newsletter muzac magazine mars 2017

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Newsletter Média en ligne Promotion de Culture et de l’Environnement Muzac Magazine Volume No. 12 - Année 1 Luckner Muzac Conseiller Technique Animateur culturel Dickens Princivil MARKETING : Patrick Muzac PHOTOGRAPHIE Hercule Peterson Samuel Lamery GRAPHISME Jean Claude Muzac RADIO EN LIGNE Radio Aquinoise Internationale en France MEDIA EN LIGNE www.muzacmagazine.com www.radioaquinoise.com Muzac Magazine 509) 3754-0463 / 4015-5359 [email protected] Publication électronique Rodmar Mervilus Rédaction Jean Claude Muzac Directeur-Manager Dépôt Légal Bibliothèque Nationale Haiti DL:09-07-596 Enregistrement Ministère du Commerce Haiti Solon Julien Hercules Peterson Publication Electronique - Mars 2017 SERVEXPRESS Musiphotart Radio Aquinoise Internationale Andy Limontas Robert Jean Département Entrainement des Laïques (DEL) Le défilé artistique des Cayes perd de sa magie Port-au-Prince et son carnaval Roberto Jean-Baptiste

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Newsletter Média en ligne

Promotion de Culture et de l’Environnement

Muzac Magazine

Volume No. 12 - Année 1

Luckner MuzacConseiller Technique

Animateur culturelDickens Princivil

MARKETING :Patrick Muzac

PHOTOGRAPHIEHercule Peterson Samuel Lamery

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RADIO EN LIGNERadio Aquinoise Internationale

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EnregistrementMinistère du Commerce Haiti

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Publication Electronique - Mars 2017

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Le défilé artistique des Cayes perd de sa magie

Port-au-Prince et son carnaval

Roberto Jean-Baptiste

Newsletter 2

SERVEXPRESS Musiphotart

Partenaires :

Radio Aquinoise Internationale

Musiphotart1ère ruelle Jérémie # 3

Radio Canal+Haïti

Diasporama Haïti

Newsletter 3

EditoSOMMAIRESociété

La Noël fête païenne ou fête chrétienne …………………..P. 17

Etats-Unis: ce qu'il faut attendre de la gouvernance de Donald Trump………………..P 13

Des félicitations de la part de la communauté internationale ..........................................P. 14

Jean Claude MuzacDirecteur/Manager

EQUIPE REDACTIONHercules PetersonRodmar MervilusRobert Jean

RESEAU MEDIA PARTENAIRES

Radio Aquinoise Internationale (Paris)Radio Canal +Haïti

Alter Presse HaïtiFrance 24, RFI

La rédaction de MUZAC MAGAZINE remercie tous ceux qui, de près ou de loin, n'ont pas marchandé leur support à l'existence et au développement du magazine. Nos colonnes vous sont ouvertes. Nous attendons avec beaucoup vos criti-ques, commentaires et suggestions pour bâtir ensemble nos publications en ligne.

Ses remerciements vont plus spécialement à la Radio Aquinoise Internationale qui émet depuis Paris et la Radio Canal + Haïti émettant à Port-au-Prince.

Ces partenaires de MUZAC MAGAZINE sont joigna-bles sur www.muzacmag.info.

La réalisation du site magazine en ligne que nous avons mis sur pied a pris du temps; mais la détermination a triomphé. Il est le vôtre. L'espoir est permis. Grâce à la coordination et à la confrontation des idées, nous pouvons enfin attendre vos suggestion.

Cette publication électronique s'adresse à tous les per-sonnes qui se regroupent dans le but d'agir pour un monde meilleur et autour d'un partage d'informations, d'idées, de sa-voirs et de connaissances.

Avec ce magazine électronique, vous découvrez une série d'articles traitant de divers thèmes, comme : la santé, la culture, l'environnement, l'éducation, société etc… Notre travail jour-nalistique privilégie la rencontre de tous les tendances.

Jean Claude MuzacDirecteur /Manager

Une jeune Marocaine invente un réfrigérateur…Sans électricité ! ......................................Page 9

Culture :

Une société sans la violence faite aux femmes est-elle possible ? …………............................Page 5

Technologie

Faute d'organisation, le défilé artistique des Cayes perd de sa magie ………….. Page 10

Port-au-Prince et son carnaval…….....Page 11

Espace biblique :La vraie Signification de Pâques.… Page 14

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SOMMAIRESanté

Culture

Environnement

Education

Société

Internationale

Espace biblique

Newsletter 5

SociétéUNE SOCIÉTÉ SANS LA VIOLENCE FAITE AUX FEMMES EST-ELLE POSSIBLE ?

epuis des décennies, la violence contre les Dfemmes est un problème crucial qui a fait couler beaucoup d'encre chez les socio-

anthropologues, les psychologues et qui a de plus en plus attiré l'attention des gouvernements des pays en développement ? Ainsi que la communauté internationale. De nos jours, elle devient une problématique d'ordre mondiale, Partout dans le monde les femmes et les filles souffrent en silence, d'autres espèrent en finir avec ce combat mener au quotidien ou l''impunité semble la règle. Elles subissent des viols, de violences conjugales, de mutilations génitales, d'esclavage sexuel, et des dommages.

Dans cette conjoncture particulière, l'ONU-Femmes lance l'offensive depuis des années l'initiative visant à mettre fin à la violence sexiste dans laquelle les gouvernements de plusieurs pays se sont déjà engagés, à promouvoir une planète équilibrée autour de la perspective « les Femmes dans le monde du travail en évolution : une planète 50-50 d'ici 2030 », tel est le thème retenu pour cette année dans le cadre de la célébration de la journée internationale des femmes le 8 mars prochain. Cependant, au milieu de ces souffrances, de ces violences latentes et inavouées qui pervertissent la société, certaines questions fondamentales méritent d'être posées pour comprendre et trouver le fondement de ce problème universel. D'abord, La question n'est pas comment va-t-on mettre fin à la violence sexiste mais plutôt comment mettre fin à cette machine qui produit ce modèle d'homme violent ? De quelle contrée vient ce type de bourreaux ? Quels sont les appareils produisant et qui continuent à produire ces Hommes. Comment éradiquer les violences faites aux femmes? Quels sont les prémisses, le point de départ de cette violence ?

UNE VIOLENCE STRUCTURELLE ET PERENNE

Les présupposées mythologiques qui s'étalent dans notre monde rendent pérenne la violence à l'égard de la femme. Elles s'expliquent dans le livre de Genèse. Ce récit explique que Dieu créa l'homme à partir de la terre qu'il anime de son souffle et à partir de la côte d'Adam, il donne naissance à « Ève » la première femme, cette histoire suppose déjà la gente féminine est le secondaire de l'homme. Elle est tout ce qui reflète la négativité de ce monde. La majorité des mythologies religieuses sociétales condamnent les femmes sur toute la ligne et les traitent de façon

inferieure. En ce monde ci, n'est-il pas possible de revoir ou repenser à la base le vrai but de la création de la Femme ? Parce que, Montaigne nous laisse une grille de lecture à ce sujet en disant « Si les femmes sont inferieures c'est parce que nous les avons infériorisé. L'éducation est l'origine de ce handicap qui est visible. Mais si nous éduquons la société autrement, alors il y a de forte chance qu'elles seront nos égales ».

LE FONDEMENT DE LA VIOLENCE A PARTIR DE L'HISTORE

Pour comprendre le fondement de cette violence permanente à l'égard des femmes, l'histoire se révèle un élément fondamental. Quand on était dans la saison des cueillettes, les hommes avaient un rôle essentiel aller chercher à manger, chasser des bœufs, partir à la campagne. La femme reste à la maison, surtout lorsqu'elles étaient enceintes, elle ne pouvait pas poursuivre l'homme dans les différentes tâches activités quotidienne, il y avait toujours une différence à l'origine. Les femmes s'occupent des enfants, les allaitent, les nourrissent, les préservent et les procurent des vêtements. Cala dit. La plupart des cas, ce sont les femmes qui élèvent, éduquent et forment les enfants. Alors la question revient à nouveau : La femme, une pièce maitresse si importante tenant compte de son rôle, sa potentialité, pourquoi tant de violence à son égard ? Est-ce possible que les femmes produisent ses propres bourreaux ? Parce qu'on vit dans une société où l'éducation des enfants est faite par les femmes (mères). En matière d'éducation Rousseau, philosophe qui développe une véritable mystique de

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l'enfance eu à dire « donne-moi un enfant de 0 à 6 ans, je te donnerai un homme ». Ellen G. White nous dit aussi dans son livre Education, éd, vie et santé: p15, La véritable éducation « implique bien plus que la poursuite de certaines études […] c'est le développement harmonieux, physique mentale et spirituelles » si la formation de la jeunesse ne pourvoit pas de façon équilibrée à ces trois facultés, elle produira des adultes déséquilibrés dans une société instable (Ibid.; p35).

LES FAMILLES MONOPARENTALES, INDICATEURS DE VIOLENCE

Dans le cas d'Haïti la violence contre les femmes a été observée non seulement à partir des idées émues plus haut d'ordre mondial. Mais aussi d'autres points de vue propres au milieu et à la réalité culturelle Haïtienne apparaissent. Telle est le cas des familles monoparentales. Le phénomène «famille monoparentale» est assez répandue en Haïti. Selon les estimations «Plus de 60% des familles haïtiennes sont monoparentales. La plupart sont dirigées par des femmes qui élèvent seules leurs enfants», fait remarquer l'ex ministre à la condition féminine, Mme Laurence Jocelyn Lassègue. Pour mieux illustrer l'ampleur du phénomène, d'une part, la Ministre parle de «l'irresponsabilité des géniteurs». Ces derniers ont, le plus souvent, plusieurs familles. Elle ne considère pas comme des pères, ceux qui n'assument pas leur responsabilité. Mais d'autre part, le tremblement de terre du 12 janvier 2010 avec les dommages et pertes en vies humaines l'a amplifié. Donc, d'autres femmes vont devoir élever seules leurs enfants. Encore, voilà un point qui éteigne notre étonnement de savoir les femmes étaient depuis toujours auprès des enfants. L'interrogation demeure le même pourquoi tant de violence à son égard ?

LES « RESTAVEK » D'AUTRES INDICATEURS

Ce mot est dans le vocabulaire créole haïtien, dérivé du français « RESTE AVEC », un élément fréquent, une pratique ancienne dans la société Haïtienne est un fait marquant dans le cadre de notre observation, elle a été aggravé non seulement à cause de la situation socio-politique et économique des dernières décennies. Mais aussi, le tremblement de terre du 12 janvier 2010 est un cas de force majeure

qui a contribué à augmenter le nombre des enfants ainsi placés. En Haïti, les « Restavek » sont des enfants pauvres, donnés par leurs parents à des familles aisées dès l'âge le plus tendre dans l'espoir qu'ils échapperont à la misère et pourront fréquenter l'école. Mais la réalité est autrement. Des centaines de milliers d'enfants (300 000 selon l'UNICEF) sont réduits en esclavage par leur "famille d'accueil" sans qu'elle se rende compte du danger qu'elle crée pour elle et pour la société. Et voilà, nous sommes confrontés à cette dynamique mortifère qui bride nos sociétés. Non seulement on les maltraite en occupant presque toutes les tâches ménagères très dure, jusqu'à une heure très tardive le soir, ils sont fréquemment sous-alimenté, ne reçoit aucune instruction et aucun salaire, et le pire la loi haïtienne ne prévoyant pas de rémunération pour ce type de travail. L'enfant "Restavek" subit, parfois, des violences physiques ou sexuelles. L'humiliation fait partie de l'ensemble des châtiments qu'ils doivent subir, Il y a un fait que beaucoup ignore ca ils fabriquent des hommes et femmes qui peuvent être des éléments dévastateurs pour la société Haïtienne les victimes pour la plupart ce sont des jeunes filles devenu des femmes.

Les familles d'accueil ayant des enfants ne prêchent pas toujours la bonne entente avec les restavecks. Cette attitude classique fait allusion au Dr Alice Miller, dans son livre « C'est pour ton bien » p119 qui présuppose « Quand on éduque un enfant, il apprend à éduquer. Quand on fait la morale à un enfant, il apprend à faire la morale; quand on le met en garde, il apprend à mettre en garde; quand on le gronde, il apprend à gronder, quand on se moque de lui, il apprend à se moquer, quand on l'humilie il apprend à humilier, quand on tue son intériorité, il apprend à tuer. Il n'a alors plus qu'à choisir qui tuer : lui-même, les autres, ou les deux. Tous les enfants humiliés et maltraités ne deviennent pas des monstres; mais tous les monstres, tous, ont d'abord été des enfants humiliés et maltraités. Ils gardent une attitude violente ». « La violence est certaines fois la réplique de son vécu ».

En effet, nous arrivons à stopper la violence contre les femmes et les filles et créer un monde où chacune pourra vivre à l'abri du harcèlement et de la peur en stoppant d'abord cet appareil non pas

UNE SOCIÉTÉ SANS LA VIOLENCE FAITE AUX FEMMES EST-ELLE POSSIBLE ?

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brusquement mais de manière graduelle. Cette vision amnésique mondiale utopique je dirais pour un monde Tous UNIS, libre de toute violence à l'égard des femmes n'est pas possible mais il est possible que cela devienne possible. On ne partage pas l'idée qu'il y a une nature humaine violente. Si les êtres humains étaient violents par nature, si même la moitié de l'humanité était inévitablement tueuse, alors la famille sous ses différentes formes ne pourrait pas exister. Les pères tueraient les mères ; les mères, les pères ; les parents, les enfants ; et les enfants, les parents. Si c'était le cas, la population mondiale serait depuis longtemps arrivée au bout d'un processus d'extinction. Il faut d'abord sensibiliser les femmes, le public et d'accroître la volonté politique. Tout doit passer par une rééducation. Emile Durkheim avait raison en pensant l'éducation, comme étant un phénomène social fondamental. Ce dernier tend à travers son milieu social à façonner l'individu à son image. Elle est l'œuvre d'institutions historiques telles : l'École, la Famille, l'État, l'Église, les Groupes de pairs. L'éducation est une arme à double tranchant, elle peut être un instrument de changement social ou l'inverse.

Après une longue réflexion qui a consisté à comprendre le phénomène de la « violence à l'égard des femmes» en le confrontant à d'autres observations. A quelle conclusion arrêtons-nous ? Mettre fin au cycle de violence faite à l'égard des femmes un peu partout et aussi en Haïti il faut observer, chercher à comprendre et remettre en question les rapports, les transmissions que font les femmes à leur enfants et aux « Restavek ». Tout un chacun de l'histoire sociale Haïtienne (familles aisées ou pas) avait un « Restavek », en d'autres terme un enfant, un humain chez eux. Quel rapport que aviez-vous avec lui? A quel moment vos enfants étaient acteurs, témoins de la maltraitance (violences physiques qui peuvent s'exprimer par des Gifles et toutes formes de maltraitance. Peut-on espéré une société en équilibre sans la présence d'une Femme ?

Roberto JEAN BAPTISTE

Conseiller en Politique Locale

du Parti de la Renaissance Haïtienne (PAREH)

E-mail : [email protected]

UNE SOCIÉTÉ SANS LA VIOLENCE FAITE AUX FEMMES EST-ELLE POSSIBLE ?

CEPLA (EP)Faculté

Fondée en 1988par des professeurs

de renons dans le domainede la santé en Haiti.

Sciences Infirmières en 4 ans

Assistance familiale en 18 mois

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Assistance Familiale en 18 mois

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pour les stages tant dans la capitale et dans la ville de provinces

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Port-au-Prince, Haïti

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2230-8084 / 4733-2757

Newsletter 8

Daï Rutz

Un artiste

à

surveiller

Newsletter 9

Technologie

Une jeune Marocaine invente un réfrigérateur…

Sans électricité !

"Le frigo du désert" marche à l'air libre

partir de techniques ancestrales, Aune jeune Marocaine a réussi à créer un réfrigérateur permettant

de refroidir aliments et médicaments en plein désert. Ca vous paraît léger ? Un peu de patience… Car ce réfrigérateur a la particularité de fonctionner…sans électricité. On vous avait dit d'attendre.

L'ingéniosité n'a pas d'âge. A 23 ans, Raowia Lamhar en est une nouvelle preuve. Tout juste diplômée de la faculté d e s c i e n c e s e t t e c h n i q u e s d e Mohammedia, à 60 km au sud de Rabat, la jeune Marocaine vient de créer Go Energyless, une start-up au potentiel révolutionnaire. Avec ses deux associés, elle traverse le pays de long en large pour faire connaître sa dernière trouvaille : Fresh'it.

A première vue, on parle ici d'un gros pot d'argile franchement pas terrible. Sauf qu'en soulevant la toile de jute qui chapeaute l'appareil, on découvre une second contenant, plus petit, qui change l'objet en merveille. Le tout, c'est un réfrigérateur économique et hyper-écologique. Et croyez-le ou non, mais l'appareil fonctionne sans électricité. Le principe est le suivant : du sable, disposé entre les deux contenants, doit être mouiller une à deux fois par jour en fonction de l'humidité. "En s'évaporant, l'eau fait baisser la température jusqu'à 6 °C", explique l'inventeur.

Du froid dans le désert…sans électricité

Ce "frigo du désert" permet de conserver de nombreux aliments, jusqu'à 8 kg de fruits et légumes par exemple pendant une dizaine de jours. Il faut

compter un demi-litre d'eau par jour à Rabat ou à Casablanca, 750 ml dans des villes plus chaudes.

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CultureFaute d'organisation, le défilé artistique des Cayes perd de sa magie

e lundi 27 février marquait le deuxième Cjour gras du carnaval national qui a lieu aux Cayes cette année. Une belle fête qui a

drainé des milliers de personnes et qui s'est terminée vers 4 heures du matin. Mais qu'y avait-il à voir véritablement au défilé artistique qui a précédé le passage très attendu des chars musicaux ?

Pour ce deuxième jour gras, enthousiastes et déterminés à être aux premières loges pour assister au défilé artistique du carnaval national, nous sommes arrivés tôt au boulevard des Quatre chemins. Comme on ne connait pas d'avance l'heure à laquelle les festivités sont lancées, autant s'y rendre tôt pour ne rien rater. Même en début d'après-midi, les abords de l'axe délimité pour le parcours sont carrément difficiles d'accès. Voitures, taxi-motos, petits marchands et passants contribuent au désordre et rendent la circulation infernale. Il faut marcher pour arriver jusqu'au parcours. Ce faisant, nous passions, étonnés, sur ces quelques stands, seulement peints en blanc. Le comité du carnaval national avait prévu d'en construire 115. Ils n'ont visiblement pas trouvé preneurs, ces éléphants blancs ! Dommage.

Il est quatre heures, quelques dizaines de carnavaliers sont déjà présents pour le début des festivités. On a droit à de la musique, de la danse en majorité. La fanfare du Palais national, des bandes à pied et des chorégraphies de plusieurs écoles de danse. C'est intéressant de voir que diverses tranches d'âge sont représentées. Enfants, jeunes et moins jeunes participent au défilé, dansant, chantant et prenant visiblement plaisir à ce qu'ils font. Des personnes handicapées aussi.

Encore une fo is , l e déf ic i t de communication est patent. La logistique, quant à elle, était quasi-absente. Aucun cordon de sécurité pour séparer la foule des artistes. On a du mal à voir qui est acteur, qui est spectateur. De temps à autre, des voitures, dont certaines roulant à contresens du parcours, obligent les gens à s'entasser d'un côté. Trop proches les unes des autres, et souvent non identifiées, bandes à pied et troupes de danse défilent. Mais ceci nuit gravement à la qualité du spectacle qu'elles tentent de donner. Car certains ont fait des efforts

remarquables pour offrir de belles prestations qui ont amusé ceux qui avaient la chance d'y assister. De beaux costumes, des morceaux de musique populaire, des chorégraphies bien préparées. Le théâtre national, Gwo Zouzoun par exemple. A l'évidence, ce n'est pas le talent qui a le plus manqué. Mais l'organisation.

Par moments, ce qu'on avait sous les yeux était un spectacle à la limite du désolant, tellement l'organisation laissait à désirer. Aucune magie ! Beaucoup de cacophonie. Rien qui puisse vraiment épater les participants. Pas étonnant que ces artistes aient fait leur show devant des stands quasiment vides et des spectateurs passifs. Doit-on aussi souligner que le président de la République, Jovenel Moïse, la première dame et beaucoup d'officiels sont arrivés bien après cette partie ô combien importante du carnaval ?

Grande et belle fenêtre sur notre culture, le défilé artistique est a repenser, revoir et corriger si on veut utiliser le carnaval comme un outil susceptible d'attirer les touristes et aussi les investissements. Un défilé plus organisé dans le futur, avec les crédits pour chaque artisan, chaque artiste, chaque designer, chaque personne qui y a contribué, est-ce trop demander ? À quelques heures du troisième jour, un peu plus de logistique, est-ce la mer à boire ?

Winnie Gabriel Duvil Ticket Magazine

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CulturePort-au-Prince et son carnaval

e carnaval de Port-au-Prince coïncide avec Lla naissance de la ville et se développera parallèlement à la croissance urbaine. Cette

tradition festive, vieille de plus de 250 ans, s'inscrit dans le fait urbain. La coutume remonte à l'époque coloniale et se déroule dans toutes les villes d'Haïti durant les jours gras. Au lendemain de l'indépendance, elle s'est perpétuée dans certaines villes, notamment à Port au Prince et s'inscrit dans le vieux centre urbain de cette ville qui en a jalousement conservé la mémoire.

L'importance du carnaval pour les Port-au-Princiens.

Parler du carnaval de Port au Prince réfère aux traditions et aux coutumes qui fondent les quartiers et ses résidents. Le carnaval, transmis de génération en génération, fait partie du patrimoine vivant du vieux centre de la capitale. Même s'il s'est adapté au fil du temps aux exigences du moment ou aux caprices des décideurs, il renferme des symboliques fortes qui ont perduré. Ce qui fait que le carnaval ne peut être dissocié de ses acteurs principaux que sont les résidents des quartiers du vieux centre, les habitants des lakous urbains (diables, chaloska), les membres de sociétés secrètes (indiens, arabes, bœufs) à travers les bandes déguisées et les bandes de musique à pied. Nous savons tous que les coutumes et les traditions propres aux membres d'un groupe ou d'une communauté contribuent à leur sentiment d'identité. C'est la raison pour laquelle le carnaval joue un rôle important pour les communautés urbaines de Port-au-Prince.

Le carnaval est une fête dont toutes les activités se déroulent dans les rues et dans les espaces publics. Organisé par les quartiers, c'est un divertissement qui concourt à égayer la vie des citadins et plus que cela, c'est une expression traditionnelle et populaire « du vivre ensemble».

Le carnaval est surtout un moment de rupture avec le quotidien, c'est pourquoi même dans le cadre de graves conflits sociaux et politiques les Ports-au-princiens ont toujours pratiqué la trêve durant les trois jours gras. Le carnaval rassemble tous les Haïtiens par un sentiment d'appartenance à un patrimoine, à un héritage commun. Chacun veut

se fondre dans « le peuple », dans cette foule compacte qui, exceptionnellement pendant trois jours sera sans forme, sans classes, sans couleurs et arpentera les rues du centre-ville jusqu'au Champ de Mars au son de la musique. Dans ce cadre c'est la reconnaissance tant par les Haïtiens de l'intérieur et de la diaspora d'un héritage en commun : « se bagay Ayisyen menn » Facteur de cohésion sociale, le carnaval a toujours été essentiel dans sa capacité à « exorciser les frustrations sociales et politiques accumulées au cours de l'année au point d'être toléré par les pouvoirs politiques et religieux » Facteur de cohésion sociale le carnaval exerce une fascinante attraction sur beaucoup de jeunes haïtiens de la diaspora nés à l'extérieur en quête d'identité.

Le carnaval est un héritage du passé que nous nous sommes transmis de génération en génération. Aujourd'hui, les vieux quartiers en ruine de Port-au-Prince représentent encore et toujours la mémoire du carnaval. Ce n'est pas seulement Bel air, c'est Fort Touron, Grand-rue, Martissant, le Bas-peu-de chose et tant d'autres qui font partie de l'aire métropolitaine. Les traditions carnavalesques sur une aussi longue durée (250 ans) continuent de participer au façonnement de la culture populaire urbaine et à la redéfinition des identités urbaines.

Dans un environnement fragilisé comme Port-au-Prince le carnaval est important pour l'équilibre social des citadins qui tentent de se soustraire pendant quelques jours à la dure réalité d'une cité délaissée, toujours en ruine au bout de 7ans et qui semble sortir d'une terrible guerre. Comment donc ne pas questionner les décisions sans analyse des dirigeants qui, pour la seconde

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CulturePort-au-Prince et son carnaval

fois, font fi des coutumes et des usages urbains de la capitale à des fins démagogiques.

La délocalisation du carnaval nationalAujourd'hui le carnaval a perdu son esprit

satirique, humoristique et même subversif. Il a perdu surtout la fonction qu'il jouait dans la cité, impliquant la participation de toute la population urbaine. Dans le passé, le carnaval était financé par les résidents des quartiers ; chacun donnait sa quote-part pour concrétiser la sortie des groupes déguisés et musicaux (bandes à pied). On achetait sa tunique pour rentrer dans la bande. Les reines étaient sélectionnées par les quartiers.

Progressivement les résidents de quartiers ont cédé leur place aux municipalités et ensuite à un comité de carnaval quand ce n'est pas la présidence même.

Aussi, on assiste à une désappropriation des Ports-au-Princiens de leur carnaval et à l'extrême dépendance des acteurs de cet évènement festif.

En le transportant continuellement vers d'autres villes et surtout en négligeant la réhabilitation des vieux quartiers en ruine, qui l'ont nourri pendant plus de 2 siècles de leur art et de leur créativité, nous détruisons notre patrimoine urbain. En rémunérant un nombre limité de membres au sein de chaque bande plutôt que de financer des activités collectives de création artistique nous décourageons les arts. En cooptant certains leaders de carnaval à des fins politiques on vide notre carnaval national de son sens. Aujourd'hui cet évènement populaire dont le potentiel créatif ne fait aucun doute est devenu un banal défilé au son de décibels organisé par les autorités par l'intermédiaire de quelques entreprises ou prestataires de services qui contrôlent et monopolisent toute la chaîne de production du carnaval.

Chaque fois que l'on exporte le carnaval de Port-au-Prince vers d'autres villes, on le dénature en le coupant de ses fondements. On affaiblit également les traditions festives des autres régions.

Tout en conservant un caractère participatif, le carnaval de chaque ville devrait être un évènement festif unique en son genre adressé à des publics cibles

différents. Je m'explique : Le carnaval de Jacmel a été durant de nombreuses années (de 1970 à 2000 environ) notre fenêtre ouverte sur le monde. Des revues et magazines du monde entier présentaient Haïti avec son art et sa culture à travers le carnaval de Jacmel. En voulant imiter Port-au-Prince, les chars gigantesques de décibels sonores ont été introduits sur l'avenue Barranquilla pour donner le résultat auquel nous assistons aujourd'hui : un évènement festif chaotique où il n'est plus possible d'apprécier les créations des artistes en raison de l'envahissement du cortège par la foule non masquée et de la cacophonie des camions de musique. Le carnaval de Jacmel n'avait rien à envier à celui de Barranquilla en Colombie qui a été tout récemment classé au patrimoine mondial ou celui de St-Domingue qui s'est inspiré de Jacmel pour attirer des milliers de touristes dans leur capitale. Si nous persistons à réduire les différents carnavals régionaux à un « remake » de celui décadent de Port-au-Prince nous risquons d'ensevelir pour toujours nos traditions et nos créativités régionales.

En 2012, le Sud avait pu relever le défi en raison de trois facteurs

Primo, le Sud a toujours maintenu sa tradition du carnaval avec peu ou sans subvention des pouvoirs publics. Je me rappelle quand je voyageais aux Cayes durant les années 80, dès le mois de novembre le club des tirailleurs entamait déjà ses réunions pour la sortie des bandes carnavalesques. Secundo, c'est la volonté qu'avaient tous les Cayens, les habitants du grand Sud et les personnalités qui les représentaient de saisir l'opportunité qui leur était offerte de relever le défi. Tertio et non des moindres est la localisation géographique des villes du Sud situées aux alentours du chef-lieu dans un rayon de moins de 50 km augmentant de ce fait la capacité d'accueil de la région afin de satisfaire les besoins en hébergement (villes des environs : Cavaillon, Aquin, Camp-Perrin, Port-salut, Torbeck, St-louis-du-Sud……) Grâce à l'euphorie, à l'enthousiasme des Cayens et surtout grâce au talent extraordinaire d'organisation des membres du comité du Sud, le carnaval des Cayes, malgré le «made in PAP », a été un succès. Port-au-Prince était au rendez-vous certes, mais sans son âme ensevelie sous les ruines du vieux centre.

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CulturePort-au-Prince et son carnaval

Pour revenir au Sud, les Cayes ont une tradition de troubadours, de chansonniers, et une tradition de danse. Je suis certaine que si l'initiative était laissée aux Cayens d'organiser leur carnaval avec une subvention substantielle au lieu d'imposer le modèle de Port-au-Prince, quelque chose d'original pourrait en sortir, apte à favoriser un type de tourisme.

L'Artibonite n'a que faire du carnaval de Port-au-Prince. C'est une région très favorisée en matière de patrimoine culturel. Ce département réunit exceptionnellement un triangle sacré (souvnans-badjo-soukri), palais, fortifications, art martial. La proximité de la côte des Arcadins représente un atout majeur pour la réalisation d'évènements culturels. Le Cap-Haïtien, malgré un passé de carnaval spectaculaire durant les années 1940-60, dispose d'un Parc national historique unique dans la Caraïbe qui en fait une destination touristique privilégiée et dans ce cadre donc une priorité.

Le carnaval de Port-au-Prince en périlLe carnaval de Port-au-Prince est un rituel

identitaire qui a lieu, non pas au mois de juillet, mais, de l'Epiphanie au mercredi des cendres et qui rassemble plus de 500 000 Haïtiens du pays et de la diaspora dans son espace urbain. Dans ce temps calendaire toute une série de rituels ouvre la voie à l'évènement qui aura lieu durant les trois jours gras.

En raison de ses caractéristiques propres et de ses nouvelles tendances ou dérives, c'est un divertissement populaire fort de symbolisme qui n'intéresse que les Haïtiens. De la manière dont il est organisé pour ne pas dire formaté : Durée de huit à dix heures de défilé avec de nombreuses pauses interminables, cacophonie de décibels, foule compacte non déguisée qui circule dans un mouvement de va-et-vient continu, absence de créativité populaire artistique originale, le carnaval de Port-au-Prince n'attire pas les visiteurs étrangers. D'ailleurs les interdictions faites aux consultants étrangers des organisations non gouvernementales ou internationales installées en Haïti de fréquenter le carnaval (sous prétexte de sécurité) témoignent de ce manque d'intérêt face à notre festivité.

Si vous naviguez sur le net à la recherche de carnaval vous n'y trouverez pas de promotion du carnaval haïtien.

Fort de ce constat, il faut soutenir la promotion de cet évènement festif auprès de nos compatriotes de l'extérieur.

Sauver le carnaval de Port-au -Prince Le carnaval, c'est une fête rituelle calendaire

qui possède une capacité de se réinventer tout comme la société haïtienne. En tant que fête populaire de longue durée, il s'est ressourcé à chaque moment de crise, associant éléments traditionnels et nouvelles influences (après l'occupation américaine et la campagne de « rejeté »), d'autres fois en puisant tout bonnement dans son fonds culturel. Qu'on se rappelle l'émergence des groupes « racines » durant le carnaval de 1991 boudé par le secteur des affaires.

Aujourd'hui plus que jamais la mise en place d'infrastructures culturelles comme les ateliers d'apprentissage de la musique et des métiers connexes au carnaval s'impose dans les quartiers réhabilités du centre-ville.

Au lieu de dynamiser le carnaval tout en revitalisant les quartiers dont il est issu parce qu'ils sont en symbiose, on s'acharne depuis quelques années à extraire le carnaval de Port-au-Prince de son bassin de mémoire ou, pour parler dans un langage actuel, de « sa base ».

La responsabilisation de la population métropolitaine par rapport à ce rituel identitaire est un enjeu important. Sauvegarder son patrimoine est un acte qui interpelle tous les acteurs de la ville : Artistes, entrepreneurs, banquiers résidents de quartier, gestionnaires publics. Tous les membres de la communauté urbaine doivent être sollicités pour redynamiser le carnaval de Port-au -Prince qui risque de perdre son sens de rituel identitaire dans les dédales des décisions qui financent la médiocrité, l'obscénité plutôt que la formation et la créativité.

Carole Roy sociologue

Source : Le Nouvelliste

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La vraie Signification de Pâques

Qu'est-ce que la vraie signification de Pâques ? Est-ce la fête du chocolat ? des poussins ? Des lapins ? Des œufs ? Ou

bien peut-être une fête que l'on aime bien pour les congés de travail qu'elle nous apporte ?

Eh bien non. La Pâques sert tout d'abord à se rappeler la résurrection de Jésus-Christ.

PÂQUES- VENDREDILes soldats placèrent une couronne

tressée d'épines sur la tête à Jésus et se moquèrent de lui parce qu'Il se disait Roi. Ils le conduisirent ensuite à un endroit appelé Golgotha, ce qui signifie " Le lieu du Crâne ". Ils voulurent lui donner du vin mélangé avec de la myrrhe (une drogue) mais Jésus refusa.

Puis, ils le clouèrent sur la croix et se partagèrent ses vêtements, en tirant au sort pour savoir ce que chacun recevrait. Il était neuf heures du matin quand ils le clouèrent sur la croix. Sur l'écriteau qui indiquait la raison de sa condamnation, il y avait ces mots: " Le roi des Juifs ".

Quelques heures plus tard Jésus poussa un grand cri et mourut.

Le soir était déjà là, quand arriva Joseph, qui était d'Arimathée. Joseph était un membre respecté du Conseil supérieur, et il espérait, lui aussi, la venue du Royaume de Dieu. C'était le jour de la préparation, c'est-à-dire la veille du sabba t . C 'es t pourquoi Joseph a l la courageusement demander à Pilate le corps de Jésus.

Joseph acheta un drap de lin, il descendit le corps de la croix, l'enveloppa dans le drap et le déposa dans un tombeau qui avait été creusé dans le rocher. Puis il roula une grosse pierre pour fermer l'entrée du tombeau.

Références bibliques (Marc 15:22-26, 42-43:46)

PÂQUES- DIMANCHETrès tôt le dimanche matin, les femmes se

rendirent au tombeau, en apportant les huiles p a r f u m é e s q u ' e l l e s avaient préparées. Elles découvrirent que la pierre fe rmant l ' en t rée du tombeau avait été roulée de côté; elles entrèrent, mais ne trouvèrent pas le

corps du Seigneur Jésus.

Elles quittèrent le tombeau et allèrent raconter tout cela aux onze et à tous les autres disciples...

Mais ceux-ci pensèrent que ce qu'elles racontaient était absurde et ils ne les crurent pas. Cependant Pierre se leva et courut au tombeau; il se baissa et ne vit que les bandes de lin. Puis il retourna chez lui, très étonné de ce qui s'était passé. Jésus était ressuscité.Références bibliques (Luc 24:1-12)

PÂQUES- JÉSUS APPARAÎT AUX DISCIPLES

Plus tard, dans la journée du dimanche, Jésus se présenta à deux disciples mais ils ne le reconnurent pas. Lorsque venu le temps de rompre le pain, leurs yeux s'ouvrirent, mais Jésus disparut devant eux. Se levant de bonheur le lendemain matin, les deux disciples allèrent à Jérusalem pour raconter aux onze qu'ils avaient vu Jésus. Tandis qu'ils parlaient de la sorte, Jésus se présenta au milieu d'eux, et leur dit: La paix soit avec vous! Saisis de frayeur et d'épouvante, ils croyaient voir un esprit. Jésus leur montra ses mains et ses pieds percés par les clous puis il leur dit: C'est là ce que je vous disais lorsque j'étais encore avec vous, qu'il fallait que s'accomplît tout ce qui est écrit de moi dans la loi de Moïse, dans les prophètes, et dans les psaumes.Références bibliques (Luc 24:13-47)

PÂQUES- AUJOURD'HUI

L'histoire de Pâques est bien belle mais si

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La vraie Signification de Pâques

elle se terminait ici, elle ne demeurerait qu'une histoire. Cependant, Dieu nous a donné un cadeau bien plus grand que toute attente de notre part : Par la mort de Son Fils Jésus, Il nous a donné la vie éternelle. «Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle.» (Jean 3:16)

De même qu'il a été appelé à être crucifié, de même nous sommes appelé à mourir à nous-même et à nous faire "ressusciter" par Dieu pour suivre le chemin qu'Il nous réserve. Mais pour ce, il faut croire que la résurrection est possible à Dieu. «Car, comme le Père ressuscite les morts et donne la vie, ainsi le Fils

donne la vie à qui il veut.» (Jean 5:21) Ainsi, en acceptant que Jésus-Christ ait porté le poids de nos péchés à la croix, nous nous déchargeons de notre fardeau au pied de la croix et commençons une nouvelle vie en Lui. «Si quelqu'un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées; voici, toutes choses sont devenues nouvelles.» (2 Corinthiens 5:17)

La vraie fête de Pâques, c'est celle qui remplit nos cœurs de l'amour de Jésus!

Pasteur Jonathan Béclard

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