les aides magazine numero 3

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Magazine d'utilité publique et d'intérêt général des départements et territoires outre-mer

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Page 1: LES AIDES MAGAZINE NUMERO 3

Magazine d'utilité publique et d'intérêt général des départements et territoires outre-mer

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Famille chouchoutée

La famille n’a jamais été autant « bousculée » que ces quinze dernières années. Ce débutde XXIe vient confirmer les profondes transformations de la cellule familiale, observéesdepuis le début des années quatre-vingt.

La Guadeloupe, a certes vu le noyau familial garder pendant longtemps sa marque originelle ;néanmoins elle n’a pas pu échapper à l’influence occidentale, dominée à présent par l’indi-vidualisme moral… Les exigences personnelles ébranlent, sans état d’âme, l’institution fami-liale.

Pour autant, les normes et les lois autour de la famille n’ont pas disparu ; bien au contraire,elles foisonnent sans pour autant redonner à la cellule cette stabilité qui lui fait défaut.

Chez nous, les statistiques mesurant la famille monoparentale ne cessent de faire de grandsbonds en avant. Prendre en compte ces données, c’est le rôle des pouvoirs publics et desinstitutions qui, au titre de la solidarité, mettent en place des parades pour soutenir, les fa-milles monoparentales et familles nucléaires, en difficulté.

Dans ce troisième numéro du journal "LES AIDES MAGAZINE", arrêtons-nous sur quelquescoups de pouce de l’Etat et des institutions dédiées, à l'adresse de la Famille.

LA REDACTION

3L E S A I D E S M A G A Z I N E N ° 3 NOVEMBRE 2015

Edito

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Sommaire

Bimestriel GRATUITEdité par BMC Communication Les Aides de Guadeloupe

Rue du Fort Fleur d’Epée/Bas-du-Fort97190 - Le GosierTél. 06 90 41 68 34

Rédaction : [email protected]

Directrice de publication : Odile Barul-Laventure

Secrétaire de rédaction : Fred Sapotille

Rédaction : Joce Marmy, Anne de la Villemarqué,

Michel Gréjeoire Régie publicitaire : Bmc Communication,

Fort Fleur d’Epée - Le Gosier. [email protected]

(06 90 41 68 34)Distribution : Colibri distribution

Impression : Imprimé en Guadeloupe

ISSN : en cours

4L E S A I D E S M A G A Z I N E N ° 3 NOVEMBRE 2015

> EDITO page 3

> SOMMAIRE page 4

> POLITIQUE SOCIALE• Cohabitation entre jeunes et aînés

page 6 - 7

> NOUVELLES...NOUVELLES...pages 8 - 9

> SOLIDARITÉ• Familles monoparentalesvous n’êtes pas seules

pages 10 - 13

> POINT DE DROIT• Protection de l’enfantEt des personnes âgées

page14

• Enfant accidenté : préjudice et indemnisations pages 16 -19

> ACTION SOCIALE ET SOLIDAIRE• EDF distribue des lampes à basseconsommationPour les plus démunis. Page 20

• Corsair aide les vocations page 22

> L’ANALYSE DU PSY• Errol Nuissier : « La famille a beaucoup évolué » pages 24 -25

> MUTUELLE – ASSURANCES• Mutuelle :Le salarié face à la Mutuelle page 26• Assurances :1) Jeune conducteur et l’assurancede payer moins chèr ! page 29

2) Six moyens pour réduire le prix deson assurance habitation. P.30

> LE DÉCALÉ DE PANCHOpage 29

> LOGEMENT

• Un plan de plus de 500 millionsd’euros page 32

> BON A SAVOIR :• Cartes Bancaires : page 34

> IMPOTS• Tout savoir sur la taxe d’habitation

pages 35- 37

> EMPLOI -FORMATION• Pôle Emploi :Le département Web, booste sesservices : pages 38-39

> CHAMBRE DE METIERS• 191 Apprentis honorés : page 40

> ECONOMIE• Aider une entreprise d’outre-mer

page 42

> MOBILITÉ• Ladom a changé de statut

page 43

> C’ETAIT AVANT....pages 44-45

> LA CHRONIQUE D’ANNEpage 46

> OPERATION PICSOU pages 48- 49

> CONSOMMATION• JOU A MAWCHEPanier de la ménagère

page 50 51

> PRATIQUE page 52 - 54

• CCAS ET HORAIRES DESNAVETTES

UNE PAROLE

"Si la famille a ses

limites, ses craintes, ses

difficultés, elle demeure

indispensable, pour

former le citoyen de

demain; elle constitue

le premier référentiel,

dans la construction de

l’enfant et tout individu,

quel que soit son âge".

ERROL NUISSIERPSHYCHOLOGUE

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POLITIQUE SOCIALE

Cohabiter entre générations, c’est ce quepropose depuis avril 2014l’association Yonn a lotDom. Un échange de

bons procédés permettantaux étudiants ou

aux jeunes travailleurs dese loger à moindre coûtet, pour les séniors, de se

sentir moins seuls.

Victor, blondinet de 18 ans,inscrit à la fac de Fouillole,s’enquiert régulièrement

du bien-être de Mérita, « sa lo-geuse ». « Même en pleine nuit, ilme demande si j’ai besoin dequelque chose. Je suis très heu-reuse d’avoir quelqu’un sur quicompter » avoue cette mamie duRaizet.Lucie, maman de 10 grands en-fants, s’est retrouvée toute seuledans sa grande maison. « Je suiscontente de cette compagnie »témoigne cette mamie qui ac-cueille Audrey, 23 ans. « J’ai cô-

toyé beaucoup de personnesâgées. Cet échange est impor-tant pour l’expérience humaine etenrichissant pour tout le monde »explique cette Martiniquaise, enformation pendant 3 ans.

Partage solidaire

Ces témoignages positifs illus-trent la générosité que peuventse porter les jeunes et les aînés,en dépit de la distance de l’âge.Indépendant de la colocation, cemode de cohabitation intergéné-

Cohabitation entrejeunes et aînés : tout le monde y gagne !

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rationnel est basé sur des échan-ges quotidiens chaleureux. Uneenvie de partage solidaire.«L’idée m’est venue de ma grand-mère qui a élevé et accueilli desjeunes et moins jeunes et quiétait toujours accompagnée » sesouvient Dina Relmy, présidentefondatrice de Yonn a lot Dom.Cette infirmière libérale, quicroise régulièrement des séniorssolitaires, s’est émue de leur si-tuation et a cherché un moyen decombler ce vide par les relationsintergénérationnelles. Elle a initiéce projet avec l’association PariSolidaire, expression d’une soli-darité entre générations, qui pro-fite aussi bien aux séniors qu’auxjeunes. Pari Solidaire est né de l’aprèscanicule de 2003 lors de laquellede nombreuses personnesâgées ont péri, faute d’un soutienrapproché. Cette association està l’initiative du réseau nationalCosi (Cohabitation Solidaire In-tergénérationnelle) que Yonn a lotDom a rejoint et qui se déclinesur la base d’une conventionentre les intéressés.

www.yonnalotdom.fr Tel: 06 90 69 00 53

Yonn a lot sur tous les fronts

Faire connaître l’association aux jeunes et aux personnes âgées a étéla première démarche des responsables de Yonn a lot. Les membresde l’association ont participé à de nombreuses actions et événe-ments : salon de l’étudiant, semaine bleue, journées portes ouvertes,etc. « Yonn a lot n’est pas encore assez connue » souligne MmeRelmy.

Chaque concentration est aujourd’hui encore un moyen de commu-niquer, de faire se rencontrer les jeunes et les séniors et d’évoquerles avantages de cette coexistence.

Quatre cohabitations sont nées de cette initiative mais les responsa-bles notent un déséquilibre des besoins. « Dix séniors seraient prêtsà accueillir un jeune en Grande-Terre mais il n’y a pas de demande.À l’inverse, il manque des offres de séniors sur Basse-Terre et Saint-Claude » note Mme Relmy.

Comment ça marche ?

Pour adhérer au service de l’association, chaque partie paie une co-tisation de 120 €/an. Le jeune hébergé contribue aux charges du logement à hauteur de100 €/mois.

Sous la houlette de Yonn a lot, un contrat individualisé est signé entrele jeune et le sénior. Il comprend les menus services que l’un et l’autresont prêts à s’échanger. Dans tous les cas, le jeune est tenu d’assu-rer une présence le soir.

Les membres de Yonn a lot ont pour mission de faire coïncider lesprofils. Ils essaient de trouver des points et des hobbies communspermettant de faciliter la relation.

Pour s’assurer que les choses se passent bien, les membres de Yonna lot se déplacent au domicile du senior une fois par mois et le jeuneest en contact avec l’association également une fois par mois. Il est à noter que cette cohabitation est totalement indépendante del’aide ou des soins que peuvent parallèlement recevoir les personnesâgées.

L’association est présidée par Diana Relmy,au centre, avec Béatrice Pandore (à gauche)1ère vice-présidente, et Martine Enesa,2ème vice-présidente.

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NOUVELLES NOUVELLES NOUVELLES NOUVELLES N

L’Etat recrute desapprentis

Depuis septembre dernier, il estpossible de solliciter un contratd’apprentissage dans la fonctionpublique, dans l’Hexagone et enOutre-Mer.

L’Etat propose, en effet, 4 000contrats aux jeunes âgés de 16 à25 ans pour 2015 et 6 000contrats à partir de septembre2016. Des postes concernantune grande variété de métiers etcorrespondant à tous les niveauxde diplômes, du CAP au Master II.Intéressés ? Rendez-vous sur labourse interministérielle de lafonction publique :www.biep.gouv.fr, rubrique ap-prentissage.

Vie scolaire : le cahier de correspondance en ligne

Bientôt, ce devrait être moins fa-cile de sécher les cours et de ra-conter des boniments à sesparents ! En effet, le téléservicevie scolaire, autorisé à la dernièrerentrée par le gouvernement (J.O.

du 5 août), a pour objet le suivi àdistance - depuis un ordinateur,mobile ou une tablette via une ap-plication - des événements de lavie scolaire liés aux absences, re-tards, punitions et sanctions, parles parents ou les responsableslégaux des collégiens et lycéens des établissements pu-blics et privés sous contrat. Undispositif scruté par la CNIL(commission nationale de l’infor-mation et des libertés) qui a pris lamesure du risque en présenced’un flot de données personnelles,et insisté sur l’importance de ga-rantir « à un niveau satisfaisant » lasécurité du système. Ce cahier de correspondance nu-mérique est, pour l’heure, encours d’expérimentation dans lesétablissements volontaires dansdes académies de l’hexagone(Besançon, Lille, Reims, Renneset Toulouse), avant une éventuellegénéralisation au niveau national.

Un chèque énergiepour les plus modestes

La loi sur la transition énergétiquepour la croissance verte (loi du 17août 2015) prévoit la mise enplace d’un chèque énergie en2016 en faveur des ménages lesplus démunis. Cette mesure doitse substituer aux tarifs sociaux del’énergie. Elle est destinée à per-mettre aux personnes défavori-sées de payer leurs facturesd’énergie ou de financer des tra-vaux d’économie d’énergie. Sonmontant, fixé par décret, dépendradu revenu fiscal.

Décrochage scolaire : un sitepour raccrocherLe ministère de l’Education pro-pose aux jeunes de 16 à 25 ansqui ont perdu pied de recoller ausystème scolaire. En Guadeloupe,il existe des alternatives pour cap-ter des décrocheurs : l’école de la2ème chance ou encore le Micro-lycée, inauguré cette année, et rat-taché au lycée Carnot, à

Pointe-à-Pitre. Le site www.re-viensteformer.gouv.fr permet, lui,à ceux qui ont peine à trouverleurs marques d’intégrer une for-mation, d’être appelé par unconseiller d’orientation et de bé-néficier d’un suivi. Selon la situa-tion familiale, l’obtention d’unebourse est aussi possible.

Entreprises : le recouvrement de petitescréances facilité ?

La difficulté de recouvrer descréances fragilise de nombreusesentreprises, en particulier cellesqui manquent cruellement de tré-sorerie. Mais une mesure de la loiMacron (Loi pour la croissance,

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NOUVELLES NOUVELLES NOUVELLES NOUVELLES

l’activité et l’égalité des chances économiques – J.O.du 7 août) devrait leur permettre d’être payées plusrapidement de petites sommes dues par leurs clients.Pour obtenir le paiement de créances comprisesentre 1000 et 2000 euros maximum, le recours à unhuissier serait toujours d’actualité mais son interven-tion ne devrait coûter que 25 euros, avec une procé-dure qui ne devrait pas dépasser un mois. Un décretdoit préciser ce dispositif avant le 1er janvier 2016.

Handicap : l’électrosensibilitéreconnue par la justice

C’est une première sur notre territoire puisque lephénomène n’est pas officiellement avéré commeune maladie en France. Mais le tribunal du conten-tieux de l’incapacité de Toulouse a reconnu, le 8 juilletdernier, l’existence d’un handicap grave dû à l’hyper-sensibilité aux ondes magnétiques. La plaignante, Martine Richard, 39 ans, réfugiée dansles montagnes ariégeoises depuis 2010 en raison deses troubles, a obtenu la reconnaissance de ce han-dicap, le jugement estimant que sa déficience fonc-tionnelle est de 85%, assorti d’une incapacitéd’accès au travail, selon l’association Robin des toits,qui milite pour la sécurité sanitaire dans les technolo-gies sans fil. Le plus souvent cités comme causes de ces problèmes par les personnes « électrosen-sibles » : les antennes relais, les portables, les téléphones sans fil ou Wi-Fi.

Les aides au logement dans lecollimateur

Ce n’est un secret pour personne que le gouverne-ment cherche de l’argent à tout crin. Inscrite dans leprojet de loi de finances de 2016, la réforme desaides au logement prévoit une baisse significative deces aides. Dans son mode de calcul, en plus du re-venu fiscal, le gouvernement prévoit d’introduire lepatrimoine (résidence secondaire pouvant générerdes revenus, par exemple,) afin d’en écarter les béné-ficiaires. Un décret devrait lister les éléments retenusdans ce patrimoine. En outre, la réforme compte in

troduire une aide dégressive, jusqu’à devenir inexis-tante, au-delà d’un loyer-plafond.Il reste que le projetmaintiendrait les allocations accession pour les mé-nages modestes et que le prêt à 0% dans l’ancien,concernant des acquisitions de logements avec tra-vaux dans 6000 communes à revitaliser (y comprischez nous) pourrait être étendu à 30 000 com-munes rurales.

Vente de terrains : encoredes avantages fiscaux

Si vous avez l’intention de vendre un terrain à bâtirou de le donner à un proche, vous avez jusqu’à findécembre pour bénéficier des avantages fiscauxen vigueur. Mis en place depuis le 1er septembre2014, l’abattement spécifique de 30% sur lesplus-values des terrains à bâtir et l’abattement sup-plémentaire (de 35 000 euros à 100 000 euros,selon le degré parenté) dans le cadre des dona-tions de terrains à bâtir doivent cesser, précisé-ment, le 31 décembre 2015. A moins que laprochaine loi des finances pour 2016 en décideautrement… Mais face à cette incertitude, la prudence s’impose.

LE CHIFFRE

800C’est en euros et enmoyenne le coût de la vie(loyer compris) pour un

étudiant. (Source : Union nationale des étudiantsde France (août 2015).

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POLITIQUE SOCIALE

Soutien, complémentfamilial, pension,

la Caf, Pôle emploi, lescollectivités donnent lecoup de pouce. Ainsi, le parent isolé n'a plus l’impression d'être seul.

Le détail.

Allocation de soutien familialautomatique pourl’orphelin mineur

Le parent qui élève seul son en-fant, peut bénéficier d’une alloca-tion de soutien familial (Asf).Cette aide a vu son montant reva-loriser le 1er avril 2015 et s’élèveà environ 100 euros par mois etpar enfant. L’Asf est automatique quand l’undes parents meurt, alors que l’en-fant est encore mineur. Par ailleurs, l’allocation peut êtreversée à titre provisoire pour unedurée de 4 mois, quand parexemple, l’autre parent a cessé,depuis au moins deux mois, deverser sa quote-part financière. Laprocédure n’est pas automatique.Dans ce cas de carence, il est im-portant de saisir le juge aux af-faires familiales ou engager unemédiation familiale afin de fairefixer une pension alimentairepayée par l’autre parent.

Le complémentfamilial a étérevalorisé

Les familles qui élèvent au moinstrois enfants de 3 à 21 ans peu-vent avoir droit à l’allocation appe-lée complément familial dont lemontant peut être majoré à condi-tion de ne pas avoir des res-sources dépassant un certainplafond. Ce complément varie enfonction du nombre d’enfants àcharge. Le 1er avril 2015, le mon-tant du complément familial ma-joré a également été revalorisé à115,40 euros en Outre-mer(202,05 euros pour les famillesen France hexagonale).Il est également bon à savoir, quePôle emploi peut venir en aide àla garde d’enfant, ceci sousconditions de revenus, au parent

qui élève seul ses enfants et quireprend une activité profession-nelle. Cette contribution de Pôleemploi s’appelle l’Agepi (aide à lagarde d’enfant pour parent isolé(Agepi). Son montant varie enfonction du nombre d’enfant etselon la durée hebdomadaire detravail ou de formation.

Le Rsa en soutienau parent seul...

Devenu un grand classique, leRsa vient aussi en soutien au pa-rent qui assure seul la charge d’aumoins un enfant (né ou à naître).Bien évidemment, il faut déjà rem-plir l’ensemble des conditionsdonnant droit au Rsa. Une majoration du Rsa peut êtreaccordée (pendant douze mois) àpartir du mois suivant, par exem-

Familles monoparentales,vous n’êtes pas seules

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ple, une séparation, un veuvage,une déclaration de grossesse,une naissance, une prise encharge d’un enfant; ou, tout sim-plement à partir du dépôt de lademande si l’événement est anté-rieur. Si le plus jeune enfant amoins de trois ans, elle est attri-buée jusqu’à ce qu’il atteigne cetâge.

Pas ou plus depension alimen-taire, la parade

Quelle est votre situation ?- Vous vivez seul, vous avez un(des) enfant(s) de moins de 20ans à charge et l’autre parent, de-

puis au moins deux mois, ne vousverse pas - ou alors seulementpartiellement - la pension alimen-taire (fixée ou non par décision dejustice).- Ou bien vous vivez seul ou encouple et vous avez recueilli un(des) enfant(s) de moins de 20ans dont vous n’êtes ni le père nila mère.Vous remplissez les conditionsgénérales pour bénéficier desaides de la Caf.Que devez-vous savoir ?- En attendant la fixation d’unepension alimentaire ou la reprisedu versement de votre pensionalimentaire, vous pouvez bénéfi-cier de l’allocation de soutien fa-milial (Asf).

Que devez-vous faire ?- Vous pouvez téléchar-ger votre dossier de demanded’Asf dans l’Espace Aides et ser-vices, rubrique « Télécharger unformulaire ».- Si cela n’est pas déjà fait, et sivous connaissez l’adresse de l’au-tre parent, vous devez vousadresser au juge aux affaires fami-liales pour demander la fixationd’une pension alimentaire.- Vous pouvez également engagerune médiation familiale abordantnotamment la question de la pen-sion alimentaire.- Si vous n’avez pas droit à l’Asf etque vous avez déjà engagé, sanssuccès, une action pour obtenir lepaiement de la pension, vous

POLITIQUE SOCIALE

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Rendez-vous à la carte avec la Caf

Accueil personnalisé et sans attente, c’est cenouveau service offert aux allocataires de laCaisse d’allocations familialesEn changeant les modalités d’accueil dans les centres de la Caisse d’allocations familiales de Pointe-à-Pitre et de Basse-Terre, la Caf veut se montrer encore plus disponible pour les allocataires.En effet, depuis le 19 octobre dernier, la Caisse accueille sur rendez-vous les lundis, mardis et jeudis, et sans rendez-vous les mercredis et vendredis.Les rendez-vous on l’avantage d’avoir (sans attente), un accueil personnalisé.« L’accueil sur rendez-vous sera déployé progres-sivement : dans un premier temps,ce sont les centres de Pointe-à-Pitre et de Basse-Terre qui offriront la possibilité d’un accueil sur ren-dez-vous pendant 3 jours de la semaine (lundi,mardi et jeudi)», indique-t-on à la Caf.A terme, tous les centres d’accueil devraient propo-ser le même service. La mise en place de l’accueilsur rendez-vous tient également tout son sens dufait du développement des téléprocédures disponi-bles sur le site Internet caf.fr et l’application mobile «Caf Mon compte ». Aujourd’hui, l’allocataire peut réaliser de nombreuses démarches en ligne sansavoir à se déplacer.Et pour ceux qui ne seraient pas équipés, des postesavec accès Internet sont mis à leur disposition dansles espaces multi-services des centres d’accueil (Pointe-à-Pitre et Basse-Terre).

Deux possibilités sont offertes :Le site internet : Caf.frEspace Contacter ma Caf - Prendre un rendez-vous Service accessible : 24h/24 7j/7Le téléphone : 0 800 223 971 (numéro vert)Du lundi au vendredi de 9 à 12 heures.

pouvez donner mandat à la Cafpour qu’elle réalise les dé-marches afin de récupérer lapension alimentaire auprès del’autre parent. Pour ce faire,vous pouvez télécharger le for-mulaire d’aide au recouvrementdes pensions alimentaires.Rem-plissez ce formulaire et joigniezpar courrier à votre Caf : l’origi-nal du (des) jugement(s) fixant lapension alimentaire ; la copie de

la notification du jugement oude l’acte de signification du ju-gement par l’huissier s’ils sonten votre possession ; tout docu-ment justifiant qu’une action aété engagée pour le recouvre-ment de la pension (attestationd’huissier, du greffier, etc.).N’oubliez pas de signer le for-mulaire.

Source Caf.fr

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14L E S A I D E S M A G A Z I N E N ° 3 NOVEMBRE 2015

L’augmentation descharges supportées parles Départements fait

craindre des coups som-bres sur les allocations

dédiées à l’enfance et à l’Aide personnalisée à

l’autonomie?

Laurence Rossignol, Secrétaired’Etat chargée de la famille, del’enfance, des personnes âgé-

es et de l’autonomie, a reçu à la find’octobre une délégation de l’As-semblée des départements deFrance, conduite par DominiqueBussereau, Président de l’ADF etd’autres élus de l’Hexagone.Un communiqué du ministère, indi-que que plusieurs sujets d’actualitérelatifs aux compétences socialesdes Départements ont été abordés.S’agissant de la proposition de loipour la protection de l’enfant discu-tée à l’Assemblée nationale ce 19novembre, la Ministre s’est dite sou-cieuse de tenir compte des con-traintes budgétaires desDépartements. La législation actuelle(loi de 2007) conforte les Départe-ments dans cette politique publiqueà laquelle ils consacrent chaqueannée 7 milliards d’euros (hors per-sonnel). Si les objectifs du nouveau textepeuvent être partagés, l’ADF a ce-pendant exprimé des inquiétudesquant aux charges nouvelles qui pè-seront sur les services départemen-taux de protection de l’enfance.Par ailleurs, l’Assemblée des dépar-

tements a fait part à la ministre ducas des enfants confiés aux Dépar-tements qui relèvent en réalité d’unsuivi pédopsychiatrique. La déléga-tion a déploré l’insuffisance desmoyens de ce secteur. Elle souhaiteégalement que le texte promeuve letravail éducatif et pédagogiquemené auprès des familles (aide à laparentalité).

QUID DE LA REVALORISATIONDE L’APA ?

Les risques qu’un cadre nationaltrop normé ferait peser sur les Dé-partements ont été soulignés. L’ac-compagnement mené par lesservices départementaux doits’adapter à chaque situation pourrester au plus près de l’intérêt del’enfant.Par ailleurs, la délégation de l’As-semblée des départements de

France a exprimé de fortes craintesquant à la pérennité du financementde la mesure-phare qui consiste àrevaloriser l’Allocation Personnaliséed’Autonomie (APA) à domicile. Cesujet sensible rejoint le problèmecrucial du financement des alloca-tions individuelles de solidarité (AIS),qui explose. Quant au futur régimeunique d’autorisation des servicesd’aide et d’accompagnement àdomi cile (SAAD), l’ADF a souligné lecaractère inflationniste des mesuresenvisagées. Là encore, elles risquentd’entraîner une charge de travailsupplémentaire pour les services dé-partementaux, sans compensation fi-nancière. L’AdF a donc réclamé une expéri-mentation avant la généralisation dece nouveau dispositif.

(*) L’Assemblée des départements deFrance (ADF) est une associationpluraliste réunissant les présidentsdes 102 Départements (96 Dépar-tements métropolitains et 6 ultra-ma-rins).

SOCIAL

Protection de l’enfant etdespersonnes âgées, lesDépartements inquiets

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16L E S A I D E S M A G A Z I N E N ° 3 NOVEMBRE 2015

Parce qu’ils sont vulnérables et souvent inconscients du danger,

les enfants sont particuliè-rement exposés auxrisques de dommage

corporel. Comment sontévalués les préjudices ?Réponse d’un expert surl’accompagnement des

Familles d’enfants victimes d’accidents de

la circulation et de la vie courante.

En France, chaque année,230 enfants meurent dessuites d’un accident do-

mestique (chutes, brûlures, suffo-cations, noyades)*. Des chiffreséloquents. La Guadeloupe n’estpas en marge de ces statistiques,l’actualité vient souvent, brutale-ment, nous le rappeler.Les accidents domestiquesconstituent la première cause demortalité des enfants de moins de15 ans.D’après les chiffres nationaux,228 mourront suite à un accidentde la circulation et plus de 8 000en ressortiront blessés**, à un âgecritique de leur développement.Face à ces chiffres alarmants, les

pouvoirs publics ne restent pasinactifs : des mesures législativeset des plans de prévention sontrégulièrement mis en place àl’échelle nationale, avec des résul-tats plutôt encourageants. Mais que faire, lorsque ni la pré-vention, ni même la vigilance desparents, n’auront suffi à éviter ledrame de l’accident ?Comment s’organisent alors l’éva-luation puis l’indemnisation dupréjudice d’un enfant resté en vie,mais dont les séquelles demeu-rent, en raison de son jeune âge,d’un abord complexe sur le planmédico-légal ?Interrogé, le cabinet pointois Cop-pet Avocats, qualifié en réparation

POINT DE DROITPar Charles-Henri Coppet, avocat

Enfant accidenté : préjudiceet indemnisations

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17L E S A I D E S M A G A Z I N E N ° 3 NOVEMBRE 2015

juridique du dommage corporel,apporte les éléments de réponseà la question de la prise en chargede l’enfant victime d’un accidentou d’une agression.

Réparations sous forme d’indemnisation :les règles

Il convient avant toute chose d’ex-poser quelques règles fondamen-tales du Droit de laresponsabilité civile : lorsqu’undommage survient, la victime etses ayants droit (parents etproches) sont fondés à demanderà l’auteur de ce dommage ou à lapersonne qui en est responsable,la réparation de toutes les consé-quences préjudiciables qui pour-raient en résulter.Cette réparation s’effectue sousla forme d’une indemnisation,c’est-à-dire une somme d’argentversée à la victime, qui permettrade la replacer, dans la mesure dupossible, dans l’état qui était lesien avant la survenue de l’acci-dent.L’importance de l’indemnisationcorrespond donc, en principe, à

la gravité des préjudices subis parla victime.Ces préjudices sont évalués parun médecin-expert, après examende la victime.

Les préjudicesde l’enfant : une évaluationcomplexe

Chez l’enfant, l’évaluation des pré-judices relève d’une approchespécifique, car ; celui-ci n’est pasune victime ordinaire : en effet, ilne s’agit pas d’un « adulte en mi-niature », mais d’un être en pleinecroissance, aussi bien sur le planstaturo-pondéral que psychoaf-fectif.C’est précisément en raison dufait qu’il évolue, que les séquellespost-traumatiques chez l’enfantse prêtent difficilement à l’évalua-tion :- en effet, la plasticité et les facul-tés importantes de récupérationde l’enfant peuvent aller dans lesens d’une amélioration rapide deson état ;- ou alors, c’est au contrairetoutes ses facultés d’apprentis-sage qui peuvent être altérées, re-

tardées ou interrompues, com-promettant ainsi son évolutionscolaire, sociale et personnelle.Les séquelles auront donc en toutétat de cause des conséquencesdifférentes en fonction de leurgravité initiale bien sûr, mais sur-tout en fonction du stade de dé-veloppement auquel intervient lefait dommageable.Il convient dès lors de retarder lemoment de l’évaluation, notam-ment en cas de lésions graves.Evalué trop tôt, le préjudice nesera pas pris en compte dans sadimension définitive. Les besoinsde la jeune victime pouvant évo-luer dans le temps, ils ne sont pasimmédiatement déterminables.Une analyse hâtive est donc àproscrire.Evalué trop tardivement, la jeunevictime et ses parents serontconfrontés au dénuement durantune longue période ainsi qu’à uneprocédure lourde et fastidieuse.Il convient donc de respecter unrythme qui soit calqué sur le dé-veloppement de l’enfant, ni troprapide, ni lent, car l’évolution de salésion, et donc de son préjudice,est inextricablement liée à sonévolution personnelle et à sacroissance.Pour les lésions les plus graves(les traumas crâniens, notam-ment), il est admis que l’évaluationdéfinitive n’intervienne qu’à la ma-jorité, au moment où l’on estimeque la croissance de l’enfant estterminée et que son état estconsolidé, c’est-à-dire qu’il n’évo-luera plus.

Sources :*enquête sur la mortalité par accident de lavie courante chez les enfants de moins de 15ans (Enquête MAC-15), organisée par l’Ins-titut de veille sanitaire (InVS) en collaborationavec le Centre d’épidémiologie sur lescauses médicales de décès (CépiDc, In-serm) en 2009** bilan définitif 2014 Observatoire NationalInterministériel de la Sécurité Routière

Enfant accidenté : préjudiceet indemnisations

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Le préjudice de l’enfantse révèle particulièrementcomplexe à évaluer, c’estpour cette raison que lerôle de l’avocat est pré-pondérant à tous les

stades de la procédure…

n Avant consolidation, l'avocatdevra s’assurer que l’enfant et sesparents perçoivent à chaque éta-pe importante de son développe-ment, une provision, - c’est-à-direune avance sur l’indemnisationdéfinitive -, qui permettra notam-ment de répondre à ses besoinsimmédiats en termes d’aide hu-maine ou d’aménagements du lo-gement, d’assurer le traitementoptimal de ses lésions et le caséchéant, d’initier son projet de viefuture.La priorité étant dans un premiertemps de sauvegarder les droitset la dignité de la jeune victime età terme, d’envisager son insertionsocio-professionnelle au mieux deses capacités fonctionnelles etdes désirs qu’elle aura exprimés.

n Durant les phases d’exper-tise de la jeune victime, l’avocatsera également un allié de poidsface aux compagnies d’assuranceadverses chargées de verser l’in-demnisation. Sa présence auxcôtés de la victime garantira l’éga-lité des armes et une évaluation au

plus proche des besoins de l’en-fant. L’avocat diplômé en dom-mage corporel fera intervenir lesprofessionnels compétents : neu-ropsychologues, pédopsychia-tres, ergothérapeutes, pourapprécier l’exacte entendue desdommages subis par l’enfant etfaire en sorte que toutes les sé-quelles de l’accident, aussi bienphysiques que neurologiquessoient relevées, car ceux-ci peu-vent conditionner le bon dévelop-pement de l’enfant.

n Après consolidation et aucours de la procédure de liqui-dation définitive des préjudicesdevant le Juge, l’avocat intervien-dra afin d’obtenir une juste indem-

nisation qui permettra à la jeunevictime de se reconstruire.

Les préjudices indemnisables del’enfant victime

Les parents peuvent solliciter aunom de l’enfant, l’indemnisationde nombreux préjudices, aussibien moraux qu’économiques :- Frais médicaux actuels et futurs,frais d’aménagement du domicileou du véhicule- Incidence professionnelle etpertes de gains professionnels fu-turs, lorsque le dommage entraîneune perte de chance profession-nelle, une pénibilité accrue ou une

POINT DE DROIT

L’avocat, l’allié indispensablede l’enfant victimeet de ses parents

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dévalorisation sur le marché du tra-vail - douleurs physiques- impossibilités diverses : sportives,fonctionnelles, sexuelles- préjudice scolaire, en raison desannées scolaires perdues- le besoin en aide humaine néces-saire pour assister ou suppléer l’en-fant dans certains actes de la viecourante. A noter que ce poste depréjudice donne lieu à indemnisationmême lorsque l’aide est assurée parles parents de la victime.Les parents en leur qualité de « vic-times par ricochet » peuvent en outredemander qu’il leur soit versé à titrepersonnel, des dommages-intérêtsen réparation de leurs propres pré-judices nés du dommage : pertes derevenus et souffrance morale pouravoir été exposés à la vue de la dé-chéance de leur enfant blessé.En cas de décès, les parents pour-ront également solliciter l’indemnisa-tion de leur préjudice d’affection.

INFORMATIONSUTILES

En cas d’accident de la circula-tion, l’article 3 de la loi du 5 Juillet1985 institue une protection par-ticulière pour l’enfant victime demoins de 16 ans, auquel aucunefaute ne peut être reprochée. Cequi signifie que l’enfant victimed’un accident de la circulation, peuimporte son comportement (parexemple enfant ayant traversésans regarder ou en dehors dupassage protégé), sera en toutétat de cause indemnisé. Cecivaut aussi pour l’enfant se dépla-çant à bicyclette.

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Le 8 octobre dernier, par exem-ple, 400 résidants du Mouleont reçu leur kit. C’était là, ladeuxième action de distribution

de produits « Solidarité ».La CAF, acteur majeur de la po-litique familiale en Guadeloupe,en lien avec les équipes desCCAS des communes encou-rage cette lutte contre la préca-rité énergétique. D’ailleurs, enaoût 2014 EDF et la CAF ontsigné une convention de parte-nariat.L’opération Solidarité AGIRplus d’EDF spécial LBC, re-présentera une économie enmoyenne de 6,3 GWh d’électri-cité sur dix ans (soit la durée

conventionnelle d’une LBC).Cette économie permettraaussi d’éviter l’émission de6000 tonnes environ de CO2,indique l’EDF.Enfin, sachez que le pack Soli-darité AGIR plus d’EDF estconditionné par l’AGIPSAHdans les ateliers de l’ESAT LeChampfleury, partenaire decette opération, puis distribué,en main propre, par l’ensembledes facteurs du Groupe LaPoste Guadeloupe.

Des lampes à basse consommationpour les plus démunis

Pas moins de 15 000 abonnés EDF,bénéficieront d’un pack de 4 lampes à basse consommation. Ce sont desclients disposant depuis peu du tarifdit de première nécessité.Belle opération de solidarité. EDF Guadeloupes’est associée à plusieurs partenaires dont laCaisse d’allocations familiales, la Poste pourmener à bien l’opération AGIR plus. En fait, ils’agit pour le fournisseur d’électricité de prendresa part dans la lutte contre la précarité énergé-tique et de réduire les dépenses de consomma-tion électrique.La philosophie : permettre aux ménages dispo-sant de revenus modestes d’avoir des équipe-ment moins énergivores. En effet, ces derniersplus coûteux à l’achat, restent souvent inaccessi-

bles à cette cible de consommateurs.L’opération « Solidarité AGIR Plus » qui se poursuivra jusqu’au15 décembre, porte sur la distribution de 60 000 lampes LBC; 15 000 packs (contenant 4 LBC : trois E27 à vis de 15W etune lampe B22 à baïonnette de 15W).

Une belle économie sur dix ans...

Tarif de premièrenécessité, renouvelable

Le Tarif de première nécessité(TPN) est une déduction forfai-taire sur la facture d’électricité,calculée en fonction de la puis-sance souscrite ducontrat d’électricité et de la com-position du foyer. Le TPN est ac-cordé pour 12 mois, renouvelableaprès validations annuelles desdroits par les organismes d’assu-rance-maladie et de l’administra-tion fiscale. Un numéro vert estdédié au TPN du lundi au ven-dredi de 9 h 00 à 18 h00 : 0 800 333 123 (gratuit à partird’un poste fixe).

ACTION SOLIDAIRE ET SOCIALE

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Au début du mois d’octo-bre dernier, la compa-gnie aérienne, Corsair, a

paraphé une convention avec lerectorat. L’objectif : accompa-gner les jeunes guadeloupéensqui s’orientent dans les métiersde l’aéronautique, leur faire dé-couvrir un métier d’avenir.Un partenariat école-entreprisequi devrait profiter à la qualitéde la formation des élèves.Il faut savoir qu’aujourd’hui enGuadeloupe, le cursus de l’aé-ronautique décolle. Pas moinsd’une douzaine de collèges etlycées offrent dans leur paneld’options, des formations de

brevet d’initiation à l’aéronau-tique, de certificat d’aptitude àl’enseignement à l’aéronau-tique, de brevet de pilote privé. Et, depuis tout récemment, leCaribean Aviation Center of Ex-cellence (CACE) propose uneformation de pilote de ligne àl’Université de Saint-Claude. Dequoi donner des ailes aux rêvesde nombreux jeunes Antillos-Guyanais, bacheliers, âgésentre 17 et 28 ans. Pour y ac-céder, une sélection sévère estpratiquée par les instructeursde l’Ecole nationale de l’aviationcivile (ENAC).

Corsair aide les vocationsdans l’aérien

Un chèquepour parleranglais

Opération originale de la Région.Elle attribue depuis le mois d’octo-bre un chèque pour l’apprentissageà l’anglais, l’espagnol, le français.Objectif mettre à niveau deman-deurs d’emploi et salariés. C’est unorganisme dénommé Cigarel (Cen-tre international de Guadeloupepour une approche régionale deslangues) qui pilote le projet qui viseà toucher pas moins de 500 per-sonnes d’ici là fin de l’année.Le chèque permettra à l’attributairede bénéficier de 30, 60, 90 ou 120heures de formation aux languesétrangères... Le français « langueétrangère » est aussi dans cettepremière programme du chéquierlangues. En principe au cours de cemois de novembre on devrait voirse croiser des étudiants guadelou-péens au départ pour des pays an-glophones et leurs homologues dela Caraïbe arriver chez nous dans lecadre d’un séjour linguistique.

Pour plus de renseignements surle chéquier-langues : www.ciga-rel.com ou se rendre dans les lo-caux de Guadeloupe Formation(ex-CRFP) à Roujol/Petit-Bourg.

Pascal Gardin, directeur commercial de Corsair et Camille Galap , recteur de Guade-loupe lors de la signature de la convention.

ACTION SOLIDAIRE ET SOCIALE

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En Guadeloupe, on estpassé de la famille mono-parentale au sortir de lapériode de l’esclavage,pour passer ensuite à la

famille élargie et, actuellement, on parle de famille nucléaire.

La famille selon le dictionnaireLarousse, peut être définiepar l’ensemble de per-

sonnes ayant entre elles, un liende parenté ou d’alliance. C’estaussi l’ensemble formé par le pèrela mère et les enfants. La famillepeut aussi être composée d’unparent et des enfants, on parlealors de famille monoparentale.Cette dernière assertion, est sou-vent retenue pour parler des fa-milles guadeloupéennes, alorsqu’elle représente moins du tiersdes familles totales. C’est une ma-nière illusoire de percevoir la fa-mille, comme si d’emblée, cheznous le père en était exclue,comme s’il s’agit le plus souventde la mère et des enfants. On voitbien que dans cette représenta-tion de la famille, il y a la familletelle qu’elle existe et une familletelle que l’on se la représente.Le concept de famille en Guade-loupe, a beaucoup évolué ; car, onest effectivement passé de la fa-mille monoparentale au sortir de lapériode de l’esclavage, pour pas-ser ensuite à la famille élargie, et

actuellement, on parle de famillenucléaire (le père la mère et lesenfants). Si l’on regarde les statis-tiques de la constitution familiale,on peut penser que la famille gua-deloupéenne est semblable àtoutes les autres, dans sa consti-tution. Comme toute famille, safonction première est d’élever lesenfants, avec le dessein secret,que les enfants réussissent mieuxque les parents et arrivent à réali-ser ce qui était leur rêve. En cesens, l’enfant comme la réalisationdu rêve des parents, est encoreune fois, une représentationcomme classique. Comme danstoutes les familles, les parents rê-vent pour les enfants, mais les en-

fants eux aussi, ont leur rêve, quine correspond pas toujours àceux des parents.

LES FAMILLESGUADELOU-PÉENNES VIVENTDANS L’AMBIVA-LENCE

C’est une constante, les enfantssont influencés par le milieu exté-rieur, par les médias, et le modèlefamilial qui sera investi par les en-fants, ne sera pas forcément celuide la famille dans laquelle ils évo-luent.

Le concept de la famillea beaucoup évolué

L'ANALYSE DU PSY

ERROL NUISSIER

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25L E S A I D E S M A G A Z I N E N ° 3 NOVEMBRE 2015

La famille guadeloupéenne a àcœur, de protéger ses enfantsdes difficultés du lendemain et as-pire à ce qu’ils trouvent unebonne situation, les parents ontpeur du lendemain pour leurs en-fants, comme ils ont d’ailleurspeur pour eux-mêmes. Et commetoutes les familles, les famillesguadeloupéennes vivent dansl’ambivalence, dans le désir d’êtresoutenu par la famille élargie (lesgrands-parents, les oncles ettantes, mais aussi les voisins, lesamis). Cependant, elle ne fait pastoujours la démarche de deman-der de l’aide, lorsqu’elle se trouveen difficulté et par conséquent,son modèle référentiel demeuresouvent l’unique ; celui que l’en-fant devra privilégier. Et de fait, ellecourt le risque, de voir l’enfants’opposer de manière farouche, àce modèle, à cette représentation,qui s’oppose à des représenta-tions sociales, qui elles aussi in-fluencent l’enfant. Bienévidemment, il ne faut pas oublier,l’influence du contexte, de la cul-ture, du milieu géographique et dela situation économique dans les-quels la famille évolue. Et, si elledemeure dans la crainte, dans lapeur, ou dans une représentationillusoire, la famille met en difficultél’enfant et constitue en ce sens unfrein à son développement harmo-nieux et à une perception ouverte,de son avenir. Toutefois, la familleest essentielle, à la constructionde l’enfant et c’est par elle, qu’ilpourra connaître ses premiersmoments de socialisation, qu’ilpourra apprendre les règles dubien vivre dans la société, et qu’ilpourra trouver sa place.Très longtemps, on a associé la

monoparentalité, à la difficultéd’insertion sociale, à la dévianceet pour tout dire à la délinquance.En réalité, ce n’est pas la consti-tution de la famille qui va créer ladéviance, mais c’est la difficultépour la famille de transmettre desvaleurs à l’enfant et c’est aussi lechoix de celui-ci, de se laisser in-fluencer, par des valeurs dé-viantes, qui souvent s’opposent àcelle de sa famille. En effet, com-ment expliquer que beaucoup dela génération des cinquantenaireset plus, ont souvent été élevéesdans des familles monoparen-tales, n’ont pas une conduite dé-viance et au contraire, ont puréussir brillamment.

IL N’Y A PAS UNSEUL MODÈLE FAMILIAL

À l’inverse, on se rend compteque les personnes ayant descomportements déviants et délin-quants, sont souvent issues de fa-

milles structurées autour d’unpère et d’une mère. Par consé-quent ce qui compte aujourd’hui,c’est d’abord la possibilité pourles parents d’être certains desmodèles, des valeurs, des objec-tifs qu’ils proposent à leurs en-fants, même si ceux-ci peuventsembler en opposition, avec cequi pourrait être, les critères de« la famille moderne ».En réalité, il n’y a pas un seul mo-dèle familial, quelle que soit lacomposition de la famille. En effet,la présence des parents ne suffitpas, à permettre une évolutionharmonieuse de l’enfant, encorefaut-il que les parents puissent en-tendre que celui-ci même s’il estissu de leur relation, de leur désir,de leur amour, à une existencepropre et qu’il faut prendre encompte, sa manière de penser,ses choix, ses décisions. C’estdans le quotidien des échanges,de la transmission de l’affectionde la tendresse et de l’amour,dans la transmission des valeurs,des principes, des règles de viesociale, que va se construire lapersonnalité de l’enfant et que lafamille aura une fonction efficace.C’est aussi par le respect mutuel,que la famille pourra évoluer demanière harmonieuse et que l’en-fant pourra trouver sa place, etconstruire sa personnalité, sonstatut de citoyen de demain.Ce qui aujourd’hui pose le plus deproblèmes aux familles c’est nonpas, l’influence des médias, l’in-fluence de l’école, l’influence desamis, mais davantage, la difficultépour les parents d’accepter leurrôle d’éducateur…

Si la famille a ses

limites, ses craintes, ses

difficultés, elle demeure

indispensable, pour

former le citoyen de

demain; elle constitue

le premier référentiel,

dans la construction de

l’enfant et tout individu,

quel que soit son âge.

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MUTUELLE - ASSURANCE

L’accord national interprofessionnel (ou loiANI) de 2013 prévoit lagénéralisation d’une

mutuelle santé à tous lessalariés du secteur privé àpartir du 1er janvier 2016.

Si cette règle est obligatoire pour toutes lesentreprises, ce n’est pasle cas pour les salariés,qui peuvent la refuser

sous certaines conditions,selon leur situation.

Al’attention des entreprises,comme des salariés, voiciles cas où il est possible

pour le salarié d’être dispensé dela mutuelle d’entreprise.

Le salarié est employé dans l’en-treprise au moment de l’entrée envigueur du dispositif :- Si l’acte juridique instituant lacomplémentaire santé dans l’en-treprise prévoit la possibilité pourles employés de refuser l’adhé-sion, ceux-ci peuvent faire une de-mande de dispense par écrit.- S’il s’agit d’une décision unilaté-rale de l’employeur (DUE) qui né-cessite une participationfinancière du salarié.

Le salarié est enCDDS’il s’agit d’un CDD de moinsd’un an et que le dispositif prévoit

une faculté de dispense, il a lapossibilité de ne pas y adhérer. Sile CDD est d’un an ou plus, il fautégalement que le salarié justified’une couverture complémentairesouscrite par ailleurs.

Le salarié est àtemps très partiel

- Si l’employeur a prévu dans letexte une possibilité de dispenseet que la cotisation équivaut à aumoins 10 % de son salaire, il peutrefuser la mutuelle collective. Il enva de même pour les apprentis.

Le salarié possèdedéjà une complé-mentaire santé

- S’il bénéficie de la CMUC, del’ACS, d’une complémentaire indi-viduelle, ou d’une complémentairecollective (celle du conjoint par

exemple), le salarié peut être dis-pensé, toujours si la faculté de dis-pense est prévue dans le texteinstituant la mutuelle dans l’entre-prise. Dans le cas d’une complé-mentaire collective, le salarié doitégalement justifier chaque annéede la couverture obligatoire dont ilbénéficie.Si un salarié accepte d’adhérer àla complémentaire santé de sonentreprise, mais que celle-ci nepropose pas de remboursementssuffisants selon ses besoins,celui-ci pourra décider d’adhérerà une sur-complémentaire person-nelle. Son prix varie entre 15 € etplus de 100 € par mois selonl’âge de l’assuré et son statut :avec ou sans enfant. Mais, atten-tion, une sur-complémentaire in-tervient en complément de lamutuelle et ne peut offrir des ga-ranties en plus par rapport à cettedernière.

Source : mutuelle-conseil.com / la loi ani

Le salarié face à la mutuellecollective de son entreprise

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Vers qui se tourner, quellecouverture choisir,

comment faire baisser les prix ? Autant de ques-tions que se posent lesjeunes conducteurs.

Quelques astuces qui peu-vent vous éviter de ban-

quer dans les assurances.

Tout d’abord, il faut compren-dre en deux mots le méca-nisme de calcul des primes

d’assurance. Plusieurs critèressont pris en compte : le type decouverture (au tiers ou tout ris-que), le modèle du véhicule, l’âgedu conducteur et surtout son ex-périence au volant. L’assureurpeut ainsi évaluer de façon parfoisaléatoire mais, basée sur les sta-tistiques la notion de risque en-couru.Les 18/24 ans restent une popu-lation à risque. Les statistiquessont loin d’apaiser ce constat ;alors les assurances n’accueillentpas toujours à bras ouverts cettecatégorie. Les jeunes conduc-teurs sont donc obligés de s’ac-quitter de fortes sommes d’argentpour assurer leur auto.

Se raccrocher àl’assurance depapa ou maman

Dans ces conditions, la seule pa-rade qui vaille, c’est faire jouer laconcurrence et ne pas hésiter àfaire le tour des assurances de laplace.Mais avant, une solution pratiqueconsiste à souscrire à la mêmeassurance que ses parents. L’as-sureur peut consentir à faire un

prix souvent défiant la concur-rence.

Bien choisir son modèle de véhicule

Quand on est jeune, pour peuque l’on commence à travailler, onpeut opter pour l’achat de la pe-tite auto de ses rêves. C’est bien,mais il faut savoir que le prix del’assurance varie également enfonction du modèle de la voiture,de la marque, le nombre de che-vaux fiscaux, parfois même de lacouleur ou du carburant utilisé(essence ou diesel). Ainsi, un diesel coûte moins cherqu’un modèle essence ; une voi-ture française coûte moins cherqu’une voiture étrangère ; enfin,

l’assurance d’une voiture blanchede 4 CV revient moins chèrequ’une plus grosse cylindrée.Le jeune pas trop argenté doit ou-blier ses rêves et revenir à la réa-lité en choisissant un véhicule nitrop puissant, ni trop coté.Assurer un véhicule d’occasionplein tarif est donc inutile : l’assu-rance au tiers la meilleure option.

L’expérience diminue le prix

Le prix de l’assurance proposéeau jeune sera plus bas s’il bénéfi-cie d’une petite expérience (laconduite accompagnée entre 16et 18 ans est un plus qui donnedes kilomètres au compteur).

Ainsi, la prime d’assurance peutêtre réduite de 30 %.

Jeune conducteuret, l’assurance depayer moins cher

MUTUELLE - ASSURANCE

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Le décalé de Pancho

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Optimiser le niveau de vosgaranties et protections

habitat contrat en faisantquelques économies.

C’est possible. En voici, 7 clés importantes.

1 - Les doublons à exclureRegardez bien, si parmi tous voscontrats d’assurances (multi-risque habitation, école des en-fants, véhicule), il n’y a pas desclauses qui doublonnent. Compa-rez les contrats et faites supprimerles options obsolètes.

2 - En une seulefoisFaire mensualiser sa prime d’as-surance peut entraîner un surcoûten fonction des compagnies.Payer en une fois quand c’estpossible, réduit le coût de laprime.

2 - Franchise plusélevée pour uneassurance moinschère�Un autre moyen de faire chuter leprix de l’assurance est d’augmen-ter le montant de la franchise,c’est-à-dire la somme qui reste àla charge de l’assuré en cas de si-nistre. Plus la franchise sera éle-vée, moins l’assurance sera chère.Pensez tout de même à épargnerpour faire face en cas de pépin.

3 - « Valeurd’usage » au lieude « valeur àneuf » �Il est possible d’assurer le mobi-lier en fonction de sa valeur. L’op-tion d’un remboursement parrapport au taux de vétusté (usureet dépréciation du bien) est prisepour une décote appliquée à lavaleur d’origine. Le rembourse-ment sera moindre en cas de si-nistre, mais la cotisation seramoins élevée.Si l’on préfère l’option « rééquipe-ment à neuf » ou « valeur à neuf »,l’indemnisation se basera sur leprix à neuf du bien à remplacer. Lacotisation de facto, sera doncplus élevée.

4 - La juste valeur�En gonflant la valeur de ses biensau moment de la souscription ducontrat, la couverture sera pluschère et la répercussion se feraobligatoirement sur le montant dela cotisation. Alors, autant possi-ble faite établir un contrat corres-pondant réellement à la valeur desbiens à assurer.

5 - La concur-rence, l’arme fatale�

Pour dénicher les meilleures of-fres, il est indispensable de fairele tour des assurances et des mu-tuelles bien placées au niveaudes garanties-qualité-prix. Unebonne négociation peut aussi sefaire avec la compagnie en met-tant en avant sa fidélité ou le nom-bre de contrat déjà souscrit ou àsouscrire, par exemple, chez lemême assureur.

6 - Infidélité�Etre infidèle peut payer. Par exem-ple, en changeant (au moment dela date anniversaire de voscontrats) chaque année de com-pagnie d’assurance pour bénéfi-cier du « statut nouvel adhérent ».Des tarifs de bienvenue très at-tractifs sont souvent proposés.

Mais dans le cas d’infidélité, ditesaussi adieu à un suivi régulier etprivilégié de votre compte auprèsd’un assureur attitré.

6 moyens pour réduire le prixde son assurance habitation

MUTUELLE - ASSURANCE

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Lors du 76e Congrès del’Union Sociale pour l’Habi-tat, la ministre de l’outre-mer,

Pau-Langevin a tenu à rappeler lapriorité qu’elle accorde au loge-ment social dans les territoires ul-tramarins. Georges Pau-Langevin a réaf-firmé son engagement auprèsdes partenaires du plan Loge-ment Outre-mer, lancé en mars2015, pour atteindre ensemblel’objectif de 10 000 logementspar an. Et le cabinet du ministre de rap-peler la politique ambitieuse etexigeante mise en place en faveurdu logement dans les Outre-mer.«Plus de 600 millions de dé-penses fiscales et budgétaires

sont désormais consacrés an-nuellement au logement social.450 millions d’euros supplémen-taires ont été dédiés à 22 sites ul-tramarins dans le cadre duNouveau Programme de Renou-vellement Urbain, soit près de10% de l’enveloppe totale al-louée au NPNRU». Quelles sont les trois priorités duPlan Logement Outre-mer pourles mois à venir?

1. Améliorer la lisibilité des dis-positifs d’aide au logement Outre-mer pour accélérer le montage etl’instruction des dossiers. A ceteffet la ministre a annoncé la créa-tion d’un groupe de travail asso-ciant les bailleurs sociaux et les

services techniques des trois mi-nistères en charge du logement,des finances et des Outre-mer

2. Conforter les moyens fiscauxet budgétaires dédiés au loge-ment Outre-mer. La ministre a in-diqué que l’Etat était aurendez-vous de ses engage-ments. Le projet de Loi de Fi-nance 2016 comportera desmesures budgétaires et fiscalesfavorables au logement Outre-mer par exemple en matière de ré-habilitation des logementsdégradés.

3. Accélérer la déclinaison régio-nale du Plan Logement Outre-mer.

Logement outre-mer : un plan de plus de 500 millionsd’euros par an

LOGEMENT

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BON A SAVOIR

La carte bancaire n’est passimplement, ce petit bout deplastique rectangulaire qui

sert à payer les achats ou à retirerde l’argent au distributeur. Unefoule de services est souvent ren-due par les cartes. Mais combiend’entre nous ont pris le temps delire (il faut dire c’est écrit si petit)les avantages offerts et décrites,lors de l’attribution de la carte.Les détenteurs de cartes supé-rieures, telle que la carte PremierGold Master ou Card, reçoiventune documentation plus détaillée

certes, mais la grande majoritédes cartes donnent des avan-tages insoupçonnés.En voici quelques exemples :

- remboursement des bagagesperdus lors d’un aéroport du boutdu monde ;- assurance pour la locationd’auto ou de moto ;

- assurance annulation de billetd’avion, rapatriement sanitairequand on est à l’étranger, rem-boursement des frais médicaux,prise en charge de la visite d’unmembre de la famille en casd’hospitalisation à l’étranger…- des points « fidélité » et des tarifspréférentiels dans des magasinsou des établissements de loisirs,des prestataires de services.

Des avantages certes en fonctiondu prestige (coût de la CB) de lacarte mais, qui souvent sont très

appréciables. Inutile de dire quepour en profiter, il faut avoir payéavec sa carte bleue.Par exemple, sachez qu’un achateffectué avec sa carte est géné-ralement « couvert » durant unmois contre la casse ou le vol.

Si vous avez quelques interroga-tions sur les avantages de votrecarte, rapprochez-vous de votrebanque pour avoir le cœur net surtous les privilèges qu’elle apporte.

Carte bancaire : les avantagescachés

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IMPOTS

Pour que la taxe d’habitation, impôt localne garde aucun secretpour le contribuable.

Mode d’emploi

Qui est redevablede la Taxe d’habi-tation (TH) ?Les personnes qui ont, au 1er jan-vier de l’année d’imposition, la dis-position ou la jouissance à titreprivatif, à quelque titre que ce soit(propriétaire, locataire, occupantà titre gratuit...) des locaux meu-blés affectés à l’habitation. L’impôtest établi pour l’année entièred’après les faits existants au 1erjanvier de l’année d’imposition.

A quoi sert-elle ?La TH est destinée à financer lebudget des communes et desEPCI (communautés d’agglomé-ration par exemple).

Le calcul de la Taxe d’habitat

Comment la TH estcalculée ?La TH est calculée sur la base dela valeur locative cadastrale (VLC),évaluée au 01/01/1975 (dans lesDOM), modifiée pour tenircompte des changements affec-tant le local, et actualisée selon uncoefficient annuel. Cette valeur lo-cative est diminuée pour les loge-ments affectés à l’habitationprincipale du contribuable, d’abat-tements obligatoires ou facultatifs.Le montant de la cotisation indivi-duelle est obtenu en multipliant labase nette d’imposition par les

taux d’imposition votés par les col-lectivités territoriales au profit des-quelles la taxe est perçue.

Les abattements

Les abattements sont des diminu-tions, sous certaines conditions,appliquées sur la base d’imposi-

tion. Ils sont de deux catégories :- l’abattement obligatoire pourcharges de famille : il s’appliquede plein droit et exclusivement àl’habitation principale. Sont consi-dérées comme personnes àcharge : les enfants rattachés autitre de l’impôt sur le revenu, et lesascendants remplissant troisconditions (âgé de plus de 70 ans

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Tout savoir sur la taxe d’habitation

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IMPOTS

ou infirme, habitant avec vous, etdont le montant du revenu fiscalde référence n’excède pas un cer-tain seuil). La situation de familleprise en considération est celleexistant au 1er janvier de l’année(exemple : un enfant né après le1er janvier 2015 sera pris encompte à la TH en 2016)- les abattements facultatifs à labase : ils sont décidés par les col-lectivités qui peuvent ainsi insti-tuer :�un abattement général à la base�un abattement spécial en faveurdes personnes handicapées ouinvalides.

Les exonérations

Les personnes de condition mo-deste peuvent dans certains cas,être dégrevées d’office par l’admi-nistration de la totalité ou d’unepartie de la TH. À noter que lespersonnes installées durablementdans une maison de retraite ou unétablissement de soins de longuedurée, peuvent bénéficier oucontinuer à bénéficier des exoné-rations de TH ci-dessous, àcondition de remplir les condi-tions et que le logement soit librede toute occupation. Dans cecas, l’exonération est accordéel’année suivant celle de leur hé-bergement dans les établisse-ments mentionnés ci-dessus.

• Vous bénéficiez d’une exoné-ration totale, si vous répondezaux trois conditions suivantes :1) vous êtes âgé(e) de plus de 60ans, ou veuve ou veuf, ou titulairede l’allocation aux adultes handi-capés, ou invalide ou infirme nepouvant pas subvenir à vos be-soins par votre travail, ou titulaire

de l’allocation supplémentaired’invalidité ; 2) Et vous vivez seul(e), ouavec votre conjoint, des titulairesde l’allocation de solidarité auxpersonnes âgées ou de l’alloca-tion supplémentaire d’invalidité,ou des personnes dont le revenufiscal de référence (RFR) n’ex-cède pas un certain seuil ;3) Et votre RFR 2014 (indiqué surl’avis d’impôt sur le revenu), n’ex-cède pas un certain montant(condition non exigée pour les ti-tulaires de l’allocation de solidaritéaux personnes âgées ou de l’allo-cation supplémentaire d’invali-dité).

• Vous bénéficiez d’une exoné-ration partielle, appelée « plafon-nement selon le revenu », si vosressources ne dépassent pascertaines limites. Le montant duplafonnement est égal à la frac-tion de cotisation excédant3,44% du RFR diminué d’unabattement. Si vous cohabitezavec d’autres personnes qui nefont pas partie de votre foyer fis-cal, leurs revenus sont égalementpris en considération.

La TH et les étudiants

Si vous êtes étudiant, vous nepayez pas de TH si :- vous emménagez postérieure-ment au 1er janvier de l’annéed’imposition ;- ou vous occupez un logementdont vous n’avez pas l’usage total(chambre en résidence ou cité Upropriété de l’État ou d’unCROUS, ou géré intégralementpar un CROUS ; chambre meu-blée ou non située dans la maison

d’un particulier sans entrée dis-tincte)

Dans tous les autres cas, vousêtes redevable de la TH, maispouvez bénéficier d’allégementssous conditions de ressources(automatiquement si vous avezdéclaré séparément de vos pa-rents, sur réclamation si vous êtesrattaché au foyer fiscal de vos pa-rents et que leur RFR ne dépassepas un certain seuil).

Si vous occupez à plusieurs un lo-gement, la TH est établie au nomd’un seul (au maximum deux) desoccupants. Les autres personnesau nom desquelles la taxe n’estpas établie n’en sont pas redeva-bles (la répartition de la taxe entreles colocataires relève d’un arran-gement conclu à titre privé entreeux). Néanmoins, si ces per-sonnes souscrivent personnelle-ment une déclaration de revenus,leurs revenus peuvent avoir uneincidence sur le calcul du montantde la taxe.

Le paiement de la TH et de laContribution àl’audiovisuel public (CAP)

Ces deux impôts sont payés enmême temps et par les mêmesmoyens de paiement.

• le paiement direct en ligne surle site « www.impots.gouv.fr » :Il faut vous munir de votre avis etde vos coordonnées bancaires.Vous disposez ainsi d’un délaisupplémentaire de 5 jours pourpayer sur internet. Ainsi pour votre

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37L E S A I D E S M A G A Z I N E N ° 3 NOVEMBRE 2015

TH 2015, vous pouvez payer surinternet jusqu’au 21/11 ; lasomme est prélevée 10 joursaprès la date limite de paiement,soit le 26/11

• le paiement par smartphone Il suffit de télécharger gratuite-ment l’application « impots.gouv »sur App store, Google Play ouWindows Phone store, de flasherle code figurant en bas à gauchede l’avis et de valider votre paie-ment. Vous bénéficiez desmêmes délais que pour le paie-ment direct en ligne.

• le prélèvement à l’échéanceLà encore vous bénéficiez d’unavantage de trésorerie, car lasomme n’est prélevée que 10jours après la date limite de paie-ment. Le prélèvement est renou-velé automatiquement tous lesans et vous êtes informé avant

chaque prélèvement. Vous pou-vez adhérer par internet ou cour-rier, ou courriel, jusqu’à la fin dumois précédant l’échéance.

• la mensualisation Idéal si vous souhaitez étaler surl’année les paiements de votreimpôt et mieux gérer votre bud-get. Dix mensualités sont prélevéessur votre compte bancaire le 15de chaque mois (de janvier à oc-tobre ; voire novembre et décem-bre en cas de forteaugmentation). Vous pouvezadhérer jusqu’au 15/12/2015 sivous souhaitez être prélevé dèsjanvier 2016, soit en vousconnectant surwww.impots.gouv.fr, soit parcourrier à votre centre des fi-nances publiques.

Vous pouvez également payer parTIP, par chèque à l’ordre du Tré-sor public ou par virement.

• Et les paiements en espèce ?Il est possible si le montant del’impôt à régler est inférieur ouégal à 300€. Il est signalé que lescentres des finances publiquesne peuvent accepter de montanten espèces, supérieur à 300€depuis le 1er janvier 2014.Des dispositifs spécifiques pourles personnes interdites ban-caires ou ne disposant pas decompte bancaire sont prévus. Serapprocher de l’Iédom.

Simplifi ez-vous la vie !

Payez vos impôts en ligne...

ou adhérez au prélèvement à l � échéance ou mensuel

Que faire si je n’ai pas reçu mon avis ?

Si vous disposez d’un compte fiscal sur www.impots.gouv.fr, il suf-fit de vous connecter et de récupérer votre avis TH 2015. À dé-faut, en vous connectant sur impots.gouv, vous pouvez créer votrecompte fiscal et récupérer tous les avis dont vous avez besoin.

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EMPLOI - FORMATION

Afin d‘améliorer l’accès àla formation et à l’emploi,

Pôle emploi a optimiséson site internet. De l’ins-cription à la recherched’un emploi, en passantpar un accompagnementindividuel inédit, de nom-breux services sont à ladisposition des usagers.

Difficile de reconnaître pole-emploi.fr ! Le site, rajeuni,est facilement accessible,

ergonomique et interactif pouraider les demandeurs d’emploi àatteindre leur objectif : trouver dutravail. Cette petite révolution, quiconcerne l’ensemble du réseauPôle Emploi, Dom compris,émane de la convention tripartitesignée entre Pôle Emploi, l’Etat et

l’Unedic sur la période 2015-2018, dans un contexte écono-mique défavorable pour l’emploi.L’innovation technique permet des’inscrire (ou se réinscrire) en ac-céléré puisqu’il est possible dequasiment tout pré-remplir sondossier sur le site, depuis la paged’accueil. Ensuite, l’architecturedu site offre plusieurs centres d’in-térêt (dossiers, témoignages, ac-

Site Pôle emploi Via Internet,Pôle Emploibooste ses services

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tualités nationales et régionales).Surtout, elle se décline par ré-gions avec des informations spé-cifiques. Par exemple, sur la paged’accueil de la région Guade-loupe, vous trouverez des infor-mations actualisées sur lessalons, forums, ateliers, maisaussi un agenda et des événe-ments liés à la formation et l’em-ploi.Ainsi que toutes les annoncesd’emploi de la région, par catégo-rie et par type de contrat, pourlesquelles il est possible de pos-tuler en ligne (vous saurez aussicombien de candidats ont pos-tulé pour cet emploi).

L’EMPLOI STORE100% WEB

Pour choisir un métier, trouver unemploi, il faut s’y préparer. Com-ment se réorienter selon ses com-pétences, comment rédiger unCV, maîtriser les pratiques d’unentretien d’embauche, préparersa candidature ? C’est ce quepropose le nouveau portail Em-

ploi store. S’il ne remplace pas lerôle du conseiller en face à face,il vient en appui de tous ceux quisont à l’aise avec la navigation nu-mérique, en particulier les jeuneschômeurs, les plus nombreux.Basé sur un accompagnementindividuel, ce portail met à dispo-sition des services web et mo-

biles gratuits: Moocs (cours enligne), applications mobiles, se-rious games (jeux interactifs), e-learning, simulateurs d’entretien,quizz, etc. Des outils pratiquesdestinés à «simplifier le travail »pour tracer sa route, activement,vers la formation et l’emploi, entoute autonomie.

Infos et services tous azimuts

Parmi les autres services spécialisés déployés sur le site de PôleEmploi, des accès à quelque 80 partenaires conventionnés maisaussi à Pôle Emploi spectacle, Pôle Emploi International, Pôle Emploisalons en ligne (entretiens à distance), Pôle Emploi TV- la chaînede l’emploi en continu-, ainsi que des informations et conseils en di-rection des candidats et des professionnels recruteurs.

Redynamiser l’offre

Parallèlement à l’optimisation du site, des conseillers spécialisés se-ront chargés, en 2016, en Guadeloupe, du secteur de la créationd’entreprises, d’autres apporteront leur expertise aux employeurs. Larelation avec les entreprises sera en effet renforcée de sorte à créerun retour à la confiance des employeurs, débouchant sur une dyna-mique constructive entre les recruteurs et les demandeurs d’emploi.

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EMPLOI - FORMATION

Ils étaient 191 apprentis âgésde 16 à 25 ans à être récom-pensés ; ayant validé leur di-

plôme dans le cadre de leurcontrat d’apprentissage, Cesjeunes diplômés ont brillé danspas moins de trois niveaux de for-mation, le certificat d’aptitude pro-fessionnel (CAP), le brevetprofessionnel (BP) ou la Mentioncomplémentaire et dans dix-septmétiers, de la coiffure à la cuisine,en passant par la mécanique, lamenuiserie, la maçonnerie et biend’autres secteurs... Lors de cette cérémonie de re-mise de diplôme qui se déroulaitfin septembre dernier, la collecti-vité régionale a comme aupara-vant, offert aux diplômés du CFAun « chèque-permis de conduire »d’une valeur de 800 euros. « Le diplôme et la formation pro-

fessionnelle sont aujourd’hui lesprincipales armes pour luttercontre le chômage qui frappenotre jeunesse.Promouvoir la réussite des ap-prentis, c’est promouvoir la forma-tion professionnelle et valoriserl’alternance qui offre à la fois unemploi et une formation à notrejeunesse », ont déclaré en chœurles responsables de la Chambrede métiers, les représentants dela Région et les différents parte-naires présents à la cérémonie.On retiendra surtout cette année,ce taux de réussite historique auxexamens des apprentis. Pour lapremière fois, le CFA de l’URMAdépasse la barre des 70 % deréussite, un taux qui oscillait au-tour de 60%, au cours de ces sixdernières années.

Un taux de réussite historique

C’est la première fois que le CFAde l’URMA dépasse la barre des70 % de réussite.En 1990 ce taux s’élevait à 23 %et au cours des six dernières an-nées il oscillait autour de 60 %.

Ce saut de performance s’ex-plique par une meilleure orienta-tion des jeunes en partenariatavec les acteurs institutionnels del’orientation (CIO, Mission locale,Cité des métiers…) ; un plan deformation renforcé en partenariatavec le GIP DAIFI (Rectorat) et leConseil Régional ; des innova-tions pédagogiques comme lamise en place de l’espace numé-rique de travail qui permet de dé-matérialiser les outils de laformation en alternance ; un pro-gramme d’activités pédago-giques, culturelles, éducatives etsportives dense et aussi la multi-plication des réunions pédago-giques afin de développer, lamixité des publics, la pédagogiedifférenciée et individualisée.

191 apprentis honorésAPPRENTISSAGE

La Chambre de métiers et de l’artisanat de région Guadeloupe acteur essentiel dans l’apprentissagedes jeunes a mis, cette année encore, à l’honneur

les apprentis du CFA (Centre de formation des appren-tis) de l’URMA (Université régionale

des métiers de l’artisanat). Un bon cru, avec un taux exceptionnel de réussite.

Taux de réussite Globalen 2015 : 73,4 %(sources rectorat)

• Certificat d’Aptitude Profes-sionnelle (CAP) : 73,1 % deréussite• Mention Complémentaire(MC) : 85,7% de réussite• Brevet Professionnel (BP) :73,7 % de réussite

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Aider les entreprises à sedévelopper, grâce au

financement participatif,est une autre façonde diversifier sesinvestissements.

Le financement participatif oucrowdfunding est un moyend’aider les entreprises lo-

cales en renforçant leurs fondspropres. Cette nouvelle forme deplacement séduit les épargnants :en atteste le bilan de collecte en2014, en métropole, qui été mul-tipliée par deux, passant de 78millions à 152 millions d’euros.

Répondre aux besoins des entreprises

Le développement de ce secteurest prometteur, l’Outre-Mer pos-sède un potentiel d’activités diver-sifiées mais l’obtention d’unfinancement de haut bilan peuts’avérer incertaine. Aussi, la SASFinance & Investissement, à l’ori-gine du lancement d’un Fondsd’investissement de proximité(FIP) en 2011-2012, s’est-elle

opportunément positionnée surce secteur spécialisé en créantFeedelios, à Pointe-à-Pitre. Il s’agitde la première plate-forme Inter-net de financement participatifagréée pour l’Outre-Mer par l’Au-torité des Marchés Financiers(AMF)*. Ce produit de finance-ment par actions est ouvert à tousles épargnants nationaux appor-tant un intérêt au développementdes entreprises d’Outre-Mer.

Déclencher uncoup de cœur

Capter l’intérêt pour déclencherun coup de cœur est le modèlesélectif de ce type de financementdirect « qui donne du sens à sonépargne », selon Daniel Lantin,président directeur général deFeedelios. « Un Internaute doitpouvoir s’identifier par rapport àl’entreprise et faire très vite sonchoix » ponctue M. Lantin.Si aucun critère de secteurs (pro-duits ou services) n’est défini, laballe est dans le camp des entre-prises sachant se démarquer parle caractère innovant et créatif deleur activité. L’instruction de cinq dossiersoutre-mer – dont certains liés àl’agro transformation- a déjàabouti à la sélection de deux d’en-tre eux dans le domaine des télé-com et du prêt-à-porter de luxe. Il

reste à déterminer le montant desactions de ces projets, avant quesoit lancée la campagne nationaledes souscriptions. Imminente. www.feedelios.com

* Les entreprises agréées parl’AMF sont immatriculées àl’Orias (registre officiel des inter-médiaires en opérations debanque et en services de paie-ment, consultable et gratuitementaccessible sur www.orias.fr. Unsésame permettant de vérifierque l’ensemble des conditionsréglementaires sont réunies pourexercer cette activité.

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ECONOMIE

Aiderune entreprised‘outre-mer : êtes-vous partants ?

Daniel Lantin, P-d-g de Feedelios, premièreplate-forme Internet de financement partici-patif agréée pour l’Outre-Mer.

Le financementparticipatif en 3 points

Trois catégories de financementparticipatif ont cours pour aiderun projet ou une entreprise :• Le don avec ou sans contrepartie qui représente la majoritédes aides.• Le prêt par lequel la somme in-jectée peut être récupérée dansun délai défini (avec ou sans in-térêt) • Le financement en capital partitres. L’investisseur devientalors actionnaire de l’entrepriseou de la société.

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L’agence de l’outre-merpour la mobilité

(LADOM) est depuis le 15 octobre dernier, unesociété anonyme de droitprivé en établissement public administratif.

On devrait s’attendre àune meilleure maîtrise des

fonds publics injectésdans l’agence.

Encore un tour de passe-passe administratif penseral’usager lambda de Ladom.

Si à première vue l’informationpeut paraître anodine, dans lefond on note dans ce change-ment que l’Etat veut donner un si-gnal fort dans la loi d’actualisationdu droit des Outre-mer. L’agencede l’outre-mer pour la mobilité bé-néficie, aujourd’hui, d’un statutplus sécurisant avec une meil-leure maîtrise des fonds publics,singulièrement pour les aides (en-viron 45 millions d’euros en2014) à la continuité territoriale.On retiendra de ce nouveau sta-tut, la volonté d’un droit de regardplus pointu de l’Etat, avec le ren-forcement de sa tutelle. L’agencequi n’a aucune activité mar-chande, n’a pas su régler les pro-blèmes financiers auxquels elledevait faire face. Etait pointée dudoigt, son absence de rigueurdans sa gestion comptable etdans le management des res-sources humaines. Le nouveau

statut est plein de promesses no-tamment dans la gestion descréances.Avec l’ingérence plus accru del’Etat, l’établissement public admi-nistratif mènera des actions plusciblées et plus régulières avec lesservices territoriaux, les collectivi-tés locales, les réseaux d’entre-prises, les centres de formationprofessionnelle, le service militaireadapté (SMA).Autant dire que le nouveau statutde Ladom devrait décoller l’éti-quette souvent réductrice «d’agence de voyage gratuite »que beaucoup semblaient tropvouloir lui coller à la... façade.

Rétablir l’équilibre

Ladom, l’Agence pour la mobilitéremplace depuis 2006, l’ANT(Agence nationale pour l’insertion

et la promotion des travailleursd’outre-mer). C’est un organismequi a pour mission première d’ac-compagner les Domiens dansleur quête de formation et de qua-lification ou une insertion profes-sionnelle, notamment à l’extérieuren France hexagonale.L’Agence est également un acteurprivilégié dans les aides à la conti-nuité territoriale. En effet, depuis6 ans, Ladom a vu sa charges’élargir; avec également la créa-tion du « passeport mobilité ». Undispositif d’aide au voyage des-tiné aux étudiants et demandeursd’emploi de plus de 18 ans habi-tant nos régions éloignées géo-graphiquement de la Francecontinentale.Gommer financièrement la dis-tance avec la métropole, rétablirl’équilibre entre les territoires, in-sérer, former, constituent l’ADNde l’Agence.

Ladomvient de changer de statut

MOBILITÉ

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Le mouchoir en tissu

Il y a encore des personnes quil’utilisent. Il est l’objet fétiche d’unde nos élus guadeloupéen depremier rang. En effet, cette per-sonnalité est souvent vue extir-pant de sa poche, un petit carréen toile pour s’éponger le front ;ceci, souvent à l’issue d’un dis-cours enflammé, d’une prise deparole pour défendre un dossierou amender une cause.Ce petit accessoire bien utile,vous l’avez deviné ; n’est autreque le mouchoir en tissu.En blanc ou en rose, bleu clair ouvert, à motifs, à carreaux, à fleurs,

à rayures ou à pois, ce bout detoile a essuyé bien des larmes,séché bien des sueurs et fait semoucher autant d’adultes qued’enfants.Repassé avec soin et plié en qua-tre, le mouchoir (le vrai) était l’élé-ment indispensable pouraccompagner une sortie chic , unmariage, un baptême, un bal, une

surprise-party, une balade en ville,en voiture, à Mobylette ou enSolex... En pleine gloire dans lesannées soixante et soixante-dix, ilsuffisait de le passer à la machineà laver à 60° C ou de le frotter àla main avec du savon de Mar-seille, du Bonus ou du Génie, etvoilà le mouchoir prêt à reprendredu service.

C’ETAIT AVANT...On vous parle d’untemps que beaucoupont vécu, d’autres plusjeunes, aujourd’hui, enont entendu parler ets’amusent rien qu’en imaginant l’utilisationde ces objets. C’était avant…

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Front qui coule, Lunettes em-buées ou sales, nez qui saigne,gros ou fin rhume, le petit tissu necrève jamais.Ère du progrès et de la consom-mation rapide oblige, dans les an-nées soixante le Kleenex,mouchoir en papier légèrementouaté fait son apparition enFrance. Les jeunes sont les pre-miers à se l’approprier. Il a le grosavantage d’être bon marché etd’être utilisé une ou deux foisavant d’être jeté.Tout doucement, le mouchoir enpapier traverse l’Atlantique et dé-barque dans notre archipel. Il fautvraiment attendre la fin des an-nées soixante-dix pour le voir, àcoter des savons, des rasoirs,

des lotions, occuper les rayonshygiène de nos commerces.À présent, les mouchoirs dor-ment dans les armoires des plusanciens. Quand à nos jeunes,allez leur dire de prendre un mou-choir pour sortir… Ils vous rirontau nez.

Appareil photojetable…prêt à jeter

Le numérique a signé l’acte dedécès de l’appareil photo argen-tique (à pellicule développéedans les laboratoires). Cette morta entraîné fatalement celle del’appareil photo jetable. Il faut direqu’on ne regrette pas trop cettedernière disparition tant les pho-tos de l’appareil jetable sou-vent… prêtes à jeter.Certes, la qualité n’y était pas,mais ce petit joujou dépannaitbien. Facile d’utilisation, il suffisaitsimplement d’appuyer le déclen-cheur pour fixer l’image. Les mo-dèles les plus « sophistiqués »possédaient le flash.

Aujourd’hui, un tel appareil faitbien sourire la génération qui n’aaucun souci de prise de vueavec les téléphones portablesqui, à leur tour, sont entrain demettre la pâtée aux appareils nu-mériques les plus sophistiqués.

Charitables vaseet pot de chambre

On dit qu’il était déjà au pied dulit des grands dignitaires de laGrèce Antique. Le pot de cham-bre était l’indispensable objet denuit de la maison, ou de la per-sonne alitée, pour se libérer d’unbesoin pressant.Les WC qui paraissent actuelle-ment une évidence hygiénique,ne trônaient pas encore danstoutes les maisons de Guade-loupe. Pas plus ici, qu’en Francehexagonale, à l’exception de lacapitale.En effet, imaginez qu’en Guade-loupe le pot chambre a com-mencé vraiment à disparaîtredans les années soixante-dix.Avant, les Pointois, par exemple,se souviennent des charrettespuis des camions-tinettes avec àl’arrière des agents chargés deramasser les «so a kaka». LesMornaliens (du bourg), moinsbien nantis, se chargeaient d’allerdéverser leur seau, vase et potdans le canal des Rotours (ba-kadè).En tout cas, cette époque fortheureusement est révolue, le pot,depuis plus de trente ans a quittéles chambres. Aujourd’hui, enprincipe, dans chaque maisontrône un WC.

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C’ETAIT AVANT...

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LA CHRONIQUE D'ANNE

Recette Si votre four vous lâche un samedi soi,r alors qu’une envie irrépressible de dessert sucré vous prend,cette recette peut vous sauver la mise.

CRUMBLE AUX POMMES…SANS FOURIngrédients :- 4 belles pommes- 1 citron- 1 cuillère à soupe de farine- 40 g de beurre - 5 cuillères à soupe de sucre- 1/2 cuillère à café de cannelle (facultatif)

Préparation de la recette :

Couper les pommes en petits morceaux, les faire revenir à la poêle avec 2 cuillères de sucre et 20 g debeurre. Sortir les pommes du feu dès qu’elles prennent un aspect de purée.Mettre les pommes dans un plat, puis verser dessus la moitié du jus d’un citron et peu de sucre.Pendant ce temps, préparer la pâte en incorporant à la farine : le beurre un peu fondu, une bonne cuil-lère de sucre et la fin du citron.

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LA CHRONIQUE D’ANNE

Noël approche à grandspas et vous n’avez

toujours pas d’idée origi-nale pour marquer les es-prits ? En quelques étapeset très peu d’argent, vous

pouvez confectionnervous-mêmes des cadeauxaussi beaux qu’originaux

pour gâter les petits et les grands.

1/ La tasse-tableau

Si vous connaissez des fans de «chodo » ou de « chocolat martini-quais », nous venons de vous dé-goter le cadeau idéal : Une

tasse-tableau, dans laquelle vosamis pourront déguster de déli-cieux breuvages dans une réci-pient qu’ils pourront customiserselon leur humeur du jour.Pour cela vous aurez besoind’une tasse blanche, de peinturePebeo Porcelaine 150, du scotchà peinture et d’une brosse à poilsdoux.

1. Assurez-vous que votre tasseest propre et sèche.2. Utilisez un scotch à peinturepour masquer la partie de la tasseque vous ne voulez pas peindre,

vous pouvez également sautercette étape et peindre toute latasse. 3. Appliquez la peinture avec unebrosse à poils doux. Si vous voustrompez, essuyez la peinture avecune serviette en papier humide etessayez à nouveau. 4. Dès que vous avez fini de pein-dre, enlevez soigneusement lescotch. Si vous le retirez avantque la peinture ne sèche, lescotch sera plus susceptible d’ef-friter votre peinture.Il ne vous reste plus qu’à trouverune jolie boite à la hauteur devotre superbe cadeau !

2/ Un joli bandeaufleuri Alors que vous triiez vos chaus-settes, vous êtes tombée tout àfait par hasard sur une bretelle desoutien-gorge abandonnée dontvous ne retrouvez même plusl’autre côté. Figurez-vous qu’àl’aide de quelques punaises et defleurs artificielles, on peut faire decette bretelle un super cadeau. Nous aurons besoin d’un bou-quet de fleurs artificielles de votrechoix, d’une pince coupante, d’untube de colle forte, d’une bretellede soutien-gorge et de punaises.

1. Assurez-vous que la bretellesoit bien propre avant de com-mencer.2. Munissez-vous de la pincecoupante et coupez l’un des cro-chets situés au bord de la bretelle.L’unique crochet restant servira àjoindre les deux bouts et avoirainsi un vrai bandeau.

3. Vous pouvez à présent com-mencer à détacher les fleurs arti-ficielles de leur bouquet.4. Accrochez les punaises sur labretelle aux endroits où vous ai-meriez placer les fleurs en veillantà bien placer l’épine vers l’exté-rieur car elles serviront à accro-cher les fleurs.5. Une fois les punaises bien ac-crochées, entourez-les épines decolle forte et insérez une fleur surchaque punaise et maintenez lapression pendant une dizaine desecondes pour chaque fleur.6. Laissez la colle sécher une pe-tite demi-heure.Et voilà, après une petite heureseulement, vous avez réussi à fa-briquer un cadeau original qui feraà coup sûr une heureuse.

3/ Un présentoir àgâteauxMamie Lucette ou votre cousinHubert en rêvent sûrement sansmême le savoir. Tous les pâtis-siers aguerris veulent un objet ma-gnifique qui saura sublimer leursdélicieuses pâtisseries et qui nefera pas tâche sur la table jolimentdressée. Ça tombe bien, les fêtesde fin d’année approchent et vousêtes d’humeur créative ! Chauddevant, vous allez offrir le cadeaudu siècle.Il va vous falloir fouiner dans vosplacards à la recherche d’une jolieassiette que vous aviez laissée àl’abandon, d’une coupe à glacesimple, d’un tube de colle pourverre et de peinture .(ou d’une bombe de peinture).1. Après avoir nettoyé et séchévotre vaisselle, vous pouvez pas-

Opération Picsou

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ser à l’étape du collage. Encollezvotre assiette et votre coupelleavec la colle spéciale verre.2. Placez votre coupe à glace aucentre de l’envers de votre as-siette. Celle-ci servira donc desupport au présentoir à gâteau.Laissez sécher la colle jusqu’à cequ’elle soit bien adhérente entreles deux parties.3. Si vous avez choisi de dessi-ner vos motifs à la peinture, faites-le sur la coupelle entière ainsi quesur le côté dos de l’assiette, lamême opération peut être faite sic’est la bombe qui est utilisée. Entous cas, veillez à laisser votre as-siette telle qu’elle était sur l’en-droit, notamment pour éviter lecontact alimentaire avec la pein-ture. 4. Laissez sécher au moins deuxheures avant de retourner votreprésentoir. S’il y a des imperfec-tions, vous pouvez alors faire depetites retouches.Maintenant, il ne nous reste plusqu’à croiser les doigts pour êtrelà au prochain gâteau à l’ananasenfourné !

4/ Un savon exfoliant et quisent bon !Ils sentent bon, ils nettoient par-faitement la peau et vous pouvezleur donner la forme que vous

voulez ! Quels autres argumentsvous faut-il pour vous mettre à latâche ? Vous avez là ,un autresuper-cadeau. C’est parti !Hop ! un moule en silicone de la

forme que vous voulez (sapin deNoël, cœur, nounours…), troissavons classiques, un économe,une cuillère à soupe, une casse-role, du son de blé et une huileessentielle que vous aimez.

1. Epluchez les savons à l’aidede l’économe pour faciliter lafonte du savon.2. Faites fondre les lamelles desavon dans la casserole, à feudoux. Remuez régulièrement du-rant cette étape.3. Surtout n’ajoutez pas d’eau,elle ne fera que faire mousser lapréparation sans lui donner l’as-pect liquide que vous recherche-riez. La préparation reste pâteuse. 4. Veillez à ce qu’il ne reste plusde morceau de savon. Hors dufeu, versez l’équivalent d’un petitbol de son dans le savon fondu.5. Remuez la préparation pourbien répartir le son dans le savon.C’est à ce moment que vouspouvez ajouter quelques goûtesd’huiles essentielles pour modifierl’odeur (et les vertus) de vos sa-vonnettes. 6. Remplissez les moules à l’aidede la cuillère. Veillez à bien tapis-ser le fond du moule afin que lemotif ressorte parfaitement.7. Laissez sécher durant 6 à 12havant de retirer les savonnettesdu moule.Grâce à vous et à vos efforts,quelqu’un passera les fêtes de find’année avec une peau doucecomme de la soie et une déli-cieuse odeur.

5/ Des baskets àla mode

Offrir des chaussures à un êtrecher, impensable ! Nous aurionstrop peur de le voir s’éloigner, iln’en n’est pas question. Mais

après avoir arrosé tout le mondede cadeaux, vous méritez bien,vous aussi, une petite récom-pense à prix cassé. Tout ce dont vous aurez besoinest d’une paire de baskets platesblanches (coûtant en moyenne9euros), de teinture en poudre etde gros sel.

1. Pour commencer, il faut pré-parer les baskets à recevoir lateinture. Afin que le rendu soitplus esthétique mettez de côtéles lacets et recouvrez la semellede vaseline pour qu’elle ne se co-lore pas, puis humidifiez les bas-kets à l’eau claire à l’aide d’ungros pinceau (cette étape peut seréaliser sans pinceau, mais avecdélicatesse).2. Dans un grand saladier rem-pli d’eau, mélangez 3 cuillères àcafé de teinture et le gros sel.3. Trempez le bout des basketspendant une dizaine de minutes.4. Rincez à l’eau claire, puis lais-sez sécher.

Allez ! Vous pouvez désormais il-luminer chaque photo avec vosjolies baskets dip dye qui ferontjalouser tous vos amis de la mé-tropole en leur rappelant les cou-leurs de l’été ; car en Guadeloupec’est tous les jours l’été.

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n Pointe-à-Pitre

- Tomate : 4 euros/kg- Laitue : 3,5 euros/kg- Patate douce : 2 euros/kg- Madère : 3 euros- Malanga : 3,50 euros- Igname : 3,50 euros- Couscouche : 6 euros- Banane jaune : 3 euros- Banane dessert : 1 euro lapatte de 5- Concombre : 1 euro/ kg- Pòyò : 0,50 euro/kg- Carottes : 1,80/kg

- Cives (la botte) : 1,50 euro- Choux : 2,50 euros/kg- Navet : 3,20 euros/kg- Mange-tout (haricots verts) : 2 euros/kg- Céleri : 1,50 euro- Poireau : 2 ,50 euros- Fruit à pain : 2 euros (la pièce)- Bouquet à soupe : 2 euros- Piments végétariens : 6 euros- Christophine : 3 euros- Avocat : 5 euros- Orange : 2 euros/kg- Melon : 3 euros/kg- Citron vert : 3 euros

n Basse-Terre

- Tomate : 3,5 euros/kg- Laitue : 3 euros/kg- Patate douce : 3 euros/kg- Madère : 4 euros- Malanga : 3,50 euros- Igname : 4,50 euros- Banane jaune : 2 euros- Banane dessert : 0,50 euro lapatte de 5- Concombre : 1,5 euro/ kg- Pòyò : 0,50 euro/kg- Carottes : 2 euros/kg- Cives (la botte) : 1,50 euro- Choux : 2,50 euros/kg- Mange-tout (haricots verts) :1,5 euro/kg- Céleri : 1,50 euro- Poireau : 2 ,50 euros- Fruit à pain : 2,50 euros (lapièce)

JOU A MAWCHÉ

Le panier de légumes de la ménagère

Quelques indications sur les prix vus sur les différentsmarchés aux légumes de Guadeloupe. Evidemment, cesprix sont à tout moment susceptibles de changer ; néan-moins, ils donnent une première tendance de ce quecoûte le panier de la ménagère, jou a mawché. Marchander au marché, c’est une tradition qui peuts’avérer très payante.

CONSOMMATION

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- Bouquet à soupe : 2 euros- Piments végétariens : 4 euros- Christophine : 3 euros- Avocat : 5 euros- Orange : 3 euros/kg- Melon : 3 euros/kg- Citron vert : 3,5 euros

n Sainte-Anne

- Tomate : 4 euros/kg- Laitue : 3,5 euros/kg- Patate douce : 2 euros/kg- Madère : 2,5 euros- Malanga : 3 euros- Igname : 3 euros- Banane jaune : 3 euros- Banane dessert : 1 euro lapatte de 5- Concombre : 1 euro/ kg- Carottes : 2,20/kg- Cives (la botte) : 1,50 euro

- Choux : 2,50 euros/kg- Navet : 3,20 euros/kg- Mange-tout (haricots verts) :2,50 euros/kg- Céleri : 1,50 euro- Poireau : 2 ,50 euros- Fruit à pain : 2 euros (la pièce)- Bouquet à soupe : 2 euros- Piments végétariens : 6 euros- Christophine : 3 euros- Avocat : 4 euros- Orange : 3 euros/kg- Melon : 1,50 euro/kg- Citron vert : 3,50 euros

n Grand-Bourg

- Tomate : 3 euros/kg- Laitue : 4 euros/kg- Patate douce : 1,50 euro/kg- Madère : 2 euros- Malanga : 2,50 euros

- Igname : 2 euros- Banane jaune : 3 euros- Banane dessert : 1,50 euro lapatte de 5- Concombre : 1 euro/ kg- Carottes : 2 /kg- Cives (la botte) : 1,50 euro- Choux : 2,50 euros/kg- Mange-tout (haricots verts) :2,50 euros/kg- Céleri : 1,50 euro- Poireau : 2 ,50 euros- Fruit à pain : 1 euro (la pièce)- Bouquet à soupe : 2 euros- Pois du bois : 2 euros/kilo- Christophine : 3 euros- Avocat : 2 euros- Orange : 3 euros/kg- Melon : 2 euros/kg- Citron vert : 3,50 euros

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Le centre communald’action sociale, plus

souvent appelé CCAS aun rôle important dansla vie communale au

quotidien. Le CCAS, éta-blissement public présidépar le maire a pour mis-sion de gérer plusieurs

secteurs en relation avecl’aide aux personnes.

C’est aussi, le CCAS quiinstruit notamment lesdemandes d’aides pourle compte de l’Etat, dudépartement et bien sûr de la commune dont elle dépend.

> OÙ LES TROUVER ?

• LES ABYMES : rue Géné-ral Delacroix; tél. 05 90 2081 00. • ANSE-BERTRAND : rueSchœlcher; tél. 05 90 22 1931.• BAIE-MAHAULT : placeChildéric-Trinqueur; tél; 0590 38 94 91• BAILLIF : allée des an-ciennes écoles; tél. 05 90 8102 26• BASSE-TERRE : rueCours Nolivos; tél. 05 90 8137 91• BOUILLANTE : le Bourg;tél. 05 90 98 69 67• CAPESTERRE-BELLE-EAU : 54 rue Paul-Lacavé;tél. 05 90 86 76 89

• CAPESTERRE DEMARIE-GALANTE : place dugénéral Félix-Eboué; tél. 0590 97 30 31• DESHAIES : le Bourg; tél.05 90 28 57 08• La DESIRADE : rue duDispensaire; tél. 05 90 2017 34• LE GOSIER : boulevardAmédée-Clara; tél. 05 90 8428 55• GOURBEYRE : le Bourg;tél. 05 90 99 07 95• GOYAVE : rue des Ecoles;tél. 05 90 95 91 11• GRAND-BOURG: route dela Liberté; tél. 05 90 97 8343• LAMENTIN : rue de la Ré-publique; tél. 05 90 25 8336• MORNE-A-L’EAU : rue Bé-bian; tél. 05 90 24 73 92• LE MOULE : rue de la Ré-publique; tél. 05 90 23 1727• PETIT-BOURG : le Bourg;tél. 05 90 95 38 04; rue Del-grès; tél. 05 90 95 36 06• PETIT-CANAL : 17, rue del’Eglise; tél. 05 90 22 62 04• POINTE-A-PITRE : CentreJosé Marti, rue José Marti ;tél. 05 90 23 45 54

• POINTE-NOIRE : rue de laRépublique; tél. 05 90 98 1081• PORT-LOUIS : le Bourg;tél. 05 90 22 44 01• SAINTE-ANNE : rue Saint-Surin; tél. 05 90 85 37 70• SAINT-CLAUDE : rue dumaréchal Foch; tél. 05 90 8087 48• SAINT-FRANÇOIS : placede l’Eglise; tél. 05 90 85 5818• SAINT-LOUIS : rue Des-marais; tél; 05 90 97 29 87• SAINTE-ROSE : route Ro-cade; tél. 05 90 28 82 49• TERRE-DE-BAS: LeBourg; tél. 05 90 99 85 78• TERRE-DE-HAUT: Placede la Mairie; tél. 05 90 99 5312• TROIS RIVIÈRES: LeBourg; tél. 05 90 92 90 05• VIEUX-FORT: Le Bourg;tél. 05 90 92 00 00• VIEUX-HABITANTS : bou-levard des Habissois souve-rains, le Bourg; tél. 05 90 9961 92• SAINT-MARTIN : 17, ruede la Liberté; tél. 05 90 8706 92; rue Galisbay; tél. 0590 87 50 76

PRATIQUE

TRES UTILES... LES CCAS

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Marie-Galante, Dominique, Martinique,Sainte-Lucie

Marie-Galante, avec l’ Express des îles

Du lundi au samedi :• DEPARTS- Départs à destination deGrand-Bourg tous les jours;à 8 h 15 - 13 h 15 et 17 h15.- Départs à destination deSaint-Louis tous les jours ; à13 h15.- Départs à destination deGrand-Bourg (le dimanche);à 8 h 15 - 17 h 15 et 18 h30.• RETOURS- Départs de Grand-Bourg dulundi au samedi ; à 6 heures -12 heures et 16 heures.- Départs le dimanche à 6heures - 16 heures et 18 h30.- Départs de Saint-Louis à 6heures - 16 heures et 18 h30.

Marie-Galante avec Archipel 1- Départ de Saint-François àdestination de Saint-Louis,lundi, mardi et jeudi; à 7 h 15- Retour de Saint-Louis versSaint-François; à 15 h 15.

Marie-Galante à bord d’Atlantique Jet

- Départs de Pointe-à-Pitre àdestination de Grand-Bourg;à 7 h45, 12 h 30 et 17heures : lundi, mercredi,jeudi, vendredi et samedi;mardi, 7 h 45, 12 h 30 et 17heures- Retours de Grand-Bourgvers Pointe-à-Pitre; à 6 h 20,9h10 et 15 h 30, lundi, mer-credi, jeudi, vendredi et sa-medi; - Dimanche; à 6 h 20, 15h30 et 18 heures

Les Saintes

Les Saintes à bord de MissGuadeloupe et Antoinette

Tous les jours des navettessont assurées à partir du dé-barcadère de Trois-Rivières.- Départs de Trois-Rivièresvers Les Saintes (Terre-de-Haut puis Terre-de-Bas); à 9heures et 16 h 30;- Retours des Saintes versTrois-Rivières à; 6 h 45 et 16heures.

Les Saintes à bord du JeansAu départ de Pointe-à-Pitre àdestination de Terre-de-Haut,le lundi et le jeudi; à 8 h 15.Retour de Terre-de-Haut versPointe-à-Pitre, ces mêmesjours, à 16 heures.

La Désirade

La Désirade sur Babou One- Départs de Saint-François àdestination de La Désirade;

à 8 heures et 16 h 45, du lundi au jeudi; à 8 heureset 17 heures, vendredi, sa-medi et dimanche.- La Désirade-Saint-Françoisà 6 h 10 et 15 h 45 du lundiau jeudi; 6 h 10 et 16 heures;vendredi, samedi et di-manche.

La Désirade sur Archipel 1

- Départ de Saint-Françoisvers la Désirade : mercredi,vendredi, samedi et di-manche; à 7 h45.- Retour à 15 h 45 (16 h 15samedi et dimanche)- Départ tous les jours de laDésirade à 6 h 15 - retour à16 h 45

La Martinique

Martinique en Jeans

- Pointe-à-Pitre-Saint-Pierre(Martinique)- Départ le lundi à 8 heures,arrivée à Saint-Pierre à 12heures.- Départ de Saint-Pierre à 13 h 30, arrivée à Pointe-à-Pitre à 17 h 30.

NAVETTES DES VEDETTESPRATIQUE

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