note sectorielle - semaine du 15 juillet 2013
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Fonds d’investissement étudiant de Polytechnique Montréal
Note Sectorielle
Semaine du 15 Juillet 2013
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Cette note sectorielle a été réalisée par l’ensemble des étudiants de
PolyFinances, le fonds d’investissement étudiant de Polytechnique Montréal.
Elle a pour but de vous présenter l’actualité économique, industrielle et de la
recherche dans les secteurs associés aux génies enseignés à Polytechnique
Montréal.
Nous invitons le lecteur qui souhaiterait plus d’information sur un sujet précis à
regarder la webographie présente à la fin de chaque article.
Bonne lecture.
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Aérospatial et Défense 4
Biotechnologies et Pharmaceutiques 6
Energie et Environnement 8
Manufacturier et Services 10
Matériaux et Construction 12
Minier 14
Pétrole et Ressources Naturelles 16
Technologies de l’Information 20
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Londres Heathrow : encore un incident sur le Dreamliner, Boeing subit les conséquences
Un Boeing 787 Dreamliner de la compagnie Ethiopian Airlines a pris feu le 12 juillet à l’aéroport
de Londres Heathrow, qui est le plus fréquenté d’Europe. Personne n’était à bord donc aucun
dégât corporel n’est à compter, mais l’incident a provoqué la fermeture des pistes pendant une
heure et demie. Ceci a fortement perturbé le trafic à Heathrow et à Gatwick, autre aéroport de
Londres qui servit comme délestage de l’aéroport bloqué. Cependant, la journée noire n’était
pas finie pour les 787 : quelques heures après, un autre appareil en direction de la Floride a été
contraint de faire demi-tour suite à un « incident technique » pour se reposer à Manchester.
Deux incidents dans une même journée qui viennent renforcer la réputation de manque de
fiabilité du Dreamliner.
Déjà eu lieu depuis le début année : nouvelle technologie lithium-ion, nouveaux isolants,
arrêtés au sol pendant un certain temps, retard dans la livraison des appareils …
Dotant son appareil de batteries technologiquement innovantes, Boeing a misé sur l’efficacité
et la légèreté des lithium-ion, qui n’avaient jamais encore équipé des avions commerciaux.
Cette nouvelle technologie permet d’économiser 30% du poids des batteries, mais est aussi
particulièrement sensible à ses conditions d’utilisation. En effet, sièges de réactions
électrochimiques complexes, une trop forte tension à ses bornes ou une température
d’utilisation trop élevée peuvent provoquer un incendie voire une explosion. Les batteries
lithium-ion ne sont peut-être pas assez mûres technologiquement pour équiper des appareils
où le taux de défaillance doit toujours rester inférieur à 10-9 par heure de vol.
Ces évènements nourrissent la crise de confiance actuelle face aux 787 Dreamliner. Il n’y a pas
que les compagnies aériennes qui subissent les conséquences, car obligées de maintenir leur
flotte au sol, mais aussi le constructeur Boeing dont les actions ont chuté de 6% à la bourse de
New-York suite à l’annonce des deux incidents.
Résumé par Caroline DIETRICH
«Un Boeing 787 Dreamliner a pris feu à l’aéroport Heathrow de Londres», dans LesEchos.fr.
Publié le 12/07/2013. Tiré de :
http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/air-defense/actu/0202893170381-un-boeing-787-
dreamliner-a-pris-feu-a-l-aeroport-de-londres-585811.php
«Boeing Dreamliner Fire Shuts Heathrow as Second 787 Aborts Trip», dans Bloomberg.com.
Publié le 12/07/2013. Tiré de :
http://www.bloomberg.com/news/2013-07-12/london-heathrow-suspends-flights-after-fire-
involving-boeing-787.html
«Incidents en série sur des Boeing 787 dans le ciel britannique», dans LeMonde.fr. Publié le
12/07/2013. Tiré de :
http://www.lemonde.fr/europe/article/2013/07/12/un-avion-en-feu-a-l-aeroport-d-
heathrow_3447150_3214.html
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Jean Coutu cherche à faire une acquisition
Si certains croyaient que Jean Coutu allait être vendu à Metro, ces prédictions ont été
démantelées lors de l’assemblée annuelle des actionnaires tenue cette semaine. En effet,
François Jean Coutu a affirmé que l’entreprise chercherait plutôt à effectuer de nouvelles
acquisitions, plus particulièrement dans le domaine de la santé.
Récemment libéré de toute dette, Jean Coutu espère mettre à profit ses liquidités, qui
atteignent plus de 185 millions. En novembre dernier, l’entreprise a déjà commencé sa
diversification en acquérant le Groupe Médicus, une compagnie spécialisée en orthèses et
prothèses.
D’un autre côté, l’arrivée prochaine de Target au Canada offrira une nouvelle compétition à
Jean Coutu au niveau des produits hygiéniques et de maquillage. Cela pourrait mettre un frein
à la croissance subie dans les derniers mois (1.5% pour les 2 derniers trimestres) par la section
commerciale du Groupe Jean Coutu. De plus, malgré cette légère croissance, les résultats du
dernier trimestre sont légèrement en-dessous des prédictions faites par les analystes, avec un
gain en capital de 54.2 millions (0.26$ par action) comparativement à 51.6 millions (0.24$ par
action) pour le même trimestre de 2012.
Résumé par François MARCOUX
«Sans dette, Jean Coutu cherche une acquisition», dans les affaires. Publié le 09/07/13. Tiré
de :
http://www.lesaffaires.com/secteurs-d-activite/biotechnologies-et-pharmaceutique/sans-
dette-jean-coutu-cherche-une-acquisition/559507#.UeByxUHVB8E
«L’entreprise en quête d’acquisitions», dans La Presse. Publié le 10/07/13. Tiré de :
http://plus.lapresse.ca/screens/41df-2aa4-51dc339b-94f7-4f96ac1c6068%7C_0.html
Biotechnologies et Pharmaceutiques
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La Chine n’imposera pas de taxe supplémentaire aux importations de polysilicium
La Chine a récemment annoncé qu’elle ne taxera pas les importations de polysilicium en
provenance de l’Europe. Depuis un mois, le secteur des panneaux photovoltaïques subit les
contrecoups de chicanes commerciales entre l’Union Européenne et la Chine.
Jugeant les subventions et le soutien gouvernemental trop grand envers les producteurs de
panneaux en Chine, l’UE a imposé une taxe douanière de 12% sur les panneaux solaires
chinois, d’où la menace constante d’une réplique chinoise sur le polysilicium.
Même si les tensions ne sont pas complètement dissipées et que la conclusion d’une entente
commerciale est toujours inconnue, le principal producteur européen de polysilicium Wacker
Chemie AG (Xetra) est soulagé et est remonté de 8% le lendemain de l’annonce, à l’inverse du
producteur chinois de panneaux Daqo New Energy Corp. (DQ:NYSE) qui a perdu 20%.
Si aucune entente ne survient dans le prochain mois, l’UE augmentera encore la taxe pour
atteindre 67.9%, permettant ainsi aux producteurs européens d’être concurrentiels. De son
côté, la Chine risque de réduire son aide au secteur, évitant ainsi une escalade de réplique
avec l’UE.
Résumé par Benoit THIBAULT
«China Won't Impose Tariffs on EU Polysilicon: Solar Trade Tensions Cool », dans Alt Energy
Stocks]. Publié le 10/07/2013. Tiré de :
http://www.altenergystocks.com/
«China Won’t Introduce Duties on EU Polysilicon Imports », dans Bloomberg. Publié le
09/07/2013. Tiré de :
http://www.bloomberg.com/news/2013-07-08/china-won-t-introduce-duties-on-eu-polysilicon
-imports.html
Énergie et Environnement
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nt Québec redéfinit sa politique énergétique : électrification des transports
Jeudi dernier, le ministère des Ressources naturelles avait annoncé la création d’une commission
indépendante qui fera le tour du Québec pour rencontrer les citoyens. En effet, la ministre
Martine Ouellet a invité les Québécois à participer à une consultation publique qui se déroulera du
4 Septembre au 9 Octobre 2013 sur les enjeux énergétiques. Cette enquête vise à réviser la
politique énergétique du Québec en recueillant les expertises et suggestions des particuliers.
Certes, l’objectif primaire est la diminution d’émission de gaz à effet de serre, Mme Ouellet
n’écarte pourtant pas la possibilité d’exploitation du pétrole et réitère les avantages économiques
de cette exploitation.
D’autres domaines seront touchés par cette restructuration comme l’hydroélectricité, l’efficacité
énergétique, l’innovation mais aussi le cadre législatif.
Le point phare de la réforme de l’hydroélectricité au Québec passe par l’électrification des
transports. D’ailleurs, le responsable de ce dossier, Mr Daniel Breton, vient de nommer le 13
Juillet dernier trois ex-collaborateurs au sein du comité. Selon Le Devoir, ce sont Denis L’Homme,
ancien sous-ministre des Ressources naturelles, Pierre Langlois, physicien et auteur du livre Rouler
sans pétrole, et Jean-Marc Pelletier, ancien président du syndicat des scientifiques de l’Institut de
recherche d’Hydro-Québec (IREQ). Ces trois spécialistes constitueront un comité consultatif qui
devra en premier faire le ménage parmi les programmes actuels pour avoir plus de cohérence
entre les ministères, et d’ensuite proposer une vision plus globale avec des projets viables qui
permettront d’ancrer cette vision.
Résumé par Ilias TIHANI
«Électrification des transports : Benoit Breton nomme trois ex-collaborateurs au sein du comité»,
dans Le Devoir. Publié le 13/07/2013. Tiré de :
[http://www.ledevoir.com/environnement/actualites-sur-l-environnement/382864/daniel-breton-
nomme-trois-ex-collaborateurs-au-sein-du-comite]
Stratégie énergétique dans Site du Ministère des Ressources naturelles . Tiré de :
[http://www.mrn.gouv.qc.ca/energie/strategie/]
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LeInvensys est la cible d’un OPA amicale de la part de Schneider Electric
Le groupe français Schneider Electric a envoyé jeudi une proposition d’OPA amicale au groupe
d’ingénierie britannique Invensys. Le français souhaite racheter Invensys à hauteur de 5,05£
par actions pour un montant total de 3.3 milliards de livres (5.1 milliards de dollars canadiens).
Cette offre représente un surplus de 15% par rapport à la valeur de l’action d’Invensys à la
clôture du marché jeudi soir. Schneider Electric paierait 3,19£ par action et le solde, soit 1,86£,
par l’émission de nouvelles actions de Schneider Electric.
Le conseil d’administration d’Invensys a indiqué qu’il recommandera certainement l’offre si
celle-ci devient ferme. Cependant, rien n’est assuré car Invensys avait déjà fait l’objet d’une
OPA de la part de l’américain Emerson Electric en 2012 mais qui n’avait pas abouti. De plus,
depuis que la vente de sa section rail à Siemens lui a permis à de combler les 490 millions de
livres de déficit de son fond de pension, la firme britannique serait devenue une cible de choix
pour de nombreuses entreprises telles que Siemens ou ABB selon les analystes de RBC.
Cet achat représente pour Schneider Electric l’occasion de renforcer ses capacités en
automatismes industriels et d’atteindre une position dominante sur le marché des logiciels
d’optimisation de la performance industrielle. Schneider a jusqu’au 8 août pour annoncer une
offre ferme conformément à la législation boursière britannique.
Résumé par Matthieu DE NADAI
«Schneider prépare une OPA amicale sur le britannique Invensys», dans Les Echos. Publié le
12/07/2013. Tiré de :
http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/industrie-lourde/actu/reuters-00535267-
schneider-prepare-une-opa-amicale-sur-le-britannique-invensys-585579.php
«Invensys shares boosted by takeover approach from Schneider Electric», dans The Guardian.
Publié le 12/07/2013. Tiré de :
http://www.guardian.co.uk/business/2013/jul/12/invensys-takeover-approach-schneider-
electric
«Schneider approaches Invensys on potential takeover», dans Financial Times. Publié le
12/07/2013. Tiré de :
http://www.ft.com/intl/cms/s/0/7aaf1750-ea77-11e2-913c-00144feabdc0.html#axzz2YosuAS4A
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Baisse générale des chantiers résidentiels au Canada et plus particulièrement au Québec
Alors que la société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL) indiquait au mois de
mai « une hausse surprenante de la construction résidentielle au Canada, particulièrement
dans le secteur des condos », celle-ci annonçait mardi dernier une baisse de 2.7% du taux
annuel de mises en chantier en milieu urbain, que ce soit pour la construction de logements
collectifs ou de maisons individuelles. Selon une étude de Desjardins Études Économiques
« presque toutes les régions du pays ont participé à cette diminution. Les mises en chantier
ont chuté de 10.1% dans l'Atlantique, de 7.3% au Québec, de 11.3% en Ontario et de 2.3%
dans les Prairies. Seule la Colombie-Britannique a fait mentir la tendance avec un bond de
40% ». Deux raisons principales énoncées par les économistes pourraient expliquer ce
ralentissement du marché : tout d’abord le resserrement des règles pour les prêts
hypothécaires en juillet dernier a rendu plus difficile et plus coûteux pour les acheteurs
d'obtenir le financement nécessaire à l'achat d'une première maison et a donc
considérablement ralenti le marché, ensuite, la sur-construction qui a eu lieu au cours des 10
dernières années pourrait faire chuter le nombre de chantier en dessous de la limite requise
pour combler les besoins démographiques pour un certain temps. Si les prix sont restés
stables, les mises en chantier et les ventes ont reculé d’environ 10% par rapport à l’année
dernière. Ce résultat reste tout de même impressionnant pour Robert Kavcic, économiste à la
Banque de Montréal, compte tenu des inondations dans le sud de l'Alberta et de la grève de
près de 175 000 travailleurs de la construction au Québec durant les dernières semaines.
Concernant le Québec la chute des mises en chantier de nouvelles habitations est d’ailleurs
très marquée puisqu’elles ont reculé de 25% au cours des six derniers mois de 2013
comparativement à l’année dernière. D’après Kevin Hughes, économiste principal de la SCHL
au Québec, pour les maisons individuelles ceci s’expliquerait par « la modération du marché
de l’emploi ainsi qu’à la détente du marché de la revente, où l’offre est en croissance et la
progression des prix s’estompe » alors que pour la construction de logements collectifs, cette
baisse découlerait « de l’offre relativement élevée sur le marché ».
Il n’y a toutefois pas de quoi s’inquiéter puisque les mises en chantier excèdent encore les
attentes du Canada d’après Hélène Bégin, économiste principale chez Desjardins, et qu’au
contraire, une accalmie de la construction serait nécessaire afin de régler « les déséquilibres
persistants du marché canadien de l'habitation » et dès lors « réduire davantage le ratio
d'endettement des ménages ».
Résumé par Léa FAGGIO
«Bond des mises en chantier au Canada», dans La Presse Canadienne. Publié le 10/06/2013.
Tiré de :
http://affaires.lapresse.ca/economie/immobilier/201306/10/01-4659764-bond-des-mises-en-
chantier-au-canada.php
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«Les mises en chantier ont reculé en juin», dans La Presse Canadienne. Publié le 09/07/2013.
Tiré de :
http://affaires.lapresse.ca/economie/immobilier/201307/09/01-4669146-les-mises-en-chantier-
ont-recule-en-juin.php
«Chute marquée des mises en chantier au Québec», dans Les Affaires. Publié le 09/07/2013. Tiré
de :
http://www.lesaffaires.com/secteurs-d-activite/immobilier/immobilier-chute-marquee-des-
mises-en-chantier-au-quebec/559493#.UeBeydI9-g8
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Les technologies qui vont révolutionner le secteur minier
La firme McKinsey&Company a publié un rapport qui identifie douze technologies qui vont
probablement avoir un fort impact économique et bouleverser le plus les industries d’ici 2025.
La société de conseil a repéré quatre caractéristiques communes aux douze technologies :
La rapidité de changement en terme de rapport prix/performance de la technologie;
L’ampleur potentielle de l’impact de la technologie sur les industries;
La valeur élevée des impacts économiques;
L’impact économique de la technologie va créer une rupture et entrainer la fin du
statu quo dans l’industrie.
Parmi les douze technologies identifiées par McKinsey&Co, quatre vont avoir un impact
majeur sur l’industrie minière. Au premier plan, on retrouve les véhicules autonomes et quasi-
autonomes qui vont avoir l’impact direct le plus important. Il s’agit de véhicules qui peuvent
naviguer avec une intervention humaine faible ou inexistante. Puis, on trouve
successivement : le stockage d’énergie, les matériaux avancés (avec des caractéristiques
améliorées), et les nouvelles techniques d’exploration et d’exploitation de gaz et de pétrole
qui vont permettre de rendre économiquement viable les gisements non conventionnels.
Note : le rapport complet de McKinsey&Company (176 pages) est disponible sur le site web de
la firme à l’adresse indiquée ci dessous.
Résumé par Guillaume VERGNE
«Four technologies that will disrupt mining», mining.com. Publié le 11/07/2013. Tiré de :
http://www.mining.com/four-technologies-that-will-disrupt-mining-45461/
«12 technologies set to transform mining», dans Australian Mining. Publié le 11/07/2013. Tiré
de :
http://www.miningaustralia.com.au/features/12-technologies-set-to-transform-mining
«Disruptive technologies: Advances that will transform life, business, and the global economy»,
dans McKinsey&Company Global Institute. Publié le 01/05/2013. Tiré de :
http://www.mckinsey.com/insights/business_technology/disruptive_technologies
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Accord d’investissement de $1.1 milliards entre la Chine et le Nigéria
Jeudi 11 Juillet dernier, au 3e jour de la visite d’État de son homologue nigérien, le président
chinois annonçait officiellement la finalisation d’un accord de prêt de $1.1 milliards entre les
deux États. D’une durée de 20 ans, à un taux préférentiel de moins de 3% et à contenu local
estimé à 30%, le prêt de la Chine serait la première partie d’un prêt plus large de $3 milliards
qui devrait permettre le financement d’infrastructures (transport, production d’électricité, gaz
et pétrole) au Nigéria. D’autres accords seraient également en cours de négociation, et
pourraient notamment inclure une entente avec la China Petrochemical Corporation (Sinopec)
dans le cadre d’un accroissement de la demande en pétrole de la Chine de 20 000 barils par
jour à 200 000 d’ici 2015, et des discussions avec la minière Sinosteel pour un investissement
d’environ $6 milliards pour l’achat et l’augmentation de la capacité de production (de 1.3 à 5.6
millions de tonnes par an) d’une aciérie au Nigéria.
De par son potentiel en ressources naturelles et sa population qui représente un marché
important pour les débouchés commerciaux, l’Afrique constitue depuis récemment un moteur
de croissance économique et une destination privilégiée d’investissement pour de nombreux
États, et le classement du Nigéria comme 2e économie et 1er producteur de pétrole d’Afrique
lui confère une position stratégique intéressante. En 2009, la Chine remplaçait les États-Unis
comme le plus gros partenaire commercial du continent avec une aide d’environ $30 milliards
par an sur les 5 dernières années. Les accords plus récents incluent l’aide de $32 milliards
convenue avec le Japon en début du mois de juin dernier, et le plan d’investissement en
énergie de $7 milliards annoncé par le président américain lors de sa tournée de visites
officielles en début juillet 2013.
Pour le Nigéria, les accords signés avec la Chine font partie d’une stratégie globale de $7.9
milliards adoptée en 2012 et visant l’augmentation des prêts à faible intérêt et la diminution
de la dette domestique du pays. Les investissements contractés devraient permettre le
développement des industries pétrochimiques, minières, des transports et de l’agriculture, et
consolider à terme la viabilité d’une économie non essentiellement dépendante du gaz et du
pétrole, tout en assurant le maintien d’une croissance économique annuelle de 7% similaire à
la moyenne des cinq dernières années.
Résumé par Lucas PICCI
«La Chine s’invite dans le gisement géant de Kashagan», dans Les Echos. Publié le 30/06/2013.
Tiré de :
http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/energie-environnement/actu/0202863608440-la-chine-s-invite-dans-le-gisement-geant-de-kashagan-580977.php «CNPC Said Set to Buy $5 Billion Stake in Kazakh Field», dans Bloomberg. Publié le 28/06/2013.
Tiré de :
http://www.bloomberg.com/news/2013-06-28/cnpc-said-set-to-buy-5-billion-stake-in-largest-
kazakh-field.html
Pétrole et ressources naturellles
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es «Kazakhstan to buy ConocoPhillips stake in kashagan oilfield», dans Reuters. Publié le 02/07/2013.
Tiré de :
http://www.reuters.com/article/2013/07/02/kashagan-conocophillip-idUSL5N0F81S820130702
Ben van Beurden crée la surprise chez Shell
Au grand étonnement des analystes, c’est le hollandais Ben van Beurden qui a été sélectionné
pour prendre la direction de Royal Dutch Shell, à partir du 1er janvier 2014.
Suite à l’annonce en mai 2013 du départ de l’actuel dirigeant Peter Voser, van Beurden vient
d’être annoncé mardi 9 juillet comme futur C.E.O. du groupe. Fort d’une expérience de 30 ans
dans le groupe au cours de laquelle il a travaillé à l’international et a exercé de nombreuses
responsabilités, il occupe depuis janvier 2013 le poste de directeur de l’aval au sein de
l’entreprise.
Toutefois, Ben van Beurden n’était pas favori dans cette élection : c’est en effet très souvent des
personnes issues de l’amont qui sont sélectionnées pour exercer ce type de poste dans les grands
groupes pétrolier. D’autres, comme par exemple l’actuel directeur financier Simon Henry, bien
connu des investisseurs, étaient pressentis pour obtenir le poste suprême. Vont-ils rester chez
Shell après cette annonce?
Résumé par Lucas PICCI
«Ben van Beurden has leapfrogged his rivals at Shell. Will they stay or go?», dans The Guardian.
Publié le 09/07/2013. Tiré de :
http://www.guardian.co.uk/business/blog/2013/jul/09/ben-van-beurden-shell-ceo
«Shell’s Choices for C.E.O. Surprises the Markets», dans The New York Times. Publié le 09/07/2013.
Tiré de :
http://www.nytimes.com/2013/07/10/business/global/shell-picks-new-chief-executive.html?
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Les conséquences de l’accident de Lac Mégantic sur les transports pétroliers
Suite à la tragédie de Lac-Mégantic le 6 juillet 2013, qui a fait plusieurs morts et détruit de
nombreux bâtiments, les débats reprennent pour déterminer ce qui semble être la
meilleure solution pour transporter le pétrole, entre le rail et les oléoducs.
Les récents déversements causés par des oléoducs en Amérique du Nord constituent des
arguments de poids pour les opposants aux projets de construction de nouveaux pipelines.
Cependant, des accidents comme celui de la semaine dernière rappellent à tout le monde
quels peuvent vraiment être les risques du transport ferroviaire. D’un côté, les
déversements causés par des oléoducs sont beaucoup plus rares, mais souvent plus
importants car la circulation des produits dans les conduites n’est souvent pas stoppée
immédiatement. Toutefois, les oléoducs traversent moins régulièrement des zones très
peuplées puisqu’ils contournent les villes alors que les voies ferrées les traversent, étant
donné qu’historiquement les villes étaient construites à proximité. De nombreux facteurs
sont donc à prendre en compte lorsqu’il s’agit de déterminer les risques liés à ces deux
méthodes de transport.
Aujourd’hui, alors que la production pétrolière ne fait qu’augmenter, les projets de
construction de nouveaux oléoducs comme par exemple Keystone XL, sont au point mort.
Le transport ferroviaire reste donc l’unique solution pour transporter ce flux accru de
pétrole brut et les rails sont donc de plus en plus encombrés par de tels convois. En effet,
au cours des cinq dernières années, la quantité de pétrole transportée par train au Canada
a été multipliée par 280. Ce n’est d’ailleurs pas l’expansion de nouveaux champs pétroliers
exploitant des gaz de schistes qui vont diminuer l’intensité du transport de pétrole par
voie ferrée.
Il apparaît donc nécessaire pour le gouvernement canadien de mettre en place une
stratégie énergétique solide qui tienne compte de ces différents éléments.
Résumé par Lucas PICCI
«Transport ferroviaire du pétrole: une augmentation qui s'essoufflera», dans La Presse.
Publié le 09/07/2013. Tiré de :
http://www.lapresse.ca/le-soleil/actualites/transports/201307/08/01-4668924-transport-
ferroviaire-du-petrole-une-augmentation-qui-sessoufflera.php
«Quebec Blast Shows Risks of Urban Oil Shipments», dans Bloomberg. Publié le
09/07/2013. Tiré de :
http://www.bloomberg.com/news/2013-07-09/train-explosion-exposes-risks-of-rising-
urban-oil-shipments.html
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Le BlackBerry Z10 soldé
Deux semaines après l’annonce du résultat trimestriel de BlackBerry Ltd. (BBRY), Best Buy Co.
(BBY) a annoncé la réduction des appareils vedettes du fabricant ontarien.
En effet, les ventes du nouvel appareil de BlackBerry, censé relancer le fabriquant dans le
marché très concurrentiel des téléphones intelligents, ont été en deçà des attentes, avec un
million d’appareils vendus de moins que ce qui était espéré.
Ces pertes surprises, compte tenu du fait supplémentaire que BlackBerry avait renvoyé 5 000
emplois pour une coupe totale de 1 milliard de dollars en coût de fonctionnement, ont fait
perdre depuis le début d’année plus de 20% au cours de l’action.
L’annonce du revendeur américain de baisser les prix du Z10 compte tenu de la faible
attractivité de l’appareil sur le marché américain est donc une mauvaise nouvelle pour
BlackBerry. Une des raisons évoquées par la compagnie est une mauvaise formation des
vendeurs dans les magasins qui préfèreraient vendre des iPhone à leurs clients
Cette nouvelle a par ailleurs été suivie par l’annonce de BlackBerry du départ de deux
directeurs ayant eu un rôle significatif dans le développement du Z10.
Résumé par Arthur CLAIRE
«BlackBerry Said to Prepare for Departures as Goals Set», dans Bloomberg. Publié le
12/07/2013. Tiré de :
http://www.bloomberg.com/news/2013-07-12/blackberry-said-to-prepare-for-departures-as-
goals-set.html
«BlackBerry shares dip amid reports of U.S. discounting», dans [Titre du journal ou du site
weThe Globe and Mail. Publié le 12/07/2013]. Tiré de :
http://www.theglobeandmail.com/report-on-business/top-business-stories/blackberry-shares-
dip-amid-reports-of-us-discounting/article13192381/
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Aérospatiale et Défense :
Caroline DIETRICH
David ST-JACQUES
Biotechnologies et Pharmaceutiques :
François MARCOUX
Julie CHARRON-LATOUR
Energie et Environnement :
Benoit THIBAULT
Ilias TIHANI
Ivan BELTRAN
Manufacturier et Services :
Marie-Pier DUFORT
Matthieu DE NADAI
Matériaux et Construction :
Léa FAGGIO
Yahya DIALLO
Minier :
Camille MATTE
Guillaume VERGNE
Pétrole et Ressources Naturelles :
Alexandre JUMELLE-KOUAKOU
Isabelle FOTSING
Lucas PICCI
Technologies de l’Information :
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