motob webzine fevrier 2014
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Magazine moto gratuit Interviews de Marc Marquez - Dani Pedrosa - Loris Capirossi - Toni Elias Actus et news MOTOGP - WSBK Essai Harley-Davidson V-Rod Night Rod Enduropale du Touquet 2014 Guide de la saison WSBK 2014 etc ...TRANSCRIPT
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INTERVIEW
RALLYE ACTUALITES PORTRAIT
DOSSIER
RALLYE INTERVIEWS
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MARC MARQUEZ
DANI PEDROSA
LORIS CAPIROSSI
TONI ELIAS
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LE SPONSORING EST MORT
VIVE LE SPONSORING !
À regarder de plus près le nombre de pilotes en difficultés
financières tant sur le plan international que national, force est de constater
qu’il est devenu très problématique pour un pilote âgé ou non d’assouvir sa
passion. L’achat de la moto elle-même est déjà un obstacle car si les
machines de nos rêves sont toujours plus performantes, elles sont de plus en
plus chères, le coût des pièces aussi, sans compter la préparation.
Reste nos chers sponsors qui ont malheureusement fondu comme
neige au soleil. Les partenaires sportifs, qui hier donnaient de l’argent aux
meilleurs d’entre nous, se contentent dorénavant d’échanges marchandises ;
les autres, ceux qui n’ont pas de rapport direct avec la moto, les extra-
sportifs ont quasiment disparu des carénages.
Dans les années 70 un jeune pilote pouvait s’en sortir en demandant
l’aide des commerçants de son quartier, malheureusement ces derniers ne
peuvent plus répondre présents à l’appel, trop écrasés par les différentes
charges que l’état leur impose. Le problème vient aussi que les partenaires
financiers intervenaient souvent par passion, sans chercher spécialement à
rentabiliser leur soutien, la crise était passée par là, ils renoncent donc à
cette cerise sur le gâteau qu’ils aimaient dévorer. Mais la publicité est faite
pour vendre, pas pour se regarder le nombril, trop de pilotes ont pris l’argent
des sponsors sans chercher vraiment à faire fructifier l’image de leur
partenaire. Le sponsoring n’est pas une taxe, pas un luxe encore moins du
mécénat, il continuera d’exister si les camions et les paddocks sont propres,
ils peuvent être petits mais ils doivent être rutilants. Les sportifs ne doivent
plus hésiter, ils sont même obligés de se rendre dans les locaux des
entreprises pour continuer à développer l’image de la compétition au sein du
personnel. C’est quand le contexte économique est difficile que les sociétés
doivent se démarquer des autres en investissant dans la publicité pour faire
la différence. A nous pilotes de laisser au vestiaire les anciennes habitudes
pour devenir les ambassadeurs de nos marques, soyons dignes et
respectueux de leur confiance, d’autres viendront alors.
JEF
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N°23 février 2014
DOSSIER P 34
WORLD SBK 2014
Le guide complet de la saison
SPORT P 44
MARQUEZ repart en tête
des tests de Sepang KALLIO déjà devant
aux essais Moto2 de Jerez Sylvain GUINTOLI et Loris BAZ
aux 2 premières places du WSBK Victoire de Jules CLUZEL sur la
MV AGUSTA F3 en WSS Si la Coupe de France
EUROPEAN BIKES m’était contée … Enduropale du Touquet 2014
Succès pour Adrien VAN BEVEREN
ESSAI P 51
HARLEY-DAVIDSON
V-ROD NIGHT ROD
Une V-ROD sinon rien !
AGENDA P 57
EDITO P 3
ACTUALITES P 5
INTERVIEW P 22
DANI PEDROSA
se confie sur 2013 et 2014
MARC MARQUEZ
« L’an passé, j’avais l’avantage que
tous mes résultats étaient positifs »
LORIS CAPIROSSI
ses impressions sur le MotoGP 2014
TONI ELIAS
continue chez
Red Devils Roma Aprilia
RALLYE P 27
Présentation du
Dark Dog Moto Tour 2014
DOSSIER P 22
24 HEURES DU MANS 2013 - Une heure avant le départ
- Le public revient
- La course
24 heures trépidantes
- Sexy Grid Girls
- Classement général
BOUTIQUE P 26
LA SÉLECTION DU MOIS
Comité de rédaction
Directeur de la publication : Jean-François FOREST
Rédacteur en Chef : Sébastien FOREST
Comité : Christophe MOIRAND, François MICHEL
Remerciements pour avoir participé à ce numéro - photographe : Patrice AUBERT – Salim MERAZGA
E-mail : [email protected] Site : www.motowebzine.fr
Les articles sont publiés sous la responsabilité de leurs auteurs.
Source : motogp.com ; worldsbk.com ; FFM ; Yamaha; Kawasaki; Fim-live.com ; Honda ; Aprilia ; Ducati
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Le Champion du Monde MotoGP Marc
Márquez ne pourra pas participer au second Test
Officiel de la pré-saison MotoGP la semaine
prochaine en Australie après s’être fracturé le péroné
mercredi au cours d’un entraînement en dirt track.
L’accident a eu lieu à Lleida, non loin de Cervera,
d’où vient et réside Marc Márquez. Le Champion du
Monde MotoGP 2013, qui avait fêté ses 21 ans lundi
dernier, a immédiatement été conduit à l’Institut
Universitari Quirón Dexeux de Barcelone, où il a été pris
en charge par le Dr Xavier Mir pour une fracture en
spirale du péroné de la jambe droite.
Suite aux premiers examens, le Dr Mir a expliqué:
« Les résultats ne montrent pas de dommage au niveau
des ligaments et pas de luxation non plus. Il n’est donc
pas nécessaire d’opérer. Je pense qu’il aura besoin de
trois ou quatre semaines pour complètement récupérer. »
Márquez a déjà entamé son programme de rééducation
avec une séance de thérapie magnétique et rester deux
semaines sans mettre le moindre poids sur sa jambe
droite. Le pilote du team Repsol Honda manquera donc le
deuxième Test Officiel à Sepang, où il avait largement
Márquez a déjà entamé son programme de
rééducation avec une séance de thérapie magnétique et
rester deux semaines sans mettre le moindre poids sur sa
jambe droite. Le pilote du team Repsol Honda manquera
donc le deuxième Test Officiel à Sepang, où il avait
largement dominé les premiers essais de l’année, et
possiblement celui qui aura lieu la semaine suivante en
Australie. Il devrait néanmoins être remis sur pied pour
la première course de la saison MotoGP 2014, qui aura
lieu au Qatar le 23 mars.
« C’était un accident malheureux qui pouvait
arriver à n’importe qui, n’importe quand, » commentait
Márquez le jour suivant. « On m’a vite emmené à
l’hôpital et le Dr Mir s’est occupé de moi. Il n’y
heureusement pas de dommage pour les ligaments et la
fracture semble nette. »
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Une des principales caractéristiques du
Bridgestone Battlax T30 est d'offrir aux motards un
vrai plaisir de rouler. Pour cela, Bridgestone a mis au
point un composé de gomme, une construction et un
dessin de la bande de roulement spécifiques qui
offrent aux motards confort, sécurité et maniabilité,
qualités plébiscitées depuis le lancement au printemps
2013.
Mais le Battlax T30, c'est aussi, une version
GT pour les motos lourdes au poids supérieur à 250
kilos type BMW R1200 RT, BMW K1300GT ou
encore Yamaha FJR1300.
Décliné en deux dimensions avant et trois
arrières, ce profil bénéficie d'une carcasse aux flancs
renforcés qui supporte le poids de la moto en freinage
et accélération. La carcasse du pneu arrière est plus
rigide pour assurer la maniabilité de la moto. Une
autre caractéristique, déjà appliquée au BT-023,
prédécesseur du T30, réside dans l'utilisation de
nappes croisées qui conjuguent les avantages d'une
carcasse diagonale et d'une carcasse radiale et
garantissent ainsi la stabilité et le confort. Le dessin
de la bande de roulement du pneu avant est
légèrement différent de la version standard. Cette
conception offre un haut niveau de maniabilité et de
stabilité aux motos les plus lourdes du marché Sport
Touring.
Enfin, un marquage "GT" sur le flanc du pneu
distingue la version GT de la version standard.
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Dorénavant assurés d’un titre de Champion du
Monde, ces pilotes pourront étrenner leur nouveau statut
lors de la dernière manche de la saison, en France, à
Brignoles. Cela sera l’occasion de faire la fête avec tous
les supporters tricolores.
Cette fête pourra être magnifique puisque dans la
dernière catégorie, en E2, Pierre-Alexandre Renet occupe
actuellement la tête du provisoire avec 11 points d’avance.
Une grosse performance à domicile sera nécessaire pour
aller chercher le titre mondial et réaliser ainsi un grand
chelem unique dans l’histoire du sport moto.
Suzuki continue à préparer son retour en MotoGP pour
2015 et a commencé l’année en testant pour la première fois la
centrale ECU officielle fournie par Dorna Sports et Magneti
Marelli, alors que le prototype japonais fonctionnait l’an
dernier avec un système conçu par Mitsubishi. Contrairement
aux teams inscrits en catégorie Open, qui doivent travailler
avec le logiciel officiel de l’ECU Magneti Marelli, Suzuki
utilise la nouvelle centrale électronique avec son propre
logiciel et compte revenir en MotoGP avec un statut Factory.
« C’est très important pour nous parce que c’était une
première opportunité de nous mesurer face à tous les autres, »
explique le team manager Davide Brivio. « Honnêtement,
nous avons eu un peu de mal avec l'électronique parce que
nous venons tout juste d’installer le nouveau système Magneti
Marelli. Nous faisions donc un premier shakedown mais nous avons pu faire tout le test avec le système Magneti
Marelli et c’est un bon signe. Nous avons évidemment
encore des problèmes à régler, notamment la
cartographie moteur, et beaucoup de choses à
apprendre. »
avons pu faire tout le test avec le système Magneti
Marelli et c’est un bon signe. Nous avons évidemment
encore des problèmes à régler, notamment la cartographie
moteur, et beaucoup de choses à apprendre. » Suzuki se prépare à revenir dans le Championnat du
Monde avec un statut Factory et donc un maximum de 20 litres
de carburant par course.
« Nous devons penser aux 20 litres, mais ce n’est pas la
priorité pour l’instant » ajoute Brivio. « Nous nous
concentrons davantage sur l’électronique. En même temps,
descendre à 20 litres signifie que nous devons aussi travailler
sur le moteur d’un point de vue mécanique. Les gens de l’usine
travaillent sur le développement et ce sera donc davantage une
priorité à la fin de l’année. » Brivio a aussi confirmé que
Suzuki serait présent à Sepang à la fin du mois pour le
deuxième Test Officiel de la pré-saison, avant de poursuivre
son programme d’essais lors des tests post-GP de la saison
2014, à Austin et en Argentine mais aussi sur plusieurs circuits
européens.
Au cours des trois jours d test à Sepang, Randy de
Puniet a été le pilote qui a bouclé le plus de tours, avec un total
de 238 correspondant à 1319 kilomètres parcourus.
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8
Antonio Jimenez, chef mécanicien d’ Álvaro
Bautista, dresse le bilan des premiers essais et nous parle du
nouveau pneu arrière développé par Bridgestone pour la
saison 2014.
« Nous avons passé la première journée à nous
habituer à la nouvelle RC213V et nous avons ensuite
commencé à travailler sur les suspensions Showa, en partant
de la bonne base que nous avions à la fin de l’année
dernière. » explique Jimenez.
« La situation est devenue plus compliquée le
lendemain parce que nous utilisions le nouveau pneu
Bridgestone arrière de 2014 pour la première fois. Il est en
fait assez différent des pneus que nous utilisions en 2013. Le
pneu a une structure plus rigide, conçue pour supporter les
fortes contraintes exercées par une MotoGP ainsi que les
hautes températures. »
« Pour ce premier test de l’année, nous n’avions
malheureusement, comme les autres pilotes, que trois
exemplaires de ce nouveau pneu. Nous avons dû repartir de
zéro pour exploiter le potentiel de ces pneus et ce travail de
« Pour ce premier test de l’année, nous n’avions
malheureusement, comme les autres pilotes, que trois
exemplaires de ce nouveau pneu. Nous avons dû repartir de
zéro pour exploiter le potentiel de ces pneus et ce travail de
mise au point nous demande beaucoup de temps parce que
nous sommes les seuls à utiliser les suspensions Showa et que
nous n’avons donc aucune référence. Nous n’utiliserons
cependant que ce nouveau pneu lors du prochain test, nous
pourrons donc nous concentrer dessus et je suis sûr que nous
ferons du bon travail. »
Bautista a couru après le podium tout au long de la
saison 2013 sans jamais parvenir à atteindre son objectif mais
Jimenez demeure confiant quant à son potentiel et a ajouté : « Nous avons vu de très bons chronos en Malaisie, obtenus le
matin lorsque les conditions étaient les plus favorables. De
notre côté, nous n’avons pas été très rapides mais nous sommes satisfaits. Álvaro a été rapide sur pneus usés et c’est ce qui est
le plus important sur distance de course. Il faut évidemment aller plus vite pour les qualifications mais nous avons encore du
temps devant nous. »
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9
Le team Honda Factory court sous les couleurs de
Repsol depuis 1995, l’année du second des cinq titres
remportés par Mick Doohan dans la catégorie reine. Sur les
deux dernières décennies, l’alliance Repsol Honda a remporté
pas moins de dix titres, 124 victoires individuelles et un total
de 338 apparitions sur le podium. Présent au Campus Repsol,
à Madrid, lundi, le Champion du Monde MotoGP en titre
Marc Márquez a commenté :
« C’est difficile d’expliquer ce que je ressens en
voyant ma moto ici, aux côtés d’autres motos qui ont remporté
le titre. C’est un honneur de faire partie du team Repsol
Honda ainsi que de leur histoire. Rejoindre le team l’an
dernier était comme un rêve qui devenait réalité. Toutes mes
idoles ont couru pour Repsol Honda. C’était une opportunité
donc il fallait profiter à fond et c’est ce que je continue de
faire, en savourant chacune de mes journées passées ici. »
Alors que Márquez est arrivé début 2013, Dani Pedrosa fait partie du team Repsol Honda depuis 2006 :
donc il fallait profiter à fond et c’est ce que je continue de
faire, en savourant chacune de mes journées passées ici. »
Alors que Márquez est arrivé début 2013, Dani
Pedrosa fait partie du team Repsol Honda depuis 2006 :
« L’alliance entre Repsol et Honda est très importante, c’est
quelque chose dont beaucoup de gens sont conscients. Tout le
monde sait que c’est le team qui a connu le plus de réussites
ces dernières années. Le plus beau est que cette union ait duré
20 ans. On ne voit pas souvent une telle continuité et c’est un
aspect que j’aime beaucoup. »
Champions du Monde en catégorie reine avec Repsol Honda :
- Mick Doohan 1995 à 98
- Álex Crivillé 1999
- Valentino Rossi 2001 à 2003
- Nicky Hayden 2006
- Casey Stoner 2011
- Marc Márquez 2013
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10
Le HRC compte quatre Honda RCV1000R
inscrites dans la nouvelle catégorie Open du MotoGP
cette année : deux chez Drive M7 Aspar pour Nicky
Hayden et Hiroshi Aoyama puis deux autres pour Scott
Redding (GO&FUN Honda Gresini) et Karel Abraham
(Cardion AB Motoracing).
Les performances de la nouvelle Honda « Open » ont
cependant déçu la semaine dernière à Sepang lors du
premier Test Officiel de l'année, comme le reflètent les
réactions des pilotes.
« En ce qui concerne le manque de puissance, il
n'y a pas grand-chose que nous puissions faire mais nous
savons qu'il nous manque quelque chose dans ce
domaine et nous devons donc progresser ailleurs parce
que c'est un peu démoralisant pour l'instant » avait
commenté Nicky Hayden. « Je suis d'accord avec Nicky
au sujet de la puissance » avait ajouté Redding. « Quand
je suis Colin Edwards ou Aleix Espargaró (FTR-
Yamaha, NGM Mobile Forward Racing), ils s'échappent
systématiquement en sortie de virages étroits. Je ne crois
pas que la vitesse de pointe soit tellement différente,
c'est surtout la sortie et l'accélération. La
Yamaha garde l'avant au sol et avance tout de suite, on a
l'impression qu'ils ont plus de puissance. »
c'est surtout la sortie et l'accélération. La Yamaha garde
l'avant au sol et avance tout de suite, on a l'impression
qu'ils ont plus de puissance. »
« L'écart est important mais pour être honnête, les
Honda ne sont pas faciles à piloter. Les pilotes ont besoin
de plus de temps pour comprendre leurs machines. Nous
pensons qu'ils peuvent atteindre un meilleur niveau. »
Le vice-président du HRC a aussi assuré que la
RCV1000R était destinée à recevoir des évolutions en
cours d'année :
« Chez Honda, notre style est de ne jamais arrêter
le développement, et pas seulement pour les machines
Factory. Si nous trouvons quelque chose de mieux, nous
le fournirons tout de suite aux teams. Il y a parfois un
coût supplémentaire mais s'il s'agit d'une pièce comme un
piston, et bien un piston est un piston et dans ce cas nous
ne demanderions rien de plus au team. »
La situation est différente dans le clan Yamaha
puisqu’Aleix Espargaró a conclu avec le quatrième temps
au guidon de la FTR du team NGM Mobile Forward
Racing. Bridgestone, le fournisseur de pneus unique du
MotoGP, a confirmé à l'issue du Test Officiel que les
pilotes Open (dont ceux sur Honda RCV1000R et FTR-
Yamaha) disposeraient, à l'instar des CRT l'an dernier,
d'un pneu arrière plus tendre que celui des teams Factory,
utilisable aussi bien en qualifications qu'en courses.
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11
Nicky Hayden, le Champion du Monde MotoGP
2006, a profité de sa première journée d’essais au Test Officiel
de Sepang pour continuer à s’acclimater à sa nouvelle
machine ainsi qu’à ses nouveaux équipiers au sein du team
Drive M7 Aspar et a fini avec le 17ème
temps.
« Nous aurions aimé être plus rapides et plus proches
des avant-postes » a affirmé le Kentucky Kid après avoir
couvert un total de 56 tours. « Il y a beaucoup de pilotes
rapides sur de bonnes machines cette année. Nous avons
beaucoup progressé sur l’électronique depuis Valence
(novembre) et ça m’a aidé. Nous devons encore progresser
sur la puissance et l’accélération. C’est notre objectif et
demain nous aurons aussi des choses à essayer avec le
châssis. »
Résumant les principales différences entre les
machines Factory et les Open, Hayden a ajouté :
« On a moins d’options. On ne peut pas changer
n’importe quelle pièce pour modifier le frein moteur, le
contrôle du wheelie ou des choses comme ça, mais la moto est
tellement différente qu’il est difficile de savoir ce qui est dû à
l’électronique et ce qui vient des caractéristiques du moteur. »
Egalement sur Honda RCV1000R, Hiroshi Aoyama, le
coéquipier de Hayden, Scott Redding (GO&FUN Honda
Gresini) et Karel Abraham (Cardion AB Motoracing) ont
respectivement terminé la journée aux 18ème, 21ème et
26ème positions.
(novembre) et ça m’a aidé. Nous devons encore progresser
sur la puissance et l’accélération. C’est notre objectif et
demain nous aurons aussi des choses à essayer avec le
châssis. » Résumant les principales différences entre les
machines Factory et les Open, Hayden a ajouté : « On a moins
d’options. On ne peut pas changer n’importe quelle pièce
pour modifier le frein moteur, le contrôle du wheelie ou des
choses comme ça, mais la moto est tellement différente qu’il
est difficile de savoir ce qui est dû à l’électronique et ce qui
vient des caractéristiques du moteur. »
Egalement sur Honda RCV1000R, Hiroshi Aoyama, le
coéquipier de Hayden, Scott Redding et Karel Abraham ont
respectivement terminé ces 1ers tets assez loin.
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12
Karel Abraham s’était blessé à l’épaule gauche
en chutant lors d’une séance d’essais l’an dernier au GP
d’Indianapolis et avait été opéré au mois octobre. Le
pilote du team Cardio AB Motoracing avait manqué sept
des neuf dernières courses de la saison 2014.
De retour en piste aux tests de Sepang en
Malaisie pour le premier rendez-vous de l’année,
Abraham a eu la mauvaise surprise de ressentir une forte
douleur et d’être obligé de repartir aussitôt en
République Tchèque.
« Karel est allé voir ses médecins immédiatement
après être rentré en République Tchèque » a confié le
porte-parole du team. « Le principal problème est que
les mouvements de son épaule n’ont pas une amplitude
suffisante, Karel a besoin de faire davantage de
rééducation pour remonter sur la moto sans être limité et
sans avoir trop mal. »
« Il ne devrait pas être à 100% pour le prochain test à
que les mouvements de son épaule n’ont pas une
amplitude suffisante, Karel a besoin de faire davantage
de rééducation pour remonter sur la moto sans être
limité et sans avoir trop mal. »
« Il ne devrait pas être à 100% pour le prochain
test à Sepang mais nous espérons qu’il soit prêt pour le
test suivant au Qatar. »
Karel Abraham est cette année l’un des quatre
pilotes engagés sur la nouvelle Honda RCV1000R en
catégorie Open. Suite à ses premiers tours de roue avec
sa nouvelle machine, le Tchèque avait déclaré :
« La moto est géniale, c’est vraiment une bonne
moto. Je suis très content du châssis et de tout le reste.
C’est parfait. »
Karel Abraham compte une victoire à son
palmarès, remportée en Moto2 à Valence lors de la
dernière manche de la saison 2010, juste avant son
arrivée en MotoGP.
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13
La nouvelle catégorie Open du Championnat du
Monde MotoGP regroupera tous les teams utilisant le logiciel
officiel fourni par Dorna Sports et Magneti Marelli pour gérer
la nouvelle centrale électronique (ECU) unique qui devient
obligatoire pour toutes les machines cette année.
Les pilotes inscrits en Open auront jusqu’à 24 litres de
carburant par course et pourront utiliser un total de 12 moteurs
pour l’ensemble de la saison alors que les pilotes Factory
n’auront que 20 litres de carburant et seulement 5 moteurs
pour couvrir les dix-neuf Grands Prix du calendrier 2014.
L’un des arguments que Ducati pourrait avancer pour justifier
son changement de statut repose cependant sur le « gel » du
développement des moteurs qu’impose le règlement aux teams
Factory durant la saison, alors que les teams Open pourront
faire évoluer leur machine librement, un atout dont la marque
italienne aurait bien besoin pour renouer avec la compétitivité.
« Nous sommes venus ici avec une GP13 et une
GP14 » expliquait Paolo Ciabatti, le directeur du projet
MotoGP de Ducati, lors du Test de Sepang.
t évidemment des prototypes Factory, tandis que nous
avons aussi Yonny Hernández sur une GP13 Open. C’est que
nous avions annoncé et c’est toujours notre plan. »
« L’option Open est évidemment intéressante. Nous avons vu
« Ces motos sont évidemment des prototypes Factory, tandis
que nous avons aussi Yonny Hernández sur une GP13 Open.
C’est que nous avions annoncé et c’est toujours notre plan. »
« L’option Open est évidemment intéressante. Nous
avons vu Aleix Espargaró aller très vite sur la FTR-Yamaha
(NGM Mobile Forward Racing) et la catégorie Open est donc
quelque chose à considérer. Mais nous n’avons pas pris de
décision pour l’instant. » Le choix de Ducati ne devrait toutefois pas être
annoncé avant le second Test de Sepang, qui aura lieu à la fin
du mois et qui devrait permettre à Ducati de disposer de plus
d’éléments pour prendre sa décision.
« Nous allons évaluer toutes les informations que nous
avons. Ce n’est pas que je ne veux pas donner de réponse,
mais notre moto est toute neuve. Certaines choses viennent
évidemment du modèle précédent mais c’était la première fois
que nos pilotes pouvaient utiliser la GP14. Nous avons eu des
réactions positives. Il y a des domaines dans lesquels nous
avons encore beaucoup à faire mais Dovi (Andrea Dovizioso)
n’était qu’à huit dixièmes du meilleur temps et je pense que
c’est positif. Nous allons donc évaluer tout ça, ainsi que les
informations que nous avons pu collecter avec Yonny
Hernández. Nous prendrons notre décision dans les semaines
à venir.»
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14
Valentino Rossi s'est dit particulièrement satisfait de
ses trois journées passées sur la piste de Sepang puisque
l'Italien a résolu la plupart des problèmes dont il avait souffert
tout au long de la saison 2013 mais a aussi affiché un rythme
très rapide et terminé à seulement 0.194s de Marc Márquez
(Repsol Honda), le Champion du Monde en titre.
« Le test s'est très bien passé, je suis très content,
surtout que je finis en seconde position et que je n'avais
jamais été aussi rapide sur ce circuit. C'est la première fois
que je passe sous les 2'00 et je suis en plus à seulement un
dixième de Marc et du record du circuit. »
« J'ai trouvé un bon feeling avec la moto, nous avons
trouvé de bonnes solutions et tout est très positif. Nous avons
essayé de faire une simulation de course cet après-midi et ça
nous a permis de mieux comprendre certains problèmes.
Nous avons un peu souffert lorsqu'il fallait maintenir le
rythme de course mais ça ne s'est pas mal passé. C'est en tout
cas positif pour un premier test. »
Le vice-Champion du Monde Jorge Lorenzo était lui aussi
Le vice-Champion du Monde Jorge Lorenzo était lui
aussi satisfait de ses essais, bien qu'il n'ait pas réussi à boucler
le tour parfait qu'il espérait faire jeudi matin. Le Majorquin a,
comme son coéquipier, travaillé sur distance de course
l'après-midi et a conclu en troisième position, à 0.333s du
temps de référence.
« Je crois que nous avons bien amélioré notre chrono
par rapport à celui d'hier mais je n'ai pas fait de tour parfait.
J'aurais peut-être pu tourner en 1'59.5 ou 1'59.6 avec les
pneus tendres » a expliqué Lorenzo. « L'objectif n'était
cependant pas de faire un seul chrono mais de plutôt
progresser sur le rythme de course. Nous avons fait une
simulation lorsqu'il faisait très chaud et nous avons eu des
problèmes auxquels nous ne nous attendions pas, si bien que
notre rythme n'était pas celui que nous espérions. »
« Nous n'avons cependant travaillé que sur un circuit
jusqu'ici et c'est en général un circuit qui ne réussit pas à
Yamaha. Nous verrons comment ça se passera lors du
prochain test puis sur les autres circuits. Au niveau de
l'évolution de notre moto, les améliorations sont importantes
et je suis donc assez satisfait. Retrouver le même feeling que
l'an dernier avec moins de carburant était quelque chose
d'important. »
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15
Meilleur pilote CRT ces deux dernières saisons,
Aleix Espargaró espère finir en tête du classement de la
nouvelle catégorie Open du MotoGP cette année mais a
montré en Malaisie qu’il avait le potentiel de viser bien
plus haut.
Au guidon de la FTR-Yamaha de NGM Mobile
Forward Racing, le Catalan a continuellement progressé
au cours des trois premières journées d’essais de l’année
et a fini à la quatrième place, avec un chrono d’1’59.998
et en étant, après Marc Márquez (Repsol Honda),
Valentino Rossi (Yamaha Factory Racing) et Jorge
Lorenzo (Yamaha Factory Racing), le seul autre pilote à
passer sous la barre des 2’00.
« Je suis très content de la moto et de mon team »
a affirmé Espargaró. « Nous avons fait un bon pas en
avant sur les réglages mais il y a encore beaucoup à faire.
Aujourd’hui nous avons fait un run long mais nous avons
eu beaucoup de mal une fois que les pneus commençaient
à s’user. Je suis tout de même confiant parce que ce n’est
que le premier test. Nous allons tous continuer à travailler
et je dois aussi mieux adapter mon pilotage à cette moto.
Je n’aurais pas pu repartir de Sepang avec un meilleur
résultat ! »
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16
Marco Simoncelli deviendra la 21ème MotoGP
Legend cette année. Le pilote du team Gresini avait été
victime d’un accident mortel le dimanche 23 octobre
2011, lors du deuxième tour du Grand Prix de Malaisie,
une semaine après avoir décroché la seconde place, le
meilleur résultat de sa carrière en MotoGP, à Phillip
Island.
Le pilote italien était l’un des plus appréciés du
paddock des Grands Prix, autant pour son indiscutable
talent que pour son style inimitable et sa généreuse
personnalité.
Marco Simoncelli sera officiellement présenté comme
MotoGP Legend au Grand Prix d’Italie, au Mugello,
cette année et rejoindra son compatriote Giacomo
Agostini ainsi que Mick Doohan, Geoff Duke, Wayne
Il était devenu Champion dua Monde 250cc en
2008 et avait fini deuxième en 2009, avant d’arriver en
MotoGP en 2010 et de petit à petit se rapprocher des
sommets, avec deux pole positions et deux podiums sur
sa seconde saison, jusqu’au tragique accident de
Sepang.
Marco Simoncelli sera officiellement présenté
comme MotoGP Legend au Grand Prix d’Italie, au
Mugello, cette année et rejoindra son compatriote
Giacomo Agostini ainsi que Mick Doohan, Geoff Duke,
Wayne Gardner, Mike Hailwood, Daijiro Kato, Eddie
Lawson, Anton Mang, Angel Nieto, Wayne Rainey,
Phil Read, Jim Redman, Kenny Roberts, Jarno
Saarinen, Kevin Schwantz, Barry Sheene, Freddie
Spencer, John Surtees, Casey Stoner et Carlo Ubbiali.
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17
L'Espagnol Álvaro Bautista demeure le fer de lance de
l'équipe de Fausto Gresini pour une troisième année
consécutive sur la Honda RC213V et sera rejoint par le
Britannique Scott Redding, le vice-Champion du Monde
Moto2 2013, qui fera ses débuts en MotoGP en catégorie
Open, avec la Honda RCV1000R.
Le Junior Team GO&FUN Moto3 continuera de
compter sur Niccolò Antonelli et accueille cette année Enea
Bastianini, vainqueur à deux reprises et quatrième du
classement général l'an dernier en Red Bull MotoGP Rookies
Cup. Les deux jeunes Italiens piloteront des KTM.
« 2014 est une année très importante pour Gresini
Racing » a commenté Fausto Gresini. « Ce sera d'abord notre
18ème année dans le Championnat du Monde. C'est un
évènement important, grâce auquel nous pouvons dire que
notre organisation atteint la majorité ! Nous avons eu une
présence permanente en Grand Prix depuis 1997 et nous
sommes aussi l'un des rares teams indépendants à pouvoir se
targuer d'avoir participer au MotoGP™ chaque année depuis
les débuts de l'ère 4-temps en 2002. Toutes ces choses,
ajoutées à nos deux titres mondiaux, nos 40 victoires, 109
podiums, 29 podiums et plus de 5000 points marqués pour le
sommes aussi l'un des rares teams indépendants à pouvoir se
targuer d'avoir participer au MotoGP chaque année depuis
les débuts de l'ère 4-temps en 2002. Toutes ces choses,
ajoutées à nos deux titres mondiaux, nos 40 victoires, 109
podiums, 29 podiums et plus de 5000 points marqués pour le
Championnat du Monde confirment que notre team fait
partie des entités les plus importantes du motocyclisme
mondial. » Bautista tentera cette année d'atteindre le podium
qui lui échappé en 2013 et a affirmé :
« Je suis heureux de continuer mon aventure en
MotoGP avec Gresini pour une troisième année consécutive
et nous avons une excellente ambiance familiale ici. Nous
avons malheureusement manqué le podium l'an dernier, mais
nous en étions très proches à plusieurs reprises. Je suis
globalement très content de ma seconde partie de saison
2013 et je me battais alors avec Rossi à presque chaque
course. Nous avons fait un excellent travail de
développement avec Showa et nous devrions donc avoir une
bonne base pour attaquer 2014. Mon objectif est de bien
faire les choses dès la première course, les motos officielles
sont toujours difficiles à battre mais je suis convaincu que
nous avons de quoi faire quelques podiums. »
Plus jeune vainqueur de l'histoire des Grands Prix
(Donington 2008 - 125cc), Scott Redding arrive dans la
catégorie reine après une excellente saison 2013 en Moto2™,
dont il a manqué le titre de très peu.
« Tout est nouveau pour moi mais j'aime les challenges de ce
m
18
v
Leon Camier arrive dans le Championnat du
Monde MotoGP cette année après avoir couru dans le
Championnat du Monde eni FIM Superbike et remporté
les titres British Supersport et British Superbike en 2005
et 2009, respectivement. Blessé l'an dernier, le pilote
anglais est maintenant impatient de se relancer dans la
compétition.
« C'est un moment très, très excitant » commente
Camier. « Je crois que le plan est de ne pas participer au
premier test en Malaisie mais d'y aller pour le second, fin
février. Il y a beaucoup de choses que je suis impatient
de voir. J'avais déjà roulé avec une Aprilia mais la moto
a depuis beaucoup évolué et il y a beaucoup de choses
auxquelles il faudra s'habituer, les pneus, les freins et
tout le reste. Ce sera très excitant mais en ce moment
nous ne pouvons pas faire plus que nous entraîner et
nous préparer pour notre premier test. »
Camier fera équipe avec l'Italien Danilo Petrucci
et prendra la place précédemment occupée par le
Tchèque Lukas Pesek.
« On m'a dit que Danilo était un très bon pilote, peut-être
sous-estimé, » continue Camier. « J'ai évidemment
beaucoup à apprendre : de nouveaux circuits, une
nouvelle ambiance avec le team, il y aura beaucoup de
choses auxquelles je devrai m'adapter mais je suis
« On m'a dit que Danilo était un très bon pilote,
peut-être sous-estimé » continue Camier. « J'ai
évidemment beaucoup à apprendre : de nouveaux
circuits, une nouvelle ambiance avec le team, il y aura
beaucoup de choses auxquelles je devrai m'adapter mais
je suis confiant pour cette saison. J'ai le même technicien
que ces dernières années, avec qui j'avais remporté le
championnat superbike (en Grande-Bretagne), et aussi le
même chef mécanicien. Nous avons une bonne relation
de travail et j'espère que ce sera un bon point de départ
pour que je me sente à l'aise dans ma nouvelle équipe. »
Le team IodaRacing Projet engagera ses deux
pilotes sur ART (Aprilia) cette année mais n'a pas encore
commencé sa pré-saison et n'avait pas participé au Test
de Valence en novembre dernier après la dernière
manche de la saison 2013.
m
19
Le nouveau circuit argentin de Termas de Rio
Hondo a été homologué par la Fédération Internationale
de Motocyclisme pour recevoir la troisième manche du
Championnat du Monde MotoGP 2014, prévue pour le
week-end du 25 au 27 avril.
Suite à la dernière inspection réalisée mardi
dernier par le Responsable Sécurité de la FIM, Franco
Uncini, et le Directeur général des Evènements de Dorna
Sports, Javier Alonso, le circuit a reçu l’homologation
indispensable pour accueillir son premier Grand Prix
cette année. L’annonce a été officialisée en présence de
plusieurs représentants du gouvernement argentin dont
Elías Miguel Suárez et Ricardo Sosa, ainsi que des
dirigeants de l’Autódromo de Las Termas.
La piste étant terminée et homologuée, le circuit
doit désormais finir la construction des garages et des
infrastructures nécessaires pour accueillir le Grand Prix
Red Bull de la République Argentine. Héctor Farina, le
directeur de l’Autódromo de Las Termas, a déclaré :
« Nous avons travaillé très dur pour peaufiner tous les
moindres détails du circuit et pour que tous les fans
puissent venir assister à cet évènement. »
incroyables, spectaculaires, et ce sera un plaisir de
voir le MotoGP™ là-bas, avec les meilleures motos et les
meilleurs pilotes au monde. » Le Directeur des Evènements
Javier Alonso a de son côté affirmé : « Les
modifications que nous avons pu observer à Las Termas sont
incroyables, spectaculaires, et ce sera un plaisir de voir le
MotoGP là-bas, avec les meilleures motos et les meilleurs
pilotes au monde. »
Le Directeur des Evènements pour Dorna Sports a
aussi souligné que Las Termas et la province de Santiago
étaient désormais à compter parmi les références mondiales
pour accueillir les disciplines les plus prestigieuses des sports
mécaniques.
Franco Uncini, Responsable de la Sécurité pour la
FIM, a ajouté quelques mots au sujet du tracé : « C’est une
piste très rapide, un tracé très spécial en termes de vitesse et
très attrayant pour les pilotes. Toutes ces caractéristiques
font de l’Autódromo de Las Termas un circuit unique au
monde. »
m
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Stop And Go Racing (SAG) et Louis Rossi ont dévoilé
leur programme pour la saison Moto2 lors d’une soirée
exceptionnelle jeudi au Pôle européen du cheval du Mans.
Le team basé à Barcelone a rejoint Louis Rossi au Mans afin de
dévoiler la nouvelle Kalex que le jeune Français pilotera pour sa seconde
saison en Championnat du Monde Moto2™, devant près de 1500
spectateurs réunis pour une soirée exceptionnelle alliant spectacle de
cirque, voltige et trial et qui accueillait aussi la présentation d’Alexis
Masbou avec le team Moto3 Ongetta-Rivacold.
« Je tiens tout d’abord à remercier toutes les personnes qui ont
rendu cet évènement possible » commente le team manager Edu Perales.
« Ça a été l’une des meilleures présentations de l’histoire du Team SAG
mais je tiens plus que tout à remercier Louis pour ses efforts et son
engagement. Il a énormément travaillé pour organiser ce superbe
spectacle et j’espère que c’est quelque chose qui lui servira par la suite.
Je veux aussi encourager les entreprises françaises à miser sur ce projet
et à croire aux pilotes français, comme nous le faisons nous-mêmes.
J’espère que nous commencerons la saison aussi bien que possible et que
nous pourrons atteindre nos objectifs. »
« Je souhaite avant tout remercier le team qui a fait l’effort de venir
jusqu’ici pour participer au show. Nous avons fait tout notre possible pour
Ravi du succès de cette présentation hors-
norme, Louis Rossi n’a pas hésité à parler de ses
objectifs pour 2014 et a affirmé une certaine
ambition.
« Je souhaite avant tout remercier le team
qui a fait l’effort de venir jusqu’ici pour participer
au show. Nous avons fait tout notre possible pour
organiser cette magnifique présentation qui
marque le début de la saison. Ce début a été une
réussite, beaucoup de gens sont venus, nous avons
dévoilé les nouvelles couleurs de la moto et je
crois que tout est en place pour que nous vivions
une belle aventure. L’objectif que nous nous
sommes fixé est d’être dans les points à chaque
course. Evidemment, si nous pouvons atteindre le
Top 10, nous nous battrons pour finir le plus haut
possible et si le feeling avec la moto me permet
d’aller jusqu’au Top 5, pourquoi pas ? (Xavier)
Siméon l’avait fait l’an dernier avec les mêmes
outils que j’aurai à ma disposition cette année, ce
n’est donc pas impossible, rien n’est impossible.
L’essentiel sera cependant d’être d’abord dans les
points à chaque course. Maintenant nous allons
nous concentrer sur les tests, nous avons neuf
journées d’essais pour préparer la saison et
beaucoup de travail à faire en piste. »
Rossi avait fait ses débuts en Moto2 l’an
dernier avec Tech3 Racing. Il avait, l’année
précédente, fini onzième du Championnat du
Monde Moto3 avec une victoire à domicile
remportée chez lui au Mans, au Monster Energy
Grand Prix de France, avec le Racing Team
Germany. Il fera cette année équipe avec le
Thaïlandais Thitipong Warokorn, qui présentera à
son tour son équipe (A.P. Honda SAG Team) au
mois de mars, à Bangkok, une semaine avant
l’ouverture de la saison 2014.
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La météo n’aura certainement pas aidé l’Aprilia
Racing Team pour ses tests de pré-saison. Comme à Portimao
au mois de janvier, la pluie était de nouveau au rendez-vous
cette semaine à Jerez, où avaient lieu les deux dernières
journées d’essais avant le départ pour Phillip Island. Les
pilotes ont pu faire quelques tours sur le sec lors de la seconde
journée, jeudi, mais sans avoir un grip optimal.
Quoi qu’il en soit, l’objectif de ces essais n’était pas
les chronos. Tous les regards étaient braqués sur Sylvain
Guintoli, de retour sur son RSV4 pour la première fois en
plusieurs mois après avoir été opéré à deux reprises de l’épaule
droite, qu’il s’était blessée en 2013. Le Français n’avait plus
roulé depuis la dernière épreuve de la saison 2013, qui avait eu
lieu à Jerez. Les premières impressions étaient
encourageantes. Après un départ prudent pour retrouver ses
marques sur sa machine et récupérer ses réflexes, Sylvain est
rentré aux stands tout souriant : son épaule avait bien réagi. Le
Français est tombé lors de la seconde journée mais ne s’est
heureusement pas fait mal et a bouclé un total de 68 tours, avec
un meilleur temps d’1’42.605.
Sylvain Guintoli : « C’était génial d’être de retour
après un hiver aussi long ! Hier j’ai redécouvert la RSV4 sur
piste mouillée et aujourd’hui nous avons eu la chance de faire
quelques tours sur le sec.
J’ai tout de suite eu un bon feeling. C’est un peu
comme le vélo, ça ne s’oublie pas ! Je suis assez content même
si mon épaule est un peu fatiguée maintenant. Je suis d’ailleurs
tombé dessus et je crois qu’on peut donc dire que nous avons
J’ai tout de suite eu un bon feeling. C’est un peu
comme le vélo, ça ne s’oublie pas ! Je suis assez content
même si mon épaule est un peu fatiguée maintenant. Je suis
d’ailleurs tombé dessus et je crois qu’on peut donc dire que
nous avons tout testé ! Je croise les doigts mais je pense qu’il
n’y aura pas de problème. Maintenant je dois rentrer chez
moi et me préparer pour Phillip Island. Je suis soulagé parce
que j’étais un peu inquiet avant de venir ici. Après quatre
mois sans rouler, je n’étais pas sûr de réussir mais
maintenant je sais que je suis prêt pour l’Australie. »
De l’autre côté du garage, Marco Melandri terminait
son apprentissage avec sa nouvelle moto. Bien qu’ils n’aient
pas pu chercher les limites en raison des conditions, Melandri
et son équipe ont profité un maximum de ces deux journées.
Le pilote italien a été victime d’une chute à haute vitesse dès
le premier jour, à 200km/h, mais a évité le pire et a pu
reprendre la piste le lendemain. Melandri a accumulé 44 tours
et a signé son meilleur temps en 1’42.308.
Marco Melandri : « Nous avons eu deux journées
difficiles ici. La météo ne nous a pas aidés. Hier nous avions
des choses à essayer avec l’électronique sous la pluie et ça
s’est bien passé. J’ai ensuite fait une erreur idiote et je suis
tombé. Aujourd’hui nous avons pu rouler sur le sec, même s’il
restait des portions de piste mouillées et qu’il y avait
beaucoup de vent. Je pense que nous sommes sur la bonne
voie. Maintenant nous devons attendre Phillip Island et
espérer que nous aurons deux belles journées là-bas pour le
test qui précèdera la première course. Je suis très confiant et
satisfait. Nous avons vraiment atteint un bon niveau. »
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Bien. J’ai eu le temps de déconnecter. J’ai pu me
reposer et prendre du bon temps. Cet hiver j’ai fait de la
planche à voile, c’est l’une de mes passions. Je me suis
reposé, en changeant de décor, avant de reprendre
l’entraînement.
Ça s’est bien passé. Je suis logiquement fatigué
parce que j’ai fait beaucoup de tours et qu’il faisait très
chaud mais je suis globalement content de ma condition
physique.
Oui, je manquais de grip à l’arrière l’an dernier et
j’en avais beaucoup souffert. J’ai progressé sur d’autres
aspects pour compenser. Nous souffrons le plus lorsque
nous essayons de trouver le maximum de motricité en
sortie de virage et tous les progrès que nous pouvons faire
dans ce domaine seront positifs. Nous avons travaillé là-
dessus lors de ce test et nous avons progressé.
Les courses de 2013 étaient beaucoup plus
intenses. Il y a toujours eu beaucoup d’intensité en
MotoGP, avec Casey (Stoner) et Jorge (Lorenzo), mais en
2013 nous étions toujours très proches les uns des autres
quasiment jusqu’au dernier tour.
Il y a eu beaucoup de courses où deux ou trois
pilotes finissaient ensemble. Dans ces conditions, il est
important de rester concentré, d’être précis, malgré la
………….
Il y a eu beaucoup de courses où deux ou trois pilotes
finissaient ensemble. Dans ces conditions, il est
important de rester concentré, d’être précis, malgré la
fatigue ou le fait que la moto ne soit pas à 100%.
J’ai réussi à beaucoup progresser. Je n’avais pas
commencé avec un très bon feeling mais nous avons
bien progressé. Nous avons gagné en grip à l’arrière
mais j’ai aussi fait d’autres progrès, notamment au
niveau de mes sensations.
Nous devrons voir comment ils se comporteront
sur d’autres circuits mais le fait est que nous pouvons
désormais utiliser le dur et le tendre alors que nous ne
pouvions utiliser que le tendre l’an dernier. L’ancien
pneu dur n’avait pas de grip et les choses vont
beaucoup mieux de ce côté-là.
Il n’y a pas grand-chose à changer. Nous avons
un bon feeling, nous devons continuer à travailler et
voir si nous pouvons finir le deuxième test sur une note
positive, puis ensuite nous irons à Phillip Island (pour
un troisième test).
………….
m
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Tu n’as pas arrêté cet hiver. Est-il impossible pour toi de t’écarter de la compétition ?
Mon hiver a été en deux parties. La première a été
consacrée à plusieurs évènements et aux médias puis la
seconde a été un peu plus fun, avec du dirt track, de la
compétition automobile et du karting. C’est toujours bien
de rester actif.
Te sens-tu sous pression maintenant que tu as remporté le Championnat ?
C’est différent. L’an dernier, lors de ce test, j’étais
plus nerveux et j’avais des doutes. Maintenant je me sens
plus détendu mais ce n’est que le premier test, nous ne
sommes qu’en février. Tout sera différent une fois que
nous reprendrons la course parce qu’il y aura la pression et
des conditions différentes. Si je finis quatrième, cinquième
ou sixième, les gens diront que c’est un désastre et si je
finis deuxième, ils diront que j’aurais pu faire mieux. L’an
dernier, mon avantage était que tous mes résultats étaient
positifs.
Le test de Sepang a dû être éprouvant. Comment te sens-tu sur le plan physique ?
Je vais assez bien. J’étais un peu faible le premier
jour parce que je récupérais d’une grippe et que j’étais un
peu fatigué. Je n’étais pas au meilleur de ma forme mais le
test m’a permis de me sentir de mieux en mieux. Nous
avons fait une simulation de course qui s’est très bien
passée. Je dois juste continuer à me préparer mais au final,
le meilleur entraînement est quand je suis sur la moto.
Quelles conclusions as-tu pu tirer de ta simulation de course ?
Quelles conclusions as-tu pu tirer de ta simulation de course ?
Nous avons constaté que nous pouvions
progresser sur l’entrée et la sortie de virage. Les tests
avec le nouveau pneu Bridgestone ont été très positifs,
ils fonctionnaient très bien et m’ont bien plu. Ils sont
similaires aux précédents mais proposent plus de grip et
sont plus réguliers entre le départ et l’arrivée. La Honda te paraît-elle aussi compétitive que l’an dernier, avec un litre de carburant en moins ?
Oui, nous n’avons pas eu de problème de
consommation jusqu’ici. Ce sera peut-être plus difficile
sur certains circuits mais pour l’instant tout va bien. Ce
changement signifie aussi que nous devons modifier
l’équilibre de la moto, qui n’est plus exactement
comme avant. Et qu’est-ce qui a changé chez Marc Márquez entre 2013 et 2014 ?
Je suis plus expérimenté et je pense que ça se
voit, sur la piste comme en dehors. Je me rappelle avoir
été à la limite à chaque tour l’an dernier et c’est
différent cette année. Je trouve rapidement la meilleure
façon d’avancer quand nous essayons de nouvelles
choses. C’est important pour Honda. » L’un des domaines où tu pourrais progresser est celui des départs. T’es-tu entraîné spécialement pour ça ?
Oui, j’ai fait plusieurs départs pour m’entraîner
et j’ai un peu progressé mais le faire ici sans le moindre
bruit est une chose, le faire lors d’un départ d’une vraie
course en est une autre.
Te sens-tu sous pression maintenant que tu as remporté le Championnat ? « C’est différent. L’an dernier, lors de ce test, j’étais
plus nerveux et j’avais des doutes. Maintenant je me
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Honda et Yamaha dominaient de nouveau l’an dernier. Penses-tu que Ducati puisse revenir au sommet ?
Ils refont entièrement leur projet. La moto
n’était malheureusement pas compétitive l’an dernier
mais maintenant ils ont l’opportunité de passer sur le
logiciel ECU de Dorna. S’ils le font (passer en catégorie
Open plutôt que de courir en Factory), ils pourront
utiliser plus de moteurs que Honda et Yamaha (12
contre 5, par pilote et pour l’ensemble de la saison) et
plus de carburant (un maximum de 24 litres contre 20
pour les Factory), ce qui leur donnerait un certain
avantage et une opportunité de rattraper leur retard. Ce
devrait quand même être une année difficile pour eux,
quel que soit leur choix.
Les fans italiens suivront en Moto3 le Team Sky-VR46, avec Romano Fenati et Francesco Bagnaia, ainsi que Vittoriano Guareschi au poste de team manager. Pourront-ils se battre devant ?
Ils devraient pouvoir le faire, sans aucun doute.
Ils ont une excellente équipe, des pilotes compétitifs et
j’espère sincèrement les voir se battre devant dès la
première course.
Pol Espargaró et Scott Redding ont quitté le Moto2 pour le MotoGP, laissant Tito Rabat face aux rookies Maverick Viñales et Luis Salom. Crois-tu que ces deux derniers puissent se battre pour le titre ?
L’an dernier, Espargaró a gagné avec une maigre
avance sur Redding et le championnat est presque allé
Le Moto2 a toujours été une catégorie très équilibrée
et je pense que ça continuera comme ça en 2014. L’an
dernier, Espargaró a gagné avec une maigre avance sur
Redding et le championnat est presque allé jusqu’à la
dernière course. Les motos sont très similaires et ce sera
de nouveau un superbe show à suivre.
Tes pronostiques pour la catégorie reine. Un autre titre pour Márquez ? Une revanche pour Lorenzo ? Pedrosa et Rossi pourront-ils se mêler à la lutte ?
Márquez est le favori mais Lorenzo est très proche
et ils se battront tous les deux pour le championnat.
Pedrosa pourrait les rejoindre, ça pourrait sans aucun
doute se jouer à trois. Valentino les observera et avec
l’année d’expérience en plus qu’il a eue avec Yamaha, il
pourra peut-être se joindre à ce groupe.
Penses-tu que les Open seront plus proches des Factory que ne l’étaient les CRT l’an dernier ?
Bien sûr, elles le seront. Nous avons réussi à
modifier le règlement pour aller dans ce sens, en
autorisant plus de carburant et un pneu arrière plus tendre.
Tout sera beaucoup plus serré en qualifications et
certaines de ces machines seront peut-être devant des
prototypes Factory. Les choses seront peut-être un peu
plus compliquées en course mais nous devrons attendre
pour voir comment la situation évoluera.
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L’Espagnol Toni Elías a confirmé qu’il
poursuivrait sa carrière dans le Championnat du Monde
eni FIM Superbike cette année sur la RSV4 du Team Red
Devils Roma Aprilia, avec lequel il avait fait ses débuts en
WSBK l’an dernier en participant aux quatre dernières
manches de la saison.
Toni, tu es enfin confirmé chez Red Devils pour cette
année. Tu dois être soulagé… Il y avait des rumeurs depuis longtemps, tout le
monde disait que c’était déjà fait mais il y avait en fait
encore quelques détails à voir. Ce qui fait que l’hiver a été
long mais tout le monde a travaillé pour faire que ce projet
puisse aller de l’avant. Il y a eu quelques doutes au sujet
de ma participation à Phillip Island mais c’est un plaisir
de savoir que je serai présent pour les tests officiels
comme pour la première manche.
Ton premier choix était-il de rester en WSBK ?
Qu’avais-tu retenu de tes débuts l’an dernier ? J’ai beaucoup aimé courir en World Superbike en
2013, même si ce n’était que pour quatre manches. J’ai
malheureusement manqué le podium mais j’ai aussi vécu
de beaux moments. C’est la raison pour laquelle j’ai
essayé de faire du bon travail cet hiver, même si je n’étais
pas certain de mon avenir. Je dois beaucoup à Dorna,
Aprilia, à mon manager et à tous ceux qui ont rendu ce
projet possible.
Comment est ta relation avec Aprilia ? Vous avez
beaucoup de bons souvenirs en commun… « Je suis content parce que nous avons obtenu de très bons
résultats par le passé et que le feeling avec eux était
excellent. Je ne pense pas que la moto change beaucoup
Comment est ta relation avec Aprilia ? Vous avez
beaucoup de bons souvenirs en commun… Je suis content parce que nous avons obtenu de
très bons résultats par le passé et que le feeling avec
eux était excellent. Je ne pense pas que la moto change
beaucoup par rapport à celle que je pilotais l’an dernier
et je peux donc dire que je connais déjà bien la RSV4,
ce qui me met en confiance.
Seras-tu présent pour le Test Officiel à Phillip
Island ?
Je vais en Italie aujourd’hui pour retrouver le
team et partir en Australie avec eux. Je suis conscient
du fait qu’il y a beaucoup de très bons pilotes qui
auront eu plus de temps que moi pour préparer la
saison. A Phillip Island, j’avancerai étape par étape
afin de progresser à chaque fois que je serai en piste. »
Quels sont tes objectifs pour cette saison ?
Je n’ai rien fixé pour 2014. Evidemment,
j’aimerais monter sur le podium, que j’avais raté de
peu lors de la dernière course l’an dernier. J’espère
continuer à progresser mais nous avons beaucoup de
travail devant nous et nous devrons donc être
réalistes. »
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En un peu plus de 10 ans, le Dark Dog Moto Tour a
sillonné toutes les régions de France, parcouru plus de 600
000 km en reconnaissances et de 33 000 km en course,
connu 4 villes de départ et près de 30 villes étapes
différentes, attiré plus de 2 000 pilotes, tracé quelques 200
spéciales, consommé près de 35 km de banderoles
partenaires, accueilli 2000 bénévoles, artisans indispensables
de l’épreuve et visité 6 circuits de vitesse français. La 12ème
édition va compléter ce tableau en ajoutant 3 000 km au
compteur du plus grand rallye routier moto.
Cette édition du Dark Dog Moto Tour va reprendre
tous les ingrédients qui ont fait son succès depuis plus de 10
ans :
- 8 jours de course
- 1 tracé original par les petites routes de
France et des spéciales inédites dont
- 1 nocturne sur le circuit d’Albi, l’une des
trois nouvelles villes étapes en 2014
- 1 spéciale mixte disputée à Alès sur les
pistes rallye et vitesse.
- 7 villes étapes jalonneront le parcours
2014.
Entre Saverne, ville de départ depuis 2013 et Toulon,
traditionnelle ville d’arrivée, le Village du Dark Dog Moto
Tour s’installera pour la première fois à Doussard au sud du
lac d’Annecy, à Brive au cœur de la Corrèze et à Albi près
de son circuit de vitesse. Nous retournerons à Langeac qui
nous a chaleureusement accueilli pour la première fois en
2013 et à Alès dont le Pôle Mécanique est une étape
incontournable du Dark Dog Moto Tour.
200 pilotes seulement auront rendez-vous à Saverne
le 27 septembre pour le départ de ce 12ème
et dernier Dark
Dog Moto Tour grand format.
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Kawasaki, Aprilia, BMW, Honda,
Suzuki, Bimota, Buell … Les arrivées de
Sylvain Barrier et Jeremy Guarnoni en
plus des engagements de Loris Baz,
Fabien Foret et Sylvain Guintoli… Si les
constructeurs et les pilotes français se
font rares en MotoGP, ça ne semble pas
être le cas en WSBK.
A l’aube de cette nouvelle saison,
analysons quelque peu les forces en
présence pour saliver encore un peu
plus du spectacle que tous ces
gladiateurs de la piste d’apprêtent une
nouvelle fois à nous offrir .
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SUZUKI GSX-R 1000
BIMOTA BB3
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Le Champion du Monde en titre a largement
dominé les trois premières journées d'essais de
l'année cette semaine en Malaisie.
Marc Márquez n'a pas hésité à attaquer dès
l'ouverture de la piste le dernier matin à Sepang et a
réussi à signer un superbe temps de référence d'1'59.533.
Profitant des températures matinales moins élevées que
celles du reste de la journée, le Catalan a battu le chrono
d'1'59.607 de Casey Stoner avec Honda et a plus tard
réalisé une très bonne simulation de course avec quinze
tours consécutifs sous la barre des 2'01.
Valentino Rossi et Jorge Lorenzo ont eux aussi
signé leurs meilleurs temps le matin et sont passés sous la
barre des 2'00 pour la première fois de la semaine, en
finissant respectivement à 0.194s et 0.333s de Márquez.
Comme ce dernier, les pilotes Yamaha ont également
travaillé sur runs longs l'après-midi afin d'optimiser leur
consommation de carburant suite à l'adoption du
règlement technique de 2014, qui impose un maximum
de 20 litres de carburant pour les prototypes Factory,
contre 21 en 2013 et 24 pour les machines qui seront
engagées en catégorie Open cette année.
Très convaincant lors des deux premières journées, Aleix
Espargaró (NGM Mobile Forward Racing) a confirmé le
potentiel de son FTR-Yamaha Open en finissant dans le
Top 4 et en étant le seul autre pilote sous les 2'00, avec
Très convaincant lors des deux premières
journées, Aleix Espargaró a confirmé le potentiel de son
FTR-Yamaha Open en finissant dans le Top 4 et en étant
le seul autre pilote sous les 2'00, avec un chrono
d'1'59.998 et seulement 0.132s de retard sur Lorenzo.
Stefan Bradl (LCR Honda) a conclu la dernière
des trois journées de ce premier Test Officiel en
cinquième position malgré une chute survenue ce matin
et devançait Dani Pedrosa (Repsol Honda), sorti de piste
en début de matinée et sixième, à 0.690 de Márquez.
Andrea Dovizioso (Ducati) a fait un important
pas en avant pour grimper à la septième place et enfin
revenir à moins d'une seconde du temps de référence
(0.837s) tandis que son coéquipier Cal Crutchlow a fini
en douzième position, à une seconde et demie du leader
et derrière Pol Espargaró (Monster Yamaha Tech3),
Andrea Iannone (Pramac Racing), Álvaro
Bautista (GO&FUN Honda Gresini) et Bradley Smith
(Tech3), onzième avec à peine plus de deux dixièmes de
seconde de retard sur son nouveau coéquipier.
Premier pilote sur RCV1000R, le prototype Open de
Honda, Nicky Hayden (Drive M7 Aspar) a signé le
quatorzième temps et fini devant Colin Edwards (NGM
Mobile Forward Racing) tandis que son coéquipier
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Mika Kallio a réalisé le meilleur
temps du Test Moto2 qui se terminait ce
jeudi à Jerez de la Frontera.
Mika Kallio (Marc VDS Racing) a terminé la
dernière des trois journées d'essais officiels de la semaine
au sommet du classement avec un chrono d'1'42.169 qui
lui permettait de battre son nouveau coéquipier Esteve
Rabat de tout juste 0.064s. Le Finlandais avait cependant
dû patienter avant de réaliser sa performance puisqu'un
épais brouillard recouvrait le circuit andalou ce matin, si
bien que les pilotes ont longtemps été contraints à rester
dans la voie des stands en attendant d'avoir une meilleure
visibilité.
Rabat avait de son côté prévu de faire une
simulation de course mais n'a pas pu la terminer en raison
de problèmes dans les changements de direction.
Toujours aussi régulier, Tom Lüthi (Interwetten
Paddock) a lui aussi fini à moins d'un dixième de seconde
de Kallio, à seulement 0.021s de Rabat, pour compléter
extrêmement disputé cette année. A l'instar de
Rabat, le Suisse n'était pas entièrement satisfait de sa
journée et a affirmé qu'il aurait aimé avoir plus de grip
un trio de tête qui promet un Championnat du Monde
extrêmement disputé cette année. A l'instar de Rabat, le
Suisse n'était pas entièrement satisfait de sa journée et a
affirmé qu'il aurait aimé avoir plus de grip pour rouler
plus en confiance.
Takaaki Nakagami et Alex de Angelis, qui avait
perdu un temps précieux en chutant mercredi, figuraient
également dans le Top 5 à l'issue de cette dernière
journée d'essais et devançaient Sandro Cortese, Sam
Lowes, décidément favori au titre de Rookie of the
Year, Lorenzo Baldassari, Xavier Siméon et Simone
Corsi.
Johann Zarco termine le deuxième des trois
Tests Officiels de la pré-saison Moto2 en quinzième
position, à une seconde du temps de référence, juste
derrière Marcel Schrötter et devant Maverick Viñales et
Nico Terol. Alex Mariñelarena, Dominique Aegerter,
Louis Rossi et Robin Mulhauser, nouvelle recrue de
Technomag carXpert, sont quant à eux 20ème, 22ème,
25ème et 33ème.
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Sylvain Guintoli nouveau leader du
Championnat, Melandri sur le podium. L’Aprilia Racing Team a vécu un excellent
week-end à Phillip Island et est reparti d’Australie en
position de force. Vainqueur en Course 2, Sylvain
Guintoli s’est emparé de la tête du classement général et
était aussi sur le podium en Course 1, lors de laquelle il
avait mené pendant une bonne partie avant de perdre du
terrain en raison d’un pneu arrière trop usé. Marco Melandri a de son côté terminé la
première épreuve sur un beau duel avec son coéquipier,
qu’il a remporté pour prendre la deuxième place, mais
est ensuite parti à la faute en Course 2 en sortant de piste
dans le virage n°4, une erreur qui mettait fin à ses
chances d’aligner un second podium.
Sylvain Guintoli : « J’étais peut-être trop confiant en
Course 1. J’étais parti très fort et à la fin j’ai perdu le
bon feeling avec mon pneu arrière. Les conditions de
piste étaient très différentes des jours précédents mais
nous avons fait du bon travail. Pour la deuxième course,
j’ai essayé de préserver mon pneu et ça a marché. Etant
donnée la façon dont s’était passé mon hiver, je ne peux
être qu’heureux de ce week-end et d’enfin revenir sur la
plus haute marche du podium. Je tiens à remercier tous
ceux qui m’ont aidé durant ma récupération, je suis un
peu fatigué maintenant mais nous allons avoir un long
break nous remettre en forme d’ici la prochaine course. »
être qu’heureux de ce week-end et d’enfin revenir sur la
plus haute marche du podium. Je tiens à remercier tous
ceux qui m’ont aidé durant ma récupération, je suis un
peu fatigué maintenant mais nous allons avoir un long
break nous remettre en forme d’ici la prochaine course.» - Marco Melandri : « La Course 1 s’est bien passée.
J’étais bien parti et ensuite j’ai pu rouler souple sur le
premiers tours afin de préserver les pneus pour la fin de
la course. La moto s’est malheureusement mise à glisser
à partir de la mi-course. Je n’arrivais pas à être incisif et
quand Eugene est passé devant, j’ai préféré me contenter
de la seconde place. En Course 2, je voulais utiliser la
même stratégie mais j’ai dû freiner plus fort que
normalement pour doubler Rea, la roue arrière a décollé
et j’ai été forcé de sortir de piste. Je suis déçu parce que
j’ai laissé s’échapper beaucoup de points. J’ai
certainement besoin d’un peu plus d’expérience pour
m’ajuster à la façon dont la moto réagit et adapter les
réglages à mon style de pilotage. Les conditions de piste
nous ont aussi posé des problèmes que je n’avais jamais
eus auparavant. Maintenant je dois essayer de maîtriser
la situation afin d’être prêt pour la prochaine course. »
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Le Français s’est imposé dans un
sprint de cinq tours suite aux chutes de
Sofuoglu et van der Mark.
De retour en Supersport cette année, Jules Cluzel
(MV Agusta RC – Yakhnich Motorsport) a écrit une
nouvelle page de l’histoire du motocyclisme dimanche à
Phillip Island en remportant la première victoire de la
marque italienne MV Agusta depuis celle de Giacomo
Agostini au Nürburgring en 1976.
La première course de la saison 2014 a été
interrompue par drapeau rouge dans le huitième tour
suite à ce que Jack Kennedy (CIA Insurance Honda) ait
été victime d’un problème technique sur sa CBR600RR,
qui a laissé s’échapper une traînée d’huile sur la piste.
Une triste fin de week-end pour l’Irlandais, qui
participait malgré une fracture à la cheville droite.
Une fois la piste nettoyée, les pilotes sont repartis pour
une épreuve réduite à cinq tours et d’abord menée par
Kenan Sofuoglu (Mahi Racing Team India Kawasaki).
Une fois la piste nettoyée, les pilotes sont repartis
pour une épreuve réduite à cinq tours et d’abord menée
par Kenan Sofuoglu (Mahi Racing Team India
Kawasaki). Le triple Champion du Monde est cependant
parti à la faute sur le deuxième tour, à l’instar de
Michael van Der Mark (Pata Honda World Supersport),
tombé quelques secondes plus tôt et seul des deux à
avoir pu repartir, en queue de peloton.
L’absence de deux des favoris à la victoire n’a
finalement pas gâché le spectacle, assuré par cinq pilotes
lancés pour un véritable sprint. Jules Cluzel s’est imposé
en devançant Kev Coghlan (DMC-Panavto Yamaha)
dans le dernier tour, tandis que Raffaele De Rosa (Core
PTR Honda) a pris la troisième place. Leader pendant
plusieurs tours, Florian Marino (Intermoto Ponyexpres
Kawasaki) a manqué le podium de justesse et terminé
devant Roberto Tamburini (San Carlo Puccetti Racing
Kawasaki).
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Se tenant au sein des prestigieux week-ends de
compétition du Championnat de France Superbike, évoluant
ainsi sur les plus beaux circuits du pays, l’EUROPEAN BIKES
est une formule qui ne cesse de croître malgré ces temps de
crise. J’ai mené ma petite enquête dans le paddock et je peinais à
comprendre le résultat ; après avoir discuté avec des jeunes
comme des pilotes plus expérimentés, participant ou ayant pris
part à cette Coupe de France, tous m’ont dit que tant qu’ils en
avaient la possibilité, ils étaient prêts à se réengager les yeux
fermés pour une nouvelle saison en EUROPEAN BIKES.
Qu’est-ce que la Coupe de France European Bikes ?
Comme son nom l’indique, c’est un championnat
national qui ne dispute qu’avec des motos de marque
européenne. Notez qu’à l’heure où les 4 cylindres japonais
semblent régner en maître sur la catégorie des hypersports, le
pari était plutôt osé. Culoté certes mais payant puisque la
formule ne cesse d’être de plus en plus plébiscité par ses acteurs
comme ses spectateurs. Mais pourquoi donc, j’ai toujours du mal
à comprendre ….
Une organisation structurée et professionnelle au sein de
laquelle règne les valeurs fondamentales et historiques de
l’esprit motard. Chacun vient avec son idée, ses ambitions mais
tout le monde y trouve son compte. Faire les choses
sérieusement sans se prendre au sérieux comme me le dit
souvent mon coach de toujours. C’est ça la recette !
Des pilotes prêts à s’entraider si besoin est, un fairplay
et un esprit sportif en piste pour de saines passes d’armes sous
les yeux ébahis des spectateurs qui ne rateraient sous aucun
prétexte le départ de la course d’European Bikes. Un niveau
élevé en piste, des motos bien préparées et en bon état, une
organisation au top dans une structure désormais bien rodée,
voilà quelques-uns des aspects qui participent à la réussite de la
les yeux ébahis des spectateurs qui ne rateraient
sous aucun prétexte le départ de la course d’European
Bikes. Un niveau élevé en piste, des motos bien préparées et
en bon état, une organisation au top dans une structure
désormais bien rodée, voilà quelques-uns des aspects qui
participent à la réussite de la formule gagnante.
Le confort des pilotes n’est jamais oublié non plus
puisqu’avec le concours de ses fidèles partenaires (Pirelli,
AccessSBK, ENI, Ixon, Desmo, Expotent, Afam, AMA
Assurances, Boxer, FMC Brembo, Ducati, Moto
Webzine …), Thierry CAPELA et son équipe offre à ses
chevaliers des temps modernes un ostéopathe mis
gratuitement à disposition au niveau de la semi-remorque de
l’organisation. Avec le concours de Ducati, les pilotes de la
marque italienne pourront participer au Challenge Ducati
(voir modalités sur le site internet Ducati France). Les
animations ne sont pas en reste non plus puisque Pirelli
mettra cette année en jeu non plus 6 mais une dotation
exceptionnelle de 12 pneus attribués par tirage au sort aux
différents pilotes de la Coupe de France European Bikes.
Le manufacturier transalpin ne s’arrête pas là puisqu’il
proposera à tous les participants les services de ses
techniciens et des prix réduits et contenus pour les achats de
pneus au camion ; sans compter que dans ces conditions, le
montage et l’équilibrage restent gratuits. Une ambiance
festive, de la compétitivité en piste, un état d’esprit sain et
valeureux, une sportivité à toute épreuve … Qu’attendez-
vous pour venir nous rejoindre ? Pour plus de
renseignements, rdv sur le site officiel de la Coupe de
France European Bikes http://www.european-bikes.com/
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1 111 motos au départ. Une météo changeante
(grêle, pluie, vent et même soleil). Une course à
suspense, un vainqueur jeune et ému : l’Enduropale
2014 n’a pas déçu.
A 23 ans, Adrien Van Beveren a enfin touché son
grâle. En remportant dimanche après-midi son premier
Touquet, le pilote nordiste, originaire de Racquinghem,
tient sa récompense et le titre de Champion de France
des Sables 2013-2014. « Ce n’est pas le plus beau
Touquet que j’ai fait, mais c’est le plus beau jour de ma
vie », lance-t-il. « C’est fabuleux, j’ai du mal à réaliser,
c’est tellement de travail. J’ai appris que rien n’est
jamais acquis, mais qu’il faut toujours y croire. Cette
année, mes larmes de bonheur effacent mes larmes de
tristesse de l’an dernier ».
Profitant d’un arrêt-ravitaillement de moins que
son principal rival, Antoine Méo, Adrien Van Beveren a
su s’imposer avec panache. Auteur du holeshot mais
contraint à subir la domination de son compatriote
Richard Fura avant le crash de ce dernier, Adrien Van
Beveren tombera sur le redoutable Antoine Méo.
Le quadruple Champion du Monde d’Enduro
restera plus de 2h30 en tête de l’épreuve avant le
ravitaillement de trop !
Le Belge Steve Ramon terminera à la 3e place devant
l’autre animateur de l’Enduropale, Arnaud Degousée
Le quadruple Champion du Monde d’Enduro
restera plus de 2h30 en tête de l’épreuve avant le
ravitaillement de trop !
Le Belge Steve Ramon terminera à la 3e place
devant l’autre animateur de l’Enduropale, Arnaud
Degousée, alors que les deux têtes d’affiche, Jean-
Claude Moussé et Milko Potisek terminent aux 5e et 7e
places.
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Voilà le genre de réflexion que pourrait faire un
propriétaire de V-Rod tellement cette moto est atypique.
Bon, essayer une Harley, en général tout le
monde aime, soyons honnêtes, que celui qui n’a jamais
eu envie de frimer à la terrasse d’un café en contemplant
ces 300kgs de métal et d chrome lève le doigt. Avec la
V-Rod c’est différent, à première vue on retrouve tout de
suite l’origine de la moto mais ici pas de chrome, pas de
large guidon encore moins de garde-boue enveloppant,
c’est bel et bien une Harley mais quelque chose a
changé.
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Un petit tour du propriétaire et je m’assoie
dessus, ça y est j’ai trouvé, c’est un dragster ! Je
m’imagine déjà sur une piste américaine guettant « le
sapin de Noël » pour pourrir tout ce qui démarre autour
de moi. Mon petit burn pour chauffer le pneu, bon sang
je ne l’ai pas fait. Mon partenaire de route me sort de
mes rêves : « pour partir il faut tourner la clé et allumer
le moteur à défaut d’allumer le feu ». Ce type est trop
terre à terre, il me déçoit !
Néanmoins, je lance quand même le moteur qui
s’ébroue dans un bruit caractéristique des Harley avec
les vibrations en moins ou si peu, en effet cette moto ne
tremble quasiment pas ; c’est un peu surprenant pour
une machine de Milwaukee ; vous me direz maintenant
qu’ils fabriquent des motos refroidies à eau, tout se perd
mon bon Monsieur .
Bras et jambes tirés vers l’avant, pour un gabarit
d’1m70 (la taille idéale pour un homme, si, si !), je
regrette un peu cette extension extrême de mes
membres, qui je ne le sais pas encore, vont être mis à
rude épreuve lors des accélérations. Renseignements
pris : on peut adapter des commandes aux pieds plus
reculées, pas tout à fait européennes mais beaucoup
moins contraignantes pour les moins d’1m75.
Bien calé par la forme de la selle très incurvée, les
jambes fléchies sur le sol, rien d’étonnant, avec une
hauteur de selle de 675mm, on a l’impression que la
moto peut se tenir droite toute seule grâce au très
imposant pneu arrière de 240mm mais ce n’est qu’une
impression, je vous déconseille d’essayer !
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Le bruit du moteur est de bon ton avec une
sonorité virile mais néanmoins civilisée. En ville il
faut bien reconnaître que j’étais un peu timide pour
passer les ronds-points, l’importance du pneu
arrière me faisant craindre de ne pas pouvoir
tourner ou alors de carrément tomber. Point de cela,
la Night Rod se montrant assez maniable pour une
telle machine, on s’enhardit à franchir ces fameux
ronds-points de plus en plus vite et sans avoir
l’aisance d’un roadster classique, notre Harley se
sort fort bien de la circulation urbaine aidée en cela
par une très faible hauteur de selle qui met le
conducteur en confiance.
Passé la barrière de péage et le regard des
automobilistes vous prenant pour Mad Max,
l’autoroute s’ouvre à nous et comme dans la plupart
des cas sur une moto, on s’ennuie ! Certes on est
confortablement assis dans la selle mais la position
imposée par le guidon et les repose-pieds très
avancés fatiguent rapidement le pilote si ce dernier
veut tenir une vitesse de croisière de 130km /h, le
petit saute-vent installé au-dessus du phare ne
faisant pas grand-chose.
Nous sortons de l’autoroute pour attaquer les
nationales et départementales chères aux motards. Sortant
d’un petit village nous prenons une longue ligne droite
débouchant sur une série de virages et c’est là que je me
suis transformé ! Tel Monsieur Hulk qui voyait ses
muscles grossir à exploser ses vêtements, je me suis
retrouvé avec un blouson aux mouches trop courtes et un
pantalon qui crevait d’envie de se transformer en
bermudas : P… .. ! elle accroche c’est incroyable, « une
véritable usine à sensations » écrivait un confrère, il avait
trouvé la parfaite définition de cette moto. Première,
deuxième, troisième, elle pousse encore et encore,
l’aiguille du compte-tours fonce vers la zone rouge et le
collègue qui roulait avec moi sur une sportive japonaise
bridée à 100cv m’avoua s’être fait surprendre et avoir dû
s’employer à bien essorer la poignée lui aussi pour me
dépasser. C’est la première fois que je me fais ce genre de
réflexion sur une Harley.
Enthousiasmé par son moteur on se prend au jeu et
sans employer le mot d’attaque, on peut enrouler très
sérieusement avec notre Night Rod spécial, d’autant plus
que la tenue de route est très saine dans les petits coins
comme dans les grandes courbes.
Le freinage sans être exceptionnel est très correct et
contribue au climat de confiance que l’on a sur la moto. Il
faut tout de même accompagner la moto avec son corps
lors de la mise sur l’angle et faire attention à la garde au
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Le freinage sans être exceptionnel est très
correct et contribue au climat de confiance que l’on a
sur la moto. Il faut tout de même accompagner la moto
avec son corps lors de la mise sur l’angle et faire
attention à la garde au sol limitée d’où l’utilité de sortir
son buste pour conserver ce rythme rapide mais quel
plaisir, le couple de 11,5mkg à 6.750 tours vous
propulse d’un virage sur l’autre avec délectation.
Certes la Harley n’est pas à comparer aux
roadsters classiques et plus sportifs mais bien menée
elle en étonnera plus d’un.
Petit bémol, c’est une moto de célibataire, le
passager est très mal assis avec aucun point où se tenir
et seul, l’amour démesuré de votre compagne pour vous
la fera tenir en selle, à condition d’être gentil avec la
poignée des gaz !
En conclusion voilà une Harley Davidson bien
difficile à classer : pas tout à fait custom relax, pas non
plus roadster énervé, encore moins GT, certainement
pas sportive mais une pincée de sel de chacune, ce qui
rend cette moto atypique et terriblement attachante !
Petit bémol, c’est une moto de célibataire, le
passager est très mal assis avec aucun point où se tenir et
seul, l’amour démesuré de votre compagne pour vous la
fera tenir en selle, à condition d’être gentil avec la
poignée des gaz !
En conclusion voilà une Harley Davidson bien
difficile à classer : pas tout à fait custom relax, pas non
plus roadster énervé, encore moins GT, certainement pas
sportive mais une pincée de sel de chacune, ce qui rend
cette moto atypique et terriblement attachante !
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DIMENSIONS
Longueur 2,440 mm
Hauteur de selle, 675 mm
Garde au Sol 115 mm
Angle de Chasse 34
Chasse1 42 mm
Empattement1 705 mm
Dim. des Pneus – Avant 120/70ZR-19 60W
Dim. des Pneus – Arrière 240/40R-18 79V
Capacité en Huile 4.7 l
Poids à vide 289 kg
Poids - En état de marche 302 kg
MOTEUR
Moteur Revolution®, V-Twin à 60° à refroidissement liquide
Alésage 105 mm
Course 72 mm
Cylindrée 1,247 cc
Taux de Compression 11.5:1
Système d'alimentation Injection électronique à port séquentiel (ESPFI)
CHASSIS
Echappement Échappement droit avec double silencieux brossés
embouts noirs et pare-chaleur
Roues Avant Roue noire à 5 bâtons dédoublés en aluminium coulé avec ligne
orange
Roues Arrière Roue noire à 5 bâtons dédoublés en aluminium coulé avec ligne
orange
Freins 4 pistons avant et arrière
PERFORMANCE
Puissance 105 ch/78 kW à 7500 tr/min
Consommation en carburant : mixte ville/autoroute6.3 l/100 km
ÉQUIPEMENT ÉLECTRIQUE
Éclairage (selon réglementation locale) clignotants Feu de route, point mort, pression
d'huile, clignotants, diagnostics
moteur, système de sécurité, température
du liquide de refroidissement,
avertissements niveau de carburant,
ABS
Instrumentation Compteur de vitesse électronique avec
totalisateur kilométrique,
horloge sur totalisateur, double
totalisateur, jauge de carburant avec
indicateur de niveau de carburant et de
kilométrage restant, voyant de pression
d'huile, affichage des diagnostics du
moteur, clignotants LED et compte-
tours
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