atout cheval 22

À la découvertedes chevauxde couleur… P.12

À la découvertedes chevauxde couleur… P.12

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ACTU

Pony games :la France en or ! P.7

ÉVÉNEMENT…

Les JO en images ! P.22

www.atoutcheval.fr

LE CLUB DU MOIS

Le poney clubd’Orléans P.14

ACTU

Les Pur-sang,stars de Deauville P.8

SANTÉ

Les maladiesrespiratoires P.16

DOSSIER

Devenir propriétaire P.18

Escapades dansla Drôme ! P.27

GRATUIT - SEPTEMBRE 2012 - N°22

PLANÈTE CHEVAL

03L’INTRO

LA PHOTO DU MOMENT

LA BD

L’ÉDITOUn zéro pointé. Pas une seule mé-daille pour l’équitation tricolore àLondres. Pourtant, devant les der-niers résultats des cavaliers de sautd’obstacles voire de concours com-plet, la France avait la cote. Beau-coup voyaient déjà les Bleus en hautde l’affiche. Seulement voilà, le sporten a décidé autrement. Pour devenirchampions olympiques, les cavaliersn’avaient pas le droit à l’erreur. Enconcours complet comme en sautd’obstacles, la délégation tricolore arapidement été condamnée à jouerles fins de tableau. Un manque dechance ? Peut-être un peu, notam-ment pour Simon Delestre dont larêne lâcha sur l’avant dernier obsta-cle lors de la Coupe des nations.Pour le reste, les barres sont tom-bées, beaucoup trop souvent. Si lesAllemands sont aussi les grands per-dants en saut d’obstacles, les Britan-niques ont su tenir la pression àdomicile emmenés par le discretmais très expérimenté Nick Skelton.

Atout Cheval vous propose ce mois-ci de revivre ce succès so british. Ensaut d’obstacles, mais aussi enconcours complet et en dressage.Car les sujets de Sa Majesté ontpresque tout raflé à Londres. Enguise de têtes d'affiche, Nick Skeltonbien sûr, mais aussi la jeune cava-lière de dressage Charlotte Dujardinet la doyenne Mary King en complet.Des noms que certains néophytesont appris à connaître lors des tren-tièmes Jeux olympiques de l’ère mo-derne.

Par Marie-Anaïs Thierry - Photo : Scoopdyga.

À première vue, difficile dereconnaître cette cavalièreemmitouflée dans son gilet decross. Elle était pourtantl’une des vedettes des Jeuxolympiques de Londres.Sous les yeux de la familleroyale britannique, dont ellefait partie, Zara Phillips a créél’événement à Greenwich Park.Pour ce qui était ses premiersJeux, la petite fille de la reined’Angleterre a terminé à unehonorable huitième placeavec High Kingdom. Mais lacavalière est surtout repartieavec une belle médailled’argent par équipes,aux côtés de Kristina Cook,Mary King, Nicola Wilsonet William Fox-Pitt.

Jeux concoursAtoutCheval.frIls ont gagné…� Cet été, quinze internautesont remporté des placespour aller voir au cinéma« Ma bonne étoile » grâce à leurréactivité sur le site Internetd’Atout Cheval.

� Venez participer à nosdifférents jeux concours surwww.atoutcheval.fr,rubrique Quizz.

Le ski joeringen démonstrationà Saint-Jean-de-Monts.

Les cavaliers de completsont attendus à Jardy.

Face à la mer…Face à la mer…

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48, rue Lehot - 92600 Asnières-sur-Seine.

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Rédacteur en chef : Daniel Koroloff.E-mail : [email protected]

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Rédaction :Sophie Lebeuf - Élodie Muller -Carla Pastor - Marie-Anaïs Thierry.

Crédits photos :Collection privée - DL - DR -FFE / F.Chehu - Galop pour la vie - P.Gardin -

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Karim ElghaziYoussef Samoud

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Impression : GRUPO GRAFICO (Barcelone).

Photos en couverture : Collection privée -P.Gardin - Scoopdyga.

Dépôt légal : deuxième trimestre 2010.

Documents non-contractuels.ATOUT CHEVAL ! est tiré à 70.000 exemplaires.

Ne pas jeter sur la voie publique. Date de parution : septembre 2012.Les photos publiées dans ATOUT CHEVAL ! sont reproduites

sous la seule responsabilité de leurs propriétaires ou de leurs auteurs.Reproduction même partielle interdite sans accord écrit de la Direction.

N°ISSN : 2112-1494.

“COURRIER DES LECTEURS” :Faites-nous part de toutes vos remarquesau sujet de votre journal ATOUT CHEVAL !

Et n’hésitez pas à contribuerau numéro 23 d’ATOUT CHEVAL ! en nous

envoyant vos témoignages pour notre rubrique :« UNE PHOTO, UNE HISTOIRE ».

Une seule adresse : [email protected]

Le mois de septembre s’annonce sportif au Haras deJardy (92). En parallèle de la Journée du Cheval, le siteaccueillera un CSI 2* le week-end du 22 septembre.Une semaine plus tard, les cavaliers de concours com-plet se donneront rendez-vous pour une étape du GrandNational.

Quelques-uns des cavaliers les plus renommés fouleront la pistedu Haras de Jardy à la rentrée. Des cavaliers de saut d’obstacles

prêts à tout pour en découdre et pour re-partir avec la victoire. Avec eux, des cen-taines de chevaux de haut niveau quis’élanceront sur des épreuves allantjusqu’à 1,45 m. Nul doute que le specta-cle sera au rendez-vous, surtout lors duGrand Prix programmé le dimanche 23septembre à l’occasion de la Journée duCheval.

Quelques jours plus tard, du 28 au 30septembre, Jardy recevra la quatrièmeétape du Grand National de concourscomplet, la discipline phare du haras desHauts-de-Seine. Pour l’occasion, le publicpourra retrouver des couples performantsen dressage, en saut d’obstacles maisaussi en cross. Les cavaliers devront êtreréguliers, agiles et rapides pour se défairedes difficultés de l’épreuve. L’an dernier,la victoire revenait à un couple présentaux Jeux olympiques de Londres cet été:Nicolas Touzaint avec Hildago de l’Ile.

LES ACTUS

Jardy 100% sport

Saint-Jean-de-Monts reçoit les samedi 21 et di-manche 22 septembre la onzième édition de Ca-val’Océane. La particularité de cet événement ? Il sedéroule directement sur la plage !

Le temps d’une marée basse, cavaliers et chevaux vont prendreplace sur la plage de Saint-Jean-de-Monts (85). Cette année,les sports équestres seront à l’honneur sur le bord de mer. Prèsde cinq cents cavaliers sont attendus en Vendée sur cette pisteéphémère pour un concours de saut d’obstacles réservés auxAmateurs et aux Professionnels. Mais ce n’est pas tout. Des dé-

C’EST DIT ! « Le cheval est dangereuxdevant, dangereux derrière et inconfortable au milieu »,Winston Churchill.

monstrations de dressage, de ski-joering(version plage), d’attelage, de horse-ballet de pony games sont également pro-grammées.

Si le sport occupera une place majeure, lesorganisateurs n’ont pas oublié les amou-reux de spectacles équestres. GuillaumeAssire Bécar et la compagnie des Fils duVent se produiront par deux fois lors decette nouvelle édition de Caval’Océane.L’occasion de découvrir à travers ce spec-tacle intitulé « À toutes allures » des numé-ros de poste hongroise et de voltigecosaque. Une belle idée de sortie en fa-mille. Et pourquoi pas en profiter pour allermettre les pieds dans l’eau !

Par Marie-Anaïs Thierry.

http://www.hippiquechic.comPour tout savoir sur les nouvelles ten-dances sur le marché du matérield’équitation, rendez-vous sur le blogHippique et Chic. Tapis, couvertures,protections, vêtements… les nouveau-tés y sont recensées et décortiquéesavec précision et avec passion.

Retrouvez-nous sur www.AtoutCheval.fr06

Les cavaliers de completsont attendus à Jardy.

© Scoopdyga

© OT St Jean de Monts

Le ski joeringen démonstrationà Saint-Jean-de-Monts.

07LES ACTUS

Pony games : Les Français en orDouble exploit pour l’équipe de France de ponygames cette année. En devenant champions dumonde en Angleterre et champions d’Europe en Ita-lie à tout juste une semaine d’intervalle, les Françaisont détrôné les Britanniques, grands favoris et ex-perts en « mounted games », l’appellation anglo-phone, depuis de nombreuses années.

Avec vingt-et-un pays participants aux championnats inter-nationaux, le pony games est une discipline à part entière.Le principe est simple : des équipes composées de cinq ca-valiers doivent enchaîner une série de vingt-quatre jeux à

l’international contre trente-deux en France. Quatre joueurssur cinq, soigneusement sélectionnés en fonction du jeu etde leurs capacités, s’élancent sur la piste. L’équipe la plusrapide remporte la partie. Si cela paraît facile au premierabord, il faut savoir que le « mounted games » est un sportde haut niveau qui nécessite beaucoup d’entraînement.« Pour espérer remporter un championnat, il faut des poneysou chevaux très bien dressés et très rapides. C’est pourquoil’entraînement correspond à celui d’un cheval de concourscomplet sauf que la gymnastique se fait sur les jeux et nonsur les obstacles », affirme l’entraineur de l’équipe de Francedepuis 2001, Isabelle Pierrard. Cette discipline est ouverteà tous, sans limite d’âge. Mais comme tous les sports dehaut niveau, le pony games nécessite une très bonne condi-tion physique et les athlètes ne dépassent généralement pasles trente ans.

Composée de Quentin Voeltzel sur Spy, Mathilde Hévin surHévéa, Luc Julien sur Qorlando, Louis-Stéphane Amellér surMélissa et Julien Brun Cosme sur Nuit d'Eté, l’équipe deFrance a donc remporté les championnats du monde etd’Europe en 2012. « Une expérience formidable » pour Isa-belle Pierrard, ravie d’avoir mené les Français au mêmeniveau voire à un meilleur niveau que l’équipe de Grande-Bretagne, imbattable jusqu’à présent. L’entraîneur va dés-ormais retourner sur les plus beaux concours à la recherchedes champions de demain. Comme chaque année, IsabellePierrard doit repérer les cinq couples qui formeront l’équipeparfaite pour emmener la France au plus haut niveau. Maisl’année 2013 s’annonce particulière puisque les champion-nats du monde se dérouleront en Nouvelle-Zélande. Unedestination onéreuse et lointaine obligeant les cavaliers tri-colores à louer des chevaux sur place par manque de moyenet de subventions.

Par Carla Pastor - Photo : collection privée.L’équipe de Francede pony games en forme.

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EN BREF…Equirando 2012.Le 27 juillet, le Haras du Pin a accueilli 1.200cavaliers et meneurs à l’occasion de la qua-rante-huitième édition de l’Equirando. Aprèsdes semaines de randonnée, les cavaliers ontdéfilé fièrement sous les couleurs de leurspays. Près de 10.000 spectateurs étaientvenus les admirer et profiter des trois joursde festivité organisés à cette occasion.

Pas de médaille en pentathlon.Amélie Cazé n’a pas réussi à se démarqueren pentathlon moderne. Pourtant annoncéecomme favorite, la Française est passée àcôté de ses Jeux olympiques. Elle réussiranéanmoins l’épreuve la plus redoutée : l’équi-tation. En selle sur Douce de Roulad, une ju-ment baie de neuf ans découverte à ladernière minute, Amélie termine deuxièmede l’épreuve et dix-huitième au classementgénéral.

Le cheval à l’honneur.La journée du cheval aura lieu le dimanche23 septembre 2012 à travers toute la France.Plus de 1.500 sites accueilleront petits etgrands lors d’une journée portes ouvertes.L’occasion de faire découvrir l’univers éques-tre à travers des animations, baptêmes, com-pétitions et spectacles en tout genre.

L’équipe de Francede pony games en forme.

L’un des yearlings vendus à Deauville.

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Les prix grimpent toujours à Deauville

LES ACTUS

Si l’an dernier, le « top price » des ventes de yearlings avait atteint 1,7 mil-lion d’euros lors des ventes Arqana de Deauville, la palme est revenue cetété à un fils de Sea the Stars vendu… 1,2 million d’euros !

LE CHIFFRE 1812 !Le dimanche 12 août a marqué le dé-part d'une vingtaine de fiers cosaqueset leurs montures vers Paris, pour cé-lébrer le deux-centième anniversairede la victoire russe de 1812. Levoyage, qui doit durer deux mois, anotamment pour but de renforcerl'amitié entre les peuples russe et eu-ropéens, et d’attirer l’attention sur ledanger d'extinction qui pèse sur la racedes chevaux du Don, pourtant recon-nue trésor national par la Russie en1910.

Par Carla Pastor et Marie-Anaïs Thierry.

Avant de briller sur les hippodromes dumonde entier, les Pur-sang se négocientà prix d’or à tout juste un an. À Deauville,sur la côte normande, les ventes Arqanaréunissent l’élite de demain. Sous le re-gard avisé d’investisseurs, les chevauxdéfilent et les enchères montent. Lors desventes en août 2011, le prix moyen desyearlings vendus était de 95.900 euros.Si l’on ne connaît pas encore le chiffrepour le cru 2012, certaines ventes ont at-teint des sommets.

Lors de la deuxième journée de ventes,un fils de Sea the Stars a affolé les comp-teurs. Plusieurs investisseurs se sont dis-putés ce jeune Pur-sang gris qui afinalement été adjugé 1,2 million d’eurospour le compte du Cheikh Joaan BinHamad Al Thani (Qatar).

Les pays du Golfe sont particulièrementfriands de chevaux de course mais ils nesont pas les seuls. « De nouveaux inves-

tisseurs provenant notamment d'Afriquedu Sud, de Russie, de Macao ou du Japonavaient fait le déplacement jusqu'à Deau-ville », confirmait Arqana dans un com-muniqué.

Deux yearlings ont dépassé la barre sym-bolique du million d’euros sur la piste deDeauville. C’est le cas d’une fille de Gali-leo, adjugée 1,1 million pour le comptede la Marquise de Mortalla. « Le pourcen-tage de vendus équivalent à l’an dernieret la progression du prix moyen sont desfacteurs de satisfaction dans un marchéexigeant, animé par des acheteurs pro-venant des quatre coins du globe », a in-diqué le président d’Arqana, Éric Hoyeau.Il semblerait que la vente des yearlingsne connaisse pas la crise…

L’ATHLÈTE DU MOIS Nicolas Andréani. Vice-champion d’Eu-rope en titre, le voltigeur Nicolas Andréani a décroché le titre de champion du mondecet été au Mans. Associé à Just a Kiss*HN et à sa longeuse Marina Joosten Dupon, leTricolore a terminé la compétition sur un score de 8,515, devançant l’Allemand Erik Oesesur Calvador 5 (8,415) et son compatriote Ivan Nousse sur Carlos 190 (8,199). À domi-cile, la France a conclu ces championnats du monde avec trois médailles puisque les vol-tigeurs français décrochent également le bronze par équipes avec dans leur rang :Clément Taillez, Anthony Presle, Claire Taillez, Nathalie Bitz, Christelle Haennel et AlixClaus. Prochaines grandes échéances pour l’équipe de France de voltige : le circuit Coupedu monde, les championnats d’Europe en 2013 et les championnats du monde en 2014.

DÉCOUVRIR UNE RACE

L’AppaloosaORIGINES : Cheval emblématique desIndiens d’Amérique, l’Appaloosa doit sarobe tachetée à des chevaux espagnolsdébarqués en Amérique du Sud avecles conquistadors. Les Espagnols sontensuite remontés vers le Sud-ouest amé-ricain permettant à la race de se dévelop-per et de se répandre sur le continent.

C’est alors que les Indiens se sont empa-rés de la race, idéale pour la guerre et lachasse. Mais ce sont les Indiens Nez-per-cés qui ont développé l’Appaloosa avecdes critères de sélection précis. L’Appa-loosa doit son nom à la « Palouse river»près de laquelle il vivait.CARACTERISTIQUES : L’Appaloosatoise entre 1,45 m et 1,60 m, il possèdeune croupe puissante et un corps ra-massé. La particularité de sa race réside

dans sa robe tachetée. Aujourd’hui, on entrouve de toutes sortes : blanc tacheté decouleur sombre (léopard), alezan tachetéde blanc (snowflake) ou encore brun plusou moins tacheté de blanc (blanket). Sonencolure est longue, sa tête plutôt petiteet ses oreilles bien droites.APTITUDES : Agile, rapide et robuste, l’Ap-paloosa est très apprécié pour les randonnéesmais son bon caractère et sa sensibilité fontégalement de lui un très bon cheval de selle.

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© Daniel Kaiser FEI

© Scoopdyga

L’un des yearlings vendus à Deauville.

10 CONSOMMATION

ON A TESTÉ

Par Élodie Muller et Carla Pastor - Photos : DR.

Ce mois-ci, nous avons testé pourvous un nouveau produit, Equani-mity ® des laboratoires Biosem.Véritable innovation dans la gammede produits déstressants pourchevaux, Equanimity ® reproduit lescaractéristiques des signaux chi-miques maternels pour redonnerconfiance au cheval.

De nombreux cavaliers, amateurs ou pro-fessionnels, propriétaires ou cavaliers enclub, ont un jour fait face à un cheval autempérament anxieux. Des dizaines deproduits existent sous différentes formes(poudre, seringues…), aux composantsmultiples, pour tenter de relâcher les che-vaux dans plusieurs situations. En effet,

les transports, les changements d’envi-ronnement, les efforts intensifs au travail,sont autant de prétextes pour un chevalde stresser. Mon cheval faisant partie decette catégorie de chevaux anxieux, j’aidonc trouvé l’idée de tester ce nouveauproduit intéressante. Et quelle parfaite oc-casion qu’un déplacement en concourspour cela. Après avoir testé un certainnombre de produits qui ont pour effet dedéstresser un cheval, j’étais plutôt scep-tique en découvrant Equanimity ®. Ceproduit se présente étonnamment sousforme de petits sachets individuels quicorrespondent chacun à une dose à ad-ministrer au cheval, ce qui le rend très fa-cile d’utilisation. C’est en effet un pointpositif non négligeable puisque souvent,en tout cas pour ma part, mon chevaln’était pas vraiment ravi de se voir enfon-cer une seringue de produit dans labouche et n’aimait encore moins lorsqueje lui ajoutais une poudre nauséabondedans sa ration. Résultat, 50% à peine desproduits étaient ingérés, ce qui finale-ment revenait assez cher. Equanimity ®

utilise donc un procédé de plus en plusreconnu pour permettre au cheval de re-gagner de la confiance et de se sentir ensécurité : il s’agit de reproduire les carac-téristiques des signaux chimiques que lecheval recevait de sa mère étant poulain.Ces signaux créent une sorte de réconfortpour le cheval qui se sentira alors apaisé.

J’ai donc décidé d’essayer ce produit ensituation. Très simple d’utilisation, il suffitdans un premier temps de malaxer l’undes sticks déjà dosés pendant quarantesecondes environ avant de répartir lecontenu sur les naseaux du cheval. Celaprend cinq minutes et on ne s’en met paspartout. En revanche, il ne faut pas ou-

Equanimity ®de Biosem

L’ENCYCLOPEDIE PRATIQUE DU CHEVAL ET DU CAVALIER. Réalisé par des cavaliers, vétérinaires, éthologues et moniteurs d’équitation, lemonde du cheval est parcouru sous toutes ses formes dans cet ouvrage : de l’anatomie aux comportements en passant par les soins et les mala-dies. Une façon simple d’apprendre et de s’informer avec plus de quatre cents illustrations. Prix : 25.90 euros.

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FILET VENICE HORZE. Avec son cuir de qualité, le filet Venice de chez Horze est sobre et élégant. Doté d’une muserolle pull-back avecune doublure souple, d’une bouclerie argentée et de rênes en cuir avec arrêtoirs, ce filet ira à toutes sortes de chevaux. Des coutures blanchessur la têtière, le frontal et la muserolle ajoutent une touche prestigieuse. Prix : 57 euros. www.horze.fr

5

BLOUSON HORSE PILOT. Horse Pilot lance une gamme de produits haut de gamme constitués de fibres céramiques. Ces dernièresabsorbent et restituent des rayonnements infrarouges. Au contact de l’organisme, elles sont censées procurer une chaleur douce permettant unemeilleure récupération. C’est le cas de la veste Horse Pilot, dessinée et pensée pour le cavalier. Prix : 250 euros. www.horsepilot.fr

3

CASQUE SAFETY FOUGANZA. Ce casque ergonomique allie design et sécurité. Il possède quatorze canaux d’aération, une moussede confort de cinq millimètres amovible et lavable en machine. Conforme à la norme européenne 1384 - 1996 / 2006, il est disponible chezDécathlon de la taille S à XL et est garanti deux ans. Prix : 19.95 euros. www.decathlon.fr

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WYSIWATCH , LA MONTRE SUR MESURE. Wysiwatch vous offre la possibilité de personnaliser les sept éléments qui composent unemontre en choisissant les motifs, les couleurs et le design. En un clic sur le site Internet, vous pourrez personnaliser l’un des douze modèles demontres permanents ou télécharger vos propres photos. Prix : à partir de 39 euros. www.wysiwatch.com

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blier de prévoir d’étaler le produit trenteminutes avant la situation stressante(transport, compétition…). Mon chevaln’a pas présenté de réaction particulièreau moment de lui appliquer la dosette. Ilest vrai qu’il est apparu plus calme et dé-tendu qu’il peut l’être parfois, alors quedes chevaux de courses ne passaient pastrès loin de la carrière de détente ! Jepense qu’Equanimity ® est un produit àtester sur du plus long terme pour en ap-précier les effets et je pense retenter l’ex-périence très bientôt.

Equanimity ®

Prix : 35 euros la boîte de dix sticks.

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Vision Morinda,l’une des protégéesd’Hérica Ravel.

Pendant longtemps, le cheval decouleur ou plus précisément le che-val pie a eu du mal à se faire uneplace dans la compétition de hautniveau. Mais aujourd’hui, bien loinde cette image de western et derandonnée, certains éleveurs se lan-cent dans la production de chevauxde sport de couleur. Un marché deniche où le cheval pie a tout le po-tentiel et l’élégance pour détrônerses confrères à la robe unie.

Depuis quelques années, les chevaux decouleur font leur réapparition à haut ni-veau. Meilleur exemple, Limbo l’étalon piede dix-huit ans le plus confirmé en sautd’obstacles qui a donné naissance à despointures tels que Visage Van de Olmen-hoeve, Nepo Van Limbo ou encore Cata-pulte, qui ne cesse de se faire remarquersous la selle de Michel Robert. Alors, est-ce si difficile d’obtenir un cheval pie ? Petittour d’horizon de la génétique avec Hé-rica Ravel propriétaire de l’élevage Mo-rinda, spécialisé dans les chevaux desport de couleur.

* Gène : une partie d’ADN située sur un chromosome. Il peut présenter plusieurs va-riantes que l’on appelle allèles. Ainsi, pour le gène Tobiano par exemple, il y a deuxallèles : To et to.* Homozygote : lorsque que le gêne possède deux allèles identiques, par exemplepour le gène Tobiano : TO et TO le gène sera forcément transmis.* Hétérozygote : lorsque le gêne possède deux allèles différente exemple TO & to,dans ce cas, seule une des deux allèles s’exprime.

ATOUT CHEVAL : Pourquoi un élevagede chevaux de couleur ?HéRICA RAVEL : Je voulais me lancerdans l’élevage depuis longtemps mais jesavais très bien qu’il y avait une surpopu-lation de chevaux alezans, bais ou gris etque nous ne pourrions pas rivaliser avecles gros éleveurs. Il était hors de ques-tions de me lancer dans l’élevage clas-sique. Je me suis donc tournée vers leschevaux de couleur. Quand un cheval pieentre en piste, les sponsors adorent caron le voit, on le remarque, enfin faut-ilencore qu’il soit bon. C’est pourquoi je neveux jamais sacrifier la qualité à la cou-leur. Je veux d’abord faire un très boncheval avec d’excellentes souches bassesclassiques. La souche basse correspondà la lignée maternelle. Nous faisons par-ticulièrement attention à ce que la mèrepossède les meilleures origines SelleFrançais.

A.C. : Quel est l’avenir pour le cheval decouleur ? H.R. : Très bon ! De plus en plusde personnes me demandent un chevalde couleur et me disent, « je rêve d’avoir

A.C. : Comment se transmet le gène To-biano ? H.R. : Avec un parent à la robeunie et un parent à la robe pie, vous avez50% de chance que le parent pie trans-mette son gène, donc 50% de probabilitéque le poulain naisse Tobiano.

Avec deux parents pies, vous avez 50%de chance que chacun des deux trans-mette le gène, donc il y a trois chancessur quatre (75%) que le poulain soit pie.

En effet,(1) le père peut transmettre son gène,(2) la mère peut transmettre son gène,(3) les deux peuvent transmettre le gène(ce qui donnera naissance à un poulainhomozygote),(4) ou alors, dans 25% des cas, la qua-trième possibilité s’applique : aucun desdeux ne transmet le gène et le poulainest uni.

q Et si les deux parents passent le gène,le poulain sera évidemment pie à 100%et également homozygote*.

q Si les deux parents sont unis, il n’y au-cune chance d’obtenir un poulain pie saufcas exceptionnel, si l’un des deux parentsétait un minimal Tobiano. Dans ce cas, ex-trêmement rare, environ un sur mille, lecheval est porteur du gène mais il ne s’ex-prime pas. Ce sont souvent des chevauxavec de très grandes balzanes, et évidem-ment issus eux-mêmes d’un parent pie.

un cheval pie ». Seulement voilà, les che-vaux pies de qualité commencent seule-ment à arriver, c’est donc un marché avecbeaucoup de potentiel.

A.C. : Faut-il compter plus cher pour uncheval pie ? H.R. : Ce qui est rare est cher.Mais c’est compliqué de donner un prixcar cela dépend de beaucoup de choses:de l’âge, des résultats, des origines ducheval. Il faut savoir que tous mes pou-lains sont énormément manipulés, ilssont pré-débourrés à deux ans puis remisau pré jusqu’à leur trois ans. Nous vou-lons des chevaux bien éduqués et celaprend du temps et de l’argent. Disonsque les prix sont régis par la loi de l’offreet de la demande.

A.C. : Comment est obtenue la robe pie ?H.R. : Il existe plusieurs gènes pies quidiffèrent selon l’emplacement des tâches.Le plus fréquent d’entre eux, le gène To-biano* (comme Catapulte) a 50% dechance d’être transmis au poulain saufchez les homozygotes* bien sûr. Quandon se lance dans la reproduction de che-vaux de couleur, il faut s’attendre à êtresurpris. Par exemple, j’ai une poulicheVision Morinda qui est pie baie mouche-tée : c’est la seule pouliche au monde decette robe. Elle est une pure Selle Fran-çais du côté de la mère et pure KWPN ducôté de son père Ringo. Vision est unepure merveille, un bonheur qui donnetout son sens à notre passion.

Par Carla Pastor.

ZOOM SUR…

Les chevaux de couleur :il va y avoir du sport !

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TOUT EN COULEURS

© collection privée



Ci-contre :les poulains del’élevage Morinda.

À droite :Stephan Lafougeet Visage Vande Olmenhoeve.

Ci-contre :les poulains del’élevage Morinda.

À droite :Stephan Lafougeet Visage Vande Olmenhoeve.

Vision Morinda,l’une des protégéesd’Hérica Ravel.

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Vishnu Morinda.

L’étalon de l’élevageDemon De Van, Color Notch Up.

Vishnu Morinda.

TÉMOIGNAGE…Sandrine Coquelle, propriétairede Vishnu Morinda.« En 2010, j’ai acheté Vishnu à toutjuste six mois. Je voulais approfondirune nouvelle approche du cheval ap-prise au Haras de la Cense et surtout of-frir un cheval avec de bonnes originesde CSO et de dressage à mon fils cadetqui sort en concours complet. Je devaisdonc trouver un jeune cheval pour êtresûre qu’il reçoive l’éducation que je dé-sire mais aussi un cheval avec de solidesorigines de CSO. Des critères de re-cherche tellement vagues que j’ai dû li-miter le périmètre par un élément : lacouleur et plus précisément les pies quej’adore. Mes recherches m’ont doncconduite à l’élevage de Morinda. J’aichoisi Vishnu pour son tempérament demeneur, il semblait curieux et auto-nome. Je pense qu’un pie dans uneécurie de sport ne laisse personne indif-férent. On déteste ou on adore ! »

Par Carla Pastor.

ZOOM SUR…

TOUT EN COULEURS

L’élevage Demon De Van, des chevauxde course hauts en couleurs


Situé à Lamorlay tout près de Chan-tilly, l’élevage de Demon De Van aété créé il y a trois ans par HervéGruny et sa femme. Certains deleurs produits se font remarquer surles… champs de course !

« Il est très compliqué pour l’instant d’ob-tenir des chevaux de course et de couleur

de qualité car il n'en existe pas en France,je suis d’ailleurs l’unique éleveur sur cesegment. Les Américains sont les seuls àavoir conservé le gène pie, alors qu’enFrance, il a complètement été éliminé.En fait, certains Pur-sang étaient pies« maximum », c’est-à-dire porteurs dugêne pie mais avec une robe complète-ment blanche. Les éleveurs les pensaient

alors gris et tout allait bien, puis au mo-ment de la reproduction les taches ap-paraissaient. Ces modèles ont été com-plètement évincés des courses puisquepersonne ne voulait les acheter. Au-jourd’hui les choses ont évolué et jepense qu’il y a un vrai marché à prendre.Nous avons été très bien accueillis par lasociété France Galop qui ne voit aucun in-convénient à avoir des chevaux pies surles terrains de course même si cela attirebeaucoup de questions : Est-ce vraimentdes Pur-sang ? Comment est-ce possible?Les tâches sont forcément apparuesgrâce à un croisement ? Et bien non,aucun croisement, ce sont de vrais Pur-sang. Malheureusement, mes premierspoulains ne font pas de très bons résul-tats, c’est encore trop tôt. Il me faudraquelques années pour obtenir les meil-leurs produits possibles. Mais une chose

est sûre, tout le monde se presse devantles ronds de présentation quand un demes poulains pies apparaît. Je pense qu’ilme suffira d’une victoire pour commencerà changer la perception des gens. »

© Scoopdyga

© collec tion privée

L’étalon de l’élevageDemon De Van, Color Notch Up.

Ci-contre :les familles se mettentau vert grâce à l’attelage.

À gauche :vue du pôle poney.

En bas :tout est pensé pourle jeune cavalier à Orléans.

1414 LE CLUB DU MOIS Retrouvez les meilleurs clubs sur www.AtoutCheval.fr

CENTREPar Carla Pastor - Photos : collections privées.

éducation et pédagogie, tels sontles maîtres-mots de Pascal De-boudt, enseignant et propriétaire duponey club d’Orléans. Située en li-sière de forêt, la structure fête sesvingt-et-un ans d’existence en sep-tembre. Vingt-et-un ans unique-ment dédiés aux enfants et auxvaleurs éducatives.

« Tout a commencé avec un papier et uncrayon », se souvient Pascal Deboudt. Àl’époque, le jeune enseignant a entre sesmains un terrain et un club déjà existantsur lequel tout lui est permis. Alors unmatin, il se met à dessiner les installationsde ses rêves où tout sera destiné à l’en-fant. Un endroit qui allie ergonomie et sé-curité autour d’une relation pédagogiqueentre le poney, l’enfant et l’enseignant.Pascal a créé des écuries d’un nouveaugenre, où le cheval est au centre detout : « Les chevaux ne sont jamais seuls,ils se voient constamment et possèdentbeaucoup d’espace. C’était importantpour nous de faire en sorte que tout lemonde se sente bien. Les enfants commeles chevaux », insiste-t-il.

Le projet prend forme avec une trentainede boxes au total et de grandes stabula-

tions pour les poneys. L’enseignant pos-sède ainsi une vision d’ensemble sur sescavaliers et leurs chevaux pour plus desécurité et un meilleur apprentissage.Avec le temps, le poney club d’Orléanss’est agrandi. Il possède aujourd’hui deuxcarrières et deux manèges. À noterqu’aucun propriétaire n’est accepté carl’espace est uniquement dédié aux en-fants et au club qui compte désormaiscinq cents adhérents à l’année et entrehuit à dix enseignants. Un succès qui luia valu le trophée FFE Generali des clubs.Un prix qui récompense et valorise laprise d’initiatives en termes de pédago-gie, d’infrastructure et de développementdurable.

Sport et loisir

Le poney club d’Orléans participe à denombreuses compétitions en saut d’obs-tacles, dressage et horse-ball, mais il or-ganise également des rencontresinternes. Un de ses points forts est l’atte-lage, avec une belle jument boulonnaisequi permet d’aller en extérieur et de dé-couvrir un autre aspect du cheval. Enbref, tout le monde trouve chaussure àson pied. Les tout petits ont même lapossibilité de pratiquer l’Equifun de temps

à autre. Et même si la jeunesse est àl’honneur, certains parents se sont laisséstenter par l’équitation. Fort de son impli-cation pédagogique, le poney club d’Or-léans accueille de nombreux stages toutau long de l’année avec notamment despersonnes en situation de handicap men-tal, physique et des groupes en réinser-tion. Des événements sont fréquemmentorganisés comme la fête de Noël parexemple. Une journée chargée d’émo-

tions avec trois à quatre cents enfantscostumés qui exécutent des carrouselssous les yeux ébahis de leurs parents.

Les objectifs 2013

« Continuer de faire ce que nous faisonset surtout continuer à bien le faire ! », telest le premier souhait de Pascal Deboudt.Mais dans la continuité de son savoir-faireavec les enfants, il souhaiterait lancer uneformation professionnelle d’animateursponeys à compter du mois de janvier. Leclub désire également développer le sautd’obstacles en créant une équipe deconcours et pourquoi ne pas lancer aussiune équipe en Equifun. Autant direqu’avec ses vingt-et-une années d’expé-rience, Pascal Duboudt a prouvé que leponey club d’Orléans était sans aucundoute le poney club par excellence.

De vraies valeurs éducativesau poney club d’Orléans

TÉMOIGNAGES

Marie Deboudt, treize ans,cavalière auponey club d’Orléans.« J’ai commencé à poney à cinq ans. Jefais principalement du saut d’obstacleset du horse-ball, ma discipline préféréepour la vitesse et pour être avec mesamis. Ce que j’aime dans ce club ,c’estqu’on s’y sent bien, tout est grand etpropre. Les installations sont vraimentpratiques. Nous avons une place pourchaque chose, une salle de soins, la sel-lerie et un endroit pour nettoyer lesmors par exemple. Puis on s’entend tousbien, c’est une grande famille ! »

LA FICHE D’IDENTITÉNom : le poney club d’Orléans- LaSource.Gérant : Pascal Deboudt.Nombre d’adhérents :500 adhérents.Cavalerie : 55 chevaux et poneys detoutes les tailles.Installations : deux manèges dontun de 2.500 m², deux carrières dontune olympique, une salle d’accueil…Superficie : 3 hectares.Enseignants : 8 à 10 enseignants.Cours : tous les niveaux.Contact :www.poney-club-orleans.fr

Ci-contre :les familles se mettentau vert grâce à l’attelage.

À gauche :vue du pôle poney.

En bas :tout est pensé pourle jeune cavalier à Orléans.

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Faux !Même si savue dans le noirn’est pas aussi bonneque celle d’unechouette parexemple, le chevalarrive tout de mêmeà très bien se repérerdans la pénombre.Sa vision est mêmemeilleure que celledes cavaliers !Les chevaux sedéplacent aisément,gagnant même laconfiance de leurspilotes parfoisinquiets dans le noir.Alors, n’ayez paspeur et ayezconfiance en votremonture !

Le pommeau. Il y a le pommeaude douche dans la salle de bains, lepommeau du levier de vitesse envoiture, mais ce n’est pas tout ! Lepommeau désigne également unepartie de la selle du cheval. Sur ledevant de la selle, au niveau dugarrot, il forme un arrondi sur le-quel bon nombre de cavaliers enherbe ont coutume de se tenir. Lepommeau a un rôle primordialpuisqu’il ne doit pas gêner le garrotdu cheval, une zone très sensible.Et pour finir, les amateurs de gas-tronomie connaissent sans doutele pommeau, un alcool à base depommes à consommer avec mo-dération bien sûr !

Vrai ! Beaucoup ont l’image d’un cheval rustique réservé àl’attelage et à la randonnée, mais le Fjord a plus d’une flèche àson arc. Dans l’histoire, il a su prouver qu’il était le compagnonidéal. La preuve ? Les Fjords étaient utilisés par les Vikings, lesfameux guerriers norvégiens. Car ces petits chevaux sont dociles maissurtout robustes et résistants au froid. Descendants du cheval de Prze-walski, ils sont reconnaissables à leur robe isabelle si particulière, leur cri-

nière noire et leur raie de mulet sur le dos. Si le temps des Vikingsest révolu, celui des Fjords n’est pas prêt de l’être.

La gestationd’une jument dure onze mois ?Vrai ! La gestation dure chez le cheval deux mois de plus que chezl’humain. Au lieu des neuf mois habituels pour une femme enceinte,une jument portera son poulain onze mois, avec naturellementquelques variations possibles. Pendant cette période, la mère aurabeaucoup d’appétit. Il faut savoir également que les jumeaux sont

très rares chez le cheval et que pour certaines juments gestantesqui portent leur premier poulain, la grossesse peut être assez dis-

crète. Quoi qu’il arrive, il est préférable que la mère soit suivierégulièrement par un vétérinaire pour qu’elle et son poulain

soient en bonne santé avant, pendant et après la nais-sance.


Le Fjord était le cheval vedettedes Vikings ?

Le cheval ne voit pas dans le noir ?

À SAVOIRRetrouvez-nous sur www.AtoutCheval.fr, le site cheval de référence.© Fotolia.com

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LE P’TIT

DICO

Avec le Dr Sophie Paul,vétérinaire équin généralisteà la clinique d’Angers (49).

Avec le Dr Sophie Paul,vétérinaire équin généralisteà la clinique d’Angers (49).

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Comme les humains, les chevauxsont des êtres parfois fragiles. Sen-sibles, ils peuvent contracter desmaladies respiratoires, infectieusesou non infectieuses. Lorsque l’appa-reil respiratoire du cheval est tou-ché, c’est tout l’organisme qui estdiminué.

Les pathologies respiratoires sont di-visées en deux groupes. Les pathologiesinfectieuses d’abord qui comprennent no-tamment les viroses comme la grippe, larhinopneumonie et les affections bacté-riennes comme la gourme. À l’inverse, onparle de pathologies non infectieuseslorsqu’il s’agit de pousse (obstructionchronique des voies respiratoires pro-fondes) par exemple.

Les symptômes sont, pour la grippeet la rhinopneumonie, une hyperthermiemarquée (au dessus de 40°C), des che-vaux abattus puis l’apparition de toux etd’un jetage clair. Quels sont les risques ?Ces maladies infectieuses peuvent entraî-ner des complications sur un cheval fra-gilisé : endocardite (inflammation del’endocarde), pneumonie profonde...Chez les chevaux de course, elles peu-vent entraîner à terme des contre-perfor-mances.

Pour les maladies infectieuses, lessoins se font au cas par cas. En fonctiondes symptômes, les vétérinaires vontadapter les traitements. S’il n’y a pas decomplications, il faut tout de même traiterl’hyperthermie avec des antipyrétiques(calmagine, Vetalgin). Le repos est partieintégrante du traitement lorsqu’il n’y pasde complications. En effet, les chevauxdoivent rester au repos une semaine parjour d’hyperthermie. En revanche, si le je-tage devient purulent et que des compli-


SANTÉ

Les maladies respiratoires

SANTÉ CHEVAL

cations pulmonaires ou cardiaques appa-raissent, des soins plus conséquents se-ront apportés avec par exemple, untraitement antibiotique.

Concernant la gourme, classique-ment, l’hyperthermie est l’un des pre-miers symptômes. Les autres signes sontl’apparition de ganglions mandibulairesou rétropharyngés qui vont se transfor-

mer en abcès. La gourme, difficile à géreren cas de grands effectifs, peut provo-quer certaines complications notammentau niveau des poches gutturales. Pourtraiter la gourme, il faut laisser murir lesabcès dans un premier temps, tout encontrôlant l’état général et la fièvre. Si leschevaux sont particulièrement abattus, ilfaudra peut-être envisager un traitementantibiotique (pénicilline).

La pousse (maladie non infectieuse),évolue progressivement. Elle est caracté-risée par la présence d’une petite touxsèche et quinteuse, avec une modifica-tion de la courbe respiratoire au fur et àmesure. On dit alors que le cheval « batdes flancs » car il va pousser avec sesmuscles abdominaux lorsqu’il respire. Siles mesures préventives adéquates nesont pas mises en place rapidement, lecheval pourra devenir insuffisant respira-toire. Pour traiter la pousse, il convient desupprimer l’élément allergène, le foin parexemple, et de faire très attention auxconditions environnementales. Lorsque lecheval est en crise, il faut généralementpasser par l’administration par voie géné-rale ou par nébulisation de corticoïdes etde bronchodilatateurs.

Rappelons que les maladies infec-tieuses sont contagieuses. Il est donc né-cessaire de traiter rapidement le chevalatteint, surtout lorsqu’il est présent dansun large effectif. L’un des premiers gestessera de le mettre à l’écart pour évitertoute transmission.

Lorsque le vétérinaire intervient, ilprocède à un examen clinique : palpation,pression, auscultation de l’appareil respi-ratoire. Cela lui permettra de savoir quellezone de l’appareil respiratoire est tou-chée. S’il souhaite aller plus loin, il pourraréaliser une endoscopie, des prélève-ments des liquides respiratoires (lavagetrachéal ou broncho-alvéolaire).

À SAVOIR

q Les maladies respiratoires sont plusfréquentes en hiver car le froid et l’hu-midité sont des facteurs aggravants.C’est aussi à cette période que leschevaux sont particulièrement nourrisau foin, aliment qui provoque chezcertains chevaux des allergies à répé-tition.q Il est clair que tous ces virus peu-vent induire de la contre-perfor-mance. Les épisodes aigus laissentdes séquelles aux chevaux avec uneinflammation récurrente des voiesrespiratoires. Même s’ils n’exprimentpas beaucoup de symptômes, leschevaux sont nettement moins per-formants : ils soufflent, ils ne finissentpas leurs courses et ont du mal à ré-cupérer.q L’environnement jouant un rôle es-sentiel, les cavaliers doivent veiller àce que leurs chevaux évoluent et vi-vent dans des conditions les plussaines possibles. La poussière et l’am-moniac des litières sont en effet desfacteurs aggravants et peuvent dé-clencher des crises. Lorsque les boxessont curés et paillés, il est d’ailleurspréférable que les chevaux soient de-hors pour éviter qu’ils respirent tropde poussière.

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Il est parfois nécessairede mouiller le foin.

Il est parfois nécessairede mouiller le foin.

Devenir propriétaire :passer le cap

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Qui n’a jamais rêvé de monter sonpropre cheval ? De le faire progres-ser ? De le chouchouter au quoti-dien ? Pour certains cavaliers, cerêve devient réalité. Mais avantde devenir propriétaire, de nom-breuses questions se posent. Est-cele moment opportun ? Est-ce le boncheval ? Atout Cheval vous apportedes éléments de réponse.

Avouons-le, pour la majorité des cava-liers, devenir propriétaire est un aboutis-sement. Certains passent le cap aprèsplusieurs années de pratique en club hip-pique. D’autres visent uniquement lacompétition ou l’équitation de loisir.Quelles que soient les raisons de l’achat,plusieurs précautions s’imposent.

À l’heure d’Internet et des réseaux so-ciaux, le cavalier est sans cesse tenté pardes annonces plus ou moins alléchantes.Mais que faire face à tant d’offres ? Avant

d’aller plus loin, l’acheteur doit savoir oùil met les pieds. Il doit aussi se poser plu-sieurs questions : quel est mon niveau ?Quels sont mes objectifs ? Quels sont mesmoyens financiers ? C’est en cernant aumieux ses envies et ses besoins que lefutur acheteur se donne les meilleureschances de trouver la monture qui lui cor-respond. Même s’il n’est pas questionpour le cavalier de se rabaisser, il doit êtrele plus objectif possible car les différencesde niveau peuvent entraîner certainesmésaventures. Pour s’éviter les mau-vaises surprises, le cavalier doit aussi sa-voir dans quel environnement vivra soncheval : à la maison (avec les installationsadéquates), dans un centre équestre,dans une écurie de propriétaires, etc. Ildoit également être conscient de lagamme de chevaux qu’il peut viser avecson budget : un cheval de randonnée senégocie naturellement moins cher qu’uncheval destiné au saut d’obstacles. Au-delà de la spécialité de la monture, d’au-tres éléments entrent en compte dans leprix comme l’âge et les origines.

Pour être sûr de faire le bon choix, il estpréférable que le futur acheteur soit ac-compagné dans sa démarche, si possiblepar des professionnels du milieu qui sau-ront l’épauler, le questionner et l’aider àtrouver la monture la plus appropriée.Même si les ventes entre particuliers peu-vent être une solution, un avis extérieurest toujours bon à prendre, notammentlors de l’essai du cheval. En plus d’appor-ter leur savoir-faire, les professionnels,marchands, éleveurs ou propriétaires decentres équestres, réalisent générale-ment les transactions dans le respect desrègles. Le contrat de vente est par exem-ple un document essentiel à ne pas né-gliger. Il comporte entre autres le nom, lesexe, le numéro SIRE et la date de nais-sance du cheval, le nom et la domicilia-tion du vendeur et de l’acheteur, l’usagedu cheval, son prix et des informationssur sa livraison. Il ne faut pas non plusoublier les documents d’identification ducheval. Avant de conclure la transaction,beaucoup choisissent d’effectuer une vi-site vétérinaire. Le but ? Vérifier que lecheval ne souffre pas de vices rédhibi-toires (boiteries, anémie infectieuses,etc.) et qu’il est sain.

Par Sophie Lebeuf et Marie-Anaïs Thierry.

RÉFLEXION

ACHETER UN CHEVAL


Devenir propriétaire :passer le cap

Quelques liens utiles.

Ce qui dit la loi :http://www.institut-droit-equin.fr/http://www.achatcheval.com/

La Chambre Syndicale du Commercedes Chevaux de France :http://www.csccf.fr/

Les petites annonces sur le site de laFFE : http://annonces.ffe.com/

Les petites annonces d’AtoutCheval.fr :http://www.atoutcheval.fr/Pe-tites_annonces

Ci-dessus :d’autres veulent créer une relation naturelle avecleur monture.

À gauche :certains cavaliers deviennent propriétairespour viser la compétition.

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© FFE / F.Chehu

19RÉFLEXION

À SAVOIRL’achat du cheval est une chose, l’en-tretien en est une autre. Avant de selancer dans l’aventure, le nouveaupropriétaire doit donc penser àtoutes les dépenses auxquelles ildevra faire face :

La pension. Si votre cheval est en clubou dans une écurie de propriétaires, vousdevrez débourser chaque mois une cer-taine somme. Cette dernière varie en fonc-tion de l’hébergement du cheval en box ouau pré et du travail effectué en votre ab-sence, par exemple. De plus, certainesprestations, comme une litière en copeauxou une double ration de foin par jour,s’ajoutent au prix de la pension de base.Compte tenu de tous ces paramètres, lecoût des pensions est très variable, de 150

à 850 euros par mois en moyenne, enfonction du travail demandé, du choix devie (box ou pré) et de l’ensemble des pres-tations. Sachez également qu’il est possiblede mettre en place des systèmes de demi-pension. Ainsi, vous pouvez trouver un se-cond cavalier qui monte votre cheval uncertain nombre de fois par semaine, sousréserve de payer une partie de la pension.Les arrangements divergent en fonctiondes écuries. De même, il est parfois possi-ble de payer une moindre pension, si votrecheval est utilisé à mi-temps comme chevalde club, par exemple.

Le maréchal. Toutes les cinq à six se-maines, un cheval au travail vivant au boxa besoin d’être ferré. Suivant le type de feret les éventuels besoins orthopédiques devotre monture, la facture peut vite grimper,variant par exemple de 75 euros à 155euros. Généralement, une fois sur deux, lesmaréchaux réutilisent les fers, ce qui per-met de baisser le coût de la facture. Pourles chevaux vivant au pré qui ne sont pasferrés, le parage coûte en moyenne 40euros.

Les vaccins. Il est grandementconseillé de vacciner les chevaux contre larage, la rhino-pneumonie, le tétanos et lagrippe. En moyenne, ces vaccinations an-nuelles coûtent autour de 50 euros. Le vac-cin contre la rage est obligatoire, de même

ratif d’assurer votre animal. Les compa-gnies proposent plusieurs formules. Le prixde l’assurance mortalité dépendra de la va-leur de votre cheval. Pour les frais vétéri-naires, comptez en moyenne entre 140 à400 euros par an en fonction des presta-tions. Pour plus d’information à ce sujet,n’hésitez pas à relire Atout Cheval n°16 ouà contacter les spécialistes de l’assurancecheval.

Les frais vétérinaires. Ne les négli-gez pas ! En plus des petits bobos du quo-tidien, aucun cheval n’est à l’abri d’uneblessure, de coliques, d’entorses, d’aller-gies, etc. La facture peut rapidement attein-dre plusieurs centaines d’euros. De même,pensez aux éventuels aliments complémen-taires pour vos chevaux et les produits desoin comme l’argile, par exemple.

Enfin, n’oubliez pas l’équipement devotre cheval. Tout comme vous, il a besoinde quelques affaires personnelles : couver-tures, chemises, brosses, graisse à pied,licol, tapis, guêtres, etc.

que le vaccin contre la grippe pour les che-vaux faisant de la compétition.

Les vermifuges. À chaque change-ment de saison, pensez au vermifuge. Enfonction des époques, les larves ne sontpas les mêmes. Il faut donc adapter lespâtes. En moyenne, un vermifuge simplecoûte autour de 20 euros. Pour les vermi-fuges à spectre plus large, nécessaires aumoins une fois dans l’année, comptez au-tour de 40 euros.

Le dentiste. Il est fondamental demontrer son cheval à un dentiste au moinsune fois par an. Chez le cheval, la digestionest essentielle à sa bonne santé. Or, pas debonne assimilation des aliments sans unebonne dentition. Comptez en moyenne 70euros.

L’assurance. Une fois que vous avezacquis un cheval, il faut l’assurer. En effet,il est toujours possible qu’il blesse une per-sonne ou se blesse lui-même. Pour éviterles mauvaises surprises, il est donc impé-

© Scoopdyga

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La ferrure fait partiedu budget du propriétaire.

La pension au pré peut êtreune des solutions d’hébergements.La pension au pré peut êtreune des solutions d’hébergements.

La ferrure fait partiedu budget du propriétaire.

20 RÉFLEXION© Collection privée


TÉMOIGNAGES…

HéLOïSE, DIX-NEUF ANS,PROPRIéTAIRE DE NINO DEPUIS UN AN

« Après quinze ans de club, j’en ai eu assez de tourneren rond dans un manège. Un été, j’ai goûté aux joies dem’occuper de manière autonome d’un cheval, prêté pardes amis. Ç’a été un vrai plaisir de partager des sensa-tions au jour le jour avec le même cheval. Après cetteexpérience, j’ai donc cherché une demi-pension. J’en aitrouvé une qui m’a permis de me rassurer sur mon ni-veau car j’avais cessé de passer mes Galops et je ne sa-vais pas trop où je me situais. J’ai malgré tout dû mettrefin à cette demi-pension car c’était un peu compliquéavec les propriétaires. Peu de temps après, mes parentsm’ont demandé combien coûterait l’achet d’un cheval.Je leur ai répondu que pour moins de 5.000 euros, jepourrais facilement trouver un gentil cheval de loisir. Ilsont accepté. J’ai donc parcouru les petites annonces sur

Internet. J’avais des critères bien précis : entre sept etdouze ans, entre 1,50 m et 1,62 m. Et surtout, je voulaisun entier. J’ai d’abord recherché les annonces de QuarterHorse mais tous les chevaux que je trouvais étaient dres-sés western et ce n’est pas ce que je recherchais. Jevoulais vraiment un cheval avec lequel je puisse toutfaire : randonnée, travail en liberté…

Finalement, je suis tombée sur une annonce mention-nant « cheval entier, froid de caractère, croisé portugais,quarter horse ». J’ai immédiatement appelé le proprié-taire. C’était un ancien cheval de spectacle. Il m’a toutde suite plu. Malgré les conseils de mes proches me di-sant de ne pas choisir un entier, je ne regrette vraimentpas cet achat. Je peux tout faire avec lui. J’ai mêmeacheté une sangle de horse-ball pour essayer de l’y met-tre un peu. Ça aurait été une grosse bêtise de ne pasdire oui. »

PAUL, VINGT-QUATRE ANS,PROPRIéTAIRE DE RÊVE DEPUIS DEUX ANS

« Depuis plusieurs années, j’avais mis de l’argent de côtépour m’acheter un cheval. Mais j’attendais le bon mo-ment. Lorsque le rythme de mes études a ralenti, j’aisenti que c’était l’occasion ou jamais.

Dans le feu de l’action, j’avoue que je me suis un peuemballé. J’ai repéré pas mal d’annonces, mais il y avaitquasiment à chaque fois quelque chose qui n’allait pas :le prix, l’âge… Je me suis renseigné autour de moi poursavoir quelles étaient les bonnes pistes pour trouver monfutur cheval. Plusieurs personnes m’ont conseillé d’aller

voir du côté des éleveurs. Habitant près de Paris, j’ai pume rapprocher de la Normandie. Après seulementquelques jours, j’ai repéré quelques élevages qui pou-vaient m’intéresser et que mes amis connaissaient. J’aipris ma voiture et je me suis lancé.

Il ne m’a pas fallu longtemps pour trouver le cheval.L’éleveur avait plusieurs jeunes chevaux à vendre. Aprèsquelques tours de pistes et une longue discussion, j’avaisfait un premier choix au coup de cœur. Je suis revenuquelques jours plus tard avec l’un de mes enseignants.Mon choix était le bon, je venais de trouver un jeuneSelle Français, l’idéal pour viser progressivement descompétitions de CSO au niveau Amateur. »

VALENTINE, VINGT-HUIT ANS,PROPRIéTAIREDE PERLE DEPUIS QUATRE ANS

« Je n’ai absolument aucun regret d’avoir investi il y aquelques années. C’est un engagement qui va au delàde la pure monte ou de la compétition. On a avec uncheval une relation particulière. Lorsque j’ai décidé dedevenir propriétaire, je n’avais pas d’idée précise de ceque je voulais mais j’avais une idée précise de ce que jene voulais pas. Après, je pense qu’il s’agit d’un sentimentpersonnel propre à chacun et qui fait qu’un chevalconvient à un cavalier et pas à un autre. Quand un ca-valier souhaite acheter un cheval, je pense qu’il fautfonctionner à l’envie mais aussi trouver l’endroit, le club,dans lequel il aura entière confiance. Il ne faut non pluspas s’emballer et acheter un cheval qui ne correspondpas à ses capacités. Comme tout le monde, je rêvaisd’avoir mon cheval à la maison. Mais il faut être réaliste:je ne m’en sentais pas du tout capable, je n’avais ni lesmoyens, ni le temps. Alors j’ai préféré faire confiance àmon club.

On m’a rapidement proposé une jument. Sur le coup,j’avais peur de ne pas faire le bon choix. La jument estpartie dans un autre club. Heureusement, elle est reve-nue quelques semaines plus tard. Cette fois-ci, je n’aipas hésité. Avant de l’acheter définitivement, j’ai décidéde faire une visite vétérinaire. Même si tout peut arriverpar la suite, c’est pour moi une sorte de contrôle tech-nique où le vétérinaire vérifie que les aplombs sont cor-rects, qu’il n’y a pas de vices cachés… Il me restait àchoisir le mode d’hébergement de ma jument. Dansmon cas, le système « au pair » était la meilleure solu-tion. Il faut certes accepter que la jument soit montéepar d’autres cavaliers mais n’ayant pas l’opportunité demonter tous les jours, c’était la formule idéale. »

SARAH, VINGT-NEUF ANS,PROPRIéTAIRE D’URIEL DEPUIS SEIZE ANS

« Mes parents m’ont acheté mon premier cheval quandj’avais treize ans. Je montais des chevaux de club depuisdeux ans et j’étais prête pour passer mes Galops 6 et 7.À l’époque, mon moniteur a expliqué à mes parents queje progresserais plus vite si j’avais mon propre cheval. Ils’est donc chargé de prospecter pour me trouver un che-val gentil et bon « maître d’école ». Finalement, il a re-tenu trois chevaux que je suis allée essayer. La premièrejument était presque trop compétitrice pour moi. Le

deuxième était gentil mais très nerveux. Enfin, j’ai fait larencontre d’Uriel, le troisième cheval retenu par monmoniteur.

J’ai eu le coup de foudre ! Malgré ses 1,72 m au garrotet ma petite taille, je n’ai pas eu peur. Il était vraimentgentil et semblait prendre soin de moi. Il a été un excel-lent professeur. Avec lui, j’ai passé mes Galops et j’aicommencé la compétition de saut d’obstacles. Depuis,j’ai eu d’autres chevaux et Uriel est à la retraite. Mais ila vraiment été un parfait premier cheval. Jamais je n’aieu peur avec lui. »

Par Sophie Lebeuf et Marie-Anaïs Thierry.

© collection privée Avant d’acheter Perle,

Valentine a hésité. Aujourd’hui,elle ne regrette rien.

Heloïse construit avecNino une relation particulière.

Avant d’acheter Perle,Valentine a hésité. Aujourd’hui,

elle ne regrette rien.

Heloïse construit avecNino une relation particulière.

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JEUX OLYMPIQUES

L’ÉVÉNEMENTPar Marie-Anaïs Thierry - Photos : Scoopdyga.

Au même titre que leur cavalier,certains chevaux sont entrés dansl’histoire à Londres. D’autres ontému, surpris, déçu ou ébloui. AtoutCheval vous replonge en imagesdans les Jeux olympiques. Retoursur les chevaux qui ont marqué lesesprits à Londres.

Big Star. Le crack de Nick Skelton, BigStar, a survolé un à un les obstacles lon-doniens. Médaillé d’or par équipes ensaut d’obstacles, le couple n’a commisqu’une seule faute sur les quatre jours decompétition. Il termine finalement cin-quième en individuel.

Nino des Buissonnets. Rapide et bon-dissant, le cheval français du Suisse SteveGuerdat a dominé la finale individuelle. Lecouple semblait intouchable sur la pistede Greenwich Park. Cela faisait quatre-vingt huit ans que la Suisse n’avait pasremporté une médaille d’or en saut d’obs-tacles individuel aux Jeux olympiques.

London. À Londres, London a confirmétout son potentiel avec le NéerlandaisGerco Schröder en obtenant une bellemédaille d’argent. Mais il s’agissait peut-être de la dernière compétition du couplepuisque la société propriétaire du chevalest dans la tourmente aux Pays-Bas.

Undercover. Le Néerlandais Edward Gal,connu pour avoir formé avec Totilas l’undes couples les plus appréciés en dres-sage, a décroché le bronze par équipesavec Undercover. Une belle performancepour ce couple formé il y a seulementquelques mois.

Valegro. À dix ans, Valegro est la stardes carrés de dressage depuis près d’unan. Avec sa cavalière britannique Char-lotte Dujardin, il réalise des reprisesproches de la perfection, notées entre 84et 90%. L’heure était à la consécration àLondres avec deux médailles d’or, à do-micile qui plus est.

Riwera de Hus. Jessica Michel et Ri-wera de Hus formaient l’unique couplefrançais en dressage. Pour sa toute pre-mière participation aux Jeux olympiques,la cavalière a prouvé qu’elle y avait saplace. Pas de doute, il faut continuer àsuivre ce couple au combien sympa-thique.

Sam. Le jour de ses trente ans, l’Alle-mand Michael Jung s’est offert l’or olym-pique. En selle sur Sam, le cavalier aeffectué une remontée phénoménale surl’épreuve de concours complet. Il seraégalement médaillé d’or par équipes.

High Kingdom. Sélectionnée au sein del’équipe britannique de concours complet,Zara Phillips a tenu son rang. La petite-fille de la reine d’Angleterre décroche l’ar-gent par équipes. Elle montait le jeunemais prometteur High Kingdom.

Campino. Le Néo-Zélandais Mark Todd,cinquante-six ans, a ajouté une nouvellemédaille olympique à son palmarès, enbronze cette fois-ci. Il montait Campino,un cheval de dix ans aux origines germa-niques. Très à l’aise en dressage, il a mal-heureusement perdu quelques précieuxpoints sur l’épreuve de saut d’obstacles.

Le meilleur des Jeux olympiques

Revivez les plus beaux événements équestres sur www.AtoutCheval.fr

Pause rafraichissementpour chevaux et cavaliers.

Paysage vallonnédans le Vercors.

Escapades dans la Drôme

24 PLANÈTE CHEVALPar Carla Pastor.

Du Vercors à la Provence, le dépar-tement de la Drôme possède despaysages tous plus différents lesuns des autres. Grâce à l’association« La Drôme à cheval », 2.500 kilo-mètres de pistes balisées sont àdisposition des cavaliers pour dé-couvrir l’étonnante terre drômoise àcheval.

Cela fait bientôt trente ans que l’associa-tion « La Drôme à cheval » tente de dé-velopper le tourisme équestre dans ledépartement. L’association est née en1981 à l’initiative de plusieurs cavaliers enquête de découvertes à cheval dans laDrôme. Ils se sont alors mis à démarcherles gîtes et à repérer toujours plus desentiers. Au fil du temps, elle est parve-nue à baliser 2.500 km d’itinéraires dontun inauguré en 2010, long de 250 km quitraverse la Drôme du Nord au Sud. Sonnom : la TRADAC (TRAversée de laDrôme à Cheval). L’association recenseaujourd’hui quatre-vingts centres éques-tres, relais et gîtes équestres pour vouspermettre d’organiser au mieux votre sé-jour cavalier dans le département.

PARCOURIR LE DÉPARTEMENTPAR ITINÉRAIRE

La Drôme des collines : vallonnée etverdoyante, la Drôme des collines est larégion la plus au Nord du département.Ses courbes douces sont reliées à deluxuriantes forêts par de nombreux che-mins sablonneux. Une Drôme des collinescavalières, où vous pourrez galoper en

TOURISMEdécouvrant foulée après foulée ses tré-sors cachés. « La Drôme à cheval » a ou-vert, depuis peu, un chemin réservé auxattelages dans la Drôme des collines.

Le parc du Vercors : le parc naturel duVercors offre à ses visiteurs un spectacled’altitude époustouflant. La faune et laflore se laissent apprivoiser le temps d’uninstant par les pèlerins de passage. Lestroupeaux de moutons sauvages ouvrentle chemin et vous laissent entrevoir leurunivers avec d’impressionnants points devue sur les vallées en contrebas.

La vallée de la Drôme et le Diois :cette région parcourt la Drôme d’Est enOuest offrant de multiples sensations àqui vient la découvrir. Des massifs alpinsaux vallées méridionales en passant parles champs provençaux, vous pourrezvous délecter des odeurs atypiquesqui s’offrent à vous et laisser votre mon-ture se rafraichir dans les rivières duDiois.

La Drôme provençale : goûtez à l’huiled’olive et au bon vin des Côtes-du-Rhônetout en découvrant la culture provençale.Laissez-vous porter à travers les champsde lavande et admirez les petits villagesperchés sur la colline comme des forte-resses. La chaleur du midi vous enivrerade ses parfums estivaux.


À SAVOIRPour pouvoir parcourir la Drôme du Nordau Sud par l’itinéraire de la TRADAC, ilvous faut envisager une dizaine de joursà raison de vingt-cinq kilomètres parjour. Seuls les plus expérimentés s’y ten-teront mais n’ayez crainte, l’association« La Drôme à cheval » a tout prévu.Comptez quarante à soixante-dix eurosla nuitée (repas, petit-déjeuner et boxpour le cheval compris).

Vous choisissez seul sur le site internetwww.drome-a-cheval.com ou vouspouvez faire appel directement à l’asso-ciation. Ils feront toutes les recherchesnécessaires pour vous trouver le séjourparfait, celui qui correspond en toutpoint à ce que vous désirez moyennantl’adhésion de vingt-deux euros à l’asso-ciation.

À noter que la plupart des centreséquestres proposent des balades d’uneà deux heures accompagnées d’unguide et de nombreux stages pour lesplus jeunes.

« La Drôme à cheval » est une des pion-nières en termes d’itinéraires équestres,et c’est à l’occasion de la randonnéeEQUI’Rhône-Alpes qui sera organiséepar les départements de l’Ardèche et dela Drôme en 2013, que l’association fê-tera ses trente ans d’expérience et depromotion du tourisme équestre.

Pause rafraichissementpour chevaux et cavaliers.

Paysage vallonnédans le Vercors.

La Drôme provençale. © P. GARDIN

© DL

© V. du Retail et B

. Sanne

La Drôme provençale.

25COUP DE CŒUR

L’association Galop pour la vie, régiepar la loi 1901, qui a pour but le sau-vetage, l’hébergement d’urgence etl’aide au placement des équidés endétresse, vous présente chaque moisun cheval à adopter… Ce mois-ci,découvrez une jument, Eureka, à larecherche d’un propriétaire atten-tionné.

Qui est-elle ?

Eureka est une jument baie brune de taillemoyenne, 1,65 m, âgée de maintenantvingt ans. D’origine Anglo-Arabe, elle estdouce, câline et respectueuse mais enmême temps assez timide. Son expérienceauprès des autres chevaux n’a pas été detout repos. Souvent dominée, elle manquecruellement de confiance en elle. C’estpourquoi Eureka préfère fuir à l’approche deses confrères. Un moyen de se protéger etde rester tranquille. Seule la présence hu-maine rassure cette jolie jument qui a be-soin d’énormément d’affection.

Son histoire ?

Eureka était dans un centre équestrelorsqu’elle a été repérée par l’équipe deGalop pour la vie (GPLV). Très amaigrie, ellecontinuait d’être montée et exploitée. Soncaractère soumis ne lui permettait pas dese défendre contre les autres chevaux.

Ainsi, ne pouvant accéder à l’eau et à lanourriture, elle n’aurait sans doute paspassé l’hiver sans l’intervention de GPLV.Chez son hébergeuse, Eureka a montré unepeur totale envers ses congénères. Il étaitévident qu’elle avait subi un véritable trau-matisme, les autres chevaux la rejetaientconstamment au moment de se nourrir. Laprésence de l’homme est donc nécessairepour qu’elle puisse manger sereinement.Concernant sa santé, Eureka a développéune maladie de peau qui se soigne trèsbien, peu de temps après son arrivée. Laprésence d’un vétérinaire était donc indis-pensable. Aujourd’hui, elle va mieux maiselle est toujours sous traitement.

Ses infos pratiques ?

Eureka a été vermifugée, vaccinée et re-prend doucement du poids. C’est une ju-ment adorable qui n’attend plus qu’unechose : être adoptée. Ses problèmes avecles autres chevaux se sont nettement amé-liorés même si elle est toujours méfianteenvers eux. Elle a besoin d’espace et d’unabri pour pouvoir se mettre à l’écart à lamoindre contrariété. La présence d’unautre cheval est indispensable mais pasplus, car elle n’arrivera jamais à s’imposerdans un groupe. Eureka est actuellementhébergée en Saône-et-Loire (71). Sa fa-mille d’accueil devra accepter de ne pas lamonter car elle a déjà beaucoup donné.

Contactez l’associationpar mail à :

[email protected]

Voir :galoppourlavie.forumactif.net

Par Galop pour la vie et Carla Pastor - Photo : Galop pour la vie.

PROTECTION

Vingt chevaux sauvés des flammes in-extrémis.Entraîné par les fortes chaleurs du mois d’août, un feu de forêt s’est déclenché près deLacanau en Gironde. Un incendie qui a détruit plus de 650 hectares de forêt et quiaurait pu coûter la vie à une vingtaine de chevaux. En effet, seule une route départe-mentale séparait une écurie du feu et le vent risquait de l’emmener de l’autre côté dela route. Voyant ses chevaux menacés, la propriétaire des écuries a dû réagir au plusvite. Elle a pensé à lâcher les chevaux pour qu’ils galopent jusqu’au lac de Lacanau,mais c’était trop risqué. Il fallait les transporter. La propriétaire a alors fait appel auxcentres équestres environnants. C’est entouré par les flammes et dans une épaissefumée noire, que le convoi (un poids lourd, un camion et trois vans) a finalement évacuéles lieux avec l’ensemble des chevaux, particulièrement inquiets. Ils patienteront dansun autre club hippique avant de retrouver leur box quelques jours plus tard.

Eureka

UN CHEVAL À ADOPTER…

Eureka

26 TÉMOIGNAGESPhotos : collections privées.

Retrouvez Une photo / Une histoire sur www.AtoutCheval.fr

J’étais à la recherche d’un cheval depuis le mois d’octobre. Enfin ça faisaitdéjà quelques années que je demandais à mes parents. Seulement, c’étaitsouvent la même réponse qui revenait : « non ». Jusqu’au jour où le non estdevenu un oui. Ce sont dans ces moments là que l’on croit rêver, et pourtantc’est bien réel. Nous avons vu sept chevaux, puis le tour de Numestria estvenu. Au début, on recherchait un cheval avec de l’expérience, qui pourraitdirectement ou du moins très vite, m’engager en concours. Beaucoup de genscataloguent les Pur-sang, leur donnent une réputation de chevaux instablesdans leur tête. Cependant il en existe des très bons. On s’est donc engagé àaller la voir. C’était un samedi matin, le 22 avril 2012. Sept heures, de bonneheure et de bonne humeur, nous voilà direction Hérouvillette. Après une heurede route, nous sommes accueillis par la propriétaire. Elle nous emmène au box.La louloutte avait passé la nuit dehors, sous la pluie. Elle tremblait comme unefeuille. On a commencé à la bichonner. Puis, nous l’avons sellée direction lacarrière. Au programme : un peu de dressage, du saut et une petite balade pourfinir. Numestria est une jument vraiment gentille, avec un peu de gaz mais pasméchante. Après une douche, il est temps de rentrer. Je luis fais des bisous,des câlins, un petit : « à bientôt ma belle » et nous revoilà en voiture. Ce n’estque le 11 mai 2012 que nous sommes venus la chercher pour l’essai, enfin unessai de très longue durée à présent.

À la base, je penchais pour un Pur race espagnole et je venaisplutôt voir des juments, mais aucune ne me plaisait vraiment.J’ai voulu voir les mâles et là j’ai un déclic, je te remarqueau milieu d’autres chevaux. J’ai voulu t’essayer et j’ai toutde suite accroché. Même si je n’aimais pas vraiment ta robe,je n’avais que toi en tête, allez savoir pourquoi. Je t’ai pris àl’essai et je n’ai jamais pu me séparer de toi. Il a fallu du tempspour que je m’habitue à ton physique, mais tu es tellementadorable que je ne t’échangerais pour rien au monde… LILI

Le jour où mes parents m’ont acheté un double poney, j’ai réalisé quec’était le plus beau cadeau que l’on ne m’avait jamais fait. J’avais huit

ans et lui, deux ans. Je me suis occupée de son débourrage. Nous avonsgrandi ensemble, aujourd’hui, il a huit ans. Je vais le voir tous les jours

et je préfère de ne pas partir en vacances pour ne pas le laisser seul.Je remercie mes parents encore une fois. Nous voici tous les deux, dans

un champ, en train de faire du pas espagnol. MAYLISS

SANS CONFIANCE

, AUCUNE CHANCE

UN COUP DE CŒUR

, C'EST SÛR…

MON PONEY, MA VI

E PARTICIPEZ ET GAGNEZUNE BD TRIPLE GALOP

Le mois prochain, la meilleure histoireillustrée d’une photo permettra de fairegagner à son auteur une BD Triple Galop.Pour participer, envoyez votre histoire à :

[email protected]

SEPTEMBRE 2012 :Salon du Cheval de Prades (66), le 15 et 16 septem-bre 2012.Au cœur des Pyrénées orientales, la ville de Prades reçoitpendant deux jours un Salon du Cheval avec démonstra-tions, présentations de race et compétitions au menu. Lemoment phare de cette nouvelle édition reste le spectacleéquestre programmé le samedi soir, en présence de Jean-Marc Imbert, Damien Scribe et Gilliane Senn.www.feteducheval.org

Exposition Debusschere-Kasper à la Ga-lerie Anagama de Versailles (78), du 16septembre au 28 octobre 2012.Les œuvres de Christophe Debusschere, pein-tre, et Arnaud Kasper, sculpteur, seront expo-sées pendant plus d’un mois à Versailles.L’occasion de découvrir l’univers des deux ar-tistes et notamment les sculptures équestres enbronze de Kasper. Pendant la durée de l’exposi-tion intitulée « Puissance Deux », une de ses sta-tues monumentales sera installée au cœur duquartier des antiquaires à Versailles.www.anagama.fr

La Journée du Cheval le dimanche 23 septembre 2012.Plus de 1.500 centres équestres ouvriront leurs portes pour promouvoir l’équitationau sens large. Baptêmes à poney ou à cheval, démonstrations, spectacles éques-tres… il y en aura pour tous les goûts. Certains enfileront même leur plus belletenue de concours. Équitation de loisir ou de compétition, toutes les facettes serontà l’honneur lors de cette journée nationale. journeeducheval.ffe.com

27CULTURE - MÉDIAS

SORTIES

Par Marie-Anaïs Thierry - Photos : DR.

Culture et vousLIVRES.� « Le cheval à travers l’histoire del’humanité», de Claude-Sosthène Grasset d’Or-cet, sorti le 24 mai aux éditions Edite, 26 euros.Du cheval préhistorique aux Amazones en pas-sant par l’histoire du cheval en Amérique, Gras-set d’Orcet revient sur la place du cheval àtravers les âges. Féru de Lettres et grand voya-geur au XIXe siècle, l’auteur laisse derrière lui descentaines d’articles. Voici une infime partie deses écrits à l’approche scientifique où le chevalest à l’honneur.

� « L’équitation naturelle », d’Olivier Rabouan, paru en septembre 2011 auxéditions Ulmer, 24,90 euros. À ceux qui rêvent d’une relation fusionnelle etnaturelle avec leur monture, Olivier Rabouan livre sa méthode à travers desjeux à pied et à cheval. Une vision de l’équitation qui ne vous laissera pasindifférent. Enseignant, l’auteur a reçu en 2003 les trophées de l’innovationpédagogique de la Fédération française d’équitation.

DVD.� « Sport de filles », de Patricia Mazuy. Aprèsavoir fait la une du Monde pour sa sortie en salles,« Sport de filles » est de retour en DVD et Blu-ray. AvecMarina Hands, Josiane Balasko et Bruno Ganz notam-ment au casting, ce film insiste sur les liens entre cava-lier, entraîneur et cheval en quête de reconnaissancedans un milieu parfois hostile.

28

L’HipposcopeÀ VOUS DE JOUER !

Tous les regards convergeront vers vous cemois-ci. Vous êtes rayonnante sur votre mon-ture. Votre couple a nettement progressé cestemps-ci, le travail commence à payer et lescompliments affluent. Attention néanmoinsaux excès de confiance, gardez les sabots surterre. Vous avez toutes les cartes en mainspour vous mettre en avant au bon moment.

BÉLIER21 mars - 20 avril

Attention à vos finances ce mois-ci, vous aveztendance à dépenser sans compter. Même sic’est pour faire plaisir à votre monture, vousrisquez de ne plus avoir assez pour l’assumer.Il est évident que vous désirez faire plaisir àtout le monde, le problème est que beaucoupen profitent à vos dépens. Alors ne soyez pasnaïf, réfléchissez et surtout tenez vos comptes.

TAUREAU21 avril - 21 mai

En ce moment, les dérobades et les refuss’enchaînent. Vous ne savez plus commentfaire pour redonner confiance à votre che-val. Ne baissez pas les bras. Usez de tous lesmoyens et ne perdez pas de vue vos ambi-tions. Séances de longe et pourquoi pas unpeu d’éthologie ? Tout est bon pour faire dubien à votre monture.

GÉMEAUX22 mai - 21 juin

Vous avez enfin trouvé le fer adéquat à votresabot ! Le cheval parfait dans tous les sens duterme. Quand vous l’avez essayé, c’était uneévidence ! Confiance, respect, osmose étaientau rendez-vous dès les premières minutes !Rien ne pourra vous faire changer d’avis, c’estavec lui que vous progresserez et irez au boutde vos objectifs ! Félicitations !

CANCER22 juin - 22 juillet

L’été est encore là et vous avez décidé delaisser du repos à votre monture.Seulement voilà, ça ne se passe pas commevous le désirez ! Votre fidèle monture nel’entend pas de la sorte. Écart à droite puisà gauche, demi-tour… Même en balade, rienà faire ! Rien ne sert d’insister, demain seraun jour meilleur.

LION23 juillet - 21 août

Vous êtes en grande forme en ce moment !Vous aimez rire, sortir vous faire de nou-veaux amis et évidemment partager debons moments avec vos camarades du cen-tre équestre. Le mois s’annonce de bon au-gure et vous envisagez même un petitvoyage à cheval histoire de découvrir denouveaux horizons.

VIERGE22 août - 23 septembre

L’élu(e) de votre cœur est arrivé(e) et vousn’aviez d’yeux que pour lui/elle… Il/elleadore les chevaux mais n’en a jamais vrai-ment fait ! Qu’à cela ne tienne, vous allez luiapprendre. D’abord les bases : l’approche, lepansage puis l’équilibre et bien sûr le trotenlevé ! Bons moments et franche rigoladeen perspective !

BALANCE24 septembre - 23 octobre

Une situation délicate concernant vos fi-nances va se débloquer. Comme pour tout,la roue tourne et c’est à vous d’en profiter.Quelques étapes simples vous suffirontpour retourner la situation à votre avan-tage. Comme à cheval, ne regardez jamaisen derrière. La prochaine barre à franchir estdevant et elle arrive vite !

SCORPION24 octobre - 22 novembre

Si votre cœur est un peu en peine ces dernierstemps, côté professionnel tout va bien ! Tout lemonde est satisfait de votre travail et de nou-velles perspectives vont conforter votre posi-tion ! Une occasion qui vous permettrad’élargir vos projets et de vous offrir quelquesinstants de frivolité avec votre cheval ! De quoi« rebooster » votre moral !

1.À partir de quel âge peut-on fairepouliner une jument ?a) À l’âge adulte vers sept ansb) Dès que sa croissance est terminéeentre trois et cinq ansc) Pas avant dix ans pour des raisons dematurité2.Combien y a-t-il de joueurs paréquipe de horse-ball ?a) 4b) 8c) 63.Quel est la taille au garrot d’un poney C ?a) Entre 1,10m et 1,30mb) Entre 1,30m et 1,40mc) Moins de 1,10m

SAGITTAIRE23 novembre - 21 décembre

Tenace, vous souhaitez faire bouger leschoses ce mois-ci. Il vous suffira de prendrequelques initiatives et le reste suivra natu-rellement. Comme à cheval, quand un exer-cice ne fonctionne pas, contourner leproblème en essayant de le réaliser d’uneautre manière. Votre flair et votre savoir-faire vous guideront sur le bon chemin.

CAPRICORNE22 décembre - 20 janvier

Vous ne choisissez jamais les chemins faciles.Pourquoi prendre une petite route arborée quandil est possible d’aller plus vite en sautant un grostronc d’arbre ? Avide de nouveaux défis, vous op-terez une fois de plus pour la solution la plus dif-ficile car vous savez que les résultats serontpositifs. Attention tout de même aux écarts etsurtout aux refus !

VERSEAU21 janvier - 18 février

Ce mois-ci, vous disposez de tous les élé-ments nécessaires pour faire évoluer votrevie. Il ne vous reste plus qu'à forcer les bar-rages et convaincre tous ceux qui vous pen-saient dans la lune. Vous êtes prêt à leurmontrer que le cheval c’est toute votre vie etqu’auprès de ce noble animal, vous êtescomme un poisson dans l’eau.

POISSONS19 février - 20 mars

Le quizz

Sudoku4.Que signifie le fait qu’un chevalait la queue rentrée et la croupecontractée ?a) Qu’il est inquiet et craintifb) Qu’il a mal quelque partc) Qu’il ne va pas tarder à vous mettreun coup de sabot5. Les premières traces d’équitationaux Jeux olympiques datent de 680avant Jésus-Christ, mais dans quelgenre d’épreuve ?a) Du saut d’obstaclesb) Une course de galopc) Une course de chars

Réponses : 1.b - 2.c - 3.b - 4.a - 5.c

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