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N° 48 Mars 2009 PORTRAIT : La Grange du pain, une affaire de passion DOSSIER : Formation : petits mots, grands effets Métiers 37 Le magazine de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat d’Indre-et-Loire

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Magazine de la Chambre de Métiers et de l'Artisanat d'Indre-et-Loire

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Page 1: Métiers 37

N° 48Mars 2009

PORTRAIT : La Grange du pain,une affaire de passion

DOSSIER :Formation : petits mots, grandseffets

Métiers 37Le magazine de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat d’Indre-et-Loire

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Page 3: Métiers 37

EN BREF ............................................................................................................................................

ACTUALITÉSUn second Festival des Métiers et de l’Artisanat...en pleine effervescence ! ..................................................................................................

L’aide à l’embauche pour les entreprises artisanalesLes Jeudis de la Création......................................................................................................

L’autorisation d'implantation de grandes surfacesse fera sans l'avis des artisansLe Top des Entreprises : 4 nominés, un seullauréat : l’entreprise Crété ..................................................................................................

JPOA la rencontre des maîtres d’apprentissageProjet JaponDéplacement pédagogique au Burkina Faso ....................................

PORTRAIT :La Grange du pain, une affaire de passion ........................................

DOSSIER : Formation : petits mots, grands effets ........................................................

TRIBUNEClaude Roiron, Présidente du Conseil générald’Indre-et-Loire ..........................................................................................................................................

À VOTRE SERVICEDe nouveaux conseillers économiquesà votre écoute !AGEA enfin un nouveau titre de niveau III (bac+2),dans la filière de l’artisanat. ......................................................................................

FICHE PRATIQUELois de finances : ce qu’il faut retenir desprincipales mesures fiscales ................................................................................

Erratum : Une erreur s’est glissée dans

l’édito en page 3 du précédent numéro de Métiers 37. Il

fallait lire : « … 1 350 entreprises de plus qu’il y a 10 ans… »

et non 600. Un chiffre qui démontre le dynamisme du

secteur artisanal.

N° 48 - Mars 2009

MÉTIERS 37

L’économie industrielle mondiale subit de façon brutalele contrecoup des dérives de l’économie financière etvirtuelle.

La Première entreprise de France reste encore solide etfermement appuyée sur ses valeurs de proximité, qua-lité, responsabilité et transmission des savoirs.

Le succès mondial de l’équipe de France de Handballsoutenu depuis 4 ans par l’Artisanat dont elle partageles valeurs est un encouragement à poursuivre l’effortavec ténacité, pragmatisme et pugnacité.

Au demeurant, je sais que vous êtes nombreux à res-sentir les effets de la crise, comme le montrent les son-dages.

Ne restez pas isolés, soyez attentifs dès les premiersclignotants qui vous alertent.

Nous avons mis en place un dispositif d’appui auxentreprises, au plan local au sein de la Chambre, enrelation avec de nombreux partenaires (Préfecture,Trésorerie Générale, Impôts, Banques, etc…) relaisd’un dispositif national de médiation du crédit pourles petites entreprises.

A la première alerte, un seul numéro : 02 47 25 24 50

Nous vous écouterons et vous accompagnerons sur lavoie la plus positive en fonction de votre situation.

Artisanalement vôtre.

SOMMAIRE

Cherscollègues

ÉDITO

8

9

10

11

13

14

19

21

22

4-6

13

3

Jean-Vincent BoussiquetPrésident de la Chambre de Métiers

et de l’Artisanat d’Indre-et-Loire

MAGAZINE TRIMESTRIEL ÉDITÉ PAR LA CHAMBRE DE MÉTIERS ET DE L’ARTISANAT D’INDRE-ET-LOIRE36-42, Route de Saint-Avertin - 37200 Tours - Tél : 02 47 25 24 00 - Fax : 02 47 28 40 68 - E-Mail : [email protected] - Internet : www.cm-tours.fr - Directeur de la Publication :

Jean-Vincent Boussiquet - Rédacteur en chef et régie publicitaire : Caroline Augustin - Conception : Idêka - Impression (sur papier recyclé) : Imprimerie Paul adhérent Imprim’vert -

Couverture : Sandy et Adrien Provost, La Grange du pain - Photo : Image de Marc - Crédits photos : Chambre de Métiers et de l’Artisanat - Tous droits de reproduction réservés. ISSN :

1264-8124 - Ce numéro a été tiré à 13 500 exemplaires.

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EN BREFMétiers 37 - Mars 2009

4

ZOOMLe congrès des maires, début décembre, a donné

un coup de projecteur à Hervé Debitus qui a obtenu le titre de

maître d’art et à l’entreprise

Façonnage 37 en cours de

reprise. Les nouveaux élus

locaux ont pu rencontrer ceux

de la CMA et bien sûr déguster

les chocolats réalisés et

offerts par le CFA de la CMA,

tout en participant au rituel

tirage au sort organisé sur le

stand. Le pied de colonne en pierre de Richemont, réalisé par les

apprentis CAP taille de pierre 2ème année du CFA BTP à Saint-Pierre-

des-Corps, a été gagné par Marc Hamon, maire du Liège. Paul Le

Metayer, maire de Savigné-sur-Lathan, est reparti avec un lot de dix

sous-mains offerts par l’entreprise Façonnage 37.

Une question juridique… ? Un numéro,une réponse ! Artisans, si vous avez besoin d’une infor-

mation juridique, composez le 0 820 09 78 38. Ce service, dis-

ponible du lundi au samedi de 8h à 20h, offert par votre CMA

depuis maintenant 4 ans, vous

permet d'être sûrs de vos

droits, en matière de contrat

de travail ou commercial, de

concurrence, de bail commer-

cial. Ayez le réflexe de com-

poser ce numéro indigo. Vous

obtiendrez vos informations gratuitement (hors coût de

l’appel) et rapidement. Ces conseils sont délivrés par des pro-

fessionnels du droit qui, grâce à un simple coup de fil, vous

facilitent la vie !

Bravo ! L’équipe de France masculine de handball a

vaillamment conquis son troisième titre de champion du monde en

Croatie le 1er février. Elle a ainsi porté haut et fort les couleurs de

la France et de la Première entreprise de France, qui soutient, à tra-

vers le Fonds National de Promotion et de Communication de

l'Artisanat (FNPCA), la fédération française de handball depuis

2005.

Cette victoire valorise un partenariat qui repose sur des valeurs

communes aux artisans et aux joueurs de handball : savoir-faire de

la main, confiance en l'homme et travail en équipe, passion, défi,

dépassement et volonté de gagne.

Un signe fort dans cette période difficile au niveau économique, pour encourager les 930 000 chefs d'entreprises artisanales et près de

3 millions de collaborateurs. Ces artisans exercent chaque jour pour l'économie réelle, sont reconnus mondialement pour leur savoir-faire,

forment chaque année quelque 170 000 jeunes auxquels ils transmettent leur savoir. Il leur faut courage, ténacité, innovation pour surmon-

ter le ralentissement de l'activité. Merci donc à l'équipe de France de handball de démontrer avec tant de brio que toutes ces valeurs com-

munes détiennent les secrets de la victoire !

Prix « Goût et Santé ». Professionnels de l’alimentaire,

inscrivez-vous dès maintenant à la 7ème édition du prix Goût et Santé MAAF

Assurances. Ce concours récompense les artisans des métiers de bouche

qui prévilégient, dans leur processus de fabrication, des éléments visant à

améliorer le bien-être des consommateurs, tout en préservant les qualités

nutritionnelles et la saveur de leurs produits. Un prix de 5 000 euros est

attribué à chaque lauréat dans les catégories « salé » et « sucré ». Date limi-

te d’inscription : le 30 avril 2009. Téléchargez votre dossier d’inscription

sur le site : www.maaf.fr

Contact : Communication externe, Christine Morandeau, 05 49 34 35 04

E-mail : [email protected]

A noter. Du 19 au 28

juin, les Fêtes Musicales

en Touraine vous

donnent rendez-

vous à la Grange de

Meslay pour un

programme musical

riche et varié.

Contact : 02 47 21 65 08 -

www.fetesmusicales.com

Le plaisir de travailler. C’est le thème d’une conférence organisée par Harmonie Touraine, dans le cadre de ses Soirées

Entreprises. Maurice Thévenet, professeur au CNAM et à l’ESSEC, interviendra sur ce sujet le 9 avril, à l’hôtel de l’Univers, à Tours. Cela vous

intéresse d’y participer ? L’entrée est sur invitation à demander au 02 47 31 21 61

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Métiers 37 - Mars 2009

EN BREF

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LE CHIFFREÀ RETENIR

8 677C’est le nombre d’entre-prises immatriculées auRépertoire des Métiersau 31 décembre 2008,soit 270 entreprises deplus qu’en 2007.

Le secteur de l’artisanatse répartit comme suit :• Alimentation : 1127,soit 12,98% des entre-prises immatriculées• Bâtiment : 3529 soit40,67 % des entreprisesimmatriculées• Production : 1418 soit16,34 % des entreprisesimmatriculées• Services : 2603, soit29,99 % des entreprisesimmatriculées

Les secteurs qui ontconnu la plus fortecroissance en 2008 sontcelui du Bâtiment avecun solde positif de 134entreprises et celui desServices avec un soldepositif de 92 entreprises.

Loches à Pâques. La traditionnelle " Foire de Pâques " qui s’intitule dorénavant " Loches en

fête, foire et savoir-faire en Touraine Côté Sud " se déroulera du 11 au 13 avril sur la Place de Verdun. Un

rendez-vous festif qui a pour objectif de promouvoir l'ensemble des savoir-faire économiques de la

Touraine Côté Sud. Pour identifier les entreprises appartenant au Pays, une structure de 700 m² regrou-

pera les institutions et les entreprises.

Artisans du Pays Touraine Côté Sud, cette manifestation est la vôtre et vous pouvez bénéficier d'une

aide financière importante pour votre stand.

Contact : service animation de la ville de Loches, 02 47 91 19 57

EEA comme Encadrant d’EntrepriseArtisanale. Cette formation rencontre un vif succès puis-

qu’elle accueille, depuis septembre 2008, 110 stagiaires répartis sur

4 modules courts, en soirée ou en journée, à un tarif intéressant.

Cette formation répond aux motivations des stagiaires : évoluer

dans leur métier sur un poste de management ou d’encadrement

d’équipe, maîtriser ou appréhender la gestion de l’entreprise, pré-

parer la création ou la reprise d'une entreprise.

Le module « Gestion » est le plus suivi. Au programme : savoir

gérer l’entreprise, prendre les bonnes décisions en fonction de son

analyse financière, lire son bilan…

Contact : Annick Massina, 02 47 25 24 29

www.cma37.fr C’est le nouveau nom du site internet

de votre Chambre de Métiers et de l’Artisanat. Mis en ligne il y a un

peu plus d’un an, ce site, depuis, s’est développé, offrant de nou-

velles rubriques et de nouveaux services. Il répond à toutes les

questions utiles à votre entreprise et vous dirige, si besoin est,

grâce à son système de liens, vers l’organisme qui peut vous aider.

Contact : Caroline Augustin, 02 47 25 24 07

Un CAP Boucher pour adultes est proposé

pour la deuxième fois par la CMA. Dès le 7 septembre, ce sont

12 candidats qui entameront une formation en alternance d’une

durée de 10 mois au métier de boucher. Cette formation répond

au manque de repreneurs dans

les métiers de bouche. Elle aura

lieu au CFA de la Chambre de

Métiers et de l’Artisanat à Joué-

lès-Tours et intègrera, en plus du

programme habituel, des cours

de charcuterie et un module de

préparation à la reprise d’entre-

prise. Nous recherchons, dès

maintenant, des stagiaires et des

artisans bouchers charcutiers

prêts à les accueillir une semaine

sur trois.

Contact : Amélie Cibert,

02 47 25 24 61

Concours national de la Créationd’Entreprises Alimentaires. Vous avez un projet

agroalimentaire innovant ? Vous êtes créateurs d’entreprises ou

porteurs de projets innovants ? Ce prix, organisé par Agropole,

pour la 16ème édition, est doté de 60 000 euros. Clôture des inscrip-

tions au 30 avril 2009. Dossier d’inscription au 05 53 77 20 00 ou

sur www.agropole.com

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EN BREFMétiers 37 - Mars 2009

TELEX

Depuis fin 2008, les compé-tences géographiques del’AIMT 37, Association Inter-professionnelle pour laMédecine du Travail , concer-nent l’ensemble du départe-ment, incluant désormais lescantons de Bléré, Amboise,Loches et Montrésor.

Le 24 novembre 2008, HervéDebitus, verrier à Tours, a reçude Christine Albanel, Ministrede la Culture, le titre de Maîtred’Art promotion 2008. Ce titrea été attribué depuis sa créationen 1994 à 89 professionnelsdétenteurs d’un savoir-faired’excellence.

"tv.artisanat.info", la web tvlancée en novembre dernierpar le Fonds National dePromotion et de Communica-tion et de l’Artisanat, a reçu, le10 décembre le Prix Stratégiesdans la catégorie "Edition d'entreprise 2008".

Les vœux triconsulaires,Chambre d’Agriculture, CCI deTouraine et CMA ont eu lieu, le 29 janvier, à la Chambred’Agriculture.

Du 13 au 29 mars : Effervescence artisanale

• Du 18 au 28 mars : exposition Zoom’art à la SociétéGénérale, bd Heurteloup à Tours

• Les 21 et 22 mars : Portes ouvertes entreprises, CFA et musées sur le département

• 23 mars : remise du Prix Stars et Métiers à la CMA

• 29 mars : Salon du Chocolat au Parc des Expositionsde Tours

4 mai : ouverture de la Bourse de l’apprentissage

Du 8 au 17 mai : Foire de Tours au Parc des Expositions

AGENDA

6

Foire de Tours 2009. La CMA 37, soutenue par la région Centre et MAAF Assurances,

y participera pour le 26ème fois, avec à ses côtés, des artisans de l’ameublement et de l’alimentaire, du

8 au 17 mai, au Parc des Expositions de Tours. Sur l’espace Promotion de l’Artisanat, le grand public

découvrira de jeunes artisans ébénistes, tapissiers, doreurs et un guide des professions sera remis aux

visiteurs grâce au partenariat de l'UNAMA (Union Nationale de l’Ameublement).

Si vous venez de vous installer dans ce secteur, appelez le 02 47 25 24 48 (Jean-Yves Dauvillon) ou le

02 47 25 24 52 (Valérie Tieurcelin) pour candidater sur cet espace offert par votre CMA. Vous côtoierez d’autres entreprises de l’habitat qui

participent, tous les ans, à ce rendez-vous incontournable sous le grand hall ! Les entreprises alimentaires seront également présentes sous

le grand hall avec la Table de Rabelais, magnifique vitrine du savoir-faire artisanal. Au village gourmand, le public pourra se restaurer auprès

des artisans bouchers, charcutiers et boulangers présents pour la promotion de leurs métiers.

Contact : CGAD, 02 47 41 97 45

Les Métiers d’Art font salon ! Le 7ème Salon

Régional des Métiers d’Art s’est tenu du 13 au 15 février au Parc des

Expositions d’Orléans. Organisé à l’initiative du Conseil régional, en

partenariat avec les Chambres de

Métiers et de l’Artisanat du Centre. Ce

salon a rassemblé 140 ateliers des

Métiers d’Art de la Région Centre dont

30 d’Indre-et-Loire. Cette année, les

métiers du verre faisaient la « une » de la

manifestation qui également a accueilli

les formations régionales Métiers d’Art.

C’est dans ce cadre que Marie-

Madeleine Mialot, Vice-présidente du

Conseil régional a remis le Prix régio-

nal SEMA (Société d’Encouragement

aux Métiers d’Art) catégorie « Métiers de Tradition », à Sylvain Bulot

(atelier SNBE) à Richelieu (37), lauréat 2008, pour la réalisation

d’une table en marqueterie de style Louis XIV.

Attention danger ! Le ministère de

la santé lance une campagne de communication

sur les dangers du monoxyde de carbone, gaz invi-

sible, inodore, toxique et mortel.

Conseils et précautions sont donnés sur les

sites internet suivants : www.inpes.sante.fr et

www.logement.gouv.fr

Quelles formations envisager de Marsà Juin ?

Les incontournables : • L’informatique en toute simplicité : 8 jours• Faire sa comptabilité de A à Z : 12 jours• La réglementation du travail : 3 jours• Créer son site Internet : 2 jours• Maîtriser les techniques de vente : 3 jours ou6 soirs• Chiffres clés de l’entreprise : 3 joursLes plus : • Logiciel APIBAT Batigest : 3 jours• Faire connaître son entreprise : 3 jours• Affirmation de soi : 3 jours

• Gestion du temps : 3 jours• Calculer son prix de revient : 2 jours ou 4 soirs• Logiciel EBP Bâtiment : 3 joursTarif artisan/conjoint : entre 36 € et 133 € la formation.8 participants maximum.Contact : Jennifer Boutet, 02 47 25 24 36

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ACTUALITÉSMétiers 37 - Mars 2009

ÉVÉNEMENT

Zoom’art : gros plan sur les métiers d’artDu mercredi 18 mars au samedi 28 mars

Venez découvrir ou redécouvrir les entreprises ayantconcouru au prix SEMA 2008 " Métiers de la Tradition " lorsde l’exposition prévue du mercredi 18 mars au samedi 28mars à la Société Générale, boulevard Heurteloup à Tours.Dans ce même lieu, sera remis à Sylvain Bulot, le prixdépartemental SEMA.

Journées Portes OuvertesSamedi 21 et dimanche 22 mars

Ex « Journées des Métiers », cet évènement regroupe cetteannée 180 entreprises artisanales réparties sur l’ensembledu département, 12 CFA et 2 musées.Les entreprises ouvriront leurs portes au grand public etproposeront des visites de laboratoires et de chantiers,

des démonstrations de savoir-faire etdes dégustations.Les 12 CFA accueilleront les jeuneset leur présenteront les formationsdu secteur, le samedi uniquement.Les musées proposeront une ani-mation spéciale.

Nouveauté cette année : l’anima-tion collective sur Langeais et sesdifférents pôles avec :• un marché des artisans de l’alimen-taire aux Halles le samedi,• le château de Langeais qui pro-

posera un pôle de restauration du patrimoine ancien(avec des professionnels du bâtiment, l’échafaudagemoyenâgeux...) et la démonstration de métiers dont lestechniques ont été conservées depuis le XVème siècle (reliu-re, enluminure, calligraphie, tapisserie...)• une animation autour autour de l’éco-construction chezFrancis Gouas, maison des Trois Rois, face au château deLangeais, tout le week-end• des artisans céramistes, potiers qui travailleront la terre,chez Patrick Caballero, sur le site de la Rouchouze • une expositions sur la boutonnerie de la ville, visible àl’office du tourisme ainsi qu’une vidéo des vieux métiersde Langeais

• 2 visites commentées de la ville à 14h30 et 16h30...Le programme de 28 pages sera disponible à la CMA (02 47 25 24 08), dans les mairies, les offices de tourisme,les bureaux de Poste, dans la NR du samedi 14 mars et du vendredi 20 mars et enfin, sur le site de la Chambre :www.cma-37.fr

Prix départemental " Stars et Métiers "Lundi 23 mars à 18h à la CMA, salle de Conférences.

Ce prix, organisé par la Banque Populaire Val de France,récompense les entreprises particulièrement dynamiquesdu département, distinguées pour leur réussite en matièred’innovation, de savoir-faire et de dynamique commerciale.En ce même début de soirée, est prévu un coup de pro-jecteur, sur les entreprises qui se sont distinguées en 2008lors notamment du Top des Entreprises et de Graine deTalent...

Salon du chocolatDimanche 29 mars, de 10h à 19h,hall B du parc des expositions deTours.

Un dimanche 100 % pur beurre decacao avec les pâtissiers chocolatiersde la région Centre, réunis à l’initiati-ve de la CMA et du Rotary ClubTours Sud...Les bienfaits du chocolat, Le choco-lat show, Tourne la page chocolat,les Chococuistos, la Table deRabelais, Si le chocolat m’étaitconté, Le chalenge « Talentd’Artisan », les Mariages insolites,Cap chocolat et Avenir chocolat,les Chocochances et les Perles dechocolat, autant d’animations àne pas manquer autour des 23chocolatiers réunis pour présen-ter leur métier et le chocolatsous toutes ses formes.

Pour toute information : service communication,02 47 25 24 46 - e-mail : [email protected]

Du 13 au 29 mars, l’artisanat d’Indre-et-Loire, vous offre, dans le cadre de laSemaine Nationale de l’Artisanat, un programme riche en rendez-vous variés,à l’image de ce secteur ! Vivez ces jours au rythme de ces opérations qui traduisentl’énergie de la Première entreprise de France. A goûter, sans modération !

Un second Festival des Métiers et del’Artisanat... en pleine effervescence !

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Page 9: Métiers 37

Un festivaldépartemental

Pour les journées portes ouvertesfaites votre circuit dans les entreprisesdes communes indiquées ci-dessous

Nos remerciements aux communesqui apportent leur soutien à ce festivalet aux partenaires qui nous accompagnentdans la promotion de l’artisanat

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ACTUALITÉSMétiers 37 - Mars 2009

LÉGISLATION

10

Pour bénéficier de l’aide il faut :• Etre une TPE, c’est-à-dire compter moins de 10 salariésdans l’entreprise, au 30 novembre 2008. Ce chiffre s’en-tend en équivalent temps plein, hors apprentis et contratsaidés, et en moyenne sur les onze premiers mois de l’année2008

• Etre éligible à la réduction générale sur les bas salaires(art. L.241-13 du code de la sécurité sociale).

• Avoir embauché un ou plusieurs salariés à compter du 4décembre 2008, à un salaire inférieur à 1,6 fois le SMIC.

• L’embauche peut être à temps plein ou à temps partiel,en CDI ou en CDD de plus d’un mois.

• Un renouvellement de CDD pour plus d’un mois ou

encore la transformation d’un CDD en CDI à compter du 4 décembre 2008 donnent aussi droit à l’aide. Les contratsd’intérim ne sont en revanche pas éligibles.

• Ne pas avoir procédé à un licenciement économique surle poste pourvu par l’embauche dans les six mois qui pré-cèdent.

• Ne pas avoir réembauché un salarié dont le contrat a étérompu dans les 6 mois qui précèdent lorsque la rupture estintervenue après le 4 décembre 2008.

Cette aide est cumulable avec les exonérations de chargesexistantes (loi Fillon).

Pour en savoir plus : service emploi, 02 47 25 24 65 ouwww.entreprises.gouv.fr/zerocharges

Chefs d’entreprise, sachez que dans le cadre du plan de relancede l’économie, a été mise en place, pour l’année 2009, une aideexceptionnelle qui permet d'exonérer totalement de chargespatronales toute embauche réalisée au niveau du SMIC depuisle 4 décembre 2008. Elle concerne tous les salariés embauchésà un niveau de salaire compris entre le SMIC (où l’aide estmaximale) et 1,6 fois le SMIC, ce qui couvre la plupart desembauches des TPE.

L’aide à l’embauche pourles entreprises artisanales

Pour développer cette action d’information et pour répondre aux interrogations des créateurs, la CMA, depuisdécembre 2008, propose deux réunions supplémentaires et a ainsi lancé « les Jeudis de la Création ».Ces réunions sont gratuites, elles ont lieu tous les jeudis, de 13h30 à 17h30, sur un des 4 thèmes suivants :

Les étapes de la création• le marché• le plan de financement• l’étude de la rentabilité• les statuts d’entreprise• le statut social de tra-

vailleur indépendant.

Les questions clés de lareprise

• l’évaluation d’un fonds• les éléments clés d’une• reprise• le cadre juridique de la

reprise• les financements• les statuts.

En savoir plus sur monRégime Social Indépendant• l’organisation du régime• les prestations sociales• les cotisations.

Le statut de l’auto-entrepreneur • la présentation du statut• les avantages et les

inconvénients• les simulations• les modalités de déclara-

tion.

Pour participer à ces réunions, il faut obligatoirement s’inscrire au préalable, auprès du secrétariat de l’accueil création,ou par téléphone au 02 47 25 24 50.

Les Jeudis de la CréationDans le cadre des actions d’accompagnement des créateursrepreneurs, la CMA organise, depuis de nombreuses années,des réunions d’information création et reprise d’entreprises.

RENDEZ-VOUS

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Page 11: Métiers 37

ACTUALITÉSMétiers 37 - Mars 2009

11

L’autorisation d'implantation de grandes surfacesse fera sans l'avis des artisans

Depuis la loi « Royer » en 1973, les représentants socio-professionnels - dont les Chambres de Métiers etde l'Artisanat - avaient la possibilité de faire valoir leur position vis à vis des conséquences éventuelles detout projet d'implantation ou d'extension commerciale. Ce n’est plus le cas.

Avec la mise en application au 1er janvier 2009 de la Loi deModernisation de l'Economie, les conditions d'implanta-tion de grandes surfaces se voient très largement assou-plies avec un relèvement du seuil de déclenchement desprocédures d'autorisation des magasins qui passe de 300 m2 à 1 000 m2.

De plus, la composition de la commission compétente estfortement remaniée. Les exigences européennes imposentque les concurrents éventuels du demandeur n'aient pas à seprononcer (aussi, en est-il des représentants de l’artisanat).

Les décisions d'autorisation reposeront désormais sur descritères de qualité urbanistique et de développementdurable, excluant la prise en compte d'un besoin écono-mique, d'une demande du marché et surtout d'éventuellesretombées négatives sur le tissu commercial ou artisanalexistant.

La CMA37 ne peut que regretter ces nouvelles orientationsqui réduisent à néant tout le travail engagé depuis des

années, en vue de pré-server l'équilibre entreles différentes formes dedistribution sur notredépartement.

La CMA37 n'a jamais fait d'opposition systématique,chaque dossier faisait l'objet d'une analyse techniquedétaillée avant la prise de décision par le Bureau.

Sur les deux dernières années, pour un total de 70 dossiersinstruits, la CMA37 a donné son accord sur 37 projets, s'estabstenue pour 11 d'entre eux et ne s'est opposée à leurréalisation qu'à 22 reprises.La Commission Départementale d'Equipement Commercial(CDEC) a manifesté une position beaucoup plus soupleque la CMA ne l'aurait souhaitée (63 accords pour 7 refus,103 000 m2 acceptés pour 5 700 refusés).Quelques dossiers particulièrement dommageables pourl'Artisanat, en particulier dans le secteur alimentaire, ont puêtre repoussés, sur la base de l'ancienne réglementation.

LÉGISLATION

Le Top des Entreprises : 4 nominés,un seul lauréat : l’entreprise Crété

Christophe Druais, pour l’entreprise de couverture Crété, avenue duDanemark à Tours Nord, est le lauréat du « Prix de l’Artisanat » organisépar la Chambre de Métiers et de l’Artisanat, dans le cadre du Top desEntreprises. Ce rendez-vous annuel orchestré par la Nouvelle Républiqueen décembre, met à l’honneur les entreprises du département.

Le Prix de l’Artisanat, décerné pour la sixième fois, permetde donner un coup de chapeau à des chefs d’entreprisesartisanales qui ont développé leur entreprise en s’attachantà la gestion mais également aux ressources humaines et à latransmission du savoir-faire par l’apprentissage.

Quatre entreprises ont été nominées dans chaque catégorie :• dans la catégorie alimentaire : Touraine jus de pommes, fabrication de jus de pommes,Yeli Azaud et Xavier Landais à Azay-Le-Rideau• dans le bâtiment : Christophe Druais, couverture à Tours Nord

• dans la production : SNBE, Sylvain Bulot marqueterie à Richelieu• dans les services :Pascal et Christophe Rabot, réparation vente de matérielsd’espaces verts et motoculture à Amboise.

Christophe Druais (au centre),de l’entreprise de couverture Crétéet le responsable technique Albert

Ludéna en compagnie de GérardBobier, Vice-président de la CMA

Concourez vous aussi au Top 2009 de l’Artisanat.Dès septembre, la CMA 37 vous adressera un dossierde candidature.Contact : Catherine Meslard-Hayot, 02 47 25 24 53

TROPHÉE

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ACTUALITÉSMétiers 37 - Mars 2009

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Samedi 20 mars, dans le cadre des Portes Ouvertes du Festival Effervescence, le CFAde la Chambre accueillera petits et grands, jeunes et adultes, venus découvrir les for-mations du CFA, de 9h à 17h.Les conseillers de la Bourse de l’Apprentissage informeront collectivement les jeunessur ce qu’est l’apprentissage lors de séances d’une durée d’une heure prévues à 10h,11h, 12h, 14h30, 15h30, 16h30.Egalement, au programme :

• Visite des laboratoires, salons et ateliers, animés par les apprentis• Exposition du projet de restructuration architecturale du CFA• Exposition de sculptures d’apprentis au foyer socio-éducatifEnfin, comme la convivialité est une valeur chère à l’artisanat, un apéro jazz sera proposé au public aux alentours de midi.Pour plus d’information : 02 47 78 47 00

Journées Portes Ouvertes

Le CFA a mis en place, pour la rentrée 2008/2009, une démarche innovante derencontres au niveau des unités de métiers entre les maîtres d’apprentissagedes apprentis et les formateurs. L’objectif est de permettre un rapprochementCFA/entreprise, de présenter la formation des apprentis, le projet pédagogique,la filière... Ces rencontres sont d’avantage axées sur la dimension métier quesur celle du diplôme.Tous les maîtres d’apprentissage d’un même métier sont invités, quel que soit lediplôme préparé, ce qui permet de faire un travail de fond sur la relationCFA/entreprise.Ces réunions ont donné lieu à des rencontres avec, notamment, l’Inspecteur del’Education Nationale, les Présidents nationaux ou régionaux des OrganisationsProfessionnelles, les Conseillers de l’Enseignement Technique, les Permanencesd'Accueil d'Information et d'Orientation (PAIO)...

A la rencontre des maîtres d’apprentissage

Le CFA de la CMA poursuit ses formations en direction d’un public japonais.Cette année, outre une section en pâtisserie, certains jeunes sont venus duJapon pour suivre des formations en boulangerie et en traiteur. Par ailleurs, le 6 avril, le CFA accueillera une classe de pâtissiers japonais.Dans leur cursus de formation, ces jeunes débutent leur 2ème année de for-mation par une immersion de trois mois au CFA.Ces deux actions sont menées en étroite collaboration avec l’école de for-mation tourangelle Tours-Langues.

Projet Japon

Un groupe d’apprentis en BTS AVA et leurs formateurs viennent de termi-ner une action solidaire. Ils avaient pour mission de restaurer sept véhi-cules : trois pour des dispensaires du département de Bané au BurkinaFaso, et quatre pour l’association locale « Tempelga » qui effectue du tou-risme solidaire.Les véhicules sont bien arrivés à destination dans les temps. Les apprentisont effectué un tutorat sur place pour les sept jeunes qui auront la chargedu suivi et de l’entretien des véhicules. Expérience forte pour ces appren-tis qui ont vécu, du 22 novembre au 8 décembre, au rythme de la vie quo-tidienne africaine. Ils préparent actuellement le bilan de cette opération,prévu le 26 mars dans les locaux du CFA de la CMA 37.

Déplacement pédagogique au Burkina Faso

CFA

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Adrien et Sandy portaient dans leur cœur et leurtête le concept de leur première boutique : uneambiance campagnarde, un ancien buffet enguise de comptoir, une cordelière pour séparerles produits de la clientèle, du bio, du levain natu-rel pour l’essentiel de la production et, pourséduire les habitants, notamment les “rurbains”qui peuplent la région, au moins quinze sortes depains chaque jour : le Petit Rouziers, le pain deLoire, le pain de ferme, la tourte aux alouettes…Les gâteaux ne sont pas oubliés, mais Adrien achoisi de ne réaliser lui-même que la “pâtisserieboulangère”, à base de crème pâtissière, maisaussi des tartes et autres douceurs, bien sûr : “Jesuis boulanger et je tiens à ce que le client lesache”. Sandy, titulaire d’un BTS assistante de ges-tion, confirme ce choix : “Nous voulions imposerce type de pâtisserie, ce qui constituait un grandchangement pour la clientèle ; c’était même unchallenge, et cela s’est très bien passé”.Pour répondre à toutes les demandes, Adrien passecommande à des collègues qui lui fournissent leschocolats. Il informe la clientèle de l’origine de cesproduits : “C’est une question de confiance. C’esthyper important d’être transparent !”. Le résultat est là : “Nous avons commencé en août2007 à deux, et pensions le rester... Mais le chiffred’affaires, trois fois plus élevé que prévu, nous aamenés à recruter à l’automne un boulanger etune vendeuse”.

Un parcours d’excellence

C’est leur meunier qui les a orientés vers cette affaire à céder, implantée à Rouziers il y a environvingt ans, selon la volonté d’une quarantaine d’habitantsréunis dans une SCI propriétaire des locaux. Les nouveaux occupants ont trouvé leur bonheur : la boutique pouvait accueillir leur projet et l’équipementétait satisfaisant, récemment complété pour faire face à lacroissance. Le potentiel de développement, à 15 km deTours, leur a tout de suite sauté aux yeux, et toute la famillea accepté de donner la main pour rénover les lieux en troissemaines. Adrien, le Sarthois, poursuit ainsi un parcours d’excellence :après son BEP au CFA du Mans, il a choisi le compagnon-nage en 1997 “pour pousser le métier au maximum”.

Titulaire d’un brevet de maîtrise, Compagnon du Devoir, il affiche six années d’une expérience acquise au coursde son Tour de France qui l’a mené à Paris, Tours,Bordeaux, Marseille, Strasbourg, Angers : 11 mois danschaque ville à faire du pain, des pièces artistiques et de laformation auprès des futurs compagnons. “ Le compa-gnonnage, c’est en effet bien plus qu’une école. On nousdonne l’amour, la passion du métier. On nous lance desdéfis. Nous devons nous dépasser et offrir le meilleur denous-mêmes. ” A Rouziers, Adrien Provost ne conçoit pasle métier autrement.

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Compagnon boulanger, Adrien Provost s’est fixé à Rouziers-de-Touraine, dans une boutique façonnée avec sacompagne Sandy, dans les moindres détails. La Grange du pain est née d’une expérience exceptionnelle auservice d’une passion intacte.

Le concept de boulangerie imaginé par Adrien Provost et Sandy rencontre le succès.

La Grange du pain,une affaire de passion

PORTRAITMétiers 37 - Mars 2009

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FORMATION CONTINUE

DOSSIERMétiers 37 - Mars 2009

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Formation : petits mots, grands effets

Tout ceux qui goûtent à la formation en reprennent !C’est tellement bon de se sentir plus savant, de maîtriserde nouvelles techniques pour pouvoir évoluer dans sa vieprofessionnelle et pour faire avancer l’entreprise, et derelever le nez collé au guidon...

Et si, à votre tour, vous vous lanciez ? Et si vous envisagiezde mettre en place un plan de formation dans votre entre-prise, afin de savoir enfin de quelle masse de fonds vousdisposez depuis le temps que vous cotisez, et dont voscollaborateurs – et vous-même – pourraient bénéficier...

Vous auriez peur, dites-vous, que vos salariés profitent denouveaux savoir-faire pour vous quitter ? Vous pourriezcraindre que leur absence de l’entreprise, en raison d’unstage, perturbe l’organisation, freine la production, des-serve les clients et pénalise l’entreprise ? Ou alors, peut-être estimez-vous que la formation constitue une chargetrop lourde pour votre budget ?

N’hésitez plus : les conseillères de la Chambre de Métierset de l’Artisanat vous orienteront vers le bon interlocu-teur et vous informeront des formations existantes ouqu’elles peuvent élaborer selon vos besoins spécifiques :bureautique, langues, internet, comptabilité, manage-ment, etc.Naturellement, vous prendrez aussi contact avec votresyndicat professionnel qui vous renseignera sur les for-mations spécifiques à votre métier, certaines ne devantêtre effectuées qu’auprès d’organismes particuliers(conduite d’engins, formation amiante, sécurité, etc).Pour sa part, l’OPCA (organisme de collecte) auprèsduquel vous cotisez (votre expert-comptable saura vousdonner ses coordonnées) vous répondra très précisé-ment sur les programmes qu’il peut financer.

De A à Z, voici des pistes de réflexion, des informations etdes éléments de réponse aux questions que vous vousposez.

FORMATION CONTINUE

Pas le temps ? Trop cher ? La formation, vous savez pourtant que c’est essentiel. Pour vous aider,voici, de A à Z, des explications sur tous ces sigles obscurs qui cachent des solutions.

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“ Essentielle pour conserver la confiance du client ”

Bernard Beauchet, charcutier-traiteur à Tours, est président de sa Fédération professionnelle depuis 6 ansen Touraine, et, depuis trois mois, au plan régional. “Le métier bénéficie actuellement d’une bonne image, maisil a constamment besoin d’être défendu. Pour conserver la confiance de la clientèle, c’est en particulier sur lesquestions d’hygiène que nous nous battons. Grâce à notre force d’intervention syndicale, nous sommes par-venus en ce domaine à mettre en place une base applicable par tous les professionnels. Mais nous devonsrester vigilants : il y a 20 ans, nous ne faisions que la charcuterie de base. Aujourd’hui, nous travaillonsd’autres produits, de plus en plus sensibles, tels le poisson, la volaille, les œufs, la crème fraîche… La forma-tion est essentielle, mais il revient au patron de rappeler en permanence les règles de base. “

DOSSIERMétiers 37 - Mars 2009

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A comme ...

ADEA : Assistant(e) deDirigeant(e) d’EntrepriseArtisanale (ex : BCCEA). Cette formation qualifiante- titre homologué de niveau4 (bac) - se déroule à la CMAsur deux années, à raisond’une journée par semaine.Elle permet au stagiaire, quiest souvent le conjoint collaborateur de l’artisan, de maîtriser l’ensemble destâches administratives del’entreprise.

AGEA : Assistant(e) deGestion de l’EntrepriseArtisanale.C’est une formation quali-fiante validée par un certifi-cat professionnel de niveau3 (bac + 2). Elle se dérouleen journée et en partena-riat avec le CNAM (Conser-vatoire National des Arts etMétiers). Elle s’adresse à tous ceuxqui veulent maîtriser lacomptabilité analytique, ledroit du travail et la gestion.

B comme ...Bilan de compétencesQue savez-vous faire ?Quelles sont vos aptitudes,vos atouts ? Quelle est votremotivation ?Un bilan de compétencespermet de faire le point afind’effectuer au mieux leschoix d’évolution profession-nelle. Ce bilan peut être réalisé toute l’année à laCMA, notamment, en 15 à

24 heures réparties sur deuxmois, et financé partielle-ment ou totalement par lesOPCA (lire plus loin).

C comme ...CIF : le Congé Individuelde Formation est un droitouvert aux salariés qui ontau moins 2 ans d’ancienne-té sous ce statut dont un andans l’entreprise qui lesemploie.Il offre la possibilité, sansperte de salaire, de suivreune formation indépendan-te du plan de formation del’entreprise, à titre indivi-duel. Le CIF est à l’initiative dusalarié ; il doit viser àobtenir une qualificationou un titre reconnu. Sadurée maximale est de 1 200 heures à temps par-tiel et d’un an à tempsplein.Son financement, ainsiqu’une partie du salaire,peuvent être pris en chargepar les OPCA.Le salarié doit demander àson employeur une autori-sation d’absence pour unCIF. Celui-ci ne peut la refu-ser, mais peut en reporterla date si l’absence du sala-rié dans la période souhai-tée est préjudiciable au bonfonctionnement de l’entre-prise.

D comme ...DIF : le Droit Individuel àla Formation est… un droit.Tout salarié dispose, à l’is-

sue d’une année de travail àtemps plein, de 20 heures(ou un nombre d’heurescalculé au prorata de sontemps de travail s’il est par-tiel) qu’il peut consacrer àune formation de sonchoix, avec l’accord duchef d’entreprise.Cette formation sera suiviesoit pendant le temps detravail, soit en dehors,auquel cas une allocationsera attribuée.Le salarié n’est pas tenu deconsommer les 20 heuresdès l’année achevée. Il peutcumuler ces séquences de20 heures jusqu’à un totalde 120 heures sur sixannées.Il faut que la formationchoisie en soit vraimentune (pas de cours de den-telle aux fuseaux pour unmétallurgiste !), et qu’ellevise à procurer unemeilleure employabilitéfuture, une qualification.Dans cet esprit, de trèsnombreuses offres de for-mation peuvent être rete-nues et suivies, avec uneprise en charge financièrepossible des OPCA.

E comme ...EEA : Encadrant d’Entre-prise Artisanale. Ce titrehomologué de niveau 4(Bac) s’adresse à ceux quiveulent pouvoir seconderle chef d’entreprise ou ledevenir. La formation sedéroule en journée ou ensoirée à la CMA.

F comme ...FAF : Fonds d’AssuranceFormation. Financement :

• Formation des salariés :c’est l’OPCA auprès delaquelle cotise l’employeurqui prend en charge toutou partie de la formation etdes salaires durant la forma-tion. Le chef d’entreprisedoit effectuer auprès decette OPCA une demandede financement. Il fautcompter deux mois entre lademande et le début pos-sible de la formation.

• Formation de l’artisan oudu conjoint non salarié :- pour suivre une formationcollective dispensée par la CMA, aucune démarchefinancière à mener. Le tarifpréférentiel pour les artisansest appliqué.- pour suivre une formationdispensée par un autre orga-nisme, le chef d’entreprisedoit déposer une demandeindividuelle auprès du FAFnational dédié à son secteurd’activité, au moins deuxmois avant le début de laformation.

Contacts :

FAF artisanat du bâtimentFafab : 01 49 70 85 70

FAF du secteur de l’alimenta-tion en détail : 01 44 90 88 44

FAF du secteur des métierset services : 01 45 23 48 58

Formation mode d’emploi, de A... à Zen

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G comme...GestionDe nombreux modules deformation aux différentsaspects de la gestion d’en-treprise sont organisés à laCMA tout au long de l’an-née.En 2 à 6 jours à raisond’une journée par semaine,tout artisan peut apprendreà effectuer un diagnostic deson entreprise, analyser sonactivité commerciale ou saproduction, définir unestratégie, hiérarchiser sesprojets de développement,comprendre les comptes,gérer sa trésorerie, calculerses prix de revient, etc.Les artisans du bâtiment sefamiliariseront avec deslogiciels spécifiques pourréaliser devis et factures,contrats de maintenance,fiches d’intervention, plan-ning, calcul de rentabilitéd’un chantier, etc.

H comme...Horaires de forma-tion : 9h-17h ou en soirée18h30-21h30.

I comme...Impôts : un crédit d’im-pôt a été instauré par la loidu 2 août 2005 pour lesdépenses de formation desdirigeants de PME (entrepre-neurs individuels, gérants,PDG, DG et administrateursde sociétés). Le crédit

d’impôt est plafonné à 40 heures de formation paran multipliées par le smichoraire.

J comme...Juridique : faut-il passeren société ? Quels sont lesavantages de l’EURL, de laSARL, de la SA, de la SAS ?Combien coûtera le change-ment de statut ? Quelles sontles obligations juridiques duchef d’entreprise ? Dansquelles situations engage-t-ilsa responsabilité ? Autant dequestions qui trouventréponses au cours d’uneformation d’une journée,délivrée à la CMA.

K comme...Kilomètres : les frais dedéplacement et d’héberge-ment liés à une formationpeuvent être pris en chargepar les OPCA, sous formed’une allocation forfaitaire.

L comme...Logiciels : démarrer l’informatique, découvrirou approfondir les logicielsWord (traitement de texte),Excel (tableur), Power Point(présentations animées),Publisher (création gra-phique), CIEL (facturation),EBP (gestion commerciale),EBP Bâtiment, APIBAT BATIGEST, ou exploiter vosphotos numériques, scannerun document…La CMA propose des forma-tions de jour ou en soiréepour tous ces logiciels et

bien d’autres, utilisés pourles travaux administratifscourants ou la communica-tion commerciale, la compta-bilité, le gestion, internet etle multimedia.

M comme...Management : trouverdeux ou trois journées dansl’année pour réfléchir sursa manière de diriger sonéquipe et trouver des solu-tions pour résoudre les pro-blèmes : est-ce un luxe ?Parmi ses formations trans-versales, la CMA proposeun pack ressources humai-nes : manager efficacementson équipe, piloter la for-mation de son apprenti,développer ses compé-tences relationnelles, gérerles conflits. Des modulesspécifiques au développe-ment personnel complète-ront la réflexion : gérer sonstress, son temps, s’affirmer,améliorer son image oumaîtriser ses émotions.

N comme...Non : un CIF peut êtrerefusé, ou un DIF pasaccepté, si le demandeur nerépond pas aux conditionsd’ouverture de ces droits. Ilfaut alors revoir sa copie…

O comme...OPCA : Organismes Pari-taires Collecteurs Agréés.Toute entreprise assujettieà l’obligation de participerau financement de la formation professionnelle

est tenue de verser tout oupartie de ses contributionsaux organismes créés parles partenaires sociaux,agréés par l’Etat, auxquelselle adhère, les OPCA.Elle verse sa cotisation àl’OPCA qui correspond àson code NAF, en fonctionde sa masse salariale.Pour sa contribution aufinancement du congé indi-viduel de formation (CIF),elle effectue son versementà un organisme interprofes-sionnel régional agréé à cetitre : le FONGECIF.En contrepartie, les OPCAdéveloppent des servicesde proximité au bénéficedes entreprises adhérentesou des salariés : conseil,information, aide à l’élabo-ration des projets de forma-tion… et prennent en char-ge le financement desactions de formation.

P comme...Plan de formation :c’est un ensemble d’actionsde formation des salariés,décidées par l’employeur enfonction du budget globaldont il peut disposer via sonOPCA, afin de faciliter l’adap-tation au poste de travail, lemaintien et l’évolution desemplois ou le développe-ment des compétences.

Q comme...Qualification : s’obtientavec les formations quali-fiantes qui accordent untitre professionnel (lire plusloin) ou un diplôme.

“ Formation dans l’automobile, sinon rien… ”

Jean-Marie Chastellier, préside le CNPA 37 (Conseil National des Professions de l’Automobile). Il est aussi leprésident de la COREFOR (COmmission REgionale de FORmation) et membre de la commission formation àla Chambre Régionale de Métiers et de l’Artisanat : « La formation dans notre secteur, c’est nécessaire en raisonde l’évolution technologique du métier. C’est obligatoire, notamment pour les référents techniques et lesconseillers qui travaillent dans nos entreprises. Ceux-ci doivent suivre une formation délivrée par les construc-teurs avant la sortie d’un véhicule, mais aussi après. Les ouvriers doivent également se former pour pouvoir êtreopérationnels sur tous les types de véhicules et ce, tout au long de leur vie. Dans l’automobile, si on passe à côté de la formation, on ne peut continuer d’exercer le métier ! »

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R comme...Ressources humaines :la CMA propose un accom-pagnement individuel duchef d’entreprise et de sonconjoint, sur 2 à 6 mois dont4 à 10 heures en entreprise :diagnostic, fourniture d’unoutil de gestion, construc-tion d’un plan d’action etsuivi, gestion, motivationdes collaborateurs...

S comme...Services : la CMA aide ses ressortissants à construi-re leur dossier financierpour le présenter auxOPCA, en fournissant programme et devis pourobtenir le remboursementdu montant de la formationet des salaires.

T comme...Titre professionnel :un certain nombre de for-mations permettent d’obte-nir un titre professionnelcorrespondant à des niveauxde diplômes : par exemple,4 est le niveau Bac, 3 est leniveau Bac + 2.

U comme...Universitaire : une VAE(lire ci-dessous) ou un CIFpermettent d’obtenir undiplôme universitaire.

V comme...VAE : Validation desAcquis de l’Expérience. Cedispositif permet à toutepersonne engagée dans lavie active depuis plus de

trois années, quels quesoient son âge et son niveaud’études, d’acquérir undiplôme, un titre profes-sionnel ou un certificat dequalification. C’est la recon-naissance d’un parcours. Ilfaut constituer un dossierqui montre ce que l’on saitfaire puis le présenter à un jury de validation.L’acceptation vaut obten-tion du diplôme ou titrevisé. La CMA peut vousaccompagner dans cettedémarche de VAE.

W comme...Web. Tout l’internet en unclic et quelques autresdurant deux journées destages à la CMA : utilisationdu web, vendre et acheter

sur la “ toile ”, optimiser sanavigation, créer son site…

X comme...Mettez un « X » dansla bonne case, pourvous inscrire à une forma-tion.

Y comme...Yes, you can. Vous pou-vez apprendre l’anglais ouvous perfectionner. En mati-née, après-midi ou soirée, àla CMA, notamment.

Z comme...Zen : se former aide à lerester, surtout par les tempsqui courent…

“ Je voulais pouvoir dialoguer avec le comptable ”

Ils ont créé “Aux pains gourmands “, à Montlouis-sur-Loire, en 2003. Manuelle Cuisinier,infirmière, a trouvé naturel de suivre le choix de son mari. De 7 au départ, l’effectif est passéà 20 personnes, dont 9 apprentis, et une seconde boutique ouvre à la Ville-aux-Dames.Conjointe salariée, Manuelle s’est lancée dans une formation à la comptabilité… quand elle ena trouvé le temps, seulement fin 2008 : “J’avais perçu mes lacunes, notamment pour pouvoirdialoguer avec le comptable. Aujourd’hui, je comprends, je peux faire des propositions sur lebudget prévisionnel. Prochaine étape : l’ADEA en deux ans. Un projet que j’avais depuis long-temps, mais le bébé, le travail… Depuis que l’entreprise a grossi, j’ai une responsable bou-tique et cela me permet de dégager du temps. Après, je suivrai le module “assistante degestion “, car j’ai envie de continuer. A l’intention des employés, j’affiche la liste des stages :je propose, ils choisissent. C’est simple : la CMA est mon premier interlocuteur, très bonconseiller, puis je fais la demande de financement au FAF Boulangerie “.

“ Former pour avoir du personnel, demain ”

Gabrielle Demellier est responsable d’un pressing à Amboise et membre du Bureau de laCMA, en charge de la commission formation. “La formation et l’évolution de l’apprentissagem’intéressent : j’ai d’ailleurs été formatrice vacataire à Paris dans un centre où se dérou-laient les formations au métier "entretien textile". Mais depuis une dizaine d'années, on aformé peu de gens et il est devenu difficile de trouver des collaborateurs. J’ai actuellementune salariée, une apprentie, ce qui n’est pas suffisant. Sur un plan professionnel, j’ai passé monbrevet de maîtrise pour ensuite être Maître artisan. Sur un plan personnel, je me suis enrichieavec des formations telles la “prise de parole en public”, "temps d'artisane", également par la ren-contre avec d’autres personnes des groupes de travail. Quand j'aurai une autre employéepolyvalente, et donc un peu plus de temps, j’attaquerai l’anglais, en cours du soir! “

Contact : Secrétariat Formation Continue, 02 47 25 24 74.

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TRIBUNEMétiers 37 - Mars 2009

L’artisanat compte en Indre-et-Loire, au 1er janvier2009, 8 677 entreprises, soit 270 entreprises de plusen un an, 1 200 en 5 ans, et 600 emplois supplémen-taires en un an. Il reste un secteur qui croît, et ce, dans toutes les branches et secteurs géographiques. Que vous inspire cette évolution par rapport àd’autres secteurs plus en prise directe avec l’économie mondiale, réelle voire virtuelle…

L’artisanat constitue un gisement d’emplois non délocalisablesdans des secteurs d’activités variés. Le Conseil général souhaiteagir dans un esprit de solidarité, entre les personnes et entreles territoires. Faciliter la création et le développement d’entreprises artisanales sur tout le territoire départementalest un objectif majeur pour nous qui voulons une politiquede proximité créatrice d’emplois.Par exemple, faire du tourisme un axe fort du développementde l’Indre-et-Loire induit la création d’emplois dans le secteurde l’hôtellerie-restauration. Valoriser notre patrimoine culinaireest un soutien aux métiers de bouche, qui souffrent d’uneimage qui ne correspond pas à la réalité de ces métiers auXXIème siècle. Entretenir notre patrimoine départemental ourestaurer les ports fluviaux engendrera de l’activité pour lesentreprises du BTP.Dans le secteur économique, dans un contexte de crisemondiale, nous poursuivrons notre aide à la création d’ateliersrelais et nous engageons un partenariat avec le Tribunal de commerce pour qu’il apporte conseil et expertise auxentreprises en difficulté.Par l’intermédiaire de Val Touraine Habitat (ancienOPAC37), nous soutiendrons également l’emploi au sein desentreprises tourangelles. Alors qu’il a construit seulement85 logements en 2008, notre volonté est d’atteindre au plusvite la construction de 250 logements par an, si possible dès 2009.

Les entreprises artisanales ont des marchés deproximité importants pour l’activité économique du département. Comment le Conseil général peut-il favoriser le développement des entreprisesartisanales ?

D’une manière générale, en maintenant un haut niveau d’investissements, à 114 millions d’euros en 2009 (4 millions

de plus qu’en 2008 et autant qu’en 2007), ce qui fait de luile premier investisseur public du département, le Conseilgénéral d’Indre-et-Loire soutient les entreprises artisanales.C’est à travers l’ensemble de ses investissements et des sou-tiens financiers apportés aux projets des autres collectivitéslocales que nous pouvons favoriser le développement desentreprises artisanales. J’insiste à nouveau : par l’exercice deses compétences dans des domaines aussi variés que l’actionsociale, l’économie, le tourisme, l’aménagement du territoire,la culture, l’éducation ou le sport, les actions mises enœuvre dans le département apportent des soutiens directsou indirects au développement de l’artisanat.

L’apprentissage est une forme d’éducation efficaceet intégrée aujourd’hui par les universités, lesgrandes écoles, les branches économiques… Pourautant, l’artisanat manque encore de jeunes en for-mation pour répondre aux besoins de main-d’œuvrequalifiée. Comment pouvons-nous, avec le Conseilgénéral, mieux coopérer avec les collèges pourrépondre à ce besoin ?

C’est toute la question de la formation professionnelle quiest à soulever ici. Bien entendu, dans le cadre d’une information large et complète à destination des collégiens,la présentation de l’apprentissage et de ses potentialités doitêtre faite.Le Conseil général souhaite aussi améliorer la qualificationdes jeunes grâce à un nouveau dispositif appelé « Atoutsjeunes 37 ». Ce fonds de soutien prend la forme d’une boursede 150 € mensuels attribuée aux Tourangeaux de 18 à 26 ansqui s’engagent dans une formation professionnalisante (de trois mois et plus) avec de faibles ressources. Cette aideleur permettra de se loger, de se déplacer, d’acheter leur équi-pement professionnel... pour faire en sorte que l’insuffisancede ressources ne soit plus une barrière sur le chemin vers laformation et l’emploi.Sur le plan de l’insertion professionnelle, nous signons également une convention avec la Région Centre pour augmenter sensiblement le nombre de bénéficiaires du RMIqui s’engagent dans des formations professionnelles (seule-ment 7 % d’entre eux jusque là). L’objectif est ici encore deformer une main-d’œuvre qualifiée dans les secteurs en déficit,notamment l’artisanat.

Présidente du Conseil général d’Indre-et-Loire

Les actions mises en œuvre dans ledépartement apportent des soutiensau développement de l’artisanat

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Claude Roiron

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www.groupama.fr

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Métiers 37 - Mars 2009

À VOTRE SERVICE

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AGEAenfin un nouveau titre de niveau III (bac+2),dans la filière de l’artisanat.

FORMATION

SERVICE

En tant que conjoint(e)s ou salarié(e)s de l’artisanat, vous avez effectué la formation ADEA(Assistant du Dirigeant de l’Entreprise Artisanale), ex BCCEA, de niveau baccalauréat(niveau IV) et vous souhaitez obtenir un titre supérieur, envisageable dans le cadre de laformation continue qui vous permettrait de compléter votre qualification en analysefinancière, en comptabilité analytique, en droit du travail et gestion du personnel.

Avec l’AGEA (Assistant de Gestion de l’Entreprise Artisanale), cela devient possible !

Cette formation vise à épauler le chef d’entreprise dans la gestion de ses projets.L’AGEA c’est 300 heures de formation sur un an et demi, sous forme de 6 modules, à raisond’un jour par semaine, les mardis, en dehors des vacances scolaires. L’AGEA est mis enplace grâce à un partenariat avec le Conservatoire National des Arts et Métiers (CNAM).Celui-ci permettra, par ailleurs, aux stagiaires d’envisager un véritable parcours de forma-tion puisque d’autres titres du CNAM leur seront accessibles par la suite.

Un premier AGEA s’est mis en place en septembre 2008, avec 9 stagiaires.Une nouvelle promotion démarrera en septembre 2009, les mardis, n’attendez plus pourprévoir votre formation.

Contact : Annick Massina, 02 47 25 24 29

De nouveaux conseillerséconomiques à votreécoute !

Pierre-Guy Bichot, Christine Chottin etAlexandre Legros, les nouveaux conseillers

du service du DéveloppementEconomique de la Chambre.

Christine Chottin, Alexandre Legros et Pierre-Guy Bichot ontrejoint, fin 2008, l’équipe du service du DéveloppementEconomique de la Chambre.Tous les trois sont chargés des questions liées à la création et àla reprise d’entreprises.Les deux derniers cités interviennent sur l’agglomération touran-gelle. Christine Chottin sera, quant à elle, l’interlocutrice privilé-giée des créateurs repreneurs sur le pays Indre et Cher et, sur le pays Touraine Côté Sud, ici, en soutien de l’animateur JulienBonsens.Après quelques mois d’activité à la CMA37, des missions com-plémentaires leur seront attribuées.

Contact : service développement économique,02 47 25 24 50

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L’Association Tourangelle des Experts-Comptables(ATEC) vous présente les principales mesures fiscalesissues des 2 lois de finances votées par le parlement enfin d’année 2008 : la loi de finances 2009 et la loi definances rectificative 2008.Ce qu’il faut retenir, ce sont plus particulièrement desmesures : • d’incitation à l’investissement, • d’aménagement des exonérations des plus values lors

de transmission des entreprises,• d’amélioration de la trésorerie des entreprises avec des

modalités de remboursement des créances fiscales.

• Taxe professionnelle : dégrèvement permanentLa mesure :

Il est instauré un dégrèvement permanent de TP à hau-teur de la valeur locative des nouveaux investissements.

A retenir :• Investissement réalisé entre le 23 octobre 2008 et le

31 décembre 2009• Sont aussi concernés les investissements réalisés en

location longue durée et en crédit-bail• Pas de cumul avec les dégrèvements spécifiques sauf

le plafonnement de la valeur ajoutée

• Éxonération des plus values pour départ à la retraite : assouplissement

La mesure :A compter de 2009, le délai pour faire valoir ses droitsà la retraite est porté de 1 an à 2 ans.

A retenir :Retraite prise par le chef d’entreprise 2 ans avant ou aprèsla cession de l’entreprise (au lieu de 1 an auparavant)

• Amortissement : majoration des chargesd’amortissement

La mesure :Il est institué une majoration de 0,5 point des coefficientsd'amortissement selon le mode dégressif. Ce moded’amortissement permet de majorer les premières annéesla charge d’amortissement des investissements.

A retenir :Investissement réalisé entre le 4 décembre 2008 et le 31 décembre 2009.Coefficients :• 1,75 (au lieu de 1,25)• 2,25 (au lieu de 1,75)• 2,75 (au lieu de 2,25)

• Impôt forfaitaire annuel (IFA) : suppression pro-gressive

La mesure :La loi entérine la disparition progressive de l'IFA sur 3 ans pour les sociétés soumises à l’IS.

A retenir :Suppression de l’IFA en :• 2009 pour les sociétés dont le CA < 1 500 000 €• 2010 pour les sociétés dont le CA < 15 000 000 €• 2011 suppression de l’IFA

• Remboursement anticipé des créances fiscales :impôt sur les société

La mesure :Les entreprises qui estiment que le montant des acomptesd'IS versés au titre d'un exercice excède l'impôt dû peuventen demander le remboursement dès le lendemain de laclôture.

A retenir :Mesure temporaire pour les exercices clos entre le 31 décembre 2008 et le 30 septembre 2009

Métiers 37 - Mars 2009

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FICHE PRATIQUE

Lois de finances :

Ce qu’il faut retenir des principales mesures fiscales

Autres mesures à signaler :• Remboursement mensuel des crédits de TVA :Dans le cadre de l’amélioration de la trésorerie des entreprises, la demande de remboursement des crédits de TVA pourraitêtre effectuée chaque mois (au lieu du mode trimestriel ou annuel applicable pour l’instant). Ce texte est en attente dedécret d’application.

• Délais de paiement :La Loi de Modernisation de l’Economie (LME) instaure de nouvelles modalités de règlement applicable dès le 1er janvier 2009.Les délais par principe sont maintenant de 45 jours fin de mois ou 60 jours date de facturation. La loi prévoit des sanctions pour les entreprises qui n’appliquent pas les nouvelles modalités, toutefois des dérogationstemporaires sont possibles en fonction d’accords interprofessionnels.

Contact : 0 820 09 78 38 ou service économique, 02 47 25 24 50

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