keskon 37 web

20
Inaugurations : Théâtre de Blossac, 400 coups, Le 4 ... Décembre 2013 , n°37

Upload: silence-noir

Post on 01-Jan-2016

2.420 views

Category:

Documents


0 download

TRANSCRIPT

Page 1: Keskon 37 Web

Inaugurations : Théâtre de Blossac, 400 coups, Le 4 ... Décembre 2013 , n°37 

Page 2: Keskon 37 Web

EDITO : Ce e fin d'année est consacrée aux inaugura ons avec le Théâtre Blossac, les 400 coups, le « 4 », la médiathèque et l'école Clau‐die Haigneré. Notre ville nous prépare donc une nouvelle année plus culturelle. La plus a endue de toutes ? Celle du Théâtre Blossac, bien sûr après ses longs travaux, avec ses 15 jours de spectacles gratuits pour tous et ses visites. Les 400 coups, eux, inaugurent leur nouvel écran et leur nouvelle salle  après plus de 3 mois en travaux en même temps que le « 4 », voisin et partenaire. La médiathèque devient de plus en plus fréquentée par les jeunes tandis que  la nouvelle école maternelle et élémentaire Claudie Haigneré, accueille les plus pe ts et les plus grands en leur réservant un vue sur la Vienne, avec des salles de classe équi‐pées de tableaux numériques interac fs. Quels pe ts gâtés ! 

Après toutes ses inaugura ons, pourquoi n'en profiterait‐on pas pour inaugurer une nouvelle façon de penser ? Essayer de penser pour garder une influence sur ce qui se passe dans notre vie. Même s’il est vrai que l’on ne peut pas la maîtriser totalement, on peut apprendre à influencer ses sen ments et ses comportements. Apprendre à reme re en ques‐on ses pensées et à les remplacer. Apprendre à adopter des a tudes 

valorisantes pour  améliorer l’image de soi‐même. Trouver de la  mo va‐on pour favoriser la réalisa on des objec fs qu'on souhaite. Ou encore 

mieux, pourquoi ne pas carrément changer d'air, que ce soit avec ou sans le sourire, que ce soit avec ou sans personne. Pourquoi ne pas es‐sayer, en tout cas, de penser posi vement ? Ce serait déjà un grand pas pour faire à chacun un meilleur environnement.  

Alizéa Bouchenez 

Journalistes : Ait‐Amara 

Lucie, Alonso Anaïs, Blais Anouk, Bouchenez Alizéa, Chollet       Perrine, Desmé Geoffrey, Boulay Simon, Brunet Florian, Cha llon Jade, Gaté Nathan, Gillard      Jus ne, Goosens Emmanuelle,     Grelier Anaïs, Lacroix  Mathilde, Mary Amélie, Pachet Bas en, Pierre Jeanne, Robin Maïa, Simon Thibaud, Maby Théo, Mekhalfa Fiona, Gaul er Flavie, Lamarre Chloé, Medjahed Imen, Morin Kilian, Santer Ambre. .  

Directeurs de publica on : Lenhard Séverine et Arfeuillère Jacques, 

Maque e : Lenhard Séverine  ‐  

Photographies  ©Keskon a end.  

Sommaire : p3 : championne de tennis 

p4 : FaceBook Writer 

p5 : Facebook et les parents 

p6‐7: Kar ng 

p8 : Ecole Claudie Haigneré  

p9 :  Les pe ts débrouillards 

p10 :  Le conte par Cause e 

p11 :  L’allemand au collège  

p12 :  Asso franco‐marocaine 

p13 :  Fils de prof ! 

p14‐15 :  Le théâtre de Blossac 

p16 :  Vacances  des ados 

p17 : Jeux de rôles 

p18 : Le 4  

p19 : Les 400 coups  

Imprimé à 900 exemplaires par Jouve,         733 rue St Léo‐nard, 53100 Mayenne.      ISSN : 2107‐5190 Collège René Descartes, 98 bd Blossac,  86 106 Châtellerault  

Projet soutenu et financé exclusivement par la ville de Châ‐tellerault, Merci à eux ! 

Page 3: Keskon 37 Web

«  J'ai toujours aimé le sport, depuis toute pe te [...] J'adore la compé on depuis 

mon plus jeune âge." A l'âge de 11 ans, Estelle Cascino intègre le pôle France de Poi ers grâce à de bons résultats. Étant dans les 100 Juniors les meilleurs de France, mais en jouant en parallèle des tournois seniors, elle ob ent la 730M se‐niors. Après une période difficile où elle descend bas au niveau classe‐ment, elle remonte en fin d'année et se retrouve 472 ème classée mondiale, son meilleur classement jusqu'à aujourd'hui. "Je suis assez fière de moi car j'ai respecté l'objec‐f que je m'étais fixé : être classée 

en dessous de 500M en début d'an‐née. Je suis assez posi ve !" 

Un plaisir de compé on

Du plaisir à jouer ? Certainement ! Comme à Roland Garros,  l'un des plus beaux tournois qu'elle ait fait 

jusqu'à aujourd'hui en junior. "C'était un grand moment que j'es‐père revivre, tout comme les qualifi‐ca ons seniors que j'ai pu faire ce e année." Nous pourrions penser qu'elle doit être sûrement pertur‐bée par le stress avant chaque match. Elle affirme que non ! Côté état d'esprit, Estelle s'y connaît. "J’essaie juste de donner mon maxi‐mum sur le court [...] J'ai compris que je jouais pour moi, et pour per‐sonne d'autre !" ajoute‐t‐elle.  

Coté vie privée

Jouer au tennis tous les jours, c'est le pied ! Cela dit, la vie privée à coté, c'est rare... A cause des pe ts soucis du quo dien, comme la distance, la vie personnelle, et même les cours. Tout ça demande‐rait beaucoup de temps à consacrer. "Il faut savoir ap‐prendre à gérer les deux et ces pro‐blèmes ne doivent pas être un obs‐tacle pour le tennis. Il faut savoir me re les pro‐blèmes en dehors du court quand nous sommes sur le terrain." Mais par‐fois, un coup de 

blues, ça peut arriver n'importe quand. Alors à ces moments‐là, Es‐telle se dit : "Never back down", "The sky is a limit" et "Je suis le maître de mon des n, le capitaine de mon âme". 

Aujourd'hui, Estelle Cascino, classée 472 ème au classement WTA mon‐dial et qui entame une seconde année à l'INSEP à Paris, reste assez confiante pour la suite. 

                                 Mathilde Lacroix 

Dans les 500 meilleures joueuses Elle a 17 ans, vit entre quelques raque es et des centaines de balles. Estelle Cascino

est une championne. Depuis l'âge de 5 ans, c’est dans un club près de Marseille (Aubagne) qu’elle s’entraîne. A 17 ans, ce e jeune championne de tennis a déjà

parcouru les quatre coins de la France en remportant des tournois.

© keskon a end 

Page 4: Keskon 37 Web

© keskon a

end 

N ous sommes allés à la rencontre de plu‐sieurs jeunes écri‐vains sur le net, 

avons essayé de comprendre. Voilà ce que les uns et les autres disent de l’écriture. Zoé, par exemple, assure : « Je trouve que c'est un moyen de s'exprimer avant tout, de balancer tout ce qu'on a sur le cœur sans se sou‐cier de ce que les gens vont pen‐ser. En écrivant on peut s'inven‐ter un monde, s'y réfugier, et partager ce monde avec des proches et puis des lecteurs […] » En somme, écrire sur le net, c’est comme un journal in me mais partagé !   Pour d’autres, l’aspect commu‐nica on garde cependant tout son sens. « Pour moi, le monde de FBW est une sorte de cahier interac f. Je trouve que c’est un bon concept. » Ainsi, pour les 

jeunes qui ont besoin de se con‐fier, c’est un ou l de communi‐ca on efficace  car il donne des résultats rela vement immé‐diats. Ils livrent un ressen  sur la « toile », et on les aide, on leur donne des conseils. Ils sont con‐tents parce qu’ils se sont fait entendre. On trouve de tout   Ce qui frappe à la lecture des extraits, c’est le côté sensible des textes. Par exemple celui‐ci : « À sa vue, je ne peux retenir ses quelques perles d'eau salées de couler le long de ce corps, mal‐aimé, abîmé, esquinté, jusqu'à ce qu'elles finissent leur chemin sur le sol détérioré par les années. Un peu comme ce e âme écor‐chée qui m'a été donnée. » ça se met souvent au service du sen ‐ment, de la rencontre, de la rup‐ture : « Au début, c'était assez difficile, j'effaçais ton numéro 

mais je le connaissais par cœur. Je pensais à toi sans arrêt en priant pour que ce  téléphone vibre, jamais ça n'a été autant une obsession chez moi tu vois. J'ai finalement réussi à me faire une raison à me dire que tu étais par  pour de bon. » Mais il y en a qui cherchent aussi à mieux se connaître : « J'ai toujours été inconscient. Quand j'étais enfant j'avais des étoiles dans les yeux, donc le monde me paraissait mieux. Puis un jour on m'a fait prendre conscience de la réalité, ça m'a en quelque sorte boule‐versé. »  A quoi ça sert ?  Comme on peut le lire, les textes que ces adolescents écrivent ne sont pas forcément joyeux. A leur âge nous pensons que c’est normal. Au bout d’un moment, on a tous besoin de se confier à quelqu’un et de dévoiler sa peine ou son mal‐être. En même temps, ce mode d’expression, n’est pas sans risque : on peut voir ses propos mal interprétés… Nous pensons en tout cas que le monde Facebook Writer est une manière de communiquer ses écrits avec d'autres personnes que son entourage. Pour con‐clure, il faut tout autant dévelop‐per notre écriture pour per‐me re défendre des idées que pour faire partager des émo‐ons. C’est une manière de se 

connaître, une manière de se comprendre. Et ça répond un peu à ceux qui pensent que les jeunes n’écrivent plus !      Emmanuelle Goosens

Le monde FBW (FaceBook Writer) est cons tué d’adolescents qui créent des pages sur Facebook spécialement pour publier leurs écrits (textes, bribes ou fic on). Pour la plupart

d’entre eux, c’est un moyen de se faire remarquer par des maisons d'édi on, ou tout simplement pour être lus par un très large public. Tout cela, en restant anonymes s’ils le

souhaitent. La majeure par e des pages sont tenues par des filles, car très peu de garçons écrivent. En quelques années ce phénomène grandit de plus en plus, chaque jour de

nouvelles pages sont créées  

Les « jeunes aiment écrire » : le monde merveilleux FBW

Page 5: Keskon 37 Web

Les parents et Facebook : amis ?

Ils auraient peur de Facebook... pour leurs enfants. Mais pour eux ? Pe t tour d'horizon des u lisa ons du célèbre réseau social par les adultes.  

«  Moi, j'ai ma mère sur Facebook, elle ne fait rien de par culier, elle commente, aime ou pu‐

blie sur mon mur, mais c'est rien de honteux, alors je laisse », nous dit Estelle. Oui, les parents, ne sont pas toujours à surveiller ou cri quer nos usages.  Ils ont aussi Facebook pour eux‐mêmes. « Pour contacter les an‐ciens ami(e)s et la famille qui habi‐tent loin. » fait partager Mar ne.  

« J'adore Facebook, car ont est libre de poster ce que l'on veut, s'exprimer, prendre des photos, retrouver des personnes.. », dit Alexandre, de son côté. Ceux qui ne sont pas sur Face‐book ont plus tendance à dire « ça sert à rien », « Je n'en ai pas besoin », « je vois pas l'u lité du site » ! Ceux qui l'u lisent d'un point de vue pro‐fessionnel, sont les plus accrochés : « je travaille dans la photographie, et 

ça me permet d'avoir des avis, de m'améliorer, d'échanger et de parta‐ger ma passion à travers Facebook. » dit Christophe, photographe à Poi‐ers.  

Il y a enfin ceux, qui, un peu comme des ados, voient dans facebook un vrai terrain de jeu. Par exemple, ceux qui l'u lisent avec un faux compte pour piéger les ami(e)s ou la famille. « Je pose des ques ons en me faisant passer pour un proche de moi même, et j’apprends beaucoup de choses ! » dit Marine, avec un grand sourire. « Ce qui m'a re dans Facebook, c'est les photos marrantes, les blagues... », dit Aurélien.  

A rant ! 

Facebook est bien un site a rant, qui peut servir et qui bien sûr con ‐nue de faire des adeptes. Chez les adultes comme chez les ados. Ce qui 

ne va  pas sans poser des problèmes de cohabita on entre ados et pa‐rents. Ainsi, pour les ados, prendre le risque d'avoir ses parents sur Face‐book, c'est bien évidemment, pren‐dre le risque d'y découvrir des pho‐tos que l'on ne voudrait pas que cer‐taines personnes voient. Ou encore, on risque toujours qu'ils veuillent faire la police.  « Moi, ma mère je l'ai bloquée, pour ne pas qu'elle sache que je suis sur Facebook, elle n'arrête pas de me dire que c'est dangereux, et qu'on ne sait jamais qui se cache derrière un profil Facebook ! » té‐moigne Julie. En effet, beaucoup de parents refusent l'accès au site pour beaucoup de jeunes adolescents, c'est « dangereux », « à risque », « mauvais », « malsain ». résultat, beaucoup d'entre nous, y sont en cache e comme Julie.  

Alizéa Bouchenez

Côté historique Le nom du site s’inspire des albums photo («trombinoscopes» ou «facebooks» en anglais) regroupant les photos de tous les élèves, prises en début d'année. Facebook est né à l'université Harvard : c'était un réseau social réservé aux étudiants de l'uni‐versité, avant de devenir accessible aux autres universités américaines.  Le site est ouvert à tous depuis sep‐tembre 2006. Mark Zuckerberg est le créateur de Facebook, et il con nue d'améliorer Facebook aujourd'hui, et restera dans la mémoire de tous les u lisateurs Facebook aujourd'hui.  

Page 6: Keskon 37 Web

Alain pilote sa vie dans un circuit de kart

Après 14 ans de compé on, Allain Turquois 60 ans, dirige maintenant le kar ng d’Usseau. Un passion qui est née dans l’enfance.

A lain Turquois découvre le kar ng en 1977, une pas‐sion que ses parents ne pouvaient se perme re. 

A cause du prix. Alain a end donc de pouvoir travailler pour ensuite finan‐cer  son kar ng. A 17 ans, employé dans un garage, il réussit à acheter un kart flambant neuf. Il s’entraine le weekend, précisément le dimanche. Et seulement un dimanche sur deux, il par cipe à une course. Alain Tur‐quois  a enchainé ainsi les compé ‐ons une par une, pour totaliser, au 

bout du compte, 14 ans de compé ‐ons, avec un palmarès très chargé ! 

Il a été, en effet,  deux fois deuxième et deux fois troisième du champion‐nat de France et a remporté diverses  victoires régionales et départemen‐tales. « J’ai par cipé à environ 100 courses durant ma carrière de pi‐lote, » explique‐t‐il.  Ce passionné de pilotage a aussi par cipé à des courses du championnat de Pologne, d’Italie et de Belgique ; des courses hors de France. Pour transporter le véhicule,  Alain disposait d’une re‐morque. « On avait un camping‐car 

qu’on emmenait à chaque course », raconte Alain. 

 Pour a eindre ce niveau, le pilote précise qu’il faut énormément d’en‐trainement et il faut par ciper à beaucoup de compé ons. « Pour avoir un bon niveau, il ne faut pas rater un weekend, » ajoute‐t‐il. Suite à la naissance de son fils et celle de sa fille, cependant, il a dû arrêter la course pour s’occuper d’eux. Quelques années  plus tard, ce sera donc au fils de prendre la relève en étant onzième mondial, deux ou trois fois champion d’Europe, deux fois deuxième à Bercy (une course très dure qui se déroule à Paris) avec un record du tour qui a été inférieur à celui de Michael Schumacher. Toutes ces courses ont été disputées sous le statut d’écurie privée, ce qui était rare pour des courses de haut niveau.  

Un circuit de kar ng  

En 1999, le fan de kar ng, en 4 mois, a construit son circuit aux alentours d’Usseau : « Le circuit des trois chênes » avec l’aide de l’entreprise de travaux publics : « DEGUIL ».  Alain a pu ainsi con nuer son rêve. « Au dé‐

but j’avais 20 karts maintenant j’en ai 60 » explique‐t‐il. Pour la pub, le nou‐veau propriétaire a posté des an‐nonces sur le journal, collé des affiches et maintenant il u lise inter‐net grâce à son site www.Kar ng‐loisir‐86.fr. Le circuit des trois chênes ne peut pas accueillir de grosses com‐pé ons en raison de sa taille. Trop pe t, il ne fait que 800 mètres  mais cependant il peut accueillir des com‐pé ons régionales ou départemen‐tales. « Franchement, il n’y a pas beaucoup d’entre en: tondre la pe‐louse, faire le plein d’essence des karts  et réparer s’ il y a besoin » pré‐cise‐t‐il. Néanmoins, s’occuper d’un kar ng est très prenant: « cela fait depuis quatorze ans que je suis pas par  en vacances, » ajoute‐t‐il.  

Ce sont majoritairement les jeunes moins de 30 ans qui viennent au kar‐ng. En revanche, pour les compé ‐ons, ce sont plus des gens plus âgés. 

Les vacances scolaires sont les pé‐riodes préférées des clients, mais a condi on qu’il fasse beau. 

Nathan Gaté

© keskon a end 

Page 7: Keskon 37 Web

Le karting: un sport cher

Les courses de nos jours

Les courses de nos jours se déroulent sur un circuit avec le samedi les essais libres et ensuite les qualifica ons et le lendemain, la course. Autrefois, c’était différent.  « Tout se passait en un jour: le dimanche, » affirme Allain. Toutefois, les circuits à l’époque n’étaient pas défini fs, c’étaient des circuits dessinés dans les villes. « Les virages étaient construits à par r de bo es de paille » explique Allain Turquois. Le circuit était matérialisé le ma n quand les concur‐rents arrivaient. Aujourd’hui, pour une course, il faut un directeur de course, un commissaire technique et spor f, les personnels et les concurrents. Néan‐moins,  le règlement change presque tous les deux ans, que ça soit pour les kar ngs ou que ça soit pour les circuits.  

Nathan Gaté

Le kar ng est un sport cher. Tout d’abord le kart vaut cher, un bon kart de compé on vaut dans les alentours de 4000€. Après, il y a divers entre ens comme les pneus, qu’il fallait  changer chaque année autrefois alors que maintenant, il faut les changer après chaque course. Il y a aussi la répara on des pièces cassées etc. Pour par ciper à une compé on, il faut payer l’inscrip on et le prix dépend de la compé on.  Ensuite, il faut acheter une remorque pour transporter le kart, qui vaut aux alentours de 800€, et si on souhaite faire des compé ons qui se déroulent loin de chez nous, il faut payer un logement pour la nuit. Par contre, le gagnant de la course reçoit une somme  qui dépend encore de la compé on. Il faut aussi payer la loca on du circuit quand on souhaite s’entrainer. La combi‐naison homologuée, le casque intégral homologué, une paire de  gants, une paire de chaussures montantes et une minerve ho‐mologuée sont des éléments obligatoires pour par ciper à des compé ons et ce e règle qui a été mise en place par la FFSA (Fédéra on française du sport automobile) est quasiment la même dans tout le monde. Tous ces équipements font un prix total d’environ 400 € à 500 €. Finalement le kar ng reste un sport cher mais super.                Nathan Gaté                                                 

© keskon a end 

Page 8: Keskon 37 Web

U ne nouvelle école vient d’ouvrir ses portes à Châtellerault ! Elle est située sur le site de l'ancien Hôpital Camille Guérin. Les écoles Vieux Palais et Henri Denard se 

sont regroupées pour donner place à ce e école de ville Claudie HAIGNERE. C'est désormais une école toute neuve et très belle, construite en forme de cube sur deux étages, la maternelle en bas et l'élémentaire à l'étage. Au rez‐de‐chaussée, il y a une cour pour les mater‐nelles. Et bien sûr, à l'étage il y a une cour pour l'élé‐mentaire. Une cour à l'étage ? C'est dangereux !  Il ne faut pas s'inquiéter : la cour est peut‐être en hauteur, mais elle est protégée avec des grilles et des para‐vents, tout pour que la sécurité des enfants ne soit pas mise en cause.  

« C'est grand et lumineux »  

Bon parlons un peu mieux de l’intérieur de l'école. Tout d'abord, il y a des classes comme dans toute école, plus précisément 4 en bas dont 3 occupées et 6 classes avec la classe de C.L.I.S (Classe d'Intégra on Scolaire). Il y a aussi une garderie, une salle de jeux, une bibliothèque, une médiathèque, une can ne et un self pour l'élémentaire. Chaque classe à sa propre couleur et dans celle‐ci des tables, des chaises, des jeux, un tableau blanc... Mais pe te nouveauté : il y a aussi un superbe tableau très moderne que les professeurs appellent un ta‐bleau interac f. Pour manipuler tout ça, il aura fallu une pe te forma on de 3 heures pour l'équipe ensei‐gnante. Comme dans toute école, il y a encore des pe ts détails à régler. Mais tout est fin prêt pour ac‐cueillir les élèves. Tiens en parlant des pe ts élèves de Claudie Haigne‐ré ! Ils sont tous ravis de leur nouvelle école pe ts et grands. « Vieux Palais leur manque mais pour eux c'est comme s’ils avaient fait une deuxième rentrée » dit Mme Guilloteau, ins tutrice du CP. Quant à tous ceux 

qui sont passés dans les deux écoles disparues ? Ça fait de la place à la nostalgie : voilà beaucoup de nos lecteurs qui se retrouvent d'un coup bien vieillis avec la dispari on du théâtre de leurs premiers exploits.  « En moins d' un mois nous sommes passés du Moyen‐Âge au XXI siècle »  

Pour Catherine Boucheron,  directrice de la nouvelle école, c'est une très belle structure. Elle est fonc on‐nelle et met à disposi on des élèves la nouvelle tech‐nologie. Tout est accessible à la taille des enfants, les espaces sont bien pensés et sont très lumineux. Les enfants ont vite pris leur marque, même les parents ré cents. Le personnel est ravi de l'école puisque le mobilier est tout neuf et plus facile d'entre en. Le projet de l'école est « Sciences et les nouvelles Technologies ». Et pour le bonheur de tout le monde il y a eu une inaugura on le 26 Novembre 2013 avec la présence de Claudie Haigneré, qui donne son nom à l'école et s'y connaît ques on Nouvelles Technologies. Savez‐vous au moins qui est Claudie Haigneré ? Mais si ! C’est la première femme Astronaute Française a être allée dans l'espace ! Désormais, c'est un nom qu'on connaîtra à Châtellerault !  

Pachet Bas en Morin Kilian

Ici, on guérit l’ignorance Une nouvelle école a été construite sur la place de l'ancien Hôpital à Châtellerault.

Elle regroupe les écoles Vieux Palais et Henri Denard.

© keskon a end 

© keskon a end 

Page 9: Keskon 37 Web

On inaugure l’école Claudie Haigneré ? Les Pe ts Débrouillards sont là ! Il faut dire qu’on les voit partout, de ville en ville, grâce à leur camion qui sort de l’ordinaire.

Rencontre avec une associa on de média on scien fique bien sympathique.

La Science infuse avec les petits débrouillards !

L e camion est lui‐même objet de toutes les cu‐riosités : un vrai pe t bijou des Sciences, com‐portant des caméras grossissantes, des loupes et des microscopes en tous genres. Ils ont tout 

fait eux‐mêmes  avec la collabora on de C’est pas Sor‐cier, l’émission de TV. Pour l’instant, ils font le tour du Poitou, ils sont passés par La Rochelle il n’y a pas long‐temps et comptent aller un peu partout.  

Une étape à la nouvelle école Claudie Haigneré s’impo‐sait. Une école qui se place sous le parrainage d’une as‐tronaute, d’une scien fique, donc !  Ils sont donc arrivés pour essayer de familiariser les enfants avec  la Science grâce à des ac vités ludiques et amusantes sur diffé‐rents thèmes. Toutes les classes ont donc pu découvrir des tas de choses en par cipant aux différents ateliers, comme celui sur l’électricité pour différencier isolant/conducteur. Un astrophysicien est venu et leur a parlé des étoiles et de l’univers, la Société des Sciences est venue leur parler de botanique, ainsi que le Siveer, le syndicat qui  récupère  l’eau de la Vienne, la ne oie et la 

distribue ensuite dans tout Châtellerault pour faire une interven on sur l’eau. Claudine Haigneré était là égale‐ment. A la fin, les élèves ont crée un quizz en prenant tout sortes de végétaux en photo grâce à la caméra gros‐sissante et pour les faire deviner à leurs copains. 

Le jour de l’inaugura on, ce sont plutôt les adultes qui sont à l’honneur. Mais avec les Pe ts Débrouillards,  les enfants ne sont jamais loin et‐ tous se retrouvent dans la joie de découvrir les mystères de la science. C’est donc avec amusement que tout le monde a pu observer du lichen, des feuilles, des écorces, des pétales de fleur ou encore un escargot au microscope et savoir ainsi de quoi était composé l’être. En ne prenant qu’une fine couche du végétal, on arrivait même à observer les cellules. On pouvait aussi u liser la caméra grossissante ou encore la loupe, même si ce n’était pas très précis.  Voilà une bonne manière de réviser son SVT en dehors des salles de cours de manière un peu plus diver ssante ! 

Anouk Blais & Ambre Santer.

© keskon a end 

Page 10: Keskon 37 Web

I l régnait une certaine ambiance automnale à la soirée des 10 ans de l’associa on Caus’e e du 12 octobre. Entrecoupés de chansons par l’orgue de Barbarie d’Alain Gui et, les dix 

conteurs se passaient un à un le micro pour racon‐ter chacun une histoire originale, écrite par eux, pour ensuite allumer une des dix bougies qui repré‐sentaient les contes. « Le conte n’est pas du théâtre, précise Marie‐Thérèse Laurendeau, la pré‐sidente de l’associa on. Il se dit et s’imagine, c’est deux styles différents. ». Cendrillon, Blanche‐neige et autres Pe ts Poucets peuvent aller se rhabiller, pour laisser la place au « Diable et le Forgeron » et autres histoires de marins bretons, de loups et de pauvres gens qui deviennent riches grâce à de la magie, dans une ambiance cabaret qui fait voyager. 

Contes pour tous, tous conteurs ! 

« Nous organisons des spectacles pour les plus pe‐

ts, et nous en avons raconté en langage des signes pour pouvoir les faire découvrir aux malenten‐dants ! Nous faisons aussi un fes val d’été et un fes val d’hiver, » explique Marie‐Thérèse Lauren‐deau. « Nous recevons environ entre 130 et 400 personnes à chaque spectacle. ». Alors que dix mi‐nutes plus tôt, sa collègue conteuse handicapée racontait à son tour son conte, Joëlle Crochu, ar‐ste libre éclaircit les termes de sa profession : « Je 

suis conteuse depuis 4 ans, mais je ne fais par e d’aucune troupe. J’ai fait du théâtre pendant 11 ans, c’est pour ça que j’arrive à être aussi à l’aise devant autant de monde. Je raconte des contes que j’ai écrits moi‐même.  Ecrire un conte ne veut pas dire avoir lu beaucoup de Perrault ou de Grimm, c’est juste une ques on d’imagina on. ». De nom‐breux spectacles à retrouver, avec qui sait, comme lors du 12 octobre, une part de gâteau ? 

Jeanne Pierre

Il était une fois à la soirée Caus’ette Des gâteaux, des bougies et des contes, racontés par dix personnes. C’est ainsi que ça se passe au Pays de Cause e, lors des nombreuses « séances

contes » proposées par l’associa on Caus’e e.

10 

Page 11: Keskon 37 Web

11 

L’allemand : Langue barbare ?

Dans les collèges, l’allemand est souvent perçu comme une langue barbare, moche, et difficile. Pourtant quand on commence à la connaitre, à entendre parler 

c’est souvent le  contraire. Rencontres sous différents points de vue… 

Q uand on apprend aux gens qu’on fait de l’alle‐mand, les gens sont étonnés et souvent les 

préjugés fusent, tels que  « t’es un nazi » ou «l’allemand c’est moche, on dirait qu’on le vomit ». Alors que l’Allemagne a fait un bon bout de chemin depuis l’époque du régime nazi. Les gens ont souvent en  tête Hitler, les combats violents de la guerre où des gens parlent brutale‐ment en donnant des ordres. Pour‐tant quand on interroge Mathieu Fougeret, professeur d’allemand au collège Descartes, il nous avoue que quand il entend  un pe t enfant alle‐mand qui parle à ses parents, il trouve ça « trop mignon ». Quand il révèle aux gens sa profession, on lui demande souvent si ça existe encore et il prend souvent ça avec humour. Pourtant ses débuts n’ont pas tou‐jours été faciles : ça embêtait les gens à son époque, ce n’était pas toujours bien vu, il voulait surtout convaincre mais il s’est bien vite ren‐

due compte que c’était inu le.  « Une langue est belle ou non selon ce que l’on dit : si on dit des belles choses, comme des déclara ons d’amour, la langue sera belle et in‐versement, si un général dit des ordres, ce sera brutal et donc pas très beau,» confie t‐il.  

Des élèves conquis 

En tant qu’enseignant, son but est d’essayer de faire découvrir la langue ludiquement, par des jeux ou des échanges avec des correspon‐dants et d’aider les gens à découvrir les langues mais surtout la culture du pays, pour comba re le cercle vicieux : quand les gens ont une idée en tête, il vaut mieux qu’ils décou‐vrent par eux‐mêmes.  Et on voit que c’est possible d’y parvenir. En effet, en interrogeant sa classe de 3ème qui a découvert l’allemand depuis la 6eme, tous à l’excep on d’un trou‐vent ce e langue « bien ».  Ahlem, plaisante en disant : « Moi, je suis amoureuse de Goethe, ach, ach, 

ach ». Nathan renchérit en criant : « Elle est bien pour le business ». Mauvais point :  Alizéa met des fois des mots allemands dans ses copies anglaises ou l’inverse.  

La classe aimerait qu’il y ait plus de culture allemande en France, comme des chansons à la radio, ou des sé‐ries en VO sous‐ tré. Ça perme rait aux élèves interrogés qui ne font pas allemands dans la cour, de ne pas avoir que le mot « moche » à la bouche pour qualifier l’Allemand. Et peut‐être de convaincre ceux qui ne l’ont pas choisi à l’école de l’aborder plus tard comme ce professeur d’his‐toire, Tristan Girardeau, qui a tou‐jours fait Espagnol mais souhaite vraiment faire l’appren ssage de ce e «  langue vivante, intelligente mais tout de fois complexe ».  De toute façon, c’est surtout une ques‐on de goût, on ne pourra pas chan‐

ger l’avis de tout le monde. Conclu‐sion, la langue est une porte vers la culture. 

Lucie A., Anouk B. et Ambre S.

Page 12: Keskon 37 Web

Khalid Essbaï : « rapprocher les gens »

C ’est lors de la foire expo sur le thème du Maroc en 2002 qu’il reçoit l’ambassadeur du Maroc en France. Avec quelques amis, il décide de crée l’AMC (Associa on Marocaine Châtellerau‐

daise).  Elu par l’Assemblée Générale de l’associa on un peu plus tard,  Khalid Essbaï en devient le président en 2012. Il  accueille alors, c’est une de ses premières ac‐ons, l’un des premiers mouvements de l’enfance popu‐

laire au Maroc, Harakat Tofola Châabia. Il  organise une rencontre entre le consulat et les ressor ssants à la Mai‐son Pour Tous pour aider à régler les problèmes de pa‐piers et de passeports pour les marocains immigrés.  Khalid Essbaï a 48 ans. Il habite à Châtellerault depuis 1995. Mais avant, il habitait à Casablanca au Maroc de 1965 à 1988. A 23 ans, il part en France faire ses études à Paris. Il y  fait un DEUG ECA (éduca on, communica on, anima on) puis une licence en sciences de l’Educa on. Il arrivera à Châtellerault, par le hasard de la rencontre, a ré dans ce e ville par ce qu’il appelle joliment « la moi é de son cœur. » Le mariage… puis l’engagement : très vite il milite dans plusieurs associa ons dont la Ligue des Droits de l’Homme. Ce qu’il voudrait notamment, c’est consolider le partenariat entre le Maroc et la France.  Pour lui c’est 

dans une associa on qu’on apprend la démocra e et l’engagement citoyen. « Une associa on, » explique‐t‐il, « c’est une ins tu on qui a des règles où on peut me re en avant ses atouts, ses valeurs. C’est  comme une mini république. »  Son but à lui, c’est de rapprocher les gens. Peu importe où ils habitent, il faut que la communauté Franco maro‐caine se rapproche du reste de la popula on. « Il faut développer les échanges interculturelles, perme re aux adhérents d’être  une force et de par ciper ac vement pour apporter un plus dans la société », déclare‐t‐il. Il essaye aussi d’accompagner les chefs d’entreprise et d’accroitre la forma on professionnelle.   C’est une fierté pour lui de parler de son pays d’origine le Maroc. Il faut voir son plaisir à raconter quand il a reçu « le sultan de la musique populaire marocaine Saïd Senhaji. » En ce mo‐ment, il sou ent deux jeunes châtelleraudais dans leurs ac ons humanitaires en direc on du Maroc. Il aimerait aussi qu’un marocain par cipe au marathon de New York parce que c’est le plus grand marathon au monde et que en 2000, un châtelleraudais marocain a gagné !  

Imen Medjahed et Anaïs Grelier

Président de L’associa on Marocaine Châtelleraudaise, Khalid Essbaï est un militant infa gable du rapprochement entre les gens. Educateur, membre de plusieurs associa-

ons, il sait que qu’engagement veut dire.

12 

© keskon a end 

Page 13: Keskon 37 Web

© keskon a

end 

13 

A voir son père ou sa mère travaillant dans le même établissement n’est pas si simple. Les  parents peuvent savoir tout ce qui ce passe à propos de leurs enfants 

et les conflits de la maison peuvent même con nuer à l'école.  Quand on ne peut y échapper, vaut‐il mieux éviter d'être dans la même classe ? Certains « enfants de profs » préfèrent car ils ont peur d’appeler le prof trop « familier » « maman ou papa » au lieu de Ma‐dame ou Monsieur. D'autres ont peur des réac ons des autres élèves quand ils ont une bonne note. Ont‐ils été favorisés ?  Quand l'un des parents est professeur d'anglais par exemple, les gens pensent que l’enfant doit être su‐per fort en anglais » comme si c’était dans les gènes. Et d’autres pensent que si on réussit, c'est que les parents aident. Pourtant on peut être parents et être forts en langues par exemple et ne pas être prof ! Enfin, parfois, les profs sont plus durs avec leurs en‐fants qu’avec leurs élèves.  Être enfants de profs aurait aussi ses avantages ? C’est en tout cas ce que certains pensent : ils se voient bien regarder les copies des copains et copines pour rire un peu. Où ils fantasment sur le sujet qu’on aurait à l’avance lors des contrôles. Est‐ce que c'est vrai ? Les enfants de profs jurent que non, les autres pensent qu’ils sont bien bêtes de ne pas en profiter. 

Kilian Morin

Enfants de profs : pas moyen d’être tranquille !

Avoir un de ses parents comme prof ? On peut y trouver des avantages mais aussi bien des in-convénients : pe te enquête sur la vie difficile « d’enfant de prof ».

Guillaume : « Dire papa ou Monsieur en classe ? On peut u liser le « il « pour désigner son père» Elsa,  6e : « Il faut que les autres élèves ne sentent pas que le prof est ta mère, car ça peut être ressen  comme un privilège… ou parfois selon les profs, comme un calvaire ». Jacques : « Mais quand on est prof et 

que son enfant est très turbulent, les collègues nous tombent dessus, et ce n’est pas toujours évident ». Eva,  4e : « C’est plus dur aussi si ton père ou ta mère, c’est des profs que les élèves n’aiment pas. Si c’est des profs populaires, c’est plus facile, parce que les autres ne se vengent pas sur toi ». 

Eléa : « C’est pénible quand on est toujours comparé à elle ». Séverine : « Quand on est collège avec nos amis, on n’a pas la même personnalité qu’avec nos parents, parfois on s’invente un peu son his‐toire ou sa famille et on n’a pas envie que les 2 mondes se rencontrent ». 

Témoignages

Page 14: Keskon 37 Web

Le nouveau « Ancien Théâtre » : tout propre !

L a façade blanche du théâtre Blossac ne s’est pas montrée souvent ces derniers temps. En effet les travaux de rénova on ont duré plus de trois ans et il a fallu tout refaire des pein‐

tures jusqu’à l’électricité, pour une restaura on à l’iden que, ce qui est plutôt « technique ».  

Et tous ces travaux, ça fait de la saleté ! Les derniers temps précédant l’inaugura on qui a a ré tant de monde Boulevard Blossac, il a fallu tout ne oyer : pas facile surtout avec l’architecte qui surveille et vérifie qu’il n’y a pas le moindre défaut dans les lustres ou le parquet. S’i il y a la moindre rayure, il faut retrouver l’entreprise coupable pour qu’elle la corrige. Il faut aus‐si vérifier que le bâ ment correspond aux normes de sécurité : commissions, pompiers, experts, on n’en finit pas de vérifier et si par hasard, si quelque chose ne correspond pas,  il faut corriger et tout est retardé.  

Voilà donc le théâtre tel qu’au 19ème siècle mais avec quand même quelques nouveautés, comme les vidéos projecteurs qui retracent dans un par‐cours cinématographique l’histoire et le fonc on‐nement du théâtre. Il y a aussi l’ascenseur qui rend plus accessible les balcons pour les personnes qui ont des difficultés pour se déplacer. Comme quoi, même les plus vieux bâ ments peuvent s’adapter 

à notre temps.  

Nous l’avons visité bien avant son ouverture : ce qui m’a frappée, ce sont ses peintures, celles des colonnes de l’entrée, très colorées : j’aime beaucoup. J’ai beau‐coup apprécié le rideau de scène : un vrai tableau, très beau, très impressionnant. Quand nous avons visité le théâtre, les meubles n’étaient pas encore installés, cer‐taines pièces étaient vraiment vides : un bon moyen d’apprécier les espaces, les formes. Mais maintenant, j’ai hâte d’y retourner pour revoir le théâtre sous un nouvel œil, tel qu’il sera désormais, habité, avec le pu‐blic. 

Thibaud Simon, Perrine Chollet

Dans l’ombre depuis 40 ans Le théâtre Blossac a rouvert ses portes, le 6 décembre. Inauguré en 1844, environ 180 ans plus tard,  il se redonne 

une jeunesse et redevient un lieu de spectacle.  

14 

© keskon a end 

Page 15: Keskon 37 Web

15 

Lucas Go , peintre décorateur ta-pissier, a restauré pendant deux mois les papiers peint. «  J’ai appris ce mé er avec mon père, il m’a transmis sa passion de restaurateur, j’ai pris la suite. Pour la restaura on, c’était la première fois que je faisais un tel travail. Pour faire ça, il fallait être extrê‐mement minu eux. J’avais un peu peur au début et j’étais quelques fois un peu stressé car le papier était très fragile, il fallait que je sorte respirer. » C’est lui qui a peint les papiers peints, ils sont faits à la main. Les mo fs sont imprimés par presse, avec une planche, après avoir été plongés dans la peinture. Tous les papiers peints ont été restaurés ou refait à l’iden que sur place, au théâtre Blossac. L’ar san restaurateur avait emmené tout son matériel afin de ne pas être embêté avec d‘autres ou ls. « J’u lisais une lampe car il n’y avait pas de lumière naturelle, on ne voyait le résultat réel, qu’une fois collé. » Pour coller le papier peint, le décorateur u lise de la colle, il va doucement, il met de la colle uniquement sur les bords des papiers pour que ça ne fasse pas trop de tâche. « Les papiers que j’ai faits ont été reproduits à l’iden que des anciens, comme à l’époque. J’ai fait tout ce travail seul car je ne voulais pas être embêté par un ouvrier, j’étais plus tranquille. Faire la res‐taura on d’un tel  monument est valorisant, je suis fier d’avoir par cipé et d’y avoir contribué. » 

Florian B., Bas en P., Kilian M. et Geoffrey D.

a u lisé plus de 12 000 feuilles d'or pour réaliser sa part du tra‐vail. « On était là pour ça, avec des feuilles de 8 cen mètres sur 8 cen mètres, qu'on ne touche ja‐mais à la main". Pour les polir, Sébas en u lise la pierre d'agate. Il u lise pour coller les feuilles de la colle de peau de lapin. Pour 

finir le tout, il u lise de l'ar‐

gile. « C’est un beau chan er qui demande de l'applica on et sur‐tout du temps ; nous é ons seule‐ment 3 doreurs pendant 5 mois  pour rénover tout le théâtre. Et puis il y avait la cohabita on diffi‐cile avec les autres corps de mé‐er : avec leur matériaux, la pous‐

sière, c’était difficile de dorer cal‐mement ! »        Bouchenez Alizéa  

Est-ce le lustre du fantôme de l'opéra ? Non c'est son pe t frère : le lustre du théâtre 

Blossac. 400 heures de travail, le voilà, enfin prêt, pour vous éclairer. 

Ne croyez pas que ce fut si facile, Pascal Gau, homme de la situa‐

on raconte les 4 périlleuses étapes que la structure en bois a dû subir pour être achevée. « Exécu on du modèle, moulage au sable, ébarbage et ciselure, mise en décor », voilà ce qu'il faut endurer pour arriver à ce lustre parfait. Ce lustre est ornée de 72 magni‐fiques chaînes de diamants venues de Tchéquie. Pour le reste des matériaux, ils sont tous d'origine locale et assemblés en région pari‐sienne. Seul pe t bémol, lorsque le lustre arrive, il n'y a que le cadre en bois car les chaînes de cristaux ne sont assemblées qu'après, il ne passe pas par la porte, car trop imposant, par conséquent on doit le démonter pour pouvoir le faire passer et l'installer. Voici l'histoire du lustre du théâtre Blossac désormais en  place pour longtemps !                  Thibaud, Nathan, Simon

Monsieur Robert, tapissier et décora‐teur, est celui qui a fait les fauteuils. Dans la salle du théâtre,  il y en a en effet 136 fauteuils dont 98 sièges au Parterre et 48 sièges au premier balcon pour 300 places en tout (le reste des spectateurs est debout). " Plus on monte dans les gradins, plus les fauteuils sont de bonne qualité". C'est à dire les fauteuils qui n'ont subi pra quement aucune retouche sont en bas et ceux qui ont subi le plus de retouches sont en haut. Il n'y a pas de fauteuils au deuxième balcon. Tout le tra‐vail a été fait sur place. Les fauteuils sont en fer, en bois, en velours, un velours spécial qui ne peut pas prendre feu. Ils ont collé un galon rouge et ont enfon‐cé des clous de couleur dorée par dessus. Il y a des ressorts dans les sièges. «  Le travail a été fait avec passion ». Ils ont également refait les mains‐courantes, les faux cuirs et la sépara on des loges. Alexia, l’aide de Monsieur Robert  conclut : "Je suis passionnée d'his‐toire, rénover un théâtre, c'est une opportunité ! »                                      Mathilde Lacroix et Grelier Anais  

Secrets de restauration Restaurer à l’iden que : un travail de

longue haleine, minu eux et difficile. Une affaire de professionnels. Rencontre avec

certains d’entre eux.

Sébas en Davis, doreur professionnel,  © keskon a

end 

Page 16: Keskon 37 Web

C 'est ce que rappelle Annie Raby, présidente du se‐cours populaire de Châtellerault. Le secours popu‐laire aide en effet les enfants, les familles et les adultes aux condi ons de vies très précaires à par r 

en vacances. En 2012, ce sont ainsi 57 adultes, 120 enfants et 104 familles ont pu par r en vacances grâce à ce sou en. Les des na ons de voyages sont diverses, mer, montagne et campagne et de mul ples ac vités sont proposées, équita‐on, mul ‐ac vités et bien d'autres. Les principales des na‐ons de voyages sont Villeneuve sur Lot, La Tranche sur mer, 

La Rochelle, St Nazaire, Campan. Il y a aussi La JOV (Journée des Oubliés des Vacances), bien connues des médias, qui se déroule fin août. Là, le départ est collec f et c'est un peu comme une grande fête de ceux qui ne franchisent jamais la porte de leur ville. Pour pouvoir par r, il faut s'inscrire dans les délais et entrer 

dans les critères d'a ribu ons : c'est calculé en fonc on du quo ent familial). Le montant du voyage est très peu élevé de 1€ à 15€ selon le lieux et la durée. Ces voyages s'effectuent durant l'été. Le secours populaire les organisent  depuis 1998. Et les ados ? Que font les ados quand les portes du collège s'ouvrent ? Témoignage au hasard des rencontres. Pour le premier, c'est souvent avec la famille. Lors des va‐cances de la Toussaint, il reste chez lui et joue à son ordina‐teur, pour celles de Noël il reste chez lui et ses cousins vien‐nent lui rendre visite. Pendant les vacances de Février il se rend pendant une semaine à Bordeaux pour voir ses pe ts cousins. Aux vacances de Pâques il va à Limoges pour voire de la famille. Pendant les grandes vacances il va en camping dans le sud de la France pendant une semaine et demie puis lors de la fin des grandes vacances il va passer deux semaines en Espagne, il nous dit: « J'aime bien aller en Espagne car il y fait beau et chaud ». Le second, c'est aussi la famille. Lors des vacances de la Tous‐saint et les vacances de Pâques il reste chez lui et il aime bien jouer à la console, il aime bien rester chez lui car il nous con‐fie : « Je peux faire ce que je veux ». Il passe  ses vacances de Noël en famille et part à Royan pour celles de février. Pen‐dant les grandes vacances il va chez son père et il passe du temps en Auvergne, il dit: « J'aime découvrir les paysages ». Son rêve serait de voyager en bateau et d'aller au Japon car il adore  la culture japonaise. La troisième, plus gâtée, navigue beaucoup. A la Toussaint elle va dans le sud de la France à côté de Perpignan car sa famille  pense y acheter un appartement et elle s'y pro‐mène. « J'aimerai trop aller en Pologne et aux États‐Unis mais c'est prévu ».Elle passe ses vacances en famille ou quelques fois avec ses amis. Elle va tous les ans en Haute‐Savoie pour faire du ski, elle y va avec sa famille et ses cousins. On aurait pu interroger davantage mais on constate que les vacances, c'est souvent vers la famille que ça se prend, et surtout que tout le monde n'y a pas droit !  Simon Boulay  

16 

le Secours Populaire Il  y a 6 sec ons du Secours Populaire dans la Vienne :  à Poi ers, à Châtellerault, Naintré, Civray, Montmorillon et Vouillé. En France, il y a 90000 bénévoles et 350 sala‐riés qui travaillent pour le Secours Populaire. Pour celui de Châtellerault, ils sont environ de 12 à 15 bénévoles. En tant qu'associa on humanitaire d'aide aux plus dé‐munis en France et à l'étranger, le secours populaire organise d'autres ac vités: aides alimentaires, aides financières pour le quo dien ( électricité, loyer, assu‐rance habita on, eau, mutuelle, can ne, scolarité etc...), coiffeur à prix minimes,  colis de Noël ( alimenta‐on et jouets), aide à la culture ( cinéma, concerts, vi‐

sites et sor es éduca ves), aides médicales ( finan‐cières), aides à l'étranger, dans les Balkans ( Bosnie/Serbie).  Pour les aides à l'étranger, un des bénévoles part en partenariat pour aider sur place. Il aide pour l'alimenta on, le rapprochement entre la Serbie et la Bosnie, la scolarité, les aides médicales. Tout cela est en partenariat avec d'autres comités. Voici pour finir: la devise du SPF « Tout ce qui est humain est nôtre ». 

© keskon a end 

Partir en vacances : des inégalités ! Les vacances sont toujours très a endues pour se détendre et prendre du bon temps.

Mais ce ne sont pas forcément les mêmes pour tout le monde.

 

Page 17: Keskon 37 Web

S arah est la plus jeune 

demoiselle de son village, vêtue d'une immense robe blanche, et d’une paire de sandales. Sa longue et grande chevelure vole au vent. Elle est aussi la guerrière, la seule ! Elle chevauche son bel étalon, à la poursuite des malveillants ! ». Oui, Sarah est une autre personne lorsqu'elle joue et s'incarne dans un personnage fic f ! Après qu'elle a appris au lycée, ce que c'était le jeu de rôles, la Guilde lui a ensuite per‐mis de vraiment s'y me re ! 

« C'est un jeu... comme n’importe quel jeu de société  sauf que le pla‐teau de jeu se trouve dans l’imagi‐na on de chaque joueur » . Eh oui, ce qui compte pour ce type de jeu, c'est avant tout  l'imagina on!  En‐suite, l'audace : certains joueurs y trouveront un moyen de dépasser leur  midité ! 

Le jeu de rôles ? 

 Le jeu de rôle se joue avec de mul‐ples joueurs, selon le jeu proposé 

par le maître des jeux. Ce dernier est chargé de narrer la trame principale 

de l'histoire ; ensuite chaque joueur annonce l’ac on qui veut faire. Dans beaucoup de cas le MJ  décide d’un lancer de dé  pour déterminer si l’ac‐on est possible ou pour définir le 

résultat d’un combat. Muni d'un sty‐lo, de feuilles, de dés, le joueur a tous les droits de choisir ses actes, dans la par e ! Une par e de jeu, peut durer jusqu'à 4 heures, tout dépend du maître des jeux. « La créa on des jeux se fait dans la tête ! Il n’y a pas de lieu où l’on travaille spécifique‐ment sur du jeu de rôle. » C’est pour cela qu’il existe énormé‐ment de jeux amateurs inspirés des licences qui sont souvent plus compli‐quées à prendre en mains par les maîtres des jeux, mais aussi à com‐prendre pour les amateurs. Durant certain jeux à thème, la possibilité d'être costumé est offerte et c'est encore mieux.  

 Sarah : «  Chacun peut y trouver son compte »   Certains maîtres des jeux, adaptent 

selon les sensibilités et l'âge des joueurs. A par r de tout âge, on peut commencer le jeu de rôles ! Pas be‐soin d'y avoir déjà joué, il faut bien commencer un moment ou un autre, non ? La Guilde, accueille les nou‐veaux pour faire découvrir ! C'est une Sec on d'associa ons de Jeux de Rôles à Poi ers. Ils se réunissent au Foyer du Porteau, une associa on de quar ers qui regroupe différentes ac vités comme la marche, le tarot, l’informa que etc... Pour débuter à la Guilde, il faut être  âgé de 16 ans minimum. 

La Guilde en est à ça 6ème bougie ! Elle a été créée simplement par une bande de joueurs, qui voulaient faire découvrir le JDR (Jeu de rôle) au pu‐blic et se réunir pour jouer ! 

Aujourd'hui le JDR, con nue à faire des adeptes. Une visite à la Guilde peut être la bienvenue ! 

Alizéa Bouchenez

© keskon a

end 

17 

Jeu de Rôles ou Jeu Drôle ?

Le jeu de rôles n'est finalement pas si connu qu'on le croie. Beaucoup pensent

que c'est un jeu où l'on doit se dégui-ser, où il faut se prendre la tête. Sarah

Bouchenez et Fabien Munoz, le direc-teur d'une sec on de jeu de rôles (la Guilde) à Poi ers, nous prouvent le

contraire ! Rencontre.

Page 18: Keskon 37 Web

Le 4 : trois missions, un projet ! Inaugurée elle aussi au mois de décembre, le « 4 », ancien espace Rasseteau s'installe

dans de nouveaux murs mais compte bien aussi rénover sa mission. Objec f : se me re au service des projets des jeunes.

C 'est Her‐vé Ga‐

chet, le direc‐teur, qui s'y colle. Pour faie 

comprendre ce que le « 4 » va apporter de plus à la vie châtelleraudaise, il explique volon ers. « Il faut que ce soit un espace plus accessible pour tous les jeunes de quinze à trente ans, » déclare‐t‐il. « Si vous voulez par r, faire un groupe de musique et enregistrer un disque, le 4 peut le faire! Si vous voulez faire un pe t court‐ mé‐trage, le 4peut le faire ! Si vous cherchez du travail pour l'été, le 4 peut le faire! Si vous voulez apprendre une nouvelle langue et par r dans un autre pays le 4peut le faire ! » L'ambi on est grande et mul ple et l'équipe d'animateurs semble bien déterminée pour que l’inau‐gura on du nouveau local ne soit pas qu'un simple amé‐nagement pour le rendre accessible aux personnes à mobilité réduite comme c'était l'inten on de départ. 

Le 4 doit désormais s'appuyer sur 3 pôles différents : l'image et le son pour créer du mul média comme un film où une chanson, la mobilité interna onale pour favoriser les échanges à travers le monde, l'Informa on Jeunesse pour en par culier conduire les campagnes de préven on qui touchent la jeunesse (écouter de la mu‐sique trop forte ou se protéger contre le SIDA…) Le 

4éme pôle annoncé par le nom ? Eh bien,  c'est le ciné‐ma les 400 coups qui partage le même accès. « Un nom bien choisi parce que ça peut représenter les 4 coins du monde en même temps que notre adresse,  4 rue Rasse‐teau » 

 Maintenant, ils faut que les jeunes trouvent ce e adresse et l'inscrivent dans leur parcours à Châtelle‐rault. « On veut se donner comme objec f que quand les jeunes veulent faire quelque chose, ils se disent tout de suite qu'il faut aller au « 4 », s'exclame Hervé Gachet. Une habitude qui pourrait bien avoir été un peu ini ée par le fait que, pendant les travaux, la structure a été obligée de devenir nomade. Les uns se sont retrouvés hébergés à l'ancien conservatoire, au milieu du secteur associa f ; les autres ont trouvé l'IUT... Des liens se sont créés qui vont perme re de faire converger un peu tout le monde vers le « 4 » désormais. Et puis il y a aussi cet effort en direc on des autres communes de la commu‐nauté d’aggloméra on comme Colombiers, Naintré ou encore Bonneuil, dont les secteurs jeunesse ont pris l’habitude de travailler avec le « 4 ». « Nous sommes toujours en rela on avec les lycées Berthelot et Branly mais le lycée agricole de Thuré vient aussi par ciper aux ac vités que l'on organise comme l'atelier cinéma qui fait découvrir l'image et le son » dit Hervé Gachet. Le « 4 » doit être indispensable, », dit Hervé Gachet. 

Lucie Aït-Amara et Perrine Chollet

18 

«  Le « 4 » a invité la radio pour animer et répercuter l’événement sur tout Châtelle‐rault. Ils veulent vraiment que l'on connaisse le nouveau lieu. La ré‐nova on, permet de disposer d'un espace plus accueillant et plus jeune. Le nom et plus convivial ». Bas en Chatel, technicien à la Radio Arc‐en‐ciel du lycée Branly 

«  Je veux que les jeunes aient l’opportunité de faire de l’image, de découvrir  toute la machinerie du son et de l’image, de leur donner l'opportunité de découvrir des mé ers qu’on ne voit pas tout le temps. Je suis très content d’avoir un studio plus grand, avec un fond vert pour les trucages. C''est la promesse de travail‐ler toujours avec de nombreux jeunes. Pour le nouveau nom, je finirai par m'y habituer, et puis donner un nouveau nom plus court et un peu plus jeune est une bonne chose. »   José Bour‐don, animateur audiovisuel au « 4 ».   

«  Nous n'é ons jamais venus 

auparavant mais nous trouvons qu’un ciné‐ma et un studio  dans un même bâ ment, c'est une très bonne chose». Les rousses de s’cours qui ont gagné l'édi on 2013 de Jeunes Talents.  

« Il ne s’agit pas de rester à Châtellerault toute sa vie, faites des expériences, apprenez des langues et revenez ensuite : voilà ce que je dis à ceux qui, à par r de ce lieu, vont pouvoir apprendre ce que mobilité veut dire ».   Le maire, Jean‐Pierre Abelin.  

Recueilli par Ambre, Jus ne, Perrine et Anouk

Ils ont dit …

Page 19: Keskon 37 Web

P ascal Robin  est un peu débordé par son nouveau bureau, entre les travaux et le rangement. Pourtant, 

sympathique et simple,  il explique volon ers la rénova on de la salle Arts‐Essais de Châtellerault. Quand il a proposé, par exemple,  à la MJC de rénover la salle du cinéma pour l'adapter aux nécessités du cinéma du XXIème siècle. Les travaux ont débuté le 15 juillet sans compter les travaux de la mairie pour l’extérieur qui ont pris jusqu’à 3 mois, avant le 15 juillet. 300 000 euros pour la rénova on, et simplement de l’intérieur.  

L’objec f ? « Se doter d'une nouvelle salle pour nous perme re de mieux faire ce qu’on voulait. » avec les 5 

salariés qui s'occupent du cinéma. Maintenant accessible aux personnes handicapés avec un ascenseur, le ci‐néma a fait appel à un architecte pour la rénova on. Les 257 « vieux » fauteuils ont disparu, mais d’autres sont apparus, avec sur les fauteuils jaunes, des noms de grandes person‐nalités qui ont marqué le ieu. Il y a même des fauteuils dits « amoureux », le « point drague » selon Pascal. Le cinéma a gagné 40% de surface, soit 1 mètre et demi de plus pour l’écran, ce qui est l'intérêt principal pour les amoureux, ce e fois, du cinéma : on vient en salle pour que les acteurs s'imposent en géants à nos mémoires ! Si la salle, n’avait pas été transformée, l’écran n’aurait pas pu être plus grand. Enfin, 

avant, la salle du cinéma, était en pente douce, mais ça a changé, c’est en escalier, maintenant. 

Et les films ?

Les films de la programma on des 400 coups sont très divers : ils es‐saient de passer des films de la diver‐sité du monde, pas seulement améri‐cains, et même en VOSTFR. Beaucoup d’écoles, de collèges viennent aux « 400 coups ». A l’ouverture, le ciné‐ma a reçu beaucoup de monde, « on espère bien recevoir plus de monde encore, » déclare Pascal, avec le sou‐rire. Même si depuis la créa on de la salle en 1970, on a vu passer beau‐coup de monde devant l'écran.  

Mais au fait, pourquoi avoir choisi de changer seulement maintenant ? Parce que la MJC, Pascal et les 4 autres salariés, ont proposé une réno‐va on, pour le mieux « être » des clients. Avec un accueil blanc et plus spacieux avec de plus grands bureaux à l’étage. Bien sûr l’entrée a changé de place, elle se situe maintenant côté bas. Mais nous ne doutons pas que les habitués sauront changer leurs habitudes : ce qui compte reste la magie de la lumière qui joue sur l'écran blanc. 

 Alizéa Bouchenez, Anaïs Guionnet  

Pascal Robin, le directeur du cinéma les 400 coups, a par cipé à la réno-va on de la salle des « 400 Coups » . Après 6 mois de travaux en comp-tant l’extérieur, le cinéma à enfin ré-ouvert ses portes. Rencontre.

Les trois coups pour « Les 400 coups »

19 

Page 20: Keskon 37 Web

En scène !