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Fonds dinvesssement étudiant de Polytechnique Montréal Note Sectorielle Semaine du 02 septembre 2013

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Note sectorielle du comité de PolyFinances de la semaine du 02 septembre 2013

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Page 1: PolyFinances-Note Sectorielle-Semaine du 02 septembre

Fonds d’investissement étudiant de Polytechnique Montréal

Note Sectorielle

Semaine du 02 septembre 2013

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Cette note sectorielle a été réalisée par l’ensemble des étudiants de

PolyFinances, le fonds d’investissement étudiant de Polytechnique Montréal.

Elle a pour but de vous présenter l’actualité économique, industrielle et de la

recherche dans les secteurs associés aux génies enseignés à Polytechnique

Montréal.

Nous invitons le lecteur qui souhaiterait plus d’information sur un sujet précis à

regarder la webographie présente à la fin de chaque article.

Bonne lecture.

Page 3: PolyFinances-Note Sectorielle-Semaine du 02 septembre

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Aérospatial et Défense 4

Biotechnologies et Pharmaceutiques 6

Energie et Environnement 8

Manufacturier et Services 10

Matériaux et Construction 12

Minier 14

Pétrole et Ressources Naturelles 16

Technologies de l’Information 23

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Duel d’intimidation entre l’Allemagne et EADS, la revendication de l’A350

Berlin refuse de verser plus de 790 millions de dollars de prêt d’aide au développement au

groupe aéronautique européen EADS. Après avoir fait, sans résultat, de nouvelles propositions

en mai et en juillet, ce dernier vient de menacer le gouvernement de réduire la part de travail

des sites de production allemands de l’A350.

EADS, qui sera bientôt renommé Airbus, possède de nombreux sites en Allemagne, place

centrale dans l’Union Européenne. L’ouverture des frontières et du marché commun européen

a permis à l’entreprise de s’établir aux quatre coins de l’Europe et d’utiliser le savoir-faire

propre aux différents pays. Des sites spécialisés ont vu le jour, notamment en Allemagne qui

assemble des Airbus A319, 320 et 321 (Hambourg/Frikenwerder), produit les systèmes de

propulsion, les structures de carbone et de métal, les hypersustentateurs des modèles de la

famille Airbus. Depuis début 2013, 12% du capital du groupe est détenu par l’Allemagne

(contre respectivement 12% et 4% pour la France et l’Espagne).

En aéronautique, la part des dépenses en recherche et développement est très importante,

souvent supérieure à 10% du chiffre d’affaires. Le financement public est souvent d’une

importance vitale pour ce secteur dont le point d’équilibre est estimé aux environs de 10 ans

de production. Pour le dernier A350, la Grande-Bretagne, la France, l’Espagne et l’Allemagne

ont donc offert à EADS des prêts d’aide au développement à des taux très intéressants. Avec

les emplois créés, les impôts et taxes générés, ce type de financement est souvent bénéfique

aux deux partis. Parmi ces États, seule l’Allemagne n’a pas tenu son engagement, ne versant

que 15% du prêt total (793 millions de dollars) sur les 34% (1 797 millions de dollars).

C’est un bras de fer qui dure depuis un an et qui oppose le géant industriel à la première

industrie européenne. L’Allemagne réclame des garanties sur la répartition des emplois créés

et affirme qu’EADS ne tient pas ses engagements. C’est peut-être parce que Berlin occupe la

place de dernier leader de l’Union Européenne qu’il demande plus de privilèges que la Grande-

Bretagne, la France et l’Espagne.

Venant d’obtenir une réduction de la part des États dans la gouvernance, EADS refuse de se

laisser dicter ses décisions industrielles et demande que l’accord signé en 2010 soit respecté.

Pour accélérer le processus, le groupe fait pression sur le gouvernement et menace

implicitement de renoncer à un certain nombre de centres de production allemands, réduisant

la main d’œuvre allemande au profit des autres pays.

Après ce véritable coup de poing des dirigeants d’EADS, le gouvernement allemand vient de

relaxer sa position et se dit prêt à continuer les négociations. Comment un groupe utilise sa

taille pour faire plier la première économie européenne…

Résumé par Caroline DIETRICH

Aérospatial et Défense

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«Kredit für A350 : Im Streit Airbus-Berlin ist Boeing lachender Dritter», dans DieWelt.de. Publié le

29/08/2013. Tiré de :

http://www.welt.de/wirtschaft/article119522130/Im-Streit-Airbus-Berlin-ist-Boeing-lachender-

Dritter.html

«Berlin juge incompréhensibles des menaces d'EADS», dans LaPresse.ca. Publié le 30/08/2013.

Tiré de :

http://affaires.lapresse.ca/economie/transports/201308/30/01-4684647-berlin-juge-

incomprehensibles-des-menaces-deads.php

«EADS : Berlin reste prêt à discuter d'un prêt avec Airbus», dans Les Echos. Publié le 30/08/2013.

Tiré de :

http://bourse.lesechos.fr/infos-conseils-boursiers/infos-conseils-valeurs/infos/berlin-reste-pret-a-

discuter-d-un-pret-avec-airbus-908137.php

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Amgen s’empare d’Onyx et de ses traitements anticancéreux

Le marché des biotechnologies a vécu plusieurs transformations importantes depuis une série

de fusion-acquisition en Amérique du Nord. D’abord, Valeant, le géant canadien, qui achète

Bausch & Lomb (8.7 milliards US) ou encore Johnson&Johnson qui achète Aragon (1 milliards),

c’est maintenant au tour du numéro un des biotechnologies, Amgen, d’acquérir la firme Onyx

pour 10.4 milliards US. Le financement proviendra en grande partie d’emprunts à la banque,

8.3 milliards US, et le reste, des liquidités de l’entreprise. Suite à cette acquisition, le chiffre

d’affaires d’Amgen a bondi de 5% au deuxième trimestre et son action a grimpé de 7.7%,

atteignant 113.75$.

Le réseau de distribution d’Amgen, son image de marque et l’ouverture à de nouveaux

marchés internationaux ont été des éléments suffisamment persuasifs pour que les dirigeants

d’Onyx acceptent la transaction. Déjà connu pour son médicament Enbrel qui traite l’arthrite

rhumatoïde, Amgen souhaite diversifier son portfolio en intégrant le marché des produits

anticancéreux. Ce marché est de plus en plus pertinent surtout en Amérique du Nord où la

population est vieillissante et, du même coup, davantage sujette à combattre le cancer.

Finalement, les têtes dirigeantes d’Amgen admettaient déjà en février dernier, souhaiter un

développement sur ce marché. Ils avaient annoncé qu’ils travaillaient au développement de

huit nouveaux produits.

Résumé par Julie CHARRON-LATOUR

«Amgen rachète Onyx pour 10,4G $ US», dans lesaffaires.com. Publié le 26/08/2013]. Tiré de :

http://www.lesaffaires.com/secteurs-d-activite/biotechnologies-et-pharmaceutique/amgen-

rachete-onyx-pour-104-g-us/560831#.UiCt02TxQfk

«Amgen to Buy Onyx for $10.4 Billion to Gain Cancer Drug », dans Bloomberg.com. Publié le

26/08/2013]. Tiré de : http://www.bloomberg.com/news/2013-08-25/amgen-to-buy-onyx-pharaceuticals-for-10-4-

billion.html

Biotechnologies et Pharmaceutiques

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Le marché chinois se durcit en conséquence de la fraude commise par GlaxoSmithKline

Maintenant que le scandale de corruption mis en branle par des membres de GlaxoSmithKline

(GSK) a été mis sous la lumière, ses effets se font douloureusement ressentir, et pas seulement par

les coupables. En effet, Marc de Garidel, CEO de Ipsen, une compagnie pharmaceutique française,

affirme que les actes de GSK compliquent le marché chinois. « In certain cities, in certain areas,

there is a toughening of the marketing conditions », dit-il alors qu’on apprend que d’autres

compagnies pharmaceutiques seront enquêtées et que 39 employés d’hôpitaux chinois ont déjà

été punis pour avoir accepté des pots-de-vin. En conséquence, les compagnies passées sous la

loupe ont retiré leurs publicités et les médecins chinois refusent de rencontrer leurs représentants

des ventes.

Du côté de GSK, les ventes en Chine ont grimpées de 14% au dernier quart de l’exercice

comptable, mais ces chiffres ne tiennent pas encore en compte les effets négatifs du scandale.

« Clearly, we are likely to see some impact to our performance in China as a result of the current

investigation, but it is too early to quantify the extent of this », affirmait Andrew Witty, CEO de

GSK. À ce moment, la réputation de la compagnie anglaise souffrait déjà gravement depuis

quelques semaines.

Ce scandale compromet notamment le projet de GSK visant à pénétrer davantage le marché

chinois de la santé, celui-ci estimé à près de 350 milliards. Christophe Weber, président chez GSK,

tentait il y de ça un peu plus d’un mois de trouver un partenaire dans ce but.

Résumé par François MARCOUX

«China Drug Probe Leads to Tougher Market, Ipsen CEO Says», dans Bloomberg. Publié le

30/08/2013]. Tiré de :

http://www.bloomberg.com/news/2013-08-30/china-drug-probe-leads-to-tougher-market-ipsen-

ceo-says.html

«China probes of Glaxo, Sanofi, others put big chill on key growth market», dans Fiercepharma.

Publié le 30/08/2013]. Tiré de : http://www.fiercepharma.com/story/china-probes-glaxo-sanofi-others-put-big-chill-key-growth-

market/2013-08-30

«GlaxoSmithKline sees hit from China corruption scandal», dans Reuters. Publié le 24/07/2013].

Tiré de : http://www.reuters.com/article/2013/07/24/gsk-china-idUSWLB0047I20130724

«Glaxo in Active Talks to Set Up China Joint Venture on Vaccines», dans Bloomberg. Publié le

22/07/2013]. Tiré de : http://www.bloomberg.com/news/2013-07-22/glaxo-in-active-talks-to-set-up-china-joint-venture-

on-vaccines.html

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Les marées, les courants et les vagues : les Etats-Unis ajoutent quelques pas

Le Department of Energy (DOE) des Etats-Unis vient d’annoncer un coup de pouce de 16

millions à l’exploitation des ressources océaniques : les marées, les courants et les vagues. Le

DOE y voit un potentiel de 1400 TWh annuels, c’est-à-dire un tiers de la consommation

actuelle du pays. Bon, cette évaluation semble plutôt théorique, et le potentiel réellement

rentable des prochaines cinquante années n’en constitue sûrement qu’une minuscule partie,

mais on comprend néanmoins la décision de s’y intéresser. Un intérêt qui ne date tout de

même pas d’hier, en 1977, trois projets américano-canadiens totalisant plus de 6 000 MW

étaient envisagés.

Premièrement, profil rapide de la production électrique de nos voisins du Sud, 86% provient

des combustibles fossiles et du nucléaire, 7.7% de l’hydroélectricité (1 434 centrales) et 4.7%

des autres sources renouvelables. Parmi celle-ci, l’éolien compte pour 3%, le bois et la

biomasse se combinent pour 1.36%, la géothermie pour 0.37% et le fameux solaire pour un

maigre 0.04%. L’éolien est celle qui présente le meilleur potentiel, particulièrement sur la côte

Atlantique. Le DOE envisage d’ailleurs que le vent produise 20% de l’électricité d’ici 2030.

Ces 16 millions de financement seront divisés en 17 projets, notamment sur l’optimisation des

groupes turbine alimentés par les marées en fonction des conditions en temps réel. Cette

optimisation demande entre autres de sonder en permanence le mouvement des eaux, car

certains changements sont imprévisibles. Un objectif parallèle est justement d’acquérir plus de

connaissances sur les dynamiques du fond marin pour mieux prévoir les mouvements et mieux

calibrer les équipements.

Une autre dimension du défi technique est de s’assurer du respect d’un développement

durable : des turbines en plein écosystème sous-marin pourraient avoir des conséquences

tragiques sur la vie du milieu. D’autre part, l’exploitation d’un courant pourrait

considérablement modifier l’environnement marin, surtout avec l’accumulation des turbines.

D’ailleurs, l’étude du milieu représente un travail colossal, plus complexe qu’un barrage sur

une rivière. Le DOE semble heureusement l’avoir compris : 2 des 16 millions seront consacrés

aux études d’impact sur l’environnement.

Pour finir, le développement de ces technologies pourrait bien s’exporter dans les eaux

canadiennes, qui subissent certaines des plus fortes marées du monde, notamment la Baie de

Fundy et la Baie d’Hungava.

Merci à deux semaines à la plage pour l’inspiration de cette note sectorielle.

Résumé par Benoit THIBAULT

«US Taps Into 1400 Terawatt Hours Of Clean Ocean Power», dans CleanTechnica. Publié le

31/08/13. Tiré de :

http://cleantechnica.com/2013/08/30/us-doe-sends-16-million-to-clean-ocean-power-

projects/

Énergie et Environnement

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Nombreux développements chez l’Oréal

Au courant de la semaine dernière, le plus grand détaillant de cosmétiques au monde a

annoncé avoir atteint ses objectifs de croissance avec une hausse importante de ses profits lors

du dernier trimestre. La compagnie a présenté les résultats très positifs du 2e trimestre, qui se

sont chiffrés par une hausse des revenus de 7.7%. De plus, l’entreprise française a procédé à

une augmentation de sa marge de profit sur ses cosmétiques, en passant de 19.9% à 20.8%.

Ces chiffres semblent être expliqués par le développement du marché chinois, qui est en

progression de 11.1% au niveau des ventes. Le géant souhaite renforcer sa présence dans les

marchés émergents avec l’acquisition de la compagnie chinoise Magic Holding, qui représente

une augmentation potentielle de 8% des revenus pour l'Oréal. Prévu pour le printemps 2013-

2014, le coût de l’achat est estimé à 900 millions de dollars canadiens. La compagnie parisienne

souhaite développer la marque MG (détenue par Magic Holding) en Asie, qui représente le plus

grand vendeur de masques de soins en Chine. L’Oréal affirme pouvoir étendre l’offre de ces

produits internationalement, selon les résultats obtenus en Asie.

D’ailleurs, le PDG Jean-Paul Agon a aussi annoncé qu’il ne souhaite pas renouveler son accord

de préemption avec Nestlé. Nestlé détient présentement 26.4% des actions de L’Oréal et selon

cet accord valide jusqu’en 2014, Nestlé ne peut se départir de ses actions de la compagnie de

cosmétiques. Selon les affirmations du PDG de Nestlé, tous les scénarios sont possibles à partir

de cette date, incluant le statu quo. Cependant, M. Agon a tout de même signalé ses intentions

d’un possible rachat de ses parts en affirmant disposer «d’importantes ressources financières».

La famille Bettencourt qui détient pour sa part 30 % des parts de l'Oréal a affirmé qu’elle ne

veut aucunement vendre sa participation.

Résumé par Marie-Pier DUFORT

«L'Oréal-Nestlé le début d’un face à face» dans La Presse Affaires. Publié le 30/8/2013.

Tiré de :

http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/grande-consommation/actu/reuters-00546117-l-

oreal-nestle-le-debut-d-un-face-a-face-599681.php

«L’Oréal veut développe le chinois Magic Holding en Asie» dans La Presse Affaires. Publié le

30/8/2013. Tiré de :

http://affaires.lapresse.ca/economie/commerce-de-detail/201308/30/01-4684733-loreal-veut-

developper-le-chinois-magic-holdings-en-asie.php

«L’Oréal maintains full year target as first half profit rises.», dans Bloomberg. Publié le

30/8/2013. Tiré de :

http://www.bloomberg.com/news/2013-08-29/l-oreal-maintains-full-year-targets-as-first-half-

profit-rises.html

Manufacturier et services

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Nissan se lance dans les voitures sans pilote

Nissan vient de lancer un défi à ses concurrents en annonçant le premier sa volonté de lancer sur

le marché ses premières voitures sans pilote à l’horizon 2020. Bien entendu Nissan n’est pas la

seule à s’intéresser aux voitures autonomes, d’autres constructeurs tels que Toyota, Mercedes-

Benz mais aussi d’autres entreprises comme Continental ou Google se sont lancé dans cette

aventure. Cependant Nissan est le premier groupe à s’engager officiellement à produire de tels

véhicules à grande échelle et avec un calendrier annoncé. Ce n’est d’ailleurs pas la première fois

que Nissan fait une telle annonce puisque le constructeur avait tenu sa promesse faite en 2007 de

produire une voiture entièrement électrique pour 2010, la Nissan Leaf, qui est d’ailleurs

aujourd’hui la voiture électrique la plus vendue au monde.

Les voitures autonomes pointent leur nez depuis quelques années avec la multiplication des

systèmes d’aide à la conduite tels que les régulateurs de vitesse, les freins automatiques

d’urgence ou encore les systèmes d’aide au stationnement, voire de stationnement automatique.

Néanmoins, pour franchir le pas et voir rouler dans nos rues des voitures sans pilote, les autorités

vont devoir y adapter la législation, de même que les assureurs devront répondre à des questions

telles que : «qui sera responsable dans le cas d’un accident mettant en jeu une voiture sans

pilote?». Pour le moment aux États-Unis, the National Highway Traffic Safety Administration «ne

recommande pas aux états d’autoriser l’utilisation de voiture sans pilote à d’autre fin que les tests

pour le moment».

Résumé par Matthieu DE NADAI

«Nissan promises self-driving cars by 2020», dans The Financial Times. Publié le 27/08/2013. Tiré

de :

http://www.ft.com/intl/cms/s/0/b8fad15e-0f3c-11e3-ae66-00144feabdc0.html#axzz2dTxunEzV

«Nissan Announces Plans to Release Driverless Cars by 2020», dans The New York Times. Publié le

29/08/2013. Tiré de :

http://wheels.blogs.nytimes.com/2013/08/29/nissan-announces-plans-to-release-driverless-cars-

by-2020/?_r=0

«Nissan Aims to Recast Image With High-Tech Electric Cars», dans The Wall Street Journal. Publié

le 28/08/2013. Tiré de :

http://online.wsj.com/article/SB10001424127887324324404579041053302585062.html?

mod=WSJ_auto_MiddleTopHighlights

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Holcim et Cemex s’unissent en Europe

L’entreprise mexicaine de matériaux de construction Cemex et le Suisse Holcim, un des plus

grands producteurs mondials de ciment, ont trouvé un terrain d’entente et ont annoncé dans

plusieurs communiqués ce mercredi 28 aout 2013 leur politique de restructuration de leur

portefeuille d’actifs dans plusieurs pays européens. D’une part, Holcim s’appropriera les

activités du groupe mexicain. Ce qui permettra au Suisse de connecter ses activités en

Allemagne avec celles des pays voisins où il est déjà présent (France, Belgique, Luxembourg)

facilitant ainsi sa logistique. Cemex compte optimiser son portefeuille stratégique et accroitre

son bénéfice opérationnel de 20 millions d’euros au moins et acquière Cesko qui représente

l’ensemble des activités du Suisse en République Tchèque. D’autre part, en Espagne, les deux

concurrents combinent leurs activités dans le béton, le ciment et les granulats. Grâce à cette

nouvelle entité détenue à 75% par Holcim et à 25% par Cemex, le Suisse s’est engagé à verser

70 millions d’euros au Mexicain dans le cadre de tous ces échanges d’actifs et entend dégager

un excédent d’exploitation de 20 millions d’euros à la fin de l’année. Cemex compte lui aussi

dégager un excédent d’exploitation supplémentaire de 15 à 22.5 millions l’année prochaine.

Les cimentiers sont aujourd’hui dans une dynamique de réduction d’actifs et de leurs capacités

pour améliorer leur rentabilité. L’Europe connaît aujourd’hui d’importantes surcapacités à

cause du ralentissement de l’activité dû à la crise économique.

Résumé par Yahya DIALLO

« Matériaux de construction : Holcim et Cemex échangent des actifs et s’unissent en Espagne », dans Boursier. Publié le 28/08/2013. Tiré de : http://www.boursier.com/actions/actualites/news/materiaux-de-construction-holcim-et-cemex-echangent-des-actifs-et-s-unissent-en-espagne-543537.html « Holcim et Cemex regroupent leurs actifs en Europe », dans Usine Nouvelle. Publié le 28/08/2013. Tiré de : http://www.usinenouvelle.com/article/holcim-et-cemex-regroupent-leurs-actifs-en-europe.N203388 « Holcim et Cemex : série d’opération pour restructurer leurs activités européenne », dans La Libre. Publié le 29/08/2013. Tiré de : http://www.lalibre.be/dernieres-depeches/afp/holcim-et-cemex-serie-d-operations-pour-

restructurer-leurs-activites-europeennes-521d9bb435707ef67adbb076

Matériaux et Construction

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Bouygues Construction : tour de force technique et innovation

Ces derniers temps l’entreprise française, qui réalise 46% de ses commandes à l’international en

Travaux Publics, a de quoi rayonner : sa filiale Dragages Hong Kong vient en effet de remporter le

marché de conception-réalisation le plus important jamais attribué à Hong Kong, il s’agit d’un

contrat de 1.15 milliard d’euros pour la réalisation d’un tunnel routier sous-marin. Quant à sa filiale

américaine, Americaribe, elle n’est pas en reste puisqu’elle vient de remporter, en s’associant avec

l’entreprise américaine de construction John Moriarty & Associates of Florida, un contrat d’environ

400 millions d’euros, dont la part d’Americaribe est estimée à 200 millions d’euros, pour la

réalisation de la première phase d’un projet multi-usages à Miami pour Swire Properties, l’un des

promoteurs immobiliers internationaux majeurs de la Floride du Sud.

A Hong Kong, la réalisation du tunnel sous-marin bi-tube de 4.2 km de long qui reliera les Nouveaux

Territoires, au nord de Hong Kong, à l’île de Lantau, sur laquelle se situe l’aéroport international,

nécessite les technologies les plus innovantes. Ce tunnel étant creusé à 50 mètres sous la mer, les

conditions de travail seront complexes puisqu’il faudra travailler à une pression de cinq bars

pendant des périodes de quatre semaines consécutives et qu’il sera nécessaire d’installer une

“base de vie” pressurisée. Sur ce projet, deux innovations issues de la Recherche & Développement

de Bouygues Construction seront utilisées afin de réduire les interventions humaines en conditions

hyperbares. Il s’agit d’un système de capteurs permettant d’établir en temps réel une cartographie

des parois rocheuses ainsi que d’un bras d’exploration télécommandé équipé d’un jet haute

pression. Ces travaux dureront plus de 5 ans, la livraison étant prévue fin 2018, et plus de 1000

collaborateurs seront mobilisés.

Quant à Miami, il s’agit de l’un des plus grands projets américains certifiés LEED® dans la catégorie

aménagement des quartiers avec une surface totale de près de 502 000 m2. Dans une première

phase, cette surface sera aménagée d’un centre commercial de luxe de plus de 46 000 m², de deux

immeubles résidentiels de 820 appartements, d’un hôtel de 263 chambres avec 89 appartements

aménagés, d’un centre de bien-être et d’une tour de bureau. Ces travaux dureront environ deux

ans et demi, la livraison étant prévue fin 2015, et mobiliseront 2000 collaborateurs.

Résumé par Léa FAGGIO

« Bouygues : succès du pôle BTP à Hong Kong et à Miami », dans Les Echos. Publié le 28/08/2013. Tiré de : http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/service-distribution/actu/0202970566733-bouygues-construction-remporte-pour-1-5-milliards-d-euros-de-contrats-a-hong-kong-et-miami-598594.php «Bouygues Construction à Hong Kong : un contrat de plus d’1 milliard d’euros pour un tunnel sous marin », dans Le Moniteur. Publié le 28/08/2013. Tiré de : http://www.lemoniteur.fr/139-entreprises-de-btp/article/actualite/22229688-bouygues-construction-a-hong-kong-un-contrat-de-plus-d-1-milliard-d-euros-pour-un-tunnel-sous-marin

« Bouygues Construction va réaliser le plus grand projet immobilier privé de Miami », dans Le Moniteur. Publié le 29/08/2013. Tiré de : http://www.lemoniteur.fr/139-entreprises-de-btp/article/actualite/22237852-bouygues-construction-va-realiser-le-plus-grand-projet-immobilier-prive-de-miami

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Vers l’extraction du plus grand gisement d’or d’Europe

Mercredi dernier, le gouvernement roumain donnait son approbation à un projet de loi qui, s’il

est approuvé par le parlement, permettra à la compagnie minière canadienne Gabriel

Resources d’exploiter le gisement aurifère situé à Rosia Montana, en Transylvanie.

La mine, pour l’exploitation de laquelle des négociations sont en cours depuis plus de 14 ans,

constitue un dépôt évalué à 300 tonnes d’or et 1600 tonnes d’argent, soit la plus grande

réserve d’or d’Europe et la 3e au monde. Cette mine appartient à RMGC, une joint-venture

détenue à 80% par la firme canadienne Gabriel Resources et à 20% par Minivest, une

entreprise gouvernementale roumaine.

Le manque de confiance de la population envers le gouvernement et diverses considérations

environnementales (dommages aux montagnes environnantes, au patrimoine et utilisation de

cyanide hautement toxique pour l’extraction) avaient jusqu’ici bloqué le projet. L’instabilité

économique européenne pousse toutefois plusieurs dirigeants du vieux continent à se tourner

vers l’industrie minière pour stimuler leur économie, alors que jusqu’ici les gisements

européens avaient été plutôt difficiles d’accès à cause de réglementations environnementales,

d’une opposition locale souvent forte et des coûts d’exploitation plus élevés qu’ailleurs.

De plus, même malgré la baisse marquée de son prix durant les derniers mois, l’or reste un bon

moyen de mettre ses avoirs à l’abri du risque. Il met donc les investisseurs en confiance dans

les périodes économiques incertaines comme celle qui s’étire depuis la crise financière. C’est

pourquoi les dirigeants des compagnies minières affichent positivisme et sont confiants que

leur industrie remontera en flèche quand les politiques monétaires des pays affaiblis par la

crise ne seront plus suffisantes pour les protéger. Outre la Roumanie, le Portugal, la Grèce, la

Bulgarie et la Turquie ont d’ailleurs récemment débloqués des projets miniers jusqu’ici restés

sur la glace.

Le projet de loi donnant l’aval à l’exploitation à Rosia Montana exige que les royalties pour ce

projet soient de 6% plutôt que 4% (taux normal en Roumanie) et que la part du gouvernement

dans le projet (à travers Minivest) passe de 20 à 25%. S’il devait se concrétiser, cela devrait

également permettre de lancer plusieurs autres projets d’exploitation en Roumanie.

À la suite de la publication de la nouvelle, l’action de Gabriel Resources a grimpé de 5%

mercredi pour s’afficher à 1.84$, un sommet depuis mai dernier, avant de redescendre à 1.76$

en fin de journée.

Le vote final du parlement roumain pour autoriser ou non l’exploitation se fera en septembre

et si l’accord est donné, la première extraction à Rosia Montana est prévue pour novembre

2016.

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Résumé par Camille MATTE

« Romanian mine, a symbole of new push for resources in Europe », dans Spiegel Online. Publié le

26/04/2013. Tiré de: http://www.spiegel.de/international/europe/romanian-mine-a-symbol-of-

new-push-for-resources-in-europe-a-896857.html

“Romania’s ruling party says yes to Europe’s would-be largest gold mine”, dans Mining.com. Pub-

lié le 28/08/2013. Tiré de : http://www.mining.com/romanias-ruling-party-says-yes-to-europes-

would-be-largest-gold-mine-97709/

« La Roumanie en faveur d’une controversée mine d’or canadienne », dans La Presse. Publié le

28/08/2013. Tiré de : http://affaires.lapresse.ca/economie/energie-et-ressources/201308/28/01-

4683875-la-roumanie-en-faveur-dune-controversee-mine-dor-canadienne.php

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Avis de grève en Afrique du Sud

Après les grèves qui avaient touché Drummond et le consortium Cerrejon (BHP Billiton, Xstrata

et Anglo American) en Colombie (voir la note sectorielle du 29 juillet 2013), c’est au tour des

mines aurifères d’Afrique du Sud de susciter l’inquiétude.

Le principal syndicat du secteur minier, le syndicat national des mineurs (NUM), a appelé à la

grève d’ici mardi. Le syndicat entend ainsi faire pression sur les compagnies minières alors que

la période des négociations salariales en Afrique du Sud (de juin à aout) touche à sa fin. La

chambre des mines, qui représente les producteurs d’or, a proposé une augmentation des

salaires basée sur l’inflation de 6.5%. Le NUM demande quant à lui des augmentations allant

jusqu’à 60%.

Au-delà du différent entre les producteurs et les travailleurs, les analystes du secteur sont

inquiétés par le fond de guerre entre les syndicats qui se développe. En effet, le NUM qui

représente deux tiers des mineurs fait face à de plus en plus de concurrence venant du

syndicat radical Amcu, qui demande des augmentations salariales de 150%. Ce dernier accuse

le NUM d’être corrompu, proche du pouvoir et de ne pas représenter les intérêts des mineurs.

Beaucoup pensent ainsi que le NUM cherche à montrer qu’il possède encore sa capacité à

mobiliser et à bloquer l’industrie.

Les autorités ont encore en mémoire les grèves dans le secteur de la platine de 2012 qui

avaient conduis à de violents débordements et appellent les miniers à exercer leur droit de

grève sans violence envers les autres syndicats et les non grévistes.

Du côté des compagnies minières, la situation est compliquée, car l’année a été marquée par

d’importantes hausses des couts de production du fait de l’augmentation des tarifs

d’électricité. De plus, les compagnies sont encore marquées financièrement par les vagues de

grèves sauvages qui avaient eu lieu au second semestre 2012.

Résumé par Guillaume VERGNE

«Grève en vue dans les mines d'or d'Afrique du Sud», dans La Presse. Publié le 30/08/2013. Tiré

de :

http://affaires.lapresse.ca/economie/energie-et-ressources/201308/30/01-4684773-greve-en-

vue-dans-les-mines-dor-dafrique-du-sud.php

«South Africa gold producers say strike to start from Tuesday», dans La Presse. Publié le

30/08/2013. Tiré de :

http://www.theglobeandmail.com/report-on-business/international-business/african-and-

mideast-business/south-africa-gold-producers-say-strike-to-start-from-tuesday/

article14036114/

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Pétrolia : de grandes ambitions pour le pétrolier québécois

L’action du pétrolier québécois Pétrolia a bondit de presque 13% ce lundi à l’ouverture de la

bourse de Toronto pour se stabiliser ensuite à un peu plus de 8%. Cette hausse fait suite à

l’annonce de la volonté du groupe d’utiliser la fracturation par gaz pour exploiter ses réserves

de pétrole de schiste.

L’entreprise détient 71% des réserves d’hydrocarbures présents dans la Belle Province et

notamment la concession de l’ile d’Anticosti, dont les sous-sols regorgent selon les estimations

de quelques 40 milliards de barils de brut non-conventionnel. Le pétrolier a donc affirmé sa

volonté d’utiliser la technique de fracturation par gaz sur cette ile du Saint-Laurent afin

d’extraire ce brut plutôt que la technique de fracturation hydraulique généralement utilisée

dans ce type d’exploitation. Il souhaite donc débuter des tests dès l’an prochain afin

d’anticiper une production qui pourrait commencer en 2016.

Pétrolia ne compte pas s’engager seul dans l’aventure : elle a notamment signé il y a un mois

un partenariat avec Maurel & Prom, un pétrolier français déjà présent en Alberta. Jean-

François Hénin, le PDG de Maurel & Prom, a déclaré vouloir investir davantage au Québec car

ce projet représente pour lui plus de potentiel que ses activités en Alberta. La firme française

souhaite participer aux travaux sur l’ile, ce serait pour elle l’occasion de partager son

expérience internationale avec la compagnie québécoise. André Proulx, le PDG de Pétrolia a

d’ailleurs précisé que d’autres partenaires pourraient se joindre à eux pour effectuer les tests.

Toutefois, la technique de fracturation au propane reste encore peu connue et soulève des

questionnements aussi bien du côté des associations environnementalistes mais aussi pour le

gouvernement Marois. Greenpeace rappelle que seuls des essais en laboratoire ont pour le

moment été réalisés mais qu’aucun test sur le terrain n’a eu lieu. Le ministre de

l’environnement Yves-François Blanchet s’estime « méfiant » sans pour autant être trop

« inquiet ». Pétrolia justifie son action en précisant que la qualité des sols de l’ile d’Anticosti ne

permet pas d’utiliser de l’eau pour la fracturation et affirme que l’utilisation de propane

permet quant à elle d’éviter d’avoir à traiter les eaux usées.

Résumé par Lucas PICCI

«Fracturation par gaz : Pétrolia bondit en bourse», dans La Presse. Publié le 26/08/13. Tiré de :

http://affaires.lapresse.ca/economie/energie-et-ressources/201308/26/01-4683237-

fracturation-par-gaz-petrolia-bondit-en-bourse.php

«Pétrole: des Français veulent investir davantage dans les richesses «gigantesques» du

Québec», dans Les Affaires. Publié le 26/08/2013. Tiré de :

http://www.lesaffaires.com/secteurs-d-activite/energie/petrole-des-francais-veulent-investir-

davantage-dans-les-richesses-gigantesques-du-quebec/560867#.UiEHOmRvy72

«Fracturation au propane: la méthode de Pétrolia suscite des questions», dans Les Affaires.

Publié le 26/08/2013. Tiré de : http://www.lesaffaires.com/secteurs-d-activite/energie/

fracturation-au-propane-la-methode-de-petrolia-suscite-des-questions/560850#.UiEHRGRvy72

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Chine – CNPC et Sinopec suspendues pour raisons environnementales

Jusqu’à ce qu'elles fassent preuve de leur capacité à mettre en place des mesures efficaces, les

compagnies chinoises China National Petroleum Corporation (CNPC) et China Petrochemical

Corporation (Sinopec) ne recevront plus d’approbations environnementales pour des nouveaux

projets de raffinage ou d’expansion autres que ceux visant l’amélioration de la qualité du pétrole

ou la réduction des émissions. La décision vient du Ministère chinois de la protection

environnementale et a été rendue publique le 29 aout dernier sur leur site internet. Sur huit

compagnies sélectionnées pour le test, CNPC et Sinopec avaient été les deux seules à ne pas

atteindre leurs objectifs de réduction d’émissions pour 2012.

Les objectifs de réduction d’émissions pour 2012 avaient été fixés pour répondre à la pression

populaire croissante relativement à la qualité de l’air et de l’eau, et incluaient la réduction de 2%

de la production de soufre et de la demande en oxygène chimique, et la réduction de 1.5% des

émissions d’azote ammoniacal, et la non-émission d’oxydes d’azotes. Les deux compagnies ont

respectivement failli aux objectifs de demande d’oxygène pour CNPC et de réduction d’oxydes

d’azote pour Sinopec.

Dans un contexte de croissance économique accélérée comme celui de la Chine, la décision du

gouvernement démontre l’importance que prennent les considérations environnementales dans

l’industrie pétrolière.

Résumé par Isabelle FOTSING

«CNPC, Sinopec Refining Projects Suspended on Emissions Tests», dans Bloomberg (site web).

Publié le 30/08/2013]. Tiré de :

http://www.bloomberg.com/news/2013-08-29/cnpc-sinopec-refining-projects-suspended-after-

emissions-tests.html

«La Chien prend des mesures contre CNPC et Sinopec, accusées de trop polluer», dans finances.net.

Publié le 29/08/2013. Tiré de :

http://www.finances.net/infos/actions/La-Chine-prend-des-mesures-contre-CNPC-et-Sinopec--

accus%C3%A9es-de-trop-polluer-598596

«China sets 2012 pollution reduction targets», dans China Daily. Publié le 21/12/2012. Tiré de :

http://www.chinadaily.com.cn/china/2011-12/21/content_14303356.htm

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Égypte - l'instabilité politique ne semble pas freiner les investissements étrangers

En dépit de la crise politique actuelle et de l'incertitude sur l'évolution du climat, les

mouvements financiers récents des 2 gros joueurs de l'industrie pétrolière Total et China

Petrochemical Corporation (Sinopec) semblent donner raison au ministre égyptien des

Finances Ahmed Galal, qui affirmait dernièrement que le timing était maintenant idéal pour

saisir l’opportunité d’investir en Égypte.

En effet, le 27 aout dernier, le français Total finalisait avec l’américain Chevron un accord de

rachat en Égypte incluant 66 stations-services, deux dépôts pétroliers et l’approvisionnement

en carburant de deux aéroports majeurs du pays. L’acquisition des 66 stations-services en plus

des 85 autres achetées de Shell quelques mois plus tôt représente pour Total un potentiel de

vente de 3 millions de tonne de carburant, et devrait positionner le français en numéro 2 de la

distribution de carburant en Égypte.

Ça a ensuite été au tour du géant chinois Sinopec d’annoncer le 30 Aout l’achat à 3.1 milliards

de dollars de 33% des parts des opérations de l’américain Apache en Égypte. Selon les dires

des deux compagnies, la transaction serait la 1ere étape d’un partenariat stratégique pour la

poursuite conjointe de projets d’exploitation de pétrole et de gaz. La transaction ajouterait

l’équivalent de 47 millions de barils de pétrole à la capacité de production annuelle globale de

Sinopec. Elle s’inscrit bien dans la stratégie d’expansion de la compagnie chinoise, qui aurait

investi près de 19 milliards depuis fin 2010 dans des partenariats en Europe, en Amérique du

Nord et dans des pays émergents.

De l’autre côté des transactions, la décision de Chevron et Apache de vendre des parts ferait

partie d’une stratégie de diversification et restructuration des compagnies Nord-américaines

en réponse à une nécessité pressante d’augmenter leur profitabilité.

Les deux deals de Total et de Sinopec, sont en attende de validation des autorités égyptiennes.

Résumé par Isabelle FOTSING

«Sinopec-Apache Deal Shows China’s Resource Appetite», dans The Wall Street Journal. Publié

le 30/08/2013. Tiré de :

http://online.wsj.com/article/SB10001424127887323324904579043643918751178.html

«Egypte : Total rachète les stations-services de Chevron», dans [Titre du journal ou du site

web]. Publié le 27/08/2013. Tiré de :

http://www.liberation.fr/economie/2013/08/27/egypte-total-rachete-les-stations-services-de-

chevron_927462

«Right time to invest in Egypt», dans Arab News. Publié le 22/082013. Tiré de :

http://www.arabnews.com/news/462082

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Technip confirme sa position de leader grâce à deux importants contrats obtenus

L’entreprise française, leader mondiale du management de projets, de l’ingénierie et de la

construction pour l’industrie de l’énergie a remporté cette semaine deux importants contrats ;

l’un aux Etats-Unis le 27 aout 2013 et l’autre à Abu Dhabi le 29 aout 2013.

Le contrat remporté aux Etats-Unis auprès de Trunkline LNG Export LLC consiste en un avant-

projet détaillé (FEED) pour le projet d’expansion d’un terminal d’import de gaz naturel liquéfié

(GNL) situé à Lake Charles en Louisiane. Ce projet vise à pouvoir augmenter d’environ 15 millions

de tonnes par an la capacité totale d’export de gaz de schiste Américain vers l’international. Le

contrat signé prévoit une unité de liquéfaction de gaz naturel, les utilités et les installations hors-

site associées ainsi que la réutilisation des unités de déchargement, de stockage et marines

existantes. Ce contrat, dont le montant n’a pas été dévoilé devrait être achevé au premier

semestre 2014.

Le contrat de 1,69 milliard de dollars (dont 35% attribué à Technip) signé à Abu Dhabi est plutôt

un contrat concernant l’ingénierie détaillé, la fourniture des équipements, la fabrication,

l’installation en mer, la mise en service et le démarrage d’un important complexe offshore dans le

cadre du projet de développement du champ Umm lulu. Ce contrat comprenant six plates-formes

permettra de réduire considérablement la durée et le coût des opérations en mer.

Selon les déclarations faites par les vice-présidents d’Amérique du Nord et du Moyen-Orient de la

compagnie, ces deux contrats octroyés confirment sa position de leader ainsi que son savoir-faire,

tant dans les projets offshore, dans la technologie de floatover que dans les projets onshore.

Suite à ces annonces, l’action de Technip est passée de 87,09 $ à 89,17$ entre lundi à l’ouverture

et jeudi à la fermeture.

Résumé par Alexandre JUMELLE-KOUAKOU

«Technip remporte un contrat pour le développement du champ Umm Lulu à Abu Dhabi», dans

europétrole. Publié le 29/08/2013. Tiré de :

http://www.euro-petrole.com/technip-remporte-un-contrat-pour-le-developpement-du-champ-

umm-lulu-a-abu-dhabi-n-f-8172

«Technip remporte un FEED pour un projet de liquéfaction de GNL aux Etats-Unis», dans

europétrole. Publié le 27/08/2013. Tiré de :

http://www.euro-petrole.com/technip-remporte-un-feed-pour-un-projet-de-liquefaction-de-gnl-

aux-etats-unis-n-f-8164

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Le spectre d’un conflit syrien fait flamber le cours du Brent

Suite aux craintes du début d’une lutte armée en Syrie, le prix du baril de Brent a atteint son

plus haut niveau depuis six mois ce mercredi, culminant à près de 117$.

Depuis plusieurs semaines, le régime syrien est soupçonné d’utiliser des armes chimiques

dans la guerre civile qui ronge actuellement le pays. Face à ces soupçons qui n’ont de cesse de

s’intensifier, les membres de l’ONU et notamment les Occidentaux se préparent à entrer en

guerre contre les forces de Bachar El-Assad. Face à cette montée des tensions, les marchés se

sont donc affolés mercredi 28 août et le prix du baril de Brent est monté à environ 117$, le

record de l’année restant atteint le 2 février où le baril avait atteint 118.98$. Selon Michael

Wittner, analyste pour la Société Générale, le cours pourrait atteindre 125$ en cas de début

d’offensive et même culminer à 150$ si le conflit venait à s’étendre aux pays producteurs

voisins, notamment l’Irak. Néanmoins, une telle hausse ne serait pas durable dans le temps,

toujours selon le même analyste.

Bien sûr, ce n’est pas le pétrole syrien qui inquiète les marchés (il ne représente que 0.2% de

la production mondiale), mais plutôt les « effets déstabilisateurs d'une intervention sur la

production de toute la région ». En effet, près d’un tiers de la production mondiale est

réalisée dans cette zone. D’autant plus, ces troubles en Syrie viennent s’ajouter à d’autres

tourmentes qui ont déjà lieu à proximité, notamment les troubles sociaux en Libye et

l’instabilité politique de l’Egypte.

Toutefois, si le conflit venait à troubler les approvisionnements en brut, l’évolution future du

marché reposerait sur les variations de la production de l’Arabie Saoudite, qui est le seul pays

membre de l’Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole à disposer d’une capacité

supplémentaire. Il serait par ailleurs possible pour les pays touchés de décider de puiser dans

leurs réserves stratégiques de brut, s’il s’avère que l’offre venait à diminuer. Enfin, il est

important de remarquer que des prix demeurant élevés pour les mois à venir pourraient

affaiblir la reprise économique qui a lieu en ce moment en Europe, d’autant plus que les tarifs

ont tendance à augmenter à l’approche de l’hiver.

Résumé par Lucas PICCI

«La crise syrienne pourrait porter le pétrole à 150 dollars », dans Les Echos. Publié le

28/08/13. Tiré de :

http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/energie-environnement/actu/reuters-00545436-

la-crise-syrienne-pourrait-porter-le-petrole-a-150-dollars-598698.php

«La crise en Syrie fait grimper le cours du pétrole », dans Le Monde. Publié le 28/08/2013. Tiré

de :

http://www.lemonde.fr/economie/article/2013/08/28/la-crise-en-syrie-fait-grimper-le-cours-

du-petrole_3467387_3234.html

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Verizon préparent ses grands coups

Alors que Verizon Communications Inc. (VZ) se positionne pour entrer sur le marché canadien,

l’opérateur américain opère en parallèle une levée de fond afin de racheter les parts de

Vodafone (VOD) dans Verizon Wireless, le plus gros opérateur américain de téléphonie mobile.

En effet, alors que les géants des communications canadiennes comme Bell Canada (TSX:BCE),

Rogers Communications (TSX:RCI.B) ou Telus (TSX:T) font pression à Ottawa pour que le

gouvernement Harper renonce à des règles fédérales qui permettraient l’entrée de leur

concurrent américain sur le territoire, le géant américain prépare de son côté une offre de plus

de 100 milliards de dollars afin de racheter les titres de Vodafone dans Verizon Wireless aux

États-Unis, la compagnie britannique étant la propriétaire de 45% des parts.

À la Bourse de Londres, l'action Vodafone s'est aussitôt envolée et a pris la tête des valeurs de

l'indice FTSE-100 jeudi matin. Vers 13H55 GMT, elle prenait 8.58% à 205.55 pence tandis que le

titre de Verizon prenait 2.84% à 47.88 dollars à la Bourse de New York. Verizon discuterait

actuellement avec des banques afin de se faire prêter l’argent nécessaire à cette transaction.

Pour Vodafone, l’opération pourrait s’avérer bénéfique et permettrait de palier à de faibles

résultats sur ses marchés en Europe du sud où la crise de la dette réduit la consommation.

Pour Verizon, cette transaction pourrait réduire le risque d’entrée de la compagnie sur le

marché canadien. Tim Casey, de BMO Marché des capitaux, note, lui aussi, qu’une telle

transaction réduirait la possibilité que Verizon tente sa chance dans le marché canadien.

Verizon aurait même utilisé une possible entrée de la compagnie au Canada afin de faire

pression sur Vodafone dans les négociations, et ainsi réduire le montant de la transaction.

Résumé par Arthur CLAIRE

«Verizon devrait investir plus de 3 G$ pour lancer son réseau canadien», dans Les Affaires.

Publié le 22/08/2013]. Tiré de :

http://www.lesaffaires.com/techno/technologies-et-telecommunications/verizon-devrait-

investir-plus-de-3-g-pour-lancer-son-reseau-canadien/560796#.UiI35Bsz2So

«Vodafone veut redonner ses parts à Verizon», dans Les Affaires. Publié le 29/08/2013. Tiré de :

http://www.lesaffaires.com/techno/technologies-et-telecommunications/vodafone-veut-

redonner-ses-parts-a-verizon/560956#.UiIznxsz2So

«Verizon abandonne-t-elle le Canada?», dans Les Affaires. Publié le 29/08/2013. Tiré de :

http://www.lesaffaires.com/techno/technologies-et-telecommunications/-verizon-abandonne-t

-elle-le-canada/561014#.UiI7Uxsz2So

Technologies de l’information

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Aérospatiale et Défense :

Caroline DIETRICH

David ST-JACQUES

Biotechnologies et Pharmaceutiques :

François MARCOUX

Julie CHARRON-LATOUR

Energie et Environnement :

Benoit THIBAULT

Ilias TIHANI

Ivan BELTRAN

Manufacturier et Services :

Marie-Pier DUFORT

Matthieu DE NADAI

Matériaux et Construction :

Léa FAGGIO

Yahya DIALLO

Minier :

Camille MATTE

Guillaume VERGNE

Pétrole et Ressources Naturelles :

Alexandre JUMELLE-KOUAKOU

Isabelle FOTSING

Lucas PICCI

Technologies de l’Information :

Arthur CLAIRE

Ludovic DEUMAGA

Réalisation

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Le comité est fier de remercier ses

partenaires !

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Adresse postale

Case postale 6079, succursale Centre-ville

Montréal, Québec, H3C 3A7

Courriel

[email protected]

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www.polyfinances.ca