polyfinances - note sectorielle - semaine du 11 février
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Note sectorielle du comité PolyFinances de la semaine du 11 Février 2013TRANSCRIPT
Fonds d’investissement étudiant de Polytechnique Montréal
Note Sectorielle
Semaine du 11 Février 2013
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er Cette note sectorielle a été réalisée par l’ensemble des étudiants de
PolyFinances, le fonds d’investissement étudiant de Polytechnique
Montréal.
Elle a pour but de vous présenter l’actualité économique, industrielle et
de la recherche dans les secteurs associés aux génies enseignés à
Polytechnique Montréal.
Nous invitons le lecteur qui souhaiterait plus d’information sur un sujet
précis à regarder la webographie présente à la fin de chaque article.
Bonne lecture.
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Aérospatial et Transport 3
Biotechnologies et Pharmaceutiques 5
Energie 7
Hautes Technologies 11
Manufacturier et Services 13
Minier 15
Pétrole et Ressources Naturelles 17
Technologies de l’Information 21
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Fusion de AMR Corp. et de US Airways Group inc
Les rumeurs des dernières semaines se concrétisent enfin. En effet, il semblerait qu’une
importante fusion entre US Airways et AMR est sur le point de prendre forme. La valeur de
cette fusion? Rien de moins qu’une somme située entre 10,5 et 11 milliards de dollars. Cette
fusion permettra ainsi de créer la plus grande compagnie aérienne mondiale et sera
possiblement annoncée cette semaine.
L’entente surviendra 14 mois après la mise en faillite d’American Airlines et marquera la
dernière fusion combinaison de transporteurs américains suivant les fusions de Delta-
Northwest et de United-Continental. Selon l’accord, AMR possèdera 72 % des parts alors que
US Airways possèdera le reste. Suite à la fusion, le Doug Parker, chef exécutif d’US Airways,
deviendra CEO alors que Tom Horton d’AMR siègera au poste de président non exécutif
jusqu’au printemps 2014.
La fusion American-US Airways pourrait engendrer des revenus de 38,69 milliards de dollars en
se basant sur les résultats de 2012, dépassant ainsi les revenus de 37,15 milliards de dollars de
United Continental. Suite à l’annonce, le titre de AMR Corp a fait un bond de 16,8 % alors que
celui de US Airlines a chuté de 2,38 %.
Résumé par Jonathan Brodeur
«US Air, AMR near $11 billion merger, deal seen within week : sources», dans Reuters. Publié le
10/02/2013. Tiré de :
http://www.reuters.com/article/2013/02/10/us-amr-usairways-merger-
idUSBRE91900K20130210
Les hauts et les bas des compagnies aériennes canadiennes
Il n’est pas toujours aisé de faire partie de l’industrie de l’aviation. Alors que nos voisins du sud
sont à la veille de signer la plus importante fusion de leur histoire, certaines ici doivent se
battre devant la cour de justice pour justifier leurs actes. C’est en effet ce qui se passe avec le
géant canadien Air Canada. Le transporteur canadien a présentement rejeté en appel la
décision de la Cour Supérieure du Québec qui a reconnu le fait qu’Air Canada a violé ses
obligations sous le « Air Canada Public Participation Act », loi obligeant Air Canada a conservé
la maintenance de ses aéronefs au Canada suite à la faillite d’Aveos, en décidant d’envoyer la
maintenance de 89 Airbus A320 aux États-Unis. Cette décision pourrait en effet avoir un impact
négatif sur 1062 emplois dans l’industrie de la maintenance en aéronautique.
D’un autre côté, certaines compagnies canadiennes ont le vent dans les voiles. En effet, la
Financière Banque Nationale (FBN) a de nouveau haussé le cours cible de nulle autre que
WestJet. Alors que celle-ci avait prévu des bénéfices nets de 0.40 $ par action, le transporteur
de Calgary a surperformé en effectuant des profits de 0.46 $ par action. Il s’agit donc d’une
augmentation de 71 % comparé à pareille date l’année passée. Pour 2013, plusieurs analystes
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prévoient une croissance de bénéfice de 21 %. Avec 1,4 milliard de dollars de liquidité,
WestJet serait parmi les transporteurs aériens les plus confortables sur le plan financier
en Amérique du Nord.
Résumé par Jonathan Brodeur
«Air Canada To Appeal Quebec Maintenance Ruling», dans Aviation Week. Publié le
06/02/2013. Tiré de :
http://www.aviationweek.com/Article.aspx?id=/article-xml/awx_02_06_2013_p0-
545892.xml
«WestJet: la Nationale hausse encore sa cible», dans Les Affaires. Publié le 06/02/2013.
Tiré de :
http://www.lesaffaires.com/secteurs-d-activite/aeronautique-et-aerospatiale/westjet-la-
nationale-hausse-encore-sa-cible/553968
Le marché aérospatial nigérien de plus en plus attrayant.
C’est du moins ce que les dirigeants de compagnie de Sao Paulo, Embraer, prédisent. En
effet la compagnie a ciblé le marché nigérien avec son nouveau produit, le Lineage 1000.
Cet appareil de 19 places a été montré cette semaine au cours d’une exposition de deux
jours à l’aéroport d’Abuja avec comme but de mettre la main sur une clientèle de plus en
plus riche. Cet appareil de 50$ millions a donc comme cible les banques, les compagnies
pétrolières du pays ainsi que les hauts dirigeants. Les statistiques montrent l’expansion du
marché dans les dernières années. En effet, la flotte d’avions d’affaires au Nigeria est
passée de 20 avions en 2007 à plus de 150 en 2012. Ceci représente des ventes d’environ
6,5$ milliards en cinq ans; assez pour faire rêver des compagnies comme Embraer,
Bombardier et Hawker.
Résumé par Yaniv Cohen Scali
«Nigeria: Private Jet Makers Target Nigeria’s Super Rich», dans Allafrica.com. Publié le
07/02/2013. Tiré de :
http://bombardier.ewb.dowjones.com/BombardierEWB/Export/
NewsRoom.html#article_516618
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Un partenariat entre l’Université de Montréal et Bristol-Myers-Squibb
La stratégie des « Big Pharma » a beaucoup évolué depuis les dernières années. Autrefois, les
« Big Pharma » étaient présentes de la découverte à la commercialisation de nouveaux
médicaments. Aujourd’hui, la partie découverte est sous-traitée à de petites compagnies en
biotechnologie ou à des centres de recherche universitaires. En effet, la « Big Pharma » Bristol
Myers Squibb (BMS) vient de signer une entente de plusieurs millions de dollars avec l’Institut
de recherche en immunologie et cancérologie (IRIC) de l’Université de Montréal. L’IRIC
bénéficiera d’appui financier de BMS pour le développement de deux nouvelles molécules qui
pourraient s’avérer utiles pour le traitement du cancer du poumon et de la peau. L’IRIC
s’occupera, dans ce partenariat, du développement et de la recherche entourant ces
molécules et BMS s’occupera des tests cliniques. L’IRIC est également en pour parler avec une
autre « Big Pharma » pour un autre projet de recherche. L’IRIC a vraiment le vent dans les
voiles, car elle a tout récemment reçu une subvention de 10,5 millions de dollars en
provenance du Fonds canadien de l’innovation, du gouvernement du Québec et de partenaires
privés. Ce sont de bonnes nouvelles qui permettront l’embauche de plusieurs chercheurs.
Résumé par Louis-Simon LANDRY
« Entente pour deux médicaments en développement à Montréal », dans La Presse
Affaires.com. Publié le 7/02/2012. Tiré de :
http://affaires.lapresse.ca/economie/sante/201302/07/01-4619243-entente-pour-deux-
medicaments-en-developpement-a-montreal.php
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Alstom remporte un contrat de plus d’un milliard d’euros d'éoliennes au Brésil
Le géant industriel français a annoncé mercredi 6 février avoir signé un protocole d'accord
avec Renova Energia, numéro un de la production d'électricité éolienne au Brésil, pour la
fourniture d'éoliennes. Le contrat portait sur un montant de plus d'un milliard d'euros,
remporté par la filiale Alstom Renewable Power. Il concerne l'installation, l'exploitation et la
maintenance de 440 éoliennes terrestres. Ce qui représente une puissance cumulée d'au
moins 1 200 mégawatts, a précisé Alstom dans un communiqué. « Cet accord, le plus
important pour Alstom en matière d'éolien terrestre dans le monde, renforce notre ambition
de devenir un leader mondial du secteur de l'éolien », a souligné dans le communiqué Jérôme
Pécresse, patron de la division d'Alstom Renewable Power. Grâce au dynamisme des
commandes, qui ont bondi de 14% au cours des trois premiers trimestres de l'exercice 2012-
2013, le groupe compte sur une croissance de plus de 5% de son chiffre d'affaires cette année
dans les deux prochaines années.
Résumé par Xiaoxi Xu
«Alstom annonce un contrat d'un milliard d'euros dans l'éolien au Brésil», dans lesechos.fr.
Publié le 06/02/2013. Tiré de :
http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/energie-environnement/actu/0202549848266-
alstom-annonce-un-contrat-d-un-milliard-d-euros-dans-l-eolien-au-bresil-535775.php
«Alstom wins $1.35 billion turbine deal as Renova drops GE », par Stephan Nielsen dans
Bloomberg.com. Publié le 06/02/2013. Tiré de :
http://www.bloomberg.com/news/2013-02-06/alstom-in-1-35-billion-turbine-deal-with-brazil-
s-renova.html
Combien coûterait à la France un accident nucléaire massif ?
Deux ans après la catastrophe de Fukushima, l'Institut de radioprotection et de sûreté
nucléaire (IRSN), expert public sur les risques nucléaires, a présenté ses travaux sur « le coût
d'un accident nucléaire » au centre de recherche de Cadarache (Bouches-du-Rhône) mercredi
6 février 2013. Cette étude a évalué l'impact économique d'un accident nucléaire « grave
» (niveau 6 selon International Nuclear Events Scale) ou « majeur » (niveau 7, comme
Tchernobyl ou Fukushima) en France. Son coût irait de 120 milliards jusqu’à 430 milliards
d'euros, incluant le coût d'image lié à une chute du tourisme et des exportations
agroalimentaires; le coût lié à la réduction de la durée d'exploitation des centrales; et
notamment le coût lié à la décontamination et le dédommagement des populations touchées.
Le coût global, qui représenterait environ 6 % du PIB, soit trois à six années de croissance,
serait plus national que local, car les conséquences économiques pour les populations
touchées seraient massives. De plus, alors qu'un accident de niveau 6, avec un nombre de
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réfugiés radiologiques limité à 3 500 personnes, serait un désastre national néanmoins
gérable; un accident de niveau 7, qui impliquerait le départ de 100 000 personnes de la
zone contaminée, avec un nombre élevé de cancers, deviendrait une catastrophe
européenne ingérable. La publication de ces recherches, destinées aux gestionnaires de
crise et aux autorités de sûreté, intéresse aussi les antinucléaires, qui estiment que le
nucléaire entraîne une forme de concurrence déloyale en n'intégrant pas le coût d'une
assurance contre son risque.
Résumé par Xiaoxi Xu
«Le coût d'un accident nucléaire en France ? Plus de 400 milliards d'euros», Par Véronique
Le Billon dans lesechos.fr. Publié le 06/02/2013. Tiré de :
http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/energie-environnement/actu/0202550379350-nucleaire-un-accident-majeur-couterait-plus-de-400-milliards-535794.php
GDF Suez va construire le plus grand parc éolien onshore d’Afrique au Maroc
L’énergéticien français GDF Suez vient de remporter un contrat avec l’entreprise
Marocaine Nareva Holding pour la construction du plus grand parc éolien d’Afrique à
Tarfaya, dans le sud du pays. Totalisant une puissance d’environ 300MW et situé dans une
région fortement favorable au développement éolien, ce parc éolien onshore permet au
Maroc d’augmenter de près de deux tiers sa capacité éolienne installée et de réduire sa
dépendance vis-à-vis des énergies fossiles tout en limitant ses émissions de CO2. De son
côté, GDF Suez et son PDG Gérard Mistrallet se réjouissent de cet important contrat qui
permet à GDF Suez de tourner la page sur ses appels d’offres sans succès en Europe. La
centrale éolienne de Tarfaya sera mise en service à la fin de l’année 2014 et l’électricité
qu’elle produira sera revendue à l’Office national de l’électricité et de l’eau du Maroc
(ONEE) dans le cadre d’un contrat de rachat d’une durée de vingt ans.
Résumé par Paul Gallet
«GDF Suez va construire au Maroc le plus grand parc éolien d’Afrique», d’après AFP dans
lesechos.fr. Publié le 07/02/2013. Tiré de :
http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/energie-environnement/actu/0202552496782-gdf-suez-va-construire-au-maroc-le-plus-grand-parc-eolien-d-afrique-536205.php
«GDF Suez to build Africa’s biggest wind farm in Moroccan desert», par Tara Patel &
Ladka Bauerova dans Bloomberg.com. Publié le 07/02/2013. Tiré de :
http://www.bloomberg.com/news/2013-02-07/gdf-suez-to-build-africa-s-biggest-wind-farm-in-moroccan-desert.html
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Greenpeace entre dans le débat français sur la transition énergétique et demande
l’interdiction du chauffage électrique
L’ONG internationale Greenpeace vient de rouvrir le débat sur la transition énergétique en
proposant vendredi dernier au gouvernement français un plan de sortie complète du nucléaire
avant 2035. Le plan prévoit notamment des investissements extrêmement importants, de
l’ordre de 490 milliards d’euros, d’ici à 2050 afin d’assurer un développement suffisant et à un
rythme soutenu des énergies renouvelables pour contrebalancer la perte de production due à
la sortie du nucléaire. Le plan prévoit aussi l’interdiction du chauffage électrique et la remise à
niveau de l’isolation des bâtiments en France, à l’image de ce qui avait déjà été proposé au
Parlement Suisse l’année dernière. Bien que le rapport ainsi présenté par Greenpeace révèle
des objectifs très ambitieux, il pointe sur deux grandes faiblesses du profil français de
consommation d’énergie : la généralisation du chauffage électrique qui augmente fortement la
consommation d’électricité française et la mauvaise isolation des bâtiments qui entraine
d’importantes pertes d’énergie.
Résumé par Paul Gallet
«Greenpeace prône de supprimer le chauffage électrique pour sortir du nucléaire», par
Véronique Le Billon dans lesechos.fr. Publié le 08/02/2013. Tiré de :
http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/energie-environnement/actu/0202556047737-greenpeace-prone-de-supprimer-le-chauffage-electrique-pour-sortir-du-nucleaire-536816.php
«Greenpeace demande à Cécile Duflot l’interdiction du chauffage électrique en France», dans
huffingtonpost.fr. Publié le 25/01/2013. Tiré de :
http://www.huffingtonpost.fr/2013/01/25/greenpeace-demande-interdiction-chauffage-electrique-france_n_2550345.html?utm_hp_ref=france
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Microsoft et Huawei s’associent pour lancer un téléphone intelligent en Afrique
Huawei a décidé de prendre une part active dans le programme 4Afrika de Microsoft qui vise à
approvisionner le continent africain en téléphones intelligents « low-cost », correspondant au
pouvoir d’achat de la classe moyenne locale. Huawei va donc lancer dans le courant du mois
de février 2013 un téléphone intelligent équipé du système d’exploitation Windows 8. Du côté
hardware le téléphone sera équipé d’un écran LCD 4 po avec une résolution 800 x 480 (pour
comparaison le Samsung Galaxy S3 a une résolution de 1280 x 720), une caméra de 5
megapixels (8 megapixels pour le S3), un processeur de 1.2 Ghz dual-core (1.4 Ghz quad-core
pour le S3) et une RAM de 512 MB (1 ou 2 Go de RAM pour le S3). Du côté software, le
téléphone intelligent 4Afrika sera équipé d’applications mobiles conçues par des Africains :
c’est une excellente stratégie pour favoriser l’appropriation du produit au sein des
communautés locales. Huawei compte ainsi rendre le téléphone disponible sur les marchés
suivant : Égypte, Angola, Côte d’Ivoire, Afrique du Sud, Kenya, Maroc et Nigeria.
Il est important de souligner la grande opportunité dans laquelle se lance le manufacturier
chinois : les téléphones intelligents ne représentent que 10% des téléphones cellulaires en
Afrique, ce qui laisse donc place à une belle croissance de ce marché dans les prochaines
années à condition que les manufacturiers parviennent à vendre leurs produits à bas prix.
Résumé par Bertrand NEMBOT
«Huawei To Launch Low-Cost Windows Phone 8 For Africa», dans IT News Africa. Publié le
05/02/2013. Tiré de :
http://www.itnewsafrica.com/2013/02/huawei-to-launch-low-cost-windows-phone-8-for-
africa/
La technologie Hybrid Air de PSA Peugeot Citroën
Depuis que la conscience sociale s’est orientée vers la protection de l’environnement il y a déjà
quelques années, les entreprises de conception d’automobile ont tenté de s’ajuster. La
naissance des véhicules hybride a donc vu le jour, notamment avec Toyota il y a 15 ans.
Cependant, l’époque des véhicules hybrides combinant le moteur électrique au moteur à
essence fera peut-être place à une nouvelle technologie lancée par le groupe français PSA
Peugeot Citroën.
PSA Peugeot Citroën a connu une chute de 56% depuis l’an passé; en fait, le cours de son
action a chuté de 87,6% depuis 5 ans, soit depuis 2008. Cependant, il faut préciser les
problèmes de Peugeot ne sont pas d’origine financière, mais bel et bien stratégique et
industrielle. Son principal marché réside dans les petites voitures et les consommateurs
réguliers; ainsi, ce n’est pas une aide financière provenant du gouvernement qui sera en
mesure de relever cette entreprise. La réelle cause des problèmes de Peugeot est que
l’industrie européenne ne s’est toujours pas relevée depuis la crise de 2008. Toutefois, en
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dépit des difficultés, PSA Peugeot Citroën continue à investir en R&D et innove avec une
technologie qui pourrait faire révolution d’ici quelques années. Cette technologie permettra
de réduire les émissions en gaz à effet de serre pour l’ensemble des gammes Peugeot et
Citroën. Ainsi, au sortant de la crise, Peugeot pourrait arriver avec une technologie
combinant moteur à essence et compresseur d’air. Une telle technologie ferait passer la
moyenne de consommation d’essence de 6 litres aux 100km à 2,9 L. Si cela se concrétise,
cette nouvelle technologie pourrait permettre à PSA Peugeot Citroën de remonter la pente
d’ici quelques années et l’on pourrait voir la valeur de son stock s’ajuster en conséquence… à
surveiller.
Résumé par Ivan BELTRAN
«Hybrid Air, la botte secrète de PSA Peugeot Citroën», dans Le Figaro. Publié le 22/01/2013.
Tiré de :
http://www.lefigaro.fr/automobile/2013/01/22/03001-20130122ARTFIG00581-hybrid-air-la-
botte-secrete-de-psa-peugeot-citroen.php
«Peugeot Has European Problems, Not Financial Ones», dans The Wall Street Journal. Publié
le 10/02/2013. Tiré de :
http://blogs.wsj.com/corporate-intelligence/2013/02/08/peugeot-has-european-problems-
not-financial-ones/?mod=yahoo_hs
«De l’air dans le moteur», dans Euronews. Publié le 30/01/2013. Tiré de :
http://fr.euronews.com/2013/01/30/de-l-air-dans-le-moteur/
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Licenciements massifs chez Best Buy
Best Buy a annoncé qu’il fermera 15 magasins au Canada dont certains au Québec, licenciant
par la même occasion environ 900 employés. Cette nouvelle est une surprise puisqu’aucun
communiqué ni préavis n’avaient été fait sur le sujet. La compagnie qui possède également les
magasins Future Shop avait annoncé en avril dernier qu’elle prévoyait la fermeture de 50
magasins aux États-Unis et réduisait ainsi ses coûts de 800M$.
On doit cette restructuration à la mauvaise santé du secteur des produits électroniques, le
ralentissement immobilier qui n’encourage pas l’achat de nouveaux appareils et la
concurrence féroce des vendeurs en ligne comme Amazon. La compagnie tente de nouvelles
stratégies pour enrayer le déclin de ses ventes et essaye de se diversifier. Elle avait annoncé
l’été dernier se lancer dans la vente de certains produits cosmétiques, vêtements ou encore
compléments alimentaires.
Au Canada Best Buy emploie près de 25 000 salariés dans 79 Best Buy et 149 Future Shop dont
l’entreprise a fait l’acquisition en 2001. Les bénéfices ont chuté de 68% au cours des 3
premiers trimestres 2012 et les ventes ont chuté de 4% aux États-Unis et de 5.2% à
l’international. La direction souhaite donc réduire largement ses dépenses et miser sur une
restructuration pour se relancer.
Résumé par Christophe RUTYNA
«Best Buy ferme 15 magasins, licencie 900 employés», dans Les Affaires. Publié le 31/01/13.
Tiré de :
http://www.lesaffaires.com/secteurs-d-activite/commerce-et-produits-de-consommation/best-
buy-ferme-quinze-magasins-licencie-900-employes/553788/2
L’Amérique latine dans la ligne de mire de Dollarama
Le président fondateur de Dollarama, Larry Rossy, a expliqué vouloir préparer le terrain pour
une implantation potentielle en Amérique latine dans les années à venir. Pour ce faire, il a
décidé ce mardi de signer une entente « de partage d’expertise commerciale et
d’approvisionnement », avec Dollar City, une petite chaîne de magasins à un dollar, très
prometteuse, actuellement implantée au Salvador et au Guatemala et qui vise à s’étendre à
toute l’Amérique latine. L’idée derrière cette entente est de faire un premier pas dans le
marché latino-américain par le biais d’un partenaire local, à savoir Dollar City. Pour cela, Larry
Rossy s’engage à fournir à la firme tous les outils et l’expertise que Dollarama a acquis depuis
sa création il y a près de 20 ans maintenant, afin d’encadrer et d’accélérer sa croissance, tout
en minimisant les risques pour Dollarama.
Le pacte qui a été conclu s’étalera sur huit ans. Durant les sept premières années, Dollarama
s’engage à n’investir aucun capital dans Dollar City et ne se mêlera aucunement de
l’exploitation de la chaîne, afin d’être en mesure de se concentrer sur son expansion au
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Canada. En revanche, au cours de la septième année, « Dollarama aura la possibilité
d’acquérir une participation majoritaire dans Dollar City ».
Le marché des magasins à un dollar étant présentement très peu développé dans cette
région du monde, il est très probable que la chaine Dollar City prenne rapidement de
l’ampleur et par conséquent que le titre Dollarama progresse de manière proportionnelle.
Résumé par Ian-Anthony Zouari Gordon-Pullar
«Dollarama conclut un pacte de 8 ans avec Dollar City», dans LaPresse.ca. Publié le
05/02/2013. Tiré de :
http://affaires.lapresse.ca/economie/commerce-de-detail/201302/05/01-4618564-
dollarama-conclut-un-pacte-de-8-ans-avec-dollar-city.php
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Les fonds marins, une nouvelle frontière à repousser ?
Le développement de projets miniers se faisant de plus en plus en régions éloignées, ce qui
engendre des coûts de production supplémentaires ou en région instable, ce qui augmente le
risque, les investisseurs et les entrepreneurs du secteur n’ont d’autres choix que d’écouter
d’une oreille plus attentive des idées qui auparavant semblaient farfelues. C’est le cas des
projets d’exploitation d’astéroïdes financés par James Cameron, mais aussi de projets
beaucoup plus près de nous qui visent l’exploitation des sous-sols marins pour des minéraux
rares. En effet, les sources hydrothermiques que l’on retrouve particulièrement en Australie ou
dans le pacifique ouest rejettent des minéraux qui forment des dépôts jusqu’à sept fois plus
riches que sur terre. Déjà, des permis d’exploration ont été décernés par la Nouvelle-Zélande,
le Japon, les Fidji, Tonga, les Iles Salomon, la Papouasie Nouvelle-Guinée et l’Australie qui
devant les hausses importantes des applications a du décrété un moratoire temporaire sur la
pratique.
Même si les profits potentiels peuvent être énorme vu l’immense quantité de minéraux
présente dans les fonds marins, les risques sont aussi très élevés, autant du point de vue
technique que financier. En effet, l’énorme pression, les températures glaciales et la presque
complète obscurité amènent de nouveaux défis pour l’industrie minière. Les dernières
technologies permettent notamment d’exploiter des gisements riches en manganèse et les
études démontrent la viabilité économique importante de ces méthodes, et ce même au prix
actuel du métal. Les analystes estiment que l’effort actuel doit être sur les réglementations
pour ce nouveau type d’exploitation et que d’ici 5 à 10 ans, certaines exploitations sous-
marines pourraient atteindre un rythme industriel.
Le Japon a récemment lancé une nouvelle campagne d’exploration de ses fonds marins qui
contiendrait un dépôt massif de 100 milliards de tonnes de terres rares. Combiné à plusieurs
changements à ses réglementations de l’industrie minière pour permettre l’exploitation de ces
fonds marins, ce pays est déterminé à profiter de cette manne.
À l’autre bout du globe, les gouvernements soudanais et arabe travail ensemble depuis
quelque temps déjà pour exploiter le fond de la mer rouge d’ici 2014 et ont décerné un permis
d’exploitation à la firme canadienne Diamond Field. Le gisement baptisé Atlantis II Deeps
contiendrait 1.83 million de tonnes de zinc à des grades autour de 20.1%, 402 000 tonnes de
cuivre à des grades autour de 3.6% et 3432 tonnes d’argent.
Résumé par Simon Papineau
«New subsea mining concepts developed», dans Mining Australia. Publié le 05/02/2013. Tiré
de :
http://www.miningaustralia.com.au/features/new-subsea-mining-concepts-developed
«Japan surveys seabed for rare earths», dans Mining Australia. Publié le 11/01/2013. Tiré de :
http://www.miningaustralia.com.au/news/japan-surveys-seabed-for-rare-earths
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Dur combat à venir pour Québec
Promesse de campagne électorale : Le Parti québécois commence la révision de sa
politique de redevances. Dès l'élection du PQ en septembre 2012, l'industrie minière du
Québec est sur ses gardes. Afin que l'adoption de nouvelles politiques minières se fasse
selon les meilleures conditions possible, M. Marceau et Mme Ouellet, Ministre des
Finances et des Ressources naturelles du Québec, ont conjointement annoncé la tenue
d'un forum sur les redevances minières qui se tiendra le 15 mars prochain à Montréal.
Bien que le gouvernement veut procéder à une consultation de la population, des experts
et de l'industrie, il réitère que le niveau des redevances sera augmenté. Il soutient que le
prix des métaux est 4 fois plus élevé au Québec, mais que cette hausse n'a pas été
transposer dans les niveaux de redevances minières. Selon le gouvernement, les
Québécois ne profitent pas de la pleine valeur de leur ressource. En campagne électorale,
le scénario favorisé pour les redevances était la mise en place d'une redevance minimale
obligatoire de cinq pour cent sur la valeur de la production brute et d'une taxe de 30 pour
cent sur le surprofit. Reste à voir si la tenue du prochain forum influencera le discours du
gouvernement et les incitera à changer, à la hausse ou à la baisse, cette politique. De son
côté, l'industrie est inquiète. Selon Alain Cauchon, Vice-Président chez ArcelorMittal
Canada, l'instabilité réglementaire ne peut que retirer l'intérêt de compagnies minières
envers le Québec. Il soutient que le régime actuellement en place est équilibré et qu'il ne
fait pas de cadeau aux minières. Josée Méthot, directrice générale de l'Association
minière du Québec, affirme que les minières sont bien d'accord à s'assoir avec le
gouvernement et explorer les différentes façons de revoir le régime actuel. Par contre, ce
qui est déploré, c'est le fait que ce projet de consultation crée un climat sociopolitique
instable et freine les investissements au Québec. Le Québec est en compétition direct
avec le reste du monde pour attirer les capitaux et la fiscalité de l'État est un critère très
important dans le choix d'ouverture ou non de mine. De plus, les minières affirment que
le changement du régime de redevances contribuera à réduire la durée de vie des mines.
Pour terminer, le gouvernement rappelle que neuf mines québécoises sur 20 n'ont pas
payé aucune redevance en 2011 et qu'il est important de mettre en place un système qui
ne permet pas que les ressources non renouvelables du Québec soient extraites et
exportées sans aucune compensation financière pour le Québec.
Résumé par Priscille Arbour
«Les ministres Nicolas Marceau et Martine Ouellet annoncent la tenue d'un forum sur les
redevances minières», dans Portail Québec. Publié le 08/02/2013. Tiré de :
http://communiques.gouv.qc.ca/gouvqc/communiques/GPQF/Fevrier2013/08/c4270.html
«Redevances minières- L'industrie réclame des règles claires et prévisibles», dans Le
Devoir. Publié le 05/02/2013. Tiré de :
http://www.ledevoir.com/economie/actualites-economiques/370053/l-industrie-reclame-
des-regles-claires-et-previsibles
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Mauvais résultats pour Suncor
Le mercredi 06 février 2013 ne sera donc pas une date à retenir pour Suncor. En effet, le
premier groupe pétrolier du Canada vient d’annoncer des pertes nettes de 562 millions de
dollars pour le dernier trimestre de 2012. En cause, le moins fort court du baril de brut, mais
également un mauvais investissement dans un projet. Un an auparavant, les bénéfices
s’élevaient à environ 1,4 milliard. Ces mauvais chiffres seraient donc dus à la baisse du cours
du pétrole issu des sables bitumineux, mais également à la dépréciation du projet Voyageur
upgradeur. Ce projet consistait à développer des installations de pré raffinage permettant une
exportation plus simple des produits issus des sables bitumineux. Ces derniers ont d’ailleurs
enregistré une hausse au niveau de la production passant à 378 700 bpj (6% par rapport à
2011).
Pour l’année à venir, le groupe prévoit un budget de plus de 7 milliards de dollars, dont plus de
3 milliards dédiés à divers projets de développement (exploration, forage …) notamment au
Québec et plus particulièrement à Montréal.
Du côté des capitalisations boursières, ce 6 février restera une journée plus que noire pour
l’entreprise qui a vu son titre baisser de 5,38% au TSX (à 32,53CA$) et de 5,21% au NYSE (à
32,73US $).
Résumé par Vincent MOUCHIKHINE
«Pétrole : Suncor déçoit avec une perte nette de 563 M USD au 4T», dans Romandie.com.
Publié le 06/02/2013. Tiré de :
http://www.romandie.com/news/n/
_Petrole_Suncor_decoit_avec_une_perte_nette_de_563_M_USD_au_4T64060220131620.asp
Pétrolia, les chiffres font débat !
Le débat fait actuellement rage entre les élus et l’entreprise Pétrolia quant à l’exploration et
l’exploitation des ressources naturelles (hydrocarbures) en Gaspésie et une guerre des chiffres
pourrait être engagée entre industriels et gouvernementaux. Le but principal de cet
affrontement réside au niveau de la perception de la population, certains élus estimant que
l’image de la région ait été récemment écornée. Économiquement parlant, le doute plane sur
la profitabilité de l’industrie pétrolière, elle-même comparée au modèle éolien, plus
protecteur de l’environnement. Ce secteur déjà fortement développé dans la région serait à
l’origine de la création de 1000 emplois spécialisés auxquels viendraient s’ajouter 3000 autres
emplois partout dans le Québec. Et pour la CREGIM (Conférence Régionale des Élus Gaspésie-
Île-de-la-Madeleine), les investissements débloqués par Pétrolia pour le projet Bourque 1, soit
7 millions de dollars, n’accorderaient seulement que 200 000$ pour tout le secteur lié à la
maintenance.
Pétrole et Ressources Naturelles
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La réaction de Pétrolia ne s’est pas fait attendre. Et c’est par l’intermédiaire de la vice-
présidente, Mme Proulx, que les chiffres ont voulu être corrigés. Le projet Bourque 1
aurait généré 6 fois plus qu’annoncé par la CREGIM et les projets à venir seraient à
l’origine de la création de près d’un million cinq cent mille dollars. De plus, un
déplacement possible du centre administratif de Pétrolia sur Gaspé pourrait créer
quelque 300 autres emplois.
La décision revient donc au gouvernement du Québec qui doit à présent peser le pour et
le contre des deux avis dans le but de trouver un consensus autour duquel les différents
partis pourraient retrouver des avantages. Mais quand économie se heurte à écologie,
difficile de croire que le débat prenne rapidement fin …
Résumé par Vincent MOUCHIKHINE
«Pétrole à Gaspé : les élus outrés, Pétrolia aussi», dans CANOE.ca. Publié le 05/02/2013.
Tiré de :
http://fr.finance.yahoo.com/q/bc?s=SU.TO&t=1d&l=on&z=l&q=l&c=
« Supermajors », production et investissements : quelques chiffres en attendant le 13
février
Le 13 février prochain, Total annoncera ses chiffres pour le dernier trimestre de 2012. Le
moment est attendu, puisque ses quatre grandes sœurs des Supermajors ont déjà
apporté les conclusions de leur année 2012. L’occasion de faire un petit tour d’horizon et
de rebondir sur une ancienne note sectorielle traitant exclusivement d’ExxonMobil.
Le paysage est globalement à la forte baisse de la production de pétrole brut, et cela
malgré des investissements toujours en hausses (et même faramineux !). En effet, les
dépenses en capital et en exploration de Shell, BP, Chevron et Exxon culminent à 130
milliards de dollars pour l’année 2012 (c’est 2,6 millions de fois le budget du portefeuille
Poly-Finances !), avec pour Chevron 34,2G$ (+17,5% par rapport à 2011), pour Shell
32,5G$ (+23,5%), pour Exxon 39,8G$ (+8,2%) et pour BP 23G$ (+29,3%). Des chiffres
astronomiques et en en croissance donc.
Pourtant pourtant… la chute de production de pétrole brut continue. En 2011, c’est -4,6%
pour Chevron, -5,5% pour Exxon, -8,2% pour BP et -2% pour Shell. Douche froide !
Il faut suivre avec attention ces évolutions, car bien que les Supermajors restent des
« petits acteurs » par rapport à leurs concurrentes les grandes compagnies nationales
(Saudi Aramco, Gazprom, National Iranian Oil Co…), elles restent des moteurs de
l’industrie pétrolière mondiale avec 60% de la production hors OPEP, un savoir-faire
technique inégalé, une grande crédibilité et d’importants moyens d’investissement. Nous
avions d’ailleurs vu dans des notes précédentes que les grands projets nationaux en
Arctique Russe ou dans le golfe Persique se faisaient main dans la main avec les
Supermajors.
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Attendons donc la prise de température de Total d’ici quelques jours afin de voir si elle a suivi
en 2012 les mêmes tendances qu'en 2011 !
Résumé par Christophe MONDIN
«The World’s 25 Biggest Oil Companies, Forbes», dans Forbes.com. Consulté le 10/02/2013.
Tiré de :
http://www.forbes.com/pictures/mef45gkei/1-saudi-aramco-12-5-million-barrels-per-day-2/
«Exxon and Chevron toil in hunt for growth», dans le Financial Times. Publié le 02/02/2013. Tiré
de :
http://www.ft.com/intl/cms/s/0/e7257aa4-6c79-11e2-b774-00144feab49a.html#axzz2KX7gbDs7 Rapports financiers de Chevron, ExxonMobil, Shell et BP
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Dell est officiellement redevenu une compagnie privée
Les rumeurs de la semaine dernière concernant l'intention de la compagnie Dell à racheter ces
parts publiques se sont concrétisées cette semaine. En effet, Dell a officiellement annoncé que
13.65$ par actions sera versé aux actionnaires détenant des parts de la compagnie. Ceci
représente une hausse de 25% par rapport aux prix de 10.88$ que valait l'action le 11 janvier,
journée précédant l'apparition des rumeurs prédisant le rachat. La transaction s'élèvera a 24.4
milliards de dollars et est rendu possible grâce aux financements de Michael Dell, P.D.G. et
fondateur de Dell, des firmes d'investissement Silver Lake et MSD Capital, d'un prêt de 2
milliards de dollars de Microsoft, de prêts de plusieurs différentes banques ainsi que des fonds
en caisse de Dell. Microsoft aurait par le fait même peut être sécurisé sa position en tant que
partenaire de Dell concernant l'utilisation de Windows 8, par-dessus celle de Android ou
Chrome OS. Cette transaction permettra aussi peut-être à Microsoft de tirer profit des 2400
brevets que détient Dell.
Résumé par Raouf Merouche
«Dell goes private in $24.4 billion deal, including $2 billion loan from Microsoft», dans
TheVerge. Publié le 05/02/2013. Tiré de :
http://www.theverge.com/2013/2/5/3904452/dell-goes-private
Le "Cyber Intelligence Sharing and Protection Act" (CISPA) est de retour
L'année 2012 a connu sa part de projets de loi controversés ayant comme objectif de
permettre à divers organismes (privés ou gouvernementaux) d'accéder à des informations
concernant les activités des usagers sur le web. SOPA, PIPA, CISPA, ACTA, TPP, ITU ainsi que
plusieurs autres projets se sont tous vus invalidés suite aux protestations des utilisateurs et le
lobby des grandes firmes qui sculpte le web. Aujourd'hui, des rumeurs provenant de
différentes sources indiquent que le projet "Cyber Intelligence Sharing and Protection Act"
pourrait être de retour. Ce dernier permettra aux compagnies privées de transmettre aux
institutions d'intelligences américaines les données personnelles de leurs clients telles que
l'historique de leurs appels, leurs courriels et leurs informations Facebook ou Twitter. Encore
plus inquiétant est que les rumeurs stipulent que cet acte pourrait être établi par ordre
exécutif du président, omettant le processus habituel passant par les législateurs du congrès.
Cet acte aurait alors comme objectif de prévenir les menaces informatiques dirigées vers les
États-Unis. Plusieurs entreprises supportent ce projet : AT&T, Facebook, IBM, Intel, Oracle,
Symantec, Verizon par exemple.
Résumé par Raouf Merouche
Technologies de l’Information
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«'Privacy killer' CISPA is coming back, whether you like it or not», dans ZDNet. Publié le
08/02/2013. Tiré de :
http://www.zdnet.com/privacy-killer-cispa-is-coming-back-whether-you-like-it-or-not-
7000011056/
De Watson à Dr Watson
Le choix du nom de la technologie d’intelligence artificielle « Watson » vient de prendre
tout son sens puisqu’IBM a annoncé vendredi que la compagnie compte rentabiliser son
système en assistant des médecins à prendre certaines décisions de traitement. Ainsi, une
mouture de la technologie Watson assisterait des intervenants en santé dans le choix des
procédures qui devraient être administrées à leurs patients cancéreux pour améliorer
leurs chances de survie par rapport aux montants de couverture qui leur sont alloués. La
deuxième plus grande compagnie d’assurances en soins de santé aux États-Unis,
WellPoint, est à l’origine de cette entente.
IBM vendra son système sous forme de serveurs installés à même les centres de santé
affiliés à Wellpoint ainsi que sous forme de services disponibles en infonuagique. Par
rapport à la version de 2011 ayant battu deux des meilleurs joueurs de Jeopardy!, la
mouture actuelle de Watson serait 240% plus rapide et nécessiterait des installations
physiques 75% plus petites pour fonctionner.
Cela constitue une étape importante dans la stratégie d’IBM d’analyse du « big data ». En
effet, l’entreprise prévoit générer 16 milliards de dollars d’ici 2015 en exploitant des outils
permettant d’analyser des quantités grandissantes de données provenant des systèmes
d’information globaux pour en extraire des informations précises. D’ailleurs, IBM
annoncera plus tard cette année des produits d’aide à la décision basée sur la technologie
Watson destinés aux professionnels de la finance.
Résumé par Mathieu Morissette
«IBM’s Watson Turned Into Cloud Products With WellPoint Help», dans Bloomberg. Publié
le 08/02/13. Tiré de :
http://www.bloomberg.com/news/2013-02-08/ibm-s-watson-turned-into-cloud-products-for-wellpoint-s-doctors.html
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Aérospatial et Transport :
Jonathan BRODEUR
Yaniv COHEN SCALI
Biotechnologies et Pharmaceutiques :
Louis-Simon LANDRY
Energie :
Paul GALLET
Xiaoxi XU
Hautes Technologies :
Bertrand NEMBOT
Ivan BELTRAN
Manufacturier et Services :
Christophe RUTYNA
Ian Anthony ZOUARI GORDON-PULLAR
Minier :
Simon PAPINEAU
Priscille ARBOUR
Pétrole et Ressources Naturelles :
Vincent MOUCHIKHINE
Christophe MONDIN
Technologies de l’Information :
Mathieu MORISSETTE
Raouf MEROUCHE
Réalisation
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art
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air
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Le comité est fier de remercier ses
partenaires !
Adresse postale
Case postale 6079, succursale Centre-ville
Montréal, Québec, H3C 3A7
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