l'ecole primaire, 25 décembre 1913

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128 Suiet traité. - Après 4 h., quelques- Uns de vous goûtent dans la 'cour de l'école. Louis apporte toujours des goû- ters plantureux. Hier, il avait ava!lé en hâte la moitié d'un énorme mOFceau de pain afin d'aller jouer plus vite; le reste le gênait et, d'ailleurs, 'H n'avait plus faim. Sans p'lusréfléchir, il ,le iette à terre et se joint avec entrain à une pa· r- tie de barres. !Vlais le maître, qui l'a vu, l'appelie et lui montre avec tristesse le pain taché de boue: « Ah! on voit bien que tu ne le gagnes pas à la sueUr de ton front, mo1J. garçon! pense donc au dur labeur quotidien de ton père et tu n'en gâcheras pas une miette de ce pain précieux. Pour le traiter avec si peu de respect, as-tu donc oublié la peine de tous ceux gui l'ont fabriqué? Enfin ne sais-tu pas que bien des gens se- raient heureux de dévorer ce morceau de pain dédaigné? Allons. " je vois à ta mine que tu as agi par étourderie et que tu ne recom,menceras pas; va jouer.» Et no1:ts avons repris noS. jeux, mais cette petite scène était gravée dans nos mémoires; chacun .a se faire tout bas, comm'e moi, la promesse de ne ia· mais gâcher le pain. XX'X MADEMOISELLE SANS-OENE Montrez-la en étude, eu classe, en ré- création, à table, à la promenade, etc. Trou- vez des traits qui peignent et son égoïsme et sa mauvaise éducation. Sujet traité. - Mademoiselle Sans- Gêne bouscule tout le monde pour avoir la première p1ace dan,s, les rangs lors- que sonne la rentrée à l'école. Installée à! sa table, eUe étale ses coudes: pour écrire, de que sa pauvre voisine est bien à l'étroit. Lorsque sa page est terminée, elle s'agite, range 'et sort ses livres, secouant ta tablle et le banc, ce qui dérange fort les camarades. Elle apprend ses leçons à mi-voix; elle fait tout haut ses réflexions. A-t-ellie besoin d'une gomme et d'un ,crayon, elle se sert sans ver.gogne du bien des camara. SION, 25 1913 des,. A l'he!1re du jeu, elle aocapare ballon, ou bien s.aute à la corde au lieu d'une partie de cdIin-maHlaTd q eUe dés'organise. Elle court de toute force S'ans 'souci des petits. Qu'eUe h 'EOOLE PRIMAIRE et renverse parfois. Et si vous' la ORGANE DE LA à la taible de famiBe! A peine le est-il servi qu'elle tend son assiette. on lui offre une assiette de' fruits" choisiJ: le plus beau; e11e .dérange conversation pOUr demander à SOCIETE VALAISAlilIE D'EDUCATIOI e dévouement chez l'éducateur A la promenade, eHe donne son ceau à porter à sa mère; elle prétend . tout à coup être et désire re. 0D: 'appelle , celUI [a: . tourner à lai maison quand on est miSSIOn e?t, de la format1?? peine p·arti. Mademoisl eHe Sans-Gêne est des ,qUI lUI sont confies,; Il insupportable à tout I le monde: on dans 1. enfant l'aime pas et c'est bien fait, car. c' aUlourd hUI 1 homm'e de dem'aln. une égoïste Alors que le professeur ne s'adresse , . X X X l'intelligence, c'est à l'âme tout en- que l'éducateur doit parler: sans Quelle doit être l'attitude des jeunes gar'IHévoluelnerl i t il ne sera jamais à la hau- çons dans les rues, sur les places publ de sa tâche soit qu'ifs se promènent, soit qu'ils j Quels sont leurs devoirs envers les Comment le dévouement peut-il être QueUes sont les paroles et les actions Krand devoir? - a) C'es:t son de- bles qu'un enfant bien élevé ·doit s'interdi . Remarquer que, dans la plupart Sujet traité . . - Trop de jeunes cas, le <iévouement n'est pas un de· ç ons s,'imaginent que la rue leur et gue la st, ride justice ne l'impose Un. commerçant, par ex., doit tient; ils y jouent SaillS souci 'ses clients d'une façon honnête; sants qu'ils bousculent; 1er, nien ne lui impose le dévoueIuent roule dans les. jambes des l' 1 éd 1 leur ballon tombe 1'1 peut. Quel eur egard. Pour " ucateur . e dé- .... + est un strict ' devoir. - uns f.ont la rue le ohamp de b) C'est S 0 11 grand dev,oir. - . C'est hrer les . premier 'devoir L'éducati'Ûn est une des daps le dos des, p"ass<;bnts, d'abnégation. Sans es. pdt de s.ar pa1rtlf un petard entre les pIeds , . et de ;soi, point de péné- cheval leur le comble .de atlOn possIble pOInt de confiance musement. SI quelqu'un 'Se plamt, c ' ,' . lui répondent effrontément .et souvent 0'}Sequences _morales l' avec accompagnement, de gnmaces. Un a) 1 eduoCéllteu['. enfant bien élevé a souci des autres ,L educateur sans, devouement e$lt: dans la rue comme aiUeu non seule· 1. Mercenaire: IÎncapable d'enthou-. ment il ne doit pas gêner passants de générosité, il oublie , la gran- par ses ieux, mais il doit céder le de S, élJ pour: l1 e plus, voir' poliment aux vieillards et s'excuser s'II el 1 le qu un metier. lui arrive de commettre une maladres. 2. Paresseux: 11 redoute l'efforl.[e se H ne doit ni crier ni siffoler. En ' le fatigue et l'ennuie, il cherche so·mme. il ne faut p;as 'qu'on le remar· de ses élèves, mais sa tran- que . , . -. et son hien-être. . 3. Sans 'oonscience: a;vare de sa i ne, il arrive vite à manquer à ses de- voirs profeslslionnels l'eS plus s, trirets (de- VOiTS ma,J ;corrigés" lecons mal prép·a- rées, sans méthode, ;s'ans, vues d'ensem- ble). n ne fait p' aS! longtemps illus.ion lSur ses ·capacités, pédagogiques. Ses, su- périeurs, ses élèves s'.aperçoivent bien vite que la négligence est règle de sa v.ie. b) Chez les élèves. - «Que puis-i'e faire de , cet élève? Il ne m'aime pas» disait uni ancien. Non moins iustement il ser , aH pos:s.iMe de dire: «Que puis.-je faire de ,cet élève? Je ne l'aime pas.» Manquer de dévouet11Jenrt ' envens, s. es élèves c'est tromper la Iconfiance des fa ... milles, ,l'enfant est victime de l'édu- cateur inçlifférent; , e' est 'le plI us gréllye défaut qui puisse se rencontrer dâll11S Un m.aître. - - 1. L'enfant souffre de cette indiffé- rence: il se sent étranger 'et SOn coeur se ferme. Il est sans r,econnaJissance: l'école n'eslt pas une famille pour lui, mais une maison bana1e et parfoi,s re- doutée, qu'il fréquen.te par nécessité. 2. L'enfarut profite peu des leQOns re- çues. - ' a) Au pÜ!in,t de vue intellectuel: Le maître enseigne avec une sorte de · 1 lasslitude, l'élève 'suhit Sléli l'eçon com' me le m.aître subit l'obligation de la lui d?n:ner. Travail monotone, ennuyeux, penIble et peu prorfitahle. b) Au point de vue moral. - L'édu- cation ne touche le coeUr que si elle 230rt du ·coeur. L'éducalteur peut seigner la bonté, la ,charité, le ment, le zèle; ses . p,ar.oles restent sans: effet auprès des enfants qui leur m,aître vivre une vie c-onfraJre à ses prinlCÎpes.

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Page 1: L'Ecole primaire, 25 décembre 1913

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Suiet traité. - Après 4 h., quelques­Uns de vous goûtent dans la 'cour de l'école. Louis apporte toujours des goû­ters plantureux. Hier, il avait ava!lé en hâte la moitié d'un énorme mOFceau de pain afin d'aller jouer plus vite; le reste le gênait et, d'ailleurs, 'H n'avait plus faim. Sans p'lusréfléchir, il ,le iette à terre et se joint avec entrain à une pa·r­tie de barres. !Vlais le maître, qui l'a vu, l'appelie et lui montre avec tristesse le pain taché de boue: « Ah! on voit bien que tu ne le gagnes pas à la sueUr de ton front, mo1J. garçon! pense donc au dur labeur quotidien de ton père et tu n'en gâcheras pas une miette de ce pain précieux. Pour le traiter avec si peu de respect, as-tu donc au~si oublié la peine de tous ceux gui l'ont fabriqué? Enfin ne sais-tu pas que bien des gens se­raient heureux de dévorer ce morceau de pain dédaigné? Allons." je vois à ta mine que tu as agi par étourderie et que tu ne recom,menceras pas; va jouer.» Et no1:ts avons repris noS. jeux, mais cette petite scène était gravée dans nos mémoires; chacun .a lû se faire tout bas, comm'e moi, la promesse de ne ia· mais gâcher le pain.

XX'X MADEMOISELLE SANS-OENE Montrez-la en étude, eu classe, en ré­

création, à table, à la promenade, etc. Trou­vez des traits qui peignent et son égoïsme et sa mauvaise éducation.

Sujet traité. - Mademoiselle Sans­Gêne bouscule tout le monde pour avoir la première p1ace dan,s, les rangs lors­que sonne la rentrée à l'école. Installée à! sa table, eUe étale ses coudes: pour écrire, de ,~orte que sa pauvre voisine est bien à l'étroit. Lorsque sa page est terminée, elle s'agite, range 'et sort ses livres, secouant ta tablle et le banc, ce qui dérange fort les camarades. Elle apprend ses leçons à mi-voix; elle fait tout haut ses réflexions. A-t-ellie besoin d'une gomme et d'un ,crayon, elle se sert sans ver.gogne du bien des camara.

SION, 25 D~cembre 1913 des,. A l'he!1re du jeu, elle aocapare ballon, ou bien s.aute à la corde au lieu d'une partie de cdIin-maHlaTd q eUe dés'organise. Elle court de toute force S'ans 'souci des petits. Qu'eUe h

'EOOLE PRIMAIRE et renverse parfois. Et si vous' la

ORGANE DE LA

à la taible de famiBe! A peine le est-il servi qu'elle tend son assiette. on lui offre une assiette de' fruits" choisiJ: le plus beau; e11e .dérange conversation pOUr demander à

SOCIETE VALAISAlilIE D'EDUCATIOI

e dévouement chez l'éducateur

A la promenade, eHe donne son ceau à porter à sa mère; elle prétend . tout à coup être fatigué~ et désire re. 0D: 'appelle é~ucateur ,celUI ~ont [a:

. tourner à lai maison quand on est miSSIOn e?t, de veI1Jl~er ~ la format1?? e~-peine p·arti. MademoisleHe Sans-Gêne est des ~leves ,qUI lUI sont confies,; Il insupportable à tout Ile monde: on c?a!fg~ d~ ~evelopper dans 1. enfant l'aime pas et c'est bien fait, car. c' aUlourd hUI 1 homm'e de dem'aln. une égoïste Alors que le professeur ne s'adresse , . X X X 'à l'intelligence, c'est à l'âme tout en-

que l'éducateur doit parler: sans Quelle doit être l'attitude des jeunes gar'IHévoluelnerl it il ne sera jamais à la hau-

çons dans les rues, sur les places publ de sa tâche soit qu'ifs se promènent, soit qu'ils j Quels sont leurs devoirs envers les pas~3antsll Comment le dévouement peut-il être QueUes sont les paroles et les actions Krand devoir? - a) C'es:t son de-bles qu'un enfant bien élevé ·doit s'interdi . Remarquer que, dans la plupart

Sujet traité . . - Trop de jeunes cas, le <iévouement n'est pas un de· çons s,'imaginent que la rue leur et gue la st,ride justice ne l'impose

Un. commerçant, par ex., doit tient; ils y jouent SaillS souci 'ses clients d'une façon honnête; sants qu'ils bousculent; 1er , nien ne lui impose le dévoueIuent roule dans les. jambes des l' 1 éd 1 leur ballon tombe où 1'1 peut. Quel eur egard. Pour " ucateur . e dé-

-~-.'I\"''''''''a. .... + est un strict ' devoir. -uns f.ont ~e la rue le ohamp de b) C'est S011 grand dev,oir. - . C'est exploI~~: hrer les sonne~,es., . premier 'devoir L'éducati'Ûn est une des ~b1ets daps le dos des, p"ass<;bnts, f~lre d'abnégation. Sans es.pdt de s.ar pa1rtlf un petard entre les pIeds , dl~n . et o~bli de ;soi, point de péné-cheval leur ~emblent le comble .de atlOn possIble pOInt de confiance musement. SI quelqu'un 'Se plamt, c ',' . lui répondent effrontément .et souvent 0'}Sequences _morales d~" l' a~sence avec accompagnement, de gnmaces. Un ~~vouement. a) ~hez 1 eduoCéllteu['. enfant bien élevé a souci des autres ,L educateur sans, devouement e$lt: dans la rue comme aiUeu s· non seule· 1. Mercenaire: IÎncapable d'enthou-. ment il ne doit pas gêner l~s passants de générosité, il oublie ,la gran-par ses ieux, mais il doit céder le p~s de S,élJ voc~t.io:tl> pour: l1e plus, voir' poliment aux vieillards et s'excuser s'II el1le qu un metier. lui arrive de commettre une maladres. 2. Paresseux: 11 redoute l'efforl.[e se H ne doit ni crier ni siffoler. En ' le fatigue et l'ennuie, il cherche so·mme. il ne faut p;as 'qu'on le remar· de ses élèves, mais sa tran-que . , .-. et son hien-être.

. 3. Sans 'oonscience: a;vare de sa pei~

i ne, il arrive vite à manquer à ses de­voirs profeslslionnels l'eS plus s,trirets (de­VOiTS ma,J ;corrigés" lecons mal prép·a­rées, sans méthode, ;s'ans, vues d'ensem­ble). n ne fait p'aS! longtemps illus.ion lSur ses ·capacités, pédagogiques. Ses, su­périeurs, ses élèves s'.aperçoivent bien vite que la négligence est l~a règle de sa v.ie.

b) Chez les élèves. - «Que puis-i'e faire de ,cet élève? Il ne m'aime pas» disait uni ancien. Non moins iustement il ser,aH pos:s.iMe de dire: «Que puis.-je faire de ,cet élève? Je ne l'aime pas.»

Manquer de dévouet11Jenrt 'envens, s.es élèves c'est tromper la Iconfiance des fa ... milles, 'c~r ,l'enfant est victime de l'édu­cateur inçlifférent; ,e' est 'le plI us gréllye défaut qui puisse se rencontrer dâll11S Un m.aître. - -

1. L'enfant souffre de cette indiffé­rence: il se sent étranger 'et SOn cœur se ferme. Il est sans r,econnaJissance: l'école n'eslt pas une famille pour lui, mais une maison bana1e et parfoi,s re­doutée, qu'il fréquen.te par nécessité.

2. L'enfarut profite peu des leQOns re­çues. - 'a) Au pÜ!in,t de vue intellectuel: Le maître enseigne avec une sorte de ·

1 lasslitude, l'élève ' suhit Sléli l'eçon com'me le m.aître subit l'obligation de la lui d?n:ner. Travail monotone, ennuyeux, penIble et peu prorfitahle.

b) Au point de vue moral. - L'édu­cation mor~le ne touche le cœUr que si elle 230rt du ·cœur. L'éducalteur peut en~ seigner la bonté, la ,charité, le dévoue~ ment, le zèle; ses .p,ar.oles restent sans: effet auprès des enfants qui v'Ûien~ leur m,aître vivre une vie c-onfraJre à ses prinlCÎpes.

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de plus Œ'a'cHvHf. morale est contc1-gieuse. Rien 'ne poc'te à l 'a.ctivité morale comm'e un milieu où 'cette acUvHé est en honneu.r.

CONCLUSION. - L'éducateur choisit une voie sérieuse et austère. S'il voit quelqu'un de ses élèves se destiner à l'enseignement, il doit lui montrer la gravité de sa décision et l'empêcher de s'engager étourdiment.

Pour lui-même il ne doit pas perdre de vue les principes que ' nous venons d'énumérer et vérifier souvent si, en dépit des diHicultés et parfois des lassitudes, sa conduite leur reste toujours conforme.

Jamais i.l ne doit perdre l'élan de ses pre­mières années, mais plutôt se donner pour ne pas se reprendre.

.1C1J;1.

Précis d'Instruction clvlqu~ (SuUe.)

CHAPITRE VIII Le SerViice militaire

Le :service m'iHtaire esrf: une de ceS! obligatioll(s! du dtoyen auxquelles nul ne peut s·e sou.strad.re 'sans les raisons, d'exemption leS! plus graiVes.

Il ne suHit palS d'aâmer son pay.s, il faut POUVOili le ,d~jendr.e quand il est attaqué. On ne nous dit pas d'ain1er laJ guerre pour el,le-même. EUe ne doit ja­mais être e11lgagée à la légère et pour de& motifs d'ambiHon.. Nous: devons considérer ·comme un mal Iles luttes meurtrières de peuple à peuple. Lés, na­tions ne sont pas faites pour s~ haïr, mais pOUr :s'a\im;e:c ,et s,'entr1aider Iles unes Iles autres; de plus', les succès mê­me entraînenrf: des pel~tes considérables.

Il n'y a pa~; que les dtHaites qui faiS­sent des; veuvesl, desl orpheHns, des fa­mHles nrivées de s'ÛuUe11' ..... et qui enlèvent à ~a ,société des br.as et des, int'ell[gences, dont Femploi aurait été fructueux. Les vidoires\ mêmes 'S:ont meurtrières.

Mai's il y a ;des guerres inéy,~tallJiles" 'les hommes n'ayand: plas encoo-e réus,si à s'entendre 'Sur 'ce qui ,les divis.e, autre .. men~ que par le r;ecoufos; aux armes'. On

doit donc âccepter virilement ceHe ce'S'sité qui vous 'commande d'être bons paüiotes et de braves solda,ts.

Eni :sachant 'ce qu'est l'ar:mée, comprendrez l'obligMion du m'Îl'itaire. L'armée n'oHre pars. seul 'Ce spectacle que vous aimez à der une réunion d'hommes en un me,' mar-chél)11t aU pas au Sion d~s bours et de Œa: fanfare, dréliPeaux yés. EUe .ét un hut plu& sérieux. EUe tège \"0'$1 maJÏ!s.ons., vos ,champs., vos. ' priétés" vos t)er~onnes, vos famHles, tre les in,va~ions; ennemies.fC'·est le p qui se défend s,ous, la f.orm~ d'une f organisée. '

Tout !le ·monJde ne peu.t pas, être à fois 'sous Il,eS! aJfmes: les femmes" les fants" les, vieiUélJfds, ne sauraient cet office. Les hommeS' va1ides, ont remplir une foule de tâches, utiles. faut donc que ·chalcufll SOt s.oldai p dant quelque temps, outre ceux qui font leur profes,si'on. et qui y \..V:l.l'J<'\''-'"

toute leur vie. Se siOustraire à ce devoir par: lIa

ser!tion est une lâcheté que l'opinion flétrit lxrs seule et que la loi punit un e terrible sévérité.

Apprenez à vous ,aguernr, par. j eux, vos m'arches, vos exerdces' nastiques, votre régime de vie, par 'le maniement des, ·ar .q1es"a'fin le jour où la patrie fera !de vous s{)llda~s' , elle vous. trouve déJi à un prépaJfé:s et que vous ne soyez Pas r.ecrues trop' novices,. SÜI'lgez qu'il pou\T.oir être en. peu de temp.s! des da~s actifs et utiles, si la guerre à éclater soudainement. On se bart ' bravement quand on s~ sent habile man:ier le fusH, à f.aire la manœuvre que, par lIa petite guerre, on s'est paré à [a grande.

De la disâplîne. A vec le cour age, le prémLer devoir

soldat est la di'sdpline, p'arce qu' est aussi le premier besoin d'une

181

H fau~ 'Obéir à ses chefs, cette ohéiS­sance .do1t être a:bs01ue. Si elle ne l'était . pas, ce serait Un affreux dés.ordre Cha­cun :se faisant juge, ,les ordres ne se­raient PaIS exécutés, Iles officiers sèraient dominés et mép'risés par les soldats.

,Sans up conunalldem~nt, Pas d'ar­mee; ce n est plus qu'un tr.oupeau un ramassis d'hommes, sans dignité et sans tenue, sans nul respect d'eux-mêmes et . pes autres" exp,osés. à une défaite ceri·ai­ne, infaiUible. Une année disciplinée peut être quelquefoi's vaincue pour diHé rentes causes; jamais on n'a vu des ar­mées indisciplinées être victorieuses A~ss~ n:e vous étonnez Pas si tout act~ d'mdlsclpHne est -sévèrement PUUi .

Fidélité au drapeau. . iMais ~i 'l'obéissance est indispensar

hIe, Ile devouement est aussi nécessaire à l'armée. 11 peut être même, plus que dans :la vie civile, un 'strict devoir, car dans la vie ~ilitaire il aifrive plus sou­vent qu'on SOlt placé entre une véritable ,lâcheté et le sacrifice de soi jusqu'à la mort. Le so,ldar! peut se trouver dans tel 'CalS qui l'oblige à courir au-devant des baïonnettes ou des hal'1es,. ·

Un de ces devoirs impérieux est de ne ·pas déserter Ile drapeau: Matérielle­~ent, une étoffe qui se déplOie au bout d',une hampe; moralement c'es.t Il'em­bl~l!le. de la patrie, l'image de l'honneUr mIlltalr~, s~uve~'t le silgne du ralliement.

CelUI qUl ,le tIent ou le défend ne doit pa~. pilus, :J'ahandonner que l'honneur qu Il represente et tous. doivent faire un ~empart de ,leur corps pOUr empêchefl i ennemi de l'enlever.

ORO.h.NISATION MILITAIRE DE LA CONFEDERATION SUISSE

du 12 Avril 1907.

a) Le servi'ce perslOnnel - service m.ilitaire proprement dit; ,

b) Le pa,iement d'une taxe d'exemp~ tion; - impôt militaire. .

Le citoyen doit le service militaire dès .Je commencement de l'année dans la· 9 ueUe H attein~ l'âge de vingt ans .... et Jusqu'à la fin de celle où il atteint l'âge de quarante-huit ans..

CelUi qui n'aceompHt p.as le service per.sonnel est SiOumis, à l'impôt militaire .1 usqu'à la fin de l'arunée Où il atteint l'âge de quar.ante ans,.

Les hommes sont recrutés, par la Confédération, avec le concours des au­torités cantonales, dans Il' année où Hs atteignent l'âge de dix-neuf 8ns.

Au recrutement, les. hommes, sont ver. sés dans une des trois, catégories, sUI­vantes: hommes aptes au siervke, hom'­nleS! aptes aux services complémentai­r'es et homm·es incapables de servir. ' -

Les hommes a!ptes au service sont astreints au service personnel, lequel compren~:

.a) Ile service d'instruction.' b) le service adif, soit la défense de

l'indépendanoe de la patrie contre l'é­tranger et le ma.intien de la tranquillité et de l'ordre à l'intérieur.

Le servi'ce personnel comprend en outre, l'observa,tion des p.r:es,criptions 'concernant les contr6les, l'entretien et les iniSlpections de l'habillement de l'ar­mement et de il'équipement p~rsonneI les 'exercices 'obligatoires de tir et e~ ~én~ral ,l'obéiss.a[1,ce aux obliga.N~llIs mi­htalres en dehors du service.

Tout militaire peut êtr.e tenu d'accep­ter ·un ' grade, d'a1cco,mp!ir les services que ce grade comporte et de se chMger d'Un ,commandement,

Or~anisation de l'armée L'armée comprend ~'élite, la laill'çl­

wehr et le landsturm Obli~ations militaïre~' Tout Suisse dOllt le s'ervice ~·i1itaire. Les ohlig.art:ions, mHitaires compren.

nent: '

. L'élite est formée' des militaires de vmgt ans à trente deux ans révolus: la landwehr, des militaires de trente-troi5 '

. à qua1rante ansl révolus; le 'landsturm,

Page 3: L'Ecole primaire, 25 décembre 1913

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des miHtair.es de quarante et un à qua­rante-huit ans réy,olus,

Les différentes amtes S'ont·: a) ,l'infanterie ('fusilievs, {:ar,abiniers,

cyclistes, mitrailleurs) ~ 'b) 'la cavalerie (dragons, ·guides. mi­

trailleurs à cheval); c) ,l'artillerie (arrtHleri'e de campagne,

artillerie de montagne, artillerie à pied, parc): .

d) le génie (officiers, ingénieurs, sa-peurs, pontonniers, pi onni'ers, ouvriers des' ch'emins de 'fer) ;

e) ~es troupes! de f'Ûrleresse (arlille­rie 'de f'Ûrter.esse et mitrailleurs, pion­niers de f'Ûrteresse, sapeurs de forteres­se) :

f) Jes; trou'})eS! .du service de' santé (médecins, ·phannacien:s, infirmiers brancardiers) ; -

g) les troupes du setiViœ vétérina1ife (vétérinair~, tp.,aréchalux ferr an ts) :

h) les tr.oupes du service des subsis~ tances, les officiers du commissariat;

i) les troupes du train (train d'aflmée, train de ligne, COll/voyeurs.

Cadres. LeS! grades sont les suivants,: al) appointé: b) soU's'-officier ( capora't, sergent,

fourrier, sergent-major, adiudant sous­officier;

c) oHiciers suœIternes. (lieutenant, premier ... lieutenant) :

d) calpitaine; , , e) officiers supérieurs (m~or, lieu­

tenant-colonel, colonel, co'lonel-division~ uaire, commandant de corps, g·énérécl).

Instruction de l'armie. 'Les cantons pourvoient à ce que la

jeunesse masculine reçoive, pendant les, années d'école, un enseignement de la gymn~Hque,

Cet enseignement est donné pa'!" des maitres instruits là cet. effet dans ,les écoles norma'les et dans les CQlll"S pour • maitres de gymnastique institués ·par la' Confédération,

,Les écol'eS! de recrues sont destinées· à for,mer ŒeSi ' soldats,. EUes servent, en outre. à 'l'in-strudi:on pr.a:tique des Cal­

dres. Leur durée est, pour l'infanterie et

'le géni'e, de 65 j.ours~ pour la cavaterie, de 90 }ours ~ pour l'artillerie et les trou­pes de forteresse. de 75 jours; pour les troupes de 'Santé, les, vétérinaires. 1es troupes des subsis,tances et du tralin. de 60 j-ours. '

Les oours de répétition de FéHte sont annuels. Ils durent onlZ'e jour6: quator­ze joufrS pour ,l'âI1iiUerie et l,~s, troupes de forteresse.

Toutefois, Iles 'Solda~s appointés et ca­por,aux ne prennent part qu'à sept cours de répétition, huit dans la caval'erie; les sous-officiers du g.rade de s~erg.ent et au-dessus. ne prennent part qu'à dix cours.

Dans la landwehr, toutes les armes, la cavaler.i,e ex'ceptée, SDnt appel~es tous les, quatre ans à Un cours. de répétition de 'onze jours, Toutefois, les s·oldais, les appointés et iles Icap.oraux ne font qu'un cours .de répétition: dans la t -:m.dwehr.

En -CéllS d 'urgence, ;le ConseH fédéral peut appel~r ,l,e kmdsturm à des exer· cices d'une durée d'un à ' trois jours.

Tir obliR;atoire. Les sOUJs-o~fiders, appointés et sol­

dats de l'élite et de :la 'landwehr armés du fusH ou du mousqueton: et les Û'ffl· ciers :subaHernes de 'ces catégorÏ'~s de troupes son1 ,tenus de f>ali~e, chaque an· née, daus une société de tir, les exerci­ces,de tir prescrits, Celui Qui ne fait pas son tir est appe1é à un COUliS spécia'} de tir, sans solde. .

QUESTIONNAIRE Quelles sont les principales obligations ~u

citoyen? Que pensez-vous de la guerre? pour. quoi y a-t-il encore .des guerres inévitables? Quelle est l'utilité de l'armée? Comment les jeunes gens peuvent-ils se préparer au service militaire? Pourquoi le soldat doit-il à ses chefs une obéissance absolue? De quoi It drapeau est-il l'emblème? Que cOl1norennenl

18S

les obl!gations militaires? En quoi consiste le servI~e personnel? De quels. éléments est composee l'armée? Enumérez les différentes armes: Quels grades y a-t-il .dans l'armée? Quell,e est la durée des écoles de recrues pour )~s dIverses arr,nes? A quels cours de répét~ tian sont astreIl1ts les soldats suisses? Quel­les sont les prescriptions concernant le tir?

••• Do journal de classe

T ou~ homme consciencieux doit or­donner sa vie: prévoir la veille ce qu'il fera le lendemaIn, et enregistrer le soir ,le résulHat de sa journée

L'histoire nous montre' que la p,lupart d~s ?,~ands hommes:, de ·ceux qui ont laIsse a 'la ·postérité Un nom, iinpérissa­hIe, n'ont Das algi autrement

L'instituteur chargé de i'ins.truction et ,ge l'éd~'Catiofl de la. ieunesse, devant pr~c~er d exe~p'le, dOlt, ~ui aUSsi, pré­VOIr Jour p~r Jour et même heure par heure la 'SuIte de ses occupations, et' Qe p~ man,q,uer, à la fin de la journée d'en faITe le btlan, c"est-à-dire, faire le jour­nal de classe

a) Qu' est-~e donc que le journal de c!f'sse? - Un simple résumé écrit régu-11,eren:ent ·chaque jour, après. ,la classe du SOIr, comportant:

1. L'indication des leçons et devoirs du ,'!endemain avec les remarques parti. cul1eres qtt'Hs exigent. , , 2. JJn.e ob?ervatfon générale de l,a J~urnee ecoulee, Saint J ean-Baptiste de 'I~ ,s'aUe prescriva~t à ses disciples, à ce sUjet Un quart cl heure d'exam:en Cet ordre ou ce 'conseil serait-il à dédai­gner? Non, çar le maître pourra utili­se~ avec profIt ces observations pour la preparatlOll des da:s'ses des Jours sui­rants ou ~onsulter ·ce.liles qu'il aura fai­es les ail1nées précédentes

_ b,) A vanta~es ,du journal de classe. "Ils. s.ont mu'ltlp,lles, Grâce à lui fe

malt~ reslte ou deVlient méthodÏJque' -con?equel1J~e -: succès et ptrogrès' aS­SUres des elèves.

, ç'est un aide-mémoire préoieux: i"ex­l?er~ence nous dH 8JSseZ que sans notes ecntes, nous nOus égarons, noUS diva'­gu?Jl:S, e,t pa~f.Qis nous négligeons tel pomt qu! avaIt pourtant son importaIb­~'~', Il menage notre temps, et nous fa­cdIte ainsi l'accomplissement de plus ~ pl US! exact de not.re programme. - Il est surtout Un puissant moyen de

bon'!1:e et ,~aine diS'CÎpline, car il rehaus­se ~:}nguherement le prestige du rn·aître ~n résumé, iJ1 ,adoute à la qualité et i'osè dIre à la quantité de l'enseignement,

~) Le journal de classe est-il oblif!Œ­to~re? - Moralement, tous ceux qui en.­s:elgnent y sont obligés, Douce obligal­tIOn qui leur facilite Ja! tâche . d) Objections contre la· tenue du Journal de classe. - On peut les rédui-re à deux: ~

1. M.anque de temps! Nous ne con .. t:stons 1?'as que 8 'Ou 10 jours d'assidui­!e scolaIre, de lalbeur intensif puissent etre une ex'cuse valable.

, Cep~~dant, on ~e sa'll~ait <:omester ,la necessde de la .preparatIOn des devoirs et des leçons.

,Pour que 'les) uns et les autres le SOIent comllue il 'convient, n'est-H pas à peu près indispensable de faire cette prépa.~ation la plum'e à la main?

Le Journal ne nous demande guère autre chose

2, Le journa~l 'tenu dUront des anrnées enge!1dn~ t:~· routine? C'est une erreur. CelUI qU'l palf>oourt le jouffi1al de l'année précédente n'est pas 'sans y trouver çà et là quelques lacunes là è<>ttllbler des e1!e}lrs à éviter, une manière de 'faire dIfferente

~e journal de l'année précedente ai­de, 11 ne remplace D'aS celUi de l'année courante.

Au surplus, n?aiuraM-il pas le-gfaJnd aryant~age de nous obliger à exprimer P~~OlS, 'en bon ·français, une pensée of1:glnale? .

La penséç juste, l'idée nouvelle, avec une forme 'appropriée serait-elle tou-

Page 4: L'Ecole primaire, 25 décembre 1913

184

j{)urs le 'mon'Op'o,le du. génie ou du tar lent? .

Pour conclure, ' nousi diron~ qU'e la v,a:leur p:rofeSS'tonnelle d'un maître dé­pend, après le savoir et .J'.aptitude, de 1a pil"éparation immédiate des leçons, et des devoirs, laqueHe est corrélative à la te­nue du j'Ûurnal!.

Les Exameus de.,Recruel

Le résulltat général ,de l'examen pé­dagogique des recrues en automne 1912 marque de nouveau - pOUr la première fois depuis cinq ans - un progrès no­table sur l'année précédente, 40 recrues sur 100 (en 1911, 39) ont obtenu la 'note 1 dans trois' branches, au moins sur quatre; c'est jus·qu'à présent la plus forle proportion obtenue.

La statisEqüe signale en outre une dimiliution dans la proportion des. très , mauvais résultats totaux (note 4 ou 5 dans plus d'une ' branche), réduite à 4 pour cent recrues, de 5 qu'elle était l'an­née précédente et 1es trois années anté­rieures; en 1907 seulement, elle n'a été que de 4 1%. .

En comparant rIes résuHats des diffé­rentes branches, Dn constate le progrès de chacune d'elles, du moins quant aUX bonnes n'Otes 1 ·et 2 ; 'cela frappe surtout pour le -calcul avec une amélioration de 3 %.

Par une 'con'séquence toute naturelle, la note moyenne générale de toute la Suisse est aus's.i descendue de 7,33 à 7,18, en regard de l'année précédente. Les. limites extrêmes de la note moyen-ne sont 4, la meiUeure note totale (note 1 dans chacune des 4 branches), et 20, la plus mauvaise (note 5 dans chaque branche).

Si . l'on étend ~a C0l11lparaÎ'son aux cantons, dans 19 d'entre eux la propor­tion des très bons résulltars totaux a augmenté, en particulier pour Uri, du 7 ,%, pour Schwyz et NidwaM s du 5

1%.; dans six autres ,cantons seule elŒ'e a diminué.

Quant aUx mauvais résultats totaux, On constate une amélioration dans seize ·cantons; les progrès les plus ,sensibles ont été obtènu'S par Uri (améliQ!1ation de 5 %) et le Tessin (4 :%).

En Valais, la proporüon des très bons résultats totaux a passé de 30 % en 1910 à 37 1% en 1911 et à 38 '% en 1912.

La proportion des très mauvais résu~. tats totaux, qui ét1ait le 5 1% en 1910, est restée stationnaire à 3 :%' en 1911 et 1912. •

Les élèves d'écoles supérieures tout comm,e ceux d'éc~les primaires. ' ont contribué à l'amélioration des résultats. la proportion des reerues de la premiè· re catégorie" avec de très ~bons résultats totaux, s'est élevée de 76 à 77 %, et .cel· le des s~cond.s de 21 à 23 %. '

Si l'on considère les recrues, n'ayant fréquenté que les écoles primairesls Ob· wald 'arrive aU v'remier rang des cano

, tons, avec 37 jeunes gens S11f ] 00 qui ont obtenu la note 1 dans pluS de deux branches, et Fribourg , en deuxième rang, avec une moyenne de 32 %. V nent ensuite Vallais, 30 '%',; Nidwa1d 29, Vaud 27, Neuchâtel 26, Thurgovie 25, Berne 24, Argovie 23, Glaris. 21, Bât ViUe et Genève 19, etc. Le, moyenne de lIa Suisse est de 22 %.

Voici 'com'ment en Valais se classent les. districts;

1. D'après. le nombre de recrues., sur 100 examinées, qUi ont obtenu l!a note 1 dans , plus de deux branches,;

St-Maurice 53 Monthey 53 Conches 50 Conthey 50 Martigny 44 Entremont 43

VaŒaisl (moyenne) 38 Sion 37 Loèche 36 Brigue 31

(21) (12) ( 6) (10) (13) ( 7) (10)' (..24) ( 5) (10)

Hérens 29 ( 2) Rarogne 27 (1 ) Viège 26 (11) Sierre 22 ( 7) (Les chiffres entre parenthèses. indi-

quent en PPUr cent Ile nombre de recrues ayant suivi une école supérieure.)

II. D'Iél!près.le nombre de recrues qui, sur 100 examinées, ont reçu le note 4 à 5 dansl pllus d'une bra:nche;

Conches .. Loèohe, St-Ma.urice, 0; En­tremont, Hérens, Rarogne, 1; Conth'ey, Sion 2: V él!lais (moyenne) 3; Monthey 3; Martigny 4; Viège 5; Sierre' 8; Bri­gue 10.

En relevant les. notes. moyennes de~ cantons" nous voyons. que 12l! note mo­yenne du \T,alais. a été

en 1909 de 7,04., en1910 de 7,80, en 1911 de 7,16. en 1912 de 7,30

D'une année à 'l'autre, l'écart ~st assez considérable. Mais si n{)Us comparons les deux dernières périodes quinquen­D.'alles, nous COl1iSltaterons une sérieuse amélioration. En effet, pour lia période 1903-1907, l'a note moyenne du Va­lais étai,t de 7,89; dIe n'est plus que de 7,28 pour 1907-1912.

Nous ne doutons pas que notre can­ton ne doive faire eh'core des efforts' i'l peut et doit arriver à un meNlleur ra'ng que celUi de cette année.

Le résulHat obtenu n'en es,t pas moins honof1aJb1e, car on ne peut demander au Va.lais de rivalis~r avec des, cantons comme Genève, par exemp'le.

• • '8 , •

Les devoirs envers Dien

Exposé. - C'eslt â 'UX devoirs envers' Dieu que nous donnerons la l)remière Place .dans uos leçons de Morale. Les SUppnmer de cet , lenseignement

s ce Se­

rait édifier sUr un 'Sarble mouvant t'oute la .sl~ience du DevoiT; ,les Teléguer au dermer plan, ce serai't couronner 'l'œu-

135

vre plar 'ce qui en est, de toute rigueur, le fondement.

Le catéchi!sme nOUs. fournira id ,le thème de nos Jeçollls,. En recourant à ce code par e~oeUenC'e, nous Pifouverons bien à nO'S élèves, ,sans qu'il s'oi,t besoin: d'aucune explication, qûe, la mora~e dit catéchi's,me es.t 'exaotemerii' la même que celle dont nous ,él!Hons les instruire à l'école. Avons-nous besOiiu' de dire que -c'est de la vivacité de s,a foi et des sen­timents les plus élevés, en même temps. que les pl,us. ,tend~es de son cœur, que devront venir ,au malître la chaleur com,'­municative, la 'convictIon profonde avec laquelle.il s'dforcer:a de rappeler à ses élèves ,ce qu'Hs d'Ûivent à Dieu. leur. Créateur et FAu!i:euT de toutes, choses, le 'S'Û'llverain LégiiJsilaf-eur de la LOi mo­ralle?

1. L'acte de C'harité, que 1es élèvesl ont ap'PlrÎ's dans, leur catéchisme, expli­q ué 'et commeruté, fera l' ohi et de la pre­mière leçon. «Aimons, Dieu, pUli~qu'I1 nous a aimés. le premier» dit l'a.pôtre saint J'ean. Dieu, 'créateur, p.a.f, bOnté. p.ar amour\ Dieu cO'il'servateu,r, _Dieu père «'Ïnf.iniment père» ,Dileu le bien .. faiteur, Dieu «qui 'é\] ,tant aimé le mon­de qu'I1Iui a donné 'SOn Fils unique»; Dieu aimahle, Dieu beau, Dieu parlait et infini en toutes. choses, Dieu qui, non s'eulement, nous permet, mais, nous C'om­mande de l'aimer, 'comment ne ·j'a'Ïm'e­rions-nous pas ? ...

(Citer ici des l10ms de saints dont les en­fants connaissent la vie, rappeler tout ce que l'amour de Dieu leur a fait faire de beau de grand et com15ien, au ' milieu des pLus g'ra~des tribulations, « ils ont surabondé de , joie lt, parce qu'ils aimaient Dieu. «L'amour ne sent pas la peine ou, s'iL sent la peine, il l'aime. ,. Et ceci n'est pas une · doctrine mystique, ré­servée à une sainteté extraordinaire; c'est celle du chrétien de tout âge et de toute condition. Il est bon d'éclairer nos élèves sur ce point.)

2. Le respect de Dieu pourra occuper, une seconde leçol1i• Sans parIer de ~'a­doration, qu'JI ne fa.ut pourtant pas pa1s'ser :SOUiS' sil'ence; 'caT, 'Si nous. s;avions

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mieux .dans. quel état d"ooéanrf:issemen4: les ang'es, et, à plus 'forte raison les: hommes sont .ohligés, 'en toute justice, de se tenir devant Dieu, nous n'en serions que plus humbles et plus :soumis à ses volontés, demandons à no's élèv,es quel­le devrait être leur attitude en présence d'un grand personnag'e, fût-'ce même d'un Inspecteur, qui, soudain, entreralÎt dans, la d1·ass'e. Nous ,,~ondurons de là que Dieu, .pŒ"ésent partout et, tout par,­ticulièrement arttentif à nos. demandes, quand nous prions, .a! droit, beaUCOUP plus que n'importe quelle m'ajesJté hu­maine, à la correction de :Iliotre attlitude, à une PTière respectueus.e, exempte de distractions voulues; et cherchées,. Il n~ sera pas bes;Qiru id de long's raisonne­ments. Les. châtiments terribles dont les IsraéI.ites., profanateurs de l'Arche d'al­liance, furent frappés; 'les - sévéliités. de la loi de Moïse à l'enckoit de ceux qui usurpaieqt .}tes 'Tondions des: Lévirtes en s'adjugeant leurs privilèges, nous monl" trent avec quel respect Dieu exigeaJt que son culte fût traJ,té. Cro,yons,.nous que, parce que Di'eu 'est plus près de nous, sous l'élJ 'loi d' am~>ur, Il veuille nous autoriser à être, à son égard, d'une inconvenance qui serait répJiéh ensib le, même à l'endroH d'un de noS! égaUX? Cela ne saurait être.

Insiston~ sur ce point et ne lais'son& pas d'ajouter au rchapHJie du respect que, si la présence de Dieu a dr.oit d'ê· tre révérée, les ordTes" }es volonrtés, les desseins de ce même Dieu, auss,i bien que les événements. qu'lI or-donne ou qu' Il pennet, ne demandent D'as moins. que nous nous inclinions respectueusement devant Celui d'où ils émarnent. Dieu est Maîtr.e et Dieu est Père; dis.ons, hien cela à nos élèves et mettons-les. en garde contre ces murmures, ces. récriminations qui vont facilement ;usqu'au blasphè­me, pour a,ccuser la Providence et cen­surer des pilans. dont la foi nous révèle lasageSl\e et l'amour Apprenoilis-leur à respecter ,tout ~e qui vrient de Dieu et

commençons à prêcher d'exemple. ·3. La ;reconnaÏ'ssance sera le

sièm'e devoir sur }.equel n.oUs nOUs ter ons.. Rappeler l'hh;,toke des dix pr'eux de 'l'Evan.gile et laréf1ex~on divin Maître. «Les dix n'ont-lisi n tous été -guéris? Et les neuf autres sont-ils? Il ne s,'en est pas trouvé seul qui revînt et ,rendît gloire à . sinon ,cet étflaInger», tel pourra être point d'appui dec~Ue 1eçoil',. dans . quelle l'ing'raUtudJe sera flétde . elle le mérite, et 'quelle dn.g"ratit.ude ceUe qui s'exerce envers. un u ·H .... ul.lc.<'J.L~''111 comme Dieu. Dieu à qui ltouS! (]. p'VC)n U

fout! Passé., présent, avenir, tout plein ou ser.a plein pour nous de ses veurs. Nous signalerons ce fait que nfirère de demande est 'Sél!llS :ce~S'e nos lèvres, tandis-·que l'action de est négli~ée, ce qui nous fatÏtt imiter 1

souvent l~ neuf lép'reux, ingrruts en leur Bienfaiteur . Nous parler-ons, de reconnléliÏssanee en actes, de toutes meilleure. et, a!lors, la parole: «Ce vous aurez fait au moindre jes, mi c'est à m'Qi-même que vous l'aurez fait attirera l'aMention. de UQS élèves sur moyen., indiqué par Dieu hli même, s'acquitter envers· Lui, en-. pratiq.uant ' charité à l'égard du p[!ocha~'n.

4. Enfin un devoir sacré et conlble~nl doux! à Œ'emplir envers Dieu pas celui de la >confiél!ll:ce? N gneur nouS! 'le ra:Dpel1e sans cesse, dans ses exhor1tati.ons" soit dans. ses raboles ... Malis nous. avons.. hâte de Un trait, qui sera, à lui ·S'eul, u citation à la confiance. Les concI viendront d'dies-mêmes; ca r nOs. les tr.ouveront tout seuls; nous. en avon& déjà fait 'l'expérience.

RECIT. - Le récit que Ù'Û'USI allonS rapporter 'es,t mis, de la noti'ce gique de « Sœur Sion», fille de . rité de SaÎJnt-Vincent de Paul, ~'V'H"'''·''''··· ce et première supérieure d'un tant d&spensaire-hôpHal, à Jeru.~all~ulll

Les Sœurs de ,cet établissement

annexé à leurs œuvres une pharmacie qui délivre des, remèdes plusieurs lieues à la ronde. Un soir, un Arabe, porteur d'une ordorun·anee, y arrive en toute hâte, disant que le cals est très pressé. La jeune sœur de la pharmacie prépare le mécL~cam:ent et le messager part aus;­'sitôt Il est déià loin, quand la s.œur, remettant $es, f}:acoillsl en place, s'·aper­çoi,t avec ·ter-reur qu'dIe s'·es.t méprise et que, aU lieu du remède destiné à s'Û'ula­ger le m·aJade, eIle 'en a donné UTII, ca­pahle de 'lui faire le plus grand mat Désolée, eUe Val trouver la sœUr Supé­rieure et lui fait par,t de Son erreur,. Sœur Sion se lève immédiatement et, d'uill ton ,calme, 'eHe dit: «Ma sœur., nous: ilI' aVlonsl qu'une ch ose à f ai,re~ al­lons à la ch ap eUe, nous pa!ss-erons. la nuit en prières et llà, nous attend\fons le secours de Dieu. » Les· deux sœur-s. vont, en effet, se plros.terner devant le Taber­nade; Oil! devine 'l'â11'goÎsse de la i eune sœUr pharmacienne.... Les prières se succèdent, les heures s'écou'lent ... quand, au mlilieu de la nuit, un violen,t coup de so:nnette retentit à la porte du couvent. T remhlante, la jeune sœur va .ouvrir et que voit-elle? l'Arabe de tout à t}'heure, essouflé, haldant, qui ,lui d'it: «Vite! ' vite, un autre remède L... presse-to'Î, le malade attend ... Tu sais, ces pierres qui sont SUr ,le chemin ... j'ai bronché, ie su~s tomhé~ et j'ai cassé la fiole .... VlÎte, vite, un autre remède. » On juge de l'émotiOn! de la sœur!... Sans mot dire, eUe pélJSse à la pharmade -où, cette fois" eli}ie ne commet point ,çi'erreur. Rapide COmme l'éc1a:ir, l'Arabe <Usparaît, et 'la nuit se termIne, pour sœur Sion et sa compa:­gt:te, dans l'action de grâces. envers. ce Dieu" qu'on n'implore jamais en vain.

CONCLUSION. - Aprè$ avoir raconté à nos élèves ce .fait authentique, disons-leur que, selon la paro!e de Notre-Seigneur, la foi est capable de « transporter les montagnes » et que sa promesse: « Tout ce que vous deman" derez à mon Père en mon nom, Il vous l'ac­cordera », c'est l'infaillibilité de la prière, dont nous éprouverions plus souvent les et-

137

fets si nous étions .plus fidèles au devoir de la confiance. confiance inconfusible, qui se fie à Dieu, sachant qu'Il nous exauce toujours, soit qu l II nous accorde ce que nous deman­dons, soit qu l Il nous le refuse, pour nous don­ner des biens supérieurs à ceux que. nous sollicitons.

RESUME ET MAXI1V1E. - Ameur, res­pect, reconnaissance, confiance. tels sont les quatre mots qui résument nos devoirs envers Dieu.

, 1 . 1 1

Partie pratique

Examens des Recrues de 1913 Composition .

A. SUJETS OBLIGATOIRES a) Tou; les sujets peuvent être traités

sous. forme de lettre. b) Lors du choix des sujets, on tiendra

compte de la position sociale des re­crues.

c) Avant d'être traité, chaque sujet f~rcp l'objet d'une courte explication.

Accidents ' et malheurs. 1. Mordu par un chien. 2. Barrière

de chemin de fer Testée ouverle. 3. At­teint par urÏ'e tuilé Itombée du toit, par une pierre détachée du mur. 4. Un chauffe-lit plein 4'eau fait expl,osion dans le poë'le ~urchauff.é. 5. Reçu Un' coup de pied de ,cheval; poursuivi par un taureau. 6. Acoident d'automobile, de bateau. 7. Accident pendant une fête de tir. 8. Suites d'un 'feu de -cheminée. 9. Acddent lors d'une ,coupe de bois; à l'occas.ion d'une démo1ition. 10. Acci­den~ de montagne pendant une excur­sion alpestre. 11. Une tête de bétaciJ tombe doo:s .1'-ahîme part suite du mau­vais état de la barrière. 12. La mort d'un ami. .

A~riculture 13. La montée desl vaches; une fête

alpestre. 14, Utilisation des. pâturages, d'une touflbière; économie allpestre. 15.

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QueUe race oe bétai,l convient a notre contrée? 16, Quelles. machines ag'd ,co­ies utilisez-vous dans votre région? 17. Que1'1es sont -les ,causeSI de hll diminu­tion de la vitku~,ture dan~, lai 'col11trée? 18. De la valeur des arbres fruitiers', de ~a culture de ,la pomme de terre chez hous. 19. Achat par le oh'cl de famille d'u!l'e pièce de terre: 'champ, p'ré, vigne, foret. 20. Du drainage d"u e pièce de terrain, d'Un fonds com'mun1all. 21. Rap­port d'un poulainer, d'une 'lapin,ière d , ' un parc à escwgots.. 22. Enigag'er un am,i à teni;r des, ruchers. 23. L'utilisa­tion du Œait dans notre contrée. 24. Dom-mages occalsionnés, par -les, 'souris desl

,c~a,mps, pia;r les hannetons" par l'oï­dIum ou le mildiou. 25. Noüe <:hien de ga'rde.

Industrie et commer ce 26. PourqUOi je désit1e fréquenter une

école pro f.essi onn elle, agricole, de com­l~er.ce. 27. Les avantages ou les lucon­veD.1'e~.ts de ma' profession. 28. Que1ques ~ell'se~,gll'e!llents sur -la maT'che de l'in­QUstrIe, du ,commerce et des métiers dans la 'contrée. 29. UtiHs'ation' de la force électrique de notre Joca!lité. 30. C~'use~ de 'l',augmentation ou de la. di­mmutlOTI: des ppix d'une marchandise d, d ' l' , . une enT'ee a Imentaire. 31. La ques-Üon des 'eaux dans lat commune. 32. Plainte p~r~ée ~~près du juge de p'aix, de ,la mUnIcipahte pour un motif plausi-

' ~1e. 33. P ourquoi je suis! abonné à Un Journal; ou le ,con~r.ai.Ïre. 34. Les, avan­tages. de Il'alssurance contre la maladie les. ~p,izooties ou la grêle. 35. Je vai'~ faire .mon tour de compagnonnage. 36. !--a bn de mon apprentis'sa.ge, de m'es etudes. 37. Un apprenti écrit à son père Pour qu'il le ,change de patron.

Service militaire 38. ImpossibiHté de ~'e prés'enter au

recrutemenrt, au 'set1vÎ'ce miHtaire. 39. Pourquoi je désire 'entrer dan/SI u'flle ar­m,e spéciale. 40. Pourquoi je voudra.;{s faire mon école de recrues à BeHinzone ,

188

dans la Suisse aUem'ande. 4L Poul~quoi je suis Un p1artisan convaincu de la gymnastique 'et d'une manière généra/le des exercicescorpo['els'. 42. On oherche un remplaçant pendant le service miH­ta'ire. 43. La 'Société .de tir de notre 10-callité. 44.- Le dernier r~ssemblement de troupes; l'e p'f'Ooh~in rassem!bl~ment. 45. Un pas:sage de troupes; Un 'cantonne­ment de ,troupes:.

Choses et autres 46. Le dernier trembJement de terr'e.

Le dernier orage. 47. Une épidmie, mai­ladie contag.ieuse .a fait 'Son app'arition dans ,la ,localité. 48_ Comment i'ai pro­curé un plaisir à mes parent's. 49. Sou­venirs de ieunessie. 50. Puni pour avoir maltraité les animaux. 51. Cornrtlent cé­lébrez-vouS! la Sai,nt-Sylvestre?

B. SUJETS FACULTATIFS 1. Sous'Criptio11' nationale en faveur

de l'aviatiolli. 2. Rapports de la: Suisse avec les pays, vOÏ!sins', 3. La k ~ fédérale forestière. 4. La poste fédérale. 5. De la protection des, ooimaux. 6. La protec­tion des, sites naturels,. 7. Les droits du dtoyen. 8. Les dépeniSes de la commu­ne; impôts communalux. etc. 9. P.our­quoi apprenons-nous les ' ,langues 'étran­gères? 10. De l'aJimentation du peuple. Il. Mœurs et coutumes de notre peu­ple. 12. Le mouvement des campagnards ver's les vines. 13. Avantages, et 1ncon­véni'ents de :l'accroissement de l'élément étranger en Suisse. 14. Les ~3Uites d'un débois:ement 'inconsidéré. 15. La croix blan,che 'Sur champ rouge. 16. Frédéric­César de ,la Ha'fpe. 17. ].-Conrad Escher de Œa Lillth. 18. Le lion de Lu­cerne. 19. L'ade de médiaition. 20. Les &ubvenrl:ioflls fédérales. 21. La possibili­té d'employer la traotion' électrique sur les chemins, de fer fédéraux . Avantages. 22. Faut.Jil des entrepôts f:édéraux de céréales? 23. Notre principal a,rtic1e d"exportation. 24. Pourquoi accorde-t­on de nouveau pITus d'aft'ention à la cul. ture des 'c,éréales,? 25. Conunent le Pays

189

de Vaud eSit-il devenu sujet de Berne? 26. Pestalozzi à Stans,. 27. Les consé­quences .de lIa! guerre du Sonderbund. 28. Notre ,ueutraHté est-elle suffis'am'­ment ga'rantie 'contre les aif,talques, de l'étranger?

Calcul oral 1

4. Un -ouvrier a. gagné en une semaine 36 fr. ,et Œa semaine suivante 27 fr. Gombien cela f,a,it-H en tont?

3. Un apprenti tya'ie pour sa p61l'S:ÏOll 'et 'sa: chambre 65 fif. Par mois. Com­bien p'aÎre-t-il pour i'année entière?

2. Un emp'loyé a un tta!1tement de 150 fr. PéllI' mois,. 11 ép'argne le 8 % de ce traHemen.t. Comlbi'ert met-i1 de côté par an?

]. Un épider achète du fromage à 180 fr. Ile q. Il revend 'le k,g à 2 fr. 40. Quel est le !%, ,de son g.airu?

2 4. POUr 5 'cen~, le rreçois 20 no,ix. Conll­

bien en recevf,ai-je pOUr 30 cenj:..?-3. 25 -kg de pois 'coûtent 9 fr. 50. Quel

est 'le prix de ï 50 kilos? 2, Un maiquignon: achète une vach:e au

prix de 6,50 fr. et la revend avec un. bénéfice de 20 ,%. Comhien lIa re­vend-il ?

1. Un jardin a un pourtour de 150 m. La lau:goor atteint 35 m. Combien d'ares a sa surface?

3 'r-

4. Je dois, au bouoher 77 fr. et je le p:dae avec un billet de banque de 100 ft. Comhien me rendra .. i-il? '

3. Un domestiq.ue a 700 fr. de gages a!l1~ nuels,. Combien doit.,il retirer à la fin de l'année s'i,l a touché 50 fr. chaque mois?

2. Une ' route de montagne 'i!".,twlent ,à 12 miHe francs Le 5'ubside :ian:t-o.-Îiâl ~It du 17 :%. il combien s~êfèv~(èe 'sub-side? , - ,,'

1. Deux ' paysans ont loué unpâtura,ge d'une valeur de 12,000 fr., dont ils

doivend: payer le 4 :%1. A fait palUre 5 pièces de bétail' , et 'H 3. Combien chaoun p'aiera:-t .. H? •

4 4. J'ai deux notes, à payer, l'une 4e 135 \

fr. et l'autre de 65 fr. Quel est le montant de cesi deux notes,?

3 . Six caffi'arades 'ont employé dans une elCcursioTii 21 fr. 90. Quel'le a été fa' dëpense de chacun? '

2,Combi'en de q. de pom,mes de terre à 8 fr. le q . pounrait-on paryer avec l'intérêt ann~ue1 de 900 fr. à 4 !%; ~

1. Un tr.avail est devisé à 3600 fr. B 'soumi'ssionne à 400 fr. de plus. Quel i% du devilSl rep'f'é'Sente cette oogmen­tatiou?

5

4. J'.achète 'Un chapeau pour 4: fr. 50 et Un paTapluie pour 7 fr. 50. A com­bien s'êlève ma, dépenlSe?

3. Pour 7 ares de pifai'rie on ,compte un ,ahar de fumier. Combien en' faudrait-.il pOUT 9 heot. 80 Mes? _

2. A combien revient une 'boiserie de 8 m. de long et ,elle 3 m 1/4 de haut, si ~e prix du m2 est 'de 6 fr .? '

t . Un capitall r.apporte au 4 1/2 :ro' un intérêt de 720 fr. Quel est ce ca:p.ital ?

6 'v'

4. Un drapier al 3 cotipon1S, de 15 mè­tres, de 38 mètreS' et de 27 mètres, Combien art-il de mètres en tout? " "

3. Le sol d'une cave al une , surfae:e de 40 mètres ,caf'rés. ' Com15ien -~ftterai la couverture en ciment à @Î~~.' de " 2 fr 75 l'e m2 ? ~,"~,~ '- ~ ;'

2. 2 m~ de bois SUJr pied donnent 3rié~~e', bois fendu. Combien de bois fendu ob­tiendra-t-on avec 84 nr de boilS sur pied?

1. Pour obtenir la, vaipeur nécess,aire, 011' ,compte 27 1. d'eau par heure pÜUI1 un HP. (cheval vapeur). Comhien. d"e'au faudrai4-i,1 pour une lq~o~otive de 120 chevaJUx vapeur pour uri~ tÏ"c;l:­jet de une heure et Ô'emie?

Page 7: L'Ecole primaire, 25 décembre 1913

140

'7 Comhienl de personnes pourra-t perdra maître N., à 'qui il devait 4. Un ouvrier ~eçoit le jour de la paie, 'Contenir, sachan.t qu'on compte 3 1 1480 fr.? -95 fr. Com·blew lui reSltef'a'-t-H quand m3 d~air par personne? 13 Il aura: p'a~é 48 fr. POUr SJa pen§ion.? 10 Je paie ,chaque semaine 17 fr. pour

3. Un boulanger emploie en une année 420 quintaux métriques, d.e houille. 4. UIre ,corbeHle contient 17 poires, 2 ma pension. Combien pour 3 semai-Co~hien cela fai~",jl en moyenne par pomme.s et 16 pêches. Combien y nes? . mOlS? t-H de fruits en tout? . A Fentrée ·au :service, une recrue re-

2. Sprr ~60 recrue&, 20 ~%i 'sont déc1a:- 3. Un tra!Ïn de 'chemin-\ le fer est co çoit 5 fr. 75 d'indemnité de route, à 1°DlA • b pA'Ce' d'e 7 VOI·t'u .... eC! de voyag·eurs rélJÏ:son de 5 cent. par kilomètre. Quel-\.-vS lmpropres au serVIce. Com lien vo.;) _ .L .,;y

Y en a-t",iJ d'aptes? prenant 455 p:l~s. Combien de pl Ile dist'anceal-t-elle pa!f1courue? 1. Quelle fortune A doilt-Ï'l ,avoir, s~il ce,s 'Compte une voiturte en: moyenne A comhien s'élèvent les intérêts de

veut en employer :J'int~rêt au 4 '% 2. Un 'comtnerçant a fait 'un alchat de 9600 fr. à 4 '% pour 3/4 de l'année? POHr IAI~ ,1850 fr. En le r'evendQ,ni, 1'1 l~&a,l:I'~e . Un fourneau-potager usagé est vendu

u. , ~ses menuesl u'C:penses, qui s'éle- wu "\l 250 't 50 f d d vent:a 80 cenlt, par .1·'Üu.r? un bénéfice de 8 '%. Qpel es:t le p-rix pour fr. SOI r. au essous e

de ventte? S011 prix cl' aohat. A comhien '%. du. S 1. Pour une insertion dans un journal prix d'achat 'S'élève la petite?

4. Un)oumaHe~ gagne 25 fr,. par· s'e- ~1l11 pade ,la .première foiS! 15 cent. la 14 ma~lne. Comh:len gargne-t-H en 3 s'e- hgne et 12 ·cent. si l'annonce est ré· On apprenti es~ âgé de 15 aJfl.S; et 7 mailles? pétée. Quel %. de raJbais obtient-on? mois. Son maÎltre est de 27 élJns plus!

3. Combi'en de temPs dureront 6 quin~ Il vieùx. Quel âge a <:e dernier? . taux métriques d':avoine :s'il en , est 4. Une mar'chandise est ~entfermée dans . Un garçon ,a 'eu . l'année p~sée 3~ consommé 25 kg Plat' jour? une 'calÎ's'Se pesant 95 kg. Lr ma:rch.an~ fr. 60 de p~urbo.lJfes, . Co·mv.len a ... t-Il

2. Un tas: de boitsa( 18 m de Jonl!. 3 1/2 ' dise seule pèse 78 kg. \Juel eSit le reç~ par mOls en moy~nne? m de haut et 1 m de large. On en poids de la caisse? 2, Trots hommes d'affa:lfes partag;nt 'vend 1/7' Combien de mS en :reste- ~. Je p'aJie avec tult hiUet de banque de 1800 fr. A pren<l: Un quart,. ~ les / J'J) t-il? 100 fr. , 3 stères de hois à brûler coû. C ,le J.ieste. Comb. lell C reçollt-Il? ,

1. 'Dan$ u .. ne ,commune, Ile fondo<:' d'e' col. e t l 5 kg d b u r 3.c 40 et 15 kg a "" d VI atrlit 12 fr. 50. Combden me rendra!.. e e re '_ 1,r. --peuL: Isposer de's SIG d'un leg's, lest' t-on? - 3 fr. 20 sont fondus 'ensemble. A coml--CQIO;nleS de vacances du quart. et la 1 2. On doit déblayer 72 mS die décom. . bien rey.ient 1 kg du mélange? ca~SiSe des pauvreSi du reste, s'élevant bres" Combien · devra-t-on ';faire- de 15 à.900 fr. Quel'le ,est la somme qUi re.. charrois de 3/4 de mS cha;cun.? 4, Dans une fabrique travaillent 45 d~~~~~n:~'s d'école ·et aux 'Colonie.s 1. Dans, des tonnealux conœnant du vill hommes et 37 femmes. Combien en

9 4. GO?1hient resite-t-H SUr 100 fr. si '1'011

pate 65 Ir. pOUe la penslion et 15 fr. pour: la cllamhre?

3. Un apiC'ul~eur possède 18 ruches,. qUi ont pirodul.t 270 Idlos de m,iei Com­bien une. ruche a-t-elle rapporté?

2. Un. OUVrlt:r en blfoderie a: gagné le mOI's derll\ler 150 fr. Il a: dû verser Ile 1 1/2 % dans ,l,a caisse de maladie et le 2 % pOUr l'assurance élJcci den tSl

Comlbdm lui .restera-t-il pOur Ses. dé~ ,penses de ménage?

1. Une groode S'aiUe mesure 14 m de long, 7 ·m de llarge et 4 m: de haut.

0'111 al un déchet de 2 % envilfün, dû tout? à l'évap or:atti on. De combien est la 3. Un s,olda! a été 3 s.emaines. à J'hôpj-pert·e pour. un ton1l1e-:tu. de 650 l, la ta!. Quelte somme reçoit-il à s,a sortie

vaJl;eur du Ittre étant de 70 cent.? si sa solde était de 80 cent. par jour? 122. Un paysan emploie pour une toiture

4. Pavalis 70 fr. en partaIllt pour un vo. 2500 tuiles, pour lesquelles il paie yage .. A mon retour à la m'aison je 310 fr. A combien revient Ile mille? pOSSédais, encore 20 fr. 50. Combien 1. Une S01.l!fce donne 9 .1 d'eéllU par mi-aÏ:-ie déperi-sé. nute. Combien de t'emPs faut-il pour

3. J'ai touché la 5e partie d'un héritage remplir un bassin de 3 m de !long, de 1380 fr. Com'bien ai-ie reçu? 1 1/2 m de laIf.ge et 60 .cm de pro-

2. Une pl,ace de gymnalstique a 32 1/2 fondeur? .. m de long et 10 1/2 m de large. Quel 16 en est le périmètre? 4. Une 'crusse conthle:rut 375 fr. Su.r ceUe

1. Un homme d'·affaires ' ne peuJ pa'yer somme on pnmd 150 fr. Combien que le 3Q :% de stes; ,dettes. Combien' reste-t-il ?

141

3. Le montant d'un car.nlet de ca:istse d'é­pargne s'élève à 750 fr. Ce mOlntant est partagé entre 6 frères et sœurs,. Gombien, recevra chaoun d'·eux?

2. Une société de 'Ûonsomma.tion achète 700 q de pommes de t'erre pour 4250 fr. Les frais de transport!: s'élèvent à 300 fr. A comhien reviel1.lt ,le quinta.l?

1. Quel est ,le montan,t de lai dette oui grève un immeuhlte si ~'Iintérêt annuel au 4 1/2 1% est de 945 fr.?

Calcul écrit 1

4. Un paysé:1JI1 vend unie vache pOur ff. 985 et une génisse pour fr. 720. Avec le produit de ·cette vente, il â!ch~te un 'cheva[ de fr. 850. Comhien lui reste­t~i1 ?

3. Un maif'chand de bois paie fr. 1690 65 mS de hO'Î1s de charpente. Les dé- ' penses de charria1ge s'élèvent à fr. 97,50. Quel est ,le pŒ'ix de. revient du mS?

2. Quel est l'intérêt de fr. 4560 à 5 '% pendant 5 mois?

1. Un domaline donne a-nnueUement un revenu net de fr. 1862. A quel prix pourr,ait-on payer cet étabHSlsement si l'on admet que la sonlme engagée devr'ait rappoJ1ter 4 3

/ 4 '% d'intérêt? 2

4. Un laitier a liv.ré à un hôtel en quaI" ire semaines 98 litres" 125 littes, 158 litres de lait. Combi1enen tout?

3. Le prix d'achat d'une marchandise est de for. 53,65 le quintal; le prix de vewte fr. 59,70. Quel est le bénéf.ice SUr 85 quintaux? '

2. ' On veut plâtrer une .palroi de ,8 m de long sur 3,4 de haut. Quel est -le prix die ce trav'âH, ~i le m2 revient à fr. 1.25 ?

1. On rembourse une dette de 826 fr. ,avec les 'Înltérêts à 4 1

/ 2 :% pour 208 jours. CombieJ1l a-t-onl à pa~er en tout? (Année = 365 jours.)

3

4. Un domest.iqu:e dépose 238 fr., puis

Page 8: L'Ecole primaire, 25 décembre 1913

115 ft. à la caisse d'ép1argne. Plus tard 11 retire 75 f.r. Combien resk-t-il doos la ~aÎ'$Jse?

3. On a payé 630 fr. pour 35 hedoli· tres de ddre. Quel est le prix du li­tre?

2. Le vÎil1 perd oon.uêHement, PaJr éva~ poration, 'environ 2 .% de son poids. Quelle est ila perte totale pour 3 pJè­,ces de 265 1, 340 l et 135 1, et quelle valeur 'ceUe perte t'eprésente-t -elle si [e Htre vaut 65 ds,.?

1. Pour rembourser Un emprunt à 4 1/2 1%' 8 'veC- in~érêt pendant un an, j'ai pa:yé en tout 3762 fr. Quelle était la; somme em.pruntée?

4: 4. Je reçois 475 fr. et 285 fr. et dépense

ensuite 136 ft. Gom'bien m,e reS'te-t~il ? 3. Je dois 180 fr. à un Icommerçoot.

Combien dois-je en échange hti livrer de quintaux métriques de pommes, de ,terre à fr .. 7,20 le quintal?

. 2. Un paysoo vend 45 stères de bois de ,chauffage à for. 6,50 le stère. Du pro,­duit de >cette vente, il pare 'l'intérêt annuel d'un Icapa.tal de 3680 fr. à 4 8/4, i% .. Combi,en lui reste-t-il?

1. Un tas de f'Qin a 12,8 m de long, 6 8/4 ,m de large et 3,2 m de haut. Le ma pèse en müyenne 75 kg et le tas de foin aJ été vendu fr. 1814,40. Quel ai été Ile prix du q?

ri 4. Il y a au totail340 pièces de gros bétail

dans une commune. 157 d'entre elles ont eu la fièvre aphteusle. Combien y en eut-il d'épargnées par cette mala­die

3. Une vache fournit en moy'enne 8 1 de lait par i our à 21 ds. le Htre. Quelle 'Somme cela fait-il en une année?

2. Indiquez la différence d'intérêt an­nuel pour Un emprunt de 2864 fr. !Suivant qu'il est placé à 3 3/4 :%, ou à 4 1

/ 2 -%. 1. On a acquis pour 65,000 fr. Un do­

maine dont 'l'expI'Ûi,tatiol1J donne par

142

année une recette de fr. 7500 et dépense de 5225 fr. Combien % d' térêt ce domaÛ!ne rapporte-t-il?

6

4. Un ma,r,chand de vin a da!11s S'a 165 hectolitres de vin vieux et 87 h tolitres de vin nouveau. Il en .aU total 95 hectolitres. Combien l en reste-t-Ïl en cave?

3. Un maître chatrpentier paie 2765 Ir pour 175 bUles. de bOLS. Quel est prix moyen d'une bine?

2. Un marchood de drap d6it à l'un ses ouvriers 34 journées de $a:1a fr. 5,60. Il lui paie d'ahord 160,70. Pour le reste l'ouvrier du d.rap à fr. 4,40 le m. Combien de m en reçoit-il?

1. Avec leS! in/térêts d'un capitall à 4 1

/ 4 -%, N. faJt une œre de bains de 1·6 jours .à fr. 7,50 r...t!f jou,r et j\ 'lu.i reste encore fr. 33. A combien s'é. lève son capital?

7'

4. Un pay-soo récolte 285- quintatLx de foin. II en vend 96 quin.taux. p.uis 132 quintaux. Combien lui en reste· t-il ?

3. Un terrain à bâtir de 156 mètres car· rés al été vendu pour fr: 1482. Quel es,t le pfiÎx du mètre catrré?

2. Un p.aysan po'S'sèd!e un. champ, ,de 7 1

/ 2 ares. Il en vend une bande de 35,5 rn de 'Î'ong sUr · 7 m de large pour ft. 4,25 le m2

• Quelle est, à ce Qfix, la va.leur du reste? .

1. Un négodant reçüit 25,75 q d'une marchandiS'e à ·fr. 54 le q payables à 4 mois. S'il paie comptant ~Il a droit à un escompte de 2/3 :%' par mois; délJ11ls ,ce calS, quelle SOmmes devra-t· H payer?

s 4. Trois personnes s'e répJartissellt t1ne

lSümme de 650 fr. La première r~çoit 310 fr., la seconde, 250 fr. Quelle est la part de la troisième? .

3. Pour participer à une fête, un'e sodé·

143

té de ,chant qui complte 35 membres a dépensé fr. 306. 25. Combien d~­vra p,a;yer :chaque sociéta.tre?

2. J'a.chète un oo,mmeree pour 12 800 francs,. Te plaie 'comptant les, 3/ü de cette somme, 'et pour Je resi.e, i e dois ,un in·térêt de 4 1/2 }a;. Combien cela fait-!Ïl d'intérêt paT année?

1. Pour fonder un 'commer,ce, A verse 15 000 fr., B 46000 fr. Le bénéfice net s'élève pOUr la première année à fr. 5307. Quel % du ga.in totall re­çoivent-ils? Les deux parrticipall1.t·s ayant droit à des bénéfices propor· tionnels. à leurs versements, à quelle somme ,chacun ,a-t~il droit?

9 4. J'ai p,ayé 478 fr.au maçon et 387

fr. aU charpentier pour ,rep'alrations d'un immeubl'e. Combien cela fait-il en toui?

3. J'ai payé ft. ' 675 pOUir un. envoi de pommes de terre dont j' ali revendu 65 ' quintaux à fr. 7,80. A combien me rev.ient le reste? _

2. Une colonne de s.oldats. hulga.res, comptait 1260 hommes ; les, 16 2

/ 3 % 'sont tombés da!l1s une bataiUe. Com~ bren 'en reslte-t-il?

1. Un réservoir lfectangulairea 9,8 1)1

de long, 3,5 m de larg-e et 1 1/ 2 m

de profondeur. 0 [Il! Vleut le rem-plir d'eau aU moyen d'unie pompe qui dé· bite 70 IHres à lIa minute. En combi~n d'heu.res sera·,t-il plein?

10 4. Une ·rouve doit avoilf 2685 mètres de'

longueur. On en a. construit 1769 mè­tres. Combien de mètres, res,te-t~i1 à étahlir?

3. Un père de fa,mille laisse une fortune de 7950 fr., pa:r contre s,es deUes s'é~ ,lèvent à 2748 flf. Quel héritage re­vient à chacun' des 6 enfants?

2. Le S'ol d'une cuisJne de 5,8 m de long et 4,6 m de large doit êtf1e revêtu d'un calfrelage dont les carreaux ont cha­CUn 4 Idm2 de surface. A combien en

revient l'acha.t si le mHle coûte 70 fr. ? 1. Un pays,an vend, du produit de ses

vergers" 85 corbeilles de poires, à fr. 1,75 et 12 q de pommes, à fr. 7 ,50. ~ L'herbe fauchée -est év.a1luée il 250 fr. Quel est le capital dont les intérêts à 4 1/4 % pourraient être payés' au m'Oyen de ,ces produits?

Il 4. Un pensionnat dépenlSle en- un, mois

132 fr. de viande, fr. 62,50 de lait et fr. 87,80 de -p·mn'. Combien cela fait­il en tout?

3. On 8J 35 sacs de même grandeur pour tranlSp'Orter 2870 kg de pomm'es de terre. Combien de kg a-t-i1 da~ chaque sac?

2. Un entrepreneur ,a pa~é 7000 fr. pour Un ter,ralÎn à bâtir de 3.2 m de long et 21,5 m de large. Il -l'a re· vendu à 12 fr. le m2

• Quel est son bé­néfice?

1. Un mélll'ch-and de toile achète à une enchère 150 m de toHe à fr. 1 ,25 et revend -cette m~lrchallldise avec un bénéfice total de fr. 12,75. Combien œla faH~i1 !%?

12 4. Au 'dernier recensement, Horgerr

avait 8056 habitants, Meilen 3489. Quelle est la différeruce?

3. Un aubergiste a;chète une pièce de vin de 250 1 à 65 ds. le 'litre. Com­bien gagl1'e-t-il en' ,foui s?i1 débHe ce vin à fr. 1 ,20 le litre?

2. Quel est }le périmètre (pourtour) d'un IÛhamp reCJf:an~ulaire de 145,5 m de long slUr 47 3/4 m de large?

1. Une 'Somme de 1260 ofr. est dépOSée à la cai'sse d'épa'fgne. La première éll11née, l'intérêt est de 3 3/4 ~%" la deuxième él!l1:née die 4 1/4 :%,. Que de­vie.nt ,cette !S'omme au hout des, deux oos si les intérêtlS' 'ont été adoutés, au capHa1 ?

13 4. Un marchand de bétaH reçoit 2750

fr. pour: quatre vaches' 'et gagne àce

Page 9: L'Ecole primaire, 25 décembre 1913

144

mar:ché 125 ft. Combien avait-il pavé ces vaches?

2. Un AllemalIld veut changer 625 Marks. La val'eur du Mark étalnt ~'e fr. 1,23, combienreçoH-il en morunale suisse?

2. Quel est l'intéfiêt anl11uel de , 1364 fr. à 4 3

/ 4 !%i? ' 1. Une lebtre de ,ohalIlge de 864 fr. est

payée ,comptant moms un es·compte de 4 1/2 % l'an pour 45 joUflS. C?m-. bien a ... t-on pa~é (année = 360 l.)?

14 4. Un: paYSalIll livre pour 575 fra~cs de

bois à son boulanger. Il lui doit par contre fr. 86,75 pour du pain et d;e .la farine. Combien le boulélll}.ger a-t-Il encore à payer?

3. Pendant les. mois de mai et juin .(61 Jours), uni paysan al Hvré chaq?e lour 25 litres, de lait à la fromagene. Il a reçu pour ·cela f1'1. 305. Quel est le prix du Utre de lait?

2. On achète lUl pré POUr fr. 8460 et l'on paie ,comptélJl1t les 35 ~%, de cette 'Somme. Que reste-t~il à verser?

1. A place la moiltié de sa fOrtune à 4 1

/ 4 rOt SachalIl[ ·que les intérêts· an,­nue1·s s'élèvent à fr. 2754, dites quel est le capital.

lii

4. Une perSionne charitable lègue 65~ francs à l'_école, 475 fr. à l'orpheh­

.nat et 520 fr. à ila caisse cl' als:sur,ance lnaladi'e. Comb&en cela fait-il en tO'llt?

3. Un 'paysan apporte 18 quintaux mé· triques de pommes. de terre au malr­~hé et espère les vendre fr. 162. Il ne parvient à en retir~r que fr. 7 ~50 pgr quintal. De 'comblen sa recette s'e trouve .. t-elle diminuée?

2. Dans une ;enchère, 75 1/2 hl de c~dre sont mis en vellite à 18 ,cts. le htre, mais n'e trouven1 preneur qu'avec une réduotion de 15 % sur la mi'se à prix. Quelle somme 'retirera~t , on?

1. Un épicier mélan,ge 90 kg de café . il f.t. 2,50 le kg et 38 kg à fr. 1,90

le kg Il vend ce mélail1'ge POUr le prix totaI' de fr. 334,35. Quel est s,on bé­n.éfice %?

16 4. Un aubergi'ste a 650 litres de vin. Il

en vend 286 litres. Combien lUi en reste-t-il? . ,

3. Une v,ache <li fourn~ en une annee pour fr. 525,60 de lait Combien cela fait-il de litres, si le Hire vaut 18 cts .. ?

2. Un menuisier olC'cupe 6 ouvri.ers et leur donne à chaoun Un salaIre de 35 ~. par semaine. Il leur aocorde en~uite une augmenta,tion de , 6 1%" QueUe est 'Sa dépense supplémentaire 'annuelle?

1. Sur un plânà échelle de 1.: 500, une place r:edang'ulaire occupe un es'­pace de 10,2 cm de long :sur 8;5 cm de large. Quelle est sa su:.: ~ace reeHe?

••• •• Variétés'·

L'ARITHMETIQUÈ L'Arithmétique, c'est l'art, d~ c<;,~pter:

mais il y a plusieurs sortes d ~nthmehqu~s, L'arithmétique ordinaire, qUl sert à fa1re

des calculs. ' L'arithmétique extraordinaire, qui sert à

faire des affaires. L'arithmétique transcendante, qui sert à

faire des dupes. • Dans la première, 2 plus 2 font 4. Dans 1a seconde, 2 plus 2 font 6 . Dans la troisième, 2 plus 2 font au

moins 9. La première arithmétique est employée par

les savants. _ La seconde est appliquée dans le com-

\merce. . La troisième est utilisée par les fnpons. Dans les trois cas, la manière de s'en ser­

vir constitue une « opération ».

XXX « Aimez Dieu et faites ce que vous voulez. ,

(Saint-Augustin.) « Ton bras manquera de secours quand

mon cœur manquera de puissance. »

(Notre-Seigneur à la Bienheureuse Marguerite-Marie.)

Supplément gratuit à l'ÉCOLE PRIMAIRE, SION Juillet 1911

L E

·F ver et les . ha ps ~ Histoire, ~ouvelles. Mœurs, ;:l~:ces, Inventions, Découvertes, ~ V oyages, Education, Politesse,. Economie domestique, Hygiène, c1J\h Médecine, Cuisine, Recettes, Procédés? Tl'avaux féminins. ~ Variétés, etc.

RÉDACTION: M. J .-H. DING, Estavayer-le-Lnc

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