l'ecole primaire, 31 mars 1953

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SION, 31 Mars 1953. . " 'h':'", . ... No 12. PARAISSANT 14 FOIS PENDANT LE COURS SCOLAIRE ORGANE DE LA SOC'IËTË VALAISANNE D'EDUCA_TION A BON N E MEN TAN U E L': Fr. 7. 5 0 72ème Année. Les abonnements se règlent par chèque postal Il c 56 ou à ce défaut contre remboursement Tout ce qui concerne la publication doit être adressé directement à M, CI. BÉRARD, Rédacteur, LEVRON Les annonces sont reçues exclusivement par: PBULICITAS, Société Anonyme Suisse de Publicité SION. A ... enuee la Gare. __ _

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Page 1: L'Ecole primaire, 31 mars 1953

"l. Pitteloud Bartb61elll', lait. Sion

Répertoire des Bonnes Adresses

G-lli -: rd, Sio., La bonne bouteille

POUl- les bons aunis

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po

C1\FE

SION, 31 Mars 1953.

. " 'h':'", . ... No 12.

PARAISSANT 14 FOIS PENDANT LE COURS SCOLAIRE

ORGANE DE LA SOC'IËTË VALAISANNE

D'EDUCA_TION

A BON N E MEN TAN ~ U E L': Fr. 7. 5 0

72ème Année.

Les abonnements se règlent par chèque postal Il c 56 ~ion, ou à ce défaut contre remboursement

Tout ce qui concerne la publication doit être adressé directement à

M, CI. BÉRARD, Rédacteur, LEVRON

Les annonces sont reçues exclusivement par:

,

PBULICITAS, Société Anonyme Suisse de Publicité SION. A ... enuee la Gare. Iéléono,ne_.~t.~_"I;J __ ~ ___ •

Page 2: L'Ecole primaire, 31 mars 1953

Répertoire des Bonnes Adresses

ORSAT l'Ambassadeur des

Vins du Valais

Con f ection - Chemiserie Choix énonre

Aux Galeries Sédunoises A RO DUIT SION a venne de

• , la. Ga.r e

Cours préparatoire à l'Ecole Normale organisé spécialement en vue de l'examen d'admission et suivi

par tous les lauréats de ces dernières années. Commence dès après Pâques.

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.\/01\,31 Jlal's 1953. No 12. '72ème Année

L'~COLE PRIMAIRE. ORGANE DE LA Soclat VALAISANNE D'~DUCATION

SOMMAIRE: NécrO'logie. - COMMUNICATIONS DIVERSES: Le nouveau président .du Grand Conseil. - Conférence pédagogi­que du district de Monthey. - Grand congrès mari,al des en­fants. - Cours de vacances. - Le coin de la gymnastique. -Le métier c'est ce qui unit. - PARTIE PEDAGOGIQUE: 0 la be1le promenade! Te souviens-tu:? - Essai d'un .pro-gramme. détaillé des cours co,mplémentaire.s.

N ÉCROLOG lE

t Monsieur Adrien PiUeloud

Le 15 mars 195:i, :l élé en~'eveli cl \Tex, :\Jollsieur Adriell Pitteloud , ancien président, anden instituteur.

L 'église était trop petite Ipour contenir la foul 'e recueillü:: : les membres du gO'llvernmncnt, le bureau du Grand Conseil, de n0l11blleux députés, les juges du Tribunal cantonal et cles ,tribu­naux de distriot, les l'eprés,entants- des établisse'ment:s d ' in~­

truotion, des servioes de l'Etat 'et de différentes organi ·atiolls. le,s autori té~ du c1ilst.rict rl 'H érens , le p ersonnel en's,eignant de la région et' une fOlüe cl 81nis sie joignaient ù la 'parois'se de Yex tout entière Ipour apporter leur hOl1unage et lellrç;. 1)rièr,e,s êl Ll cher défunt.

~vlol1iSlieur Pitteloud est né ù Vex en 1863. Après avoir reçu ':.a fornlatiol1 d'h1Jstituteur, il enseigna pendant une dizaine (l'all­nées. Il lais's'e le souvenir d'un exceMent maître dont l'irl'flut'nce déborda très vite le 'cadre de son écol,e. Prêtant une oreilLe atten­tive aux di,rectives ,et aux encouragenlenbs de feu :\ionsieur Hopf­ner, Directeur de l'Eco,le nonnale, qui fut un pionnier du déve­loppen1ellt de notre arbori,culture vaLaisanne, 'Monsieur Pitte]oud s'atta'cha à intéres'ser ses concitoyens, les jeunes ,surtout, à cette nouvelle bnu1.che. Il y réus'sit ipleinenlent. Qu'on contemple au­jourd'hui le verg·er de Vex ... C'est juste de dire s,ans pour cela lllé­connaÎ'tpe .re Tôle de tou.;;. ,ceux qui ont suivi: Honneur ~\ ces pion­niers. .

Servü· la con1n1Wlauté avec intelligence et désintér,es's'eluellt, s'emble avoir été 1a devis'e du défunt. Cette devis'e l'a guidé tout a u long de_ Isa 'carrière poHtJique dan.s ]taque:lle i'l entra t'rès tôt, s'ur les instances de ces concitoyens·. Juge de C0ll1l11lUne à 27 ' ans, il

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abandonna ce~te Chal)ge douzt' ans pllLS tard pour entrer au Con­seilcoffi'IDunal où il s'imposa i'D1'mécHat'ement par sa personnalité. Président pendant 16 ans, il a conduit ,les de'itinées de sa com­mune av,ec fe'l'ffiere et 'succès, lllarquant son passage par ,des œu­vres de pro.g'rès qu'on n'im.aginait guère 8 cette époque. Aban­donnant s'es fonctions en 1932, jl s"effaça avec cléHcates'se et d1s'cré-loion, Mais cOll1bien ont eu encore recours ù .se·s avis dont on 'conna,i'ss'ait ,la sagess,e, combi,en ont trouvé le réconfoTt chez ce bon vi'eiHal'd dont la ,philosophie 'soereine, fondée ,'3ur la charité, projetait 'Sur 'les événements ,la lumièl'e de la juste perspective.

Ajoutons que Monsieur Pitt.eloud fut encore préposé il l'Off,ice des poursui1:es d'Hérens de 1905 à 1924 et que ;s-on ê.l'ctivit'é toucha encore il de nombr,eu'i,es questions ,sur les'quelles nous ne pou­vons l1loaJheul'eUSlem.'ent pas nous étendre daJl1's le cadre de cet artide,

Monsd'e'ur PIi,tteloud éleva une beille fmnille , suivant les so­lides pIin.1oip€JS ,C'hrétîtens qui inspiraient sa propre vie, soit troi'3 fils: Ml' le COllls'eiller d'Etat Cyrille IPitteloud, nohie chef respec­té, )\111' CUJlIlIiUe Pittèloud, préposé, feu Ml' A.'lrphonse PHteloud , institu leur et buralist'e posta'l, et une fille: l'épouse 'de notre col­lègue, Ml' ·le Lt colonel DaV'id Pitte]oud.

La déDouille 'lllorteUe de Ml' le Pré'3·ident PHteloud 'r'epose fi l'oD1bre de la vieiNe égHs'e de Vex, cet adnür-able 1110Ilurnent du XIIe 's,iècle qui donlÎne les gorges de la Borgne. Un tertre, un monum,ent: aJ:)Qutis\s'ement terrestre d 'une vie. Mai.s en s'incli­nant devant 'cette ton1be, tous auront pensé à ce qui dem.em e : ,la rare valeur de l 'exen'1ple donné par cet honmne de bien, les bienfaits prodigués, l'amitié généreu'3·elnent ,accordée, la vénéra · tion de tous les siens. Une nme chargée de l11.édt'e s' en est- allée vers le Père.

Que s,a farnHle, notre Chef en particuli'er, veuHle hien tro'll­ver id l'expression de notre s)TITlpathie et de nos chrétien11lH'''' conrloléances, X.

Plallarlâ 1 Gia SION - Av. du Midi

FERS - QUINCAILLERIE ARTICLES DE MÉNAGE Calorifères - fourneaux-Potagers ARTICLES DE SPORT

ue nOU\7eau président du Grand .. ConsèiI

. . San~ qn 11 l'ait m,anifesté de façon bruya11te, _ ce n'est pas son, ha,bl'tude -. Je pelis'Ünl1'~1 ens,eignant était en fêt'e 'lundi 16 COUl an1. En eU'et, deux col1e,aues Mar'" Revaz et Anrl:' B

, , " v , . 'V ' O1ne arr'c3.S ~coodal'ent, le p:ren1.l~er a la Inagistra,tur,e 5-up'rême du 'canton et J autre au derrue·r eche1'Ün clui v condul't .\ ,"t • . ' " '" . .J \ , I1.l'l e ons-no'UtS pour dU,lour;l hm Cl la fI.gure sounante de nph'e nouveau Grand BariMif.

Ne en 1894 ,au villa.2'e de Vernayaz ,'l ne 1110nlent 'l' ., . l '" v , < 'v ' - a enCOlle l c:lttac1e a Ja comn1un~ de Salvan, notre ami ·entra à l'Ecole Nor-l~:a.}e en 19?9 ~?ur clehuter dans l'enseignement en 1912. Nous lavons. partIcuherement connu , puisque nous fûmes' de].a " 111'01110t1011. lneme

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Caraetère jovial et droit, cœLU' d'or, !sponl"ané dans ses mou­velllen bs, ayant son frane rpa.Tle,l', 111\a1s s,ans jamais bleslser ",on interloeuteur, Marc Hevaz fut un exee ll ent eama-racl e de das ·e. Après avoir ,enseigné ,durant quelques amlées dans son viHage nal"rl'l ·e t occupé un emploi au lvfa'rtig1ny-Chfltelard , l'aetuelpré­siclent ,du Grand Conseil quitta la ·eari'ière :pédagogique pour en­trer dan.s l'adnünishation des postes en qualité de huraliste pO':i­ta 1 de "\ ·e1ïlayaz.

Conune 'bien on le p ens'e, la ,politique ne le la1sl::;(1 pas indif­fér ent : il fit lJarÜe de la dépll't'ation dès 1929 et H en tra en 1936 au Conseil e011111111nal dont il devint v1ee-lyrés ic\,ent. Dans cellie eharge, il vOua une 'partieulière lSo loli-eitu(1e au développenlel1't el e 'sa eOnll11Une ~l 'l-aqu el1 e il ers1t fidè}eluent attadlé.

Ses qualités le disrtinguèl;ent :\ faHenüo:ll des autorités c.all­ionales qui le nOHlIll1èr ent sous-pré fet du c1Î'strict el e St-Mal1'rke fonetion qu 'il oecupe encore ù 'l' h eure actl1'en e, En :lcccédant Ù la m,agilS'h'ahue supTêlne, notre collègue voit HujouTd 'htli le cou­ronnell1'ent d 'une beHe acti, ité politique. Citoyen intègr,e et clroit , Nf. R evaz a bien servi son pays; il l'a fait 'sa.ns ostentation avee 11ne nlodes ti e effa'cée et le parfait bon s,eills d ' lin t erri<:'l1.

fère d'mIe b eUe famill e élevée ,da'nsles sentiInents que 'l 011

devine . d'aut'r e .part, Inembre fondateur du Syndicat 'c.hrétien social d es p ostiers , le p1'ésident du Grand Cons-e@ connaît par­fait enlent les problèules ,so-eÎaux d e notre époque, qui oint oTienté et In.aTqué Is,a poEtique. On p eut êtTe celiain qu 'i'l n-e ~.'écaTtenl

pas de ,cette voie. C'est bi en pourquoi jlOlIiS "I01nm0S pe r~uac! é qu e' IIOl,·(' col ­

lègue ,conduirèl les déb:ü's d e lu I-Iaute Asscmbll~e avec le t<lcl, la ' cOlll'loisie <.'t ln fe,nnet(' qui sont les ITaits d ominallts de son Gll'a c·!t!l' c.

LI' perso1l'n e'l en~,·e ignant féli'cite NL R evaz lJour Iii t1i -; tin c tiol1 ('10nt il vient d 'êtr e l 'objet d e la part de .ses pairs e t l'E co le pri ­nl a irr lui fldress'e de') cOllltpl,iments bien mérités.

Conférence pédagogique du district de monthe~

L 'a's'semblée allnue'll e du Personnel en:s'eignnnt du di s tri c t dl' Monthey es t fixée au m ercredi 15 :}vTil , ù "\ 'ionnnz .

9.30 M<C.s'se . 10.15 Séanee aclminils'[Tative.

Conférence s'ur la radio ft fécol e , DiveT:S.

12.30 Dîner à l'Hôtel Monte-Rosa à R ever eulnz. L es membres d-es eOl1llni'ssions slcola'Îres y sont cordialeml-ml

invHés. L 'Insp ec teur: S. Ponn({ti er

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GRAND CONGRES MARIAL DES ENFANTS Voici la liste d es chanb ù exercer avec ,les enfants pour leuT

gtand congrès du 26 avril : L 'Ave M,<.uia de Lourdes ~ q 0

J e 'lue 'COl1Js,a rcre Ù vous, R'elcueil 'Page 485 ... Chez nous SO) ez Reine ('pa.roles : No~re Sacrifice) .--<' Sainte NuH (Noël) , .Meslse des Ânges avec le Credo III Tanhlinl ergo, R ecueil p. 337 Lauda Sion, R ecu eil p. 349 Magnirfitcat VIe ton

COIi\tmv.r.UNICATION Le Cours réparatoire ù l'Ecole nonnale des instituteurs,

organisé au Collège St e Maric de Martignj, en vue ,de l'examcn m en d admis'sio n 1954 débute après Pâques.

COURS DE VACANCES DE LANGUE ET LITTERATURE FRANÇAISE

La Faculté des L e ttres de l'Université de NeuchiHel organise des cours de vac.ances du 13 juiNet ::l U 15 aoùt 1953.

Ges cours cOluprennent: A. Des -l'eçons d'études de ·la langue fra'll ç'ais,e avefC exercices

pl·atiques,. B. Des conférences de littérature et .de civilisation françaisps. C. Des pronlenades e.t eXClU sions . Pour faciliter lorganis,ation des 'cours, les intéressés so n l

IJriés desÏl1Jslc.l'ire au Se'crét'al"iat de l'Univers,i,t é de Nel1'ch i'l te-l avant le 4 juH~et 1953.

11s peuvent s'e procurer le ,programme des cours au Départe­m'ent de ,l'Instruction puhll~qUte à Sion.

Le Chef du Département de l'Il1'struction p ublique: Cyl'. PitteloLlcl.

• • a ,." ft s· a Il os RADIOS

Vente Réparations

Location Révisions

"-Echange tél. (027) 2.10.:;

SION

Page 5: L'Ecole primaire, 31 mars 1953

~~~.~~.~~~~~~~~~~~~.~

~COIN Dl :r"A GYMNASTIQUE ~

flssociation des maîtres de G~mnastique du \7alais romand

ASSEMBLEE GENER.t-\tLE 1953

. L 'ass9ciabi,on de~ 111aîtres de gnlna;s1iqu e du 'alais Rmnand blen~lnl son aSIS'emblée génél"al'e à ~1,aTtigil1.y-' .ul:l:e Ile 12 avril pro­cham.1.

L'e prog~ranllne de la journée a été envoyé à tous le-s m elnbres de 'l 'aslso'Oiation. Ceux-ci vondrorut bien s'ins,crÎ'le avant le 8 avril aupTè~ de M. Elie Bovler, MaTtitgny (tél. 6 57 54).

L e 'comité.

TOURNOI DE BASKET-BALL

Le tournoi de Basket-baH coïncide cette année avec notre a,ss,elublée génér,a'le. H ,aUlra lieu ,le cUmaI1tche 12 .a'vlil à Ilia s,aUe de gr.mnalstœque de Ma'l'tilgny-V~Ue. Le Chailll'enge g,agné l '·anné,e de·]' ­l1lel~e par la SOUlS -'Slelc>ti.on de Vou vry ,s,er,a relnis en 'Ûonl.pétit'ion.

L~s éCluipes désÜ'ant .partkiper au tournoi doivent ,compt r au lTIOlllS 5 jOUC'l.1JI"S et s'ins,criv-ent avant Je 8 avril 'auprès de M, Elie BOV'Î'eT, N[aT·1;Ï.gny (tél. 6 57 54) .

E.QOLE ET SPORTS - GRONE Prochaines s,éan ces : l ,el' et 15 avril.

Le comHé.

nomination au sein de notre comité

NoscoHègu es du dic:;tT,jct de rvrartingy ont é lu lors de leu!' réunion le 23 fév'lÎer , lmu représentante an comité de 11:0 re So­ciété ,des InsrtihltrÏtoes du Va'lais Ron1.and.

L'eur choix, -brès h eureux, s'es t porté sur :\I,ademois'ell e Ra y ­nl'onde Gayl-üros'Î'er Ide TrienrtJ1 enseümant ù MarhO' llv-Bour'o'

LI n . û'

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qui a accepté avec sa honn e grùce enjou ée « ce poste de dévone-11Ient. )}

Le conuté Ise réjouH particn]jère'lnent de cet apport d 'une force jeune et dynan1.,i'que e t s.Q'uhaite Ù lvIadenlOis'e]'le Gay-Cl'o ­jer, la pIns an1.ica le bienvenue.

message de Pâques « L:épine est en fleur, Quel est donc cet oiseau qui chante dans mon cœur? »

Le pr:Întellltps nous invite ù_ entendre le m es'sa.ge pa:s1ca,1 : « Toute ceUe fête de la nature, Dieu l'a prévue t créée pour

qu' e:JI].e s'oit un syn1.bole et une annonce de la ,résurrection cil' Celui qui dalnera'if: aux hO'lnnleS que la . vie est é~eTnelle, que hl vie sort toujours de la n1.ort, et que toute déchéance, supportée viriJlemenrt, 'prép'are un Irenouveau.

« Aü luatin de Pâques, l 'ang.e renverse la pierre qui recou­vre le tO'l1lbeau, clans un gn:llllid fra,cas de VicloÏTe.

\Pui'ssions-nous, noUiS auss,i , rejeter au loin 'la pierre de no­tre tombeau: no-bre Inédiocrité, nos égoïslne,s, nos mmlières (1 vivre routinièTes !

Puissent les anges bousculer la pierre dp nol re IO\ll])eall clans un grand fracas de victo ire, » p, C:. O. P.

li faut vouloir et SOVOlr rêver (Croqms pds sur 1e vif entre deux conférences)

« _ Chère ~1adan1.e , avez-vous lcpensé Ù Chateaubriand? Y,

« _ Mais con1.n1.ent donc, cher Ivlaître, j'y rêve tous les so irs ~>. « - C'est une léponse de i'Tonnande! »

(Quelqu'un entre haut et bas) « - ou de Hagn<\rde, »

Une pensée aussi profonde Cl de ces ,chem in ements ... iInpré­vus !

On Ipeut ne voir Chl'lliS 1a poésie qu 'un divertlSiselnent, n'y rc-chercher qu'une é, a's,ion selllblabl e Ù d'autres on peul n 'aimer dans un poète qu'une vague résonance en soi, n'êlre sens.ib le qu'à sa foune parfaite, Ù la musicalité de son vers, Ù la splen­deur de ses hnages que sais-j e encore. J\'Iais b po6::; ie est autre cholS,e et le rêve dont e lle ja illit n est pas le frère de cel,ui de ~IIme X ... Il n'a rien du vague ù l ' rune de facultés en veineuse non plus, Tout ù l'opposé c'est un acte volontaire d'attention aux r éa,l,ités qui nou s échappent parce qu 'ell es sont si proch es de nous , si intéliellres ù_ nous-mêmes que Je recul nous lll D.l1'qll'e ,presque

Page 6: L'Ecole primaire, 31 mars 1953

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toujoua-"s p01U' lels découvrir. Le poète ,est ce VOYANT ù 'la VOCR­tion nlagnifique qLu nous incline ,à prendre consôence d 'une réa­lité qui ne s'arpête 'Pa~ aux ,appa'l',el1'ces et je 'crois que plus pure eSlt Il'a vi'sion qu'il en a, p'lus paTfait,e ,est lIa fOll'llle vél"itablement inc.antatolÏ,re ,sous. 'laquel;Je il nous la Hv-re.

Il y a dans le théâtre d'Anolli'lh une ,S'cène où celte lu.cid i té ajguë -du poè'be ,s'incarne clans l-e ,p'ersonnage d'ml pris'Ünnier, gardé au ISleJc'!',et lP,endant 17 ans, dont 'l,e retour au n1ÏolÏ'eu des siens est le 'sujet de la pièce. Dans la s-cène ,en question }.e pri'sonni-er d'hier ,intell'oge .son lnûl:leur ami, d'iI y a 17 ans, ,sur ce qu'il a faH de s,a vie pendant 'ce InêIne teInps. Le vide de cetibe exi'stence appa,renlllllent comblée éclate par opposi-Hon aux Tiches,s'E\S inté­rjeures dont le püsonnier a vécu et 'le .specta,teur pT end 'cons'CÏen­ce du draIne de toute exi:srf:enc-e ,axée 'sur 'La 1. elativité -de v,al-eurs toutes luarf:.él,i,eUes . Un poète '00I111ne Beaudellai'l'e nolUs le rap­pelLe av,ec une puiss,anc-e expérimenta-],e bouleverlSante 'Pm ce qlle toUj011<l s, dans 'I,e Ineil)}euT et -dans le pipe, d'une lucidité Vél itable-Inent al1Jgélique. .

Les 'pes'quiUelU'ls d'hnpr:es,sio11's ko-uble:s, disons l,e Inot de pOÜSISOl1Jleries, ceux pour qui le poète est U11 être inuti,le, un pê­cheur de lune ne ,goùLeron1. jmnais par 'l'i'l1'vit.ati-on poétique, « J.a sav'eur du Lotus 'Pal'fumé » et n'en1:endl'ont pas davantage « la douce nui1 quti ,chante ». Je ne croj,s p.als 'qu'on puiss'e forgeT des cJés pour abŒ'der Baudelaire. GeLJ.e.s. que nous tend la de.ssé­chante analyse C0111111le il l'appel!J]'e 'll1'i-Inênle, ceHes de l.a Iné ­thode cütique qui explique l'œuvr,e par des ,données his.tO'rique.s nous J.::üsS'e'l.l:t dans 'l'anücha·mbre .. . Il ,est trop 'Slin1'ple d',ath,ibuer la noi.rceur du trait dont Mül,ière cerne la ,plupalt des physiono-111ie5 de 'S'es cpéatiolls fénünine.s, à s,a pa;ncune de ma'r-Ï bafoué et le goüt de la natUl'e dans Rousseau à :sa 's'auvagerie naotive ! Si intéres,slill.l 'Î'es que soient ,ces d'Ü'I)Ill'ée's ,elles situent lnais n'i11-trochüsoe-nt p~s, notre ,cœur peut-êhre nOllS s'ervira-t-il -mi.eux ? Je le pense, sous les contradictiol1is, Iles oplpo'sdti01l.s, 'les violences, le cyil1!Î,sllne, ln.ai'S écouton:s-~,e nous .Je dire « dans c'e 1 ivre atroce j'ai 111'LS tout nl!On cœur, toute ma tendl'es,s,e, toute ma Telig;ion ton,te 1na haine», s'eul notpe cœur entendra la confidence de ,ce draule transpos,é par le génie oréateUJ: de Baudelaire :sur '1111 pla,il rl'univ'er,sa'lité où chaque êrf:.re humain l'etrollve '].es éléments (lu dranle (le s'a propre condition d'hom'lue ble.sis,é, divisé, l'intuition du nlal et dèma'sque ,ses tent.ati'ves d'éva,s,ion: amour, succès, i vres'se, tra vai~.

Al'ÜTs le fil d'ArÎ.alne qui relie l'es l1'0:I1l1bl"el1x poèmes d 'muout' ,de Charles Ba'lldel,aire nous appaTaîtra mys.t'ériellsenl:ent le même qnle ,c·eluri de ,son évo'ruÎ'Îon intérieur,e. Il a ql1êt'é d.ans Sle!s ~mOlln n()nve~les lia porOl1l1eS'S'e qui ne peut être tenue : Je~n.ne Duval, la fmneuse V'énus noiTe, Ivlme Sabatier, l,a fenTIne aux. yeux v,erts IV[al,ie Dauhruill, ·et. toutes ceHes qui l'ont inspir-é ne 'sont que l'oc-

- 393 ~

Cè:l,sJon, }.es témoJl1is d'une eXlpérirence qui dépasse infiniment 'l'ex­périence ,char11lelIJle. LeUT pel1S011l1Ja:1it.é 'sri d~fféTente, l"exotislue de rune, la gr5.ee et l'esp,rit de .l',auh'e ont ü1JspÎl~é au poète des üna­ges inoulbüables et nou~ livrent sur se,S goûts 'l1!ne foul,e de délaHs acoeslsoires d'LUl intérêt 'oerta.in à qui Vieu.t el1toenclir,e la voix si haute d'un poète dont il 'CISt ,auslS'Ï f,aux de vouloir f,aipe un li­bertin qu'un n1.ondri,ste 'mailS don1. le « ,cœur rempli de rayoil1'S »

en éclahl'e tant d'autres. Y. G.

o la belle promenade! Te sou\7iens ... tu ? Nous V,iV011S 'alctuellemellt au 111!heu d'LUl contr,a'ste vi'Olent

la t,enoC Û'creus,e des A'ltpeiS bernÛ'is'e t.Qiurnée vel'S le Rhône absorbe pleÎil1oerl1letnlt 'les rayons 'Solaipes, -bandis que les Hanc s' des Mayens de Sion reüennent enCOTe l'boiveT. Les êllmammers .de Grave'lone ~e hâten.t de rarttra,per leur retaI1d de florai,son. L.es mJailTOnn'Ï1ers d,e ,la p llanta étaJ'e'l.1t leul1s pr,emièr,e.s feui1tles. Le'30 IneTI:es pré­paTent leiU' nid. Voioc,i 'le print-eInps va'la,llsan.

Les enfarllbs .aus,si se lueUent à 'l'un1sls'Ün de Il'a natuTe; leurs jeux et Leur ,cOlupo'rtelnent 111,anif,estent lieur élan .de renouveau. Une sèv'e plu'Y abondan1.·e se111lbl:e ,cÎl'lclüer dans leullS artère,s. Us rêvent déjà de la .prOluenade 'slcol,ah-'e. N'est-'ce pa's ,là I.e grand évél1ieJ.nent de 1"aJl1rnée? Ce 'sont évidenHllent 'les petits que l'en­chantelnent de l',exlcul'sion en pel"slpecüve luet ·en liess:e. L,Cis, grands ont déjà pu .conJ1·aître que leurs. beaux rêves ne s'e 'sont pas tous réalisés. Ne vaUlt-il ipa,s Ini1e'llx s,e nubattre sur des, pl'aisü~s plus palpables" au Heu de bâtb: des chMeaux en Espagne?

Et Jes nlelubr'es du pers'onnel enseignant? Ils Isavent que le jouT de pTo'luenade l,elu' vaut souvent un ,SiUl'CroÎt de ,s'Oll'oiset. de tra:cas, ,p~rtfois de ,gro's ennuis . Ils Isavent aU's:s~ que }oe résultat d'une journée tp.a:s'sée -a,i.nsi hors des -murs de la saHe de rel'asse n'appÛllie ~)iaiS tO-UjOU1~S ].es avantages pédagogique-s que .l'on es­cOJI1ptait. Ne vaudT,ait-i\l pas mlÏeux ,sup:prim'er pUl"enlent et :sin1.­plelnent la ,ca'lùSe de tant de fatigues" d'embarras ,et de I11'éc011-Lentement ?

Oe s,erait. -dOll1illla'ge d,e priver les enfants de éet<Le oocasion de se réjouiT. Il est vroai qu'i!1s ne songent guère qu'à eux-Iuêu1.es et pT,a,tiqill'enrt LU10e sDl'te .de « S.alCI~O ,ego,iISllll0», peut-êtr-e papee qu'i'llS ,s€nt'ent le besoin de déf'el1JdTe l,eUT pe.rsonnalité encore

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chullJceLal1te contre une en pIise trop forte des grands. COlumc nous étion's tous jeunes et avons sans doute Ipa'5ls'é par des état,s selnb1aJb1es (heuPellx s'i nous ne no'Us y Is'Onl'l11!es pa's aHardé.;;) nous serons à noh~e tour induLgents dans }a mesure pernlÎ's,e.

Une pronlenade '5,colaire 'Il est pas tOUjOU11S facile à Ol'O'd­niser ; car jl faut y cond1,ier la joie sponta'née du p etit nlOl~de avec Les exigences de la disoi,pline 'coHecti've et -tirer ci e l'olcca,sùll1 ,ex.:raordinaire un pl'ofit plus qu Oldinaire. Pendant qu'on ar.rjy à intél'eslS'er tant bi'en que n1'a.1 I.e gros ·de ses breb1s ù ·un e belle échappée, à un édifi.ce remarq'llabi e Ou à un 1l10nUlll'ent his·to­rique. i,1 'se trouve toujour 'i- cpwlques unités capr}.cieuses pour gambader et brouter en marge du pâturag,e 'COnlll1'lln et troub ~er la bel,le ordonnance du troupeau 'au détrhnent de la bonne hll.­lueur du chef de tprOluenade. Ces désag'l'èn1:ents ne noUis enlpêche­rO'llrt pas de réselver a ux enfant's, la 'sllr'prise d'une belle excur­sion.

Il faut d'abord 'choisir un but. Où aUer? Suivant l'entral­ne111ent géné'l'a.! le plus loin possible? hor"). de la portée de l 'ho ­rizon nata'l? Il yale problèlne non né.gli'geable des dèpel1'se ·. Pass'e pour les farnHles ai's'ées ou à enfant unique. Mais ,s,i une n1ère besogneu'5·e doit tpOUl'vo'Îl' re sac et le pOl'te-nlonnaie de lrois ou quatre IpetÜs excUrSiOIl.llÎ'stcs , on la nlettra dans un rude ~ll1barra:s en .Jiu Îluposant des frais trop élevés . La sillll1ple 6qnÜ'S delnande que l'on tienne compte de la sdtuati011 financière cl c ~ · famiHe':i nombreuses; s'~non on eX'clut par la force des chose:; des enfants Iparticulièpemenrf: dignes d'in térêt. D'aiHeul's il est grand tenlps ·de reveni.r à plus de sünpHdté. C'est un art ilnpol'lant de faü'e trouver de la joie et du COl1'tentelnent dans les oCt'asions 11l0desrf:es.

EnsuHe il faurt aU'5's,i ramener l'attention de la jeunesse ve r:5 la région nataJI, voi.l~e les envil'ons de la 'COl1UllUne d'ol'i'gine. La plupart des jeunes ignorent les buts ,charmants ·du vO,isinage que l'on 'peut atteindI"e fadlelllent ù pied ou après un court tlaj0t ell car ou en ühenîin de fcr. La manie lllaladive de fuir au lodn pOll!'

happer à la dérobée quelque ~ens'ation vio}ente con l]'ibll c Ù t'airé des déracinés. NO LI S ·conl1lai'5S011S l'exOluple de leI ])n\,;\lC'I1t de ~omlnission 's'coraire qui a en le souci de gra'duer sagement les burts de.s groupes d'âge ,croiss:1nt et de limiter jnchc.iL'll ~emell't le rayon d'excuT.;;-Îon.

La perslonne el1!s'eignanbe aura 'surtout ù cœur de ménager aux enfants une irnpr,es's.ion profonde et durable C0111111e fruit ,précieux de ,la proulenade de dals'se . Elle songera donc à la prl\­par,ation slpi.ritue'lle. Mai,s esi-·ce que la joie peut Se graver clan~ les â111e'Y encore fraîches cnID·me les vibrations sonores dans une plaque de üire? Nous In 'aliions pas dégrader la beHe journée (>11

- 395-

nne 1eçon nlonntone et 'ennllyeus·e. Néamlloins nous répondrons au désir des ·enfants en leur fourn~sls'ant a'vant ]a prO'luenade des cléta'Îl's sur l'.as'P'ect ,géogr,aphique, hi'srtOlri'que et ethnog-raphique de la région à palcourirert à vi'siter. En 'cours de voyage, n'Ous Hi­cherons d"entrete'lirir une a'll1lbian:ce où la 'contr.ainte so\Ît réduite DU Inini nnun , où cha'cuu s'e S'ente ,\ l'aise. Les j'euues' 'cœul1s frümds de nouveauté trouveront eux-anênles les ,SOUil'oe"). de joi·e saIlliS c.esse a]ünentées par J.e srpectad.e 'changeant des pe'l sonnes et des chOSes. Il suffit que le ,chef de ,cour!Se .s,e tienne à .]a di,sposition des en­fants ,désÎireux d"en .savoh' davantage et qu'H les groupe· l'une ou l'antre fois pour les rendl"e atten1:ifs ,à de'g. détai'lis renl'arlluablf's qui leur auraient échappé.

ConduiTe en eX'cul"5·ion quelques dizaines de petits êtres rc­n1uanrbs n'est pas une sinécure pOUl' LU1,e pers'Onne cOl1!scien­cieus,e. Matlgl'é h'l volonté de ne pas gêner La spontanéité de,s rpro­n1ene'll1'S, il f'aurt prévÜ'ir oe qui ,cO':ncerne ·la sécurité des petit~ étourcUs, obvier aux dangeTs qui Iles Inena.cent aux endroits sca­br,eux, au n1:HÏ.eu de la 'c11'culat,ion Inoderne ou dans la visite c1 'il1lsta Uatioll1's. Ni l'aJ,cool, ni les cig,al"ettes ne doivent êtr,e tolè'és ~hez Ih~s élèves des écoles primaiT8Is; afin d'lévibelJ.' de g'l'os ennuis pour le personnel 'ens,eignant, il est néce'5'sl3'ÎT,e ·d'avoiT son jeune Inonde en nla~n .

Une jOlu'née cl'-excursion ainsi prépal ée et favorisée par le solcil vauch,a aux enfants bien des joies .s'aines et .profond '5', (' t la personne qui les leur a prncurées aura la joie d',entendre de èx·daul'ation':i t'€ll1es que oeHe-1CÎ :

« 0 la beNe rprOlnenade ! Te souv,iens-tu? » . C. G.

Essai d'un programme détaillé des cours complémentaires du \]'alais

(Suite)

Dessin : 1. Plan de situution à l 'éche}le du 1 : 100 a' ec jn (l i ,cat~{)n pl'écis'e de l 'e1l1q)1~'-,Celnel1t de .13. popte et des potean '\. ; nombr,e exarct de ceux-ICi)

2. Plan .(Le la clôture à l'é'ClleHe, avec indi.cation des cobes : é lévartion ·et profi 1.

Problèmes : 1. DÜ11Iensions à l'écheHe à transpos·er en gran-d elll'-S réelles et vice vers,a.

2. Pé-rimPll'e du jardin, .snrf,aoe surfa'ce .de.;;. platc's-bandcs ~ urfa,ce 'C'ult-ivalble, etc. .

3. Nomble de poteaux ,et volmne de 'ceux-d, prix des poteaux.

Page 8: L'Ecole primaire, 31 mars 1953

- 396-

4. Nmubl'e de palris, etc., ek.

COlnptabilité et relations nupe ln poste : Devis. Helevé de conlpte. Facture. ReeOUVrélll'en1 postal. Les envois postaux.

Lettres : Ecrivez au menuisi er pour lui clell1'aIl'der le devis de la dôture.

2. Devis et lcttr'e H'Oconlpagnant. :3. Aücus-ez réoeption, .passez la cml1mande, fixez le délai. 4. Envoyez le relevé de cOlllJpbe pour fourniture de léglllnes .

Delnande de payell1lent. 5. H.appel et avi's cie reCOUVl'e'll1ent. 6. Menace de poursuite. 7. OO'llUna.ndell1'ent de payer et poursuite, ei,c. At/aires) etc. : Di,stance pour clôtures et plantaHons.

D-ette,s, quittance, e tc. Les po Lll'Slütes, ·ebc.

Jean Morunir MIEGE

agrÏtoulteur

FRANÇAIS 25 h.

La lettre (sa disposition)

Miège, le 12 janvier 1953

~10nsicllr Allphonse Zuffe-rey entl'epreneuT,

Sie J' r e.

Mons,ielu"

On m'a infornlé que vous COll1nlenCe­rez très procha1nenlernt l,es tr'avaux de terras'sell1en l

. pour la 'col1lstrudion d'un hâtinlent à nentrée du villag'(' de Miège.

Ser.iez-vous di'spo's'é ,1 alllene~r la l' err e' aralbl'e extraite des fouilles 'SlU un jaI,din qu·e je pos'sède en bOl'dure de la route Si'erre-Miège, à 5 minute.;; du chantier.

Dan\S l'affinnative, veuillez Ille fail"e paTt de vo,s ,conditions.

En attendant votre rérpons'e, je vous prie d 'agréer, MOl1lsirLlIl', Ines 's'alutations em,pres,sées.

si,gn_ahll e à la Ill'ain, lis'Ï'bJ.e ? ? ?

(page 54 du luanuel)

- 397 -

Quelques formules de salutations

VeuiUez agréer, 'Nlonsi,eur, Ines s-alutations empressée"i-. Daignez agreer, 'Nlonsi-euT, 'lnes bOIH_loe"), saiutati'Ons. Rlecevez, Monsi'eul' , Ines s'Ïncèœ'o; s-aluiartions .

Reoevez, Monsiel.l 'r , mes 111:eililelWes Isalutations

Il faut bann-Ï'l" ]ta fornllüe :: ... Ina considéTation distin­g-ué.e ... Ina halüe ,collis'idération. Tit tenant :la pl-ace ct Mons,ieur n'e.st j'aIllais achnis-.

Attention cl l'emploi du gérondif ?

Faü~e achever les sa<lutatioIl'::i 'Suivantes 1. En attendant votre rèt)onse .......... (a,ohever de trois façons diff-érentes) 2.Dnns .l'attente d e votre réponse .......... . (3 final:e.s diffé-rentes.) .

En 'ce qui ·concerne les .salutat,ions, on SoC bornera c\ quel1ql1les fOTnuües bi,en employées·. Nota : Les Inaître.s exi1g/eront toujours la di,sDosition ci­deslSrus.

Nous ne jug,eons pas néoess.aile d 'indiquer ici les lettres qui s'e1'on1 rédigées durant 1re 'cours. gUes figurent en nombre plus que 's'uHis'ant dans l'e -manuel d'a,g-riüul­t'UI~e . Les luaÎtves 2.U1'ont t'Out avantag'e à ,Sie tJeniT à ce cho-ix. Dan\S la règle, les é1èves rédigeront 'cha'<fue jour 'une lettre ou une composition française.

Lors de la première leçon -de correspondanèe on donner,a égalemen t toutes les indkat-ions. utHes concer­nant lia façon d'inscrire l'adr,ess-e sur .J'enveloppe. L'a poste renlet gratuitement des formules sur lesqueBp..s -sont /lliotées des a:dreS's,es défectueus-è..r:; et d'autTies cor­rectes. Non s'e1l'l,el11.ent 011 s'en procurera, Inai"Y on ferfl illism"ire à 'chaque élèv,e une adressle exa,ctement lilbeUée sur une 'enveloppe oComnleTcüde.

ARITHMÉTIQUE 18 h.

Lies cakuls qui figurent ,dans le lnanuel d''a,gücul-tJure sont grou.pés p'ar ,oentI'es. d'intérêt. Pour le cas où lleUl" nomJbre serai,t insuffi-'iI~t:l1t ou peu à la portée des élèves, les 'maÎtTes utili-5e1'ont ave;c profit Iles ,stéri,es de Ica:kUll'S, édition de l'E,col,e pTim-aire, l'Il cho,isi%ant ceHe:s qui ,convilenne.nt 11_e mi'Cux pour leur 'COUTS .

Page 9: L'Ecole primaire, 31 mars 1953

- 398-

1ère tranohe cnrtes de 1 à -± 7. Révision du Isystèlne lnéh'ique. Notes, faJcttll1es , prix de revient, prix de vente. GéOlnétrie; carré, reotangl:e" triail1gle, trapèze. 10SJange, écheHe de réduction.

2èJne tranche: Icarbes de 47 à 85. Règles de trois; %, intérêt , capital, taux, teùnps. GéODlétrie : Cube, pd5'me.

~ièlllie tranche: 'cartes de 85à 105. change, partag'e pro;portionnel. Géométrie : oubage de foin, de funu.er, de tronc

Ipyramide, cône, sphère. 4hl1e tranche: cartes de 105 à 151.

Nombres complexes 'calculs des vitesses, ,de':Y dis:tal1lces, du telnp s. Fralctions , mélanges. Gï~aJphique5 , électrÏlcité.

N.-B. - Ces 151 ca,rtes avec bruchure contenant les réponses sont en vente au dépôt du matériel ,scÛ'llaire au prix de Fr. 1.­la p'Ochette.

COMPT ABILITÉ 7 h.

Pour ,la conllp.taJ)ilité, C0111lne pour les autres disciplines, les m'ait1~es '':Y'efforceront de rester pratiques en traitant des questions en I~a!ppOrt avec un fai,t concret, avec Le <centre d'intérêt étudié et eXJploité s'orus toutes ses f,aces, Les exem,ples que nous donnons ci-après Sieront dO!l1lc adrup<té'30 à chaque cacs. 1 ère tranche : Notes, factures , mém.oires, deviis, soull1üsS'ions, re­

levés de 'comptes. 2ème tl'anche: Ca'ircul du prix -de revient d 'une p.lantation frui­

Hère, d'un 'dapier, d 'une fos5·e à purin (M'è1l111el tpag,es (187-188) .. Compte ,d'une 1ai·terie : répartition des denrées e t des h~ai,s d'après le laÏ't appOlté.

3èn1:e h 'anlche: Compte de caisse, d'un agriculteurr, d 'une société .10cale, d'un ou rrier. Comptes de rendement (pa­g.e 154, No 4).

Jème tranche: Comptes peI~so.nn el<s. Inventaire, bihm , résulta t. d'un .exercice. Pl~X de revient d 'une vigne (M'a­nuel paJge 212, No 3). Cnmpte de l'endmuent d'une vigne, etc., etc. (VOi'f les h'ava'llx annexés).

1 1 ~ 1 1 ocicô~C\Ï,....i1!) I:-OM MC'! ~ ~ M

-- --- ----_.:...--:..-

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Mémoire Le Inénloi,11e esrt la note détaillée .d ' 11 n artisan pour des ou­

vrages ,exécutés ou pour des fournitures livl'ées.

ENTHEPRISE DE MENUISERIE Farque1 Léon

FulJly

Monsieur Elnüe 'l'al'amar,caz, propriétaine, lVlaze'mbroz Doit pOlll' travaux et fou rnitures 'Ci-après désilgnés.

Fully, le 14. 1. 1953

Immenslons 1 Sud. Prix 1 Prix toto

1 plan,cher sapin rendu jp.osé 1 plancher Ichêne rendu posé 8 pai,res de volets rendus ,posés 3 portes 'd'ClIppartement 'rendues posées 8 fermentes des 8 volets 3 fermentes pour portes

Fau"e étahhr des l1lémoÎpc;s sur les modèl,es ci -d esisus . Ce so nt les élèves .qui doivent enquèber 'aUlprès des nU1Îtr,es d 'état.

~

~

Devis L,e devi.s r,ens'ei'gne su r ,le eoùt ,de'5> travaux qlÜ vont êtr'C 'entre­

pris . Avant d'adjugler des tra,naux, de quelque imporbance, il est bon die deu1ander un d.e.v i,s afin de s'éviter d es surpr,is,es désa-gré albllelS .

ENTREPIRISE de :vIENUISEH1E et CHARPENTE

T ,c ho p 'p

lVliège

Devis s01l111nair·e pour 1\l. Jean Clavi en, Miège. Etablis!Selnent d'une clôture en sapin , ,avec por.te, :'t son jardil1

1 clôture sa;pin, rendue .posée 22 piquets mélèze

1 porte à 2 vanta'ux, avec :fermente

TOTAL Fr.

Dimensions

54.20 1.90XO.15

1 Prix

3 .60 4.50

Enquête auprès des maître s d'état de la localité \page 107 du InaIllUel).

Nota : Le pl,an de s'it'uation ,du jaNlin, ~l été adn"-s.sl\ 'ft n'-mi.s au lnenu:ÏJsi,er.

Prix toto

195.85 99.-35.-

329.85

J

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Page 11: L'Ecole primaire, 31 mars 1953

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- 403-

Jean Mounil' a,gl'liculteur

MIEGE l\lIiège, ·le 23 j :llnvirer 1953.

Librairie Dellachaux ,et NiresHé,

Neuchâtel

VeuHlez oS. v.p. In' aJCll.'es,ser am phl's tôt : 1 exelllip1aire : Gas1to'll Bonni,er « La ffi'éthode sünpl e pOIU' trouver Ile nOln des Heurs ».

Dans l'-aUente de votre envoi, je VO UiS

pde cl agréer, lVl e':i'S'ieul"s, Ines -sahltations en1p'l'essées .

Facture

Libl;airie en Gros

Del,achaux et Ni esHé -:1 , Rue de l'Hôpital

Neuohâtel (S'lli ss,e)

Signature.

l~ aotLU"e No oBi

M. J ean Mounir agl'icuU'eur

lHiége 1 Va'lais

Neuohâte'l, le 25 janvier 1953.

DOIT

Nombre Votre commande du 23 . 1. 19-'3 Prix Total de vente

1 Ga'8'ton Bonnier : Le nom des plantes . 4.20 4 .20 Fr>ats de p-ort et d'envoi 0.40

4.60 10% 0.40

4.20 Payement à 30 jours sur n-otre c-ompte de

chèques IV. 195 Neiuchâte.l

Faire opérer le pai elnent ft l'aide de La fornlUJl,e Bu:U,etin de vrersement. Donne!' que}ques expH1cat<ions sur Le 's,ervi'Ce des' 'chè­que9 pos taux.

Bien 'attirer l"attenti on des élèves sm,r le f ait qu 'on n e paye pas 'Lille noté ou un e fa·chu'e 'avant d 'en avoir vérifié l '.exa-ctirt'ude.

Page 12: L'Ecole primaire, 31 mars 1953

1 Date

Juin »

JuilIlet ;

»

» Août

»

- 404-

Relevé de compte !Jour ~/. Arthur Feliu!}) hôtel A.iglon. 11/ ontOll({.

(,page 106 du manuel) ,

DOIT

12 Ma facture 18.75 30 Ma falcture 20.25 8 Ma fa-cture 70.30

17 Ma fa,e:ture 50.40 21 Votr.e ,paiement

2 Ma fa,cture 80.60 12 Ma facture 34.70

275.-100.-

-

SOilde en ma faveur Fr. 175.---

AVOIR

100.-

- -

100.-

. Fal,re r·ecolùstüu:er par les élèvle,s la faoture du 17 jumet men-tIOnlI1ée dans 'l,e rel,evé de -compte ICi-dessus,.

Jean Mounir a gricullbeur

11lIEGE ivI,iège, l,e 8 décembre 1952.

'Moll's~eur Alithur FeHay, Hôtel Aig'lon, 111 ontanCl.

Monsieur, Je nle pennebs de vous adreslSer

ci-j'Oint vohe rel,evé de comlpte arrêté au 12 'août dernier et 'so-kLant par FT. 175.- -en nla faveur.

Veui:lJlez 1S'.V.p. lue faire ipa-rvenirce 111ontall1t dan,s .]es 30 j'Ours.

En -aHendant, je ·vo'Us prie d'agréer, Monslieu}', nles bonne.s s,alutations.

,Jean :Nlounir agr1cUllrteur

lV!IEGE

Signatul'e.

Miège, le 12 janvier 1953.

Monsieur Arthua.' Frenay, Hôt'el Aig10n, Nlontana.

Monsireur, En date du 8 décembre dm'nier je

vous ai 'adres'sé le relevé de votre compte an·êté au 12

- 405-

frOût 1952 et ')oIdant par Fr. 175.- en ma faveur . .le vous avais prié de bien vouloir en régler l.a valiell'l' dans lei.S 3ü jOUliS.

Or, n 'ayant obtenu 111 répon.se ni paiement je m-e ;penueUrai de vous .adre,s-ser un recou­Vl'e1nent po.stal dans -les 10 jours.

Dans l'-e.')ipoir que lu,i rés,ervel"ez bon aocuei:l, Je vous présente, Monsieur, mes ,s~ncères :-.ii::1-

'lutations. Signature.

ForDuzle de recouvrement postol.

Reçu ou quittance

(à ~ndul"e dans l'el1',~eloppe -de reCOUVl'e111.ent) Reçu de MOIlJs,ieuT Arthur FeN,ay, Hâtel Ai,glon à ivlontaha.

k montarnt de FI'. Cent septClnte-cinq

vour solde de 'CO'll1pte arrêté chez moi au 12 aoùt 1952.

Jean . Mo'unir Cl gri1c'ltlteur

1141BGE

Miège,. le 24 janvieT 1953.

Signature.

Miège, ],e 4 février 1953.

Monsieur Arthur FeHay, Hôtel AiJglon,

Nlont({na.

Mlonsieur,

Ma -}etrfJre du 8 déoelnhre 1962 ac­cÜ'mpa-g'l1'èe d'un '1',elevé de ,con1pte est re,s.tée sans, ré­pons1e; d'arutve pmi , VOUIS aViez 'l'a'ÎlS'sé il'eVe!l1a;r impayé m'On vecouV1~mlen:t POISfta.il dru 12 écouŒé.

Est,il besoin de v<oru.'), diTe que votre manière d',a~i'r In'étonn:e ;profondément. C'.est POUT­quoi , ;si d',i,ci 8 jours vo'us ne dOlilllllez ,aucune sui.te à nlla delTItande je ferai T-ecouvrer le Inontant de lnes fa-ctu·pes par l'Offilc'e des POlwsruites.

D.aIl'S l'ejsipo~,r que vous ln' éviterez cette Inesur,e plus désagréab'l,e à v<ous qu'-à .moi, je vous présente, ~10nsieuT , 'm,es _salut.ations.

J'eau Mo~nir.

Page 13: L'Ecole primaire, 31 mars 1953

POURSUITE PAR VOIE DE SAISIE

Immeubles 6

Vente

Produit suff. de saisie

Remise, titre acquitté au débit.

Nota

Réquis. de pours.

20 j.

30 j.

Le débiteur paie' annul. de la pours.

Meublelô

Produit insuff. de saisie

Acte défaut de biens

Si l'on a aff'aire à des élèves avancés on expJ.1.quera ici les clivel,ses op-érations se rapportant à la PouTsuite: sanon .on se borneTa aux -indications ,lre'Y ;plus sOlu'1llairres. (Biens iJ1ls'ais~ssahle's ­t\cfe de défaut de biens, Concordat, ·etc.

- 407-

Renwl'que : To·ute:s ,les indi-cations conoernant ces diver.'> travaux , ont été comnllmiquécs pa,r des :Maî-tres d'état.

DESSIN (3 h.

Pour le des:sin, connue pour tes alltl'eS di's'ciplitll'es , rien qu e .tln concret ·et du pr,atique. Le temps dont on di:spÛ'sle aux cuurS .comp·}ténl·enrtaiT,es n 'est pas S'ufifri'3'ant d'a,in'euns pour donner -de Inn:gues e:x.plkai'iDns sur les proJections, le développemen t des ·diveTS IsollÎ.rdes -de géon1:étrrie. Le ,croquis co,té fornl1era la ,base de Ct't enJSe~gnenl'ent : on donnera les. explireations 'conoernant la n()nl1a~lÎIs'ation de s cotes. On pourra égaJleIuent ·exerlcerJ.· le,s élèves Ù ln:e ,des pta'll's : ceux qui figul'ent dans te 1nanuel d'agl'i,cul­lUl"e si l 'on n 'en possède pas d 'autres. A La leçon de 'caklll et -de . g éOgIJ.'a'P hie , ~e'3< j,eune.s gens .sont fa'n1ÏtHadsés avec les échelles de l'édUtcti'Ûu; Hs apprendToni d'Ünc a'Slsez facHmnenrt à éta1blir un plan à l'écheHe : .plan de ,sit'uation d 'un vel'ge r, d'un jardin, d 'une \i'gne 'avec 1ndi'ca'tion des plants ; plan d'une établ'e, d'un 'a~)par­lement ave,c modifi1eati-on:s éVlentuelrles à y .ap:port,er, etc. 1 ('re tranche : Et,abl'Ïr le plan à l 'éCJheHe des protpriétés désignées

,dan:s le lnanuel d'agri.culture ; l'.eproduiI"e les plans du lll'anuei paJge~ : 493,'497, 2 fois plus gr'and.s. Lec·ture des luêm·es plans. Croquis coté du tableau noir, d'une porte, d'nne fenêtre, du pu­Ipih'e, d 'une table, etc.

2ème tl'Clnche.' Des'sineT le .plan de situation d'une 'plantation fruirtièr,e (voiT nl,anuel). Croquis côM ·du banc d'écule vu de côtl~ , d es S'li 'i'.

face. Lectufte de plans. 3ème h~alllche : IPlan de la ·saiLle de ,da '3!S'e , d'une écuri,e, etc.

Cl~Oqui,S d'une 1uge navols, d'une bahuslrade, etc. Lec.lw'e de tpl,ans.

1.ème tl'Clnche : P1an avec coupe d'une fosse à purin (voir page 520 du manUell). Dres,s,er de 'ITIlêlUe le plan et. '1a ,coll\Pe 'die -la fos'Ste à pUlin dont on à établi le prix de l~evri,ent à la 2èm'e tranche. Lecture de plans·, etc. , et<c.

1. P.endanrt: la leçon de callCJuil, les 11laîtres ,f,eront au préa,J,able 'dessineT à l'éohelle I.e plan deS propTiétés désignées daniS les 'problènles propo'3és.

TeJ.'lI1liner l,e pro·granlrlne de dessin pail' lelS armoi,ries de la ,c 0 l11\lTIrunes .

Les deS/Slins faits en ,classe seront mis au net à la 'maison. Les é lèves font volontie,rs cette tâche srrupp~émen.rtaiTe.

Page 14: L'Ecole primaire, 31 mars 1953

Travaux d'élèves

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Page 15: L'Ecole primaire, 31 mars 1953

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Page 16: L'Ecole primaire, 31 mars 1953

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- 412-

Jn Nomtfle

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J Of\t pr~dddJ dlt1 <l\ot l> ', ~ fi,l.l nom dt D ~ e.ll,1J.. 1

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ÉLÉMENTS DE DROIT USUEL

Affaires - Divers

1 ère partie

1

La famille,' (Col111l11e cOlup1éluent cl la ·leçon d 'instruction cj vj que.)

Le Inariage " S~ui dans des ,cas particuHel~s, l 'houllne ne peu t pas ,conb~a'oter ma~nage avant 20 ans révolus et la f'e1111111:.: avant 18 ans . .

Le n1.an.'ia:g'e ICivil est célébré par .devant l'oUi,cier d 'ét.at-civil en p!résence de deux tém'ÜÎns. L"acte de naissance doit être pré­sente.

Toute na1s.s'a!Illce doit être annoncée dans les trois jour's et tout décès dans les deux jou:J.'s à l'officier d'état-civit

ï

- 413 -

L 'Etat adlnet le divorce qui es t un e p l'ai e de notre :,o'ciéLé. Par l'e divorce, les li en~ du Inariage civil SOl1Jt TOlnpll's. P~1r con­tre la séparation n e rmnpt :pas I,es liens du l11.aria'ge. Effets du di vorce ? de la sépa1 ation ?

L 'en·fant eSlt placé sous la puissance paternelle . (elle-ICi c'sl ex-el'cée par ,les deux conjoints. En ca:s dedécés du .père. la 111ère exerce 'la pu is's'ance. pat,ernelle: t'o'llitefoils, elll,e p eut l enoncel' il ce droit ; les enfants min eurs so nrt a·lors Iplacés S'Gus tutelLe.

S'il se montrent indignes, le.s pûrents peuvent être déchus de la pUÎlslsance paterneUe.

La quittance,' Le débiteur qui se libère 'Cl une d ette p eul exig,er une quit·tance. La quittance dOJ1lnée pour un t e rmE' vau t pOur les t eIllne~ antér-ieurs. Ains,i, si le débiteur ·doit le paiem.ent de plu'sieurs factures, de plusieurs dette.s, ·le créaneier cxigern (l' abord l,e dû le plus an6en.

La r en1i se du titre fait présumer l ·exbincbion d e kt d ette. La qui'itance donnée pour Le capital implique le paielnent

des intérêt·s. (Ces expl1cations seront donnée,,· 10rsqLLe les élèves rédi.geront les f.a'ctures ou la quittance prévue dans les exe r'Ckes de comptabilité.)

Lu prescription. La loi adlllet :

1. qu' une dette est éteinte si le créancier n en a pas r equis le pa:i,enlent après, lUl certain ·temps ;

2. qu'un droit est acquis quand on en a joui p endant l11W

période fixée; 3. qu 'un individu n e peut plus être poursuivi pour un dé liL

ou un 'crÎ'Ine si on ne l'a pas inquiélé. en temps req uÎ's . Ce pPin cilpe r econnu par la loi s ûppell e la prescription. La J)re.~:'cl"iptjon court :

1. pOlU" toutes les dettes, en général, après 10 ans: 2. pour l es aUaires conunel'ciales , après 10 ans; 3. pOUl' tes intérêts, s~üajr'es, loyer s, a'près. 5 ans; 4. pour -les droirbs de pass'a ge.s, ·crimes, etc., a:près :10 ans.

On peut eillpêcher la prescription en rappelant périoclique­lll'ellt sa dette au débiteur' en 'av j·s·a'nt celu'i qui util.ise un p as-sage que ce n est là qu 'une faveur ûcco rdée à hilen plaire, etc . Mais il s'a·git de faire l'a preuve qu 'il n 'y a ~)as pres,cri1pt'Îon. (Aviser p::U" l'e ttre chargée, ou par devant t émo·Îns" etc.).

L es contrabs.

1. Contrats de vente " Ventes inllnobilièrcs. L es ventes immobilières, n e sont va­

labl es que .s i el,les sont faites par ade authentique srtipulé par un notaire ou dan s> 'certains 'CH!S par le t enelU -des registres

Page 17: L'Ecole primaire, 31 mars 1953

- < 414 -

Opérations r equises 1. .cle'lnancler l'extrait du cada'stre au ten eUî des registres;

2. stipuler un a'Cte notarié par d evant t é· moins'

3. demander l' ins,cr'Îpbion au Heg'istre fon-cier ;

+. fail'e la mutation chcz le ten eur des r egi.., tres .

La vente mobilière n 'est so umise par la loi à aucune forme .spécial,e.

2. Contrat d'apprentissage : Fai ... e un e analys'e concrète dUB contrat d',apP'pent.Ï1s!s{lge. Hemarquer qu e h.'s cOlll'rats cl'apprcntÎ.s min'eul"s sont ,sj'gnés: a) par le l)èr-e ou le tuteur ' b) par l' ern­p]oyeur ; 'c) qu 'ril faut l'approbat,ion d e -l'autori·té cantonale de Su rveiN.ance.

3. Contrat individuel de travail :

ObLigatiol1!s de l' e111fJ lové : exécuter personnelll.elllent et avec soin le 'tra vai l pl'onüs' ua ,cons­ci ence -prot'e,s's'ionneHe; insi.., te r -sur ce point ; donne r des exe mple. püs dans ,1 agrÏicu'lhlil'e, le COnlllle l~Ce, l'indus-tri e, l'artbanat etc.) ; U-c.ce!pt'er clans certains cas un sUr'(:.'.'roÎt cle travail (h eur·es supplé­lnentaires) . L 'eullployé a droit dans ce cas cl une l"énm nératioll supplé m ent aiTe rai'Sonnatbl,e),

ObHg,a:tio'Irs du patron : l /eilliployeul' doit à l'enlployé le travail promis; le s,al'ah e loonv,enu ; ]a séoul'irté dal1Js s.on travail; l,e r~po's fixé par la loi ou l'usage; un certit.icat à son départ.

4. Contrat collectif de travail . C est lill,e convent,ion sign ée gén éralLe'lnent entre une assoc ia­

tion de patrons 'et une assÜ'ciation d ',empl'Ü) ès- ou d'ouvriers cIe ]a nlêl1î'e branl h e dans laqll eHe les droiobs et les ohligaJ'ion s r éci­p1'OqlleiS de 1 en1ploj eur et de rem,plo) é sont déterminés. (An a­lys-el' avec les élèv'e's un contrat collectif de travail ) . Ce ux-ci -sont publiés clanS ·le Blükrin Offidel.

Droits réels - Divers:

(Questions ù é tudier en m êm e t em'ps que le jardin) .

Clôtures, palissades:

- -1 Le,s clôltwes, p ~}lJi,ssade's, nl.lH'1S qui n e dépas-senl pas 1,50 m , peuvent êtTC plaLcés à la limite du fQtlllds-. Dans le cas contraire ,

pr

- 415-

le vo j'sin peut exiger le r ecul ù un e c1i s tL! l1 Ce égale ù la moiti é de ce surplus.

Plantations:

Les distances requis'e:s pour les plantations cl'arbres son t le.:; s.uivantes: Les aIbres de h a-ute futai e, non fruiti e rs, ainsi qn e le.s noyel's et loes chfttaÏJgni ers n e peuvent êtr'e plLll1té:S qu'ù une distan,ce de 5 m. du fonds du vO i'SoÎI1; l'es Ipêchers, pruniers, abrico,tj,eps etc., ;\ 2 m.' les a utres al'bTe", Ù une distance de ;-\ mè trels; ,les arbres nail1ls : espa li ers, buissons arbustes et ,ignes , il une d is tance ci e 0,50 111.

On peut j'uire ubuttrc lcs w'brcs, vignes etc. plantés trop p rès de la limHe, clalls les 5 ,ms ,dès la plantation s'i l s agit de pl antatj'Ü'll\S nou velles.

Le propriétaire d 'un fonds ll -' es t pas- tenu de lol é,rer que les branches ou ra:cines des al"bres du fonds voi's-in -avancent sur le sien; il peul donc l es faire couper ln:üs il n'a aUCllll droit aux fJ'uils des hranches- qui èn anccnt 'Slll' 'on J'onds.

Droit -de passage, de charrue:

Ap rès avoir, :pass'é pendant 30 ans S'Ill' une propriélé, Je cll'oil de passage est a1cquis, il y a prescription, à 1110]11S que le pro­priétaire puis'se prouver qu il a fail opposition penc1ant ce laps de temps; la pr-escription est alors in terrompll'e. Si , ,pour ,la reCollstrlldÎon ou ,1 [t}grandis.'~(>l1lent d ' un hütimenl on doit -Pl'­nétrer sur le fonds du voisin ou y déposer des matériaux, le pJ'o prié taire du fonds en ques-tion ne peu t faire oppOisition .

En trav'aillant son foncls le laboureur a le droit cie pénétrer ;'1 une di.stance cle 3,50 111, sur ce1ui clu ,obi·ll.

Les assurances:

Le contrat d'as'su rance s'appell e un !JoUee d'assl1rnnce; ceHl'-ci est si'gnée Ipar l'assurcur (sociéLé cras-sur ance) e t . pal' l'assuré. Ce dernier s'en gage ù payer, me ll1lsuell eIlle 11 t, trimes tr iel­lement, annllel~'emel1't , lIB 1110ntant appelé prime, en cOll lre par­tie de quoi l'assureur promet cle: verser en cas cIe sin istre ou il une date détenninée, le montant prévu Dll le clommage causé,

L'assurance incendie

2.ssure les bâtiJJlcnts) le JJlObili er contre les el'fets ,cle ,J'incendie. Les prim-es caku] ée~ en ponr mill e ele la baxe d u bn-tiInent 'sont p lus o u 1110in s l' levées sui van t que Je bâtù11'ent es,t en bois ou en pierre, qu 'il est s itu é au mili eu cle l'agglDmération ou ~l une cer­taine distance, ebc. (c'es t-ù ,cliTe sUl, ant l e~- üsques p lu s ou mo-]ns grands cl'iIDicendie.) Ava nt de procéder au r èglem,ent cl ' lIll s ini..'­he, on déduit 1:1 ,al el1r de ce qui r este : murs, m cuhl es , etc,

(A suivre) r: l. Héf'(/J'd,

Page 18: L'Ecole primaire, 31 mars 1953

- 416-

A la Porte Nellve S.A., Sion Téléphone No 2.29.51

La maison aux plus GRANDS .CHOIX et au plus GRAND ASSORTIMENT

RABAIS 5 % aux membres du pc!'sonnel enseignant sur présentation de leur cartt:,

sauf sur articles réclame.

BH3L!OGRAPHiE

Les ouvq.ges signalés ci-dessous peuvent être obtenus g-ratuitemellt en prêt à la Bibliothèque cantonale. Les cotes indiquées sont celles

de la Bibliothèque cantonale.

1. LANGUES ET LITTERATURES

SPRACHE UND LITERATUR

AUGIER, Emile. Théâtre compJet. Pads, Ca.lmann Lé\"y, 1888-[1910J; 80, 7 vol. TA 10.018

BACH, Ado1i. Geschichte der deutschen Sprache . 4. ::: Au:fil. Heid€l­ber,g, Quelle & Meyer, 1949; 8u, 296 S. Karten. (HochschUllwissen in Einzeldarstellungen.) TA 11.660

BARRERE, Jean-Bertrand. Hugo, l'homme et l'œuvre. Paris, Boi­vin, (1952); 8°, 255 p. (Connaissance des Lettres. 35.)

N 426 /35

BEER, Johannes, Wilhel,m Olbrich und KaI'll Weitze.l. Der Roman­führer. 2 : Der InhaH der deutschen Romane und NoveHen der Gegenwart. Stuttgart, Hiersemann, 1952- ; 8°. TA 9994/3-4

BREMOND, Henri. Autour de l'humanisme. D'Era,sme à Pascal. Paris, B. Grasset, (1937); 8n, 302 p. TA 11.149

CAROSSA, Hans. Gesammelte Werke. (Wiesbaden), Insel-Verl. , 1949; 8°, 2 Bde. TA 11.657

CASTEX, Pierre-Georges. Vigny, l'homme et l'œuvre. Paris, Boi­vin, (1952); 811 , 176 p. (Connaissance des Lettres. 34.)

N 426;34 'CURTIUS, Ernst Robert. Franzosischer Ge,ist im zwanzig.sten J ,ahr­

hundert: G1de,Rolland, Claudel, &uarès, Péguy, Proust, VaJ.éry, La.I'lbaud, Maritain, Brémond. Bern, Francke, (1952); 8°, 527 S.

TA 11.606

. - 417 -

Les E cri va i n s célèbres. (Ouvrage publ. sous la direction de Ray­mond Queneau.) (Paris), L. Mazenod, (1951-1953); 411 , 3 vol. pl. portr. (Galé:rie des Hommes célèbres. 7, 1-3.) NB 264/7 , 1-3

FLOECK, Oswald. Heinrich Federer, Leben und Werk. Berlin, G. Grote, 1935; Su, XII + 344 S. Taf. Portr. TA 11.664

GREENE, Graham. Zentrum des Schreckens. Roman. (Uebersetzung aus d. Engl1schen von Wa.lthe-r Puchwein.) Wien, P. Zsolnay, 1952; SO, 343 S. TA 11.649

GREGOR, Joseph. Gerhart Hauptmann. Da·s Werk und unsere Zeit. Wien, Diana-Verl., [1952J ; sn, 6S5 S. TA 11.663

JOST, François. Alexandre Vinet. Interprète de Pascal. Lausanne, Impr. Réunies, 1950; Sil, 299 p. (Thèse, Lettres, Fribourg.)

TA 9559

KAFKA, Franz. Erzahlungen. (Frankfurt a. M.), S. Fischer Verl., (1946); Su, 321 S. (Ges. Werke.) 'l'A 11.642

LABICHE, Eugène. Théâtre complet. Paris, Ca.lmann-Lévy, (1925-1926); so, 10 vol. TA 11.632

LANGGAESSER, Elisabeth. Markische Argonautenfahrt. Roman. Hamburg, Claassen Verl., (1950); So, 411 S. TA 11.646

LE FORT, Gertrud von. Aufzeichnungen und Erinnerungen. [Ein-siedelnJ, Benzige,r, (1951) ; S'\ 141 S. Portr. TA 11.651

MABILLE DE PONCHEVILLE, A. Vie de Louis Le Cardonne,l. Do­cuments inédits. Tourna,i, Paris, Casterman, 1947; 8°, 292 p . fac-sim. (Cahiers des Poètes catholiques. Hors-série).

TA 11.260

MANN, Thomas. Etu.des: Goethe - Nietzsche - Joseph et se,s fl'èré.'s. - Trad. de Philippe Jaccottet. [LausanneJ , Mermod, (1949) ; sn, 151 p. (La Grenade. 2.) TA 10.0S3

MAURIAC, François. La vie de Jean RatCÏne. Paris, Plon , (1928); S'\ 255 p. TA 10.952

MAYER, Hans. Thomas Mann. Werk und Entwicklung. (Berlin) , Verl. Volk un.d Welt, (1950); Sil, 414 S. Portr. TA 11.656

MEILLET, A [ntoineJ . Les dialectes indo-européens. NOlH-eau ti­rage ::' . Paris, E. Champion, 1950; SO, 19+138 p. (Col,lection lin­guistique. 1.) TA 11.451

-HERMOD, H[enriJ L[ouis]. Album C. F. Ramuz. - Photographies prÎse1s et préfa,cée,s par H' L' M'. (Lausanne), H. L. Mermod, (1950); 8°, 23 p. 24 pl. N 194,21

IVIILLER, Henry. Ri,mbaud. Trad. de F[rédéricJ Rog.er-Cornaz. [Lau-sanneJ, Mermod, (1952); S'\ 15S p. portr. (La Grenade. 5.)

TA 11.3S7

Page 19: L'Ecole primaire, 31 mars 1953

- 418

RENOU, Louis. Les littératures de l'Inde. Paris, Presses Univ. de' France, 1951 ; 8", 126 p. (Que sais-je? 503.) N 344/503

Ri 1 k e et Benvenuta: Lettres et souvenirs. Trad. de Maurke Betz e t Mundler. Paris, Denoël, (1947) ; 8°, 250 p. (Ailleurs.)

TA 8371

SCHNEDITZ , Wolfgang. Rilkes letzte Landschaft. Zehn Versuche . Salzburg, Pa11a,s Ver!., (1951) ; 8°, 176 S. Taf. Portr. TA 11. 466

SCHULER, Ernst August. Die lVIiusik der Osterfeiern, Osterspiele und Passionen des Mittelalters. Kasse,l und Basel , Barenreiter­Verl., 1951; 8°, 400 S. (Diss. phil. Basel.) TA 1284

STIFTER, Adalbert. Der Nachsommer. Zürich, Scientia-Verl., [1947J ; 80, 663 S. TA 11.645

STRAUSS, Richard lm.d Hugo von Hofmannsthal. Briefwe.chsel. Ge­samtausg,abe. Hrg. von Franz und Alice Strauss. Bearbeitet von Willi Schuh. (Zürich), AHantis Verl. , (1952); 811

, 728 S. Portr. TA 11.647

'l'HIBAUDET, Albert. Le liseur de romans. Paris, G. Crès, 1925: 811•

XXXIV + 238 p. (CoUection «Essais et critiqu es ).' .) 'l'A 8713

TOURGUENIEF, Ivan. Vater und Si::ihne. - - Aus dem Hussischen übe-rtr-agen von Angelo Pankow. Bern, Haillwag, [1943J; 8 11

317 S. 'l'A 9897

VALLENTIN, Antonia . Henri Heine. 8e éd. Paris, Gallimard , (1934) ; 8", 349 p . TA 10.929

W A GGERL Karl Heinrich . Wagra iner Ta.gebuch. Ldpzig, Insel-Verl. 1939; 8'0 , 139 S. TA 9223

ZUCKMAYER, Carl. Die Erzahlungen. (Frankfurt a. M .) , S. Fischer , 1952 ; 8", 310 S. (Ges. Werke.) TA 11.648

II. HISTOIRE - BIOGRAPHIES

GESCHICHTE - BIOGRAPHIEN

ALDINGTON, Richard. Leben und Leistungen Arthur We,llesleys, eI'lsten Herzogs von Wellington. (Deutsche Bearbeitung von Har­ry Kahn.) Zürich, Gonzett & Huber, (1948); '80, 472 S. Taf. K~r­

TA 11.198 ten.

AUBENAS, Roger et Robert Ricard. L'Eg.lise et l a Renaissance (1449-1517). [ParisJ , B.loud & Gay, 1951; 8°,395 p. (Hist oire de ,l'Egllise de·puis les origines jusqu'à nos jours. 15.) N 62 /15

BECK, Sigisbert. U~tersUJchungen zum Engelber.ger P,rediger. Fre~­burg, Paulusverl., 1952; 8°, VIII + 142 S. (Zeitschrift f. Schwel­zero Kiorchengeschichte. Beiheft 10.) N 227/10

- 419-

BLOCH, Marc. Apologie pour l'histo.ire ou Métier d'historien. Paris, A. Colin, 1949; 8°, XVII+110 p. (Cahiers des Annales. 3.)

N 455 /3

BOURGIN, Georges. La formation de .l'unité ita.lienne. 3e éd. Paris, A . Colin, 1948; 8", 219 /p. (Coll. A. Colin. Sect. d'hist.et Sc. écon. 116.) N 481 /116

BRULTEY, H. Saint Pierre de Tarenta1se. Ses miracles, ses ,reli­ques, son cu1te. 2e éd. Be·sançon, Impr. Ja,cques et Deunontrond 1945; 8°, 106 IP. TA 8980

CHAUNU, Pierre. Histoire de l'Amérique ,latine. Paris, Presses Univ . de Fmnce, 1949; 8°, 126 p. carte. (Que sais-je? 361.)

N 344/3611

DELHORBE, Fùorian. La civilisation ne s'arrête 'pas. Neuchâtel, Ed. de lIa Baconnière, (1941); 8u, 162 IP. TA 10 .399

EGGER, Eugen. P. Gregor Girard. Ein schweizerischer Volksschul­padagoge 1765-1850. Luzern, Rex-Verl., 1948; 80 , 174 S. Ta! . Portr. (Grosse kathol. Schweizer der neuern Zeit. Bd. 4.)

TA 11.280

FLICHE, Augustin, Christine Thouzellier et Yvonne Azais. La chré­tienté romaine (1198-1274) . [P.aris], BloUJd & Gay, (1950) ; 80

,

512 p. (H1stoire de ,l'Eglise delpuis les origines jusqu'à nos jours. 10.) N 62 /10

GOEHRING, Martin. Geschichte der Grossen Revolution. Bd. 1-Tübingen, J. C . B. Mohr, 1950- ; 811

• TA 11.330

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l 1

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Prochain tirage de la

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Pendant les orages, non seulement il se libère de grandes quantités d'énergie électrique, mais de plus la pluie enrichit le sol en cet élément fertilisant qu'est l'azote. Des calculs ont montré que les précipitations a tmosphériques apportent chaque année dans le sol environ 5 à 10 kg. d 'azote combiné par hectare.

Cette quantité d azote ne permet cependant jamais de couvrir les besoins importants qu'ont nos cultures en azote, car une récolte normale de choux par exemple eXlporte jusqu'à 300 kg. d'azote pur par hectare. Il est cependant facile de combler les déficits d'azote grâce aux en­grais azotés commerciaux et de restituer en même temps au sol les au­tres éléments fertilisants , tels que l 'acide phosphorique et la potasse, de façon à éviter une diminution des rendements. Sans ces engrais il ne serait pas possible de fournir en plusieurs régions du globe une a limentation suffisante à la population, vu sa densité actuelle.

C'est pourquoi on ne peut plus concevoir l'agriculture et la culture mé\raîchère sans les engrais azotés suivants qui sont connus et appréciés de chacun: le Nitrate de chaux, le Nitrate d 'ammoniaque et la Cya­namide. Le Nitrate de chaux et 1e Nitrate d'ammoniaque sont des engrais à action ra,pide qui doivent être semés pendant la période de la végétation. Par contre la Cyanamide est un engrais à action lente et soutenue, qui doit être répandu avant les semis ou les plantations. Distribués à la dose de 2-3 kg. (par are, en complément du fumier , des scories Thomas, d€s sels de potasse, etc, ils contribuent à accroître le rendement et la qualité des récoltes, ainsi qu'à maintenir la fertilité des terres.

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