l'ecole primaire, 31 mars 1934

18
SION, 31 Mars .934 No 6 53 ll1e Année 11 -- -- OR IIlIJJ] 1 DE. LA Soeiêté d védu(tation L'ECOLE PRIMAIRE paraît 14 fois pendant le cours scolaire ABONNEMENT ANNUEL: Fr. 6.- Les abonnements se règlent par chèque postal II c 56 Sion, ou à ce défaut contre rembourselnent. Tout ce qui concerne la publication doit être adressé directement à M. LOUIS DELALOYE, Secrétaire au Département de l'Instruction pUblique à Sion. Les annonces sont reçues exlClusivement p· ar PUBLICITAS, Société Anonyme Suisse de Publicité, Sion Rue de Lausa IIDe 4 - Téléphone 2.36

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M. Ulrich Verna inS't. Orsières

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SION, 31 Mars .934 No 6 53ll1e Année

11 -- --'lJ1~

OR IIlIJJ] 1 DE. LA

Soeiêté Yalaj~aQ"e d védu(tation

L'ECOLE PRIMAIRE paraît 14 fois pendant le cours scolaire

ABONNEMENT ANNUEL: Fr. 6.-

Les abonnements se règlent par chèque postal II c 56 Sion, ou à ce défaut contre rembourselnent.

Tout ce qui concerne la publication doit être adressé directement à M. LOUIS DELALOYE, Secrétaire au

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SION. 31 1\I/.ars 1934-. No 6. 53me Année.

L'ÉCOLE PRIMAIRE OROANE DE LA SOCIÉTÉ VALAISANNE o'ÉDUCATION

SO'M!i\l.DAI,RJE: n a vaincu la mort. - Aux instituteurs me·mbres· de l'A. C. J . V. - ·Cai·s\S.e de retraite du ,P . E. et l'a'pport de: g,estion . -A propo.g .cl'ex'a,mens. - Eta·pe.s de ,l ',éducaüon. - ICo u'rs ·de travaux Imanu els. - ·Parti e .pl'ati.quc. - l'iOS PAiGlE!S. - rPromen·ades .·'co­l,aires.

II a vaIncu la mort: Alleluia! L 'hu111anité redoute ICl mort, elle tl'emble d evant elle, elle

la fuit, épouvantée. Ah! c'es t que la mort est une chose terrible ,' séparation, brisement, anéantissem ent, - selon le point d e vue ClLzquel on se place.

Le chrétien, lui, regarde la lTIOrt C01TIme une séparation pas­sagère. Il en ressent toute l'amel'tume, sans doute, mais il sait qu'elle est la l'ançon de la déchéance ol'iginelle. Il pleure devant un tombeau, lTIccis ses lal'mes cessent de couler quand son l'egal'd s'est ((rrêté sw'- la Croix: 'Ü crux, ave, .spes uniea !

L 'indifférent est ' brisé pal' la mort. L e poids du mystère l'accable, il n e sait de quel côté se tournel' pOUl' en trouver la clé. Il jette d es « pourquoi )} et des « comment », il se torture, mais rien ne le satisfait, parce qu'il se rcfuse à aller au fond des choses .

L'athée jJrofesse que la nwrt est l'anéantissement total d e l' être, que l'ex istence humaine n e va pas au-dC'là du tOlTIbeau et que l'immortalité de l'âl11e est une chimère ou une ÎlllpostUl' e.

Mais nous qui avons choisi la première de ces trois philoso­phies de la mort, de quelle espél'ance notre cœur n'es t-il pas l'empli ? N'avons-nous pas tous les moyens de tenlpérer et d'adou­cir la -douleur des séparations ?' Aux clal'tés de la foi ne savons­nous pas qu'zl est, comme disait saint Ambl'oise « une éternité réservée aux iustes et que tous s'y donneront le baiser du revoir » ?

Cette consolante certitude cc édé proclamée pal' (le Chrisf, vainqueur de la ITIOrt: « Celui qui Cl'oit en moi vivra éternelle­ment. » Y penserons-nous jamais assez, surtout en cet annivel'saire de la Résurrection, nous qui avons l' incOillpm'able privilège de nous réclamer d'un christicmisl11e vivant?

Serons-nous jamais assez reconnaissant envers le divin Res-

- 138-

su~cité de nous rendre la mOl't moins féroce depuis qu'Il l'a . valncue et changée en un seuil d'expiation, qu' il faut franchir sans effroi, puisqu'il conduit à la véritable vie!

. Eduoateurs chrétiens, soyez, soyons fiers d'être marqués du slgne de la l'ésul'l~ection. COll1111UJl1'iqzwns cette fierté tl'ès légitilne aux enfants dont. nous avons cl façonnel' le cœul' et l'intelligence. Autou,l' de nous zl y a tant de chevaliers de la désespérance et ~u neant, que nous nous devons de l'éagir vig'oUl'eUSell1ent en 1~C1'u.stant dans nos âmes d'abord, puis autour de nous, ces divins tell10lgnages que le Sauveur r essuscité est v enu nous apporter.

Vitae.

Aux Instituteurs n1embres de l'A. C. J. V.

Bon nOlllbre de jeunes instituteur .'" ,;>rennent UL~ p&~rt très o'É'­néreuse au travail de l'Action 'catholique par les jeunes. E'n déce~n­bre dernier, une section de l'A. ,Co J. V. a ét' fondée parmi les élè­ves de \la troisièlue année de l'Ecole normale' elle a eu des réu­nions régulières et vivantes sous la direction édlairée du IR. P. 'ICar­pentier.

A la dernière r éunion du 19 mars notre se·ction a lancé -l'ini­tiative d'une quinzaine de renoncem e~1t en faveur ,du secrétariat pernlanent indispensable là la vitalité et à l'existence de notre 11l0U­venlent d 'action 'catholique. 'Elle a achessé une cir,culaire en ce sens à toutes les sections de l'A. ( ,. J. V.

Par .l 'organe de rEcolle IPrimaire, nous nous penneUons de r e­'COlnInander à tous les jeunes instituteurs cette quinzaine :de renon­celnent et les prions de ,contribuer à en assurer le succès dans le n1Îlieu où s"exerce leur influence. ICeux qui seront bientôt les ,cadets ,du 'corps enseignant prÎlnaire leur disent dès là ,présent: « Grand merci! Que le divin Rédempteur vous le rende ! '.)

La Section de l'A. C . .1. V. de l'Ecole nor]]wle. '

Oaisse de retraite du P. Ea RaF,po-rt de la Commission présenté à l'Assemblée générale de 1934

La COlnlmission de la ICaissè de retraite du P. E . a rhOlu1eur de . donner là ses 111elllhres un petit aperçu s ur la gestion de la CaIsse pendant l 'ex·ercice écoulé.

Comité. - '[L'a composition du ,C01uité a été sensiblelnent 1110difiée du fait de l 'entrée ·en vigueur ,du lRèg.lenlent revisé en 1932. De 7, le nOlnbre des Inem]wes a été porté à 9, dont 5 sont désignés par le Conseil d'Etat et 4 par .l'Assenlblée générale. -

ISur 'ces 9 Il1embl"es, il y a 'trois instituteurs et une institutrice

- 139 -

en activité de s·ervke, 2 anciens-instituteurs retraités et 3 autres m·eInbres.

La .comlni's·sion a t'enu une séance et la sous-'comnlission 2 ; tous les Inembr·es ont 'assisté au' cmnplet là chaque réunion. Au cours des séanües, il a été discuté entr'autres de denl'andes de mise à la retraite, de Tente invalidité, ainsi que de différentes questions que [e cais'sier n'était pas cOlnpétent pour 'résoudre.

Le Règlelnent l'evisé en 1932. - L'appllication du H'èglelnent a nécessité ,l'interprétation de l'un ou l'autre artide. A la pra­tique, les dispositions du Hèglenlent de 193,2 s'e sont révélées fort helueuses. Citons notanlment les avantag.es que retir·ent les veuves et les orphelins, les par·ents des sociétaires veufs ou céHbatah'es qui Ineurent ,en activité de servi'ce.

,Sans doute notre institution de prévoyance n 'est pas le pac­tole. N'eIlllpêche que les anléliorations apportées à 'Ia législation de 1906 laissent entrevoir l'avenir sous un jour pas trop sombre.

l1tJédecins attitrés. - Cha'cun sait que ,la Conlnlission a notl.1uné trois médecins attitrés ·et trois suppléants. Ceux-ci ont été con­firmés. lM. le Dr IGoquoz, nlédedn canrtonal, a été 'appelé là rem­placer M. le Dr Ducrey, décédé. Ce praticien a rendu de bons sei'vices à notre institution.

Sont donc en .fonction:

Haut-Valais: principal, Dr nI' de KalberulaUen, là IBrigue ; 'a1dljoint, Dr. Burgener, là Vièg·e.

Centre: prindpal, Dr ICOqUOZ, à Sion ; adjoint, Dr de 'iV erra, à Sion.;

Bas-11 alais: principall, Dr 'Calpini, là IMartigny; ·adjoint Dr 'Galetti,à ,~10nthey.

M elnbl'es . - Sur les 813 111enlbres du IPersonnel enseignant en activité dans les classes primaires et les cours conlp1émentaires, 686 font partie de la Caisse de retr.airte ordi,naire, 18 de la .ICaisse spécial,e.

Pensionnés. - Notre caisse cOlnpte 43 pensionnés 'avec 20 orphelins jouissant des avantages prévus par le Règlement

Sur c·es 43 retraités, 10 sont au bénéfice de la rente invali­dité, soit de la pension servie aux Inembres qui dev.iennent inva.­lide's, avant d'avoir atteint 55 ans.

P.endant l 'exercice écou~é, 9 meInbres ont été mis au hénéfi'ce de la retraite. 20 ont quitté .la Gaisse pour fair e ,carrière dans un autre dOlnaine.

L'es pensions servies aux pensionnés se sont nlontées en 1933 là Fr. 20,'Ü'69.15, ce qui donne une T'ente encore bien 111odes1·e. Il faut noter que les pensionnés actuels n 'ont v'ersé en Ipartie que

- 140 -

des cotisations annuelles variant entre 3'0 et 60 fr,ancs. ,Il va de soi que leur ca1pital est proportiolll1P aux versements effec­tués ainsi que leur retraite.

Une COlnpCll'Clison. - En 1923, la Caisse ne ,comptait 'que 9 pensionnés et 'De s'ervait aucune prestation aux orphelins; les pensions servies se lnontaient à fI'. 3814.-, 'soit en 1110yenlle fI'. 424.- par membre . .A 'ce mOll1ent-ilà, ,les ,cotisation annuelles versées par les m-embres s'-élevaient -à fI'. 37,035.10, les pensions se 1110ntai'ent au 10 % environ des ,cotisations . En 1933 , les mem­br'eset l'Etat versaient à la /Caisse ifr. 139,055.65; üelle-ci Ipayait en pension fI'. 20,0(39.15, montant qui représente le 14,40 % des cotisations.

De cette co-mparaison, il ressort 'que l'enrichissement de la Caisse va -suivre une période de régr-ession. ,La cause? IC est le petit nombre des lnembres qui quittent renseignement pour ell1-bra,sser uneautr'e carrière (la ,cotisation de 1 Etat reste acquise à lIa Caisse) ; Ensuite l'augu1·entation du nombre des p-ensionnés. Cette régr.ession serait encore plus fm'te si le IConseil d 'Etai appli­quait rigoureuselnent l'artide 22 du lRè.glelnent comme le deman­dent les n1aîtres sans poste.

Capitaux. - Le taux moyen de -nos rp'lacements là la 'Banque cantona.le est de 4.40 %. Ce qui, en regard du mar-ché actuel de l'argent, constitue un ex-c·ellent pla-cement. Ce Iqui nous vaut .cette faveur, c'est le fait d'avoir placé nos fondsù termes assez long. Cette dhninution de la rentabHité de nos titres est également de nature à diminuer l'aeocroissement du fonds de réserve.

Un titre de 100,000 francs, placé là 4 % % est arrivé ,à échéaneoe en 1933. Grâce là .la .clairvoyance et là la diplOlnatie de notr'e président, ill a pu ètre 'acheté des obligations de .l'Etat du Valais là 4 %, au pair, alors que la -Banque cantonale ne payait que 3 lj2 % pour les nouveaux ploa'cements. -~1algré rabaissemenl des taux, les intérêts encaissés étaient en augm-entation de fI' . 487(3.40 sur ceux r entrés en 19:32. Gette différence est due il la f.orte augm,entation du -fonds ·de réserve 'en 1931-1932 et ù l'-augmentation du capital.

-La situation de notr-e œuvre de prévoyance va sans cesse en se fortifiant. Chaque année le défkit technique, dont ,M. le Dr Bays vous a longuement entretenus dans le rapport qu'il a lu à il' Assemblée de 1932, va -en diminuant.

Par ce petit exposé, nous croyons vous avoir donné une image de notre ménage que votre ,Con1n1ission, tout comme vous , 'eut bien ordonné et solidem-ent agencé. Il le sera si chacun veut bien 'l11ettre tout son cœur au service de l'Oeuvre qui nous est ,chère.

Ln COlluni:;sibn de la Caisse de retraite.

141 -

Rapport de gestion de la Caisse de Retraite pour l'année 1933

Au 1er janvier 1933, la fortune de la Caisse de retraite du personnel enseignant se müntait à Fr. 1,597,500.-

EHe ,s'est augll1entée : 1. ·Cotisations et équivalent -de

.l'Etat .2. Intér:êts

Fr. 139,055.65 73,9'84.65 213,040.30

Dont à déduire: ]. Payelnent des pensions

CI) par ,cOlnpte des pensionnés Fr. 1(3,260.10

b) par Fonds de réserve 3,80'9.55

:2. Payell1ent des frais généraux .3. Impôt fédéral, droit d ie déta­

chem·ent thnbre sur titre ·et fr-ais

4. Extourne au c0111pte d 'Ordre .'5. -Retrait des sortants (,20)

Fr. 20,0(39.65

3,947.70

3,775.(36 1,925.75

9,2-(32.85

Fr. 1,810,540.30

38,981.(30

Fortune nette de la Caisse au 31 décentbre 1933 'Fr. 1,771,558.70 -Cette valeur est représentée par l'e bilan suivant:

BJJLAN Actif

1 Obligation 4 % % B. D. lBanque 1 4% % idem 1 4 3,4 % idlem 1 4lj2 % idem 1 4 1,4 % idem 1 414 % idem 1 4 1;4 % . idem 1 4 lA % idem 1 4 % iden1 1 4],4 % iden1 1 4 14 % idem 1 4 % idem

65 5 lj2 % Valais 1924 5 5 112 % 1924

liO 4 % 1931

Total du compte Uépôts et T~tr'es Compte courant Banque Cantonale

Cant. Fr. 7-0,000.-140,000.-

40,000. -90,000.-

240,-000.-180,000.-

40,000.-40,000.-

170,000.-120,000.-50,000.-

250,000.­fY5,.oOO.-

2,,500.-170,000.-

IFr. 1,667,500.-104,058.7'Ü

Fr. 1,771,5!5·8.70

686 Assurés -!3 P.ensionnés Fonds de Réserve Compte dOrdre

Sion, le 8 février 1934.

- 142-

Passif ,Fr. 1,309,268.15

136,187.25 2'81,631.25

44,472.05

Fr. 1,771 ,558.70

POUl' la Comlnission : s. MEYTAIN, caissier.

A propos d'examens Lesexalnens d'achnission aux E'coles nornla'les donnent sou­

vent lieu à des constatat.ions qu'il n'est pas inutile ,de porter à la connaissance dru personnel enseignant.

Tout d'ahord, c'es deux ou brois dernières années , rafifluence des candidats a été telle que le nombre des adlnissions ne fonnait que Je quart du nOIll'bre de ceux qui se sont présentés. C',est le cas de dire qu'il y avait beaucoup de présentés) . nlais peu d'élus .

ISeuls donc, dans le cas où cette affluence se maintiendra,. Iles Jeunes gens intelligents 'et qui auront eu une préparation régu­lière ,et sérieuse pourront avoir quelque chance d'entrer là l'Ecole 11, 0 nnale ..

Avis à iM'l\1. Jes instituteurs qui préparent des candidats ou que l'on consultera parfois à ce sujet.

Puis, ,les épreuves écr.ites de langue français'e, Iles s'eules qui nous intéressent, nous, personnelleIn.ent, donnent où ,croire que, peut-ê1re, dans c-ertaines écoles ou 'Classes, il 'exis te des lacunes dans l'ens'eignement de l,a langue nlaternelle.

oN ous disons « peut-êtr'e-- », 'car nous savons très bien que l'insuccès dans üette branche ,a des causes ,multiples, surtout dans notre pays, et que plusieurs de ces causes sont indépendantes des ' maîtres.

Dans les dictées données à ces ,ex,alnens, nous avons ,constaté que ;la plupart des faules étaient des fautes d'orthographe d'usage , que heautC-oup de candidats ignoraient la fonne exacte de IlI0ts pourtant très connus ,et d'un emploi assez courant.

Il nous semble donc qu'un effort sérieux et persévérant doit être :tenté en vue de l'acquisition d'une orthogr,aphe usuelle , au moins satisfaisante. (Mais COmJ1Ient s'y prendr,e ?

Nous posons en principe qu'il faut ahsolunlent rétucle régu­liere et méthoclique (Fun vocabulaire) étude qui oblige les élèves à voir et à écrire un grand nombre de fois 1es l1iêmes tenues. Ceux-ci finiront, là la longue, par se graver d'une façon indélébile' dans la mémoire.

- 143 -

,Les instituteurs qui, c-es douze et quinze -dernièr,es années, ont passé par l'Ecole nonnale, doivent s,e souvenir de la -lllanière dont on leur faisait .apprendre le vocabulaire. Aussi nous 'ne revien­drons pas sur un proüédé qu'ils connaiss'ent parfaHm11'ent ,et grâce auquel à peu près tous réussissaient ,chaque année pour la dictée d 'exanlen.

Ils n'ont qu'à se servir du m:èIue olnoyen dans ,leur 'Cl,a'sse ou leur école, nlais avec quelques légères nlodifications. , Ainsi , ,le nOlubre et le 'choix des lUOtS à faire étudier au point de vue de l'orthographe et de la signification dépendr,ont du sens pédago­gique du maître. IPour le ,choix, nous lui conseHledons les textes du livre de le,cture rqui tenlfennent quantité de 1110tS jntéress.ants et utiles. Ceci penuettrait aussi aux élèves de' nlieux conlprendre ce qu 'ils lisent.

Rien n'-emp!êche de grouper .les nlots Ipar fall1Ïll~,s ou par séries se rapportant ,à telle 'Ûu telle profession, à t'el éléll1,ent ou 'sl1'bs­tance, l"eau. Quant 'aunO'l11<bre ,de ternI-es là faire étudier chaque jour, nous pensons qu'on pourrait s'e Ilimiter à ci!nJq au degré moyen et là dix) peut-1êtr,e nl'ênie un peu nloin5, au degré supérieur. C',est peu, dira-t-on. Nous répondrons que c 'est beaucoup. Cakulons grosso 1110clo le nOlllbre de nl0ts qu'un élèv'e apprendra 'ainsi en cinq ou six ans. Prenons le chiffre nlinimuln de cinq . Au bout d 'une seluaine, Icela fait tr,ente 1110ts ; dans un 'illois 'environ cent vingt; à la fin d'une année :de six IllOis, plus de sept cents . En -eil:q ou six ans, on atteint le nOlubre r,espec~a'J:le ~e 3500 là. 4~OO Ill0tS. Et si, au degré supérieur, on en donne a etudler une d1Zame par jour" on arrivera fadlelnent là un total qui varie entre dnq et six n1Ïlle, ce qui représente à peu près le si xième du nombre de mots que r enfenlle la langue française.

COlume en .général les élèves des écoles primaires manquent de dictionnaires, force sera 'au maîtr,e de dkter lui-'lnême une définition courte et sÏlnple 'des ternies du voc-ablllaire.

-Disons ll1aintenant encore un mot des rédactions , où nous .a" ons égalenlent relevé plusieurs fautes générales.

D'abord bien des candidats n 'ont pas suffisalument cherché à somprendre .la portée ex'ade du .sujet . inlpos.é. Ils son.t s.ortis du thème et se sont livrés ,à des dIgreSSIOns Olseuses. AInSI , au dernier eXaIll'en, il s;agissait de faire ,connaître les avantages et !les inconvénients de la neige. Plusieurs ont débuté par 'une des­cription assez 10ngue et pr~sque :po.étique d 'un. paysag~ enneir; ; d 'autres ont ra,conté avec <l11111e detaüs une partIe de SkIS. ICe n ,est lJas ce qu'on leur deIll'andait.

L 'ordre logique des idées laissait a~s'S~ Ù désir'eI~. !l y en a qui n e s-aveIit pas distinguer les idées pnncIpales des Idees S~'C~l1-'Claires ; ils ne voient pas non plus l'impor.tance relat,ive des Id~es d'une Inêllle division . Et puis, on sem.ble Ignorer qu une certaIne

- lM-

proportion d~it exist'er entre les développements d 'idées impor­tantes. Tel 'pomt est à peine 'elfflleuré, tel autre traîne en longueur.

Il est donc ·nécessaire d'exercer fl'équemlnent les élèves à la compos'ition d 'un plan , si :modeste soit-il. Ils acquerront de la sorte une grande facilité à distinguer l,es idées les unes des autres e t à les disposer dans un orldre logique; bref ù a voir de l'ordre e t de la synlétrie dans leur travail.

ICet exercice peut se faire uti!lement à la fin de la ledure d'un texte. Il habituera ainsi le ledeur à un compte-rendu fadle et rapide. .

Etapes de l'éducation S'il est une vérité pédagogique qui soufd-'re à peine quelques

l~épliques,. c'est bi~n les .différentes étapes pendant les'que1lles l'en­fant acqUIert son educatIon et 'Son instruction. Ces étapes ont pour but de faciliter l'assimilation des idées d'une tfacon oTaduelle et

, h d' oÔ J,net 0 IqU~;. c',est du reste là tout .la pédagogie. Laiss·er à l'en-iant le plaISIr de conlprendre et 'lui donner ainsi le désir d'ap­pr'endre davantage. Devancer l',enfant au Heu de le suivre c'est faire du travaill à rebours, c'est nlettre la ,charrue deva~1t les bœufs. De nos jours , le génie est -exceptionnel ·et vouloir devancer la nature c 'est aller au devant d'un insuücès certain. IL 'éducation sage ·et féconde doit s'appliquer à ouvrir par .le présent les voies de l'avenir. L'instruction s'acquiert par la fixation des idées dans la Inémoire de l'enfant, mais pour 'que 'üeUe assimilation ait de la valeur et soit durah1e, elile doit être l ente, afin d'éviter les inconvénients d 'un ex,cès d 'instruction prématurée. Laisser mlÎrir l'enfant dans l'enfance, vérité pédagogique qui n'est du reste qu 'une simple obs'ervation -de bon sens. "

'L 'acquisition de l'instruction deluande donc des étapes dont chacune d'ell-es en 111'arque la succession. Nous Ipouvons distinauer t , d' 0 l'OIS gran ,es etapes :

Prenlière étape: c elle qui s'étend de deux à six ans et que J.'o~ po~rrait appaler l'é cole Inaternelle. Les soins d'hygiène y predommen:t, en Ill'ênle temps eUe favorise l'adivité! des 'sens l'ac­quisition ·du langage 'et donne ù l'enfant les premièr,es 11;tions. de propreté et de politesse.

Deuxième étape : L'école é'lénlentaire conlprenant les élèves de six à tr-eize ans, se divise en. un grand nombre de sous-étapes. De six à huit ans, c "est 'le cours préparatoire, aussi appelé section enfantine, qui est la continuation de l'école maternelle caractérisée par les récits attrayants et faluiliers, les pren1Îères 'notions de lecture, d'écriture et de calcul, l'initiation au français, ,les leçons de choses, etc.

U faut avoir rénéchi à ce que c 'est que -d'enseigner les élé-

- 145 -

]11ents de français pour comprendre toutes les difficultés qu 'éprou­vent Inaîtres 'et élèves; les prenlÎers pour en inc1..ùquer les prin­cipes , les seconds pour Iles assi.miler .

De huit à tr,eize ans s'ouvre le cours élémentaire, périod e d 'imitation, de tâtonnel11ent pendant laquelle Ile développement des facultés intelledue~les prend un nouved essor, grandirt; ,époque où. Iles aptitudes d e l'enfant se révèlent, s'affirment et imprinlent à sa vie une dir,ection nouvelle. 1C"est le vrai üOlnmen­-cement de l'instruction et le début de sa ·formation tant au point de vue éducatif qu'instructif. L "enfant s'initie rà écrire soigneuse­llIent et ù calcul'er r,apidement. 'Les récits vivants l'émeuvent, les b eaux traits l'enthousiasll1·ent ,et le sentiment du beau , du bien de fidéal, naît ,en lui. Il est essentiClllement imitateur car son initiative p ersonnelle est embryonnaire. '

TToisième étape: Cours 1110yen , ainsi ,appelé par,ce qu'il est le centre 111Jênle de l'école. Etape où. il faut arIner l 'a ttention , .encourager Il 'effort , réprÎlner la 'paresse, m ettr'e en œ uvre l'intel­ligence, la raison , le jugement, en un 1110t soutenir l'enfant dans la lu tte qu'il affronte et dont la victoir,e dépendra de son ,courage. Tout est p erdu quand un élève rétrograde àce moment ,décisif ; il demeurera toujours un élève ·médiocre.

Troisième ét'ape: ICours supérieur. Dans ce cours, le pro­gramme s'étend , l 'his toire et la géographie ouvr·ent ,à Il'intelligence de nouveaux horizons. IC'est un e période de Téflexion e t d'obser­vation. E,tape où. se ternline le couronnement de l'instruction primaire et la Ifin des études pour un grand nombre d 'élèves . Période de perfectionnement qui est la plus· importante et 'qui doit être la mieux d irigée par'ce qu'elle Îl11prinle ch ez l' enfant un üaradère définitif. EllIe prépare enc·ore ~quelques jeunes gens aux études 'seoondaires par des notions de géOlllétrie, d 'arithmé­tique, d algèbre qui , sans appartnir au programme primaire, hten­,dent ,les connaissances de l'enfant.

L'école prünaire n e r este pas moins .la base de l'instruction , le foyer intellectuel ,de nos ,campagnes et le ,centre d 'activité scolaire de la 111ajorité des >Citoyens. La tâ'che est grande mais ses fruits sont nŒllbreux. EIrre soutient l'enfant dans sa période de croissance et l,e suit jusqu'à l'adoles'üence par des étapes succes­sives dont :chacune d 'elles a sa raison d ',être, car l'enfant doit être fOl'lllé à 111esur,e qu'il grandit sans jamais devancer son âge, parce que la nature ne fait pas -de saut. M. G.

Oours de travaux manuels d'école active à Bienne

Le Société suisse de travail manuel et de réforme scolaire .organise avec l'appui finantier de la Confédération et sous le

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(

patronage du Uépartement de l'Instruction !publique du ICanton de lB erne , le 44e cours normal de travaux Inanuels et d'école active qui aLll',a lieu à Be1'ne, du 16 iuillet au 11 août 1934. -L~ bu,t de ce Cours est de présenter une méthode sûre pour , l'en­selgnement des travaux Incl11uels et de chercher cl Inontrel' ce que peut être l'école active.

IOutr-e son intél~êt p édagogique, -ce -cour's, qui m et en rap­port, penda'nt quelques s'emaines, les éducateurs de nos diffé­,rents ca'ntons , IcontrÏ'hue à leur 'l~approchel11ent en établissant entre eux des liens durables .de bonne hal'i.l1lonie 'e't d 'estim e l' éciproqre , De plus, jl est pour eux, une oc!casion unique d'ap­pr-endre à connaître itoutes l'es particularités d 'une l'égion du pays. - Nous invitons ins'titutellr<S et instHutri,c-es à s'ins,criro. en grand nom,bre. Ils s-eront les bienvenus là Bienne. - Ouver­rlure du Icours par les Autorités et le Co:mité de la Sodéié suisse dinlanc'he 15 juillet; début du travaÏ'l, 16 juillet ':1 7 h eures.

,r. SECTIONS DU COURS A. Cours techniqués (lt1l'iaV'au x m, ~:\)nUrell 's' propr'ement Iclilts-)

,lons'cl'ip tion ~

1 _ Cours te,chnique pour ins'titut'eürs et institutrices ,du degré inférieur

1611' 0t 3'8 ,amnèes scoillair,els, 16 ~i -um,et ,a u 11 laoùt IF'!', 40.-

2. Cartonnage ,41e là Ge fannées sicolail' es, 10 juHleft ,au 11 aoùt » 40.-

3. Travail 'sur ill1étaux 76 ,à 96 ann éels H'co l,a.il"es, 16 juiiUet lau 11 août » 40.-

n ne \S,ea'a ,aldmis qu e 10 }J13,rticipants ponI' Ile cour'- le :tr,ava-H ~' Ul' rnétéùux (10 èt!a,blis).

B. Cours didaCtique (,Cours lCl 'èc'Ü'le active)

5. Ecole aetive, degt-é inférieur liJ' e €It 3e ,anTliéelS tS 00 l'a:ir es, 16 juililf61t MIll aoùt

6. Ecole a'ctiv,e, degré lnoyen 4e li 6e ,al1lnées rS'colajœ,es, 106 jui,lllet fau 11 août

7. Ecole activ-e degré supérieur 7-e à ge :a:r: ,née,s .scQolaires : le partie: Phys,rqu e 'et Chimie, J.6 - 28 jui,1Jlett 2e IJ\apti1e : Biolo!g,ie, 30 ,iuirNelt-ll aOÙlt

Fr. 25.-

» 25.-

» 18.~ » 18.-

o.n ,peut s'ins crire 'pour le Iprognalm,m e entier de cette {l'e-rnière sec,tiŒl -ou 's'6rThl'8m 8'l1it -pour une cle s'els pa l'bies,.

8. Cours d 'écTiture systènTe et -lTléthod'e Hullig'er , Bâle 16-21 J'udll1ert F 'r. 12.50 -16.-

-suivlant l e n,omrhl~e des. 'pa,rticipall1ts.

II. BUT DE'S COURS

'lI est r,econnu que le travail lTIcmuel scolaire sous toutes ses:

,- 147 -

formes: cartonnage, 111enuiserie, travail sur lnétaux, vannerie nl~delage, ~st d'une grande valeur é'chzcative; il 'contribue, el~ effet, au developpenl,ent in'tellectuel et physique de T ,enfant. Non seul~ment, il d étv.eloppe l'œil et l'habileté de la ll11ain, nlais il éveil~e aU/SSI l'.esprit d'observation; il inculque la notion de l'exarCtitude e l: .de la propreté .(Lans le travail ; i'l éduque l'e sens des :for:Iues ~t ,~le ~ ' ha'l'll1onie~ ~es co?leurs. Il peut donner au ,surplus d es IndIcatIons pour lonentahon professionnelle des 'gra:nds élèves.

IL:,s c~urs n~r.Inaux fOrIuent des nlaîtres capables d'enseigner avec surete les dIverses branches du travail manuel.

La partie technique cOlu~)rend, cette ,année, ' des cours de car­to.nnag e, de Inenuiserie, d e travail sur Inétaux, 'et un cours tech­nlque C0111biné, pOUl' le degré inférieur.

Ce d ernier cours a 'Pour but de donner au corps ens,eignant de c~ degré une con.naissance approfondie d es divens'es te-chniques applIcables aux élèves de 6 à 9 ans, L e iprograll11111e de ce cours comprend le travail du papier (pliage, décO'up,age, décoration) , du nli -carton, les pren1Ïers éléInents du cartonnage, 'le 'luodelage, la vannerie él énlentaire (travail du rotin, du raphia, des copeaux) , 'etc.

Le but des cours didactiques, appelés cours d'école activ e, es t de rInontrer par ,de nOluibr'euses a'Pplkations pratiques , conllment j} es t possible de p énétr,er l'enseignelnent a,cluel ,des principes de l'école active. -

Ecole activ e pOUl' le degré inférieur. !Ce Icours est destiné aux nlaîtres qui -en.seignent dans les trois -pr-enlÏèl~es ann:ées de l'é-cole prÎ!lnaire. ILe progranlnl,e conlpr-end essentieUenlenlf: l'étude des premiers nonlbres -et des élém ents du la~nga:ge, là 'l'aide surtout de l'ohservation des if,aits et de l'a,ctivité manue.IUe. Au nomhre des l110yens d',enseignem,ent pour ce degré, notons: l' étude des centres d'intérêt, l'enlploi de la table là sable, des bâtonnets , des boutons des cubes, des jeux éducatifs, Je nlodelag-e.

Ecole active, degré lTIoyen, pOUl' classes des 4e là '6e années scolaires . Ce cours a conuue obJet principal 'l'étude du luilieu dans lequell vit l 'enfant; il anontrera COllnlnent on éveill~ l'intérêt et l'activité 'créatri'ce de l 'écolier , le goùt de l'étude et des recher­ches personnelles, en prenant pour base, l'observation Ide la natur-e et du travaÏ'l des adultes. Pamni les :moyens Inis à ,contribution, le progrmnm,e prévoit l'entretien d'un jardin, les ex,cursions ,dans Un but scientifique ou géographique, les oonections, l 'arquaTÏum, l e terrariUD1, lè cadonna'ge, le rDlodelage.

ICe cours est recoffilllandé aux instituteurs qui ont des élèves ,de 3e et de 4e année.

Ecole active, degré supérieur. Ce cours s'adresse ,aux maîtres qui enseignent aux élèves de 13, à 16 ans. A ,part les travaux aux appareils de dass-es, la première partie du cours serl là 'en­:eigner au l1110yen du systeule « Kosllnos » les connaissanCes ,fon-

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da\ln~ntale de la physique et de la -c,himÎ'e -en les captivant d.e' n.:amère là aider là 'travaiiUer -et à réfléchir. En outr-e, les plus sBllples applic.ations dans le traitem·ent de la matière qui s 'y rap­porte doivent être faites autant qu 'il est nécessaire pour le main­tien du bon état des appareils . La 2e partie -cOlnprend un -cours' de biologie très intéressant. Le -cours de bidlogie, par des e xeInples pratiques du prograllnme d 'étude vour la :botanique, l'anthropo­logie et la zoologie, devrait montrer l'applicMion de la m éthode du travail {école active) au degré supérieur de l' école primaire et secondaire. Les leçons 'sont ada;ptées là l 'enseignement et déilllon­trent COnlIll'ent, par des 'Inoyens -sinlples , à l'aide de l'observation directe -et par l'adivité propre de l'élève, est ,créée la compréhen­sion pour -le processus biologique et comment on peut élabor-er les r êsultats de l'expérienc·e et de l'observation de la nautre.

Le cours d'écriture, système et 111éthode Hz.zlliger, Bâle, veut r·endre les parti·cip'ants capables de 'connaître et d 'enseigner cette' nouve'lle méthode.

III. ORGANISATION 1. La direc1tion du cours a été confiée à ,\1. Albert L\1athey, Gérant

des 'Classes primaires françaises , rue Neuhaus 15, 'Bienne. 2. Dans l'organisa-tian des 'COUTS, il sera te nu 'C0l11lpte, si .possible,

de la langue maternelle des participants, 3', Le choix du COUl'S à suivre est laissé aux participants. 4. Le travail dure 8 h eures par jour, sauf le sallnedi, dont l'après-·

unidi -est .libre, 5. L ' inscription se paie à .la Direction du cours , après l'adnüssiol1.

Blais au pius tard nvnnt le 10 iuin. (ICompte d e -chèques pas­-taux IV a 2870, Bienne),

IV. INSCRIPTIONS 1. L es ins-criptions se font au nloyen du formulaire que l 'on 'Peu t

se procurer auprè.s du Département de l'Ins'Îruction publique. 2. Tous ceux qui désirent suivre 'ce 'cours adress·eront leur formu­

lair-e iLlsqz.z'rll.l tel' avril 1934· (lU plus tard. P.aur tous les autres renseignem ents , prière de s'adress-er '

au direC'teur du cours. V. COMMUNICATIONS DIVERSES

1. Les participants doivent faire eux-nlêInes les dé,J,11arlches néces­sair,es pour obtenir une subv·ention ,de leur -canton ou éventuel­lement de ,J.eur -COlnnlune.

2, Les participants qz.zi sont rLU bénéfice d' une sLlbvention s'e f­forceront d e l'épandre les connaissances acquises et d e les mettre en pratique dans leur enseignelnent.

3. Dè,s [maintenant , le directeur du cours est à la disposition d es parücipants pour indiquer (pension et chailllbre à ceux qui en rf-eront la demande.

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4. ILes frais de logement ,et de pension à Bienne s 'élèveront de Fr. 40. -là iFr. GO.- par semaine.

5-. ILes renseignements détaillés T'elaHfs ;au cours: séance d'ouver­ture, plan d'en s-eignem el1't , outillage, seront communiqués ulté­rieurement.

Partie pratique

Cours préparatoire

En récréation.

, ,Le.s exercices et les leçons sont interro.mpus par de fréquentes recrea~IOns. ,C~ sont pour Iles élèves les heures les plus agréables de leu}' ,VIe scolaIre. Us y trouvent un peu de leur liberté qu'Hs ap­preclent tant pendant les vacanoes et que l'école f.or-céInent doit restreindre .dans une -certaine nlesure. A des heures déterminées la -cour de l'école ou la place publique retentiss-ent de cris joyeux: Des gr.aupes, des rondes , se font 'et se défont spontaném·ent. Rien de l~lus 'P~'écieux p~ur le ?éV'eloppement physique des éJlèves que l~s Jeux lJ~res. Ils font f.aIre des nlouvenlents 'l1OIl1breux, si gra­Cleux . ·et SI natur.els que la meilleur·e leçon de gymnastique ne sauraIt les prodlure aussi bien. ILe rôle du maître ou de la 'maî­tresse est celui d 'un surveillant. Ge n 'est qu'·avec des -enfants très jeunes qu'il faut intervenir parfois, pour lIeur 'suggérer des jeux l,lOuveaux , ou aider à leur organisation, ILes élèv'es plus grand !ont souvent montr-e d 'initiative et d 'imagination personnelle; 'ils mvent'ent des procédés nouveaux, distribuent les différents rôles avec sagacité, ·élisent un chef, se soumettent à leur 'autorité ,et à cell~ de la règ1e du jeu. Au point de vue du choix des jeux, 'i:ls obéIs's-ent Û un oertain rythme, qui est celui des saisons.

Pr.afitons d 'une récréation qui a été partj.culièrement riche -en jeux très réussis pour faire parler nos élèv,es.

Faire répondr·e à des questions précises: Aimez-vous la récréa­tian? Pourquoi? Que faites-vous? A quoi jouez-vous? Qu'est-ce qui arrive parfois? (chutes, légel's acddents). -Que -faut-il éviter? (querelles), Qui indique le moment de sortir, d'entrer? Que r-egret­tez-vous? La récréation est toujours trop COl..l'l'te. Qu'est-ce qu'il ne faut pas oublier? :\1Iêm·e en récréation 'Îl faut une certaine dis­cipline. Des élèves bien élevés surveillent leur·s nlouv-ements , évitent de bous'culer ou de faire tonlber leurs-camarades , de s'interpeller trop fortement , de pousser des cri,s aigus . .sous l'influenc·e.de l'énlo­tian collective, l'es éllèves s 'excitent, c 'est alors ~e Inoment d'inter­rOlnpre la récréation , ce qui rétablit le calme,

EXERCICE DE LANGAGE

Noms des jeux et jouets: Les peti1:es filles font des l'àndes gracieuses) 'elles sautent à fa corde) lancent des balles, d'-autres aiUTent les Jeux p~us silencieux, jouent « à l'école ») « à la fwnille »)

se déguisent en « fiancées») f'êtent le baptême de la poupée.' Les garçons préfèTent les jeux bruyants; ils jouent à saute-mouton) aux biNes) ils s'attrapent, 'se cachent, entr'ent en compétiHon. Qui s·ait saut'er le plus haut) le plus loin? qui est le plus fort? D'autres cour,ent après le cerceau. ILes tout petits s 'an1us'ent (nz tas de sable.

,La ville. Le marché.

La ville. - Quelle ville habitez-vous-vous ou quelle ville con­naissez-vüus ? ,Est-elle trav'ersée par une rivièr'e ? Est-elle grande? QueUe est à peu près sa population? iLes Inaisüns 'sont-eJll.es hau­tes? Quelles sont les pTincipales rues? Quelles rues suivez-vous pour vous -rendTe à l 'écüle ? Quels sont les plus beaux édifioes de vütre ville? ILa poste? Y ,a-t-il plusieuTs égilises ? plusieurs écüles ? Les rues sont-,eHes larges? Quel sont les principaux lnagasins qui Se trouveni dans votre rue? IRacüntez ce que vous avez vu en venant là l 'éoole ? ,Les rues de votre ville sont-el1es hien éclai­rées ? Pourquoi les Tues de la viille .ont-elles des trüttoirs ? ,Pour­quüi les boutiques sünt-elles au :}',ez-de-chaussée? Pourquoi ünt­eUes -des étalages? >Où doiv,ent lnarcher les piétons dans les rues desvi'lles? Que ,font les ag.ents ,de polke dans les Tues ? lA quoi les reconnaissez-vous? Quelles précautiol1's prenez-vous quand vous travers'ez une rue? IPréférez-vüus haibiter rra ville l)lutôt que le village ?

Le marché. - Etes-vous déjà allé au n1ar,ché? Av'ec 'qui? Où se tient-il? Quels jüurs a-t-il lieu? Y a-t-il beaucoup de per­sonnes sur la p'la,ce du 111'a-rché ? Qu'apportent les pays'ans au n1ar­ché? Y a-t-il d'autr'es v,endeur,s? Quelles denrées vendent-ils? Que ,font les client,s avant d'acheter? Qu',est-ce .que Inaman a -ache­té ? L'avez-vous aidée là rapporter Iles prüvis'ions ?

A. La ville.

Cours élémentaire

VOCABULAIRE

La ville. Le marché,

a) Les noms. - ILa ville, la rue, la chaussée, le trottoir, l'ave­nue, le boulevard, 'le conuneTçant, le passant, le promeneur, les voitures les -automobiles, les trmnw'ays, les autobus . Le serg'ent de ville 'ou l'agent de police; les plaües, les n10nulnents, les édifi.:. ces; les lll'agaisins, les enseignes, Iles étalag'es, les rest.aurants, les hôtels, les garages . Les faubourgs.

- 161 -

b) Les adjectifs. - Une ville peuplée) grande) belle. 'Les rues de la ville 'sont lal'ges) longues) dl'oites) pavées ou bitumées) sou­vent encon1brées. Les nlaisons sont hautes) non1bl'euses) bien ali­glnées. :Les trottoirs sont l((l'ges ou étroits. Les pa'Ssants sont affai­rés. ILa CÎ'rculation est intense) la foulle est compacte. ILes Il1Rgasins sont vastes) luxueux) bondés) achalandés. Le pavé 'est glissant.

B. Le marché.

a) Les noms. - Le 111arché, la place du n1arehé , l"a'cheteur, le ,client, le vendeur; les 111archandises, les emplettes , les provi­sions ; des m,onceaux de légumes, des caisses de fron1ages , des moUes de beurre, des paniers d 'œufs, Ile filet là provisions. Le mar,chand forain. La cohue, la run1eur de la foule.

b) Les adjectifs. - 'Le n1aTehé est aniIné) bl'uyant) ilnpol'tant, fréquenté) bien approvisionné. Le vendeur 'est criard) l'acheteur est prudent) méfiant; le public est affairé; des mar'chands ain1Cl­bles) cOInplcdsants) avenants, honnêtes; des 'Clients nOInbl'eœx:, fidèles; un panier lourel; des denrées abondantes) fJ'aîches, ava­J'iées.

ORTHOG,RAPHE

Dictée: Une ville industrielle.

Cent cheu1inées géantes vomissent dans l'air des serpents de funlées. Une poussière de eharbon voltige, pique les yeux, tache la peau, Ina'cule Ile -linge. ILes n1a'Ïsons sont noires, COlll'nle frotté·es de suie, les pavés sont noirs, les vitres sont poudrées de ,charbon.

Questions. - Expliquer: des serpents de fun1ée; Inaczûe le linge (le salit). - 2. Ain1eriez-vous habiter la ville que décrit l'auteur? - 3. Donnez trois homonylnes de ail' et faites-les entrer de petites phi'ases.

Dictée: Le marché.

A 'quelque pas de chez nous, le lnarché Inet ,cha-que jour sa gaîté il1atinale. Jus<que devant notre porte, 'les paysannes s'a/lignent avec leurs paniel"s pleins de denrées et de plantes arOlnatiques rap­portées des villag,es voisins. C'est une fête pour les yeux. A travers ces étalages , une foule gesti'culcmte se cJ'oise et s)interpelle.

Question. - 1. Souligner les adjectifs indéfinis du texte. -,2. Expliquer: plantes ((l'olncdiqnes) une foule gesticulante. 3. Conjuguer au présent: m'eUre Iles provisions dans le panier.

REDACTION

La rue de la ville . - Choisir celle que YOUS habitez.

DEV'ELOPPEM.EtNT

1. Notre rue n 'est pas très longue, n1ais elle est ass'ez large.

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2. On y voit plusieurs 'm'aison de quatre, cinq étages. Le trottoir est fOrIné de larges dalles de pierre. La chaussée ,est hituInée.

3. Dans notre rue, il y a plus:ieurs Inagasins : une librairie, une confiserie, une boucherie, une boulangerie ,et deux épkeries.

Une visite clans un grancl n1agasin

Pl.an. - 1. Vous avez été dans un gr·and Inagasin. - 2. Le Inag~sln. - 3. Les g'ens qui s 'y trouvent. - 4. Conclusion .

DEVELOPPEME1NT

1. Jeudi dernier, je suÎi.s allé, avec Inaman,'1 aux 'Bazars Modernes.

2. Nous entrons dans une vaste salle où les c-omptoirs s'ali­gnent en files interminablles. iDes vitrines, aux ,cuivres étincelants se, suc'cèdent, sans n?nl~)re. VOil:à Fes'calier . et les 'asüenseurs qui il11enent aux etages -ou d aub"es vItnnes 'et ,d'autres comptoirs expo­sent toutes s-ortes de belles choses.

3. Les vendeurs ,et les vendeuses, derrière leur comptoir, at:e.ndent, v,antent leurs l11'ar,chandises, sourient au client qui se declde. Des gens vont et viennent, s'arrètent ici, là, demandent un prix, un r,enseigneul'ent à un cOIllmis qui pa-ss'e rapide, 'a'chè­tent, vont vers la ,caisse, payer et recevoir leurs paquets. IL'ascen­seur s 'arrête, déverse une ,fournée de gens, et remonte bien vite avec un charg'enlent complet. Des ,chefs de ra"ons O'raves dans 1 d', J ' b eur Te Ingote nOIre, cÎl~culent et surveHllent.

4. ICe n 'est pas ici COlIune au mar,ché. ,Aucune Ibous'culade. Cependant, je suis ,étourdi. par la ,chaleur, les lumières, la foule. r:o~ achats terminés, nous 's-ort011's . Je suis content ·de respir,er l'air fr,aIs , en serr'a'nt dans ma Illain la ficelle du ballon qu 'on m 'a donné à la -caisse.

Cours moyen et supérieur ORTHOGRAPHE

Dictée: Strasbourg.

La bel1le viUe! Et 'C0I1101ne sa physionomie est ù part! ILe l?as'sé 's 'y j~xtapose au présent. Des rues larges , nettes , entre des ~~ç~des qu~ !l'ont q~e ~rüis üu. 'quatre éta~es ; de spa,cieux Illaga­SIns, des ,fOIsons d arhcles Imsants dernere de lourdes o'la,ces' ?e prof?ndes Bie~'lwUe, dignes, de Nfrunich et de Berlin. 'Des ,;ignon~, a degres, des pIgnons fleUrIS et de longs capuchons de tuiles brunes sur de vieilles al"chitectul"es de bois, parifois ,sur des 'tours rectangulair,es. Ver's la plaüe du ICorbeau, d'anciens bâtiments COn1n1'lll1aUX : ha'lll'e, mai'sons des Inar,chands, boucheries, moulins:

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un entremêlenlent de grands faîtes boss'elés par-dessus galeries, auvents, enseignes, arcades. T\Out cela, d'un ton si grave, brun rouge, celui d'une eau-forte bien nlordlle, quel premier plan légen­dair'e au prodigi'eux clocher qui -signale Strasbourg, à la nler­veille de la grande flèche surgiss,ante !

Question. - 1. Explliquer l'expression: Le passé s'y juxtapose au présent. - 2. Souligner les 'adjectifs nmnéraux ,du texte. -3. De queUe grande flèche s'agit-il?

Diotée: Le camelot. Le camelot a retiré la toile cirée qui r'ecouvrait ,sa voiture,

et auS'sitôt des couteaux, des ciseaux, des petits fusils, des pantins des soldats de bois et de plomb, des -fla'cons d 'odeur, des pains de savon, des Îlnages peintes, nlille choses éc!latanies 'ont raJeuni le r'egard des hOIllmes, des femnles et des enfants . Pierre et J ac­ques en ont rougi de joie. Le p'etit J,eanen a tiré la langue. Tout ce qui était dans ,c'eUe voiture lui semblait précieux 'et beau.

Question. - 1. lSüuligner l'adjectiof numéral du texte.

2. Les 'choses qu on voit dans la voitur'e du camelot sont-elles l'éeUelnent précieuses?

3. Décomposer la dernière phra'se en propositions.

COMPOSITION FRANÇAISE

Sujet proposé. - 1. Un agent de poHce ou un sergent de viille dans la rue. Décrire 'son unjforl11'e. Dire ce qu'il fait.

2. Dans la ville que vous habitez -ou que vous connaissez le mieux , quel est le nlonument (ou l'édifice) qui vous paraît le plus intéressant? Décrivez-le.

3. Les elllbarras.de la rue dans une grande ville.

Vous avez ,a'ccom.pagné votre pèl"e au nlarché de la vine ,oisine. Dites ,ce que vous avez vu et reluarqué. Vos Îlnpressions.

DEV'DLOPPEMDNT

1. ,C était jeudi dernier, jour de lll'ardlé à X. Papa 1n'a permis de l 'accOlllpagner.

2. A sept heures, la voiture est déjà l)l'1ête. Juste le temps de déjeuner sur le pou'ce, de faire un brin de toi1lette, et nous S0l11IneS sur la pla'ce de ...

3. Quel renlue-nlénag.e 1 Quel tintamarre! Des voitur,es débou­chent de tous côtés et ont peine 'à 'se frayer un 'Passage. Nou, voici devant le 111arché aux volailles. Poules) üoqs, canards, oies, tout cela -crie 'et 'Produit un bruit assourdissant. ,C'est le coin le plus anÎlné. ILe ll1ar,ché aux 'légumes présente une riches'se vrai-1nent étonnante. Des tables ,chargées ,de fruits ,ex'citent la 'Convoi-

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tise de tous. Non l'Üin, s'étalent les produits de la laiterie et de­la basse-cour: beurr'e, fromage, œufs; il f.aut voir üomlne tout cela est propr,e ,et soigné !

.Bon nOlnbre de grandes dam.es ~c·con1pagnées de leurs bonnes font 'ce qu'on appelle, leur luarché; elles s"approvisionnent en volaililes, légullles, fruits pour une partie de la 'selUoaine. Que de discussions! On luarchande, on ne veut rpas payer tr'Üp cher.

4. Les bazars ambulants foni les déHces des enfants. Quelle profusion de friandises, de jouets, d 'artides de toutes sortes!

Mais les l11archands ,forains ne s'Ünt 1)as les 'SeuJ.s qui fassent des affaires. Les ét·alages de la ville 'Ünt aussi leur ca,chet attirant; beaucoup de clients et surtout de client'es entrent ·dans iles 111aga­sins pour y faire des en1p'lettes.

5. 'Papa a voulu, lui aussi, que nous en1portions un petit sou­venir ; il a acheté pour 'Ina siCBur un bel ,albu111 ; elle y m'ettra des. photographies ; là ::moi, une boîte de comrpas 'et une boîte de cou­leurs. Il n'a pas oublié 111'aman, il lui a rapporté un beau parapluie à la n1'Üde. .

Il est nlidi , il est ten1ps de !rerpartir ; nous rentr'Üns là la nuit tombante. :MalUoan est très heuT·euse de n'Üus V'ÜiT rev'enir et nous ac'CueiHe av'ec 'S'on hon sourire.

0==========================0 ~ NOS PAGES ___ ~~~~ COURRIER DES INSTITUTRICES ~

0============================0 S()MMA,IRIE: E,tapes humaines. Aux me\mbl'es ,de la S. 1. V. ,R:. -

A la mémuire Ide MI:1e iJ)uc. - :Soy01'19 joy'eux. - ILe IBulletin 'l'ose, - fMollumen't .au 'OhlJ.' is,t-Roi. - L'e·s enfants .jaloux. - II' y aur,a des ISaint's ,parmi Il,e,s enfants.

~ Etapes humaines ~ L 'enfanée) telle qu)un joyau Où le l'ire pOUl'pl'é, s)enchâsse, Atteint à l'idéal du Beau

Pal' la gl·âce.

La jeunesse à l'avenir l'ose Enchante nos cœurs à son tour, Ayant sUl'passé toute chose

Pal' l' CfJ1Il.Olll·.

L 'âge mûr est un long cOlllbat Où souvent rude est la victoire; Mais on stimule le soldat

Pal' la gloire.

La vieillesse est la fin du l'êv6-Et c'est l'inéluctable port Où tout Cl1'l'ive et tout s)achève

Pal' la mort. Virgile Rossel.

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flux membres de la Société des Institutrices du \lalais Romand

Jeudi 12 avril) assemblée' générale

8.30 :Messe de Requien1 pour Rde Mère Ignace.

9.30 Ouvertur'e de la Séance. 1. Rapport présidentiel. 2. Lecture du procès-verbal. :3. Lecture des cOlnptes. 4. Propositions individuelles. 5. Rapport du groupe de 'Martigny sur « l'Enfance et l'Edu­

cation IlnoraJ.e ».

6. Discussion. 7. ,Conférence du Rd P èr·e Carpentier sur la Felnu1e dans la

vie sociale.

13.00 ,Dîner. Le COlnité.

fi la mémoire de mademoiselle fInge Duc Institutrice à Savièse

(Dans le de'rlnier num·éro de l'tE. ;p. il 1aut .lire : 'Mlle, Duc a ,déhuté dans l 'enseignement en 1928 au lieu de 1908.)

«Au no'm d'e tes co'mpagne.s ·e;t amies Icl 'E'coll,e .norm'aJe, permets, chère Ange, que je vienne dé.pose-r sur ta tombe encore· .f.r,a îche, une gerbe de ,souvenirs èmus et de [Jrière.s· rrerve'l1Ites·.

Je te revois, ipetite normahenne, ,pa rtout, simple, eIUa1cée, ; à la ·cha­pe,He, immobi.l e-, perdue d~U1S une ,mue-Me ,c-ontelm,plation, ·atti·rée .déj à p.ar le S oleil divin; à l 'étude, si,lencieus'e, appoHquée, tenace; 'en ·cl'as'se, attentive, tendue ,pour n e rien peI~dTe Ide·s précieuse leçons d'e nos, ,proQ­fesseurs; e-n récréation" ,souriante et timide, ne ,déipass·ant Ij.amais la note juste de la vr.aie j-oie, de :1Ya. douce IP,aix. IC:e· 'que nous· aimiol18J sur­tout Icl1e·z to i, 'c'était t on ·rire ,étonné cle, >petit ·enfant, ton lJ.'egard 'pur ·et iier, r,efl e-t tCl 'un-e ârrne ,col1lquis,e 'par 1'immat·éri·e,l'le Beauté. Tu n'as jamais su, petite ,A~l.g8o, (mais ·moi, que tu constd'ér,ais ,comme t-on aînée, j:e m'en soQuviens ·comme Id'hier &lJrès quelque six ,ans) Ic'Ü-mibie'l1 !tes yeux, 10rs-qu 'Hs foui,llaient ,les miens" :IDe donnaient d 8J Télcontf'ort ou d'inqui,étude Iront ils étaient ,l'.ima,ge d'un CŒur still·cère, s-ans détour, une a'pproba tion -ou un muet 'reproche.

Touj ours, tu 'as lJ.·echerch-é .180 zèJ.e ,obscur; et ,c'est .au milieu de tes .élèves que It!'o,p vite ,se sont Icolllsu:mée,s Ites- fm"lc,els, que· ,tu as· IJJrùlé lIa tmèohe par ·les- deux :bouts,. E·t ·SlU' ton tertre ,où .fJleuriss8Jnt les' perce­'ueige et les 'viOl}8Jtte,s, An~'e, on .pourrait insorire :

---l 156 -

Vic:time cre son dévouem ent,

F leul' cu eilJie en son ;prin tem 'ps.

De·s dix-huit d e no tre lcours, tu es 'par tie· .la IPremièr e, .près ,d u bon Dieu. Qui ode nous ·l' eùt pen sé 'qu a nd, ensemble, nous· divis ions gaie­m ent sur ·ce.tte ,amie m ieux aimée là di stance : 'la :Mor,t ? ,Pour-quoi n ou s étonne·!' s i tu as été ha IChois'Ï e' ? N'av'ons ..,nous p a,s b esoin d'un Ange ,au Ciel pOUl' veill er s ur n ous qui re's tons, ,qui p ein ons ... IClu eJ11qu es jours' e·n­core? Qu e le fl'émis·sem ent de oton Ail e vienn e ,sou ven t n ous protégel', n ous conseHl er , nous sau ver de n otr e égoïsm e. Voi s 1es compaO'n es dïs­pel's'ées, vo le .cl' a:bord ·[l U ,secours de ce/lI es q.ui ont le p·lus he'soin d e Lumi èr e et d·Amour. ='T'oubli e pas non .}Jlus .ceUe ,qui vi en t d 'évoqu er ton souv enir da,ns ces 'paUV'l'es lign es'.

P eti'te Ange du .bon Dieu, attire-nous ! » ~e i ge.

« Et vous, chèr es compagn e,s cres j-ours .l aibori e·u X', ,chèr es co:ll ègu es main ten.u n t sem ées dans .fous l es ,petits lc oins. de notre ,bonne Terre va l~a i ·sann e, unies de lc.o:mr et d 'â m e- pou r l a ,divin e ,~vl o isson ,

Priez-La - Priez pour J,:lle.»

La joie est nécessaire dans la vie, tout a ussi lléces ~ aire que Ile soleil dans la nature. On s 'ennuie sous un ciel qui ne sourit pas. Un e p ersonne n1.aussade est aussi d ésagréable qu'un e journée d e brouillard.

La joie est p lus qu'un agr ém ent : eUe es t un e ver tu. On ne songe guère à lui donner ·ce titre parce que souvent on confond la vraie et la ,fausse joie. L a joie véritable suppose, dans l'âme, beau­coup de vertus, si bien que l'on a pu dire que les hOlnmes les plus joyeux , ce sont les saints et ceux qui leur ressemblent.

,La joie véritablle a 'presque disparu du Inonde jouisseur. De plus en plus, pour la renlplacer , les ho.mmes se contentent du p'lai­sir. Or, plaisir et joie diffèrent essentieUem ent. Le plaisir excite, il. tourmente, il fatigue, il n e rassassie pas .; la joie apaise l' âm e et la r eInplit. L e plaisir est tout extéri eur: Iles énlotions qu'il pro­duit sont violentes et fugitives ; la joie, elle, est intérieure, elle est douce et profonde.

'La joie es t faite de p aix , de confiance, de bonne h ltrneur.

!La paix es t le p artage de ceux qui savent m aîtri ser leurs p as­sions ; eUe accompagne nécessairem ent la vi'ctoire et la joie la suit. La paix -es t le -lot de ceux qui sont contents de /l eur sort. ,Ceu x dont­la ·conscience es t lourde, ceux qui lnau gr éent >contre la vie, ne sont pas h eureux. Ils cherchent l'apaisenlent dans les pla isirs les Inoins

- 167

nobles, puis, toujours inassouvis, ils vont 's'abreuver à d 'autres sources ,empoisonnées.

\La confiance n 'existe qu'entre les honnêtes gens. En dehor's d'eux , ce sont les haines , les rivalités, les jalousies, lIa 'lutte pour arriver les preln'Ïers et les plus haut. \C'est le fort qui abat le faibl e, le riche qui eX1)loite le pauvre : partout, la trahison , .la m échanceté, la dis'corde. Les hon1.mes sont Inécontents , pal"ce que leurs désirs sont ina·S's'Ûuvis.

L a bonne hUlneur ne se r encontre pas toujours , nlên1.e chez ceux qui se disent h eureux. Elle peut être J'.effet du tempér~~ent : mais ·elle est surtout le résultat de la vertu. C 'est la chante qUI se nlontre au dehors.

Il importe d' élever l'enfant dans la joie, ·ce qui ne veut pas dire dans la satisfaction d e tous ses ,caprices. La joie se concilie fort bien avec le renoncelnent, l'obéissance et le travaill. Elle en est m'êm e la conséquence toute natur-elle, par,ce que ces vertus sup­posent une vi-ctoire et que toute victoire ·est joyeus'e.

-En éducation , on nlaintient la joie en prévenant le mal. Gué­rir le Inal es t toujours p énible; le !pi'évenir est plus facile; c 'es t tout slmplenl·ent .lnaintenir l'hygiène ·morale.

n ans lIa famille Coml11'e Ù l' école, la joie doit r égir les rapports de 1 éducateur et de 'l'éduqué. Il en r ésult.e la confiance réciproque, la loyauté d es 'inférieurs, leur r espect. La vigilance n '~xclut pas la joie, si elle s'exerce dis'crètement , pat~rnellen1.e~t: '1 ~nfantA l.a supporte ·comm·e un se,cours pllutôt que C~n1.lne ~n. JOu? L-e -chat~­

-:tu ent légitime, lui-nlêllle, n "est -pas enn.emI d e la :JOle. 'L e~fal~t do~t accepter tacitem ent la puniti?n , se rd1~an.t: J 'al n~~nque, Je ~u~'s puni , c 'es t justice. Puis , sa :pem e purgee, Il faut qu Il sente la .JOIe l' envahir ù nouveau.

De plus, .la joie est un apostol~t.. Nous .? evons .mo~tI~er ù tous que notre christianisIlle ·est une reh glOn qUI donne la JOle la plus complète parce qu'eltle ,donne la paix de l'âme. 151' J.

Le Bulletin rose L Bulletin rose intitulé 'Etude et A'ction , est le hLùletin des e, . C h'

Sections d e .J eLll1eSSe fén1.inine d ' A,ction cathoh~ue . : ·es sec on~, déjà nombreuses fOrIn ent l'A. C. J . V. I~. q~i ~Ol~ ga.gn~r '1~ ValaIs tout entier pour le défendre contre la d echnstIanlsahon. qUI le m'e-

nace. Nous ·connaissoilS toutes l' A. C. : Il'apostolat d es laï,cs, org.~nisé

pour venir en aide aux pr~tres q~li .s.e,:1s,' n e peu,~ent lutter VIdo -' rieusem ent contre 'l'action forte, dIscIplmee, envahIssante d es ,~an s ­Dieu , ni surtout reconquérir le terrain perdu. L 'A. C . est 'anClenne'

- 158 -

'cülll.nle le christianislne, nlais ses nl éth odes , son organisation s'a­daptent aux besoins du Uloment, du pays. En V.alais, l'Union des renlm,es catholiques existe depuis 192.9, i!l y a plusieurs 'années que les jeunes gens travaillent dans des 'cadres organi'sés. La jeunesse féminine a de bel1es réalisations à son a 'ctif, 111ais il lui a 'lnanqué jusqu'id le lnouvenlent d'ens,enlble, la ,collahoration qui conduit à la victoire en décuplant les forües et l'enthousias me . . :.

Ce 1110UVement d 'ensenlb[e vient de naître, à la suite de jour­nées d'études dirigées par iM. l'abbé Carpentier, par la création de plusieurs Sections Iqui ont un üentre de liaison: le. Secrétariat établi là l'Eco-le nonnale des jeunes filles. En attendant les r-es­soupces qui lui pennettronrf: de devenir le Journal inlprÎll1é en bon­ne 'et due fonne, le /Bulletin rose, 'lllu1ltiplié à la rotative, 'coor­donne et conllnande le 111 ou V-eill'ent , indique ,et fournit aux Sections le travail 11lensuel, la lnatière des c-erdes, ,c'est-à-dire, les lnédita­tions et -le sujet de l"enquête, l'objectif de la calnpagne religieuse -et sociale, accentuant lIa tâche des dirig,eants de Section. Un trésor , ·en vérité, üe petit bulletin rose qui, tout de suite, sans hésitation 'aucune, nlarque l'étape à pa-r,courÏ-r, l'e but là 'atteindre et cela à toutes les Sections qui, ainsi 'rangées ·en bon ol'dre, marchent conl­lue un seul honllne à la victoire, à la restaur·ation du règne du Cnrist.

On peut s'abonner au Bulletin rose au ISecrétariat de la J. C . V. F. 'Ecole normale.

IL'es journées d'études pour dirig.eantes des 6 let 7 janvier, n 'a­yant atteint qu'un petit nOlnbre de jeunes 'fiUes, on orga1l1s-e un nouveau cours d'études d'A. C. Il 'COill'menc-er-a Ile sauledi 7 ,avril à 15 h. -et finira lundi 9, à 10 h. 30. Une bonne occasion pour ap-vrendr·e à connaître l'A. IC. et pour se f-aIl1iliariser avec s·es ll1éthot. ,des. S'annonce!' au Secrétariat. 'M. lB.

monument du Christ .. Roi sur le Châtelard

tNombreux sont, de nos jours les pays européens et ,même alnéricains qui ont érigé sur des haruteur-s des 1110nUlll'ents au Christ-lRoi.

!N'est-il pas juste que notr-e cathoHque Valais qui possède des 'sOlnnlités r-elnarquables en fasse de nl'ême.

Auss'i, d"entente avec. son 'Excellence iNlonseigneur .l"Evèque de "Sion, nous nous proposons d'élever sur la superhe colline du Châ­tela-rd, un monunlent de 15 :mètres de haut là Notre Divin Rédenlp-.teur. .

Pour Jnener à bonne fin cette belle œuvre ,qui 'coûtera environ

- 159 -

15,000 .francs, nous ayons besoin du bienveiillant concours de' tous les cœurs génér'eux qui s'intér,ess·ent aux œuvr'es de -Dieu.

tChèque postal lIe 150'8.

Au nOIn du Con1ité l'égional : Le Prieur de Lens.

L'Obole des enfants au Christ .. Roi Amies lectrices, nous venons de lire ci-haut l'appel du >Rd'

Prieur de IL ens, en faveur de l'érection d 'un nlonunlent au 'Christ­Roi.

Placé dans un centre idéal à 1200 nl. environ d 'altitude, au centre 'lnênle -de notr,e beau Valais, c-e m·onunlent synlholisera IP- la fois et l'hOlnnlagre de reconnaissance et la confiance inalt-érablle de toute la population valaisanne en Ce-lui qui tient nos destinées en ses 111ains.

'Et précisénlent pour que c-e grand œuvre soit TéeHe.lnent l"œu­vre de tous , qu'il requiert le concours de chacun.

Amies le-ctrices, intéressons-y les enfants de nos écol-es. Que· chacun nous apporte 'Sa petite obole. Nous adresserons ensuite le· nlontant r-e-cueillli - si Inininle soit-il - au IRd Prieur de iLens.

A.

\los enfants sont .. i1s jaloux?

J, La jalousie doit êtl'e considérée comIne wne alfa,il'e sé-· rieu'se même chez les tout petits) à cause de ses cOl1'séquences ul.­térieul'es qui peuvent êtl'e tI'agiques.

1. La jalousie conduit à la colère et à la haine.

Elle peut être cause qu'un ,enfant détestera son frère ou sa sœur qui paraissent recevoir ou r-eçoivent réel'lel11'ent plus -d'atten­tion ou plus d 'affection que lui. De 111'ême >C'et 'enfant ~)ourra ainsi détester l'un de ses parents qui lui senlble capter tout Ile tenlps l'at­tention de l'autr,e.

2. La jalousie peut provoquer chez l'enfant des sentÎ-lnents . d 'infériorité as:sez grav-es pour lui causer du tort pendant toute sa viè.

IC'est ainsi qu'un enfant peut devenir tinüde ,et renfel'lné en lui-nlême. Il doutera de ses capacités, fuira la sodété -de ses ca­marades, se sentira sans -courage et ne 'croira janlais re-c-evoir au­tant d'affection ou d'attention que les autres.

3. Un ,enfant jaloux n e saura pas -se faire aÏlner.

- 160' -

,souvent il J.nontrera un caractère dOlninateur ·et chÎrCaneur , tout eeci dans un effort Inal adapté d'attirer l'attention sur lui.

4. La jalousi'e peut mtênle provoquer de véritablles tragédies chez les petits enfants .

.La Inauvais,e cünduite, les a 'ctes délictueux dont souvent ont ft 's'oc'cuper les tribunaux de l'enfanee sont dus .la plupart du temps ft la jalousie. IOn voit souvent des ,enfants de 6 ·à 7 ans essayer de battre, de bless·er leurs petits frèr'es 'et sœurs dans des crises de rage ja10use.

Il. IJ faut 'Clic/el' ['enfant jaloux cl SUl'n1onter la lalousie qui est une foz'n1e particulière d'égol·sme.

1. Apprenez-vous aux ,enfants à prêter leurs jouets et là r·es ­p ecter les droits des autres ,enfants?

2. !Les encourag'ez-vous là aÎlner ,et protéger leurs petits frèr es et siœ urs ?

3. Ou bien, au contraire, trüuvez-vous a'musant qu'un enfant soit jaloux de son cadet? Essayez-vous de l'exciter à ce propos, de 'le mettre en colère ou de le faire pll'eurer en cajolant 1 autre de­vant lui?

4. Vous pouvez aussi stÎlnuller la jalousie en vantant d 'autres enfants dev,al1't les vôtres et en les 'citant 'COlnme nlodèles , surtout si vos enfants ont déjà tendanoe ià être jaloux.

5. Avez-vous des favori s et vüus nlontrez-vous partial ?

Ill. La jalousie qui n 'est pas sunnontée dans l'enfance r end la vie diff.icUe clans l'âge adulte.

1. Le jaloux ne p eut supporter la supériorité d'autres per­sonnes ni InêIue que ces dernières lui soient ·égales . Aussi le ja ­loux n e s'entend guère avec qui Ique 'ce 'soit ·et n 'est pas eapable d 'un travail ·en 'COmnl'llll.

,2. Une personne jalouse se dé·courage facilement car elle a .toujours 'l'inlpression qu'on n e r econnaît pas a's'sez ses Inérites ·et ses ef'forts·. (A-dapté par le 'Dr Repond).

~ Pensées ~ Ordinairement les réflexions ,sur l.a sagesse nous larrivenrt qua,nd le

-temps de les m ettre en 'pratique est pass'é; ,ce sont des arme,s dont nous nous rev,êto.ns ,après avoir ,pe'rdu :la 'hata ille. D81 ,N'ugent.

Jallnais rde vaines tri,stesses ni dïnquiétudes : faire ,le bien et le faire Ijoy.eu sement, ,c'·est un d ouble bien. IS 'attrister pour Ses· déf,au ts, c'est joindre déf.aut 'à cl'érfaut. S. François de Sales.

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Nous pouvons trouver la véritable sages,s'e sans faire cL'es 'choses ex­traordin aires, .sens mème iranchir le seuil de notre , d'e'me·Ul~e : ce trésor es t avec nous ou plutôt en nous. ,Le principe de notre perfe,cUon e81t dans 'les actions comlmunes que nous Ifaisons tous le'8 fours.

's. Antoine.

Les croix ·que· nous nous faisons là nous-mêm e,s ,pal' une pré'Voy'a-nce inquiète de l 'aven ir n e 80tl1,t ,point des ,croix qui viennent ·de Dieu. L'a­venir n 'es t Ipoint à nous' ; s' il vient, il vienc1r,a ,peut-être ItO U.t autrement que nous n e l'avons ,prévu . Fermons .clonc Ile'8 y,eux, -adorons· sa n s voir et :deme·urons en ,paix. Féne'lon.

No us ne dev'ons l"éHéchir sur :les défauts d'es a u tres' .qu '.a u ta nt quï,l faut pour nous en préserver nous-mèmes. "Ma'l'ie Lecz,insolea.

Le tl',avail pOl~te .ave'c. ·lui sa -récompense; il nous isole .d u monde e.t de nous-'mêmes. ,Lui dùt-on seulement ce.tte .sérénité qui couronne ,à coup SÙl' toute 'journée bien relmplie, i,l faudrait encore le bénir ·8It ,1'·a.1mel'.

Il "Y aura des Saints parmi les enfants (Pie X) -

Une enquête consolante chez nous La petite Cécile - sept ans , élève de rpren1Îère classe - eSt

retenue au lit par la rougeole. Quand les douleurs d 'oreilles se font sentir plus lancinantes, elle dit à sa Malnan: « ,Eh Ibien ! c'est des bouquets que je .puis offrir au petit Jésus; la :Sœur nous a appris à les faire ».

Le jour où la Inaîtresse demanda en classe qui voulait pré­parer un bouquet de fleurs à déposer au pied de la crèche, trente­cinq petites nlains se levèrent et s'agitèrent avec enthousiasme. Feu de paille, pouvait-on dire. Eh bien' non, du moins pas pour toutes , témoin -Cécile. Elle a tCOlnpris, sans expHcations, avec son cœ ur aimant et pur de sept ans , que toute souffrance p eut devenir un acte d'amour , une fleur qui fait sourire le petit Jésus. A l'heure où ses compagnes jouissent du rêve longtemps caressé: l'arbre de Noël illuminé, le retour à la nlaison avec Un paquet de chauds vêtenlents, recélant dans leurs Iplis chocolats ou friandises, elle fornle sa gerbe de sa,crifkes la voit déposée au pied de la crèche et sourit à l'Enfant ,divin, à travers ses lannes Ipeut-être.

Est-il rien de plus beau, de plus consolant pour les HIères , pour les institutrices, pour tous ceux qui assistent là l'éclosion ' d'une ânle, que cet élan surnaturel des petits enfants? D'un bond, ils arrÏ,y'ent par instant, au somment de l'alnour ,divin! Oui, au

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SOlnrnet de l'anlour, 'ce n'est pas trop dire. Qui a lu la vie de Guy de Fontgalland, d',Anne de 'Guinée, et surtout de l'incompa­rable Thérèse de l'Enfant Jésus, a pu assister à cette ascension des petits vers lDieu. A leur pren1Ïer réveil, c'est J'inlage de la Sainte Vierge tenant son Enfant dans ses bras qui frappe leur regard. 'Guy de Fontgalland prOlnet d'être un enfant terrible mais à huit nlois, un de ses pren1Îers 1nots est « Jésus », du haut de sa voiture où sa bonne le pronlène, il envoie des baisers vers le ciel {quand 'Ûn lui parle du bon Dieu. A trois ans, il 'est apô­tre : c'est lui qui apprend III son ,cadet à travers le signe de la croix, à envoyer des baisers aux images de l'El1Ifant Jésus. A cinq ans un 'soir de F,ête-Dieu, il dit à sa lnère: « fC"est bien genti.I d'esco'rter le petit Jésus, lnais j'aimerais encore 'bien lnieux le recevoir ». Il fait sa première ICOlnmunion ·à sept ans et il exhorte ses com­pagnons de jeu à insister auprès de leurs lnanlans afin de :pouvoir conlmunier eux aussi. « Dites à vos mallllans que vous avez envie du petit J.ésus ; puisque le Pape l'a dit, il le faut ».

Une précoce 'forInation religieuse est d'inspiration tout évan­gélique ; elle ttaoCÎlite l'éducation. « 'Corrigés dès le prenlier âge, les enfants devinnent dociles, pMients, fernles, gais et 'tranquilles; au lieu que négligés, ils deviennent ardents. et inquiets 'Pour toute leur vie ». (Fénelon) . Cette pré,cocité d'éducation religieuse rend­elle la vie des enfants austère et nloros'C? Bien loin de .là ; les réalités surnahlrelles peuplant les jeunes imaginations de visions charmantes qui satisfont Je h esoin de sen sations et d'afrfedion des tout petits. « Que disais-tu toute seule dans ta cham'bre, quand Je su~s entrée, demande la nlère à sa fillette, Cécile ? ~ ,NIais je -parlaIS avec mon Ange-Gar.dien, répond celle-ci, 'comme si le fait était tout naturel.

Four Thérèse de l'Enfant-J.ésus, les actes de renoncement dont elle sèlne ses journées sont des fleurs qu'elle ,cueille en pas­sant et dont chacune symbolise une vertu. « ·C'étaient, do us dit­elle, des violettes, des roses, des pâquerettes, ·des bleuets ... Tüutes les fleurs de la nature devaient fonneren lllOi le herlceau de Jésus ». On est porté à sourire de ,cette vertu fleuri e. et enfantine Jllais elle est pourant de 1bonne lnarque, la nlal'que chrétienne du renoncenlent: vince te ipSU1ll. ICécile offre ses douleurs d'oreilles à l'Enfant-Jésus; 'Guy les 'bouchées de viande avalées sans gri­nlace, il abhorre la viande ; un 'certain vendr'cdi, pour suppléer à ce sa·crHice, il glisse, avanlla prOlnena,de, de petits cail'lous dans 'sa bottine.Anne de Guigné, elle, se tint dans Je voisinage d'une

~t N ST 1 TUT EU R S! UN COMPLET DE SPORT

De.mandez toujours les magnifi.ques tissus de sport de la

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laiterie et respire l'odeur détestée du fromage. Thérèse de l'Enfant­Jésus Illet à se vaincre une persévérance attentive et généreuse; elle a dans sa poche, ce qu'elle appelle son «chapelet de pra'tiques » et c'est le long du jour qu',elle en tire les grains à chaque ade de vertu. Elle tient sa conl'ptabHité slpirituelle et, à la veille de sa première Conllnullion, 818 sacrifices et 2,117 actes d'a'lnour cons­tituent le bilan de deux IllOis de préparation.

Les gestes de piété des enfants sont les gestes 'quoti,diens­qui expriInent leurs senHments là leur entourage. Ils el1trent dans le ' fait biblique qui leur est ra'Con'té ; nos petits et nos petites 'Pren ~ lient un très grand plaisir à représenter les personnages de la ·crè­che, par exenlpJ.e : le rôle de l'âne et du b.œuf réchauf.fant l'En­fant-Jésus n'est pas Je nloins honorable. Et l'élllotion de notre' petite 'Cécile était sincère quand, reluplissant le rôle de la Sfe Vierge, ·elle dit en recevant l'Enfant-Jésus dans ses bras: « Oh l' que je suis c'Ûntente d"être la lllaman du petit Jésus 1 »

Heureuses enfan'ts de nos catéchislnes que l'on conduit à Jésus tout droit par les portes ouvertes de leur sensibilité et d-é leur imagination avant de les astr·eindre là l'étude ingrate de la doctrine! La vie de N.-S., où se nlèle aux récits naïfs et colorés des paraboles, l'élé111ent ulerveilleux des mirades à travers lequel resplendit sa divinité, s'apprend sans ef,fort. « Laissez venir à nloi les Ipetits enfants, a dit le bon 'Maître; ils nle ,comprendront ils fil'aimeront 1 En vérité, je vous le dis, il y aura des saints parmi les enfants 1 »

Promenades scolaires Dix commandements pour les voyages d'école par chemin de fer

('Communiqué par le Chemins de 'fN' fédéraux.)

1. Tous :les voyrages !(l'école doiv,ent .être ,annoncés à ],a station de dé,part av'ec indkat ioll exacte ,cl,e Litinéraire et ,des tr,ains, bateaux 'et autres moye·ns de 'trans,port Ique l 'on Sie .propose l(l'utililS'er.

Cette ·dé:claration doit avoir lieu: a) la veille du tdé:part jusqu"à 15 heures pour ,tout voy,age >cl',école

,or,dinair6 ;

b) 5 jours à Il ''av:anc-e, ,s'il s'agit .de voy.a.g,e d 'école là prix réduits à ,destination du Tess,in.

Le chemin de .fer a besoin de cels indications pour pouvoir pren­,dre en temps voulu {outelS les mesures nécessité,es par le dédoUlbl·em ent év,e'l1tue.] ,d,es trai'ns, leur T,enforfc,e'ment, ,etc.

2. ICOŒnmancl'ez ,toujours :le bi,llet collectif la v,eille ,du départ. Les l?illet,s 'qui n 'auront p.a,s été ,utilisés ,seront relmboursés ,pa'1' v,oie de ,dé­taxe·. Le chef ,de train .doH dans ce oas Icert:iJfifier sur le- bi,U t?t collec­tif 'que le nombre de ,pa,rtÎocipants est inf.éorieuT à ce'lui ,qui 'est il1tcli!quér•

- H34-

3. InfOl~mez i'mmé.cli:atement l,a station de dé,part si, Ipar sui,te du rnaivais tem'ps ou pour d'aui-r,es raisons, vous I(l,éci,dez de ne pas ,ef­d'ectuer ou ,de renvoyer' un voy.age d 'école ,annoncé. N'oubliez pas, non plu.s de lui 'co mm m1Ïtq u el' s.ans délai tout chang,e'ment ,(l'itinér,aire su/'­venu depuis que le bi,l'l<e,t a été ,üomm.a-ndé.

4. Avant de 'partir, ,attirez l attentioon ,clesélèves et des 'pe'rs'Ûnnes qui les a'ccom,pagnent 'sur .les dangers du vOyéllge. Dites leur 'qu'il est très ,danger,eux, 0't par Iconséquent rigoureus·ement int.e'r,dit -cre ,se ,pen­cher aux fenêtres, de br,andir à .l'ex'térieur des c,annes, para'pluies ou c1ra.pe.aux, ,de se t,enir sur -les p.la'teformes e't les moarchepie.cl' de,s voj­tm'Ies, ,de 'passer d'un wagon là. l"autr,e quand l e t-r,ain est en 111al'che et ,de j eleT des obj ells soUel,e,s paT l'a If.enêt-re.

5. Déf'endez Ide ,chanter ou de faire de la Imusique ,ctans :les ,gr,anc1e ,~

gares avant ,le départ ou à. l 'arriv.ée, ,et 'évitez tout ce ,qui serait sus­ceptÎlble de g,ê.ner }:e :peTsonnel dans ,son activHé.

G. Pour Voous rendre au ·tra,in, ou 'quand vous le 'quittez, au .départ, aux ch'élIng,e1ments et là. 'l ',arr.ivée, gToupez v-otre monde en une seul e colonne, :J.e ,maître en tête 0't les autr,es .personnes a,duItes en queue.

7. La pr.ise d',as,saut Ides voitures ,a mauvaise f.açon et ~)e.ut ·pro'vo­quel' des :a'cdclents,. On doit par cons équent ,monte,r un par un.

8. Une des ,personnes élIocompagnant l 'écol,e ou l'un .des é.lèves plus âgé,s ,doi,t ex,ercer :la ,surveillance dans cha:.que voiture ,8't , si possi,ble, <.'tans ,c.h,31que cO'lTIipatti'ment.

Ne pe-rmette'z 'pas de jeter des détritus, te1s que' des ,pelures ,d'e' h a.­nanes·, des fruits ou ,des éCOl~Ce'S ,cl'or.anges, du papie,r, ek, :sur les 'quais ou l,es tplanohers des voitures. Cette mauv:ai.s,e habituc1e est dalngere.us,e et ,a déjà ca,usé plus d un gr,a,ve ,ac'cident.

9. S i une itrrégularité vient tà. se .proc1ui'r,e ou ,si un ,de: va.::> voya­geurs se blesse pendant Ile trajet, s'ignal,ez le .f.ait sans taT,de'r au pel'­,sonne1 clu tra,jn .

10. Observez .scrupuleus,e.ment Ices 'commanc1'ements, et le,s voya­'gas id'éc01,e s·eront un ,plais'il' aut.a·nt pour vous Ique .pour vos élèves et le ,pe-rsonne:l ,du chemin de fer , et vous en garderez le 'meilleur ,sou­veni,l'.

VARIÉTÉS

Ce que vaut un homme Un S,aVta,l1t :angl,ais ,a, fait ,l '.a:n,aly,se chimique du co'rps humain. E,n

-suite, il a callcu,lé ,la va'l,e'ur de 'chaque substance au prix du co,mmerce, V 0 i.cisa 'c-o nc.J usi 0 n :

Un ho.mme ,de 70 kg. conti,ent environ 45 :1itres d'e,au, ,quantité ap­,précial))le ... mais bon mar,ché! La gr,aisse Iqu 'ün 'pourrait l'eUreT du corps hum,ain suffir,a i:t pom' fabriquer 7 band·es d .e savon. Avec }.e carbone de notre org·3:1ÜSme, on pourrait rem,pliT 9.000 crayons. Le phosphore joue U11 rôl·e import.ant dans 1'e 'mélia'ge organique, toute-

- lG5 -

fois la 'quantit.é disponi,ble ,n ·,e.s-t .pas supérie,ure là. celle 'con Lenue dans 9200 ,atllumettes. Le f.er, dont ,le manque ,entl'aî,ne ,de si graves mal.a'die,s, ne fOTme qu 'une il1lfime partie .doe notre poids; i,l s,uffi-rai,t là. 'peine !pour :faire un !Clou ,de moyenne gr08!seur. tLa quanti,té de· dla'ux répandue .da,ns notTe cor:ps pe,nme1btrait -tout 'juste de bl'wHühir unpoulloai,ller. Av·e,c le soufre de nos tissus, on 11e pourr,ait guère nettoyer plus ,d'un chien de .s'es poux! tL-a substance ,connue sous le n 'Olm de ,sel de cuis-ine entre également dans la COlmlJO,si.tion de notre COl~pS, :m,ais seul emetl1t ·d,a. n.s la .prO,port.ion de 2'50 gr. En un ,mot, :notl'e s,av.ant est ,al'rivé à. ,la conclusion 'qu'on -pourrait , a·chetel' tous· le,s ma.tériaux dont se com­})08e Ile :co-rps hum,ai:n, pour ,la modique s,omme de 'cent IS'OUS. IBien en­tendu , notre érud-it ne .s 'offre pas de f,abrilque'r, pour 'ce prix, un Edi,s-on ni même un homme tout or,dinai.re comme nous ,autJ'es mortels. '

Un mathém,aticien s·uis,se, ].e IDr , iV. Thalm'ann, .a abOTdé le problème du coùt de l'ho,mme d'un autre ,côté. Il ra exa,miné la valeur humaine au s'eul point ,de 'vue capittalis,te. Un homme bien 'port,ant r,e-pr,ésente, avec 'es c.a.pa.cités de tl~av.ail, un c.a.pHal de bon ·rende'meln:t. ,En ,s,e ba­sant ~'ur les ,saliaÏ.r,e,s moyens t.ouchés· p.ail" les ouvriers -ou emp10yés en ,Smss,e, .Je ,Dr. Thalmrann est arTivé à l,a conclusion qu'un jeune hom­me d,e 20 ,ans ,représ:ernte un 'capi,ta:l de 160,000.0 for . environ; là. 40 ,a,ns, l 'llomme a d.éjà Ibaissé en v.aleur, ,pal'ce que la ma'chi,llte ne .poUTl',a plus aussi 10ngte,mps .fournir du travail ; ell e n 'est 'plus Ique cleo 42,000 Ifr. ; à 50 ,ans" ,la va]e-ur du 'CalJHfcI,l humain ,g 'abaiss,e tà. 29,'000 d'l'., et .a,insi ·de suite.

IC'est ains,i qu ',a,vec ,cent 'sous de matéri,aux la iN,ature fai.t une œuvre .qui iJ.',eprés-e'llte vingt ans pl,us téllrd un c.apit1al de 60,000 f'r.

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