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EntrEprEndrE dans la communication Et lEs médias INtervIews, NOUveAUX MOdèles écONOMIqUes, INfOgrAphIes, etc. Business magazine camerounais à publication trimestrielle N°005 Novembre – Janvier 2017

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EntrEprEndrE dans la communication Et lEs médias INtervIews, NOUveAUX MOdèles écONOMIqUes, INfOgrAphIes, etc.

Business magazine camerounais à publication trimestrielleN°005 Novem

bre – Janvier 2017

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Editorialm a g

directrice de la publicationségolène MOUssAlA

assistant Editorialcharly ANOUMe

rédacteur en chefguy Marie BANdOlO

comité de rédactionf.l.e, ludovic BANgweNI,steve ZOgO, vanessa KABIeNA

collaborationsgaétan NtJAM, chedjou KAMdeM, Jim Kevin MOUKOUrY, divine NIANcY

Graphismeelo Martineztél. 677 26 26 02

service digitalcharly ANOUMe, guy Alexis tAMBIe

service commercialcarolle MOUAfO

[email protected]: starter magtwitter:@startermagwww.starter-mag.cm

3

9h32 ce matin. debout devant un kiosque à journaux de la ville deYaoundé, le regard hagard. Je parcours progressivement les unesde ce jour, avant de choisir celui sur lequel je vais jeter mon dévolu.Mais rien n'attire particulièrement mon attention. puis soudain, unflash. Je repense au 24 Janvier 2006.ce jour, le journal l'Anecdote sortait sans doute son numéro leplus illustre. trois semaines que le cameroun vivait au rythmedes révélations. le journal la Météo d’abord en son numéro 67du 4 Janvier 2006, la Nouvelle Afrique ensuite en son numéro 189du 12 Janvier, et enfin, le journal l'Anecdote qui titrait « top 50des homosexuels présumés du cameroun », avant de récidiver.des noms : depuis les grands commis de l’etat jusqu’aux musi-ciens, en passant par des cadres d’entreprise. des morts aussi.Juste des listes. pas de faits établis. des reprises d’articles sur lafranc-maçonnerie en guise d’« investigations » ; mieux, cettephrase lapidaire de Jean-pierre Amougou Belinga, le directeur depublication de l'Anecdote : « Nous avons les preuves de ce quenous avons écrit…, des épouses de ces gens nous ont contactés». Ouloulou ! comme on pouvait l’attendre d’un événement decette magnitude, le succès populaire fut au rendez-vous. Un suc-cès populaire, autant qu’une supercherie professionnelle. seuls ceux qui portent sur le journalisme le regard scolastiquedes logiciens auront du mal à comprendre qu’on puisse dire d’unmême événement — comme l’affaire dite du top 50 — qu’il est àla fois secondaire et principal. péripétie fait-diversière et crapo-teuse, bien faite pour attraper le regard et le détourner des chosesimportantes : chômage, manque d’infrastructures... elle y ajoutesurtout un effet de révélation potentiellement dévastateur si l’onen vient à considérer que les « péripéties », loin d’être des excep-tions locales sans signification globale, sont en fait les expressionsd’un système, d’une presse en mauvais état. l’inconséquence estune plaie d’époque. sur Internet, la situation n’est pas meilleure.le nombre de conneries à la ronde, c’est gênant ! c’est la courseaux retweets, aux clics, aux « likes » ! peu importe le contenu ! ledestin de l’« actualité » rattrape ainsi celui de la publicité. Bienve-nue dans le journalisme de l’offre. ceux qui échappent à la courseau buzz sont sous le joug des politiques ou du mécénat. quel est le bilan de la presse privée camerounaise, d’un journa-lisme de marché lancé en roue libre depuis une décennie ? Avecses chaînes privées, ses sites réactifs, ses magazines bariolés, laconcurrence devait engendrer pluralisme et objectivité, plaisir etbénéfices. Un flot de fanfreluches, de connivences, de partis prisidéologiques, une information appauvrie, tronquée et mouton-nière ont balayé cette promesse. « le temps est venu de se ré-volter contre l’état de servitude dans lequel sont placés la presseet tous les grands médias d’information, radios et télévisions »écrivait le cofondateur de Mediapart. Il était temps que vînt letemps.Ne pas subir le diktat d’un mécène, ne pas dépendre de ses bud-gets publicitaires, ne pas entretenir de rapports de connivenceavec les plus hautes autorités de l’état : ces trois libertés ressem-blent à une définition de l’indépendance en journalisme.

F.l.E

succès populaire, supercherie professionnelle

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Sommaire m a g

3. Edito- succès populaire, supercherie

professionnelle

7. Focus- thierry ekouti,11 millions de fcfA

pour construire le quotidien de l’economie

9 - 10. décryptage- Identité numérique :

les social Business cards, signées dipman Ad

- 2 pros, 2 avis

11. arrêt- 4 chiffres que vous n’aviez

pas sur le marché de la presse et de la communication

12 - 15. classement5 groupes média qui "rock"

16. infographie- cameroun : à qui appartient

quel média ?

09-10

28-31

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m a g

17 - 27. dossier- les 23 qui font

la communication et l’information au cameroun

- vers un nouveau modèle économique de la presse ?

28 - 31. comment faire- Monter une agence digitale…

d’après l’histoire originale de hashtag & co

- survivre financièrement lorsqu'on est un média en ligne

33 - 35. tribune- le ver dans la com’ :

organisation de la conférence Investir au cameroun et de la cAN féminine 2016

33-35

12-15

17-23

25-27

Editorial

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Focusm a g

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Thierry ekouTifONdAteUr dU qUOtIdIeN de l'écONOMIe

11 millions de FcFa pourconstruire le Quotidien del’Economiele 26 février 2016, date mémorable pour le quotidien éco-nomique camerounais et la société qui l'édite, theli rp.c’est à cette date de l’année, que le « journal de la valeurajoutée » a célébré son 1000e numéro. Avec nostalgie, lefondateur et directeur de publication de ce titre, thierryeKOUtI, revient sur l'histoire de la création d'une pressequi a réussi à se faire indispensable dans le champ écono-mique du pays.tout commence en 2012, au moment où thierry eKOUtIse décide à lancer le quotidien de l'économie. le tableaun'était pas encourageant. Un marché de la presse saturé,les annonceurs qui se comptent sur le bout des doigts etbien-sûr, l'épineux problème du financement : les banquesprêtent de moins en moins. 04 années plus tard, du 9 jan-vier 2012 à 2016, voici qu'a été publié le millième numérodu journal. les ressources financières nécessaires pourréaliser son rêve, le directeur de publication est allé leschercher auprès de sa famille et de ses amis. 11 millionsde fcfA de « love money », expression utilisée pour qua-lifier les apports financiers faits par les proches d'un por-teur de projet. les fonds utilisés pour la création duquotidien de l’economie étaient donc un argent d’amour,l’argent de nombreux parents et amis de thierry qui ontcru en son projet.s'exprimant sur les débuts du quotidien de l'économie, lui-même raconte : « du haut de cette insignifiante somme,il a fallu recruter le personnel, trouver de nouveaux locauxà douala et à Yaoundé, acheter des ordinateurs de secondemain et commander le fameux papier saumon qui devaitmatérialiser notre positionnement en kiosque ». Au-jourd’hui, le groupe compte son quotidien économiquemais aussi cOMNews, un magazine mensuel traitant de lathématique de la communication et du marketing au ca-meroun.Interrogé sur ses perspectives d’avenir, le « dp » évoqueun groupe de presse qui serait évalué à 700 millions defcfA et qui passerait par la consolidation des différentsprojets éditoriaux, la mise à niveau du traitement du per-sonnel, la construction d'un nouveau siège et enfin le dé-veloppement d'un véritable pôle numérique.

“ ...l’argent de nombreux parents et amis de thierry qui ont cru en son projet.

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Décryptage

fondée courant 2010 par sharon dIpItA, dip-man est une agence conseil en communica-tion et marketing. ses spécialités maison ? la

communication digitale, le marketing mobile, ledesign graphique, etc. dans le cadre de ses nom-breuses activités numériques, l’agence a conçu ré-cemment des « cartes de visite » d’un genre assezparticulier. Baptisées « social Business cards »,

elles présentent les informations liées à l’identitédu propriétaire sur les réseaux sociaux. Original ?dérangeant ? Innovant ? Ça se discute. 02 profes-sionnels de l’activité digitale ont accepté de parta-ger avec la starter tribe leurs regards sur ceproduit de dipman.

idenTiTé numérique

les social Business cardssignées dipman ad

m a g

vous avez accroché avec le concept ? ecrivezà [email protected] pour commandervos social Business cards. contact téléphonique : 00237 679 886 898 twitter : @dipman_Ad

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DécryptagE / Social BuSineSS cardS

la social Business card (s.c.B.) développée par le cabinet dipman estplutôt intéressante dans le sens où l’on matérialise l’identité numé-rique des profils sociaux de tout un chacun, et l’on exporte dans lemonde réel. c’est pertinent dans la mesure où la personne pour la-quelle l’on conçoit la social Business card a bien renseigné les diffé-rents champs d’informations sur ces profils, et pas juste des donnéesbasiques et pas toujours exactes. dans ce cas, il serait peut-être judi-cieux d’adapter ladite card aux personnes qui la sollicitent. exemple :un créateur de mode devra plus faire ressortir son profil Instagram,un artiste musicien son profil soundcloud ou Youtube, et un politicienson compte twitter voire facebook.Avec ce paramétrage en amont, l’utilisation de la social Business cardne devrait pas trop être difficile : des rencontres professionnelles auxsorties médiatiques, toutes les occasions sont bonnes pour ventiler sas.c.B., à condition que les personnes qui les reçoivent comprennent lescodes utilisées sur celles-ci.

2 pros, 2 avis

m a g

chedJOU KAMdeMsOcIAl MedIA MANAger, fONdAteUrde hIstOIresdecM.cOM

@chedjoukm

...matérialise l’identiténumérique des profilssociaux...

gAétAN NtJAMcOMMUNItY MANAger

@gaetanntjam

...pour des jeunes se revendiquantune identité numérique...

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le concept est assez innovant. Je fus agréablement surpris la première fois que j’ai vu ces cartes pou-vant être assimilées à des cartes de visite. Mais en réalité, à mon avis, elles n’en sont pas. Je les qua-lifierais de « social Media cards » en omettant expressément le terme « business ». très loin d’êtredes cartes adaptées pour le milieu des affaires, elles sont plutôt adaptées pour des jeunes se reven-diquant une identité numérique qui n’est pas toujours une réelle identité. tout le contraire des cartesde visite « business » qui contiennent, elles, des informations claires - en général vraies et donc véri-fiables - sur l’identité, les contacts – mail, téléphones - et la fonction d’une personne. Ainsi, l’utilisation de ces « social Business cards » conçues par dIpMAN, respecte un cadre bien précisqu’est la génération Y en quête d’identité numérique, dans un monde beaucoup plus virtuel que réel.son utilisation est donc limitée à la sphère numérique.

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c’est le pour-centage d’inven-dus enregistrépar la société de

distribution Messapresse lors dupremier semestre 2016. ceciimplique que de Janvier à juin2016, seulement 25% des jour-naux produits au cameroun etdistribués par Messapresse sesont écoulés.

seu lement28 agencesconseil encommunica-

tion ont obtenu l’agrémentpour exercer sur le territoirecamerounais durant l’année2016. les dizaines d’autresagences qui ont exercé cetteannée l’ont fait dans l’illégalité.

c’est lenombrede j ou rna -l i s t e s

admis à recevoir la carte depresse lors de sa première sor-tie au cameroun, en juillet2016. 469 autres dossiers ontété acceptés sous réserve decomplément de pièces et 94ont été rejetés.

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3 chiffres que vous n’aviez pas

Presse, CommuniCaTion

75 28394

arrêt

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les années 90 marquent un tournant décisif dans l’univers politique, économico-so-cial, médiatique et communicationnel camerounais, notamment avec la loi n°09/90de décembre 1990 portant sur la communication sociale. cette loi est venue boule-verser un paysage jusque-là stagnant. ces deux dernières décennies, on a vu s’éleverde nombreuses entreprises média tant dans le domaine public que privé. Nous choi-sissons de vous en présenter 5 !

5 groupes média qui "rock"m a g

charles NdONgO étant le nouveau patron de cette entreprise,lourde charge à lui de relever le défi de la télévision Numériqueterrestre (tNt) dans lequel l’etat s’est engagé depuis 2015. lacrtv est un groupe media à capitaux publics qui comporte unechaîne de télévision et des stations radio régionales que l’onretrouve sur tout le territoire national.

la télévisioncréée en décembre 1985, la Cameroon-Radio Télévision (tv) est lA chaîne de té-lévision généraliste publique et futd’ailleurs durant longtemps la seulechaîne de télévision autorisée au came-roun. elle est disponible 24h/24 et 7j/7

sur le satellite,émettant depuisson building auquartier MballaII à Yaoundé.

la radiola crtv radio émet depuis Yaoundé (88.8fM). c’est aussi dix radios provinciales danschacune des régions du pays. radio natio-nale, elle diffuse pour environ 1/3 de sesprogrammes en anglais et 2/3 en français.les chaines régionalesquant à elles diffusentune partie de leurcontenu en langue lo-cale et le reste en an-glais et/ou en français.

1. lE GroupE crtV

classement

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vANessA KABIeNAMedIAs et cOMMUNIcAtION

@kabykabix

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la société de presse et d’edition du cameroun, sOpecAM, estsous la direction de Marie-claire NNANA. groupe media spécia-lisé dans l’édition et la presse de type imprimé, il porte en sonsein 04 supports.

NYANGAc’est notre magazine « peo-ple », ou du moins ce quis’en rapproche le plus. publiépar la sOpecAM une fois parmois, il porte essentiellementsur la vie de certaines per-sonnalités, « stars », les «coins chauds » du pays, etc.

Cameroon Tribunequotidien national bilingue, il est le jour-nal pro gouvernemental. c’est un tabloïdd’informations générales qui traite de l’ac-tualité nationale et internationale. Il est

distribué à travers le payspar Messapresse. commela plupart des quotidiens,Cameroon Tribune coûte400 fcfA -l’on se demandebien pourquoi, étant pris encharge par l’etat.

m a g

Week-end MagazineAussi connu sous le nom de Week-end,Sports et Loisirs, ce magazine est un heb-domadaire. Il paraît toutes les fins de se-maine et informe les lecteurs sur lesactivités du week-end entermes de sports et de loi-sirs. c’est aussi un supportqui diffuse les programmestélévisés du week-end decertaines chaînes nationaleset internationales.

Alter-Ecoc’est un supplément de cameroon tri-bune « qui ne peut être vendu séparé-

ment ». Alter-Eco paraitdeux fois tous les mois et,comme son nom l’indique,est spécialisé dans l’écono-mie locale et internationale.d’où son slogan : « l’écono-mie autrement ».

2. la sopEcam

cLaSSEMENt / 5 GrouPeS Media Qui rocK

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c’est un groupe media privé camerounais qui appartient à emmanuel chAtUe. de nombreux medias télévisés et de radiodif-fusion sonore constituent son portefeuille.

Canal 2 MoviesAutre chaîne de télévision appartenant àtv+, elle est spécialisée dans la diffusionde films (long et court métrage) camerou-nais. le but ? promouvoir la culture ca-merounaise. Avec l’avènement de la tNt,de nouvelles stations de télévision sontnées ou sont à naître dans le groupe d’emmanuel chAtUe.

Canal 2 internationalchaîne de télévision généraliste privée,

elle existe depuis 2001. elleest axée sur l’information,le divertissement, le sport,etc. son siège social setrouve à douala, la capitaleéconomique. canal 2 Inter-national est désormais dis-ponible sur satellite.

m a g

Sweet FMc’est la radio du groupe tv+. station radio généraliste basée à Bonaprisodouala, elle diffuse sur les fréquences 88.7 (douala), 100.5 (Yaoundé)et en streaming sur son site web www.radiosweetfm.com/radio.

3. lE GroupE tV+

cLaSSEMENt / 5 GrouPeS Media Qui rocK

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m a g

c’est Jean pierre AMOUgOU BelINgA qui est à la tête de cemastodonte média. Anecdote groupe comprend ainsi:

Satellite FMc’est la station de radio dugroupe. elle diffuse sur la fré-quence 96.5 fM à Yaoundé.

Anecdote c’est un quotidien na-tional privé d’informations générales.Il est l’un des médiassouvent tou-chés par les sanctions du conseil Na-tional de la communication, la fauteà un traitement de l’information jugédiffamatoire.

Vision 4chaîne de télévision généraliste, elle a depuis un an subi degrands changements notamment avec la nomination d’ernestOBAMA comme directeur général et tout récemment, arrachéde canal 2, Jean Jacques Ze comme directeur général Adjoint.

Avec pour terrain de jeu favori le weB, c’Koment commence à se faireune place de choix auprès du lectorat jeune. la jeune gaëlle ONANAqui tient les rênes de c’Koment Média group, le définit comme unconsortium de services en communication, presse écrite et digitale aucameroun.

Yaoundé C’Koment & Douala C’Koment Magazines d’informations générales, ils traitent de l’actualité etdu lifestyle des villes de Yaoundé et de douala.Ndamba C’Koment c’est le support essentiellement di-gital des fanatiques du sport camerounais, mais pas que. Il fautdire que l’information n’est pas uniquement locale.

5. c’KomEnt média Group

4. lE GroupE anEcdotE

cLaSSEMENt / 5 GrouPeS Media Qui rocK

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des sondages sur les réseaux sociaux. un comité d’épuration constituéd’observateurs et de professionnels des métiers de l’information et de lacommunication. plusieurs critères dont la popularité auprès du public, lenombre d’années d’expérience, le niveau de réalisations, l’impact sur lesecteur de l’information et de la communication, etc. tels sont les ingré-dients qui ont permis de concocter cette recette de professionnels à ho-norer – classement par ordre alphabétique. rassurez-vous, la liste estnon exhaustive. Bonne dégustation !

23QUI FONTLES

LA COMMUNICATION ET L’INFORMATIONAU CAMEROUN

Dossierm a g

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céline Fotso Editrice de Je Wanda Mag

la wanda girl -comme elle se faitappeler - est l’un des précurseursde l’univers médiatique camerou-nais sur le digital. le webzine afro-politain Je wanda dont elle est lacréatrice a l’une des plus grandescommunautés de lecteurs en ligneà ce jour. les tendances lifestyle,culture et divertissement, c’est Jewanda qui les donne en ligne.

Beaugas-oraindJoYumFondateur ICT Media Stratégies

le spécialiste de la l’info tech ad’abord été Journaliste pour lequotidien le Jour. Un beau jouren 2015, il quitte la maison d’ha-man Mana pour fonder sa proprestructure : Ict Media stratégies.c’est la boite qui porte le maga-zine en ligne tIc MAg. très lue,cette plateforme contrôle une bonne partie de l’actualité technolo-gique de l’Afrique centrale et du cameroun en particulier.

inFormaTioncette catégorie est constituée de divers acteurs liés, que ce soit de manière stratégique ou opération-nelle, au secteur de l’Information au cameroun. Journalistes, fonctionnaires de l’information et hommesde médias, blogueurs influents, qui a retenu notre attention ?

annie paYEpChef de Desk Vox Africa

responsable de la production chez vpproduction, responsable del’équipe de production des contenus chez gts Africa, coordonna-trice de la production chez vox Africa, etc. Annie payep a un par-cours particulièrement fourni. tout commence avec des études deJournalisme à l’ecole supérieure des sciences et techniques de l’In-formation et de la communication, puis un Master sémiotique &stratégie politique. Aujourd’hui, Annie est chef de bureau doualachez vox Africa ltd, et ce depuis Janvier 2015.

aimé robert BiHinaAncien journaliste de l’organe

de presse MUTATIONS

Actuel rédacteur-en-chef délé-gué de la crtv, ce monsieur estégalement le présentateur de « c’politik ». sa réputation s’estsurtout bâtie durant la dizained’années où il a animé l’émission« scènes de presse ». en 2015,Aimé robert a reçu le prix « Ascomprize » du meilleur jour-naliste tv au cameroun.

m a gDoSSiEr / leS 23 Qui font l’info et la coM au caMeroun

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Né le 29 septembre 1954,charles Ndongo est un purproduit de l’ecole supé-rieure Internationale deJournalisme de Yaoundé(aujourd’hui esstIc). Il estdiplômé de la 9ème promo-

tion aux côtés de son ami et collègue Alain Belibi. entré àla crtv en 1985 comme reporter, il a gravi les échelonsjusqu’au poste de directeur général de la cameroon radioand television (crtv) en 2016. cela fait de lui le patronde l’un des médias à la plus grosse audience du pays.

issa tcHiroma Ministre de la Communication

d’ingénieur de chemin de ferà responsable du secteur del’Information et de la com-munication du pays, c’est leparcours atypique d’Issatchiroma. Né à garoua auNord du cameroun, c’est unhomme qui a respective-ment occupé les fonctionsde député, de Ministre destransports (du 27 novembre1992 au 19 septembre1996) avant d’être nomméplus récemment en juin2009, au poste Ministre dela communication. en tantque tel, c’est un acteur depoids.

cyrille BoGiKo Fondateur Radio Ballafon

dans sa jeunesse, il intègrel’Institut supérieur Ndi sambaavant de commencer sa car-rière professionnelle commeAnimateur à la radio siantou.Après quelques passages re-marqués à la crtv, cANAl 2et sweet fM, il décide decréer sa propre chaîne radiosous le nom de « Balafon ».cette dernière émet depuisdouala.

Jean Bruno taGnE

les médias parlent de luicomme « l’une des personna-lités marquantes de l’intelli-gentsia au cameroun ».Journaliste sportif à la base,JB tagne est l’actuel directeurgénéral Adjoint chez canal 2International. Avant, il a faitses preuves dans la presseécrite notamment au quoti-dien Le Jour.

ibrahimcHEriF

le très fa-meux a étéle patron del’information pour le géantcrtv pendant de nom-breuses années. Il occupedepuis le mois d’août der-nier, le poste de directeurcentral tv dans la mêmechaîne.

Kelly WHitE

diplômée de la 34e promo-tion de l’esstIc à Yaoundé,Kelly white fait ses débuts àla radio siantou, avant d’in-

charles ndonGo Directeur Général de la crtv

Dossierm a g

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présidenttcHop tcHop

son vrai nom ?Antoine landry lemogo. le président tchoptchop a débuté sacarrière en tantqu’humoriste sur les chaînes tv et radio avant de sereconvertir dans le show biz. Actuel président de larépublique du Jambo sur canal 2, il est également lemanager de quelques artistes au cameroun.

littéralement, c’est l’un deshommes de radio les plus cé-lèbres de la capitale politique,très influent sur les chauffeursde taxi et les ménagères.Martinez est l’animateur del’émission « embouteillages »sur Amplitude fM. Il aurait eupour mentor J. remy Ngono.

tégrer Magic fM et par lasuite sky One radio. Jeuneprésentatrice passée par lacrtv, elle coprésente au-jourd’hui l’émission « Jambo» sur canal 2 avec le prési-dent tchoptchop et clétus.

marie claire nnana DG SOPECAM

Actuelle responsable de la sOpecAM et par ailleurs direc-trice de publication du quotidiencameroon tribune, c’est «une amazone de l’information » connue pour ses tribunesde caractère. Marie claire est diplômée de l’ecole supé-rieure de Journalisme de lille.

martin camus mimB

c’est un produit des années73. Il nourrit une forte pas-sion pour le sport qui l’aconduit dans les années1998, à occuper le poste dechef de la rubrique sport aujournal dikalo. son talent etsa persévérance lui ont per-mis d’enchaîner les passagesdans certaines chaînes lo-cales, avant de fonder, en2013, radio sport Infos(rsI).

Jean Jacques ZE

titulaire d’un Brevet detechnicien supérieur (Bts),Jean Jacques était rédac-teur-en-chef de la chaînecanal 2 International et pré-sentateur de l’émission bap-tisée « tour d’horizon ». en2015, ce journaliste dont lanotoriété n’est plus à prou-ver amorce une nouvellecarrière chez vIsION 4, où iloccupe la fonction de direc-teur Adjoint.

martinez ZoGo

m a g DoSSiEr / leS 23 Qui font l’info et la coM au caMeroun

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alex mimbang Directeur Commercial et Marketing SOPECAM

chef Adjoint de la cellule des reportages présidentiels à lacrtv, il a par la suite occupé la fonction de sous-directeurchargé de la communication à capital financial holding(groupe commercial Bank) en 2008 avant de migrer à lasociété de presse et d'editions du cameroun (sOpecAM)où il occupe le poste actuel de directeur commercial etMarketing.

CommuniCaTion Après les pros de l’information, retrouvons les communi-cants, les marketistes, les fondateurs d’agences de com-munication et tous les autres acteurs remarqués de cesecteur.

severin tcHounKEu

c’est un diplômé de com-merce reconverti en mediaentrepreneur. de retour aucameroun après un cursusà l’Université de paris IIpanthéon sorbonne, il afondé en 1991 l’hebdoma-daire « la Nouvelle expres-sion ». Avec ça, il a lancé laradio equinoxe et equinoxetv dans les années 2000.

mireille FomEKonG Directrice Générale d’AscèseCameroun

elle est la directrice géné-rale d’Ascèse cameroun,une agence de communi-cation et de publicité ré-putée qui a vu le jour en2006 – et qui célèbre ainsises 10 ans cette fin d’an-née. elle a à son actif denombreuses campagnespublicitaires à succès etson portefeuille clientscomprend des entreprisestelles que les Brasseries ducameroun et Bledilait.

thierry EKouti

titulaire d’une Maitrise ensociologie, thierry ekoutiest un autre fruit de l’ess-tIc de 1998. À sa sortie, ilintègre le service de com-munication de l’Unesco àYaoundé. c’est par la suitequ’il se met à son proprecompte et lance le quoti-dien de l’economie. songroupe thelI rp s’enrichitplus tard avec le magazinecOMNews.

m a gDoSSiEr / leS 23 Qui font l’info et la coM au caMeroun

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chedjou KamdEm Social Media Manager

A l’heure où le numérique fait son nid aucameroun, la quasi-totalité des donnéesque les communicants du pays utilisentpour leurs stratégies de communication di-gitale, sont le résultat du travail de ched-jou. ce diplômé de l’esstIc, optioncommunication des Organisations, estcommunity Manager mais aussi le créateurde la plateforme histoires de cM.

Ferdinand nana paYonG DG Regie Stars

ferdinand Nana payong est formé aux tech-niques du marketing et de la communica-tion à l’Ifg paris et hec paris (executive).en trente ans de terrain, ce quinquagénairea tiré expérience et expertise en travaillantpour des événements financés ou sponsori-sés par institutions comme la Bill & Melindagate foundation et la Banque Africaine dedéveloppement. Nana payong occupe ac-tuellement le poste de directeur chez regiestars.

Jean paul tcHomdou Producteur de carrières

diplômé de l’esstIc en 1997, Jean paultchOMdOU a été respectivement le res-ponsable de communication d’Aes-sONelet de trAdeX sA. Actuellement, il occupeles postes de directeur général à IN & OUt(production) et de consultant expert encommunication au c2d (contrat de désen-dettement et de développement).

annie Barla Directeur Général McCann Erickson Cameroun

titulaire d’un dess Marketing et publicité àcelsA en 1981, Annie BArlA fut directeurgénéral de Nelson Mccann erickson entre1990 et 1999. elle est actuellement enposte en tant que directeur général chezMccann erickson cameroun. plusieurs cam-pagnes de communication remarquées por-tent la signature de Mccann et d’Annie.

m a g DoSSiEr / leS 23 Qui font l’info et la coM au caMeroun

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Un exercice : trouver ce quirentre dans le concept «presse écrite ». des nou-

velles locales et internationales,qui sont couchées sur papier etpubliées dans le butd’en transmettre lesinformations à un pu-blic de lecteurs. Audépart, cette presseécrite également dite tradition-nelle, s’opposait à la télévision età la radio. Mais, avec le dévelop-pement sans cesse innovateurde la technologie et de lascience humaine, Internet vient

aussi se poser comme un desconcurrents (et non des moin-dres !) de la presse écrite.force est de constater un reculde plus en plus avancé des lec-

teurs, à cause du soldat Inter-net. pour quelles raisons ? parcequ’Internet, c’est l'accès ultrarapide à l'information, et c’estsurtout la gratuité. ces 02 fac-teurs justifient la théorie du dé-

clin de la presse écrite, non sansmentionner une chute constantedu taux de lectorat, la diminu-tion croissante des points devente et la réduction progressive

du nombre de tirages.tout ceci a une consé-quence majeure : fairedéguerpir les annon-ceurs. la question que

nous sommes obligés de nousposer ceci étant dit : commentdoit vivre la presse écritelorsque ses revenus de vente etson nombre d’annonceurs dé-croissent ?

Vers un nouveau modèleéconomique de la presse?

lUdOvIc BANgweNI@_BAlUrO

Dossierm a g

“internet, c’est l'accès ultrarapide à l'information”

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pas mal de médias se sont mis àproposer des publications gra-tuites, en accompagnement ouen support de celles mises envente. les gratuits sont financésessentiellement par les annon-ceurs et ont un contenu sim-pliste dont la lecture est aisée.les publications payantes quantà elles demeurent celles qui ontdemandé plus de travail de re-cherche et d'analyse. le produit gratuit est une sortede mise en bouche pour attirerles lecteurs, mais aussi densifierles annonceurs.

Aussi, la presse écrite tend à di-versifier ses sources de revenuen proposant de nouveaux ser-vices. Au sein des médias, l'ontrouve de plus en plus de dépar-tements Marketing, communica-tion et développement web afinde proposer et d'offrir des ser-vices plus complets aux annon-ceurs. Il n'est plus question detirer des bénéfices uniquementdes placements publicitaires. Ilconvient désormais de rentabili-ser la présence des annonceursen leur proposant de nouveauxarguments dont ils peuvent tirer

certains avantages.ces services sont des consulta-tions dont le but varie selon lacause. Il peut s'agir de l'élabora-tion de dossiers de presse oumarketing, de la conception devisuels ou encore des servicesd'audition de projets.

Malgré la multiplication précé-demment citée, le papier attiremoins. c’est un fait. en plus de ladiversification de leur offre, cer-tains médias comprennent quel'heure est au numérique. d’où la création de plateformesweB qui viennent appuyer lessupports physiques. tout commela presse écrite traditionnelle, lapresse en ligne tire ses revenusde deux sources : les publicitésou les abonnements/ventes. lesrecettes publicitaires proviennentdes annonceurs, qui achètent desespaces pour se promouvoir. les recettes des ventes ou desabonnements proviennent du lec-torat. dans les deux cas, c'est lafourchette du lectorat qui permetde capter les annonceurs. plus unmédia a de lecteurs, plus il attireles annonceurs qui paieront pourles publicités.résultat ? la presse se met àmultiplier ses supports et parconséquent, multiplier son lecto-rat, multiplier ses espaces publi-citaires à vendre et par la mêmeoccasion, ses opportunités detrouver de nouveaux annonceurs.

Diversifier ses produits et services

m a g

Migrer vers Internet et diversifier ses supports

DoSSiEr / VerS un nouVeau Modèle éconoMiQue de la PreSSe ?

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Attention. la multiplication dessupports ne suffit aucunementpour s’assurer la rentabilité deson titre. Il faut s’avouer que laqualité des contenus proposés aaussi beaucoup régressé, d’oùune part du désintérêt de l’au-dience. ceux qui l’ont compriss’appliquent à offrir des articlesoriginaux qui ne manquerontpas d’augmenter le trafic maisplus important encore ; fidéliserle lectorat.contenus originaux peut ren-voyer à des articles de fond, quiseront faits payants, ou encoreà des articles « buzz », qui vont

drainer les lecteurs. Ainsi, dessites d'information n'hésitentpas à faire paraître des articleschocs voire racoleurs, de l’ac-tualité à scandale qui intéres-sera forcément un large publice-connecté ; sachant que ce pu-blic est majoritairement consti-tué de jeunes, la générationdigitale.l’équation qui semble marcherdevient : contenus badbuzz, ra-coleurs, à polémiques > Au-diences > Annonceurs > pubs >Money MoneyMoney. cette course aux revenus par lecontenu fait que les meilleurs

médias de presse deviennentles moins lus. Interrogé sur lesujet, l'un de nos lecteurs ano-nymes confie que « si un médiaest financé exclusivement par lapublicité, il conviendra d’offriraux annonceurs un produit " at-tractif", où la taille de l’audienceest l’indicateur principal de samesure. Or, cette taille dépendelle-même de son contenu. etplus le contenu est dense,moins il attire des lecteurslambda, il n'y a que des spécia-listes qui le lisent ».

la presse écrite, même si elleconserve au final les mêmessources de revenu d'antan, (re-cettes de publicité et ventes), avu son modèle économique évo-luer. elle apprend à s’adapter auxvicissitudes des évolutions tech-nologiques de ce siècle. dire qu'ils’agit d’un nouveau modèle éco-nomique serait quelque peuavancé, car les moyens de ren-tabilité sont encore trop éparseset ne font pas l'unanimité au seindes médias. On oscille entre lestraditionnelles recettes et lesnouveaux services liés au numé-rique dont les rapports avec lapresse peuvent être discutables.presse écrite, vers un tout nou-veau modèle économique ? pas vraiment. disons, modèle hybride.

Améliorer ses contenus

Vers un modèle hybride

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“offrir aux annonceursun produit attractif”

DoSSiEr / VerS un nouVeau Modèle éconoMiQue de la PreSSe ?

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comment faire m a g

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Franklin nyekifONdAteUr de hAshtAg & cO

monter une agence digitale…d’après l’histoire originale deHashtag&co

1. nous souhaitons faire découvrir à notre lecto-rat qui est Franklin nYEKi. petite présentation ?

Je me nomme franklin NYeKI, bantou d’origine ca-merounaise, vivant à Yaoundé. Je me définiraiscomme un serial startupper parce que l’essentiel demon parcours professionnel, de ma vie d’adultemême, rime avec« entreprenariat ».A l’âge de 18 ans, j’ai lancé « Zeal wear », unemarque streetwear du cameroun. plus tard, en 2012,j’ai fondé "Invictusstartupstudio", avec pour objectifde combiner des talents, un peu d'argent et beau-coup de méthodes, pour transformer des idées fortes,en des startups à fort potentiel de croissance.depuislors, a la tète du directoire de ce startup studio, jepréside aux destinées de près d'une demi dizaine destartups parmi lesquelles hashtag&co, consultimmo(conseil en investissement immobilier) et Medical tra-vel, première agence de voyages médicaux (évacua-tions sanitaires notamment).

2. impressionant. l’idée de decouvrir chacunede ces initiatives est attractive mais au-jourd’hui, nous parlons communication ! Qu’estce qu’exactement Hashtag & co ?

hashtag&co est une agence digitale. Nous œuvronspour la digitalisation des processus dans les organi-sations et les entreprises. Nous aidons aussi ces der-nières à développer efficacement leur présence sur leweb et à bâtir un lien fort avec leurs publics.Usine àvaleur, fabricant de solutions, artisan du web et unouvrier du contenu : c'est en ces quelques mots quel'on pourrait résumer l'esprit de hashtag&co.

3. Juste avant la création de cette agence, com-ment en êtes-vous arrivé à la conclusion qu’il yavait des besoins en matière de communicationdigitale au cameroun ?

“ être passionné et ambitieux, bien s’entourer et savoir déléguer, ecouteret observer, reseauter et travailler sa

vie sociale, beaucoup lire et s’informer.

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Mon postulat de base était simple: il existe au cameroun un tissuéconomique très dynamique. danscet océan très rouge dû a la forteconcurrence, la communicationcorporate est très – trop - souventl’élément qui permet de se diffé-rencier et conquérir des parts demarché.Ayant assisté a la montée en puis-sance du web 2.0, qui fait des ré-seaux sociaux notamment, lapoule aux œufs d’or pour tout ceuxqui veulent véhiculer un message,informer ou s’informer, il m’a sem-blé logique de bâtir hashtag&co.

4. la demande est-elle suffi-samment forte pour faire vire –financièrement – une telleagence ? comment survivez-vous ?

A mon avis, il existe une très forte demande. vousme direz à raison que la présence d’une demandesolvable ne garantit pas forcement le succès com-mercial. Mais nous nous attelons à monétisercette demande grâce un grand travail d’évangéli-sation des masses quant aux bien fondé de la di-gitalisation des usages et de la communication. laroute est longue et la tache ardue, mais nous ar-rivons à tirer un profit.

5. Quelles difficultés dues au fait que vousproposiez essentiellement des services digi-taux, avez-vous rencontré avec Hashtag&co ?

les mêmes que rencontrent encore et toujourstoutes les startups qui se lancent : acquisition deressources, humaines et financièresnotamment.les difficultés spécifiquement liées ànotre type de services sont la qualité moyenne dela couverture internet, le coté réfractaire au chan-gement de beaucoup de décisionnaires d’entre-prises et d’administration.

6. d’habitude, comment forcez-vous la bar-rière des potentiels clients qui ne compren-nent pas l’importance d’inclure le numériquedans leur stratégie ?

la vérité est qu’il n’existe pas un type de réti-cences standard. certains ne voient pas l’utilité dedigitaliser, d’autres bloquent sur leur budget, cer-tains encore ont des craintes quant à la confiden-tialité etc. en fonction des blocages, nousadoptons le discours. Mais de façon générale, unefois que nous expliquons le bien fondé de notreservice et la particularité de notre approche, lesbarrières s’envolent.

7. actuellement sur le WEB, quelles cam-pagnes de communication portent la signa-ture de Hashtag & co ?

Nous collaborons ou avons collaboré avec lucMBAh A MOUte (Basketteur NBA et capt des lionsIndomptables), sMIrNOff Ice, reXONA cAMe-rOUN, NdeMdUtAKesh (série humoristique sur)facebook, la vie d’eben duta, dJOss tv et denombreux autres que nous ne saurions tous citerici.

8. pour terminer, pouvez-vous offrir à noslecteurs 05 conseils à suivre pour achever lacréation d’une agence de communication di-gitale au cameroun ?

les conseils que je suis en mesure de donner va-lent pour tout type de startup : être passionné etambitieux, bien s’entourer et savoir déléguer,ecouter et observer, reseauter et travailler sa viesociale, beaucoup lire et s’informer. parlant de lire,je vous conseille d’ailleurs « Stratégie del’océan bleu ». vous m’en direz des nouvelles.

propos recueillis par s.m.

m a g coMMENt FairE / Monter une aGence diGitale

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Sur les Réseaux Sociaux

Linkedin: Frank Nyeki

Twitter : @FrankNyeki

Ig 2 : @hashtag_and_co

Facebook : Frank mrLunar

Website : www.hashtagandco.com

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Communicante de formation & férue del'infotainment. Véritable produit multi-culturel, avant tout passionnée et dévouée au Cameroun.

Bien que les métiers de l'internet aient fait uneentrée tardive dans l'écosystème camerounais,force est de constater que ces nouveaux filonspourraient être garants d'un meilleur avenir pournotre pays. grâce à la liberté, la visibilité et la flo-raison d'opportunités qu'offre ce canal de commu-nication des temps modernes, on constatera quele domaine des médias digitaux connait une ex-pansion sans pareille! cependant, de nombreuxbrillants concepts médiatiques mis sur pieds vial’outil internet, nous font après quelques temps,l'effet d'avoir été des sortes de "pop-up médias"(aussitôt apparus, aussitôt disparus). plusieursmotifs peuvent en être à l’origine. Mais pourbeaucoup, la difficulté réside en la viabilité finan-cière du projet. penser une idée, mettre en placeun concept, c'est bien mais le faire tenir le pluslongtemps possible et surtout le rendre rentable,c’est mieux. de mon expérience personnelle avec notre web-zine camerounais « les ways Ndolè Magazine »,créé depuis moins de 3 ans, je dirais que se lancerdans le domaine des médias en particulier, peuts'avérer être un "bon" investissement si on saitoù on va et ce qu'on recherche. toutefois, il fau-drait rester conscient du fait qu'on ne s'enrichirapas forcément dans ce secteur, tant l'utilisation

d'Internet et son importance tarde à rentrer dansles mœurs profondes de notre société. et commedans tout business, on sait bien que sans pros-pect, aucune rentabilité, en clair pas de « Nkap » !en bref, les médias digitaux camerounais gagne-raient à bien peaufiner leurs projets et surtout àbien travailler leur produit, ce qui revient à s'appliquer d'abord à fournir un contenu de choixet ciblé au public en fonction de la thématique

le progrès du numérique, c’est aussi la digitalisation de nombreuses habitudes, dontla recherche en ligne de l’information. partant de ce principe, de nombreux médiasont décidé de répondre à la demande. le hic, c’est que les médias restent des entre-prises qui doivent reposer sur un modèle économique et survivre financièrement.tâche ardue lorsque la culture de payer en ligne pour de l’information est inexistante.pourtant, ils essaient. témoignages de 02 promoteurs de webzines camerounais.

survivre financièrementlorsqu’on est un média enligne

comment faire

divine nianCyfONdAtrIce les wAYs NdOlè MAgAZINe

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traitée pour attirer le prospect. dans notre cas parexemple, nous proposons au lectorat une informa-tion de qualité, du Buzz, des articles sur la valori-sation de la musique locale, etc. pour conclure,comme on le dit souvent, impossible n'est pas ca-merounais! Alors malgré les difficultés, la com-plexité et la pénétration du marché qui reste

encore approximative, je pense que comme d’au-tres avant nous, nous pouvons y trouver notrebonheur. Il faut éviter de s'enfermer dans un mo-dèle économique basique ! soyez vous-mêmes,évitez la théorie, ouvrez les yeux et soyez pra-tiques !

Etudiant en Médecine et passionné deMédias. Directeur associé du groupemédia C'Koment Publishing & Rédacteuren Chef Douala C'Koment Magazine, aucœur du lifestyle camerounais.

l'avènement quasi-providentieldu digital dans le contexte ca-merounais depuis quelques an-nées a été le coup de poucedont avait besoin la "jeunesseandroïde" pour explorer plus d'une opportunité,ayant trait à sa créativité et surtout au self-em-ployment, évidemment, avec chef de file le web-journalisme. les médias en ligne connaissentainsi une croissance numéraire importante, armésde lignes éditoriales bien aiguisées mais avec unbusiness plan qui lui ne l'est pas très souvent. «survivre financièrement » pour un média enligne, passe indéniablement par un contenu de

qualité. plus votre contenu intéresse et fédère leplus grand nombre, plus vous êtes enclin à attirerdes partenaires, mieux des clients, qui désirerontvia vos plateformes "digitaliser leurs produits".car il faut le dire, les médias traditionnels en ma-tière de virulence ne feront pas (voire jamais) le

poids face à un post-sponso-risé sur une page pluri-liké ouà un live-reportage sur une ti-meline de personnes aguerriesou mieux, un article bien fait

dont le relais sera la force.le tout sera donc de mêler à chaque fois contenuactuel et de qualité, à l'image de votre lectorat eten adéquation avec votre ligne éditoriale, y ajou-ter une pincée de services web (selon les poten-tialités de votre équipe de rédaction) bienstructurés et pensés. A mon avis, vous aurez decette manière franchi le premier pas vers un bu-siness à proprement parler.

Jim-kevin moukoury, dOUAlA c’KOMeNt

les médias traditionnelsen matière de virulencene feront jamais le poids.

m a g coMMENt FairE / Média en liGne, SurViVre financièreMent

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la conférence économique «investir au cameroun » et lacan féminine 2016, deuxrendez-vous majeurs avecpour décor hôte l’afrique enminiature. dans la mêmeannée, ces deux messes dela mise en scène évènemen-tielle auront fait de notreterre le portefeuille d’af-faires préféré des communi-cants français, au grand damde l’expertise locale.

troiE QuE l’onFassE ?Nous avons témoigné d’une petiterévolution lors des échéances élec-torales d’octobre 2013 : les candi-dats avaient compris l’importancede faire travailler leur image par desprofessionnels de la communication‘’camerounais’’. la conséquence vi-suelle à Yaoundé et douala était undécor digne d’un hall de salle de ci-néma. pourtant, les mêmes qui ontimprimé ces stratégies entières surle gage du positionnement sont au-jourd’hui aux affaires et semblentavoir oublié les vertus de l’expertisecompatriote. la conséquence, deuxde nos importants alibis de promo-tion du territoire, et donc de promo-tion de ses compétences humaines,ont été versés au dossier combienpolémique du «sorcier blanc». l’ennemi est-il donc à l’intérieur ?comment justifier ce fort soupçonde lèse-majesté ? A ce sujet, les hy-pothèses vont bon train : de la théo-rie du complexe du blanc à la crisede confiance paradoxale qu’accusent

les métiers de la communication, onentend en passant des développe-ments s’attarder sur l’inertie des 28agences conseil que le ministèredédié reconnait. et les individualités alors ? A-t-onjamais vu tous ces décideurs recon-naitre le talent et la précision seloneux évidents, dans l’organisationd’un évènement dont ils étaient soitparrains soit invités, et porter unnom bien bantou au pinacle. cettefois, ils nous servent des nomsd’une anthropologie qui nous dé-passe : fOUKs et chArpeNtIer.pour le cas du premier, c’est engrandes pompes qu’il fut reçu au pa-lais de l’unité le 30 septembre 2015en prélude à l’organisation de laconférence internationale « Investirau cameroun ». Un prestige qui n’a

jamais été réservé à un communi-cant national. le second, sera l’arti-ficier de la cAN féminine aucameroun, dont le comité intermi-nistériel d’organisation comprend uncomité marketing et communica-tion. Bien sûr !!! ce qui est certain, c’est que le mé-tier n’est plus seulement infiltré partoutes sortes d’affabulateurs encou-ragés par l’inertie -elle-même réellede son contenu-, mais en plus, ilfaut désormais partager l’insuffi-sante devise de cette profession aucameroun avec d’autres. plusieursrétorquent que les réalités d’attribu-tion des marchés et des appels d’of-fres sont complexes, ce qui est uneévidence. Mais l’autre évidence estque les pairs mordent apparemmentla com’ du mauvais côté.

organisation de grands évènementsau camerounle ver dans la com’

steve ZOgOMc cANN cAMerOON

tribunem a g

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lE mur dEs lamEntationsfacebook et twitter, c’est là quenous avons retrouvé les profession-nels de la communication depuis lesarrivées des hommes blancs présu-més compétents. Mais cette compé-tence peut être vite avérée :les Agences sont les premières àconseiller à leurs clients des actionspour qu’ils se positionnent, dévelop-pent leurs marques, augmententleurs chiffres d’affaire, dynamisentleur image, se bâtissent ou consoli-dent leur notoriété et s’entourentd’une communauté. elles s’appuientsur des démarches scientifiquesstructurées et planifiées et doiventanticiper l’actualité pour avoir desidées étincelantes pour ces clients etplus encore pour être aux premiersrangs de la moindre vitrine poten-tielle. pourtant au cameroun, quandil s’agit de travailler à la reconnais-sance de leur corps, à construireleur crédibilité et leur légitimité, lesprofessionnels de la communication

se fondent en plaintes, ronronnantdans la tiédeur de leur gorge surtous les réseaux sociaux. vive le vir-tuel. A croire que les agences decommunication camerounaises nesont pas des entreprises commer-ciales ou qu’elles sont exemptées deresponsabilité sociale. elles secontentent de courir les budgetssans plus. pendant ce temps les au-

tres qui se sentent à l’aise chez nousutilisent ces outils de base pours’étendre. et si les enjeux sont trèsimportants comme pour nos deuxévènements, c’est de la communica-tion d’influence. et ça alors, ensommes-nous incapables ?Il est donc assez surprenant de lireentre deux post sur les réseaux so-ciaux, des professionnels de lacommunication qui haranguentl’opinion sur des arrangements pré-tendus entre nos dirigeants et lesimmigrés au sujet de l’organisationde ces événements. Alors mêmeque depuis que les camerounais sa-vent devoir accueillir ces célébra-tions, nous n’avons vu aucunprofessionnel de la communicationou du marketing prendre position àtravers un article ou une réflexionsur les enjeux en terme de compé-tences respectives des agences lo-cales. en off, Jean paul tchOMdOU,producteur de l’émission carrièreset responsable de la communica-tion du c2d, révélait à la rédactionqu’il n’a jamais vu de mémoire uneagence conseil locale organiser unévènement pour présenter une mé-

m a gtribuNE / le Ver danS la coM’

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Stéphane foukS

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thode, un process ou un service in-novant, organiser une rencontreavec la presse pour parler du métierou présenter ses travaux ou récom-penses, se saisir d’une cause socialeet s’y implanter substantiellement,créer le débat ou un buzz à l’aide detous les outils dont le métier disposeautour de l’organisation d’un quel-conque évènement. pourtant quimieux qu’un communicant sait cequ’il faut faire pour se rendre indis-pensable sur un marché ?Un com-municant blanc… peut être.

en tout cas, il semble urgent que lesgrands professionnels camerounaisrevoient le logiciel du métier en fai-sant monter leur « share of voice »et éviter à leurs compétences deperdre leur procès des à priori.

l’union Fait la FarcE l’image de chArpeNtIer triom-phant à limbe dans les médias, et

entouré de quelques collaborateurscamerounais qu’il qualifie de compé-tents a laissé des chromatismesdans les milieux de la communica-tion. Une pâle copie d’un consor-tium, d’une joint-venture qui est leminima qu’exige la loi, permettantd’intégrer en amont les profession-nels locaux dans ce type de mission. Additionné aux immanquables ventssur la qualité de la communicationfaite par fOUKs, qui disait lui-mêmes’appuyer sur les collaborateurs ca-merounais, autour du rdv du mar-

keting pays du mois de mai dernier,les pairs, du moins leurs points devue s’accordent pour que celachange, pour qu’ils ne soient plusgreffés à un groupe de travailcomme des simples outils. et pour que leur union soit une forcesûre, au-delà de toutes les opportu-nités proposées plus haut, l’atoutprincipal est sans doute la formationselon de nombreux professionnels :former et accompagner des jeunesloups qui rejoignent la meute, de

plus en plus nombreux. et le comblepour un loup c’est l’herbe nous lesavons tous. Bien plus créatifs etplus ouverts grâce à leur époquetechnologique avantageuse, la jeunerangée d’ambitieux encaisse moinsbien le primat du blanc. Alorsmême que nous le disions tantôt, ladevise disponible dans les métiersde la communication est bien déva-luée. les jeunes loups veulent sefaire les dents. Il ne leur manqueplus que le soutien des ainés.

m a g tribuNE / le Ver danS la coM’

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les jeunes loupsveulent se faireles dents. il ne leurmanque plusque le soutiendes ainés.

Jean Paul TCHoMDou

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