le journal de grigny d'octobre 2010

CONCERT REGGAE

SAMEDI 6 NOVEMBRE 2010CENTRE BRENOT

actualités > p 03

Semi marathon17 octobre

dossier > p 05

Politique de la Ville

Un conteur à la médiathèque

à l’affiche p 16

n° 14 - octobre 2010 Le journal d’information de la Ville de Grigny

site internet : www.mairie-grigny69.fr

Thomas Rigard : l’esprit de famille

la ville > p 08

parole de sportif > p 14

culture > p 13

Les élus dans les quartiers

environnement

Un film au service d’une verité qui blesse

Les mots pour le dire

Vendredi 15 octobre, à partir de 20h, sera diffusé au centre Brenot le film « Nos enfants nous accuseront ».

Si cette diffusion devait avoir lieu après le marché bio initialement prévu à cette date mais reporté à 2011, le Conseil Commu-nal de l’Environnement (qui a intégré le groupe de tra-vail qui mène une réflexion sur les besoins vitaux) a

tout de même décidé d’or-ganiser cette projection qui sera suivie d’un débat (1). Cette soirée est portée par l’association ViVé. Une tragédie environnementaleDepuis « Le Monde du si-lence » de Jacques-Yves Cousteau (Palme d’or à Cannes en 1956) c’est la première fois que le ci-néma français s’intéresse à un sujet sur l’environne-ment. Jean-Paul Jaud fixe l’objectif de sa caméra sur une tragédie environne-mentale : l’empoisonne-ment de nos campagnes par la chimie agricole et les dégâts occasionnés sur la santé publique, notamment celle des enfants.

Le film raconte la coura-geuse initiative d’une mu-nicipalité du Gard, Barjac, qui décide de passer la cantine scolaire au bio, en finançant le surcoût sur le budget communal. Conscient du danger sani-taire qui menace une jeune génération exposée aux 76 000 tonnes de perticides déversées chaque année sur notre pays, le maire dé-cide de donner un exemple d’une portée politique sans comparaison. Il s’agit d’alerter l’opinion publique

sur les dé-rives scan-d a l e u s e s d’un sys-tème éco-nomique qui fait passer ses profits et ses intérêts avant la san-té de la po-pulation. Les intervenants livrent leur a n a l y s e s , leurs co-lères, leurs angoisses...Ce film pointe l’ur-g e n c e

d’une véritable prise de conscience pour que « nos enfants ne nous accusent pas de les avoir abandon-nés... ». La décision de la municipalité de projeter ce film et d’initier un débat sur cette question cruciale, procède d’un véritable positionnement politique : chacun sait que la ville a fait le choix, au niveau de son restaurant munici-pal, de proposer des plats confectionnés à partir de produits naturels et bio.

1 : avec la participation de René Balme, maire de Grigny ; Anne Deplaude, viticulttrice en biodynamie et Pascal Dureau, médecin.PAF : 6 €RenseignementsTél. 04 72 49 52 16

actualités édito 0202

état-civil

NaissancesElla BenjaminPauline DuclauxPierre MontagneMaxime et Adrien DaulléIlyès BouabidiDiégo Vieira--Dias PiresLisa De Jesus NunesChloé Reynaud--MarlinMaïlys SamardJuliette LangloisLana Voccia DubessayLéonie Arlot DuretAnaïs et Lola RonsseDania BelghaziMélyne ChardonAmbre GicquelNael Chebbi

Mariages Aurélie Blein & Damien Pandolfi

DécèsJeanne Cartier née DumaineGiovanni Del GiudiceChristian BrenguesJuana Perez née Peres

Mairie de Grignyservice État-Civil Tél. 04 72 49 52 19

passeports

À GivorsPasseports biométriques sur RdV : en mairie de Givors Tél : 04 72 49 18 18 ou à l’annexe des Vernes Tél. 04 72 49 82 17Les Cartes d’Identité sont délivrées à Grigny.

Mairie de Grignyservice Cartes IdentitéTél. 04 72 49 52 21

Nombreux sont en Europe, les pays à dénoncer le recul sans précédent de la France en matière d’immigration. Après les Africains et les Maghrébins, le gouvernement a trouvé en la personne des Roms ses nouveaux boucs émis-saires. Que diriez-vous de ce comportement ?Ceux qui ont milité pour un élargissement de l’Europe, pour la libre circulation des biens et des personnes et pour le traité constitutionnel sont les mêmes qui, aujourd’hui, s’indignent de ce que des Européens puissent « envahir » notre pays ! Il faut être cohérent ! Les Roms sont européens et à ce titre ils peuvent aller librement dans tous les pays d’Europe. Au-delà de ce constat, la politique raciste menée par notre gou-vernement m’interpelle en ma qualité de maire. A Grigny, nous avons toujours privilégié le vivre ensemble et prôné le métissage plutôt que le communautarisme. Il est donc évident que je suis profondément en désaccord – voire outré – par la politique me-née par le gouvernement en place, qui rappelle certaines heures sombres de notre passé, quoi qu’en dise Monsieur Besson. La France, pays des droits de l’homme a vécu. C’est une réalité affligeante qui doit nous interpeller pour les échéances à venir. Est-ce que le fait de mettre en place une votation citoyenne autour des droits des étrangers extra communautaires constitue une réponse politique à la position du président de la République et de son gouvernement sur la question des immigrés en France ? C’est une logique qui ne tient pas compte de la réalité politique du moment. Bon nombre de personne qui n’ont pas la nationa-lité française résident en France depuis des décennies ; elles payent des impôts, elles travaillent, participent au développe-ment économique... Certaines sont dirigeantes d’association, impliquées dans la vie quotidienne de leur ville, parent d’élèves, etc. A ce titre, il est tout a fait naturel qu’elles puissent partici-per au choix de celles et ceux qui vont diriger leur commune. Il serait tout aussi normal qu’elles puissent faire partie du Conseil municipal. C’est la raison pour laquelle j’ai demandé à ce que la municipalité s’associe et relaie l’initiative menée par le « Collec-tif votation Citoyenne ». De nombreux partenaires locaux nous ont rejoint et la dynamique qui se met en place est en cohérence avec l’action municipale que nous menons depuis plus de 30 ans.

René Balme, Maire de Grigny

Directeur de publication : René BalmeRédacteur en chef : Djamel Saadna Tél. 04 72 49 52 41 - Mail : [email protected]éalisation , Secrétaire de rédaction : Mireille Scotton Tél. 04 72 49 52 37Crédits photos : service Communication, Ville de Grigny (sauf mentions) Conception : Régie publicitaire : C.B. Comm Tél. 06 14 38 21 93Impression : Public Imprim, Vénissieux. Tél. 04 72 50 31 58Dépot légal : à parution

familles

Rencontres

Une conseillère parentale propose de rencontrer les familles en questionnement par rapport à l’éducation de leurs enfants. Ces permanences gratuites ont lieu 2 fois par mois au local mairie du 10 rue Pasteur allée 18, les 20 octobre, 10 et 24 novembre et 8 décembre de 14h à 16h.Les familles désireuses de rencontrer la conseillère doivent prendre rendez-vous auprès du centre Social.

Centre Social & Culturel4 place Félix HéritierTél. 04 78 73 25 83

Vos petites annonces sur le site de la ville !

Le journal de la ville de Grigny > octobre 2010

Semi marathon 17 octobre

Le 66eme anniversaire de la Libération de Grigny célébré le 5 septembre a donné l’occasion à la municipalité de remettre aux anciens combattants grignerots un diplôme d’honneur. Le secrétariat d’État aux anciens combat-tants, à l’origine de cette initiative, entend ainsi abonder « dans une démarche collec-tive de mémoire ». Les récipiendaires sont Jean-Baptiste Di-mech, Henri Ibanez, Georges Villon, Ricardo Ramis, Lucien Fournial, Pierre Jaune, Ro-bert Thonnerieux, Maurice Chantelouve, Eu-

gène Fournier, Georges Saes, Michel Mas-sot, Georges Ducreux et Piettro Pulcinelli.

reconnaissance

Anciens combattants

sport - vie associative

actualités03

Le 17 octobre, à partir de 9h, aura lieu la 23eme édition du semi marathon qu’organise l’Office Municipal des Sports. Un premier parcours de 21 km et un second de 10,5 km sont prévus, épreuves auquelles il faut en ajouter une autre (gérée par l’Ami-cale Laïque) réservée aux enfants qui, se-lon leur âge, effectueront 1, 2 ou 3 tours de stade. Angèle Masala, adjointe au Sport, qui se fé-licite de la pérennité de cette manifestation, entend poursuivre le travail mené par ses prédécesseurs à la présidence de l’OMS.Une nouveauté cette année (sous réserve) : le projet, porté par la Sauvetage et Joutes et la Boule de Badan, d’inscrire dans ce semi, une épreuve « marche » sur un tracé calqué sur celui des 10,5 km « course ».Rappelons que les compétiteurs peuvent s’inscrire par mail à l’adresse de l’OMS ([email protected]) ou le jour même de l’épreuve.Enfin notons que les récompenses aux

meilleurs Grignerots aura lieu au centre Bre-not le 29 octobre.OMS Tél. 04 72 24 21 27

Depuis juillet, il est possible de mettre gratuitement vos petites annonces sur le site de Grigny.Vous voulez vendre votre voiture, votre moto, un vélo, des meubles, des vêtements, un ordinateur, des jeux vidéo, des livres, ou donner des chatons... rien de plus simple rendez-vous sur www.mairie-grigny69.fr, rubrique : petites annonces. Elles sont visibles dès que leur contenu a été validé.

Raphaël Sève, responsable des TICTél. 04 72 49 52 35www.mairie-grigny69.fr

internet

médical

Un nouveau kiné à Grigny

Après 38 ans d’exercice, Michel Philippin, masseur-kinésithéra-peute à Grigny, prend sa retraite. Son remplaçant, Youssef Brahmi exerçant jusqu’alors au sein de la Clinique Trenel à Sainte-Colombe lui succède.Comme son prédéces-seur, il officiera dans son cabinet et procédera à des visites à domicile.

Youssef BrahmiMasseur-Kinésithérapeute96 rue Pierre Sémard Tél. 04 78 73 33 16

Céline Contini et Loïc Fernandinho sont les deux nouveaux éducateurs de prévention AJD qui œuvrent depuis début septembre sur la commune. Audrey Tixier de l’ancienne équipe, les a ac-compagnés durant une quinzaine de jours les faisant rencontrer les différents parte-naires avec lesquels ils seront amenés à tra-vailler ainsi que les jeunes Grignerots. En effet, Céline Contini et Loïc Fernandinho ont parmi leurs missions d’aller à la ren-contre des jeunes et de trouver, avec ceux qui ont des difficultés, les réponses les plus adaptées. Signalons enfin qu’ils ocupent un nouveau

local rue 8 mai 1945 où ils y tiennent une permanence le mardi de 9H30 à 12H30.AJD, 1 rue du 8 Mai 1945Tél. 04 78 73 52 45

prévention

Deux nouveaux éducateurs

Le journal de la ville de Grigny > octobre 2010en bref 04

amicale laïque

LotoL’amicale Laïque organise dimanche 10 octobre, à partir de 14h, au centre Brenot, son traditionnel loto. En jeu : lave-vaisselle, ordinateur portable, TV LCD, GPS carte Europe, mini chaîne ...1 carton 4 €, 3 = 10 €, 6 = 15 €, 8 = 20 €buvette - pâtisserie.

Amicale Laïque centre ChervetTél. 04 78 73 06 61mail : [email protected]

élections

VoteL’inscription sur les listes électorales n’est pas seulement un devoir civique mais résulte d’une obligation légale. Elle est indispensable pour pouvoir voter.Les demandes d’ins-cription doivent être effectuées en mairie pendant toute l’année jusqu’au 31 décembre inclus. Elles doivent être déposées par les inté-ressés eux-mêmes sauf dans quelques cas où les personnes peuvent mandater un tiers ou effectuer la démarche par courrier (se rensei-gner au service état-civil de la mairie).Rappelons que tous les Français et Françaises majeur(e)s, jouissant de leurs droits civils et politiques et qui ne sont pas déjà inscrits sur une liste électorale ou qui ont changé de commune de résidence, doivent solliciter leur inscription. Les jeunes qui auront 18 au plus tard le 28 février 2011 doivent prendre contact avec la mairie au plus tard le 31 décembre 2010 s’ils n’ont pas été informés par celle-ci de leur inscription d’office.

On constate à chaque rentrée scolaire que les écoles accueillent un nombre croissant d’élèves. Ce qui confirme que Grigny est une des villes les plus jeunes du département et qu’elle est et demeure, notamment pour les « jeunes couples avec enfants » une ville particulièrement attractive.

éLéMENTAIRE JOLIOT-CURIE2010/2011 : 219 élèves2009/2010 : 199 élèvesInscriptions cantine : 164Inscriptions périscolaire :

- matin : 29- ateliers 16h30-18h : 63- garderie du soir 18h-18h30 : 19

éLéMENTAIRE LOUIS-PASTEUR 2010/2011 : 233 élèves2009/2010 : 225 élèvesInscriptions cantine : 155Inscriptions périscolaire :


éLéMENTAIRE ROGER-TISSOT 2010/2011 : 142 élèves2009/2010 : 137 élèvesInscriptions cantine : 129Inscriptions périscolaire :


MATERNELLE FLAChAT 2010/2011 : 114 élèves2009/2010 : 114 élèvesInscriptions cantine : 62Inscriptions périscolaire :


MATERNELLE PAUL-GAUGUIN 2010/2011 : 135 élèves2009/2010 : 133 élèvesInscriptions cantine : 63Inscriptions périscolaire :


MATERNELLE JOLIOT-CURIE 2009/2011 : 200 élèves2009/2010 : 193 élèvesInscriptions cantine : 113Inscriptions périscolaire :


CRéATIONS DE CLASSE DEPUIS 2008 1 à l’école maternelle Joliot-Curie1 à l’école élémentaire Joliot-Curie1 à l’école élémentaire Roger-Tissot1 à l’école élémentaire Louis-Pasteur1 à l’école maternelle Paul-Gauguin

éducation

Rentrée scolaire : les chiffres solidarité

Secours Populaire

Mardi 14h à 16h : distribution alimentaire.Jeudi 14h à 16h : braderie (bibelots, vais-selle, linge de maison, livres, chaussures...), lot de vêtements hommes, femmes, enfants 3 €.Le Secours Populaire de Grigny recherche des bénévoles pour ren-forcer son équipe face à la recrudescence du nombre de personnes en difficulté. Contactez-les le mardi et ou le jeudi de 14h à 16h ou Tél. 04 72 49 07 62 - 06 17 81 27 83.

Secours Populaire 33 rue de la République Cité EDF (à l’arrière du Bât. la Lagune)Tél. 04 72 49 07 62

m@ison

Saison 2010/2011

Devant un ordinateur, novice ou expert, la m@ison est faite pour vous !Venez découvrir :- les modules de sensibi-lisation...- les groupes d’entraide, entre adhérents...- les rendez-vous thématiques...

la m@ison de GrignyTél. 04 37 20 20 6036 av. des Arondièreswww.maison-tic.org

amicale laïque

C’est un rocker !Une nouvelle section Rock’n’Roll s’est créée au sein de l’Amicale Laïque. Les cours ont lieu au centre Chervet : les mercredis à partir de 19h pour les débutants, pour les plus ex-périmentés à 20h15 au gymnase Favier suivi d’un cours orienté « compétition » à 21h15. Ces cours sont ouverts aux adultes et aux ados à partir de 12 ans. Renseignements : Rémi Tél. 06 29 82 48 68Mickaël : [email protected].

La Politique de la Ville structure les projets

La ville de Grigny bénéficie depuis 2007 et jusqu’en 2011, du CUCS (Contrat Urbain de Cohésion Sociale). Le CUCS est le cadre de mise en œuvre du projet de développement social et urbain en faveur des habitants de quartiers en difficulté reconnus comme prioritaires. Avant lui, le Pact Urbain des Pays du Gier où la ville était engagée avec Givors et des com-munes de la vallée du Gier. Ce dispositif a fonctionné jusqu’en 2000 pour être remplacé par le contrat de ville jusqu’en 2007. Autant de contrats aux noms différents mais tous portés par le label général « Politique de la ville » (1).

Diverses études ont mis en lumière des dysfonctionnements sur les plans urbains et social, dans le sens large (culture, santé...) dans certains quartiers et notamment dans le quartier du Vallon. Il faut se souvenir que dans les années 90, des bâtiments étaient vides ou murés. Inscrite dans le cadre de la politique de la ville, une opération de requalification du quartier (avec les financements qui les accom-pagnent) a ainsi permis de détruire 5 des 11 bâtiments pour n’en conserver que 6 dont 4 dédiés au logement social.C’est en accession à la propriété que les deux autres, entièrement réhabilités, ont été placés sur le marché, la crèche du Vallon occu-pant depuis lors le rez-de-chaussée de l’un d’entre eux.

dossier05

La politique de la ville permet la conduite et le financement de projets, mais est aussi un

« passeport » pour des actions qui ne relèvent pas

intrinsèquement d’elle.

dossier 06

politique de la ville

Réduire les inégalités sociales entre territoiresC’est aussi dans le cadre des dispo-sitifs prévus par la Politique de la Ville et sous l’impulsion de René Balme, maire de Grigny, que le percement de l’avenue des Arondières a pu s’ef-fectuer permettant de désenclaver le quartier et de favoriser la construc-tion de maisons individuelles qui bordent la voie ainsi que celles qui longent la montée du Vallon.Plus largement, cette requalifica-tion urbaine a largement favorisé la construction de l’enseigne Bricomar-ché. La construction de la M@ison de Grigny s’est également inscrite dans cette démarche globale. La Politique de la ville a aussi concer-né d’autres quartiers de la ville : les dispositifs existant ont permis la re-qualification totale de la rue de Pres-sensé faisant de cette artère, « l’une des belles entrées de la ville » comme le disait René Balme, lors de l’inauguration.On ajoutera également le Centre ville qui a connu, à la fin des années 90, un « sacré coup de jeune » : les trot-toirs, la place Jean-Jaurès et la réac-tivation de la fontaine s’inséraient dans les actions programmées dans le cadre de la Politique de la Ville.L’État, mais également d’autres partenaires comme la Région par exemple, abondent dans les crédits Politique de la Ville.

Le gymnase Michel-Favier, qui fait le bonheur des associations locales, a pu être construit grâce à la volonté politique de la majorité municipale et au plan de relance de l’État qui a financé en partie la construction du bâtiment.

Un « facilitateur »

La Politique de la Ville, dit un acteur social, est un « facilitateur ». Ainsi le fait d’être labellisé Politique de la Ville facilite certaines installations et permet de déclencher d’autres dis-positifs existant par ailleurs. C’est cette réalité qui a favorisé la création du PLIE (Plan Local pour l’Insertion et l’Emploi) en 1994. Autre exemple : le fait d’être inséré dans la Politique de la Ville permet à des financeurs telle que la Caisse d’Allocations Fa-miliales de tenir compte de critères objectivement CAF mais aussi de prendre en compte les spécificités locales de la ville demandeuse.C’est dans le cadre du contrat qui lie la CAF et la commune que des investissements très importants ont pu être mis à disposition par la pre-mière pour financer, partiellement, le Pôle Petite Enfance des Arboras, le Relais Petite Enfance dans le Centre ville ou encore l’agrandissement de

la crèche municipale du Vallon.

Le mieux vivre ensemble Parallèlement à l’investissement, des partenaires, toujours dans ce cadre là, interviennent à Grigny sur le financement d’actions de préven-tion / santé, ou culturelles... Il s’agit là de fonctionnement. Ainsi, le PRE (Programme de Réussite Educatif) est financé à 100 % par l’Agence Na-

tionale pour la Cohésion Sociale et l’Égalité des chances (ACSE).Le poste de chef de pro-jet, également en place à Grigny, est co-financé par l’État à 50%, par le Grand Lyon à 25% et par la ville à 25%.

De nombreux partenaires

Ces partenaires sont multiples : la DDAS, Jeunesse et Sport, la

DRAC (Direction Régionale des Af-faires Culturelles), la Préfecture, la CAF... Ainsi, cette dernière prend à sa charge plus de 50 % du coût de fonctionnement des équipe-ments dédiés à la petite enfance.Il faut comprendre « qu’il ne suf-fit pas de repeindre un bâtiment », une jolie façade ne résolvant pas les problèmes de fond des familles qui habitent dans ces quartiers. D’où l’impérative nécessité de les accom-pagner, de les guider, de contribuer, chacun à son niveau, « au mieux

le mot de l’élu

dossier 07

vivre ensemble ».Les Potagers du Garon, la Maison de la Justice et du Droit, la permanence gra-tuite d’un juriste tous les 15 jours (lire P.11), la Maison des Services Publics dont la Maison de l’Emploi basée à Givors, bénéficient égale-ment de subventions d’État.

Le CUCS

Depuis 2007, la ville et ses partenaires financiers se sont engagés dans un nou-veau contrat : le Contrat Ur-bain de Cohésion Sociale (CUCS). Tous les ans, près d’une vingtaine d’actions sont financées dans des do-maines prioritaires (emploi, éducation, prévention, lien social, culture) mobilisant au total près de 900 000 € par an. Ces différentes actions sont portées par des asso-ciations comme le centre Social, la M@ison ou par des services de la Ville.

Des impacts intéressants

En 2010, une évaluation du CUCS a été réalisée sur les thématiques « Culture » et « Participation des ha-bitants ». Les résultats de cette évaluation indiquent que ces actions ont eu des impacts intéressants en terme de développement personnel des individus et d’inscription des habitants dans la vie de la commune. En effet, des projets ont été menés, notamment par le centre Social, pour travailler sur l’autonomie et la prise de responsabilité des per-sonnes à travers des actions comme les ateliers socio-linguistiques ou l’accueil vie quotidienne. Les porteurs de projet ont également mis en œuvre des actions visant le développement du

lien social et des échanges intergénérationnels grâce à des activités comme les sor-ties familles, les soirées dé-tente, les ateliers fresques murales… L’amélioration du cadre de vie et la prise en considération de l’en-vironnement ont constitué une préoccupation forte des partenaires en proposant des projets destinés à sen-sibiliser les habitants au res-pect de leur environnement (actions d’embellissement,

visite d’un centre de tri, ex-positions du Grand Lyon…).

Apporter des réponses L’ensemble des profes-sionnels s’est également mobilisé dans le cadre des « diagnostics en marchant » en apportant avec les habi-tants des réponses aux dys-fonctionnements du quartier. Concernant le volet culturel, de nombreuses actions ont pu être déployées dans le cadre de la Politique de la Ville. L’objectif étant de favo-riser l’accès des personnes à la pratique culturelle, les associations et les services de la mairie ont proposé plu-sieurs projets de sensibilisa-tion, en lien avec les écoles et les centres de loisirs. Le partenariat développé entre le centre Social et des équi-

pements tels la M@ison ou la Médiathèque ont permis à des personnes en situation d’isolement de découvrir l’offre culturelle proposée sur la commune. Inscrite au cœur du projet municipal, la participation des habitants est un enjeu qui se décline dans les ac-tions du CUCS. Afin de fa-voriser le développement de projets portés par les habitants, un Fonds d’Initia-tives Locales (FIL) est mis en place par la politique de la ville : les habitants peu-vent soumettre leurs projets au comité et obtenir une subvention. Le FIL a par exemple permis de finan-cer des tables d’hôtes du groupe Almara. Toutefois, des efforts sont à poursuivre concernant la question du « vivre en-semble » en agissant col-lectivement contre les inci-vilités. Il s’agit également de renforcer l’implication des habitants dans les projets.

(1) : La politique de la ville consiste en un ensemble d’actions de l’État visant à revaloriser certains quartiers urbains et à réduire les inéga-lités sociales entre territoires. Elle comprend des mesures législatives et réglementaires dans le domaine de l’action sociale et de l’urbanisme, dans un partenariat avec les collectivités territoriales reposant souvent sur une base contractuelle.Le développement local, apparenté à une approche volontariste, est en quelque sorte un processus de trans-formation qui accompagne une amélioration des condi-tions locales sur une période à plus ou moins long terme. Il tient compte des particula-rités économiques, sociales et culturelles locales. Le développement local est également fonction du terri-toire sur lequel il repose.

« Le CUCS devait initialement s’achever en 2009. Dans l’attente d’une nouvelle géographie prioritaire, le contrat est prolongé jusqu’à fin 2011.Ce qui constitue pour la ville une bouffée d’oxygène, même si à ce jour, on ne peut donc préjuger de la pérennité des aides qui pourraient nous être attri-buées. Ce qui signifie qu’aujourd’hui nous ignorons de quel soutien nous pourrions bénéficier en 2012 et au delà. En effet, dans un contexte national de réduc-tions budgétaires, l’état souhaiterait restreindre les crédits de la Politique de la Ville aux territoires les plus en difficulté. Or, nous considérons que la démarche de développement social et le partenariat induit par cette politique spécifique sont indispensables pour accompagner des territoires où les fragilités socio-économiques persistent. De plus, la politique de la ville permet d’insuffler une dynamique partenariale intéressante sur le territoire en permettant aux différents acteurs de mutualiser leurs efforts » .

Daniel Cerquaadjoint délégué à la politique de la Ville

en photo Daniel Cerqua en compagnie de René Balme,du Préfet et de Jacques Houdermont

Un FIL pour faire

Le Fond d’Initiatives Locales est une aide finan-cière permettant à des groupes d’habitants et aux associations d’habitants de concrétiser des

projets qui visent à encourager la participation et la citoyen-neté, à favoriser les échanges entre les générations, les cultures et les quartiers de la ville, à participer à l’améliora-tion de la vie sociale. L’intérêt du FIL est de pouvoir répondre rapidement aux demandes et d’éviter les démarches auprès de différents partenaires. L’aide apportée est forcément un cofinancement du projet et ne dépasse pas 800 €. Les ha-bitants souhaitant déposer un projet doivent s’adresser au service Politique de la Ville en mairie.

A l’issue du 2e forum de la Démo-cratie participative « la participa-tion au concret », qui s’est tenu à Portes-Lès-Valence les 4 et 5 juin dernier, les participants, au premier rang desquels se trouvait René Balme, ont décidé la création d’un réseau national des villes et des collectivités attachées à l’expression de la démocratie participative.

Déterminés à ouvrir le débat avec tous les élus, les citoyens désireux de voir leur ville, leur collectivité développer cette nouvelle traduction de la démocratie, les inspirateurs

de ce réseau national souhaitent ainsi favo-riser le partage, l’évaluation et l’appropriation par les citoyens de toutes les politiques pu-bliques.Ces orientations s’appuieront sur les expé-riences des uns et des autres et sur leurs di-versités à partir d’une charte soumise à l’ap-probation des acteurs de ce réseau.Une charte fortement portée par les valeurs essentielles de démocratie et de citoyen-neté et dont les contours ont été dessinés à Portes-Lès-Valence en juin.La création effective de ce réseau national de la démocratie participative aura lieu au centre Brenot le 3 décembre.

Mairie de GrignyDémocratie participativeTél. 04 72 49 52 04

Le journal de la ville de Grigny > octobre 2010la ville 08

Vers la création d’un réseau national

démocratie participative quartiers

Les élus visitent les quartiers

Plusieurs visites de quartier ont eu lieu en septembre à Bel Air, au centre Ville/Sablon/Villeneuve et aux Ar-boras (1). Il ressort de ces rencontres que les interro-gations des habitants ont porté pour l’essentiel sur le stationnement, parfois anarchique de certains de nos concitoyens, les déjections canines (à cet égard une campagne de communication autour de cette ques-tion sera bientôt menée en collaboration avec le Grand Lyon) et plus généralement sur les incivilités. Les élus, qui ont pris acte de ces doléances, ont par ailleurs apprécié la présence de nouveaux habitants lors de ces échanges, notamment informés de ces vi-sites par les tracts distribués dans leurs quartiers res-pectifs. L’objectif est donc de poursuivre ces actions de communication et de voir de plus en plus de Gri-gnerots s’inscrire dans ces échanges citoyens.

(1) : Visite de quartier Charmes/Boutras/Vallon : la visite pré-vue le 23 septembre a été annulée en raison du mouvement de grève et reportée au jeudi 14 octobre : RdV à 17h devant la M@ison.

Lors du dernier Marché aux Fleurs, et pour la 2eme année consécutive, une action de semence de semis désobéissants (1) a été mise en œuvre par la municipa-lité. Ces semis ont été plantés sur les espaces verts en face de la mairie et sur le rond-point situé sur l’avenue Jean Moulin.

Lors de la première année, les graines avaient été semées mais non récoltées. Cette année, il a été décidé de récolter les graines le vendredi 8 octobre à 18h.Le but de cette action est de dénoncer la dé-cision européenne de ne pas commercialiser ou échanger certains végétaux qui ne sont pas inscrits au catalogue. Les graines récol-

tées seront récupérées par les membres qui souhaitent en disposer mais elles feront éga-lement l’objet d’échange au cours du Marché aux Fleurs de 2011. Cette action hautement symbolique prendrait une dimension particu-lièrement significative si les Grignerots y par-ticipaient activement. A bon attendeur... (1) : blé, courge, maïs, millet, oseille, tournesol

Récolte des semis désobéissants le 8 octobre

environnement

démo part

Constitution de groupes de travailUn groupe de travail autour du Budget participatif, ou-vert à tous les habitants, va voir très prochainement le jour. Si en amont, les propositions des Grignerots validées par les Conseils de quartier, ont été analysées par les services municipaux, ce groupe mènera une ré-flexion sur la cohérence des dites propositions, dira si elles procèdent d’une logique globale de ville... Un rôle consultatif qui lui permettra, lors de la mise aux voix en décembre, d’apporter son expertise sur chacune d’entre elles. Réunions prévues les 20 octobre, 4 et 18 novembre en mairie à 18h.Un autre groupe de travail piloté par les services tech-niques se réunira le 13/10 à 18h en mairie et travaillera sur l’aménagement du carrefour rues Pierre Sémard / Jean Moulin / Dutartre. Les inscriptions sont ouvertes.

service Democratie participative Tél. 04 72 49 52 04

la villeLe journal de la ville de Grigny > octobre 2010

09

travaux

Les façades de l’hôtel de Ville : c’est fini !

Après de longues semaines de travaux, la façade sud de l’hôtel de Ville est entièrement rénovée. Ces travaux s’inscrivaient dans un projet qui concernait également les façades nord et est. L’enveloppe globale des travaux s’élève à 767 282,49 € (380 928,34 € pour les façades nord-est et 386 354,14 € pour la façade sud). Ces tra-vaux ont bénéficié d’une Dotation Globale d’Equipement (état) de 40 000 € et d’une enveloppe de 160 000 € de la part du Conseil Général (dans le cadre du contrat pluriel annuel qui lie la ville à ce dernier).

Agora : une réalisation majeureLe maire considère que le projet dit « de la Poste » est l’un des plus importants du plan de man-dat de la majorité municipale. Rappelons la genèse d’un projet qui va profondément modifier les contours du quartier de Bel Air.

Anticipant la migration du bureau de Poste dans le centre ville (juin 2006), la municipa-lité a réfléchi dès 2004 à la vente de ces ter-rains à un opérateur privé qui financerait un programme d’équipements publics. En effet, depuis plusieurs années déjà, des besoins s’étaient exprimés en faveur du relogement du service Jeunesse & Sport d’une part et du centre Social d’autre part.

Le choix de l’emplacement

Au terme de la réflexion, un projet, AGORA, était dessiné et permettait non seulement de mettre à disposition de ces derniers, des lo-caux flambant neufs mais d’y accueillir éga-lement les bureaux de l’Office Municipal des Sports, le centre Médico Sportif ainsi que des logements répartis comme suit : bâtiment A : 28 logements sociaux, bâtiment B : 23 loge-ments en accession sociale ou accession à la propriété, bâtiments C-D : 36 logement so-ciaux, avec en rez-de-chaussée, les locaux (environ 1 490 m²) dévolus au centre Social (dont l’École de musique) et aux services municipaux installés aujourd’hui dans des locaux, rue Guy Raffin, totalement inadaptés (Sport/Vie associative, Enfance/Jeunesse). Précisons encore que la commune récep-

tionnera à l’automne 2011 le gros œuvre (maçonnerie brute) du rez-de-chaussée non aménagé. Elle réalisera alors, sous sa propre maîtrise d’ouvrage, les travaux d’aménage-ment de l’équipement : menuiseries exté-rieures, isolation, aménagement et équipe-ment intérieur.

Dans le cadre du contrat 2009-2014 entre le conseil Général et la Ville, le projet d’équipe-ment communal de l’AGORA sera subven-tionné pour les études à hauteur de 15000 €, pour l’acquisition en VEFA (Vente en l’État Fu-tur d’Achèvement) (1) à hauteur de 602 600 € et 339 370 € pour les travaux d’aménage-ment de la partie dédiée au centre Social. En complément la CAFAL finance pour la partie dédiée au centre Social l’acquisition en VEFA et les travaux à hauteur de 80 000 €.

(1) : En mars 2009, la Ville engage une ré-flexion sur l’opportunité d’acquérir en VEFA (Vente en l’État Futur d’Achèvement) les locaux en rez-de-chaussé des bâtiments C et D du projet d’ADIM pour réaliser le projet com-munal d’équipements (environ 1 500 m²).Une comparaison économique a été réalisée entre d’une part l’acquisition du rez-de-chaus-sée des bâtiments C et D en VEFA et leur aménagement en équipement public et d’autre part un projet d’acquisition de terrain avec la construction d’un bâtiment dédié à l’équipe-ment public. Cette comparaison a démontré l’intérêt écono-mique de la solution « acquisition en VEFA » du rez-de-chaussée des bâtiment C et D.

urbanisme

stade jean-zay

Espace couvert dédié aux jeux de raquetteL’inauguration de ce nouvel outil sportif aura lieu le sa-medi 20 novembre à partir de 10 heures avec au pro-gramme divers temps forts sur lesquels nous revien-drons dans le prochain numéro du journal de Grigny. Rappelons cependant que cet ensemble est réservé au jeux de raquettes, et concernera donc le tennis avec le TCG, le ping pong avec l’Amicale Laïque, ainsi que les 3 écoles élémentaires de Grigny et le Collège, soit une utlisation à 100 % de 8h à 22h !

civisme

Le vivre ensemble et ses règles

On ne le répètera jamais assez : la vie en collectivité est régie par des règles, qu’il s’agisse du code de la route, du brûlage des déchets ou encore des nuisances sonores. Il apparaît néces-saire aujourd’hui de rappeler les termes de la loi qui encadrent ces dispositions.

Y’a pas le feu !

Le brûlage de déchets en plein air est encore une pratique courante au-jourd’hui, qu’il s’agisse de particuliers, d’artisans, d’industriels... Tous les dé-chets sont concernés, les dangereux, les non-dangereux, ceux des mé-nages, ceux du secteur du bâtiment et des travaux publics, etc. Le brûlage des déchets peut être à l’origine de troubles de voisinage, de départ d’in-cendie mais aussi de diffusion de pol-luants (émissions de dioxines) particu-lièrement dangereux pour la santé. Il apparaît donc nécessaire de refaire un point sur la réglementation existante.Le règlement sanitaire départemental, dans son article 84, interdit tout brû-lage à l’air libre ou en incinérateur des déchets ménagers et industriels.Depuis le 30 juin 2008, le Grand Lyon a mis en place un plan de protection de l’atmosphère (PPA), outil obliga-toire pour toutes les agglomérations supérieures à 250 000 habitants. Ce plan définit les mesures préventives et correctives à mettre en œuvre pour atteindre les objectifs de qualité de l’air définis dans ce plan. Grigny faisant partie de l’agglomération lyonnaise, les mesures définies dans le PPA la

concernent. Le PPA interdit en géné-ral le brûlage de tous les déchets. Par conséquent, le brûlage des végétaux est également proscrit.En revanche, ce type de déchet peut très utilement faire l’objet d’une valo-risation soit par la mise en place d’un composteur individuel, soit par leur dépôt en déchèterie où ils seront alors valorisés dans des centres de compos-tage agréés.

Moins de bruit !

« La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui » (extrait de l’article 4 de la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen 1789). Le respect d’autrui commence par le res-pect de ses voisins. Un arrêté préfec-toral a été pris en ce sens le 19 avril 1999. Toute personne utilisant dans le cadre de ses activités professionnelles, à l’intérieur de locaux ou en plein air, sur la voie publique ou dans des pro-priétés privées, des outils ou des appa-reils susceptibles de causer une gêne pour le voisinage en raison de leur in-tensité sonore ou des vibrations trans-mises, doit interrompre ses travaux entre 20h et 7h et toute la jour-née les dimanches et jours fé-riés. Il en est de même pour les opérations de manipulation, chargement, déchargement de matériaux...Les travaux de bricolage ou de jardinage réalisés par des par-ticuliers, de façon occasion-nelle, à l’aide d’outils ou d’ap-pareils susceptibles de causer une gêne pour le voisinage en raison de leur intensité sonore, ou de vibration émises (tondeuse, tronçon-neuse, perceuse, raboteuse, scie mé-canique, etc.), ne peuvent être effec-tués que les jours ouvrables de 8h30 à 12h et de 14h30 à 19h30, les samedis de 9h à 12h et de 15h à 19h, les di-manches et jours fériés de 10h à 12h.

Décheterie Afin de répondre aux besoins du pu-blic et de limiter les dépôts sauvages, la Communauté urbaine de Lyon a mis

en place des déchèteries destinées à accueillir la plupart des déchets des particuliers non pris en charge par la collecte des ordures ménagères en rai-son de leur nature, de leur dimension ou de leur volume. Après un stockage transitoire, les déchets sont recyclés ou valorisés dans des fillières adap-tées, ou éliminés dans des structures autorisées à les recevoir.La déchèterie de Grigny est limitée aux personnes résidant sur le territoire du Grand Lyon.Véhicules autorisés : Catégorie 1 : accès gratuit et illimité aux véhicules légers, véhicules à mo-teur à 2 ou 3 roues, cycles avec ou sans remorques.Catégorie 2 : accès gratuit et limité à 4 passages/mois pour les véhicules utilitaires de PTAC inférieur ou égal à 2 tonnes, les remorques dont le PTAC est inférieur ou égal à 500 kg.Catégorie 3 : accès payant et limité à 4 passages/mois pour les véhicules utili-taires légers dont le PTAC est compris entre 2 et 3,5 tonnes, les remorques dont le PTAC est compris entre 500 et 750 kg, les remorques dont le PTAC ne peut être justifié.Les véhicules non autorisés sont ceux dont la hauteur est supérieure à 2,50m ou d’une longueur supérieure à 5m. Les véhicules à benne et à plateau dont la hauteur du plateau au sol est supérieur à 0,80m sont interdits pour des raisons de sécurité des usagers.Le tarif d’accès pour les véhicules de la catégorie 3 ainsi que pour les véhi-cules de la catégorie 2 effectuant plus de 4 passages dans le mois est de 23€ par passage.

Déchèterie de GrignyChemin de Saint AbdonTél. 04 72 24 12 29Horaires d’été : 1er avril au 31 octobre. lundi au vend. : 8h30 à 12h - 13h30 à 18h sam. : 8h30 à 18h30 - dim. : 9h à 12h

Horaires d’hiver : 1er nov. au 31 mars lundi au vend. : 9h à 12h - 14h à 17hsam. : 9h à 17h - dim. : 9h à 12h.

Le journal de la ville de Grigny > octobre 2010cadre de vie 10

Police municipale place Félix HéritierTél. 04 78 73 29 21

Infractions routièresAvis : à la demande des conseils de quar-tier, il a été demandé que les contrevenants au code de la route (stationnement gênant ou interdit, excès de vitesse, non respect des feux rouges..) soient systématique-ment verbalisés.

travaux

Travaux rue de Pressensé reportésDes travaux de réfec-tion du pont de la rue de Pressensé devai-ent être engagés cet été. Suite à un appel d’offre infructueux, les travaux ont été décalés à septembre 2010. Cependant, la loi sur l’eau de 2006 stipulant que « toutes interventions en cours d’eau, à l’exception des urgences, ne doi-vent pas être réalisées entre le 30 septembre et le 1er mai, du fait du caractère particu-lièrement sensible du milieu aquatique à cette période », les dits travaux sont donc reportés. InformationsSMAGGA Tél. 04 72 31 90 80

solidarité 11


« Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits ». Déclaration universelle des Droits de l’Homme adoptée par l’Assemblée générale des Na-tions Unies (ONU), le 10 décembre 1948. Il y a loin de la coupe aux lèvres !A l’approche de la date anniver-saire de cette déclaration et dans le contexte gouvernemental ac-tuel particulièrement sécuritaire à l’égard des étrangers, la Ville de Grigny et ses partenaires (1) s’as-socient pour affirmer que le droit de vote et d’éligibilité aux élections locales doit être accordé aux rési-dents étrangers extra-communau-taires. Le Conseil municipal a adopté le principe de l’organisation d’une consultation des Grignerots. Samedi 27 novembre, vous serez invités à répondre à la question « Etes-vous pour la reconnais-sance du droit de vote et d’éligibili-té des résidents étrangers aux élections locales ? ». Un débat public précédera cette « votation citoyenne », jeudi 25 novembre à 18h30, au Centre Brenot.

Pays des droits de l’homme ?En France, le droit de vote aux résidents européens est accordé depuis 1992. La

France est l’un des États membres de l’Union européenne à maintenir l’une des législations les plus restrictives en matière de droit de vote des résidents extra-communautaires. Des Etats, membres de l’Union euro-péenne, ont déjà adopté des législa-tions accordant ce droit, sous diverses formes : la Belgique, la Bulgarie, le Danemark, l’Espagne, l’Estonie, la

Finlande, la Hongrie, l’Irlande, la Lituanie, le Luxembourg, les Pays-Bas, le Portugal, la Slovaquie, la Slovénie, la République Tchèque, le Royaume-Uni. « Nous considérons que de très nombreux résidents étrangers participent à la vie citoyenne, en qualité de responsables d’asso-ciation, délégués syndicaux, re-présentants de parents d’élèves, électeurs pour la désignation des conseils de Prud’hommes... ce qui démontre bien que le statut de citoyen dans une ville ne doit pas être lié à la nationalité (...)Nous invitons les résidents étran-gers extra-communautaires gri-gnerots à venir s’inscrire en mairie ou auprès de l’un des partenaires de cette action, pour formaliser leur désir de participer à la vota-tion citoyenne du 27 novembre ».

1 : groupe des élus Front de gauche, groupe des personnalités de gauche, Le Citoyen, le Club Sportif des Cheminots de Badan, ViVé, l’OMS, le Comité dépar-temental pour le vote des étrangers, le Parti Communiste Français, le centre Social & Culturel, le FSU et des membres des Conseils de quartier Bel Air, Centre Ville-Sablon-Villeneuve, Arboras-Berthe-lot, Charmes-Boutras-Vallon

votation

Vote des étangers : un droitLe 8 septembre 2010, le Conseil municipal de Grigny s’est prononcé, à la majorité, pour le droit de vote et à l’éligibilité des résidents étrangers aux élections locales.

quartier du vallon

Permanences d’une juriste

Tous les quinze jours, une juriste assure une permanence au local mairie du 10 rue Pasteur allée 18. Ces permanences permettent aux fa-milles d’avoir accès gratuitement à une aide juridique en matière de droit de la famille. La juriste reçoit le public sans rendez-vous. Elle interviendra les mercredis 6 octobre, 20 octobre, 10 novembre, 24 novembre et 8 décembre de 14h à 18h.

Information supplémentaireMaison de Justice et du Droit Givors Tél. 04 78 07 41 00

prévention

Prévenir la drogue

Un constat : il semble que la consom-mation de drogue soit de plus en plus précoce. Pour faire face à cette situa-tion, ACCOLADES, un bureau d’études

spécialisé dans l’accompagnement des professionnels du développement so-cial, dispensera une formation à tous les acteurs grignerots potentiellement

ou effectivement concernés par cette problématique : services municipaux en lien avec les jeunes, associations locales, centre Social, AJD, médiathèque, élus...Cette formation, qui aura lieu durant le dernier trimestre de l’année 2010, fait partie des actions de la Politique de la ville. A ce titre est co-financée par l’État et la commune.

Accolades : www.accolades-dsl.comDrogues Info service : Tél. 0 800 23 13 13Ecoute Cannabis : Tél. 0 811 91 20 20

recherche médicale

Concert de l’associationVerticale

Vendredi 15 octobreà 20h30 à la salle polyvalente de Loire sur Rhône.Concert avec la troupe Poussières d’étoile.Participation libre au cours de la soirée.

Concert organisé par l’association Verticale pour soutenir la recherche médicale sur les traumatismes de la moelle épinière.

VerticaleB-22 avenue Jean Moulin GRIGNY Tél. 04 37 20 06 72 www.assoverticale.com

ccas

Noël 2010

Colis et repas de Noël pour les retraités de + de 65 ans. Inscriptions jusqu’au 29 octobre (matin uniquement, fermé le mardi). Pour les nou-velles inscriptions, fournir pièce d’identité et justifi-catif de domicile (facture edf ou autres).Le repas aura lieu le samedi 18 décembre, au gymnase henri Colaset la distribution des colis s’effectuera les 14 et 15 novembre.

CCASTél. 04 72 49 52 10

petite enfance

Centre de loisirs pour les 3/4 ansLe centre de loisirs des 3/4 ans (révolus) a repris ses activités début septembre. Mis à disposition des familles depuis deux ans par la municipalité ce service permet de mettre en place des actions en direction des enfants les mercredis et durant les vacances scolaires de 8h à 18h. Les parents ont la possibilité d’inscrire les enfants à la journée, ou à la 1/2 journée, avec ou sans repas, la parti-cipation est calculée en fonction du choix et du quotient familial. Inscriptions au service Enfance Jeunesse, rue Guy Raffin tous les jours (sauf le mardi matin) de 8h30 à 12h et de 13h30 à 17h, le jeudi jusqu’à 19h (fournir le numéro CAF, QF, carnet de vaccination de l’enfant ainsi qu’une at-testation d’assurance). Ateliers proposés : activi-tés manuelles, de motricité, culturelles (visite ré-gulière à la médiathèque Léo-Ferré...). En juillet, une vingtaine d’enfants ont fréquentés le centre de loisirs : au programme jeux d’eau au Relais Petite Enfance, activités physiques à

l’espace Favier, ateliers cuisine à la crèche des Arboras... Une crèche où un travail est mené ré-gulièrement avec les enfants plus âgés qui la fré-quentent.

Centre de Loisirs 6 promenade J. BrelTél. 04 37 20 01 [email protected]

classes à thème

Contre le déclin des abeilles

Depuis quelques années, les apiculteurs tirent la sonnette d’alarme sur le déclin des abeilles. Face à ce constat, l’Union Européenne a missionné l’INRA et Arthropologia, association de protection de la nature, pour réaliser dans le cadre du pro-gramme européen Urbanbees le suivi des abeilles sauvages sur le Grand Lyon. Différents milieux naturels ont été choisis pour réaliser cette étude, dont le territoire du SMIRIL en partenariat avec la ville de Grigny. C’est dans ce contexte qu’est

née l’idée de réaliser des classes à thèmes sur ce sujet. Entre le 27 septembre et le 1er ocotbre, deux classes de CP de l’école Pasteur sont par-ties à la découverte du monde des abeilles et, à leur niveau, agir pour améliorer la biodiversité au sein de l’école. Une restitution sera rendue aux parents le 19 octobre à 17h30 dans l’école. La mise en place d’aménagements spécifiques aux abeilles sauvages et aux petites bêtes pollinisa-trices vont aussi être menées par des entreprises, les services techniques de la commune, des en-seignants et par le grand public. Une journée éco-volontaire est prévue samedi 16 octobre de 9h à 17h pour concevoir des gîtes à insectes et partir à la découverte des abeilles sauvages.

Renseignements et inscription SMIRIL Elise Wone Tél. 04 37 20 19 23

relais petite enfance

Vendredis RobinsonEn partenariat avec la Maison du Département du Rhône, le Relais Petite Enfance propose de faire se rencontrer les parents, les enfants, de partager des jeux, des activités, d’échanger...

Relais Petite Enfance 10, rue Émile EveillerTél. 04 72 49 07 20 - [email protected]

Vendredis Robinson : de 9h à 11h30 5 novembre, 3 décembre, 7 janvier 2011, 4 février, 4 mars, 1er avril, 6 mai et 17 juin.

Permanences administratives : les lundis et vendredis : 8h30 à 12h - 13h à 17h30

jeunesse

élections du Conseil Municipal de Jeunes

En accord avec le collège, et afin de permettre aux élèves d’organiser au mieux leur rentrée scolaire, les élec-tions du Conseil Municipal de Jeunes pourraient avoir lieu le 22 octobre.

Auparavant les élèves intéressés par ce mandat électif auront jusqu’au 15 octobre pour faire acte de can-didature. Comme pour les élections d’adultes, les candidats devront mener campagne et faire littérale-ment valoir leurs programmes et les actions qu’ils souhaitent mettre en place sur la commune. Les électeurs munis de la carte épo-nyme, se rendront dans un isoloir, et à bulletin secret, voteront pour le candidat de leur choix.

Le service Enfance Jeunesse, pilote de cette opération citoyenne, veillera à que chaque niveau de classe (de la 6e à la 3e) soit équitablement re-présenté sachant que 29 candidats seront finalement élus.

Pour plus d’infos :service Enfance JeunesseTél. 04 78 07 25 05Mail : [email protected]

enfance - famille12


Pré inscription crèches

Marie-Odile Crouzet sur rdv au 06 17 29 21 05les mardis et jeudis au Pôle Petite Enfance (1er étage)

Tél. 06 17 29 21 05 [email protected]

Crèche municipale des Arboras 6 Promenade Jacques Brel Tél. 04 78 73 28 [email protected] au vendredi 7h30 à 18h30

Crèche municipale du Vallon 32 avenue des Arondières Tél. 04 78 07 01 [email protected] au vendredi 7h30 à 18h30

Relais Petite Enfance rue émile évellier Tél. 04 72 49 07 [email protected] administratives lundi et vend. 8h30/12h et 13h/17h30

Centre de Loisirs 3/4 ans Pôle Petite Enfance6 promenade Jacques Brel Tél. 04 37 20 01 75 [email protected] et vacances scolaires 8h à 18h

culture 13


Guy Prunier : conteur médiathèque

Parole ambulantele 24 octobreNé en 1996 à Vénissieux, le festival Parole Ambulante s’étend aujourd’hui à toute l’agglomération lyonnaise. Il déambule en investissant des théâtre, cafés, cinémas, média-thèques, librairies... Lectures-spectacles, performances, rencontres insolites, moments impré-vus, concerts, expositions composent ce festival et font découvrir la poésie sous toutes ses formes.

A Grigny : Polar et film noir

Un après-midi pour lire et dire le monde en train de se faire, de se mouvoir, voire de basculer dans l’inconnu. - 15h : restitution des ateliers d’écriture menés à Grigny ;- 16h : projection du film Un après-midi de chien

(1976), de Sidney Lumet, avec Al Pacino et John Cazale. Un film référence d’un cinéma social et engagé.- 18h15 : rencontre et lectures, avec les écrivains Alexandre Dumal (1), Mouloud Akkouche et Frédé-rick Houdaer - pot de clôture du festival.

1 : Alexandre Dumal, en résidence d’auteur à Gri-gnyCharles Maestracci est né à Nancy en 1949. Petit truand, grand bandit, il fait plusieurs allers-retours en prison avant d’en prendre pour dix ans. C’est là qu’il se « soignera » par l’écriture, sous le pseudo-nyme de Alexandre Dumal. En 1995, il publie un roman en forme de bibliogra-phie « Je m’appelle Reviens ». Depuis, il continue et a publié : Burundunga, En deux temps, trois mouvements, Dans la Cendre... Il s’est aussi es-sayé au métier d’éditeur avec « L’Insomniaque ».

Dimanche 24 octobre - 15h à 20h centre E. Brenot - Entrée libre Réservation conseillée Espace Pandora Tél. 04 72 50 14 78

poésie

« Maisons miniatures, théières, bouteilles de parfums, valises de poupée, canette de coca, verre à pied, accordéon, sac en cuir, vieux souliers, jeux en plastique, flûte en fer et pot en terre, tambourins et fléxatone…L’adulte distrait risque de ne voir ici qu’une accumulation d’objets assez ordinaires là où

le poète curieux et l’enfant joueur s’amuse-ront d’une collection de choses à dire. Qui n’a pas gardé sur une étagère, dans une boite, un objet trouvé, cueilli, « sauvé » et l’a laissé là en attente ?Ils sont là, assez inutiles, parfois encom-brants. Ils ne disent pas grand chose, pour-tant ils sont prêts à raconter un peu ce que l’on est, ce dont on rêve, pour peu qu’on joue avec eux et qu’on leur donne la parole. Alors, le conteur vous dira... ».vendredi 5 novembre - 18h30médiathèque Léo-Ferré .Entrée gratuite réservation conseillée

Médiathèque Léo-FerréTél. 04 78 73 51 91

Horaires de la médiathèque :lundi : ferméemardi : 14h30 à 18hmercredi : 9h30 à 12h - 14h30 à 18hjeudi et samedi : 9h30 à 12hvendredi : 14h30 à 19h

comité de jumelage

Les 27 et 28 novembre, le Comité de jumelage proposera au centre Édouard-Brenot, la 14eme édition du Salon des Vins et de l’étiquette.

De 10h à 19h, au cours de ce week-end de novembre, il sera possible de déguster, avec modération bien sûr, vins et autres produits du terroir, de visiter l’exposition d’étiquettes de vin ainsi que les nombreux autres stands.Rappelons que l’intégralité des bénéfices de cette manifesta-tion sert à financer des projets à Koupela (Burkina Faso), ville avec laquelle Grigny est jumelée depuis 10 ans.Vous trouverez des informations plus détaillées dans le pro-chain journal.

Salon des VinsGuy Prunier donnera « Trouvailles et cachotteries », un spectacle pour les enfants à partir de 2 ans à la médiathèque Léo-Ferré le vendredi 5 novembre à 18h30.

parole de sportif 14


La joute, chez les Rigard, c’est un histoire de famille. Un peu à l’image de ce sport où les mots convivialité, amitié et solidarité pourraient être gravés sur chacune des lances des jouteurs grignerots.

Hervé Rigard est le président heu-reux de la société de Sauvetage et de Joute de Grigny qu’il a ranimée en 1991. Il est aussi depuis peu pré-sident de la ligue Rhône-Alpes de cette discipline.Son fils Thomas n’a que 2 ans 1/2 lorsqu’il met pour la première fois le pied sur le tabagnon. Ce qui fait dire à ce jeune homme de 20 ans que cela fait 18 ans qu’il joute !

La joute : une histoire de familleSa mère, Fabienne, est entraîneur de barques, sa sœur Mélanie fait partie du bureau de la société et son jeune frère Lucas s’annonce comme un futur champion puisqu’il a été sacré meilleur jouteur minime de la ligue Rhône-Alpes. Les champion-nats de France n’existant pas pour cette catégorie d’âge, c’est la plus haute consécration à laquelle peut

prétendre un jeune jouteur. Lucas, si on en croit Thomas, pourrait re-joindre son frère sur les plus hautes marches puisque l’année prochaine, il « tirera » en cadet.Son frère Thomas, parlons-en : champion de France cadet léger en 2005, champion de France junior léger en 2007 et en 2008, finaliste en junior en 2009 et, en 2010, le titre suprême pour sa première par-ticipation en catégorie sénior poids moyen.

20 ans et déjàle plus titré du club

Ne comptez pas : cela fait quatre titres de champion de France, ce

qui fait de Thomas le jouteur le plus titré du club. Sachant qu’il n’a que 20 ans, on peut logiquement pen-ser que ce palmarès va s’étoffer très sensiblement dans l’avenir. Et Thomas le dit sans ambage : « mon objec-tif sportif est de gagner le plus de titres possible et de t ransmett re au mieux mes connais-sances aux plus jeunes ». Ce qu’il fait d’ores et déjà avec ses copains Yann et Mikaël Perret, qui prodiguent avec lui leurs conseils aux plus jeunes licenciés du club.

Une sacrée condi-tion physique !

Si les compétitions ont lieu, fort lo-giquement, durant l’été, les jouteurs qui sont d’authentiques sportifs, peaufinent leur condition physique tout au long de l’année. Ainsi, un travail de fond est mené chaque lundi en se livrant à des matches de foot, le mardi est consa-cré à la musculation, le jeudi enfin à des séances d’étirement en salle. Malgré un métier très prenant, Tho-mas place sa passion pour la joute

au centre de tout, sans négliger sa vie personnelle qu’il partage au sein du cocon familial. « J’ai une très bonne vie, précise-t-il, la joute m’ap-porte énormément, ma famille aussi. Je suis très heureux ». Quant à son club de toujours, il rappelle qu’en 5 ans, la Sauvetage de Grigny a ga-gné 3 coupes de France et 10 titres de champions de France !

Une ambiance chaleureuse

Il attribue cette réussite à la qua-lité de l’encadrement, au sérieux des pratiquants mais aussi à une ambiance particulièrement chaleu-reuse : « il existe chez nous une ambiance, très conviviale et très amicale », ajoute-il.On pourrait ajouter « familiale »

dans le sens littéral du terme puisque les Perret, par e x e m p l e , sont très p r é s e n t s dans la vie du club, sans par-ler des Ri-gard, dont tous les

membres y sont affiliés, y compris des membres de la famille élargie, comme un cousin par exemple.La joute, c’est toujours un homme sur un tabagnon, face à un autre homme mais c’est aussi et peut-être surtout un sport d’équipe. Le seul sport individuel peut-être qui soit aussi collectif.

ContactSauvetage et Joutes de Grignycentre E. Chervet2 avenue Jean DurandTél. 06 60 03 36 85

sportif

Thomas Rigard : l’esprit de famille

La joute : le seul sport individuel

peut être qui soit aussi collectif

tribune libre 15


Chasse ouverte aux voix de l’extrême-

droite

Encore un petit effort et le Front national n’aura plus de raison d’être. En effet, la droite gouvernementale braconne sur les terres de l’extrême-droite avec un zèle tout à fait re-marquable.La surenchère xénophobe atteint des sum-mum. Entre un ministre à l’identité nationale (tout un programme dans l’intitulé même de la fonction !) qui assume pleinement et sans complexe les lois successives qui marginali-sent, pour ne pas dire criminalisent, a priori, les étrangers au seul motif qu’ils sont préci-sément étrangers et un ministre de l’intérieur qui, entre des propos racistes et une circu-laire qui ne l’est pas moins, la France, jadis « pays des droits de l’homme » se trouve

aujourd’hui rivée sur le banc international de

l’infamie

Des Roms jeté en pâtureL’ignominie ne connaissant pas la mesure, ce sont les Roms que le gouvernement a jeté en pâture aux plus réactionnaires de nos concitoyens. Des Roms dont les parents, comme les Juifs ou les militants du Parti Communiste ont payé un lourd tribut à la folie meurtrière de l’Allemagne nazie.Des Roms qui, rappelons-le, sont européens et qui, au regard du droit, peuvent, comme tous les Européens, circuler et s’installer dans n’importe pays d’Europe précisément.La ficelle est grosse mais la stratégie est identique à celle qui a amené Hitler au pou-voir : on désigne un bouc-émissaire, on s’acharne sur lui et dans le même temps, les

véritables problèmes auxquels les Français sont confrontés, sont tus, cachés ou réduits. Comme par exemple cette information : 13% de la population vit sous le seuil de pauvreté en France. Soit près de 8 millions de per-sonnes (dont 1,6 million de familles monopa-rentales) qui disposent de revenus inférieurs à 949 euros par mois (source Insee).Et ce brouhaha médiatique permet de faire passer au second plan les affaires et toutes les réformes dont la dramatique réforme des collectivités territoriales... ou celle des hôpi-taux ! Et la liste est longue !Les Roms, et toutes les minorités en France, ne sont pas responsables de la misère en France, ni du chômage, ni d’une retraite bat-tue en brèche, ni des niches fiscales. Sim-plement, ils sont minoritaires.

Groupe des élus de la majorité municipale

Groupe « GRIGNY ENSEMBLE » élus de l’opposition municipale

Les impôts auraient pu ne pas augmenter...

C’était il y a deux ans et demi, mais les effets se res-sentent maintenant. René Balme était élu, mais une élection entachée de manipulation. A grand renfort de publicité et de tract à 9 jours du 1er tour, il annonçait : « Monsieur Odo diffusait un tract, particulièrement dif-famatoire à l’encontre du Maire », puis « la notifica-tion a été transmise par huissier à monsieur Odo pour une convocation au TGI de Lyon fin mars 2008. René Balme, estime à juste titre, que la campagne électorale ne peut et ne doit être le prétexte à publier des informa-tions mensongères destinées essentiellement à nuire

à sa réputation d’élu local intègre en mettant en cause son honnêteté.» Aujourd’hui, la justice est passée et elle condamne lourdement René Balme. Il n’y avait pas de diffamation publique et que « ce tract satisfait aux critères du fait justificatif de bonne foi... » « qu’à titre su-rabondant » « que sauf à interdire tout débat […] de tels propos ne renferment aucune attaque personnelle de nature à porter atteinte à la considération et à l’honneur des personnes visées ». Dès lors Xavier Odo n’a pas diffamé et est relaxé. Mais le tribunal va plus loin dans sa condamnation. « René Balme a agi de mauvaise foi et a manifesté ainsi une intention de nuire constitu-tive de la faute prévue par l’article 1382 du Code Civil ;

Qu’en adoptant une telle « stratégie » procédurale alors qu’une citation à comparaître moins tardive aurait pu permettre un audiencement avant le scrutin, celui-ci a apparemment instrumentalisé la justice pénale ; Qu’il a fait dégénérer en abus le droit d’agir en justice ; Qu’il convient en conséquence de le condamner à verser à Xavier Odo la somme de 1 200 € de dommages intérêts pour abus de constitution de partie civile. »Les mots ont toute leur importance et cela démontre qu’il y a bien eu tromperie, mensonge et intention de nuire de la part du candidat René Balme. Ce n’est pas Xavier Odo qui a perdu les élections mais la démocratie qui a été bafouée.

n° utilesMairie - Tél. 04 72 49 52 493 av. Jean Estragnat BP 12 - 69520 GRIGNYlundi au vendredi : 8h30 à 12h et 13h30 à 17h mardi : 13h30 à 17h - jeudi jusqu’à 19hPermanences du Maire : jeudi de 16h30 à 19hsur rdv : Tél. 04 72 49 52 30

Point Information Jeunesse - Tél. 04 78 07 25 05chalet rue Guy [email protected]

Scolaire - Tél. 04 72 49 52 36 - 04 72 49 52 25chalet rue Guy Raffin

Relais Petite Enfance - Tél. 04 72 49 07 20rue Émile Éveiller [email protected]

Crèche du Vallon - Tél. 04 78 07 01 4332 avenue des Arondières [email protected]

Crèche des Arboras - Tél. 04 78 73 28 366 promenade Jacques Brel [email protected]

MDR - Tél. 04 37 20 09 6836 avenue des Arondières

Médiathèque Léo-Ferré - Tél. 04 78 73 51 91rue du 11 novembremédiathè[email protected]

Centre Social & Culturel - Tél. 04 78 73 25 834 place Félix Héritierécole Musique et Danse - Tél. 04 78 73 74 94

La Poste - Tél. 3631place Henri Barbusselundi : ferméemardi au vend. : 9h à 12h et 14h30 à 17h45samedi : 9h à 12h

Police Municipale - Tél. 04 78 73 29 21Tél. 06 07 88 35 53 La Rochère [email protected]

Gendarmerie - Tél. 04 72 49 97 97avenue Professeur Fleming - GIVORS

Commissariat - Tél. 17Rue Pierre Semard - GIVORS

hopital Montgelas urgences - Tél. 04 78 07 33 40

Point Préfecture - Tél. 04 72 49 05 19Maison de l’Emploi et des Services Publics

Maison de Justice et du Droit - Tél. 04 78 07 41 0045, rue Roger Salengro - 69700 GIVORSlundi au vendredi : 9h à 12h15 et 13h30 à 17h

Déchèterie - Tél. 04 72 24 12 29Chemin de Saint Abdonhoraires d’été (1er avril / 31 octobre)lundi au vendredi : 8h30 à 12h et 13h30 à 18hsamedi : 8h30 à 18h30dimanche : 9h à 12h

à l’affiche 16

concert

Going back to my roots...L’association Azarecord organise, en partenariat avec la municipalité, une grande soirée reggae au centre Brenot le 6 no-vembre. Celle-ci permettra d’appré-cier les talents de 4 groupes férus de sons jamaïcains, avec cepen-dant chacun une identité et des influences personnelles.

DUB ADDICT respecte l’esprit des 70’s ja-maïcaines. Son chanteur, Pilgrim exprime dans ses textes la paix, l’amour, la liberté...www.myspace.com/dubaddictsounds

JAH GAïA joue un reggae chaud et épicé porté par des textes engagés.www.myspace.com/jahgaiia

DJAYA, qui a fait des 1ères parties de Touré Kunda, exalte à travers sa musique, la paix, la solidarité et l’amour, à l’instar de leur maître à tous, Bob marley notamment.www.myspace.com/djaya

DROBIE SOUND SYSTEM prend sa source au cœur de la musique afro et fait découvrir au public la vibration de la musique reggae, mélangeant Roots, Dub et Steppa.www.myspace.com/drobiesound

Cette grande soirée débutera à 20h30 pour s’achever autour d’une heure du matin.

Participation aux frais : 8 €renseignements : [email protected]

le journal de grigny d'octobre 2010

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