publication en ligne muzac magazine, janvier 2018

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Promotion de Culture et de l’Environnement Volume 22 - Année 1 Publication MUZAC MAGAZINE Luckner Muzac Conseiller Technique Animateur culturel Dickens Princivil MARKETING : Patrick Muzac PHOTOGRAPHIE Hercule Peterson Samuel Lamery GRAPHISME Jean Claude Muzac RADIO EN LIGNE Radio Aquinoise Internationale en France www.radioaquinoise.com Rodmar Mervilus Rédaction Jean Claude Muzac Directeur-Manager Dépôt Légal Bibliothèque Nationale Haiti DL:09-07-596 Enregistrement Ministère du Commerce Haiti Solon Julien Hercule Peterson Andy Limontas Robert Jean Roberto Jean-Baptiste Edition Janvier 2018 1er Janvier 1804 : Haïti devient la première République noirelibre du monde Jovenel Moïse appelle les Haïtien(ne)s à changer de comportement envers Haïti en vue de mieux honorer la mémoire des ancêtres

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Promotion de Culture et de l’Environnement Volume 22 - Année 1

Publication

MUZAC MAGAZINE

Luckner MuzacConseiller Technique

Animateur culturelDickens Princivil

MARKETING :Patrick Muzac

PHOTOGRAPHIEHercule Peterson Samuel Lamery

GRAPHISMEJean Claude Muzac

RADIO EN LIGNERadio Aquinoise Internationale

en France www.radioaquinoise.com

Rodmar MervilusRédaction

Jean Claude MuzacDirecteur-Manager

Dépôt Légal Bibliothèque Nationale Haiti

DL:09-07-596

EnregistrementMinistère du Commerce Haiti

Solon JulienHercule Peterson

Andy Limontas

Robert JeanRoberto Jean-Baptiste

Edition Janvier 2018

1er Janvier 1804 :

Haïti devient la première

République noirelibre du monde

Jovenel Moïse appelle les Haïtien(ne)s

à changer de comportement envers Haïti en vue de mieux honorer

la mémoire des ancêtres

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Royal Oasis, Haïti

115, Rue Panaméricaine, Pétion-Ville Haïti

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EditorialSommaireLa rédaction de MUZAC MAGAZINE

remercie tous ceux et celles qui, de près ou de loin, n'ont pas manifesté leur support à l'existence et au développement du magazine. Nos colonnes vous sont ouvertes. Nous attendons beaucoup vos critiques, vos commentaires et vos suggestions pour bâtir ensemble nos publications en ligne.

Nos remerciements vont plus spécialement à la Radio Aquinoise Internationale qui émet depuis Paris et la Radio Canal + Haïti émettant à Port-au-Prince.

Ces partenaires de MUZAC MAGAZINE sont joignables sur www.muzacmag.info.

La réalisation du site magazine en ligne que nous avons mis sur pied a pris du temps; mais la détermination a triomphé. En effet, l'espoir est permis, grâce à la coordination et à la confrontation des idées. Par contre, nous pouvons enfin attendre vos suggestions.

Cette publication électronique s'adresse à toutes les personnes qui se regroupent afin d'agir pour un monde meilleur et autour d'un partage d'informations, d'idées, de savoirs et de connaissances.

Avec l’existence de ce magazine électronique, vous découvrez une série d'articles traitant de divers thèmes, tels que : la santé, la culture, l'environnement, l'éducation, société etc… Notre travail journalistique privilégie la rencontre de tous les tendances.

Jean Claude MuzacDirecteur /Manager

Société :1er janvier 1804 : Haïti devient la 1ère République noire libre du monde …................................page 3, 4, 5

Commémoration des 214 ans de l'indépendance :

Jovenel Moïse appelle les Haïtien(ne)s à changer de comportement envers Haïti en vue de mieux honorer la mémoire des ancêtres ….................................... Page 6, 7

Culture :Charles Aznavour en concert en Haïti : un vrai régal …..................................….page 8

Economie : Déficit au premier trimestre de l'exercice fiscal ……………....................................................... page 9

L’équipe de la rédaction du Media

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SOMMAIRESanté

Culture

Environnement

Education

Société

Internationale

Espace biblique

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2017

1er Janvier 1804 :Haïti devient la première République noire libre du monde

ern devenant indépendante le 1 janvier 1804, Haïti, l'ancienne colonie française de Saint-EDomingue, acquiert un fort statut symbo-

lique. Première guerre perdue par une armée européenne face à des insurgés extra-européens depuis plusieurs décennies, première révolte servile couronnée de succès dans l'Histoire moderne, pre-mière République noire libre du monde. Voici ce qu'ont accompli les révolutionnaires haïtiens entre la cérémonie de Bois Caïman du 14 août 1791 et le jour de la proclamation de l'indépendance.

Saint-Domingue : une colonie dont la prospérité est fondée sur la traite négrière

La colonie de Saint-Domingue, installée sur la partie occidentale de l'île d'Hispaniola (la partie orientale étant une colonie espagnole), a été fondée en 1627. Peuplée à l'origine d'Amérindiens Arawaks, la démographie de l'île va être rapidement modifiée. En effet, dès le début de la présence européenne, à force de maladies et de massacres perpétrés par les Espagnols, la population passe de 1,6 million à 60.000 entre 1492 et 1507. Très rapidement et face à l'échec de faire venir massivement des Européens dans cette île, la mise en valeur économique de l'île va se faire par l'importation d'esclaves noirs, pratique utilisée aussi bien par les Espagnols que par les Français.

Saint-Domingue devient pour la France sa colonie la plus prospère, grâce à la production de sucre et de café, dont Saint-Domingue fournit la

èmemoitié des productions mondiales durant le 18 siècle. Mais la situation démographique et politique y est très complexe. Tandis que les esclaves, importés

èmemassivement durant tout le 18 siècle, finissent par constituer la majeure partie de la population (environ 400.000 esclaves pour 450.000 habitants à la veille de la Révolution française), la société blanche est elle-même traversée de tensions, entre les « Grands blancs » (nobles et bourgeois qui sont devenus de grands propriétaires terriens) et les « petits blancs » (employés, ouvriers, petits commerçants,…). A cela s'ajoute la présence de « gens de couleur libres » (mulâtres libres et noirs affranchis) mais dont l'égalité

juridique n'est dans les faits pas reconnue par les colons blancs.

La Révolution française : tergiversations parisiennes, tensions locales

La Révolution française est vue comme une opportunité par toutes les factions de la colonie de Saint-Domingue :

– Les colons y voient l'occasion d'instaurer la liberté du commerce en mettant fin au système de l'Exclusif de Colbert (qui impose à la colonie de commercer avec la France).

– Les « gens de couleur libres » y voient l'occasion de gagner l'égalité des droits qui leur est refusée par les colons.

– Quant aux esclaves, ils seront gagnés progressivement par l'idée de conquérir leur liberté dont la Révolution française a fait un étendard.

Les réactions à ces revendications seront diverses et précipiteront la révolution haïtienne :

– Les colons obtiennent initialement gain de cause : ils auto-décrètent, contre Paris, la liberté du commerce et parviennent, appuyés par Paris, à éviter de concéder l'égalité aux gens de couleur libres et aux esclaves.

– Les gens de couleur libres commencèrent à mener des révoltes, durement réprimées (cf. Vincent

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Ogé et plusieurs centaines de mulâtres insurgés pour l'égalité des droits seront exécutés en février 1791), ce qui poussera les gens de couleur libres à s'allier ultérieurement aux esclaves.

– Les esclaves n'obtiennent rien. Le parti « pro-esclavagiste » parvient à donner un statut constitutionnel à l'esclavage en mai 1791.

La cérémonie du Bois Caïman, début de la révolution haïtienne

Cette situation entraîne une série de soulèvements. Le 14 août 1791, à Bois Caïman, une cérémonie vaudou réunissant des esclaves « marrons » (c'est-à-dire ayant fui leur maître) est considérée comme la date symbolique du début de la révolution haïtienne. Elle décide en effet de la révolte. Dans les jours qui suivent, les plantations sont incendiées et un millier de blancs massacrés. Malgré la répression, la révolution haïtienne ne s'arrêtera plus, d'autant que les mulâtres se révoltent dans le même temps.

Les mois qui suivent sont d'une grande complexité car de nombreuses factions nouent et dénouent des alliances, rendues encore plus complexes par l'intervention des Espagnols. L'affranchi Toussaint-Louverture, un des leaders de la révolution haïtienne, s'allie finalement aux révolutionnaires français qui ont officiellement aboli l'esclavage le 4 février 1794 à Paris.

Toussaint-Louverture, grâce aux renforts venus de métropole, parvient à prendre le contrôle de l'île et à repousser les Espagnols et les Anglais qui avaient

profité des troubles pour s'installer dans des parties de Saint-Domingue. Paris le nomme gouverneur de la colonie de Saint-Domingue. En 1798, les envoyés de la métropole constatent que les troupes n'obéissent qu'à Toussaint-Louverture, ce qui les amène à retourner en métropole. En 1800 éclate la « guerre des couteaux ». Aidé de ses adjoints Henri Christophe (un affranchi) et Jean-Jacques Dessalines (juridiquement esclave jusqu'à l'abolition de l'esclavage), Toussaint-Louverture bat les troupes mulâtres menées par le général Rigaud et qui continuaient à contester son autorité. En janvier 1801, il chasse les Espagnols de la partie orientale de l'île d'Hispaniola, alors réunie sous son pouvoir. En juillet de la même année, il fait adopter une Constitution autonomiste qui lui donne par ailleurs les pleins pouvoirs sur l'île.

Napoléon Bonaparte cherche à reconquérir l'île

Bonaparte, qui dirige la France depuis 1799, n'accepte pas la situation face à laquelle Toussaint-Louverture le met. Il décide alors, appuyé en cela par les milieux coloniaux mais également par les dirigeants mulâtres défaits par Toussaint-Louverture lors de la « guerre des couteaux », de reconquérir l'île. Une expédition de 30.000 personnes vogue en bateaux vers Saint-Domingue. Cette opération de reconquête connue comme « l'expédition de Saint-Domingue » est dirigée par le général Charles Leclerc. Face à la puissance de l'armée française, les insurgés haïtiens sont défaits au bout de quelques mois. Toussaint-Louverture doit se rendre en mai 1802 aux autorités françaises, qui l'exileront en France malgré les promesses faites lors de sa reddition. Emprisonné au Fort de Joux (Jura), Toussaint-Louverture mourra le 7 avril 1803, sans avoir connu la fin de la révolution haïtienne dont il était pourtant certain de l'issue victorieuse.

La France doit quitter l'île, Haïti devient indépendante

Mais deux raisons vont à nouveau retourner la situation :

– Désormais dirigée par le cruel général Rochambeau, l'armée française se livre à de sanglantes exactions.

– Les anciens esclaves noirs et les mulâtres prennent conscience que le vrai objectif de l'expédition est le rétablissement de l'esclavage (qui est d'ailleurs

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rétabli en Guadeloupe à l'automne 1802).

Alors que le camp de Toussaint-Louverture s'était divisé (Dessalines s'était rallié à la France au début 1802 après avoir été défait par l'armée de Leclerc, et avait même participé à l'arrestation de Toussaint-Louverture) et que celui des mulâtres (Pétion, Boyer) était revenu à Saint-Domingue en appui de l'armée française, ces deux camps se coalisent et se révoltent contre la France. Dessalines devient le commandant des insurgés. Le 18 novembre 1803, l'armée française est défaite à Vertières et Rochambeau doit capituler dans la foulée. C'est la fin de l'expédition de Saint-Domingue, dont le bilan humain est très lourd.

erLe 1 janvier 1804, la colonie de Saint-

Domingue n'est plus. Elle fait place à un nouvel Etat : Haïti (du nom utilisé par les Arawaks pour désigner leur île : Ayiti). Dessalines se proclame gouverneur (puis empereur) et fait massacrer l'essentiel de la population blanche dans les mois qui suivent (environ 5000 victimes), de peur qu'elles n'appellent des puissances étrangères à venir briser la République naissante. La France reconnaîtra l'indépendance d'Haïti en 1825 par la voix du roi Charles X. Le nouveau pays devra en contrepartie payer une indemnité de 90 millions de francs or, qui sera intégralement payée entre 1825 et 1883.

Source :

https://sos-racisme.org/1er-janvier-1804-

independance-dhaiti/

A l’origine de la Soupe Joumou en Haïti

Le premier janvier 2007 ramènera encore une fois la célébration de l'Indépendance d'Haïti. Au cours de cette journée qui sera marquée par des fêtes publiques et privées, il y a un lien, un lien de sang je dirais, qui s'accrochera d'un nombril haïtien à un autre nombril haïtien : ce lien je l'appelle la Soupe au giraumont. En effet, cette soupe sera servie dans presque tous les foyers haïtiens, que ce soit en Haïti ou dans la Diaspora haïtienne, partagée d'un seuil à l'autre dans des bols qui reflètent en quelque sorte la classe sociale des familles du pays. Certains vont jusqu'à l'appeler la Soupe de l'Indépendance. D'autres essaient de comparer cette soupe nationale au repas traditionnel de dinde que les

Américains consomment durant le jour de Thanksgiving

Comme tout repas de tradition, la soupe au giraumont n'a pas apparemment évolué dans sa préparation depuis ce jour où notre fondateur de la patrie, Jean-Jacques Dessalines l'incorpora dans le menu officiel de la première célébration officielle de l'Indépendance le 1er janvier 1804 dans la ville des Gonaives.. Comme tout repas traditionnel, la soupe joumou, que les français appelleraient peut-être la soupe au potiron, a aussi sa petite histoire si ce n'est sa grande.

Voici ce que j'ai pu amasser pour vous en fait de culture, d'histoire et de commentaires en rapport avec ce repas qui quand même rappelle à nous tous qu'en ce jour de l'Indépendance nos nombrils sont attachés les uns aux autres en tant que fils et filles d'Ayiti Toma.

Source :ayiticherieconnexion

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6Commémoration des 214 ans de l'indépendance :

Jovenel Moïse appelle les Haïtien(ne)s

à changer de comportement envers Haïti en vue de mieux

honorer la mémoire des ancêtres

e Président de la République, Son Excellence Monsieur Jovenel Moïse, accompagné de son épouse, la première Dame, Martine Moïse, et du L

Premier ministre, Dr. Jack Guy Lafontant, a commémoré, ce 1er janvier, aux Gonaïves, les 214 ans de l'indépendance d'Haïti. La cérémonie de commémoration a été organisée en quatre (4) grands moments : le dépôt d'une gerbe de fleurs au pied des monuments sur la Place d'armes des Gonaïves, le Te Deum à la Cathédrale du Souvenir, la Parade militaire et le grand rassemblement patriotique.

Une matinée de célébration déroulée en présence de nombreuses autorités de l'Etat, ministres, directeurs généraux et parlementaires, les Présidents de l'Assemblée nationale et de la Chambre basse, respectivement les honorables Youri Latortue et Cholzer Chancy, le Président du Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire, Me Jules Cantave, le Commandant en Chef intérimaire des Forces Armées d'Haïti, l'ancien colonel des FADH, Jodel Lesage ; du Directeur Général de la Police National d'Haïti Michel-Ange Gédéon; des représentants de la Société civile, du Clergé et de différentes missions diplomatiques et consulaires en Haïti, notamment le Nonce apostolique, l'Archevêque Eugène Martin Nugent.

Dans ses propos de circonstance, le Président de la République a salué le geste des héros de l'indépendance nationale et questionné l'attitude des Haïtien(ne)s face à l' héritage que ces ancêtres leur ont légué. Il croit que l'heure est venue pour que les fils de ce pays se demandent ce qu'ils ont fait de cet héritage et ce qu'ils veulent également en faire. Le Chef de l'Etat croit également que les ancêtres ont tracé la route, ouvert la porte et ont donné aux Haïtien(ne)s la clef de la croissance et du développement : les valeurs de l'union, de la justice, de la générosité et de la solidarité. Et qu'aujourd'hui, l'heure est arrivée de mettre de côté ce qu'ils ont amassé dans les mauvais moments de division, et de dire oui au besoin de changement tant souhaité par la population haïtienne.

« Liberté et indépendance ont été le rêve de nos ancêtres. Elles sont le ciment qui leur a donné la force et le courage de mener à terme le combat. C'est grâce à leurs sacrifices que nous sommes aujourd'hui devenus

un peuple. Ils avaient accepté de lutter, pour que le monde soit libre aujourd'hui. Ces ancêtres ont levé un grand défi. Ils se sont mis ensemble pour lutter contre l'esclavage et la colonisation. Grâce à leurs sacrifices et leur courage, Haïti élève au monde le drapeau de l'émancipation, le droit pour tous, hommes, femmes et enfants, de vivre comme des humains, le droit de tous les peuples de la terre à disposer d'eux-mêmes, dans le respect, l'ordre et la paix. », a déclaré le Chef de l'Etat qui a profité de cette date pour rappeler une fois de plus que l'union, le courage, la solidarité et l'entraide sont les valeurs prêchées par les ancêtres, lorsqu'ils ont légué cet héritage, Haïti, la mère patrie, symbole de liberté et bien de l'humanité.

« Tout peuple, pour des raisons quelconques, peut s'attarder sur la route, mais sans jamais se perdre. Pour le peuple haïtien, avec son courage, sa force de résistance, lorsqu'il y a échec, faillite, c'est nous, l'élite du pays, les leaders et les dirigeants politiques qui devons porter la responsabilité », a martelé le Président Jovenel Moïse, rappelant ainsi que l'heure du changement a sonné, que le système qui a laissé les Haitiens, à travers l'histoire, dans l'exclusion, la corruption et l'impunité, le système qui génère aussi la misère, l'exploitation et le sous-développement, que ce système a terminé.

Ce premier janvier, jour de l'indépendance nationale, coïncide avec la Journée mondiale de la paix. C'est une occasion pour le Chef de l'Etat de rappeler le vote populaire et de confiance reçu par les Haïtien(ne)s, lors des élections démocratiques de 2016. Il promet en effet, durant ses cinq(5) ans de mandat, de travailler

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pour changer les conditions de vie du peuple, en satisfaisant à ses préoccupations sociales, politiques, économiques et culturelles.

« Nous sommes prêts à prendre des mesures institutionnelles, des mesures politiques, qui vont dans le sens de la consolidation de la démocratie. Ainsi, nous travaillerons à la protection de l'environnement, à l'augmentation et la diversification de la production nationale, à la lutte contre la corruption et à la réduction des inégalités sociales, en vue d'une Haïti émergente

socialement et économiquement, à l'horizon de 2030 », a conclu le Chef de l'Etat, tout en ajoutant la nécessité pour les Haïtien(ne)s d'ici et d'ailleurs de renouveler le serment de nos ancêtres : « L'union fait la force », en faveur de la croissance économique, du développement, de la stabilité politique et sociale, du pluralisme politique et du renforcement de la démocratie durable, dans l'ordre, la paix et la fraternité.

Commémoration des 214 ans de l'indépendance : ( suite )

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Charles Aznavour en concert en Haïti : un vrai régal

8 Culture

En concert en Haïti pour la deuxième fois de sa carrière, ce 29 décembre, Charles Aznavour a réussi son second passage sur scène à Pétion-ville. En effet, monsieur Aznavour a émerveillé ceux qui ont fait le déplacement non seulement par son aisance et son naturel mais également par la qualité de sa prestation.

Du haut de ses 93 années, Charles Aznavour dont le concert était attendu et tout autant controversé, a assuré plus de quatre-vingt-dix minutes de concert. Très à l'aise sur la scène de Tara's où se déroulait l'évènement, le plus populaire des chanteurs français n'a, à aucun moment, fait montre de lassitude ou de fatigue. Au contraire, il a su offrir au public un bonheur sans prix.

Il était 9h 30 quand le chanteur dont la popularité n'est certainement plus à questionner a investi la scène. Il a alors lancé le show avec le titre « Les émigrants » dont les paroles qui font penser aux centaines d'haïtiens qui quittent le pays en quête d'un meilleur avenir. Un choix qui ne saurait être innocent compte tenu du passé de ce grand homme dont les parents durent quitter l'Arménie. Çà et là, entre les interprétations, monsieur Aznavour fixe lui-même les aléas du son, y adaptant ainsi chacune de ses interprétations.

C'est d'ailleurs un artiste respectueux de son public qui a poussé la voix sur des tubes comme : Hier encore, Parce que, L'ave maria ou encore La Mama. Prévenant de ses actions, il annonce dès le départ qu'il s'assoirait juste pour faire comme le public mais aussi parce que son âge ne lui permettait plus certaines prouesses. On le vit pourtant bouger sur les notes de plusieurs chansons dont celle qui clôtura la soirée : Emmenez-moi.

D'une chanson à une autre, le public attentif et admiratif savoure les mélodies et les textes du chanteur. Ce dernier l'a dit lui-même : « Une chanson, c'est avant tout un texte, ensuite une mélodie [...] Je commence par le texte pour mes chansons. » Soulignons que différentes générations composaient la foule et que la majorité des chansons interprétées trouvèrent écho auprès de cette dernière.

On retiendra de la soirée organisée par Big O Production que Charles Aznavour a adroitement mis son public en confiance, échangeant sur ses débuts, son âge, s'essayant même à l'autodérision. Et qu'il a adapté son concert à nos couleurs tropicales, une chanson comme « La Mama » dont la tristesse est le maître-mot a remarquablement été revisitée.

Acclamé au début et pendant toute la durée du concert, Charles Aznavour reçut une ovation à la fin de son concert dont le public ne peut qu'être satisfait.

Glorieuse Nelson Source: Journal Le Louvelliste

Il est a noté que cet article ne mentionne pas le lieu et la date du premier concert du chanteur Français Charles AZNAVOUR en Haïti. A ce que je sache le journaliste a pour mission d'informer, élabore et fournit des informations, quand le journaliste à moins d'informations que le lecteur ça devient ennuyeux.

Bonne réception Cher rédacteur.

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9Economie

Déficit au premier trimestre de l'exercice fiscal

es autorités monétaires haïtiennes informent qu'au premier trimestre fiscal les dépenses de l'état étaient de l'ordre de 20 milliards de gourdes. LL'ex-Gouverneur de la Banque de la République

d'Haïti (BRH), l'économiste Fritz Jean, rapporte que durant cette même période les recettes fiscales du Gouvernement représentaient 15 milliards de Gourdes. Il y a un déficit de près de 5 milliards de gourdes qui a été

financé par la Banque de la République d'Haïti. (BRH).

L'évasion fiscale serait l'une des causes de la diminution des taxes et redevances collectées par la Direction Générale des Impôts (DGI) et de l'Administration Générale des Douanes (AGD).

Le Coordonnateur du Forum économique du secteur privé, Bernard Craan, informe que seulement 5% des quelques 300,000 entreprises haïtiennes publient des déclarations financières considérées comme fiables. Il rappelle que les déclarations fausses ou erronées, qui nuisent à l'ensemble de l'économie du pays.

M. Craan fait état de fraudes massives dans les activités commerciales à la frontière. Seulement la moitié des importations estimées à 1 milliards de dollars américains sont contrôlés par les agents douaniers.

Source :LLM / radio Métropole Haïti

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Daï Rutz

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