devenir, s’invente un monde merveilleux sans limites alors qu’il vit dans la pauvreté. L’auteur de cette pièce s’adresse aux jeunes en abordant des thèmes tels que l’émancipation afin de leur démontrer à quel point le pouvoir de l’imaginaire est précieux. À voir les 15, 16 et 17 octobre 2013.

Dès janvier 2014, l’Agora abritera le spectacle S’embrasent, de la troupe Bluff, théâtre de création, où Jonathan crée un coup de foudre qui bouleverse tout le monde lorsqu’il embrasse Latifa. Offert aux 14 ans et plus, cette partition lumineuse d’à peine une heure mêle audacieusement poésie, danse, musique et sampling vocal, pour raviver en chacun de nous la flamme et l’émoi du premier amour.

En scène le 31 mars et les 1er et 2 avril 2014, Édredon est destiné tout spécialement à la petite enfance (enfants de 1 à 5 ans). Pour cette première création des Incomplètes, le rêve, le rapport à l’autre et à l’ailleurs sont mis de l’avant dans un spectacle alliant poésie du corps, ombres chinoises, imagerie vidéo et installation de lampes sonores. D’une courte durée de 30 minutes, les tout-petits pourront apprécier davantage cette prestation puisqu’elle se déroulera tout près du jeune public.

En avril, toujours sous le thème de la jeu-nesse, L’ivresse des profondeurs gravira les planches. On y voit quatre adolescents aux prises avec leurs conflits intérieurs mais aussi avec leurs préoccupations environnementales. La compagnie de création Nuages en pantalon présente ce spectacle de théâtre alliant danse et vidéo pour les jeunes de 12 à 15 ans et nous offre une prestation physique où le mouvement exprime le bouillonnement intérieur et les émotions qui sourdent de chacun.

Pour conclure la programmation théâtrale jeune public, un spectacle de marionnettes pour les 5 à 8 ans nous est offert. Une histoire dont le héros est un chameau et dont le sujet est la vie livre un texte rempli de rêves. Deux marionnettistes et une danseuse nous entraînent avec eux, le 1er et 2 mai 2014, dans une véritable caravane d’images et de mouvements, au rythme des musiques envoûtantes du désert.

En avant la musique!

En plus de ces cinq pièces théâtrales présentées au jeune public, l’Agora offre également deux spectacles de musique dont Le messager de Noël, dès le 7 décembre 2013, du célèbre chanteur familial Gilles Parent, et Les sept trompettes de Fred Piston des Jeunesses musicales du Canada, présenté les 14, 15 et 16 avril 2014. Pour se procurer des billets, il suffit de se rendre sur ticketacces.net où les heures des représentations seront affichées environ un mois avant leurs présentations. Rendez-vous au www.agoradesarts.com pour plus d’informations concernant la programmation complète de l’Agora des Arts. \\

> agoradesarts.com

Jeudi 12 septembre 2013Club de golf Beattie18, chemin du Golf, La Sarre

Coût joueur membre 80 $ - coût joueur non-membre 95 $

Pour inscription : www.cdrat.fcdrq.coop section Évènements

L’auteure de Tout cru dans l’bec de passage à Rouyn-Noranda

Atelier de « crusine express » pour manger vite fait, bien fait! // Ariane Ouellet

Originaire de Rouyn-Noranda, Chantale Roy sera de passage dans sa ville natale pour souligner la 2e édition de son livre de cuisine Tout cru dans l’bec. Elle sera présente à la Librairie en marge, rue Perreault, le vendredi 6 septembre de 18 h à 20 h pour une séance de signatures agrémentée d’une dégustation.

Les adeptes d’alimentation saine peuvent aussi s’inscrire à un atelier de « crusine express » qui aura lieu au Petit Théâtre du Vieux Noranda le lundi 9 septembre de 18 h 30 à 21 h 30. Les billets sont disponibles au coût de 55 $ par personne sur le site chantaleroy.ca ou encore à la boutique d’alimentation La Semence, sur la 7e rue à Rouyn-Noranda.

> chantaleroy.ca

> petittheatre.org

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ÉDREDON POuR LES 1 À 5 ANS

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6 L’INDICE BOHÉMIEn // CaHIEr agrOaLIMENtaIrE // juILLEt-aOût 2013

Annonces du ministre Maka Kotto pour l’Abitibi-Témiscamingue

De l’eau au moulin pour des organismes culturels

// Yves Prévost

Le ministre de la Culture et des Communications du Québec, M. Maka Kotto, annonçait en juillet des accords et subventions à trois organismes culturels d’Abitibi- Témiscamingue pour un montant de plus de 4 millions de dollars.

Le Petit Théâtre du Vieux Noranda poursuit sa cure de jouvence

La principale tranche de la subvention revient au Petit Théâtre du Vieux Noranda, qui se voit accorder 2,8 millions de dollars. « La première phase de nos travaux consistait en une mise à niveau sécuritaire de nos installations, indique Rosalie Chartier-Lacombe, directrice générale de l’organisme. La seconde phase a permis d’améliorer l’équipement de scène. Cette subvention nous permettra de procéder à la troisième phase, qui vise l’agran-dissement et l’aménagement du théâtre. »

L’aménagement permettra ainsi au Théâtre de disposer d’air climatisé et d’un ascenseur pour personnes à mobilité réduite, tandis que l’agrandissement créera des locaux de répétition avec isolation acoustique. « Le Petit Théâtre est très utilisé, 220 jours par an, parfois par plusieurs groupes en même temps. L’agrandissement simplifiera la cohabitation », explique Mme Chartier-Lacombe.

Le cachet Art déco du Petit Théâtre sera mis en valeur et le sous-sol rappellera son passé de salle du Canadian Corp. Les travaux devraient se terminer au printemps 2015.

« Les subventions de la Fonderie Horne et des Caisses Populaires Desjardins nous ont aidé dans notre campagne de financement, poursuit la directrice générale, mais il reste encore 100 000 $ à récolter. Cet automne, nous aurons une activité 1, 2, 3, go, mon Petit Théâtre, je l’aime en action. Nous comptons sur l’aide de la population pour en faire un succès. »

Du développement à l’École du Rang II d’Authier

À Authier, c’est un accord de principe de 600 000$ qui a été annoncé avec l’École du Rang II, dans le but de construire un centre d’interprétation. « Toute l’école est monument historique, explique Carole Morneau, directrice générale de l’École du Rang II. Il n’est donc pas possible de l’agrandir ni de la modifier. Avec un centre d’interprétation, nous pourrons exposer notre collection d’objets et de livres anciens. Nous pourrons également fonctionner à longueur d’année. »

Le centre, construit sur le terrain de l’école, sera dédié aux activités patrimoniales, mais aussi aux artistes-peintres, écrivains, musiciens. Il sera également accessible aux entreprises, par exemple pour leurs assemblées annuelles. « Le centre d’interprétation ne sera pas qu’au service des gens d’Authier, poursuit Mme Morneau. Notre but est de cou-vrir toute la MRC d’Abitibi-Ouest. »

En attendant le centre d’interprétation, l’École continue à se développer avec ses bâtiments actuels. « Le théâtre interactif a été un très grand succès, avec 2000 personnes ayant assisté à une présentation cette année, indique Mme Morneau. Au niveau de l’école, un second scénario d’animation est en développement pour diversifier l’expérience de la visite. »

Une nouvelle bibliothèque pour Macamic

À Macamic, c’est un montant de 670 000$ qui a été annoncé pour la relocalisation de la bibliothèque.

La bibliothèque actuelle, située dans le Centre Joachim-Tremblay, souffre à la fois de problèmes d’accessibilité, d’insonorisation et d’espace. La nouvelle bibliothèque, qui sera construite près de l’hôtel de ville, triplera la superficie disponible. Ceci permettra d’offrir un accès aux nouveaux médias d’information, tels les DVD, ainsi qu’un coin pour les petits et des aires de lecture. \\

Page 7: SEPTEMBRE 2013 // L'INDICE BOHÉMIEN // VOL. 05 - NO. 001

L’INDICE BOHÉMIEN // SEPTEMBRE 2013 7

Chronique en trois temps

// Dominic Ruel

Rentrée spéciale pour moi cette année, après quatorze mois de congé. Bien heureux d’être de retour au travail. De toute façon, ça reste depuis toujours l’un des plus beaux temps de l’année. Un temps rempli de chaleur et d’énergie, même si les journées raccourcissent. Faites le compte : quand je prendrai ma retraite comme prof, j’aurai connu cinquante-cinq rentrées sco-laires. C’est beaucoup, on y prend goût! J’aime la frénésie, un peu

comme avant Noël. Ça devrait être un temps de joie. Retourner à l’école, ce n’est pas retourner à la prison. Ce qui s’y fait reste noble et sain : apprendre, découvrir, réfléchir. Tous les enfants devraient avoir le sourire fendu jusqu’aux oreilles. Les parents aussi.

Moi, je ris, non, je rage, malgré tout, à chaque rentrée, quand on diffuse et rediffuse les reportages sur les coûts du retour à l’école et la « complexité » des listes scolaires. Je soupçonne TVA de repasser le même, année après année. Madame Unetelle, l’air piteux, la marmaille à côté, se plaint de la facture salée. Le Citoyen rapportait en août que, selon la firme Ernst & Young, les dépenses scolaires s’élèveront à 284 $ par enfant et qu’il fallait s’en inquiéter. Vraiment? Il est vrai que E&Y compte aussi les vêtements, les chaussures et les appareils électroniques là-dedans. Voilà l’erreur. Souliers? Vêtements? Oh! Madame, sans école, vos enfants seraient-ils des va-nu-pieds? Des guenilleux? Y a-t-il « iPad » d’inscrit sur la liste de 3e année? Pendant ce temps, les ventes de cellulaires restent élevées et les petits joueurs de hockey ont des « one-piece » à 250 $. Même Sport Expert vend des souliers de course pour junior à 75 $. Ça se vend, c’est tendance. Les muscles durs, oui!, la tête bien faite, non? Une question de priorité, faut croire…

Autre chose, qui n’est pas éloignée de la précédente, finalement : la vente de livres est en baisse au Québec. De 4%, selon l’Institut de la Statistique. On ne parle pas de l’écart entre les riches et les pauvres, de la violence conjugale ou de la pollution des eaux. La vente de livres! Triste statistique.

Pourtant, jamais dans l’histoire de l’écrit et de l’imprimé n’y a-t-il eu une aussi vaste quantité et variété de livres. Des milliers et milliers de romans, des bouquins sur les étoiles, les lions, Picasso, la vie des esclaves à Rome il y a deux mille ans, le bien-être affectif en période de ménopause. Il semblerait présentement que seuls les romans sado-maso « soft » s’achètent… peut-être par les femmes en ménopause, pour leur bien-être… On comprend mieux pourquoi Renaud-Bray offre aussi des machines à expresso, des bougies, des miroirs et des vases, des plantes et des fleurs.

Dernier point, et là on s’éloigne pas mal : même ma fille de huit ans trouve dommage et laid ce qui a été fait à l’église ukrainienne de Val-d’Or. Tout ce jaune, ces coulisses de peinture sur la devanture, ce travail inachevé… Dans une ville qui compte son patrimoine sur les doigts de la main, il faudrait peut-être faire plus attention… \\

HumeurUn cadeau littéraire pour le centenaire d’Amos

// Martin Villemure

Après Val-d’Or et Rouyn-Noranda, Amos aura son recueil de textes d’auteurs locaux livré à temps pour le 100e anniversaire de la municipalité. C’est le mercredi 13 août dernier que la Ville d’Amos a confirmé son appui financier au projet Amos Littéraire, ce qui en a assuré la faisabilité budgétaire. Ne reste plus qu’à recruter suffisamment d’auteurs, ce que les organisateurs sont confiants d’atteindre en lançant un appel de textes pour une publication collective.

Les auteurs de la MRC Abitibi ont donc jusqu’au 31 octobre 2013 pour déposer un texte inédit de leur cru dans lequel on doit sentir la présence, à l’avant-plan ou discrètement, d’Amos-région. Les auteurs sont libres de choisir la forme littéraire de leur choix (poésie, nouvelle, conte, légende, récit, témoignage, paroles de chansons, etc.) mais doivent limiter leur production à 3000 mots.

Initié par le Club de lecture d’Amos, ce troisième recueil collectif régional sera de nouveau piloté par Les Éditions du Quartz, coopérative de solidarité qui a aussi édité les recueils de Val-d’Or et de Rouyn-Noranda. Selon Irène Breton, membre du Club de lecture d’Amos, l’initiative de ce projet est venue suite à une visite de Gilles Massicotte et de Denys Chabot au Club de lecture d’Amos, qui leur ont donné envie d’emboîter le pas et de profiter de l’effervescence de 2014. L’opportunité est effectivement très belle selon Mme Breton : « Avec la coïncidence du Salon du livre et du 100e anniversaire de la Ville d’Amos en 2014, je pense qu’au niveau culturel, cette initiative devrait nous faire émerger un peu plus et faire connaître les auteurs du territoire car certains sont connus et d’autres moins connus sur le territoire de la MRC Abitibi. »

Amener les auteurs à publier

L’appui local du projet, le fait de pouvoir compter sur l’implication de gens de la commu-nauté d’Amos et les résultats obtenus par les publications antérieures explique l’enthou-siasme des Éditions du Quartz face à projet. « Je suis convaincue que c’est un instrument fondamental pour amener les gens à se faire confiance pour écrire et être publiés. Parmi les auteurs de Rouyn-Noranda littéraire, 8-9 en étaient à leur première publication et parmi ceux-ci, 4 ont l’intention de publier prochainement », nous confie Suzanne Dugré, membre du conseil d’administration des Éditions du Quartz, impliquée dans la publication.

Les textes peuvent être envoyés jusqu’au 31 octobre à l’adresse courriel suivante  : [email protected]. Il est à noter que pour assurer l’intégrité du processus de sélection des textes, ces derniers doivent être titrés mais non identifiés. Ainsi, les jurés pourront analyser les textes sans être influencés par le nom de l’auteur. Un formulaire doit être rempli par chaque auteur afin d’y inscrire ses coordonnées et le titre de l’œuvre auquel il est associé. Le formulaire est disponible sur le site Web des Éditions du Quartz. \\

> editionsduquartz.com

Littérature

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8 L’INDICE BOHÉMIEn // SEPTEMBRE 2013

Prix Implication jeunesse remis à Tommy Collardc’est en juin dernier que le Forum jeunesse de l’abitibi-Témiscamingue (FJaT) procédait à sa remise annuelle du prix implication jeunesse, qui vise à valoriser, encourager et reconnaître l’implication citoyenne des jeunes de 18 à 35 ans dans leur milieu. cet article est le premier d’une série visant à faire connaître les lauréats 2013 ainsi que leurs réalisations.

La participation citoyenne est l’encouragement de la prise en main du développement local par ses citoyens. Les actions peuvent être indivi-duelles ou collectives, régulières ou non. Le résultat est la contribution active des citoyens dans l’amélioration de leur communauté. Par-ticiper à un débat, s’impliquer dans l’organi-sation d’un événement, siéger sur un conseil d’administration ou être actif dans une orga-nisation communautaire ne sont que quelques exemples d’actions visant à améliorer le milieu de vie des jeunes et ainsi refléter davantage ces citoyens et leur dynamisme.

Un ambassadeur jeunesse dynamique Tommy Collard est un jeune homme de La Sarre qui a fait un retour en Abitibi-ouest il y a quelques années pour « faire bouger les choses et mobiliser les jeunes ». Président de la Jeune Chambre de commerce (JCC) d’Abitibi-ouest, vice-président de la Fondation JAC qu’il a participé à fonder pour venir en aide aux enfants malades et président d’honneur de la campagne de financement Abitibi-ouest de Centraide Abitibi-Témiscamingue, voilà quelques-unes de ses implications.

Le retour en terre natale était évident pour lui et sa conjointe, originaires de La Sarre. Tommy étant fils de parents entrepreneurs, le goût d’aider les jeunes ayant des projets plein la tête est inscrit dans sa façon de faire et de voir l’avenir dans son coin de pays depuis sa jeunesse.

Son désir d’implication sociale a débuté essentiellement avec la création de la JCC que l’on connait sous le nom Dynamo inc. La volonté de donner aux jeunes entre-preneurs un lieu commun et convivial pour échanger sur les problématiques et la vision des jeunes entrepreneurs de l’Abitibi-ouest est l’essence même du promoteur de l’engagement citoyen que le jeune homme deviendra. Par la suite, les situations se sont davantage présentées à lui afin qu’il puisse s’engager dans le milieu des jeunes et des entrepreneurs en particulier : tournois de golf, Défi Speedo Sprint International, Course À Go on Centraide, Bières & Compagnie, Martini Causerie Dynamo, soirées conférences, etc.

Tommy se voit davantage comme un organisateur et un mobilisateur et quelqu’un qui souhaite simplement avoir du plaisir à réseauter les jeunes entre eux afin de créer une dynamique nouvelle. C’est un modèle d’implication dans son milieu et surtout un modèle pour son entourage.

Tommy est le récipiendaire du Prix implication citoyenne 2013 du FJAT. De son propre aveu, il dit le partager avec tous ceux et celles qui s’engagent dans leur milieu en Abitibi-ouest.

Mo Ducloswww.fjat.qc.ca

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L’INDICE BOHÉMIEN // SEPTEMBRE 2013 9

Littérature Les livres de RoxanneLes livres de Roxanne

Savez-vous qu’en Abitibi-Témiscamingue, nous avons une maison d’édition qui se spécialise dans la littérature jeunesse, Les Éditions Z'ailées

www.zailees.com

38e édition du22 au 25 mai 2014à Amos

Nouveau roman jeunesse pour un écrivain d’ici

François Belisle s’assombrit

// Geneviève Pelletier

C’est dans le cadre des Journées de la Culture qu’aura lieu le lancement du tout dernier livre de François Belisle, les 26 et 27 septembre prochains aux bibliothèques de Val-d’Or et de Rouyn-Noranda. Né de la plume du romancier abitibien, l’ouvrage à paraître aux éditions les Z’Ailées s’intitule cette fois-ci… SoK!

Après les trois tomes de la série Les Moufettes de Dorbourg et le roman Opération Pieuvre, cette cinquième œuvre jeunesse s’adresse aux adolescents de plus de 13 ans et aborde plusieurs thèmes dont celui de la vengeance. « Ceux qui ont lu les autres livres que j’ai écrits remarqueront assurément que SoK est plus sombre que les autres », affirme l’auteur.

Dans une trame inspirée de « l’allégorie de la caverne » de Platon, l’histoire relate le vécu de cinq jeunes à qui des parents veulent donner une bonne leçon. Estimant leur progé-niture trop obnubilée par leur console de jeu SoK, ils élaborent un plan visant à y faire jouer les adolescents dans des conditions extrêmes. C’est finalement après qu’ils les aient enlevés et conduits dans une grange isolée qu’une amie du groupe remarque leur absence et se met à leur recherche. Les choses se compliquent alors… Se pourrait-il que l’aventure se termine moins bien que prévu au départ? « Il faudra lire le livre pour le découvrir! » sourit François.

Quand on l’interroge sur cette passion qui l’anime pour la littérature jeunesse, ce dernier raconte comment la vie l’a mené d’elle-même sur cette voie. Néanmoins, il ne cache pas son désir d’écrire éventuellement un roman pour un public adulte et il semblerait également qu’il ait récemment travaillé sur un projet pour les 8-9 ans. Tous se réjouiront probablement de cette nouvelle puisque l’écrivain, qui a d’ailleurs déjà écrit pour le théâtre et collaboré à plusieurs recueils de nouvelles, n’a décidemment pas fini de montrer l’étendue de son talent! \\

> francoisbelisle.com

> zailees.com

Origami Yoda, par Tom Angleberger

« Lire ce livre tu dois! »

// Roxanne Archambault

« La marionnette en papier de Dennis a-t-elle de vrais pouvoirs? Est-elle capable de prédire l’avenir? Ou n’est-ce qu’une énorme farce? Au collège, tout le monde s’interroge… »

Origami Yoda est une série de romans qui mettent en scène un garçon étrange, Dennis, et son Yoda en origami (papier plié). Le garçon demande à ses amis de lui poser des questions, puis leur donne, avec une voix ratée de maître Jedi, des conseils qui marchent vraiment! Espérons qu’Harvey ne viendra pas tout gâcher avec son nouvel origami… Les modèles d’origami sont disponibles à la fin de chaque livre de la série.

Tom Angleberger, auteur américain, a écrit la série Origami Yoda qui comprend, pour l’instant, quatre tomes, dont seuls les deux premiers ont été traduits jusqu’à maintenant : L’étrange cas Origami Yoda et Kraft Vador contre-attaque. Cette série particulière est construite autour des témoignages de dif-férents élèves. C’est une histoire captivante qu’on ne peut quitter qu’une fois le livre terminé!

Les illustrations au feutre noir sont très simples, mais originales. Tom Angleberger a voulu qu’elles aient l’air dessinées par un garçon de 12 à 14 ans, et c’est très réussi.

Je recommande Origami Yoda, surtout pour les fans de Star Wars de 11 à 13 ans. Quelques références sont données pour ceux qui ne connaissent pas Star Wars, mais c’est un peu plus complexe. \\

Petites, jolies et pratiques, les « Boîtes à livres » ornent depuis la mi-juillet le paysage de Laverlochère. Ces boîtes contiennent des livres qui peuvent plaire autant aux tout-petits qu’aux lecteurs aguerris.

Dominique Roy, qui siège entre autres sur le conseil d’administration de la Corporation de développement de Laverlochère, avait envie de créer un événement, un projet rassembleur, qui donnerait envie aux gens de s’approprier ce bel objet qu’est le livre. Le principe est simple : les gens ayant envie de lire se rendent à l’une de ces boîtes à livres situées au 5, rue St-Isidore et au Parc de la Marmaille et en cherchent un qui

les intéresse. Ils trouvent et ils prennent simplement le livre tout en prenant soin d’y en déposer un autre. Ce principe tourne autour de la bonne volonté, du partage et de l’échange.

Il n’est pas nécessaire d’être résident de Laverlochère pour pouvoir bénéficier du service. Les passants, les touristes sont grandement invités à venir profiter de ce service. Le livre qui voyage, les histoires qui dépassent les frontières, c’est un concept qui a vu le jour sur la grande route des glo-betrotteurs. Les livres sont souvent le meil-leur ami du nomade; néanmoins, ceux-ci peuvent devenir lourds à transporter. Échanger un livre ou laisser celui-ci sur

place est un bon moyen de laisser vivre l’histoire!

Ce concept peut très bien vivre ici, dans notre région. D’ailleurs, Mme Roy affirme que le projet se porte bien. Les livres arrivent et repartent, la réserve de départ n’est déjà qu’un vague souvenir. Cette initiative sera peut-être un élément déclencheur. À quand des boîtes à livres dans chaque municipalité? \\

Boîtes à livres à Laverlochère

Lectures à partager

// Valéry Roy

ANGLEBERGER, TomOrigami Yoda,

éditions Seuil Jeunesse

« …ILS PRENNENT SIMPLEMENT LE LIVRE TOuT EN PRENANT SOIN D’Y EN DÉPOSER uN AuTRE. CE PRINCIPE TOuRNE AuTOuR DE LA BONNE VOLONTÉ, Du PARTAGE ET DE L’ÉCHANGE. »

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10 L’INDICE BOHÉMIEn // SEPTEMBRE 2013

C’est le 26 septembre que se terminera l’exposition Ma-Reine Bérubé, Une femme plus grande que nature au Vieux-Palais d’Amos. Présentant des œuvres réalisées sur une large période de la vie de la peintre, l’exposition comprend une variété de tableaux, représentative du grand éventail de sujets qui ont préoc-cupé cette pionnière des arts visuels en région.

Ma-Reine Bérubé (1919-2004) a débuté sa carrière de peintre assez tard dans sa vie, après avoir élevé ses cinq enfants.  Dans le catalogue accompagnant l’exposition, l’artiste précise  : « J’ai fait mes études secondaires à l’école normale d’Amos, avec option dessin-couleur. Plus tard, j’ai obtenu un baccalauréat en arts plastiques à l’Université du Québec ».

L’exposition présente le travail d’une femme témoin de son temps, qui a évolué

au fil de sa vie. On y voit des tableaux qui parlent des débuts de la colonisation de la région dans les années 30, et d’autres qui évoquent des scènes de la vie quoti-dienne en Abitibi. Certains la présentent même souffrante, alors qu’elle était enfant. Si elle se laisse parfois aller à des œuvres plus légères, quelques tableaux sont aussi un hommage aux beautés du paysage abitibien. Finalement, les dernières œuvres des années 1980 témoignent d’une certaine préoccupation sociale.

Ma-Reine est décédée le 29 décembre 2004 en Outaouais. Le journal l’Écho titrait, le 12 janvier 2005  : « L’Abitibi pleure sa première peintre », citant Denys Chabot, dans le catalogue, qui parlait de l’artiste comme de « la première peintre abitibienne à donner de la poésie à ces savanes et à ces marécages ». \\

> palais-maisonauthier.com

Ma-Reine Bérubé, une artiste témoin de son temps // Michèle Paquette

201, avenue Dallaire, local 154 • Rouyn-Noranda

Directeur / Directrice général(e)LE POSTE*• Gérer les activités cycliques du centre, les ressourceshumaines,matériellesetfinancières;

• Assurerunrôledeleaderauseindumilieucultureletdeproximitéauseindelacommunautéartistiquelocaleetrégionale.

LA FORMATION • Formation universitaire pertinente en muséologie,enhistoirede l’art,enartsvisuelset/ouenadministra-tion,ouexpertisepertinented’unminimumdetroisansdanslagestiondeproduitsculturels;

• Espritd’initiative,sensdesrelationspubliques,leadershipetmotivation;

• Maîtrise du français. La pratique d’autres langues seraconsidéréecommeunatout.

Horaire:35 h / semaineEntréeenfonction:octobre 2013Salaireetconditionsdedépart:à négocierPérioded’affichage:du 21 août au 6 septembre 2013

*Voyez tous les détails de l’offre d’emploi sur le site Internet du CERN au www.cern.ca .

Toute personne intéressée est priée de faire parvenirune lettre de motivation ainsi qu’un curriculum vitaeau plus tard le 6 septembre 2013àl’attentionde:

MonsieurNoëlNeveu,présidentCentre d’exposition de Rouyn-Noranda201,avenueDallaire,local154Rouyn-Noranda(Québec)J9X4T5

Courriel:[email protected]élécopieur:(819)762-9425

Seuleslespersonnesretenuespourentrevueserontcontactées.

Créé en 1973, le Centre d’exposition de Rouyn-Noranda (CERN) est un lieu de diffusion, de création, d’anima-tion et d’éducation accrédité par le ministère de la Culture et des Communications du Québec. Nouvellement installé au centre-ville de Rouyn-Noranda, il accueille chaque année des dizaines d’expositions d’artistes d’ici et d’ailleurs, de même que des expositions thématiques.

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oiRenversement mentors / mentorés

// Marie-France Beaudry

En cette période de rentrée scolaire, il est fort à propos d’aborder la relation qui existe entre les jeunes et la technologie. D’un point de vue artistique, cet univers représente un terrain de jeu à l’innovation et à l’inventivité. Qu’il soit question des possibilités d’encourager et de promouvoir le talent d’une jeu-nesse florissante ou de mettre de l’avant les opportunités de création numé-rique, ces nouvelles méthodes de communication constituent une avenue favo-risant l’épanouissement.

À titre d’exemple, nous connaissons déjà la popularité sur YouTube de la jeune chanteuse Kayla Lyssan, dont certaines des vidéos comptent plus de 80 000 vision-nements. Il y a aussi Jeffrey Bertrand qui a conçu à 24 ans l’application de jeu Farmer Fields, une création qui a permis au jeune homme de mettre à profit son imagination.

Pour la première fois dans l’histoire, les plus jeunes en connaissent davantage sur l’utilisation d’une technologie dominante que leurs aînés. Nous sommes souvent conscients des dangers qui surgissent de l’utilisation de l’Internet. Sans vouloir minimiser ces incidents, il faut reconnaître que l’univers numérique laisse une réelle place à la créativité et à l’innovation. \\

Pour visionner les performances de Kayla Lyssan :

> youtube.com/channel/UC39O1NRsmm6VZTqlxoDGB6Q

Pour télécharger l’application Farmers Field

> itunes.apple.com/ca/app/farmers-field/id674619297?mt=8

Arts et technologie

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L’INDICE BOHÉMIEN // SEPTEMBRE 2013 11

Vues sur le nordLe Prix de l’or

// Martin Blais

Suivre le courant, de faille en faille, d’un trou à l’autre, c’est ce qui paraît être le destin du mineur en Abitibi et ailleurs, depuis des décennies et indéfiniment encore. Les humeurs de la finance règlent le prix de ce qu’il travaille à extraire, faisant de lui et sa famille des nomades orientés vers la promesse de prospérité.

La production cinématographique de l’ONF des années 1950 conservait les relents des stratégies de propagande utilisées surtout pendant la guerre. C’était juste avant que les Jutra, Carle, Brault et Perreault s’empoignent d’une liberté formelle et éditoriale salvatrice. Les débuts du cinéma de fiction à l’ONF, fait intéressant, se sont tournés en partie en Abitibi, avec Les Brûlés (1959) de Bernard Devlin et Tout l’or du monde (1959), court-métrage réalisé par Roger Blais et écrit par Gilles Carle, qui se déroule dans une petite ville minière désertée, en bordure de Rouyn.

La famille Leblanc est sur le point de se déchirer. Le prix de l’or a chuté, ayant pour conséquence la fermeture de la mine de la localité dont la réouverture est tout sauf immi-nente. La seule option pour les Leblanc est l’exil, ce à quoi Aristide, le père de famille, s’oppose avec un entêtement sentimental. Pensant débarquer cinq ans plus tôt sur une terre prospère pour longtemps, pensant se « mettre riche » grâce à la mine d’or de la place, sa déception est énorme, pathétique, et l’orgueil est dur à ravaler. C’est le thème de Tout l’or du monde, ravaler son orgueil et repartir travailler ailleurs, pour le bien de soi-même et de sa patrie. Cette vision un brin utilitariste, personnifiée par Maurice Duplessis (et Lucien Bouchard plus récemment), se transmet dans la résignation d’Aristide, qui décidera candidement de déménager à Val-d’Or pour trouver travail. Puis, c’est au narrateur de nous inculquer la grande leçon du film : « Dans les régions minières, l’or n’est pas la richesse mais la vie. Quand on le découvre, il faut l’extraire avec hâte, quand il s’épuise on doit le trouver ailleurs. » À vos valises, mineurs, que ça vous plaise ou non.

Tout l’or du monde est aussi, agréablement, un récit d’enfance laissée à elle-même. Dans le vide autoritaire qui s’est créé dans leur patelin, les enfants mettent en scène une organisation municipale, avec un maire, un sheriff et un chef des pompiers. Les quelques enfants qui restent prennent la place des adultes, jusqu’à ce qu’ils mettent feu à un édifice de la mine. Cet événement laisse supposer que le village à l’abandon leur laisse trop de liberté et qu’il serait donc mieux pour eux de partir.

On a le plaisir dans Tout l’or du monde de redécouvrir Hélène Loiselle, décédée au mois d’août dernier. Loiselle fut indéniablement une des actrices les plus importantes du Québec, tant sur les planches qu’à l’écran. Elle décrocha ses rôles les plus marquants pendant les années 1970, notamment dans Les Ordres du réalisateur Michel Brault et Mon oncle Antoine de Claude Jutra.

Tout l’or du monde peut être vu sur youtube.com, dans la généreuse collection de l’ONF. \\

Ma-Reine Bérubé, une artiste témoin de son temps // Michèle Paquette

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Surveillez-ledans le SAC PLUS

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TOuT L’OR Du mONDE (1959), COuRT-MÉTRAGE RÉALISÉ PAR ROGER BLAIS ET ÉCRIT PAR GILLES CARLE, quI SE DÉROuLE DANS uNE PETITE VILLE MINIÈRE DÉSERTÉE, EN BORDuRE DE ROuYN.

ONF.CA/FILM/TOuT_L_OR_Du_MONDE

Page 12: SEPTEMBRE 2013 // L'INDICE BOHÉMIEN // VOL. 05 - NO. 001

12 L’INDICE BOHÉMIEn // SEPTEMBRE 2013

ACTIVITÉS GR ATUITES

PARTICIPER

C’EST DÉFENDRE TOUTE LA CULTURE

27, 28 ET 29 SEPTEMBRE

Grands partenaires : Partenaires associés :

Dites-nous ce que la culture représente pour vous !

twitter.com/Les_Journees

facebook.com/journeesdelaculture

AmosCentre d’exposition d’Amos819 732-6070Poterie avec Catherine DubéPour tous / Sam. de 13 h à 16 h 30

Collectif des Fées en feu819 444-8803Randonnée guidéePour tous / Dim. de 14 h à 15 h

Génies en herbe Harricana819 732-3221, poste 3370Tests pour situer votre culture généralePour tous / Ven. de 9 h à 15 h 30Sam. de 10 h à 15 h 30 Améliorez votre culture généralePour tous / Sam. de 9 h à 16 h 30

La Maison Hector-Authier819 732-5028Soirée avec le conteurPour tous / Sam. de 19 h 30 à 21 h 30

Les Fêtes du centenaire de la ville d’Amos, 819 444-2014, poste 2Programmation des Fêtes du 100e

Pour tous / Sam. de 13 h 30 à 15 h

Ville d’Amos819 732-9233, poste 257Remise du Prix Thérèse PagéPour tous / Ven. de 17 h à 19 h Concert interactifPour tous / Sam. de 13 h 30 à 16 h 30

La SarreCentre d’art Rotary, 819 333-2294Arts visuels et métiers d’artPour tous / Ven. de 13 h 30 à 17 h Théâtre et danse13 ans et + / Sam. de 13 h 30 à 15 h Atelier d’improvisation13 à 18 ans / Dim. de 13 h 30 à 15 h 30 Programmation 2013-2014.Pour tous / Dim. à 14 hSpectacle du groupe LUBIKPour tous / Sam. de 20 h à 22 h

LatulipeMunicipalité de cantons unis de Latulipe-et-Gaboury, 819 747-4281Conférence sur Mgr Élie-Anicet LatulipePour tous / Ven. de 17 h à 18 h Performer devant publicRemise de prixPour tous / Ven. de 19 h 30 à 22 h Deux contes avec Guillaume Beaulieu13 ans et + / Ven. de 19 h 30 à 22 h Musique traditionnelle13 ans et + / Ven. de 22 h à 00 h

LorrainvilleLa Galerie Notre-Dame819 625-2679Murale extérieurePour tous / Ven. Sam. Dim. de 10 h à 12 h / 13 h à 17 h

MalarticAndré Bernard, Maison de la Famille de Malartic, 819 757-2225Balade animéePour tous / Ven. de 19 h 30 à 20 h 30

le P’tit Journal de Malartic819 757-2929Visite guidée et participationPour tous / Ven. de 13 h à 18 h

MancebourgCentre d’art Rotary, 819 333-2294Estampe avec l’artiste Roger PelerinPour tous / Sam. de 10 h 30 à 16 h

TemiscamingMusée de la Gare. 819 627-1846Pièce avec des marionnettes3 à 6 ans / Ven. de 10 h à 11 h 30 Improvisation et présentation 7 à 12 ans / Ven. de 13 h à 14 h 30

Rouyn-NorandaOzen studio, 819 762-6936Danse avec Josée Roberge13 ans et +Sam. de 13 h 30 à 15 h

Ville de Rouyn-Noranda819 797-7111Divers ateliers sur réservationPour tous / Ven. de 8 h à 11 h 30 / 12 h 30 à 16 h ExpositionsPour tous / Ven. Sam. de 12 h à 20 h Sérigraphie en atelier sur réservationPour tous / Ven. Sam. de 13 h à 16 h Circuit animé sur réservationPour tous / Sam. de 9 h 30 à 11 h 30 et de 13 h 30 à 15 h 30 Peinture sur verre (AM), porcelaine (PM)Pour tous / Sam. de 10 h à 12 h et de 13 h à 15 h Histoires d’Amérique latine et d’AfriqueJeunes / Sam. de 10 h à 11 h Chant de répertoirePour tous / Sam. de 14 h à 16 h 30 Danses du monde traditionnellesPour tous / Sam. de 14 h à 17 h Heure de contesJeunes / Sam. de 15 h à 16 h Prix de la culture 2013Pour tous / Sam. de 17 h à 19 h

Val-d’OrCentre d’exposition de Val-d’Or819 825-0942, poste 6250Circuit pédestre / BilinguePour tous / Sam. de 13 h à 15 h

La Cité de l’Or819 825-1274, poste 6122Mini-concerts en trois lieux différentsPour tous / Sam. Dim. de 14 h à 15 h 30

Ville-MarieAtelier Cent Pressions819 622-0976Porte artistique en bois de grèveAnglais / Pour tousSam. de 10 h à 12 h et de 13 h à 17 h

Corporation Augustin-Chénier819 622-1362ExpositionsPour tous / Sam. de 13 h à 20 h

Maison du Frère-Moffet819 629-3533Vidéo et visitePour tous / Ven. de 9 h à 17 h

NORD-DU-QUÉBEC

ChibougamauSociété d’histoire régionale de Chibougamau, shrcnq.comÀ la recherche des toiles du peintre Jean-Claude SimardFrançais / Pour tousSam. de 18 h à 20 h Ville de Chibougamauwww.ville.chibougamau.qc.caSpectacle extérieur avec des groupes locauxFrançais / Pour tous / Ven. de 21 h à 23 h

ABITIBI-TÉMISCAMINGUE

CONCOURS « CULTIVEZ VOTRE CURIOSITÉ » journeesdelaculture.qc.ca

COUREZ LA CHANCE DE REMPORTER UNE DES TROUSSES CULTURELLES DES CRÉATIONS DE NOS AMBASSADEURS : Isabelle Blais, Martin Carrier, Normand Chouinard, Élage Diouf, Elisapie, Philippe Fehmiu, Ève Landry, Karine Ledoyen, Alfa Rococo, Kim Thuy.

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L’INDICE BOHÉMIEN // SEPTEMBRE 2013 13

Équipe et conseil d’administration

De beaux changements à L’Indice bohémien

// Maryse Labonté

Le 1er juin dernier, L’Indice bohémien tenait son assemblée générale annuelle à laquelle ont assisté près d’une soixantaine de personnes.

Le journal culturel est heureux de vous présenter son nouveau conseil d’administration et ses officiers. Martin Villemure a cédé son poste de président à Astrid Barrette-Tessier qui assumera cette fonction pour les deux prochaines années. Merci à Martin pour son grand dévouement et bienvenue à Astrid à titre de présidente!

C’est donc avec une équipe complète et dévouée, provenant de tous les territoires des MRC de la région, que L’Indice bohémien entame sa cinquième année d’existence :

Membres utilisateurs MRC

Astrid Barrette-Tessier Rouyn-Noranda Représentante du Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue et présidente Martin Villemure Abitibi Représentant de la CDR et vice-président Stéphane Audy Vallée-de-l’or Représentant de Technobois Abitibi et trésorier Jessica Gagnon Rouyn-Noranda Représentante du FME et administratrice Guillaume Beaulieu Témiscamingue Représentant de la Société d’histoire de Témiscamingue Nicole Tremblay Abitibi-ouest Représentante la Commission des loisirs de La Sarre

Membres de soutien

Geneviève Gariépy Vallée-de-l’or Marie José Denis Rouyn-Noranda Marie-France Beaudry Rouyn-Noranda Observatrice Suzie éthier Conseil de la culture de l’Abitibi-Témiscamingue

Et tant qu’à changer…

Que diriez-vous d’une nouvelle rédactrice en chef pour amorcer la rentrée culturelle et la 5e année de votre journal culturel? Une femme qui connaît le milieu culturel, qui est pleine de conviction et qui aime les défis? Une artiste-peintre, une photographe, une consultante en productions culturelles, une coordonnatrice artistique? Une femme impliquée dans le milieu culturel depuis près de 15 ans? Une rédactrice ravie de se joindre à une équipe et à un lectorat hors du commun? Je vous la présente avec fierté : Ariane Ouellet.

Nous remercions Jessica Gagnon qui a assumé cette fonction d’une façon intérimaire depuis mai dernier, en remplacement de Nicole Gaulin.

Nous souhaitons à tous ces nouveaux venus un mandat rempli d’expériences nouvelles et enri-chissantes dans une volonté commune de travailler à la promotion de la culture régionale. \\ > indicebohemien.org

ARIANE OuELLET NOuVELLE RÉDACTRICE EN CHEF DE L’INDICE BOHÉMIEN

LE TOuT NOuVEAu CONSEIL D’ADMINISTRATION DE L’INDICE BOHÉMIEN

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14 L’INDICE BOHÉMIEn // SEPTEMBRE 2013

Arts visuelsAppel d’œuvres pour la Biennale d’art miniature de Ville-Marie

Petites œuvres recherchées

//Véronique Aubin

Réunir les créations de 280 artistes pro-venant d’une trentaine de pays, c’est le tour de force qu’ont réussi en 2012 les organisateurs de la Biennale internatio-nale d’art miniature de Ville-Marie. Un exploit qu’ils comptent bien répéter en 2014, au terme de la période d’inscription qui débute ce mois-ci.

Après un quart de siècle d’existence, la biennale compte bien sûr des habitués qui présentent des œuvres à chaque édition. Mais l’équipe est toujours à la recherche de sang neuf. « On tente constamment de pro-mouvoir l’événement auprès des regroupe-

ments d’artistes », soutient Francine Marcotte, membre du comité organisateur. « Les anciens participants deviennent aussi de bons porte-paroles auprès de leurs pairs. Asie, Europe de l’Est, Amérique du sud, etc. : nous avons des ambassadeurs aux quatre coins de la planète. »

Il faut dire que l’événement possède plusieurs atouts pour attirer les créateurs. Environ 1 800 curieux défilent à la galerie du Rift pendant les quatre mois où l’exposition est en place. Autant d’acheteurs potentiels, puisque toutes les œuvres sélectionnées sont automatiquement mises en vente. Les artistes peuvent aussi mettre la main sur plusieurs prix, accompagnés de 5 500$ en bourses.

Les artistes professionnels intéressés ont jusqu’au 1er mars 2014 pour s’inscrire via le site lerift.ca. \\

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L’INDICE BOHÉMIEN // SEPTEMBRE 2013 15

Arts visuels

Martin Beauregard au Centre d’exposition de Rouyn-Noranda

La mort annoncée d’une époque

// Ariane ouellet

Après le Musée des beaux-arts de Montréal et le Centre d’artistes Sagamie, c’est au tour du Centre d’exposition de Rouyn-Noranda d’accueillir, du 6 septembre au 18 octobre prochain, Drive End, un projet photographique de l’artiste d’origine témis-camienne Martin Beauregard.

Un vieux cowboy contemple la ruine d’un cinéparc transformé en cimetière automobile. On pourrait se croire en pleine scène d’un film de Wim Wenders, ou quelque part sur une route américaine désolée. Malgré ces allusions à toutes ces icônes de la culture étasunienne qui frôlent le cliché, un détail indique au visiteur qu’il n’est pas tout à fait au milieu de nulle part; il est à Val-d’Or.

Constituée de quatre images lumineuses immenses de 3 mètres sur 7, l’installation pho-tographique de Beauregard plonge le spectateur dans une mise en scène qui interpelle l’imaginaire culturel du cinéma. Comme l’explique l’artiste, « ces scènes donnent à voir la fin rêvée d’un monde, ou plutôt de deux mondes, comme le résume elliptiquement le titre, Drive End ». On y pressent la chute de l’empire automobile, mais aussi de la culture qui en découle, dont celle des cinéparcs, qui sont condamnés à la disparition au fur et à mesure que l’étalement urbain fait exploser la valeur des terrains.

Beauregard s’intéresse au thème de l’obsolescence; «  celle des technologies, comme le ciné-parc ou l’automobile, qui emportent avec elles des modes de vie, des communautés, toute une culture », peut-on lire dans sa démarche artistique.

L’artiste sera présent lors d’un « finissage » le 18 octobre prochain à 17 h, et le 19 octobre à 13 h, le Centre d’exposition de Rouyn-Noranda invite les intéressés à une rencontre où l’artiste présentera différents aspects de son travail. L’activité est gratuite. Le tout se déroulera au 201, avenue Dallaire, local 154, à Rouyn-Noranda. \\

> cern.ca

Il y en aura pour tous les goûts lors de la Semaine culturelle de La Sarre! Organisée et présentée par la Commission des loisirs de la ville, cette période dédiée à la culture sous toutes ses formes se tiendra du 22 au 29 septembre prochain, aux quatre coins de la municipalité.

C’est d’abord dans le cadre d’une exposition photo que se fera le lancement de la Semaine culturelle. Dans le hall de la salle du conseil de la Ville, tous pourront admirer une panoplie de clichés illustrant les richesses de ce coin de la région. Cette activité ne sera évidemment que la première d’une longue série, où culture sera synonyme de mélodies entraînantes, d’arts de la scène ou même de littérature.

Tout en musique

Les nombreux succès du groupe Lubik au cours de la dernière année font en sorte que son nom est maintenant connu de tous. C’est le samedi que les musiciens lasarrois donneront gratuitement un spectacle aux gens de chez eux, à la salle Desjardins. Dans un style musical tout à fait différent, Les Sœurs Boulay se produiront quant à elles sur scène le 27 septembre, au Théâtre de poche.

Les mélomanes seront ravis d’apprendre qu’ils auront l’opportunité d’assister au répertoire de chansons françaises de Suzelle Perron et Evelyne Drouin, en plus de savourer plus tard dans la semaine les

harmonieuses notes du spectacle Vienne, l’éternelle, où un duo de violoncelle et piano présentera de grandes œuvres musicales.

Du côté des arts visuels

Ce n’est pas tous les jours que nous avons la possibilité de réaliser une œuvre à la façon d’un véritable artiste. C’est exactement ce que propose l’atelier d’initiation à l’estampe, où les participants pourront laisser libre court à leur créativité au cœur même du lieu qui inspire quotidiennement Roger Pelerin.

Ceux qui préfèrent laisser l’exercice de création à d’autres seront interpellés par l’invitation du groupe Reg’Art. C’est dans le hall d’entrée de la Maison de la culture que peintres, sculpteurs et artisans de toutes sortes produiront leurs œuvres, permettant ainsi au public de découvrir les techniques qu’ils utilisent.

Les mots à l’honneur

C’est un atelier en compagnie des formateurs de la Sale ligue d’improvisation qui est pro-posé aux adolescents qui souhaitent appri-voiser les rudiments de cet art scénique. Plaisir garanti, tant pour eux que pour qui-conque choisira plutôt de participer à l’ate-lier d’exploration théâtrale ouvert à tous.

L’amateur de lecture se voit finalement invité à venir échanger en compagnie des membres de La Livrée, le groupe de lecture faisant portes ouvertes pour l’occasion. Les classiques de notre littérature, pourquoi le sont-ils devenus? Chacun aura l’occasion d’émettre son opinion sur le sujet!

Pour obtenir la programmation complète ou pour toute information supplémentaire, les gens sont invités à contacter Véronique Trudel, responsable du Centre d’art Rotary au 819 333-2294, poste 284. \\

La Semaine culturelle de La Sarre

Une culture aux mille visages

// Geneviève Pelletier

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16 L’INDICE BOHÉMIEn // CaHIEr agrOaLIMENtaIrE // juILLEt-aOût 2013

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L’INDICE BOHÉMIEN // SEPTEMBRE 2013 17

C’est le 16 juillet dernier qu’ont été dévoilés les premiers projets sélectionnés dans le cadre de l’Entente de partenariat régional en tourisme, dont le dépôt a eu lieu en décembre dernier.

Cette entente de partenariat, visant à favo-riser les investissements en développement touristique de l’Abitibi-Témiscamingue, a été signée en juin 2012 par le ministère du Tourisme et Tourisme Abitibi- Témiscamingue. La particularité de cette entente de trois ans est qu’elle est liée au développement du tourisme culturel et qu’elle soutient les projets en lien avec  le développement du tourisme culturel en vue de CULTURAT 2015.

Ainsi, le ministre délégué au Tourisme, ministre responsable de la région du Bas-St-Laurent et député de Matane- Matapédia, M. Pascal Bérubé, et le vice-président de Tourisme Abitibi- Témiscamingue, M. Émilien Larochelle, ont dévoilé les premiers projets financés par cette entente, dont le montant total accordé est de 208 000 $. Ce sont neuf projets qui ont été retenus, dont ceux du Festival de musique émergente en Abitibi-Témiscamingue,

du Musée Minéralogique de l’Abitibi- Témiscamingue, de la Corporation des fêtes pour tout le monde, du Café Elkoza et des fêtes du centenaire de la Ville d’Amos.

« La qualité des propositions retenues démontre tout le savoir-faire et la créativité des gens de notre industrie. Ils ont à cœur le bien-être de nos citoyens et le rayonne-ment de notre belle et grande région », d’expliquer M. Larochelle. Cette annonce est bien accueillie, entre autres, par le Festival de musique émergente dont le financement servira à l’achat d’une struc-ture d’échafauds modulaire qui servira à mieux structurer le site et bonifier l’envergure du FME par une augmentation de capacité d’accueil du site extérieur.

Les appels de projets seront en cours jusqu’en 2014. Pour la région, il s’agira d’investissements de 900 000 $ qui seront injectés par le ministère du Tourisme et Tourisme Abitibi-Témiscamingue. Pour connaître tous les détails de l’entente, rendez-vous à l’adresse suivante : tourisme-abitibi-temiscamingue.org/atrat. \\

L’Entente de partenariat régional en tourisme

Les premiers projets retenus dévoilés!

// Jessica Gagnon

Le Mirad’Art à St-Mathieu-d’Harricana célèbre son 1er anniversaire!

// Maryse Labonté

C’est en septembre 2012 que la municipalité de St-Mathieu-d’Harricana s’est dotée d’une salle multi-usage pour accueillir ses citoyens et leur offrir un espace pour organiser toutes sortes d’événements, tant communautaires que culturels. Ce projet s’est concrétisé à la suite de la participation de la municipalité à la démarche de mise en œuvre du Tableau de bord des communautés, piloté par l’Agence de la santé et des services sociaux de l’Abitibi-Témiscamingue.

« L’étude a fait ressortir l’importance de créer un lieu, un point de rencontre pour les citoyens. Il n’y a pas de bistro, de café, de bibliothèque, ni de dépanneur dans notre municipalité et les citoyens ont besoin de se rencontrer », témoigne Véronique Trudel, agente de développement.

Pour trouver un nom à ce nouveau local, la municipalité a lancé un concours auprès de la population. Yoann Labrecque, l’un des participants, a suggéré le nom de « Mirad’Art ». Ce nom fait un clin d’oeil à la culture, à l’art et aux artistes. « C’est un local propice aux expositions, à la lecture ou encore aux ateliers de création. À titre d’exemple, comme nous n’avons pas de bibliothèque municipale dans le village, les citoyens ont choisi d’utiliser le principe « donnez au suivant ». Ils apportent des livres au Mirad’Art et en prennent sans compter. C’est un bel échange », ajoute l’agente de développement.

Dans une autre phase de développement, la municipalité souhaite offrir aux utilisateurs du Mirad’Art un accès Internet sur place.

> stmathieudharricana.com

« Il n’y a pas de bistro, de café, de bibliothèque, ni de dépanneur dans notre municipalité et les citoyens ont besoin de se rencontrer ». \\

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18 L’INDICE BOHÉMIEn // SEPTEMBRE 2013

ISABELLE LEMIRE ET SES FILLES12 SEPTEMBRE AU 28 SEPTEMBRE

VERNISSAGE 12 SEPTEMBRE DE 17 H À 20 H

Musique

CHARLES FONTAINE

ERRATUM

oups! Une erreur s’est glissée dans le cahier spécial sur l’agroalimentaire de l’édition de juillet-août. En effet, l’article Souveraineté alimentaire du Québec à la page 14, ne se retrouve pas en entier. Si vous êtes intéressés à connaître la suite du texte de Mme Roy, il est publié intégralement sur le site Facebook de l’Indice bohémien. L’équipe du journal s’excuse pour cet inconvénient et vous souhaite une bonne lecture!

Une édition éclatante pour le FRIMAT

// Geneviève Gariépy

Plus de 1500 personnes ont pris part à la 9e édition du Festival de la relève indépen-dante musicale (FRIMAT) qui s’est déroulée à Val-d’Or du 31 juillet au 3 août.

Cette neuvième mouture avait tout pour plaire aux amateurs de musique de la région : une programmation solide et diversifiée, des musiciens établis, des talents locaux, des fins de soirées survoltées, une thématique inspirante, un « photobooth » hivernal et de la bière à un prix raisonnable.

« Nous faisons un bilan positif pour cette édition, c’est une assistance record depuis que nous sommes à la salle Félix-Leclerc. Les festivaliers ont bien répondu, les partenaires sont présents, les artistes ont donné de bons spectacles », commente Benjamin Turcotte, président du FRIMAT. Les organisateurs nous promettent un festival haut en couleur pour le 10e anniversaire qui se déroulera à l’été 2014.

Lubik remporte les honneurs

La Vitrine de la relève a permis à six groupes ou musiciens de la région de briser la glace et de présenter leur travail devant public et jury. Cette rencontre musicale était moussée par la présence des têtes d’affiche de l’édition 2013 : Karim Ouellet et Dany Placard.

Dans le cadre de cette tribune, le groupe d’Abitbi-Ouest Lubik a conquis le cœur des festivaliers avec son rock puissant et sa performance énergique. Le groupe a remporté le prix du jury et le prix du public pour sa prestation du samedi soir. Alexandre Picard, chanteur et guitariste de Lubik, est charmé par son expérience au FRIMAT autant par le public « crinqué » que par l’expérience professionnelle offerte aux musiciens. « C’est vraiment trippant de pouvoir dire que nous avons un festival comme ça en Abitibi pour aider les artistes émergents », s’enthousiasme-t-il.

Guillaume Rivard s’est vu attribuer le prix du public pour la soirée du vendredi. Mathew James et Guillaume Trottier ont également été récompensés pour leur perfor-mance au FRIMAT. \\

> frimat.qc.ca

Que le punk soit avec toi!

// Ian Campbell

La scène punk abitibienne se porte de mieux en mieux et tout ça grâce à Keep Hope Productions (Antoine Denis, directeur/promoteur et sa collègue Anick Lemay) qui célèbre quatre ans de culture musicale punk, hardcore, ska, rock et plus encore, à Rouyn-Noranda.

Les efforts de Keep Hope dans un si court laps de temps sont considérables. Avec comme QG le Cabaret de la dernière chance, ils ont produit jusqu’à ce jour 36 spectacles avec 78 groupes ou artistes différents, dont 23 de la région, 38 du Québec, 4 du Canada, 6 des États-Unis, 4 de la France, 1 d’Angleterre et 1 d’Australie.

De plus, Keep Hope souligne son 4e anniversaire avec un spectacle du réputé groupe français Lofofora le 20 septembre, au Cabaret de la dernière chance. \\

> facebook.com/KeepHopesProductions > cabaretdeladernierechance.wordpress.com

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L’INDICE BOHÉMIEN // SEPTEMBRE 2013 19

C’est maintenant le retour de la grande messe annuelle de la scène musicale émergente. En effet, les 29, 30, 31 août ainsi que le 1er septembre, l’organisation du FME vous présente une autre édition de haute voltige.

La barre était haute devant l’incontestable succès de la précédente édition, mais les artisans derrière le festival ont su faire preuve d’audace pour ce long week-end de la fête du Travail. Un peu plus d’une soixantaine de formations musicales vont se produire durant ces quatre jours. En tête d’affiche, on retrouve le mythique trio new-yorkais Blonde Redhead. Pour les connais-seurs, c’est un cadeau du ciel. Pour les autres, c’est à voir et à entendre.

Pour lancer les festivités, on retrouve nul autre que Willm, sympathique DJ originaire de la région, qui saura vous divertir pendant le traditionnel 5 à 8 d’ouverture. Se suivront en soirée Karim Ouellet et sa pop accrocheuse, Misteur Valaire et son party à saveur électro, Besnard Lakes et sa vaporeuse musique planante. Soulignons le retour de Random Recipe dont le futur album sera présenté en primeur aux festivaliers.

La formule « 5 à 7 », toujours aussi efficace pour la découverte musicale, foisonne de groupes qui sauront charmer les mélomanes. Nommons entre autres Dear Criminals, Florian Mona, Grenadine et Klô Pelgag.

D’un autre côté, on retrouve cette année deux lancements d’albums. Le groupe El Motor, dont l’une des dernières réalisa-tions fut d’accompagner l’inimitable Louise Forestier en tournée, nous présentera un second opus. On s’attend à un son plus rock dans la même veine que Karkwa. De plus, Alex Nevsky offrira à son tour un second album. Le récipiendaire du prix Coup de coeur Télé-Québec de l’édition 2010 vous attend au Cabaret de la dernière chance le 30 août à 19 h.

Pour les petits aussi

Afin d’assurer le renouvellement du public, l’endoctrinement à la musique émergente commence en bas âge. Les petits et les grands pourront donc se réjouir de la présence du quatuor Les Petites Tounes. Ensuite, toujours aussi populaire, le spectacle familial sera assuré par le très « kitch » Maï Taï Orchestra. C’est une ambiance « tiki » que Carl Bastien, Sunny Duval et Jocelyn Tellier préparent pour la scène extérieure.

Les amateurs de hip-hop seront comblés avec les Dead Obies et K6A. Et pour le déhanchement, la nuit électro s’annonce chaude avec Rich Aucoin et Kenlo Craq-nuques.

Enfin, Yann Perreau se voit l’honneur de clore le festival. L’artiste accompli, jamais complaisant, nous présentera son réper-toire dont le dernier album s’inspire libre-ment de textes du poète Claude Péloquin.

La réputation du festival dépasse largement les frontières de la région et ce rendez-vous musical est devenu un incon-tournable de la scène musicale québécoise et même d’ailleurs. \\

> fmeat.org

Musique

C’est le 27 septembre prochain, en formule 5 à 7, que La Maudite Famille procédera au lancement de son premier disque à la salle Félix-Leclerc du Centre culturel de Val-d’Or.

Pour y assister, l’admission sera gratuite, mais les billets sont obligatoires. Le public pourra se les procurer à la bibliothèque de Val-d’Or ou sur Ticketacces. Une courte prestation sera présentée à cette occasion. Un événement similaire est prévu le lende-main, samedi 28 septembre, 19 heures, au Trèfle Noir de Rouyn-Noranda sur l’avenue Principale.

Sur leur site Web, une description de La Maudite Famille débute ainsi : « Des guita-ristes, des pianoteux, des tapeux de pieds… ». Ajoutez une solide formation musicale, un goût certain pour la musique traditionnelle, de la joie de vivre, doublée d’une brillante participation à l’émission populaire « Un air de famille » au printemps dernier et vous

aurez l’essence même de La Maudite Famille. Un joyeux « happening » de musique tra-ditionnelle avec une signature harmonique particulière.

La formation valdorienne est composée de Bruno, Vincent, Rémi, Jean-François et Norman Crépeault ainsi que Bernard Boulanger. Ils ont tous décidé de poursuivre

l’aventure qui a récemment séduit tout le Québec, en produisant et distribuant leur premier disque.

Le CD, baptisé du nom de la formation, est composé de quatre pièces de musique traditionnelle québécoise, trois compositions originales et quelques œuvres déjà interprétées sur les ondes de Radio-Canada. Les sessions d’enregistrement ont eu lieu aux studios du Chemin Quatre, dans la région de Joliette. L’illustratrice Annie Boulanger signe la pochette avec une œuvre originale.

Offert depuis peu en prévente, le disque semble déjà vouloir remplir les attentes. On peut retrouver des extraits des pièces au www.lamauditefamille.com. Également sur ce site, des informations sur les membres du groupe ainsi que des extraits de leurs passages à l’émission « Un air de famille ». On peut se procurer l’album dès maintenant directement sur le site Web ou lors des lancements. \\ A

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Six gars, six cœurs, six voix en chœur!

La famille Boulanger-Crépeault lance un premier album

// Daniel Dumont

Survol du 11e Festival de musique émergente

Une programmation qui a du chien!

// Dave Racicot

VINCENT DESJARDINS

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20 L’INDICE BOHÉMIEn // SEPTEMBRE 2013

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L’INDICE BOHÉMIEN // SEPTEMBRE 2013 21

MusiqueMassy Emond remporte deux prix à Petite-Vallée

Rencontre avec une artiste singulière

// Par Rym Bellouti

Massy Emond est une auteure-compositeure-interprète de La Motte. Cet été, elle a remporté deux prix lors du 31e Festival en chanson de Petite-Vallée  : le prix de l’Union des artistes et celui de la Fondation du patrimoine Gilles Vigneault. En entrevue, la violoncelliste nous révèle ses impressions suite à son passage à Petite-Vallée ainsi que ses projets futurs. Elle partage aussi avec nous la vision qu’elle a de sa pratique artistique et de son processus de création.

Q : Massy Emond, quelles étaient vos attentes par rapport aux prix avant de les remporter?

R  : Le prix de la fondation Gilles Vigneault est un prix que j’espérais secrètement. Il permet d’accéder aux ateliers d’écriture avec Gilles Vigneault.

Q : Que signifie pour vous le fait d’avoir remporté les deux prix?

R  : Obtenir des prix lors d’un évènement à l’extérieur de ma région me donne de la visibilité. Cette reconnaissance donne confiance et confère de la crédibilité à notre travail. J’avoue que je préfèrerais ne pas passer par des concours et des vitrines pour obtenir de la reconnaissance, mais cela s’avère être le chemin le plus fréquenté pour avancer dans notre métier.

Q  : Charisme et présence ou encore expressivité et liberté sont des mots que vos performances sur scène inspirent. Mais de votre point de vue, qu’est-ce qui se passe en vous quand vous êtes sur scène?

R : Le dosage d’intensité n’est pas le même sur scène que dans la vie courante. La liberté, je l’acquiers en travaillant la présence. Plus je suis présente, ancrée dans les mots, la musique et le lieu, plus cela peut sembler de la liberté, puisque je n’ai pas peur. Ce n’est

pas soi qu’il faut faire passer, mais l’œuvre. En cela, le travail à Petite-Vallée aura été formateur. Marie-Claire Séguin m’a beaucoup aidée à distinguer, précisément, ces instants où l’ego cherche à passer au lieu du propos. Quand j’arrive à m’en tenir au propos, c’est l’œuvre, et non moi, qui réussit à traverser l’espace et les gens, et je suis contente de mon travail.

Q : Aimeriez-vous partager avec nous vos projets futurs?

R  : Je travaille présentement à monter mon spectacle long, avec deux musiciens. J’ai également des projets en lien avec le théâtre et la recherche en écologie sonore, qui constitue l’ensemble des sons qui nous entourent et l’influence qu’ils ont sur nous.

Q : Quel type de créatrice êtes-vous?

R : J’ai des outils pour composer. Je travaille avec des couleurs, des mots, des émotions, des formes imposées, etc. Je ne sais pas composer à l’oreille, j’ai besoin de mon instrument, soit la voix, le violoncelle ou le piano. J’ai aussi besoin de discipline pour créer.

Q  : Dans votre maxi intitulé Qui vive, le thème de la femme semble important. Aimeriez-vous en dire quelque chose? Quel autre thème est important pour vous?

R : Je ne peux pas encore expliquer pour-quoi ce thème m’interpelle. Ce que je sais, c’est que je suis une femme qui crée, et que cela donne une importance primor-diale aux modèles de femmes créatrices et artistes. Je suis aussi très interpelée par la question des femmes en création, la pos-sibilité et la difficulté de créer, ou simple-ment de sortir du cadre. \\

NATHALIE DION

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22 L’INDICE BOHÉMIEn // SEPTEMBRE 2013

FRANCIS LAHAIE // FRANCIS LAHAIE album autoproduit

// Jessica Gagnon

La région regorge de talents artistiques et c’est un plaisir de découvrir les nouveaux projets réalisés par nos artistes. L’ancien membre de LJAZZ et de SÜTÄSKÏ, Francis Lahaie, nous présente un premier album homonyme très diversifié où se ren-contrent les styles pop, soft rock, blues et bossa nova. En plus de maîtriser les per-cussions et d’avoir réalisé la composition, l’artiste signe les textes qui sont livrés par la belle voix de la chanteuse Marie-Ève Martel. Lahaie s’amuse avec les styles musicaux et les rythmes afin de créer son univers personnel que l’on explore pièce par pièce et qui nous réserve des sur-prises intéressantes au détour. Dans cet album conçu et réalisé avec de talentueux collaborateurs, les mélomanes découvri-ront un album dynamique et planant. Coup de cœur pour la pièce instrumentale On respire, qui donne envie de s’arrêter pour profiter tout doucement du moment pré-sent. Une belle découverte d’ici à écouter. Pour les curieux, l’album est disponible sur iTunes. \\ 4 / 5

PAWA UP FIRST // mISSING TImE Dare to care

// Evelyne Papillon

La jolie pochette de Missing Time montre un monde naïf et suggère une rencontre du troisième type. Le quatrième album de la formation montréalaise ne contient pas de hip-hop comme ses précédents. Il est fait de peu de mots, d’une musique pla-nante, électro, où le piano et la guitare emmènent l’auditeur sur une autre planète. Les ambiances sonores mystérieuses et cinématographiques font rêver. Les pièces ont une progression lente, elles sont tout indiquées pour lire, peindre ou écrire, car elles incitent à l’introspection. On retiendra Under a Blinding Beam of Light et Time Slip, de même que Aqua avec ses paroles en espagnol et ses glissés de guitare (slide) qui évoquent les grands espaces. Un voyage musical plus tranquille que ceux des albums précédents, mais agréable et évocateur. \\ 3,5/5

Poste d’écouteAlex Nevsky // HImALAYA mON AmOuR audiogram

// Claudia Fortin

C’est avec une poésie fragile et des mélodies rythmiques teintées d’électro-pop qu’Alex Nevsky réitère avec son tout nouvel opus Himalaya mon amour. Difficile d’être déçu avec une production aussi éloquente et artistique. Fidèle à lui-même, c’est l’an-nonce évidente de textes riches et roman-tiques. Son premier extrait radio On leur a fait croire lance bien l’essence de l’œuvre qui, en effet, s’avère un bel équilibre entre le moment présent d’une belle histoire et de sa nostalgie. La sortie de l’album est prévue pour le 27 août 2013, ce qui ne vous laisse pas beaucoup de temps pour apprendre les chansons par cœur, puisque nous sommes les chanceux qui assisteront à la première du lancement de cet album dans le cadre du FME. Restez alerte ce 30 août prochain, dès 19 h au Cabaret de la dernière chance, afin d’assister à sa performance qui, croyez-moi, sonnera doux à vos oreilles. \\ 4 / 5

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L’INDICE BOHÉMIEN // SEPTEMBRE 2013 23

EXPOSITION

Drive End - Martin Beauregard 6 septembre au 20 août 2013 Centre d’exposition de Rouyn-Noranda .............................................................

Le grand parcours Véronique chagnon-côté 13 juillet au 30 aout 2013 Centre d’exposition de Val-d’Or .............................................................

Il était 40 fois le Centre d’exposition - collectif 20 juin au 1er septembre 2013 Centre d’exposition de Rouyn-Noranda .............................................................

La mélodie d’Alizarin ariane Ouellet 5 juillet au 1er septembre 2013 Centre d’exposition d’Amos .............................................................

Joaillerie et entomologie; la rencontre de deux univers... caroline arbour 5 juillet au 1er septembre 2013 Centre d’exposition d’Amos

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Les champignons au fil des saisons - collectif-coopérative L’autre forêt 2 août au 1er septembre 2013 Centre d’exposition d’Amos

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La diversité dans l’art Lauraine Rocheleau 19 juillet au 1er septembre 2013 La Fontaine des Arts (Rouyn-Noranda)

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Tout simplement numérique céline J. Dallaire 19 juillet au 1er septembre 2013 La Fontaine des Arts (Rouyn-Noranda)

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Des Voyageurs aux Légendes christian Paquette 1er juillet au 2 septembre 2013 Lieu Historique Fort-Témiscamingue / Obadjiwan (Duhamel-Ouest)

3 expositions Shawn Polson, Sylvie Fraser et l’artouche 1er juillet au 2 septembre 2013 Galerie du Rift (Ville-Marie)

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Tradition et modernisme Émilie B. côté 14 juin au 4 septembre 2013 Écurie P.C. Larochelle (Saint-Bruno-de-Guigues)

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L’art et l’automobile alain Lévesque 23 juin au 8 septembre 2013 Centre d’art Rotary (La Sarre)

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Cheminement vers la liberté Maryse Labonté 20 juin au 8 septembre 2013 Salle du conseil municipal (La Sarre)

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Parfum de femme Jacques Pelletier 12 juillet au 8 septembre 2013 Centre d’exposition de Val-d’Or

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C’est pas moi qui a fait ça - BGL 28 août au 6 octobre 2013 L’Écart.. .lieu d’Art actuel (Rouyn-Noranda)

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Donner signe de vie hugo Gaudet-Dion 28 août au 6 octobre 2013 L’Écart.. .lieu d’Art actuel (Rouyn-Noranda)

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Le grand parcours Véronique chagnon-côté 13 septembre au 27 octobre 2013 Centre d’exposition d’Amos

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Ma terre comme un murmure Marie-Andrée Côté 13 septembre au 3 novembre 2013 Centre d’exposition d’Amos

Rouyn-Noranda, un monde de hockey 12 février 2012 au 3 septembre 2014 Centre d’exposition de Rouyn-Noranda

MUSIQUE

Les Abdigradationnistes en concert Samedi 31 août 2013 L’Écart.. .lieu d’Art actuel (Rouyn-Noranda)

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concert bénéfice au profit des sinistrés de Lac-Mégantic Samedi 7 septembre 2013 Petit Théâtre du Vieux Noranda (Rouyn-Noranda)

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Chanter pour toi ce soir Ginette Reno 13, 14 et 15 septembre 2013 Théâtre Télébec (Val-d’Or) 20,21 et 22 septembre 2013 Théâtre du cuivre (Rouyn-Noranda)

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Le poids des confettis Les Soeurs Boulay Mardi 24 septembre 2013 Théâtre des Eskers (Amos) Mercredi 25 septembre 2013 Théâtre du cuivre (Rouyn-Noranda)Jeudi 26 septembre 2013 Théâtre Télébec et Salle Félix-Leclerc (Val-d’Or) Samedi 28 septembre 2013 Le Rift (Ville-Marie)

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Vienne, l’éternelle Les Jeunesses Musicales du canada

Mardi 24 septembre 2013 Théâtre du cuivre (Rouyn-Noranda)Jeudi 26 septembre 2013 Théâtre des Eskers (Amos)

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Lancement d’album : la Maudite Famille (famille crépeault) Vendredi 27 septembre 2013 Théâtre Télébec et Salle Félix-Leclerc (Val-d’Or)

Le Fou - Zachary Richard Jeudi 26 septembre 2013 Le Rift (Ville-Marie) Vendredi 27 septembre 2013 Théâtre du cuivre (Rouyn-Noranda) Samedi 28 septembre 2013 Théâtre Télébec et Salle Félix-Leclerc (Val-d’Or)

THÉÂTRE

Les 39 marches Mercredi 18 septembre 2013 Théâtre des Eskers (Amos) Jeudi 19 septembre 2013 Théâtre du cuivre (Rouyn-Noranda) Samedi 21 septembre 2013 Théâtre Télébec et Salle Félix-Leclerc (Val-d’Or)

PATRIMOINE ET HISTOIRE

centre d’interprétation Spirit Lake 24 juin au 2 septembre 2013 Centre d’interprétation Spirit Lake (Trécesson)

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Histoires de quartier Samedi 28 septembre 2013 Centre d’exposition de Val-d’Or

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Un bout d’histoire... avec les soeurs de l’Assomption 14 mai 2013 au 10 mars 2014 Société d’histoire et du patrimoine de la région de La Sarre (La Sarre)

AUTRE

Les Samedis après-midi à la Galerie 29 juin au 31 août 2013 La Galerie Notre-Dame (Lorrainville)

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1 Moment - Paul Kunigis Samedi 21 septembre 2013 Agora des Arts (Rouyn-Noranda)

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Journées de la culture 2013 de la Ville de Rouyn-Noranda 27 et 28 septembre 2013 Cabaret de la dernière chance et plusieurs autres lieux culturels (Rouyn-Noranda)

Pour qu’il soit fait mention de votre activité dans ce calendrier, vous devez l’inscrire vous-même, avant le 20 de chaque mois, dans le calendrier qui est accessible sur le site Web du CCAT, au ccat.qc.ca. L’Indice bohémien n’est pas responsable des erreurs ou des omissions d’inscription.

Gracieuseté du Conseil de la culture de l’Abitibi-Témiscamingue

septembre 2013

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