note sectorielle - semaine du 7 janvier
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Note sectorielle du comité PolyFinances de la semaine du 7 janvier 2013TRANSCRIPT
Fonds d’investissement étudiant de Polytechnique Montréal
Note Sectorielle
Semaine du 7 Janvier 2013
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Cette note sectorielle a été réalisée par l’ensemble des étudiants de
PolyFinances, le fonds d’investissement étudiant de l’École
Polytechnique de Montréal.
Elle a pour but de vous présenter l’actualité économique, industrielle et
de la recherche dans les secteurs associés aux génies enseignés à l’École
Polytechnique de Montréal.
Nous invitons le lecteur qui souhaiterait plus d’information sur un sujet
précis à regarder la webographie présente à la fin de chaque article.
Bonne lecture.
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Aérospatial et Défense 3
Biotechnologies et Pharmaceutiques 5
Energie 7
Hautes Technologies 9
Minier 11
Pétrole et Ressources Naturelles 13
Technologies de l’Information 15
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Une nouvelle chaine de produit pour Cessna
2013 pourrait bien s’avérer une année décisive pour l’avionneur Cessna. En effet, celui-ci
prévoit dévoiler en total de 6 nouveaux appareils, certains conçus de toutes pièces alors que
d'autres s’avèreraient être de nouvelles générations de modèles déjà présents sur le marché.
Cessna prévoit donc d’augmenter la confiance des consommateurs dans les marchés des
avions de petites et moyennes tailles, marché qui risque fort bien de connaitre une expansion
en 2013 malgré des années passées plutôt difficiles.
Au cours des dernières années, Textron, la compagnie mère de Cessna, a augmenté les
dépenses et recherches et développements de l’ordre de 30 %. Malgré une baisse des ventes
durant les dernières années, les dépenses en recherche et développement démontrent une
certaine confiance quant à l’avenir de l’avionneur de Wichita, celles-ci ont battu un record en
2012 en atteignant le plus gros pourcentage des ventes jamais investi en R&D.
Il va sans dire que Cessna est près pour 2013. Maintenant que le marché est stable suite à la
crise économique de 2008, l’avionneur américain compte bien être au premier rang lorsqu’une
augmentation du marché des avions de petites et moyennes tailles reprendra de l’essor tôt
cette année.
Résumé par Jonathan Brodeur
«Cessna Creating New Product ‘Pipeline’ To Prepare For Future Market», dans Abiation Week.
Publié le 27/12/2012. Tiré de :
http://www.aviationweek.com/Article.aspx?id=/article-xml/awx_12_27_2012_p0-
528464.xml&p=1
2012 : Année record pour Boeing et Airbus
Il semblerait bien que 2012 marque l’année record au niveau des livraisons pour les numéros 1
et numéros 2 de l’aviation. En effet, Boeing rafle la mise du plus grand vendeur avec un
nombre record de 601 avions commerciaux livrés en 2012. Cette augmentation des livraisons
serait due au fait que l’équipe responsable de l’aviation civile chez l’avionneur américain a
réussi à augmenter massivement la cadence de production des appareils. On parle ici d’une
augmentation de 23 % sur un an. Les livraisons de Boeing ont battu le record établi en 1999
avec une augmentation des livraisons de 26 % sur un an. En comparaison, l’avionneur de
Seattle n’avait livré que 477 appareils en 2011.
De son côté, Airbus avait prévu de livrer 580 appareils au cours de l’année 2012. Cependant, le
géant européen a largement dépassé cet objectif avec la livraison de 646 avions à la fin de
novembre et environ 75 en décembre uniquement. Malheureusement, Airbus ne dévoilera les
chiffres officiels que le 17 janvier prochain, laissant ainsi Boeing remporter la première place à
titre du meilleur avionneur de 2012. Il est a noté que si Airbus avait désiré conserver la même
Aérospatial et Défense
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part de marché qu’en 2011, celui-ci aurait dû vendre un total de 900 avions au cours de
l’année, suggérant ainsi un total d’environ 180 commandes non rapportées par la presse.
Résumé par Jonathan Brodeur
«Airbus seen posting 900 orders, 580 deliveries for 2012», dans Reuters. Publié le
3/01/2013. Tiré de :
http://www.reuters.com/article/2013/01/03/us-airbus-orders-idUSBRE9020IV20130103
«Année 2012 faste pour Boeing avec un nombre record de livraisons», dans Les Affaires.
Publié le 3/01/2013. Tiré de :
http://www.lesaffaires.com/secteurs-d-activite/aeronautique-et-aerospatiale/annee-2012
-faste-pour-boeing-avec-un-nombre-record-de-livraisons/552815
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Doutes sur les performances de la marque de génériques de Jean Coutu
La marque de générique Pro Doc de Jean Coutu voit sa performance mise en doute par les
analystes de la Banque Nationale à cause du contexte réglementaire à venir sur le prix des
médicaments génériques.
En effet, pour l’année 2013, la Colombie-Britannique et le Québec ont annoncé vouloir
introduire un cadre législatif afin de plafonner le prix des médicaments génériques à 25%
maximum du prix de la marque originale. Ce plafond pourrait même être encore rabaissé à
partir de 2014 à 20% du prix original en Colombie-Britannique ce qui impacterait aussi le
Québec qui a pris la décision de s’aligner sur la province ayant les prix les plus bas. Ce plafond
législatif pourrait impacter fortement les performances de Pro Doc et donc du groupe Jean
Coutu et entrainer une baisse du profit issu des actions Jean Coutu.
En parallèle, les analystes de la Banque Nationale relèvent le lancement d’une première
boutique en ligne de médicaments ce qui pourrait permettre à l’entreprise de se diversifier et
d’ouvrir les portes à un nouveau modèle d’affaires dans le cadre de la distribution
pharmaceutique. Cette avancée commerciale et législative en ce qui concerne la distribution
de médicaments en ligne est similaire au contexte français que nous décrivions dans une
précédente note sectorielle et pourrait s’avérer un facteur de croissance pour le groupe si ce
modèle rencontre des clients.
Finalement les analystes de Bloomberg et de la Banque Nationale se rejoignent en préconisant
majoritairement d’acheter ou de conserver ce titre en attendant de voir les réactions des
marchés développés à ces nouveaux changements de l’industrie pharmaceutique.
Résumé par Florian CARAUD
«Jean Coutu: la performance de Pro Doc reste incertaine, dit Banque Nationale», dans
LesAffaires.com. Publié le 03/01/2012. Tiré de :
http://www.lesaffaires.com/secteurs-d-activite/biotechnologies-et-pharmaceutique/jean-coutu-la-performance-de-pro-doc-reste-incertaine-dit-banque-nationale/552812
Des génériques montréalais en vente en Corée du Sud
La création de coentreprises permet aux compagnies pharmaceutiques d’augmenter leur part
de marché sur de nouveaux marchés et permet un libre partage d’information entre les deux
compagnies. C’est ce qu’a fait la compagnie montréalaise Pharmascience qui vient de créer
une coentreprise avec une société sud-coréenne Korea Kolmar Holdings dans le but de
commercialiser d’ici 2014 des produits bien de chez nous en Corée du Sud. La compagnie
Pharmascience se spécialise dans les produits bios équivalents qui sont en d’autres termes des
produits génériques. Ils mettent l’accent sur des produits qui soignent le système nerveux
central en vue de traiter différents troubles psychiatriques. Ce partenariat permettra à
Pharmascience de percer le marché coréen ce qui représente une bonne étape pour
Biotechnologies et Pharmaceutiques
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l’expansion de la compagnie. De plus, la Corée représente le 13e pays en importance pour
les médicaments bios équivalents tandis que le Canada est au 10e rang.
Résumé par Louis-Simon LANDRY
« Des médicaments montréalais bientôt vendus en Corée du Sud», dans LesAffaires.com.
Publié le 02/01/2013. Tiré de :
http://www.lesaffaires.com/secteurs-d-activite/biotechnologies-et-pharmaceutique/des-
medicaments-montrealais-bientot-vendus-en-coree-du-sud/552756
Corruption dans le milieu de la santé en Pologne
La société Stryker, leader dans le domaine de l’orthopédie, est prise avec un scandale de
corruption en Pologne. La police polonaise ainsi que le FBI enquête sur une possibilité de
corruption avec une des filiales de Stryker en Pologne. Ils enquêteraient sur une histoire
de pot-de-vin que la société américaine aurait planifié en créant un fonds spécial pour
financer ceux-ci. Ces redevances auraient profité à plusieurs médecins, directeurs et à 51
hôpitaux entre 2003 et 2006. Afin de remporter les appels d’offres pour des prothèses,
des implants, civières et matériels destinés aux urgences la filiale de Stryker offrait des
vacances hors de prix aux décisionnaires afin qu’ils choisissent leur compagnie. Ce n’est
pas la première histoire de corruption liée au domaine de la santé en Pologne. La
compagnie Johnson & Johnson a été reconnue coupable d’avoir versé des pots-de-vin
entre 2000 et 2006 et a versé 70 millions d’amendes aux États-Unis pour des activités
illégales en Pologne. Rappelons que ces pots-de-vin ont permis à J & J de gonfler leurs
revenues de 4,3 millions dans ce pays.
Résumé par Louis-Simon LANDRY
« Corruption: le géant américain de l'orthopédie Stryker sous enquête», dans
LesAffaires.com. Publié le 31/12/2012. Tiré de :
http://www.lesaffaires.com/secteurs-d-activite/biotechnologies-et-pharmaceutique/corruption-le-geant-americain-de-l-orthopedie-stryker-sous-enquete/552743
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Enbridge investit 170M$ dans le parc éolien de Massif du Sud au Québec
La société Enbridge va investir 170 millions de dollars canadiens pour acquérir 50% du parc
éolien de Massif du Sud au Québec. L'investissement est réalisé en partenariat avec EDF EN
Canada, la filiale canadienne d'EDF Energies Nouvelles. Le projet est situé dans les
municipalités de Saint-Luc-de-Bellechasse, Saint-Magloire, Notre-Dame-Auxiliatrice-de-
Buckland et Saint-Philémon. Le parc totalise 75 éoliennes fournies par REpower, dont les pales,
les tours et les convertisseurs électriques ont été fabriqués au Québec.Un contrat de rachat
d’électricité d’une durée de 20 ans a été signé avec Hydro-Québec. La construction du parc
aura duré un peu plus d’un an et doit se terminer d’ici la fin du mois de décembre 2012. Le
parc éolien produira au total de l’énergie pour alimenter environ 35 000 résidences en
électricité. Il s'agit du second parc éolien dans lequel Enbridge est impliqué au Québec avec
EDF EN Canada, le premier étant le parc éolien du Lac-Alfred dans le Bas-Saint-Laurent.
Résumé par Paul Gallet
«Enbridge investit 170M$ dans le parc éolien de Massif du Sud au Québec», par la presse
canadienne dans lesaffaires.com. Publié le 20/12/2012. Tiré de :
http://www.lesaffaires.com/secteurs-d-activite/energie/enbridge-investit-170-m-dans-le-parc-eolien-de-massif-du-sud-au-quebec/552557
Le charbon devrait devenir la première source d’énergie et détrôner le pétrole d’ici 2017
Un récent rapport publié par l’Agence Internationale de l’Énergie donne des tendances
inquiétantes pour ce qui est de la consommation de charbon dans les années à venir et en
contradiction avec les promesses de réduction des gaz à effet de serre faites pour l’horizon
2020. En effet, l’AIE prévoit une augmentation mondiale annuelle d’environ 2,6% de la
consommation de charbon pour les six années à venir. Cette augmentation devrait toucher
toutes les régions du monde sauf les États-Unis qui bénéficient des faibles tarifs actuels du gaz
et d’une politique gouvernementale initiée par le Président Obama qui cherche à ébranler
l’hégémonie du charbon dans le mix énergétique américain. L’augmentation de la
consommation de charbon sera par ailleurs fortement boostée par les deux géants asiatiques
(l’Inde et la Chine) dont les besoins énergétiques seront en constante augmentation dans les
années à venir. Le rapport prévoit alors que, si aucun changement n’est fait dans les politiques
énergétiques nationales actuelles, le charbon devrait devenir la première source d’énergie au
monde et dépasser le pétrole d’ici l’année 2017. Le rapport prévoit aussi, par ailleurs, que
l’Australie devienne le premier exportateur de charbon d’ici 2017 avec des exportations
totalisant environ 356 millions de tonnes de charbon. Au-delà du bilan environnemental
catastrophique qui serait engendré par la perspective d’une telle augmentation de la
consommation de charbon, un tel scénario montre aussi que l’attention des marchés et des
Énergie
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agences pour la protection de l’environnement doit maintenant se porter sur les choix des
deux géants asiatiques et sur leurs politiques énergétiques.
Résumé par Paul Gallet
«Coal to approach oil as top energy source by 2017, IEA says», par Marek Strzelecki dans
Bloomberg.com. Publié le 18/12/2012. Tiré de :
http://www.bloomberg.com/news/2012-12-18/coal-demand-forecast-to-rise-2-6-a-year-through-2017-iea-says.html
Iberdrola cède ses actifs éoliens terrestres français à EDF Energies Nouvelles, Munich Ré
et General Electrics
Le premier électricien espagnol, Iberdrola, vient de céder, à hauteur de 350 millions
d’euros, l’ensemble de son parc éolien onshore français totalisant près de 321MW de
production nominale répartie sur 32 fermes. Trois acteurs reprennent les actifs vendus :
l’équipementier et constructeur Américain General Electrics à hauteur de 40%, le
réassureur Allemand Munich Ré aussi à hauteur de 40% et l’électricien Français EDF à
travers sa filiale renouvelable EDF Energies Nouvelles à hauteur de 20%. Cette décision
d’Iberdrola intervient dans le cadre de son plan de cession de près de 2 milliards d’euros
d’actifs d’ici à 2014 qui avait été annoncé en octobre dernier pour faire face à sa situation
économique délicate en Espagne. Iberdrola cherche donc à se concentrer sur son projet
d’éolien offshore français de 500MW dans les Côtes-d’Armor qu’elle réalise
conjointement avec l’entreprise Française Areva. De son côté, General Electric se félicite
de cette acquisition qui lui permet de renforcer ses parts de marché dans l’éolien onshore
français et de mettre à l’épreuve ses nouvelles turbines éoliennes. Enfin, EDF Energies
Nouvelles hérite de l’exploitation et de la maintenance de l’ensemble de ces éoliennes et
a tenu à préciser qu’une telle acquisition est en marge de sa stratégie globale de
croissance et de développement en interne, mais représente une réelle opportunité pour
le groupe EDF en préparation d’un futur plan d’économies pour les années à venir.
Résumé par Paul Gallet
«Munich Re, GE, EDF buy 321 megawatts of wind farms in France», par Stefan Nicola dans
Bloomberg.com. Publié le 02/01/2012. Tiré de :
http://www.bloomberg.com/news/2013-01-02/munich-re-ge-edf-buy-321-megawatts-of-wind-farms-correct-.html
«L’espagnol Iberdrola se désengage de l’éolien terrestre en France», par Véronique Le
Billon dans lesechos.fr. Publié le 02/01/2012. Tiré de :
http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/energie-environnement/
actu/0202474338864-l-espagnol-iberdrola-se-desengage-de-l-eolien-terrestre-en-france-
524879.php
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Hewlett-Packard se prépare à vendre certains actifs
Hewlett-Packard (HP), le plus grand fabricant d’ordinateurs au monde, se prépare à vendre
certaines de ses unités d’affaires les moins performantes. La compagnie enregistre des revenus
en décroissance depuis les 15 derniers mois et les perspectives d’avenir ne sont pas
encourageantes. En effet, les secteurs d’activités des PC, imprimantes, serveurs, et services,
qui représentent 75% du chiffre d’affaires d’HP, vont connaitre une croissance faible (voir
nulle) pour les prochaines années selon les prévisions. Moody’s a d’ailleurs en novembre 2012
déclassé HP à la note Baa1, la plaçant à peine trois crans au dessus d’un investissement à
risque, aussi qualifié en terme plus familier sur les marchés financiers de « junk ». HP a depuis
mai 2012 supprimé 29 000 postes. Le CEO Meg Whitman travaille tant bien que mal à corriger
certaines erreurs stratégiques : elle a par exemple regroupé les unités PC et des imprimantes.
Après avoir refusé il y a un an de vendre l’unité des PC, Meg Whitman envisage de revenir sur
cette décision et HP est en train d’estimer la valeur de revente de cette unité. HP craint
cependant ne pas être en mesure de trouver des acheteurs disposés à obtenir leurs actifs les
moins performants au prix escompté. Ce qui veut dire que la firme américaine s’attend à ce
que le prix de vente de ces actifs soit inférieur à ce qu’elle avait initialement prévu. De plus, HP
a entamé des procédures judiciaires contre les anciens propriétaires d’une de ses filiales :
Autonomy Corp, une compagnie développant des logiciels de recherche de données. HP vient
d’annoncer une dévaluation de 8.8 G$ alors qu’Autonomy Corp avait été acquis pour 10.3 G$!
Selon HP, les recettes prévues ont été mal calculées et certains revenus avant 2011 avaient été
enregistrés prématurément.
HP ne prévoit pas d'être très actif sur le marché des acquisitions en 2013 : la compagnie reste
consciente qu’elle risque de perdre du terrain par rapport à la compétition en se privant de
l’achat de compagnies lui permettant d’intégrer de nouveau segment de marché. Le titre d’HP
a perdu 41% de sa valeur depuis janvier 2012 : l’action est passée de 26.4$ à 15.54$ en date du
3 janvier 2012.
Résumé par Bertrand NEMBOT
«Hewlett-Packard Says It May Dispose of Units Not Meeting Targets», dans Bloomberg. Publié
le 03 /01/2012. Tiré de :
http://www.bloomberg.com/news/2013-01-01/hewlett-packard-says-it-may-dispose-of-units-
not-meeting-targets.html
«HP confirms U.S. Justice Department probing Autonomy», dans Financial Post. Publié le
28/12/2012. Tiré de :
http://business.financialpost.com/2012/12/28/hp-confirms-u-s-justice-department-probing-
autonomy/
«Moody's baisse la note de HP d'un cran, s'inquiète pour l'avenir», dans Les Affaires. Publié le
28/11/2012. Tiré de :
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s http://www.lesaffaires.com/bourse/nouvelles-economiques/moody-s-baisse-la-note-de-hp-d
-un-cran-s-inquiete-pour-l-avenir/551783
IBM toujours agressif en terme d’acquisition malgré le départ de son Vice Président Sénior
Dans un premier temps, le départ de Michaels E. Daniels est à noter : ce Vice-Président
sénior de IBM a joué un grand rôle auprès de l’entreprise. Il fut particulièrement reconnu
pour ses talents de coupe-coûts. M. Daniels dirigeait une entreprise qui représentait environ
60% du chiffre d’affaires de IBM. Garder un œil sur IBM suite au départ de Mike Daniels
pourrait donc être avisé.
Dans un second temps, notons que les activités de l’entreprise International Business
Machines Corporation (IBM) sont sous-divisées en cinq sections : Global Technology Services
(GTS), Global Business Services (GBS), Software, Systems and Technology et Global Financing.
GTS s’occupe principalement d’offrir du soutien en technologies de l’information aux
entreprises dans leurs procédés de production. GBS, quant à elle, s’occupe de fournir des
solutions en management pour les entreprises clientes. IBM Software prend en charge la
mise au point des logiciels utilisés dans les activités d’IBM. Global Financing réalise des
investissements au nom de la compagnie.
Aussi, si IBM a été une entreprise très active en 2012 en faisant de nombreuses acquisitions :
Curam Software LTD., Emptoris Inc., Platform Computing et Grim; elle n’en sera pas moindre
cette année. Si l’année qui vient de passer, IBM fut très friande de l’intégration de nouvelles
technologies par l’achat de « startup » ou de plus petites compagnies; cette année elle
semble s’intéresser au domaine du Big Data. En effet, avec la montée en flèche du Cloud, le
« nuage », ainsi que des pays émergents, le domaine du big data devrait permettre à
l’entreprise de voir ses actions grimper et d’atteindre un bénéfice net par action de 33%
supérieur à ce qu’il en est aujourd’hui. Pour l’entreprise, en terme de chiffre d’affaires, les
activités liées au big data devrait atteindre 16 milliards de dollars en 2015; soit 16 fois plus
qu’aujourd’hui.
Bref, IBM est une entreprise à suivre et à avoir dans son portefeuille. Notez que l’entreprise
a vu son action augmenter de 8,07% cette année et qu’elle n’a pas connu d’augmentation
annuelle inférieure à 4% depuis 4 ans.
Résumé par Ivan BELTRAN
«IBM’s Service Chief Will Step Down», dans Bloomberg. Publié le 04 /01/2012. Tiré de :
http://www.bloomberg.com/news/2013-01-04/ibm-s-services-chief-will-step-down.html
«IBM multiplie les acquisitions dans le big data», dans Les Echos. Publié le 03/01/2012. Tiré
de :
http://bourse.lesechos.fr/infos-conseils-boursiers/dossier/B2012-M-l-explosion-du-marche-
de-la-gestion-de-donnees/ibm-multiplie-les-acquisitions-dans-le-big-data-837933.php
«International Business Machines Corporation», dans NYSE EURONEXT. Publié le 05/01/2012.
Tiré de :
http://www.nyse.com/about/listed/lcddata.html?ticker=ibm
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FTQ : Un nouveau système de redevances pour un meilleur développement économique
La révision du système de redevances minières a été un sujet de compagne électorale pour les
péquistes et sera éventuellement revue par le gouvernement au cours de l’année 2013. Bien
qu’aucune information à ce sujet n’ait été dévoilée, les changements auront certainement
pour principaux objectifs d’augmenter les revenus de l’exploitation minière. Plusieurs systèmes
ont fait leur preuve dans différents pays et le Québec tentera, au cours des prochains mois,
d’ajuster le sien. Plusieurs organisations ont proposé des solutions et la FTQ a fait de même. La
FTQ rappelle qu’un Plan Nord ou Développement Nordique est favorable pour le Québec, mais
doit être fait selon trois conditions : dans le respect des populations, de l’environnement et
selon des redevances justes. Le président de la FTQ, M. Arsenault, exprime son grand désir de
voir le Québec se doter d’un système de redevances minières qui pourrait, entre autres,
inclure des redevances moindres pour les compagnies qui s’engageraient à faire une deuxième
ou une troisième transformation en sol québécois. Bref, selon la FTQ, le Québec doit se
préoccuper de l’économie asiatique qui s’empare de plus en plus des mines québécoises. La
population québécoise devrait savoir au cours de l’année 2013 les nouvelles politiques de
redevances qui seront mises en place par le gouvernement. Les retombées pour le Québec,
mais aussi les impacts pour les minières et leurs réactions seront certainement un sujet à
suivre.
Résumé par Priscille Arbour
«Les redevances minières au menu de la FTQ en 2013», dans La Presse. Publié le 03/01/2013.
Tiré de :
http://affaires.lapresse.ca/economie/quebec/201301/03/01-4608093-les-redevances-minieres-
au-menu-de-la-ftq-en-2013.php
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Regain d’espoir dans la province de Terre-Neuve-et-Labrador
Depuis plusieurs mois déjà, le secteur pétrolier dans la province de Terre-Neuve-et-Labrador
est en plein déclin. Le mois dernier, le département des finances de la province annonça une
baisse de la production de 28.5% sur les trois premiers trimestres comparativement à l’année
dernière. Cette baisse due en grande partie à d’importants coûts de maintenance et de
renouvellement des équipements, combinée à une chute de la production de pétrole
amènerait un déficit de près de 725 millions de dollars dans les revenus de la région. C’est dans
cette situation plus qu’inquiétante que le consortium pétrolier mené par le géant du secteur,
ExxonMobil Canada a annoncé que le projet de forage offshore nommé Hebron avait été
approuvé.
Ce projet représente un investissement de plus de 14 milliards de dollars et le gisement serait
en mesure de fournir plus de 700 millions de barils (150 000 barils par jour). La production
devrait débuter à la fin 2017 et créer jusqu’à 3500 emplois dans la région.
Suite à cette annonce au courant de la semaine passée, Jerome Kennedy, l’actuel ministre des
ressources naturelles a expliqué : "Le développement d’Hebron entraînera une augmentation
de la production offshore, des redevances provinciales et fournira de formidables opportunités
d’emplois et d’affaires dans la province"
En effet, avec la création de près de 3500 emplois et des redevances qui devraient
normalement représenter un peu plus de 23 milliards de dollars, cette annonce donne bon
espoir que la situation de déclin actuel devrait radicalement s’inverser.
Il faut tout de même rester prudent, car même si les chiffres découlant de cette annonce sont
très encourageants, il ne faut pas oublier que la zone dans laquelle la construction aura lieu et
très hostile et que les conditions climatiques ont fait échouer plus d’un projet par le passé.
Résumé par Ian-Anthony Zouari Gordon-Pullar
«Exxon Mobil to spend $14B on Hebron project off Newfoundland coast», dans CTVnews.ca.
Publié le 04/01/2013. Tiré de :
http://www.ctvnews.ca/business/exxon-mobil-to-spend-14b-on-hebron-project-off-
newfoundland-coast-1.1101076
Les nouveaux rois du pétrole
De nombreux experts, Antoine Halff (Agence Internationale de l’énergie, ou AIE) en tête,
s’accordent sur pour dire que la carte des pays producteurs de pétrole vie actuellement un
changement radical. Le fait le plus marquant de cette année 2012 fut sans aucun doute
l’explosion de la production de pétrole brut en Amérique du Nord, notamment aux États-Unis,
et particulièrement dans la région du Dakota du Nord, où après le gaz de schiste, ce fut au tour
des pétroles de schiste d’assurer la renommée de la formation géologique de Bakken. Avec
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es 800 000 barils de plus par jours cette année (hausse de 14%) auxquels viendront s’ajouter
700 000 autres barils quotidiens en 2013, le pays devrait être en mesure de produire non
moins de 7,1 millions de barils par jours. Et c’est lorsqu’on fait la somme de l’ensemble
des « liquides » pétroliers (conventionnels ou non, tel que le pétrole brut, mais également
les huiles lourdes, les biocarburants, etc.), les données de l’agence d’information sur
l’énergie nous donnent un résultat ahurissant, mais pourtant bien réel : les États-Unis
produisent davantage que l’Arabie Saoudite, pays communément considéré comme le
plus gros producteur de pétrole (ce qui est le cas si on se limite au pétrole brut
conventionnel). L’AIE va même plus loin : les États-Unis seraient en mesure de devenir le
premier producteur mondial dès 2017, soit dans à peine 5 ans, en ce qui concerne le
pétrole brut. Cela est donc dû à l’exploitation d’un nouveau type de pétrole, se trouvant
au sein même de la « roche mère » et communément appelé pétrole de schiste. Ce
dernier surfe ainsi sur la vague des gaz de schiste, très prisés dans la région. Cela, au-delà
de modifier l’échiquier mondial des productions, modifie également celui de la
géopolitique, comme le souligne courant décembre, le président Obama, récemment
réélu.
Et même si globalement la tendance n’est pas sujette à de forts changements, certains
pays devraient rapidement tirer leur épingle du jeu. En ce qui concerne l’OPEP et l’Arabie
Saoudite (faisant elle-même partie de l’organisation), les parts de marché du premier sont
en bonne voie pour se situer entre 35 et 40% de la production mondiale, tandis que pour
le second, elle dispose toujours d’abondantes réserves, facilement exploitable, ce qui
devrait lui permettre de rester l’acteur majeur du secteur. Cependant, des pays comme
l’Irak, le Canada ou encore le Brésil vont bientôt arriver au-devant de la scène, malgré des
problèmes de sécurité et l’environnement hostile aux investisseurs. Et c’est bien les
exploitations offshore qui vont récolter les bénéfices de ce changement (10% de la
production actuelle contre plus de 15% d’ici à 2015).
Cela va donc provoquer un bouleversement au niveau des flux commerciaux, l’offre
devant de plus en plus importante à l’ouest tandis que la demande augmente plus
rapidement à l’est. Et alors que les États-Unis pourraient rentrer dans une période
d’autosuffisance et que l’Europe tant à réduire fortement sa dépendance envers les
produits pétroliers, la demande en Asie n’a jamais été aussi forte et jouée à grandir. Une
parfaite illustration de ce phénomène de changement est la place de l’Arabie Saoudite.
Connu pour être le plus grand producteur de pétrole, le pays est désormais l’un des 10
plus gros consommateurs au monde, impensable il y a encore quelques années …
Résumé par Vincent Mouchikhine
«Pétrole, gaz : la révolution énergétique américaine», dans LeFigaro.fr. Publié le
04/01/2013. Tiré de :
http://bourse.lefigaro.fr/devises-matieres-premieres/actu-conseils/petrole-gaz-la-revolution-energetique-americaine-336554 Voir aussi :
http://bourse.lefigaro.fr/devises-matieres-premieres/actu-conseils/petrole-les-etats-unis-
premier-producteur-en-2017-304775
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Pourquoi appeler quand l’on peut tweeter ?
Malgré la multiplication des appareils téléphoniques mobiles au Canada, il semblerait que le
nombre et la durée des appels restent stables. Cela serait explicable par l’acquisition d’un
nombre grandissant de téléphones intelligents permettant aux usagers d’utiliser les messages
textes, les courriels et les réseaux sociaux comme moyens de communication à distance
alternatifs, voire même principaux. Ainsi, les entreprises de télécommunication canadiennes
voient leur proportion de profits engrangés grâce au transfert de données croître de plus en
plus. En effet, près de 40% des profits des trois plus importants fournisseurs en téléphonie au
Canada, soit Bell, Rogers et Telus, seraient générés par l’utilisation de données en 2012.
On peut sans doute extrapoler ces observations au reste du monde. Or, il s’agit là d’un autre
signe qu’une hybridation entre les ordinateurs à proprement parler et les périphériques
mobiles est réellement en cours. Ainsi, il faudra observer comment chaque compagnie de
téléphonie compte exploiter cette nouvelle réalité à l’avenir afin de se démarquer de ses
compétiteurs avant d’effectuer tout investissement dans le domaine.
Résumé par Mathieu Morissette
«Appeler avec son téléphone cellulaire n'est plus aussi populaire au pays», dans La Presse.
Publié le 01/01/2013. Tiré de :
http://techno.lapresse.ca/nouvelles/mobilite/201301/01/01-4607747-appeler-avec-son-
telephone-cellulaire-nest-plus-aussi-populaire-au-pays.php
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Aérospatiale et Défense :
Jonathan BRODEUR
Biotechnologies et Pharmaceutiques :
Florian CARAUD
Louis-Simon LANDRY
Energie :
Paul GALLET
Hautes Technologies :
Ivan BELTRAN
Bertrand NEMBOT
Minier :
Priscille ARBOUR
Pétrole et Ressources Naturelles :
Ian-Anthony ZOUARI GORDON-PULLAR
Vincent MOUCHIKHINE
Technologies de l’Information :
Mathieu MORISSETTE
Réalisation
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