gazette numero 7
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Lettre d'information de septembre 2009TRANSCRIPT

Gazette de l’AmapMontrouge n° 7- septembre 2009 - 1
Lettre d’information numéro 7, septembre 2009
EditorialAvec l’expérienceEncore de la nouveauté pour cette gazette de rentrée, avec
une nouvelle mise en page, dans le but d’avoir l’outil le
plus efficace mais aussi le plus beau possible. La rentrée
se passe et nous avons un gros impératif cette année :
trouver un maraîcher ! Sachez que nous ne ménageons
pas nos efforts, mais que le contexte est difficile et
«concurrentiel ».
La saison de pommes reprend aussi le 9 septembre.
Malgré les difficultés de fin de saison dernière, j’espère
que vous redonnerez sa chance à ce beau partenariat,
comme pourront en témoigner ceux qui sont venus aux
portes ouvertes de la ferme des Barrois en juillet.
L’an dernier, les conditions météo ont été très dures, avec
gel excessif et grêle. Du coup, pas de poires si ce n’est de
la conférence plus résistante ; peu de choix de pommes
car gelées (je pense notamment aux variétés précieuses
évoquées par certains d’entre vous et absentes des paniers
de 2008-2009).
J’ai parlé à Laurent Barrois des difficultés de notre amap
et de l’essoufflement de beaucoup lors de notre sortie à la
ferme de juillet. Il a très bien entendu mon message et j’en
veux pour preuve un panier extra de fin août avec des
pommes succulentes de la nouvelle récolte, des prunes
Reine-Claude super et une barquette de mûres. La famille
Barrois a beaucoup de projets pour son exploitation ; ils
sont très accueillants et à l’écoute de nos attentes.
Notre plus grande erreur, et j’en prends ma responsabilité,
est de n’avoir pas permis le débat avec notre producteur,
afin de dénouer les tensions liées à une simple
incompréhension.
Dès maintenant, j’espère que vous serez aussi nombreux
que l’an dernier à signer un contrat pour 2009-2010 et je
m’engage à créer les conditions d’une saison sereine et
aussi juteuse que les fantastiques Reines des reinettes.
Amapicalement,
Hélène
Sommaire 1-Edito 2-Partenariats : pommes et miel 3-Vie de l’association : qui fait quoiau bureau ? 4-Vie de l’association : sortie producteur du 4 juillet 7- Site web-Echanges 8-Info Réseau AMAP Ile de France 9-Lu dans la presse 10-Agenda
Saison 2
C’est parti!

2 - Gazette de l’AmapMontrouge n°7- septembre 2009
Partenariats
Un formulaire de pré-inscription
pour un panier de pommes (petit,
moyen ou grand) est disponible sur
le site. Merci de vous inscrire avant
lundi midi, afin que nous transmet-
tions notre commande aux Barrois.
Pour vous inscrire : http://www.amap-
montrouge.org/index.php?q=node/37
Il vous faudra ensuite amener votre
contrat et votre paiement lors de la
première livraison de mercredi pro-
chain 9 septembre.
Vous avez reçu par mail ce vendredi
l’ensemble des documents nécessaires
au démarrage de la 2e saison de
pommes (2009-2010) : le contrat en
deux pages et un tableau avec les
dates de livraison (à imprimer et à
scotcher au mur chez vous).
La première page du contrat établit
l’engagement entre vous et le produc-
teur. Vous devez la ramener datée et si-
gnée en double exemplaire.
La deuxième page propose différents
paniers à choisir ainsi que le nombre
de paiement par chèque (au choix
paiement en 1, 2 ou 3 chèques avec les
dates d’encaissement). Vous devez
aussi cocher votre choix (petit panier
avec 2 à 2,5 kilos, moyen 3 à 4 kilos,
grand 5 kilos), le nombre de chèque(s)
remis. Vous devez de la même façon
dater et signer la page 2 et la ramener
en double exemplaire.
Votre contrat (les deux pages) en
double exemplaire devra être amené à
la première livraison qui a lieu mer-
credi prochain, 9 septembre, à 18h30,
toujours à la Gare expérimentale,
47boulevard Romain-Rolland.
Matthieu Barrois prendra les contrats
avec les paiements et vous rendra un
exemplaire signé par lui à la deuxième
distribution le 23 septembre.
Hélène
MielChangement de programme
PommesNouveau contrat, mode d’emploi
Grâce à notre souscription
(entre autres), notre apiculteur a
pu atteindre l’objectif de 200
ruches, niveau nécessaire pour
avoir une activité significative
dans le métier de l’apiculture. En
revanche, les butineuses de Timo-
thée Duclaux n’ont pas réussi à pro-
duire toutes les variétés de miel
prévues. Seuls les miels de châtai-
gnier et « toutes fleurs » ont été pro-
ductifs. Le miel de montagne et du
Larzac n’a rien donné en raison de
nuits trop fraîches en mai et de trois
mois de sécheresse cet été.
Au vu des quantités de miel récol-
tées par notre apiculteur (1,2 tonnes
de miel de châtaignier et 200 kg de
« toutes fleurs ») nous vous propo-
sons de modifier votre commande
comme suit : prendre 75% de miel
de châtaignier et 25 % de miel
« toutes fleurs » (dans le cas d’une
commande de 1 kg seulement on pro-
posera 1 pot de 500g de chaque miel).
Sans réponse de votre part, nous fe-
rons automatiquement le basculement
vers cette répartition.
Si ces modifications ne vous convien-
nent pas, nous vous proposons le rem-
boursement de votre commande.
Merci de nous le préciser très rapide-
ment et au plus tard pour le 9 septem-
bre 2009 (date de notre première
livraison de pommes).
Danièle et Simon
Miel de châtaigner : infos et conseils
Coloration du brun clair au brun très foncé
Odeur puissante et forte
Idéal pour le pain d’épices (voir recette sur le site de l’Amapmontrouge :
http://minurl.fr/yda) et les gâteaux rustiques.
Convient très bien aux marinades sucrées - salées (porc, volaille…)

Gazette de l’AmapMontrouge n°7- septembre 2009 - 3
Bureau ([email protected])
Qui fait quoi?
Vie de l’association
Hélène Cillières
Présidente
Danièle Ducheveu
Livraisons/permanences
distributions
@amapmontrouge.org
Gaëlle Vaché
Secrétaire
secretariat
@amapmontrouge.org
Daniel Cordova
Trésorier
tresorier
@amapmontrouge.org
Simon Burkovic
Partenariats
partenariats
@amapmontrouge.org
Véronique Habrias
Partenariats
partenariats
@amapmontrouge.org
Lionel Grenier
Site web
webmaster
@amapmontrouge.org
Béatrice Avignon
Gazette
gazette@
amapmontrouge.org
Site internet : www.amapmontrouge.org

4 - Gazette de l’AmapMontrouge n°7- septembre 2009
Vie de l’association
Sortie producteurUne journée au verger
Une vingtaine
d’amapiens se sont
rendus à Ableiges
samedi 4 juillet.
En quoi consistait cette
« journée de travail »?
Réponse en images.
M. Barrois nous explique commentcouper les plants de fraises afinqu’ils produisent à nouveau d’ici 4 à 6 semaines. Les amapien(ne)ss’y mettent courageusement.
Avant notre intervention, M. Barrois nous montre la confiture de fraises maison,pour stimuler notre ardeur !
Les fraisiers sont,très judicieusement,
disposés à hauteurd’homme !
Les fraisiersaprès le passagedesamapien(ne)s.

Gazette de l’AmapMontrouge n°7- septembre 2009 -5
Vie de l’association
Mais on y trouve aussi : des abricots, des cassis, des prunes...
...Et les soins aux pommiers prennent le plus clair de leurtemps aux Barrois.
Certes, les pommes,dont une bonne
partie est abritéesous des filets anti-
grêle, forment latrès grosse majorité
des productions des vergers
d’Ableiges...
Sortie producteur

6 - Gazette de l’AmapMontrouge n°7- septembre 2009
Vie de l’associationSortie producteur
La pause déjeuner :barbecue
après l’effort !
Après déjeuner,nous avons ramassé les bûchesde pommiers destinées à la chaudière.
Et nous avonsterminé la
journée parquelques
emplettes à laboutique.
Les enfants ont également apporté leur contribution.
Texte etchoixdes
photos :Daniel

Gazette de l’AmapMontrouge n°7- septembre 2009 - 7
Echanges
Site web
Le site web ainsi que la liste
de diffusion restent les moyens
de communication privilégiés
de l’association.
Le site web
www.amapmontrouge.org centralise
toutes les informations sur le fonction-
nement de l’AmapMontrouge : admi-
nistratives (les statuts de l’association,
la charte Amap, le moyen de contacter
les membres du bureau), celles sur les
producteurs partenaires de l’Amap
(fruits, volailles, bières etc...) ainsi que
tous les éléments relatifs aux livraisons.
Concernant les livraisons, vous trouve-
rez les dates de la saison, le formulaire
d’inscription aux permanences (au moins
une par adhérent). Pour les produits à
commander (et non sur contrat) du type
jus de fruit ou volailles, les formulaires
sont mis en ligne au fur et à mesure.
Sur le forum du site (http://minurl.fr/-
amap-forum) vous trouverez un espace
d’expression où les adhérents sont in-
vités à partager des recettes, des sujets
de réflexion ou articles en lien avec les
Amaps, l’ensemble des gazettes.
Chaque adhérent possède un compte
(avec identifiant et mot de passe) qui a
été créé au moment de son adhésion à
l’Amap. C’est uniquement à l’aide de
ce compte que l’adhérent peut remplir
les différents formulaires mis en ligne.
Enfin, les photos des diverses activités
sont également en ligne.
La liste de diffusion
Seuls les adhérents peuvent envoyer et
recevoir les emails sur cette liste de dif-
fusion. Par défaut lors de l’adhésion, le
nouveau membre est inscrit sur la liste.
Il est possible de se désabonner en sui-
vant les instructions en bas de page de
chaque e-mail provenant de la liste.
Pour toute question relative à l’utilisa-
tion du site, vos codes d’accés etc, n’hé-
sitez pas à contacter Lionel par email à
Besoin d’aide?
Un manuel d'utilisation du site web est
disponible depuis la page d'accueil ou
sur le lien : http://minurl.fr/-amap-aide.
Il indique notamment comment s'identi-
fier et passer commande ou répondre aux
formulaires.
Lionel
Rédacteurs, rédactricesLa plume vous démange? L’Amap,
la vie des abeilles, la culture de la
tétragone bio vous inspirent? N’hé-
sitez pas, ces pages accueilleront
vos écrits avec joie. Pas le temps
d’écrire un mot? Faites partager
une photo, un article de journal qui
vous a intéressé...
Lecteurs, lectricesContent, pas content, une idée, une
remarque... Tout courrier sans in-
sulte ni OGM sera publié ici-
même!
Amapiens, amapiennesVous avez bien une bonne recette
de tarte aux pommes, une super
adresse de resto bio, repéré un do-
cumentaire susceptible d’intéresser
des Amapiens avides de connais-
sances? On prend aussi!
Béatrice
Ecrivez à : [email protected]
PratiqueManuel de l’amapien branché
Formulaires actuellement en ligne
Jus de fruits : http://minurl.fr/amap-jusdefruits
Premiers paniers de fruits : http://minurl.fr/-amap-fruits
Inscription aux permanences :http://minurl.fr/-amap-permanences

8 - Gazette de l’AmapMontrouge n°7- septembre 2009
Info réseau Ile de France
Confrontés au déséquilibre entre
la «demande» en AMAP et « l’offre»
agricole dans notre région, le réseau
amap-Ile de France a mis en place,
avec l’aide de l’association Terre de
Liens, une société civile dont les ob-
jectifs sont :
� de maintenir les terres agricolesd’IdF face à la pression urbaine (par le
maintien ou l’installation
d’agriculteurs),
� de favoriser la pratiqued’une agriculture respec-
tueuse de l’environne-
ment sur ces terres.
Pour cela, les sociétaires
(des particuliers ou des as-
sociations comme les
groupes de consom’ac-
teurs en Amap) constituent
un capital qui permet d’ac-
quérir des terres ou du bâti
agricole, qui seront ensuite
loués à des agriculteurs
pour un prix modique
(permettant de couvrir les
frais de gestion).
Acquérir des terres
Première opération : acquisition fin
2005 de 20 hectares (145000 euros) sur
le plateau de Saclay (Essonne), cultivés
par l’agriculteur de l’Amap des Jardins
de Cérès. Pour les prochaines opérations,
les Amap pourront choisir d’utiliser cette
société civile ou de créer la leur à partir
de cette expérience. Confronté comme
dans d’autres régions au problème de la
disparition de terres agricoles en régions
péri-urbaines, Alliance Paysans
Consom’acteurs d’Ile de France vient de
créer une SCi dont les objectifs sont les
suivants :
� Maintenir les terres fertiles en Ilede France, par l’acquisition, la gestion,
la mise en valeur par voie de location
ou autre, de terres à vocation agricole,
arboricole, forestière ou d’élevage
ainsi que le bâti éventuellement néces-
saire à l’exploitation.
� La Société Civile favorisera la miseen valeur de ces terres par le maintien
et le développement de la pratique
d’une agriculture respectueuse de l’en-
vironnement, notamment par l’instal-
lation d’agriculteurs s’engageant dans
une démarche de progrès, par exem-
ple : la mise en place d’Amap (Asso-
ciation Pour le Maintien d’une
Agriculture Paysanne), le développe-
ment de la bio diversité.
L’exemple du plateau de Saclay
Pour les 20 hectares du plateau de
Saclay (Yvelines/Essonne), l’objectif
de réunir 140 000 euros, soit 2 800
parts a été atteint et même dépassé en
trois mois... Ces terres sont menacées
par des projets d’urbanisation, de
routes, d’installation d’un pôle de
Compétitivité qui risquent de détruire
irrémédiablement les espaces agri-
coles.
L’objectif est double :
�Préserver des terres agri-coles.
� Démontrer aux élus etaux administrations que les
citoyens s’engagent pour le
maintien d’espaces ou-
verts, une agriculture saine,
respectueuse de l’environ-
nement, de proximité et ap-
portant des revenus décents
aux agriculteurs.
50 euros la part
Ces terres sont cultivées
par l’agriculteur partenaire
de l’Amap des Jardins de
Cérès. La « Société Civile
pour le Développement d’une Agricul-
ture Durable en Ile de France » est
constituée de parts d’une valeur de 50
euros. Les personnes physiques (vous
et moi) mais aussi vos associations
peuvent devenir associées. Les statuts
verrouillent deux points importants :
� une clause anti-spéculation : lesplus values éventuelles restent pro-
priété de la SCI et doivent être utili-
sées pour des projets conformes aux
objets de la SCI.
� une clause définissant le «poids dechacun des associés » : un
associé=une voix. �
EngagementPour le maintien de producteurs
en région francilienne
Le plateau de Saclay : «Silicon Valley» pour les uns, espaces agricoles pourd’autres. (photo :www.campus-paris-saclay.fr/)

Gazette de l’AmapMontrouge n°7- septembre 2009 - 9
Lu dans la presse
Le Monde, 1er septembre 2009La filière bio commence
à être victime de son succès«Bio», mais pas local. C’est un para-
doxe, et surtout une réalité dans les
rayons français.Alors que la production
en mode biologique prône le respect de
l’environnement, l’essor rapide de la
consommation de ce type de produit a
pour effet un recours massif aux impor-
tations, et donc au transport sur longue
distance de marchandises. (...)
En 2008, le marché a affiché une crois-
sance de 25 %, à 2,6 milliards d’euros.
Entre 2000 et 2007, la hausse était déjà
de 10 % par an. Revers de la médaille,
en 2008, tous produits confondus, les im-
portations se sont élevées à 30 %, contre
moins de 20 % en 2005, selon l’Agence
Bio, organisme public chargé de la pro-
motion du secteur. La France manque de
lait bio, de céréales, surtout de fruits et
légumes.
Le problème est simple. D’un côté, l’of-
fre ne peut que progresser lentement car
il faut deux ans pour convertir un élevage
laitier au bio, trois pour une exploitation
céréalière, le temps que les produits chi-
miques utilisés jusque-là ne laissent plus
de traces dans le sol. De l’autre, la de-
mande s’est beaucoup accrue dernière-
ment, dopée, selon les observateurs, par
deux événements qui ont fait prendre
conscience des risques d’une consom-
mation non durable : le Pacte écologique
de Nicolas Hulot, puis le Grenelle de
l’environnement.
Importations obligatoires
Du coup, industriels de l’agroalimentaire
et marques de distributeurs, qui avaient
investi plus récemment le secteur, ont
augmenté leur offre. Sans pour autant
trouver de matière première sur le marché
français. « Ceux qui sont impliqués de-
puis longtemps dans la filière ont moinsde difficultés car ils ont passé des contratsavec les agriculteurs», explique Cécile
Frissur, déléguée générale du Synabio, le
syndicat des transformateurs de produits
alimentaires bio, qui compte plus de 5600
entreprises. Un chiffre en hausse de 12 %
en 2008. Elle juge que les nouveaux
venus, comme l’ont fait les anciens, de-
vraient adapter leurs objectifs de crois-
sance dans le bio au rythme d’évolution
de l’offre de matières premières. En bref,
être patients, et moins gourmands.
Même des «historiques» [comme Distri-
borg, pour les marques Bjorg et Bonne-
terre] doivent importer.(...)
Chez Biolait aussi, l’approvisionnement
est une question-clé. Ce groupement de
près de 500 producteurs est l’acteur in-
contournable de la collecte de lait biolo-
gique en France. En 2009, il a dû en
importer du Royaume-Uni pour livrer
ses clients. « Nous pouvons fournir40 millions de litres, mais la demandefrôle les 50 millions », explique Loïc
Dété, le directeur général. Vu que des
éleveurs plus nombreux, en cours de
conversion, pourront à l’avenir fournir
l’entreprise, dans deux ans, la production
aura augmenté de 50 %. Les importa-
tions ne seront alors plus de mise.
Pour les céréales aussi, c’est un passage
obligé. Les principaux moulins bio ont pris
l’habitude d’importer du blé d’Italie. Selon
les prévisions du ministère de l’agriculture,
la collecte de blé biologique sera en hausse
de 19 % en 2009, mais le recours aux im-
portations restera nécessaire.
A l’Agence Bio, l’optimisme règne pour-
tant, car l’on juge l’inadéquation entre
offre et demande «conjoncturelle ».
«Vue la dynamique des conversions, lasituation n’a pas vocation à perdurer»,
assure la présidente, Elisabeth Mercier,
mettant en avant les efforts financiers du
ministère pour aider au développement
de la filière. Il prévoit un passage de 2 %
à 6 % des surfaces d’ici à 2012. Un taux
que certains jugent inatteignable.
Des primes pour passer au bio
Pour s’assurer que la hausse de la pro-
duction aura bien lieu, et le plus rapi-
dement possible, les fabricants tentent
eux-mêmes de convaincre les agricul-
teurs d’opter pour le bio. Ils ajoutent
ainsi au prix du lait une prime de
30 euros pour 1 000 litres durant le
temps de conversion des élevages.
Pendant cette période, l’éleveur pro-
duit selon les principes du bio, mais
est payé le prix du lait conventionnel,
tout en produisant moins. (...)
Tout cela va-t-il trop vite ? Bien trop, es-
timent certains. «Le Grenelle de l’envi-ronnement a eu pour effet pervers unemballement. La demande a explosé, no-tamment pour les cantines. Résultat :c’est l’échec assuré», s’énerve Etienne
Gagneron, producteur et responsable de
la commission bio de la FNSEA. Les im-
portations à bas coûts font leur place,
selon lui, et il sera impossible après coup
pour les productions françaises de récu-
pérer ces débouchés.
Une autre question se pose. La crise ne
va-t-elle pas remettre en cause l’essor ac-
tuel ? En Allemagne et au Royaume-Uni,
déjà, les chiffres s’affichent en baisse.
Les Français restent sereins, car ici le
marché est n’est pas encore mature.
Laetitia Clavreul («Le Monde»)

10 - Gazette de l’AmapMontrouge n°7- septembre 2009
Agenda
9 septembre Début du contrat de pommesLire page 2.
12 septembre Forum des associationsL’Amap présentera un stand au traditionnel Forum des associations de Montrouge. Une première! L’opportunité pour
nous de faire connaître notre association, de recueillir de nouvelles adhésions et de rencontrer de nombreux Montrou-
giens.
A cette occasion, toutes les bonnes volontés sont les bienvenues. Si vous avez ne serait-ce qu’une heure de disponible
ce samedi 12 septembre, venez la consacrer à parler de l’Amap. Vous pouvez envoyer un mail à
Forum des associations, au stade Maurice-Arnoux, 107 rue Maurice-Arnoux, de 10h à 19h.
sept.-oct. Inscription aux permanencesSeptembre est le mois de la rentrée. L’Amapmontrouge démarre une nouvelle saison de livraisons de produits frais
(pommes, poires, volailles, œufs, bière…) élevés par nos producteurs partenaires.
Mais rien n’est possible sans la collaboration de chacun d’entre vous.
Les membres de l’association (y compris ceux du bureau) sont bénévoles, chacun doit donc apporter sa pierre à l’édifice,
c’est-à-dire :
- effectuer au moins une permanence entre septembre et juin (inscription via le site internet seulement : www.amapmontrouge.org/index.php?q=node/98),
- venir prendre son panier dans le créneau horaire fixé soit entre 18h30 et 20h00 au plus tard. Tout panier non récupéré
dans ce délai sera donné aux occupants de la Gare Expérimentale.
Etre de permanence, ce n’est pas seulement distribuer les paniers de fruits et autres victuailles, c’est aussi l’occasion
d’échanger entre Montrougiens et de créer du lien social. A lors à bientôt...
Amapicalement vôtre,
Danièle
5 et 6 septembre Portes ouvertes à AbleigesComme chaque année, la famille Barrois ouvre les portes de son exploitation au public le premier week-end de septem-
bre.Au programme : visite du verger en tracteur ou en calèche, à dos d’âne pour les plus jeunes, dégustation de produits
locaux, découverte des méthodes de travail. Possibilité de pique-nique (barbecue à disposition). Attention, ça ne «compte
pas» pour une sortie /journée de travail comme celles du 16 mai et du 4 juillet! L’occasion tout de même de voir, pour
ceux qui n’ont pas participé à ces sorties, à quoi ressemble l’exploitation qui nous fournit fruits et jus de fruits.
A partir de 9h. Les vergers d’Ableiges, CD 28, 95450 Ableiges Tel. 01 34 66 10 56, www.lesvergersdableiges.fr