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Quelques cas cliniques d’orthopédie D Fletcher Raymond Poincaré / Ambroise Paré

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Page 1: Quelques cas cliniques dorthopédie D Fletcher Raymond Poincaré / Ambroise Paré

Quelques cas cliniques d’orthopédie

D Fletcher Raymond Poincaré / Ambroise Paré

Page 2: Quelques cas cliniques dorthopédie D Fletcher Raymond Poincaré / Ambroise Paré

Cas clinique 1

Un patient de 45 ans est opéré pour une arthrodèse de cheville

L’anesthésie comprend un BS + KT par voie poplitée + AG

Le bloc est réalisé avec 30 ml de ropivacaine 0.5 %

Bonne indication ?

Bonne technique ?

Page 3: Quelques cas cliniques dorthopédie D Fletcher Raymond Poincaré / Ambroise Paré

48 heures plus tard, le KT est interrompu

Le patient décrit toujours une anesthésie complète du pied24 heures après l’arrêt

Quelles hypothèses ?

Quels examens ?

Quelle surveillance ?

Quels sont les risques du KT ?

Est ce normal ?

Page 4: Quelques cas cliniques dorthopédie D Fletcher Raymond Poincaré / Ambroise Paré

Hypothèses / examens

• Bloc prolongé– dose élevée, perfusion continue, bloc sciatique

• Lésion neurologique à éliminer – imagerie du creux poplité (hématome)– EMG précoce : valeur de référence

Page 5: Quelques cas cliniques dorthopédie D Fletcher Raymond Poincaré / Ambroise Paré

• Lésion neurologique : risque > single shot– Neuropathie dans 0.28 % des cas

– Facteurs de risque identifié• Bloc sous AG, douleur à l’injection• Garrot gonflé en excès, poursuite AL malgré douleur

– Risque similaire dans d’autres travaux 0.4-1%

Risques neurologique du cathéter ?

Page 6: Quelques cas cliniques dorthopédie D Fletcher Raymond Poincaré / Ambroise Paré

• Risque infectieux : colonisation– Colonisation 28 %; 1 germe 87 %; 76 % CG+, 22 % BG-

• Risque plus important si axillaire 36,5 %• Risque moins important si poplité 18,9 %

– Abcès du psoas (BIF), infection superficielle 3 cas (KTF)– Germe BGN plus fréquent si fémoral ou BIF– Facteur prédictif : inflammation, pas la fièvre– Facteurs de risque

• USI, Homme, Bupi, durée > 48 h, pas d’antibioprophylaxie– Autres données 7-57 % selon le type de bloc

Risque infectieux lié au cathéter ?

Page 7: Quelques cas cliniques dorthopédie D Fletcher Raymond Poincaré / Ambroise Paré

Surveillance• Quels éléments ?

– Constantes vitales– Qualité de l’analgésie : score de douleur– Bloc sensitif et moteur

• Normal : engourdi, lourd, peau cartonnée• Anormal : anesthésie complète, paralysie, chute• Points d’appui, syndrome de loge, plâtre• Diffusion anormale : BIS dysphonie, péridurale BLP

– Toxicité systémique• Signes prémonitoires : goût métallique, bourdonnements

– Point de ponction, cathéter• Signes d’inflammation, fuite, fixation

• Quelle fréquence ? / 4-8 heures

Page 8: Quelques cas cliniques dorthopédie D Fletcher Raymond Poincaré / Ambroise Paré

Qui fait quoi ?

Bolus initial : médecin anesthésisteEntretien, surveillance : IDE, IADE

L’infirmier est habilité à entreprendre et à adapter les traitements antalgiques dans le cadre de protocoles préétablis, écrits, datés et signés par un médecin. Le protocole est intégré dans le dossier de soins infirmiersL'infirmier est habilité à accomplir sur prescription médicale écrite, qualitative, quantitative, datée et signée les actes et soins suivants à condition qu'un médecin puisse intervenir à tout moment …injection de médicaments à des fins analgésiques dans des cathéters périduraux et intrathécaux ou placés à proximité d'un tronc ou d'un plexus nerveux et mis en place par un médecin et après que celui ci à effectué la première injection

Décret n° 2002-194 du 11 février 2002

Page 9: Quelques cas cliniques dorthopédie D Fletcher Raymond Poincaré / Ambroise Paré

Cas clinique 2

Une patiente de 80 ans hypertendue est opérée pour fracture du col

L ’anesthésie comprend une rachianesthésie continue

Utilité pour l’analgésie ?

Quel produit ? Quelle dose ?

Quel matériel ?

Bonne indication ?

Page 10: Quelques cas cliniques dorthopédie D Fletcher Raymond Poincaré / Ambroise Paré

Bonne indication pour l’anesthésie

• Oui– Peu d’hypotension

• Matériel : cathéter de 22 G

• Bolus de bupivacaine– 2.5-5 mg puis titré / 2.5 mg

• Pas adapté pour l’analgésie

Page 11: Quelques cas cliniques dorthopédie D Fletcher Raymond Poincaré / Ambroise Paré

• Lidocaïne :Non !

• Dose 2,5 à 5mg de bupivacaïne suivi de bolus de 2,5mg à la demande

Rachianesthésies continues

Page 12: Quelques cas cliniques dorthopédie D Fletcher Raymond Poincaré / Ambroise Paré

Rachianesthésies continues

• Cathéters 22G:2,5 à 5% d’échec Denny et Selander 1998

• Hurley 1990 - De Andres1995:µcatheter 32G: 35%d’échec

• Neurotoxicité :!!!• FDA:1992• Drasner RAPM 1994 • Lidocaïne –paresthésie

Page 13: Quelques cas cliniques dorthopédie D Fletcher Raymond Poincaré / Ambroise Paré

Rachianesthésies continues

• Biboulet Anesthesiology 1998

Bupi hyper ou iso 2.5 mG/5min : NS

Niveau T8

Niveau L3 après une doseet malposition

Page 14: Quelques cas cliniques dorthopédie D Fletcher Raymond Poincaré / Ambroise Paré

• Biboulet Anesthesiology 1998

• Malposition cathéter– cul de sac dural

Rachianesthésies continues

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Cas clinique 3

Une patiente de 25 ans est opérée pour cyphose avec fixation T8-L5

L ’analgésie comprend une rachianesthésie morphine

Surveillance ?

Quel produit ? Quelle dose ?

Quel matériel ?

Bonne indication ?

Page 16: Quelques cas cliniques dorthopédie D Fletcher Raymond Poincaré / Ambroise Paré

Indication

• Efficacité de la morphine intrathécale• Ponction aiguille de rachianesthésie

– Chirurgien en fin d’intervention

• 5 mcg/kg (Boezaart 99, Gall 2001)

– Épargne morphinique importante > 50 %– Avantage analgésique pendant 12 heures– Hypercapnie si 0,4 mg

• Validé enfant / adulte• Surveillance en USI

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Action spinale des morphiniques

• Action médullaire spécifique– Morphine : exposition médullaire importante– Liposolubles : moins d'exposition, mec différent

• Alfentanil : résorption sanguine

• Sufentanil : trapping médullaire

• Fentanyl : trapping peridural, cause ?

• Effet systémique– Alfentanil >> fentanyl > sufentanil >> morphine

Ummenhofer 2000

Page 18: Quelques cas cliniques dorthopédie D Fletcher Raymond Poincaré / Ambroise Paré

• Liposoluble fixé sur le métamère : mythe

• Migration identifiée : sufentanil, fentanyl

• Parallèle avec les anesthésiques locaux

• Accidents respiratoires cliniques identifiés

• Incidence 0,1 %, délais < 20 minutes

• Taille, utilisation associée de morphiniques

Les liposolubles « migrent »

Eisenach 2001

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Autre chirurgie orthopédique

• Indications : chirurgie genou, hanche

• Dose optimale (Slappendel 1999)– PTH (n = 143), 0,025-0,2 mg; âge moyen > 63 ans– USI pendant 24 heures– Effets secondaires fréquents : 70 % Nvst; 40 % RU– Dose optimale 0,1 mg

• Efficacité/tolérance– Epargne morphinique importante > 50 %– Traitement de secours nécessaire– Pas de réduction des effets secondaires

Page 20: Quelques cas cliniques dorthopédie D Fletcher Raymond Poincaré / Ambroise Paré

Yamaguchi 1989

80

60

40

20

0

20

40

25

15

31

63

58 58 60 66 71

7 6

27 23

Cholecystectomie: morphine IT 0-0,2 mg

12AnalgésieVomissementsDep respiratoire

% 0 .04 .06 .08 .1 .12 .15 .2

Efficacité/tolérance : dose-effet

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0.1 mg : dépression respiratoire

• Naloxone-resistant respiratory depression and neurological eye symptoms after intrathecal morphine• 72 ans, pas atcd, gynécologie, bupi 17,5 mg-morphine 0,1 mg• 2 heures postop : dépression resp, Cheyne-Stokes, nystagmus• IRM normale, naloxone peu efficace, régression à 16 heures

• Persisting respiratory depression following intrathecal administration of morphine and simultaneous sedation with midazolam• 72 ans, morphine 0,1 mg, sédation midazolam 3 mg• 3,5 heures postop : dépression resp, intubation-ventilation• Naloxone peu efficace, régression à 24 heures

(Krenn 2000, Dworzak 1999)

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Cas clinique 4

Une patiente de 25 ans ASA 1 est opérée pour une arthroscopie diagnostique

L’anesthésie est une rachianesthésie unilatérale

Bonne indication ?

Quel produit ? Quelle dose ?

Page 23: Quelques cas cliniques dorthopédie D Fletcher Raymond Poincaré / Ambroise Paré

Indication

• Réduction hypotension, bloc moteur, RU

• Délais d’installation similaire

• Bien adapté à l’ambulatoire

• Injection lente (0.5ml/min), hyperbare, DL

• Aiguille Whitacre

Page 24: Quelques cas cliniques dorthopédie D Fletcher Raymond Poincaré / Ambroise Paré

Rachianesthésie unilatéralequelle aiguille?

Casati et al. A&A 1998

Bupi HB 8 mg 25-gauge Whitacre

vs

25-gauge Quincke spinal needle

Injection latérale

Injection distale

Page 25: Quelques cas cliniques dorthopédie D Fletcher Raymond Poincaré / Ambroise Paré

Lente > 3 min Classique 13s

Injection flow 0,43 (0.5 ml/min)* 6,94 (6ml/min)

Motor 92%* 68,4%

Sensory 48%* 10,5%

Sympathetic 72%* 42%

Strictly Unilat. 40%* 5,3%

Injection lente

Enk et al. Reg Anesth Pain Med 20011.4 to 1.7 mL hyperbaric bupivacaine 0.5%

Page 26: Quelques cas cliniques dorthopédie D Fletcher Raymond Poincaré / Ambroise Paré

Bupivacaine hyperbare

1] Agent

- Bupivacaïne +++

- Ropivacaïne ?

2] Baricité

- Hyper > Iso

- Hyper > Hypo

Kuusniemi et al. Reg Anesth 2000

Page 27: Quelques cas cliniques dorthopédie D Fletcher Raymond Poincaré / Ambroise Paré

0

20

40

60

80

100

120

140

Unilatérale Bilatérale

dose < 0,05 mg/cmdose > 0,05 mg/cm

Dose faibleN

ombr

e de

pat

ient

s

Pittoni et al. A&A 1995

+ la concentration (0.1 vs 0.5 %) n’influe pas la diffusion Casati et al. Can J Anaesth 1998

160 cm=

8 mg

+ 1 mg/10cm

Page 28: Quelques cas cliniques dorthopédie D Fletcher Raymond Poincaré / Ambroise Paré

Volume indifférent

Le volume n’influe pas la diffusion Pittoni et al. A&A 1995

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Décubitus latéral

• Position de ponction• Kim 2003:la flexion

du rachis ne modifie pas les repères

Décubitus latéralau moins 15 minutes

Page 30: Quelques cas cliniques dorthopédie D Fletcher Raymond Poincaré / Ambroise Paré

Position du patient : 20 = 30 min

DL pendant 20 min

DL pendant 30 min

{

{

Côté opéré

Controlat.

Arthroscopie de genou

Kuusniemi et al. Reg Anesth 1997

3.4 mL bupivacaine 0.18% hypobaric (6.12 mg)

Page 31: Quelques cas cliniques dorthopédie D Fletcher Raymond Poincaré / Ambroise Paré

• Arthroscopie du genou• Mode ambulatoire• 2 groupes de 50 patients• Rachi. Conventionnelle versus unilatérale• Délai d ’installation:

- 13 min (5-25) rachi conventionnelle- 16 min (15-30) rachi unilatéraledifférence significative d’un point de vue statistique...

Délais d’installation similaire

Page 32: Quelques cas cliniques dorthopédie D Fletcher Raymond Poincaré / Ambroise Paré

0

1

2

3

4

5

6

7

20 min Fin OP 2 h 2,5 h 3 h 3,5 h

Côté opéré

Controlatéral

Régression rapide

S1

L5

L4

L3

L2

L1

T12

Limite supérieuredu bloc sensitif

Kuusniemi et al. Anaesthesia 1999

Page 33: Quelques cas cliniques dorthopédie D Fletcher Raymond Poincaré / Ambroise Paré

Rachianesthésie classique versus

rachianesthésie unilatérale

Casati et al. Reg Anesth 1999

Recours à des vasopresseursplus fréquent dans le groupe

rachianesthésie conventionnelle

8 mg 0.5% bupivacaine hyper80 s, 25-G Whitacrebiseau vers le bas

vsRachianesthésie 15 mg, 6 sbiseau vers le haut

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40

60

80

100

120

Avt 5' post-ALR 10' post-ALR 15' post-ALR 30' post-ALR

BNPRachi-Uni

Blocs nerveux périphériques versus rachianesthésie unilatérale

* *§

Fanelli et al. AAS 1998

8 mg 0.5% bupivacaine hyper 0.02 ml/s, 25-G Whitacrebiseau vers le bas, DL 15 min patients Bloc sciatique / fémoral 7 mg/kg

Page 35: Quelques cas cliniques dorthopédie D Fletcher Raymond Poincaré / Ambroise Paré

Bupi HB (6mg)

Délai avant la 1ère miction: 3,8±1 h

Délai avant la déambulation: 3,2±0,8 h

Délai avant récupération du BS: 4,3±1,3h

Délai avant sortie à la rue: 4,8±1h

Autres avantages potentiels de la rachianesthésie unilatérale

Kuusniemi et al. Reg Anesth 2000

N = 60, pas de rétention d ’urines

Dans les unités ambulatoires les infirmières apprécient le fait que les patients soient rapidement autonomes (Kuusniemi et al. Reg Anesth 1997)

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Cas clinique 4

Une patiente de 68 ans est opérée d’une PTH

Elle s’inquiète du risque transfusionnel

Quelles réponses ?

Quelle technique d’épargne sanguine ?

Sur quels arguments ?

Page 37: Quelques cas cliniques dorthopédie D Fletcher Raymond Poincaré / Ambroise Paré

Risque transfusionnel 2005

• Risque viral

• Risque transfusion

• Morbidité comparée

Page 38: Quelques cas cliniques dorthopédie D Fletcher Raymond Poincaré / Ambroise Paré

Risque transfusionnel

–1 / 65 000 infection bactérienne–1 / 100 000 erreur d’attribution–1 / 325 000 trois virus–1 / 450 000 VHB–1 / 2 500 000 VIH–1 / 6 500 000 VHC

Page 39: Quelques cas cliniques dorthopédie D Fletcher Raymond Poincaré / Ambroise Paré

Morbidité et tranfusion

• 100 patients opérés décèdent d’anémie

• 1 patient par an est contaminé – par le VIH ou le VHC

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Épargne transfusionnelle 2005

• Abstention

• TAD

• EPO

Page 41: Quelques cas cliniques dorthopédie D Fletcher Raymond Poincaré / Ambroise Paré

Sur quels arguments ?

• Perte prévisible

• Perte autorisée

• Calcul prévisionnel

Page 42: Quelques cas cliniques dorthopédie D Fletcher Raymond Poincaré / Ambroise Paré

Pertes autorisées / prévisibles

• Estimation des pertes prévisibles– Colliger l’information– Perte globulaire / transfusion

• Calcul pertes autorisées– Perte GR (ml) = VST (ml) × (Hct D-1 – Hct D+5) + somme GR transfusé

– VST (ml) = body surface area (m2) × 2430 (femme) ou 2530 (homme). – Chaque CG = 150 ml de sang avec Hct à 100 %

Page 43: Quelques cas cliniques dorthopédie D Fletcher Raymond Poincaré / Ambroise Paré

Une équation

Pertes prévisibles > Pertes autorisées

Pertes prévisibles > VST x (Hte i - Hte seuil)

Hte i < pertes prévisibles / (Poids x A) + Hte seuil

Page 44: Quelques cas cliniques dorthopédie D Fletcher Raymond Poincaré / Ambroise Paré

Une courbe pour décider

Poids

Hte i

Pertes prévisibles > Pertes autorisées

Pertes prévisibles < Pertes autorisées

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Algorithme transfusionnel PTH primitive Raymond Poincaré

Poids45 50 55 60 65 70 75 80 85 90 95 100

Hém

atoc

rite

%

34

36

38

40

42

44

46

48

50

52

TAD

RienTAD + recup per op ou Eprex Eprex

Rien

TAD

Eprex

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Résultats : Analyse prospective 173 prothèses

Changement de notre pratique

X 3

/ 1,5

Pre

scri

pti

on

0%

5%

10%

15%

20%

25%

30%

35%

40%

45%

EPO TAD0

0,2

0,4

0,6

0,8

1

1,2

Collectes Jetés

Nbre

de C

G /

Nbre

de p

roth

èse

s Gâchis / 2

Coût moindre

100

200

300

400

500

Avant Après

Global

Établissement

Euro

s

0

5

10

15

20

25

30

35

Homo Auto Mixte

Avant

Après

Modification de la transfusion

Nb

re p

atie

nt

s tr

ansf

usé

s

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En conclusion

• Adapter au saignement de votre centre

• Individualiser la technique d’épargne

• Consensus sur seuil transfusionnel

• Calcul de perte autorisée

• Outil d’aide à la décision

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Cas clinique 5

Une patiente de 58 ans est opérée d’une PTG

Quelle prophylaxie antithrombotique ?

Risque thrombotique ?

Produits, dose, durée ?

Quels bénéfices et risques attendus ?

Page 49: Quelques cas cliniques dorthopédie D Fletcher Raymond Poincaré / Ambroise Paré

White, R. H. et al. Arch Intern Med 1998;158:1525-1531.

Incidence cumulée des accidents thrombotiques symptomatiques

PTH PTG

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White, R. H. et al. Arch Intern Med 1998;158:1525-1531.

Incidence cumulée des accidents thrombotiques symptomatiques

PTH PTG

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Cas clinique 6

Un patient de 50 ans est opéré d’une ostéotomie tibiale sous AG

Il reçoit de la morphine en postopératoire

Quelle voie possible ? Prescription ?

Quelle association analgésique ?

Quels bénéfices et risques attendus ?

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Morphine

• PCA– 1 mg/ ml bolus 1 mg/ 5 minutes; pas perf, antiémétique

• Morphine sous cutanée – 10 mg/4h; EN avant et après

• Morphine orale– 20 mg forme libération immédiate / 4 h

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Morphine orale

• Bonne idée

• Biodisponibilité médiocre < 20 %

• Efficacité clinique limitée– épargne morphinique 40 % avec 120 mg / jour

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Tolérance efficacité ANM

• Efficacité– AINS > Acupan = Paracétamol– Seuls AINS réduisent la douleur

• Tolérance– Saignement du site opératoire : 1 % des cas– Augmente si AINS, intérêt coxib : parécoxib– AINS réduisent NVPO, sédation