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REVUE DE PRESSE DU MOIS D'OCTOBRE 2019 4 NOVEMBRE 2019

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REVUE DE PRESSE DU MOIS D'OCTOBRE 2019

4 NOVEMBRE 2019

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SOMMAIRE

www.images-et-reseaux.com (1 octobre2019)

Atelier Financement de la Recherche #2 3

www.images-et-reseaux.com (3 octobre2019)

Séminaire Dat’Agricole – 3ème édition 4

LE TELEGRAMME (04 octobre 2019) Véhicules autonomes. 150 chercheursréunis à Rennes

5

FLASH INFOS ECONOMIE EDITIONBRETAGNE-PAYS DE LA LOIRE (04octobre 2019)

56 / APPEL A PROJETS : BCom 6

ECORESEAU BUSINESS (Octobre2019)

Les terroirs de l’innovation 7

www.images-et-reseaux.com (8 octobre2019)

Qu’ils plongent, roulent ou volent, lesvéhicules prennent leur autonomie

10

REE REVUE DE L'ELECTRICITE ETDE L'ELECTRONIQUE (Aout - octobre2019)

Exploiter le désordre : calculer avec lalumière

18

www.images-et-reseaux.com (18octobre 2019)

Novatech Technologies : la qualitéaugmentée grâce à la réalité augmentée

22

LES ECHOS (23 octobre 2019) Travailler en écosystème oour accélérer atransition énergétique

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Date : 01/10/2019Heure : 11:30:43

www.images-et-reseaux.comPays : FranceDynamisme : 0

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Atelier Financement de la Recherche #2

Le Pôle TES et Images & Réseaux vous invitent à un atelier, autour des différents dispositifs de financementde la recherche.

Il sera consacré au financement de la recherche publique et privée avec une présentation de l’Appel àprojets générique 2020 (AAPG 2020) de l’ANR. Ce sera également l’occasion de parler du nouveau processd’accompagnement des projets ANR mis en place avec Images & Réseaux.

Isidore Decostaire de l’ANR et Guillaume Boitier de la DRRT (Délégations Régionales à la Recherche et à laTechnologie) seront présents pour exposer les dispositifs nationaux et répondre à vos interrogations.

Programme

17h00 : Accueil

► Intervention d’Isidore Decostaire , les appels à projets de l’ANR► Intervention de Guillaume Boitier , Délégations Régionales à la Recherche et à la Technologie► Présentation et témoignage(s) du nouveau process d’accompagnement des projets ANR► Temps d’échange

19h00 : Conclusion

Tous droits réservés à l'éditeur IMAGES3 3334263063

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Date : 03/10/2019Heure : 11:56:54

www.images-et-reseaux.comPays : FranceDynamisme : 0

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Séminaire Dat’Agricole – 3ème éditionRetrouvez-nous pour la 3ème édition du “Séminaire Dat’Agricole” autour de la data comme moteur del’innovation agricole !Le Pôle I&R+TES, en partenariat avec la Chambre régionale d’agriculture de Normandie, UniLaSalle etl’Université Caen Normandie, vous invite à participer au 3ème séminaire sur les datas agricoles.

► PRÉ-PROGRAMME :

14h00 : Accueil café14h30 : Mot d’accueilpar Gilles LIEVENS, Coordinateur du département « e-agriculture » du Pôle TES, Président Innovation R&Ddes Chambres d’agriculture de Normandie et Marie LUMMERZHEIM, Directrice de UniLaSalle Rouen.La Data agricole, une belle histoire déjà longueSalima TAIBI, Responsable du master data agricole I UniLaSalle RouenEtudiants Master of Science Agricultural and Food Data Management I UniLaSalle Rouen

Les freins et les leviers pour booster l’innovationRémi LAURENT, Directeur Innovation R&D I Chambres d’agriculture de Normandie

Spatialisation de la donnéeArnault TRAC, Directeur Associé du développement I Weather Measures

La donnée, vecteur d’innovation dans les servicesThéophile HABIMANA, Intelligence & Communication, Intelligence & Security I Airbus Defence and Space

Data et Intelligence ArtificielleData, Intelligence Artificielle et environnement physiqueXavier L’HOSTIS, Responsable innovation I ADVENTIEL

Table ronde et débat autour de la data comme moteur de l’innovation agricole.Arnaud REY, Ingénieur Conseil Innovation Agri-Agro I Crédit Agricole SAMathias HERMAN, SmartAgri – OBS/OAB I OrangeEnsemble des intervenants du séminaire.

17h00 : Conclusion et goûter normand

Tous droits réservés à l'éditeur IMAGES3 3335151154

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Date : 04 octobre 2019

Périodicité : QuotidienOJD : 203298

Page 1/1

IMAGES3 7833257500503Tous droits réservés à l'éditeur

Véhicules autonomes.150 chercheurs réunis

à Rennes

Conférences, démonstrations de petits

drones, rendez-vous en B to B... Jeudi

matin à Rennes, à l’invitation du Pôle

Images et réseaux, environ 150 chercheurs et patrons de PME étaient réunis

pour évoquer les véhicules autonomes.Plusieurs laboratoires et entreprises du

Grand Ouest étaient venus présenter

les technologies qu’elles développent

afin que les PME bretonnes s’en saisis

sent et accélèrent leur développement

de projets. Aujourd’hui, les technologies pour les véhicules autonomes sont

fiables. Mais l’environnement et lalégislation empêchent leur développe

ment rapide », a expliqué Robert Ver

gnes, président-directeur général

d’ESP.

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FLASH INFOS ECONOMIE EDITIONBRETAGNE-PAYS DE LA LOIRE Date : 04 octobre 2019Pays : FRPériodicité : Quotidien

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IMAGES3 7855257500505Tous droits réservés à l'éditeur

MORBIHAN

  L'ACTU

56 / APPEL A PROJETS : BCom

En lien avec les services de la REGION BRETAGNE / T : 02.99.27.10.10, l'Appel à

projets PME bocom az été lancé le lundi 30 septembre 2019 matin lors d'une

première réunion d’information dans les locaux de l’Institut de recherche

technologique bocom de Rennes. L’Institut de Recherche Technologique bocom,Fondation de Coopération Scientifique créée en 2012 et réunissant des acteurs

privés et publics, académiques et entreprises, a vocation à développer grâce à la

recherche et à l’innovation dans les technologies numériques des compétences, des

briques technologiques, des produits et des services pour l’accélération et

l'innovation dans les grandes filières industrielles régionales et nationales.

https://www.images-et-reseaux.com/agenda/aap-pmebcom/

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ECORESEAU BUSINESSDate : Octobre 2019Pays : FR

Périodicité : Mensuel

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IMAGES3 6874357500506Tous droits réservés à l'éditeur

entreprendre & innover

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ECORESEAU BUSINESSDate : Octobre 2019Pays : FR

Périodicité : Mensuel

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IMAGES3 6874357500506Tous droits réservés à l'éditeur

entreprendre & innover en couverture

Les terroirs de l’innovationL'innovation, encore l'innovation, toujours l’innovation. Voilàbien une obsession des économies concurrentes du monde

entier. Si en 2019 l'indice mondial de l'innovation place laFrance en 16e position, l'innovation made in progresse. Grâceaux performances et investissements de ses territoires. Tourd'horizon des régions françaises plus (ou moins) innovantes.adam belghiti alaoui aba

La bonne dynamiqueSi la région du Grand Ouest ne prétend pas

encore rivaliser avec les performances

franciliennes, auvergnates ou occitanes,son innovation régionale s'affirme de plus

en plus. Comme en témoigne son index

régional d'innovation 2019 (0,456, à égalité

avec la Nouvelle-Aquitaine), en progression

de 6 % par rapport à 2011 (0,427), soit la meilleure dynamique nationale. Et les

entreprises ligériennes jouent leur rôle, 54 % des PME de la région intègrent

ou créent des innovations, soit le 4e taux national, devant la Nouvelle-Aquitaine et la Bretagne notamment. Parmi les axes de progression pour

l'innovation en Pays de la Loire : investir plus pour la R&D (1,22 % du PIB en

2019, T taux national) et booster sa recherche (295 demandes de brevets en

2018,8e à l'échelle nationale).

La superrégion peine à suivre le rythmePlus grande région française et troisième pour la production

de richesse (derrière l'île-de-France et l'ARA), la Nouvelle-Aquitaine ne truste pas les premières places en matière

d'innovation. Mais elle progresse. Si la région ne consacre

aujourd'hui « que » 1,33 % de son PIB à la R&D, son conseilrégional est le second qui investit le plus pour l’innovation.

Entre 2011 et 2019, l'index régional d'innovation aquitain a

crû de 1,5 % (de 0,449 à 0,456). Si la région du Sud-Ouest

va compter sur des machines à innovation comme Safran,

l'université de Bordeaux et ses 11 pôles de compétitivité, elle

stagne à la 6e position en termes de demandes de brevet à l'Inpi en 2018 (447, soit 3,4 % du total

national). En définitive, les performances d'innovation de Nouvelle-Aquitaine ne sont pas encore

à la hauteur de son poids économique et territorial.

Sur le podium de l’innovationEn matière d'innovation, la région occitane clôt le trio de tête.

Bien que son index régional d'innovation 2019 de 0,551 (3e) soit en

baisse de 0,9 % par rapport à 2011 (0,555), l'Occitanie s’affirme de

plus en plus comme une place forte de l'innovation française.

 'après le dernier rapport de la Commission européenne,l'Occitanie est la première région française pour la part de PIB

consacrée à la R&D (3,74 % soit près de 5,6 milliards d'euros, dont

60 % en provenance du privé), bien qu'en termes de dépense

totale l’IdF et l’ARA restent devant. Autres forces majeures : la région toulousaine est celle qui

rassemble le plus de pôles de compétitivité (14) et dont les PME intègrent te plus d'innovations (61 %).

OCCITANIE

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ECORESEAU BUSINESSDate : Octobre 2019Pays : FR

Périodicité : Mensuel

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IMAGES3 6874357500506Tous droits réservés à l'éditeur

AUVERGNERHONE-ALPES

Un concurrent sérieux

L'innovation, voilà un champ ou l'ARA n'a plus

beaucoup à envier à sa rivale francilienne.Si son index régional d'innovation 2019 est

inférieur (0,561, le 2e de métropole), il a progressé

de 3,8 % entre 2011 et 2019. Au chapitre des

investissements en R&D, Lyon et sa région sont 3e

de la classe métropolitaine (2,7 % du PIB régional,

dont 0,89 % du secteur public et 1,81 % du secteur

privé). Autre indicateur de la bonne santé del'innovation auvergnate/rhônalpine : la hausse deses demandes de brevets auprès de l'Inpi (Institut

national de la propriété intellectuelle), + 6 % en 2018 (1 629

demandes) et 12,4 % des dépôts de brevets français (2e derrière

l'inaccessible Île-de-France et ses 7 687 demandes en 2018).

De plus, 60 % des PME de la région intègrent ou produisent de

l'innovation, c'est plus qu'en Île-de-France.

La recherche en fer de lanceL'innovation progresse chez nos amis

bretons. Sixième région française pour tacréation d'entreprises innovantes et 4e pour

les dépôts de brevets, la Bretagne s'appuienotamment sur la qualité de sa recherche

(6 900 chercheurs dans le secteur public et

une augmentation de 13 % ces cinq dernières

années). Son index régional d'innovation

de 0,457 en 2011 à 0,466 en 2019

(+ 2 %), tandis que 2,01 % du PIB breton est

consacré à la R&D (5e). En revanche, seules46 % des PME bretonnes intègrent des

innovations et 47 % innovent elles-mêmes

(7e). La dynamique est positive et l'innovation

bretonne rattrape peu à peu son retard, ens'appuyant notamment sur ses quatre pôles

de compétitivité (Images et Réseaux, Mer

Bretagne, ID4CAR, Valorial).

Leader attenduSans surprise, ta seconde région la plus riched'Europe et la 10e en matière de PIB par habitant

est l'une des locomotives de l'innovation française.L'île-de-France et ses neuf pôles de compétitivité

placent l'innovation au centre de leurs stratégies.

En témoignent le lancement de la Station F, le plusgrand incubateur de start-up du monde, en 2017, oude l'archidomination francilienne sur les dépôts de

brevets (58,5 % des demandes en 2018). Avec son index régional d'innovation de

0,566 en 2019, le plus important de métropole, l’île-de-France tient son rang. Mais

sa performance d'innovation est en baisse (- 3,3 % entre 2011 et 2019) et la région

capitale n'est que seconde en termes de part de PIB consacrée à la R&D (2,86 % en

2019, dont 1,99 % en provenance du secteur privé). Les aides publiques à l'innovationet aux start-up franciliennes sont légion : Innov'up, PM'up, TP'up, ou encorele programme

Construire au futur, habiter le futur, lauréat de l'appel à projets

Territoires d'innovation, qui va mobiliser 310 millions d'euros.

Dans le second wagonSi la région du Sud-Est resteencore loin des performances

des territoires les plus innovants

et les plus actifs de métropole,

elle progresse. Paca consacre

aujourd'hui 2,49 % de son PIB

à la R&D (4e), et 52 % de sesPME intègrent et produisent de

l'innovation. Référence de la

progression récente, l’index régional d'innovation de Paca

a augmenté de 2,4 % entre 2011 (0,487) et 2019 (0,498). Larégion est bien une terre d'innovation forte de ses dix pôles de

compétitivité (Sophia Antipolis pour ne citer que lui), de ses 300

laboratoires de recherche publique et ses 8 000 chercheurs, et

de son écosystème French Tech. Entre 2018 et 2020,30 millionsd'euros sont mobilisés par l’État et la région pour financer les

actions Projets d'innovation et Amélioration et transformation

des filières » en Paca.

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Date : 08/10/2019Heure : 11:52:44Journaliste : Sarah guy

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Qu’ils plongent, roulent ou volent, les véhicules prennent leurautonomie

Il en existe aussi qui marchent, comme le robot à 6 pattes de Pilgrim Technology en démo sur lesstands le midi. Anniversaire oblige, la 30 e édition des Technoférences Images & Réseaux s’offrait unthème attractif : “Les véhicules autonomes, en mer, sur terre et dans les airs”. Un sujet au carrefourde toutes les R&D : capteurs, reconnaissance d’objets, IA, connectivité, énergie…

La Technoférence #30, édition spéciale anniversaire, se tenait le 3 octobre dans les locaux de l’INRIA RennesBretagne Atlantique . Les conférences du matin étaient relayées en visioconférence vers Brest, Lannion,Le Mans, Nantes et Vannes. Sur le site principal, elles se poursuivaient par un déjeuner de networking avecstands et démos. L’événement était organisé par Images & Réseaux + TES an partenariat avec INRIA, et leCentre technologique drone ouest .

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Date : 08/10/2019Heure : 11:52:44Journaliste : Sarah guy

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Sarah Guy présentait sa dernière Technoférence avant d’aller vers d’autres horizons. Ici avec Olivier le Meurde l’IRISA et Laurent Fangain de Inpixal.

Drones : 10 milliards d’euros dans le monde en 2020Boris Schoene et Erwan Renaudin de la société Logiroad commençaient par dresser un tableau des enjeuxet perspectives, un exercice difficile s’agissant d’un marché en pleine construction. Installée en banlieue sudde Nantes, Logiroad édite des logiciels d’aide à la décision dans le domaine de l’entretien et de l’exploitationdes réseaux routiers. Ce qui l’amène à utiliser “de nouveaux vecteurs de surveillance du trafic” : les drones.

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Date : 08/10/2019Heure : 11:52:44Journaliste : Sarah guy

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Selon les intervenants, le marché mondial du drone civil devrait atteindre les 10 milliards d’euros l’an prochain.En France, on compte une quarantaine de fabricants et 7000 opérateurs qui ont réalisé “entre 100 et 150millions d’euros de chiffre d’affaires en 2018” . Notre pays est bien positionné grâce à une réglementation“dès 2012” pour encadrer les usages. Grâce aussi à une Direction générale de l’aviation civile (DGAC) “àl’écoute de l’écosystème” ce qui “permet d’expérimenter” .

Une exigence pour le secteur : “il va falloir augmenter la fiabilité des machines” , ceci pour se rapprocherdes normes de l’aviation civile. Et il faudra faire vite car “le drone automatique est déjà là” . Il existe denombreuses expérimentations en cours. Notamment pour la livraison de colis, également le “transport desoins et de médicaments” .

Transports interurbains : “il sera plus facile de voler que de rouler”Autre exemple d’expérimentations en cours, la société ESP (European Sustainable Propulsion) conçoit etfabrique “des turbines électriques et des turbo-drones” dont elle réalise des essais à l’aéroport d’Angersoù elle est basée. Son CEO, Robert Vergnes, fait un rapide tour des projets “Urban Air Mobility” dans lemonde. Il existe beaucoup de projets ambitieux, et beaucoup d’échecs. Lui croit dur comme fer dans unetechnologie : “la propulsion électrique distribuée” . Son principe : l’aéronef est propulsé par un ensemble deturbines électriques distribuées et orientées en 3D. Pourquoi cette conviction ? D’abord, “parce qu’on passeà l’électrique, donc tous les coûts sont divisés par 10” . Aussi, grâce à la distribution de la poussée, “uneturbine peut cesser de fonctionner sans remettre en cause la sécurité” . Enfin, “le drone reste très stable”même par mauvais temps.

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Date : 08/10/2019Heure : 11:52:44Journaliste : Sarah guy

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Rober Vergnes, CEO d’ESP (groupe Neva Aerospace)

Ils sont seulement “9 dans le monde” à travailler sur le sujet. Reste le problème de l’autonomie des batteries,qui n’autorise aujourd’hui que 20 minutes de vol. Une fois l’obstacle contourné : “C’est plutôt dans le fret queça émergera.” L’entrepreneur imagine à moyen terme “une fusion des transports” grâce à l’émergence demulticoptères à propulsion électrique. “Ma vision, c’est que dans 20 ou 30 ans il sera plus facile de volerque de rouler.”

Dans l’air, sous la mer : des sujets de recherche pointusPaolo Robuffo Giordano, chercheur au CNRS-IRISA, s’intéresse lui aux flottes de robots volants dans desenvironnements non-structurés (sans repères prédéfinis). Un domaine prometteur où il reste beaucoup dedéfis à résoudre. Notamment en matière de prise de décision afin de remplir une mission. Selon le chercheur,la difficulté n’est pas de voler mais pour chacun des drones de savoir quoi faire. L’équipe travaille à un contrôlepartiel par un opérateur grâce à des dispositifs comme des “wearable devices”, des périphériques de contrôleportés sur soi, et du “force feedback”, donc du retour d’effort.

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Date : 08/10/2019Heure : 11:52:44Journaliste : Sarah guy

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Paolo Robuffo Giordano

Changement de décor avec Luc Jaulin, du LabSTICC, dont les robots explorent le fond des mers. Le casd’usage : retrouver l’épave de La Cordelière, un navire coulé dans la rade de Brest il y a 5 siècles. Le problème :Il est difficile de se géolocaliser alors que sous l’eau il n’y a ni GPS, ni repères et une visibilité très faible.Et la solution ? “On s’inspire des méthodes à l’ancienne” explique le chercheur en faisant référence auxnavigateurs qui parcouraient l’Océanie il y a des milliers d’années. “La technique que l’on développe est lesuivi de chemin, un peu comme les tortues marines qui suivent les fronts isothermes pour être capables derevenir à leur position sans se perdre.”

Transports autonomes : l’IA est partoutRetour sur terre avec les véhicules autonomes roulants. Xavier Perrotton dévoile la stratégie sur le sujet deValeo. L’équipementier automobile développe aujourd’hui des dispositifs d’aide à la conduite qui lui permettentde “glisser progressivement vers le véhicule autonome” . L’architecture du système : une brique de fusionsynthétise l’ensemble des informations issues de différents types de capteurs (ultrasons, fish-eye, lidar, radar)de façon à créer “un modèle d’environnement” ; tandis qu’une brique de contrôle arbitre la trajectoire duvéhicule à partir de différents scénarios prédictifs. On retrouve de l’intelligence artificielle (deep learning) àtous les étages : “dans les algorithmes de fusion, de prédiction de planning et de contrôle” notamment. Et

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Date : 08/10/2019Heure : 11:52:44Journaliste : Sarah guy

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sur toute cette chaine, il reste de nombreux défis. Par exemple : “la stabilité des réseaux de neurones” , “lapertinence des données” , “les contraintes liées à l’embarqué” , “les stratégies de validation et de sécurité” .

Sur les stands, l’hexapode de Pilgrim Technology, capable de marcher, enjamber et se contorsionner pourpénétrer dans les milieux industriels encombrés.

Les problèmes sont légèrement différents pour B2A Technology, puisque le groupe développe des enginsautonomes évoluant dans des environnements structurés comme les usines, les entrepôts, les hôpitaux, lesaéroports. B2A est issu de la fusion il y a 18 mois de la PME bretonne BA Systèmes avec l’orléanaise Alstef.En milieu industriel explique Samuel Pinault, la fiabilité est un élément clé car les AGV (Automated GuidedVehicles) doivent fonctionner 24h/24 et toute l’année. Même exigence en milieu hospitalier pour la brancheBA Healthcare, sauf qu’en plus “les évolutions sont très lentes à valider” . Quelques exemples de “grossujets” R&D à traiter : les liaisons de communication en milieu hospitalier, les performances et durées desbatteries (B2A a développé un rack permettant le changement automatique de batterie), la sécurité car lesAGV cohabitent avec du personnel au travail.

Le cas particulier des vidéos captées depuis un drone

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Date : 08/10/2019Heure : 11:52:44Journaliste : Sarah guy

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Les conférences se terminaient par deux focus sur les drones caméras. D’abord “l’estimation de la saillancevisuelle dans des vidéos enregistrées par des drones” , un sujet de recherche commenté par Olivier Le Meurde L’université Rennes 1-IRISA. La saillance visuelle est la capacité à remarquer un détail dans photo ouvidéo. Les technologies actuelles d’estimation de saillance sont-elles adaptées à la vue d’en haut depuis undrone, très différente de la vue naturelle à hauteur d’homme ? Des études menées par l’équipe PERCEPTsont en cours.

Un turbodrone d’ESP

Enfin, Laurent Fangain de Inpixal présentait quelques unes des technologies de traitement d’imagesdéveloppées par la PME rennaise. Celle-ci a mis au point “une chaine vidéo pour véhicules autonomes”permettant notamment de “stabiliser les images” captées depuis un drone. Autre problème à résoudre :“savoir positionner avec précision sur une cartographie ce qu’on voit sur les vidéos” . Cette fonction estessentielle aux forces de sécurité et de défense, secteurs pour lesquels travaille Inpixal.

Retenez la date du 3 décembre, sur la photoniqueLe cycle de Technoférences se poursuit par une édition #31 qui se tiendra le 3 décembre 2019 à Lannion.Le thème : “La photonique et ses usages” .

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Date : 08/10/2019Heure : 11:52:44Journaliste : Sarah guy

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Anniversaire et futur départ, c’est l’heure des bougies

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Date : Aout - octobre2019

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Journaliste : Sylvain Gigan

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LES GRANDS PRIX 2018 DE LA SEE

I40 j

à

 7) \

Sylvain Gigan

Prix Jean Jerphagnon

Professeur à Sorbonne université,

Paris, et chercheur au laboratoire

Kastler-Brossel

Le Prix Jean Jerphagnon honore

la mémoire et prolonge l'œuvre de

Jean Jerphagnon, décédé en 2005,gui mena une carrière remarquable

dans le domaine de l'optique et de

la photonique. Il a pour objectifde promouvoir l'innovation technolo

gique et la diffusion de l'optique

et de la photonique dans tout

domaine d'application.

En témoignage de reconnaissance,plusieurs structures se sont associées

pour créer le Prix Jean Jerphagnon :

Académie des technologies, Alcatel-

Lucent (Nokia), Centre national de la

recherche scientifique, France Télé

com, Pôle de compétitivité Images

et Réseaux, Association Opticsvalley,Société des électriciens et des élec

troniciens, Société française d'optique,

Société française de physique, Pôle

de compétitivité Systématic-Paris-

Région, Thales.

Exploiter le désordre :

calculer avec la lumière

La physique des milieux diffusants

La diffusion de la lumière dans un milieu diffusant, par exemple un tissu

biologique ou un verre de lait, est en général considérée comme une per

turbation inévitable et néfaste. Ce phénomène détruit en apparence, via des

diffusions et des interférences multiples, toute information spatiale ou de

phase contenue dans une onde incidente. Spatialement, cela se manifeste

par l'apparition de tavelures (le speckle) dues aux interférences. D'un point

de vue pratique, la diffusion limite donc fortement les possibilités d'action

dans un milieu diffusant, tant pour l'imagerie que pour la manipulation op

tique d'objets.

Néanmoins, les milieux diffusants constituent un terrain d'étude unique,

pour les théoriciens comme pour les expérimentateurs, à l'interface de

nombreux domaines comme l'optique, la matière condensée, la physique

statistique ou les systèmes aléatoires pour n'en citer que quelques-uns. La

possibilité de faire varier continûment les différents paramètres - de struc

tures totalement désordonnées (comme des suspensions dans des liquides)

à totalement ordonnées (comme les cristaux photoniques), de solide à gra

nulaire ou liquide, de simple diffusion à diffusion résonante, de milieu absor

bant à milieu amplificateur - ouvre de nombreuses voies d'exploration et

d'étude de phénomènes physiques nouveaux.

La diffusion multiple, phénomène hautement complexe, reste un phéno

mène déterministe : elle est donc en principe réversible. En « façonnant », ou

en « adaptant » le champ incident, il est en principe possible de contrôler la

propagation et de s'affranchir du processus de diffusion (figure 1).

Figure 1 : Principe de l'expérience (image tirée de Vellekoop et al.).(a) une onde plane incidente sur un milieu fortement diffusant produit une figure

d'interférence aléatoire : le speckle, (b) Un front d'onde optimisé permet une focalisation

spatiale partielle sur un point du speckle : on obtient un point très brillant.

Nos travaux de laboratoire

Les travaux de recherche de l'équipe concernent globalement la propaga

tion et le contrôle de la lumière en milieux complexes, depuis des aspects

fondamentaux jusqu'aux applications. L'une des motivations principales est

l'imagerie en milieu biologique puisque les tissus sont diffusants. L'équipe a

en particulier développé la technique de la mesure de la matrice de trans

mission, permettant de mesurer la façon dont un milieu complexe diffuse

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Journaliste : Sylvain Gigan

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DATA IN DATA OUT

Figure 2 : Principe du traitement de données optique de l'information mise en place à LightOn. L'information entrante (binaire) est codée

sur un modulateur spatial de lumière (SLM), puis transmise à travers un milieu optique complexe, réalisant la multiplication matricielle.

Le résultat est ensuite mesuré sur une caméra puis transmise sous forme digitale à un CPU ou GPU pour le reste du calcul.

la lumière. A l'aide de cette information, on peut ensuite, en

utilisant des modulateurs spatiaux de lumière, focaliser la

lumière, ou reconstruire une image, et ce même en régime

de diffusion très forte. Nous avons montré dès nos premiers

travaux (Popoff et al.) que la matrice de transmission d'un

milieu complexe avait toutes les caractéristiques d'une ma

trice aléatoire, c'est à dire qu'elle mélange, de manière extrê

mement complexe, la lumière incidente qui la traverse. En

quelque sorte, un milieu diffusant stationnaire est donc une

réalisation particulière d'un processus aléatoire, dont la phy

sique (linéaire et déterministe) est contenue dans sa matrice

de transmission.

En plus des aspects d'imagerie, ces propriétés de « mé

langeurs » pour la lumière que sont les milieux diffusants,

ont donné lieu à une collaboration extrêmement féconde de

plusieurs années avec des collègues issus de l'algorithmique,

du traitement du signal et de la physique statistique : Lau

rent Daudet (Institut Langevin) et Florent Krzakala (Labora

toire de physique statistique, ENS Paris), ainsi qu'lgor Carron,

spécialiste du machine learning. Nous avons exploré com

ment l'optique des milieux complexes pouvait bénéficier des

techniques de traitement du signal et vice versa. En parti

culier, nous avons ensemble montré qu'un milieu diffusant,

une fois calibré (c'est à dire dont on connaît la matrice de

transmission) permettait de faire de l'imagerie dite « com

pressive », c'est à dire permettant de retrouver une image

avec un nombre de détecteurs très largement en dessous de

la limite de Shannon (Liutkus et al. Sei. Report 2015). Nous

avons par ailleurs exploité des techniques de traitement du

signal, de type phase retrieval, afin de simplifier le problème

expérimental de la mesure de la matrice de transmission,

permettant de s'affranchir des très onéreux modulateurs de

phase et d'utiliser les matrices de micro-miroirs en intensités

(DMD, Texas instruments), extrêmement peu chers, et de

s'affranchir également de l'holographie digitale en exploitant

directement les images d'intensités (Drémeau et al, Optics

Express, 23, 11898 (2015)).

Ces travaux nous ont permis de mesurer le potentiel

énorme du couplage entre les deux domaines. Pour l'op

tique, les nouveaux concepts issus du traitement du signal

permettent de simplifier ou d'améliorer un système optique,

lié au concept du computational imaging, qui a donné lieu à

de nombreuses applications, comme la single pixel camera

ou encore la light field camera (Lytro Inc).

Le projet LightOn

Néanmoins, nous avons rapidement réalisé que l'optique

des milieux complexes pouvait aussi permettre de réaliser

de manière simple et élégante une classe d'opérations coû

teuses en énergie et en calcul in silico, et pourtant une opé

ration de base pour le machine learning, et le deep learning

qui révolutionne depuis quelques années le big data : la

multiplication par une matrice aléatoire. C'est ce qui a donné

lieu à la naissance du projet entrepreneurial et au lancement

de la startup LightOn, visant à s'attaquer au traitement des

données massives. Le cœur du projet est le développement

d'un mélangeur stochastique optique de données, basé sur

la propagation de la lumière, utilisé comme coprocesseur

ultra-rapide pour le traitement des données.

La solution optique proposée est indissociable d'un nou

veau type d'algorithmes qui se développent rapidement

depuis quelques années, basés sur les projections aléatoires

des données. "Mélanger" les données de façon contrôlée

et reproductible permet de faire ressortir l'information perti

nente, en d'autres termes de garder la structure intrinsèque

des données en s'affranchissant de leur grande variabilité. Le

facteur limitant actuellement l'adoption rapide de tels algo

rithmes est le calcul de ces projections aléatoires : notre solu

tion consiste à fabriquer une machine qui effectue de façon

ultra-rapide et reproductible ces calculs, véritable co-proces-

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seur dans une nouvelle architecture hardware et software,

que nous avons appelé un OPU (Optical Processing Unit).

Bien entendu, la physique derrière ces multiplications de

matrices aléatoires, est bien l'utilisation de milieux diffusants,

couplés aux outils de modulation et de détection des ondes

lumineuses, tels que développés au sein du laboratoire.

Le projet a pris naissance autour d'un dépôt de brevet

(début 2015). L'équipe de création d'entreprise est compo

sée de quatre parmi les six inventeurs de ce brevet et est

issue de la collaboration de trois laboratoires parisiens (Labo

ratoire Kastler-Brossel et Laboratoire de physique statistique

de l'ENS, Institut Langevin de l'ESPCI). Un des points forts de

l'équipe est la complémentarité d'expertise scientifique : phy

sique des ondes (optique, acoustique), traitement du signal,

physique de la matière condensée, apprentissage statistique

(machine learning). Ainsi, le mélangeur stochastique optique

(notre technologie) se trouve à la confluence de plusieurs

domaines de connaissances, tels que l'informatique théo

rique, l'optique dans les milieux diffusants et les applications

de l'apprentissage statistique.

En parallèle au dépôt de brevet, grâce aux expériences de

contrôle de front d'onde en milieu diffusant, nous disposons

au laboratoire Kastler-Brossel d'un dispositif permettant de

réaliser la preuve de principe en laboratoire du mélangeur

stochastique de données. Ce dispositif nous a permis d'en

valider expérimentalement le principe, en montrant que

notre dispositif était capable de réaliser une opération de

base en machine learning : la classification de données, ici

sur une base de données classique d'images : MNIST. Nous

avons pu montrer que nous étions capables d'obtenir des ré

sultats proches de l'état de l'art : quelques pourcents d'erreur

sur l'identification des chiffres écrits à la main (Saade et al.).

Plus récemment, nous avons démontré l'utilité de notre

mélangeur optique pour accélérer un autre type de calcul,

appelé reservoir computing, qui peut être vu comme un ré

seau de neurones aléatoire (donc qui fait intervenir une mul

tiplication par une matrice aléatoire à une étape du calcul),

et permettant de réaliser de nombreuses tâches de machine

learning (prédiction, classification, reconnaissance de lan

gage en particulier). Dans notre implémentation, la partie

optique a permis de simuler un réseau de neurones aléatoire

de taille très large et se trouve couplée à un GPU/CPU pour la

partie dynamique, illustrant bien l'aspect hybride de notre ap

proche permettant de tirer au mieux partie des avantages de

la lumière et de l'électronique. Ce deuxième proof of concept

nous a permis de montrer par exemple des performances en

machine learning excellentes et une vitesse jusqu'à 400 fois

supérieure à un CPU (Dong et al.).

L'AUTEUR

Sylvain Gigan est professeur à Sorbonne université,

Paris, et chercheur au laboratoire Kastler-Brossel, à

Paris, où il anime l'équipe Optique des milieux com

plexes et biologiques. Il est co-auteur de plus de 70

articles dans des revues scientifiques, de plusieurs

brevets, et co-fondateur de la startup LightOn (www.

LightOn.ai).

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Après presque trois ans d'existence, LightOn est mainte

nant une société développant en interne des OPU et pro

posant une solution cloud permettant d'accéder à ces OPU,

dans un data center, et proposant une solution complète et

simple permettant d'utiliser notre technologie. Les avantages

que nous mettons en avant sont doubles :

• une technologie green : notre approche a l'avantage d'être

très peu gourmande en énergie, car passive (le milieu ne

consomme pas d'énergie, l'ensemble du dispositif pourrait

ne consommer que quelques watts) ; c'est un avantage

crucial au moment où la consommation électrique des

data centers explose et va rapidement se heurter à des

contraintes environnementales et législatives ;

• performances off the charts : le traitement « à la vitesse de

la lumière » des données, et l'extensibilité intrinsèque de

notre dispositif le rendent particulièrement adapté pour trai

ter des données de très grande taille. Enfin, notre dispositif

pourrait également être une brique de base en high per

formance computing (HPC), où de nombreux algorithmes

(inversion de matrice, décomposition en composantes

principales) font appel à des projections aléatoires.

Dans un cadre plus général, la maîtrise des aspects maté

riels de l'IA est également un enjeu de souveraineté pour

l'industrie européenne dans ce domaine, face au quasi-mo

nopole américain et à la montée de l'Asie. Nous pensons

que l'attraction phénoménale exercée actuellement par le

marché de l'IA représente une opportunité unique pour que

le calcul optique trouve des applications dans une grande

variété de domaines.

Références

• Measuring the Transmission Matrix in Optics: An Approach

to the Study and Control of Light Propagation in Disordered

Media S. Popoff, G. Lerosey, R. Carminati, M. Fink, A.C.

Boccara, S. Gigan, Phys. Rev. Lett. 104,100601 (2010).

• Imaging With Nature: Compressive Imaging Using a Multiply

Scattering Medium A. Liutkus, D. Martina, S. Popoff, G.

Chardon, 0. Katz, G. Lerosey, S. Gigan, L. Daudet, I. Carron,

Scientific Reports 4, 5552 (2014).

• Reference-less measurement of the transmission matrix of a

highly scattering material using a DMD and phase retrieval

techniques A. Dremeau, A. Liutkus, D. Martina, 0. Katz, C.

Schulke, F. Krzakala, S. Gigan, L. Daudet, Optics Express 23,

11898 (2015).• Random projections through multiple optical scattering:

approximating kernels at the speed of light A.Saade, F.

Caltagirone, I. Carron, L. Daudet, A. Drémeau, S. Gigan, F.

Krzakala, IEEE International Conference on Acoustics, Speech

and Signal Processing (ICASSP) Shanghai (2016).• Optical Reservoir Computing using multiple light scattering

for chaotic systems prediction J. Dong, M. Rafayelyan, F.

Krzakala, S. Gigan, IEEE Journal of Selected Topics in Quantum

Electronics, 10.1109/JSTQE.2019.2936281 (2019).

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Date : 18/10/2019Heure : 11:38:03

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Novatech Technologies : la qualité augmentée grâce à la réalitéaugmentée

En se dotant d’outils de réalité augmentée, la société Novatech Technologies veut faire coup double :améliorer les process de contrôle qualité des cartes électroniques qu’elle fabrique, et renforcerson image d’entreprise de production innovante. Entretien avec son directeur industriel, ClaudeBaudouin.

Installée à mi-chemin entre Quimper et Brest, à Pont-de-Buis-lès-Quimerch, Novatech Technologies se définitcomme étant “Concepteur, fabricant et intégrateur de solutions et produits électroniques” . Avec un effectifd’environ 200 personnes, elle est le plus gros site de production du groupe Novatech Industries dont le siègeest à Lannion. Le développement d’un outil RA d’aide au contrôle qualité entre dans le cadre de l’opérationMétall’Augmentée , animée par Images & Réseaux.

La fabrication de cartes électroniques est votre cœur de métier. Comment vous êtes vous intéressés à laréalité augmentée ?

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Claude Baudouin . Par nature, nous nous intéressons de près aux évolutions du métier et des marchés.Nous fabriquons des produits contraints et complexes que nous pouvons accompagner depuis la conceptionjusqu’à la fin de vie. Il est donc important pour nous de montrer que nous sommes en permanence à la pointedes technologies. C’est ainsi que nous sommes entrés en contact avec des startups à proximité spécialistesde la réalité augmentée. En particulier avec bookBeo qui a réalisé pour nous une plaquette commercialeinteractive. L’application est opérationnelle, elle permet de faire vivre notre plaquette en montrant notre savoir-faire par des animations 3D. Suite à cette première expérience, nous avons eu l’idée d’utiliser la réalitéaugmentée pour aider notre personnel dans leurs tâches de travail au quotidien.

L’application en cours de développement est une aide au contrôle de la qualité. Quel était le besoin ? Commentfonctionne-t-elle concrètement ?Claude Baudouin . L’objectif est d’améliorer le contrôle final. Il faut bien comprendre que nous travaillonssur des milliers de cartes différentes, et qu’il existe sur chaque type de carte des points sensibles qu’il fautcontrôler avec une attention particulière. Par exemple vérifier attentivement la soudure de tel composant dontla soudabilité est délicate.

À terme, l’application sera capable de reconnaitre automatiquement le type de la carte et d’indiquer àl’opérateur quels sont les points d’intérêt à contrôler. À chacun de ces points correspondra une photo ou untexte qui indique à la personne ce qu’elle doit plus particulièrement vérifier. Et chaque point en question seraun passage obligatoire pour garantir au final que tous les points sensibles ont bien été inspectés. Le logicield’assistance à l’opérateur est aussi l’occasion de formaliser notre processus de contrôle et de le renforcer.

L’outil est-il opérationnel, où en est-on aujourd’hui ?Claude Baudouin . Nous n’en sommes qu’aux premiers balbutiements. La base de données qui répertorieles cartes électroniques est développée. bookBeo travaille actuellement sur la reconnaissance automatiquedes cartes. L’idée est d’expérimenter in situ pour remonter les problèmes et les corriger au fur et à mesure.Ça permet aussi de former une personne qui, par la suite, diffusera la formation en interne.

Et demain, d’autres applications de réalité augmentée ?Claude Baudouin . Nous commençons déjà à avoir quelques idées. Ce premier outil est clairement une baseque nous pourrons ensuite faire grandir. Mais la priorité va aux développements en cours. Entre la finalisationdu logiciel, les achats de matériel et la formation du personnel, il nous reste une bonne année de travail avantque tout ça ne devienne effectif.

Crédit photo : Marie Ferronnière (Images & Réseaux). Sur le stand bookBeo lors de l’Open de l’industrie 2019le 8 octobre à Carhaix (29), démonstration de l’application développée pour Novatech Industries.

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Date : 23 octobre 2019

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Journaliste : Erick Haehnsen

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Les LchosSPÉCI ALPANORAMA

//Pôles de compétitivité, initiatives régionales, réseaux de compétences... Les start-up et PME

confrontent leurs idées avec les grands groupes, les collectivités territoriales, pour expérimenter leurs

démonstrateurs technologiques, élaborer leurs modèles économiques et enregistrer leurs premières ventes.

Travailler en

écosystème

oour accélérer

a transition

énergétiqueErick Haehnsen

D u temps, des compétences et

des écosystèmes, voici ce qu’ilfaut pour développer les

technologies et les services qui vont

accélérer la transition écologique et

énergétique (TEE) », explique

Guillaume Chazalet, PDG de

Kemiwatt, une start-up qui valoriseles énergies renouvelables (EnR)

avec ses batteries rechargeables à

flux (« redox flow »). En effet, l’accélération de la TEE ne pourra se faire

qu’en développant des relations, en

amont, non seulement avec les

laboratoires de recherche, maisaussi avec ses partenaires stratégi

ques (fournisseurs, codéve

loppeurs, intégrateurs, distribu-lect est labellisé par Tenerrdis et

S2E2 - un passage quasi obligé.« Notre procédé de stockage massif

d’électricité issue d’EnR intermit

tentes utilise un compresseur haute

température (800 °C) qui accumule

l’énergie sous forme de chaleur dans

un matériau réfractaire », poursuit

Jean-François Le Romancer. Smilelui a fourni un site pour héberger

un démonstrateur technologique,ainsi qu’un appui politique pour

aborder les opérateurs de réseaux

électriques et de gaz. « Nous par

lons de leurs besoins, de notremodèle économique et de notre posi

tionnement... » enchaîne le PDG,

qui, à cet égard, a développé unoutil numérique de simulation

énergétique pour faciliter la prise

teurs, clients...). Et, en aval, entestant la technologie et le modèle

de vente auprès de futurs utilisa

teurs. Plus que jamais, les porteursde projet fertilisent leurs idées en

les croisant avec celles d’autres per

sonnes au sein d’écosystèmes.

Les pôles de compétitivité

Dans cet esprit, des pôles de compétitivité comme S2E2 (Smart Electri

city Cluster) ou comme Tenerrdis

(Technologies énergies nouvelles,énergies renouvelables) donnent la

réplique à de nouvelles initiatives

régionales. Citons Smile (Smart

Ideas to Link Energies), réseau

intelligent de l’Ille-et-Vilaine à la

Vendée visant à fournir de l’électri

cité durable, économique et sécuri-de décision (quelles énergies pour

quels usages), allant du simplebâtiment jusqu’à une région

entière.

Les réseaux techniques

Autre type d’écosystème, les

réseaux techniques. A l’instar del’Association française hydrogène

pile à combustible (AfhyPAC),

créée en 2011, qui rassemble

55 associations, collectivités loca

les et pôles de compétitivité (Capé-

nergie, Derbi, Véhicule du futur,

Plenergie, Tenerrdis) ; 23 groupes

industriels, 8 grands groupes utilisateurs finaux d’hydrogène ; 9 cen

tres de recherche (CEA, CNRS...) et

une soixantaine de start-up et PME

innovantes. « Nous avons joué de

sée. Fort d’un budget de 21 millions

d’euros, Smile engage 262 projets

photovoltaïques pour 73 MW,30 projets éoliens pour 262 MW et

29 projets biogaz pour 20 MW. On yretrouve des syndicats départe

mentaux d’énergie (Morbihan

Energies, SDE35, Sydela, SyDEV...),

des pôles de compétitivité (S2E2,

Images & Réseaux), des intégrateurs d’énergie ainsi que des

start-up, et PME du numérique et

de l’énergie.« Nous ne serions jamais allés

aussi loin aussi vite sans Smile »,

reconnaît Jean-François Le

Romancer, PDG de la start-up Key-

nergie. Issu d’une collaboration

avec, entre autres, le CNAM, le CEA

et Mines-ParisTech, son projet Sto-manière vraiment collective autour

d’une feuille de route claire. Cela apermis aux sociétés innovantes de

prendre leurs premières références

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Date : 23 octobre 2019

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Journaliste : Erick Haehnsen

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commerciales auprès des intégra

teurs d’énergie », indique Pascal

Mauberger, vice-président d’Afhy-

PAC et PDG de McPhy, qui fournitdes électrolyseurs et des solutions

de stockage d’hydrogène sous

forme solide pour la mobilité pro

pre, l’industrie et les réseaux de

gaz. La formule fait recette :

McPhy, dont EDF a pris une partici-

pation de 21,5 % (16 millions

d’euros), équipe 25 des 45 stationsd’hydrogène référencées en

France. De quoi envisager sereinement un développement européen

et mondial.  

L’accélération de la transition écologique et énergétique ne pourra se faire en amont qu’en dévelop

pant des relations avec les laboratoires de recherche et des partenaires stratégiques. Photo DR

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