A LA DÉCOUVERTE DU CHEVAL

Chapelles latérales

L’anatomie du cheval

Cheval qui es-tu ?, La chevauchée des métiers - Haras de la Vendée

Enseignant

Le premier ancêtre du cheval fait son apparition il y a environ 60 millions d’années. Baptisé Eohippus, cet animal, de petite taille à son origine, a beaucoup évolué au fil du temps. Il se nourrit probablement de feuilles et de fruits et marche sur des pattes qui ont plusieurs doigts. Puis, sa morphologie évolue pour s’adapter au milieu dans lequel il vit. Notre équidé grandit, ses doigts disparaissent peu à peu pour ne marcher plus que sur un seul ongle. Sa dentition change également pour s’adapter à une nouvelle nourriture : l’herbe des prairies, qui est abrasive. Ses dents s’épaississent et poussent continuellement.

La morphologie du cheval

Le corps du cheval est parfaitement adapté à son mode de vie : une longue encolure pour brouter, des yeux sur les côtés de la tête pour développer sa vue, des jambes longues et musclées pour se déplacer au moyen de trois allures : le pas, le trot et le galop. Un cheval pèse en moyenne 500 kg et mesure environ 1,60 m au garrot. Son allure générale est fine et élégante. Un cheval lourd (ou cheval de trait) au contraire a une allure globale forte et musclée, puisque certains équidés peuvent peser jusqu’à une tonne et mesurer plus de 1,70 m au garrot. Enfin, un poney mesure moins de 1,48 m. Les plus petits mesurent seulement une soixantaine de centimètres au garrot.

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Dos

Garrot

Crinière

Chanfrein

Naseaux

Encolure

Poitrail

Epaule

JambesPostérieures

JambesAntérieures

Pieds = Sabots

Queue

Croupe

Morphologie du cheval

- 1,5 millions d’années- 60 millions d’années

Eohippus Mesohippus Mérychippus Pliohippus Equus caballus

Aujourd’hui, le cheval tel qu’on le connaît, Equus Caballus, vit principalement en semi-liberté ou plus souvent dans les haras, les élevages ou les centres équestres : cet animal a été domestiqué par l’homme il y a environ 6000 ans.

L’évolution du cheval

Un cheval se distingue également par sa robe, c’est-à-dire la couleur de ses poils et de ses crins. Il existe de très nombreuses robes : bai, alezan, gris pommelé…

Les robes et les signes distinctifs

La famille des chevaux noirs

Noir Poils noirs, certains ont des

reflets bleus

Noir pangaréPoils noir brun,

extrémités et crins et noirs

La famille des chevaux alezans

AlezanPlusieurs teintes de

marron existant

Alezan brûléPlusieurs teintes de

marron foncé

La famille des chevaux baisBai

Poils marrons, extrémités et

crins noirs

IsabellePoils café au

lait, extrémités et crins noirs

PalominoPoils dorés, crins presque

blancs

Gris sourisPoils gris,

extrémités et crins noirs

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La famille des autres couleursCrème

Poils et crins crème, peau

rose, yeux bleus

GrisPoils et crins blancs et

noirs mélangés

La famille des chevaux tachetés

Léopard Poils et crins blancs couverts de

tâches marrons

Bai tachetéPoils marrons, extrémités

et crins noirs couverts de taches blanches

Pie noir/Noir pieFond noir à taches

blanches ou l’inverse

Alezan/Bai pieFond bai ou alezan à taches blanches ou

l’inverse

Des marques blanches, plus ou moins étendues, permettent aussi d’effectuer le signalement du cheval. Lorsque ces marques sont situées sur les jambes du cheval, on les appelle les balzanes. Lorsqu’elles sont situées sur la tête du cheval, ce sont des marques en tête. Ces dernières sont désignées selon la forme qu’elles présentent : étoile, pelote, liste… Certains chevaux, notamment les races anciennes, peuvent présenter un trait noir le long de la colonne vertébrale : la raie de mulet (signe distinctif des races primitives).Enfin, les chevaux peuvent présenter des épis à divers endroits, tous différents en fonction des équidés : cela permet de les distinguer sur leurs papiers d’identification.

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L’alimentation du chevalA l’état naturel, le cheval passe beaucoup de temps à se nourrir : il broute de l’herbe environ 16 heures par jour ! Lorsqu’il est dans un box, sa nourriture est différente. Elle est composée de foin (herbe séchée) en grande quantité, de céréales (orge, avoine en fonction de son activité) ou de granulés (aliments complets composés de céréales, d’herbe et de minéraux).

L’entretien quotidien du chevalEn plus de l’entretien du box, le palefrenier (ou le cavalier) est aussi chargé du pansage du cheval, c’est-à-dire sa « toilette ». Le pansage consiste à nettoyer le poil, démêler les crins, masser le cheval. C’est également l’occasion de vérifier l’état général du cheval (allure générale, blessures éventuelles…). On panse généralement le cheval avant de le monter, mais également après.

Différents outils de pansage sont utilisés :

On peut également utiliser une éponge pour nettoyer les yeux du cheval, un pinceau pour graisser ses sabots ; ce soin permet de nourrir la corne du sabot.

Le foinLe foin est composé

d’herbes séchées. Il en existe de

différentes qualités.

Les granulésIl y a de

nombreuses variétés de

granulés, qui correspondent aux différents

types de chevaux.

L’avoineC’est une

céréale qui à peu de valeur energétique. Elle peut être

donnée entière ou aplatie.

L’orge aplati Donnée

aplatie pour une meilleure digestion, elle possède une haute valeur énergétique.

Quelques al iments. . .

L’étrilleUtilisée

généralement en premier, l’étrille sert à décoller la

poussière.

La brosse dureAussi appelé «bouchon»,

cet outil sert à faire tomber la

poussière.

La brosse douceCette brosse

est utilisée en dernier pour

lustrer le cheval.

Le peigneIl sert à démêler la crinière. Il ne

faut pas tirer trop fort au

risque de casser les crins.

Le cure-piedIl sert à nettoyer le dessous des

sabots.

Le pansage

Le quotidien d’un cheval

L’habitat du cheval

Le cheval vit dans une écurie. Il est soit dans un box (lieu totalement fermé, le cheval y évolue librement), soit dans une stalle (espace ouvert, le cheval y est attaché).

Le sol du box ou de la stalle est recouvert d’une litière qui isole du froid, assure le confort du cheval lorsqu’il se couche et absorbe les urines.

La pailleFaite avec la tige du blé, la paille est la litière est

la plus courante.

Les copeaux de bois

C’est une bonne litière, qui

convient aux chevaux qui ont des problèmes respiratoires.

La paille de linC’est une nouvelle

litière, qui se décompose plus facilement que

les autres.

Le papier hachéCette litière est peu onéreuse,

mais elle se désagrège

rapidement une fois humide.

Quelques types de l i t ières

La litière est généralement composée de paille, mais elle peut aussi être faite de copeaux de bois, de papier haché ou de paille de lin pour les chevaux allergiques ou fragiles. On dispose la paille en formant un bourrelet le long des murs : on appelle cela « pailler en bateau ». Chaque jour, la paille doit être nettoyée des crottins. Une fois par semaine, il faut curer le box, c’est-à-dire le vider entièrement, gratter le fumier collé au sol et éventuellement laver le sol à l’eau et le désinfecter.

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On peut parfois lui donner des pommes, des carottes ou du pain dur, en guise de friandises.Comme l’estomac du cheval est petit, l’apport de nourriture est généralement fractionné en trois repas : matin, midi et soir. La ration d’un cheval est déterminée en fonction de sa race, de sa taille, de son activité et de son âge.Un cheval d’environ 450 kg boit entre 30 à 40 litres d’eau par jour. L’eau est distribuée par un abreuvoir automatique ou disposée dans un seau. Il faut s’assurer qu’elle soit toujours propre et disponible.

Un cheval hébergé dans un box ou dans une stalle demande davantage d’entretien qu’un cheval placé au pré. Le palefrenier soigneur est la personne chargée de cet entretien quotidien. Son travail consiste à maintenir l’écurie toujours propre et à veiller au confort et au bien-être du cheval. La journée du palefrenier commence tôt le matin par la distribution des granulés et du foin, suivie ensuite du nettoyage des boxes, puis de l’application de soins vétérinaires pour les chevaux sous traitement.

Le palefrenier possède plusieurs outils dont il se sert à l’écurie :

La fourche, utilisée pour vider les boxes des crottins et porter la paille et le foin. Le paillage du box peut aussi se faire à la main.

Le balai employé pour nettoyer les couloirs de l’écurie.

La brouette utilisée pour déplacer le fumier

Une fois nourri, le cheval doit également sortir, soit en liberté dans un paddock, soit monté par un cavalier ou attelé par un meneur ou cocher. Pour s’occuper du cheval, le soigneur se sert du licol pour le sortir du box et se sert également de différents outils de pansage. Le soigneur est présent dans toutes les structures équestres telles que les haras, les centres équestres, les écuries de spectacle, les élevages, les écuries de course, les fermes équestres… Outre leur mission d’entretien, les soigneurs sont souvent cavaliers ou meneurs.

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Zoom sur.. . le métier de palefrenier-soigneur

Tout équidé appartenant à une race est enregistré dans un livre généalogique que l’on appelle un stud-book. Chaque naissance de poulain est donc enregistrée et contrôlée à l’aide de ce document. En France, ce sont les IFCE (Instituts Français du Cheval et de l’Équitation) qui s’occupent de l’enregistrement des naissances. Pour chaque naissance, issue d’un accouplement d’une jument et d’un étalon agréé par les associations de race, ces dernières délivrent un carnet (appelé également papiers). Ce document est composé d’une fiche d’identité présentant la date et le lieu de naissance du poulain, ainsi que l’identité de ses parents et grands-parents (figurant dans le stud-book de chaque race) et d’un document d’identification sur lequel apparaissent les caractéristiques physiques de l’équidé concerné. Cette identification est effectuée quand le poulain est âgé de 3 mois. Ce sont les agents des IFCE qui s’en chargent ou bien un vétérinaire agréé. Le signalement consiste à relever la couleur de la robe, les marques en tête et les épis, les balzanes et les cicatrices. Le cheval obtient alors un numéro SIRE (Système d’Identification et de Reconnaissance Équine).Ces papiers sont délivrés aux poulains dont le père est reconnu comme étalon dans une race. Toutefois des naissances se font d’étalons non agréés ; le poulain issu de ce croisement sera considéré comme un équidé d’origine non constatée. Le cheval en question ne pourra alors participer à aucune compétition équestre officielle. Depuis le 1er janvier 2008, tous les équidés doivent obligatoirement être munis d’un transpondeur électronique : il s’agit d’une puce qui permet d’identifier chaque animal.

Zoom sur.. . le signalement équin

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EtrilleBrosse plate, constituée de lames pointues en acier ou en caoutchouc. L’étrille est utilisée de manière circulaire pour décoller la poussière du poil du cheval.

GarrotPartie saillante située à l’intersection du dos, de l’encolure et de l’épaule. Quand on mesure un cheval, on le mesure du sol jusqu’à la pointe de son garrot.

LicolLien que l’on met autour de la tête des chevaux pour les mener.

MeneurPersonne qui guide et dresse les chevaux en attelage.

PaddockEspace extérieur clos souvent en herbe.

PalefrenierMot dérivé de palefroi qui est le cheval de parade au Moyen Age. Le palefrenier est la personne chargée de panser, nourrir et soigner les chevaux d’une écurie. Il change également les litières et nettoie les boxes. Aujourd’hui les palefreniers sont appelés les palefreniers soigneurs et sont souvent cavaliers.

PansageNettoyage journalier du cheval à l’aide de différentes brosses (étrille, bouchon, brosse douce, cure pied) qui permet de libérer les pores de la peau du cheval, de faire un examen complet du corps du cheval et d’activer la circulation du sang.

Robe La robe d’un cheval correspond à la couleur de ses poils et de ses crins.

StalleCompartiment cloisonné mais non fermé dans lequel le cheval vit attaché devant son abreuvoir et sa mangeoire. Les chevaux du haras étaient autrefois hébergés dans des stalles, maintenant ils sont hébergés en boxes.

Stud-bookTerme dérivé de l’anglais qui signifie «livre de haras», c’est le livre généalogique d’une race.

Transpondeur électronique Puce électronique introduite dans l’encolure des chevaux qui permettent leur identification.

Lexique

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